Formation

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Formation en Bergeracois : vous avez le choix! e former. Des premiers mots appris par le nouveau-né à la découverte des nouvelles technologies par nos aînés, c’est tout au long de la vie que l’être humain est amené à découvrir de nouvelles choses, à apprendre, s’instruire. En deux mots : se former !

S

Une formation qui prendra bien des aspects. Et ce petit fascicule proposé par « Le Démocrate indépendant », sans chercher à être totalement exhaustif, se propose simplement de donner des pistes et conseiller ceux qui sont en besoin de formation à s’y retrouver. Une brochure qui est destinée à ceux qui vont entrer dans la vie professionnelle ou s’y préparent. Mais qui peut également s’avérer précieuse pour tous ceux, et ils sont de plus en plus nombreux, qui souhaitent changer de métiers en cours de vie, voire simplement se perfectionner. Car cela devient de plus en plus souvent le cas. Domaines de formations, moyens d’apprentissage, cursus professionnels, métiers enseignés dans le sud-ouest du Périgord, vous pourrez trouver quelques pistes et conseils si vous hésitez. Vous découvrirez également que des aides sont possibles sur le plan financier. Et que les compétences pour exercer de très nombreux emplois peuvent s’acquérir dans notre région. Il était important de souligner que de très nombreuses qualifications professionnelles sont enseignées dans le Bergeracois. Alors en piste pour la grande aventure de la vie professionnelle. Et que ces quelques pages vous aident au mieux.

Sommaire P. 04 Portes ouvertes Découvrez les établissements Bergeracois

P. 14 À la découverte de Ste Marthe St Front

P. 06 Les métiers porteurs

P. 16 Transport et logistique

Quels sont les secteurs qui embauchent

tout un panel de formations

Apprendre un métier en Bergeracois

P. 07 Maison Familiale et Rurale

P. 22 Le sanitaire et social Apprendre un métier en Bergeracois

P. 24 Travailler dans le Bâtiment Apprendre un métier en Bergeracois

P. 26 le compte personnel de formation

Commerce, sanitaire et social, de la 4e au bac pro

Depuis le 1er janvier il a pris le relais du DIF

P. 08 Bien s’orienter, dès la 5e Réflechir à son futur métier dès 13 ans.

P. 12 Le nouveau lycée des métiers arrive Les salles de classe sortent de terre

P. 18 Les métiers du Web Apprendre un métier en Bergeracois

P. 18 Zoom sur la Pâtisserie Apprendre un métier en Bergeracois

P. 19 CFA du Bergeracois Apprendre un métier en Bergeracois

P. 20 Les métiers de l’esthétique Apprendre un métier en Bergeracois

P. 28 Le Bureau Information Jeunesse Étudiants, comment se loger pas (trop) cher ?

P. 30 Orientation : toutes les filières possibles Un petit schéma pour mieux s’y retrouver




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L’emploi en Bergeracois

Les métiers porteurs V

ous êtes actifs ou demandeurs d’emploi et vous souhaitez découvrir quels sont les métiers porteurs dans votre agglomération. Quelques secteurs dominent et possèdent des métiers susceptibles d’attirer les demandeurs d’emploi. Robert Pascal, directeur de Pôle Emploi donne des pistes.

: Robert Pascal, directeur Pôle Emploi Bergerac. En Bergeracois, les métiers porteurs concernent les domaines et les entreprises suivants : - Hôtels-restauration : (emplois souvent saisonniers) dans les hôtels, restaurants, campings, chambres d’hôtes…) - commerces de la grande distribution (magasins franchisés) - Commerces spécialisés de la grande distribution : magasin de bricolage… Quelques industries recrutent également : - Armement (Eurenco, Manuco) - Agro-alimentaire (certaines fromageries…) - L’entreprise Bio-Inox - La Chaudronnerie Lescaut - L’usine Polirey - La Fondation John Bost - Tout le secteur du service à la personne a beaucoup recruté mais globalement, le secteur s’est stabiliséen2009.

Un petit point.

Créer sa boîte Monter son entreprise, c’est surtout créer son emploi. Les conseillers de Pôle Emploi sont à l’écoute et proposent des conseils pour bien se lancer et durer. Des consultants apportent des regards, des expériences et des conseils. C'est l'objet de l'Évaluation Préalable à la Création ou reprise d'Entreprise (EPCE), cela permet de savoir si les projets sont viables. Après six entretiens, répartis sur quatre semaines, il est plus aisé de déterminer les points forts et les points faibles du projet, d’étudier la faisabilité du projet et d’identifier les actions nécessaires à la poursuite du projet. Il existe un certain nombre d'aides publiques à la création d'entreprise. Ces dispositifs, mis en place à l'initiative de l'Etat ou des collectivités territoriales. Si vous êtes demandeur d’emploi et percevez l'ARE, il existe deux possibilités : le versement d'un capital qui correspond à la moitié des droits restants (l'ARCE) ou le maintien des allocations avec les rémunérations. Il faut choisir l’un ou l’autre dispositif. La prime d'aménagement du territoire accordée par la Datar (Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale permet de bénéficier de nombreuses exonérations :

- l'exonération d'impôt sur les bénéfices des entreprises implantées dans certaines zones d'aménagement du territoire, - l'exonération d'impôts locaux (pour la part revenant à l'État), - l'exonération de cotisations sociales dans les zones franches urbaines. Créer son emploi peut susciter des vocations chez les demandeurs d’emploi. Ainsi ils bénéficieront de nombreuses exonérations de charges : - l'exonération de charges sociales pendant un an (ou plus dans certains cas) pour les demandeurs d'emploi qui créant ou reprenant une entreprise (dispositif Accre). Des réductions d'impôt peuvent être accordées aux entrepreneurs.

Grand secteur : Industrie Nombre de projets : 136 950 Part de projets difficiles : 39.2 % Part de saisonniers : 27.0 %

: Les équipes de Pôle Emploi proposent des solutions pour créer son entreprise. Le Démocrate indépendant du jeudi 5 février 2015


Formation à La Force

Maison Familiale Rurale

Publireportage.

La M.F.R. du Bergeracois propose des formations en alternance, mais également en apprentissage.

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epuis 55 ans, la M.F.R. du Bergeracois à La Force propose des formations en alternance de la 4e au Bac Pro dans les secteurs du Commerce et des Services Aux Personnes. Depuis 2014 elle propose l’apprentissage en tant qu’antenne C.F.A. Cet établissement scolaire appartient à un réseau de près de 420 centres de formation dont le concept est de former des jeunes par la voie de l’alternance, dans un cadre éducatif offrant une dimension humaine (160 élèves), et une vie résidentielle propre à développer la prise d’initiative et l’autonomie. La M.F.R. c’est à la fois des classes d’orientation (4e et 3e), pour lesquelles l’alternance école-entreprise facilite la construction du projet professionnel en se confrontant à la réalité de l’entreprise et ceci dans plusieurs secteurs d’activité. C’est également, un Bac Pro dans la filière Services Aux Personnes, cette formation permet aux jeunes attirés par les métiers sanitaires et sociaux de se profes-

: Prise d’Insuline encadrée, stage en slovénie sionnaliser et de construire leur projet d’insertion dans ce secteur porteur d’emplois. Depuis 2014, la filière commerce de l’établissement s’est étoffée d’un titre professionnel « responsable de rayon » par apprentissage, venant compléter le Bac Pro Technicien Conseil Vente. L’apprentissage permet aux jeunes de s’insérer directement dans le marché du travail en devenant salarié tout en poursuivant leur scolarité 1 semaine par mois pendant 16 mois.

Nos élèves en parlent

aLExIa

Bac PRo

TCV

«L’alternance m’a permis de mieux définir mon orientation professionnelle»

RomaNE

Bac PRo s.A.P.A.T.n

«Grâce à l’alternance, j’ai pris confiance en moi»

aNdRéa

tItRE PRofEssIoNNEL rEsPonsABLE DE rAyon

«Je suis salariée apprentie tout en continuant à me former»

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Bien s’orienter

De nouveaux choix, dès la 5e Le Cluzeau : nouveaux rythmes pour étudier Le projet soleil est inspiré de recherches pédagogiques des pays nordiques. Il replace le collégien au centre des apprentissages en travaillant autrement. C’est le choix qu’a fait la direction du Cluzeau pour former ses élèves. La matinée est consacrée aux fondamentaux (français, mathématiques, anglais) alors que des plages horaires dans l’après-midi sont réservées à des activités interdisciplinaires ou au sport. les bases de français, de mathématiques et d’histoire-géographie sont revisitées à travers des activités originales. Le Cluzeau est labellisé depuis juin 2011.

