Réalité virtuelle /
Vivre La Ville, l’avatar de Grégoire Diehl, 2008
«La réalité, c’est ce qui continue d’exister lorsqu’on cesse d’y croire.» Philip K. Dick Le Festival Reality est le premier festival d’art spécialement consacré aux mondes virtuels: Pluridisciplinaire/ Transversal/ International. Tel un univers multiple, le Festival Reality se définit comme une session englobant une exposition, des performances, des conférences, des événements musicaux qui se constituent selon différents rythmes et montrent la richesse de créations réalisées sur des metavers1 et autour de nouvelles problématiques inhérentes à ces univers. Reality Festival 2008 se déroule dans la continuité d’événements organisés par Metagangz à La Cantine2 en juin 2008 et en collaboration avec des professionnels des communautés virtuelles orag.
1 metavers : mondes virtuels 1
2 la cantine : espace de co-working
Sommaire/ Le mot du directeur artistique - p.3 Le mot des organisateurs - p.5 Programme du Festival - p.7 L’exposition - p.8 Les événements - p.23 Le lieu - p.28 Contacts et Partenaires - p.29
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Direction artistique/ Les mondes virtuels représentent-ils des nouveaux territoires d’expérience artistique immatérielle ? Margherita Balzerani
La présence croissante d’expositions et de
lieux d’art dans Second Life et dans les mondes virtuels semble affirmer la possibilité d’utiliser un univers virtuel 3D pour la création artistique contemporaine.
L’art exposé dans Second Life est trop souvent présentée sous forme de mimesis formel de la réalité.
Cette tendance montre que les résidents, plutôt que de passer à l’acte créatif, se contentent de traduire en pixels des clones de la réalité qui les entoure. Si Second Life offre la possibilité d’être un terrain d’expérimentation, très peu d’artistes encore semblent détourner l’outil ou exploiter ses capacités. Il faut se concentrer sur l’acte qui est propre à la technè1: l’acte créatif.
Si le slogan à la base de Second Life est
«Your world. Your imagination», pourrait-on considérer cet univers comme un éventuel territoire de production artistique ?
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technè : savoir-faire des métiers de l’artisanat ou de l’art
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Si tout résident est potentiellement à la fois
utilisateur et créateur, quelles sont ses possibilités de création ? Créateur ou démuni de soi-même, de son environnement, de son espace de vie, le résident est à travers son avatar, acteur et spectateur.
Cependant le potentiel créatif offert par
Second Life à ses utilisateurs et l’éventualité d’une expérience prenant en compte l’immatérialité, l’immortalité et l’ubiquité sont-ils à l’heure d’aujourd’hui suffisamment exploités ?
Face aux contraintes de notre monde,
pourrons-nous bâtir une architecture virtuelle et créer une œuvre immatérielle qui prend en compte l’apesanteur, l’intemporel, l’invisible, la synesthésie, l’éphémère, l’empathie, les émotions, le désir, l’humidité, le son, l’intimité ? Allons-nous vers une virtualisation de la création et de l’artiste ? Si cette plateforme ouverte pouvait donner la possibilité de sublimer les contraintes de la vie réelle, pourquoi y retrouve-t-on systématiquement une production qui simule notre première vie à l’identique ?
Direction artistique/ Expériences artistiques sur Second Life :
Aujourd’hui Second Life représente essentiellement une plateforme sociale et une vitrine économique pour les marques, mais de plus en plus d’artistes s’approprient ce médium. Les travaux réalisés par les artistes contemporains décrits, comprennent performances, journal intime, expérimentations musicales, vidéos.
Les metavers représentent-ils aujourd’hui de
nouveaux espaces de créativité ? Des lieux de diffusion et de production favorables à une expérience artistique qui soit à la fois éphémère et persistante immatérielle et empathique, individuelle et collective, réelle et augmentée, in-situ et douée d’ubiquité, dynamique et immuable ?
Si dans une perspective future certaines de
nos activités se déplaceront dans ces mondes de pixels, pourquoi ne pas imaginer que les mondes persistants puissent donner la possibilité aux artistes de détourner les contraintes et les limites de la vie réelle ?
À travers une série de projets, d’œuvres, de
performances et de conférences, le Festival Reality orientera la question sur la création et
Margherita Balzerani, est curateur et critique d’art. Margherita Balzerani travaille depuis 2002 au sein du Département de l’Action Culturelle du Palais de Tokyo, site de création contemporaine de Paris. Passionnée de jeux vidéo, elle est chargée de la préfiguration en 2009 de l’antenne du Palais de Tokyo sur Second Life. Membre active de l’O.M.N.S.H., Observatoire des Mondes Numériques en Sciences Humaines, elle termine une Thèse de Doctorat ayant comme titre : «Les enjeux esthétiques des jeux vidéo et leur influence sur la création artistique contemporaine». Margherita Balzerani est également Professeur de Sémiotique et d’Histoire de l’art dans l’école de Manga, Eurasiam et de Muséographie à l’ICART de Paris. Elle vit et travaille à Paris. margheritabalzerani@yahoo.it margheritabalzerani@palaisdetokyo.com http://margheritabalzerani.blogspot.com/
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Les organisateurs/ Nous sommes très heureux de vous présenter le Festival Reality, premier festival international d’Art entièrement dédié aux réalités virtuelles. Depuis sa création en 2004, le collectif Elegangz soutient et produit des artistes numériques.Projetés dans les univers virtuels il y a 2 ans en organisant les 60 ans du festival de Cannes,nous naviguons depuis entre les mondes. Le R du logo Reality transpose cette idée de passage, de porte entre les univers que nous utilisons pour nous incarner … ici sur Terre dans notre corps - ou dans d’autres mondes grâce à nos avatars.
