Paris 19eme 20eme - le bonbon 04/2011

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Président Jacques de la Chaise jacques@lebonbon.fr Rédactrice en chef Faustine François faustine@lebonbon.fr Rédactrice en chef adjointe Marie Raymond marie@lebonbon.fr Stagiaires Valentine et Justine Secrétaire de rédaction Adeline Caffin Rédaction Sally Jorno, Léa Louis, Tiphaine Illouz, Mina Salémy Photographes Victoire Rambert, Jérôme Bourgeois, Charlotte Zoller, Tiphaine Illouz, Virginie Le Gall www.terrificpics.fr, Ayumi Hase, Sébastien Moulène www.sebouorhum.com, Justine Prouff Maquette édouard Memponte Illustrateur Guillaume Ponsin Paulina Leonor Styliste Anthony Watson Chef de pub Antoine Cham antoine@lebonbon.fr 06 48 26 88 53 Grands comptes & Site internet Matthieu Lesne 06 50 71 92 71 Petites annonces annonce@lebonbon.fr Rejoignez Le Bonbon recrut@lebonbon.fr Contactez-nous hello@lebonbon.fr 01 48 78 15 64 Le Bonbon 31 bis, rue Victor Massé 75009 Paris. SIRET 510 580 301 00016 ISSN : en cours Dépôt légal : à parution Imprimeur Centre Impression

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édito “bon”jour

Pause À l’heure où j’écris cet édito, à l’autre bout de la planète, des milliers de japonais ont subi un terrible tremblement de terre suivi d’un tsunami destructeur. Tous, nous sommes restés scotchés face à ces images terrifiantes captées en quasi live, la plupart dans l’incapacité de faire quoique ce soit. Je ne vais pas vous dresser un bilan de la situation, ce n’est ni le lieu ni le sujet. En revanche, je vous propose une petite expérience car je me laisse à penser que vous êtes des gens ouverts d’esprit. La voici : arrêtez tout, posez votre agenda, stoppez un moment vos activités pour écouter une chanson qui vous détende. Cool Down du groupe Tahiti 80 sera la mienne. En fermant les yeux, pensez à eux. Nous oublions que beaucoup d’émotions passent aussi par la pensée alors envoyez leur un maximum de courage et surtout des ondes positives. Humainement parlant, c’est le strict minimum pour cette population en détresse. Vous l’aurez remarqué, le mot solidarité n’est plus tellement “en vogue” ces derniers temps. Le nombrilisme a pris une part beaucoup trop grande du gâteau. Faisons en sorte de changer cela. Clairement, nous n’irons pas bien loin si nous ne nous intéressons pas aux gens qui nous entourent. Même à 9 715  km de distance. La notion d’entraide ressort nettement dans nos interviews de ce mois-ci. Notre but restant toujours le même : dénicher des personnalités rares comme les coiffeurs des Intondables, comme François Olislaeger, dessinateur de presse aux Inrock’s ou encore au Monde. Sans oublier nos bons plans, nos sorties et nos bons petits restos. Et parce qu’il faut toujours finir sur une note positive, nous souhaitons la bienvenue à un nouveau petit bébé Bonbon dans la bande. Des baisers sucrés. Peace & Love

Faustine François

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Le nom du commerçant

Le p'tit bouquet

Avantage

Définition du type d’offre

Venez decouvrir les vins du monde façon Thomas

Description

Le type de commerce

Coordonnées

Adresse et téléphone

Bar, restaurant 101, rue des couronnes 20e Tél. : 01 43 66 29 10


sommaire miam miam !

Page 6. LES

INTONDABLES

Page 10. Bénédicte

Delmas

Page 34. Anne-Sophie

Page 38. Eva

Zingoni

Page 5. Le Bon Timing Page 6. Le Bon Commerçant Page 10. La Bonne Étoile Page 12. Les Bons Plans Page 14. Le Bon Art Page 16. Le Bon en Arrière Page 18. Le Bon Look

Page 21. Le Casse Bonbon Page 24. Le Bon Moment Page 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons Tuyaux Page 30. Le Bon Docu Page 32. Le Bon Jeu Page 34. La Bonne Femme

Page 14.

François Olislaeger

Page 44. Madjid

Page 36. Les Bons Shops Page 38. Le Bon Artisan Page 40. Les Bons P’tits Diables Page 42. Les Bons Snapshots Page 44. Le Conte est Bon Page 46. Le Bon Agenda avril 2011 |

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tous les vendredis au Bus Palladium Pour être sur la liste gratuite et prioritaire ≥ Envoyez un mail à : party@lebonbon.fr 6, rue Fontaine Paris 9e / M° Pigalle


le Bon Timing les événements à ne pas manquer Staff Benda Bilili

concert

© DR

Du bonheur en boîte ! Courez, volez, ruez-vous pour tanguer-danser sur les cadences made in Kinshasa de Ricky Likabu, Coco Yakala Ngambali et leurs acolytes. Authentiques, touchants et bourrés de talent, ce sont sans conteste les artistes de l'année ! Les 4 et 6 avril au Cabaret Sauvage 211, avenue Jean Jaurès Paris 19e Tél. : 01 46 36 07 07 www.labellevilloise.com Prix : entre 20 et 25 euros

Dead Bird Party

SOIREE

© DR

chienne d’histoire

Hommage décalé, glamour et rock, au cultissime "Phantom of the Paradise" de Brian de Palma, la soirée Dead Bird concoctée par DEmi monDaine promet d'être torride ! Des lives - Beef paradise & DEmi moNdaine - une expo - Ale d'Urso et Michel Sedan – un dj Set et toute une nuit pour exhiber vos plus beaux tatouages. Le 21 avril à la Féline 6, rue Victor Letalle Paris 20e www.myspace.com/lafelinebar - Entrée libre

barking island

haylrslzada

un film de

Serge Avédikian

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CINEMA

EXPOSITION

© DR

Peintures : Thomas Azuélos - Musique : Michel Karsky - Compositing : Fred Tribolet - Animation : Jimmy Audoin Producteurs : Ron Dyens, Aurélia Prévieu, Hélène Vayssières, Xavier Julliot et Osman Kavala

Chienne d'Histoire Constantinople 1910. Les milliers de chiens errants de la ville font ombre sur le rêve occidental du nouveau gouvernement qui brutalement décide leur déportation sur une île déserte. Le film d'animation, Palme d'or à Cannes, questionne les actes faits au nom du progrès. Projection et débat en présence du réalisateur. Du 17 mars au 15 mai Le 16 avril à la Péniche Anako, Face au 61, quai de la Seine Paris 19e - Tarif 6 € Tél. : 09 53 14 90 68 - http://peniche.anako.com Watchers Olivier Culmann s'immisce entre le monde et ses spectateurs anonymes, se saisit des reflets du réel, de la résonance, capture les regards... Des témoins de la tragédie du World Trade Center à l'hypnose du téléspectateur, les visions se superposent, s'intensifient pour culminer en un ultime regard, le nôtre. Du 1 avril au 11 juin au Pavillon Carré de Baudouin, 121 rue de Ménilmontant Paris 20e Tél. : 01 58 53 55 40 - www.mairie20.paris.fr -Entrée libre avril 2011 |

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le Bon commerçant texte Sally Jorno / photo Jerome Bourgeois

LES INTONDABLES Let's Rock our Hair ! Nuques renversées sur le bac à shampoing, plongées dans les vertiges d'un massage prodigué par des mains agiles, transies d'excitation à l'idée d'une résurrection capillaire… Oh ! Magie du salon de coiffure… Mais qui aurait cru, qu'avenue Simon Bolivar, un petit salon allait bouleverser ce sacro-saint rendez-vous, le transformer en une expérience inédite ?

25 ans, c'était les années 80, moi je rêvais d'un lieu Rock'n'roll, sympa, spécial ! Un vieux couple de coiffeurs revendait un salon avenue Simon Bolivar. J'avais toujours habité le quartier et je savais qu'il avait du potentiel, alors j'ai sauté sur l'occasion. Quant au nom, je le dois à un épisode du Génie des alpages de F'Murrr, je trouvais que ça sonnait bien, ça faisait groupe de rock...

Lorsqu'on entre chez Philippe, coiffeur émérite et propriétaire des Intondables, on a vite fait d'oublier les raisons de notre présence tant l'atmosphère unique nous emporte dans un tourbillon extraordinairement rock. Murs bariolés des illustrations eighties de Freddy Cats, anciens fauteuils de barbier, sièges de cinéma, une enseigne lumineuse des Intondables - offerte par Pierre Salvadori qui s'est emparé du nom pour son dernier film - l'imposant juke-box en plein medley... En somme, un lieu atypique où l'équipe souriante et enjouée s'affaire à rendre nos jolies têtes plus belles encore. Mais reprenons nos esprits, alors Philippe... les Intondables ?

Les fans ? En donnant ce nom, il était évident que je n'allais pas viser les mémés du quartier, ni me spécialiser dans les mise en plis ! Ma clientèle était jeune et très Rock'n'roll. C'était les cheveux à travers la musique, à travers la mode. Aujourd'hui, on coiffe toujours une population assez "mode" mais de tous âges. Ceux qui fréquentent les Intondables cherchent avant tout des coupes qui tiennent bien dans le temps, qui ne demandent pas d'entretien, ni de brushing.

