SORTIES … SORTIES … SORTIES … S
Split 10’’ HORS-CONTRÔLE/BULLSHIT DETECTORS, 2 titres de chaque et artwork sublime de NK PK. Chez Keponteam. De la noise: Label Brique va sortir (ou a déjà sorti) un EP de Les Morts Vont Bien (side-project d’Headwar) et deux disques d’Headwar, dont un live issu de leur tournée américaine. A suivre… DEATH REIGN (crust-d-beat) sort un LP 10 titres. Possibilité de la télécharger sur le site de Lustucrust. Une production Tanker Records. Chez Rebellion Records: le label néerlandais enchaîne les collectors les uns à la suite des autres. Un minialbum de BRUISEHEADS (oi! néerlandaise) en digipack 200 copies et un 7’’ de RAZOR CUT, nouveau groupe oi! Australien (500 copies). Le groupe hardcore belge HARD RESISTANCE est de retour avec un nouvel album, Lawless and Disorder. Sur Strength Records, nouveau label d’Onno (CRO-MAGS) et Roger Miret (AGNOSTIC FRONT).
En marge de son nouvel album (Black Sheep of the American Dream), DEATH BY STEREO sort un second EP tiré de celui-ci. Face A: Growing Numb; face B: Modern Man (cover de BAD RELIGION). Vinyle bleu tiré à 600 copies. Chez Concrete Jungle. PESTPOCKEN a 15 ans. Pour marquer le coup, un nouvel album No Love For A Nation, disponible chez Punkeure. Sorti chez Maniac-Attack. Dirty Punk réédite L’Art de Mourir des CADAVRES (paru à l’origine en 1993) en vinyle rose. Nouvel album pour ANTISEEN, également. Ca s’appelle New Blood et c’est sorti chez TKO Records. THE CASUALTIES vient d’enregistrer un nouvel album qui paraîtra chez les métalleux de Season Of Myst. DIVERS … DIVERS … DIVERS … DIVE
Nouvel agenda concert punk sur Paris, qui tente de référencer aussi les orgas, distros, labels, etc… dans la capitale. Ca s’appelle Pariskiwi et ça prend la suite de feu Gomorrhe. C’est un wiki, donc possibilité de participer. Pariskiwi.org Giljotina Records, label slovène offre sur son site des productions à télécharger librement: STRIKE A FIRE (hxc mélo), BURKOFSKY (punk mélo), SKAMELE (ska), AKTIVNA PROPAGANDA et GOLLIWOG (tous 2 anarcho-punk). WASTE BASKET est un groupe ska ricain et il offre sur son Bandcamp la possibilité de télécharger son dernier album. Toutes ces news (et d’autres), des vidéos, etc… sur le site: www.plusoilavie.com
LA PLAYLIST DE SIMONE
LA PLAYLIST DES POTES
( Egerie des pubs pampers et
accessoirement chanteur de RDC )
LA PLAYLIST DE MELANIE
A.C.A.B. - We Are A.C.A.B. Argy Bargy - Bothering Me Blitz - Warriors Chaos 83 - Jeunesse de France Les Clebards - Post-Scriptum Cortège - Rien A Prouver Discipline - Road to Freedom Heyoka - Etat Des Lieux Lower Class Brats - Who Writes Your Rules Les Parias - Travailleurs Les Sarkofiottes - Aujourd'hui Stage Bottles - Solidarity T.S.O.L. - Sedatives Vicious Rumours - Hangover Agent Bulldog - Skyll Inte På Mig Bombardiers - Poupée Russe The Distillers - Lordy Lordy The Filaments - Trevor
( SPA
DE GENNEVILLIERS, LES NEURONES S ENTETENT)
Upright Citizens - Holocaust T.S.O.L - Thoughts of Yesterday Aus Rotten - Modern Day Witch Hunt Paragraf 119 - Nul Tolerance Toxic Waste - Good Morning Rudimentary Peni - Cosmetic Plague Oi Polloi - T.H.C. Demented Are Go - PVC Chair 13eme Section - Lonely John In The Bloody Jungle Fertil Miseria - Visiones De La Muerte
LA PLAYLIST DU PATRON ( EH
OUI. . . )
PERKELE: No Shame CIRCLE JERKS: Nervous Breakdown OLDFASHIONED IDEAS: One More Round DEADLINE: Too Late Tomorrow ANALOGS: Poza Prawem REJECTED YOUTH: Freedom Is The Goal BRIXTON CATS: F.T.P. OLD FIRM CASUALS: Ignorant Ones THE RESISTANCE: Burning Hearts LA MEUTE: Ivre Libre KRAWALL BRÜDER: Krawallbrüder LES DALTONZ: La Oi!
