Tennis en Wallonie picarde

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Supplément au journal du 28 avril

EN WALLONIE PICARDE


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Édito

« Une balle, une raquette, un bon pote et un terrain : le tennis, c’est aussi facile et plaisant que cela » Loïc Defoort

L’

idée du titre n’est pas de nous mais de Jean Dauge, rencontré en ses qualités d’administrateur de l’association francophone de tennis, de membre du comité exécutif de la fédération royale belge de tennis et de président de la région AFT Hainaut. Une remarque comme pour nous dire que le tennis, c’est finalement facile, c’est une affaire simpliste, c’est un moyen de détente avant tout, des instants de pur plaisir, loin des stéréotypes du sport élitiste, coûteux et pas accessible à tous. Et, dans le fond, il a tout à fait raison, Jean ! Le tennis, c’est facile : des terrains, il y en a à peu près partout ; une balle – plusieurs, c’est mieux ! –, une raquette, un bon pote avec qui jouer et vous voilà finalement tennisman, ce dont vous aviez toujours rêvé, on en est certain, lorsque vous étiez plus jeune, en passant vos après-midi de fin mai et début juin devant la télévision à regarder Roland-Garros au lieu de potasser vos cours. Ne dites pas le contraire, on l’a tous fait ! L’idée première de ce supplément était de partir à la découverte de nos clubs, ceux de Wallonie picarde. Ceux dans lesquels on passe chaque année pour relater de façon un peu traditionnelle les tournois d’été. Parfois sans prendre le temps ! Là, l’envie était

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de se poser un peu plus, donner la parole à des dirigeants qui ont l’occasion de mettre en avant leur structure, leurs installations, leur philosophie de vie et de pratique sportive. Avec, bien au-delà d’affinités plus ou moins grandes envers la compétition, cette forte impression d’avoir la chance, en Wallonie picarde, de disposer d’un très large panel de clubs faisant de l’accueil et de l’esprit familial des impératifs ! Vous nous direz que c’est facile de se présenter de cette façon-là mais en allant dans chaque cercle tennistique, on vous l’assure, on a pu le constater, il n’y a pas de mauvaises surprises, il n’y en a même que des bonnes ! « Rien d’étonnant, le tennis en Hainaut, c’est quelque chose, il y règne une ambiance à nul autre pareil », sourit Jean Dauge qui, en bon président hennuyer, a relevé les compteurs pour nous. La Wapi, ce sont ainsi près de 3 500 joueurs actifs à des interclubs ou des tournois et un gros millier de jeunes qui suivent des cours au sein d’une école de tennis d’un club sans faire de compétition. Ça en fait du monde ! Ça en fait de la vie dans nos clubs dispersés de Comines à Belœil, de Mouscron à Ellezelles, d’Antoing à Thoricourt en passant par Tournai, Flobecq, Ath ou Estaimbourg. Des lieux de sport, de vie qui, en cette fin de mois d’avril, se sont soudainement animés, retrouvant, après deux ans de perturbations liées au Covid et aux restrictions, la liesse des interclubs. Une compétition qui se vit avec passion, quel que soit le niveau, car on y brise une autre image erronée du tennis, celle du sport individuel par excellence. Or, les interclubs, c’est le moment de jouer en équipe, porter les couleurs d’un club, s’illustrer individuellement certes mais toujours pour le bien d’un collectif. Une effervescence qui, là encore, n’a nullement d’égal ! D’ébullition, il en est aussi question, depuis quelques années, au sein des clubs de tennis en raison de l’arrivée d’un petit nouveau dans le milieu des sports de raquette : la padel ! Savant mélange de tennis et de squash, la discipline est un phénomène. Ses aires de jeu vitrées poussent comme des champignons dans la région pour répondre à la forte demande. Une concurrence au tennis ? Non, un allié puisqu’il ramène dans les clubs de nouvelles têtes qui découvrent ou redécouvrent l’ambiance de la brique pilée.

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Durant les vacances scolaires, Sakis Daskalou organise des stages pour les jeunes.

Tennis Club Match Point

À Estaimbourg, la petite balle jaune se met au vert Installé en bordure du Domaine de Bourgogne, le TC Match Point propose à ses membres un cadre de jeu agréable en pleine nature. À Estaimbourg, il fait bon jouer.

que les gens s’y sentent vraiment bien. C’est vert, bien à l’écart de la route, sécurisant… Ce sont des atouts indéniables. » Mais le club estaimbourgeois ne se limite pas à ce seul environnement plaisant. « Notre toute petite structure permet aux joueurs occasionnels de bien se sentir car l’esprit compétitif n’est pas un impératif chez nous. Et les joueurs qui se montrent plus réguliers se plaisent justement à évoluer dans une atmosphère sereine. On ne dira pas que chez nous, on joue dans l’anonymat mais on a la possibilité de disputer un match sans être sans cesse importuné par du va-et-vient. C’est un aspect des choses qui est prisé par nos membres. »

« Des travaux au club-house » Loïc Defoort Photo : ÉdA – 502047508335

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e n’est pas le club de tennis le plus grand de la région mais ce n’est pas le plus petit non plus… « Quoique, vous êtes sûr ? », interpelle immédiatement Sophie Favier, la présidente d’un TC Match Point Estaimbourg qui, en bordure du Domaine de Bourgogne, coule des jours heureux. Vous connaissez l’expression : pour vivre heureux, vivons cachés ! Il est tout à fait vrai que le club estaimbourgeois n’est pas des plus visibles, c’est ce qui fait son charme car fort bien intégré dans la nature, même si le panneau placé sur la rue de Lannoy permet de ne pas louper le Trieu Del’nys et l’entrée du complexe tennistique. Vous êtes alors au Match Point, là où le bruit des balles échangées se mêle harmonieusement au chant des oiseaux. « Le cadre est sympa, il faut bien l’avouer, nous glisse Sophie Favier. Je pense

Des affiliés qui ont la possibilité de jouer toute l’année. « On a l’avantage de disposer de trois terrains en terre battue dont deux sont couverts. On peut donc y jouer tout au long de l’année civile. On n’est pas contraint d’effectuer une pause en période hivernale, se félicite la présidente du club qui insiste sur les deux axes mis en avant par le club. Il y a d’abord l’école de tennis. Elle est accessible à partir de l’âge de 5 ans et s’adresse aussi, bien évidemment, aux adultes. Tout au long de l’année, on propose pas mal de stages, histoire de faire découvrir le tennis aux enfants qui souhaitent s’y essayer et de perfectionner le jeu de jeunes joueurs qui sont déjà affiliés chez nous. Ensuite, on porte une attention toute particulière au tennis loisir. Chacun est là avant tout pour prendre du plaisir et s’amuser sur nos terrains. Cela n’empêche pas d’être représenté lors des interclubs avec, toutefois, la priorité mise sur le fait de se retrouver ensemble pour partager un agréable moment de sport. Cette

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année, on présente quatre équipes d’interclubs, trois chez les jeunes et une chez les adultes. » Comme tout bon club qui se respecte, au Match Point, on met un point d’honneur à organiser des tournois. « On en propose deux chaque année : un tournoi de simples en juin et un tournoi de doubles à cheval sur fin août et début septembre, précise Sophie Favier, présidente depuis 2008. En fait, je le suis depuis la création du club ! L’aventure a démarré le jour où mon mari Sakis Daskalou et moi avons appris l’existence à Estaimbourg de terrains laissés plus ou moins à l’abandon. Après avoir pris nos renseignements à la Commune d’Estaimpuis, on a décidé de se lancer avec ces trois courts non couverts au départ. Très vite, on s’est rendu compte que ça posait problème en période hivernale. Idem pour les courts dispensés par Sakis car, à la moindre goutte de pluie, tout était remis en question. D’où la naissance du projet de couverture de deux terrains qui a tout changé il y a de ça une dizaine d’années. Car la structure est malléable : en hiver, on ferme tout et on y joue dans d’excellentes conditions grâce au système de chauffage et d’éclairage ; à la belle saison, on enlève les côtés et ça donne un endroit semi-ouvert et ventilé naturellement. Désormais, on envisage, pour donner plus de confort à notre centaine de joueurs, des travaux d’aménagement du club-house. Ils sont programmés cette année. Bon nombre de nos affiliés viennent d’un rayon restreint, de Pecq et d’Estaimpuis principalement, mais qui sait, avec un lieu d’accueil amélioré, ne pourrait-on pas inciter des gens habitant un peu plus loin de venir pratiquer leur loisir dans notre cadre si agréable. » La légende dirait même que le Match Point est « probablement le club situé dans le plus beau cadre du monde. » Et que le tester, c’est l’adopter !


TC des Peupliers Ath

La jeunesse a tout le temps de pousser à l’ombre des Peupliers Le club du président Christian Goffin axe sa politique sur les jeunes qu’il se plaît à amener à la compétition s’ils le désirent. Cette saison, son équipe de nationale n’est composée que de jeunes du cru. Loïc Defoort Photo : ÉdA – 502047513936

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il y a quelque chose qui ne manque pas du côté du Tennis Club Peupliers Ath, c’est le sens de l’humour illustré par le président Christian Goffin ? « Si j’ai un lien de famille avec le joueur David Goffin ? Mais bien sûr, je le côtoie régulièrement… Il m’a même promis qu’un jour, il viendra taper la balle au club. » Ah oui, vraiment ? « Pour plaisanter, c’est ce que j’ai fait croire à nos jeunes avec la complicité de quelques personnes. Mais la blague a si bien fonctionné qu’il a bien fallu dire la vérité pour ne pas être pris à mon propre piège. » La vérité au sujet des Peupliers, c’est qu’on y a le sens de l’accueil ! « C’est important de savoir que nos affiliés, leurs accompagnants et les joueurs qui viennent jouer occasionnellement chez nous se sentent bien dans nos installations. Un club de tennis, ce n’est pas seulement la mise à disposition de courts mais c’est un ensemble de services qui doivent permettre à chacun de s’y plaire. » Se plaire au-delà de la dualité compétition et loisir.

« Aux Peupliers, ça n’a jamais été l’un ou l’autre mais les deux en même temps, rappelle Christian Goffin. Ce qui importe surtout, c’est l’approche du tennis chez les plus jeunes. On veille à l’intégration des nouveaux joueurs via de petits tournois internes et d’activités plus ludiques. Cela fait vivre le club et permet aux membres de s’orienter vers la pratique du tennis qui leur convient le mieux. » La jeunesse, un mot qui revient régulièrement au sein du club ! « Dans notre école des jeunes, on travaille en deux sessions, l’hiver et le printemps. On propose aussi des stages durant toutes les vacances, à partir de 4 ans. C’est aussi un mode de fidélisation. Un jeune qui se plaît très tôt chez nous partira moins facilement, voire ne partira pas du tout. Cet hiver, on a organisé des rassemblements pour que nos gamins se rencontrent plus facilement, tout en accueillant d’autres clubs, afin de faciliter la découverte de la compétition. Si ça leur plaît, ils sont alors susceptibles de devenir des joueurs de tournois et d’interclubs. »

« Tennis-padel : la bonne synergie » Cette année, en interclubs, le club présente 32 équipes, 20 adultes et 12 chez les jeunes. « On aligne toujours une équipe en nationale chez les messieurs car elle permettra à nos jeunes du cru qui arrivent à des niveaux de B0 ou B négatifs de se confronter à une rude concurrence, se faire la main même si ça sera très compliqué. Mais on préfère placer nos jeunes dans un tel processus d’apprentissage, sachant qu’on récoltera les fruits

« La jeunesse est essentielle », répète Christian Goffin, à gauche sur notre photo.

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un peu plus tard, qu’évoluer avec des mercenaires qui n’en ont rien à cirer du club. » On dit qu’on peut juger de la bonne santé d’un club à la quantité de ses membres. Les Peupliers se portent donc bien. « En sachant que le Covid est passé par là avec, l’année passée, pas mal de réservations à l’heure car les gens ont pris moins d’abonnements annuels de peur des restrictions sanitaires, on oscille entre 350 et 400 membres. Notre école a 180 élèves, en incluant le cardio-tennis : c’est faire du cardio autour du tennis avec de la musique ; cela plaît beaucoup car c’est plus rythmé qu’un cours habituel. » Du tennis au chemin des Peupliers sur les six terrains extérieurs en brique et les deux intérieurs en moquette mais aussi du padel. « On a investi dans un terrain il y a cinq ans. Et la construction d’un deuxième est achevée. Comme partout, on a constaté le transfert des joueurs de tennis vers le padel qui est plus ludique, moins technique. Mais la mixité tennis-padel doit être préservée puisque la cohabitation est tout à fait possible. Cela crée même une bonne synergie. » Créé en 1988 sous l’impulsion du regretté Vincent Vermeersch, le club des Peupliers évolue selon la demande. « Nos affiliés voulaient du padel sans que l’on sacrifie toutefois le tennis et l’espace de verdure qui nous sert de grand jardin et qui, en été, est très agréable. On essaie aussi d’offrir un maximum de possibilités au niveau des tournois. On en a cinq officiels dont un étoilé en messieurs 1 à la fin du mois de mai. On a aussi reçu l’accord de l’AFT pour organiser une étape du Belgian Junior Circuit début août, signale Christian Goffin parfaitement encadré par un comité exécutif dont fait partie Nicolas Choquet. Il a repris l’ensemble du secrétariat tennis et assure une grosse partie des activités au niveau du padel. Il fait tourner la baraque, comme on dit. » Une belle baraque !


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Le lancement des interclubs le week-end dernier était un moment fort attendu à Froyennes.