Le bon choix ? faire de sa passion son métier « Après avoir passé mon bac « Service » j’ai choisi de passer la mention complémentaire Sommellerie. Je pense qu’il faut se démarquer dans le métier de

:dylan maurice, 18 ans, mention complémentaire sommellerie au lycée Jean capelle à Bergerac serveur et le fait d’avoir cette mention peut m’aider. D’autant que j’ai toujours été passionné par le vin. C’est un produit universel et je ne pense pas que ce soit un produit de luxe. La preuve, on le trouve partout. Évidemment, suivant les restaurants, on ne retrouve pas les même crûs. J’apprends à le déguster, j’apprends à en parler. Et franchement, j’adore le transmettre à mes clients, j’apprécie beaucoup de partager ça avec eux. »

L

orsque les élèves entrent au collège, leur formation est engagée pour quatre années. Cependant, certains élèves rencontrent des problèmes et ne continuer ce cursus. Ils peuvent changer de formation en cours et intégrer des classes de SEGPA (Section d’enseignement général pédagogique adaptée). « Dans 90 % des cas, nous interpellons les parents dont les enfants rencontrent des problèmes pour suivre les cours. Nous leur proposons des pistes différentes adaptées au programme scolaire de l’élève. Avec l’accord des parents, nous pratiquons des tests dont les résultats permettent l’inscription en classes de SEGPA, » indique Patrick Broquet, principal du collège Henri 4 à Bergerac. Qu’est ce que la S.E.G.P.A ? Le sigle SEGPA signifie : Section d'enseignement général et professionnel adapté. La SEGPA comporte des classes à effectifs réduits qui permettent aux élèves de bénéficier d'un enseignement plus personnalisé. Pour les aider dans leurs apprentissages, les élèves ont à leur disposition des ateliers professionnels. Les rythmes de travail sont aussi adaptés en fonction des besoins. Ou trouver des classes d’enseignements SEGPA en Bergeracois : collège Eugène Leroy, collège Henri IV, collège privé Notre Dame au Cluzeau à Sigoulès, collège Max Bramerie à la Force. Une autre solution s’offre aux élèves désireux de continuer leur formation jusqu’en classe de troisième tout en découvrant le monde professionnel en intégrant une classe de troisième préparatoire aux formations professionnelles. La troisième « prépa pro » est proposée à des élèves volontaires prêts à se remobiliser autour d'un projet de formation dans les voies professionnelles, générale ou technologique. Elle s'inscrit dans le cadre de la personnalisation des parcours. Il est proposé dans ces classes une globalisation d'une partie des horaires et un renforcement des activités relatives à la découverte des métiers et des formations, afin de permettre aux équipes pédagogiques la création de projets adaptés aux besoins des élèves. La classe de troisième « prépa pro » cherche à créer, chez des élèves scolai-

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: Patrick Broquet, Principal du collège Henri IV. rement fragiles, une dynamique nouvelle leur permettant de mieux réussir leur dernière année de 1er cycle en s'appuyant sur des méthodes pédagogiques différentes. 6 heures de cours par semaine permettent aux élèves de découvrir trois champs professionnels : le secteur tertiaire, l’hôtellerie et le commerce. L’entrée en seconde professionnelle valide cette année. Où trouver des classes de troisième « prépa pro » ? Au lycée professionnel Jean Capelle, au lycée de l’Alba (futur Lycée des métiers), au lycée agricole de La brie, collège et lycée privé Notre Dame au Cluzeau à Sigoulès. En fin de quatrième, le Dima (dispositif d'initiation aux métiers de l'alternance) permet aux jeunes de suivre sous statut scolaire, une formation en alternance destinée à leur faire découvrir un environnement professionnel correspondant à un projet d'entrée en apprentissage, tout en leur permettant de poursuivre l'acquisition du socle commun de connaissances, de compétences et de culture requis en fin de 3e. L’élève doit remplir les conditions cumulatives suivantes : être âgé d'au moins 15 ans à la prochaine rentrée scolaire, avoir en vue un métier (ou une famille de métiers) de façon relativement précise, avoir l'accord de ses parents (ou représentants légaux). Le dispositif d'initiation aux métiers de l'alternance (DIMA) est réservé exclusivement aux élèves ayant 15 ans révolus. La formation se déroule en centre de formation d’apprentis (CFA) des lycées professionnels.


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Essentiel pour faire le bon choix

Le conseiller d’orientation É

lément clé dans le parcours de l’enseignement et de la formation, le conseiller d'orientation-psychologue a un rôle important de par ses fonctions d’information sur les filières d'études, les métiers et l'emploi. À ce titre il accompagne les personnes dans l'élaboration de leur projet professionnel.

« Il nous importe d’aider les élèves et les étudiants à formuler leurs projets et à les concrétiser. Pour cela nous sommes six conseillers dont notre directeur, Jean Sabatier. », explique Jean-Louis Gerche, en fonction au CIO, Centre d’Information et d’Orientation, de Bergerac, situé 7, rue Félix Fauré. Leurs missions sont multiples. Afin d’aider à la mise en œuvre des conditions de la réussite scolaire des élèves, ils ont un rôle essentiel d'information de ceux-ci mais aussi de leurs familles. Le public adulte est également dans leur domaine de compétence puisqu’ils peuvent être amenés à contribuer à l'élaboration et au suivi ainsi qu'à la réalisation des projets scolaires, universitaires mais aussi professionnels des élèves et des étudiants en formation initiale. Les conseillers d'orientation-psychologues participent ainsi à l'action du CIO en faveur des jeunes, en particulier ceux qui n'ont pas atteint le premier niveau de qualification reconnu à l'issue de la scolarité obligatoire. Ils contribuent d’autre part à l'observation continue des élèves. On le voit, ils tiennent au sein des parcours de formation, tant scolaires que professionnels, une place qui peut s’avérer prépondérante dans certains cas. « Nous intervenons pour un tiers environ ici au CIO et le reste dans les établissements d’enseignement et de formation, globalement sur le Grand Bergeracois. Nous faisons de l’information collective mais aussi individuelle selon le cas. Mais on s’appuie toujours sur la demande, c’est essentiel. », précise Jean-Louis Gerche. Les conseillers d'orientation-psychologues peuvent ainsi être affectés dans les divers

: Une des qualités essentielle d’un conseiller d’orientation, c’est de savoir établir un lien de confiance avec les élèves. services ou établissements publics relevant du ministère de l'éducation nationale et de celui ayant en charge l'enseignement supérieur et la recherche. Ils peuvent donc toucher des publics fort différents, avec comme objectif de satisfaire au droit des intéressés au conseil et à l'information sur les enseignements et les professions.

Un métier très diversifié qui demande des compétences dans un grand nombre de domaines C’est un métier très diversifié puisqu’il demande des compétences particulières dans des domaines très divers. Ces conseillers doivent bien entendu connaître en profondeur le système éducatif qui est par essence très complexe avec de nombreuses ramifications pour dispenser les enseignements de base et professionnels. Ils s'intéressent également à la vie économique et sociale et suivent de très près l'évolution du monde professionnel. Possédant de réelles capacités d'analyse et de synthèse, ils apportent une réponse adaptée à la situation et au

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profil de chaque adolescent ou adulte rencontré. Il ne faut jamais hésiter à les consulter. Formés aux techniques de l'entretien, faisant preuve d’esprit d’ouverture et de qualités relationnelles, ils peuvent être incontournables dans certains cas. Les conseillers d’orientation-psychologue sont amenés, outre l’animation régulière de séances d'information pour les élèves et leurs parents, à organiser des réunions de travail avec les enseignants pour concevoir des activités pédagogiques. « Nous cherchons toujours à établir un lien de confiance, c’est essentiel. À partir de la sixième, puis jusqu’à l’enseignement supérieur, nous rencontrons beaucoup de monde. Et il nous arrive même de recevoir d’anciens élèves ! », ajoute Jean-Louis Gerche.

Orienter, accompagner, soutenir, conseiller, tel pourrait être résumé le rôle de ce rouage essentiel de l’enseignement et de l’apprentissage.


ETABLISSEMENT D’ENSEIGNEMENT ET DE FORMATION

LE NOUVEAU LYCÉE DES MÉTIERS À BERGERAC

Ouverture du lycée :

Intégré au cœur de la ville de Bergerac, sur le site de la Caserne de Chanzy, il participera à la vie de quartier.

