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ARRIÈRE-PLAN Fabian Hidalgo

Arrière-plan

# FACIR # batteur

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Fabian Hidalgo, stimulation culturelle

TEXTE: LOUISE HERMANT Depuis 2016, Fabian Hidalgo s’occupe de la coordination de la FACIR. Celle-ci s’occupe de défendre les intérêts des musicien·nes en Fédération Wallonie-Bruxelles. Il est également batteur et impliqué dans une multitude de projets, dont A Boy With A Beard ou Brümes.

Depuis plusieurs mois, deux gros dossiers, parmi de nombreux autres, agitent les bureaux de la FACIR (la Fédération des Auteur·rices, Compositeur·rices et Interprètes Réuni·es): le renouvellement du contrat de gestion de la RTBF et la réforme du statut d’artiste. Le premier est clôturé, le deuxième toujours en cours. Fabian Hidalgo suit ces affaires de près, en tant que coordinateur de cette association qui défend les intérêts des muscien·nes en Fédération Wallonie-Bruxelles. Présent depuis sa création en 2013, il s’occupe d’abord du site internet en tant que bénévole. «C’était la première fois que je rencontrais des gens qui se posaient des questions sur leur métier. Jusque-là, les musicien·nes que j’avais rencontré·e·s se demandaient plutôt comment faire de la musique. Il était nécessaire de se fédérer, de réfléchir ensemble à notre condition et de comment faire bouger les choses.»

Il se souvient, à cette époque, galérer pour obtenir son statut d’artiste. «Je cherchais des réponses partout.» L’équipe se compose de musicien·nes, de personnes du milieu. Fabian Hidalgo, lui, est batteur. «Mon expérience de musicien m’aide à parler la même langue que les gens avec qui on travaille. Inversement, FACIR m’a appris énormément de choses sur le fonctionnement du secteur en Belgique.» Ses premiers pas dans la musique se font aux côtés de formations jazz et à l’harmonie de Nivelles, où il s’occupe des percussions avant de se mettre derrière la batterie. Il intègre par la suite le Conservatoire de Bruxelles en batterie jazz, après une tentative d’études d’ingénieur.

«Bizarrement, en sortant du Conservatoire, j’ai fait beaucoup moins de jazz. Maintenant, je fais surtout du rock, de la chanson française et des concerts jeune public.» Le batteur multiplie les collaborations, en gardant l’envie de se renouveler à chacune d’entre elles et de ne jamais se répéter, aussi bien dans la genre musical (il est passé du folk traditionnel au blues) que dans la technique (en intégrant de l’électronique par exemple). «Je n’ai jamais été leader, je n’ai jamais mené un projet. Si je suis un sideman, ça ne veut pas dire non plus que je ne prends pas les choses au sérieux. Dans les groupes dans lesquels je joue maintenant, je n’ai pas la même implication dans chacun d’entre eux.»

Avec A Boy With A Beard, groupe bruxellois de pop noire, Fabian Hidalgo participe à la création des morceaux et à son développement. Le deuxième album devrait sortir l’année prochaine. Il vient également d’être approché par un tout nouveau groupe, Brümes, qui livrera un premier EP à la fin de l’année. «J’ai envie de faire plein de choses. Ça me plaît d’être toujours un peu en flux tendu.» Entre ses différents concerts, ses projets jeunes publics, des éventuels remplacements dans des big bands, ses multiples collaborations et son travail chez FACIR, le musicien l’avoue, il ne dort pas beaucoup. «J’ai besoin de ces différents aspects, je ne pourrais pas faire que l’un ou l’autre. J’ai besoin d’une stimulation culturelle, musicale et intellectuelle avec des dossiers de fond.»

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