SPÉCIAL JO2024
SUPPLÉMENT GRATUIT AUX ÉDITIONS DU 14 MAI 2024 NE PEUT ÊTRE VENDU SÉPARÉMENT
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Le département des Pyrénées-Atlantiques s’apprête à vivre une journée exceptionnelle le lundi 20 mai à l’occasion du passage très attendu de la flamme olympique annonciatrice des JO de Paris 2024. Découvrez son parcours détaillé dans les communes traversées au Pays basque et en Béarn, ainsi que tous les temps forts de cet événement qui s’annonce riche en animations et en émotions. Huit pages spéciales
Jean-Jacques Lasserre revient sur les raisons de participer à ce relais de la flamme et sur certains de ses souvenirs olympiques.
Jean-Jacques
Lasserre
Président du conseil départemental
La flamme olympique traverse le département ce lundi 20 mai et on ledoitàlacollectivitéquevousprésidez.Pourquoi ce choix ?
D’une façon permanente, la pratiquesportiveintéressenotrecollectivité.Quasimenttouslessports,individuels ou collectifs, sont représentés dans notre département. Et avec les figures sportives prestigieuses que nous avons, il aurait été malvenu de ne pas manifester de l’intérêt pour ce relais de la flamme.
Surtout,noussommestrèsattachés aux valeurs que défendent le sport etlesJeuxolympiques.Jeneregrette pascechoix,malgrélesdifficultésfinancières, c’est un bon investissement(leCD64apayé180000euros, NDLR). On va profiter de cet événement pour tenter d’impliquer davantagelespublicsdontnousavons la responsabilité. Les jeunes par exemple. Quand on voit la crise que traverselajeunessedanslepaysentier, il est important de lui donner des perspectives, de belles ambitions. En la matière, le sport est une très belle réponse.
Quelles valeurs voulez-vous mettre en avant à travers ce passage de la flamme olympique ?
Le sport contribue d’abord à l’épanouissement de la personne. À travers la compétition, il permet aussi de se mesurer, de se dépasser, d’essayer d’atteindre de bons résultats basés sur l’effort et l’entraînement. C’est un ensemble de vertus. Pour les sports collectifs, c’est une formidable école de construction d’efforts communs, d’objectifs collectifs et d’adhésion de groupe à une belleambition.Etpuis,lesport,c’est aussi parfois un peu de chauvinisme, que je préfère voir comme un attachement à son territoire.
Comment s’est fait le choix des huit communes où l’on pourra voir passer la flamme ?
Nous les avons suggérées. L’agglomération du BAB était incontournable, comme celle de Pau. Pour la ruralité,ilyaHasparren,Aretteestun symbole pour se souvenir de Nelson Paillou.Nousavonschoisiceslocalités qui, ensemble, représentent un bonéquilibregéographiqueetsocioéconomique du département. Chacune symbolise aussi une discipline sportive,olympiqueounon,qu’ona voulu mettre en avant.
Parmi les nombreux porteurs de flamme, le Département en a sélectionné six (plus 3 rempla-
çants). Qu’avez-vous souhaité illustrer à travers ce choix ?
Nous aurions pu sélectionner des champions identifiés. Nous avons préféré tenter d’illustrer l’intérêt de la pratique sportive à travers différents profils, en relation avec nos compétences, pour bien prouver quelesportintéressetoutlemonde. Làaussiilyaplusieurssymboles,un jeune mineur non accompagné, un bénévole de l’ombre, une directrice d’Ehpad…
Au-delà, 2024 est consacrée comme une année olympique et paralympique, et plusieurs rendez-vous ont déjà ou seront encoremenésavecleDépartement. Pourquoi ?
En 2021, le conseil départemental a adopté le projet Terre de jeux 2024, qui doit contribuer à une augmentation de10 % du nombre de jeunes pratiquant une activité sportive régulière. Nous nous sommes inscrits pleinementdanscettedémarche.Et un programme d’initiatives a été mis en place par le Département pour célébrer l’esprit olympique et promouvoir l’inclusion par le sport, toutentissantdesliensentrecedernier et la culture. Ces rendez-vous vont en effet se poursuivre avant et après les Jeux. La collectivité veut cultiver cet effet d’entraînement et ne pas oublier toutes les pratiques populaires, via le sport en milieu scolaire,enmilieurural,aveclesoutien au fonctionnement de nombreuxpetitsclubs.Jetiensbeaucoup à cette diffusion territoriale des pratiques sportives.
Sur un plan plus personnel, quel est votre plus ancien souvenir de Jeux olympiques ?
J’ai un très beau souvenir de Colette Besson, championne olympique du 400 mètres en 1968. Je me souviens aussiavecémotiondescoursesdeZatopek et Mimoun, des gars avec une volontédefer.Surtout,j’aitoujoursété impressionné par les finales des 100 mètres, l’explosivité, la concentration dans ces moments. Je me rappelle en particulier de Bob Hayes, champion olympiqueàTokyoen1964.