Budget : 40 M€ Superficie : 13 422 m2

L’AVENIR DES JEUNES, UNE PRIORITÉ RÉGIONALE 1erer LYCÉE À ÉNERGIE POSITIVE DE DORDOGNE* CERTIFIÉ HQE * Construit Construit dans dans une une démarche démarche de de développement développement durable*, durable*, respectueuse respectueuse de l’environnement et économe en énergie.

CE LYCÉE DES MÉTIERS EST CONÇU POUR UNE CAPACITÉ DE 360 ÉLÈVES DONT 104 INTERNES. FORMATIONS PROPOSÉES : DU CAP AU BTS POUR LES FILIÈRES SUIVANTES : • Maintenance parcs et jardins • Maintenance matériel agricole • Chaudronnerie industrielle • Electronique, Energie, Équipements communicants • Industrie des Procédés de la Chimie, de l'Eau et des Papiers-Cartons UN LYCÉE OUVERT VERS LA VILLE AVEC DIFFÉRENTES FONCTIONS TOURNÉES VERS L’EXTÉRIEUR : • La salle polyvalente • L’atelier média-langues • Les salles de gymnastique et de musculation • L’internat

JOURNÉE PORTES OUVERTES SAMEDI 7 MARS 2015, 9H-16H DÉFINITIONS

Comme tous les lycées publics de Bergerac

* Bâtiment à énergie positive : c’ est un bâtiment qui produit plus d’énergie qu'il n’en consomme pour son fonctionnement. Pour le lycée de Bergerac, la totalité de ses besoins énergétiques seront couverts par des énergies renouvelables. * Le développement durable répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. * Haute qualité environnementale (HQE) : une démarche volontaire pour maîtriser les impacts sur l'environnement générés par un bâtiment en assurant à ses occupants des conditions de vie saines et confortables tout au long de la vie de l'ouvrage.

Lycée des Métiers Sud Périgord - 4, rue Charles Gonthier 241000 Bergerac Tél. 05 53 74 49 00 - Site : www.lpalba.net Le Démocrate indépendant du jeudi 5 février 2015


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Le chantier de l’année

Un lycée des métiers tout neuf

: ce lycée des métiers est conçu pour une capacité de 360 élèves dont 104 internes (©Région aquitaine).

L

e nouveau lycée de l'Alba s'appellera Le lycée des métiers du Sud Périgord.Les premiers coups de pioche du nouveau lycée des métiers ont eu lieu en avril 2014. Aujourd'hui, une à une, les salles de classe sortent de terre. Le déménagement est prévu pour la fin de l'année scolaire. Dans le quartier, ces derniers mois ont été rythmés par les opérations de démolition des deux bâtiments principaux de la caserne Chanzy et d'une série de hangars. Les fresques militaires et les graffitis de la Résistance ont été mis à l'abri par le Conseil régional. Stockés en lieu sûr et dûment répertoriés, ces témoignages seront vraisemblablement installés un jour prochain dans les nouveaux murs du lycée professionnel.

ouverture en 2015

Murielle Magne et ses équipes attendaient ça depuis plusieurs années, aujourd'hui, c'est une réalité et l’heure du déménagement approche : « nous allons travailler dans des conditions très différentes, c'est sûr. Nous entrons dans l'ère du numé-

rique, avec des tableaux numériques, des rétroprojecteurs, des ateliers médias. Il y aura beaucoup plus d'ordinateurs. Évidemment nous avons hâte d'entrer dans les nouveaux locaux » confie la proviseur du lycée de l'Alba et du futur lycée des Métiers.

Un petit point.

Des bâtiments HQE

Un esprit campus

Les formations phare restent en place, mais de nouvelles viendront compléter le dispositif : « nous conservons nos quatre filières qui préparent à deux types de diplômes. Et nous ajoutons une formation supplémentaire, avec le BTS Techniques et services en maintenance agricole. Avec l'accueil de cette formation, nous augmentons notre niveau, nous n'avions pas de BTS jusqu'à présent » ajoute Murielle Magne. Composé de 250 élèves actuellement, l'effectif du nouveau lycée va augmenter. 15 apprentis viendront grossir les rangs de l'établissement. L'implantation du Pôle relai-insertion est prévue. « Nous devrions gagner une centaine d'élèves supplémentaire » argumente Murielle Magne.»

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: construction dans une démarche de développement durable (©alban Gilbert - Région aquitaine) Le bâtiment s'étendra sur une surface de 10 000 m2. Son aspect est très urbain dans son architecture générale. Riche en volumes géométriques, il mêle subtilement le bois, la pierre et le verre. Première structure communale à énergie positive, le nouveau lycée répondra aux critères de la Très Haute Qualité Environnementale.


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La région s’engage pour le lycée des métiers

A

vec le futur lycée des métiers, Alain Rousset, Président du Conseil Régional Aquitaine, mise sur l’avenir.

Le futur lycée des métiers, en construction actuellement à Bergerac, sera l'un des premiers lycées à énergie positive, pourquoi avez-vous choisi ce type de construction ? Alain Rousset : « Nous sommes pionniers dans le domaine de la transition énergétique. Nous voulons montrer que ces nouvelles technologies permettent de moins polluer. Nous sommes les premiers en France à construire de tels établissements scolaires. Ils produiront plus d’énergie qu’ils n’en consommeront. Ce sont des prototypes. C’est d’autant plus intéressant que le lycée étant lui-même une source éducative, il sera instructif pour les élèves de comprendre comment fonctionne leur bâtiment. » Cet établissement proposera des formations allant du CAP au BTS dans les filières : - Maintenance parc et jardin - Maintenance matériel agricole - Chaudronnerie industrielle - Électronique, énergie, équipements communicants - Industrie des procédés. Pensez-vous que d'autres filières, complètement différentes, pourraient venir se greffer à celles existantes et former un campus en ville ? Alain Rousset : « Nous devons avoir une cohérence entre les entreprises du territoire. Il est logique d’offrir des formations qui au-

: La région aquitaine supervise les travaux. Ici son président, alain Rousset, en visite de chantier (©alban Gilbert - Région aquitaine). raient des débouchés, sinon, cela ne sert à rien. Avec une entreprise comme la SNPE, nous conservons la filière chimie. » Que devient le bâtiment abritant le commissariat actuel, sera-t-il détruit ou réaménagé ? Alain Rousset : « Le commissariat actuel deviendra une salle de sport ouverte sur le quartier. » Quel est le budget global du projet ? Cela coûte-il plus cher qu'un établissement classique ? Alain Rousset : « Le lycée a un coût de

40 millions d’euros. Cela coûte 10 à 15 % plus cher qu’un établissement classique., cependant, les frais de fonctionnement sont très économiques. » Étudier dans un établissement considéré comme un outil de pointe, avec un niveau d'étude rehaussé grâce à l'ajout d'un BTS, permet-il d'ouvrir plus de perspectives d'emplois pour les jeunes étudiants ? Alain Rousset : « Le lycée sera encore plus attractif. Comme à Bègles. Il s’agit aussi d’améliorer des zones en difficultés. Le Conseil Régional a confiance en l’avenir du Bergeracois. »

: La déconstruction des bâtiments actuels a été organisée avec tri et valorisation des matériaux (©alban Gilbert - Région aquitaine) Le Démocrate indépendant du jeudi 5 février 2015


Un parcours professionnel

A Saint-Front

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Bergerac possède un établissement privé, le lycée SainteMarthe - Saint-Front, qui offre tout un panel de formations, regroupé autour de plusieurs pôles.

: Le lycée ste marthe – st front à Bergerac.