RTC Tournaisien

Un centenaire, ça se fête mais n’empêche pas d’avoir de beaux projets plein la tête Le RTC Tournaisien fête ses 100 ans cette année. Incroyable longévité pour un club qui aime regarder le passé mais apprécie encore plus se projeter vers l’avenir. Loïc Defoort Photo : ÉdA – 502050332764

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i les clubs de tennis pouvant se prévaloir du qualificatif royal ne courent pas trop les rues, que dire alors de ceux qui ont le droit de se vanter d’être sur pied depuis un siècle ! Ils ne se font pas rares mais extrêmement rares et pourtant, dans la région, il y en a un qui est sur le point de devenir centenaire : le Royal Tennis Club Tournaisien ! Un club né en 1922 qui prenait alors place à la Drève de Maire, partageant à l’époque la maison des sports avec les footeux du Racing de Tournai, avant de devoir quitter l’endroit dans les années 50 pour laisser la place aux Rats dont les exploits autorisaient quelques revendications. « Le RTC a déménagé à la rue de la Borgnette, non loin de là, sur son site actuel, là où il y avait un manège de chevaux. Il est alors devenu un des rares clubs de Belgique à disposer si tôt d’un terrain couvert, rappelle Anne-Marie Platieau, présidente du club. On est dans l’année de nos 100 ans. On a déjà organisé quelques événements pour marquer le coup mais il y en aura encore d’autres, dont une cérémonie à l’hôtel de ville à la date du 1er octobre ; ce jour-là, on jouera aussi bien sûr au tennis et pour occuper la soirée, un repas et un concert

sont en préparation. » Ça bouge au RTC Tournaisien car, malgré ses 100 printemps, le club reste jeune dans la tête. « Il y a quelques années, on a fait un constat : il fallait redynamiser le club, essayer de faire venir des membres plus jeunes pour contrebalancer une fréquentation qui se voulait un peu vieillissante. Rien de dramatique mais pour avoir une vision à moyen terme viable et de qualité, on se devait de réagir. On a lancé la cotisation à 100 € pour l’hiver qui a bien fonctionné. Depuis le début de la crise sanitaire, on a bien communiqué, mettant ainsi en avant nos différentes offres. On a effectué un gros travail de sponsoring. La reprise du club-house par Khedy Graida et Didier Vanhaele représente également bien ce dynamisme retrouvé. »

« Les interclubs, c’est la vie ! » Car le club accueille régulièrement de nouveaux membres. « On en est à une centaine depuis un an et demi. Notre école de tennis, dont s’occupe Yacine Guémat, ouverte aux jeunes et adultes, a bonne réputation. Il a développé une structure performante qui sait aller chercher les candidats affiliés en travaillant avec des écoles primaires pour des initiations au tennis et avec la Ville de Tournai pour des stages de vacances. » Ce qui plaît aux habitués du RTC, c’est l’ambiance qui règne à la rue de la Borgnette. « On veille à être un club familial et surtout à le rester, précise sa présidente. On a plusieurs familles complètes affiliées chez nous, parents et enfants. Et ce qui leur convient, c’est le mixte entre le tennis loisir et le tennis plus compétitif. Les joueurs occasionnels

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qui viennent taper la balle pour le plaisir côtoient les joueurs plus réguliers qui essaient de briller en tournois et aiment se produire en interclubs. » Ce sont 25 équipes qui sont alignées cette saison dans cette compétition : six chez les jeunes et 19 en adultes dont neuf féminines ; le fait d’avoir une présidente elle-même compétitrice dans l’âme ? « Qui sait ? Cela joue peut-être, sourit Anne-Marie. En termes de chiffres, c’est une excellente année. Le fait qu’on risque de se casser parfois la tête au niveau de la programmation pour caser toutes les rencontres est un très bon signe… » Des semaines chargées s’annoncent mais seront source de plaisir. « Les interclubs amènent la vie dans un club, lancent souvent la saison. Chacun a envie de jouer, aider son équipe, voire s’entraîner parfois plus que d’habitude en semaine pour être prêt le week-end. L’ambiance est très conviviale. Encore un peu plus particulière qu’en tournois ! » Et pourtant, au RTC Tournaisien, les tournois sont déjà quelque chose… « En temps normal, on en est à quatre par année : les doubles en mars, les simples et jeunes en juin, les doubles et jeunes en août, les simples et jeunes en période de Noël. » Quant aux installations : « On a dix terrains, tous en terre battue, dont quatre sont intérieurs. Deux d’entre eux ont été inaugurés en 2012. Un plus pour le club ! On a un beau complexe qui reste perfectible… » Des projets d’envergure ont ainsi été lancés. « On envisage le remplacement de la structure de notre plus ancien terrain, le A, car il s’agit d’un vieux bâtiment pour lequel on a des soucis d’infiltration. On a commencé à introduire un dossier auprès d’Infrasports qui engloberait aussi l’installation de luminaires et d’un éclairage led, la réflexion des clôtures, la rénovation de la cafétéria, des vestiaires et des sanitaires… Un gros dossier qui en appelle un autre, celui de la création de trois terrains de padel. On a introduit un permis d’urbanisme. On ne doit plus traîner, on doit offrir l’opportunité aux 480 affiliés d’y jouer. »


Royal Tennis Club Ath

Prendre plaisir à faire plaisir, c’est le leitmotiv athois Président du club, Jean Dauge illustre à merveille la philosophie d’un RTC Ath qui vit pour le bien-être de ses affiliés. Mais pas que ! Et on pense notamment à ce tournoi génial qu’est l’Ath Open. Loïc Defoort Photo : ÉdA – 502047516099

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moins de fermer les yeux, ce qui est plutôt très dangereux si vous êtes au volant, vous ne pouvez pas le rater. Le complexe du RTC Ath trône fièrement en contrebas de la Route de Flobecq. Du parking qui surplombe le site, vous comprenez déjà assez vite que vous allez y passer un bon moment tennistique. « Et festif », ajoute, vite fait bien fait, Jean Dauge, président du club athois. Ah oui, on avait presque oublié qu’on était dans la Cité des Géants et que le sens de la fête n’est jamais bien loin. De là à avaler une Gouyasse à 10 h 30… « Il est un peu tôt, en effet ! Quoique, il n’y a pas d’heure pour parler tennis autour d’un bon verre… » Au club-house très accueillant, centre névralgique des lieux, viennent se greffer au RTC athois huit terrains de tennis, quatre extérieurs et autant en

intérieur. Point commun : ils sont tous éclairés ! « Depuis peu ! On a renouvelé l’éclairage en led des quatre terrains du hall et des trois terrains extérieurs qui étaient déjà pourvus de lumière. Et on a équipé le quatrième court d’un éclairage led, ce qui apportera un certain confort aux joueurs et au club en termes de programmation lors des moments forts de la saison, avec les interclubs et les tournois, avec des matches qui pourront avoir lieu plus tardivement. » Un investissement réalisé dans le but de réduire les coûts. « Je pars dans l’optique qu’un club ne peut pas stagner sous peine de perdre de son allant et d’aller à sa perte. Tout club a des coûts de fonctionnement. L’éclairage fait partie des frais à supporter. On était déjà équipé de panneaux photovoltaïques ; on passe désormais à du led ; on réduit ces frais, ce qui permettra de penser à d’autres évolutions. » Comme une extension du site, par exemple. « Oui, c’est en projet », confirme Jean Dauge. Bientôt, le padel deviendra ainsi une réalité… « Il y a un effet padel qu’on peut difficilement nier. Le bon développement d’un club de tennis passera par une offre de la discipline. »

« Comme une soupe au lait… » Mais l’on sent que le RTC Ath restera profondément tennis. « C’est ce qui anime notre club ! On présente cette année 43 équipes d’interclubs. Nos tournois fonctionnent toujours très bien. En juillet, on organisera un trois étoiles en messieurs et en dames ; c’est un effort, notamment au niveau du prize-money, qu’on consent bien volontiers pour proposer un spectacle de qualité à nos membres et affiliés. On en est à près de 380 membres dont une septantaine de jeunes. » Ça tourne donc bien dans le complexe athois, ancienne savonnerie, qui

n’a qu’un défaut : quelques légères fuites au niveau de la toiture ! « Mais rien de très grave… pour le moment ! » Jean Dauge est un personnage incontournable de notre tennis régional. Un Borain de Cuesmes qui a fait d’Ath son fief et s’y sent bien. « J’aime profondément les relations humaines. Ce qui me fait plaisir, c’est faire plaisir ! Même si j’aime dire que bon et bête, ça commence par la même lettre… On me dit parfois que je me fais avoir mais je suis comme ça, j’ai le cœur sur la main. J’apprécie les moments d’échange et de partage, ce que me procurent le tennis, la gestion d’un club et mon rôle à la fédération. Maintenant, je sais que je ne suis pas toujours facile… Je sais monter comme une soupe au lait et redescendre aussi vite. » Expression qui va souvent de pair avec les gens qui s’impliquent sans compter. Jean est ainsi l’une des chevilles ouvrières du Ath Open, beau tournoi international de tennis en fauteuil roulant qui a lieu dans les installations du RTC durant l’été. « Après deux ans d’absence, il fera son retour du 17 au 20 août, annonce fièrement Jean Dauge qui sera à nouveau entouré de son formidable comité pour l’occasion et d’une pléiade de bénévoles pour encadrer des joueurs venant des quatre coins du monde pour une compétition qui vaut le détour. C’est une charge d’organiser un tel événement mais aussi une fierté car les joueurs en fauteuil sont juste extraordinaires. De par leurs aptitudes physiques bien sûr mais aussi de par leur mentalité, leur jovialité et leur sens de l’humour. C’en est même parfois désarmant. » Depuis plusieurs mois, le club va plus loin que l’organisation de son Ath Open, proposant des entraînements spécifiques de tennis en fauteuil aux jeunes et adultes, restant dans cette volonté à permettre aux personnes en situation de handicap d’avoir une activité sportive.

Jean Dauge devant ses terrains intérieurs désormais équipés d’un éclairage led.

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Rodrigue Stroot, un président-juge arbitre qui planifie trois tournois par année.

RTC Dottignien

« Le tennis en solo, très peu pour nous qui aimons bosser en équipe » Souvent pointé, à juste titre, comme un sport individuel, le tennis n’en reste pas moins un sport collectif lorsqu’il s’agit de gérer avec intelligence un club. Au RTC Dottignien, on l’a fort bien compris. Loïc Defoort Photo : ÉdA – 502047507317

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ux côtés des gros clubs mouscronnois que sont le TC et le TUM, il existe une structure moins grande. « Vous pouvez dire plus petite, ça ne nous vexe pas », plaisante, d’entrée de jeu, Rodrigue Stroot, le président d’un RTC Dottignien qui occupe notre paysage tennistique régional depuis un bon petit moment maintenant. « On a le qualificatif royal, ce qui signifie qu’on a plus de 50 ans d’existence. Je crois que cela implique une certaine stabilité. On en est fier. Et puis, à côté du nombre des années, il y a ce côté convivial qui caractérise notre club qui est resté. C’est important aux yeux du comité. » Le RTC Dottignien se veut un club familial. « C’est dans son ADN, c’est la philosophie que l’on veut continuer à prôner car le tennis doit rester un amusement à notre niveau. Ce qui nous importe, c’est de voir les gens prendre du plaisir une fois sur nos courts. À Dottignies, on préfère tout le temps voir le bon côté des choses. C’est un peu une marque de fabrique ! »

Une façon de voir les choses qui plaît car le club avoisine les 200 membres. « C’est déjà un beau nombre et certains ouvrent ainsi de grands yeux quand ils l’apprennent et constatent qu’on ne fonctionne qu’avec trois terrains en terre battue. Et pourtant, les disponibilités sont là. En semaine, il y a toujours de la place alors que le week-end, moment le plus prisé, on entend très rarement : “Oh zut, on ne sait pas réserver un court !” Tout se combine généralement très bien. Que ce soit par bon temps ou par mauvaise météo puisque nos terrains sont couverts. »

« on s’est bien sorti de la crise » Président depuis 2018, Rodrigue Stroot n’est pas un novice du comité dottignien. « J’y suis entré en 2014. J’ai toujours été très attaché au club et plus globalement à Dottignies, ce gros village où il y a de la vie en permanence. » C’est naturellement que le club peut compter sur des bénévoles et des personnes prêtes à s’investir. « Autour de moi, il y a une belle équipe. Laurent Davoine s’occupe du secrétariat. Hugues Zaffuto gère la trésorerie, avec Alexandre Pipart pour l’aider. Logan Callens est le responsable des terrains. Alain Maus est notre responsable bar. Hakan Kose s’occupe de l’événementiel et Thomas Duponcheel de tout ce qui est logistique. On a veillé à retravailler tout l’organigramme afin que tout ne repose pas sur quelques personnes. Être autant de comitards si impliqués est un luxe car chacun sait qu’on peut compter les uns sur les autres. Jusque-là, Daniel

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Lagast avait géré énormément de choses seul. Et de façon assez incroyable ! Chapeau à lui car il abattait un boulot monstre et merci pour tout ce qu’il a fait pour le tennis à Dottignies. Mais l’on voulait fonctionner autrement, avec une mission pour chacun. Le tennis est un sport qui se joue beaucoup en solo mais au sein de notre club, on aime bosser en équipe. » Le club de Dottignies reste axé sur le tennis même si le padel s’est invité. « Le tennis reste notre fonds de commerce, si on peut s’exprimer comme ça. La crise sanitaire a confirmé qu’il y avait toujours un engouement autour de notre sport. Au moment des restrictions, grâce à nos terrains semi-couverts, on a été reconnu comme sport d’extérieur, on a donc repris plus tôt que d’autres disciplines ou continué à jouer alors que certaines devaient arrêter, avec comme conséquence beaucoup de pratiquants de sports à l’arrêt qui se sont mis au tennis. À un moment, c’était même trop ! Certains affirmeront le contraire, mais au niveau d’un club comme le nôtre, on s’en est bien sorti. » On le voit par exemple au niveau des interclubs. « On reste dans la moyenne d’équipes inscrites les autres années. On en a sept. Nos trois tournois annuels restent aussi bien fréquentés. Comme les stages que l’on propose au cours des vacances scolaires. Un point essentiel car c’est important pour l’image du club de veiller au bien-être des plus jeunes joueurs. » Enfin, évoquons le padel ! « Nous disposons d’un terrain quelques jours de la semaine. Un indispensable de nos jours ? Pas réellement, même si l’on connaît la demande autour de la discipline. C’est la Ville qui a installé cette aire de jeu, et on en a l’usufruit. Les gens sont contents d’avoir un terrain sur le même site que nos courts en terre battue mais le tennis reste ce qui plaît le plus. » À la rue de la Cabocherie, la brique pillée est indémodable.


Kim et Jérémie ont énormément développé leur offre padel vu la forte demande.

Tennis Club Radar

Le Radar flobecquois a flashé sur le padel : quel magnifique complexe à La Houppe ! Jérémie Dekeyser a flairé le bon filon il y a quelques années en voyant tout le potentiel du padel. À Flobecq, ses infrastructures sont appréciées par les amateurs de cette discipline en vogue.

en Wallonie et il est vrai que lorsque je parlais du Chalet Radar, on me disait souvent : “Mais c’est où, ça ?” Idem pour les adversaires qui venaient jouer en interclubs : “On n’était jamais venu, mais c’est sympa !” On est peut-être, voire sans doute, un peu trop caché », sourit le maître des lieux.