Premiers accords ? Les Intondables ont vu le jour en 1988. A cette époque, je travaillais pour des grands salons parisiens et londoniens mais je ne me faisais pas à l'ambiance, tout était standardisé. J'avais

Ah c'est ça la clé ? Oui, c'est notre truc depuis le début et c'est vrai que ça correspond de plus en plus à l'attente des clients... Aujourd'hui, même la grand-mère du quartier ne veux plus passer des heures à s'occuper de ses cheveux. Et puis, c'est un petit salon, une petite équipe, un état d'esprit particulier nous relie. Gwen, avril 2011 |

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LES INTONDABLES Emmanuel et Sarah qui coiffent avec moi sont venus parce qu'ils cherchaient autre chose. Ici ils n'ont pas à se fondre dans le moule, ils s'expriment, apportent tous une touche de leur personnalité. Ça n'est pas cadré comme dans les franchises où on coupe les cheveux des clients sans vraiment regarder à quoi ils ressemblent... Dans le Juke-box ? Tous ceux qui bossent ici amènent leurs disques, donc c'est très varié ! Quand tu viens, tu peux faire un tour au Juke-box, choisir la musique que tu vas écouter pendant ta coupe... Le tempo du quartier ? Tout le monde dit que le quartier a vachement changé mais moi je ne trouve pas, pourtant je suis là depuis plus de vingt ans... Bon c'est vrai qu'il y a deux trois bars branchés, plus de restaurants... Mais l'âme est restée la même. Une info backstage ? Les mecs sont de plus en plus exigeants, quand ils s'y mettent ils sont pires que les filles ! Mais j'aime ça, c'est un défi pour moi.

LES INTONDABLES

40, avenue Simon Bolivar Paris 19e Tél. : 01 42 39 02 71 Du lundi au samedi 11h/13h30 – 14h30/20h Femmes : 42 euros / Hommes : 29 euros.

Bonnes adresses dans le 19 e

Botzaris Café, brasserie 35, avenue Simon Bolivar Soushiya, restaurant japonais 12, rue Pradier Le Faitout, bar restaurant 23, avenue Simon Bolivar 10 —

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lA BonNE ÉTOILE texte Marie Raymond / photo Charlotte Zoller

Bénédicte Delmas

Quoi de neuf sous le soleil ? Dans Sous le soleil, cette femme a fait rêver le monde entier. Rivés devant nos postes, nous nous sommes souvent demandés à quoi ressemblait Bénédicte Delmas dans la vraie vie. La réponse la voici : une woman next door, ultra bosseuse, consciente des réalités, avec un physique à la Carole Bouquet. Aujourd’hui réalisatrice, elle revient sur son parcours, ses engagements et son amour pour le quartier.

Q

de séries pour M6 et France Télévision, notamment Plus belle la vie. Je me suis également mise à écrire, et j’ai intégré la Femis en scénario. C’est là que j’ai développé un projet de long-métrage. La comédie ne vous manque pas ? Non. D’autant plus que si c’est difficile pour une femme de vieillir, ça l’est encore plus pour une comédienne. Je veux pouvoir avoir des cheveux blancs, des rides et trouver ça normal. Et puis, être comédien, c’est un métier très exigeant, où l’on travaille avec ses tripes, et c’est très dur ne pas être centré sur soi. Je n’ai pas envie de ça.

uelques mots de la série Sous le Soleil ? C’était mon tout premier casting et je l’ai réussi. De là ont découlé Notre paix 13 ans d’aventure. Mais cela me paraît loin, et j’en ai tel- sociale vient de A côté de votre métier, qu’est-ce lement parlé, je ne sais plus l'acceptation qui vous tient à cœur ? quoi raconter ! Je peux dire de l'autre J’aimerais parler de l’association que c’est une aventure ma« Enfance Espoir », qui fait du gnifique, qui n’arrive qu’une fois dans une vie, parrainage d’enfants. C’est un système qui un carton planétaire, mais aujourd’hui je suis existe dans beaucoup d’associations, mais ici, passée à autre chose. sur 23 euros de parrainage, 19 euros vont à l’enfant. Ils ont également mis en place le sysQuelle est votre actualité ? tème du panier repas pour inciter les parents Je suis réalisatrice depuis 10 ans maintenant. à laisser leurs enfants scolarisés : si l’enfant est J’ai commencé derrière la caméra avec Sous le assidu à l’école, on lui distribue en matières Soleil, puis j’ai fait quelques courts-métrages. premières l’équivalent de ce qu’il aurait gagné Ensuite j’ai eu la chance de réaliser les épisodes en travaillant.

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Pourquoi aimez-vous le 19e ? Je viens du Pays basque, je suis une fille d’agriculteur et j’avais très envie d’un jardin. C’est ici que je l’ai trouvé. La proximité des ButtesChaumont aussi me plaît. Et puis j’aime les murs de ce quartier, les artistes s’expriment, il y a des tags sympas. Je suis fan des petits space invaders que l’on voit partout, il y en a un quand je sors de chez moi et ça me file la pêche ! Qui plus est, c’est un quartier multicolore et je trouve ça important que, dès la maternelle, on développe chez les enfants la volonté de vivre tous ensemble. Notre paix sociale vient de l’acceptation de l’autre, avec ses différences.

Quelles sont vos bonnes adressses ? Le fleuriste place Jourdain, La Petite Maison dans la villette rue de la Villette, les fromages de chez Beillevaire. C’est un bonheur d’entrer dans ce magasin et de sentir toutes ces bonnes odeurs de fromage ! Vers Gambetta j’aime bien les antipasti de chez Il Pinocchio. Que pensez-vous du Bonbon ? Le Bonbon a un côté populaire qui me donne l’impression de coller à un quartier. Ce magasine valorise l’endroit où l’on vit et je trouve ça très important. Si on apprend aux enfants à aimer leur quartier, à être fiers de la rue dans laquelle ils ont grandi, à 18 ans il se sentiront appartenir à quelque chose, à quelque part. avril 2011 |

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les Bons plans à ne pas rater Pour un verre entre amis, et un concert si affinités.

© Victoire Rambert

La Cantine de Belleville

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rès représentative du quartier, la Cantine est un lieu à la bonne franquette où tous les publics se retrouvent. Un verre, un concert, un dîner, les 3 ? Ici, tout est possible ! Premier très bon point pour ce repère incontournable des gens du quartier : la terrasse. Elle est grande, chauffée l’hiver, et en plein soleil l’été. C’est donc le lieu idéal pour savourer sereinement ce Printemps qui nous manquait tant, autour d’un café/coca/remontant. C’est encore plus vrai le vendredi matin, jour de marché, où l’on aime siroter un ptit jus avant d’aller faire ses emplettes. Deuxième bon point : ici on mange bien, simplement, mais bien. On peut déguster à petit prix une cuisine française traditionnelle : côtes d’agneau, pavé de saumon, steak frites, émincé de volaille, grandes salades… (12 € entrée/plat ou plat/ dessert). Quoi d’autre ? J’entends déjà les amateurs de bière qui sommeillent en vous se réjouir quand je vais leur dire que le demi est à 2,50 € et la pinte à 5 €. Et pendant l’Happy Hour, soit entre 17h et 20h30, la pinte passe à 3 € ! Alors heureux ? 14 —

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Le must de La Cantine ? Ce lieu privilégié des Bellevillois est aussi une Salle de concert. Dans les profondeurs de la cave en pierre, les musiciens se bousculent pour vous offrir des shows très régulièrement. Si vous êtes amateurs de bon gros rock, voire de punk, vous ne saurez plus où donner de la tête tant la programmation est faite pour vous. La place est gratuite ou au max à 5 euros, donc pourquoi se priver ? On ne vous le dira jamais trop, cet endroit est top, et du coup il est pas mal pris d’assaut. Donc un conseil quand même si vous venez pour dîner ou même pour prendre un verre en terrasse, ne vous y prenez pas au dernier moment, car ici les places sont très courues ! par Marie Raymond

Pour boire un verre : de 6h à 2h. Pour déjeuner/ dîner : de 11h30 à minuit. La Cantine de Belleville 108, boulevard de Belleville - Paris 20e Tél. : 01 43 15 99 29


les bons plans

Le 20e est aussi… pastoral !

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’est à quelques pas au-dessus de la porte de Bagnolet, au détour de quelques escaliers, que se découvre un coin de nature magique et authentique.

Niché loin de la perpétuelle rumeur automobile qu’occasionne la présence du périphérique, ce petit bout de 20e arrondissement résiste depuis des années à l’expansion du béton et peut s’enorgueillir de ses atours verdoyants. Son nom en est d’ailleurs révélateur et garant. La campagne à Paris est un quartier à visiter. Et ça tombe bien puisque l’heure est désormais aux promenades de printemps. Inauguré en juin 1926, le lotissement aéré et inchangé de La campagne à Paris se compose de près de 90 pavillons. Dans les rues Jules Siegfried, Irénée Blanc ou Mondoville, ces petites maisons exposent tour à tour leur façade particulière. De la brique ou de la pierre meulière, très souvent agrémentée de torrents de lierre. À chacune également sa courette fleurie ou son jardinet.