Le Festival Reality ouvre les portes à la création artistique contemporaine autour, à travers et dans les mondes vituels. Nous sommes entrés dans une nouvelle ère, celle des métavers1, avec un langage propre qui évolue sans cesse et des usages particuliers. Reality donne à vivre cette nouvelle culture en mouvement. Lorsque l’étrangeté vient parfois s’immiscer dans la réalité et que le virtuel est un déploiement de l’originalité humaine, Reality laisse la place aux artistes.
Nous nous engageons auprès de «l’Art Réel», art impalpable fait en partie d’installations virtuelles éphémères et qui ouvre la porte à de nouveaux questionnements métaphysiques comme « la persistance émotive des vécus virtuels ». Les technologies des mondes virtuels basculent en un nouveau médium artistique que nous souhaitons explorer et faire reconnaître.
Mathilde Mallen, coordinatrice générale du Festival Reality
Ce festival est l’aboutissement d’un long processus de recherche et de création qui est passé par l’organisation d’un cycle de réflexion sur les univers virtuels en juin 2008 et se poursuit par l’édition d’un livre à la rentrée. Je tiens à remercier tout particulièrement Laura Mannelli et Frederick Thompson sans qui je ne serais jamais allé voir de l’autre côté du miroir. Stéphanie Bacquere, Elegangz, producteur du Festival Reality 5
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www.elegangz.com
Qu’est-ce que le collectif Elegangz ? C’est un collectif d’artistes, pluridisciplinaire et international, réunis par une même passion de liberté, de créativité et d’action.
Elegangz fournit aux artistes un support technique et les aide à appréhender les nouveaux outils pouvant faire partie de leur palette artistique. La diffusion des œuvres et la communication font aussi partie de la volonté d’Elegangz de professionaliser les artistes.
Notre ambition est de promouvoir la création numérique et de favoriser la rencontre entre les arts. Le but de notre action est avant tout artistique et l’outil technologique est un moyen d’y parvenir.
Plusieurs évenements ont déjà marqué l’histoire des Gangz, notamment, la participation à l’inauguration de la Cantine (plate-forme collaborative à la fois lieu de production et de diffusion dédié aux innovations numériques), 3 expositions à la Galerie Bailly Contemporain, le festival de Calvi on the Rocks, des oeuvres numériques présentées au Cube, à Mal au Pixel et au Grand Palais, des happenings dans Second Life sur l’île Gangz, la création de Metagangz, groupe de travail sur les métavers.
Le collectif Elegangz compte plus de 70 artistes qui se réunissent autour de 11 animaux totem. Chaque Gangz ainsi constitué a son mythe et possède des qualités propres.Leur travail s’articule autour de projets collaboratifs, permettant aux artistes de partager leur savoir et s’étend sur des domaines variés : installations, performances, vidéo, photographie, musique, peinture, collage,illustration, design, architecture. 6
Programme/ Jeudi 30 octobre 2008 :
Vendredi 31 octobre 2008 :
18h Conférence de Presse 19h Vernissage VIP en présence des artistes et visite guidée de l’exposition avec le Directeur I._ Artistique 22h Soirée d’ouverture avec Entertainment live (I.R.L et dans S.L)
10h-19h Exposition Reality 19h-20h30 Performance Apéromix Live (IRL et sur Internet) 14h Conférence «Le métavers se construit : quels impacts dans ma vie ?» 1ère partie 18h-19h Synthetic Performance par Eva et Franco Mattes 19h-20h30 Collectif Mu, Live machine
Samedi 1er novembre 2008 :
Dimanche 2 novembre 2008 :
10h-19h ` Exposition Reality 12h et 16h Voyage initiatique au sein de S.L : découvrez les plus beaux lieux de cet univers virtuel emblématiquen compagnie de nos experts 14h Conférence «Le métavers se construit : quels impacts dans ma vie ?» 1ère partie 18h-19h Synthetic Performance par Eva et Franco Mattes 19h-20h30 MetaDJ Mathilde (I.R.L et dans S.L)
10h-19h Exposition Reality 12h et 16h Voyage initiatique au sein de S.L : découvrez les plus beaux lieux de cet univers virtuel emblématique en compagnie de nos experts. 14h Conférence «Le métavers se construit : quels impacts dans ma vie ?» 2ème partie 18h-19h Performance SuperMario Sleeping par Miltos Manetas découvrez les plus beaux lieux de cet univers virtuel emblématique en compagnie de nos experts.