Album du mois: THE DALTONZ / SUEDEHEAD ROCK
A
près les avoir vu trois ou quatre fois, après m’être repassé une sacré paire de fois soit la démo soit l’EP, il me restait comme un goût de trop peu quant à la discographie des DALTONZ… manque enfin comblé par un album – un vrai ! – paru chez UVPR bien évidemment. Et quel album ! Bordel ! Dès les premières notre de Dead End File qui ouvre le disque on s’en prend une en pleine poire ! Le riff acéré est dans la même lignée que 1066 qui ouvre leur précédent 45 tours et tout au long de ce Suedehead Rock, les DALTONZ vont faire durer le plaisir jusqu’au bout. Il n’y a là quasiment que des tubes: Dead End File donc, son alter ego Ain’t No Truth, SMN que l’on connaissait déjà d’une compile ou d’une démo, je ne sais plus, Mrs Justice que j’ai encore en tête depuis ce matin, le puissant Down The Terraces et bien sûr, ils ne pouvaient pas y couper, leur dorénavant fameuse reprise de BRAINWASH,Les Brigades de Sécurité. Il y a au moment de changer de face un moment de flottement… et si ce qu’il y avait de l’autre côté n’était pas à la hauteur de ce que l’on vient d’encaisser? Que l’on se rassure, ça repart d’emblée avec un Suedehead Rock frénétique à souhait et le festival continue : entre Talking To Yourself, La Oi! etConcrete Ground, comment voulez-vous choisir un titre à recommander particulièrement ? Seul le rythme plus lent, plus posé – mais pas moins prenant que le reste – de Caught Up With The Systemnous laisse respirer un peu. Et histoire d’achever l’auditeur, les normands concluent leur LP avec une reprise des TEMPLARS, Don’t Anything At All, devenue pour l’occasion Un Singe En Hiver, avec des textes adaptés en français, reprise parfaitement adaptée par le combo au point de la faire sonner exactement comme une compo. Il y a tout dans ce disque de oi!: rythme rapide, son percutant, accroches de guitare ravageuses, mélodies entraînantes, choeurs qui donnent envie de monter sur la table, etc… Les DALTONZ restent fidèles au style de leur début, celui qui a déjà su leur conquérir un public, et ce n’est sûrement pas la magnifique pochette, ni le fait que le vinyle soit livré avec un CD qui gâchera le plaisir de l’auditeur… oh non, loin de là! Ne changez rien les gars ! (LP+CD, 12 titres, Une Vie Pour Rien Vinyles)
Pour nous contacter:
contact@plusoilavie.com
Salut, pouvez-vous vous présenter individuelle- je pense qu'on se plante pas trop. ment, ainsi que nous faire un petit historique H : La frustration, le dégoût, ce qui donne ende votre groupe? vie de se détester à chaque minute. Ce qui Vincent : Moi c'est Vincent, je joue de la bat- traîne dans la tête quand on ferme les yeux... terie, j'ai débuté avec Cyprien, on ne savais C'est un peu de ce que je définie de VEUVE SS. pas très bien jouer à l'époque, maintenant La référence est celle au hardcore punk. Celui de BLACK FLAG, BORN AGAINST, ce qui est sale, c'est mieux. INTEGRITY, le HOLY TERROR, l'USHC crado d'il y a pas si loin, le powerviolence, les groupes de Ben : je m'appelle Ben. je joue de la basse. NYC ou Boston, ces gens de Floride aussi qui ont fait ressortir les ambiances chelous et Cyprien : Cyprien, je fais de la guitare. dissonantes comme c'est aussi du côté de cerHugues : Hugues, je m'occupe du micro et de ce taine choses barrées affilées métal, blackmétal, un peu tout ce désordre... qu'il y a déverser au travers. Ca te fait penser à quoi ce que tu as écouté? Votre nom évoque le souvenir de groupes de la fin des 70's-début des 80's (BLANK-SS, SS-KIDS ou les inénarrables HITLER SS). VEUVE SS c'est une sorte d'hommage ou bien une circonstance totalement fortuite?