Un conseil néanmoins avant d'amorcer cette atypique ballade champêtre : oubliez voitures, poussettes ou patins à roulettes, car les rues, pavées, sont cernées d’escaliers. La rue Pierre Mouillard reste en effet seule à permettre de grimper sur le site, en auto ou à vélo. Hormis cela, n’hésitez pas. Si vous cherchez à faire une agréable virée dans un petit coin préservé du tohu-bohu parisien, commencez donc par là. Par la suite, et pour prolonger une flânerie dans l’authentique et le vert, vous n’aurez que l’embarras du choix. Vous pourrez en effet apprécier, à quelques battements d’ailes de là, le pavillon de l’Hermitage, vestige de l’ancien château de Bagnolet. Filez ensuite vers le passage des soupirs pour y découvrir son jardin partagé, avant de glisser doucement vers l’église Saint-Germain de Charonne ou le square de Grès, véritable havre de paix. L’esprit campagne n’est donc plus si loin, vous n’aurez plus besoin de train pour aller vivre un moment de tranquillité. Il vous suffit désormais d’ouvrir grands les yeux et de crapahuter vers Charonne ou Bagnolet pour profiter d’un cadre villageois. Par Léa Louis

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le Bon art texte Faustine François / photo Ayumi Hase

François Olislaeger Dessine moi l’actualité

Son job ? Dessinateur de presse ou « journaliste de l’instinct » comme il dit. À seulement 33 ans, longue est la liste des supports pour lesquels il collabore. Le Monde, les Inrockuptibles, Technikart, les Beaux-Arts Magazine… Un parcours qui laisse sans voix, sans parler de ses projets de bandes dessinées, sans oublier les bouquins qu’il a publiés. Il synthétise l’actualité en quelques traits. Interview gratte papier dans un de ses parcs favoris, celui de Belleville.

le dessin académique, puis on peut se spécialiser en presse et bande dessinée, ou en image animée.

Vous collaborez avec beaucoup de supports, comment avez-vous commencé dans le métier ? Après mes études, en arrivant à Paris, j'ai travaillé pour un mensuel qui se créait : TOC. Un magazine générationnel, traitant de politique et de culture. Pierre Cattan était le rédacteur en chef, et nous avons mis au point une ruomment est née votre passion pour le brique de reportages dessinés. Peu après, Le dessin ? Monde m'a commandé une série de portraits Le premier jour de d'écrivains pour l'édition de Pour chaque l’école, j'ai dessiné un coeur l'été. sur les fesses de la maîtresse endroit où je traqui se penchait devant moi vaille, la liberté Les propos de vos dessins pour aider un élève. C'est est totale. sont-ils choisis en accord comme cela que tout a comavec le média ou êtes-vous mencé. Je garde aussi un carnet de portraits que totalement libre ? j'avais fait tourner en classe pour que tous les La plupart du temps, il s'agit de commandes copains dessinent dedans. Il y a dix fois la tête : on me donne le fait d'actualité à traiter, pardu maître, et d'autres monstres surprenants. fois avec l'article et parfois sans, et je livre un dessin dans de courts délais. Jamais je n'ai eu à Avez-vous suivi des cours d’art ? retoucher ou à modifier ma production. Pour Oui, j’ai fait l'école Emile Cohl à Lyon. Ce chaque endroit où je travaille, la liberté est tosont des études d'art graphique. On y apprend tale.

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Est-ce que votre « style » change en fonction des supports? Le style peut varier légèrement, mais c'est plutôt le ton qui peut changer. Pas le propos. Le ton, c'est de passer par les différentes possibilités qu'offrent le dessin : humour, ambiance, documentaire, érotique, mélancolique, et encore pas mal d'autres trucs en "ique". La presse satirique a connu son âge d'or entre les deux guerres, Internet renouvelle t’il le dessin de presse ? Le dessin satirique a été pertinent et foisonnant à cette période, et les dessinateurs de Charlie Hebdo continuent cette tradition. Le dernier des satiristes français, à mon sens, est Willem, qui sait encore être libre, féroce et inventif. Je trouve que le dessin "de propos" se fait rare. Et

internet ne propose pas spécialement d'alternative, alors qu'il pourrait être la plateforme d'une plus grande liberté d'expression. Avez-vous des bonnes adresses à partager avec nos lecteurs ? L'excellente libraire de bande dessinée "Le monte en l'air", au 2 rue de la Mare, dans laquelle le grand Guillaume fait un travail épatant. La librairie "L'atelier", rue du Jourdain pour son choix de littérature souvent engagée. Le kiosquier du métro Jourdain, qui vient d'une autre époque et me fait penser à un personnage sorti d'une bande dessinée belge. http://olislaeger.wordpress.com http://olislaeger.com avril 2011 |

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bon EN ARRIÈRE texte Léa Louis / photo DR

La   légende   love du   Père   Lachaise

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e saviez-vous ? Une légende complètement hallucinante dit qu’en touchant la sépulture de Monsieur Victor Noir… le mois suivant, vous rencontreriez votre moitié. On y croit, le printemps arrivant. À cet égard, et parce que je partage volontiers mes ficelles de célibataire, je ne dirais qu’une chose : rendez-vous au cimetière !

Je n’ai rien trouvé de mieux!? À dire vrai, non. D’abord parce que, vous me le concèderez, parcourir les allées de ce lieu de recueil est toujours plus agréable au printemps que sous la pluie et les températures d’un mois de janvier. Ensuite, parce qu’au PèreLachaise se trouvent les tombes de Piaf, Delacroix ou Bizet… Et franchement, ça n’est pas rien. Mais c’est enfin et surtout pour y apprécier une sépulture toute particulière que je vous engage à vous rendre avenue transversale 2, division 92 du cimetière. À cet endroit repose en effet Victor. Yvan Salmon dit Victor Noir, né en Juillet 1848, est 18 —

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assassiné à Paris à l’âge de 21 ans. Il est alors journaliste au sein de l’hebdomadaire anti-bonapartiste La Marseillaise. Le 10 janvier 1870, Victor se rend chez Pierre Bonaparte, cousin fervent de l’empereur. En qualité de témoin, il est chargé d’organiser un duel entre ce dernier et Pierre Grousset, son rédacteur, mais la rencontre tourne mal, le Prince P.Bonaparte tire un coup de feu et Victor, mortellement touché, s’écroule quelques minutes plus tard. L’anecdote pourrait s’arrêter là. Si ce n’est un fait inaccoutumé à la découverte du corps. En effet, Victor Noir, mort, bandait encore. Cet enflement coquin fit d’emblée de Victor un folklore à professer : un baiser sur ses lèvres mordorées, une caresse sur sa verge gonflée et vous voilà bientôt exaucées ! Une légende dit également que le simple fait de le toucher, apporterait aux femmes en mal d’enfant, amour et fécondité. Adieu donc zincs, sites de rencontres ou couloirs de Bricomarché, ce mois-ci, le cimetière a du bon ! Soyez en assurées, j’ai testé.


àd é su cou r l pe ed re os t à de sc tes otc po her tes

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le bon look photo AMÉLIE CHASSARY

French Dandy

ameliechassary.com

Aurélie Architecte d'intérieur & Décoratrice www.aureliegilbert.com

chemisier et veste Theory www.theory.com

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/ styliste ANTHONY LEE WATSON


David "Menuisier en herbe"

chemise et veste Gant by Michael Bastian www.gant.com

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LE CASSE bonbon texte Faustine François

Open Space La vie de colloc’ « T’as franchement une sale tête aujourd’hui, tu t’es couchée tard toi ? ». Voilà comment débutent souvent les journées de travail, par une petite phrase assassine de la collègue d’en face, ravie de lancer sa boutade tout haut, histoire de capter l’attention du pôle. Définitivement, la collectivité, ça va cinq minutes.

O

ptimiser l’espace pour un soit disant « meilleur travail d’équipe », mouais. C’est vrai qu’au départ, personne ne s’en plaignait, voir était content de partager des informations « croustillantes » en direct. Qui n’a jamais tendu l’oreille à l’approche du big boss au moment des augmentations ? Qui ne s’est pas frotté les mains en voyant son pire ennemi se faire lyncher sur la place publique ? Gna gna gna… enfin c’est cool dans un sens. Il s’avère qu’aujourd’hui, l’open space est manifestement devenu un sacerdoce pour beaucoup de salariés. Lu dans Libération, « les bruits persistants provoquent des troubles psychologiques tels que l’anxiété, le mal-être ou l’insomnie. » Selon un sondage Ipsos, 51% des sondés souffrant du bruit montrent des signes d’irritabilité.

Etonné ? Ce chiffre me renvoie à des souvenirs malheureux. Des souvenirs d’esclandres. Comme ce jour où, exaspérée par les rires de gorge de mes « colloc’ de bureau » (qui ne trouvent rarement mieux que la table de réu pour trinquer à tous les anniversaires de l’année), j’ai claqué la porte brutalement en signe d’irritation. Ou encore ce jour où tous avaient décidé de faire une pause « rigolade » et de mater le clip de « la bomba triste » (que j’aime beaucoup), mais qui ne m’a pas du tout fait le même effet lorsqu’à l’autre bout du fil, mon client m’a raccroché au nez. Alors, on fait comment ? Mon poste est déjà sur-customisé de cactus (capteurs de mauvaises ondes) et de photos (apaisantes) de vacances, j’ai acheté le meilleur casque audio (je loupe donc la moitié de mes appels). Allez, je l’ai la solution : s’isoler individuellement avec des casques de protection, à l’image de ceux utilisés sur les chantiers. Je vous passe les explications techniques de ces micros qui captent les sons extérieurs pour les neutraliser. Du coup, exit les ragots ou autres prises de becs. Je vous laisse chercher sur le net, après douze heures de boulot, je m’en vais « comme une princesse »… avril 2011 |

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Les

Wipets au Pays des

Merveilles


Le bon moment texte Pierre-Louis Colin

Réjouissezvous !