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Les Artistes/
Archilab/ Agnès de Cayeux/ Alain Della Negra & Kaori Kinoshita/ GrÊgoire Diehl/ Cao Fei/ David Guez/ Brad Kligerman & Jamil Mehdaoui/ Julien Levesque/ Miltos Manetas/ Laura Mannelli/ Marco Manray/ Eva & Franco Mattes/ Nicolas Boone & Johann Van Areden/ Wildo Hofmann/...
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Archilab/
www.archilab.org
Cette collection, unique en son genre et construite autour des notions d’utopie et d’expérimentation en architecture, présentait les projets emblématiques de l’architecture radicale des années 1960 à la création la plus actuelle. ArchiLab 2004 a inauguré le passage de rencontres annuelles à une biennale.
Co-fondé par Frédéric Migayrou en 1999, ensuite animé par Béatrice Simonot et Marie-Ange Brayer, ArchiLab, manifestation unique à l’échelle internationale, confronte la génération actuelle d’architectes, se donnant comme une plate-forme de débats et de rencontres. Plus de 300 architectes y ont été exposés, de nombreux critiques et responsables d’institutions de tous pays ont pris la parole à Orléans.
Cette année, Archilab 2008 est une exposition des stratégies actuellement déployées par l’Union Européenne pour appuyer les villes et régions, dont le but est de montrer comment les objectifs politiques se reflètent dans la construction du territoire.
La dimension prospective, la recherche ont sous-tendu depuis le début les différentes éditions d’ArchiLab, anticipant les débats liés aux technologies numériques, aux modes d’habiter (2001) ou encore à l’architecture « durable » (Economie de la terre en 2002). En 2003, inscrit dans le cadre des 20 ans des FRAC, Archilab a permis de présenter au public l’exceptionnelle collection d’architecture du FRAC Centre.
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Agnès de Cayeux/
www.agnesdecagneux.fr
Agnès de Cayeux’s avatar 2007
« Si les flux de données sont prétextes à la (re)constitution d’une matière visuelle, textuelle ou sonore, ils sont acteurs de l’objet en cours. Le réseau n’est plus un simple support de diffusion mais un passeur de données.»
Agnès de Cayeux
Auteur multimédia, travaillant sur la conception et le développement d’interfaces et d’outils Internet, elle développe une recherche sur les relations à distance, les interactions réseau. Agnès de Cayeux est une figure singulière du net-art. Elle travaille le sensible, s’inquiète de la dilution de l’humain dans la technologie, se passionne pour l’observation de ses contemporains inventant (ou croyant le faire) de nouvelles formes sexuelles, les chambres de discussion avec webcam, les zones d’ombre des mondes virtuels, la persistance des schémas machistes…
Elle imagine, en compagnie de metteurs en scène de théâtre comme Jean-François Peyret, des zones intermédiaires de spectacle « augmenté » avec connexion et désir d’interaction avec le public. «Le réseau n’est plus un simple support de diffusion mais un passeur de données.» «Second Life, un monde possible» est son dernier projet, ouvrage paru aux éditions Les Petits Matins, sous la direction d’Agnès de Cayeux et de Cécile Guibert. Agnès de Cayeux est née en 1966 à Paris,
Alain Della negra & Kaori Kinoshita/
Extrait du film documentaire (18 minutes ) Newborns, Alain Della Negra & Kaori Kinoshita, 2007
Dans le cadre du Festival Reality Alain Della Negra et Kaori Kinoshita présentent leur dernière production, le film Newborns. Kaori Kinoshita a étudié la sculpture au Japon puis la vidéo aux Beaux-arts de Dijon et au Fresnoy. Son travail porte notamment sur l’interactivité et la place du spectateur. Alain Della Negra s’intéresse aux processus de traduction et de communication depuis ses études à l’Ecole des Beaux-arts de Strasbourg. La collaboration engagée entre les deux artistes cherche à saisir le virtuel comme une matrice à fictions réelles à travers notamment la vidéo. Installations vidéo et projets documentaires permettent aux artistes de traduire et de prolonger cette expérience en exploitant son potentiel narratif.
