Seniors - 17 novembre 2020

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Seniors Supplément au journal du 17 novembre 2020

VOS SIX RÈGLES

D’OR


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EXEMPLE

AIDEZ-NOUS À SAUVER DES VIES, FAITES UN DON DANS VOTRE TESTAMENT Vous désirez donner davantage à votre héritier tout en nous soutenant ? Optimisez votre testament avec le legs en duo !

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net de 40

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Dans cet exemple la part qui revient à votre héritier a plus que doublé !


ÉDITO

Robert Kneschke – stock.adobe.co

En finir avec l’âgisme bienveillant N ATHANAËL J ACQMIN

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leur vieillissement aujourd’hui qu’avant la crise sanitaire. Ce qui n’est pas bon pour leur moral et donc, finalement, pour leur santé. Ce comportement paternaliste, condescendant voire infantili­ sant a un nom : l’âgisme bienveillant. Dans ce supplément baptisé « Vos six règles d’or », nous avons pris le contre­pied des règles coercitives dont on nous rebat les oreilles à longueur de journée pour en proposer d’autres, plus po­ sitives, à réaliser sans modération, quel que soit l’âge, sans se met­ tre en danger. Vous y trouverez des portraits et témoignages de personnes res­ sourçantes qui se mettent au service des autres pour rester dans le mouvement, des activités qui permettent de garder la forme, des conseils de spécialistes pour que cette crise soit l’occasion de recharger les batteries pour en sortir plus fort encore.

e point de départ de ce supplément « Seniors 2020 » a été un courrier envoyé par une grand­mère qui en avait marre d’être privée de ses petits­enfants et d’être au cen­ tre de toutes les attentions liées au coronavirus. Oui, les personnes âgées payent le plus lourd tribut à la crise sani­ taire. Alors oui, il faut respecter les gestes barrière, avec eux, comme avec tout le monde. Mais il ne faut pas pour autant les mettre sous cloche en attendant de trouver le fameux vaccin. À force de communiquer sans cesse sur les fameuses six règles d’or chères à Sophie Wilmès, à force de rappeler sans cesse leur fragilité et de les qualifier de personnes « à risque », bon nombre de seniors se sentent mis à l’écart. Et dépriment. Ce qui part d’une bonne intention (faire les courses à leur place, les empêcher de voir leurs petits­enfants, les priver de sorties…) a pour conséquence que les aînés perçoivent plus négativement

SOMMAIRE

RÉALISATION

• S’engager, aider

pp. 4 > 9

• Manger équilibré

pp. 12 > 14

• S’évader, voyager

pp. 16 > 23

• Bouger, se relaxer

pp. 24 > 27

• Exprimer ses émotions

pp. 30 > 33

• Se faire du bien

pp. 34 > 39

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MARDI

17 NOVEMBRE 2020

Rédaction : Aurélie Comps,

Maude Destray, Nathanaël Jacqmin, Éric Verschueren

Dessins : Jacques Sondron Couverture : Geoffrey Guillaume Mise en page : Hélène Quintens


1. S’ENGAGER, AIDER

Le volontariat, c’est bon pour la santé et pour le moral En ces temps perturbés, se sentir utile est plus important que jamais. Surtout pour les seniors. Car c’est bon pour le mental mais aussi pour la santé physique. ÉRIC VERSCHUEREN

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orsque la pandémie de Covid­19 a frappé de plein fouet la Belgique au début de l’année, tout a vacillé. Nos repères, nos habitu­ des, notre ligne d’horizon. L’am­ biance est devenue anxiogène. La crise révélait cruellement l’impré­ paration générale face à ce qui nous arrivait. On manquait de masques, de respirateurs. Est ar­ rivé alors le premier confinement, qui aura finalement duré près de deux mois. La vie tournait au ra­ lenti. Repli sur soi quasi généra­ lisé, interactions sociales réduites au strict minimum, encore plus pour les aînés que l’on ne pouvait plus aller voir dans les maisons de repos… « Il faut encourager l’entraide » « Avec cette période, beaucoup se sont rendu compte de l’importance du lien social, explique benoît Dar­ denne, professeur de psychologie à l’université de Liège. En période normale, on n’y prête pas attention tant on est habitué. Mais lorsque l’on se retrouve confiné, le lien social est perturbé. Or, celui­ci est essentiel pour le bon fonctionnement psycholo­

gique. En être privé, c’est se retrouver en humeur négative, dans les rumina­ tions. Ce lien social est aussi impor­ tant pour la santé. Des études ont montré des corrélations entre absence de connexions sociales et soucis de santé. Chez les ados, qui se construi­ sent beaucoup en fonction de leurs pairs, on observe des problèmes. Chez nos aînés, le fait de ne pas voir la famille, les petits­enfants… est mauvais, clairement. Il y a un senti­ ment d’impuissance qui s’installe… » Dans cet ordre d’idée, le bénévo­ lat est une voie à explorer. « Avoir une action positive est un excellent

renforcement, reprend Benoît Dar­ denne. C’est aussi typiquement une activité qui tonifie le lien social. Elle est importante pour celui qui reçoit et celui qui donne. Il s’agit clairement d’activités d’entraide qu’il faut encou­ rager. » 600 candidats bénévoles à l’hôpital Au CHR (Centre hospitalier ré­ gional) de Liège, cela a été encou­ ragé. Au début de l’automne, l’hô­ pital a lancé un appel aux bénévoles pour aider son person­ nel au bord de la saturation sous les coups de boutoir de la crise sa­

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nitaire. Les profils recherchés al­ laient de l’accueil à la cuisine, en passant par l’entretien ménager, la gestion de la lingerie, de l’adminis­ tration… Tout ce qui avait trait au virus était évidemment écarté, his­ toire de ne pas mettre en danger les bénévoles. Ce fut un incroyable succès. « En toute honnêteté, je m’at­ tendais à recevoir une dizaine de can­ didatures tout au plus, nous expli­ que Sabine Lebizay, coordinatrice du projet. Et là, ce fut l’explosion avec 600 personnes qui nous ont con­ tactés. » Les profils ? De tout et de tout âge. « Nous avons dû malheureuse­ ment écarter les personnes de plus de 58 ans, précise notre interlocu­ trice. Nous avions des personnes ve­ nant de l’horeca, des étudiants, des jeunes prépensionnés. Cette dernière catégorie était représentée en nom­ bre. Souvent, ils avaient eu quelqu’un qui avait été touché dans leur entou­ rage. Ils étaient sans doute plus cons­ cients de la gravité de la pandémie. En tout cas, tous voulaient aider. J’ai même eu un jeune retraité qui avait été soigné chez nous durant la pre­ mière vague et qui voulait devenir bé­ névole pour remercier le personnel soignant de s’être occupé de lui… »


Docteur, contaminé et devenu bénévole En août dernier, le docteur Vanden Bulck (Jalhay) apprenait qu’il avait le Covid. « Sur le coup, je n’avais plus de force, nous explique-t-il. L’âge étant là (65 ans), j’ai alors décidé de prendre ma retraite. Je ne me voyais pas continuer sur le même rythme… » Une fois guéri, il s’est aperçu que son « inaction » lui pesait un peu. Il a alors proposé ses services dans un centre de dépistage à Verviers. « J’y suis allé quelques fois depuis, reprend-il. Toutes les précautions sont prises – combinaison, gants… –, et mon taux d’anticorps, que je surveille fréquemment, est haut. Donc pas de danger, même si au début, avec près de 250 dépistages en moyenne sur une demi-journée, cela défilait. En fait, je voulais encore me sentir utile. J’ai même proposé mes services comme médecin dans un hôpital, mais cela a été décliné… » • EV

Rendre service : quelques pistes • Chauffeur : conduire ses voisins lors de leurs soins médicaux. Ou tout simplement lorsqu’ils doivent remplir des formalités administratives ou faire leurs courses. • Couturier(ère) : confectionner des masques en tissu pour les habitants de sa commune. • Accueil : assister des professionnels dans l’accueil de personnes sans-abri, encore plus vulnérables ces temps-ci. • Gestionnaire de stock : gérer des stocks de vivres alimentaires qui sont distribués aux associations d’aide aux personnes en difficulté. • Enseignant : aide à distance pour les enfants en décrochage à cause du rythme scolaire actuel. • Soins de santé : aidessoignant(e)s, infirmiers(ères) à domicile, éducateurs et éducatrices spécialisé(e)s peuvent venir prêter mainforte dans les hôpitaux, les maisons de repos…

Il fait danser dans les maisons de repos

«F

ire Davils », « Weekend », « Miroir » ou encore « Megasound » : c’est sous ces différents noms de scène que Jacques Franssen, Aubelois de 67 ans, a bouclé une belle carrière de DJ longue de plus de 45 ans. Avec ses platines, l’homme a animé des milliers de soirées et de bals chez nous, parfois en France… En mars dernier, son ami JeanFrançois Rahier (Thimister) l’a appelé pour lui parler d’un projet qui lui tenait à cœur. « Il m’a proposé d’aller avec lui faire de l’animation dans diverses maisons de repos confinées pour cause de Covid, nous expliquet-il. Il amenait son matériel, moi je mettais la musique et je prenais le micro. C’était plutôt inattendu. Je n’avais jamais animé pour ce genre de public… » Notre homme n’a pas hésité. Il a

D.R.

dit oui directement. Notre duo s’est ainsi retrouvé à faire une mini-tournée d’une douzaine de dates dans divers établissements de sa région… « Nous nous installions à l’extérieur pour environ 2 h, 2 h 30 de représentation, poursuit l’Aubelois. Les pensionnaires étaient à l’extérieur, certains aux fenêtres. Nous avons eu beaucoup de chance qu’il fasse beau au

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printemps. Pour le répertoire, j’ai dû gratter un peu les fonds de tiroir. Ce n’était pas vraiment la musique que je mettais d’habitude. Du Tino Rossi, du Frank Michael, du Frédéric François… Mais quel beau moment. Je les faisais chanter, claquer dans les mains, les infirmières les faisaient danser, même ceux qui étaient en chaise roulante. Jean-François s’était même arrangé une fois pour faire venir un glacier pendant le set… Ce fut beau, ce fut utile, termine-t-il, le sourire aux lèvres. La plus belle de mes rencontres. Du pur bénévolat. Dans ce contexte difficile, on mettait du baume au cœur à ces personnes. On leur apportait une éclaircie. J’ai vraiment savouré cela. D’ailleurs, Jean-François et moi envisageons de repartir pour un tour lors de la période de la Saint-Nicolas. » • E V


1. S’ENGAGER, AIDER

Francis et Claudine, des petites mains au grand cœur Claudine et Francis Brants, d’Avennes, ont assemblé 1 500 visières en plastique et confectionné 300 masques en tissu lors du premier confinement. © Éric Verschueren

É RIC V ERSCHUEREN

A

u printemps dernier, lorsque la pandémie est arrivée en force chez nous, la Belgique a mesuré avec ef­ froi son impréparation générale. Notamment au niveau des stocks de masques de protection. Il n’y avait rien, ou presque. Le monde soignant, que ce soit dans les hôpitaux ou dans les maisons de repos, se retrouvait souvent « nu comme un ver » de­ vant un virus potentiellement mortel. Le « système D » est arrivé à la rescousse. Un bataillon de « petites mains » s’est mis en route partout dans le pays. On a d’abord eu droit a des couturières confectionnant des masques en tissu, pour elles et leurs pro­ ches, puis pour le voisinage, les écoles, les maisons de retraite. Parallèlement, une ini­ tiative citoyenne lancée par une entreprise de Sambreville prit son essor pour fournir des visières à ceux qui en avaient le plus be­ soin. Via une page Facebook (Makers Belges VS COVID­19), des centaines de propriétai­ res d’imprimante 3D se mirent à faire tour­ ner leurs machines quasi 24 h sur 24 pour fa­ briquer des supports de feuille plastique. De manière 100 % bénévole, ils allaient les dis­ tribuer là où les besoins étaient les plus criants. Les imprimantes 3D ont chauffé Yves Brants (de Meffe, près de Hannut) a participé à ce beau mouvement. Ce risk ma­ nager pour une société d’informatique lié­

geoise a mis en route son imprimante 3D et celle de sa fille. Ils ont ainsi fabriqué quelque 4 000 supports de visières. « Après, soit nous les assemblions nous­mêmes, soit je les amenais chez mes parents, près de Braives, pour qu’ils le fassent, nous explique­t­il. C’était beaucoup de travail, l’air de rien. D’autant plus qu’une fois prêts, je les apportais à différents endroits, comme la clinique MontLégia à Liège, l’hôpital de Charleroi, l’hôpital Brugmann à Bruxel­ les… » C’est dans ce contexte de solidarité que nous retrouvons les parents d’Yves, Claudine et Francis Brants (69 et 71 ans). Dès que leur fils leur amenait les supports et les feuilles en plastique, ils laissaient directement tom­ ber ce qu’ils étaient en train de faire pour se lancer dans l’assemblage des visières. « Nous devions principalement faire des trous