Avec un titre comme ça, j’en aurais vendu des millions

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’est fou comme sont les choses. On écrit des conneries dans un journal gratuit, et voilà qu’on se trouve confronté au phénomène éditorial de l’année.

Certes, ce n’est pas n’importe quel journal gratuit ; certes, mes conneries sont parfois distrayantes… Mais de là à imaginer en voir le principe devenir un best seller, il y a une marge que je n’aurais osé franchir. Vous ne voyez pas de quoi je veux parler ? Allons, ne faites pas les innocents : vous êtes forcément complices et je sais qu’il est quelque part dans votre bibliothèque, entre Hegel et Higgins Clark. Il y repose depuis que vous en avez achevé la lecture - quatre minutes d’intense concentration… Vous ne voyez toujours pas ? Une petite brochure à la maquette évoquant celle que vous tenez entre les mains, mais en moche : même format, même pagination réduite, même photo pixellisée de l’auteur… Sa distribution aussi, d’ailleurs, se fait avec des méthodes similaires : gratuit (ou presque), près de la caisse, à portée de ceux qui s’ennuient dans la queue. Toujours pas ? 26 —

Je vous donne un indice supplémentaire. Comme votre serviteur, l’auteur de ces lignes plébiscitées n’a pas l’air de se fouler beaucoup : deux ou trois idées générales, une unique obsession qu’il poursuit à tout-va et hop ! l’affaire est pliée. Bien sûr, il y a des différences. Alors que je m’escrime à vous trouver chaque mois des raisons de vous réjouir, lui vous pousse à l’indignation. Je parle du soleil et des terrasses, des jambes des femmes et du soleil en terrasse ; il parle de la Résistance et de Gaza, du Conseil National de la Résistance et des résistants à Gaza. Chacun son truc, mais avouez que les méthodes sont proches. Cela dit, loin de moi l’idée de rabaisser Stéphane Hessel (vous l’aviez reconnu, non ?) au bas niveau qui est le mien (tout en bas, juste sous les jupes des filles). Trop d’admiration pour l’homme qu’il fut, trop de respect pour celui qu’il est. Mais je peux quand même poser la question : est-il raisonnable de payer 3€ pour Indignez-vous ! alors que le Bonbon est gratuit ? Franchement, pour ce qui est du contenu… Alors, soyez gentils, cessez de faire la gueule. Merci Charles, je te revaudrai ça.


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elle est pas belle la vie ?!

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le Bon astro votre horoscope, par aimée & Maya

BÉLIER 22 mars / 21 avril L’arrivée du printemps vous rendra tout feu, tout flamme. Ce mois d’avril vous apportera de multiples satisfactions en particulier dans le domaine amoureux. Vous laisserez éclater au grand jour votre côté romantique, ce qui ne sera pas pour déplaire à vos partenaires de jeux. Côté boulot, il serait peutêtre temps de retrousser vos manches et de passer à l’action ! Un peu de nerfs, que diable !

CANCER 23 juin / 21 juillet Quel est ce sourire qui pointe sur votre frimousse de rêveur ? L’amour aurait-il enfin pointé le bout de son nez ? Une chose est claire, votre bonheur fait plaisir à voir. Vous serez doublement chanceux, puisque vos affaires devraient également se porter à merveille. Vous tirerez enfin votre épingle du grand jeu de la vie. Le vent en poupe, l’amour pour bannière… Souriez à la vie, amis Cancers !

LION 24 juillet / 23 août

TAUREAU 22 avril / 22 mai Quel que soit le chemin que vous déciderez d’emprunter, amis Taureaux, vous devrez vous montrer vigilant. Ne laissez pas le doux chant des sirènes perturber votre quête de la perfection. Vous chercherez à prendre des raccourcis, mais vous risquez de vous heurter à des murs d’incompréhension. Un peu de tolérance, de vigilance et vous parviendrez à vos fins !

GÉMEAUX 22 mai / 22 juin Et oui pour vous la vie sera belle pour ce mois. Vous n’aurez rien à craindre pour les engagements et les concrétisations professionnels. Vous pourrez donner un nouvel élan à tous vos projets. Appréciez chaque plaisir à sa juste valeur.

C’est la consécration, l’aboutissement de ces derniers mois de dur labeur ! Vous apercevez enfin le bout du tunnel et courrez à pleine vitesse vers la reconnaissance tant attendue. Vous abattez les obstacles d’un revers de main et griffez au passage vos détracteurs d’hier. Le mois d’avril sera riche en rebondissements. Gardez la tête froid !

VIERGE 24 août / 23 sept.

Un coup de fil très déplaisant en début de mois risque de vous mettre en colère et de vous rendre désagréables les journées qui suivront. Restez attentif aux critiques et aux jugements mais ne vous laissez pas abuser, ce ne sont que des suppositions ou des menaces en l'air. Ne laissez personne vous dicter votre conduite. Vous seul connaissez le chemin à emprunter !

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le bon astro

BALANCE 24 sept. / 23 oct. Tel l’objet qui symbolise votre signe, vous avez l’habitude d’osciller de gauche à droite, ne sachant pas réellement vers quelle direction aller. Une fois n’est pas coutume, vous allez renverser la vapeur et laisser parler votre impulsivité. Vous arracherez une à une toutes vos chaines et soufflerez sans ménagement sur les contraintes qui vous encombrent. L’heure est à l’épanouissement et aux projets à deux. L’amour pour seul force ! Petits veinards !

CAPRICORNE 23 déc. / 20 jan. Pourquoi tant de rage ? Ce n'est pourtant pas dans vos habitudes de vous énerver de la sorte ! Vous avez le sentiment d'être frustré, comme si quelqu’un avait osé vous voler votre jouet préféré. Y aurait-il des incompréhensions dans l'air ? A moins que ce ne soit un sentiment d'insatisfaction absolue ? Quoi qu’il en soit calmez-vous, ou on vous calmera !

VERSEAU 21 jan. / 19 février

scorpion 24 oct. / 22 nov.

Vous êtes un peu las de vous battre et de vous activer. Vous avez envie de vous relâcher, quitte à passer pour le tire au flanc de service. En ce début de printemps, vous n'aspirez qu'à une chose, vous reposer, mais vous n'en n'avez pas vraiment la possibilité et cela vous ennuie fortement. Laissez-vous aller à une certaine oisiveté, après tout, vous l’avez bien mérité !

SAGITTAIRE 23 nov. / 22 déc. Vous avez beau essayer de vous reposer, votre cerveau a bien des difficultés à se relâcher. Peut-être faudrait-il vous voler tous vos portables ou vous imposer des heures de sommeil pour que vous appréciiez un peu les rares moments de détente ? Quoi qu’il en soit, vous devrez prendre du recul, ou votre entourage vous stoppera net ! Ménagez-vous des moments privilégiés. A deux, c’est encore mieux !

Vous avez envie de plaisir, de douceur, de vous laisser porter par la douce insouciance apportée par le printemps. Vous aimeriez que vos rêves amoureux se réalisent mais en ce moment, vous avez le sentiment que tout vous glisse entre les mains. Même si l'élu de votre cœur ne vous déclare pas sa flamme, il peut tout simplement aspirer à faire sa vie avec vous. Arrêtez de vous emporter pour un rien ou vous serez le grand perdant du mois !

POISSON 20 fév. / 21 mars Le printemps vous donne des envies d’évasion et crée chez vous de drôle de dysfonctionnements. Vous pourriez ainsi décider de tout quitter subitement pour rejoindre ceux que vous aimez. Evitez les coups de tête si vous voulez garder votre boulot ! Un oiseau se posera sûrement sur votre balcon ou dans votre jardin pour vous annoncer une très bonne nouvelle.

avril 2011 |

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le bonbon, un plaisir

poisson d'avril :-)


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Lauren, on est désolé d'avoir mal orthographié ton prénom le mois dernier !

Tarah, je préfère quand tu ouvres la fenêtre sur tes rêves. Je t'aime

Macha nous fait savoir qu'elle n'a plus rien à dire!

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Antoine, Charles et Julien : bienvenus ! 3 beaux gosses en + dans l'équipe du bonbon, ça fait plaisir !

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Bon voyage ma ptite Sally, fais attention aux tigres et aux volcans!

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Je t'aime je t'aime ma princesse Bonbon !

Et là, on mets quoi ? Hein ? On fait moins les malins là…

Valérian my mind's made up, I'm so fed up, cause I'm too much in love with you.

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Frederic a trouvé la cachette secrète...

Julien, lâche Angry birds et fais moi un bisou !