Quelexploit,quelleperformance aux Jeux vous a le plus marqué ? Le parcours de Tony Estanguet m’a évidemment impressionné. J’imagine qu’il a connu, dans sa carrière, des passages plus difficiles, mais à la force du poignet il est resté, de façon constante, le grand champion qu’on connaît. Je fus aussi marqué par Bob Beamon, champion olympique de saut en longueur à Mexico en 1968. Avec son record du monde à 8,90 m, personne n’en croyait ses yeux. Il n’est jamais trop reparu ensuite. Comme quoi, tout est possible dans la vie, c’est ce qu’il faut retenir.
PIERRE-OLIVIER JULIEN
La flamme olympique achèvera son parcours dans les Pyrénées-Atlantiques par la ville-préfecture, après un circuit de près de huit kilomètres jalonné de nombreuses démonstrations et activités pour le public.
Comment en aurait-il pu être autrement ?
Pau, ville-préfecture, siège du Parlement de Navarre, cité royale historique et… berceau de Tony Estanguet, triple champion olympique et président du comité d’organisation des Jeux de Paris 2024. Pau ne pouvait pas manquer de voir passer cette flamme qui éclaire le chemin jusqu’au plus grand événement sportif au monde.
Pau en sera donc, elle signera même le bouquet final d’une journée du 20 mai où la torche aura traversé avant elle sept autres communes des PyrénéesAtlantiques (lire pages suivantes).
Unefindeparcoursenapothéose tant les organisateurs, le Département et la Ville de Pau, ont programméunaprès-midi(etunpeu plus encore) de fête autour du sport. Et un nombre d’animations sans doute record autour d’un seul rendez-vous.
Il y en aura pour tous les goûts (sportifsetgourmands),pourpetits et grands.
Pour l’échauffement, il faudra d’abord dévier du parcours officiel pour se rendre au centre Nelson-Paillou (lire zoom). On continuera ensuite à s’imprégner de l’esprit olympique grâce aux animations et démonstrations proposées sur sept sites emblématiques de la ville, sept jalons sur le circuit qu’emprunteront les relayeurs de la flamme olympique. Ainsi, alors que la torche s’élancera à 17h34 précises du stade d’eauxvives,celui-cicommencera à vibrer dès14h. Jusqu’à17h30, des démonstrations des pratiques d'eaux vives seront proposées. On y verra aussi des présentations d'autres disciplines, de la sensibilisation écologique, une
intervention des jeunes sapeurspompiers, un saut en parachute de l'École des troupes aéroportées (Etap), des concerts d’El Camino et de l’Harmonie paloise.
Parade carnavalesque
Si l’on suit le parcours, il faudra aussi s’arrêter au château de Pau. Là,de16hà18h,laSectionPaloise escrime proposera des démonstrations et initiations à l’escrime. Et une voûte d’acier sera réalisée au moment de l’arrivée du porteur de flamme.
Le relais passera ensuite place Royale.C’esticiqu’uneopération du ministère des Armées lancera un challenge d’épreuves athlétiques, de 14h à 18h. Ce sera tout
public. Un public qui, on est sûr, se réunira en masse sur le boulevard des Pyrénées. Un décor de choix pour la flamme. En cet honneur, la célèbre voie paloise s’animera elle aussi, avec une parade carnavalesque composée d’enfants des écoles paloises, d’étudiants et de licenciés sportifs accompagnée par une batucada animée par les élèves du Conservatoire. Pour l’occasion, le public est invité à participer, en tenue de sport évidemment, de 17h à 18h. Dans la foulée, c’est le cas de le dire, on pourra pousser jusqu’au square Aragon où, entre 16h et 18h, des initiations à diverses activités sportives seront axées sur
grand final au parc Beaumont
Le cadre du Palais Beaumont et de son parc a été choisi comme site d’arrivée, site de célébration et site d’animations sportives et culturelles organisées par la Ville dePau,leconseildépartemental, APF France et les partenaires du Comité des Jeux (Coca-Cola, Banque Populaire et Caisse d’Épargne).
Jauge de 8 000 personnes
Ainsi, à partir de 15h30, le parc Beaumont sera ouvert au public, avec une jauge permettant d’ac-
cueillir près de 8 000 personnes. Une exposition proposée par Biblio64surlethèmedesJeuxinsolites pour petits et les grands sera présentée. Les visiteurs pourront également jouer à la roue de l’Olympisme pour gagner des goodies, des ballons, des places pour des matchs des clubs pros des Pyrénées-Atlantiques. Dans la zone du miroir d’eau de Beaumont qui accueillera le chaudron, des démonstrations sportives précéderont l’allumage finalprévuvers19h45alorsquela
flamme devrait arriver à 19h20.
Un quiz et la présence de Skorpion Avant cela, le Département et la Ville animeront le site d’allumage entre 16h et 17h30 avec entre autres un quiz interactif avec des lots à la clé, des animations d’escrime et para-escrime, de kata judo, de cheerleading. Sans oublier une démonstration de breakdance réalisée par le danseur palois de renommée internationale Skorpion.
Une fois le chaudron allumé, la
le sport santé avec l’appui de la Maison Pour Tous Léo-Lagrange etdelacohortedelaCitédel’Emploi.
