Journal federal mcg 2015

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LE CITOYEN

Automne 2015

JOURNAL DU MCG - MOUVEMENT CITOYENS GENEVOIS

ELECTIONS FEDERALES

Suisses, réagissez contre

les fossoyeurs de notre pays! Les partis traditionnels acceptent encore et toujours: - l’invasion de frontaliers ; - l’afflux de faux réfugiés ; - la perte du secret bancaire ; - le coût des assurancesmaladie ; - le réseau routier chaotique ; - les cadeaux aux Etats étrangers - l’ouverture des frontières aux criminels.

Résistons aux faiblesses d’une gauche folle et d’une droite molle

Votons pour les candidats MCG


A Berne comme à Genève

2 - LE CITOYEN automne 2015

LE MOT DU PRESIDENT DU MCG

Suisses, osons nous affirmer ! La politique de l’autruche, menée depuis de trop nombreuses années, et la faiblesse de nos dirigeants ont conduit notre pays à se retrouver dans des situations d’incertitude complète en de nombreux domaines.

Stop à l’afflux des frontaliers et des faux réfugiés

Le MCG accuse !

Ceux qui détruisent notre économie

Depuis une bonne décennie, la gauche ne défend plus, comme par le passé, le salarié. C’est une évidence. Roger Golay Conseiller national

Dans son incapacité à gérer le dossier de l’asile, le Conseil fédéral accepte beaucoup trop de requérants d’asile, sans tenir compte de nos capacités d’accueil. Par ailleurs, tout comme le Gouverment, trop de partis politiques s’applatissent devant l’Union européenne sur la question de l’immigration. Ceux-ci tergiversent à outrance afin de ne pas faire appliquer la décision du 9 février prise par le peuple. De ce fait, le problème des frontaliers n’est pas sérieusement traité autant par la gauche que par la droite. Pourtant, des milliers de nos concitoyens souffrent de cet afflux massif qui les conduit au chômage ou à l’assistance publique.

Trop de nos politiques ne sont plus au service du pays mais aux ordres de Bruxelles Par ailleurs, nous perdons aussi de plus en plus notre souveraineté face à des nations étrangères qui nous dictent notre manière d’être et de faire. La suppression du secret bancaire est le résultat le plus marquant de toutes ces pressions, lesquelles ont coûté des milliers d’emplois surtout dans notre canton. Les accords internationaux comme Schengen font plus de tort que de bien à la Suisse. En effet, notre pays est devenu un Eldorado pour les criminels. Dans ce contexte, ces politiques nous lient les mains avec des décisions contraires à notre volonté.

Le Palais fédéral est devenu un vrai casino ! Tels des flambeurs, ces mêmes partis dépensent l’argent des contribuables suisses sans compter. Il n’est pas étonnant que le budget de la Confédération ait augmenté de 25% en dix ans. Alors, ne rêvons pas! Dès lors, nous n’arrivons plus à répondre aux attentes de la population dans des secteurs prioritaires comme la sécurité et des équipements publics essentiels. Il est temps de se réveiller et de reprendre notre destin en mains. Quant au MCG, il estime que c’est le moment de modifier la composition du Parlement fédéral, en ne renouvelant pas le mandat de ces faiblards, représentant des partis «béni-oui-oui». Pour cela, nous avons besoin de vous et de votre soutien afin de placer des hommes et des femmes à la hauteur de vos attentes. Nous devons reprendre confiance en nos institutions et cesser de brader notre pays. Ensemble, restons forts et déterminés !

Roger GOLAY

Etonnamment, cette gauche caviar s’affaire à déposer des initiatives qui font fuir les contribuables fortunés, comme si c’était des pestiférés. Pourtant ceux-ci contribuent largement au bien-être de tous et participent pleinement par leurs impôts au développement de notre social. Ils sont nombreux à financer, en tant que mécènes, des activités de bienfaisance ou d’intérêt public. Une incertitude très négative pour notre pays Cette gauche, en proposant la suppression des forfaits fiscaux par le lancement d’une initiative, a créé une incertitude juridique qui a ébranlé leur confiance à l’égard de notre pays. Des personnalités très fortunées ont fait le pas, trouvant refuge dans des paradis fiscaux. Malgré le vote du Peuple contre cette initiative irresponsable, le mal a été fait. La proposition catastrophique sur l’imposition des successions a eu ce type d’effets catastrophiques. Celle-ci a freiné l’établissement de nouvelles entreprises dans notre pays. Ce qui a forcément nui à l’emploi. Secret fiscal, multinationales: politique suicidaire

En s’attaquant à la place financière et au secret fiscal, ils portent une grande responsabilité sur les milliers de poste de travail perdus par leur action. C’est aussi une perte considérable pour les rentrées fiscales du canton de Genève. Quant à l’initiative contre les multinationales, qui rapportent des sommes considérables au niveau des impôts de Genève, c’est totalement irresponsable. Finalement, on trouve à gauche les plus grands fossoyeurs de l’emploi, qui vont, par leurs initiatives irréfléchies, pousser Genève dans la misère. Le MCG s’oppose catégoriquement à cette politique dangereuse pour notre avenir.

Une économie forte pour un social efficace avec le MCG


Asile économique

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Après les frontaliers le flux des faux réfugiés

Comme si l’afflux massif de frontaliers européens ne suffisait pas, aujourd’hui nous sommes confrontés à une arrivée importante de faux réfugiés, qui ne peut qu’affaiblir notre cohésion sociale.

Depuis le début de l’année, nous ne savons plus où loger les dizaines de milliers d’arrivants dans notre pays. Parmi les réfugiés qui ont la légitimité d’être accueillis, se trouve un nombre incroyable de requérants cherchant un asile économique. Cela fait exploser les coûts de l’assistance publique des cantons, des communes et de la Confédération, au détriment des citoyens suisses.

