LE FEMININ Rhône Alpes Février/Mars

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www.lefemininrhonealpes.com

n°8

LYON

Elles se disent «OUI !»

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temps forts début 2013

Expos DEsign Emploi musiquE CommErCE soliDarité

MODE à LYON Premières tendances





Notre couverture Photographe : GILLES DEFAIX Stylisme : MARIE-HÉLÈNE GARCIA Maquillage : ADELINE RAFFIN Coiffure : EL HAMMOUTI MOHA Mannequins : ELISA ET LISA, agence GLADYS LISA Pantalon large bordure satin PAUL & JOE ; Résille crème MAX CHAOUL ; Bague en diamants or rose et or blanc Luciole de Pomellato, AUGIS 1830 ; Church’s Burwood III Cristal de Swarovski, UPPER SHOES. ELISA Robe bustier FRÉDÉRIC ALZRA ; Bague en diamants or jaune et or blanc Bee my love de Chaumet AUGIS 1830.

SOMMAIRE

p. 9 p. 18

Edito Lettre ouverte de la rédaction : Mariage pour tous

Shopping p. 28 p. 30 p. 32 p. 34 p. 36

N° de commission paritaire en cours ISSN - 2119-5773 Société éditrice Double Page Editions co-fondateurs Christelle Bardet et Corinne Franco Directrice de la publication : Corinne Franco, assistée de Héloïse Delgove c.franco@lefemininrhonealpes.com Rédactrice en chef : Caroline Benoist redaction@lefemininrhonealpes.com Rédacteur en chef technique : Richard Gioria pao@lefemininrhonealpes.com Styliste : Marie-Hélène Garcia Ont collaboré à ce numéro : François Bonnet, Marion Rousselet, Thierry Rousseau. Tirage : 10 000 exemplaires Impression : Imprimerie Brailly Diffusion : SAD LE FEMININ EDITION RHONE-ALPES SARL au capital de 8 000 5 RCS Lyon B 532 938 099 33, rue de la République allée B 69002 Lyon Tél. 04 78 30 01 45

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12 tops Bagues Enfant Déco Déco

Les temps forts de début 2013 p. 22

p. 38

p. 44 p. 48 p. 68

Emploi : Les Atelières, lingerie haut de gamme made in France Musique : Le Radiant Bellevue, la nouvelle aventure de Victor Bosch Exposition : Les 6 expos à ne pas râter Design : Lyon City Design au Grand Hôtel Dieu Commerce : New York à La Foire internationale de Lyon

p. 72

p. 74 p. 76

Commerce : La Grande semaine du Commerce du 12 au 19 mars Solidarité : Bienfait pour toit Partir : Dubaï, un expatrié lyonnais témoigne

Photos reportages p. 50 p. 58

Elles se disent « Oui ! », par Gilles Defaix Sans attendre le prince charmant, par Gilles Defaix

Abonnement & Adresses p. 73

p. 81

p. 82

Abonnement : devenez membre du club des lectrices « l'esprit féminin en Rhône-Alpes » Internet Restez connectés au Féminin édition Rhône-Alpes Les adresses du Féminin édition Rhône-Alpes

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Caroline Benoist Rédactrice en chef

Edito

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MALgRÉ tout…

Pas facile ce début d'année 2013. La France sort divisée des débats sur le mariage civil pour tous. Les pronostics économiques sont peu reluisants... Pas facile de dire que malgré tout cela, il ne faut pas sombrer dans la morosité ambiante, voir les côtés positifs. Et pourtant, que pouvonsnous souhaiter d'autre ?! Alors Le Féminin s'est attaché à faire un tour d'horizon des bonnes choses qui se passent à côté de chez nous. Côté emploi, le made in France revient en force. Loin des valeurs nationalistes nauséabondes, ce made in France-là rime avec savoir-faire, qualité et proximité. Les Atelières à Villeurbanne, qui confectionnent de la lingerie haute couture pour des maisons comme Lejaby ou pour la créatrice Zahia Dehar, ouvrent la voie. Côté solidarité, une jeune lyonnaise, Julie Batin, met toute son énergie à créer le concept de voisins référents au sein d'immeubles, afin d'apporter une aide ponctuelle et non intrusive à des Voir les côtés positifs, personnes traversant une mauvaise passe et que pouVons-nous que la solitude pourrait faire couler. Bienfait souhaiter d'autre ? pour toit est encore au stade de l'expérimentation, mais on a envie d'y croire. Côté musique, voir une salle de concert s'ouvrir avec pour ambition d'accueillir la jeune scène française, ça fait du bien. C'est que nous propose le Radiant-Bellevue à Caluire, dirigé par Victor Bosch. Côté design, l'histoire d'amour entre Lyon et le design ne fait que se renforcer. Avec Lyon City Design, la ville participe pour la première fois à la Biennale du design de Saint-Étienne, à travers une cinquantaine d'installations surprenantes à l'Hôtel Dieu. Côté expos, le moins que l'on puisse dire c'est que l'offre est variée. Nous vous invitons à découvrir six d'entre elles. Voilà, piochez ce que vous voudrez et faites passer ce que vous aimez.  Caroline Benoist

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Temps forts Société

MARIAGE CIVIL, ENFIN, POUR TOUS Mardi 12 février 2013, par 329 votes pour et 229 votes contre, le projet de loi du mariage ouvert aux couples de même sexe a été adopté par l'Assemblée nationale. Le 2 avril prochain, le Sénat donnera ou non son feu vert. À Lyon, les mobilisations ''pour'' et ''contre'' furent intenses... Lettre ouverte de la Rédaction du Féminin.

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Samedi 26 janvier, la manifestation lyonnaise en faveur du mariage pour tous se dirige vers la place des Terreaux.

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Temps forts Société

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Les témoignages se multiplient, les langues se délient et les visages s'exposent. Ceux de femmes vivant en couple et ayant un ou plusieurs enfants. L'une a porté le premier enfant, l'autre le second. Elles sont les mères des deux, mais légalement elles ne sont rien pour l'enfant de leur compagne. Pourtant, leur grossesse respective, réalisée via une PMA en Belgique, a été à chaque fois une décision de couple. Cette femme qui espère voir reconnu son droit parental sur l'enfant qu'a porté sa compagne, pour protéger l'avenir de cet enfant. Cette jeune fille qui brandit une pancarte affirmant qu'elle a « deux mères et des repères ». Aucune violence dans sa déclaration, rien qui puisse choquer, juste le besoin de reconnaissance de sa famille, telle qu'elle est. Lors des manifestations lyonnaises en faveur du mariage pour tous, la gravité côtoyait la bonne humeur. Même si défiler ainsi, en affichant ouvertement son orientation sexuelle ou, pour les hétéros, en affirmant leur soutien, revient aussi à s'exposer à la vindicte de la rue, aux regards pas toujours bienveillants, aux remarques parfois haineuses. Il faut dire ce qui est. Nous y étions le samedi 26 janvier, PRESQUE TOUT A place Bellecour. Juste derrière la banderole du planÉTÉ DIT, PRESQUE ning familial du Rhône. Volontairement, nous ne relaterons pas les manifestaTOUT A ÉTÉ MONTRÉ tions contre le mariage pour tous. Presque tout a été ET INTERNET dit, presque tout a été montré et Internet s'est chargé S'EST CHARGÉ DE de vomir le reste.

VOMIR LE RESTE.

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Nous y étions donc. Avec en mémoire, le discours d'ouverture des débats sur ce projet de loi à l'Assemblée nationale prononcé par Christiane Taubira, ministre de la Justice... Une demi-heure de pur délice où l'on apprend, où l'on comprend où l'on adhère. Le mariage civil (créé en 1792) avec ses nombreuses évolutions est la plus grande victoire dans la lutte pour les libertés individuelles. Jamais nous n'avions envisagé cette institution de cette façon. Plus jamais nous ne verrons cela comme un enchaînement mutuel, mais comme ce qu'il est : un consentement mutuel. Une expression malheureusement galvaudée. Et en matière de lutte des droits des femmes, comme le début de l'émancipation. Incroyable, non ? Et pourtant c'est ce qu'a rappelé Christiane Taubira dans son discours. Oui à la plus belle connerie

Alors aux homosexuels qui brandissaient des pancartes affirmant qu'ils avaient eux aussi « le droit de faire des conneries comme les hétéros », nous leur répondons que le mariage est la plus belle connerie qu'ils puissent faire parce qu'aujourd'hui il n'unit plus deux patrimoines, il n'asservit plus ni la femme ni l'enfant à l'homme et que (si bien sûr le Sénat donne son feu vert) il est enfin ouvert à tous. Quelle plus belle preuve d'amour pourrait donner la République à ses citoyens, tous sans plus aucune exception ? Plus qu'une question sociétale, comme on a pu l'entendre, parfois avec un certain mépris, le mariage pour tous est une grande avancée pour les libertés individuelles. Contrairement aux médias de nos voisins européens (dont les gouvernements ont déjà adopté cette loi) et qui ne comprennent pas les débats qui ont embrasé la population française, nous sommes ravis que ces manifestations ''pour'' et ''contre'' aient eu lieu : elles auront permis à cette loi, essentielle, de ne pas passer inaperçue. × La Rédaction

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JUSTE LE BESOIN DE RECONNAISSANCE DE SA FAMILLE, TELLE QU'ELLE EST.

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Temps Forts Emploi

LES ATELIÈRES

LE RENOUVEAU DU MADE IN FRANCE ? Après avoir été sous le feu des médias pour avoir défendu le « made in France », Muriel Pernin, instigatrice du projet Les Atelières, revient sur la création d'une société coopérative d'intérêt collectif dans la lingerie haute couture à Villeurbanne.

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Pourquoi avoir choisi ce combat ? Dans le temps de chaos lié à la liquidation puis à la reprise de la Maison Lejaby, on voyait des images de femmes en fin de carrière que personne n’était en mesure de sauver. Avec elles, et avec la fermeture de ce dernier atelier rattaché à cette maison, disparaissait un savoir-faire propre à notre région. Il faut savoir qu’à une certaine époque, le Rhône était le premier département corsetier de France. Et même si je viens du monde de la communication,

c’était toujours un crève-cœur pour moi d’apprendre qu’une entreprise liée au textile fermait. Il fallait donc sauver le patrimoine de cette région. C’est ce qui m’a amenée à ce projet. Depuis 25 ans la France fait le choix d’emplois de services. On s’est détourné de métiers manuels, comme celui de couturière qui, à mon sens, est tout à fait valorisant. Il y avait donc un défi à relever, pour faire en sorte qu’en France, on préserve ce genre de professions. Voilà dans quoi je souhaitais mettre mon énergie. 22


Les Atelières confectionnent la lingerie LejabyCouture.

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Temps Forts Emploi

Quel regard portez-vous sur votre parcours, qui dure depuis un an maintenant ? Si je devais résumer, ce serait qu’à chaque problème rencontré nous avons apporté des solutions originales, inattendues. À titre d’exemple : nous ne sommes pas allées voir les banques. Je savais très bien qu’aucun établissement ne nous prêterait la somme nécessaire. En revanche, nous avons lancé une souscription à 10 euros et c’est comme ça que nous avons réussi à récolter 85 000 euros. En plus de ça, des investisseurs extérieurs sont venus nous apporter leur aide. Ils nous ont ainsi chacun amenés entre 5 000 et 20 000 euros, ce qui nous a permis d’avoir une très jolie mise de départ. Comment expliquez-vous ce succès ? Nous avons été volontaires. À aucun moment nous n'avons baissé les bras. Nous nous sommes dit qu’il était possible de tenter notre chance et qu’il fallait prendre le risque d’aller jusqu’au bout. Nous avons analysé, une à une, toutes les contraintes, en tachant à chaque fois d’y répondre de manière originale. Partant de là, nous avons créé tout un mouvement autour de nous. Des personnalités, comme Jean-Jack Queyranne, par exemple (président du conseil régional en Rhône-Alpes, ndlr), et des anonymes nous ont suivies. Cela a eu un effet boule de neige. Toute l’estime que nous avons générée s’est transformée en aide réelle. Et c’est grâce à cela que nous avons pu ouvrir le 14 janvier dernier. Cela étant, je ne suis jamais allée pleurer misère. Je n’ai jamais lancé d’appel au secours. À chaque fois je jouais cartes sur table. J’expliquais qu’il y avait un défi à relever, en demandant à mes interlocuteurs comment eux feraient pour nous aider. Finalement, j’ai créé la surprise.

N’avez-vous pas peur que l’intérêt suscité jusqu’à maintenant s’essouffle ? Je savais que cette aventure allait développer un fort intérêt. Certes, il y a eu des pics d’activités autour du projet, qui nous ont permis de bénéficier d’une couverture médiatique importante, mais je sais que cela va se calmer. L’important pour nous, c’est de profiter de cette accalmie pour continuer à nous structurer. Nous sommes observées et vous risquez d’entendre parler de nous dans un avenir proche. Comment envisagez-vous l’avenir justement ? Cette année écoulée a vu le premier chapitre de notre histoire. Nous sommes en train d’écrire le deuxième. Ce qu’il faut bien comprendre c’est qu’à la fin 2013, nous serons soit morts soit vifs ! Tout le monde a pris un risque en se joignant à nous. L’enjeu aujourd’hui est de conforter notre plan de financement. Rester vigilant, organisé, économe et savoir investir pour pouvoir évoluer. Agrandir notre parc machines et répondre à de nouvelles commandes. Investir aussi, comme nous sommes en train de le faire actuellement, dans la formation de nos employés, visant à augmenter la qualité du travail. La formation est l'un des objectifs déterminants de cette année. Nous nous sommes laissés dix-huit mois pour que tout le personnel soit au maximum de ses capacités. Pour ça nous avons des formatrices qui viennent régulièrement en soutien. Nous avons aussi dans l’idée de permettre à nos salariés d’acquérir les diplômes nécessaires à leur évolution. Enfin, le management participatif que nous avons mis en place a pour but d’améliorer notre production et nos outils de travail.

L'aventure des Atelières Décembre 2011 Le fabricant de lingerie Lejaby est placé en liquidation judiciaire. Janvier 2012 La marque est reprise de justesse par Alain Prost. Le site de Rilleux-la-Pape est sauvé (195 des 250 salariés sont gardés), mais pas l’atelier d’Yssingeaux en Haute-Loire. La production est transférée en Tunisie. Muriel Pernin, dirigeante d'une agence de communication lyonnaise, touchée par la disparition de ce savoirfaire régional contacte Nicole Mendez, déléguée CFDT de Lejaby. Leur objectif : préserver l’art de la corseterie en France. Par une souscription de 10 euros et avec l’aide d’investisseurs extérieurs, les fonds nécessaires au projet « Les Atelières » sont récoltés. L’atelier est installé à Villeurbanne. Janvier 2013 La production est officiellement lancée. Le premier client des Atelières n’est autre que la Maison Lejaby, auquel vient s’ajouter la créatrice Zahia Dehar.

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François Hollande a déclaré vouloir faire de 2013 : « une bataille pour l’emploi ». Pensezvous en être l’une des premières victoires ? Je ne pense pas que nous puissions encore parler de victoire. À quel moment pourrons-nous l’évoquer ? Lorsque notre budget sera équilibré, par exemple. Ce sera l’un des premiers signes de réussite. L'ancienne escort-girl et nouvellement créatrice de lingerie Zahia Dehar a choisi de vous faire confiance. Un encouragement ? Ce qu’elle nous demande relève de l’excellence. Je suis très heureuse qu’elle vienne fabriquer chez nous. C’est la reconnaissance que nous sommes en 25

mesure de réaliser des produits de très haut niveau. Cela fait six mois que nous travaillons ensemble et les modèles qu’elle nous a confiés demandent une précision d’orfèvre. Pour moi, que Zahia Dehar fasse appel à nous, c’est déjà la preuve que nous avons été repérées comme étant un atelier compétent. C’est un message fort sur la qualité que nous sommes capables de produire. Il va y avoir une émulation qui va engendrer une satisfaction client. Nous avons donc tout intérêt à être au rendez-vous. × Propos recueillis par François Bonnet www.lesatelieres.fr


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Temps forts Musique

victor Bosch Radiant-Belevue : sa nouvelle aventuRe Figure locale de la scène culturelle lyonnaise, victor Bosch a repris les rênes du Radiant-Bellevue à Caluire. un nouveau challenge pour ce passionné, qui assure que le modèle du Radiant sera reproduit par d’autres municipalités. ouverte depuis le 12 janvier dernier, la salle propose déjà un large choix de spectacles. 38


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Rien ne laissait présager un retour après votre éviction du Transbordeur. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous investir dans ce nouveau projet ? Victor Bosch : Je n’étais pas vraiment parti pour reprendre une salle, surtout après l’épisode du Transbordeur (dont la gestion a été retirée à Victor Bosch en 2010, ndlr). D’autant plus que mes activités annexes fonctionnent très bien. C’est donc un peu par hasard que je suis arrivé là. C’est après qu’on m’a parlé du projet que j’ai commencé à m’y intéresser. Même si j’étais peu enthousiaste au début, l’insistance de certains m’a poussé à m’investir un peu plus. Je connaissais la salle uniquement de réputation. J’ai tout de suite été séduit par les volumes qu’elle propose : jusqu’à 2 400 places. Je me suis dit qu’il y avait un potentiel à exploiter. Que ce que j’envisageais n’existait pas encore sur Lyon. Et en étant tout à fait modeste, j’ai aussi pensé que si dans une vie j’arrivais à marquer deux endroits différemment, le défi serait relevé. En créant une nouvelle identité au lieu, tout en proposant bon nombre d’activités (danse, théâtre, musique, humour), souhaitez-vous faire du Radiant-Bellevue un modèle de salle d’un nouveau genre ? Disons plutôt que c’est une salle qui vient en résonance par rapport à tout ce qui existe déjà. Aujourd’hui, chaque lieu de diffusion a sa particularité. Le Transbordeur et l’Épicerie Moderne pour les musiques actuelles, le théâtre avec Les Célestins… Mais entre toutes ces activités, il existe un terreau populaire, un public d’électrons libres qui va aussi bien voir Le Bourgeois Gentilhomme que les BB Brunes avec ses enfants. Et jusqu’à maintenant, il n’y avait pas de lieu compact pouvant regrouper tout ça. Mélanger les genres avec une certaine liberté de penser, et avec une qualité d’accueil optimale, voilà ce qui m’intéressait. C’est aussi lié à la configuration de l’endroit si cette polyvalence est possible. Les moyens techniques dont nous disposons permettent de transformer l’espace et de l’adapter à l’activité proposée. En cela, on peut parler d’une salle d’un nouveau genre. Et je pense que ce programme-là va être copié par beaucoup de municipalités. La programmation fait la part belle aux artistes français. Est-ce une volonté de votre part de jouer la carte de la complémentarité ? Ou peut-on parler de concurrence ? C’est surtout une vraie complémentarité que nous 39

avons eu envie de soumettre. Lyon dispose d’endroits suffisants qui répondent déjà à divers secteurs. Étant à l’initiative du Transbordeur, il n’était pas question pour moi de présenter le même projet. Quand j’ai commencé à étudier la programmation, je me suis d’abord demandé qui étaient, dans les disciplines musicales, les laissés-pour-compte. Il est clair qu’aujourd’hui la chanson française n’a sa place nulle part. Si ce n’est dans certaines grandes salles. Et c’est souvent le parent pauvre qui vient en complément d’autre chose. En 1989, l’idée du Transbordeur était d'accueillir les musiques actuelles. Pour ce qui est de la chanson française, c’est différent. On est dans une approche beaucoup plus intime. Et j’ai trouvé que dans ce do-

« LA CHANSON FRANÇAISE, C’EST SOUVENT LE PARENT PAUVRE QUI VIENT EN COMPLÉMENT D'AUTRE CHOSE. » maine-là, on était un peu en retard. C’est pourquoi nous avons décidé de trouver une façon honorable de recevoir cette catégorie d’artistes dans nos murs. L’ancienne salle Camaïeu, rebaptisée Bellevue, se concentrera sur la nouvelle scène. Estce une façon d’envoyer un message fort à toute une jeune génération d’artistes ? Je me suis rendu compte qu’il était beaucoup plus simple de se produire à mon époque (lorsque Victor Bosch était batteur du groupe Pulsar dans les années 70, ndlr) que maintenant. Avant, on pouvait jouer dans n’importe quel club, n’importe quelle salle. Aujourd’hui, tout s’est professionnalisé. A raison d’ailleurs, mais les programmateurs sont devenus plus frileux. La programmation doit être synonyme de recettes. Or, lorsque l’on est en développement, il est plus difficile d’assurer une certaine rentabilité. C’est en découvrant la petite salle Bellevue que je me suis dit qu’on pourrait répondre à cette demande en offrant la possibilité à de jeunes artistes de s’y produire. C’était la volonté de tous, et nous sommes très excités à l’idée de voir de nouveaux talents s’y croiser. On sait votre expérience et votre carnet d’adresses. À quoi peut-on s’attendre d’ici les 5 ans à venir ? Nous avons déjà commencé très fort avec cette pre-


Temps forts Musique

mière demi-saison. Et ça va continuer. Mais c’était la première chose à faire pour que les gens puissent très vite se familiariser avec le lieu. L’autre challenge, c’était d'ouvrir la salle à différents domaines. Jouer sur cet éclectisme un peu singulier et avoir une place de choix dans le paysage culturel lyonnais. Toujours en tenant compte d'une dimension populaire et qualitative. Casser les codes aussi. Se débarrasser des étiquettes et éviter les interrogations du genre : « J’irais bien à l’Épicerie Moderne, mais est-ce que ce n’est pas un peu trop jeune pour moi ? ». J’espère que l’on arrivera à créer une relation de confiance avec le pu-

blic du Radiant-Bellevue. Une proximité qui incitera les gens à venir chez nous sans se poser de questions. Je nous revendique comme un hôpital de bonheur pour l’esprit. Nous devrions être subventionné par la Sécurité Sociale ! Plus sérieusement, notre salle est vraiment ouverte à tous, nous ne sommes pas en confrontation avec d’autres lieux. Au contraire, je pense même qu’à l’avenir, si ce modèle est reproduit, ce sont des endroits qui deviendront de véritables échangeurs socioculturels. » × Propos recueillis par François Bonnet

Les Pockemon Crew au Radiant-Bellevue C’est dans le cadre des dix ans du festival L’Original, que la célèbre troupe de danse hip hop du Pockemon Crew se produira au Radiant-Bellevue les 29 et 30 mars prochain. L’occasion de proposer un spectacle inédit, puisque le Crew fêtera lui aussi les dix ans de sa première victoire aux championnats du monde (Battle Of The Year en 2003). De la rue aux plus grandes scènes internationales, la troupe proposera aux spectateurs de revenir sur une carrière exemplaire jalonnée de récompenses.

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Temps forts Culture

6 EXPOS À NE PAS RATER Elles sonnent comme une récréation ou laissent baba d'admiration. Une chose est sûre, elles ne laisseront personne indifférent. Voici 6 bonnes expos pour commencer l'année 2013.

Décidément divers Jean-Marc Scanreigh De la bâche flottante au tondo (peinture sur un support de format rond), en passant par un impressionnant carnet de travail de 12 kg, l'exposition d'œuvres de Jean-Marc Scanreigh, au sein de la galerie d'Elisabeth Couturier, s'annonce aussi riche en couleurs qu'en détails graphiques et sonne en fanfare le retour de cet adepte du premier plan. Où l'absence de clair-obscur exprime un monde bousculé, chaotique, mais tellement séducteur.

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Du 21 mars au 4 mai Galerie Elisabeth Couturier 25, rue Burdeau, Lyon 1er

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Métissages Les collections de Denise et Michel Meynet

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Quel rapport entre une poupée de fertilité en os du Nigéria, des meubles japonais et des œuvres d'Andy Warhol ? Denise et Michel Meynet nous apportent leur réponse toute personnelle, retraçant les 40 années de leur vie de collectionneurs à travers le monde. Il s'agit bien d'objets, des objets du quotidien, avec un usage défini, mais dotés d'une étrangeté plastique voulue par leur créateur. Ce tour du monde riche, étonnant, dévoile en arrièreplan l'histoire d'un couple qui a su nouer un double fil conducteur entre chacun des objets

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trouvés : la passion et l'exigence. Il ressort une scénographie particulière, forte. Avec Métissages, les collections de Denise et Michel Meynet, le Musée des Beaux-Arts de Lyon poursuit un cycle d'expositions consacré aux collectionneurs privés, initié en 2010 avec ''Un siècle de paysage'', puis en 2011 avec ''Ainsi soit-il'', collection Antoine de Galbert, extraits. Du 22 février au 19 mai Musée des Beaux-Arts de Lyon 20, place des Terreaux, Lyon 1er

Masque Africain


Temps forts Culture

Le teint entre en scène ! De la femme-objet à la femme émancipée...

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C'est une histoire de Guerlain - Poudre aux la femme que retrace 2 ballons, 1918. Boîte à poudre en écaille, 1780. l'exposition Le teint entre en scène du musée Gadagne, du 18e siècle à nos jours. Jugez le grand écart : au 17e, il n'était pas dans les us et coutumes de prendre un bain et les parfums sous forme liquide pour la peau étaient inconnus. Au 18e siècle, une véritable révolution s'opère : ces dames doivent avoir la peau la plus blanche possible pour montrer leur appartenance à l'aristocratie, porter les ''mouches'' par Dorin, véritables mouches, 1880. leur galant offertes, sentir bon en se parfumant, et, comble de l'évolution, prendre des bains ! S'ouvre alors l'ère des cosmétiques et des soins de la peau. Des poudres berg, l'un des commissaires de l'exposition. Le pour cacher les imperfections de la peau, aux maquillage et les soins du visage s'adaptent, crèmes pour soulager les outrages du soleil, et plus encore après la Seconde Guerre monen passant par le gratte-langue qui était sensé diale, jusqu'à révéler la beauté ''naturelle'' des éliminer les bactéries, l'industrie de la dermofemmes émancipées. Les deux cents objets cosmétologie se met en place et crée des forprésentés dans cette exposition sont issus des tunes telles que celle de Guerlain. collections Hattemberg, Gibaudan, Guerlain L'après-Première Guerre mondiale marque ou Dorin. un tournant décisif : la femme est devenue Jusqu'au 10 mars une garçonne qui « fume, conduit et parle de Musée Gadagne sexe », explique Jean-Marie Martin Hattem1, place du petit collège, Lyon 5e

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Nicola Verlato - Car-crash

The new Romantics

Nicola Verlato, Billy Norrby, Martin Wittfooth, Jérôme Romain font partie de cette nouvelle génération qui veut peindre à l’huile, sur la trace des grands maîtres tout en restant libres et surtout de leur temps. Nicola Verlato, fortement inspiré par Caravage, a commencé à peindre à l’âge de 7 ans. Les corps qu'il peint, en suspens, aux muscles bandés, évoquent les ascensions dans l'art du moyen-âge. Billy Norrby, lui, fige dans le temps des instants forts de la vie contemporaine : manifes-

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tations, accidents, guerres et transforme les protagonistes de ces événements en des saints modernes et rebelles. Les sujets de Martin Wittfooth sont les représentants de la folie humaine et de la simplicité animale, conjuguant autodestruction et innocence. Le Français Jérôme Romain vient compléter le quatuor, avec des scènes choisies de la vie ordinaire où le réel, saisi à la volée, est retranscrit sur la toile. Jusqu'au 23 mars SpaceJunk Lyon 16, rue des Capucins, Lyon 1er


Temps forts Culture

Œuvres monumentales Huang Yong Ping

Né en Chine en 1954, Huang Yong Ping vit et travaille en France depuis 1989. Son goût pour les œuvres monumentales le porte à mettre en scène les mythes occidentaux, avec tout leur potentiel de violence et de destruction. Ses animaux sont impressionnants de réalisme et leur mise en situation sans équivoque. Tout comme sont éclatantes les répliques des statuettes de la province chinoise de Fujian (représentant un panthéon populaire des dieux chinois), mises à sa disposition pour l'occasion par le Musée des Confluences. 1 000 m2 de pur dépaysement grandeur nature ! Le marché de Punya, 2007.

Jusqu'au 14 avril Musée d'art contemporain de Lyon 81, quai Charles de Gaulle, Lyon 6e

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Dérives (goudron), 2007.

Paysages personnels Latifa Echakhch Latifa Echakhch investit près de 1 000 m2 du Musée d'art contemporain, pour une déambulation qui entraîne le visiteur à la découverte d'une succession de ''paysages personnels'' de l'artiste. Les objets utilisés appartiennent au quotidien comme des briques brisées ou des chapeaux melon. Mais c'est leur mise en scène qui est troublante.

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Plus encore lorsque des traces de mains, visiblement enduites de brique rouge, souillent tout un pan de mur. Née au Maroc en 1974, Latifa Echakhch est arrivée en France à l'âge de trois ans. Elle travaille à Martigny en Suisse et offre un œuvre protéiforme située au cœur du débat social et politique. Tout s'entremêle, son histoire comme la grande Histoire. Jusqu'au 14 avril Musée d'art contemporain de Lyon 81, quai Charles de Gaulle, Lyon 6e


Temps forts Design

LYON CITY DESIGN UNE PREMIÈRE !

