2 minute read

Interview Littéraire: Cécile Alix

Auxane B.

J’ai eu la chance d’interviewer par écrit Cécile Alix, auteure pour la jeunesse connue pour ses romans humoristiques, tel que «Léonard de Vinci vu par une ado» (20, Poulpes Fictions) . Son premier roman Young Adult « A(ni)mal », sorti ce 3 février en librairie, parle du voyage périlleux d’un jeune migrant, Miran, pour arriver en France depuis le Moyen Orient.

Advertisement

Le résumé du roman:

« Tu ne dis pas d’où tu viens, tu ne dis pas ton nom, tu oublies ton pays, compris ? Tu m’oublies. Et tous les autres que tu connais, que tu as connus, tous, tu les oublies aussi. Et qui tu es, tu l’oublies. À partir de maintenant, tu n’es personne, tu n’es de nulle part. À toi de redevenir quelqu’un, c’est possible. C’est possible, tu m’entends ? À ton âge, tout est possible. »

Avoir 15 ans dans un pays en guerre, être forcé de devenir un homme, se retrouver projeté sur les chemins de la clandestinité, effleurer les limites de l’humanité, apprendre à survivre, s’effacer, oublier…

Puis Vivre – à nouveau Ressentir – encore Faire confiance – petit à petit Garder espoir – toujours Le parcours d’un migrant, des difficultés indicibles de son voyage jusqu’à la résilience.

L’interview !

Q: Quelle a été votre motivation et votre inspiration pour écrire ce roman ?

Je me suis toujours intéressée au déracinement, au fait que fuir son pays c’est mourir un peu, et j’avais envie de parler d'événement dans lequel un personnage serait expulsé de sa vie quotidienne et aborderait des questions existentielles, par exemple ‘qu'est ce qui me fait avancer dans la vie’, ‘pourquoi est-ce que je suis en vie’ et ‘pourquoi je continue à vivre’.

Q: C’est votre premier roman Young Adult, pourquoi vous êtes vous tourné vers cette littérature?

C’est surtout que j’avais envie de parler d’une histoire qui met en scène un adolescent, et donc avec de la violence parce que, à travers l'histoire de Miran, j’aborde les sujets comme la dictature et la terreur qu’impose les passeurs, la quête désespérée d'humanité, ce genre de sujet, et je trouvais que m'adresser à un public plus adolescent/young adult, me permettait de m' exprimer plus librement, pour exprimer toute cette violence et cette soif d’humanité.

Q:Une anecdote sur le processus d’écriture ?

Dans la première version, le personnage du jeune homme que Miran croise à Lyon au début de la troisième partie était trop adorable et l’emmenait dans une association pour qu’il soit hébergé. Mes éditrices ont trouvé ce personnage beaucoup trop sympa ! Alors qu’il existe, mon fils qui habite Lyon a connu cette expérience.

Q: Votre passage préféré du livre ?

Les pages que j’ai préféré écrire et que j’avais pensées dès le début sont les trois derniers chapitres…

Merci beaucoup à Cécile Alix d’avoir pris le temps de répondre à mes questions ainsi qu’à son podcast que vous pouvez retrouver sur France Info, sur lequel je me suis appuyée!

"Medicine, law, business, engineering, those are noble pursuits, and necessary to sustain life. But poetry, beauty, romance, love, these are what we stay alive for” - Dead Poets Society

This article is from: