Hippodrome de Pau : le grand show du Grand Cross

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ENTRETIEN X

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Le grand show du Grand Cross PONT-LONG Douze courses sont au menu dimanche 2 février dont le Grand Cross Reverdy, l’épreuve phare du Meeting d’hiver à Pau, qui attend quelque 8 000 spectateurs à l’hippodrome. 4 PAGES SPÉCIALES █

© JEAN-PHILIPPE GIONNET

Né à Pau, celui qui a grandi à Bernadets compte parmi les meilleurs jockeys du moment. Entretien avec ce talent brut qui a remporté le 133e Grand Prix Biraben Foie Gras.

© MARC ZIRNHELD

Kévin Nabet, un jockey au sommet de son art


II

JEUDI 30 JANVIER 2020

GRAND CAHIERCROSS EVENEMENT REVERDY

Qui pour succéder à Uroquois ? Coup de projecteur sur les chevaux à suivre lors du mythique Grand Cross Reverdy, ce dimanche. Une présentation qui a été réalisée avant le premier forfait pour des impératifs de tirage.

La météo nous annonce du grand beau temps pour dimanche mais les pluies prévues auparavant devraient assouplir sensiblement les pistes d’autant que l’on court vendredi même

si le parcours du Cross est moins concerné. Voilà qui devrait favoriser Diesel d’Allier dont des progrès sont attendus par rapport à sa seconde place le jour de Noël derrière Branle Bas alors qu’il revenait

de son voyage victorieux à Cheltenham. David Cottin aura deux atouts le lauréat 2017 Disco d’Authie et Easysland. Blason d’Or a impressionné à l’occasion de sa victoire du 12 janvier devant Net Lady.

Netcam a gagné le 10 décembre, Dunquin le 7 janvier, Papy Mamy aura son terrain. Le choix des jockeys, Felix de Giles, Clément Lefebvre ou Jonathan Plouganou sera déterminant dans mon pronostic pour ce Grand Cross Reverdy très ouvert pour la relève d’Uroquois, lauréat des deux éditions précédentes. TEXTE ET PHOTOS : FRANCIS TROY I

N Les chevaux à suivre X Alpha Risk

X Disco d’Authie

X Papy Mamy

X Branle Bas

X Diesel d’Allier

Alpha Risk avec Felix de Giles lors de la préparatoire au Grand Cross 2018.

Disco d’Authie lors de sa victoire dans le Grand Cross 2017 avec Clément Lefebvre.

Thomas Beaurain portait la casaque Papot celle de Papy Mamy dimanche.

Branle Bas sous la selle de Clément Lefebvre lors de leur victoire du jour de Noël dernier.

Diesel d’Allier après sa victoire avec Felix de Giles le 8 décembre 2018.

Easysland Jonathan Plouganou et les « Cottin » le 20 janvier 2019.

Blason d’Or associé à Clément Lefebvre lors de la préparatoire du Grand Cross 2018.

Netcam sous la selle de Felix de Giles lors de sa victoire le 10 décembre dernier.

Net Lady après son succès le 10 janvier 2018 pilotée par Felix de Giles.

Clément Lefebvre accueilli en vainqueur avec Dunquin le 7 janvier dernier.

X Easysland

X Blason d’Or

X Netcam

X Net Lady

X Dunquin

A 10 ans le gris des Biraben a déjà réussi son Meeting en enlevant deux Cross dévolus aux Anglo-Arabes. Faute d’autre engagement c’est aussi l’occasion pour ses propriétaires de se faire plaisir. Comme il est brave, s’il prend une bonne place, ce ne sera que du bonus.

A 6 ans c’est le benjamin du Grand Cross Reverdy. Il reste sur une série de cinq victoires à Pau, deux comme à Compiègne ensuite dont le Grand Cross devançant d’assez peu le « Papot » Chez Pedro, pensionnaire de Patrice Quinton comme Papy Mamy.

Il est revenu à la compétition cet hiver au terme de vingt mois d’absence. Agé de 11 ans, le cheval de Magalen Bryant a gagné son Grand Cross en 2017. En 2018 il s’est incliné face à son compagnon d’écurie Uroquois le tenant du titre qui ne courra pas. Ses deux courses de l’hiver, sur un sol pas assez lourd pour lui, laissent espérer des progrès d’autant plus que tous les Cottin ou presque font leur saison.