N

otre établissement permet à ses élèves de se préparer dans les meilleures conditions au baccalauréat d'enseignement général dans les trois séries (L, ES et S) avec d'excellentes chances de réussite. Nous préparons nos lycéens à la poursuite des études supérieures en leur donnant accès à des méthodes et à des outils de travail les incitant à acquérir l'autonomie sans laquelle il est très difficile de suivre avec succès un cursus supérieur. Profitant de la réforme du lycée, nous avons donc, comme pour les cycles 3e - 2nde, mis en place des dispositifs innovants permettant d'atteindre les objectifs fixés, préparer au baccalauréat et à la poursuite des études supérieures. Une recherche de l’excellence qui s’articule sur l’enseignement traditionnel pour le lycée général tout en s’appuyant sur quatre axes principaux ou complémentaires. D’abord un pôle autour des sciences, en particulier autour de l’informatique et des sciences du numérique et des nouvelles technologies, permettant l’ouverture vers des métiers d’avenir. Les arts visuels ensuite (anciennement arts plastiques). Aux côtés

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des langues vivantes, les lettres classiques ont aussi leur place. C’est ainsi que l’établissement propose latin et grec, avec une assiduité nettement au-dessus de la moyenne nationale. Et pour parfaire le cursus, un pôle langues vivantes qui outre les apprentissages traditionnels (anglais, espagnol, allemand) propose le chinois en langue vivante 3. Le tout complété par une ouverture vers l’international. Un protocole a institué un partenariat avec un lycée de Pékin avec échanges d’élèves, un séjour de trois mois au Canada anglophone est organisé. Et pas moins de sept échanges internationaux au niveau européen. Par ailleurs, les dispositifs « PrépaFacs » sont des temps privilégiés d'approche des méthodes universitaires. Sans oublier l'enrichissement des études qui se fait par l'apport d'un enseignement anticipé de philosophie dès la 1re, la poursuite de l'enseignement d'histoire en langue anglaise ou encore l'accès à la littérature étrangère en langue étrangère en espagnol et en anglais. Gage de cette excellence, l’ouverture qui vient d’être obtenue d’un second supplémentaire à la rentrée prochaine.


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Maîtriser la langue de la 1re économie mondiale

Apprendre le chinois

Un petit point.

L’aventure en Chine retour de voyage

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pratiqué par plus de 800 millions de personnes, le mandarin “standard“est la langue officielle de la Chine. Ce langage est enseigné depuis trois ans à l’institution Sainte-Marthe/Saint-Front de Bergerac.

: c’était au printemps dernier, ici nos élèves placent tian'anmen.

: Les élèves de mandarin de l’institution avec leurs correspondants chinois.

N

conclue pour trois renouvelable. Tous les ans, les lycéens de Sainte-Marthe/Saint-Front passent quelques jours en Chine, et leurs homologues viennent à Bergerac.

L’ouverture à l’international est incontournable. C’est presque avec évidence que le chinois a été choisi comme quatrième langue dans le cursus de l’établissement. « On sent que cette langue séduit les esprits, suscite de l’intérêt. C’est aussi se confronter avec la plus vieille culture existant encore dans le monde » explique Philippe Trohiard, directeur du lycée général. Il précise également que trois choses fondamentales sont mises en œuvre dans ce projet. Tout d’abord un partenariat avec une école de Pékin, le lycée 171. Une action d’échange a été

En avril prochain, une vingtaine de Français partiront pour l’empire du Milieu. Et l’inverse aura lieu en octobre 2015. Par ailleurs une dizaine de conférences destinées à faire découvrir le pays, la société et sa culture est organisée chaque année au lycée. Sans compter l’organisation d’activités autour de la Chine, en particulier la calligraphie. Une aide précieuse pour aider les élèves à acquérir les bases nécessaires, entre 3 000 et 4 000 caractères, sur plus de 40 000 ! « L’intérêt des élèves ne s’est jamais démenti. Ils sont très motivés » précise Liu Xiaoxin. Chinoise mariée à un Bergeracois, elle vit depuis 20 ans en France et dispense trois heures de cours par semaines à chaque niveau.

i hao » « Bonjour ». Désormais les élèves du lycée qui ont choisi le chinois en langue vivante 3 peuvent vous saluer Sous la houlette de Liu Xiaoxin leur professeur, ils sont une bonne vingtaine par niveau à s’initier à cette langue qui est la plus parlée au monde.

: accueil par notre partenaire, le Lycée 171. Ici, cours de musique.

LeS éLèveS en paRLent :

Clarisse : « C’est original, enrichissant aussi sur le plan culturel. » Arthur : « Nous découvrons de nouveaux horizons, avec un excellent professeur. » Éléonore : « Ce pays a un très fort positionnement économique. C’est important pour l’avenir de connaître cette langue. Une ouverture très forte pour notre avenir professionnel. » Colline : « Cela nous ouvre des portes. Et nous n’avons pas de pression particulière dans ce cours, cela encourage. » Mathilde : « C’est hyperenrichissant. Et comme mon frère faisait déjà du chinois… » Le Démocrate indépendant du jeudi 5 février 2015

: dessin. Nos élèves sont allés chercher l’encre de chine à la source…


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Apprendre un métier en Bergeracois

Transport et logistique

: Les métiers du transport et de la logistique recrutent. À Bergerac on peut se former dans ces secteurs chez favel-csQUa et cfa tLV

E

n matière de transport et logistique, de solides acquis peuvent être obtenus sur Bergerac. Fauvel-CSQUA et le CFA TLV sont à même d’apporter des formations dans des domaines qui recrutent. Du côté de Fauvel-CSQUA C’est en 1990 que le premier centre FauvelFormation ouvre ses portes à Bergerac avec pour vocation d'intervenir dans les métiers du Transport, de la Logistique, des Travaux Publics et de la Sécurité Routière. Tout en dispensant des formations reconnues au plus niveau, l’entreprise se développe. Désormais ce sont neuf centres de formation qui dispense un enseignement reconnu. En 2012, c’est la fusion avec CSQUA, (Conseils, Services et Qualité), organisme de formation spécialisé dans la prévention et la sécurité des risques en entreprise, intervenant auprès des professionnels des Travaux Publics, du bâtiment ou de l'industrie. Depuis un an, Fauvel-CSQUA s’est lancé dans une nouvelle étape de développement avec une très grosse mutation dans le domaine du numérique. Avec Bergerac comme laboratoire pour les sites du Sud-ouest. L’enseignement peut être désormais individualisé. Le développement de l’informatisation de l’enseignement permet de diversifier les parcours de formation. Des supports pédagogiques innovants et des postes informatiques dédiés sont introduits. Des simulateurs de conduite poids lourds permettent par ailleurs une approche efficace de ces métiers si particuliers.

Une très grande souplesse a été introduite par ce biais du numérique, en particulier au niveau des formations individuelles, permettant une gestion efficace des emplois du temps de chacun, formateurs comme apprenants. C’est ainsi que près de 80 stagiaires, essentiellement dans le domaine de la formation continue, peuvent être formés chaque jour. Le CFA TLV Pour sa part, le CFA (Centre de Formation d’Apprentis) TLV propose des formations dans le domaine du transport et de la logistique. Créé voici dix ans, fort de trois sites sur Bordeaux, Bayonne et Bergerac, le CFA TLV a la particularité sur le Bergeracois d’être le seul centre du Sud-ouest à proposer une formation pour l’obtention du CAP « Agent d’entreposage et de messagerie » sous forme d’apprentissage. Son titulaire aura acquis les

: simulateur poids lourds chez fauvel-csQUa, pour une approche efficace du métier. connaissances nécessaires pour exécuter les opérations de réception, de stockage, de préparation de commandes et d’expédition. Un métier précédemment intitulé Magasinier Cariste et qui s’acquiert sur deux ans. « Le CFA TLV est une petite structure sur Bergerac. Ce qui a le gros avantage d’aider au mieux la mise en relation entre l’apprenti et les entreprises. Nous avons une dizaine de jeunes chaque année qui alterne formation théorique et travail en entreprise. », souligne Christophe Chaumont son directeur. Ce qui permet une excellente mise en relation avec les employeurs, avec un accompagnement personnalisé pour la recherche de leurs contrats d’apprentissage. Un partenariat avec la Mission Locale a également été mis en place. S’adressant à des jeunes de moins de 26 ans et s’appuyant sur la formation en alternance, le CFA TLV est ainsi complémentaire de Fauvel-CSQUA, avec lequel il partage les locaux à Bergerac.

En pratique CFA-TLV : quart Campréal - 24 100 Bergerac Tél. : 05 53 57 74 80 Web : www.cfatlv.com

: des cours à effectif limité, pour un meilleur suivi des élèves, au cfa tLV

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FAUVEL-CSQUA : quart Campréal - 24 100 Bergerac Tél. : 05 53 74 41 14 Web : www.fauvel-csqua.com


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Apprendre un métier en Bergeracois

Les métiers du Web A

pprendre les métiers du Web est devenu possible à Bergerac grâce à Talis Web.