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Valentine, c'est quand tu veux ; )

avril 2011 |

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le Bon docu texte Denys bonsoir / photo DR

Bollywood Boulevard de CAMILLE PONSIN

C

’est après le succès du documentaire Les Demoiselles de Nankin, sur deux étudiantes chinoises en quête de sens, très bien accueilli par la presse française, Libération, Télérama… et récompensé par le prestigieux prix Mitrani au FIPA, que Camille Ponsin, jeune réalisateur, propose à France Télévision son troisième projet en 2008 : un film sur les bidonvilles à Delhi. Mais comme dans chacun de ses périples, les surprises et les imprévus vont l’amener bien loin de ce qu’il avait imaginé. Discret, avenant, très à l’écoute, un œil d’enfant, Camille Ponsin, nous raconte brièvement la genèse de sa nouvelle histoire, diffusé sur France 5 le 26 avril à 20h35.

C’est ton troisième documentaire en Asie. Pourquoi cette récurrence ? Oui, c’est le fruit du hasard, il existe une autre récurrence, c’est d’avoir fait trois films sur trois jeunesses différentes : la jeunesse française, la jeunesse chinoise et la jeunesse indienne. Je m’aperçois que j’aborde les mêmes thèmes, la construction personnelle quand on a 18, 22 ans, les difficultés à faire face 30 —

à sa famille, à la société. Dans Bollywood Boulevard c’est aussi la même interrogation qui revient pour Sanjay, le personnage principal, qu’est ce que je vais devenir ? Il a lui aussi des rêves qui sont complètement hors de son milieu. Comment as-tu choisi Sanjay ? Au départ j’avais choisi de faire un documentaire sur une ONG qui apporte du soutien scolaire aux enfants des bidonvilles. Au fur et à mesure de mes rencontres je voulais filmer la vie de trois personnages : je connaissais la directrice de cette école qui est une femme de la haute société indienne, 60 ans. Et aussi son assistante népalaise, 25 ans, qui était sur le point de se marier mais qui résistait car se marier en Inde signifie ne plus travailler pour les femmes. Et enfin, Sanjay, 22 ans, qui était le seul instituteur à parler anglais. Gitan, originaire du Rajasthan, il habite sur les trottoirs de la ville. J’étais très étonné car il était tiré à quatre épingles, propre sur lui. Il m’a montré où il vivait : un camp le long d’un périphérique pas délimité, 2 X 4 voies, les voitures passaient au raz des tentes. Et lui avec ses 5 frères et sœurs, il habitait sous la tente avec ses parents, son père forgeron, faisant partie de la caste des intouchables.


Tu commences le tournage. Et là volte face. L’histoire de Sanjay prend le dessus sur les autres histoires qui manquent d’énergie, de vie. Sanjay crève l’écran, son environnement, sa famille, il se passe tout le temps quelque chose, c’est prenant, c’est du cinéma en permanence. Et puis un jour, après des semaines de tournage il m’avoue son rêve, devenir mannequin, acteur, aller dans la Mecque du cinéma bollywoodien, Bombay. Il me demande de l’aider, il me dit que c’est dur de ne pas avoir une autre chance, de ne pas sortir au moins une fois de sa communauté, il me dit qu’il

aimerait avoir la chance de vivre autre chose. Après mures réflexions je décide de l’aider. Oui mais le problème c’est que pour ses parents de Sanjay Bombay est la ville de tous les vices. Il décide de leur raconter un mensonge pour justifier notre départ, il dit qu’on poursuit le documentaire au Rajasthan pour comprendre et montrer ses origines. En apprenant la nouvelle son père vient me voir enthousiaste et me dit qu’il veut partir avec nous, parce qu’il connaît bien la région, qu’il va nous faire découvrir plein de lieux. La suite des évènements le 26 avril à 20h35 sur France 5.


le Bon jeu mots fléchés par gérard sima 5

Fait surface

C'est un signe en avril

Rue du 4e (des -) 15

13

Place du 20e (des -)

Père de la Pyramide du Louvre

3

Ecole Normale Supérieure dans le 5e (Rue d' -)

Quartier des Batignolles

1

Singe peu téméraire Oncle d'Amérique Le bébé a dit

Vient après ne

14

8

Désert biblique

Deviendra collégien ou lycéen

Souvent vitrée Station de métro (ligne 3 bis)

Travaillai la terre

Villa ou rue du 14e (d' -)

S'entendent à 107

2

Mahon ou Donald Garnier par exemple

Rue du 11e A des années lumière

Rue du 18e (d' -)

Stationnement (en -)

Suit la maternelle 6

Concentrations de dards

Grands à Paris

Article au Real

Largeur d'étoffe A à l'oeil

Suivie du regard

Mot de surprise

Pas tête de turc

4

7

Met Paris en bouteille C'est tout l'alphabet Dans la rue Cuvier

9

Dans l'eau ou sur la tête Un peu de lui ou d'elle Fait grossir la note

11

12

10

Un mot pour l'Hôtel de Ville

Après avoir reporté une à une les lettres des cases numérotées à celles contenues dans la frise située ci-dessous, vous parviendrez à la découverte de notre message mystère :

L E

32 —

1

2

10

11

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4

5

6

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B O N B O N , 12

13

14

15

D

8

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le Bon écolo texte Tiphaine Illouz / photo Tiphaine Illouz

Du pain bio au kilo Le goût de la différence Le printemps est là, et les Buttes-Chaumont sont devenues le poumon central de nos deux arrondissements chéris. Et qui dit farniente au soleil dit aussi plaisirs gustatifs singuliers. ce n'est pas parce que l'été approche qu'on va se laisser aller ! À deux pas de ce parc légendaire s’est installée Véronique Mauclerc, femme artisan boulanger et pâtissier, dans une sublime boulangerie classée des années 1920 pour conjuguer bio, artisanal et savoureux. C’est par la pâtisserie que Véronique Mauclerc commence après son bac :« A 17 ans, je savais déjà que je voulais faire un métier manuel, mais mes parents m’ont dit « Passe ton bac d’abord !» Après 2 ans d’apprentissage en pâtisserie, elle se lance dans la boulangerie : « J’étais la seule fille de ma classe, c’est un métier physique » se souvient-elle. En 2005, année d’ouverture de la boulangerie, Véronique fait tout en solitaire, tous les jours, de minuit à 7h « J’ai perdu 10 kilos » plaisante-t-elle. Mais elle est récompensée et sacrée meilleure boulangerie de Paris en 2007 par le fameux guide Pudlo. Sa spécialité ? Des pains originaux à base de farines biologiques cuits dans son four à bois datant de 1904. À l’ouverture de ce four hors du commun, sa profondeur vous saisit : « on peut y mettre 120 pièces », et aussi la taille des pelles pour aller les

chercher ! Ici, tout ou presque se vend au poids : pain de tradition française (5,50 euros/kg), au poivre, tomates séchées-olives vertes et herbes de Provence (10,40 euros/kg), sarrasin aux amandes (10,70 euros/kg), céréales, sésame, pavot, figues, graines de lin brut, intégral, et le fameux « best-seller » pistachesamandes-noisettes (10,10 euros/kg). Côté viennoiseries et pâtisserie, les produits ne sont pas encore bio, mais le délice est bien au rendez-vous : brioches parisiennes nature, chocolat ou pralines roses, brioches feuilletées, kouglofs, et la fameuse fouace pistils de safran et noix. Pour les gâteaux, on craque sur les tartes brownie chocolat/framboises, les finger pistaches/griottes ou la plus classique tarte au citron. À noter : tous les matins et week-end, des Brunches sucrés ou salés sont proposés (12,90 euros) (réservation conseillée le Week-end), ainsi que du pain sans gluten, et sachez que vous pouvez même commander le pain de vos rêves la veille pour le lendemain.

La boulangerie par Véronique Mauclerc 83 rue de Crimée 19e Tél : 01 42 40 64 55 Ouvert tous les jours sauf mardi Lundi, mercredi, jeudi, vendredi 9h-14h 15h30-20h Samedi et dimanche 8h-20h avril 2011 |

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la bonne femme texte faustine françois / photo Justine Prouff

À vos marques, prêts ?

Anne-Sophie nous coache Une semaine sans sport ? Inimaginable pour notre franco-canadienne qui court minimum cinq fois par semaine dans le quartier, qui nage et donne des cours de gym privés. Ses lieux de prédilection, ses marques favorites mais surtout ses conseils pour reprendre l’entraînement en douceur, elle nous explique tout. La terrasse chauffée peut attendre. Motivation garantie avant même la fin de l’article.

L

es Canadiens sont plus sportifs qu’en France. Pourquoi ?

Il faut commencer doucement, à son rythme, personne ne vous demande de faire une performance, le but est de se faire plaisir. La marche est vraiment un moyen de se reprendre en main doucement. Voici un programme simple à suivre en 1h : 10 mn pour s’échauffer (marche rapide, petits sauts, étirement des mollets et des cuisses), 20 mn de course (tranquillement, vous devez être capable de parler), 15 mn d’abdominaux, gainage, pompes, 20 mn en marchant d’abord à un bon rythme puis plus doucement, et enfin 5 mn d’étirements ! Ça paraît très militaire, mais en fait le temps passe très vite !