« L’engouement est juste dingue » Loïc Defoort Photo : ÉdA – 502047517115

S’

il y a un club qui sort de l’ordinaire à plus d’un titre dans notre région, c’est le club basé à Flobecq, au lieu-dit de La Houppe. Le lieu y est très agréable, en bordure des bois, avec un complexe situé au bout d’une petite rue privée qui vous fait quitter la chaussée de Ninove pour vous amener au Chalet Radar, endroit de rassemblement du club flobecquois de tennis et de padel géré par Jérémie De Keyzer et son épouse Kim Vanderlinden. « Notre club est déjà spécial par le simple fait qu’il se trouve quasi à cheval sur la frontière linguistique, commente Jérémie. On a une première particularité : on a une licence francophone à l’AFT et une licence néerlandophone chez Tennis Vlaanderen. Tout en précisant que notre club est plus connu du côté flamand. » Pour quelle raison ? « Alors là, c’est difficile à dire car, ici, on ne fait aucune distinction linguistique. Chacun est le bienvenu, accueilli dans sa langue puisqu’on est bilingue. De mon côté, lors de mes belles années de tennis, j’ai principalement joué

Jérémie De Keyser est président du Radar depuis cinq ans maintenant. « C’est devenu mon club par le fait que j’en suis le gérant. Je me partage entre la gestion du club et mon emploi de professeur de gym à mi-temps. On a mis sur pied une ASBL pour tout ce qui touche au sportif et une SPRL qui gère le domaine et la cafétéria. C’est un endroit où je me suis toujours bien senti. Plus jeune, j’allais à l’école, puis je venais jouer ici au tennis durant de longues heures. Après mes études, j’ai donné des cours, repris l’école de tennis avec Pieter Laurent, avec la mise en place de stages et des cours qui drainaient 80 à 100 gamins par semaine. Et on a pris goût à la gestion de tels événements au point que ma femme a émis un jour l’idée de reprendre le complexe. Au début, je trouvais ça culotté, puis que c’était une chouette idée et, désormais, que c’était l’une de ses meilleures idées. Le tout était de trouver un équilibre entre la famille et le boulot. Maintenant qu’on l’a, c’est du bonheur. » Avec un développement des installations. Le site internet du club renseigne quatre courts en terre battue, dont deux couverts, et un terrain en dur.

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Mais la grosse force du TC Radar est désormais la façon dont il s’est équipé pour proposer une large offre au niveau de la pratique du padel. « On a six terrains, dont plusieurs couverts, ce qui permet de passer, en termes de fréquentation, des périodes hivernales moins calmes. Ça nous aide vraiment à maintenir une certaine activité au… Rudar. C’est le nom qu’on a donné à notre partie padel. Un clin d’œil à mon papa Rudy avec qui j’ai découvert la discipline ! Ça fait dix ans que je connais le padel. J’y ai très vite joué à Gand et du côté français, à Lille. J’ai vite senti tout le potentiel de ce sport. Dès que c’était possible, on a installé un premier terrain dans le jardin. Puis, il y en a eu un deuxième, avant de passer aux courts indoor. Tout s’est enchaîné avec l’impression que, depuis cinq ans, le padel suscite des vocations. » Au niveau de l’affiliation à une fédé pour sa partie padel, Jérémie n’a pas joué la carte de la double appartenance. « Alors que du côté francophone, il y a une polémique quant à savoir qui doit gérer le padel, en Flandre, c’est plus simple : c’est Tennis Vlaanderen qui gère ! On est parti de ce côté-là avec une incidence sur le nombre d’équipes en interclubs. L’engouement est dingue ! » Vous l’aurez compris : rien ne va mal au Radar ! « On a tout pour être heureux et rendre heureuse notre clientèle. On a un club-house sympa, bien tenu, avec une terrasse très agréable. On est au calme, dans les bois. On dispose d’un jardin où les enfants peuvent jouer en toute sécurité. Juste à côté, on a aussi un terrain de foot qui accueille des équipes de corporatif, ce qui amène un autre type de fréquentation. Et tout le monde cohabite dans une chouette ambiance. C’est un plaisir de pouvoir gérer un tel endroit dans une atmosphère si conviviale. Cela nous tient particulièrement à cœur. Ce complexe, c’est du boulot mais on le fait avec passion et ça facilite tout. »


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La présidente Laurence Ladrière et une partie de son comité : l’ambiance est bonne.

Tennis Club d’Enghien

Chez les Titjes, on a le vent en poupe avec une école de tennis qui voit double En deux ans, le Tennis Club d’Enghien a vu la fréquentation de son école de tennis exploser. La preuve d’un comité qui fait bien son boulot, alliant plaisir, passion et amour du travail bien fait. Loïc Defoort Photo : ÉdA – 502047875946

L

e chemin a été long mais le résultat final valait un parcours parsemé de quelques embûches. S’il est aujourd’hui équipé d’un beau complexe couvert fort bien aménagé avec quatre terrains de tennis, un joli club-house les surplombant et une terrasse agréable donnant vue sur les quatre courts outdoor en brique pilée, le Tennis Club d’Enghien a dû mettre du cœur à l’ouvrage pour voir le projet se concrétiser à partir de 2009, tout en faisant preuve aussi de patience. « Le terrain est communal, il y a toute une gestion assurée par le complexe sportif Nautisport et tout ce qui est accord peut prendre… du temps, sourit Laurence Ladrière, la présidente du club de tennis enghiennois, arrivée en 1994 pour y jouer avant de très vite s’investir comme juge-arbitre, secrétaire et donc désormais comme présidente. Et il y a 28 ans, j’entendais déjà parler de ce projet qui est désormais pleinement une réalité, avec l’ouverture du nouveau club-house en juin 2020, en pleine pandémie, ce qui n’a pas facilité les choses. Mais tout est là, on s’y sent bien et c’est l’essentiel, peu

importent les difficultés rencontrées. » Une concrétisation qui fait presque oublié que le tennis, à Enghien, ça n’a pas commencé au Pavé de Soignies puisque, par le passé, c’est en plein cœur de la Cité des Titjes qu’on tapait la balle. Il y a près de 30 ans, le transfert s’est donc fait vers le Nautisport, sur quatre courts en laycold, dont deux ont été recouverts d’une bulle gonflable. Deux fois deux terrains extérieurs en brique pilée sont sortis de terre par la suite. « Une quantité de courts qui nous permet d’offrir à nos 370 à 400 membres un accueil tout au long de l’année, précise Laurence, entourée d’un comité qui s’est développé. On est longtemps resté à six membres mais depuis 2021, on est neuf, ce qui apporte une chouette dynamique, chacun remplissant sa mission, s’investissant comme il se doit et apportant de chouettes idées. Didier Melchior assume le secrétariat, gère le site internet, les interclubs et les tournois. Le rôle de trésorier est partagé entre Rony Lebotte et Rony Giloteau. Bruno Legrain est vice-président et gère toute la partie logistique. Benoît Calicis développe tout le projet sponsoring. Maxime De Saint-Martin s’investit dans les activités extra-tennis. Damien Hombergen est le responsable de notre école de tennis. Et Roland De Meersman représente notre section de tennis en fauteuil roulant. » Deux axes auxquels tient le club enghiennois !

« On ne veut pas rater le train padel » Commençons par l’école de tennis qui, après un coup de moins bien, a repris du poil de la bête ces deux dernières années. « Grâce au savoir-faire de

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Damien, confie la présidente. C’est un entraîneur de talent dont le message passe bien auprès des jeunes. On était retombé, en 2019, à 120 élèves alors qu’on en est à 250 désormais. Notre école fonctionne tout au long de l’année, propose des stages à chaque période de vacances scolaires, s’adapte aux envies de ceux qui la fréquentent. On ne fait pas dans l’élitisme, on est dans ce que j’appelle le loisir-compétition… Il y a l’amusement qui prime et si, derrière, il y a cette envie de jouer en tournois et interclubs, c’est tant mieux ! » Le club aligne douze équipes d’interclubs cette saison et propose chaque année deux tournois. « Il y a celui qui se déroule fin janvier. Un tournoi d’hiver qui attire beaucoup de monde. Et mi-août, on a notre tournoi d’été, toutes catégories aussi, qui marche bien également. » Et attire des joueurs venant de la province voisine du Brabant wallon et de la région bruxelloise. « On est à l’écart du reste de la Wallonie picarde mais on a l’avantage d’être tout proche de Bruxelles, Rebecq, Tubize… Ça se ressent également chez nos membres qui vivent ou travaillent dans les alentours. La proximité de l’autoroute facilite l’accès à notre club. » Une TC d’Enghien qui intègre, depuis bien des années, une section en fauteuil roulant sous le nom de TCE-Deux Rebonds. « Suite à l’accident d’un affilié qui s’est retrouvé paraplégique, on a ouvert cette section à qui l’on met à disposition trois heures d’occupation de terrain. C’est aussi dans le but de mieux accueillir ces joueurs qu’on a veillé, lors du projet de rénovation, de tout rendre accessible aux personnes à mobilité réduite. » Il reste les projets d’avenir… « On aimerait que ça passe par le padel. On a déposé à la Commune un projet pour deux terrains qui permettrait par la suite le financement d’un troisième… On attend en sachant qu’on ne doit plus trop tarder à prendre le train padel en marche. » Le club a servi, reste à la Ville à envoyer son retour… Sans trop traîner !


Tennis Club Mouscron

Advantage Academy en nouveau moteur avec Jacques Gley Pas besoin de présenter Jacques Gley, joueur toujours très performant sur les courts, qui a trouvé au TC Mouscron l’endroit idéal pour développer son académie de tennis et de padel. Loïc Defoort Photo : ÉdA – 502047508350

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l y a un nom qui restera à jamais associé au tennis mouscronnois voire hennuyer ! Décédé en juillet de l’année dernière, Paul Mullier avait fait du TC Mouscron ce qu’il est aujourd’hui. Et chacun s’accorde à dire qu’avec sa disparition, il y aura toujours un vide à combler. Et pourtant, le TC hurlu continue à tourner, lui qui a vu le jour dans les années 80. Grâce à l’investissement de quatre administrateurs, dont Jean-Marie De Kuyssche : « Avec Alex Laga, Robby Hernaert, Didier Lesage, on essaie de faire tourner la machine. Avec l’aide d’Alain Breye, qui n’est plus dans l’ASBL mais qui reste très présent, on veille à entretenir l’objectif du Tennis Club qui est le plaisir du tennis pour ce qu’il est, c’est-à-dire le jeu. Avec une politique qui nous est aussi chère : le tennis pour tous ! »

D’où une philosophie de pratique du tennis qui se veut ouverte à tous ! « On s’adresse à tous les publics. L’âge n’est pas un frein. On est ouvert vers le reste du Hainaut, la Flandre, la France. On est attentif aux prix demandés car l’accessibilité à un sport reste une priorité. On veille ainsi juste à être en équilibre entre recettes et dépenses, tout en ayant un plan prévisionnel pour supporter les frais d’entretien ou les pannes imprévues. L’usure du bâtiment se faisant, il faut savoir prévoir. »

« Un éventail d’offres de cours » Au fil des années, le complexe du TC Mouscron est devenu extrêmement plaisant. « Et on essaie sans cesse de l’améliorer, ne fût-ce qu’au niveau de son impact environnemental, explique JeanMarie. On a installé un jeu de plusieurs citernes d’eau de pluie pour arroser les terrains, on a des panneaux photovoltaïques pour l’éclairage… » Au niveau des infrastructures, le club présente un mixte de terrains de tennis et de padel, intérieurs et extérieurs. « On a six courts de tennis et deux terrains de padel extérieurs. On dispose de deux halls. Dans le premier, on a trois terrains de tennis en brique pilée ; dans le second, on dispose d’un court synthétique et d’un terrain de padel. Sans oublier la cafétéria gérée par Stéphane Vuylsteke dans l’ambiance propre au club, bon enfant. » De quoi faire le bonheur des quelque 530 affiliés. « Si on compte pour deux affiliés la personne qui joue au tennis et aussi au padel ! Le club propose trois volets : le tennis, le padel et l’école de tennis. Le tennis a toujours été notre créneau principal. Notre nombre de terrains permet une grande disponibilité. Le padel est, lui, devenu un volet essentiel car la demande en interne est devenue importante mais on n’a pas sacrifié l’espace du tennis pour autant. Choix posé par certains clubs

Jacques et ses moniteurs développent Advantage Academy sur les courts hurlus.

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mais ce n’est pas une option pour nous. Le padel, ça marche fort, le tout est de pouvoir rester dans la bonne gestion, en gardant les bonnes relations avec le voisinage. Mais il est sûr que les terrains extérieurs nouvellement construits apportent une belle fréquentation, ont un impact sur les recettes de la cafétéria et amènent même des possibilités supplémentaires de sponsoring. » Reste le projet de l’école de tennis confié depuis peu à Jacques Gley. Advantage Academy Tennis Padel a rapidement trouvé ses marques au TCM. « Car elle rentre pleinement dans la philosophie du club qui ne veut délaisser personne, précise Jacques. Le tennis et désormais le padel sont faits pour tout le monde. Et à Mouscron, il y a la place pour chacun, quel que soit le niveau. Cela vaut pour notre académie dont le terme peut faire peur à certains qui estiment que ça fait élitiste. Mais on a un éventail de possibilités de cours et de suivi. Si vous démarrez le tennis et vous voulez vous améliorer mais sans plus, on a un plan pour cela. Si votre gamin veut suivre des heures intensives pour se donner les moyens de réussir, on a aussi un plan pour cela. Grâce à nos dix entraîneurs qui s’adaptent au niveau des élèves ! Et je crois que le message passe bien car, en un an, on a triplé le nombre de membres puisqu’on en est à 140. On est passé de 21 heures d’occupation de courts à plus de 75 ! Cela amène des gens au club, ça lui donne une bonne image car chacun voit que ça tourne bien, ça ramène des gens au club-house, ce qui est tout bénéfice pour Stéphane, et je fais ce que j’aime le plus, transmettre mes connaissances tennistiques. Tout le monde est content, conclut le 32 joueur belge qui se plaît à toujours performer en tournois, comme au TUM récemment. C’est important pour les gamins qu’on suit de voir que leurs professeurs font des résultats. »


La jeune équipe emmenée par Nick Beirnaert qui représente le Vautour en interclubs de N1.