Mélanie Canelli a souhaité casser les barrières du Web souvent assimilé aux grandes villes et aux multinationales. Geek par passion, elle a fait le pari d’ouvrir une école à Bergerac pour équiper les PME-PMI en jeunes prodiges de l’informatique. Ouverte en novembre dernier, l’école rencontre un franc succès et compte 9 élèves qui effectuent actuellement 8 mois de formation continue avant de partir en alternance en entreprise pour 2 ans. « Sans avoir communiqué, de nombreuses entreprises nous ont contacté » se réjouit Mélanie Canelli. Mais ce n’est pas par hasard si cette école est née à Bergerac, milieu rural. « J’ai effectué une analyse des besoins du milieu rural sans oublié les artisans » confie la directrice. À partir de cette analyse, Talis Web a préféré sur une

formation diversifiée avec un apprentissage de 4 métiers du Web qui sont Web designer, développeur, Web master et marketeur. « Les autres écoles font des formations dites « couloir » avec une seule spécialité. Ceci n’est pas adapté au milieu rural dans lequel nous vivons. Pour une PME-PMI il lui faut une personne polyvalente. Mais attention, pas des « touches à tout » mais des très bons en tout » explique Mélanie Canelli.

Une formation en 3 ans

À partir de la rentrée prochaine, les élèves n’effectueront plus qu’un mois et demi de formation continue. « À partir de ce moment-là ils pourront se lancer seuls dans une entreprise. » S’en suivra de 3 années de formation par alternance à raison de 15 jours d’écoles et 15 jours en entreprise. La première année les élèves passent leur certification de maquettiste infographiste en multimédia, la seconde année celle d’inté-

: La directrice tient au confort de travail des élèves. grateur Web enfin, la 3e année celle de chef de projet, concepteur Web. « Ce métier est fait pour les vrais passionnés, ceux qui ne comptent pas leurs heures. Pour les vrais geeks, pour qui le Web est une façon de vivre » conclut la directrice. Franck FYLEYSSANT

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Zoom sur la pâtisserie P

our le jeune Adrien Pailler, apprenti chez Serge Latour à Lamonzie-SaintMartin, la pâtisserie est bien plus qu’une évidence.

« Déjà tout petit, cela m’intéressait. Je pensais déjà exercer cette profession et je savais avec certitude que ce serait mon métier plus tard. » Ce qui est en train de se confirmer puisqu’après une formation en apprentissage de boulanger et une de pâtissier au CFA de Boulazac, il entame un nouveau cursus d’un an qui le mènera à l’obtention d’un diplôme de pâtissier spécialisé. «Je voulais aller plus loin, travailler des matières premières de qualité, fabriquer de bonnes pâtisseries, mettre de la finesse dans mon travail. » Cette envie d’aller plus loin dans l’élaboration de ses produits, il l’apprend ainsi auprès de Serge Latour qui n’en est pas à son premier apprenti loin de là, lui qui est passé par ce type de formation et tient pour essentiel de transmettre à son tour son savoir-faire.

Pour Adrien Pailler, aucun doute n’est permis, son métier est très porteur et il est sûr de pouvoir continuer sans problème dans cette voie. Son objectif après l’obtention de ses diplômes, être d’abord ouvrier afin de prendre le maximum d’expérience, approfondir ses connaissances. Sa voie est déjà toute tracée à 20 ans. Et pour lui, l’apprentissage est sans aucun doute la voie royale car c’est comme cela que l’on apprend véritablement sur le tas, sur le terrain. Avec ce type de formation, il approfondit jours après jours la réalité du travail sur le terrain. « Je découvre ici le travail fait dans la belle tradition, avec des recettes ancestrales. Mais on s’appuie aussi sur les nouvelles techniques de pointe, ce qui est très important. » Il ne faudra pas s’étonner d’ici quelques années de le voir ouvrir boutique car c’est également l’une de ses ambitions, s’installer à son tour.

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: serge Latour en compagnie de son apprenti adrien Pallier. Et les amateurs de chocolat devraient trouver eux aussi leur compte car notre jeune homme aime particulièrement travailler cette matière.


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Apprendre un métier en Bergeracois

CFA du Bergeracois L

’association du Centre de Formation d’Apprentis du Grand Bergeracois est un centre de formation de proximité au service du public et des entreprises du Bergeracois. Jean-Fabien Dijos, le directeur du CFA (centre de formation des apprentis) a pour objectif de proposer des formations qui collent avec le territoire : « nous n’avons pas droit à l’erreur. Nous devons proposer aux jeunes de se former à des métiers qui existent et qui recrutent dans notre département. » L’alternance est le dénominateur commun aux 220 personnes qui suivent une formation au CFA du Grand Bergeracois, que ce soit sous statut scolaire dans la classe DIMA (Dispositif d’Initiation aux Métiers par l’Alternance), sous statut d’apprenti pour nos formations en CAP, ou en formation continue. « Faire l’expérience de l’apprentissage, c’est

: Les apprentis peuvent découvrir les conditions réelles de leur futur métier dans le restaurant d’application. construire ses compétences en direct avec la réalité du monde professionnel » analyse le directeur du centre de formation du Grand Bergeracois. Avoir un pied dans le monde professionnel permet aux jeunes d’apprendre à se forger un

certain savoir-faire, mais aussi un « savoir être ». De plus, les jeunes sont confrontés aux contraintes techniques. Un « plus » dont bénéficient ceux qui ont choisi l’apprentissage.

e t i s s u é R La ! n i a m e d dès nos autres statuts : -

Emploi d’avenir CIF (Congé Individuel de Formation) CPF (Compte Personnel de Formation) VAE (Validation des Acquis de l’Expérience Plan de formation Période de Professionnalisation

Nos équipements : -

1 Réfectoire 1 Centre de ressources 2 salles informatiques 1 salon de coiffure 1 cuisine professionnelle 1 restaurant d’application 1 garage 1 atelier de vente Bâtiments plain pied avec 1 rampe d’accès pour fauteuil roulant

Les diplômes mécanique écanique restauration uration m • CAP Restaurant • CAP Maintenance des • BP Restaurant

Véhicules automobiles • Mention MSEA

cuisine vente • CAP Cuisine • CAP Employé de Commerce Multi spécialité • CAP Employé de Vente spécialité (produit A et produit B) • BAC PRO Commerce • Titre Employé Commercial en Magasin

• BP Cuisine • CQP Cuisinier

coiffure • CAP Coiffure • BP Coiffure

nos contrats : - Apprentissage - Professionnalisation

nos autres formations : - DIMA - PRÉPA

nos atouts : -

Individualisation de parcours Suivi personnalisé de chacun Prise en charge du Handicap Moyenne structure (environ 250 apprenants) donc proximité du personnel

Nous contacter : en France

109, rue du Docteur Roux - 24100 BERGERAC - Tél. 05 53 22 21 21 - Fax 05 53 58 17 14 E-mail accueil@cfa-bergerac.fr - www.cfa-bergeracois.com https://www.facebook.com/pages/CFA-du-Grand-Bergeracois/140177629329991

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Apprendre un métier en Bergeracois

Les métiers de l’esthétique Fondée en 2008 par Lyne Dupuy et Sonia Géraud dans un secteur en pleine expansion, l’école est la seule en périgord à proposer des formations aux métiers de l’esthétique et de la cosmétologie.

D

ans un secteur très prisé et très varié, il est important de choisir la structure et la formation adéquate. Cofondatrice et actuelle codirectrice de l’école, Lyne Dupuy nous présente son école et explique en quoi elle se démarque des autres. Mme Dupuy, d’où est venue l’idée d’une école d’esthétique en bergeracois ? « C'était en fait une constatation de différentes personnes du métier qu'il y avait un besoin à Bergerac de former les futures esthéticiennes un peu différemment, de les recruter un peu différemment. J'ai monté l'école avec une associée qui vient de l'éducation nationale, elle a apporté le côté scolaire et moi le côté professionnel. » Et qu'est ce qui fait la spécificité de votre école ? « On est dans les programmes de l’éducation nationale mais on travaille aussi avec les entreprises. On essaye d'amener les élèves vers le milieu professionnel. C'est ce qui pêche un peu aujourd'hui, la différence entre la théorie et la pratique. Il y en aura toujours une mais on essaye de faire un rapprochement et d'apprendre aux élèves des choses indispensables dans le milieu professionnel. C'est notre valeur ajoutée. » Quels sont les formations que vous proposez ? « Il y a le bac pro esthétique/cosmétique/parfumerie, le CAP esthétique/cosmétique et le BTS Métiers de la cosmétique. Après on reçoit des professionnels pour des formations dans le cadre du Compte professionnel de formation. Des formations aux nouvelles techniques sont proposées. Du coup on en profite pour former nos élèves en même temps pour qu'elles connaissent les dernières tendances. Le BTS Métiers de la cosmétique n'est pas seulement destiné aux futures esthéticiennes mais aussi et surtout à celles qui veulent travailler dans l'environnement des cosmétiques. » Comment se déroule la sélection des élèves ? « Il y a un test à l'écrit et un entretien individuel. Par contre, ce n'est pas une question de niveau scolaire, c'est plutôt un test de vocation, on essaie de voir si la personne a les qualités