© Éric Verschueren

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aux bons endroits dans les feuilles, couper en ar­ rondi les coins, puis ajuster le tout, explique Claudine, une ancienne gardienne ONE (Of­ fice national de l’enfance). On s’y mettait dès le matin et on s’arrêtait dès que nous n’avions plus de matières premières. Cela nous occupait, mais surtout, nous avons senti que nous étions utiles. Et ça, c’était important pour nous. » Son mari, retraité comme elle depuis onze ans, sourit à ses côtés. L’ancien chef scout qu’il est a toujours trouvé normal cette mise à disposition de son temps pour des actions telles que celles­là. « Nous avions quelque chose à faire, cela nous occupait, d’accord. Mais surtout, nous voulions aider. Aider notre fils qui avait initié l’affaire et les gens qui étaient cruel­ lement en demande de ces masques… » « Si c’était à refaire ? Sans problème… » Au total, Claudine et Francis ont assemblé 1 500 visières. La première a ajouté à cela 300 masques confectionnés à partir de tissu fourni par la Commune de Braives. Ils en ont un peu distribué autour d’eux, à la famille, aux amis, à la pharmacienne près de chez eux, au prêtre du village. Si c’était à refaire ? « Sans aucun problème, répondent­ils en chœur. On aimerait même faire d’autres choses. Mais bénévoles, à l’exté­ rieur, ce ne sera pas possible. On ne fera malheu­ reusement pas appel à nous car c’est trop risqué vu notre âge… »


De retour à l’école, cinq ans après

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hristine Dotraux a été institutrice durant plus de 37 ans, à l’école primaire Saint-Berthuin, de Malonne (Namur). Depuis sa retraite en 2015, cette dynamique grand-mère de 65 ans n’a pas vraiment perdu la main puisqu’elle s’occupe régulièrement de ses 9 petits-enfants. « Finalement, c’est un peu comme une petite classe… » Outre son métier d’enseignante, Christine a toujours été curieuse et Eléonore H – stock.adobe.com entreprenante. Comme lorsqu’elle a amené son école à soutenir la création d’une classe au Sénégal. Un dynamisme qui ne s’est pas subitement arrêté en 2015. « Je n’ai en fait jamais vraiment quitté l’école. J’aime rendre service, dépanner. En venant prêter main­forte pour les fancy­fairs ou activités extrascolaires comme les marches. En entretenant des relations avec mes collègues. » Avec cette crise du coronavirus et l’hécatombe dans les rangs des enseignants, touchés par la maladie ou écartés pour

quarantaine, elle n’a pas hésité à proposer son aide quand elle a vu son ancien directeur dans le pétrin. « Comme bon nombre de ses collègues, il n’arrivait plus à trouver des intérimaires. Je lui ai donc proposé de reprendre du service. » Cinq ans après la retraite, elle a donc signé un contrat de volontariat pour s’occuper d’une classe de 4e, elle qui avait fait une grande partie de sa carrière en première et seconde primaires. « Très franchement, quand on a été enseignante toute sa vie, ça revient très vite. J’adore cette ambiance classe, le contact avec les enfants et avec les collègues dans la salle des profs. Je pense que j’ai toujours le feu, la même motivation. Et puis, dans le contexte actuel, c’était très valorisant de faire quelque chose de vraiment utile. » Pas trop fatiguée, quinze jours après sa rentrée des classes sur le tard ? « Non, au contraire. Rester dans le mouvement permet de se maintenir en forme. » • NJ

Contribuez àleur leur avenir Contribuez Contribuez à à leur ntribuez à leur avenir Contribuez Contribuez à leur àavenir avenir leur avenir avenir

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1. S’ENGAGER, AIDER

Des grands-parents qui n’ont pas dit leur dernier mot Le lien qui unit petits-enfants et grands-parents est mis à mal par la crise du coronavirus. Il a pourtant toute son importance, pour les uns comme pour les autres. NDABCREATIVITY – stock.adobe.com

M AUDE D ESTRAY

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es études sont formelles : la relation entre petits­enfants et grands­parents est très importante, pour peu qu’elle soit de bonne qualité. En ces temps de crise cependant, cette dernière est mise à mal. Les autorités n’ont de cesse de le rappeler, il faut protéger les personnes les plus fragiles, les plus à risque, comprenez, les personnes âgées. Mais à quel prix ? Une relation essentielle « La relation qui existe entre des grands­parents et des petits­enfants est essentielle. Pour se cons­ truire, les enfants ont besoin de s’inscrire dans une filiation. Pour les grands­parents, elle permet un partage d’expérience de vie, ils sont un soutien généralement important. Des deux côtés, il y a un besoin d’amour très fort », explique Dimitri Haikin, psychologue et psychothérapeute, di­ recteur du site psy.be. Une relation certes es­ sentielle qui est toutefois éprouvée par le con­ texte actuel et le confinement imposé. On le sait, les personnes âgées présentent des risques accrus de complications en cas de con­ tamination au coronavirus. Aussi, le message est clair : pour les protéger, évitez de les voir. Mais cette situation n’est pas sans effets néga­ tifs et a des répercussions tant sur les enfants que sur les grands­parents. « Le confinement entraîne beaucoup de tristesse dans le cœur des uns et des autres. Les enfants peuvent ressentir du stress, un manque important. Même s’ils ac­ ceptent plus facilement la situation car ils veulent

“ Ne pas tomber dans le piège de l’apitoiement vis-à-vis des grands-parents.” protéger leurs grands­parents. Par contre, cela entraîne beaucoup de frustration chez les person­ nes âgées, qui sont déjà, bien souvent, isolées. » À cela s’ajoute un sentiment d’infantilisation contre­productif. Stop à l’infantilisation Pour Stéphane Adam, professeur en psycho­ logie du vieillissement à l’ULg, nos sociétés véhiculent une image négative de la vieillesse. Il distingue deux formes d’âgisme (discrimination envers les personnes âges). Un âgisme hostile, qui consiste à éviter le con­ tact avec les aînés. Et l’âgisme bienveillant. « C’est celui qu’on rencontre le plus : “Tu veux que je t’aide ?” Cela part d’une bonne intention mais on obtient le résultat inverse car on parti­ cipe à cette image négative des “vieux fragiles”. La crise a amplifié ce phénomène. “Il faut les pro­ téger.” » Une infantilisation qui, quoique bienveillante, peut donc être néfaste sur le

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long terme. « Le sentiment d’utilité est un gage de longévité. En les infantilisant, on prend le ris­ que d’influer sur le psychologique, et de facto, sur le physique. On parle rarement du positif, pour­ tant il y en a. » Car, si la crise du coronavirus a mis en avant la fragilité de nos aînés, elle a aussi montré toute leur utilité ! « Quand on demande aux parents de retourner travailler pour relancer l’économie, il faut des gens pour garder les enfants. Ce sont beaucoup de grands­ parents. Il y a aussi énormément de seniors impli­ qués dans la vie sociale et culturelle en tant que bénévoles », complète Stéphane Adam. Sans pousser à des risques inconsidérés, Dimitri Haikin plaide pour une certaine flexibilité. « Chacun devrait pouvoir agir en fonction de sa situation, de son état. Beaucoup refusent cette dic­ tature de l’enfermement. » Préserver les liens Lorsque les visites physiques sont rendues impossibles, le numérique peut jouer un rôle intéressant. Les parents ont, eux aussi, un rôle à jouer dans le maintien de la relation qui lie petits­enfants et grands­parents. « Il faut per­ mettre aux enfants de prendre le téléphone et d’appeler papy ou mamy. Il faut continuer d’inté­ grer les grands­parents à la vie quotidienne. » Cela peut être via des recettes à cuisiner à dis­ tance, ou même via des histoires à raconter le soir avant l’heure du coucher. Il existe des tas de manières de préserver cette relation essen­ tielle.


« Nous ne sommes pas des enfants »

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rançoise Hussin a 62 ans et est l’heureuse grand-mère de quatre petits-enfants. Un cinquième est d’ailleurs en préparation. Cette crise du coronavirus, Françoise l’accepte, avec les inconvénients qui l’accompagnent, elle n’a pas le choix. Mais elle ne supporte plus l’infantilisation dont elle est la cible. « J’en ai ras le bol d’être infantilisée de la sorte par nos autorités. Nous ne sommes pas tous de vieux grands-parents fragiles dont il faut prendre soin ! On est pris pour des vieux croulants. Pour me protéger, on me demande de ne pas voir mes petits-enfants, c’est absurde. C’est la première génération où l’on demande aux jeunes de se sacrifier pour leurs parents. Alors, oui, on veut tous vivre encore des années. Mais pas sans vie. » Infirmière aux soins intensifs à la clinique Sainte-Élisabeth de Namur, la sexagénaire est pourtant en première ligne et parfaitement consciente de la situation sanitaire actuelle. « Je sais qu’il faut faire attention ! Bien sûr qu’il y a des risques et qu’il faut se protéger. Mais nous ne sommes pas en sucre, une personne âgée doit pouvoir prendre ses responsabilités. Porter son masque, se désinfecter régulièrement les mains, respecter les gestes barrière, on peut le faire. Et

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puis, il faut arrêter de culpabiliser les jeunes avec ce discours selon lequel ils causeraient des morts. » Ne pas voir ses petits-enfants lors du premier confinement a été une réelle épreuve, pour elle comme pour eux. « J’ai commencé à ressentir de l’anxiété, j’avais mal au cœur, constamment. Lorsque j’ai pu les voir à l’occasion de la fête des mères, ça a été un vrai soulagement. On ne mesure pas toujours à quel point cette relation est importante. Maintenant, je continue à les garder une fois par semaine pour soulager leurs parents, qui doivent continuer à travailler. C’est une manière de rassurer aussi les enfants qui sont très stressés par cette situation. » • M.Dy.

Un temps qui se fait long Pour Josée-Anne, 81 ans, dont les petits-enfants sont déjà grands, le temps se fait long aussi. Elle les a régulièrement au téléphone, elle continue de voir sa petite-fille mais le manque de contacts commence à se faire sentir. « La situation devient pesante, elle dure depuis longtemps, on ne sait pas quand cela va enfin s’arrêter. Bien sûr, on fait attention, on respecte les mesures, on reste prudent… Mais il faut tout de même qu’on vive aussi ! On ne va tout de même pas penser sans cesse à tous les risques que l’on prend ! Je garde le moral pour l’instant mais ça devient de plus en plus compliqué. Il est temps que ça s’arrête. » • M.Dy.

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Trisomie 21, votre testament peut faire la différence ! Une expertise de plus de 40 ans ! Il y a 40 ans, des parents concernés ont créé l’« APEM » pour apporter des réponses et un accompagnement adaptés aux besoins des personnes présentant une trisomie 21. Petit à petit, cette asbl s’est développée... Aujourd’hui, l’asbl « Les Services de l’APEM-T21 », ce sont 12 services agréés par l’AVIQ (ambulatoires, de jour ou résidentiel) où s’engagent, chaque jour, 85 professionnel(le)s afin d’offrir un accompagnement spécifique aux personnes porteuses d’une déficience intellectuelle (trisomie 21 ou syndrome génétique assimilé), de la naissance à la fin de vie, Chaque année, l’asbl accompagne près de 400 familles de l’arrondissement de Verviers et de la province de Liège.

Notre asbl est habilitée à recevoir des legs, notamment des duo-legs, modalité très avantageuse si vous n’avez pas d’héritier en ligne directe. Votre notaire peut vous renseigner. Lors des funérailles d’un proche ou des vôtres, il est possible d’organiser une récolte de dons « IN MEMORIAM » pour que les proches puissent poser un geste de solidarité qui a vraiment du sens pour le défunt. Tout don de 40€ minimum fait à notre asbl donne droit à une déduction fiscale de 60% en 2020 (contre 40% auparavant). Nous soutenir face à nos défis : énover nos infrastructures devenues « vétustes » (toitures, chauffage, châssis…) pour le bien-être R et la sécurité de nos usagers mais aussi pour réduire notre consommation énergétique et ainsi améliorer nos finances à long terme. I nvestir pour accueillir dignement nos adultes vieillissants (de plus en plus nombreux) : projet d’une extension à notre service résidentiel pour disposer de chambres individuelles adaptées à des personnes de grande dépendance. F aire évoluer en permanence nos projets pédagogiques pour adapter notre offre de services aux projets de vie de nos usagers (achat de matériel, formations, aménagements…).