Tennis Club Vautour

« On se tourne plus vers le tennis familial et c’est assumé » Le club vallois peut se targuer d’un glorieux passé sportif au plus haut niveau belge mais l’heure est désormais plus au sport loisir et à cette envie de continuer à faire du Vautour un endroit où chacun puisse bien se sentir. Loïc Defoort Photo : ÉdA – 502051546956

C’

est l’une des grosses structures de notre tennis régional. Clairement un incontournable ! « Pourtant, on n’est qu’à Vaulx, nous rappelle d’entrée de jeu Pierre Wibaut, le président du Vautour Tennis Club. Les gens qui fréquentent les lieux sont désormais habitués mais les personnes qui ne connaissent pas le coin ont du mal à croire qu’il puisse y avoir un si grand complexe dans un si petit village. » » Il est vrai qu’au-delà du parking – qui désemplit rarement ! – faisant face à l’entrée du complexe, on n’imagine mal une quinzaine de terrains de tennis. « Au fil des années et du travail de chacun, je crois qu’on a réalisé quelque chose de plutôt pas mal », sourit encore Pierre Wibaut. Un président pas peu fier du passé sportif de son club. « On a été fort porté vers la compétition, un choix assumé et que je ne regrette pas ! C’est ce qui a aussi fait l’attrait du Vautour : de très bons joueurs s’y produisaient, notamment en interclubs,

ce qui attirait des spectateurs et de nouveaux adhérents potentiels. On a été cinq fois champion de Belgique au plus haut niveau. Et on est allé quatre fois en coupe d’Europe ; on y a fini deux fois troisième… L’apogée a sûrement été 2016 puisque le club a réussi un exploit qui n’a toujours pas été égalé : pour la seule fois dans l’histoire du tennis belge, le Vautour a été titré champion de Belgique en première nationale messieurs et dames la même année. Ce sont des souvenirs mémorables pour le président que je suis ! »

« Notre convivialité est appréciée » Pour le président qu’est Pierre Wibaut depuis quelque dix-sept années, lui à qui on peut ajouter près de trente ans de vice-présidence, alors que rien ne le prédestinait à la vocation tennistique. « J’étais étranger à ce milieu, au départ. Un jour, j’ai un ami qui m’a invité à échanger des balles avec lui, pour le plaisir. J’ai découvert l’endroit, je m’y suis vite plu, j’ai pris goût à la discipline, on me voyait de plus en plus souvent, au point de me proposer d’entrer dans le comité. On m’a demandé ce que je savais faire. J’ai répondu qu’avec mon tissu relationnel, je pouvais sans doute apporter quelque chose en termes de sponsoring. Puis, mon implication n’a cessé de grandir. Avec ce rôle de président que j’assume toujours avec, autour de moi, un comité qui évolue, arrive avec des idées, souvent très bonnes, parfois qui me plaisent un peu moins, je dois l’avouer, mais on avance ensemble pour continuer à faire du Vautour un club où chacun puisse bien se sentir. Car, plus que jamais, le tennis familial constitue notre raison d’exister. Le côté club très compétitif, ça fait partie du passé ! Il y a finalement un temps pour tout. » À Vaulx, le mixe tennis compétition, à une échelle moindre que la recherche de titres, et tennis loisir

est plus que jamais d’actualité. « On garde de très bons joueurs. Nos jeunes restent formés admirablement bien par Nick Beirnaert, notre fidèle responsable de l’école de tennis. On est si fier de cette structure que, désormais, pour représenter le club en interclubs, même chez les messieurs, versés à la surprise générale en N1 cette année, on fait confiance à nos gamins. C’est bien là, la confirmation qu’on tourne plus vers le familial qu’avant. C’est, à nouveau, un choix assumé et pris de façon collégiale. » Pour donner au Vautour cette ambiance familiale, tout un travail a été fait autour du club-house. « On a travaillé sur le chemin d’accès au club, sur la terrasse, sur son extension, sur la plaine de jeux et sur la partie restauration. » Confié depuis septembre dernier à Romain Van Durmen ! « Un garçon de qualité, je n’ai pas peur de le dire. Son concept me plaît, proposant un accueil chaleureux, des plats de qualité et des prix qui défient toute concurrence. Ici, vous jouez au tennis avec vos amis, vous prenez ensuite un bon verre dans un cadre agréable et vous vous restaurez sans vous ruiner. Et les enfants trouvent leur compte ; pour 10 €, ils ont un spaghetti ou un vol-au-vent aussi haut que la cathédrale de Tournai. » Pierre a le sourire, son club restant à la mode car équipé en courts de padel. « J’avoue avoir été un peu opposé au départ mais lorsque je vois nos terrains qui ne désemplissent pas, je dois dire que le comité a bien fait d’insister. L’envie est désormais de s’équiper de terrains supplémentaires. Ce qui ne veut pas dire qu’on met le tennis au second plan. Non, c’est l’ADN du club ! » Un club qui reste aussi maître dans l’organisation de tournois par ailleurs. Du 9 au 19 juin, il y aura ainsi le tournoi classique de simples et doubles, avec un bonus : des messieurs 1 et dames 1 trois étoiles. « On est peu de clubs à cumuler les deux. On espère attirer du monde avec ce spectacle. »

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Tennis Club Pays Blanc

Même un sol qui se dérobe ne peut miner leur moral Entre la crise sanitaire et un effondrement karstique, le TC Pays Blanc n’aura pas été épargné ces dernières années, mais il est bien connu que se laisser abattre ne fait pas partie du vocabulaire des Antoiniens. Loïc Defoort

preuve que c’est une chose qui ne se répare pas. Toutefois, le trou a été de nouveau remblayé tout récemment avec des matériaux adéquats afin de tenter d’enrayer le processus. » La sécurité des lieux est désormais assurée. « Les toilettes et vestiaires restent inaccessibles, ce qui explique toujours la présence de Portakabin. Mais le bar et la terrasse sont ouverts. Et il y a l’essentiel : on peut jouer sur nos terrains ! » Trois terrains extérieurs en terre battue dans un cadre apaisant car verdoyant. « On n’a pas l’impression d’être au cœur d’une ville tant la nature nous entoure. Ce cadre et la tranquillité qui en découle constituent un atout formidable… quand il y a une activité au club, précise le président. Une fois les lumières éteintes, le club se situant à l’écart de la route, les actes de vandalisme ne sont pas rares. Sans se faire voir, les personnes malveillantes ont vite fait de venir porter préjudice à nos installations. »

Photo : ÉdA – 502047876364

« On ne jalouse pas le foot voisin »

i, un jour, vous avez l’occasion d’aller à la rencontre du joyeux comité du TC Pays Blanc, il vous sera impossible de deviner les soucis qu’il a rencontrés ces dernières années. « On sort de trois saisons un peu compliquées, confirme le président Vincent Van Overbeke. Il y a eu la crise sanitaire qui a fait perdre aux joueurs leurs habitudes tennistiques. Et pire, on a nos installations qui, confirmation, sont bien situées à un mauvais endroit… » Ça demande une explication… « On a été victime d’un effondrement karstique sous le club-house en juillet 2020 lorsque nos activités reprenaient après la première vague du Covid. Ça n’a pas été facile à digérer car on avait déjà été confronté au même phénomène quelques années plus tôt. La

D’où un double sentiment chez les Antoiniens : « On est quelque part pris entre deux sièges car, d’un côté, on se plaît beaucoup ici, c’est l’endroit historique du club et on aspire chacun à y rester. D’un autre côté, des aspects de notre situation, comme cet isolement et le problème de stabilité du sol, amènent à poursuivre la réflexion quant à un déménagement possible. » Qui ne sera pas pour demain ! « Cela fait déjà quelques années qu’on y pense mais trouver un endroit n’est pas simple. Et l’obtention de subsides est tout aussi complexe. On reste en discussion avec la Ville et le bourgmestre sur qui on peut compter. » En attendant, on prend la vie du bon côté au Pays Blanc où, à défaut de ne pas voir tout le temps la vie en rose, on ne broie pas du noir. « En termes de développement, on reste bloqué de par notre

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situation. On voit l’essor du padel, une demande à laquelle on ne peut répondre. Alors, on continue à miser sur le tennis et ce qu’on peut proposer de mieux : l’amusement, la convivialité, le sport de loisir et de détente. C’est une marque de fabrique à laquelle on tient et le meilleur moyen de garder nos membres alors que le tennis est en perte de vitesse. On n’est plus à l’époque des Kim Clijsters et Justine Henin qui suscitaient les vocations via leurs exploits. C’est en hockey sur gazon ou en foot que la Belgique s’illustre désormais. » À Antoing, le ballon rond côtoie la petite balle jaune, les complexes footballistique et tennistique étant proches l’un de l’autre. Les efforts consentis par la Ville pour doter le club de foot d’un stade Huart si agréable frustrent-ils le voisin du tennis ? « Non, on ne jalouse pas. C’est un choix posé par les autorités communales. On n’est pas oublié… De toute façon, on ne peut pas courir 50 lièvres à la fois. Et puis, le foot draine plus de population, sourit Vincent Van Overbeke qui en sait quelque chose, lui l’ancien footeux. Dès que j’ai arrêté, je me suis mis au tennis. Ici, au Pays Blanc ! Je me suis alors de plus en plus impliqué. » Au point de devenir président ! « Quand la place s’est libérée, ma prise de fonction a été acceptée. Ça fait plus de 20 ans ! » Alors que le club est né en 1988… « Les premières balles ont été échangées l’année suivante. J’étais déjà de la partie. » Quant à la conclusion, elle s’impose pour un club qui vit de sa population familiale : « Le club reste ouvert à tous. Une invitation cordiale est lancée à ceux qui souhaitent se mettre ou se remettre au tennis. Vous verrez, vous ne serez pas déçu de la convivialité ! » Plusieurs occasions se prêtent à découvrir le club. « Les interclubs, avec quatre de nos équipes inscrites, et nos deux tournois, les doubles à la fin du mois de juin et les simples au début du mois juillet. »

Il en faut beaucoup pour ôter le sourire au comité du Tennis Club Pays Blanc.

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Fortement fréquenté, le tournoi des jeunes s’est récemment déroulé à Belœil.

Tennis Club Belœil

La bienveillance, l’esprit de famille, le bon sens pour grandir petit à petit À Belœil, l’esprit familial, cela ne Dath pas d’hier ! À la rue Félicien Leuridant, on vit dans la bonne humeur, on gère avec bon sens, on est bienveillant avec la jeunesse et, surtout, on s’amuse. Loïc Defoort Photo : ÉdA – 502047876050

qui on permet de se développer selon leur degré de motivation, leurs envies et leur niveau. » Une école de jeunes qui tourne bien, ça dynamise souvent tout un club. « Cette saison, on a douze équipes d’interclubs. Six chez les adultes, autant en jeunes. Cela nous rend fiers et contents. On a toujours eu des équipes mais là, on augmente bien comme il faut. C’est une tendance globale qui, là aussi, donne une bonne indication sur la bonne santé de notre club. »

« Notre convivialité est appréciée »

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u tennis en plein centre-ville, ce n’est pas toujours simple, faute d’espace suffisant, mais c’est possible ! Dans notre région, ça existe puisqu’à Belœil, cela se fait… Dans la petite rue Félicien Leuridant, bien caché, on trouve un complexe tennistique insoupçonné. « On vit un peu en catimini, sourit Baptiste Dath, le président du TC Belœil. C’est vrai qu’il n’est pas rare que des gens, qui ne connaissent pas bien le coin, tombent des nues quand ils arrivent chez nous. Une fois engagé dans la ruelle, personne ne s’attend à découvrir un club de tennis. Et pourtant, il y en a un et il vit plutôt très bien. » Les chiffres le prouvent : le Tennis Club Belœil, ce sont 180 membres répartis de manière équitable entre adultes et jeunes. « On dispose d’une école de tennis comptant ainsi près de 90 gamins. C’est un nombre qui nous satisfait pleinement et qui prouve qu’on draine pas mal de monde au sein de nos installations. Ça marche bien ! On se plaît à former, à façonner le jeu de nos jeunes affiliés à

Un club qui met l’accent sur l’ambiance familiale, foi de Dath. « Ce qui nous plaît, c’est de voir les gens se rencontrer. À Belœil, on se connaît tous. Même si le nombre d’affiliés augmente, on garde cette philosophie du bien-être pour tous. Comme tout amateur de tennis qui se respecte, on est quelque part dans un esprit compétitif une fois sur le court mais tout se passe toujours dans une convivialité que chaque visiteur souligne. Au fil des années et des tournois qu’on organise, on se rend compte que les joueurs extérieurs au club reviennent volontiers et régulièrement. Ils disent aimer notre côté festif, la rencontre de personnes qu’ils apprécient, les bons moments passés sur et en dehors des terrains. Avec toujours pas mal de monde assistant aux matches. » Le club organise trois tournois par an. Celui des jeunes s’est achevé il y a quelques jours à peine et a très bien fonctionné avec la participation de bon nombre d’affiliés qui découvraient de la sorte

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la compétition. Fin juin, le tournoi de simples pour adultes marque le début des vacances d’été alors que, début août, ce sont habituellement entre 100 et 115 équipes de doubles qui se retrouvent dans une excellente ambiance. « Ce tournoi est un peu une marque de fabrique du club. » Autre marque de fabrique du club belœillois : des installations qui ne cessent de s’améliorer ! « On a cinq terrains extérieurs, trois en brique pilée et deux en cross court avec éclairage, ce qui permet une ouverture toute l’année quand la météo est clémente. Comme ces deux dernières années, ce qui maintient de la vie au club. C’est un projet qui est allé à son terme en 2019 après avoir travaillé dessus durant plusieurs années. On a aussi refait récemment l’aménagement de nos courts 4 et 5 avec des plantations. On a bossé sur l’accessibilité de nos infrastructures en les munissant d’un accès PMR. On a renouvelé les grillages, bancs, filets… On a refait la terrasse de notre bâtiment qui a été inauguré en 1988. Cela commence à dater, du coup on renouvelle au fur et à mesure pour rafraîchir le tout. Ça permet à nos affiliés de bien se sentir. Idem pour les joueurs qui s’inscrivent à nos tournois ! Comme ils sont de plus en plus nombreux, on envisage d’investir dans des chapiteaux pour être plus à l’aise. Et on pense à investir également dans des gradins. » Voilà un club qui veille à ne pas stagner, à l’image de son comité. « On est une dizaine de personnes à s’y investir, explique Baptiste Dath, président depuis plus de cinq ans. Toutes les décisions se prennent en comité. On se réunit souvent pour gérer le club en bon père de famille en faisant les choses en fonction des besoins de nos membres. Un comité qui peut compter sur l’aide d’un groupe de parents bénévoles qui s’investissent lors de leurs heures perdues. Sans oublier la Commune de Belœil qui nous aide vachement bien. »


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Chez les jeunes, le tennis reste attractif, les stages en constituent une bonne preuve.