: Les étudiantes en travaux pratiques dans les ateliers de l’école. requises pour ce métier. L'idée c'est de déceler si oui ou non la jeune fille va se plaire et s'épanouir. »

Une apprentie

Raphaëlle Flament

Trouvent-elles facilement du travail après l’obtention de leur diplôme ? « Dans leur grande majorité oui, elles sont mêmes demandées avant d’avoir leur diplôme. On essaie de les éduquer au monde du travail sur le respect des horaires, des gens et sur pleins de petites choses qui permettent de mieux s’y intégrer. » Quel est le parcours des enseignants, comment sont-ils recrutés ? « Nous sommes avant tout des passionnés. Les professeurs sont des professionnels qui ont fait leurs preuves sur le terrain. Ils sont tous issus du monde de l'esthétique : des instituts, de la grande parfumerie, des laboratoires, ça peut être extrêmement varié. On les forme ensuite à la pédagogie car transmettre c'est aussi un métier. » Vous avez des projets pour l’avenir ? « On recherche activement un local dans le centre-ville. Pour faire ce qu’on fait, on a suffisamment de place mais il y tellement de choses qui pourraient être possibles, on a plein d’idées. »

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Elle veut être maquilleuse professionnelle A 16 ans et en première Bac Pro esthétique, elle souhaite poursuivre ses études au sein de l’école d’esthétique de Bergerac en passant un BTS puis exercer en tant qu’esthéticienne. Raphaëlle a effectué un parcours général jusqu’en fin de 3e, mais a toujours eu envie de se tourner vers les métiers de l’esthétique. L’image qu’elle a des instituts c’est une « image de relaxation, de détente, de bien-être mais aussi avec un côté artistique ». Timide, elle a pourtant rapidement su s’intégrer dans l’école « grâce à un bon encadrement et un personnel accueillant ». Elle y trouve des salons « bien équipés » avec des « professeurs compétents qui connaissent leurs métiers ».


JOURNÉES PORTES OUVERTES

MERCREDI 11 FÉVRIER 11h/17h - SAMEDI 21 MARS 11h/17h - MERCREDI 20 MAI 11h/17h Le Démocrate indépendant du jeudi 5 février 2015


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Le sanitaire et social

pour de nombreuses raisons, les carrières du sanitaire et du social recrutent dans un secteur à fort potentiel de développement. Des métiers diversifiés, au service de différents publics, et qui peuvent sans conteste offrir des débouchés. Un chef d’entreprise

Olivier Prigent

directeur de l’EHPad Les Pergolas à sigoulès «J’ai moi aussi suivi une formation en alternance. C’est la meilleure manière d’être sur le terrain rapidement, et beaucoup plus intéressant pour allier théorie et pratique. Gwendoline a choisi de passer par tous les postes de travail ici. Elle apprend vite et cette formation est idéale pour elle. Cela permet d’être plus rapidement dans le milieu professionnel.» Une apprentie

Gwendoline Boisset

stagiaire en Bts «J’ai la chance de pouvoir suivre une formation en alternance à l’EHPAD Les Pergolas à Sigoulès. C’est en terminale que j’ai décidé de choisir ce métier. Il n’y a jamais de routine et beaucoup d’échanges. C’est avec les personnes âgées que je suis le plus à l’aise. J’ai comme projet professionnel d’être un jour directrice d’un tel établissement.»

: Empathie et sens des responsabilités, des qualités indispensables pour travailler dans ce secteur.

D

ans ces carrières, il s’agit de maîtriser des savoir-faire permettant d’exercer ses activités au sein des structures sanitaires et sociales très diverses (maisons de retraite, hôpitaux, organismes de services à la personne, etc.), ou encore au contact direct des particuliers. Des métiers au contact de différentes catégories d’usagers. Ce secteur des services à la personne est extrêmement dynamique. Ainsi sont recensés au 1er janvier 2014 environ 31. 800 organismes intervenant dans ce domaine. Des professions qui s’exercent individuellement, mais plus généralement en équipe. Elles demandent des compétences particulières telles qu’une ouverture à l’autre, au monde et aux questions sociales dans une dimension éthique. Ceux qui sont amenés à travailler dans ces domaines doivent savoir faire preuve de capacités d’observation, d’un esprit d’ouverture et d’un certain sens des responsabilités. Les carrières peuvent être exercées au niveau du contact direct et aller jusqu’à des postes de responsabilités comme la direction d’établissement d’accueil par exemple. Difficile d’être exhaustif dans ce domaine. Le Démocrate indépendant du jeudi 5 février 2015

On peut cependant les classer en différentes catégories. D’abord celle de la petite enfance comme éducateur (trice), puériculteur (trice) ou auxiliaire de puériculture, etc. Des métiers qui s’exercent le plus souvent dans les établissements d’accueil, dans les établissements médico-sociaux ou dans les hôpitaux. Autre catégorie, celle de l’intervention sociale et familiale. Ces professionnels agissent au sein même d’une famille, au domicile d’une personne, dans un établissement ou un service d’action sociale ou en milieu hospitalier. Secteur également très demandeur, car lié à l’allongement de la durée de la vie, celui des personnes dépendantes, âgées et/ou handicapées. Ces différentes professions peuvent s’exercer à titre libéral ou en établissement du secteur public ou privé. Dans les domaines de l’insertion et de l’intervention auprès des personnes en situation d’exclusion, les professionnels accueillent des personnes et les aident à résoudre des problèmes divers d’ordre social, administratif et socio-économique. Enfin les carrières dans les domaines sanitaires ou paramédicaux : aides soignants, infirmiers, masseurs, sage-femme.


Formations éducatives et de santé

«

Formations diplômantes Formations qualifiantes Formations continues Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) Préparations aux concours d’entrée

Une identité affirmée Formation en situation professionnelle, suivi personnalisé Au coeur des métiers Chaque stagiaire est l’auteur et l’acteur de sa formation. Le stagiaire bénéficie d’un suivi personnalisé au centre de formation et sur les lieux professionnels. Le Ce.F accueille aussi des stagiaires en formation initiale en voie directe.

Formateurs experimentés Nos formateurs permanents ont tous une expérience professionnelle de terrain complétée par une formation universitaire. L’équipe administrative a une compétence reconnue dans l’élaboration des procédures de financements et le suivi administratif des stagiaires.

Le partenariat avec les établissements Le Ce.F, proche des terrains professionnels, travaille avec plus de 200 établissements et services sociaux ou de soins dans le grand Sud-Ouest

Une éthique

Les formations diplômantes Formation initiale en voie directe - Alternance

Cadre intermédiaire et de direction (CAFERUIS) Certificat d’aptitude aux fonctions d’encadrement et de responsable d’unité d’intervention sociale Formation sur 22 mois

Educateur spécialisé (DEES) Diplôme d’État d’éducateur spécialisé Formation sur 3 ans

Moniteur-éducateur (DEME) Diplôme d’État de moniteur-éducateur Formation sur 2 ans

Aide médico-psychologique (DEAMP) Diplôme d’État d’aide médico-psychologique Formation sur 12 ou 16 mois

Aide-soignant (DEAS) Diplôme d’État d’aide-soignant Formation sur 10 mois

Auxiliaire de Vie Sociale (DEAVS) Diplôme d’État d’auxiliaire de vie sociale Formation sur 9 mois

En lien avec les valeurs de la Fondation John BOST, le Ce.F ◆ témoigne d’engagements humanistes et de rigueur qui doivent fonder l’action sanitaire et sociale, ◆ assure la promotion de valeurs de solidarité ◆ participe au service public de la formation professionnelle dans les contextes : légal, réglementaire et de la décentralisation.

Assistant Familial (DEAF) Diplôme d’État d’assistant familial Formation sur 13 mois

Les formations qualifiantes Assistant(e) de Soins en Gérontologie

Samedi 07 février JOURNÉE PORTES OUVERTES 10h - 16h

Surveillant de Nuit Qualifié Maîtresse de Maison Mandataire Judiciaire à la Protection des Majeurs.