A noter que ce groupe de personnes bénéficie d’un programme d’accompagnement aux métiers du sport dans le cadre d’un projet national en lien avec les Jeux olympiques et paralympiques.
Une pause gourmande
L’esplanade des halles de Pau, de 17hà19h,accueillerapoursapart une animation musicale et de breakdance. Enfin, alors que la flamme achèvera son parcours au parc Beaumont, lieu où de nombreuses activités seront aus-
Le centre Nelson-Paillou en fête aussi
Le centre départemental Nelson-Paillou, baptisé du nom d’un ancien président du Comité national olympique et sportif français, ne pouvait faire l’impasse sur l’organisation d’un événement le 20 mai. C’est pourquoi des animations sont prévues sur le parking de l’équipement situé rue du Professeur Garrigou-Lagrange à Pau. gratuitement, de 10h à 15h, le public pourra profiter d’initiations et de démonstrations de quilles de neuf, boxe, judo, karaté, tir sportif, tir à l’arc, handball et ski. Des ateliers de sports santé seront aussi proposés. La journée sera également rythmée par des interviews de sportifs de haut niveau (comme les tireurs Walter Lapeyre et Franck Dumoulin, champion olympique), par des chants interprétés par deux chœurs d’hommes, Los Hardidets et Lous Combaties de Soubestre, ou par les élèves de Pierre-et-Marie-Curie, l’école située en face du centre. École où seront aussi organisées des activités artistiques avec le périscolaire.
si accessibles (lire ci-dessous), citons que le coeur de Pau, la place Clemenceau, battra aussi à l’unissondel’olympisme…etdes papilles,grâceàunespacederestauration gourmande, de 11h à 23h30.
Dans le cadre du mois de l’Europe à Pau, une exposition «Union européenne et Olympisme» présente aussi jusqu’au 31 mai, l’histoire des Jeux olympiques en Europe. En milieu d'après-midice20maietavantle passagedelaflamme,uneprestation musicale sera proposée rue Gachet par les élèves trompettistes et trombonistes du Conservatoire de Pau.
PIERRE-OLIVIER JULIENfête pourra se poursuivre place Clemenceau jusqu’à 23h30. A noter que pour accéder au site d’arrivée, le public ne devra pas êtreenpossessiond’armes,d’objets tranchants, de contenants (bouteilles en verre, boissons alcoolisées, aérosols), d’objets encombrants (casques, sacs de plus de 70 litres), de lasers, de mégaphones, de drones, mais aussi d’engins pyrotechniques, ni même d’animaux domestiques ou d’objets roulants comme des trottinettes, rollers ou vélos
La flamme olympique fera son apparition au centre du terrain de l’US Orthez, le lundi 20 mai.
C’est à Orthez que la flamme olympique fera son entrée en Béarn. L’ancienne vicomté, où Gaston Fébus déclara l’indépendance béarnaise, ne pouvait rater pareille fête. Et qui dit Béarn, dit évidemment rugby. Tout naturellement, l’itinéraire de la flamme dans la cité partira du centre du terrain Henri-Cazenave.
« Un immense honneur »
La maison de l’US Orthez rugby accueillera ce jour-là, pour l’occasion, des rencontres des catégories benjamins et minimes et des animations durant toute la journée. À 15h17, précisément, les jeunes joueurs de cette institution de 121 ans d’âge effectueront une haie d’honneur pour fêter le grand départ de la flamme dans la cité Fébus.
« Le rugby fait partie du patrimoine béarnais et orthézien. C’est bien de mettre tous ces jeunes à l’honneur à travers ce
Les pitchouns de l’US Orthez vont accueillir la flamme avec une belle haie d’honneur.
Barbara Savestournoi », souligne le conseiller départemental Jacques Pedhontaà. « C’est un joli clin d’œil pour une cité où les associations sportives et culturelles jouent un rôle de dingue. » En ce lundi de Pentecôte, près de 200 pitchouns venus d’Orthez, Mourenx, Arthez, Lagor mais aussi de Sauveterre, Salies, SaintPalais, Peyrehorade, Pouillon, Habas ou Labatut s’affronteront
sur la pelouse dès 9h30. « C’est un immense honneur pour notre club d’avoir cette chance. C’estunsuperbecoupdeprojecteur », jubile Michel Handy, dirigeant à l’USO, en charge de l’animation. Le bénévole peaufine les derniers détails pour accueillir la mythique torche, qui fera une tournée de rock star dans toute la France, métropolitaine et outremer. Un convoi long d’un kilo-
mètre escortera la star du jour, sans parler du cordon de sécurité prévu au stade Henri-Cazenave. Seules les personnes autorisées, éducateurs et jeunes joueurs de l’US Orthez, auront le droit d’accueillir le joyau de l’Olympe sur la pelouse.