Absent onze mois après son unique sortie à Pau en janvier 2018, le 9 ans entraîné par Gabriel Leenders, a fait sa rentrée en début de Meeting avant de s’imposer à deux reprises dans des préparatoires. Sous la selle de Clément Lefebvre, il a devancé Netcam lors de la Saint Sylvestre puis Net Lady douze jours plus tard.

Encore un « papi » 11 ans appartenant à la famille Papot et à l’écurie des Dunes. Il a gagné à Nancy pour sa rentrée avant de figurer à deux reprises cet hiver. En dernier lieu il a été pris de vitesse sur une distance trop courte, troisième loin d’Elegant Star. Par terrain lourd, en 2017, il avait bien résisté à Disco d’Authie.

Agée de 8 ans, la jument des Clayeux a gagné dans le CentreEst en 2018 et 2019. Cet hiver elle a gagné le 10 décembre avec Felix de Giles pour son retour en Béarn.

Contrairement à d’autres ce 9 ans du Haras de Saint Voir a couru tout au long de l’année avec des fortunes diverses. Gagnant à Compiègne, troisième lors de la réouverture, il s’est imposé le jour de Noël devant Diesel d’Allier.

La jument de 8 ans préparée par Emmanuel Clayeux court sous les couleurs de l’écurie Couderc. Pau lui a souvent réussi puisqu’elle a vaincu à quatre reprises pour cinq places de deuxième. Le 7 décembre, dans la première préparatoire, elle a laissé Uroquois à douze longueurs avant de s’incliner face à Blason d’Or, Vanesse se classant ensuite. Un terrain trop lourd et la longue distance pourraient la desservir en dépit de sa qualité.

Gagnant à deux reprises (espacées) en 2018 il a brillé à Cheltenham en s’imposant sur 6 000 mètres. Pour son retour à Pau le terrain était collant sur 5 600 mètres et il a fini plaisamment associé à Felix de Giles derrière Branle Bas. Le 7 ans est un bel atout pour Emmanuel Clayeux.

La jument de 7 ans de l’écurie des Dunes est un autre atout pour Patrice Quinton. Elle a gagné en Cross au Pont-Long dès 2018. Le 7 janvier dernier, elle a devancé Disco d’Authie sur une piste bien souple. Absente 20 mois, elle venait de rentrer comme 4e le 10 décembre.


GRAND CAHIER CROSS EVENEMENT REVERDY III

JEUDI 30 JANVIER 2020

ments de communes disposant d’un hippodrome perçoivent 0,1 % du montant des paris hippiques réalisés sur leur territoire.

EN LUMIÈRE

« VERS CEUX QUI VONT DE L’AVANT » Jean-Louis Foursans-Bourdette, président de la Société d’Encouragement des PyrénéesAtlantiques (SEPA) tire un premier bilan du Meeting. Le Meeting est entré dans sa dernière semaine marquée par le grand weekend de l’Obstacle. Quel est votre sentiment à propos de cette saison 20192020 ? « Tout s’est plutôt bien passé. Même si nous avions couru deux fois le 26 octobre, puis le 9 novembre de manière imprévue à la suite de la tempête Amélie, c’était le baptême du feu de la

Piste de Sable Fibré. Cette piste est très complexe à traiter en raison de sa texture sensible à la luminosité et à la température. La cire qui est le liant de ce revêtement plus qualitatif que le classique sable fibré, le fameux polytrack, évolue avec le temps. La nouvelle PSF donne satisfaction aussi bien aux professionnels qu’aux parieurs et d’ailleurs les enjeux s’en ressentent en s’affichant à la hausse. En ce qui concerne les pistes d’Obstacle, le cordage a permis l’amélioration de l’état des pistes. Quant à la fréquentation certes les conditions météorologiques étaient favorables mais nous avons enregistré

Jean-Louis Foursans-Bourdette a félicité samedi dernier Tyson Ventadour le jeune apprenti lauréat de la course AFASEC entouré d’Elise Mazarguil et Chloé Secco.© F.T. une progression de quelque 3 000 spectateurs lors de la réunion du Grand Prix. » Rappelez-nous les conditions de la restructuration totale de cette piste inaugurée précisément le jour du 133e Grand Prix Biraben Foie Gras...