Stabilité de la Suisse en danger Aujourd’hui, le coût global de l’assistance de ces faux réfugiés est phénoménal et demande des sacrifices énormes aux contribuables suisses. Au lieu de remercier leur pays d’accueil, un certain nombre de requérants, entraînés par une gauche irresponsables, critiquent la qualité de notre accueil et refusent d’être logés dans nos abris de la Protection civile. Nous constatons que cette gauche et ces requérants, avant tout dialogue, ont cherché à nous imposer, par leurs manifestations, des lieux d’accueil de leur choix. Le scandale de l’occupation du centre culturel le Grütli et des démonstrations agressives, qui se sont déroulées sur la

Nos «bunkers» bons pour nos soldats et nos habitants en cas de crise mais pas assez luxueux pour des migrants manipulés par des groupuscules suisses. voie publique, sont la démonstration de ce manque de reconnaissance à l’égard de notre hospitalité. Sans réaction vive d’une majorité de la population de notre pays, ce phénomène va s’amplifier et pourrait mettre en danger notre stabilité ainsi que la cohésion nationale.

Des actions irresponsables La conseillère fédérale de gauche, en charge de l’asile, n’étant pas satisfaite du chaos provoqué par ces arrivées massives de requérants, prône haut et fort - même à l’étranger - que la Suisse peut encore en accueillir quelques milliers supplémentaires. Une telle politique est catastrophique pour

l’intégration des personnes étrangères. Cela conduit au communautarisme tel que nous le connaissons avec les émeutes de Londres ou de la banlieue parisienne. De plus, cette politique gauchisante, qui vise à prendre toute la misère du monde, ne peut que servir les réseaux mafieux qui s’enrichissent sur le dos des requérants. Ceuxci, au péril de leur vie et en dépensant des sommes considérables pour les mafieux, sont les victimes de cet angélisme imbécile. Les drames en Méditerranée sont le résultat de cet appel d’air irresponsable.

Avoir une politique ferme Nous devons être fermes face à ces arrivées de requérants et traiter les dossiers de ceux-ci dans les plus brefs délais, en renvoyant ceux qui ne répondent pas au statut de réfugiés, soit un grand nombre des cas. En somme, nous devons rapatrier de manière massive tout ces faux réfugiés qui s’entassent dans nos abris, par manque de rigueur de nos autorités fédérales.

Stop aux réfugiés GASTRONOMIQUES

Roger GOLAY François BAERTSCHI


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Stop aux dépenses !

Avec une dette de 13 milliards Genève n’a pas le choix

Suppression de la rétrocession de 253 millions versés à la France L’initiative lancée par le MCG est conforme au droit. Peut-on le faire ?

Le 9 septembre 1966, la Suisse et la France ont conclu une Convention en vue d’éviter les doubles impositions en matière d’impôts sur le revenu et sur la fortune. La règle de principe adoptée à cette occasion impliquait l’imposition du revenu du travail, au lieu où s’exerce l’emploi. Ainsi, les travailleurs frontaliers exerçant leur activité chez nous ne peuvent qu’être imposés ici. Genève n’a jamais dérogé à cette règle et c’est ainsi que les travailleurs frontaliers français sont imposés à la source, dans notre canton. D’autres cantons par contre (BE, SO, BS, BL, VD, VS, NE, JU) sur la base d’anciens accords conclus en 1910 et 1935, qui prévoyaient une imposition des salaires au lieu de résidence des frontaliers, ont conclu un Accord, le 11 avril 1983, prévoyant que seule la France imposerait les travailleurs frontaliers et rétrocéderait au canton de résidence, 4,5% de la masse salariale brute. C’est ainsi que la Convention entre la Suisse et la France de 1966 a intégré cette exception lors d’une modification ultérieure (art. 17, al. 4). Genève, pour sa part, a négocié avec la France, «pour tenir compte des charges supportées par certaines communes des départements de l’Ain et de la Haute-Savoie», un Accord du 22 juin 1973, dans lequel la Confédération suisse n’est pas partie, le Conseil fédéral s’étant limité à signer cet Accord pour le compte de Genève, conformément à la compétence qui est la sienne dans le cadre des relations entre les cantons et l’étranger (art. 56, Constitution fédérale). Selon cet Accord, Genève doit verser chaque année une compensation financière de 3,5% de la masse salariale brute. En échange, une fois par année, les Préfets des deux départements concernés doivent faire connaître l’utilisation des sommes mises à disposition. Cet Accord peut être dénoncé pour la fin d’une année civile, avec un préavis de six mois. Il ne s’agit donc pas d’une Convention qui lie la Suisse à la France, mais uniquement la République et canton de Genève à la France et cela, même si Genève a été représentée par le Conseil fédéral pour la signature finale.

Pourquoi le faire ?

Genève a aujourd’hui une dette de 13 milliards, avec des politiques publiques fortement sous pression, notamment en relation avec le vieil-

Dette oise genev

Quand on a une dette de 13 milliards, il n’y a pas de place pour les largesses, on la rembourse lissement de la population et l’accroissement démographique, alors même que les recettes fiscales sont en baisse. Les sommes ainsi versées à la France privent annuellement le canton et les communes d’une somme d’environ 253 millions qui manquent cruellement pour répondre aux besoins de la population. De surcroît, Genève s’est engagée dans la construction d’une voie de chemin de fer dont le coût global sera proche de deux milliards, afin de faciliter la venue dans le canton des travailleurs frontaliers français (CEVA). Inversement, les projets exécutés par les départements français concernés, au moyen des sommes qui leur sont versées, restent peu transparents, à tel point qu’il est systématiquement demandé à Genève de faire des efforts financiers supplémentaires pour des projets ponctuels (P+R par exemple). La dénonciation de cet Accord ne devrait en aucun cas placer les collectivités publiques françaises dans la difficulté, dans la mesure où les travailleurs frontaliers y résidant, apportent annuellement, à leur lieu de domicile, une masse salariale globale supérieure à six milliard de francs, ce qui contribue largement à l’essor de la région.