Alain Della Negra et Kaori Kinoshita mettent en scène les récits des avatars de joueurs dans les mondes virtuels. Déjà dans Neighbourhood, des adeptes des Sims racontaient la vie de leurs avatars dans des récits à la première personne où la frontière entre virtuel et réalité devenait difficile à tracer. A travers le film Newborns, des joueurs racontent les aventures de leur avatar dans l’île des débutants de Second Life. Ils se redécouvrent «nouveau-nés». Cet univers, cet environnement leur est inconnu. Comment se déplacer, se rendre compte que l’on peut voler et se téléporter dans de nouvelles îles? Kaori Kinoshita est née en 1970 à Tokyo, Japon / Alain Della Negra est né en 1975 à Versailles, France. 11
Grégoire Diehl/
www.smoothcore.fr
Media. Architecture. Pattern, Grégoire Diehl, 2008
Grégoire Diehl pratique le métier d’architecte. Diplômé P.L.G. en 1995 à l’Ecole des BeauxArts de Paris(Malaquais), il est lauréat la même année, du concours d’idées pour la nouvelle école des Beaux-Arts de Pékin présidé par Odile Deck. Après avoir travaillé deux ans sur un chantier à Berlin, il collabore avec les agences internationales Architectonica et Architecture Studio. Grégoire Diehl fonde Smoothcore Architects en 2000 à Paris. Le terme « smoothcore » est basé sur la tournure littéraire de l’oxymoron qui provoque l’utilisation d’idées très opposées dans le projet d’architecture pour créer l’émotion et le désir. L’agence pratique le métier à la fois en construisant pour des promoteurs et en répondant activement aux concours d’idées internationaux. Ce double travail sur le concept/concret et le global/local crée une synergie qui garantie la qualité des projets. Grégoire Diehl est né en 1971 à Paris, France
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Grégoire Diehl est critique invité et conférencier, notamment à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, à l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs de Paris, à l’Ecole d’Architecture de Marne la Vallée, à Tulane University à la Nouvelle Orléans et à l’University of Illinois de Chicago. Projet Second Life pour le Festival Reality: Invisible et bien réel, accessible à tous et visitable par certains, préhensible comme un tout et perceptible par parties, les clefs de ce bâtiment qui n’existe que grâce à ses visiteurs avatars sont des scripts. En perpétuel (re)construction de son contenu et de son contenant, ce bâtiment toujours différent donne à être vu par bribes générant l’excitation du caché et le désir d’être déshabillé, espace par espace. Les seuils des espaces perçus et des moments vécus ne sont liés qu’aux mouvements et actions de l’avatar visiteur. C’est lui qui fait le bâtiment, idéal pour une flashmob qui dessinerait un bâtiment spécialement crée par ses participants.
Cao Fei/
www.caofei.com
Cao Fei, I Mirror, a Second life documentary film by China Tracy, 2007
Artiste chinoise parmi les plus importantes de sa génération, après avoir été remarquée aux Biennales de Lyon, Venise, Istanbul et dernièrement au Plateau à Paris, Cao Fei présente des installations proliférantes mêlant vidéos, textes, objets ordinaires et sculptures classiques. Influencée par la publicité, le cinéma et la télévision (de Taïwan ou d’Hong Kong), par les jeux vidéos et le rap américain, Cao Fei, âgée d’à peine 30 ans, a décidé de rester vivre en Chine et de mettre à profit l’utilisation des nouvelles technologies en plein essor dans son pays. Familière des low et pop cultures,elle n’en intègre pas moins dans son oeuvre la culture traditionnelle (du théâtre, à l’opéra en passant par la danse). Différents univers qu’elle se plaît à combiner pour mieux dénoncer les utopies communistes d’hier et l’ascension capitaliste chinoise des années 2000. Second Life, univers virtuel dans lequel évolue China Tracy, avatar de Cao Fei, est un monde vide et ralenti, sans présence humaine particulière, où chaque parcelle est à vendre et où la musique tient lieu de bande-son pour les vies.
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Quelques rencontres y sont tout de même possibles. C’est ainsi que China Tracy y rejoint un jeune homme blond à qui elle livre ses pensées et exprime la confusion engendrée par les différents personnages qu’elle incarne, dans la vie réelle et virtuelle… Ce monde dominé par l’argent, la beauté et l’illusion bascule au moment où la relation entre les deux personnages devient plus intime et lorsque le jeune homme finit par avouer son âge - 64 ans - à China Tracy qui est, elle, nettement plus jeune. La réalité reprend alors le pas sur le monde virtuel et l’avatar masculin change d’apparence. Cao Fei nous plonge ainsi dans les arcanes du fonctionnement de Second Life, qui témoigne de l’extrême solitude du monde contemporain : recherche de mondes parallèles, de rencontres avec l’inconnu pour vivre un romantisme de pacotille, suprématie de l’économie et de l’apparence, globalisation des échanges… Cao Fei est née en 1978, vit entre Shanghaï et New York.
David Guez/
www.guez.org/
www.dotred.fr
«Créer des passages entre les communautés des mondes virtuels et celles du monde réel.» DavidGuez David Guez réalise depuis 1994 des travaux artistiques liés aux nouvelles images et au numérique David David Guez rréalise depuis 1994 des travaux artistiques liés aux nouvelles images et au numérique (performances, installations, internet). Ces projets ont été présentés dans les réseaux artistiques contemporains nationaux et internationaux. Doublement formé à l’informatique et aux arts plastiques, il a débuté par la peinture et la sculpture. En 1997, la série d’installations/performances « Série 99% recycled Internet » interroge les liens entre corps réel et corps virtuel. Aujourd’hui, Davis Guez oriente ses recherches vers la création de plateformes communautaires (« 1400cm3 l’hyperblog », concurrent artistique potentiel de Myspace) et des projets plus intimistes : « 2067, e-mail vers le futur » questionne notre rapport intime au temps et à l’autre et « L’Hypermoi » affirme l’existence d’un Moi-Internet. David Guez est membre de poptronics.