La Section sera de la partie Mais avant d’apercevoir la flamme, la matinée sera consacrée à ces rencontres rugbystiques entre équipes du coin, suivies d’un banquet pour déjeuner. Tradition oblige, rugby rime souvent avec cuisine. Le club orthézien invite ainsi les visiteurs à se mêler à cette « fête familiale » autour de l’assiette (piperade, frites, araignées de porc, fromage, tarte aux pommes,12€). La Section Paloise ne pouvait rater cet événement qui va enflammer le rugby béarnais.Le2e ligneMickaëlCapelliet l’arrière Clément Laporte viendront se prêter à une séance de dédicaces, de quoi illuminer les yeux des nombreux enfants présents. Leurs pupilles brilleront encore un peu plus lorsque la flamme fera son apparition au centre de la pelouse. La folie olympique s’emparera alors de la cité Fébus.
LAURENT VIGNASSE
Le programme à Orthez
La ville s’animera à différents points stratégiques de 10h à 16h30. Stade Henri-Cazenave : tournoi des benjamins et minimes (matinée), départ de la flamme (15h17).
Place d’Armes, village olympique : crosses québécoises, street hockey, tchoukball, piste vélo, jeu de piste sportif (dès 10h) ; flashmob (11h25 et 16h05) ; concert de l’Harmonie municipale (11h30) ; déambulation de l’école de musique et des associations (13h30) ; breakdance (14h30) ; arrivée de la flamme (15h59), final des bandas (16h30). Jardin public : escrime, kanjam, speedball, parcours motricité enfant, démonstration de pole dance, tir à l’arc (dès 10h), buvette, pâtisserie.
Place Saint-Pierre : homeball, course d’obstacles, mur d’escalade, échasses urbaines, simulateur de kite surf, bumball, snookball, equalizer rugby. Point de restauration (producteurs locaux).
Secteur Moutète : cardio goal, urban tennis fauteuil, atelier handisport, vholeball, tournoi de basket 3x3 et buvette, démonstration de babyhand, atelier découverte du kayak sur les berges du gave. Centre socioculturel : Journée des familles avec olympiades (manège à pédales, vélo à smoothies, mime et sport, etc.), danses du monde, ola géante au passage de la flamme et enfin quiz olympique.
À Arette, le passage de la flamme met forcément en lumière, Nelson Paillou, grande figure du mouvement olympique qui résidait dans la commune.
«Si la flamme olympique passe à Arette, on sait à qui on le doit ». Le maire de la commune Pierre Casabonne ne tergiverse pas. Impossible d’évoquer l’événement du 20 mai sans faire référence à son ressortissant le plus célèbre, NelsonPaillou,leprésidentduConseil national olympique français de 1982à1993,quirésidaitàArette.La mémoire de celui qui fut également président de la Fédération française de handball de 1964 à 1982, planera forcément sur cette journée.
A 9h30, ce 20 mai, un dépôt de gerbeseraeffectuéaucimetièreoù Nelson Paillou a été inhumé en 1997. Deux textes seront lus dont un par Joël Delplanque qui fut son secrétaire général à la Fédération. Puis, place au grand moment fort delajournée:l’inaugurationd’une grande fresque de 130 m2 en face
La fresque réalisée par l’artiste oloronaise Claire Leraistre rappelle qu’Arette, « terre de Jeux » avait déjà accueilli la flamme olympique en 1968. Rodolphe Martin
de l’école primaire sur le thème « Arette, terre de Jeux ». Terre de Jeux olympiques, tout d’abord puisque cette commune barétounaise d’un millier d’habitants accueille la flamme olympique pour la 2e fois. La première, c’était en janvier 1968 à l’occasion des JO de Grenoble, alors qu’Arette pansait encoresesblessuresduséismehistorique du 13 août 1967. Et la fresque, œuvre de l’artiste oloronaise Claire Leraistre y fait référence. Mais Arette est aussi une terredejeuxsportifstoutel’année: spéléo, escalade, vélo, ski… Autant
de sports représentés sur le mur avec en prime un fauteuil à roulette, symbole de l’ouverture d’Arette La Pierre-Saint-Martin à l’inclusion des personnes handicapées via le sport.
Une plaque hommage Cette inauguration sera célébrée en chansons avec les écoliers et collégiens du secteur qui doivent entonner l’hymne olympique. Place ensuite à un très riche programme d’animations de 10h30 à 15h30 dans lequel tout le tissu associatif de la vallée et bien au-delà
Inauguration de la fresque en l’honneur du passage de la flamme à 10 h au fronton municipal. Inauguration en musique avec les enfants des écoles d’Arette et danses avec l’association « les Seuvetons » de Lasseube et les élèves « orchestre à l’école » des collèges de Barétous, Aspe et Cordeliers. Une parade de tracteurs va annoncer l’arrivée du convoi une heure avant le passage de la flamme olympique prévu à16h20. Au fronton municipal de 10h30 à 14h30 : animations cyclistes proposées par l’association « FCO cyclisme » avec tracés d’équilibre, présentation des matériels cyclistes historiques ; pelote proposée par « l’ASB Pelote » ; BMX et skate par l’association « skate Oloron ».
Aux Jardins de Salet de 10h30 à 15h30, mur d’escalade, slackline, animations musicales.
Place de la mairie de 10h30 à 15h30 : simulation de surf neige mécanique ; tir à la carabine ; skate ; exposition itinérante sur Nelson Paillou, exposition itinérante sur l’histoire sportive du Haut-Béarn ; exposition photos sur le passage de la flamme en 1968.