Les risques de cette dénonciation ?

Certes, cette dénonciation, qui s’exprimera par la voix du Conseil fédéral, lequel ne dispose toutefois d’aucune marge de manœuvre,

s’agissant d’une prérogative exclusivement cantonale, ne manquera pas d’irriter la République française. Cette dernière, ces dernières années, n’a cependant jamais témoigné une particulière considération pour la Suisse, que l’un de ses Ministres à même qualifié d’«Etat voyou». Plusieurs réformes dans le domaine successoral ou de l’assurance maladie témoignent de surcroît de la volonté des autorités françaises d’imposer unilatéralement des solutions qui lui sont favorables, sans considération aucune pour les conséquences qu’elles peuvent avoir pour la Suisse. Indépendamment de ces considérations politiques, la dénonciation de cet Accord n’aura que des conséquences bénéfiques pour Genève qui continuera à percevoir l’impôt à la source sur les travailleurs frontaliers, conformément à la Convention entre la Suisse et la France de 1966, et qui en bénéficiera pleinement. Ainsi, et contrairement à ce que certains ont cru pouvoir affirmer, en aucun cas la France ne pourrait décider, par représailles, d’imposer les travailleurs frontaliers sur son territoire. La dénonciation de l’Accord de 1973 n’est donc que le résultat de l’élémentaire bon sens


Genève d’abord

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Le MCG lance une initiative

Stop au cadeau royal qui ruine notre canton ! A l’heure où le budget de l’Etat de Genève prévoit un déficit important de plusieurs centaines de millions de francs, il est urgent de prendre des mesures drastiques. Nous devons éviter l’effondrement de notre système social et de santé, de l’éducation et de la formation ainsi que tout ce qui touche à la sécurité des citoyens. En effet, bientôt chaque jour sont annoncées des difficultés financières pour assurer les prestations importantes à la population. Alors que le coût de l’assistance publique explose d’année en année, les ressources viennent à manquer pour garantir une solidarité citoyenne envers les plus faibles de notre société.

Dangereuses coupes en vue De plus, notre système de santé risque de subir des coupes budgétaires qui auront des incidences sur le niveau de qualité. Par ailleurs, les projets en matière de sécurité sont de plus en plus remis en question par manque d’argent, ceci au détriment de la protection de la population. A l’avenir nos investissements (écoles, hôpitaux, prisons, routes, transports publics, etc.) pourraient être sérieusement mis en péril.

des solutions et d’éviter des sacrifices douloureux, a décidé de lancer une initiative pour mettre un terme au versement à la France de 253 millions de francs par année, à titre de rétrocession sur l’impôt à la source prélevé sur les frontaliers. D’autant plus que ce montant n’a aucun aspect fiscal obligatoire entre la France et la Suisse, mais repose uniquement sur un accord de «bon voisinage» signé en 1973.

Pour sortir la tête de l’eau

Aucun aspect obligatoire

Le Mouvement Citoyens Genevois cherche par tous les moyens à éviter une hausse d’impôts qui aurait des conséquences graves sur les budgets des contribuables et sur l’économie de notre canton.

Par conséquent, le MCG, dans sa grande responsabilité, afin de trouver

Malheureusement, en cas de refus de cette initiative, nous serons condam-

nés à réduire les prestations ou/et à augmenter les impôts. Cette initiative présente une occasion unique de sortir la tête de l’eau pour notre République et canton de Genève. Il est indispensable de cesser ce type de cadeau répétitif, qui vide les caisses de l’Etat année après année. Dans ce contexte, notre slogan «Genève d’abord» a tout son sens. Signez cette initiative pour assurer l’avenir de notre canton ! Le MCG vous fera parvenir dans votre boîte aux lettres le formulaire de l’initiative, car à l’heure où nous mettons sous presse ce journal nous attendons encore la validation de notre initiative par la Chancellerie, formalité indispensable.

Dilapider notre argent : ça suffit !


Défense citoyenne

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Terrorisme, catastrophes naturelles, situation géopolitique, cyberrisques, etc.

Une armée efficace contre les nouvelles menaces

Le fait d’avoir coupé dans les budgets de la défense de manière excessive depuis de trop nombreuses années a comme conséquence que notre armée est devenue davantage un musée culturel qu’un instrument de protection. Si nous pouvons tous estimer que les menaces ont changé de nature depuis la chute du Mur de Berlin, elles n’en restent pas moins inquiétantes voire plus sournoises qu’autrefois. Armée suisse sinistrée Chacun peut constater dans les informations le développement du terrorisme en Europe, la dégradation géopolitique sur les frontières de l’Est qui peuvent s’amplifier et avoir des conséquences sur notre sécurité collective. Raison pour laquelle de très nombreuses nations européennes s’inquiètent de constater que leurs forces militaires n’ont pas été adaptées aux nouveaux dangers et se rééquipent. Pour la Suisse, il est également inquiétant de constater que nous manquons drastiquement de matériel pour fournir la troupe complètement. Le fait de pouvoir équiper seulement 5 bataillons d’infanterie (5000 soldats environ) sur 20 est un parfait exemple.

puisse être épargné à tout jamais de ce fléau qui s’accentue de jour en jour à travers le monde. Cyberrisques Ne parlons pas des cyberrisques (criminalité et guerre informatiques) qui peuvent paralyser en quelques heures nos ressources vitales (électricité, distribution de l’eau, réseaux informatiques, bancaires, routiers, ferroviaires etc.). En ce qui concerne les catastrophes ma-