VOUS INFORMER EN TOUTE DISCRÉTION : Asbl « Les Services de l’APEM-T21 » Rue Victor Close, 41 – 4800 Verviers 087/22.33.55

services@servicesapem-t21.eu www.servicesapem-t21.eu

Faire un don / un legs : BE85 3631 4292 6106 BLSTH00B


2. MANGER ÉQUILIBRÉ

Immunité : bien manger pour s’armer Dans le contexte d’épidémie actuel, Martine Fallon nous rappelle les principes de la « cuisine de l’énergie », à la fois anti-âge, anti-kilos, antidéprime et qui renforce notre immunité. A URÉLIE C OMPS

F

ascinée par le pouvoir d’une nour­ riture saine sur notre organisme, Martine Fallon aime partager ses expériences « santé », ses recettes gourmandes (dans le Deuzio cha­ que samedi) et scruter les dernières études scientifiques en matière d’alimentation « vivante ». Elle fut en Belgique une pion­ nière dès 1990. Martine Fallon, quelles sont vos recommandations pour les personnes âgées ? En matière de « cuisine de l’énergie », mes recommandations sont générales pour toutes les générations. Je souhaite rappe­ ler d’emblée ces principes incontourna­ bles pour préserver son immunité : stop­ per la consommation d’aliments industriels, les sucres rapides, éliminer ou limiter le gluten, les graisses saturées et trans, et oméga 6 altérés par des transfor­ mations industrielles, comme les margari­ nes. On supprime également les viandes fumées, les produits laitiers, fruits et légu­ mes ultratransformés, comme les poêlées industrielles, desserts aux fruits aromati­ sés et bien sûr les boissons sucrées. On fait place aux produits biologiques, frais, de saison. Ces recommandations peuvent engendrer des grosses privations pour certaines personnes. Vous tournez pourtant le dos à l’orthorexie…

Bien sûr ! Il y a les règles, mais on peut se permettre de manger 20 % de « crasses ». C’est aussi important pour la vie sociale. Quels sont les aliments à chouchouter pour préserver son immunité ? Voici le hit­parade : les petits poissons gras (maquereau, hareng, sardines), les légumi­ neuses, les céréales sans gluten (riz com­ plet ou mi­complet, quinoa, épeautre, millet, sarrasin), les légumes de saison, donc les choux, betteraves, courges, carot­ tes, ail, oignon… pour l’hiver. Soit entre 500 et 700 g par jour, mi­cuits de préfé­ rence. Il est important de cuire avec de l’huile d’olive sans la faire fumer. Pour la consommation de fruits, comptez 200 gr par jour, en compote ou crus, loin des re­ pas (30 minutes avant ou 2 heures après). On se fait plaisir également avec les oléagi­ neux, une poignée par jour : amandes, ca­

“ Il y a les règles, mais on peut avoir des écarts pour la vie sociale.” 12

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jous, noisettes, noix de pécan, noix du Bré­ sil… Du chocolat noir, 70 % de cacao minimum. Et bien sûr, on fonce sur les ali­ ments les plus riches en antioxydants, de véritables armes anti­radicaux libres, chouchous de la médecine anti­âge. Citons les pruneaux, raisins secs, myrtilles, la gre­ nade mûre, l’ail, le chou frisé, les épinards, la betterave, les framboises, les choux de Bruxelles, le brocoli, le cassis, le curcuma, le thé vert matcha, la choucroute… La répartition des repas sur la journée a aussi un impact sur notre forme. Que conseillezvous ? De dîner tôt (vers 18 h 30) et de prendre un petit déjeuner tardif pour favoriser les bienfaits du jeûne nocturne et les opéra­ tions de maintenance réalisées pendant le sommeil. Idéalement, ce jeûne nocturne doit être d’une durée de 14 à 18 heures. Pri­ vilégiez les protéines animales au petit dé­ jeuner et au déjeuner. Pas en soirée. Les protéines animales sont importantes pour éviter la sarcopénie (fonte musculaire, syndrome gériatrique). Pour la même rai­ son, favorisez des activités sportives au grand air, comme le tai­chi. Et si vous op­ tez pour des produits laitiers, consommez­ les deux fois par semaine maximum et à base de chèvre ou brebis. Quant au repas du soir, il se conçoit léger et sans protéi­ nes : légumes, céréales, légumineuses…


Tartinade de maquereau fumé au paprika doux Recette recommandée par Martine Fallon, à préparer pour le petit déjeuner. Le maquereau assure un apport en vitamine D. Celle-ci jouerait un rôle clé dans la régulation de l’immunité. Faites tremper 20 minutes l’équivalent d’un verre de cajous dans de l’eau de source. Ensuite, rincez et égouttez.

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2.

MANGER

ÉQUILIBRÉ

Ces aliments qui protègent notre cœur Indispensable pompe de vie, le cœur réclame une précieuse attention. Le nutrithérapeute Pierre Van Vlodorp nous livre ses conseils pour choyer ce moteur. oneinchpunch – stock.adobe.com

A URÉLIE C OMPS 1. Choisir les bons gras Les acides gras comptent parmi les meilleurs angioprotecteurs. « Je répète souvent qu’il ne faut pas consommer moins de gras, mais choisir les meilleurs », insiste le Pierre Van Vlodorp. Il re­ commande d’opter pour deux familles : les oméga 3 et les oméga 9. Le premier groupe se consomme à froid : huile de colza, de noix, de caméline et petits poissons gras. « Prenez deux à trois c. à s. par jour. » Quant aux oméga 9, l’in­ contournable est l’huile d’olive. Elle a l’avan­ tage de supporter la cuisson. « Une à deux c.à s. par jour suffisent. Notons qu’on peut se contenter de l’huile de colza car elle contient à la fois des oméga 3 et 9. Mais celle­ci ne peut être chauffée. » 2. Protéger son cholestérol Consommer des antioxydants protège nos cel­ lules… et notre cholestérol. « Si notre cholestérol vient à s’oxyder, il devient athérogène, c’est­à­dire qu’il se transforme en plaques de lipides se fixant sur la paroi interne des artères. Les petits fruits rouges, disponibles congelés en hiver, sont donc à privilégier, tout comme le cacao. » 3. Graines de lin et ail Deux ingrédients sont particulièrement pro­ tecteurs du cœur, comme le rappelle Pierre Van Vlodorp. « La palme revient aux lignants de grai­ nes de lin, riches en oméga 3, qui s’avèrent avoir un effet antihypertenseur, le plus puissant de tous les principes actifs nutritionnels ou phytochimi­ ques testés. » La prise quotidienne de 30 g de

graines de lin réduit environ de moitié les ris­ ques d’AVC. Autre grand protecteur : l’ail. « C’est un puissant fibrinolytique, c’est­à­dire qu’il augmente la fibrinolyse, système de nettoyage des amas de plaquettes ficelées lors d’une lésion dans l’artère. » Pour atténuer son goût : « Utilisez l’ail cru mariné dépourvu d’odeur et plus digeste. » 4. Du calcium, mais accompagné De nombreuses personnes âgées se supplé­ mentent en calcium pour prévenir l’ostéopo­ rose. Mais cette prise devrait être surveillée mé­ dicalement. « Le calcium, s’il n’est pas accompagné d’autres nutriments, a tendance à se déposer sur les tissus mous, augmentant alors le risque de problèmes cardiovasculaires. Pour opti­ miser l’agrégation du calcium sur l’os, les vitami­ nes K et D sont nécessaires, tout en pratiquant une activité physique, pour stimuler les ostéoblastes (NDLR : nos cellules osseuses). » Ce type de composition peut être demandé en pharmacie. 5. Penser au coenzyme Q10 Complément alimentaire moins connu, le coenzyme Q10 serait le nutriment le plus pro­ tecteur du cardiovasculaire. « Il a l’avantage d’être sans effet secondaire. Ce puissant antioxy­ dant protège les lipides de l’oxydation : le bon cho­ lestérol, les lipides des membranes cellulaires et des mitochondries. Il améliore la production d’énergie dans les mitochondries et soulage les tissus nobles, comme le cœur. L’énergie étant le nerf de la guerre surtout dans les maladies cardiovasculaires. »

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Booster le goût C’est bien connu, l’excès de sel est nocif pour nos artères car il entraîne une tendance à l’hypertension. Lâcher la salière à table devrait devenir une habitude. « Normalement, nous ne devrions jamais ajouter du sel dans nos préparations. Le sodium est déjà suffisamment présent dans de nombreux produits, comme le pain », explique Pierre Van Vlodorp. Le nutrithérapeute conseille de le remplacer avantageusement par des aromates et épices « qui contiennent des polyphénols protecteurs et qui ravissent les papilles. Il suffit de manger une préparation du maghreb, peu salée mais qui regorge de saveurs, pour s’en rendre compte. » Pierre Van Vlodorp a remplacé sa salière par ce mélange en poudre : 2/3 de curcuma, 1/3 de gingembre et 1 c.à c. de clou de girofle. Un trio d’épices gagnant !


PUBLI-REPORTAGE

Centre Auditif Liégeois-Barthélemy Une famille à votre écoute depuis plus de 40 ans de service en province de Luxembourg ! La surdité, une fatalité ? Tout comme le reste de notre corps, nos oreilles vieillissent… A partir de 60 ans, 50% des gens souffrent d’une diminution significative de l’audition. Cette perte auditive est normale et se compense très bien avec l’adaptation d’appareils auditifs, correctement réglés et portés le plus possible. Cette solution est à envisager le plus rapidement possible afin de stimuler les fibres nerveuses auditives dès l’apparition de la surdité.

Comment s’en rendre compte ? La perte auditive étant très progressive, c’est souvent l’entourage qui va le constater avant même la personne concernée…Le malentendant, ayant de plus en plus de mal

à comprendre les conversations, surtout en milieu bruyant, va faire souvent répéter ses interlocuteurs. Les différentes sonneries seront entendues plus difficilement et le volume des radios et téléviseurs sera augmenté… Une visite chez un spécialiste ORL s’impose alors, afin de poser le diagnostic de presbyacousie et l’éventuelle prescription de tests de prothèses auditives.

Les solutions : Une fois le diagnostic posé, le patient peut bénéficier d’un essai de prothèses auditives, gratuitement, sans engagement et d’une durée de deux mois. Chaque adaptation réclame une intervention minutieuse et personnalisée. Le choix de l’appareil est très important et doit se faire avec le patient, en fonction de ses besoins, de son budget, et en tenant compte du type

et de l’ancienneté de sa surdité. Les nouvelles générations de prothèses auditives permettent une adaptation progressive et confortable rendant la vie plus facile et favorisant la parole en milieu bruyant.

Essai gratuit et intervention de la mutuelle : L’essai d’un appareil auditif est toujours gratuit et sans engagement, pour autant qu’il ait été prescrit par un spécialiste ORL. Le prix des appareils oscillent entre 740 et 2000 € pour le haut de gamme et la mutuelle intervient, en cas d’achat, à raison de 690€ par oreille. Il y en a donc pour tous les budgets.

A chacun ses besoins : Les appareils auditifs numériques actuels se déclinent en plusieurs types et tailles, du petit intra au contour d’oreille, en passant par le mini-contour à embout ouvert, très confortable à porter et très discret. Les nouvelles technologies permettent une adaptation progressive et confortable en milieu bruyant, selon les besoins du patient.

Depuis 1977 dans votre région ! La famille Liégeois –Barthélemy est active dans le domaine de l’audition depuis 1977. Dominique Liégeois a commencé son activité dans 5 villes de la Province et au fil du temps et vu le succès rencontré, d’autres permanences se sont alors ouvertes. Aujourd’hui, soucieux de plus de proximité, Arnaud et Thibaut Barthélemy, ses fils, reçoivent leurs patients dans pas moins de 16 villes : Arlon, Athus, Barvaux, Bastogne, Bertrix, Bouillon, Etalle, Florenville, Libramont, Marche, Neufchâteau, Paliseul, Rochefort, Saint-Hubert, Vielsalm, et Virton. Et cette année a vu l’arrivée d’une nouvelle recrue. Stéphanie Wathelet, l’épouse d’Arnaud Barthélemy, a rejoint l’équipe pour épauler Mme Liégeois au secrétariat.

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Pas de logique de rendement ou d’obligation de chiffre, ils misent sur l’accueil, l’écoute et la qualité. Le monde médical ne s’y trompe pas. La maison Liégeois-Barthélemy est considérée comme la référence de qualité tant pour les surdités légères et débutantes que pour les pertes plus graves.


3. S’ÉVADER, VOYAGER

Un voyage en car est plus rassurant pour un senior Partir en vacances en car ? Voici les raisons qui font que cela ne se démode pas. Plus particulièrement encore chez les seniors. É RIC V ERSCHUEREN

A

près l’avion et le train, les bus et autocars représentent le moyen de déplacement le plus sûr lors­ qu’il s’agit de voyages de loisir sur une journée, voire de séjours plus longs (city trip, séjours balnéaires…). Bien plus sûr en tout cas que la voiture ou la moto. Les seniors constituent la clientèle princi­ pale de ce segment. « Chez nous, c’est bien simple, ils représentent quasi 70 % des parts de marché, explique Benoît Charpentier, res­ ponsable communication des Cars Léonard (*). Il s’agit de clients fidèles, souvent présents à nos côtés depuis plusieurs années… » L’explication de cette stabilité ? Les seniors semblent trouver avec ce type de voyages organisés ce qu’ils recherchent, à savoir l’ac­ compagnement et la sérénité, en plus évi­ demment de la sécurité. La personne âgée cherchera à éviter au maximum le stress. Concept innovant illustrant parfaitement ce besoin de quiétude, une plate­forme a été créée en France (www.seniormoov.com), qui permet aux voyageurs âgés de trouver des assistants de voyage qui feront tout pour que la ou les personnes qu’ils accompa­ gnent soient libérée(s) de tout souci d’admi­ nistration, d’organisation de la journée ou encore de réservations diverses… « Pas de rupture de charge » « Chez nous, les personnes sont prises en

charge durant l’entièreté du voyage, reprend Benoît Charpentier. Nous les assistons en presque tout, cela les rassure. Nous avons tou­ jours fait très attention lors du recrutement de nos guides. Souvent, il s’agit d’enseignants fraî­ chement retraités. Ils savent ce qu’ils font. Sur­ tout, ils savent ce que les gens qu’ils accompa­ gnent attendent d’eux. » Autre avantage du car par rapport au train et à l’avion : il n’y a pas ce que l’on appelle de « rupture de charge ». « Une fois que la per­ sonne monte dans le car sur l’un de nos 40 points de collecte en Wallonie/Bruxelles, tout est fluide jusqu’à l’hôtel, insiste notre interlo­ cuteur. Prenez l’avion : vous devez vous rendre à l’aéroport, remplir des formalités et attendre le départ, attendre vos bagages à l’arrivée, prendre un bus, un taxi, voire un train pour rallier votre hôtel à destination… C’est long et souvent stressant. »

Le Covid fait très mal au secteur Maintenant, sur fond de pandémie, les temps sont durs pour le secteur. Il y a les dispositions prises par notre gou­ vernement, plus celles prises par les autori­ tés des pays visités. Tout cela, évidemment, fluctuant au gré de l’évolution des condi­ tions sanitaires. « Au final, nous avons organisé très peu de voyages cette année, soupire Benoît Charpen­ tier. La plus grosse partie de notre personnel est au chômage technique depuis mars dernier. Le secteur trinque. Nous avons mis en place un protocole sanitaire décidé par la Fédération belge des autocaristes, qui passe par le net­ toyage complet avant chaque voyage, du désin­ fectant en quantité, la fermeture des toilettes, l’absence de service boissons, l’obligation du port du masque pendant le voyage… Mais bon, notre principale clientèle étant aussi la plus touchée par le virus, elle évite généralement tout ce qui est voyage de groupe, ce que nous pouvons comprendre, tout en le regrettant. » (*) Basé à Barchon (province de Liège), il s’agit de l’un des plus gros tour-opérateurs autocaristes belges avec une flottille de 65 véhicules, dont 35 dédiés au tourisme. L’entreprise existe depuis 1948 et emploie actuellement près de 250 personnes, essentiellement des chauffeurs et des employés. Toute l’Europe est couverte par les voyages renseignés dans les brochures.