« C’est l’occasion encore de remercier le maire et la Ville de Pau qui ont permis le financement global de la PSF et de la réfection du Rond de Présentation enjolivé et fonctionnel. Tout cela a été possible par la restitution par la Ville de l’amendement Myard qui prévoit que les communes et groupe-

Emmanuel Clayeux entre Pau et Cheltenham

Voilà qui pose aussi l’avenir de l’hippodrome... « Oui, c’est pourquoi j’ai lancé un message en direction de FranceGalop et de son Président. Il m’a écouté, j’espère qu’il m’aura entendu car il faut répondre à ces Villes comme Pau ou Mont-deMarsan qui font de gros efforts pour soutenir les courses et leurs hippodromes plutôt que de faire du saupoudrage. A défaut de reconnaissance, ces Villes ne seront pas imitées. Nous avons une gestion entrepreneuriale, il faut aller là où est l’effort, là où le public est présent, vers ceux qui vont de l’avant. » PROPOS RECUEILLIS PAR FRANCIS TROY I

Actuellement nous avons une très bonne génération de jeunes entraîneurs. Il leur faut être de bons gestionnaires, sachant vendre et forts d’une bonne relation publique. En ce qui me concerne, je prends mon temps. Des propriétaires sont pressés d’avoir des retours sur investissement. En sélectionnant sur la précocité, il est possible de faire gagner des chevaux jeunes ainsi que des 3 ans en les mécanisant. Beaucoup résistent mais autant passent à la trappe. Souvent il m’est donc reproché d’être trop patient.

Devenu entraîneur voici une douzaine d’années, Emmanuel Clayeux demeure dans le Top 10 de sa profession. Entretien...

Ça marche la patience ? Avec plus

Installé dans la vaste campagne de l’Allier où il dispose de terrains d’entraînement immenses et idéalement équipés Emmanuel Clayeux, fils d’un éleveur, permis d’entraîner et agriculteur, a forgé sa réputation de dresseur remarquable dans le pré-entraînement. Devenu entraîneur voici une douzaine d’années il n’a plus quitté le Top 10 de sa profession terminant en cinquième position l’an dernier. Passionné par le Cross, il n’hésite pas à se déplacer à Cheltenham ou Pardubice, en République Tchèque, et il a organisé chez lui à Vaumas le premier Point to Point en France. Nul doute que cet homme discret rêve de gagner le Grand National de Liverpool. Mais pour l’heure, le voici à Pau et son mythique Grand Cross Reverdy, où il a sellé Diesel d’Allier.

Installé entre Moulins et Vichy vous êtes aussi un fidèle de la saison paloise... Oui selon les années et ma motivation, j’y amène un effectif plus ou moins nombreux depuis une douzaine d’années.

Vos souhaits en ce début d’année ?

Vous n’avez jamais gagné le Grand Cross de Pau ? Non je n’ai eu que très peu de partants, les chevaux n’avaient pas le niveau ou ont connu des problèmes. Cette année, j’ai présenté Diesel d’Allier, Netcam et Urgent de Grégaine dans les préparatoires. Ce dernier n’est pas un cheval de Cross à la française. Il saute la « terre » parce qu’il a travaillé mais ce n’est pas naturel chez lui. Il ira à Cheltenham en mars. A Cheltenham, il n’ y a que peu de « terre », ce n’est pas un vrai Cross, plutôt un Steeple. La particularité provient de la distance et du relief de l’hippodrome. J’ai gagné les Grands Cross du Lion d’Angers et de Craon en 2016 grâce à Vinga.

Quel est selon vous le profil pour gagner

© FRANCIS TROY

INTERVIEW

de dix ans de recul, je sais que ça fonctionne. Qui m’aime me suive. J’ai atteint une vitesse de croisière qui me permet de faire ce que je veux même si je suis capable de me remettre en question. En entrant chez moi, les propriétaires le savent. Les chevaux décident, mais ils n’arrivent pas avec un programme.

J’ai gagné le Grand Prix en 2008 avec Etoile d’Ainay qui a échoué de peu pour le doublé dans la Grande Course de Haies. Une course qu’a enlevée Sirène d’Ainay en 2013 avant de s’octroyer le Gaston Phoebus l’année suivante. En 2016, c’est Pythagore à Jean-Pierre Colombu qui nous a offert la Grande Course de Haies.

« Aujourd’hui, pour gagner un Grand Cross, il faut un bon cheval de Steeple possédant une classe de Plat » constate Emmanuel Clayeux. © FRANCIS TROY

un Grand Cross ? Avant le CrossCountry était le parent pauvre des courses. On y dirigeait ceux qui n’étaient pas bons en Steeple. Aujourd’hui, pour gagner, il faut un bon cheval de Steeple possédant une classe de Plat. J’ai aussi la chance de travailler avec Felix de Giles sans doute le

meilleur jockey de Cross.