Menace terroriste Aujourd’hui, en raison des économies excessives faites sur son dos, nous n’avons plus une armée digne de la mission qui lui a été confiée par le Peuple et qui est inscrite dans la Constitution. Pourtant, la menace terroriste plane sur nos têtes et il est totalement faux d’imaginer que notre pays

Troupes de sauvetage à l’oeuvre.

jeures (naturelles) ou techniques (incident dans une centrale nucléaire), seule l’armée a les moyens de pouvoir intervenir de manière massive. C’est pourquoi, face à toutes ces menaces, le MCG défend une armée efficace et crédible en tout temps. Par conséquent, nous nous opposons à baisser la garde en coupant dans des budgets indispensables pour notre sécurité. Nous acceptons la nouvelle réforme sur l’armée, c’est-à-dire une diminution des effectifs, pour autant que soit relevé son budget afin qu’elle puisse être équipée de moyens «high tech» pour combler le déficit en soldats. Sans cette dernière condition, notre armée citoyenne ne pourra pas être efficace et répondre aux diverses menaces. Le MCG actif pour notre sécurité Pour toutes ces raisons, notre conseiller national Roger Golay, membre de la Commission de la politique de sécurité, s’est énormément investi et avec conviction dans tous les domaines sécuritaires nationaux, notamment celui de l’armée. D’ailleurs, il a été l’auteur de plusieurs rapports de commission à l’attention du Conseil national, afin que ce dernier soutienne la nécessaire mise à jour de notre armée en particulier par l’acquisition de matériel adapté. Lesdits rapports, notamment les programmes d’armement, ont tous été acceptés. Il est essentiel de poursuivre ce travail pour garantir la souveraineté et la sécurité de notre beau pays. Notre précieuse Liberté vaut quelques sacrifices. François BAERTSCHI


Embouteillages

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Circulation: la gabegie

Le Conseil fédéral roupille

Qui ne perd pas de son temps précieux dans des bouchons insupportables et sans fin, en voiture ou dans des transports publics?

Cette perte de temps n’a pas que des conséquences sur nos nerfs mais a des effets induits également sur nos portefeuilles. Ils renchérissent les coûts d’une multitude de services ou de produits de consommation. 1,25 milliards perdus en 2014 En effet, les bouchons en Suisse représentent une perte pour notre économie de 1,25 milliards de francs pour 2014. Chaque automobiliste perd en moyenne 33 heures par an, coincé dans des embouteillages. C’est le résultat de la politique prétendûment écologique qui consiste à limiter les routes sans tenir compte de la croissance démographique, favorisée par ces mêmes milieux soi-disant écologiques. Par leurs procédés sournois, ils multiplient les sources de pollution alors qu’ils prétendent les réduire. En somme, ces partis politiques se prétendant verts sont les plus gros pollueurs de notre pays. Leur seule ligne de conduite est le dogmatisme anti-bagnole. Genève l’oubliée La situation se dégradant de jour en jour, il est urgent de réveiller sans ménagement le Conseil fédéral qui ne prend pas des mesures d’exception pour favoriser la fluidité du trafic national. Genève étant l’un des cantons les plus touchés par cette gabegie due aux embouteillages, il est absolument nécessaire de renforcer la présence à

Les voies du Conseil fédéral sont impénétrables Berne de personnes qui jugent indispensable d’améliorer notre réseau routier. Le MCG répond à cette attente. Ne perdons pas notre liberté Nous sommes favorables à des investissements rapides pour améliorer le réseau autoroutier, en lieu et place de longues planifications, lesquelles seront déjà dépassées par la demande future. Le MCG est favorable à la complémentarité des divers modes de transports, pour que chaque citoyen puisse garder la liberté de choisir. En revanche, nous nous opposons catégoriquement à ce que l’automobiliste devienne la vache à lait du Conseil fédéral. Il est inadmissible que les taxes prélevées sur l’essence servent d’impôt déguisé pour d’autres affectations que

les routes. Nous nous opposerons à l’augmentation de la vignette à 70 francs, en sachant que nos autoroutes embouteillées ne valent même pas la vignette à 40 francs. Voter MCG c’est rouler dans le bon sens. Roger GOLAY

La direction à prendre pour le Conseil fédéral

Un Conseil fédéral au goût de bouchon


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Bientôt une Suisse de 10 millions d’habitants?

Explosion de l’immigration:

le chaos annoncé

Le 9 février, le peuple a eu raison, les autorités ont eu tort Suite au vote du 9 février 2014 sur l’initiative «contre l’immigration de masse», nous aurions pu penser que le Conseil fédéral allait prendre des mesures rapides, malgré le délai de trois ans pour appliquer cette initiative. Au contraire, le Gouvernement s’enlise à tenter de trouver une parade à la décision du Peuple afin de plaire à l’Union européenne. Le Conseil fédéral, tel une autruche mettant la tête dans le sable, n’est pas conscient que la croissance massive de l’immigration ne peut pas perdurer de la sorte, sans créer de graves problèmes dans divers domaines.

90’000 habitants en plus Malgré la volonté du peuple de stopper cette immigration massive, nous constatons qu’après le OUI du 9 février la Suisse a enregistré l’arrivée de 90’000 personnes supplémentaires (89’500 selon les chiffres OFS, solde migratoire). Sachant que 2015 sera une année où ce chiffre devrait dépasser ce record, nous sommes convaincus que le Peuple a fait le bon choix en disant stop. Avec une si forte croissance démographique, il n’est pas réalisable

Pas d’excès. (Photo 123RF)

d’avoir une bonne gestion du territoire pour accueillir ces nouveaux venus. En effet, pour accueillir ces arrivants, il faut construire l’équivalent de deux fois et demi la ville de Fribourg, équipements publics compris. Dans ces conditions, il devient extrêmement difficile de maintenir un enviImmigration incontrôlée: le cadre de vie futur de ronnement agréable, en préservant la vos enfants comme à Hong-Kong. (Photo 123RF) zone agricole et les beautés naturelles de effets tant sur les communes qu’au niveau notre patrie. Malheureusement, cette forte national, par exemple avec la pénurie de immigration a des conséquences très né- places de crèches, le manque de moyens fastes sur notre qualité de vie en matière pour construire des écoles, la hausse des coûts hospitaliers, les demandes d’ind’équipements publics. frastructures collectives, etc.