Place de l’église de10h30 à15h30 : jeux béarnais (tir à la corde, scie, échelle, braban, béret, patate, perche, quilles, barrique Hora). Initiation aux danses traditionnelles par l’association des « Seuvetons ».
Village olympique sur la plaine des Sports Nelson Paillou de 10h30 à 15h30 : rugby ; tir à l’arc ; escalade ; judo ; handball ; handisports (divers) ; chiens de traîneaux. Le village sera animé par de nombreuses associations locales.
s’estimpliqué.Unfilrougequidoit amener le nombreux public jusqu’aupassagedelaflammequidevrait avoir lieu vers 16h20. Celle-ci partira du fronton pour aller jusqu’à l’espace Paillou. L’ensemble du parcours filmé par drone pourraêtresuivisurunécrangéant,sur lequel on pourra également vivre, depuis Arette qui fera la fête à l’heure de l’apéro (avec 5 groupes
de musique réunis), l’arrivée et le parcours de la flamme à Pau. A l’issue de cette journée exceptionnelle, c’est encore une fois avec Nelson Paillou que la boucle sera bouclée. Une plaque hommage sera dévoilée sur la salle qui porte le nom de celui qui a incarné et animé si fort le mouvement olympique en France.
ERIC BÉLY
La flamme arrivera à 10 h 50 et s’élencera pour un tour jusqu’à midi.
Pour l’adjoint aux sports de Bayonne, Cyrille Laiguillon, le symbole est important : lundi 20 mai, la flamme olympique démarrera son parcours de 4,6 kilomètres entre les deux rives de l’Adour, depuis le stade PierreCacareigt. Le terrain est celui de l’Association sportive bayonnaise, le club de rugby d’une rive droite à la sociologie populaire. Une manière de souligner la dimension sociale du sport. L’arrivée de la flamme est prévue vers midi devant l’hôtel de ville.
Le long du parcours, les Bayonnaises et Bayonnais sont invités à célébrer l’événement et participer aux nombreuses animations organiséesparlesassociationslocales.
Sur le site du départ, au stade Pierre-Cacareigt le rendez-vous est donné dès 9 h 45 avec des ateliersautourdurugbyà7etdurugby fauteuil notamment. Au programme également, une démonstration de gymnastique, des animationsautourdegrandsjeux en bois et du baby-foot inclusif. Sur l’avenue Jean-Jaurès, les danseursetmythiquesjoaldund’Oraï
Batassurerontl’animationde10à 11 heures. De 10 h 15 à 11 h 15, square Gambetta, on admirera des danseurs d’un autre genre : Street Art Studio offrira un show urbain.
Les élèves et professeurs du lycée Paul-Bert s’associent pour une flashmob sur le square Léo-Pouzac entre 10 h 20 et 11 h 20. Du sport du côté de l’esplanade Roland-Barthes et sur les bords de la Nive, avec l’organisation d’Olympiades basques de 10 h 30 àmidi.Pourlesamateursdespectacle, il y aura du théâtre de rue et de l’impro. De 11 à 12 heures, sur l’esplanade du garage de la Nive, des parades, des danses et une chorale par l’Aviron bayonnais et ses partenaires associés.
LUCILLE BESSE
Le parcours démarrera en haut de la Côte des basques à Biarritz. S’y mêleront arts et sports.
C’est par Biarritz que la flamme olympique entamera, son périple basco-béarnais. Rendez-vous est donné à 8 heures pétantes en musiqueetendansesbasques,square Jean-BaptisteLassalle,enhautdes marches de la Côte des Basques, pour démarrer cette12e étape.
Les chœurs Oldarra et les pas des danseurs de la vénérable association biarrote donneront le ton avant la traversée du quartier Bibi Beaurivage qui mènera les relayeurs de la Flamme Olympique vers la Gare du Midi et son Centre chorégraphique national, où elle sera saluée par les artistes du Malandain ballet Biarritz.
Direction ensuite la place Clemenceau. Le public pourra y profiterdedémonstrationsetd’initiations sportives avec les associations locales : handisport et sport adapté avec handisport Pays basque, tennis de table avec le club des Goélands ou skate avec Lassolasai. Même chose, un peu plus loin, place Sainte-Eugénie. Là, les clubs de Biarritz vont proposerdufootetdubasket,dujudo, de la gymnastique et du tir à l’arc, entre diverses autres activités. Ces animations sportives se prolongeront, après le passage de la flamme, jusqu’à midi.
Lié à l’histoire
Après son incursion dans le centre urbain, les porteurs de la flamme olympique regagneront le littoral et la Grande plage pour mettre à l’honneur le surf, discipline intimement liée à l’histoire de Biarritz. Le Bascs, club formateur des petits et grands champions de Biarritz, sera le support d’un relais collectif avec 24 relayeurs et relayeuses sélectionnés de manière à représenter toute la diversité des pratiquants. Ils vont courir autour des champions du monde de longboard de l’équipe de France que sont Édouard Delpero et Zoé Grospiron–touslesdeuxlicenciés au Bascs - et du président de la Fédération française de surf, Jacques Lajuncomme. Après avoir traversé une haie d’honneur composée des jeunes de l’école de rugby du BO Amateur, la flamme emprunteral’avenuedel’impératricepour monter vers le phare et quitter Biarritz en direction de nouvelles réjouissances sportives à Anglet.
