TABLE RONDE X
Le sport à l’épreuve du Covid-19
Notre journal a réuni autour de la table 13 acteurs du monde sportif béarnais, afin de dresser un état des lieux et des perspectives en cette période de crise sanitaire. PAGES A & B █
La cérémonie des Trophée Pyrénées Sports – version allégée en raison du Covid-19 – s’est tenue jeudi soir au stade du Hameau. © JEAN-PHILIPPE GIONNET
Le sport en ordre de bataille
TROPHÉES DES SPORTS Notre journal a mis à l’honneur le monde sportif béarnais et souletin. À travers une remise de récompenses mais aussi en suscitant le débat sur les perspectives du sport en période de crise. █
II B
TROPHÉES PYRÉNÉES SPORTS 2020
AUTOUR DE LA TABLE...
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Bernard Dupont N Conseiller départemental délégué au sport, président du centre départemental Nelson Paillou. Éric Saubatte N Adjoint aux sports de la Ville de Pau, administrateur du centre Nelson Paillou. Philippe Etcheverria N Chef du pôle jeunesse et sports de la Direction départementale de la cohésion sociale. Thomas Margueron N Responsable du pôle santé publique à la délégation PyrénéesAtlantiques de l’Agence régionale de santé. Philippe Pouget N Médecin du sport, qui œuvre notamment à la Section Paloise et au Billère Handball. Jean Massoué N Directeur de ‘Profession sports et loisirs’, association qui accompagne les clubs pour la formation à la trésorerie et gère leurs feuilles de paie. Nadège Castaings N Présidente du Lescar Promotion Volley Ball et référente Covid-19 de ce même club. Patrick Lachampre N Président de l’US Coarraze Nay rugby.
Jean-Philippe Malotte N Président du comité 64 de judo et dirigeant au club de Mourenx. Pierre Lahore N Directeur général de la Section Paloise Béarn Pyrénées. Franck Dufour N Directeur de l’UNSS Béarn et Soule.
Patrick Chastenet N Représentant d’EP Sport à Lescar, équipementier pour les clubs. Jean-Pascal Romeur N Directeur du centre de formation SPS l’école du sport à Pau qui forme des éducateurs sportifs, et associé de la salle de sport les Rives du Gave.
Quelques mois après l’arrêt du sport, à l’école, en loisir ou de compétition, les championnats redémarrent dans le flou. Institutions, petits ou grands clubs, médecin, professionnels du sport ou de la santé publique, tous ont accepté notre invitation et échangé sur cette période inédite.
TABLE RONDE XLE SPORT À L’ÉPREUVE DU COVID-19
SAMEDI 26 DIMANCHE 27 SEPTEMBRE 2020
« RÉS
C’est une tradition solidement ancrée. Comme on n’imagine pas une fin de saison sans rugbymen qui posent autour d’un bout de bois, sans gymnases remplis des crissements des semelles pour les finales départementales ou le tournoi de fin d’année du collège, sans l’odeur des chipos et de la barquette de frites à la buvette du tournoi de foot, les Trophées Pyrénées Sports viennent toujours conclure dans la convivialité une saison d’exploits. Pas en 2020. Une année tristement historique où les reports ont été plus nombreux que les records. Mais les Trophées, eux, ont préféré s’adapter. Avec le soutien de leurs partenaires historiques, au premier rang desquels le Centre départemental Nelson-Paillou, ils ont troqué la célébration pour la réflexion. Dans le cadre parfait des salons du stade du Hameau, pendant une heure et demie, une vaste délégation de la famille du sport béarnais a accepté le principe d’un riche échange, avant que les leaders des challenges de l’offensive au moment de l’arrêt des compétitions ne soient dignement récompensés, le tout dans le strict respect des règles sanitaires. Pour tous, un mot d’ordre : s’adapter et résister !