Lyon s'associe à la Biennale du design de Saint-Etienne avec une exposition de 8 000 m2 au cœur de l'Hôtel Dieu, du 14 au 17 mars. Immersion au cœur de « Lyon City Design », un hymne au design urbain. 48


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Quatre jours pour découvrir 50 installations de talents locaux et internationaux, réparties dans un Hôtel Dieu prêt à renaître. Du 14 au 17 mars, Lyon City Design s'approprie un lieu emblématique et en pleine mutation de Lyon, pour mieux évoquer l'influence du design urbain sur la transformation d'une ville. Cette exposition s'inscrit en résonance de la Biennale du design de Saint-Etienne (du 14 au 31 mars). Avec ses sept cours et sept entrées, on imagine l'ampleur de la rénovation de l'Hôtel Dieu, au cœur de la Presqu'île lyonnaise. Lyon City Design est le dernier événement de grande ampleur à se jouer dans ces murs, avant la renaissance d'un corps de bâtiments, habitué à être adoré comme à échapper de justesse à sa destruction pure et simple. affaire d'imagination

Par design urbain, il faut entendre aussi bien le mobilier (banc public) que la signalétique (panneau, fléchage), l'éclairage public (du lampadaire à la fête des Lumières), la gestion des trafics (voiture, vélo, bus, tram), les espaces verts (parc, jardinière), les sons de la ville (ceux qui participent à son charme comme ceux qui font fuir les oiseaux), les objets urbains de demain et, bien sûr, la restauration en ville (du sandwich au dîner gastronomique). A partir de là, tout est affaire d'imagination. Et les talents retenus pour l'expo n'en manquent pas. ''Arbréole'' de Florent Aziosmanoff Production est un mini son et lumière suspendu à un arbre. Benjamin Rousse a conçu un élégant banc galet. Tandis que ''Le Livre échange'', de Didier Muller et Nathalie Faessel, n'est autre qu'une librairie urbaine autonome et gratuite. Ou encore la Ligne Urb'N de Chloé Ruchon, un guide lumineux dans l'espace urbain qui aide à se repérer. Le village des créateurs sera aussi de la partie en donnant une nouvelle vie aux objets usagers, une idée originale du groupe Jonction, des designers adhérents au Village. Du design qui fait de rebuts des objets de désir... ×

Lyon Design : une nouvelle association Lyon City Design est un événement de la toute nouvelle association Lyon Design (regroupant des entreprises de design, de l'ameublement, des agences de communication, etc…) qui a pour ambition de promouvoir le design sur la métropole lyonnaise et de le rendre accessible au plus grand nombre.

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ELLES

SE DISENT

“OUI”

Photographe - GILLES DEFAIX Maquillage - ADELINE RAFFIN Coiffure - EL HAMMOUTI MOHA Mannequins - ELISA & LISA, AGENCE GLADYS Stylisme - MARIE HÉLÈNE GARCIA Assistante Stylisme - HÉLOÏSE DELGOVE

ELISA Robe de marié MAX CHAOUL ; Serre-taille baleiné OISEAU DE NUIT ; Chaussures noires à clous Hash, MAGAZINE ; Bague en diamants or et or blanc "Bee my Love" de Chaumet, AUGIS 1830. LISA Veste blanche à col noir & Pantalon noir Dsquared2, GRAPHITI HOMME ; Serre-taille en cuir OISEAU DE NUIT ; Hattie blanche Church’s, UPPER SHOES ; Bague en diamants or rose et or blanc "Lucciole" de Pomellato, AUGIS 1830.

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LISA Chemise blanche Hugo Boss ; Pantalon de smoking bleu marine Paul Smith, CATHERINE LAFON 2ĂˆME ; Serre-taille en cuir noir OISEAU DE NUIT.

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ELISA Pochette dorée YSL Paris PAS DE PRINTEMPS POUR MARNIE ; Sandales dorées PRADA PAS DE PRINTEMPS POUR

MARNIE ; Legging en cuir VICTOIRE ; Top brodé de perles en voile de soie PAROSH, VICTOIRE.

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LISA Pantalon large bordure satin PAUL & JOE ; Résille crème MAX CHAOUL ; Bague en diamants or rose et or blanc "Lucciole" de Pomellato, AUGIS 1830 ; Church’s Burwood III Cristal de Swarovski, UPPER SHOES. ELISA Robe bustier FRÉDÉRIC ALZRA ; Bague en diamants or jaune et or blanc "Bee my Love" de Chaumet, AUGIS 1830.

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ELISA Robe bustier en soie MAX CHAOUL. LISA Legging en cuir dorĂŠ JOSEPH ; Bague Pesavento AUGIS 1830.

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LISA Pantalon crème PAUL & JOE ; Haut crème résille et chaussures MAX CHAOUL.

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Legging en cuir VICTOIRE ; Top brodĂŠ de perles en voile de soie PAROSH, VICTOIRE.

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LISA Pantalon large bordure satin PAUL & JOE ; Résille crème MAX CHAOUL ; Bague en diamants or rose et or blanc "Lucciole" de Pomellato, AUGIS 1830 ; Church’s Burwood III Cristal de Swarovski, UPPER SHOES. ELISA Robe bustier FRÉDÉRIC ALZRA ; Bague en diamants or jaune et or blanc "Bee my Love" de Chaumet, AUGIS 1830.

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SANS ATTENDRE LE PRINCE CHARMANT À LA TOUR ROSE

Photographe - Gilles Defaix Maquillage - Adeline Raffin Coiffure - El Hammouti Moha Mannequin - Morgane, agence Gladys Stylisme - Marie Hélène Garcia Assistante Stylisme - Héloïse Delgove


Tunique en voile de soie JOSEPH Shorty et soutien-gorge corbeille en soie Eres, TAZIA Trèfle en crystal et argent SO LUBIE


Shorty en dentelle Emmanuelle D., L窶連TELIER DES ROUGES


Top dentelle en soie PINKO Shorty en dentelle TAZIA


Tunique en mousseline de soie, OISEAU DE NUIT Pendentif or blanc et diamants, AUGIS 1830



Soutien-gorge push up, string sexy, porte jarretelles LISE CHARMEL, TAZIA Coiffe MAX CHAOUL


Robe Nude en soie, MALIPARMI


Nuisette dentelle chantilly et string assorti EMMANUELLE D., L窶連TELIER DES ROUGES Coiffe MAX CHAOUL



Temps Forts Commerce

NEW YORK ENFIN AUX PORTES DE LYON !

Puisqu'on ne peut toujours pas aller de Lyon à New York en vol direct, c'est New York qui vient à nous lors de la 95e Foire Internationale de Lyon, du 22 mars au 1er avril à Eurexpo. Alexandre Cavalli, Commissaire Général de l'exposition « New York New York », nous commente l'événement.

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Quel New York souhaitez-vous nous faire partager ? Alexandre Cavalli : New York exerce une fascination très forte sur beaucoup. A travers cette exposition, j’ai voulu donner des clés aux visiteurs pour décrypter les étapes de la construction historique et culturelle de New York. Il y a un double parti-pris : un parcours chronologique dans l’histoire de la ville et une vraie recherche d’authenticité. Dans cette exposition, qui a demandé trois ans de préparation, sont présentés des petits trésors, d’une valeur historique réelle. Par exemple, des fenêtres originales du Flatiron Building, qui est le premier gratte-ciel de Manhattan, ou la boîte à outils complète et en parfait état d’un maître-charpentier newyorkais des années 20… Egalement des objets du quotidien, témoignages de la vie de tous les jours. Je pense à des tickets de cinéma des années 40, des robes des fifties, des boîtes de conserve d’épinards étiquetées « Popeye » ! Mon idée est d’offrir aux visiteurs la possibilité de toucher du doigt de vrais moments de la réalité new-yorkaise.