R.G.
La flamme olympique arrivera ce lundi 20 mai en terres corsaires à bord d’une embarcation emblématique du Pays basque, la trainière. Un grand spectacle maritime à suivre après le relais de Biarritz, dès 9 h 45.
Bien avant de se révéler aux regards, ce lundi 20 mai, à Saint-Jeande-Luz, une flamme veillée toute la nuit dans le port de pêche de Ciboure voguera discrètement jusqu’à la digue de l’Artha, l’un des trois remparts de pierre qui protègent la baie choisie par le Comité officiel des Jeux et le Département des Pyrénées-Atlantiques pour accueillir le relais olympique. Le coup d’envoi du spectacle maritime promis avant son accueil en terres corsaires y sera donné à 9 h 45 précises. Plein feu sera alors fait sur une trainière basque. Un choix très symbolique, clin d’œil à la fois à l’histoire maritime du Pays
basque et à sa culture du sport, fièrement représentée au-delà de la frontière espagnole par le seul équipage français présent au plus haut niveau de cette discipline phare de la rame, celui du Lapurdiko Arraun Taldea (LAT).
Les deux premiers relayeurs de la flamme seront à bord. Dont le champion du monde de football 1998, Bixente Lizarazu ? La présidente du club d’athlétisme luzien et professeure,
«Les dirigeants du club de rame Ur Yoko auraient aimé mettre tout le monde sur la trainière»
Isabelle Larcade ? Ou la préparatrice physique et mentale de la Fédération française de surf et pompier volontaire, Malou Gervais ? Interrogé le 10 mai sur ces noms, le président du LAT, Bixente Etchegaray, répond qu’il l’apprendra quelques jours seulement avant le passage. Le reste de l’équipage est connu. Les impératifs « très serrés » du passage en termes de timing, de trajectoires mais aussi d’esthétique ont conduit le club à armer le bateau avec les rameurs les plus confirmés. Une place de choix sera gardée pour les deux grandes championnes de la saison dernière, Joana Halsouet et Maider Bereau.
depuis la digue de l’Artha jusqu’au port de Saint-Jean-de-Luz. Arnaud Legue/Delacrea
Haies d’honneur maritimes
Les dirigeants du club de rame Ur Yoko, qui « auraient aimé mettre tout le monde sur la trainière », commente Bixente Etchegaray, placeront sur l’eau une centaine de licenciés. Leur défi ? Former une grande haie d’honneur maritime pour mieux célébrer l’arrivée de la flamme.
La mission honorifique sera encadrée par la chaloupe Alba de Trois mâts basque, le fleuron Brokoa d’Itsas Begia, un bateau-école du lycée maritime et un semi-rigide de la SNSM. Elle sera partagée avec des batteleku d’Ur Ikara, des catamarans du Yacht-club basque et des pirogues du Belharra Olatu lagunak.
Les surfeurs de l’Artha Surf club, les sauveteurs du Belharra Watermen club et les nageurs d’Urkirolak triathlon et
La ville d’Anglet a su mobiliser son riche tissu associatif pour proposer des animations.
Pour le passage de la flamme olympique, lundi 20 mai, Anglet est étroitement liée à Biarritz. Ce matin-là, la flamme partira à 8heuresdelaCôtedesBasques,à Biarritz, suivie par un convoi de près d’un kilomètre. Après avoir traversé le centre-ville de la Cité impériale, elle longera la Grande Plage jusqu’au phare. Elle rentrera alors dans Anglet par le boulevard de la Mer.
Elle empruntera ensuite la promenade du Grand Large, où un relais interviendra dans l’enceinte de l’institut médico-éducatif Le Nid basque. De là, elle descendra vers la Chambre d’Amour, empruntera l’Anglet Surf avenue, le long de la promenade Victor-Mendiboure pour acheversacourseauxSablesd’or, àcôtédukiosquenord,oùellesera accueillie par les jeunes danseurs de breakdance conduits par Brice Larrieu « Skorpion », danseur et chorégraphe palois et désormais angloy, que son talent a conduit à travailler avec des artistes comme Madonna, Taylor
Swift, Kylie Minogue et Céline Dion, Stromae et bien d’autres. Anglet, associée à Biarritz à cette occasion, reçoit une flamme que le Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, a souhaité voir traverser Pays basque et Béarn. « Cela fait 100 ans que la France n’avait pas organisé les Jeuxolympiquesd’étéetl’opportunité qui nous est faite est tout simplement exceptionnelle », souligne Claude Olive, maire d’Anglet et vice-président du conseil départemental.