La santé des sportifs à la loupe A-t-on déjà observé des cas inquiétants chez des sportifs infectés ? Thomas Margueron (ARS) : « On n’a pas relevé de forme sévère chez des sportifs touchés positivement. Quelques-uns ont développé des symptômes, mais de formes bénignes, on n’a personne qui serait en réanimation dans le département. » Philippe Pouget (médecin) : « Les sportifs en bonne santé ont très très peu de chances de développer les formes graves de cette maladie. Mais il faut apprendre à protéger les plus fragiles. C’est vrai pour la grippe aussi, mais le nouveau virus est plus labile (changeant) et nous n’avons que 6 mois de recul.»
La question des tests Thomas Margueron : « On est sur une validation des tests antigéniques. Le prélèvement est le même mais la durée d’analyse est
beaucoup plus réduite, on va la porter à 15 ou 20 minutes. Pour l’instant on est au stade expérimental, on peut imaginer que ce soit vraiment très utile dans le cadre de regroupements sportifs, y compris éventuellement pour les spectateurs. »
La circulation du virus s’accroît, le sport béarnais est-il à nouveau menacé ? Thomas Margueron : « On est à 90 en taux d’incidence et le prochain seuil d’alerte, c’est 150. Mais je tiens à dire que si on entend des mauvaises nouvelles, il y en a aussi quelques-unes qui sont bonnes. Je prends l’exemple de l’éducation nationale pour lequel un certain nombre de règles ont évolué pour les moins de 11 ans. L’ARS Nouvelle Aquitaine sollicite actuellement l’État pour savoir si ces nouvelles règles peuvent s’appliquer aussi aux clubs encadrant des enfants de moins de 11 ans. À quoi bon ren-
La table ronde organisée par notre journal a rassemblé 13 acteurs du monde sportif béarnais dans une voyer des enfants chez eux si finalement la probabilité qu’ils soient positifs et très faible ? »
dre, on a un cadre fixe et ça se passe bien. »
Le milieu sportif est-il un facteur de proLessportifsprossont-ilsassezprotégés ? pagation important du coronavirus ? Philippe Pouget : « Le rugby est sur le pont depuis le 1er juin, la Ligue Nationale a émis un protocole sanitaire pour essayer de reprendre au mieux. Cela implique des prélèvements PCR hebdomadaires. Les joueurs s’y plient parce que c’est ça ou ça ne repart pas. Ils ont des prises de sang régulières, et les cas qu’on a eu ont besoin d’un suivi régulier parce qu’on sait que ce virus a un tropisme au niveau du cœur. La Ligue de handball s’est calquée un peu sur le rugby, les joueurs passent au drive au Zénith toutes les semaines. Tout ça est lourd mais nécessaire. Il y a la pression médicale, sanitaire, et aussi pour la programmation des matches. On n’est pas les plus à plain-
Thomas Margueron : « Seuls 10 % des 200 cas groupés de covid pris en charge par l’ARS depuis début août concernaient des clubs sportifs. Et ça ne veut pas dire que le club était le siège de la transmission mais que dans ces clubs essentiellement de sport collectif on avait des joueurs qui ont été testés positifs et qui ont donné lieu à un certain nombre de cas contacts à risque. Dire que la pratique sportive est plus facteur de propagation que la vie normale, non ! C’est le fait de se retrouver dans un espace clos qui l’est - dans un bus ou autour d’un moment de convivialité, et ça, c’est propre aux sports collectifs. Le sport n’est que le prétexte à la rencontre.»
Responsabilité, frilosité : les freins à l’activité Une responsabilité lourde à porter ? Jean-Philippe Malotte (Judo 64) : « Beaucoup de dirigeants ont peur d’être responsables d’un cluster. Ce qui fait qu’on a plutôt tendance à freiner les activités plutôt que de continuer à vivre comme avant, même en mettant des bonnes barrières. Je crains qu’on ait des clubs qui ferment par manque de dirigeants à cause de cela.» Patrick Lachampre (USCN) : « Je suis prudent, mais pas frileux. Les responsabilités je les prendrai,
mais c’est vrai qu’on est souvent dans l’expectative et le questionnement. (…). Les conséquences sont évidentes : les bénévoles se posent des questions, alors même qu’ils se font de plus en plus rares et sont très souvent âgés de plus de 65 ans, un âge vieux paraît-il au regard du covid. Du coup certains bénévoles se font plus prudents.»