Pour se réchauffer ! Non franchement je ne dirais pas que les Canadiens en font plus que les Français, mais il Quoi manger avant le C’est aussi très y a une culture anglosport ? Pendant ? Après ? saxonne qui fait qu’ils efficace pour me Avant le sport, il est bien de sont moins complexés et déculpabiliser ne pas avoir le ventre vide. donc font du sport quels après une soirée un Si je fais du sport le matin, que soient leur poids et peu trop festive ! je prends un petit-déjeuner leur âge. léger et, si je fais du sport le soir, je m’assure d’avoir pris un bon goûter C'est bientôt le printemps, on a tous envie vers 17h. Il n’est pas vraiment nécessaire de de se "reprendre" en main". Qu'est ce que tu s’alimenter durant l’effort. Après le sport, je nous conseilles pour commencer? conseille de manger léger, c’est dommage de

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perdre tous les bienfaits sans oublier que son corps a besoin d’énergie ! Au niveau de l’hydratation, boire beaucoup avant la séance, s’hydrater avec modération durant la séance et une fois l’entraînement terminé, eau à volonté ! On évite ainsi les crampes, les courbatures et pour mieux récupérer, c’est le secret ! Y a-t-il des bons spots pour s'entraîner dans le 19e et le 20e ?

Je vais très souvent à la Villette, il n’y a pas de voitures et je peux faire une longue boucle. J’aime aussi les Buttes-Chaumont, le côté escarpé rend l’entraînement plus difficile, mais l’endroit est tellement agréable ! À la fin d'un entraînement, quels bienfaits ressens-tu ?

nerveuse comme personne mais j’aime bien avoir toujours quelque chose à faire, alors après une bonne séance d’entraînement je peux enfin me poser et relaxer ! C’est aussi très efficace pour me déculpabiliser après une soirée un peu trop festive ! Quelles marques de sport portes-tu aujourd'hui?

Gore Running Wear pour le collant et la veste, la matière est coupe-vent et légère. Un t-shirt Underarmour pour évacuer la transpiration, un casque audio Urbanears pour mes entraînements de courte durée et un casque intra lorsque je cours plus longtemps. Je porte des baskets de trail Merrell. Sinon je suis super fan des « Barefoot » de la même marque (sensation de courir pieds nus).

Avant tout je me sens zen, je ne suis pas très avril 2011 |

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les Bons shops textes & photos Mina Salémy

LOODJO SPACE SNEAKERS Deux jeunes garçons charmants, anciens de Paul & Joe, ont ouvert il y a cinq mois un shop de sneakers ou autres baskets près des Buttes-Chaumont à deux pas de la mairie du 19e. Petite précision sur « Loodjo » qui est la contraction de Lou pour Ludvig et Djo pour Jonathan, tout simplement. Dans ce temple de la basket, comme un mini Colette rue Saint-Honoré, Ludvig et Jonathan vous proposent une sélection pointue pour les collectionneurs mais réservent un aussi bon accueil aux kids et autres mamies du quartier en quête de confort. Vous trouverez des Vans, Adidas, Reebok ou autres marques européennes comme des Hummel importées du Danemark ou Boxfresh d’Angleterre. Dans leur espace Lou & Djo prodiguent leurs conseils et partagent leur passion pour la culture urbaine : street art, skate, graph dont le vecteur serait le sneaker. Les deux garçons font la différence en proposant un soda, thé ou café si affinités. Le plus, c’est aussi le coin salon avec son sofa et sa console de jeux dédiés aux ados gamers le plus souvent lookés, c’est également un espace de lecture avec revues spécialisées voire collector. Sur les murs, enfin, des œuvres de l’artiste Jeremyville entre graph et comics. Un lieu très frais !

Loodjo, 3 rue Meynadier 19e Tél : 01 42 03 49 40 - www.loodjo.com 36 —

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LA CARTOUCHE ENVIE DE LIVRES VINTAGE… A l’heure de la lecture numérique sur Ipad ou autre Netbook, Olivier Delautre fait de la résistance : « Vendre un livre est un acte héroïque ». C’est rue Lassus, au cœur du quartier Jourdain, qu’il a ouvert sa librairie de livres anciens et contemporains. A l’extérieur, des présentoirs de livres à petits prix mais « de bons et grands textes » dixit le maître des lieux. A l’intérieur Olivier vous accueille dans une ambiance cosy : un large fauteuil de velours cramoisi vous tend les bras et vous invite à la lecture de pages choisies. Tout au fond de la librairie, le coin des bibliophiles, des trésors rangés derrière une vitrine, comme Elsa d’Aragon signé par l’auteur, ou des éditions anciennes, comme Emaux et camées de Théophile Gautier, édition de 1835. Après des études de lettres et de philosophie, Olivier las de l’enseignement et de la difficulté de transmettre les belles lettres, fait le pari de la transmission par le commerce, l’échange. Vous pouvez en effet acheter ou proposer vos livres à la vente. Il aime l’idée que les livres puissent avoir une seconde vie. Pour finir pourquoi « La Cartouche » ? Pour deux raisons. Il s’agit du nom d’un brigand célèbre du XVIIe siècle arrêté en bas de la rue de Belleville. Enfin « cartouche » est un terme de bibliophilie : la vignette servant à encadrer quelques lignes. Bonne lecture ! La Cartouche, 1 rue Lassus 19e Tel : 09 51 81 37 17 ou 06 80 98 28 88 lacartouche.livres@hotmail.fr / Livres de 1 à 2000€


les bons shops

LE P’TIT BOUQUET

LA CARTE DU MONDE A L’ARDOISE Thomas a ouvert son restaurant rue des Couronnes à proximité du quartier Jourdain il y a deux ans maintenant. Dîner ou déjeuner au P’tit Bouquet c’est la promesse d’un voyage sur les cinq continents. Le P’tit Bouquet c’est un petit restau charmant. L’espace est chaleureux avec son canapé et table basse qui vous accueillent pour un apéro, sous un large miroir. Une vitrine de livres de Pessoa, sur Formentera, Belleville, des livres de cuisine, des BD. Une guitare sur un mur, car certains soirs c’est la fête et il n’est pas rare qu’un client gratte la guitare. D’emblée on se sent bien, un peu comme chez soi, avec une clientèle d’habitués le soir. Des bougies allumées partout, un souvenir d’enfance et d’Espagne cher à Thomas. Entre midi et quinze heures, une clientèle de bureau plutôt fidèle. Thomas qui a longtemps vécu en Espagne, sur l’île de Formentera a beaucoup voyagé, notamment aux Antilles, en Asie. De ses nombreux voyages il a eu l’idée de proposer des vins de onze pays différents que je vous laisse découvrir. Le vin serait un peu comme une madeleine pour ceux qui auraient la nostalgie d’un beau voyage au Chili ou en Afrique du Sud… Le vin va ainsi les faire repartir depuis leur assiette.

Il faut compter 4€ le verre de vin. Cependant, Thomas a eu l’idée de proposer « le verre de vin façon Thomas ». Il s’agit d’un verre à 3€ mais c’est Thomas qui choisi le cru. Autre spécialité, la Caïpirinha : glace pilée à la main et non broyée, de la cassonade et non du sucre de canne, un très bon rhum brésilien, enfin le savoir faire mais c’est un secret ! La carte est à l’ardoise. Thomas propose des nouilles sautées et de la daurade vapeur, de la cuisine française. Mais aussi des burgers comme nulle part ailleurs : burger au bœuf ou au canard avec deux muffins à la place du pain, le chorizo remplace le bacon et enfin une embeurrée, une purée à l’ancienne, en lieu et place des frites. Le tout est joliment présenté : votre burger est étalé sur une large assiette. Pour finir, sur le comptoir, vous observerez avec curiosité le bocal aux origamis à base de tickets de métro en forme de col. C’est un client qui a pris cette habitude et depuis, a fait des émules. Enfin vous trouverez une corbeille de cartes de visites, les coups de cœurs de Thomas pour des commerçants, des gens dont un certain DJ Simon ou encore une Alexandra Kawiak puisés au hasard. Bon appétit les amis ! Le P’tit Bouquet, 101 rue des Couronnes , 20e Tél : 01 43 66 20 10 avril 2011 |

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le bon artisan texte Marie Raymond / photo Justine Prouff

Eva Zingoni Est’éthique

Elle se définit elle-même comme une « alter-mondialiste » de la mode, Eva Zingoni est en tout cas la preuve qu’on peut allier avec succès éthique et esthétique. La créatrice dévoile, pour Le Bonbon, les dessous de sa collection…

Q

uand on s’imagine des rouleaux de tissus magnifiques, cachemire, mousseline de soie, tulle ou encore satin, jetés à la poubelle, on remercie la mode d’avoir admis Eva dans ses rangs. Argentine d’origine italienne, la jeune femme a vécu à Buenos Aires jusqu’à ses 18 ans, puis à Madrid et en Italie. La mode et Paris sont un rêve d’enfance. Elle s’installe donc en France il y a 13 ans et intègre le Studio Berçot, puis l’Institut français de la mode. Elle travaille d’abord dans un bureau de tendance conceptuel, avec « une femme très visionnaire », dit-elle, avant d’ajouter «Je me suis vraiment battue pour travailler là-bas ». Elle rejoint ensuite Ralph Lauren, puis Balenciaga où elle va rester pendant plus de 6 ans. « Dans les maisons de couture, c’est très intense, on voyage beaucoup, on vit en famille, on reste tard. C’était tellement intense que je n’en pouvais plus » raconte-t-elle en souriant. Eva quitte