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Comment avez-vous structuré l'exposition ? Il s’agit d’un parcours au fil des époques et des quartiers de New York. On traverse les décennies. A chaque époque sont associés un lieu et un mouvement historique. L’arrivée des immigrants à Ellis


Temps Forts Commerce

Island en 1900, l’élévation de la skyline de Manhattan à partir des années 20, la liberté créatrice de Greenwich Village dans les sixties… Jusqu’aux lumières de Times Square aujourd’hui. Cette exposition reflète l’énergie et l’âme de New York. Elle a pour objectif d’ouvrir aux visiteurs les portes de l’une des plus fascinantes métropoles au monde. Quels moments forts nous recommanderiez-vous en particulier ? Cette expo comprend beaucoup de moments d’émotion, comme la saga des immigrants qui ont fui l’Europe vers 1900. On raconte leur histoire, leur arrivée à Ellis Island, porte d’entrée d’un nouveau monde plein d’espoir. Les reconstitutions vont donner au visiteur l’impression d’être entraîné au cœur de son film ou de sa série préférée. Je pense à une scène de crime reconstituée pour l’expo, avec la silhouette tracée au sol, les bandes jaunes « do not cross the line » et une authentique voiture de police Ford Patrol de 1964. C’est assez évocateur et plutôt amusant à voir « en vrai ». ×

1000 exposants et un prix d'entrée en baisse Pendant 11 jours 1000 exposants animeront la Foire Internationale de Lyon avec des nouveautés en termes de loisirs, d'équipements de la maison et de la personne. Un choix à la fois vaste et complet pour permettre aux visiteurs de découvrir, tester, comparer et trouver une réponse personnalisée et adaptée à leurs besoins mais surtout à leurs envies. Pour Véronique Szkudlarek, directrice de l’évènement, « notre volonté est de continuer à ouvrir la Foire Internationale de Lyon et son exposition-événement au plus grand nombre, tout en poursuivant les objectifs de qualité qui font la force et la réputation de ce rendez-vous annuel. » C’est la raison pour laquelle le prix d’entrée plein tarif sera cette année de 7,5 5 soit une baisse de 25 %, un geste fort à destination des visiteurs. www.foiredelyon.com

Propos recueillis par Caroline Benoist

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Temps Forts Commerce

GRANDE SEMAINE DU COMMERCE 2000 BOUTIQUES VOUS FONT JOUER !

C'est tout nouveau et ça va faire des heureux : du 12 au 19 mars, 2 000 commerces de la région lyonnaise participeront à la Grande semaine du commerce, première édition d'une animation orchestrée par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Lyon et Le Progrès. A gagner pour leur clientèle : des voyages, iPad, places de ciné, etc.

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Chaque jour, entre le 12 et le 19 mars, des tickets seront à gratter chez les 2000 commerces de la région lyonnaise et du Beaujolais vert participants à la première édition de la Grande semaine du commerce. Et chaque jour, donc, à 16 heures pile, un tirage au sort désignera les gagnants du jour pour un voyage en Crète pour deux personnes, un iPad, une station météo et des places de cinéma. Durant toute la durée de cette opération organisée par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Lyon en partenariat avec le journal Le Progrès, 300 000 tickets seront à gratter. Ça, c'est pour le côté je tente ma chance. Côté convivialité, en plus des nombreuses animations proposées par les unions commerciales, un concours de photo va en dérider plus d'un. Intitulé Mon commerçant et moi, il s'agit de se prendre en photo avec son commerçant préféré dans un contexte original, à condition que cela se passe dans ou devant le commerce. A la fermeture du jeu, le 17 mars à minuit, le meilleur cliché fera gagner deux iPad à son auteur, un pour le client et un pour le commerçant.

concours intitulé les Lauriers du Commerce dans huit catégories différentes, telles que le laurier de la plus belle vitrine commerciale, du plus attrayant étalage de marché, de l'innovation, etc. www.lasemaineducommerce.com

Lauriers du commerce

Une opération réunissant autant de commerçants, c'est du jamais vu en région lyonnaise. D'ailleurs, ceux-ci ont également la possibilité de participer à un

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JULIE BATIN Temps forts Solidarité

« C’EST RASSURANT DE SAVOIR QUE NOUS NE SOMMES PAS SEULS. COMME IL PEUT ÊTRE DIFFICILE D’OSER FRAPPER À LA PORTE DE SON VOISIN, L’AVANTAGE DU VOISIN RÉFÉRENT EST QU’IL REPRÉSENTE UNE AIDE NEUTRE ET SURTOUT LÉGITIMÉE. »

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UNE VOISINE QUI VOUS VEUT DU BIEN Julie Batin, jeune femme de 35 ans, porte un projet inédit de solidarité entre voisins au sein de la Jeune Chambre économique de Lyon : Bienfait pour toit.

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Ce qui lui plaît par-dessus tout, c’est la feuille blanche à noircir, le commencement, quand il y a tout à faire, que tout n’est que défi et promesse. « Je suis à la recherche permanente d’innovations porteuses de sens, de liens, d’émotions à partager », livre Julie Batin les yeux pétillants d’enthousiasme. L’idée est née d’un constat simple : nous sommes capables d’avoir des amis, des relations professionnelles, mais nous ne connaissons pas nos voisins. La jeune femme avait cette évidence dans la tête quand la réalité l’a rattrapée : « Un jour de décembre 2011, je rencontre ma voisine en fauteuil roulant. Elle s’était fait opérer à la suite d’un grave accident de ski un mois plus tôt. Bien entendu, je n’étais pas au courant. Pourtant, si j’avais su, j’aurais bien aimé l’aider, lui rendre service ». Cet épisode fait tilt. Investie à la Jeune Chambre économique de Lyon, association qui vise à mener des projets pour faire progresser la Cité, Julie veut donner vie à son idée : mettre en place un réseau de voisins référents, des coordinateurs pour faci-

Du concept au test Avec son équipe, Julie a d’abord mené une enquête sur les réseaux existants sur le premier semestre 2012, comme Voisins solidaires, à l’origine de la fête nationale des voisins. Après la réalisation d’un clip promotionnel, l’été 2012, le projet est entré dans sa phase concrète en septembre dernier : mise en place d’un kit et d’une charte du voisin référent-

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liter le lien entre les habitants et répondre à toutes sortes de besoins de solidarité et de proximité en cas de maladie, d’isolement, pour des petits pépins de la vie comme des bouleversements. Son projet suscite l’intérêt et, rapidement, une équipe se constitue, un noyau dur. « C’est la force du groupe qui permet d’aller loin dans nos actions, et le fait d’être adossé à un réseau comme la Jeune Chambre est essentiel, cela nous permet de structurer le projet, de lui assurer une longévité », avance la business woman, responsable marketing et communication depuis quatre ans pour SOA-People, un groupe européen de conseil en systèmes d’informations. Créer du lien entre les gens, mettre en relation les uns et les autres, voilà ce qui motive la jeune lyonnaise. Et c’est au théâtre qu’elle trouve ses marques, en présidant la troupe amateur « Fenêtre sur scène » qui crée des comédies contemporaines. Une parenthèse enchantée, source de joie et de bonne humeur. Car c’est bien là que réside son vœu le plus cher : voir les autres heureux. × Marion Rousselot

coordinateur. Des tests vont être lancés en avril dans plusieurs immeubles, à Guillotière, Villeurbanne, etc. Avec un voisin référent pour une vingtaine de foyers. En recherche active de partenaires privés ou institutionnels, Bienfait pour toit compte dans la foulée promouvoir le concept auprès des municipalités et acteurs de proximité. Pour tester le concept et devenir ambassadeur, contactez la JCE : www.jce-lyon.org