Compte-on moins de licenciés ? Jean-P. Malotte : « Aujourd’hui, dans l’incertitude sur la poursuite
de l’activité, on compte encore 12 clubs qui ne font pas payer les cotisations (Ndlr : et 450 licenciés de moins que l’an dernier). Si l’activité devait s’arrêter, ce serait désastreux au niveau de l’emploi, et cela peut s’ensuivre de fermetures de clubs. » Patrick Lachampre (rugby, USCN) : « Des parents hésitent à engager des frais de licence, aussi minimes soient-ils, parce qu’ils ne savent pas de quoi la saison va être
faite. Là c’est aussi à nous à les encourager, les rassurer, leur dire qu’il y aura des solutions et ça, c’est beaucoup de travail.» Franck Dufour, UNSS : « L’an dernier à la même époque, on avait 2 300 licenciés UNSS. Cette année on en a 1600. C’est notamment dû à la complexité du sport scolaire qui doit s’adapter au protocole de chaque établissement, rassurer les chefs d’établissement. »
TROPHÉES PYRÉNÉES SPORTS 2020 III C
SAMEDI 26 DIMANCHE 27 SEPTEMBRE 2020
SISTER ! »
Il faut sauver la pratique sportive Jean-Philippe Malotte : « Le sport est un vecteur de cohésion sociale très important, comme l’école. Ma crainte, c’est qu’on choisisse la facilité et qu’on élimine le sport en premier. La compétition est une chose, mais la pratique aussi est très importante. » Bernard Dupont : « Peut-être plus en rural qu’en urbain le sport est un facteur d’équilibre. Où iront les jeunes s’ils ne peuvent plus pratiquer ? Vers les écrans. Ils y sont déjà en moyenne 4 heures par jour, alors si on en rajoute ce sera catastrophique. » Éric Saubatte : « Le sport est aussi un facteur d’économie, on l’a vu avec le Tour de France. On va aller vers le maintien des grands événements sur l’agglo. Il y a le concours complet d’équitation, l’open Teréga de tennis, le Grand prix automobile, tout ceci
est vecteur d’emploi, il faudra être vigilant là-dessus. » Franck Dufour : « Il faut absolument résister. Résister financièrement, faire en sorte que nos jeunes pratiquent des activités physiques et sportives. Il faut s’inscrire dans un principe de réalité qui est la résistance. De notre côté, on s’engage dans des actions un peu différentes pour garantir une activité physique et sportive aux licenciés (sports de pleine nature). » Philippe Etcheverria : « Il y a une valeur importante en matière sportive, c’est le combat. Dans le sens de tenter ensemble de résister, voire de surmonter une difficulté. Faire que le milieu sportif ne participe pas de façon anormale à la propagation du virus. Car la règle existe, les protocoles, qui permettent de proposer de l’activité. »
Possible ou pas possible ? Comment savoir quelle pratique, quel type d’événement, est autorisé ?