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Encore apprendre et faire plaisir

E

milia Godard a 71 ans. Elle a fait sa carrière comme institutrice. Une fois à la retraite, elle est retournée à l’école, en cours du soir. Une formation de deux ans pour devenir guide historique. Une manière pour elle d’étoffer sa palette d’accompagnatrice lors des voyages en car, un travail qui l’occupe depuis maintenant plus de 6 ans à raison d’une moyenne de 10 à 12 voyages annuels. « C’est quelque chose que j’aime beaucoup faire, explique cette Verviétoise. Il y a d’abord la phase de préparation. D.R. Avant un voyage, je pars chaque fois en voiture reconnaître les lieux (NDLR : elle n’accompagne qu’en la France). Je vais repérer le circuit, les possibilités de parking, les belles choses à ne pas louper. Je prends évidemment beaucoup de notes. Il s’agit là d’une phase de travail qui prend pas mal de temps… »

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Lors du voyage proprement dit, elle est la personne « ressource » pour les voyageurs. En plus d’expliquer, de montrer et de répondre aux questions, elle gère toute la logistique. Tous les déplacements dans la ville, l’entrée dans les musées, la répartition dans les chambres d’hôtel, le rappel des horaires de la journée à venir. Et elle doit savoir faire face à toute sorte d’imprévus, comme les valises perdues entre deux hôtels, les soucis de santé et autres chutes… « Les clients ont mon numéro de GSM et je suis disponible 24 heures sur 24 pour eux durant le séjour, sourit-elle. Je suis accompagnatrice parce que j’aime préparer un voyage, me documenter, apprendre, termine Emilia Godart. Je le fais aussi parce que je pense faire plaisir aux gens qui sont avec moi. Savoir que l’on peut encore apprendre et faire plaisir permet de garder confiance en soi… » • EV

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Sclérose en plaques, virus et COVID 19 La pandémie actuelle provoquée par le Coronavirus appelé COVID 19 soulève de manière bien compréhensible des questions et des inquiétudes, en particulier chez des personnes atteintes d’affections chroniques d’origine immunitaire.

Qu’en est-il dans le cas de la sclérose en plaques ? Le système immunitaire des personnes atteintes de SEP est très efficace dans la défense contre les infections virales particulièrement des voies respiratoires supérieures. L’étude la plus importante dans ce domaine est celle de William Sibley et coll. (Lancet, 08/06/1985) qui ont étudié sur une période de 8 ans, 170 patients SEP et 134 volontaires en les interrogeant tous les mois sur la survenue d’infections virales et de poussées éventuelles. La fréquence des infections virales était approximativement 20 à 50 % moindre chez les patients SEP que chez les contrôles. 9 % des infections virales étaient associés temporellement à des poussées tandis que 27 % des poussées étaient concomitantes ou survenaient juste après une infection virale. Ces chiffres étaient identiques aussi bien chez les personnes avec handicap minimal ayant des contacts sociaux normaux que chez des personnes plus gravement touchées par la maladie. Par ailleurs nous savons que les personnes SEP ont en moyenne des taux d’anticorps plus élevés que la population générale contre les virus de la rougeole, rubéole, varicelle, oreillons... En conséquence, on peut en tirer la conclusion d’une meilleure résistance du système immunitaire des personnes SEP aux infections virales. Aucune de ces maladies d’enfance ne prédispose à la survenue d’une SEP à l’âge adulte, ni d’ailleurs aucun des vaccins utilisés contre ces maladies. Le cas du virus Epstein-Barr (EBV) responsable de la mononucléose infectieuse est différent. Avoir rencontré ce virus et avoir développé des anticorps contre lui est une condition nécessaire mais largement insuffisante pour développer une SEP. En général, ce virus ne donne aucun symptôme et l’infection passe inaperçue, mais lorsqu’il provoque une mononucléose avec fièvre, angine et gonflement des ganglions, le risque de développer une SEP dans le futur est triplé. Ce virus a un tropisme pour les lymphocytes B, et chez les personnes génétiquement susceptibles, il y provoque vraisemblablement un dérèglement immunitaire jouant un rôle important dans la SEP. Les traitements actuels de la SEP pourraient-ils jouer un rôle défavorable dans les défenses immunitaires contre les infections virales ? Ce n’est certainement pas le cas des interférons bêta (Bêtaféron, Avonex, Rebif, Plegridy) qui ont été découverts grâce à leur activité antivirale. Cependant, ce n’est pas l’activité antivirale de ces produits qui est responsable de leur efficacité dans la SEP mais leur effet immunomodulateur comme cela a été démontré par Hillel Panitch (Annals of Neurology, 1994). De même, la Copaxone n’a aucune activité suppressive sur le système immunitaire et n’augmente donc pas le risque d’infections virales. En ce qui concerne les autres produits actuellement utilisés, il faut prendre comme point de comparaison les études montrant l’efficacité des vaccins chez les patients traités. Par exemple les patients traités par Aubagio développent une réponse immunitaire efficace lors de la vaccination contre 3 souches

du virus Influenza responsable de la grippe (Amit Bar-Or et coll., Neurology, 2013). De même la réponse immunitaire à 3 vaccins différents (rappel anti-tétanos, anti-pneumocoques et anti-méningocoques) est maintenue chez des patients traités par Tecfidera. Les réponses vaccinales étaient comparables à celles des patients traités par interféron et conféraient une protection adéquate (Christian von Hehn et coll., Neurology, 2018). Le fait que le Tecfidera diminue en moyenne de 30 % le nombre de lymphocytes dans le sang n’empêchait donc pas une bonne réponse vaccinale. Il est possible cependant qu’une diminution plus importante des lymphocytes, observée chez une minorité de patients traités par Tecfidera (<800/µL), compromette une bonne réponse immunitaire. En ce qui concerne le Gilenya, la réponse immunitaire à un rappel anti-tétanos ou contre différentes souches du virus influenza était présente, et dans la majorité des cas, indiquait une bonne protection (Ludwig Kappos et coll., Neurology, 2015). Cependant, le pourcentage de réponses suffisantes était moins fréquent (54%) comparativement aux patients SEP non traités (85%). Il en va de même chez les patients traités par Tysabri dont la réponse anticorps aux différentes souches du virus influenza peut être très variable (H. Olberg et coll., Multiple Sclerosis 2014 et European Journal of Neurology 2018 ; Christophe Metze, CNS Neurosci Ther, 2019). C’est pourquoi certains auteurs recommandent une deuxième dose de vaccin anti-grippe chez les patients traités par Gilenya ou Tysabri, en cas de protection insuffisante. En ce qui concerne les 3 nouveaux traitements introduits récemment dans la SEP, le Lemtrada, le Mavenclad et l’Ocrevus, la prudence s’impose. En effet, la destruction des lymphocytes ou l’inhibition de leur prolifération y est plus importante et de longue durée et il est préférable d’initier ce traitement ou de refaire de nouvelles cures de ces traitements en dehors de la période épidémique. Il s’agit donc soit de retarder l’initiation du traitement soit de retarder les cures suivantes. Nous ne disposons d’aucune donnée publiée sur l’utilisation de vaccins chez les patients traités par Mavenclad. Une seule étude chez 24 patients traités par Lemtrada montre que la réponse anticorps est maintenue en cas de vaccination avant le début du traitement et suggère qu’il faut attendre 6 mois après sa fin pour procéder à de nouvelles vaccinations (McCarthy et coll., Neurology, 2013). Théoriquement, l’utilisation prolongée d’Ocrevus devrait inhiber la production d’anticorps, en particulier contre des nouveaux virus et cette possibilité doit être soigneusement envisagée. Une étude récente concernant ce produit, appelée VELOCE, vient d’être acceptée le 29/07/2020 pour publication dans la revue Neurology (Amit Bar-Or et coll.). Elle montre que le pourcentage de réponse positive à un rappel anti-tétanique est de 23,9% chez les patients traités par Ocrevus contre 54,5% chez les patients non-traités ou traités par interférons (groupe contrôle). La protection contre 5 souches du virus influenza variait entre 55,6 et 80 % dans le groupe Ocrévus contre 75-97 % dans le groupe contrôle. Il y a donc toujours intérêt de vacciner les patients sous Ocrévus contre la grippe. Les Coronavirus ont déjà été cités dans la longue recherche d’une origine infectieuse de la SEP. Un article publié dans la revue Science en 1980 par JS Burks et coll. rapportait l’isolement de 2 souches différentes de Coronavirus à partir des cerveaux de 2 patients SEP. Cette observation n’a jamais été confir-

mée ni reproduite. Nous n’avons pas d’indication à l’heure actuelle démontrant une plus grande fréquence d’infections par COVID 19 chez les patients SEP et je n’ai pas d’expérience personnelle d’une véritable poussée de SEP lors d’une infection par COVID 19. La complication la plus importante du COVID 19 est une réaction inflammatoire incontrôlée au niveau des poumons. Il est possible que les médicaments actuellement utilisés dans la SEP puissent inhiber cette réaction inflammatoire. Dans les formes graves, l’atteinte cérébrale est due le plus souvent à l’effondrement du taux d’oxygène dans le sang, ou à l’ hypercoagulabilité du sang entraînant des thromboses cérébrales. Mais même dans les formes modérées, on peut rarement observer des atteintes du système nerveux périphérique (syndrome de Guillain-Barré) ou des atteintes centrales (encéphalite post-infectieuse parfois hémorragique) sans que le virus ne soit présent dans le cerveau (Ross Paterson, New England Journal of Medicine, juillet 2020).

En conclusion, les personnes SEP ne sont pas plus à risque d’une infection par COVID 19 que la population générale. Leur système immunitaire est apte à se défendre contre les virus de manière efficace. Les traitements utilisés modifient cette défense de manière variable suivant le produit utilisé. Il ne faut pas arrêter les traitements en cours, mais parfois les moduler dans le temps. Le conseil le plus adapté est de suivre de manière stricte les gestes barrière avec lavage des mains, distanciation physique et port du masque dans les endroits publics. Les principaux facteurs de risque d’une forme grave de COVID 19 ne sont pas liés à la présence d’une SEP, mais à un âge supérieur à 65 ans, des problèmes cardiaques, un surpoids, un diabète… Depuis plus de 30 ans, la Fondation Charcot – Vaincre la sclérose en plaques joue un rôle majeur dans le financement de la recherche contre cette maladie dans notre pays, tant au niveau de la recherche fondamentale que de la recherche translationnelle et clinique. Fondation d’utilité publique, la Fondation Charcot est nationale et indépendante et fonctionne uniquement grâce à la générosité de ses donateurs publics et privés. Les progrès obtenus sont considérables mais il faut poursuivre et même intensifier les efforts pour améliorer l’efficacité et la sécurité des traitements, mieux comprendre comment ils agissent et trouver les tests qui permettront de donner à chaque malade le traitement qui lui convient le mieux. Plus d’info sur www.fondation-charcot.org. Prof. dr Christian Sindic


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3. S’ÉVADER, VOYAGER

D.R.

