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ENTRETIEN AVEC BORAM KIM
Qu’est-ce qui vous a inspiré la création de Body Concert ?
En 2010, j’ai été récompensé du prix du meilleur spectacle au Critics’ Choice, ce qui était une grande opportunité pour des chorégraphes coréens de montrer leur travail. À l’époque, j’avais le sentiment qu’il manquait quelque chose sur la scène de la danse contemporaine, dans l’expression du mouvement corporel. Comme je n’étais pas sûr que mon travail puisse être considéré comme de la danse contemporaine, je voulais créer quelque chose qui incarne vraiment le type de danse que j’ai toujours cherché à pratiquer.
Comment avez-vous choisi la musique de Body Concert et qu’avez-vous eu envie d’exprimer avec elle ?
La musique de Body Concert est constituée de onze morceaux que j’ai choisi personnellement à partir d’un large panel de possibilités. Plutôt que de me focaliser sur un type précis de musique, je me suis intéressé à la création d’une séquence, avec un ordre spécifique pour les chansons. Au sein d’Ambiguous Dance Company, on cherche à exprimer le son inhérent à la musique et on développe plusieurs manières de le faire, comme dans Body Concert. Nous nous concentrons souvent sur le silence entre les sons plutôt que sur les sons eux-mêmes. Chaque morceau dans Body Concert a son concept et son moyen d’expression, ce qui nous permet d’explorer différentes facettes du mouvement et du son.
Quelle est la place de la danse contemporaine en Corée ?
C’est une question à laquelle il est difficile de répondre. Au sein d’Ambiguous Dance Company, notre travail existe quelque part entre la danse moderne et la danse dans son ensemble. Notre préoccupation principale est centrée sur le corps et pourquoi nous dansons. Nous espérons qu’un jour, la danse deviendra le moyen le plus naturel de communiquer, mais il est difficile de savoir quand cela arrivera.