Temps forts Partir

Début 2010, Camille doit trouver un stage pour valider son diplôme de management du Cefam (Centre d’Études Franco-Américain de Management). Le jeune Lyonnais part tenter l’aventure à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis, une ville qu’il ne connaît pas. Durant ses trois mois de stages, Camille va vite s’intégrer à l’entreprise et au rythme de vie local. À 24 ans, il est aujourd’hui directeur commercial d’une grande marque française d’équipements bien-être et beauté. Voilà maintenant trois ans qu’il vit à Dubaï. Propos recueillis par François Bonnet

CÔTÉ PILE, CÔTÉ FACE

Dubaï 76


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Pourquoi votre choix s’est-il porté sur Dubaï ? Parce que le stage proposé me correspondait parfaitement et parce qu’à cette période les médias français commençaient à s’intéresser à cette ville et ce pays. Je me revois encore chercher à situer Dubaï sur Google Maps. Les Émirats Arabes Unis ont été durement touchés par la crise de 2008. Beaucoup de gens sont partis du jour au lendemain, laissant même leurs voitures à l’aéroport. Les constructions de gratte-ciels ou d’autoroutes se sont arrêtées subitement. Le début du rebond économique s’est produit en 2010 et il m’est apparu évident d’être sur place. De plus, j’ai rapidement compris que Dubaï offrait une qualité de vie bien supérieure à beaucoup de mégalopoles mondiales : un climat attrayant toute l’année, un service aux personnes extrêmement développé, une sécurité maximum et des possibilités de rémunération vraiment intéressantes, le pays est notamment exonéré de prélèvements obligatoires.

Dubaï est vu comme « l’eldorado du 21e siècle ». Est-ce vrai ? Dire que Dubaï est « l’eldorado du 21e siècle » est exagéré. Dubaï est la destination rêvée pour les jeunes entrepreneurs, c’est certain. Cette ville offre énormément de possibilités pour quiconque veut entreprendre ou investir. Mais comme tout le monde en entend parler et veut venir y travailler, il est de moins en moins évident de trouver un emploi. Mais je comprends le terme Eldorado tant il y a de choses à faire ici. En une journée, n’importe qui peut créer une entreprise et commencer ses facturations le lendemain. Et même si les ressources naturelles, qui ont fait la richesse de ce pays, commencent à s’épuiser, il reste encore des secteurs, comme le tourisme, par exemple, dans lesquel tout est encore possible. Votre secteur d’activité étant tourné vers la beauté et le bien-être, vous devez souvent avoir affaire à des femmes... Nos principaux acheteurs sont des cliniques esthétiques, des spas ou des salons de beauté.

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Temps forts Partir

80 % de notre clientèle est féminine. Le marché de la beauté est extrêmement développé ici. Et contrairement aux idées reçues, Dubaï est une ville très libertaire. Je dis souvent à mes amies françaises que tout ce qu’elles n’osent pas porter en France par crainte de l’image qu’elles peuvent renvoyer est permis ici. Aucun jugement ne leur sera porté. Même bienveillance vis-à-vis des femmes locales ? Les choses sont quelque peu différentes... Les Émirats Arabes Unis respectent le code de la Charia (loi canonique islamique qui régit la vie religieuse, politique, sociale et individuelle, dans certains États musulmans, ndlr). Pourtant, elle n’est pas appliquée de façon aussi stricte qu’il y paraît. En Arabie Saoudite, par exemple, les femmes doivent toujours être accompagnées d’un membre masculin de leur famille, elles n’ont pas le droit de

conduire, etc. À Dubaï, rien de tout cela. Concernant le port du voile local, abaya, par exemple, aucune d’entre elles n’y est contrainte. Il faut savoir que c’est plus culturel que religieux. Pour ce qui est des rapports dans le travail, le schéma est plus ou moins le même. Les femmes sont très bien considérées. On les retrouve beaucoup dans les métiers liés à la communication, par exemple. Mais la culture du pays va faire qu’un homme préfèrera toujours traiter avec un autre homme. Une affaire ne se conclura jamais entre un homme et une femme. Peut-on faire sa vie à Dubaï ? Franchement, je suis venu ici pour travailler, mais je n’ai aucune envie de m’y installer. Ayant le désir de fonder une famille, je n’ai pas envie que mes enfants grandissent dans un environnement comme celui-ci. La tentation est omniprésente. Tout ici

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peut faire tourner la tête. Et le fait de bien gagner sa vie peut vite devenir malsain. Se laisser entraîner par ce phénomène de toute-puissance, et s’en contenter, va à l’encontre de la façon dont j’ai été éduqué. On peut trop rapidement perdre certaines valeurs. Et en plus, à Dubaï, on prend rapidement du poids ! Pour quelles raisons ? Ici, tout est fait pour minimiser l’effort physique. L’obésité est devenue l’un des principaux problèmes de santé publique. On doit être au même niveau que les États-Unis. Les gens sortent de chez eux, s'engouffrent dans les ascenseurs, montent dans leur voiture, qu’ils laissent dans les parkings des buildings (ou aux valets des hôtels, des malls, etc.), empruntent à nouveau les ascenseurs qui les conduisent directement à leur bureau... C’est pour cela que le marché de la beauté, et du régime, est si florissant à Dubaï ! Quel est le quotidien d’un jeune expatrié ? Dubaï est comme une bulle dans laquelle on se sent bien. C’est très agréable les deux premières années. On gagne assez vite et bien sa vie, on profite d’un taux d’ensoleillement optimum toute l’année, on peut sortir tous les soirs de la semaine, se délecter des brunchs servis dans les hôtels le vendredi midi, on peut s’offrir des promenades dans le désert, user et abuser des piscines et de la plage… Ce qui est fantastique, j’en conviens. Mais on est bien loin de ce que la France peut offrir. C’est pour cela que je conseille aux amis qui veulent venir me voir de ne rester qu’une semaine. Parce qu’on finit par tourner en rond. Et finalement, des choses toutes simples comme un peu de verdure, une forêt ou des paysages de montagne viennent à manquer. Il n’y a que du sable et du béton ici. Avec le recul, je crois que ce qui me manque le plus ce sont les saisons. Voir la nature changer relève du luxe. Il fait beau tout le temps à Dubaï, ça devient lassant ! La vie sur place est-elle à l’image de ce que la vitrine de la ville laisse paraître ? Il existe deux visions de Dubaï. L’image d’une ville accueillante, au gigantisme sans limites,

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Temps forts Partir

à la qualité de vie irréprochable et où l’on peut se faire rapidement beaucoup d’argent. Le sentiment de sécurité est aussi très fort, c’est important de le souligner. Il n’y a jamais d’agression. Le ton ne monte que très rarement. Le désordre est très mal vu et durement réprimé. On peut vite se retrouver en prison. Il n’y a pas de petits délits ici. Par contre, la délation fait partie de l’envers du décor qu’on découvre au fil du temps passé sur place. Ici, n’importe qui peut être dénoncé, à tort ou à raison. C’est pourquoi tout le monde se tient tranquille. Donc l’autre vision qu’on peut avoir de ce pays est que les Émirats sont plutôt hypocrites. La constitution interdit et réprimande beaucoup de choses, qu’il est quand même possible de se procurer. L’alcool en est le meilleur exemple. Étant interdit, il est caché. Sa consommation doit, elle aussi, être dissimulée. On en trouve dans les hôtels, les clubs… Ce sont des choses qui se savent, mais qui doivent rester discrètes. À l’inverse, la drogue est totalement absente du pays, car il est beaucoup trop risqué de s’en procurer. Personne n’y touche, de peur d’être dénoncé. Qu'en est-il des populations étrangères qui bâtissent la ville ? Cette partie de la population d’expatriés est tenue loin du regard des touristes et des expatriés que nous sommes. Les Pakistanais, les Philippins ou les Indiens sont très présents, par exemple. Par contre, ils manquent clairement de considération. Ils ne sont là que pour construire ou servir Dubaï. Le reste du temps, ils sont parqués en dehors des centres-villes. On peut parler d’esclavage moderne finalement. Tout est fait pour qu’on ne voie que le bon côté de Dubaï, du matin lorsque l’on se lève, au soir quand chacun rentre chez soi. En tant qu’expatriés nous sommes très bien intégrés, mais il nous est impossible de partager quoi que ce soit d’autre que le business. Toutes ces choses-là font partie intégrante des règles à respecter à Dubaï. Il faut bien faire la différence entre ces deux aspects de la ville. La vitrine est belle, l’arrière-boutique l’est un peu moins. ×