Le projet DotRed a été présenté dans le cadre du dernier Web Flash Festival en mai 2008 au Centre Pompidou.Ce projet a pour ambition de créer une véritable application ludique multi-joueurs sur Internet qui permette à terme de fédérer des utilisateurs autour d’actions humanitaires et sociales en jouant sur l’effet de masse des réseaux sociaux et en pointant les questions de passage du virtuel au réel. La première mission de DotRed s’attache à soulever les questions liées aux logements sociaux en proposant aux internautes d’acheter un «Paris virtuel» découpé pour l’occasion en un million de parcelles de 100m2, vendues à 2 euros chacune. Ces parcelles correspondent au total, à la superficie des 100 000 000 de m2 de la ville de Paris. Au sein d’une interface graphique et ludique en 3 dimensions qui reprend les principes de Google Map, ce véritable jeu sopour objectif de réunir une somme approchant les 1 million d’euros qui seront redistribués en majorité à des associations humanitaires spécialisées, reconnues du grand public et par leurs pairs.
David Guez vit et travaille à Paris. 14
Julien Julien Levesque/
www.julienlevesque.net
Né en 1982 à Paris, Julien Levesque est un artiste multimédia. Il est actuellement élève à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts et mène des recherches sur les nouveaux médias à l’Université Paris 8 sous la direction de JeanLouis Boissier. Parallèlement, au sein du collectif Microtruc, il réalise des playlists video localisées dans la ville. Il fait également nombre de vidéos présentées notamment dans le cadre du Festival Pocket Film depuis 3 ans. Son outil majeur est Internet qu’il questionne en jouant avec les réseaux sociaux, les plateformes de diffusion (U-tube, Myspace…), les codes…
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Artiste multiple, Julien Levesque utilise aussi le médium photographique pour questionner la notion de perception de l’espace public. Il travaille également avec l’animation vidéo. Dans le cadre du Festival Reality, Julien Levesque presente:«Avatars Memory» un projet en construction qui s’interroge sur nos vies actuelles comme antérieures passées sur la toile. Loggin, adresse mail, profil ou avatars toutes Julien Levesque est né en 1982 à Paris, France.
Miltos Manetas/
Ma-
www.manetas.com
Miltos Manetas’s Desert, snapshot, 2008
“Notre âme est un endroit ; hélas la plupart de son terrain est déjà construit et habité.»Grecque gnostique inconnu 64 après J.C environ. Miltos Manetas débute sa carrière en réalisant des photographies et des vidéos puis se tourne vers la peinture figurative. Depuis le milieu des années 90, ses huiles sur toile figuratives attestent d’une fascination de l’artiste pour les objets technologiques de notre modernité. Ordinateurs portables, sneakers, consoles de jeux vidéos, câbles ou joysticks deviennent chez Miltos Manetas autant d’icônes peuplant des scènes intérieures contemporaines et familières. Cet univers visuel tente de traduire notre relation à un monde abstrait, virtuel que l’artiste théorise dans des textes engagés qui célèbrent le cyberespace. Miltos Manetas filme également ses sessions de jeux vidéo. «I can’t go on» reprend l’esthétique du jeu vidéo et met en scène un homme et une femme qui boxent. L’homme acculé contre les cordes du ring répète« I can’t go on » (je ne peux pas continuer).
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Dans le cadre du FR M.Manetas présente son dernier projet deserto: « Le Désert est là où Jésus est allé avant qu’il n’ait amorcé sa célèbre performance de sauveur. C’est aussi l’endroit où les esprits irascibles comme Jean le Baptiste attendaient son arrivée. Jean le Baptiste n’était pas seulement là à attendre : il espérait quelqu’un qui pourrait devenir Jésus, était décidé à le baptiser et d’une certaine façon à « l’activer » comme quand on installe un nouveau logiciel et qu’il est prêt à nous surprendre avec ce qu’il fait. Cela ressemblerait à notre place dans le Désert, on doit se tenir prêt à Baptiser et Activer. » Miltos Manetas est né en 1964 à Athènes, Grèce.
Laura
Laura Mannelli/
Mannelli/ Mélusine, Marie Dessaux, photo de Frederick Thompson, 2008
« L’émergence d’une culture numérique issue du ou des réseaux connecte un monde sans fin, un monde où la notion d’espace gagne une nouvelle lecture, celle d’un « espace schisophrène » en perpétuel quête de ses propres limites et identités. »Laura Manelli Architecte de formation, Laura Mannelli expérimente les différents concepts qu’endossent la notiond’espace. Cette fiction plastique à la fois installation et performance en explore ses différentes natures où les limites entre réalité physique et réalité virtuelle deviennent de plus en plus difficiles à discerner. C’est aussi une collaboration transdisciplinaire qui coordonne plusieurs talents, les Meta-designers Frederick Thompson et Marie Dessaux, les créations sonores de l’artiste Dye et la magie des systèmes interactifs de Laurent Bourgeois. Que l’on soit dans le métavers Second Life ou sur les lieux de l’exposition, les visiteurs pourront explorer un espace ‘hybride’ qui permet de communiquer et
d’interagir avec une « nymphe Cyborg » l’avatar Mélusine, dont les mouvements et les réactions seront lors de la performance, pilotés en temps réel par un « méta DJ ». Le reste du temps, les visiteurs seront plongés dans un nectar sonore, en constante interaction avec l’environnement immédiat : les visiteurs et la nymphe. Une rencontre mi-réelle, mi-virtuelle, que permet l’imbrication d’une scénographie réelle sur les lieux de l’exposition, virtuelle dans le métavers Second Life et dans un espace sonore interactif. Un appel au sens qui tente de démontrer la persistance émotive d’un vécu virtuel. Laura Mannelli est née en 1980 à Luxembourg, Luxembourg. Laura Mannelli fait partie du collectif 17
Marco Manray/
- www.marcomanray.com – www.internetlandscape.com
Replica Anno 2008 Lambda print 100x70cm
Marco Manray Cadioli documente depuis plusieurs années l’evolution des metavers1 à travers la photographie. Il commence en 2003 à réaliser des images dans le Web en conçevant l’idée de “net-photography” avec le manifeste “Internet Landscape”. En 2005, il devient photoreporter dans les jeux vidéo de guerre où il réalise “embedded” pour AREANAE (2005), reportage en noir et blanc des guerres en réseaux dans les MMORPG. En 2006, il réalise la vidéo “Interview with the Robot” (7 minutes) avec Lucy, identité douée d’intelligence artificielle. Marco Manray est photographe dans Second Life avec son avatar Marco Manray depuis 2005, ses reportages ont été publiés sur des revues et quotidiens internationaux comme Liberation, Elle, Repubblica. Il a publié en 2007 son livre: “IO, REPORTER IN SECOND LIFE” Shake Edizioni, Milano 2007.Il a exposé au PEAM Pescara Electronic Artists Meeting, au MAXXI , Museo nazionale delle arti del XXI secolo de Rome dans l’exposition SuperNeen à la Galleria Pack, Milano et à la Galleria Overfoto, Napoli e Second Life.
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Sea Anno 2008 Lambda 100X70 cm
Dans le cadre du Festival Reality Marco Manray Cadioli présente deux séries de photos réalisées dans Second Life. La première serie de paysages en noir et blanc “Why is there something rather than nothing?” réalisée dans des zones de Second Life pas encore contaminées par la présence humaine. Manray explore ces non-lieux, habillé en Ansel Adams dans un West metaphorique. La deuxième serie “Replica” est réalisée dans une usine illégale de clones d’avatars. Cette foule de clones d’avatars avance vers le spectateur majestueusement comme une réplique dans Second Life du “Quarto Stato” réalisé par Giovanni Pellizza da Volpedo. Marco Manray vit et travaille à Milan, mais aussi sur Second Life.
Brad Kligerman &Jamil Mehdaoui/
In Real-Life (IRL), Kligerman et Medhaoui sont architectes, artistes, chercheurs, questionnant la convergence de l’espace architectural du milieu et des médias digitaux, développant des projets qui inventent et déploient des infrastructures expérimentales, espaces interactifs qui engagent et croisent l’espace matériel et immatériel. Kliger Dinkin et Bounty Gandini [Building With Immaterials] ce sont leurs avatars respectifs. Ils développent des projets artistiques à l’intérieur des mondes virtuels et de Second Life (SL) en particulier, questionnant l’espace virtuel, en résidences Inworld (Ars Virtua), lors de concours (SL Awards), ils y créent des Espace-Images dans lequel les images projettent l’espace où celui-ci devient image pour produire une atmosphère. 19
Dans le cadre de Reality Festival [Building With Immaterials] se propose d’élaborer un dispositif complexe basé sur une triple dualité : de contexte (réel et virtuel), de processus (immersion, émergence), de fabrication (active, passive). Ce dispositif lui aussi duel, à la fois Third-I, machine de lecture, fenêtre, grille de décryptage, entre les mondes du festival réels et virtuels, capable de révéler son inconscient, dispositif autopoïétique mais aussi, Reality_net, mécanisme de constitution, machine d’organisation, protocole de restitution d’une base de données --Reality_Festival-faisceau de connections générateur et accélérateur de contenu. Brad Kligerman et Jamil Medhaoui vivent et travaillent à Paris.
Eva & Franco Mattes/
http://0100101110101101.org
Lanai Jarrico , 2006. Digitalprint on canvas 36x48 inches Courtesy Postmasters Gallery
Nubijan Craven , 2006 .Digitalprint on canvas 36x48 inches Courtesy Postmasters Gallery
«Rien n’est vrai,tout est possible» Entre 2006 et 2007, Eva et Franco Mattes ont créé des portraits d’avatars : représentations des utilisateurs dans les mondes virtuels. Abordant ces nouveaux univers en ligne comme des espaces de socialisation, de mise en avant de célébrités, et peut-être laissant apparaître un vrai soimême, ces images prises dans Second Life combinent les traditions de la photographie glamour avec les couleurs éclatantes d’une ésthétique pure et dure propre à l’univers du jeu. Le travail d’Eva et Franco Mattes questionne à la fois le rôle traditionnel de portraitiste et la nature des relations de transformation entre l’identité et la représentation public dans les mondes virtuels. Tout comme le légendaire travail d’Andy Warhol, Second Life représente la création d’identités alternatives d’une fantaisie construite et vécue.