salle du Stade du Hameau, jeudi en fin d’après-midi. Un échange particulièrement apprécié des représentants de clubs. © JEAN-PHILIPPE GIONNET
Tribunes, buvettes... Le casse-tête des clubs L’économie des clubs supportera-t-elle des jauges encore plus réduites ? Pierre Lahore (Section) : « Le modèle du rugby professionnel est en situation d’urgence vitale. On est dans une économie réelle qui est très liée à l’exploitation de nos outils, notamment de notre stade. Quand on voit les contraintes qui pèsent aujourd’hui sur notre exploitation, on est inquiet pour l’avenir. Il faut le souligner, on a pu compter sur des mesures de l’État, des efforts de réduction des charges, le chômage partiel. Ça a sauvé les meubles pour 2019/2020. Les joueurs aussi ont accepté des baisses de salaires importantes. Aujourd’hui, sans un nouveau soutien massif de l’État, ça sera très problématique pour beaucoup et notamment pour nous. Mais malgré le virus, on doit pouvoir continuer à venir au stade en sécurité. On espère que l’évolution de l’épidémie nous permettra de retourner sur une exploitation pleine de notre stade, c’est vital. »
Bars ouverts mais club-houses et buvettes fermés ? Philippe Etcheverria (DDCS) : « Je ne conteste pas le manque à gagner, l’aspect convivial et culturel. La mesure a fait couler beaucoup d’encre, mais il y a des club houses qui continuent hors compétition. Je rappelle aussi que la fermeture c’est jusqu’au 17 octo-
« LA FERMETURE DES CLUB HOUSES ET BUVETTES D’APRÈS-MATCH, C’EST JUSQU’AU 17 OCTOBRE » PHILIPPE ETCHEVERRIA, DDCS
bre et pas toute la saison. Ce sera évolutif en fonction de la situation sanitaire. Cette mesure est d’ordre général. Si on commence à prendre au cas par cas, on ne s’en sort pas. L’important c’est l’urgence sanitaire il ne faut pas l’oublier, on est face à une situation qui nécessite des mesures fermes. » Pierre Lahore : « La grande majorité des cas positifs proviennent de la sphère privée. Pour que le message global de l’État soit mieux compris il faut qu’on fasse plus confiance aux acteurs locaux. Les gens sont mieux je pense dans un club house d’un club amateur sous la responsabilité d’un président et de dirigeants qui assument le fait d’organiser quelque chose, ou au stade du Hameau dans le cadre d’un processus concerté. »
Quel manque à gagner pour les clubs amateurs ? Patrick Lachampre (USCN) : «La buvette, dans la gestion d’un club comme le nôtre, c’est la façon la plus facile de faire rentrer de l’argent, avec les abonnés et les
entrées au stade. Sur les deux premières journées, à Nay, on fait 76 % de chiffre à la buvette (Ndlr : ouverte uniquement pendant le match mais ni avant ni après). Or une partie des gens viennent parce qu’il y a la buvette, donc au final on a moins d’entrée. Donc moins de bourriche… Après on a le côté partenariat. Avec des partenaires qui chaque dimanche prennent part au repas d’avant match dans les club-houses qui sonta ujourd’hui fermés. Sur une journée comme dimanche dernier, on perd 83 % de ce qu’on fait normalement. On a la chance d’avoir aujourd’hui une trésorerie saine mais il ne faudrait pas que la situation dure.»
Les partenaires dans le dur, Nadège Castaings, Lescar Volley : « On a la chance dans notre club d’avoir des partenaires de milieux variés. Certains n’ont pas trop été impactés par le covid, pour d’autre c’est très difficile, et clairement il y aura une perte sur les partenariats, que nous chiffrons à environ 15 % du budget global du club. C’est énorme. »
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Philippe Etcheverria (DDCS) : « Le décret du 10 juillet détaille les protocoles sanitaires en matière sportive. Aujourd’hui on applique des mesures, le champ sportif est borné. Bien sûr que la distance n’est pas possible quand on joue au rugby ou au judo et d’ailleurs le texte le prévoit et l’autorise. Le décret dit : « on doit respecter la distance de 2 m sauf si l’activité ne le permet pas. Il y a une dérogation dans le champ sportif par rapport à tout ce qui est préconisé dans la sphère publique et privée. Les rassemblements de type UNSS, bien sûr que c’est compliqué, mais c’est autorisé. Il y a un cadre à respecter une déclaration