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n°1

NOUVEAU Les femmes de la région ont la parole

Société

Ces femmes au métier d’homme

Interviews

THIERRY FREMAUX LAURENT GERRA

Culture

L’esprit féminin de Lyon et sa région

Lyon

Santé Pédiatres, la pénurie ?

Partir TEL AVIV Des Lyonnais témoignent

Culture

QUARTIER GROLÉE

Robert COMBAS

Je me souviens

Sexe au bureau

Biennale d’Art Contemporain Rentrée littéraire

MODE 50 pages

Adoptez

n°3

n°2

Interviews

ANOUK AIMÉE

Culture

Le nouveau TNP Villeurbanne 20 ans de cinéma

en Rhône-Alpes

Santé

DOMINIQUE HERVIEU

MODE 40 pages

La Fourmi qui venait de Lyon

à Lyon

Lyon

VOUS AVEZ DIT « HARCÈLEMENT » ?

VILLE de DESIGN

MODE 40 pages

Rencontre

Santé

L’après cancer du sein

AUDE DE THUIN

Edition Rhône Alpes

Édition

Rhône Alpes Lingerie La Région reprend le dessus

L’avis de Chantal Thomass

MODE à Lyon

n°4 POLITIQUE

3 femmes de la région dans l’arène

Rhône Alpes

Spécial été

2€

OL Féminin

Bravo Rencontre

ALAIN DELON

soutient FLORENCE CASSEZ

Société Violences scolaires : des solutions à Lyon

les filles !

MODE à Lyon ENFANTS Vacances ou devoirs ?

n°5

DANSE

La Biennale

en avant-première

LYON

n°6

MARIE DRUCKER s’engage pour la Ville

INTERVIEW

Najat Vallaud Belkacem

Valence LES FEMMES 20 pages

AU

TOP

l’été à Lyon

5 bonnes raisons de rester… ou pas !

50 pages

MODE

Lyonnaises

CRÉEZ votre boîte !

Lumière L F F ES

EMMES DU

l’esprit féminin, rejoignez-nous sur www. lefeminin rhonealpes .com

ESTIVAL

www.lefemininrhonealpes.com

www.lefe mininrho nealpes.co m

LYON

n°7

LYON

PORTRAITS

Les hommes des Lyonnaises

célèbres

Shopping

MODE

El se disleens t «OUI !»

CULTURE 2013

NATALIE DESSAY JACOTTE BRAZIER

ALEXANDRE ASTIER THOMAS DUTRONC

FÊTES À LYON

2,50 5

TEMP S DÉBUT FORTS

Restos du Cœur à Lyon

A

n°8

bonnez-vous et devenez membre du club des lectrices « l’esprit Féminin en Rhône-Alpes ». B énéficiez en exclusivité de nos événements, rencontres et interviews avec les personnalités du Féminin, avant-premières…

EXPOS DESIGN EMPLOI MUSIQU E COMME R SOLIDAR CE

2013

ITÉ

MODE à Prem LYON

Bulletin d’abonnement

ières tend ances

Abonnement d’un an au Féminin édition Rhône-Alpes soit 6 numéros par an 15 c Nom/Prénom ........................................................... Société........................................................................................... Adresse................................................................................................................................................................................. Code Postal .................................................. Ville ............................................................................................................. Mail............................................................................................ Tél. ......................................................................................

Règlement par chèque libellé à l’ordre de Féminin édition Rhône-Alpes Bon à découper et à retourner avec votre règlement à : Le Féminin Rhône-Alpes, 33, rue de la République, allée B - 69002 Lyon


Nos adresses

A – Augis 1830 32 rue de la République Lyon 2 - Alzra

Frederic 14, rue Ferrandiere Lyon 2 - L'Atelier des Rouges 11, rue d'Austerlitz Lyon 4 – B – Benoit Guyot 15, rue Emile Zola Lyon 2 – C – Catherine Lafon Zola 16, rue Emile Zola Lyon 2 - Catherine Lafon 58, rue du Pdt E. Herriot Lyon 2 – Contact Optique 31, rue de Brest Lyon 2 – Claude Cartier Décoration 25, rue Auguste Comte et 33, rue Sala – Cot Contemporain 7, rue Servient Lyon 3 – D – Dessange Lyon 2 4 6 – G – Glitter 8, rue Thomassin Lyon 2 et 38, cours Franklin Roosevelt Lyon 6 - Graphiti Femmes 9, rue du Plâtre Lyon 1 et Galerie du Sofitel 20, quai Quailleton Lyon 2 – Graphiti Hommes 8, rue du Platre Lyon 1 – J – Jean Louis David Lyon 1 2 8 - Joseph 17, rue Auguste Comte – K – Kare RN6 53, route de Grenoble, Saint-Priest – L – Laser 11, rue des Quatre chapeaux Lyon 2 – Lexon 8, rue Gaspard André Lyon 2 - Longchamp 32, rue du Pdt E. Herriot Lyon 1 - Louis Vuitton 94, rue du Pdt E. Herriot Lyon 2 – M – Magazine 1 rue des Quatre chapeaux Lyon 2 - Max Chaoul rue Francois Dauphin Lyon 2 – O – Oiseau de Nuit 5, rue Chavanne Lyon 1 – P – Pas de printemps pour Marnie 12, rue Gasparin Lyon 2 – Pinko 8, rue Ferrandière Lyon 2 – Paul & Joe 6, Place des Célestins Lyon 2 – Regards Croisés 50, rue du Pdt E. Herriot Lyon 2 – S – So Lubie www.solubie.com - Studio Disque 12, place Gabriel Rambaud Lyon 1 et 14, rue des Archers Lyon 2 – Sateen 8 2, rue Vendome Lyon 6 – T – Tazia 102, rue du Pdt E. Hériot Lyon 2 - Toscane 2, rue Gaspard André Lyon 2 – U – Upper Shoes 54, rue de Brest Lyon 2 – Ugo Césare Création 3, rue Childebert Lyon 2 – V – Victoire 5, rue des Archers Lyon 2 – X – By Xerri 46 cours Franklin Roosevelt Lyon 6 – Xerri 40 cours Franklin Roosevelt Lyon 6 et rue des Archers Lyon 2 – Z – Zadig & Voltaire 9, rue du Plat Lyon 2.

Crédits photos :   Mariage pour tous p. 18-21 : Caroline Benoist ;       E Les Atelières p. 22-25 : Thierry Rousseau ; M Le RadiantBellevue de Victor Bosch p. 38-40 :Thierry Rousseau ; D Lyon City Design p. 48-49 : affiche©T.Deschamps, Parvis de l'Hôtel Dieu © ASYLUM ; S Bienfait pour toi p. 7475 : Thierry Rousseau.

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INFINI

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