Non à la brutalité pour les habitants de notre pays!

Nous constatons tous que cette augmentation irrationnelle et non maîtrisée de la population fait que nos autoroutes sont devenues chaotiques par une saturation créant des bouchons insupportables, sans compter le transport ferroviaire qui a la limite de ses capacités globales. Ce développement brutal est coûteux et porte atteinte aux résidents qui n’arrivent plus à trouver des logements abordables et qui s’entassent dans des villes sur-urbanisées au détriment d’un bien-être que tout le monde revendique. A Genève, nous constatons que cette immigration de masse a des conséquences économiques négatives, puisqu’elle exige des coûts sociaux importants, alors que les contribuables fortunés s’exilent dans les paradis fiscaux à l’étranger, plus malins que nous. Cette immigration incontrôlée a des

L’humain avant les profits à court terme Le MCG veut une immigration contrôlée en fonction des besoins de notre pays. Ce n’est plaît pas à certains milieux économiques, qui pensent aux profits à court terme, et imposent ces arrivées à l’ensemble de la population qui doit supporter l’effort au détriment de son bien-être. Nos candidats estiment que nous ne devons pas céder aux pressions, voire aux menaces de l’Union européenne. Nous refuserons donc de bafouer le choix démocratique fait par nos concitoyens le 9 février 2014.

Journal «Le Citoyen», organe du MCG, éditeur et rédacteur responsable Roger Golay, rédacteur François Baertschi. Imp. Tamedia (Bussigny). MCG, case postale 340, 1211 Genève 17


Quatre ans au National

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Avec le MCG du concret

En quatre ans, Mauro Poggia puis Roger Golay, les conseillers nationaux du MCG, ont fait preuve d’une activité sans relâche. L’inventaire ci-dessous n’est pas exhaustif car il est impossible de décrire sur une page toute l’activité déployée par le MCG à Berne. Pendant cette législature, les conseillers nationaux MCG ont eu à coeur de défendre les citoyens. Il s’agit autant de sujets concernant l’intérêt général que la vie quotidienne. Assurance-maladie Le MCG est intervenu à de multiples reprises à propos de l’assurance-maladie, notamment pour un contrôle des assurances-complémentaires, pour évaluer la possibilité, mais aussi pour des assurés égaux dans la perte de gain maladie (motion). A été proposée la création d’un fonds national des réserves de l’assurance-maladie obligatoire (motion rejetée sur proposition du Conseil fédéral par le Conseil national) . Le MCG est bien évidemment intervenu à Berne pour défendre la préférence nationale (page 5), protéger les jeunes face au fléau de la libre circulation, favoriser la main-d’oeuvre suisse en supprimant la commission de la perception sur l’impôt à la source. Droit des victimes Nous avons interpellé le Conseil fédéral pour lui demander une procédure pénale soucieuse des droits des lésés. Le MCG a déposés des textes parlementaires pour protéger les justiciables et en particulier les victimes qui sont trop souvent oubliées. Bruit des ambulances Une motion a été proposée par le MCG pour demander une réduction des nuisances sonores des ambulances tout en gardant le niveau de sécurité; une autre a défendu l’instauration de la conduite accompagnée d’un véhicule automobile dès l’âge de 16 ans. Une initiative parlementaire a été déposée pour répri-

mer l’usurpation d’identité (nouvelle norme pénale), une autre pour protéger le consommateur dans le cas de renouvellement tacite de contrats. Une initiative parlementaire demande de «ne pas enfoncer la tête sous l’eau des personnes endettées». Bataillon 14 Une motion demande le maintien du légendaire bataillon de carabiniers 14, dont les origines remontent au général Dufour. Ce bataillon devait être supprimé mais cette motion a eu une influence favorable puisqu’il est maintenu. Une autre motion a été déposée pour «améliorer l’accompagnement vers l’autonomie et l’intégration sociale des personnes en situation de handicap». Cela concerne la possibilité d’acquérir des prothèses perfectionnées permettant aux handicapés de mieux s’intégrer dans notre société. Sécurité Le MCG a également déposé des textes sur le bon emploi des gardes-frontière ou l’engagement exclusif de

personnes de nationalité suisse à la police fédérale, ce qui n’est pas le cas maintenant. Nous nous sommes inquiétés de l’activité d’une société privée dans l’administration fédérale qui présenterait un risque pour la protection des données. Notre question sur la prolongation de l’ordonnance d’interdiction d’Al-Qaïda a permis que cette précaution soit prise. Protéger notre pays A la tribune, Roger Golay a défendu plusieurs rapports de la Commission de politique se sécurité. Il est important de garder une armée opérationnelle qui puisse assurer une protection accrue des habitants de notre pays, face aux menaces actuelles. Le MCG n’a eu de cesse de défendre les citoyennes et les citoyens à Berne, pour sauvegarder une certaine image de la Confédération helvétique, cette Suisse que nous aimons et qui est tellement menacée aujourd’hui. François BAERTSCHI


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Le MCG: pas de promesse mais des actes!