Comment peut-on se dire "et si on sortait un LP avec une seule face", hormis le côté sérigraphie bien entendu? V : La drogue et les sous.
B : maintenant je crois que ça coûte aussi cher que de sortir un EP... à la fin c'est plus une question de contraintes de temps ou technique B : moi j'étais pas là au moment du choix du qu'un vrai choix. nom du groupe. par contre je l'ai très clairement pris comme une référence à des vieux et C : C'est quand même confortable de pas avoir moins vieux groupes de punk. La reprise ou le le disque à tourner pour pouvoir écouter la détournement de l'imagerie fasciste ou nazi a fin. toujours été très H : Comme tu viens de le présente dans le faire. Question pratique, punk. y'a qu'a voir économique et esthétique. REAGAN YOUTH, MDC ou plus récemment Comment se passe le REAGAN SS... donc travail de composioui, pour moi y'a tion? Vous avez beauclairement une référence à tout ça, coup de titres à votre en plus de la vioactif (en dehors de lence que dégagent ceux déjà enregisces deux mots mis trés)? côtes à côtes. C : On a pas trop B : C'est d'une banapensé à ces réfélité affligeante. Cyrences à la base, prien arrive avec un mais du coup ça me morceau. on apprend a va aussi. On voulait juste un truc le jouer, on change qui soit la contiéven tu elle me nt nuité de la musique quelques trucs mais la qu'on avait envie plupart du temps on de faire. V : Rien à voir, l'amour du risque surtout.
touche à rien, et voila...
H : VEUVE SS c'est une entité scabreuse, montage horrifique, le malaise qui flotte à surface sans qu'on ai envie d'y faire face. la merde plein les mains. Les références que avances n'y sont pour rien pour ma part dans choix du nom.
un la De tu le
H : Bien souvent tout sort du crâne de Cyprien qui vient avec des morceaux déjà tout prêts, tout biens. Quelques arrangements et c'est à peu près tout. Sinon ça arrive en traînant au local, d'initiatives de tous. Mais je dois reconnaître que la Votre style est assez difficile à définir. Com- très grande partie des morceaux sont à la ment vous présenteriez-vous avec vos mots? base des idées de Cyprien. V : J'sais pas trop mais on a envie de remuer V : J'en ai quasiment composé deux une fois. Mais le reste du temps, c'est Cyla merde, quand je suis pas trop fatigué. prien qui impose son bon style. C : Si on dit hardcore rapide et un peu dégueu,
De quoi parlent vos textes? Ils ont l'air su- La question chiante: qu'est-ce qui vous a amené au punk-rock en général? per sombres... V : Hugues est bien trop gentil, faut que V : BLINK 182. Et je ne déconne pas, je voutoute la merde sorte à un moment, sinon il va lais aller les voir bientôt là, mais c'est bien trop cher et ça risque quand même d'être en dégueuler... de la merde. J'aurais du avoir 20 ans lors de la sortie de Dude Ranch.. H : Ils parlent de la façon dont on peut se haïr, de la frustration, de ce qu'il y a au fond de chacun & chacune et qui remonte de temps à autre. De l'échec. Du corps, de son rapport à soit, du regard des autres. De la façon dont on le perçoit ou le vit ses obsessions, mes obsessions. De la réussite des autres qui ressemble plus à du raté. Qu'est ce que tu y as vu toi? Qui s'occupe de l'aspect graphique du groupe? V : Un peu tout le monde en fait... Mais surtout Hugues et Cyprien.
B : c'est la question qui me permet de faire le daron vu que j'écoute du punkrock depuis plus de 25 ans, du coup j'ai oublié comment je suis arrivé dans ce merdier... je crois que ça a commencé avec la pochette de Plastic Surgery Disaster des DEAD KENNEDYS. C : un parcours qui ressemblerait à ça : metal-electro-skafestif-punk-mélo- metal et la boucle est bouclée. Et je continue à écouter tout ça, sauf le ska festif, c'était VRAIMENT une erreur de parcours.