Le monde est son village Charles Lahaye (86 ans) a deux tours du monde à son actif. Il ne compte pas en rester là. É RIC V ERSCHUEREN

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es voyages forment la jeunesse, mais pas que… Exemple bien vivant : Charles La­ haye, Embourgeois de 86 ans. Lui et son épouse Monique ont réalisé deux tours du monde. Rares sont les pays qu’ils n’ont pas visités et ils continuent à faire trois ou quatre beaux voyages par an. De vrais globe­trotteurs… « J’ai toujours aimé voyager, nous explique l’époux. Cela a commencé via le travail. J’étais ingé­ nieur civil dans l’industrie aéronautique. Je suis sou­ vent allé pour le boulot aux États­Unis, un pays où je me suis retrouvé au total plus d’une trentaine de fois, tout de même majoritairement en vacances. Au fur et à mesure que le nombre de jours de congé annuels a augmenté, j’ai varié les plaisirs. Ma femme et moi sommes allés dans tous les pays d’Amérique centrale et du nord. Pour le sud, il nous manque la Colombie, l’Équateur et le Venezuela. Nous connaissons bien l’Europe, évidemment. Ainsi que l’Asie. Il y a juste l’Afrique subsaharienne, où nous sommes allés moins souvent. » « Le plaisir de voir le monde » Les voyages sont plus « confortables » que « back to the roots ». « Pour un périple en Hongrie et en ex­

Yougoslavie, mon fils nous avait poussés à acheter une caravane, se rappelle­t­il. Cela n’a pas été une révéla­ tion. Ce n’est pas cela que nous recherchions. À notre retour, nous l’avons revendue. Plus jamais cela… » La motivation première ? « Le plaisir de voir le monde, répond directement Charles Lahaye. On ra­ conte tellement d’histoires sans savoir, du style “les Américains sont des abrutis”, “les Russes sont des ma­ fieux”… C’est ridicule. Je préfère aller sur place, me rendre compte par moi­même, aller chercher la vraie beauté et la vraie richesse des pays et des habitants. Sur place, je filme, je prends des notes. Puis au retour, je réalise des documentaires pour nous et la famille, ainsi que pour le club de vidéastes amateurs dont j’ai fait partie jusqu’il y a peu. Revoir ces images, c’est sa­ vourer une nouvelle fois un voyage. » Les coups de cœur, les leçons de vie ? « Mon épouse et moi adorons l’Italie, répond­il. Chaque ville italienne est un musée. C’est le pays de la culture par excellence. J’aime beaucoup les États­Unis pour le dy­ namisme, le goût du risque, l’envie d’entreprendre. Cela dit, à côté de cela, une partie de la population trin­ que. Et ce goût qu’ils ont pour les armes est assez dé­ plaisant. J’apprécie également le Japon et la Corée du Sud, des pays bien plus modernes que le nôtre. »

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« En 2020, tout est tombé à l’eau » Leur dernier voyage date de fin 2019. La côte amalfitaine, près de Naples, en Italie. « Depuis, le Covid-19 est passé par là. Nous avions trois projets pour cette année et tous sont tombés à l’eau. Nous devions aller à New York chez une amie, faire un voyage au Japon et participer à une croisière. Annulés ou reportés. Nous n’avons plus qu’à croiser les doigts pour que la situation se débloque quelque peu. Nous ne sommes en effet plus tout jeunes et il reste encore des choses que j’aimerais faire, comme aller en Sibérie, par exemple en empruntant le Transsibérien entre Moscou et Vladivostok ou entre Moscou et Pékin. » • EV


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3. S’ÉVADER, VOYAGER

Un week-end à la mer du Nord pour relâcher la pression Et si on s’échappait, le temps d’un week-end, à la côte belge, sur les plages d’Ostende ? Syda Productions – stock.adobe.c

M AUDE D ESTRAY

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es amoureux de voyages prennent leur mal en patience. La plupart ont été postposés, voir carrément annu­ lés. Crise du coronavirus oblige, s’éva­ der à l’étranger est devenu compli­ qué, risqué même. Or, on n’a jamais eu autant envie de prendre l’air, de souffler un peu, au milieu de cette atmosphère pesante. Heureu­ sement, il n’est pas nécessaire de quitter la Belgique pour décompresser. Pourquoi ne pas profiter des atouts que nous offre la mer du Nord ? Direction Ostende, sur la côte belge, son vent vivifiant, son air iodé, ses digues intermi­ nables et ses plages de sable, ses pêcheurs, ses voiliers, son architecture éclectique, ses cre­ vettes fraîches et ses bouillons d’escargots… Il règne à la mer du Nord, une atmosphère toute particulière, parfaite pour s’offrir un break. En toute sécurité évidemment ! Des promenades pour s’évader Avec sa gare en bord de mer directement re­ liée aux gares de Bruxelles­Midi et de Liège­ Guillemins, Ostende jouit d’une excellente si­ tuation, facilement accessible en transports en commun. Pour les réfractaires à la langue de Vondel, sachez qu’on y parle le français, sans peine et sans reproche. Bien que les tou­ ristes n’aient pas totalement déserté les lieux, il y fait plus calme, sans être mortel. Les cafés et restaurants ont, comme partout sur le terri­ toire, fermé leurs portes aux clients. Mais il

reste possible d’emporter de très nombreux plats ou bien de se faire livrer, à l’apparte­ ment, à l’hôtel ou même sur la plage. Envie d’une glace, d’une gaufre, ou d’une barquette de fruits de mer ? Vous trouverez sans aucun doute une aubette ouverte pour satisfaire vos papilles. Si les musées et autres attractions touristi­ ques ne sont pas accessibles pour le moment, Ostende se prête merveilleusement aux bala­ des en tout genre. Une toute nouvelle prome­ nade Ensor, digitale, vous fait parcourir les rues d’Ostende, grâce à une application, à la découverte des lieux qui ont marqué la vie de James Ensor et son travail. Pour les passion­ nés de musique, la promenade Marvin Gaye devrait vous séduire (voir page de droite). Il est toujours possible de louer des vélos pour arpenter la côte et visiter d’autres villes voisi­ nes, ou encore d’emprunter le bac gratuit qui relie Visserskaai à Oosteroever. On notera

“ Une atmosphère parfaite, un break en toute sécurité.” 22

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également que les chiens sont accueillis cha­ leureusement à Ostende, où ils sont admis sur les plages sans aucune restriction entre le 1er octobre et le 31 mars. De plus, de nom­ breux hôtels acceptent, moyennant supplé­ ment, la présence de votre toutou à vos côtés. Un break en toute sécurité Ostende n’échappe guère aux règles sanitai­ res. Partout, le port du masque est obligatoire, sauf sur la plage, où l’on peut encore se pro­ mener avec un étrange mais réconfortant sen­ timent de liberté. Dans les hôtels, les règles sont bien évidemment scrupuleusement res­ pectées mais la période reste particulière­ ment difficile. À l’hôtel Princess, l’on a été obligé d’engager du personnel supplémen­ taire pour satisfaire aux règles sanitaires nous explique sa gérante Laurence Stoop. « Tout doit être nettoyé et désinfecté constamment. Le pe­ tit­déjeuner et les autres repas doivent être pris dans la chambre. Comme nous ne nous occupons que du petit­déjeuner, nous avons mis à disposi­ tion de nos clients un micro­ondes et des assiettes avec des couverts. Ils peuvent se faire livrer toutes sortes de plats des restaurants des environs. » En termes d’affluence, les chiffres ont incontesta­ blement baissé. « Juste avant la semaine des va­ cances de Toussaint, on a eu énormément d’annu­ lations, puis finalement, on a eu de nouvelles réservations. Mais on est à 20 % de ce qu’on fait normalement. Même si on n’a pas à se plaindre par rapport à nos collègues de l’horeca… »


« On avait besoin de prendre l’air ! » Christiane, 67 ans, et Jean, 65 ans, ont décidé de s’offrir un week-end à la mer, histoire de décompresser un peu. « On avait besoin de prendre l’air, de se changer les idées. On habite à Bruxelles et on a peu d’endroits pour se promener. On est venu en train, on n’est pas très loin finalement, ça a été plutôt rapide ! Bien sûr, on a beaucoup marché sur la plage, sur la digue mais on a aussi lu. Pour manger, on est allé chez un traiteur grec, tout proche de l’hôtel et on a pris notre repas en amoureux dans la chambre », sourit Christiane. « Là, on va déjà repartir, mais ça nous a fait un bien fou ! En plus, il a fait magnifique ce week-end, c’est une chance. Il y avait un peu de monde, des enfants sur les plages qui jouaient… C’est chouette d’avoir le sentiment de retrouver un semblant de vie normale. » • M.Dy.

Pour éviter les mauvaises surprises et les frais inutiles, si vous souhaitez loger sur place, optez pour un hôtel ou un appartement qui vous offre la possibilité d’annuler votre réservation tardivement. Certaines réservations peuvent être annulées jusqu’à la veille du départ.

Une balade sur les traces de Marvin Gaye

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ous l’ignoriez peut-être mais le célèbre chanteur de soul américain Marvin Gaye a vécu presque deux ans à Ostende. Un séjour qui lui inspira l’un de ses plus grands titres : Sexual Healing. Le Midnight Love Digital Tour vous propose de suivre ses traces, au travers de 12 lieux emblématiques disséminés dans la ville, en musique et en vidéos. C’est en février 1981 que Marvin Gaye débarque à Ostende. Il est épuisé moralement et physiquement. Plusieurs millions de dollars de dettes, deux mariages ratés, une tournée désastreuse, des problèmes d’addiction à l’alcool et à la drogue, la fin de sa collaboration avec le label Motown et une dépression ont définitivement eu raison du chanteur, au bord du gouffre. C’est à ce moment que l’organisa-

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teur de concerts belge Freddy Cousaert l’invite à décompresser à Ostende, dans sa ville natale, le temps de se refaire une santé. Si Marvin Gaye ne devait rester que quelques semaines au départ, il y restera finalement une année et demie, en quête d’inspiration. C’est là que Marvin Gaye écrira les titres Sexual Healing, son plus grand succès commercial, et Midnight Love.

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Dans les pas du prince de la soul Après une introduction face à la mer du Nord, la balade nous emmène à l’Hôtel Mercury où le chanteur aimait manger et prendre un verre. Tout au long de ce parcours qui ne s’attarde pas que dans les rues touristiques d’Ostende, on découvre les lieux qu’a fréquentés Marvin Gaye, on entend les témoignages de ceux qu’il a rencontrés, tandis que ses chansons passent en fond sonore. Cette promenade documentée est l’occasion d’en apprendre plus sur la vie du chanteur et sur les circonstances de son come-back sur la scène musicale. La balade dure environ trois heures, selon votre rythme et les haltes que vous prévoyez.• M.Dy. >Midnight Love Digital Tour, disponible le sur Google Play Store et l’App Store, 5,49 €.


4. BOUGER, SE RELAXER

Bougez, chez vous ou dehors, mais avec modération Quels sports pour diminuer le stress et augmenter ses défenses contre les virus en toute sécurité ? Voici les conseils de deux spécialistes. É RIC V ERSCHUEREN

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ors de la première vague du Co­ vid­19, François Kaux (responsable du service de médecine physique de l’université de Liège) avait été nommé au sein d’une task force auprès de la ministre des Sports de la Com­ munauté française. Mission : émettre des re­ commandations concernant la pratique spor­ tive en temps de pandémie. « Avec Marc Francaux (UCL), nous avons mis plusieurs choses en évidence, explique le scien­ tifique. D’abord, il est important de le rappeler vu le contexte, l’activité physique modérée dimi­ nue l’anxiété et le stress. Bénéfique donc. Là­des­ sus, attention, l’intensité dans la pratique n’est pas conseillée, surtout pour les seniors. Nous re­ commandons de ne pas dépasser les 80 % du rythme cardiaque maximal et de privilégier la filière endurance. Autre conseil : si l’on marche à plusieurs par exemple, on doit mettre un mas­ que. Veillez à ce que celui­ci ne soit pas saturé en eau à cause d’une hyperventilation due à un ef­ fort plus soutenu. Porter un masque serait don­ ner une fausse impression d’être protégé et de protéger les autres, alors que s’il est saturé en eau, il perd quasi toute son efficacité. » Rythme cardiaque : pas plus de 80 % Le sport en action préventive est également excellent. « Une étude de la Mayo Clinic, une institution hospitalo­universitaire et de recher­ che américaine de réputation mondiale, montre

“ Une activité physique jouera un rôle après la maladie.” que les personnes en meilleure condition physi­ que présentent une meilleure protection contre le virus, indique François Kraux. Cela dit, de nouveau un avertissement : si une personne pré­ sente des symptômes, pas de sport. Surtout s’il y a de la fièvre. On risquerait de voir le virus s’ins­ taller dans le cœur et cela peut devenir très dan­ gereux… » Enfin, là où le sport peut également devenir un atout, c’est pour « l’après­Covid », lorsque le patient sort de la maladie. « Les premiers en­ seignements émanant de la ville de Wuhan d’où est partie la pandémie indiquent qu’après hospi­ talisation pour Covid­19, les patients chinois se plaignent de perturbations du sommeil, de man­ que d’endurance, d’anxiété, de peur et d’une fai­ ble motivation, termine notre interlocuteur. Une activité physique adaptée jouera un rôle majeur dans le processus de réadaptation du pa­ tient, notamment chez les seniors. » « Stimulez votre corps autrement »

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Une fois cela posé, quels sports peut­on con­ seiller ? Éric Houben, « kiné­osthéo­prépara­ teur physique », connu entre autres pour s’être occupé de Justine Henin durant quatre années, insiste d’entrée sur un point. « Ce confinement est l’occasion de stimuler son corps autrement. Les salles de sport, où l’on retrouve généralement pas mal de seniors, sont fermées ? Les sports de contact et ceux d’équipe, sont quasi “interdits” ? Faites autre chose. Vous avez sou­ vent plus le temps, vu la situation actuelle. Profi­ tez­en pour travailler le gainage, le renforcement musculaire, des sports souvent négligés. Il y a moyen de trouver pas mal de vidéos sur internet pour vous aider à faire les bons gestes… » De conseiller des sports doux, comme le yoga (voir par ailleurs), du stretching, du Pila­ tes… pour lesquels il est relativement facile de dénicher des séances types sur le net en vi­ déos. Puis, évidemment, des sports plus classi­ ques. D’intérieur (natation, aquagym, aqua­ bike), pour celles et ceux qui ont la chance d’avoir accès à une piscine privée. « Et enfin, il y a les sports d’endurance à l’extérieur, termine Éric Houben. La marche et la marche nordique, bien sûr. Idéal pour les seniors. La course à pied ? Oui, mais modérément, lentement, en veillant toujours à ne pas chercher l’intensité. Et le vélo, surtout dans sa variante électrique, qui permet de lisser les efforts. Voire l’Ellliptigo, un produit assez récent qui est comme un vélo mais que l’on utilise en étant debout. »