Préférence nationale: le MCG agit à Berne

Le conseiller national MCG Roger Golay a déposé au Conseil national une motion sur la préférence nationale, que nous publions ci-dessous:

« Le Conseil fédéral est chargé de prendre les mesures nécessaires pour engager, en priorité absolue, des résidents de notre pays dans l’administration fédérale ou celle des entités juridiques où la Confédération a des parts majoritaires. Actuellement, du personnel frontalier (détenteur du permis G) travaille pour divers services de la Confédération, ainsi qu’à la Poste, aux CFF et autres. Notre pays compte 150 946 chômeurs et 206 138 demandeurs d’emploi (chiffres du SECO/janvier 2015).

«Le Conseil fédéral doit prendre des mesures» Afin de réduire le chômage et d’éviter des drames humains, il est indispensable de prendre toutes les mesures possibles en faveur de notre population. Pour ce faire, le Conseil fédéral doit prendre des mesures afin que les ressources humaines des diverses administrations fédérales engagent prioritairement des résidents de notre pays (suisses et étrangers en possession d’un permis d’établissement).

La même direction doit être donnée aux entités juridiques où la Confédération a des parts majoritaires.

Un canton romand qui applique une directive allant dans ce sens, constate une baisse non négligeable de chômeurs entre janvier 2014 et 2015, toujours selon les chiffres du SECO. Cette mesure permettrait de diminuer les dépenses sociales des cantons notamment frontaliers, de soulager l’assurance-chômage et de combattre la précarité. Le Conseil fédéral doit réagir et donner l’exemple d’une responsabilité sociale et civique. De trop nombreux citoyens de notre pays attendent un signal fort et solidaire de la Confédération pour les aider dans leur situation dramatique et désespérée. (Définition de frontalier (permis G): personnes de nationalité étrangère travaillant en Suisse et habitant à l’étranger. Les Suisses de l’étranger n’entrent pas dans cette catégorie) »

Mauvaise lecture de l’accord ALCP

Pour le Conseil fédéral paresseux, il est temps d’agir plutôt que de roupiller

En date du 27 mai 2015, le Conseil fédéral propose de rejeter la motion. Il estime qu’il en a suffisamment fait, notamment en suivant la politique menée par le canton de Genève dans l’annonce préalable des postes vacants de l’Administration fédérales aux offices régionaux de placement (ORP).

De manière à notre sens très contestable, le Conseil fédéral se réfère à l’Accord sur la libre circulation des personnes (ALCP) signé avec l’Union Européenne. Alors qu’au Luxembourg par exemple, les emplois publics sont réservés aux personnes ayant la nationalité du pays, le Conseil fédéral prétend qu’«un ressortissant d’un Etat de l’UE ou de l’AELE ne peut se voir refuser le droit d’occuper un emploi dans l’administration publique que si celui-ci est lié à l’exercice de la puissance publique et destiné à sauvegarder les intérêts généraux de l’Etat ou d’autres collectivités publiques».

La Poste et Swisscom oubliés Sur cette base, le Conseil fédéral s’oppose à cette motion et prétend qu’il «n’a pas la compétence de donner aux entreprises qui lui sont proches, comme Swisscom, la Poste et RUAG, des directives en matière de personnel». (sic) Le Gouvernement nous apprend «que sur les 37 000 collaborateurs de l’administration fédérale, on compte environ 1550 personnes (4,2 pour cent) de nationalité étrangère, parmi lesquelles moins de 100 frontaliers.» Sans Swisscom et la Poste, qui donneraient des chiffres beaucoup plus importants. Nous sommes très préoccupés par cette situation.


Finances

LE CITOYEN automne 2015 - 11

Assurance-maladie

Fini le temps des promesses

En juillet dernier, les assurés domiciliés dans le canton de Genève ont reçu, parfois dans l’incompréhension, tant les explications qui l’accompagnaient étaient peu claires, un versement de 79 francs, correspondant au premier acompte de ce que le Parlement fédéral nous a «généreusement» octroyé pour compenser les primes excessives qui nous ont été réclamées de 1996, date d’entrée en vigueur de la LAMal, à 2013. Deux autres versements identiques nous parviendront en 2016 et 2017. Sachant que dans un premier temps il était question de ne rien nous donner du tout, nous pourrions saluer ce geste. Néanmoins, il me reste un goût amer, sachant que cette somme globale est finalement moins de la moitié de ce qu’elle aurait dû être. Pour avoir dénoncé, en tant que simple assuré, depuis 2000 déjà, l’opacité du système et l’absence de contrôle efficace

Réserves de l’assurance-maladie: la grande lessive a commencé. Les caisses vont-elles laver plus blanc ? de l’autorité fédérale, notamment quant à l’utilisation des réserves accumulées, je sais à quel point les Genevois ont été pointés du doigt. Accusés d’être peu responsables et dépensiers, nos plaintes nous étaient renvoyées sans ménagement, tel un cancre qui se plaindrait d’une mauvaise note bien méritée. Il se trouve que les premiers de classe nous laissaient faire leurs devoirs... en maintenant artificiellement basses leurs

Une banque nationale au service des citoyens et du pays

La politique monétaire de la Banque nationale (BNS) doit s’orienter sur un soutien à l’économie suisse et ne plus investir à l’étranger dans des sociétés qui n’apportent rien à la Suisse en termes de stabilité, croissance et surtout d’indépendance. Or, aujourd’hui, il n’y a pas de crédit sans débiteur, pas de désendettement sans réduction d’actif, Tout l’argent que nous utilisons n’est en réalité qu’une créance privée. Les banques créent la monnaie scripturale, mais l’argent mis en circulation par le crédit bancaire n’est pas à la disposition de l’Etat ni des citoyens pour les dépenses. Au contraire nous devrons encore payer des intérêts pour qu’il y ait suffisamment d’argent mis en circulation. Il faut contraindre la BNS à cesser immédiatement cet énorme gaspillage de la richesse publique. La production excessive d’argent actuelle impose à l’économie de croître sans cesse ce qui est un leurre. 90%