«Au début, je pensais que le Net-Art avait quelque chose d’irréel, presque d’immatériel, la possibilité d’être quelqu’un d’autre, de vivre différentes vies en même temps et c’est ce que j’aimais. Mais, paradoxalement, il s’est révélé être plus réel que le réel. En tentant d’éviter les arts traditionnels, les artistes du Net ont douloureusement pris conscience que la réalité est elle-même immatérielle et médiatisée au plus haut point.» «Dans Second Life, on est forcé à ne pas être soi-même, à mettre un masque 3D ultramoderne. Mais les masques ne sont pas là pour cacher l’identité, au contraire ils sont là pour montrer ce que l’on est en réalité, puisqu’on peut ignorer les restrictions sociales.» Eva et Franco Mattes sont nés en 1976 en Italie.
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Julien Boone & Johann Van Areden/
www.nicolasboone.net
Méta Bup, Episode de 12 min environ
«C’est une projection et une réflexion sur la publicité quotidienne de notre monde.» Nicolas Boone réalise des films dans lesquels l’événement du tournage est une performance qui véhicule des fictions. Chaque film trouve une forme différente : performance, diffusion sur internet, dvd linéaire, dvd à lecture aléatoire, dvd autodestructible. Nicolas Boone a reçu l’aide à la maquette et à la réalisation du DICREAM pour BUP. Johann Van Areden, artiste, graphiste et webmaster, a suivi le « Collège invisible » avec Paul Devautour. Il a réalisé de nombreux sites internet dont celui de la Samaritaine et du Point Ephémère. Il est également l’auteur de plusieurs installations en collaboration avec Abraham Poincheval. Leur projet pour le Festival Reality a pour but d’explorer une nouvelle dimension de la série télé en réalisant et expérimentant une série. L’expérimentation est autant narrative que technique : certaines images et mouvements sont retravaillés numériquement.
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Le projet BUP est donc une série de multiples histoires qui se croisent, s’entremêlent, fusionnent, ou ne se rencontrent jamais. La fiction se déroule dans une même cité/campagne fictive tandis que les tournages sont réalisés dans différentes régions, différents pays. Un film infini qui se développe sans cesse, des scènes qui se déroulent dans la réalité et d’autres dans un monde parallèle et imaginaire, un monde virtuel, (comme Seconde Life ou The Sims). La marque BUP envahit ce monde par les slogans publicitaires diffusés par messages sonores ou panneaux publicitaires ou encore des personnages BUP. La marque unique et totalitaire représente l’ordre étatique. BUP se rapproche de l’univers de science-fiction de K. Dick comme UBIC.
Nicolas Boone et Johann Van Areden vivent et travaillent à Paris.
Wildo Hofmann/
Snapshot, Christine Webster, 2008
Wildo Hofmann aka Christine Webster est une compositrice française / sound designer et monteuse son, qui a travaillé dans l’industrie audio-visuelle (jeux, télévision, films). Dans Second Life, Wildo dirige le groupe SonicEspaces qui réalise des performances de musique immersive et à diverses expérimentations d’art transverse. Wildo a également été impliquée dans la conception de plusieurs Machinima. Wildo (Christine Webster) est également connue comme journaliste pour le magazine Keyboards Recording et édite deux blogs, l’un sur la musique électronique et l’ autre sur la metaverse SL. Depuis Juin 2008 SonicEspaces est devenu par extension un MetaNetlabel : www.SonicEspaces.net
Dans le cadre du Festival Reality, Wildo Hofmann présente ses deux dernières créations sonores: - «Terminus sur Yuanjiao» est un soundscape crée en hommage au travail du Ecosystem Wroking Group créateur de vie artificielle sur SL et qui réside sur la sim «Terminus». http://slurl.com/secondlife/Daiyu% 20Island/30/238/23
- «Contre ma joue sur Fangzhang»est une pièce mixte avec la voix et des textes de Anne Astier joué sur Tournicoton le 31 Janvier 2008. http://slurl.com/secondlife/Penglai/208/249/21
Wildo Hofmann vit et travaille à Paris.
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Les événements/ Soirée Reality/ Conférences/ Voyages initiatiques/ Performances/ Traverses, Livre Voyageur/
Soirée Reality/
Entertainment, Photographie, Julien Taylor2008
La soirée ouvrira la porte au Festival Reality. Elle nous fera basculer dans un monde où le passage du réel au virtuel et du virtuel au réel est pulsion de vie.