La marche nordique fait son chemin

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ée voici près d’un siècle dans les pays scandinaves, la marche nordique (nordic walking) était surtout pratiquée par les skieurs de fond en période de non-enneigement. Il s’agit de marche rapide utilisant des bâtons. Une version plus « cardio » existe où la marche est remplacée par la course à pied (nordic running). Ce sport est extrêmement complet. Il sollicite toutes les parties du corps sans être traumatisant. Un sport d’endurance, s’inscrivant bien dans ce que l’on peut recommander à des seniors. « Il ne faut pas confonpershing – stock.adobe.com dre marche nordique et randonnée avec bâtons, nous explique Robert Croes, conseiller sportif et entraîneur qui pratique la première depuis 2007 et qui l’enseigne à des sportifs de tous niveaux. Avec la marche nordique, vous sollicitez toutes vos chaînes musculaires, vous vous gainez, vous adoptez une bonne

en toute sécurité pour tous! (masques, gel, distance ...)

posture. Un bon mouvement, une bonne coordination des bras et des jambes et une bonne utilisation des bâtons vous permettent également de soulager vos articulations. Je conseille toujours de la pratiquer en cas de reprise suite à une blessure, style entorse ou problème de genou. Votre poids est mieux réparti. Il ne vient pas d’un coup sur les endroits sensibles. » Non traumatisante, clairement d’endurance, la marche nordique a de nombreux adeptes parmi les 3x20. « Mon élève la plus âgée est une dame de 82 ans », sourit Robert Croes. Ce sport se pratique en milieu naturel, souvent dans de beaux endroits, chacun à son rythme. L’anti-stress idéal. Des études récentes ont mis en évidence d’autres bienfaits pour la santé, notamment la baisse de la pression artérielle ou l’amélioration de la respiration et de l’ensemble du système cardio-vasculaire. • EV

les Fées du Service, entreprise sociale mais aussi d’insertion professionnelle. • Bonjour, madame Blaise, vous êtes la responsable des Fées du Service SCRLFS, pouvez-vous nous expliquer ce qui se cache derrière l’abréviation FS? • FS signifie à « finalité sociale ». dans notre cas, nous avons un rôle social actif à jouer auprès des personnes de la société qui éprouvent des difficultés à effectuer leur ménage, leur repassage, leurs courses de proximité ou même leurs repas, que ce soit en raison de leurs activités professionnelles trop prenantes mais aussi et surtout pour les personnes qui n’ont plus la force physique pour s’occuper de tout cela. • S i je vous suis, cela signifie que vous permettez à des personnes qui ne sont plus capable de faire leur ménage de continuer à vivre chez elles. • En effet, notre but est, entre autres, de permettre aux seniors de rester le plus longtemps possible chez eux. Nous pensons qu’il n’est pas acceptable que des personnes rejoignent des maisons den°repos au seul motif :qu’elles d’agrément 04305ne savent plus faire leur ménage. Quitter son domicile pour rejoindre une maison de repos oblige à faire le deuil d’un quartier, de son habitation remplie de tous les souvenirs d’une vie. C’est une souffrance facilement évitable grâce à toutes les aides et technologies existantes. Nous travaillons d’ailleurs de concert avec d’autres

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ratifs et ont suspendu les prestations durant leur sociétés offrant des services différents mais complémentaires pour le maintien à domicile. période de quarantaine comme nous leur avions En plus des tâches ménagères classiques, Les demandés. En effet, notre convention de travail Fées du service peuvent également faire les prévoit depuis toujours que lorsqu’une maladie courses pour leurs clients et aussi préparer des contagieuse est contractée par le bénéficiaire repas, ce qui n’est pas rien pour un maintien à ou par le travailleur nous devons nous en infordomicile. mer mutuellement. 2 de nos travailleuses ont contracté le covid et immédiatement nous avons • Avec le COVID 19, n’avez-vous pas eu peur pour la contacté leurs clients pour les en avertir. Grâce santé de vos bénéficiaires ? à nos mesures préventives, elles n’ont pas trans• Nous aurions été inconscients si cela n’avait mis le virus lors de leurs prestations durant la pas été le cas. C’est pour cela que nous avons période d’incubation. immédiatement réagi en mettant en place des mesures de sécurités strictes pour protéger nos • Nous comprenons donc bien votre rôle social bénéficiaires mais aussi nos travailleurs. Grâce auprès de la population mais est-ce seulement à ces mesures toujours d’application à ce jour à ce titre que vous êtes une société d’économie (02/11/2020) nous n’avons pas à compter de sociale ? décès liés au covid 19 parmi nos bénéficiaires • Vous avez raison, nous avons une autre mission seniors durant la 1ère vague. Nous espérons celle de faire de l’insertion sociale. C’est à dire vivement pouvoir réitérer ce tour de force dans que nous offrons du travail de longue durée à les prochaines semaines. des personnes présentant des difficultés pour trouver de l’emploi à cause d’un manque d’expé• Cela signifie-t-il qu’aucun de vos bénéficiaires rience, de formation ou d’une longue absence n’ai été atteint ? Difficile à croire ! sur le marché de l’emploi (ex : elles se sont • Je n’ai pas dit cela non plus. Bien entendu qu’il consacrées à l’éducation de leurs enfants et mis y a parmi nos bénéficiaires des personnes qui leurs travail entre parenthèses) . Nous les foront été atteintes par ce virus. Mais ces contamons et les accompagnons pour leur permettre minations n’ont pas eu lieu à cause de nos de reprendre une vie active sereine en équilibre travailleurs. Nos clients malades, et nous les avec leur vie privée. remercions, ont été pour la plupart très coopé-

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4.

BOUGER,

SE RELAXER

Ouverture et sérénité : les vertus du yoga Il n’y a pas d’âge pour se mettre au yoga. Pratiquée régulièrement, la discipline améliore le bien-être au sens large. Rencontre. © Aurélie Comps

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la fois concentrée et rayon­ nante, souple et en mouvement, Chantal Grafé passe du « chien tête en bas » au « cobra », dans son salon immergé d’une douce lumière d’automne. Une à deux fois par se­ maine, cette Namuroise de 78 ans s’adonne au yoga. Voilà 50 ans que cette adepte en a fait sa philosophie de vie. De­ puis 1970, elle accompagne de nombreu­ ses personnes à prendre conscience des bienfaits de cette discipline indienne. De 4 ans à 100 ans, elle a accueilli chez elle tou­ tes les générations. Elle reste émerveillée par le pouvoir du yoga à s’adapter à l’hu­ main, à toutes les périodes de sa vie. « La tolérance est une grande caractéristique du yoga. Il ne cloisonne pas les humains. Des en­ fants, des femmes enceintes, des personnes parfois très âgées… peuvent tous pratiquer le yoga au sein d’un même cours. Il faudra bien sûr adapter certaines postures au cas par cas. » Précieuse respiration Et si le yoga est important à tout moment de la vie, il serait particulièrement utile pour les personnes plus âgées à divers égards. Notamment grâce au travail de res­ piration, au fondement de la pratique. « J’observe que les plus âgés ont plus de mal à se concentrer, quand ils débutent. L’appren­ tissage de la respiration profonde leur de­

“ Le yoga, par la simple respiration, amène sérénité et concentration.” mande parfois plus de temps. Mais une fois qu’ils sont à l’aise, les bienfaits du yoga sont énormes. » Ainsi, le yoga, par la simple respiration, amène sérénité et concentration. « Deux qualités précieuses pour le troisième âge. La respiration, en accord avec le mouvement, en­ traîne une meilleure oxygénation du corps. Elle régule notre système nerveux, elle sti­ mule notre circulation, celle­ci faisant sou­ vent défaut avec l’âge. Elle nous apaise en cas d’insomnie, comme beaucoup d’aînés en ren­ contrent. La respiration nous reconcentre in­ térieurement, elle inspire l’ouverture du cœur tout en nous redonnant goût à la vie. Car le souffle, c’est notre âme. Un corps sans respi­ ration est une coque vide. » Pour s’ouvrir à la vie Basé sur l’alternance de postures d’ouver­ ture et de fermeture, le yoga invite à pré­

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server l’équilibre. « En vieillissant, nous avons tendance à nous mettre en retrait de l’action. Notre corps se referme, fléchit natu­ rellement vers l’avant. Le yoga, par ses postu­ res d’ouverture, mais aussi de fermeture, nous ouvre aux autres, tout en nous préser­ vant. Dans la même idée, les postures nous re­ lient entre le Ciel et la Terre. En cela, le yoga nous aide à rester droit. » Jusqu’à ses 76 ans, Chantal se position­ nait très régulièrement sur la tête, l’une des postures les plus réputées mais aussi les plus exigeantes. À l’écoute de son corps, elle a décidé de ne plus la pratiquer. « Ne jamais forcer est un fondement du yoga. Je le répète souvent. La souplesse d’une simple pince, par exemple, s’acquiert en étant main­ tenue en douceur, sans faire de grimace. On décide de lâcher quand ça suffit ! » Conseils pratiques Désormais, Chantal prend une position « inversée » plus douce, pour améliorer sa circulation. « C’est le conseil le plus simple que je puisse donner aux personnes âgées, et même à tous. Soulever chaque jour 10 à 15 minutes vos jambes, appuyées sur un mur, en regardant la télé par exemple. » Autre petit exercice recommandé par Chantal : « Pren­ dre le temps de respirer 5 à 10 minutes par jour. Ouvrez largement vos deux bras à l’ins­ piration, et refermez­les autour de vous à l’ex­ piration. » Bien­être garanti !


Marcher 10 000 pas par jour Marcher, simplement, régulièrement, est finalement l’une des meilleures activités physiques auxquelles vous pouvez vous adonner. On peut marcher chaque jour sans vraiment se fixer d’objectifs. Ou avoir un podomètre ou une application sur votre téléphone qui compte chacun de vos pas pour atteindre ces fameux 10 000 pas/jour préconisés par l’OMS pour rester en bonne santé (même si cet objectif a été fixé d’une manière arbitraire sans aucune vraie base médicale). Certains médecins estiment d’ailleurs que ces 10 000 pas peuvent être néfastes pour des personnes qui souffrent de maladies chroniques (diabète) et ne doivent pas êtres atteints du jour au lendemain. Car 10 000 pas, c’est quand même l’équivalent de 7,5 km. Ça se prépare. • NJ

La méditation, pour réguler ses émotions

S Un exercice simple ? « Prendre le temps de respirer 5 à 10 minutes par jour. Ouvrez largement vos deux bras à l’inspiration, et refermez-les autour de vous à l’expiration. » Bien-être garanti !

i la méditation en pleine conscience n’a rien d’une « pilule miracle », elle est toutefois un moyen de redevenir maître de ses émotions. « La vie est une source de stress. En cette période, c’est d’autant plus vrai. Ceux qui étaient un peu inquiets le sont davantage. Ceux qui étaient déjà angoissés le sont d’autant plus. La connaissance de soi par l’observation systématique de ses émotions a donc tout son sens, aujourd’hui plus encore, explique Marc Minet, psychologue, psychothérapeute et formateur en méditation en pleine conscience. Méditer entraîne notre esprit à être attentif au présent, à tout ce qui est, ici et maintenant, ce qui augmente progressivement nos capacités de concentration et d’attention. Méditer développe ainsi les capacités pour réguler ses émotions. Avec le confinement, les gens perdent leurs repères. Les activités sont bouleversées, les informations reçues sont anxiogènes. La méditation en pleine conscience permet de mieux se connaître. Et mieux se connaître, c’est souffrir moins. Car pouvoir réguler l’évolution de ses pensées, c’est développer une forme de sérénité par rapport à la situation traversée. » Ce surplus d’angoisse est souvent plus perceptible chez les personnes âgées. Les plus jeunes arrivent sans doute à garder les contacts entre eux, à rire de la

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situation ou à exprimer leurs inquiétudes à travers les réseaux et autres outils de communication. Ce qui est intéressant, avec la méditation, c’est qu’elle peut se pratiquer seul et partout. « Avec le confinement, j’ai dû également adapter mes formations. Car ce n’est évidemment pas le moment de tout arrêter. Si le présentiel est évidemment préférable, je remarque qu’il est tout à fait possible de travailler à distance, avec un bon écran et une bonne liaison. » La preuve : 4,8 millions de personnes se sont inscrites sur l’application « Petit Bambou » ; elles sont trois fois plus à suivre les séances quotidiennes. Il y a eu aussi 40 000 téléchargements, depuis le 17 mars, de l’appli Mind, soit 40 % de plus qu’en temps normal. • NJ