de la masse monétaire en circulation est créée par les banques commerciales. C’est à l’Etat, et non à ces banques, qu’il appartient d’être maître de la création monétaire. La BNS ne peut plus contrôler la masse monétaire, les banques produisent trop d’argent, et cela provoque inflation et bulles financières. Afin de garantir que la prospérité de notre pays et sa liberté, et d’être au service des citoyens, il faut remettre la BNS au service de l’Etat et non l’inverse. La Confédération édicte de nouvelles règles et missions à la BNS. La BNS investit ses capitaux dans l’économie suisse, exclusivement. Seule la BNS peut créer de la masse monétaire (billets & monnaie scripturale). Les communes et les cantons peuvent se financer directement auprès de la BNS. Daniel SORMANNI - Patrick-Etienne DIMIER

primes grâce aux réserves que les assureurs constituaient sur notre dos. Mais le scandale ne s’arrête pas là. Ce premier versement est intervenu par un apport de fonds de la Confédération (responsable de ne pas avoir pris les assureurs la main dans le sac, tel un policier responsable du vol pour ne pas avoir interpellé le cambrioleur) et des assurés des cantons bénéficiaires de primes trop basses toutes ces dernières années.

Assurés grugés Mais en 2016 et 2017, les assureurs devront également mettre la main au porte-monnaie pour un tiers de la facture. Il se trouve toutefois que le porte-monnaie de nos assureurs n’est autre que le nôtre, et il y a fort à parier que les primes des Genevois pour ces deux prochaines années prendront en considération cette charge nouvelle. En d’autres termes, nous participerons à financer ce que l’on nous remboursera... A l’heure d’envoyer à Berne des représentants de notre canton (nous sommes tous des assurés grugés, de droite comme de gauche), il est essentiel de poursuivre mon travail à Berne ainsi que celui de mon successeur. Mauro POGGIA


12 - LE CITOYEN automne 2015

Poursuivre la voie à Berne

interview de Roger Golay, conseiller national

«Pour les Genevois le MCG doit se renforcer à Berne» Roger Golay, Genève et les citoyens genevois sont-ils suffisamment entendus dans la Berne fédérale?

R.G.: Des sujets essentiels qui touchent directement les citoyens genevois (sécurité, immigration, assurances sociales, etc. ) sont traités par le Parlement fédéral. Malheureusement, les partis nationaux ne peuvent pas défendre de manière prioritaire les intérêts d’un canton particulier. Le MCG a cette force, tout comme la Legga pour le Tessin, de défendre les particularités d’un canton. Qu’est-ce que le MCG amène à Berne? R.G.: Par notre pression indirecte, nous avons levé un tabou au sujet de la surconcurrence des frontaliers, puisque maintenant la Confédération commence à envisager timidement une préférence nationale. Si nous sommes renforcés, notre pression sera plus importante et, dans la logique suisse de consensus, très certainement des mesures plus strictes seront prises en la matière. C’est à Berne également que le problème des frontaliers se joue. Quant à mon prédécesseur, Mauro Poggia, il a ouvert la voie à des avancées dans le domaine de l’assurance-maladie, en particulier au niveau des contrôles. Sans une représentation du MCG, que se passerait-il? R.G. : Les préoccupations de Genevois n’auraient plus de véritable relais et seraient diluées dans l’action de partis nationaux. C’est donc l’identité genevoise que vous mettez en avant? R.G.: Effectivement, notre canton a des particularités quasi uniques en Suisse:

Vous siégez à la commission de politique de sécurité du Conseil national, quels sont les enjeux et vos possibilités d’action?

Roger Golay, une présence active à la tribune du Conseil national

par exemple la Genève internationale, la criminalité transfrontalière, le marché de l’emploi soumis à une concurrence étrangère très forte, un aéroport international qui demande une attention toute particulière pour le bien de notre économie, une péréquation financière intercantonale qui joue en notre défaveur. Et nous avons bien d’autres sujets, faisant qu’il est primordial d’avoir des représentants davantage portés à la défense des intérêts genevois. Ce n’est pas pour autant que nous oublions les intérêts suisses que nous défendons avec force et conviction. On vous reproche parfois d’être axé uniquement sur la problèmatique des frontaliers? R.G.: N’importe quel observateur honnête s’apercevra que, malgré le peu de temps où j’ai siégé à Berne, moins de deux ans, j’ai déposé des textes diversifiés (voir le site internet du Parlement). En revanche, si les Chambres fédérales et le Conseil fédéral avaient pris au sérieux le problème des frontaliers, en ne les ignorant pas comme cela fut le cas pour la négociation des Bilatérales, nous n’aurions pas eu les problèmes de ces 15 dernières années. On nous reproche d’avoir fait correctement notre travail en dénonçant des dysfonctionnements.

R.G: Tout d’abord, il faut savoir que, pour chaque parlementaire, il est difficile de pouvoir intervenir sur tous les sujets, tant ceux-ci sont nombreux et parfois complexes. Il est donc nécessaire d’avoir des spécialisations et de travailler sur celles-ci de manière plus approfondie. La sécurité est mon domaine de prédilection. Par mon ancien métier, je jouis d’une expérience en ce domaine et j’ai développé un réseau important dans le milieu de la sécurité. De ce fait, je suis très actif en cette matière, notamment en ayant rendu plusieurs rapports et fait plusieurs interventions concernant l’armée, la police, les services de renseignement qui deviennent un élément capital pour lutter contre le terrorisme. Quel avenir envisagez-vous pour le MCG à Berne? R.G: Entre Mauro Poggia et moi-même, nous avons lancé de nombreux projets, sur différents thèmes, qui doivent être poursuivis pour le bien des citoyens genevois et suisses. Nous devons renforcer notre présence à Berne, afin de représenter l’identité genevoise. Sur de nombreux dossiers, le MCG peut compter sur ses alliés de l’UDC et de la Legga, chacun gardant ses spécificités. Quel est l’engagement principal du MCG? R.G.: C’est de toujours garder à l’esprit que le citoyen doit être au centre du débat politique, ceci dans l’intérêt général. Il est pour moi important de ne pas être au service des lobbys mais bien au service du Peuple.