Kain Tennis Club

Un engouement retrouvé pour chasser la routine : le padel au service du tennis À Kain, si, par le passé, on venait jouer au tennis, désormais, on vient jouer au padel, tant le club a investi dans cette discipline. Mais la brique pilée n’est pas oubliée pour autant. Que du contraire ! Loïc Defoort Photo : ÉdA – 502047876065

À

l’ombre du stade Luc Varenne qui fait le bonheur des footballeurs tournaisiens, il y a le complexe du Kain Tennis Club qui fait, lui, le bonheur des amateurs de la raquette. Par la rue de Breuze, vous arrivez sur un vaste parking à côté duquel se dessine tout un site dédié au tennis mais aussi au padel. Le club kainois est clairement devenu l’un des fers de lance dans la région de cette dernière discipline. Le président Benjamin Verraghen ne s’en cache pas. « L’essor du padel a été si rapide et fulgurant qu’on a senti qu’il fallait prendre rapidement le train en route. Le padel est donc venu se greffer au tennis dès 2019 avec un engouement qui s’est encore accéléré avec la crise Covid. Depuis deux ans, c’est de la folie ! Tous les sports collectifs et intérieurs ayant été mis longuement à l’arrêt suite aux restrictions sanitaires, les terrains extérieurs de padel ont été pris d’assaut. On a surfé sur la vague du succès pour se lancer dans de beaux projets, chose que le club a un peu peiné à faire

ces dernières années. » Le tout en se basant sur une maxime ! « On veille en effet à garder, quelles que soient les évolutions apportées au club, une ligne de conduite. On a un principe : offrir à chacun, peu importe l’âge, peu importe le niveau, la possibilité de pratiquer son sport, tant en loisir qu’en compétition, dans des infrastructures agréables à vivre. Ça vaut pour le tennis et le padel ! » À Kain, les deux disciplines cohabitent à merveille. « L’une ne surclasse pas l’autre. Ce que l’on voit surtout, c’est que le padel a amené une nouvelle dynamique au club avec une fréquentation plus importante mais ne vient pas faire de l’ombre au tennis. »

« Bonne dose de vent dans les voiles » Même si la construction de terrains de padel s’est faite au détriment de courts de tennis. « C’est vrai, on a sacrifié trois terrains en terre battue pour le padel qu’on ne voulait pas installer loin de tout, concède Benjamin. Le padel, c’est vivant, spectaculaire, ça draine du public et l’avoir à proximité de la cafétéria et de la terrasse nous paraissait important. Ensuite, on a suivi la tendance de nos membres qui se partage à 50-50 entre tennis et padel. On s’est doté de deux pistes de padel en extérieur et éclairées et d’une autre intérieure, en attendant la finalisation, d’ici mai, de trois autres aires de jeu semi-couvertes. Mais on garde cinq courts de tennis extérieurs en brique pilée et trois intérieurs en asphalte poreux. On reste dans une offre tennistique alléchante. Certes, on a placé de

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l’énergie dans le padel mais on n’abandonne nullement le tennis. On est d’ailleurs convaincu que la mixité tennis-padel est à terme bénéfique. La dynamique de l’un aura des répercussions sur l’autre ; c’est, je crois, inévitable ! » On sent tout l’engouement. « Il y avait un virage à prendre avec l’expansion du padel et, au sein de notre club, on l’a bien abordé. Avant le padel, on était uniquement dans le tennis, avec une vision à moyen terme, des investissements difficiles à oser. Le padel a amené une bonne dose de vent dans les voiles, facilitant cet investissement au niveau des infrastructures. Avant, on était dans la routine avec des périodes de l’année fort creuses ; c’est toute l’année désormais, c’est plus fourni et plus vivant. C’est plus gai à vivre en tant que comitard qu’il y a dix ans. On sent l’évolution positive. » Beaucoup de positif au sein d’un club qui fêtera ses 50 ans en 2024. « Un demi-siècle de vie pour 40 années passées sur le site actuel de Balamo, annonce Benjamin Verraghen, engagé dans le comité dès 1998. J’ai commencé à jouer au tennis ici durant les congés scolaires avec un voisin. De fil en aiguille, j’ai voulu donner un coup de main au club et je me suis lancé dans le comité avant d’être un peu poussé vers ce rôle de président. Le virus étant là, j’ai accepté. Aujourd’hui, le club est un peu ma seconde maison. » Un club au sein duquel on retrouve toujours une école de tennis performante. Un club qui innove aussi avec, par exemple, des cours de préparation physique et de remise en forme dispensés par Thaddée Adam. Un club toujours bien représenté en compétition. « On a 21 équipes d’interclubs de tennis et 18 de padel. » Un club qui garde aussi des projets d’avenir. « Les trois nouveaux terrains de padel représentent un coût à supporter mais on envisage des choses, comme la couverture de certains courts de tennis en terre battue. »


Georges Nikolakakis, un président au regard bienveillant envers son club et ses affiliés.

Tennis Club Vénerie

On oublie trop vite qu’à Thoricourt, il y a un club de tennis Dans l’entité de Silly, le long de la chaussée de Ghislenghien, s’érige un complexe tennistique géré par Nicolas Nikolakakis. Pas le plus connu de tous et pourtant, pas le moins désagréable.

Loïc Defoort

le succès le plus grand possible. Mais il est sûr qu’on est pénalisé… Si on était dans une grande ville, on aurait plus de 600 inscrits. » Là où aujourd’hui, à Thoricourt, ce sont déjà 290 à 300 affiliés qui fréquent le site. « Ce qui est déjà très bien, sourit le président. C’est une moyenne, le nombre fluctuant en fonction des périodes de l’année. Avec le retour des beaux jours et l’arrivée de l’été, des joueurs vont revenir. En hiver, on en voit qui arrivent d’autres clubs qui ne disposent pas d’installations couvertes. » Chose dont le TC Vénerie est muni. « On a trois courts intérieurs, en laycold, sorte d’asphalte poreux. On complète par quatre terrains extérieurs en brique pilée. Deux d’entre eux sont en outre éclairés. »

« Avec Gilles Patriarche comme prof »

Photo : ÉdA – 502047882309

C

e n’est pas le club où l’on met le plus souvent les pieds et pourtant, il vaut le détour. Le Tennis Club Vénerie est trop souvent un oublié de la région mais, par sa position géographique dans l’entité de Silly, il fait bien partie du paysage wallon picard. C’est le long de la chaussée de Ghislenghien que le club, géré par Georges Nikolakakis, administrateur et président, est établi, sur le territoire du village de Thoricourt. « On est quelque part un club isolé mais je ne m’en plains pas car c’est aussi mon rôle de faire connaître l’infrastructure, d’essayer d’avoir des membres. On fait tout le nécessaire pour que ce soit le cas, via notre site internet, via nos tournois, via le bouche-à-oreille… Comme on dit, on n’attrape ni les mouches et encore moins les abeilles avec du vinaigre. Il y a tout un travail à effectuer et on le fait pour que le club connaisse

Quant à la philosophie du club : « La tendance est l’ambiance familiale. Je m’occupe du club en tant qu’indépendant avec l’avantage de proposer une manière de fonctionner unique qui plaît beaucoup aux gens qui fréquentent les lieux. On vient ainsi de finir un tournoi qui a fait l’unanimité ; tout le monde est reparti content. Mon but est de rester proche de tous mes membres. On est loin de ce qui peut se faire parfois dans les grosses infrastructures où le climat peut être froid. Ici, je veux une approche totalement différente, misant sur le sens de l’accueil. C’est un impératif ! » Si le TC Vénerie existe depuis 1978, Georges Nikolakakis est arrivé au club il y a 20 ans, en 2002. « À un moment où le club était en souffrance. J’habitais Bruxelles et via des chasseurs de têtes, on m’a demandé si ça pouvait m’intéresser de reprendre la structure. C’était un défi car beaucoup de membres étaient alors partis

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vers d’autres clubs. Il y avait un redémarrage complet à effectuer avec, en urgence, une vive attention à montrer envers les affiliés et les joueurs susceptibles de rejoindre à nouveau le club. Petit à petit, j’ai redressé la barre, passant de 125 membres actifs et non actifs, je précise, en 2002 à plus de 1000 à l’heure actuelle. » L’école de tennis a aussi fait l’objet d’une attention toute particulière. « Je l’ai confiée à Gilles Patriarche, ancien A et 19e joueur belge en 2002-2003. Ses conseils sont avisés. Il est arrivé en 2004, un peu par hasard finalement. Il était alors actif au Tennis Club de Soignies qui disposait de terrains sous une bulle. Mais les voisins ont rouspété et le club a dû fermer. Car je pars du principe qu’entre clubs voisins, il faut se venir en aide, j’ai accueilli les membres sonégiens chez moi, le temps que leur club puisse trouver refuge ailleurs. C’est ce qui est arrivé et beaucoup sont donc logiquement repartis à Soignies mais pas d’autres, dont Gilles qui s’est tout de suite senti trop bien à Thoricourt. J’en étais ravi car il sait y faire avec les enfants. C’est un excellent pédagogue qui a gardé son âme d’enfant d’ailleurs. Son passé de joueur parle de toute façon pour lui… Des leçons, il pourrait en donner à beaucoup de moniteurs diplômés de la fédération, sourit Georges Nikolakakis qui aligne cette année douze équipes en interclubs, sept en jeunes et cinq chez les adultes. Certains diront que c’est peu mais rien ne sert de multiplier les équipes pour dire de les multiplier. L’essentiel est de permettre à chacun d’évoluer dans un bon contexte, sans devoir attendre des heures pour qu’un court se libère. » Quant aux projets d’avenir du TC Vénerie, ils sont là mais aussi entourés d’un certain mystère. « Il y a bien des choses dans les cartons. Disons que des projets d’embellissement sont sur la table ! »


Tennis Club de Leuze

Par bon temps ou mauvaise météo, on garde toujours le sourire à Leuze Club fort sympathique au demeurant, le TC de Leuze a le sens de l’accueil dans une structure à la bonne taille, ni trop grande ni trop petite, qui a l’avantage d’être aussi bien extérieure qu’intérieure.

Loïc Defoort Photo : EdA - 502049028449

B

ien calfeutré à l’avenue des Sports, derrière une piscine qui s’offrira très bientôt une seconde jeunesse, le Tennis Club de Leuze présente un atout maître : un cadre apaisant ! « Bon nombre de personnes qui viennent fouler les terrains, que ce soient des membres ou des joueurs extérieurs qui sont là pour des tournois ou les interclubs, nous font remarquer que l’endroit où l’on se trouve donne une sensation de bien-être. On nous parle d’un cadre calme et paisible. On ne peut que confirmer : on se sent vraiment bien dans nos installations », sourit Frédéric Jourquin, le vice-président du club leuzois. Elles se trouvent dans un bel espace dédié à la détente, entre quelques terrains de pétanque, une plaine de jeux, un mini-golf ou un skate-park. « On est bien situé car il y a de quoi faire dans le coin, au-delà du tennis, confirme le membre du comité leuzois. Le site est sécurisé et facile d’accès avec

son grand parking. Pas besoin de chercher une place ! Quand vous venez jouer chez nous, vous garez votre voiture aisément, vous sortez votre sac du coffre et vous n’avez plus qu’à monter sur l’un de nos terrains. » Six courts sont à disposition : quatre en extérieur en brique pilée et deux en intérieur ! « On n’est pas la structure la plus large dans la région mais sa taille correspond à l’ambiance qu’on veille à avoir dans le club : familiale ! De plus, pouvoir compter sur des terrains en salle est un vrai plus pour tout ce qui touche aux compétitions et aux stages en cas de mauvais temps. S’il pleut, on rentre et on continue à jouer, c’est aussi simple que cela. Les gens qui prennent un abonnement d’été s’y retrouvent ainsi pleinement, par exemple. Ils viennent pour s’échanger des balles sur la terre battue, sous le soleil idéalement, tout en sachant qu’il y a toujours une solution de repli si le ciel venait à leur tomber sur la tête. »

« Le regard tourné vers les jeunes » Au TC de Leuze, aucune orientation particulière vers la performance ou le loisir, chacun étant le bienvenu, quel que soit son niveau. « On vise les deux à travers notre public : le tennis dit de loisir et le tennis plus compétitif. Avec, pour ce dernier, l’idée de veiller à la bonne formation de nos plus jeunes affiliés, complète Frédéric Jourquin, aussi responsable de l’école de tennis du club comptant cinq moniteurs. On peut ainsi proposer des cours

Frédéric Jourquin et ses moniteurs sont attentifs au développement de leurs jeunes.

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tout au long de l’année : on a un cycle d’hiver qui s’étale de la mi-septembre à la fin mars avec des cours dispensés en semaine et le week-end ; on a aussi un cycle d’été qui va de la mi-avril à la fin du mois de juin avec des séances essentiellement en semaine, les terrains étant fortement occupés au cours des week-ends par les rencontres d’interclubs, entre autres. Si notre école de tennis est ouverte à tous et regroupe dès lors des adultes qui viennent prendre des cours, elle est surtout fréquentée par les plus jeunes. Par une centaine d’enfants, dont certains se plaisent à porter les couleurs du club en interclubs. Sept équipes de jeunes sont ainsi inscrites cette année. Chaque saison, on tourne aux alentours d’un tel nombre avec, souvent, quelques très belles satisfactions car nos gamins se débrouillent assez bien, avec l’envie d’aller le plus loin possible. » Au contingent d’équipes participant aux interclubs, il faut ajouter six formations adultes. Et au total, le TC de Leuze compte plus de 140 membres, « 80 % venant de l’entité leuzoise », précise Frédéric. Ceux-ci aiment se produire aux différents tournois organisés par leur club. « On en a trois officiels à la fédération. Un tournoi de simples et de doubles la première semaine de décembre ; on remet le couvert avec les simples et doubles la deuxième semaine de juillet ; fin août et début septembre, on a alors notre tournoi des jeunes. » Il reste le sujet sensible : le padel ! « Comme tout le monde, on aimerait bien s’équiper de terrains pour proposer la discipline en vogue à nos affiliés qui le demandent clairement. On espère dans un futur plus ou moins proche. Ça dépend aussi de la Commune avec qui nous avons déjà entamé des négociations. Notre souhait est de disposer, sans trop traîner, d’au moins un terrain de padel même si en avoir deux serait l’idéal. »


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Le président Dominique Seynhaeve veille depuis plus de vingt ans à améliorer ses installations.