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S’exprimer pour partager ses émotions et vaincre la solitude Yuugi est un service d’échanges de correspondances qui permet de mettre en relation des personnes âgées isolées avec d’autres membres, jeunes ou moins jeunes. M AUDE D ESTRAY

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u départ de l’initiative Yuugi, on re­ trouve quatre formateurs réunis dans l’ASBL SNRJ, incubateur de pro­ jets sociaux pour seniors actifs et/ou isolés sur le territoire de la Belgique francophone. Caroline Ducenne en est l’un des membres fondateurs, elle nous explique pourquoi ce projet a toute son importance. « Les thématiques de l’isolement et de la solitude, qui peuvent toucher tout le monde, quel que soit l’âge, nous tenaient particulièrement à cœur. Yuugi est notre premier projet. » Yuugi, en japo­ nais, signifie « relation d’amitié », car c’est bien de cela dont il s’agit, une plateforme qui permet de tisser des liens, parfois très forts, via l’écriture. Par courrier postal ou par voie élec­ tronique, les « yuugies » échangent entre eux, partagent un peu de leur quotidien, discutent de sujets et d’autres. « C’est une manière de sor­ tir de son isolement, de mettre des mots sur ce que l’on vit, ce que l’on ressent, de parler de choses dont on ne parle pas forcément avec son entourage. Ça peut être aussi parce qu’on en a marre de discuter toujours avec les mêmes personnes, ou simple­ ment par plaisir d’écrire, parce qu’on a besoin de soutien, de réconfort… Il y a mille raisons qui peu­ vent nous donner l’envie de se lancer dans une cor­ respondance. » Pour s’inscrire, rien de plus simple, il suffit de remplir un formulaire d’adhésion en ligne. Pour ceux qui auraient du mal avec les nouvel­ les technologies, il est aussi possible de contac­ ter directement les administrateurs de la plate­

forme par téléphone. Amour de l’écriture Depuis la création de la plateforme, 47 per­ sonnes se sont déjà inscrites sur Yuugi. Si la plateforme se voulait intergénérationnelle à ses prémisses, le concept a désormais évolué et ne met plus seulement en relation des jeunes et des seniors mais aussi des seniors entre eux. « Certaines personnes ne se sentaient pas forcé­ ment à l’aise avec des jeunes et préféraient corres­ pondre avec des gens de leur âge. » Derrière ces échanges, on retrouve aussi un amour de l’écriture, un plaisir des mots. « Ce n’est pas systématique mais beaucoup de yuugies aiment écrire, ça leur fait du bien. C’est pour cela qu’on laisse la possibilité à ceux qui le veulent d’échanger par voie postale. » C’est le cas de Le­ liane, 65 ans, inscrite sur la plateforme depuis quelques mois. « J’aime l’écriture, c’est une vraie bouffée d’oxygène dans mon quotidien, ça me rap­

“ C’est une vraie bouffée d’oxygène dans mon quotidien.”

pelle un peu mes années d’adolescence. C’est exci­ tant l’attente du courrier ! J’échange avec une jeune femme de 25 ans, elle est étudiante à Lou­ vain­la­Neuve. Tous les 15 jours environ, je reçois son courrier dans ma boîte aux lettres. » Des échanges sécurisants À l’ère des réseaux sociaux, quel intérêt à s’inscrire sur une plateforme comme Yuugi ? « Beaucoup de personnes âgées ont peur de faire des rencontres sur internet car elles ne savent pas toujours qui se cache derrière tel ou tel profil. Il y a de nombreuses craintes qui sont appuyées par les recommandations des professionnels et de la famille qui mettent en garde les seniors. Puis, on entend aussi pas mal de faits divers sur le sujet, de personnes qui se sont fait arnaquer, qui ont tout perdu à cause d’une personne mal intentionnée. » Pour éviter ces dérives malheureuses, Yuugi offre un accompagnement durant un an à ses inscrits qui peuvent les contacter pour toute question ou problème éventuel. C’est aussi Yuugi qui choisit les binômes de correspon­ dance, en fonction des demandes, des besoins de chacun. « Il n’y a pas de choix à faire, on s’en occupe ! Vous pouvez choisir de correspondre avec un homme, une femme, un jeune, un moins jeune, quelqu’un de votre région, ou plus éloigné. » Dans tous les cas, Yuugi crée du lien. Un lien dont on a tous cruellement besoin en ces temps un peu compliqués. www.yuugi.be

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La créativité au bout des doigts

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l n’est pas toujours nécessaire d’avoir l’âme d’un artiste pour exprimer sa créativité. Parfois, il arrive que celle-ci se dévoile sans qu’on ne s’y attende. Marie-Claire Conniasselle, 71 ans, s’est lancée dans le garnissage et la restauration de meubles il y a 10 ans maintenant. Après avoir travaillé ardemment jusqu’à ses 61 ans, elle ne voulait pas rester les bras croisés une fois l’heure joserpizarro – stock.adobe.com de la retraite arrivée. Grande amatrice de décoration d’intérieure, au naturel patient, et habile de ses mains, c’est tout naturellement qu’elle a décidé de s’inscrire à un cours de garnissage. « J’avais besoin de m’occuper, d’avoir des projets à mener. C’est important d’avoir quelque chose à faire, sinon on a des moments creux. J’ai beaucoup travaillé, j’étais fort entourée dans mon métier, j’ai rencontré plein de gens mais j’avais tissé peu de liens

dans la région dans laquelle j’habitais. Les cours m’ont permis de rencontrer de nouvelles personnes, aux profils très différents. » Rapidement, le garnissage devient une passion qu’elle n’a plus lâchée depuis. « J’aime choisir des tissus, les manipuler. Et c’est très agréable de recevoir des avis positifs sur son travail ! J’adore quand on me dit que le fauteuil que j’ai restauré a l’air d’avoir été réalisé par un professionnel. Je prends beaucoup de plaisir dans cette activité. » Une passion qui lui a d’ailleurs permis d’exprimer une créativité qu’elle pensait inexistante chez elle. « Je ne suis pas quelqu’un de créatif à la base, je n’ai pas d’imagination comme en ont certains… Mais je m’inspire beaucoup, je cherche des idées à droite et à gauche. Et finalement, oui, une certaine créativité apparaît. » • M . D y.

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Des émotions dans la peinture À 59 ans, Monique s’est découvert une véritable passion pour la peinture. Un art qui lui permet d’exprimer ses émotions, son ressenti, en toute liberté. « Je ne pensais pas que j’en étais capable ! Au départ, je cherchais juste un tableau à accrocher dans mon salon. Je n’en trouvais pas qui me plaisait alors je me suis dit que je pourrais le faire moi-même. J’ai acheté une toile, des pinceaux et de la peinture acrylique et je me suis lancée. Le résultat m’a plu, j’ai reçu pas mal de compliments et j’ai décidé de continuer. Ce que je peins, c’est de l’abstrait, ça me fait beaucoup de bien. J’ai l’impression de pouvoir exprimer ce que je ne peux pas toujours verbaliser. » • M.Dy.

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5. EXPRIMER SES ÉMOTIONS

Journal créatif : mode d’emploi Pour donner du sens à sa vie, se connecter avec soi-même ou libérer ses émotions, le journal créatif a de multiples atouts.

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M AUDE D ESTRAY

N

athalie Hanot est psychologue, spécia­ lisée dans l’accompagnement du burn­ out et du deuil. Dans sa pratique, elle a décidé d’intégrer un nouvel outil de travail : le journal créatif. En quoi cela consiste­t­il exactement ? Un journal créatif est une sorte de journal in­ time dans lequel la créativité tient une place pré­ pondérante. Plus que de simples mots, le journal créatif, ce sont aussi des peintures, des collages, des dessins, des découpes…, le tout, réuni dans un même cahier, aux feuilles blanches. « C’est un temps de présence qu’on s’accorde à soi­ même. On parle beaucoup de l’hygiène physique mais très peu de l’hygiène psychique. On nous ap­ prend à faire, mais très peu à être. Or, c’est important d’être à l’écoute de ses émotions, de prendre contact avec son être intérieur. Un peu comme la méditation, le journal créatif permet de se connecter à soi, d’intro­ duire une pensée plus riche. Cela permet de ventiler ses émotions, de clarifier ses idées, de se libérer des tensions internes. Il y a comme un arrêt du temps, on se consacre pleinement à l’instant présent. Et contrai­ rement à l’art therapy, on est entièrement seul face à sa page blanche. »

TOUT P Pour se lancer, il faut juste en avoir envie, et un peu de matériel à disposition : un cahier, des crayons, des marqueurs, de vieux magazines, de la colle et une paire de ciseaux. Ensuite, laissez­ vous porter. « Il faut un cadre au départ mais après, ça se fait naturellement. Je conseille de commencer un journal créatif lorsqu’on va bien. C’est plus compli­ qué de se lancer quand la situation est déjà agitée. » Une ou plusieurs fois par jour, tous les quinze jours ou tous les mois, pendant 10 minutes ou une heure, qu’importe le temps que vous consa­ crez à la pratique, tant que cela vous fait du bien. « Personnellement, je tiens mon journal créatif tous les jours. Je commence ma journée avec ça, de la même manière que je me brosse les dents. Parfois, je n’écris qu’une phrase ou deux… Mais si pendant deux jours je ne le fais pas, je ressens des tensions. Mais ça dépend de chacun bien sûr ! » En tant que psychologue, Nathalie Hanot utilise le journal créatif comme outil d’accompagne­ ment et propose des formations sur le sujet. Au vu de la situation actuelle, celles­ci ne se donnent plus en présentiel depuis le mois de juin mais en virtuel, via la plateforme Zoom. En ces temps par­ ticuliers, le journal créatif est un merveilleux moyen de sortir du chaos intérieur que l’on peut ressentir : « C’est quelque chose de facile à mettre en place pour soigner ce qu’on peut soigner. Il y a beau­ coup de choses sur lesquelles on n’a pas de contrôle à l’heure actuelle, mais on peut agir sur soi­même. Le journal créatif rend vivant, tout simplement. »

Un livre pour s’accompagner

Se lancer seul dans l’écriture d’un journal n’est pas toujours évident. Pour débuter, Nathalie Hanot conseille de se faire guider dans un premier temps. Notamment avec le livre d’Anne-Marie Jobin, « Le journal créatif ». Dans ce dernier, l’auteure canadienne nous explique les bases du journal créatif, ses techniques et toutes les applications de la méthode. Elle nous livre ses astuces pour faire entrer la créativité dans sa vie et nous aider à parvenir à un état de mieux-être intérieur. Différents exercices sont proposés au lecteur afin de le guider dans l’élaboration de son journal. • M . D y.

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Quand, comment ? Nul besoin d’avoir l’âme d’un artiste pour se lan­ cer dans la réalisation d’un journal créatif. C’est à la portée de tous. « L’idée n’est pas de révéler un ta­ lent. Ce qui compte, c’est le processus, la démarche dans laquelle on s’inscrit », poursuit Nathalie Ha­ not.

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>Anne-Marie Jobin, « Le nouveau journal créatif », éditions de l’Homme, 320 p.

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6. SE FAIRE DU BIEN

Une sexualité épanouie à tout âge Si la sexualité évolue au cours de la vie, elle peut être épanouie à tout âge. À condition de se donner du temps et d’accueillir de nouvelles dimensions du désir et du plaisir. Explications et conseils d’une sexologue. I NTERVIEW

:

A URÉLIE C OMPS

Julie Delhaye, sexologue et psychosociologue

lité se réinvente. Ce qui nécessite parfois un accompagnement par un sexologue.

d’autres manières de faire l’amour à son partenaire.

Existe-t-il des chiffres sur la proportion de seniors qui sont sexuellement actifs ? D’après une étude, 42 % des hommes entre 60 et 69 ans ont des rapports sexuels au moins une fois par semaine, contre 23 % chez les femmes (Laumann et Coll., 2004). Cette différence s’explique en partie par une espérance de vie plus longue chez la femme qui peut se retrouver veuve. Pour les 70­79 ans, 26 % des hommes ont des rap­ ports au moins une fois par semaine, contre 24 % des femmes.

Quelles sont les gênes les plus fréquentes que peuvent rencontrer les seniors ? Du point de vue masculin, on rencontre couramment des problèmes d’érection, et l’absence de désir. On note également une excitation qui prend plus de temps à venir, ce qui au final est assez intéressant car l’homme va se calquer sur le rythme plus lent de la femme. C’est un avantage non né­ gligeable. Du point de vue féminin, la sé­ cheresse vaginale peut entraîner des dou­ leurs et donc avoir comme conséquences de vouloir fuir la sexualité. Autre point inté­ ressant : la sensibilité des zones érogènes ne diminue pas avec le temps. Au contraire, celle­ci augmente. De quoi investiguer

Quels sont vos conseils pour atténuer ces gênes ? Au niveau de l’érection chez l’homme, il peut y avoir un soutien chimique, type Via­ gra. Mais il faut d’abord vérifier qu’il ne s’agit pas simplement d’anxiété de perfor­ mance qui inhiberait l’érection, comme on peut le retrouver chez des sujets plus jeu­ nes. Pour les femmes, il existe des gels pour ré­ duire la sécheresse vaginale. Mais comme chez l’homme, l’anxiété de la performance est aussi un point d’attention. Au niveau de la baisse de la libido, nous avons plusieurs outils en sexologie qui permettent de réac­ tiver le désir. De plus, pour une sexualité épanouissante, il est important d’avoir une bonne santé gé­ nérale, une bonne estime de soi, une image de soi valorisée, une capacité d’affirmation de soi. Nous encourageons donc un travail sur ces points, quel que soit l’âge finale­ ment. Aussi, il n’est pas envisageable d’avoir une vie sexuelle épanouissante dans une relation tendue. Il y a donc parfois un travail à faire sur la relation avant de tra­ vailler sur les dysfonctions sexuelles. La sexualité n’est ni naturelle, ni spontanée, c’est un domaine où il faut s’investir. Pren­ dre le temps de lui accorder une place.