H : c'est à tour de rôle, ça dépend des envies. Parfois aussi c'est le travail de plu- H : Je suis venu au punk par le métal je crois. Mes premiers contacts avec les guitares sieurs. saturés me viennent du Collège et de mon meilleur ami alors "métaleux" comme ça se disait. Et puis sont arrivé les amis aux crânes rasés et skates. Le hardcore dans les années 90. Je crois que ce qui sous tend tout le Punk au sens large c'est la vie. La vie avant tout. L'envie de faire reculer le désert. Le malaise, la fissure qui te tiens au monde. C'est le besoin de faire passer le mal être qui se traîne derrière la vie postmoderne. Finalement c'est une vision du monde, peut être trop réaliste...
Présentez-nous Echoes Canyon. Des potes à vous? Je suis allé sur leur site, y a des trucs sympas, ça mérite d'être plus connu... B : oui c'est des bons amis. je les connais depuis qu'ils sont tout petits. ils ont pas sortis que des bons trucs mais depuis VEUVE SS, leur catalogue a gagné en prestige... on travaille même ensemble pour certains... C : Je les ai connus un peu plus tard que quand ils étaient tout petit, mais je suis content de sortir ça avec eux. Je trouve ça Au fait, votre démo est sortie sur K7. Une facool de gérer les trucs localement. çon de questionner l'auditeur sur son rapport à l'objet "musique" en pleine ère des mp3 ou H : Echo Canyon ce sont 2 personnes, Gwen & bien plan-récup' de fin de brocante? Julien. Ce sont des amis. Ce sont des gens de DAÏTRO, BÂTON ROUGE, 12XU. Ils font les choses comme j'aimerais les faire. Il sont passion- B : le côté hipster mis à part, les K7 c'est nés. Ils sont sincères et dévoués. J'ai beau- pas cher, classe, et ça impose une certaine coup de respect et d'admiration pour ce qu'ils manière d'écouter la musique. c'est l'anti mp3 font et la façon dont ils le font. Qu'est ce par excellence du coup moi ça me va très bien. C : Les K7, c'est un super objet. Puis, bêtequi t'as plu comme disques chez Echo Canyon? ment dans le punk-rock, la démo cassette est
un passage assez logique, je ne nous voyais pas faire ça autrement. J'écoute des MP3 et de la musique immatérielle à longueur de journée, j'aurais du mal à prendre posture contre ça. H : peut -être... Pour moi avoir un support matériel pour une démo me semblait incontournable. Et la K7 est LE média même de la démo. Ca n'enlève rien à la qualité de l'enregistrement. Et puis la nostalgie pour ma part de ce support. ça me semblait évident. Et puis faire un objet complet, de bout en bout. Faire ça avec les autre, y passer du temps... Vous avez relativement peu de concerts à votre actif... Une tournée de prévue? B : quelques jours en octobre ou novembre normalement. mais on a tous beaucoup de mal à trouver des créneaux de libre entre les boulots, familles, copines etc... c'est la merde. H : c'est vrai que les concerts que nous avons fait sont assez éparses au vu du temps de vie du groupe. Mais le disque vient de sortir, et les projets vont se mettre doucement en place. La rapidité n'est pas ce qui importe, alors laissons les choses se faire. Une tournée très bientôt. Votre playlist du moment? B : BUILDINGS, HELLSHOCK, STAER, CHEST PAIN, KARP, POP 1280, LEATHER, PYGMEE SHREWS, WHITE SHIT... V : Le nouveau morceau de JAPANDROIDS, l'album sort en mai, je pense que ce sera l'album de l'été tout comme le dernier MERCHANDISE. FIDLAR aussi, qui font du punk/ garage super cool, WAKE/BAKE/ SKATE = tube. Sinon en truc plus sombres j'écoute beaucoup IOLENT FUTURE en ce moment même et NAZI DUST. C : JIMMY EAT WORLD, UNCLE ACID & THE DEADBEATS, LEATHERFACE, SAMIAM, AVAIL, SEAWEED, xFILESx, ICE CUBE, ROBYN H : ce que j'ai écouté dernièrement: FLIPPER - Generic album ETIENNE DAHO - Pop Satori SEB & THE RHAA DICKS - 7" DEATH TO PIGS – Live At Karachi AMER - des vidéos pourries qui m'ont plu... DEXTER GORDON - Go! COIL - Love's Secret Domain Et la chanson qui me reste depuis une semaine: Making Plans For Nigel de XTC. Vous avez des groupes parallèles, il me semble... pouvez-vous nous en dire plus? B : je remonte un truc avec des amis mais c'est un peu tôt pour en parler. ça va être plutôt lent et lourd et ça va jouer fort. C : je remonte un truc avec des amis mais c'est un peu tôt pour en parler. ça va être plutôt lent et lourd et ça va jouer fort. Je suis aussi guitariste de MOMS ON METH, groupe de hardcore rapide, on est en train de sortir un 45T et une tournée est normalement prévue en Europe au début juillet.