28 Boulevard Albert Claveille – 24100 Bergerac – Téléphone : 05 53 22 23 00

www.cef-bergerac.org Le Démocrate indépendant du jeudi 5 février 2015


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Apprendre un métier en Bergeracois

Travailler dans le bâtiment D

es simples huttes aux modernes mégalopoles, un point commun : des métiers essentiels à la vie en société, ceux du bâtiment. En ce début de XXIe siècle, ils sont extrêmement diversifiés. Du maçon qui mettra en place les fondations et les murs au couvreur qui isolera le bâtiment des intempéries, on trouve une vingtaine de catégories de métiers différents : plombiers, carreleurs, électriciens, charpentiers, plaquistes, chauffagistes, etc. Avec dans chaque catégorie une diversité qui demande de plus en plus de personnel qualifié. De nouvelles techniques et de nouveaux matériaux viennent sans cesse apporter un intérêt supplémentaire, tout en demandant aux hommes de l’art d’évoluer. Dans chaque corps de métiers, on trouve sans conteste une polyvalence des activités avec une grande diversité des chantiers. Maisons individuelles ou bâtiments industriels ou commerciaux, neuf ou rénovation, ils apportent des éléments d’attractivité. L’utilisation de matériaux traditionnels ou contemporains, une demande de plus en plus forte pour des produits écologiques, l’évolution de la vision architecturale, font que ces métiers demeurent toujours attractifs.

Le gros œuvre dans le bâtiment

Tout part de là. Fondations, murs et parois, charpente et couverture, tels sont les premières étapes essentielles de la construction. Ainsi du maçon qui a un rôle clé puisque garant de la qualité de l’enveloppe et de la structure du bâtiment, hors construction en bois. Il se sert d’outils à main et d’équipements mécaniques, utilise béton, liants, pierre et brique, des matériaux composites ou des ensembles préfabriqués. Un métier diversifié et évolutif qui touche tant le neuf que la rénovation. Ainsi l’a compris Maxime Garrigou, 17 ans et en apprentissage dans l’entreprise de Christophe Garrigue à Bergerac. « Mon père a construit sa propre maison, même si cela n’était pas son métier. Cela m’a donné envie de découvrir cela. Et beaucoup de choses ont évolué. J’aime bien aussi la rénovation. » Actuellement en seconde année pour passer

: Les apprentis sont suivis tout au long de leur formation par le maître d’apprentissage. son CAP avec IDC Pro, Maxime envisage déjà de continuer sa formation avec un brevet professionnel. Un itinéraire qui montre l’intérêt que peuvent susciter ces métiers du bâtiment. Charpentiers et couvreurs interviendront ensuite. À eux la réalisation, la réparation et l’entretien des toitures. Avec là aussi de la diversité dans le travail et les matériaux selon les caractéristiques géographiques, climatiques et le type de bâtiment. Avec de plus en plus souvent l’utilisation de matériaux favorisant les économies d’énergie.

Les autres corps de métier

Viendront ensuite les autres artisans. De même, ils seront appelés à différents types de travaux : réalisations, entretien, réparations. Et dans ce domaine, les choses ont aussi bien évolué avec l’utilisation de matériaux de plus en plus diversifiés et devenant écologiques. À la suite du gros œuvre, le menuisier interviendra pour toutes les fermetures sur le bâti de la construction (fenêtres, volets, portes). Il réalise certaines structures inté-

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rieures, des escaliers et participe à l’aménagement tels la pose de parquets ou l’installation de placards. Le menuisier contribue ainsi à améliorer le cadre de vie, la fonctionnalité et l’esthétique des habitations et des lieux de travail. Le carreleur peut proposer de son côté de très nombreuses possibilités d’aménagement tant les matériaux sont variés. Le métier de plâtrier a lui aussi beaucoup évolué. Pour certaines tâches, sa dextérité est alors particulièrement recherchée. Gypse, staff et stuc lui permettent de participer à la restauration ou à l’exécution d’éléments décoratifs. Nul besoin de présenter plombiers et chauffagistes, électriciens, tous indispensables pour un confort maximum. Sans oublier bien entendu le peintre qui viendra parfaire la construction ou la rénovation. Un métier qui a pour intérêt de pouvoir associer prestations techniques et décoratives. Des compétences qui vont au-delà des travaux traditionnels. Il lui faut savoir conseiller sur les choix de décoration et de personnalisation de leur habitat.


VOUS ÊTES ... ARTISANS, SALARIÉS, DEMANDEURS D’EMPLOI

DÉVELOPPER

VOS COMPÉTENCES EN BÂTIMENT Combien de métiers proposent une évolution de carrière aussi fulgurante ; une clé de la réussite le développement des compétences. Au début de votre carrière, mais aussi tout au long de la vie. Les métiers évoluent, les techniques évoluent, les réglementa tions évoluent et vos droits à la formation ont évolué : Mesures plus souples, contenus adaptables, parcours individualisé, …

NOS FORMATIONS Les qualifications de niveau 5

Les formations réglementaires

Titre Professionnel (TP) Maçon Titre Professionnel Constructeur en Voirie Réseau Divers (VRD)

Habilitation « Montage, démontage échafaudage » Habilitation « utilisateur échafaudage » Habilitations électriques NOUVEAU : Habilitations « Fluides frigorigènes »

Titre Professionnel ouvrier du bâti ancien Titre Professionnel Carreleur Titre Professionnel plaquiste

Les formations spécifiques :

Titre Professionnel Peintre en bâtiment Titre Professionnel Installateur. Chauffage, climatisation, sanitaire et énergies renouvelables Titre Professionnel électricité et équipement

Les qualifications de niveau 4 TP Chef d’équipe Gros Œuvre TP Technicien étude bât (Option Economie de la Construction).

DEVELOPPEMENT DURABLE RT ,Maison BBC : réglementation et normes ; Gestion déchets et tri ITE : principes,techniques de pose et points singuliers GESTION DE CHANTIER - Règles d’accessibilités (réglementation 2007) - Réponse aux marchés publics / mémoire technique - Sécurité chantiers (co-activités sur chantier) - ...

Formation continue - Perfectionnement - Contrat par alternance - Apprentissage (sur le gros œuvre) - Formation dans l’entreprise.

Un savoir faire reconnu sur les métiers du BTP autour d’une activité et d’un volume d’actions (8 formateurs, plus de 90 000 heures, 250 entreprises partenaires,..) qui nous rend incontournable sur le sud Dordogne. Un fonctionnement sans logique d’espace de section métiers autour d’un principe de co-activité qui se rapproche de l’entreprise. Une véritable individualisation des parcours avec des rythmes, des progressions et des validations adaptés à chaque individu. Un glissement progressif des validations des parcours vers les Titres Professionnels (plus proches de la compétence attendue et plus souple dans la gestion de la certification) en lieu et place des diplômes de l’éducation nationale. La mise en œuvre de deux sections d’apprentissage (maçonnerie) décentralisées autour d’un partenariat innovant entre un CFA de branche (CFA BTP 24), une collectivité (CFA de la VILLE) et un opérateur privé (IDC PRO).

CENTRE DE FORMATION BÂTIMENT - Z.A. du Libraire 24100 BERGERAC Tél. : 05 53 73 32 57 / Fax : 05 53 22 77 89 - www.idcpro.fr Le Démocrate indépendant du jeudi 5 février 2015


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Le DIF, c’est fini. Il est remplacé par

Le compte personnel de formation Depuis le 1er janvier 2015, le Compte personnel de Formation a pris le relais du DIF (droit individuel à la formation). Ce nouveau dispositif, explique l’aFDaS, « offre aux salariés les moyens et les droits de se former et de construire leur carrière ». Mode d’emploi du CpF.