Et quelle est votre méthode ? A la base je ne suis pas né dans les courses, je viens du C.S.O. (Concours de Saut d’obstacles) et j’aime les chevaux que l’on façonne. Je n’ai obtenu ma licence d’entraîneur qu’à 40 ans.

Gagner un Grand Cross bien sûr. Je viens à Pau pour couvrir les frais. Si c’est plus c’est du bonus. Un Groupe I aussi mais je préférerais le gagner en Angleterre. L’herbe est toujours plus verte chez nos voisins. J’aspire à ces pèlerinages en Angleterre. J’ai déjà gagné à Cheltenham, c’est un grand moment alors que l’on s’ennuie souvent aux courses en France. Les Anglais sont fairplay et reconnaissent les compétences. A 60 % de mon activité, je commerce avec eux et les Irlandais. Chez nous je suis très solitaire, je n’ai pas d’amis dans le métier, une façon de se préserver des coups de couteaux dans le dos. Dimanche Diesel d’Allier et Netcam seront au départ du Grand Cross. PROPOS RECUEILLIS PAR FRANCIS TROY I


CAHIER CROSS GRAND EVENEMENT REVERDY

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JEUDI 30 JANVIER 2020

Le jockey béarnais qui a gagné le Grand Prix

Des animations en marge des courses Épreuve reine du meeting d’hiver, le Grand Cross de Pau Reverdy est l’évènement à ne pas manquer, ce dimanche 2 février.

N Côté animations

Le Palois Kévin Nabet, victorieux au 133e Grand Prix de Pau Biraben Foie Gras, compte parmi les meilleurs jockeys du moment. Rencontre avec un phénomène.

A 28 ans Kévin Nabet fait partie du Top 5 des jockeys d’Obstacle depuis 2014, sixième en 2019 où les statistiques du challenge de la Cravache d’Or font apparaître qu’il monte moins souvent que ceux qui le précèdent d’où son excellent ratio l’année passée de 22 % de gagnants. Le choix de la qualité. Son premier Groupe III date de mars 2013 à Auteuil le dernier en date est le 133e Grand Prix de Pau Biraben Foie Gras du 19 janvier dernier.

Vous êtes discret par nature et c’est notre service des sports qui nous a appris que vous étiez béarnais. En effet, je suis né à Pau fin 1991. A 3 ans j’ai été placé dans une famille d’accueil et c’est ainsi que j’ai passé mon enfance à Bernadets au Nord de Morlaàs. La fréquentation du Centre équestre de Sauvagnon et les balades à poneys comme ceux que l’on peut voir les dimanches de Grands Prix à l’hippodrome m’ont attiré dès 8 ans vers le cheval.

Et ce très vite s’agissant de l’orientation... A 14 ans je suis inscrit à l’Afasec de Mont-de-Marsan. Je commence l’apprentissage surplace chez Xavier ThomasDemeaulte. Je vais rester 3 ans chez lui. Pas vraiment studieux, fâché avec la théorie, je suis axé uniquement sur le cheval et les courses. Jusqu’à 16 ans, je monte tout d’abord en Plat et gagne de petites courses comme à Tarbes. Mais très vite le problème du poids à 56 kg m’oblige à me diriger à 17 ans vers l’Obstacle. Salarié chez Jacques Ortet à l’époque de Rubi Ball, je pars ensuite chez François-Marie Cottin à Chantilly. Pour lui, je gagne deux Quintés à Clairefontaine. Je reviens à Sers dans l’écurie de Jacques Ortet pour deux années pendant lesquelles je côtoie Christophe Pieux. C’est en 2013, en free-lance, que ma carrière peut vraiment décoller. Un peu plus tard et pendant quatre ans, je travaille chez Guillaume Macaire à Royan où je m’installe.

© FRANCIS TROY

ENTRETIEN Avant de remporter l’une des deux épreuves phares du Meeting d’hiver, Kévin Nabet a grandi à Bernadets, au nord de Morlaàs. © NICOLAS SABATHIER

Du changement en 2020 ?

Je viens de déménager vers Chantilly pour évoluer désormais en free-lance sans agent. J’aurai la possibilité de sauter le matin davantage de chevaux ce qui va me permettre plus de polyvalence.