Quels sont les bienfaits physiques et psychiques de la sexualité pour les personnes âgées ? Les bienfaits du sexe sont pareils pour les personnes âgées que pour les personnes plus jeunes. La sexualité renforce la sensa­ tion de bien­être, l’immunité, diminue les problèmes cardiaques et les risques de can­ cer, atténue les migraines, favorise l’estime de soi, améliore le sommeil et la mémoire, réduit le stress, etc. Comment les seniors d’aujourd’hui vivent-ils leur sexualité ? Chez les personnes dites « âgées », la sexua­ lité n’est plus axée sur la performance ou la pénétration, mais elle s’oriente vers la va­ riation des plaisirs dits sensuels. La sexua­

“ La sensibilité des zones érogènes ne diminue pas avec le temps. Au contraire.” 34

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Rester beau et belle Conseils de Bernadette Andrianne, présidente de l’Association des professionnels de l’image en Belgique (AFIPP). • En hiver, un col roulé donne de l’allure. Il cache le cou, moins net avec l’âge. • Porter des épaulettes structure élégamment la silhouette. • Les vêtements lignés amincissent. Par contre, la ceinture visible est à proscrire, car elle casse la verticalité du corps. • Porter des couleurs et ne pas tomber dans le terne, le morose, le gris. Opter pour les couleurs les plus douces de sa palette, moins contrastées. La tendance actuelle : des couleurs chaudes et naturelles. Cannelle, camel… et les imprimés « animaux », en petites touches. • Maquillage en douceur. Plus on est âgé, plus il est léger. • Cheveux : le gris assumé est à la mode. La tendance va au naturel. On peut s’amuser avec les tonalités : bleuté, beige, doré, mèches blondes. • Pour une demande de conseil durant le confinement, possibilité de contacter des experts en vidéo via l’AFIPP www.afippbelgique.be

Soigner son image avec une conseillère

É À partir de 50 ans pour les femmes et 55 ans pour les hommes, la fréquence des relations sexuelles diminue. Elle passe en moyenne de huit rapports sexuels par mois à cinq.

quipée d’une centaine d’étoffes colorées, d’un large miroir et d’une palette de maquillage, Bernadette Andrianne est aux petits soins de personnes en quête d’une image plaisante. Son objectif ? « Révéler le meilleur de soi-même par son image. » Avec un sourire chaleureux, cette conseillère en image de 60 ans oriente avec bienveillance les personnes de toutes générations à trouver un style et une gamme de couleurs à porter. Régulièrement, elle propose ses ateliers au « service animation seniors » de la Ville de Liège. Lors de ces ateliers, elle rappelle à chacun l’importance de l’apparence, au-delà des clichés. « Notre image, nous nous devons de la cultiver, explique cette Liégeoise. On l’oublie souvent, mais c’est un véritable outil de communication. Aussi bien pour

Robert Kneschke – stock.adobe.co

s’adresser aux autres qu’envers soi-même. Quelle image puis-je refléter aux personnes que je rencontre ? Lorsque je me regarde, ai-je un retour positif de mon apparence ? » Et en matière d’image de soi, le troisième âge est une période charnière. « Dès la soixantaine, voire même avant, le rapport à son image peut fortement changer. C’est un moment propice aux changements d’identité, comme le

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passage à la retraite. Certains deviennent grands-parents, d’autres deviennent veufs, ou divorcent… Par ailleurs, des changements physiques opèrent. Le corps change petit à petit. Le visage se ride, les cheveux blanchissent. Les femmes peuvent prendre du poids suite à la ménopause. Le look doit s’adapter. » Pour apprivoiser un nouveau statut, Bernadette Andrianne accompagne à trouver, changer ou tout simplement optimiser l’image reflétée… « Il ne s’agit pas de faire du relooking mais d’amener la personne à se prendre en charge ellemême au quotidien, d’être autonome dans ses décisions liées au vestimentaire, au maquillage, aux accessoires qui s’harmonisent avec la morphologie, les cheveux, la carnation, la personnalité… » • A . C .


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6. SE FAIRE DU BIEN

60 ans, le meilleur âge pour être heureux ? Si l’on en croit les différentes études parues sur le sujet, nous serions beaucoup plus heureux à 60 ans qu’à 30 ans. ivanko80 - stock.adobe.com

M AUDE D ESTRAY

E

xit l’image des personnes âgées es­ seulées et malheureuses, abandon­ nées à leur triste sort, broyant du noir toute la sainte journée. Con­ trairement aux idées reçues, le bon­ heur n’est pas l’apanage des jeunes. Mieux, c’est à partir de 60 ans que l’on serait le plus heureux ! C’est en tout cas ce qu’affirment différents chercheurs qui se sont penchés sur le sujet pendant de nombreuses années. « Si l’on devait dessiner la courbe du bonheur dans une vie, cela ressemblerait à un smiley qui sourit. Très heureux au départ et puis un milieu de vie, de 25 ans à 40 ans, en plein creux de la vague. Les années défilant, le bonheur repart en­ suite à la hausse », explique Stéphane Adam, professeur en psychologie du vieillissement à l’ULg. De quoi nous donner, à tous, l’envie de vieillir en bonne santé !

autant. » Une auto­régulation des émotions qui permettrait aussi de voir la vie du bon côté, en s’attardant plus particulièrement sur le positif. « Les jeunes ont une plus forte ten­ dance à voir l’aspect négatif des choses car ils ont moins de recul, moins d’expérience. » Enfin, les uns et les autres appréhendent la vie et sa temporalité d’une façon bien différente. « Il y a une activation instinctive des jeunes à se proje­ ter dans le futur, à toujours penser à l’après, à plus tard. Là, où les seniors sont beaucoup plus connectés au présent, ils profitent de l’instant. Le sentiment de finitude, les années qu’il nous reste à vivre, change notre rapport au temps et aux choses, on distingue plus facilement les priori­ tés. » En somme, malgré les épreuves traver­ sées, malgré les soucis que l’on peut rencon­ trer, plus on est vieux, on est plus heureux.

Une meilleure gestion des émotions Pour expliquer ce phénomène de bonheur grandissant au fil des années, le professeur Stéphane Adam pointe différents éléments qui sont à prendre en considération. « Avec l’âge, on dit que la sagesse augmente, c’est vrai. On a développé au fil du temps des capacités de régulation émotionnelle qui rendent plus serein face aux événements de la vie. Lorsqu’on est plus âgé, on a forcément eu plus de pertes autour de nous, mais l’on n’est pas plus malheureux pour

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Des relations de qualité Bien sûr, pour être heureux et épanoui, cer­ taines conditions doivent être réunies. En 2015, l’Université d’Harvard publiait les ré­ sultats de la plus longue étude sur le bonheur jamais menée. Pendant 75 ans, les chercheurs ont observé le quotidien de 724 hommes pour tenter de découvrir, enfin, le secret du bonheur. Plusieurs facteurs ont été mis en évidence, mais l’un d’entre eux s’est démar­ qué… Le secret du bonheur résiderait dans la qualité de nos relations. Être proche de sa fa­ mille, de ses amis, de sa communauté contri­ buerait indéniablement à notre bien­être. En plus de rendre heureux la bonne qualité de nos relations serait aussi bénéfique pour notre santé mentale et donc, physique… Les personnes qui sont plus connectées sociale­ ment sont plus heureuses, en meilleure santé, et vivent plus longtemps que celles qui sont moins bien connectées. C’est ce qu’af­ firme le psychiatre Robert Waldinger, 4e di­ recteur de l’étude d’Harvard dans ses confé­ rences, en affirmant que la solitude tue en accélérant le vieillissement du cerveau. Mieux vaut donc bien s’entourer et faire en sorte de préserver les relations qui en valent la peine. « Ce n’est pas la quantité de nos rela­ tions qui est importante, c’est la qualité. Lors­ qu’il y a un plaisir partagé. Plus l’avenir rétré­ cit, plus les rapports de proximité augmentent, on se recentre sur l’essentiel », conclut le pro­ fesseur Stéphane Adam.


Rester zen, en toutes circonstances

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n le reconnaît sans peine, la période actuelle n’est pas des plus propices pour rester zen et détendu. La crise du coronavirus, ses contraintes et ses incertitudes, le confinement et le respect des règles au quotidien peuvent provoquer des angoisses et de l’anxiété, vous empêcher de dormir paisiblement. Peu importe l’âge, personne n’est épargné, la situation affecte notre quotidien. Mais il existe quelques astuces à mettre en place pour combattre l’anxiété. Dimitri Haikin, psychologue et psychothérapeute, conseille les promenades en forêt. « Il faut mettre de la respiration dans sa vie ! Notamment en allant marcher dans la nature, pour s’oxygéner le corps et l’esprit. On peut aller rejoindre un ami… Puis, surtout, se rappeler que le confinement ne signifie pas enfermement ! C’est important de continuer à sortir, en respectant les mesures, évidemment. Il est aussi essentiel de séquencer sa journée, d’avoir des choses à faire, des projets tout du long. » L’acupuncture Dans son cabinet, Lynn Wei reçoit tout type de patients. Beaucoup de patients viennent pour

réduire leur stress, leur anxiété. Elle pratique l’acupuncture, une branche de la médecine chinoise. « On peut aussi aider à soigner les troubles du sommeil. On travaille sur les différents méridiens qui traversent notre corps pour rétablir la bonne énergie. Lorsque les énergies sont perturbées, cela peut entraîner des tensions. Le protocole est différent pour chaque patient. Mais on regarde la langue, les pouces et les deux mains et l’on établit alors un diagnostic. Je propose aussi, en collaboration avec un psychologue, des thérapies par la musique. » Pleine conscience C’est Stéphane Adam, professeur en psychologie du vieillissement à l’ULg, qui nous livre ses dernières recommandations. « Ces conseils valent pour tout le monde, ce n’est pas juste pour les « seniors » ! Voir le positif là où il est, je vous assure qu’il y en a. S’entourer des gens qu’on aime, si l’on est isolé, ne pas hésiter à solliciter des contacts. Et puis, faire de la méditation de pleine conscience, permet de s’ancrer vraiment dans le présent. Carpe Diem ! » • M.Dy.

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MARDI

17 NOVEMBRE 2020

Les méditations de Jonathan Lehmann Si vous n’êtes pas encore adepte de la méditation, les premières séances pourraient s’avérer fastidieuses. Pour débuter, l’on ne saurait que trop vous conseiller de vous tourner vers les méditations guidées. Parmi elles, on apprécie tout particulièrement celles de Jonathan Lehmann, auteur des Antisèches du Bonheur. Elles sont accessibles via l’application 7Mind qu’il a créée. Le stage d’initiation est gratuit. Malin, depuis le dernier confinement, Jonathan Lehmann a décidé de sortir une nouvelle méditation, « En temps de crise », tout indiquée en ce moment. • M.Dy. >7Mind, disponible sur le Google Play Store et l’App Store. Plusieurs formules d’abonnement.

Yakobchuk Olena – stock.adobe.co


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LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

À L’UNIVERSITÉ DE NAMUR

Ensemble, nous ferons vivre vos valeurs au travers d’un projet qui vous tient à cœur. À qui ira mon patrimoine quand je ne serai plus là ? En fera-t-on « quelque chose de bien » ? Il vous est possible d’associer une dimension humaine à votre testament en soutenant un projet qui fait sens pour vous. En inscrivant l’Université de Namur dans votre testament, vous contribuerez concrètement à faire progresser les connaissances scientifiques dans les domaines qui vous tiennent à coeur.

Chaque situation est différente… Créez à l’UNamur un projet sur mesure et qui respecte vos choix. Vous avez un héritier direct À côté de la part légale qui lui est réservée, soutenez l’UNamur et donnez vie à des projets qui font sens pour vous. Vous avez un héritier indirect La technique du legs en duo vous permet d’optimiser votre succession au bénéfice de vos héritiers indirects (neveu, nièce…). Vous n’avez pas d’héritier En léguant votre patrimoine à l’UNamur, vous ferez progresser les connaissances scientifiques afin d’améliorer la vie et le quotidien des générations futures.

L’UNamur en quelques mots • Fondée à Namur en 1831

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• Réputée pour son excellence pédagogique et sa recherche pionnière • 900 scientifiques qui font évoluer les connaissances et les transmettent aux générations futures L’Université de Namur est habilitée à recevoir dons, donations et legs à un taux réduit (7 %). Parlez-en à votre notaire : il se mettra en contact avec nous. Vous souhaitez en savoir plus sur le travail de nos chercheurs ? Pour toute information ou pour en discuter en toute discrétion, contactez Mme Morgane Belin, responsable dons & legs, par téléphone au 081 72 50 36 ou par e-mail : morgane.belin@unamur.be Université de Namur ASBL • N° d’entreprise 0409.530.535 • Rue de Bruxelles, 61 • 5000 Namur • www.unamur.be/soutenir


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