Entertainment (Paris – I’m a cliché) Electric Bass /Guitare /Drums /Machines /Voices avec dispositif de projection de jeux d’arcade joués en live. Musiciens de l’ombre au sein ou aux côtés de Poni Hoax, My Sister Klaus, Bot’ox ou Joakim, les trois Entertainers ont un solide background de musique martiale et salement remuante. Si Can avait fait de la dance ou si Moroder s’était payé une guitare ou si Funkadelic était un groupe de blancs parisiens en 2008… ce serait Entertainment. Sortie d’album prévue en septembre sur le label de Cosmo Vitelli, I’m a Cliché. www.myspace.com/sparknstars
A cette occasion nous lancerons la sortie du livre blanc issu des workshops de juin 2008 à La Cantine ainsi qu’un hors-série Meta Dj’s, Vjing spécial autour du festival. Jeudi 30 octobre 2008 à 22h00 23
Conférences/
Dans le cadre du festival Reality un premier cycle de pratique théorisée a eu lieu en juin à la Cantine numérique sur la thématique
« Le métavers se construit, quels impacts dans ma vie ?» Chercheurs, professionnels, utilisateurs se sont rencontrés lors de ces trois ateliers. Les réflexions, pistes et avancées ont été rassemblées dans un ouvrage qui vous sera présenté lors de la conférence. Samedi 1er & Dimanche 2 novembre 2008 à 14h00 Plus d’informations www.metagangz.com
Voyages initiatiques/ Plus qu’une initiation à Second Life, nous vous proposons un voyage de découverte au sein de cet univers prometteur, libre et en perpétuel changement. Nos experts ont sélectionné les endroits les plus beaux, les plus fous, les plus déroutants. Sortons des idées reçues, après une formation rapide, vous pourrez suivre notre guide, entrer dans ce monde parallèle et vous faire un avis, le vôtre. Samedi 1er & Dimanche 2 novembre 2008 à 12h00 & à 16h00
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Performances/ Avatars d’Eva & Franco Mattes,Extrait de «7000 Oaks in SL», 2007
Super Mario Sleeping, Miltos Manetas, 2008
Synthetic Performance par Eva et Franco Mattes Dans le cadre du festival nous invitons spécialement Eva et Franco Mattes pour réaliser une «synthetic performance» en direct sur SL et in world.Une série de représentations de performances historiques dans des mondes synthétiques comme Second Life.Toutes les actions sont excécutés par les avatars d’Eva et Franco Mattes. Les «synthétics perfomances» sont des représetations de performances historiques dans des mondes synthétiques comme Second Life.
Miltos Manetas présentera sur Second Life et in world une nouvelle version de sa pièce «SuperMario sleeping». La figure emblématique du plombier moustachu, icône des consoles Nintendo, assoupie au milieu d’un espace d’exposition spécialement conçu sur Second Life, un clin d’œil au célèbre film Sleep d’Andy Warhol.
Dimanche 2 novembre de 18h00 à 19h
Samedi 1er novembre de 18h00 à 19h00 Aperomix
Super Mario Sleeping par Miltos Manetas
www.aperomix.net
Apéromix est un collectif de dj’s et musiciens qui exploite tous les styles musicaux. Fans de jeux vidéo, ils utilisent leur commande Wii et font de la musique 8-bit (musique folk pour ordinateur personnel). Le Festival Reality invite Apéromix pour une session audio/vidéo in real world et sur internet. Vendredi 31 octobre 2008 de 19h00 à 20h30 25
Traverses, Livres Voyageur/
http://traverses-lelivre.com
Campagne réalisée par Marc Dacunha Lopez pour Traverses, livre voyageur – 2008
Lisez-moi / Suivez-moi / Echangez-moi C’est ainsi que démarre l’expérience Traverses, Livre voyageur1, née d’un voyage à pied effectué en 2006 de Paris à Istanbul . Il s’agit d’une œuvre ouverte qui s’illustre dans les sphères numériques autant que dans le réel.Elle s’y matérialise à travers un ouvrage non marchand en plusieurs tomes dédié à l’échange. Le destin de chacun de ces exemplaires imprimés est de vagabonder à la surface de la planète, de mains en mains. Fruit de différents médias, Traverses, Livre voyageur devient un vecteur de transmission, de diffusion, de réflexion. Expérience créative et contributive, elle se propose d’être un premier pas vers l’autre. Karen Guillorel est initiatrice et réalisatrice du projet Traverses, Livre voyageur Margherita Balzerani est responsable éditoriale du Tome I de Traverses, Livre voyageur.
1ce voyage réalisé à pied et à vélo sur 6500 km avait pour objet la rencontre de l’autre selon une logique de chemins de traverses tout autant géographiques que sociaux, métaphoriquement et concrètement comme raccourcis permettant d’aller plus vite droit au but.
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Le lieu/
DOOR STUDIOS 9-9 bis rue de lescudières 75004 PARIS M°Bastille
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Contacts/ Attachés de presse Détaché de presse Julien Verry Pauline Bouchet attache@detachedepresse.com
Reality Festival est une idée originale et une production du collectif d’artistes Elegangz www.elegangz.com
Production et Relations Extérieures Stéphanie Bacquère stephanie.bacquere@elegangz.com +33 06.17.55.09.08
Coordination Générale et Partenariats Mathilde Mallen mathilde.mallen@elegangz.com +33 06.18.96.60.56
Direction Artistique Margherita Balzerani margheritabalzerani@palaisdetokyo.com margheritabalzerani@yahoo.it +33 06.98.17.05.37
Identité Visuelle Théo Gennitsakis theogennitsakis@gmail.com Graphisme Alexandre Jalaguier alex.jalaguier@elegangz.com +33.06.33.58.38.21 Delphine Fouquet delphinefouquet@hotmail.fr +33.06.33.58.55.92
Régisseur Général Louis Bernet louis.bernet@elegangz.com +33.06.11.45.38.51
Partenaires/
DOOR STUDIOS 29