Sports aux Sables d’or Lafêteautourdesavenuenesera pas terminée à Anglet. après le
départ de la flamme. Elle commencera, au contraire, au village des sports olympiques qui ouvrira ses portes à 10 heures, autour du kiosque des Sables d’or. De 10 h 15 à 17 heures, elle sera transformée en enceinte sportive pours’initier,avecleséducateurs des associations concernées, aux disciplines olympiques présentes dans la ville, qui compte 67 associations sportives et plus de10000licenciés.Onpourradécouvrir l’escrime, la boxe, le tir à l’arc, l’escalade, la lutte, la boxe, l’athlétisme, le foot, le rugby, le surf, la natation en mer, le skateboard, le beach-volley, etc. JEAN-PIERRE TAMISIER
Hasparren est l’une des villes étapes de la flamme olympique. Dans la commune, on mesure cette occasion unique.
natation seront également sur le pont, à l’eau pour accompagner le deuxième relais avant l’entrée de la trainière dans le port.
La suite du rendez-vous est annoncée, tamborrada battante, le long du quai de l’infante, sur la place Louis-XIV, dans les rues Gambetta et Garat et jusqu’au belvédère éponyme, siège de la cérémonie de clôture, avec vue grandiose sur la baie, à 10 h 25. Le relais d’une journée placée sous le signe de l’olympismeserapasséunedemi-heure plus tard sur le sable de la Grande plage et dans « un village olympique », aux Flots bleus.
Des initiations et démonstrations terrestres et maritimes y seront proposées par 16 associations sportives à partir de11 heures et jusqu’à 22 heures.
VINCENT DEWITTE
Hasparren et ses quelque 7 500 âmes incarnent, avec Arette, ces petites communes qui accueilleront le tracé de la flamme olympique,lundi20mai.Seshabitants savent que l’occasion d’assister à une manifestation de cette envergureestunique.Ilssontégalementconscientsqueleurvilleest la seule du Pays basque intérieur dans laquelle le symbole venu d’Olympie va faire étape. AprèsBayonne,laflammes’élancera dans la cité des Chênes à 12 h 18, avec un départ prévu du multi-fronton. Elle arrivera, place des Tilleuls, à 12 h 38 précises, pour une cérémonie annoncée grandiose. Aussi, le centre-ville d’Hasparren sera l’épicentre de l’événement. La zone, partant du parking du Labourd jusqu’au cœur de ville, sera piétonne tout au long de la journée. Plusieurszonesd’animationsont été identifiées par les organisateurs. Les arènes d’Hasparren ferontofficedevillagedépartetaccueilleront, pendant la matinée,
des jeux taurins et des chants. La salle Mendela sera occupée le matin par le centre de loisirs qui proposera les Olympiades des enfants. Le multi-fronton hébergera des démonstrations de pelote basque, ainsi qu’une initiationauxvélosettricyclesadaptés au handicap. Le village olympique s’établira sur le parking du Labourd, avec l’après-midi, des initiations, jeux et défis pour les enfants (mur d’escalade, mur de pelote, judo, gymnastique, basket, qi gong, athlétisme,tennis,vélo,tennisde table, rugby…).
Enfin, la place des Tilleuls sera le point d’arrivée de la flamme olympique, mais également le
centre névralgique de la culture version cité des Chênes. Elle accueillera le spectacle de danse basque « Oroitu » du groupe Hegalka à 10 heures, puis les concerts de la batterie fanfare Haitzmendi,delaDanborrada,le chant « Olinpia sua » de Philippe Alboraveclesenfants,unconcert du chœur d’hommes Elgarrekin et des mutxiko avec Saltoka. Le nombre et la diversité des animations feraient presque oublier l’essentiel, le passage de la flamme olympique, emmenée par trois porteurs, dont AnneMarie Bellan, athlète hazpandarde reconnue et présidente du club d’athlétisme.
PHILIPPE HUGRONLes Jeux, il connaît. Guy Amalfitano, le «kangourou» d’Orthez, y a déjà participé à trois reprises, à Innsbruck, Calgary et Albertville. Cegrandsportifunijambiste,61ans, amultipliélesexploitscesdernières années,avectroistoursdeFranceet unetraverséeduCanada.Cumulant plusde22000kmetdesfondspour debonnesœuvres.
Mais porter la flamme, c’est tout nouveau,«c’estunegrandefiertéet un privilège» confie-t-il. Il voudra «profiter de ce moment unique. Je nevaispassprinter»sourit-il. Pourporterlaflamme,Guyauraun dispositif spécial et des béquilles bleublancrouge.Etc’estbienàOrthez qu’il courra, pour un relais de 200 mètres. Il compte représenter
«lefaitdedonnerlemeilleurdesoimême,defairedessacrifices»pour des athlètes «qu’il faudra soutenir lorsdeParis2024».
P.-O. J.«C’est un honneur pour moi, et surtout une reconnaissance pour les Ehpad,leurpersonnel,etleursrésidents. La profession est parfois malmenée, alors qu’elle mérite d’être regardée d’unbonœil.Danscedépartement,le travail est très bien fait. Je sais que les résidents sont très fiers de ce coup de projecteur» indique Frédérique Harivongs,directricedel’EphadAdarpeaà Arcangues et présidente du réseau basque des Ehpad. «Je fais du sport, notamment de la randonnée et du ski. J’ai toujours regardé les Jeux olympiquesàlatélévision.Onlesregarde en famille. Mon mari est un grandsportif,onaimebeaucouples arts martiaux, ainsi que le handball et l’athlétisme. J’ai beaucoup d’admiration pour les Jeux paralym-
piques. Pour tous les sportifs, les JO réclament sacrifice et abnégation, c’est encore plus fort pour ceux qui sont en situation de handicap».