à faire, un protocole à fournir, et ensuite il y a la responsabilité. La question de savoir si les organisateurs veulent ou non assumer la responsabilité de rassembler 1200 personnes en provenance de toute l’Aquitaine sur une compétition régionale, par exemple. C’est une question importante que doit se poser un dirigeant : est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? Est-ce que je prends le risque de, même si le cadre réglementaire le permet ? Nous, services de l’État, sommes là pour aiguiller ou rappeler la règle. Attention. On a une situation sanitaire qui évolue, qui est de la santé publique et devant laquelle le sport peut-être par moments se mettre de côté parce que l’essentiel reste la vie des gens. »
Des aides financières aux clubs Y a-t-il eu de la casse dans les clubs depuis le début de la crise, des salariés licenciés ? Jean Massoué (PSL) : « Non. Il y a eu une grosse bouée de sauvetage avec le dispositif de chômage partiel qui était en fait total. Au cours de l’été, l’État a mis en place d’un dispositif de secours (5 000 € pour les associations en difficulté de trésorerie) mais très peu de clubs y ont fait appel. »
L’aide du Conseil départemental Bernard Dupont, conseiller départemental : « A l’arrêt des activités, dès qu’on a mesuré que ça pouvait devenir un désastre, les services du conseil départemental se sont adressés à tous les clubs pour les orienter sur l’aide dont ils avaient besoin. On a eu beaucoup de retours. Parallèlement, on a activé tous
les dispositifs de financement des clubs – le Département c’est environ 5 millions d’euros chaque année au bénéfice du sport). Là on a pré-financé les 350 clubs formateurs, c’est-à-dire les plus structurés, plus les 60 comités départementaux pour la somme de 1 million d’euros... Et à la demande de notre président Jean-Jacques Lasserre nous allons voter le mois prochain un fonds de soutien aux associations qui sera approvisionné hauteur de 500 000 €, à destination des associations les plus en difficulté. »
Dispositif d’aide maintenu à Pau Eric Saubatte : « Un dispositif d’aide municipale, sur dépôt de dossier examiné par une commission financière, a été mis en place à Pau, et il est maintenu. »
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TROPHÉES PYRÉNÉES SPORTS 2020
SAMEDI 26 DIMANCHE 27 SEPTEMBRE 2020
Le sport honoré envers et contre tout !
Nouveau directeur général de la Section Paloise, Pierre Lahore a toujours le hand au cœur. Jeudi soir, il a récompensé les handballeurs du HBC Oloron, de retour en N3 (36,67 buts) et les demoiselles de Gan, en N2, qui ont carburé à 29,13 buts de moyenne. © J.-P. GIONNET La cérémonie a été l’occasion de décerner deux coups de cœur d’importance. Le premier au sport pro béarnais qui, à l’initiative des joueurs de la Section Paloise Quentin Lespiaucq et Antoine Erbani, a collecté près de 40 000 € pour le personnel soignant du centre hospitalier de Pau. Le second pour le Pau FC de Bernard Laporte-Fray, auteur d’une saison historique avec la montée en Ligue 2 en récompense, ci-dessus entre Vincent Martinelli, chef du service des Sports de Pyrénées Presse, et Bernard Dupont, président du centre départemental Nelson-Paillou, partenaire majeur de la soirée. © JEAN-PHILIPPE GIONNET
Conviés dans les salons du stade du Hameau, les clubs en tête de nos challenges de l’offensive 2019/20 ont été honorés pour leurs performances remarquables malgré l’interruption du printemps dernier. Le sport continue !
Une saison fructueuse malgré tout pour le Lescar Promotion Volley Ball de la présidente Nadège Castaings : grâce à une moyenne de 2,92 sets par match, les garçons ont décroché le challenge de l’offensive et le droit de s’aligner en Nationale 2 cette saison ! © J-P. GIONNET
Dans la famille du rugby, Patrick Chastenet (EP Sport) a récompensé le RC Lons au titre de la meilleure attaque (32,84 pts de moyenne), les représentants de l’US Aspoise au nom de Vincent Peyroutou, meilleur marqueur d’essais (17) et Vincent Dumont, de l’USEP, meilleur buteur de l’exercice précédent (254 pts) et déjà en tête depuis la reprise ! © JEAN-PHILIPPE GIONNET Au football, grosse délégation lescarienne autour de Bernard Laporte-Fray : le club de foot promu en R1 a été récompensé au titre de la meilleure attaque (2,54 buts / match) et du meilleur buteur de la saison passée, Corentin Poncelet (12 réalisations). © JEAN-PHILIPPE GIONNET
Vous avez dit habitué ? Abonné à la cérémonie sous les couleurs d’Oloron, le coach Jérémy Chabanne est revenu en 2020 avec les basketteurs du Luy de Béarn (78,38 pts). Chez les féminines, la palme revient aux Mourenxoises de l’EBPLO (66,78 pts). © JEAN-PHILIPPE GIONNET