A chaud, vous avez été surpris de la performance de Laterana dans le Grand Prix... Je n’ai pas monté la jument de chez David Cottin le matin mais nous avions gagné à Auteuil puis lors de son retour à Pau fin décembre. Avant le coup, il paraissait difficile d’aller contre le favori, Forthing, l’autre cheval de l’écurie.

Une belle victoire dans ce Groupe III qui s’ajoute à un palmarès déjà bien rempli... Une douzaine de victoi-

res en Plat où j’ai bricolé, 450 victoires en Obstacle.

Quelques mots sur vos hobbies et votre relation au Meeting palois ? Je pratique la boxe et j’ai plaisir à faire du footing avec le chien, les matins à cheval aussi avec ma compagne, (nous sommes pacsés) passionnée par le CSO. Le Meeting de Pau, maintenant qu’il est resserré, va nous permettre de prendre des vacances en Thaïlande avant la reprise d’Auteuil. Une première année de vacances. Par ailleurs avoir vécu votre enfance dans le Béarn cela reste au fond de vous. C’est plaisant d’y revenir deux mois par an. RECUEILLI PAR FRANCIS TROY I

Pour ce dernier dimanche de courses, les enfants pourront encore s’adonner aux joies des animations gratuites : pour une dernière fois les balades à poney, le maquillage, les courses de ponycycle ainsi qu’un château pirate gonflable égayeront la journée. Pour les apprentis détectives, un jeu de piste géant sera mis en place dans le grand hall avec récompense à la clef pour les plus malins. De plus, tout le monde pourra mesurer son adresse aux stands de tir à l’arc à ventouse et de tir à la sarbacane, ainsi qu’au crazy fun touch. A noter, la présence exceptionnelle de joueurs de l’Elan Béarnais pour la remise du Prix Elan Béarnais.

N Côté pratique Les visiteurs sont invités à à se garer sur les parkings de l’Hippodrome, du Jaï Alai et du Zénith. Une voie piétonne leur permet de faire la liaison entre les parkings du Zénith et de l’Hippodrome. Merci de respecter le Code de la route et de ne pas se garer dans les parkings des résidences à proximité de l’Hippodrome sous peine de contravention. - 11h15 début des courses - 13h début des animations pour enfants. Entrée et animations gratuites.

20 ans de Grand Cross Année

Cheval

Jockey

Propriétaire

Entraîneur Année

Cheval

Jockey

Propriétaire

Entraîneur

2019

Uroquois

Alain de Chitray Mme Magalen Bryant

David Cottin

2009

Malberaux

Jonathan Plouganou

Michel Pigaut

Philippe Cottin

2018

Uroquois

Alain de Chitray Mme Magalen Bryant

David Cottin

2008

Monsieur Levicomte

Sébastien Zuliani

Succ. Jacques Guillochon

Jean-Luc Guillochon

2017

Disco d’Authie

Clément Lefebvre

Mme Magalen Bryant

Isabelle Pacault Cherel

2007

Thou in Gold

Nathalie Desoutter

Philippe Peltier

Philippe Peltier

2016

Saying Again

James Reveley

Mme Otavia Urano

Guy Cherel

2006

Fair Play

Anthony Blais

Eric Leray

Eric Leray

2015

Feu Croise

Fabrice Barrao

Hervé Audoy

Hervé Audoy

2005

Fair Play

Anthony Blais

Leray (S)

Eric Leray

2014

Sulon

Jérôme Zuliani

Mme P. Papot

Patrice Quinton

2004

Fair Play

Fabien Lagarde

Eric Leray

Eric Leray

2013

Reste Demohaison

Nathalie Desoutter

Ecurie centrale

François-Marie Cottin

2003

Monsieur Levicomte

Sébastien Zuliani

Jacques Guillochon

Cyriaque Diard

2012

Malberaux

David Cottin

Michel Pigaut

Philippe Cottin

2002

Fair Play

Anthony Blais

Leray (S)

Eric Leray

2011

Malberaux

Jérôme Zuliani

Michel Pigaut

Philippe Cottin

2001

Corval

Steve-Patrick Haes

Gilles Chaignon

François Rohaut

2010

Malberaux

David Cottin

Michel Pigaut

Philippe Cottin

2000

Cuirassier du Roy

Fernand De Oliveira

Jacky Mesnil

Jacky Mesnil


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