P. S.L’ancien gardien de football Jean-Claude Larrieu, à Bayonne
Trois remplaçants tout aussi honorés
En cas de défection de dernière minute,troisporteursdeflammeremplaçants ont aussi été choisis par le Département.Mêmes’ilssontpour l’heure sur le banc, ils s’avouent tous trois honorés de faire partie de cette aventure.
Yan-Ali Silué. Archives AL
«Je serai en jambes» glisse YanAli Silué. Ce jeune Ivoirien de 21 ans, arrivé en France il y a trois ans comme MNA, mineur non accompagné, portera la flamme sur200mètresdanslacitéFébus. Il ne s’y attendait évidemment pas. «C’est une grande chance. Quand je regarde mon passé, mon parcours, … je suis très reconnaissant à ce pays qui m’a tout donné» témoigne-t-il. Dans quelques semaines, il sera diplômé et deviendra aide-soignant. Il a suivi une formation à l’IFAS de Sauveterre-de-Béarn, sur le site d’Arzacq puis a effectuéplusieursstages,enEhpadou en établissements de santé. «Je remercie encore ceux qui m’ont choisi. Je suis très heureux».
P.-O. J.«Cela reste incroyable». Même à quelques jours de porter la flamme, Lola Chagneau, a encore du mal à réaliser.
Cette jeune lycéenne paloise, âgée de 15 ans, représentera justement la jeunesse dans ce relais qu’elle assurera à Pau, non loin de Louis-Barthou, son établissement. «Je suis un peu stressée» avoue-t-elle.
Mais il est certain que l’élève de seconde réussira comme elle a décroché le prix national d’éloquence 2022, alors qu’elle était en classe de 3e au collège SainteUrsule.
Ancienne pratiquante de danse, c’est donc d’un pas sûr qu’elle s’élancera sur cette route des Jeux, qu’elle ne regardait jus-
qu’ici qu’à la télé avec son père, et en particulier les épreuves de tennis.
P.-O. J.
«Je porterai la flamme entre le siègedemonclub,l’AvironBayonnais, et la mairie de Bayonne. Ce n’estpasrien.Quandonm’aappelé pour m’annoncer la nouvelle, j’étais aux anges. Ça me rappellera les bons souvenirs de mes JO de Montréal : on était une équipe de copains, dans un village olympique où on croisait toutes sortes d’athlètes, tous admirables. Le 20 mai, à Bayonne, je serai sur un bateau pour transporter la flamme. À mon âge (78 ans, NDLR),jeneregrettepasdenepas courir (rires). La flamme, c’est des valeurs, un moment forcément important. C’est aussi unehistoire de camaraderie : à Montréal, nous étionslogésdansdeschambresde
La cheffe étoilée
six, avec lits superposés. Nous rigolions beaucoup. Il me tarde de contribuer à faire revivre cet esprit chez nous, en France. »
T.V.
femme à accéder au titre de Meilleur ouvrier de France en 2007, Andrée Rosier, qui a ouvert son restaurant à Biarritz un an plus tard, a également été récompensée d’une étoileauGuideMichelinen2009. Cuisine ou sport, « on partage des valeurs communes comme la concentration ou la rigueur », lâche la cheffe basque « reconnaissanteetvraimentchanceuse de pouvoir porter cette flamme. C’est une vraie fierté, une joie immense », poursuit cette ancienne pratiquante de pala, au trinquet Saint-Martin à Biarritz ou chez elle, à Mendionde. «Commecelafaitlongtempsque je ne fais plus de sport, je ressentaiscommeunegêneparrapport
aux grands athlètes », concède
Andrée Rosier, qui ne loupera ni le hand ni la natation synchronisée pendant ces Jeux à la télé.
N. G.
La Garlinoise Alexia Pinto, 24 ans, a été sacrée championne d’Europe espoirdepétanqueavecl’équipede Franceen2022.Ellemilited’ailleurs pour que cette discipline devienne un jour olympique. En attendant, elle se dit très heureuse de cette expérience qui lui permettra d’évoquer sa passion.
Il y a aussi Robert Pébrocq, qui se tient prêt au cas où. Ce Béarnais de 68 ans, est le manager général du club de boxe de Morlaàs depuis sa création en 2010. Ce passage de la flammeserapourlui,etàtraverslui, l’occasion de célébrer l’investissement et l’engagement bénévole dans le département. Enfin, c’est vers la Soule qu’il faut se tourner pour trouver le troisième suppléant.Ils’agitdeNicolasDuplàa, 38 ans, de Tardets qui ne manquera pas de faire la promotion des espadrilles. Ces chaussures que ce coureur patenté porte désormais pour participer aux plus grandes courses du monde, comme récemment le Marathon des sables au Maroc. P.-O. J.