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donc Balenciaga pour créer sa propre ligne. Mais elle veut sortir du lot, ne pas faire comme tout le monde. « Je trouve qu’il y a beaucoup trop de marques, et je voulais communiquer quelque chose de différent, avoir un plus », explique la belle Argentine. Eva connaît bien le milieu de la mode et le gâchis qui y existe. Les tissus, le papier, les magazines sont jetés après utilisation. Elle décide donc d’acheter les matières premières restantes pour en faire des collections. « L’idée était de mettre en accord des convictions écologiques, sociales, car c’est un vrai parti-pris de fabriquer en France, et ma passion pour la mode ». Elle rachète donc aux maisons de couture leurs rouleaux de tissus inutilisés. Bien sûr, elle ne peut pas faire de plans de collections classiques, et elle ne peut pas choisir les couleurs de ses créations. Eva raconte : « Ce sont du coup les tissus qui m’inspirent. Ils peuvent être une inspiration très forte, surtout quand ils sont si beaux. (Elle me montre un cachemire magnifique avec lequel elle a créé la veste qu’elle porte) ». Celle-ci est sa 3e collection, mais c’est la première qui est vraiment "construite ". « Pour les 2 premières, je n’ai fait que 6 modèles, c’était un peu un test pour voir si mon idée allait fonctionner». La jeune femme vend beaucoup au Japon,


mais on ne trouve pas encore ses pièces à Paris, sauf commande perso. Beaucoup de clientes qui l’ont vue dans la presse passent en effet à son atelier du 19e. « Les femmes adorent se déplacer, me rencontrer. Si elles aiment un de mes modèles je peux leur faire sur semi mesure, c’està-dire qu’on part d’un patron existant et on le transforme », confie Eva. Vous pouvez donc vous aussi vous rendre, sur rendez-vous uniquement, dans l’atelier du 19e arrondissement de la pétillante Eva, qui déclare avoir toujours aimé le quartier. « Je suis un produit de l’immigration, c’est donc quelque chose qui me touche. J’aime aussi les endroits cosmo-

polites. J’adore la France mais je ne pourrais pas vivre qu’avec des Français ». conclut-elle dans un éclat de rire.

Ses adresses

Chez Valentin, 64 rue Rébeval, Paris 19e Tél. : 01 42 08 12 34 Le Vic d’Azir 21 rue Vicq d'azir Paris 10e Tél. : 01 42 08 06 70 Atelier Sur rendez-vous avril 2011 |

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les bons petits diables texte Tiphaine Illouz / photo DR - Centre social et culturel Danube

« La rue aux enfants » La ville leur appartient

Le dimanche 29 mai 2011 a lieu la journée mondiale du jeu et ce sera la 6ème édition de « La rue aux enfants », grand festival d’utopie urbaine où petits et plus grands se rencontrent autour de jeux, spectacles, choses à manger, à fabriquer et à vendre.

L

e lieu ? Le quai de la Loire, Paris 19e Les activités ? Tout plein, surtout des jeux gratuits sur le long des berges, de la musique, capoeira, un espace bébé, de la radio et des jeux plus traditionnels, et même de la couture pour poupées ! Les âges ? De 0 aux vieux enfants, à vous de choisir votre catégorie. C’est l’association « Au tour du Canal de l’Ourcq », fédérant des associations du XIXe arrondissement et d’ailleurs, qui a crée l’événement pour faire reconnaître le jeu comme activité essentielle du développement de l’enfant : outil d’apprentissage, de transmission des savoirs et d’éducation favorisant les rencontres interculturelles, intergénérationnelles, et créateur de lien social. Le Cafézoïde, célèbre café culturel pour enfants, coordonne et réalise cet événement en 40 —

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organisant notamment des ateliers, à partir du 1er avril et pendant les vacances de Pâques : fabrication de chapeaux, car tout petit être non chapeauté sera « chat », fabrication des vélos fous et des stands du « Marché aux poux », le grand vide grenier des enfants. Et s’il pleut, il en faut plus pour entamer la joie communicative d’Anne-Marie, responsable du Cafézoïde, « ce sera la fête à la grenouille ! ».

Centre social et culturel Danube Festival « La rue aux enfants » Dimanche 29 mai, de 11h à 19h Quai de Loire, Paris 19e

Cafézoïde le café des enfants Atelier de préparation « La rue aux enfants » À partir du 1er avril, du Mer. au Dim. après-midi 92, bis quai de la Loire Paris 19e Adhésion à l’association : 6 euros (4 euros famille nombreuse) Activité : 2 euros (1,50 euros f.n.) avec grignotage, boisson ou plat le midi Tél. : 01 42 38 26 37 http://www.cafezoide.asso.fr/


texte & photo Tiphaine Illouz

Agathe et Gauthier Chocolats de Pâques et autres contrariétés C’est Agathe la grande sœur en rouge, et Gauthier le petit frère charmeur, 5 et 2 ans, qui se baladent le dimanche aux ButtesChaumont après un repas en famille. Ils me racontent leurs (déjà !) souvenirs de Pâques. Le moment est calme : après quelques chutes pour Gauthier qui a tenté d’apprivoiser la pente, et avant une petite bosse contractée par Agathe.

P

âques, ça vous dit quelque chose ? Agathe : oui Gauthier : non C’est quoi ? Agathe : faut chercher des chocolats dans le jardin Vous avez déjà fait ça ? Où ? Agathe : oui, dans le jardin chez maminou et papinou, le papa et la maman de papa Tu me racontes ? Agathe : bah on sort dans le jardin pour chercher les œufs cachés, y’en avait un qu’on voyait de la cuisine, tout au fond du jardin

Qu’est ce que t’as attrapé ? Agathe : des œufs et une sucette au chocolat pour Gauthier moi j’aime pas le chocolat Gauthier : moi non plus j’aime pas le chocolat Agathe : C’est pas vrai. T’aimes les crottes de chien ? (Référence à un épisode ultérieur au parc où Gauthier s’est intéressé de près à une déjection canine) Agathe : on fait ça chez nous aussi, dans le jardin c’était même des pièces de circuit d’eau avec des petits bâteaux (n.d.l.r : Circuit d’eau mis en place par les parents pour éviter la crise de foie) Et pendant ce temps-là, Gauthier ramasse les mégots en bas du banc Agathe : j’aime pas le chocolat, mais j’aime bien les bonbons Gauthier : moi aussi j’aime bien les bonbons Lesquels ? Agathe : les marshmallow Gauthier : les bonbons bleus (traduisez les schtroumpfs)

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Pour profiter des “bonbons” de réductions, il vous suffit de prononcer le mot magique

le Bonbon

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Š Victoire Rambert


le conte est bon texte Marie Raymond / photo Sébastien Moulène

Madjid Bessaa Amoureux transi du 20e Madjid, c’est une vraie belle âme du quartier. Avec ses souvenirs, ses sourires, ses craintes. Un p’tit bonhomme qu’on rêve d’avoir comme grand-père. Rencontre en haut de la rue de Ménilmontant.

À

la libération, en 1945, le père de Madjid quitte l’Algérie, plus précisément la Kabylie, avec sa femme et ses fils sous le bras. Madjid a alors 5 ans, et il va découvrir la France, Paris, et le 20e arrondissement. Il ne le sait pas encore, mais il ne s’en ira plus. La famille s’installe rue Ramponeau et c’est là que le petit Madjid ira à l’école jusqu’à l’âge de 14 ans. « Ensuite j’ai appris un métier. J’ai fait les Arts graphiques et je suis devenu imprimeur » se rappelle-t-il. Il travaillera dans nombre d’imprimeries de Paris. Quand il prend sa retraite, Majid ne le fait pas comme tout le monde : il décide de prendre un bar rue des Couronnes, puis un autre, rue de Ménilmontant. Aujourd’hui, cela 44 —

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fait 15 ans que l’on vient papoter « A l’Abri » avec Majid. Papoter du temps où le 20e était « vraiment le Paradis ». L’homme de 75 ans se souvient de grands terrains inhabités. « Vers la rue des Cascades, précise-t-il, c’était très vert. Il y avait plein d’arbres, plein d’escaliers ». Puis il se souvient des travaux, de l’installation de grandes cités qui ont cassé la poésie du quartier. Les gens aussi ont changé. Il se remémore un quartier assez pauvre, un quartier ouvrier, où les femmes étaient pourtant toujours très coquettes. « Aujourd’hui c’est un peu plus riche, un peu plus bobo », dit-il avec un sourire malicieux. Vers le métro Belleville où il a grandi, Madjid se souvient « Il y avait beaucoup d’Algériens, car nous avons été les premiers à nous installer par ici. Puis dans les années 90, le quartier est devenu chinois et s’est modernisé ». Mais Majid est toujours aussi amoureux du 20e. Il aime les rues, la courtoisie des gens. « Ici on se tient la main dans la main, c’est


mieux que le 16e où chacun ne regarde pas l’autre » confie-t-il fièrement. Il aime, bien sûr, les Buttes-Chaumont, où il continue d’aller de temps en temps. Il y allait très souvent dans sa jeunesse, pendant laquelle il fréquentait également les bals musettes, et allait danser vers Wagram. « Ensuite on est devenus vieux et on a travaillé », dit-il avec un sourire empreint de nostalgie. Le ptit fiancé du 20e s’est marié deux fois. Il a aujourd’hui 6 enfants et autant de petits-enfants, et beaucoup habitent le 20e