Tennis Union Mouscron

Au TUM, avec Dominique, le tennis se vit dans l’ambiance mouscronnoise Pour Dominique Seynhaeve, responsable du Tennis Union Mouscron, la bonne ambiance est impérative car des joueurs qui se sentent bien sont des joueurs qui se montrent fidèles. Loïc Defoort Photo : ÉdA – 502046497092

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i beaucoup de dirigeants qualifient leur club de familial, du côté de la rue de la Passerelle, le long de la RN58, à Mouscron, Dominique Seynhaeve évoque carrément une affaire familiale. « C’est un club privé, glisse-t-il subtilement. On en vit mais ce n’est pas pour autant qu’on fait tourner le club à la manière d’une entreprise ne recherchant que le profit. Non, au TUM, on désire avant tout une chose : que les gens qui viennent y jouer se sentent bien ! C’est la base de tout car, s’ils sont bien, s’ils ont passé un moment agréable, alors ils reviendront d’eux-mêmes. » Le Tennis Union Mouscron est ce qu’on peut appeler un club en évolution. « On n’a jamais stagné. On a toujours essayé d’apporter des nouveautés, des petites améliorations en vue de rendre les lieux plus confortables, confie le propriétaire des lieux depuis 2000. Il y a une vingtaine d’années, il n’y avait en réalité plus grand-chose de la structure en place. Rien ne me prédestinait à reprendre un club de tennis. En fait, je suis allé jouer au TUM et un peu par hasard, je me suis laissé entendre dire que le

club était peut-être à reprendre. » Une info qui n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd… « Je suis quelqu’un qui aime bien entreprendre. Toutefois, je ne m’imaginais pas en être là, 22 ans plus tard, à la tête d’un tel complexe qui permet à plusieurs personnes de travailler. On est devenu une structure stable, avec un service de restauration qui propose une belle petite carte. Tous les jours, on affiche complet le midi. On s’est muni d’une nouvelle terrasse amovible, qu’on peut ouvrir ou fermer selon la météo mais aussi chauffer. Encore une fois, dans un souci de confort accru pour nos joueurs, visiteurs et clients. »

« Des journées bien chargées » Une clientèle qui répond présent et est fidèle malgré les deux dernières années chahutées par le Covid. « Les gens ont besoin de sortir, de se changer les idées. Et ça nous convient parfaitement car la crise sanitaire n’a pas été salutaire à notre niveau. Finalement, on a été fermé pendant quasiment onze mois. Ce virus nous a fait du mal en tant que club privé car, contrairement aux autres clubs de tennis, on n’a pas touché les 40 € de subsidiation par affilié offerts par la Région wallonne, grimace Dominique Seynhaeve. Mais on retrouve un rythme de croisière et ça nous fait énormément de bien car on revient dans une certaine sécurité de travail, et le tout dans l’ambiance mouscronnoise qui nous caractérise tant. On ferme tous les jours à minuit, ce qui donne des journées chargées mais c’est tant mieux ! »

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Quant aux infrastructures, elles offrent la panoplie complète du club moderne. « On dispose de huit terrains en brique pilée, la moitié en intérieur et l’autre moitié en extérieur. On a également deux courts de padel indoor. Cela nous paraît important de proposer les deux. Certains clubs misent sur l’un ou l’autre ; nous, on a voulu une structure mixte, pour les deux sports car on se rend compte que des affiliés passent de l’un à l’autre, selon leurs envies ou les périodes de l’année. » Ce complexe attrayant draine bien du monde. « On tourne à une moyenne de plus de 400 joueurs, avec une école des jeunes qui est proche des 200 affiliés. Cela nous donne de très chouettes moments sportifs, comme les interclubs pour lesquels on présente habituellement une trentaine d’équipes. On sent que les gens aiment fréquenter le site. Les gamins y sont en sécurité, jouent à la plaine de jeux. Certains adultes se laissent aller à une partie de pétanque, prennent du bon temps. » Rayon tournois, le TUM ne fait pas les choses à moitié. Il vient de sortir d’un trois étoiles en messieurs 1. « C’était du costaud avec des joueurs pointant entre les 25e et 150e places belges. En juin, on fera encore mieux avec un cinq étoiles. Quelque chose d’unique dans la région ! Ce sera du très lourd sur le terrain. En dehors aussi au niveau de l’organisation mais j’avais très envie de le faire car, d’abord, nos infrastructures le permettent et car, ensuite, je suis un grand passionné de tennis et j’ai envie d’offrir aux gens de la région cette possibilité d’assister en direct à des matches d’un tout bon niveau. Certains disent que c’est un peu présomptueux d’organiser un tel tournoi mais j’ai envie de voir ce que ça donnera, l’engouement que ça suscitera. Puis, qui ne tente rien n’a rien ! » C’est dit et bien dit. Du Dominique Seynhaeve tout craché !


TC Séquoia Ath

« On vit bien mais sans doute encore un peu trop caché » Comme le dit si bien son président, on ne passe pas par hasard devant le club du Séquoia. Pour y aller, il faut le vouloir et ce manque de visibilité est un aspect sur lequel Laurent Postiau veut travailler.

Loïc Defoort Photo : EdA - 502051544109

À

Ath, trois clubs de tennis cohabitent. Chacun avec ses caractéristiques et ses qualités. « Et ses défauts, complète Laurent Postiau, président du Séquoia Ath, la plus petite des trois structures tennistiques de la Cité des Géants. Et je ne parle là que de mon club dont la plus grande carence est de peiner à se faire connaître. » Constat lucide avec la petite remarque qui va de pair : « Le Séquoia est un club qui est bien connu au niveau des amateurs de tennis de la ville mais qui l’est beaucoup moins au niveau de la population athoise. Contrairement aux RTC et Peupliers voisins, on ne passe pas par hasard devant notre club. » Avouons que la rue du Séquoia n’est pas la plus empruntée à Ath ! « On ne jalouse pas les autres clubs de la ville, dont les présidents Jean Dauge et Christian Goffin ont joué au Séquoia par

le passé, mais chacun d’eux a, de par sa situation, plus de visibilité. On est situé dans un quartier qui se développe bien en termes de population mais on a déjà constaté que des gens qui y achètent un appartement ignorent totalement qu’il y a juste derrière chez eux le Séquoia, un complexe sportif extrêmement attractif. »

« Un demi-siècle de tennis » Car le club du président Postiau se trouve au bord de la magnifique piste d’athlétisme, à deux pas de la Dendre, dans un coin de verdure appréciable. « On est un club familial axé principalement sur le tennis loisir même si on inscrit chaque année des équipes en interclubs. On en est à trois, toutes adultes, cette fois-ci, contre quatre l’an passé. On n’a pas les ambitions qu‘affichent d’autres clubs de la région. On est là pour l’amusement et le fait de représenter le club en toute convivialité, dans un esprit de fair-play. Le tennis loisir est ainsi une priorité. C’est ce tennis familial qui caractérise le Séquoia qui propose cinq terrains extérieurs en terre battue dans un cadre exceptionnel. Ici, tout est calme, vous pouvez venir avec vos enfants qui pourront s’amuser en toute sécurité. » Un Séquoia qui a été reconnu par la fédération en 1972, qui est donc dans sa 50e année d’existence, qui n’a pas toujours été épargné par les contretemps. « Le club a un passé, il a connu des hauts et des bas, des moments difficiles, notamment un incendie criminel au début des années 2000, ce qui a provoqué un déclin à ce moment-là. On a été privé de club-house durant un moment. Il a fallu rebondir, repartir de l’avant malgré le départ de membres qui ne trouvaient plus trop le confort nécessaire à la bonne pratique de leur loisir. Et c’était compréhensible ! Mais on aspire à recon-

naître la dynamique dans laquelle le club s’est vite retrouvé quand je suis arrivé à la présidence il y a près de 30 ans. Il n’y avait plus que 23 membres mais on avait clôturé la saison avec plus de 70 affiliés. On souhaite recruter les 20 à 30 membres qui nous manquent pour avoir un bon roulement au niveau de l’occupation des terrains, histoire de compléter la petite cinquantaine d’affiliés présents. L’idée n’est pas de reconnaître à tout prix les plus belles années du Séquoia qui a tourné à plus de 120 membres mais de faire passer le message aux Athois que notre club a redressé la barre, est à nouveau doté d’un club-house depuis dix ans et de tous les équipements nécessaires. On a besoin et envie de relancer la machine, sans débauchage, car ce n’est pas notre genre. » Pour cela, Laurent Postiau compte sur les 50 ans du club. « On lance différentes opérations. L’une d’elles est de proposer un abonnement à un prix défiant toute concurrence. Déjà à la base, on a des prix fort bas, aux alentours de 85 € la saison, mais là, on propose l’abonnement à 50 €. Dans le même ordre d’idées, on proposera aussi un abo au même prix aux anciens joueurs du Séquoia partis pour des raisons diverses vers d’autres clubs. On n’a pas envie qu’ils quittent leur club actuel mais bien qu’ils puissent profiter de nos installations quand ils le désirent et je pense au moment où leur club organise un tournoi ou est fort pris par les interclubs et manque ainsi de disponibilités au niveau des terrains. » De tournois, il en est aussi question au Séquoia. « Mi-juin, on a notre compétition de doubles. La première semaine d’août, ce sont les simples. Et à la mi-septembre, on propose depuis six ans notre tournoi des légendes, réservé aux joueurs d’âge. Un tournoi pour le fun, avec du spectacle, où l’on offre une bière de la Brasserie des… Légendes. »

La seule photo de club sans la moindre personne... Dommage car le Séquoia ne manque pas de vie.

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Quand on vous dit qu’on s’amuse chez les Cominois… Voici la preuve en photo avec le comité !

Tennis Club Warneton

« Si notre isolement géographique nous pénalise, nous savons aussi en tirer profit » Enclavé entre la France et la Flandre, le club de Warneton est isolé du reste de notre tennis régional. Vu à la base comme un inconvénient, cet isolement renforce l’ambiance entre membres.

Loïc Defoort Photo : EdA - 502050455214

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n n’ira pas jusqu’à dire que c’est un club « oublié » mais on avoue bien volontiers que ce n’est pas celui dont on parle le plus. Et pourtant, il y a en son sein de sacrés personnages. Est-il d’ailleurs utile de vous présenter la présidente des lieux, Angélique Paluzzano ? « Suis-je si connue que cela ?, rigole celle qui assure la gestion du Tennis Club Warneton avec l’aide d’un comité formidable. L’une de mes particularités est que je suis peut-être la seule présidente de club à ne pas être affiliées à son club comme joueuse… » On en connaît au moins un autre – n’est-ce pas Monsieur Dekeyser d’Ellezelles ? – mais effectivement, c’est une denrée plutôt rare ! Angélique, c’est une figure bien connue de notre tennis régionale, joueuse au Tennis Club Vautour depuis bien des années… « Mais on n’est pas là pour parler de moi ni du club vallois, si ? » Le ton est donné, vous l’aurez compris, et on aime bien ça. On évoque du coup juste en triple vitesse la

passion débordante que représente le tennis pour Angélique Paluzzano. « Elle est née en 1988, d’une journée au cours de laquelle j’ai vu jouer André Agassi à la télévision. Jusque-là, je dois bien dire que le tennis ne m’attirait pas plus que cela mais pouvoir regarder le joueur américain, si excentrique avec ses tenues et sa coupe de cheveux, ça m’a passionnée. Je me levais en pleine nuit pour regarder pendant des heures ses matches… » Le virus était contracté. Passion qu’elle a transmise à sa fille Émeline De Witte, brillante joueuse. Encore une preuve que les chiens ne font pas des chats !

« LA cinquantaine approche… » Revenons à nos moutons cominois et au club de tennis de l’entité ! « Le TC Warneton a vu le jour en 1976. On s’approche des 50 ans d’existence. Bientôt, il sera royal. On dispose de cinq terrains répartis sur deux sites. Trois à Warneton et deux à Comines. Ces deux derniers seront néanmoins bientôt indisponibles, un projet de nouvelle salle est en effet à l’étude. On est un club misant avant toute chose sur la convivialité et sur la pratique sportive devant amener un bien-être au niveau de la santé. On peut donc se qualifier de club loisir même si on ne boude pas notre plaisir à aligner des équipes en interclubs. On en a quatre cette année. On a déjà récolté de bons résultats : un titre de champion de Belgique en messieurs 7, ça devait être en 2008, je crois, ou encore un titre de vice-champion national en D4 féminine… Enfin, si

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mes souvenirs sont bons ! » Ils sont sans doute bons, Angélique Paluzzano ayant une bonne vision globale de son club, elle qui en assure la présidence depuis cinq ans. « On reste essentiellement un club d’été puisqu’on n’a pas de terrains intérieurs. On vit finalement d’avril à octobre. En hiver, des cours sont donnés dans la salle communale que nous devons partager avec d’autres structures sportives. Mais certains de nos joueurs déménagent aussi vers Comines France ou Wervik, là où les clubs disposent d’installations couvertes. Mais ils nous reviennent toujours à la belle saison. » Puisque l’ambiance reste l’atout de base du TC Warneton ! « C’est notre grande force ! Au club, tout le monde se connaît. De par notre situation géographique, 98 % de nos membres habitent l’entité. On a quelques Français et Flamands mais c’est limité. » Enclavé entre la France et la Flandre, le club cominois a ce désavantage d’être isolé des autres clubs de la région. « La distance reste un frein ! On est finalement près et loin de tout. J’en sais quelque chose puisqu’aller jouer à Vaulx, ça représente 63 kilomètres. Encore plus à l’heure actuelle avec le prix de l’essence, ça freine les ardeurs quant à l’organisation de manifestations ouvertes à des joueurs issus de clubs extérieurs. Organiser un tournoi AFT représente un cassetête. Qui viendrait donc jouer jusqu’à Comines ? Peut-être les Mouscronnois, et encore ! Et puis, sans terrains couverts, c’est encore un peu plus compliqué. Mais voilà, on connaît notre position, on est pénalisé pour certaines choses alors qu’on s’en enrichit pour d’autres. Le vrai plus est cette proximité qu’on partage avec tous nos affiliés qui sont là pour le plaisir du jeu et pour l’amusement. N’est-ce pas l’essentiel pour un club comme le nôtre ? » Poser la question, c’est y répondre.