L

a réforme de la formation professionnelle est entrée en vigueur le 1er janvier. De nouveaux chantiers s’ouvrent pour les responsables des ressources humaines des grandes entreprises, mais aussi pour les salariés qui doivent désormais prendre en main leur compte personnel de formation. Voici les règles de fonctionnement à connaître en 10 questions-réponses. Qu'est-ce que le compte personnel de formation ? Le principe : vous vous constituez tous les ans un capital de temps pour suivre des formations indemnisées durant ou en dehors de votre temps de travail. Votre compte personnel de formation est crédité en heures et attaché à la personne. Vous le conserverez tout au long de votre vie professionnelle, même si vous changez d'entreprise ou si vous vous retrouvez au chômage. Tous les salariés en bénéficient, ainsi que les demandeurs d'emploi ; les travailleurs handicapés ; les apprentis, et ce dès l'âge de 16 ans jusqu'à la retraite. Comment fonctionne ce compte personnel de formation ? Le CPF est plus généreux que le DIF. Vous cumulez désormais automatiquement jusqu'à 150 heures de formation, contre 120 heures auparavant, à raison de 24 heures acquises par an durant les 5 premières années, puis 12 heures par an durant 2 années et demie, et ce, dès le début de votre vie professionnelle à partir de 16 ans. Les heures créditées sur le CPF sont calculées au prorata du temps de travail pour les salariés à temps partiel ou en contrat à durée déterminée (CDD). Comment consommer les heures acquises sur le CPF ? Avant, avec le DIF, vous pouviez choisir la formation que vous vouliez sous réserve d'obtenir l'accord de l'employeur. Désormais, il vous faudra forcément soit opter pour une validation des acquis de l'expérience (VAE) ; soit choisir parmi une liste de formations quali-

: fin du dIf : il faut créer votre compte Personnel de formation ! fiantes ou certifiantes. Cette liste officielle des cursus éligibles sera consultable début 2015 sur le site de la Commission nationale de la certification professionnelle. Les formations hors de la liste officielle ne seront pas financées.

de mars 2015, elle aura en effet l'obligation d'organiser un entretien professionnel obligatoire tous les 2 ans. Il ne remplace pas l'entretien annuel d'évaluation et doit vous permettre d'évoquer votre évolution de carrière et vos besoins de formation, et non vos résultats.

Comment trouver la formation qui me convient ? Votre entreprise peut vous aider trouver la formation adaptée à vos besoins. À compter

Votre employeur peut-il refuser de vous accorder d'utiliser votre CPF pour suivre une formation ? Ce ne sont pas tout à fait les mêmes règles

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30 décembre 2020 pour utiliser votre DIF. Audelà de cette date, toutes ces heures seront perdues.

que pour le DIF. Avec le CPF, le collaborateur a beaucoup plus d’autonomie pour choisir ces formations. Si vous effectuez une formation hors temps de travail, vous n'avez pas besoin de demander d'autorisation à votre employeur, mais vous ne pouvez pas prétendre à une allocation spécifique. Si vous choisissez de vous former durant votre temps de travail, il vous faut son accord sur le contenu et le calendrier. Votre demande doit alors être formulée au moins 60 jours avant le début de la formation lorsque sa durée est inférieure à 6 mois et au moins 120 jours dans les autres cas. Mais il existe des exceptions pour lesquelles vous n'avez pas besoin de l'accord préalable de votre employeur sur le contenu de votre formation : les connaissances de base incluses dans le socle de compétences ou la VAE. Vous n'avez alors qu'à vous assurer que les dates conviennent à votre employeur.

: Il se constitue à raison de vingtquatre heures par an les cinq premières années et douze heures par an ensuite.

Que deviennent les heures de DIF avec l'apparition du CPF ? Vous les conservez sur votre compte personnel de formation. Vous pouvez cumuler vos heures de DIF en plus des 150 nouvelles heures attribuées au titre du CPF. D'ici le

31 janvier 2015, vous devriez recevoir une attestation écrite de votre employeur vous informant de votre solde DIF au 31 décembre 2014. Attention à bien conserver ce document, il vous permettra de créditer votre CPF avec les heures de DIF que vous n'aviez pas consommées. Vous aurez ensuite jusqu'au

Qui gère le CPF ? Ce n'est plus votre entreprise qui se charge de mettre à jour votre compteur, mais la Caisse des Dépôts et Consignation qui a créé un site dédié : www.moncompteformation.gouv.fr, sur lequel vous pourrez consulter vos comptes à compter du 5 janvier prochain. Attention, les heures de DIF ne seront pas automatiquement créditées. Il vous faudra impérativement fournir un justificatif à l'OPTA, l'organisme qui financera la formation que vous aurez choisie pour pouvoir les utiliser. Qui financera la formation choisie ? Les frais pédagogiques et les frais annexes (transport, repas, hébergement) sont pris en charge par les OPTA (Organismes paritaires collecteurs agréés), c'est-à-dire les organismes qui collectent la taxe professionnelle et financent les formations. Votre salaire, lui, sera pris en charge à 50 % par l'OPTA, 50 % par votre entreprise, dans le cadre des fonds affectés au CPF (0,2 % de la masse salariale pour les entreprises de plus de 20 salariés).

05.53.23.55.56

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Étudiants, comment se loger pas (trop) cher ?

Rendez-vous au B.I.J. C

omment se loger lorsque l’on doit suivre une formation à Bergerac et que l’on n’habite pas sur place. Le BIJ, Bureau Information Jeunesse situé place Doublet, est là pour apporter des solutions pertinentes. En partenariat avec la mairie de Bergerac, dépendant de la CAB (Communauté d’Agglomération de Bergerac), le Bureau Information Jeunesse a parmi ses différentes missions celle d’aider à se loger commodément sans trop de frais étudiants, apprentis et jeunes adultes sur un parcours de formation professionnelle. Dès l’entrée de l’établissement, un grand panneau très fonctionnel répertorie les diverses possibilités d’hébergement. Les potentialités sont multiples et à même de répondre à toutes les demandes. À la carte si l’on préfère. Ce qui s’avère indispensable tant les situations peuvent être très différentes et doivent trouver la meilleure réponse possible aux demandes qui peuvent intervenir toute l’année. Ce dispositif s’adresse aux jeunes de 18 à 30 ans. Ainsi l’offre de logement va du simple studio à des appartements plus vastes, jusqu’aux trois pièces. Pour ces derniers cela correspond généralement à de la colocation, solution idéale pour se loger à moindres frais, qui plus est avec d’autres jeunes. Ce qui peut représenter un certain intérêt pour ceux qui viennent de loin sans connaître personne. Selon le cas, ces locations peuvent se finaliser pour une période de dix mois, le temps d’une année scolaire de septembre à juin. C’est la majorité des cas qui est traitée ainsi. Mais ce peut être des occupations de plus courte durée, une semaine par exemple. Voire pour une seule nuitée, utile comme pour venir passer un entretien d’embauche. Autre possibilité offerte, celle d’une chambre chez l’habitant. Cette souplesse de fonctionnement est rendue efficace par une actualisation de l’offre faite tous les quinze jours. Après une sorte d’homologation en amont où la qualité de l’habitat proposé est vérifiée, les logements sont intégrés dans le circuit et revisités tous

: À l’entrée du BIJ, un panneau répertorie les accueils disponibles sur Bergerac et alentours. les deux ans. Ce sont environ cent cinquante lieux de résidence qui sont ainsi proposés. De quoi répondre généralement aux souhaits des uns et des autres. C’est ainsi que sur 15 500 demandes de renseignements de toutes sortes faites au BIJ en 2014, 370 ont porté sur le logement. Autre service proposé et souvent très utile, les informations données sur les aides possibles, la simulation des aides de la CAF pour le logement par exemple. L’essentiel pour l’équipe de quatre personnes animant la structure étant d’identifier au mieux les besoins afin de donner une information adaptée. Viendra ensuite un accompagnement dans la démarche du demandeur. N’oublions pas que le Bureau Information Jeunesse est avant tout un centre de ressources et d'informations pour répondre aux questions des jeunes sur des thématiques précises. Afin de les soutenir sont organisés des entretiens individuels pour identifier les besoins des jeunes afin de les guider dans leurs projets et leurs démarches, le tout dans un esprit d’écoute et d’ouverture. Le BIJ peut également renseigner sur d’au-

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tres villes, ce qui peut s’avérer utile pour ceux qui quittent Bergerac pour l’extérieur. L'accueil au Bureau Information Jeunesse est gratuit, il est anonyme, sans rendez-vous. Il est également accessible en auto documentation. Des accueils de groupes d'adultes ou de jeunes sur rendez-vous sont aussi proposés. Deux informateurs répondent à toutes questions dans tous les domaines dont ceux de leur vie quotidienne : formation professionnelle et permanente, enseignement, emploi, loisirs et sports, vie pratique, etc.

En pratique Coordonnées : Bureau d'information Jeunesse BIO. Place Doublet 24 100 Bergerac Tél. : 05 53 58 11 77 e-mail : bij@la-cab.fr Horaires : Mardi, mercredi, vendredi : de 8 h 30 à 12 h 00 et de 13 h 30 à 17 h 30. Jeudi : de 13 h 30 à 17 h 30. samedi : 8 h 30 à 12 h 00.


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L’orientation

Un petit schéma pour mieux s’y retrouver

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17, place des Petites Boucheries

53€ ROtOGaROnne

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