, comme leur aïeul. Aujourd’hui un de ses petits fils joue dans le café, tandis que la fille de Majid déjeune à ses côtés. Les clients vont et viennent, tutoient le bonhomme, s’arrêtent un instant pour boire un café et prendre de ses nouvelles. Majid travaille tous les jours, même le dimanche, « parce que si j’arrête j’ai peur de mourir », explique-t-il. Mais Madjid a encore plein de beaux jours à vivre dans le 20e arrondissement, et nous avons encore tant de choses à apprendre autour d’un ptit café… avril 2011 |

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le Bon agenda agenda des manifestations culturelles SPECTACLEs VIVANTs

CONCERTS

Théâtre

1/03 Cloud Control à la Maroquinerie 2/03 Wintersleep + Mona + Sea of Bees + Rah Rah à la Flèche d'or 3/03 Martin Ackerman/ Duo Vallejo au Studio de l'Ermitage 1/04 Sayon Bamba au Zèbre de Belleville 2/04 Frankie & The Heartstrings + John Maus + Norman Palm + Plug à la Flèche d'or 2/04 The Chickties à la Féline 3/04 Concert de musique grecque "Voyageurs de Belleville" à la Péniche Anako 4/04 Staff Benda Bilili au Cabaret Sauvage 5/04 Alfa Rococo + Mell + Amelie à la Flèche d'or 5/04 Ycare à la Java 6/04 Virgin Demancia Dj Night à la Féline Les 6, 13 et 27/04 Vincent Baguian à la Java 7/04 Zaza Fournier au Centquatre 7/04 Eli à la Flèche d'or 7/04 Kaolin à la Maroquinerie 8/04 Sick Puppies + Air Bag One Want Some ? À la Maroquinerie 8/04 Hilight Night - live trance au Cabaret Sauvage 8/04 Corcodiles à la Flèche d'or 8/04 Fitzgerald à la Bellevillloise 8/04 Ben l'Oncle Soul au Zénith 9/04 Live One Bourboun One Beer à la Féline 10/04 Special Musical : "Le Chant de Sassoum" à la Péniche Anako 10/04 Clinton Fearon à la Maroquinerie 13/04 Soirée Coopérative avec The Head and The Heart + Mechanical Bride à la Flèche d'or 14/04 The Amplifetes + Thé New Wine +

Les 5 et 6/04 Forza Bastia du Théâtre Commun à l'Atelier du Plateau Du 6 au 9 et du 13 au 16/04 Clients de Clotilde Ramondou au Théâtre Paris-Villette A partir du 7/04 Indigo de François Chassagnac au Théâtre Clavel Jusqu'au 9/4 Long voyage du jour à la nuit de Eugene O'Neill mise en scène de Célie Pauthe au Théâtre National de la Colline Jusqu'au 9/04 Samantha à Kinshasa de Marie-Louise Bibish Mumbu mise en scène de Catherine Boskowitz au Tarmac Du 19 au 24/04 Un Contrat de Tonino Benacquista au Théâtre de Ménilmontant Du 26/04 au 7/05 Tête à tête de Karim Amghar / Prince Dethmer Nzaba au Tarmac Danse Du 21 au 23/04 Dunas Maria Pages et Sidi Larbi Cherkaoui au Parc de la Villette Du 27/04 au 19/06 Shoebiz de Fabrice Martin, Costel et Dorel Surbeck au Vingtième Théâtre Performance Les 15 et 16/04 Dans l'antre / Tube de Mathilde Monfreux et Elizabeth Saint Jalmes à l'Atelier du Plateau Marionnettes Du 13 au 20/04 En attendant le Petit Poucet Cie Niouton Théâtre au Théâtre des Mains nues

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Le bon agenda Mirrors à la Flèche d 'or 15/04 The Dears à la Flèche d'or 15/04 Live Canja Rave à la Féline 16/03 Live du Groupe Face à la Féline 18/04 True Live à la Maroquinerie 21/04 Rupa & The April Fishes à la Maroquinerie 23/04 Best Coast + Guests à la Maroquinerie 25/04 James Blake à la Maroquinerie 28/04 Budam et Orka au Centquatre 28/04 Sylvain Kassap Quartet à l'Atelier du plateau 28/04 Two Bunnies in love à la Bellevilloise Du 28 au 30/04 Jean-Louis Aubert au Zénith 29/04 David Eugene Edwards à la Maroquinerie

Expositions 2/03 Vernissage de l'exposition Le Petit Garagiste de Guillaume Martial (du 3 au 24/03) à la Bellevilloise Jusqu'au 13/03 à marche forcée : Les ouvrières du Père Noël Enquête photographique de Samuel Bollendorff au Théâtre Confluences Les 4, 11, 18 et 25 mars Exposition Attention Travail d'Arabe d'Ali Guessoum à la

Bellevilloise Jusqu'au 19 mars Nouveaux Tableaux Parisiens : Mohamed Bourouissa, Lu Hao, Chourouk Hriech et Yvan Salomone au pavillon Carré de Baudouin Jusqu'au 26/03 Anne Brégeaut Solo Show à la Galerie Sémiose

SOIRéES clubbing 1/04 Soirée Tzigane avec l'Imperial Tiger Orchestra, Tzi Slav Orkestar et Dj Tagada à la Bellevilloise 2/04 Bal du Surnatural Orchestra au Studio de l'Ermitage 2/04 Flash Cocotte à la Java 9/04 Grow au Glazart 9/04 Le Bal de l'Afrique Enchantée au Cabaret Sauvage 9/04 Poésie Sonore avec Emmanuel Rabu dans le cadre des Soirées SoulCook à la Bellevilloise 10/04 Bal Créole, Bal Poussière à la Bellevilloise 12/04 Africa Unit au Glazart 16/04 Avenida Brazil # 27 à la Bellevilloise 17/04 Milalonga de l'Ermitage au Studio de l'Ermitage 29/04 Off The Hook à la Java 29/04 Yakuza Factory au Glazart

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les bonnes adresses

RÉGIE PUBLICITAIRE 06 48 26 88 53 antoine@lebonbon.fr

1/ M o lly m o o d

6/ kr i sc o ÉP I C ERIE FINE

85 et 187, rue des Pyrénées 20e

21, rue de la Villette 19e

Tél. : 01 43 70 01 40 ou 01 43 70 80 17

Tél. : 01 42 02 60 44

2/ le s éto i le s d u r e x

7/ bm c o n s e i l

1, boulevard Poissonnière 2

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273, rue des Pyrénées 20e

www.legrandrex.com - M° Bonne Nouvelle

Tél. : 01 40 33 50 60

3/Au b o n c o i n

8/ La b o u c h e r i e

19, rue des Gâtines 20

30, route des Petits-Ponts 19e

Tél. : 01 46 36 21 12 - 06 14 87 73 78

Tél. : 01 49 42 85 96

4/ B o u c h e r i e la c e llo i s e

9/ Le p'tit b o uq u et

105, rue de Belleville 19

101, rue des couronnes 20e

Tél. : 01 42 08 58 16

Tél. : 01 43 66 29 10

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5/ Le C hên e v e rt i m m ob i li e r 63, rue des Pyrénées 20e Tél. : 01 43 72 76 07 2 bis, rue du Jourdain 20e Tél. : 01 43 15 05 05

Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.

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la bonne parisienne texte Sandra Serpero / photo tom lapin ; )

À PÂQUES çA COCOTTE PAS MAL ! 1

La poule ou l’œuf

C’est l’histoire d’une poule, une poule pas comme les autres… Une poule extraordinaire qui pondait des œufs en chocolat. Et c’est surtout un délicieux conte à déguster ! Création Richart, 45 € www.chocolats-richart.com

Poules et compagnie

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On part en famille direction la Ferme de Paris dans un petit coin de campagne de 5 hectares qui abrite chèvres, lapins, cochons, poules… Là où les œufs sont tout frais et où les poules caquettent ! Ferme de Paris, route du Pésage, bois de Vincennes, Paris 12e – Visite libre we et jours fériés. Entrée : 2 € Tél. : 01 43 28 47 63

3 Mettre tous ses œufs dans le même panier !

Des petits œufs en tricot tout doux et moelleux dans une petite panière pour décorer sa maison à l’heure de Pâques. Cache œufs et œufs en coton organique, 18 € - Anne-Claire Petits Accessoires www.anneclairepetit.nl

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Cocorico !

Un snack chic et inventif qui décline les œufs sous toutes ses formes : omelettes, oeufs cocotte, œuf au plat, brouillés… Le tout dans un décor design et fleuri. Hyper ludique. Coco & Co, 11 rue Bernard Palissy, Paris 6e Tél. 01 45 44 02 52 50 —

Pour les cocottes fashion 4

Un « eat-bag » tout choco plus vrai que nature pour les modeuses qui jouent la carte du style même en gourmandise ! Chocobag, 56 € chocolatmichelcluizel.com


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