Ni gauche ni droite, Genève d’abord

LE CITOYEN automne 2015 - 13

Le programme en 12 points du MCG 1. Instaurer la préférence nationale

Engagement préférentiel des citoyens suisses et résidents établis de longue date, par la Confédération et les entités juridiques où la Confédération a des parts majoritaires (Poste, Swisscom, RTS, CFF, etc.).

2. S’opposer à l’intégration sournoise dans l’Union européenne

Défense de la souveraineté de la Suisse face aux diktats de Bruxelles. L’Union européenne empiète de plus en plus sur les prérogatives de la Suisse de manière inacceptable.

3. Lutter contre l’immigration de masse

Mise en place de l’initiative pour freiner l’immigration de masse, qui vise à garder notre souveraineté en la matière. Le Peuple suisse doit pouvoir décider de sa politique en ce domaine.

4. Une assurance-maladie sans abus

Instaurer un vrai contrôle des caisses-maladie, cesser la concurrence entre les mauvais et les bons risques (jeunes/aînés, malades chroniques, etc.). Une meilleure répartition des risques doit se réaliser, en tenant compte également des malades chroniques assurés.

5. Une AVS plus juste pour les couples

Supprimer les rentes AVS réduites pour les couples, en se dirigeant vers une individualisation. Pour ne pas défavoriser les couples mariés.

6. Sauver le secret bancaire

Les autorités politiques doivent mettre en place des conditions-cadres très favorables pour l’économie (suppression de taxes, facilités diverses), afin de pouvoir assurer nos tâches de solidarité.

8. Pour une armée crédible

Face au terrorisme et aux menaces actuelles, nous devons conserver une armée avec des moyens modernes et efficaces, qui puisse répondre aux défis notamment géopolitiques.

9. Une politique de l’asile plus ferme

S’opposer à l’afflux de requérants d’asile économiques, par un contrôle strict à la frontière et une accélération drastique des procédures. Rendre notre pays le moins attractif possible.

10. Se protéger contre la criminalité internationale

Protection véritablement efficace des frontières, en accroissant le dispositif. Notre pays ne doit plus être une proie de choix pour les criminels internationaux

11. Mettre fin à l’hostilité envers les automobilistes

Contrer la politique dogmatique des écolos et apporter des réponses aux bouchons notamment sur le réseau autoroutier. Il faut s’opposer au détournement de l’argent perçu sur les automobilistes et versés à d’autres fins.

12. Défendre les intérêts des Genevois

Opposition à toute atteinte au secret bancaire qui est un atout pour notre place économique suisse. Nous refusons la suppression partielle ou définitive, pour les Suisses, de ce droit, projet qui est préparé par l’actuel Conseil fédéral.

Vous en avez assez de la politique telle que les partis traditionnels la mènent aujourd’hui.

7. Une économie hyperforte pour un social efficace

Face à la gauche irresponsable, défendre les secteurs qui font la force économique de Genève (multinationales, place financière, institutions internationales, etc.). Porter à Berne les spécificités de notre canton (frontaliers, problèmes d’un canton-ville, etc.), défendre l’identité genevoise auprès de la Confédération.

Je veux devenir: membre du MCG Prénom:.................................... Nom: .......................................... Rue + No : ....................................................................................

Vous estimez qu’il faut rendre le pouvoir au Citoyen, donner la priorité aux résidents genevois.

Code postal:............ Commune:....................................................

Vous voulez vous opposer aux dérives de notre classe politique.

Profession: ..................................Signature: ................................

E-mail: .......................................................................................... No de tél.: .....................................................................................

A retourner à: MCG case postale 340 1211 Genève 17 info@mcge.ch - ccp 17-196320-4


Votez MCG le 18 octobre !

14 - LE CITOYEN automne 2015

Avec le MCG, gagnons un 2e siège ! Pour ces élections fédérales, le MCG présente des personnes de valeur pour le Conseil national mais également pour le Conseil des Etats. Pour le Conseil national, nous avons la «liste principale» No 8 qui est menée par notre conseiller national Roger Golay. Comme le veut l’usage et notre esprit démocratique, qui laisse la chance à chacun, nous présentons également deux autres listes de personnes représentant certains secteurs ou classes d’âge, qui souhaitent également relever le défi de ces élections. Il est possible de rajouter sur les listes MCG-Aile sociale et MCG-Jeunesse les noms de la liste principale (pas plus de 11 candidats). Attention, pour le Conseil national, il faut mettre UNE SEULE LISTE DANS L’ENVELOPPE et pas plus de 11 candidats, sinon le vote ne sera pas valable!

MCG Aile sociale Antonio Angelo

Jean-Paul Derouette

Sandro Pistis

Céline Le Joncour

Muriel Besse

MCG Jeunesse

Guillermo Sirena

Amar Madani

Kevin Reichenbach, Julien Nurock et Marc Chappaz

Election au Conseil des Etats

Eric Stauffer

pour dynamiser les intérêts genevois sous la Coupole fédérale Votez la liste N° 5 pour le Conseil des Etats


Votez MCG le 18 octobre !

LE CITOYEN automne 2015 - 15

Election au Conseil national

Candidats de la liste 8 MCG - Mouvement Citoyens Genevois

Roger GOLAY, Conseiller national

Patrick DIMIER

Ana ROCH

Eric STAUFFER

Daniel SORMANNI


16 - LE CITOYEN automne 2015


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