On garde toujours le sourire à Bon-Secours, où l’on joue au tennis quasiment en pleine forêt.

TC Péruwelz-Bonsecours

Il ne leur manque qu’un toit pour que tout devienne parfait Dans une ville qui a compté jusqu’à trois clubs, le TC Péruwelz-Bonsecours est l’unique rescapé, grâce au travail de la famille Watteau. On y joue dans un environnement juste magnifique.

dire bichonnée. « Alors, ils ne sont pas beaux, mes terrains ? », questionne Édouard, responsable des infrastructures et papa de la présidente Anne-Sophie Watteau. « Chaque année, on met un point d’honneur à les refaire, ce qui n’est pas le cas dans tous les clubs », complète Anne-Sophie, reprise par le paternel : « En ce moment, il fait sec, alors pas le choix, on passe du temps à arroser mais il faut ce qu’il faut. Ça manque d’eau, le ciel est peu généreux en pluie en ce mois d’avril, mais je préfère ça à ce qu’on a vécu l’an passé avec bien trop de flotte. » Tout ce que déteste la brique pilée péruwelzienne. « Elle a le défaut d’avoir du mal à aspirer l’eau. Ça devient vite marécageux », grimace la présidente.

« Ça représente un boulot monstre » Loïc Defoort Photo : ÉdA – 502050592832

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’il y a un club qui fait l’unanimité auprès des joueurs, c’est bien celui-ci ! Le Tennis Club Péruwelz-Bonsecours est une petite perle, bien calfeutrée dans son écrin de nature. Au bout de l’allée Max Quintart à Bon-Secours, il existe un complexe de quatre courts qui ne paie pas de mine mais qui, à y regarder de plus près, à tout pour plaire. Il suffit d’y passer quelques minutes, tranquillement sur la terrasse qui borde la terre battue, pour comprendre ce qui rend l’endroit si apprécié par ceux qui le fréquentent. L’environnement fait énormément. La forêt de Bonsecours est juste à côté, tous les arbres qui entourent les terrains renforcent la sensation de bien-être et de tranquillité. L’impression, aussi, de pratiquer son sport dans une atmosphère saine, de respirer à pleins poumons, d’être juste bien. Le sentiment, enfin, de pouvoir taper la balle sur une terre battue parfaitement entretenue, pour ne pas

Mais c’est bien là le seul défaut des installations de Bon-Secours, non ? « J’en vois deux autres, sourit Anne-Sophie. Notre situation est parfaite d’un point de vue cadre car on a l’impression de jouer dans les bois mais les arbres amènent des feuilles, inévitablement. Mon papa a du boulot… » Cela fait un inconvénient. Quant au second : « On est à découvert. Ne pouvoir compter que sur des terrains extérieurs, ça freine pas mal de choses, ça amène un stress permanent par rapport à la météo quand vous accueillez des interclubs, organisez vos tournois et dispensez des cours ou des stages. Cela fait un bon bout de temps qu’on aspire à couvrir la moitié de nos terrains via un système de chapiteau comme à Estaimbourg ou encore de hall semi-ouvert comme à Dottignies mais la Commune ne semble pas comprendre notre appel du pied. » Le hasard a fait que, lors de notre visite au club, Xavier Brou, échevin des Sports, était présent et, avouons, qu’à l’évocation du sujet, il a habillement botté en touche. Certainement le réflexe d’ancien

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rugbyman ! Équiper d’un toit deux terrains du TC Péruwelz-Bonsecours serait pourtant l’assurance de pérenniser le tennis dans la Cité des Sources, elle qui ne compte plus qu’un club alors qu’elle en a connu trois, le Boum Boum ayant fait… boum de façon définitive alors que le Central Park, puis sa version New, est aussi de l’histoire ancienne. « Ce projet d’amélioration des installations aurait pu devenir un beau challenge, faciliter notre travail, nous faire devenir autre chose qu’un club d’été ouvert de la mi-avril à la mi-octobre », signale Anne-Sophie. Mais pourquoi l’emploi du conditionnel ? « On est arrivé en 2016 pour reprendre le club. On en est donc à notre septième année. C’est ainsi le même laps de temps que le comité précédent qui avait alors pris la décision de céder le flambeau. Maintenant, on comprend tout à fait sa décision de l’avoir fait... » Vit-on la dernière saison sous l’ère Watteau ? « Il n’y a encore rien d’officiel mais faire vivre un club tout en travaillant à côté, même si c’est une petite structure, représente un travail monstre. À la base, j’avais relevé le défi car c’était une expérience personnelle, car ça permettait à mon petit frère Jason de compléter ses heures de cours de tennis qu’il dispensait à gauche et à droite et ça maintenait une occupation à mes parents Maryvonne et Édouard, tous les deux retraités. Mais ils habitent Rumes, et l’âge faisant, les trajets se font un peu plus usants ; et il y a le coût de l’essence… » Que les amoureux des terrains de l’allée Max Quintart se rassurent, la saison ayant commencé avec Anne-Sophie, Jason, Edourad, Maryvonne, Patrick Gahide et Marie Maligo, elle ira bien à son terme. « Quand on commence quelque chose, on le fait toujours à fond et jusqu’au bout », précise une présidente heureuse de compter toujours une centaine de membres, trois équipes d’interclubs et deux tournois estivaux. Le tout dans une chouette ambiance… familiale, évidemment !



Tennis Club Ellezelles

Tout bientôt, même la neige n’arrêtera plus les Ellezellois Le site tennistique de la rue de Renaix est actuellement en travaux. Le projet attendu de terrains couverts est ainsi en cours de réalisation et deviendra donc bientôt une réalité pour le club du président Dekeyser. Loïc Defoort PHOTO : ÉdA – 502047876017

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out au long de ces dernières semaines, lors de notre beau périple tennistique au sein de notre Wallonie picarde, on cherchait un club où on ne fait pas les choses comme partout ailleurs. C’est difficile à expliquer puisque, au final, on ne savait même pas trop ce qu’on recherchait mais en allant à Ellezelles, on a trouvé… Imaginez un peu : on est le 1er avril, nous sortons d’une semaine plutôt fort sympathique au niveau de la météo avec un thermomètre affichant des températures agréables et puis, là, chutes de neige et une terre battue totalement recouverte de poudreuse au moment où on était convié par le président Marcel Dekeyser pour évoquer la saison estivale de tennis.

« Mais que voulez-vous ? C’est ça, Ellezelles : toujours de très belles surprises ! On se souviendra longtemps de notre rencontre, non ? » Oh que si ! Mais c’était sympa, le café pour se réchauffer n’étant pas mauvais et la discussion plutôt extrêmement agréable. Elle a démarré par un état des lieux effectué par Marcel Dekeyser, tout heureux et fier d’énumérer les différentes choses récemment mises en place pour améliorer le confort de ses joueurs affiliés. « En janvier, cela a fait un an qu’on a changé le comité. On a essayé de surfer sur la vague du changement pour prendre quelques initiatives : remise en couleur des locaux, nettoyage de la façade, grillages découpés autour des terrains pour une meilleure convivialité entre joueurs et spectateurs, travaux de maintenance, perspectives écologiques en travaillant sur le traitement des déchets, initiatives sécuritaires pour les enfants qui fréquentent notre site… »

« Créer une ambiance cafétéria » Ça en fait des choses pour un club qui se veut profondément fidèle au tennis ! « On connaît l’essor du padel mais pour cela, on a une bonne collaboration avec le Radar tout proche qui a su parfaitement se développer à ce niveau-là. On sait que certains de nos affiliés se déplacent sur Flobecq pour jouer au padel mais restent fidèles à Ellezelles pour le tennis. » Car les 200 membres savent ce qu’ils ont et ce qu’ils auront très bientôt. « On a trois terrains extérieurs en terre battue de qualité. Je crois que les gens aiment s’y produire. Avec, en outre, un accès facile au club via la rue de Renaix. On est focus sur le tennis, on ne mise que là-dessus car c’est notre philosophie avec la

mise en avant d’une dynamique axée sur le sport compétition, le loisir et surtout la convivialité. Les trois vont très bien ensemble ! On le voit avec nos 14 équipes d’interclubs. Chacune a ses ambitions mais l’amusement prime, confie Marcel Dekeyser qui a voulu donner des perspectives à son club. On aura bientôt à disposition une salle qui reste actuellement en construction et qui constituera un superbe atout. Car on pourra ouvrir une école des jeunes et des moins jeunes. On ne dépendra plus de la météo ; on aura la possibilité d’être ouvert sept jours sur sept, tout au long de l’année, ce qui changera la vie du club ! On aura sûrement la possibilité de fidéliser plus de monde, faire mieux tourner le bar, créer une ambiance cafétéria qui se perd un peu dans les bistrots. » D’où l’idée d’envisager un nouveau club-house… « Un dossier a été rentré à la Commune. La balle est dans le camp de l’échevin compétent pour la demande de subvention. Vous voyez, on a plein de belles perspectives car le club a besoin de se développer. Chapeau pour tout ce qui a été fait avant nous mais nous sentons qu’il faut passer à la vitesse supérieure. On a désormais un comité de neuf personnes et dans les têtes, cela fuse ! Chacun a son domaine mais les idées sont bien collectives. La salle par exemple, cela fait vingt ans que le projet est dans les cartons. Cela date de la période où on allait effectuer des stages à Leuze. On a senti qu’il y avait un vrai manque à combler à Ellezelles car le but est de proposer le sport pour tout le monde, tout au long de l’année. Avec deux courts synthétiques en indoor, on sera bien, diminuant le risque de voir des gens partir en hiver vers d’autres clubs afin de continuer à pratiquer leur loisir. » Et alors même la neige ne pourra plus arrêter les joueurs ellezellois…

Fabrice Frique, Marcel Dekeyser et leur comité n’auront bientôt plus à craindre le mauvais temps.

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C’est au club vallois du Vautour, où elle est affiliée, qu’Anne-Florence garde le contact avec le terrain.

à la Fédération

Anne-Florence à l’AFT : c’est juste de la pure logique Quand on s’appelle Anne-Florence Tommasetti et que ses initiales sont donc A-F.T., peut-on faire autrement que de s’investir à la fédération ? Il y a une part d’irrémédiabilité, non ? Loïc Defoort Photo : ÉdA – 502048892376

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oute discipline sportive qui se respecte se doit d’être structurée et dirigée par une fédération. Pour la petite balle jaune, du côté de la Wallonie, c’est l’association francophone de tennis qui dicte les règles, chapeaute donc tout ce qui touche à la compétition et tente d’harmoniser la vie des clubs en étant à leur écoute. La récente crise du Covid lui a donné du travail car, financièrement et parfois logistiquement parlant, des clubs ont souffert des restrictions imposées par la situation sanitaire fort préoccupante qui a forcé les autorités à interdire à un moment donné toutes les pratiques sportives, hors jogging et vélo. En septembre dernier, l’AFT s’est offert un nouveau visage, l’emblématique président André Stein ayant pris sa retraite après plus de 30 ans de bons et loyaux services. Pierre Crevits lui a succédé à la tête du tennis francophone avec, dans la foulée, tout un conseil d’administration qui a été renou-

velé. Parmi les élus nouvellement arrivés, AnneFlorence Tommasetti constitue le vent de fraîcheur que beaucoup d’amateurs de tennis souhaitaient ressentir au sein des organes décisionnels. À 35 ans, la citoyenne de Pipaix est devenue administratrice de l’AFT. De quoi permettre au Hainaut et encore un peu plus spécifiquement à la Wallonie picarde d’être représentée là où sont prises les décisions quant à l’avenir du tennis francophone. Un petit échange de balles avec Anne-Florence, professeure de langues dans la vie de tous les jours, joueuse affiliée au Vautour et juge-arbitre ultra-compétente et fortement appréciée.

« Tiens, et si j’allais à la fédération… » Son arrivée à l’AFT : « Les élections ont eu lieu en septembre dernier. Je dois dire que je suis arrivée dans un cercle déjà bien rodé, avec des gens en place depuis un certain temps. Je dois trouver mes marques, essayer de pouvoir combiner au mieux mon job de prof, ce rôle à la fédé et mes autres occupations dans le tennis. Il n’y a rien de simple vu, parfois, les horaires des réunions auxquelles l’AFT nous convie. » Sa motivation : « À la base, je n’en avais pas car jamais, je me suis dit un jour au réveil : “Tiens, et si je me présentais à la fédération !” Ça s’est fait un peu par hasard. Jean Dauge m’a interpellée un jour, me disant que des élections se préparaient, qu’il fallait que le Hainaut soit bien représenté au niveau francophone, que ma vision de femme ne pouvait être que bénéfique… Si c’était quelqu’un d’autre qui me l’avait demandé, j’aurais peut-être refusé, mais là, c’est Jean envers qui j’ai énormément de respect. Il m’a connue toute jeune, m’a lancée dans le juge-arbitrage, m’a fait rencontrer beaucoup de monde du milieu tennistique. » Son ambition : « Ah mais je n’en ai pas ! Je suis là pour Jean mais aussi pour voir comment cela se

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passe dans une fédération comme l’AFT. Ce rôle d’administratrice n’est pas une vocation personnelle. J’ai juste envie d’aider si je le peux à mon petit niveau. Des gens me disent : “Mais tu ne te rends pas compte, tu es à la fédé !” En fait, non, je ne m’en rends pas compte. J’ai toujours eu du recul par rapport à ce que je fais. Les réunions à l’AFT, je les prends comme si j’allais discuter avec mes potes. J’y vais sans me tracasser. » Son rôle : « J’ai été amenée à être désignée dans diverses commissions. Sans que ça me dérange, on m’a poussée vers celle du tennis féminin. Il y a du travail pour faire revenir les femmes au tennis. On le voit très bien au niveau de la fréquentation en tournois. Il y a une réflexion à mener mais très objectivement, je ne vois pas de solution miracle. Je suis aussi dans la commission de la fédération royale belge de tennis. On y côtoie les personnes de Tennis Vlaanderen. Ma maîtrise des langues a sûrement été vue comme un atout. » Son attrait du padel : « Je suis à la base une fan du tennis que j’ai découvert à 15 ans après avoir fait du jumping. Désormais, il y a aussi le padel ; l’essayer, c’est l’adopter ! On a une commission padel à l’AFT que je n’ai pas intégrée car elle est en conflit avec l’AFP (NDLR : l’association francophone de padel qui souhaite gérer la discipline en Wallonie, d’où une action en justice en cours). Ce désaccord existait déjà avant mon arrivée à l’AFT et j’avoue être dans une position inconfortable : je joue au padel au Vautour, en interclubs AFP, avec notamment François André, le président de l’AFP, tout en étant membre du comité de l’AFT… Je dois dire que je marche sur des œufs… D’où le fait de ne pas faire partie du département padel AFT car je souhaite rester neutre. J’entends les arguments de chaque côté, je comprends certaines choses, moins d’autres. Ce que j’espère, c’est que le souci pourra se régler sans casse entre l’AFT et l’AFP en pensant avant tout au développement du sport. »


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Court 17

Guillaume Dumoulin : « L’effet de mode est déjà passé pour le padel qui va perdurer » Phénomène de mode venu du Mexique et qui s’est développé en Europe depuis l’Espagne, le padel est une discipline qui s’est aussi installée dans notre région. À Chapelle-à-Wattines, on y joue non-stop. Loïc Defoort Photo : ÉdA – 502047890492

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l ne faut nullement être un expert en « tendance sportive » pour comprendre tout le potentiel du padel. Dérivé du tennis, du squash et du badminton, il se joue exclusivement à quatre joueurs sur un court plus petit et encadré de murs et grillages. En guise de raquette, une palette sans cordage, trouée, qu’on présente comme plus adaptée aux mouvements du corps et de la balle. Celle-ci est aussi différente du tennis, la pression est inférieure et le diamètre plus petit. Tout couplé procure une discipline dynamique, les joueurs devant s’amuser avec les vitres pour surprendre les adversaires via des coups aux trajectoires surprenantes. Dans la région, si un club comme Court 17, situé à la rue du Calvaire à Chapelle-à-Wattines, s’y est exclusivement consacré et si la plupart des clubs de tennis s’équipent en terrains, c’est qu’il y a une raison. C’est vraiment le sport à la mode, même si Guillaume Dumoulin va plus loin. « Je pense qu’on

a déjà dépassé l’effet de mode, le padel étant un sport qui s’est installé et va perdurer, explique le propriétaire du Court 17, un des premiers à s’être lancé dans le padel. Toutefois, je ne me vois pas comme un précurseur. François-Xavier Coninck, au Central Park Péruwelz, a démarré l’histoire du padel. C’est ce terrain que j’ai d’ailleurs racheté pour l’installer dans la ferme de mes parents du côté de Blicquy en septembre 2019. » L’histoire de Court 17 démarrait. « Cette année-là, on a eu un hiver exceptionnel avec la météo. Les réservations ont cartonné, nos formules étant fort attractives. En mars 2020, il y a eu le Covid et les trois mois de fermeture. Dès qu’on a pu rouvrir, il y a eu une affluence dingue. Là, je me suis dit que le padel coïncidait avec ce que l’on vivait au point de vue sanitaire et les envies de la société. »

« Tout le monde se régale » De cet engouement perceptible, Guillaume a pris le train en marche. « Vu le potentiel du padel, je ne voulais pas rester à quai. J’ai cherché un site pour étendre mon activité au-delà de Blicquy et je suis tombé sur un hangar à Chapelle-à-Wattines que l’entreprise Lutosa louait. Toutes les planètes se sont alignées et j’ai pu créer trois terrains indoor. Je fonctionne donc avec deux sites, un pour tout ce qui est plus loisir à Blicquy dans un cadre plus champêtre et un autre à quelques kilomètres de là pour tout ce qui touche plus au projet sportif,

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avec une école des jeunes qui accueille à ce jour une quarantaine de membres le mercredi. » Le développement du club est impressionnant et rapide, à l’image du padel. « Ce sport est addictif car on y progresse vite. À chaque fois que vous mettez un pied sur un terrain, vous trouvez que vous vous améliorez. Le padel est aussi basé sur le jeu en lui-même, de sorte que cinq minutes avant de quitter le terrain, vous pensez déjà à la partie suivante… Il existe peu de sports qui font autant l’unanimité. Le plus dur est finalement de mettre en interaction quatre joueurs d’un même niveau afin que chacun s’amuse. Une fois que c’est fait, bingo, tout le monde se régale ! » Cette saison, le Court 17 est représenté par onze équipes d’interclubs AFP. « On aurait pu en avoir plus mais mon intérêt est de permettre à chacun de jouer dans de bonnes conditions en disputant chaque rencontre d’interclubs sur deux terrains pour ne pas partir sur six heures de matches. Ce qui est plaisant dans cette compétition, c’est cet esprit convivial qui s’installe via l’esprit d’équipe. On veut le préserver en partageant les meilleurs moments possibles autour du sportif car on aime bien aussi gagner, mais pour moi, ce n’est pas le plus important », dit l’ancien pelotari. Chacun connaît le goût de l’entreprenariat d’un Guillaume Dumoulin. « J’ai des idées en tête afin de se développer mais le contexte actuel fait que l’idée est de se freiner… un peu. On a Court 17, il y a des choses à améliorer comme l’accueil et donc l’horeca. C’est notre prochain cheval de bataille pour donner à nos membres des conditions de réception acceptables dans notre hangar. » Un lieu drainant de 260 à 300 joueurs de padel par semaine, via douze à treize locations par jour de terrains. Ça en fait du monde qui se croise !


« Autant le tennis exige une grosse part de technique, autant le padel s’apprend bien plus sur le tas » Loïc Defoort

Le mercredi après-midi, sur les terrains à Chapelle-à-Wattines, c’est l’école des jeunes du club qui prend possession des lieux.

Mais qu’est-ce qui explique, dans le fond, la montée en puissance du padel, sport de raquette dérivé principalement du tennis et du squash, se jouant sur un court plus petit, encadré de vitres et de grillages ? Guillaume Dumoulin, du Court 17, tente d’y répondre. « Il y a déjà le côté nouveauté qui fait beaucoup. La discipline est arrivée il y a quatre-cinq ans, s’est fait connaître petit à petit dans la région, a profité, quelque part, de la crise sanitaire pour avoir un essor plus conséquent. Il y a également le contexte de jeu. Le terrain n’est pas très grand, plus petit qu’au tennis, ça fait peutêtre moins peur à certains néo-sportifs ou aux personnes qui souhaitent se remettre à un sport. Il y a ce côté atypique du court fermé, sorte de cage vitrée au sein de laquelle on est vite à l’aise. » Le contexte de jeu a donc une influence, comme le jeu en lui-même. « Personnellement, j’ai constaté la richesse de la discipline quand j’ai proposé des stages pour

enfants. Jusqu’ici, avec un autre sport, jamais je n’avais réussi à focaliser l’attention d’un gamin plus de 30 minutes car il y a vite une routine qui s’installe. Là, avec le padel, je peux proposer le même exercice pendant 45 minutes et aucun enfant ne viendrait faire remarquer qu’il est lassé. Au contraire, chacun voudra continuer. Un enfant sur un terrain, ça ne ment jamais. Le secret du padel est qu’il est ludique ; on ne voit pas le temps passer ! » Ce plaisir est commun à tous ceux qui s’y essaient. « Il se transfère chez les ados, les débutants adultes, les sportifs d’autres disciplines car c’est simple et on s’y amuse tout de suite. Certes, si on veut atteindre l’élitisme, il faut bosser sa technique mais à la base, on ne va jamais corriger une tenue de raquette dès le début. D’abord, on veille un peu au placement, sans plus ! La différence avec le tennis est là. Ce dernier est plus exigeant en termes de technique, l’apprentissage est plus long pour maîtri-

NOUVEAU dans la région

Chacun s’amuse très vite au padel, quel que soit son niveau de base. ser les bons gestes. Le padel l’est moins, est comparable à un jeu de plage, basé sur un jeu moins exigent sur le plan technique, vous réussissez plus facilement, plus vite, ça vous motive ainsi plus et ça fait effet boule de neige. Ce n’est pas un hasard s’il fait adhérer des footeux, des pelotaris, des joueurs de squash ou des pongistes… Un joueur de tennis gardera toujours une petite avance car il a la maîtrise de la prise de raquette mais les autres sportifs arrivent à combler ce retard grâce à un positionnement meilleur, au jeu avec les vitres. Pas besoin d’avoir un gros vécu tennistique pour s’amuser et performer ! »

MAGASIN

DE

SPORTS

Padel - Tennis - Badminton - Squash Escalade - Pickleball EMA SPORTS

WWW.EMA-SPORTS.COM

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Biking - Squash - Badminton - Escalade Foot2x2 - Pickleball - Danses Préparation physique - Kinésithérapie Bar - Restaurant Stages enfants - Cours - Anniversaires Enfants et Adultes -Evènements 4, RUE DU PROGRÈS - 7503 FROYENNES

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Alexandre Spreux propose dans son magasin et sur son webshop un large panel d’accessoires.

Au Negundo Sports

Concept unique en Hainaut, EMA Sports fait le bonheur des amoureux du padel Gérant du Negundo Sports à Tournai, Alexandre Spreux a lancé son magasin d’articles de sport axé principalement sur les sports de raquette. Avec plus de 70 % de ses ventes qui concernent le padel. Loïc Defoort Photo : ÉdA – 502050135362

déjà du matériel de qualité à des prix attractifs. Mais je ne m’étais pas encore tourné vraiment vers le padel. Néanmoins, ça n’a pas traîné car, après le confinement, vu l’engouement autour de la discipline et via un fournisseur en France, j’ai développé la partie padel. Toujours sur le web dans un premier temps ! Ça a tout de suite bien fonctionné, j’ai vu l’emballement des gens, au point que je me suis lancé en janvier dernier en installant un vrai magasin au sein du Negundo. »

« Prêt à jouer pour moins de 200 € »

S

i vous avez bien parcouru ce supplément, vous aurez compris que le padel est le sport à la mode. « Il faut essayer afin de comprendre pour quelle raison vous êtes toute de suite happé par le côté ludique du padel. C’est facile et accessible ! Même si vous n’avez jamais eu une raquette en main, il ne vous faudra que cinq minutes pour prendre du plaisir », relève Alexandre Spreux, joueur de padel au TU Mouscron, qui a vu le bon filon en proposant un concept unique en Hainaut autour de l’équipement qu’exige la pratique d’une discipline qui, en trois petites années, est devenue un phénomène de mode dans la région. Au sein de son complexe sportif tournaisien du Negundo situé à la rue du Progrès, il a installé un magasin d’accessoires de sport, dont une bonne partie est dédiée au padel. « Ça représente un peu plus de 70 % de mes ventes ! Cette idée de magasin a découlé du webshop que j’avais lancé pendant le confinement en 2020. J’y proposais à l’époque le matériel nécessaire pour les sports de raquette, le squash, le badminton et le tennis. Via des accords avec des fournisseurs, je proposais

Pour être plus dans le concret ! « Totalement car être commerçant, c’est aussi être à la recherche du contact avec sa clientèle. Internet, c’est bien et quelque part magique car vous cliquez sur ce que vous voulez acheter et le recevez sans bouger de chez vous. Mais il y a une série de petites choses que vous ne pouvez tout simplement pas vous offrir derrière un écran. » Comme des conseils ! « C’est vraiment quelque chose sur lequel j’insiste. Acheter une raquette de padel, c’est comme acheter un vélo. Vous pouvez trouver une bicyclette en grande surface, on vous la vendra mais sans vraiment vous questionner sur l’utilisation réelle que vous en aurez, compare Alexandre Spreux. En padel, c’est le même ! J’ai déjà eu des gens qui venaient me voir en disant qu’ils avaient acheté une raquette dans un grand magasin de sport et qu’ils avaient du mal à jouer avec ou, pire, ressentaient des douleurs au coude ou à l’avant-bras. Et ça s’expliquait à chaque fois par un mauvais choix de matériel. Moi-même, je joue au padel, je connais les différentes marques,

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les différents modèles de raquette, en diamant, en goutte d’eau ou hybride, les différents matériaux… Je peux conseiller et c’est déjà une bonne chose mais au-delà de tout ça, ce que l’on permet, c’est essayer le matériel qu’on propose. Ainsi, un client qui vient par exemple pour une raquette, je lui en conseille l’une ou l’autre selon l’utilisation qu’il en fera et le descriptif de son jeu, il peut repartir avec moyennant une caution de 75 €, l’essaie pendant quelques jours et revient quand il a fait son choix. La meilleure façon de ne pas se tromper. » À Ema Sports, que ce soit en ligne ou au magasin, Alexandre propose la panoplie du parfait joueur de padel : « Raquette, chaussures spécifiques, balles, short, t-shirt… On a tout, à tous les prix, mais on peut s’en sortir, habillé de la tête aux pieds, avec tous les accessoires pour moins de 200 €. On a une raquette en entrée de gamme à 69 €, une paire de baskets à 75 €. Vous ajoutez les habits, les balles et vous êtes prêts à monter sur le terrain, raconte Alexandre qui a noué des contacts avec pas mal de clubs. Avec Court 17 et Kain dans la région. Un peu plus loin, je travaille également avec Le Rœulx et Chimay. Je suis en pourparlers avec Dock 79 à Dour et Mettet. » Joueur de padel, vendeur de matériel de padel, gérant d’une salle omnisports axée sur les sports de raquette – pas que ! –, Alexandre ne dispose pas de terrains de padel sur son site du zoning d’Orcq. « J’en ai eu, j’ai dû à regret les démonter mais il y a un projet d’en acquérir à nouveau en aménageant un étage à la salle de badminton. L’idée serait d’avoir trois aires de jeu pour être réellement numéro un dans l’offre des sports de raquette avec le badminton, le squash, le padel, sans oublier le pickleball. » Une nouveauté ? « Un sport qui cartonne bien aussi ! Cela combine des éléments du tennis pour le filet, du padel pour la raquette qui ressemble un peu et du badminton pour le terrain. On y joue avec une balle perforée et ça plaît beaucoup à ceux qui s’y essaient. »


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