H: J'ai joué dans NEIGE MORTE, 12XU joue de temps en temps et moi avec. V : Je jouais dans SPORT, après la démo, eux comme moi on a décidé de pas continuer ensemble pour plein de raisons. Quand la musique commence à pourrir les relations, c'est de la merde. Aujourd'hui je joue dans un groupe qui s'appelle MORSE (de LYON), et on essaie de se bouger au mieux. J'ai aussi un projet avec un ami, CAVE, mais il est tellement plus a la ramasse que moi (qui le suis déjà à fond) qu'on a fait deux concerts y'a deux mois, et qu'on a rien branlé depuis. ca avait un petit coté drunkdriver / hipster pas déplaisant. Pouvez-vous nous faire une rapide présentation de Lyon, les bars, salles, assos, groupes que vous fréquentez et que vous avez envie de recommander à tout plein de gens? B : la Luttine. le lieux pour rouiller en écoutant du bon punk rock en > buvant plein de café et en fumant des clopes. pour les bars : no comment. V : Lyon c'est surtout blindé de fils de putes de jeunes blancs bourgeois qui s'éclatent la gueule en écoutant de l'électro. Et maintenant qu'il n'y a même plus le Grrrnd (le lieu, l'asso subsistant), c'est la mort. Mais y'a beaucoup de gens vraiment cools qui essaie tout de même de se bouger. La Luttine c'est cool aussi, de plus en plus en fait. C : La Luttine c'est toujours un chouette endroit, le Grnd Zero manque quand même pas mal. Sinon Pizza Puce sur la Croix-Rousse pour le plan pizza. H : Depuis que Grrrnd Zéro (groupe des gens, lieu, ateliers) a été amputé de l'organisation de concert à Gerland, les concerts se passent dans les bars, les squats ou encore les chambres ou cuisines. Ce qui n'est pas à mon goût ce que je préfère vu la pérennité et la possibilité d'accueillir des personnes. Après je dois avoué avoir ralenti mes sorties. Mais je me rends quand je peux à la Luttine (espace associatif autogéré qui sert depuis plus de 5 ans de lieu de réunions & d’activités pour différents collectifs, d'accueil de la distro/café/ tournois de pingpong...). Les endroits chouettes sont ceux avec les potes dedans. Quels sont vos projets avec VEUVE SS? B : essayer de faire plus de concerts !!! H : Jouer un peu partout, faire un autre disque prochainement, une tournée. De nouveaux morceaux... Un mot pour la fin? B : merci pour l'interview... et vive les zines papier. C : Merci pour l'interview, a+ H : Merci pour l' intérêt. V: Merci. N'hésitez pas à écrire.
Pouvez-vous présenter votre groupe et son histoire? Niclas: OLDFASHIONED IDEAS a débuté à la fin 2009 et c'est moi (Niclas) à la guitare, Per à la basse et au chant, et Gustaf à la batterie. Nous avons réalisé notre premier album We're In The Shit Together en 2010 et venons juste de sortir notre second album Promises Mean Nothing. Pouvez-vous nous présenter les titres de votre nouvel album? Per: Je pense que nos morceaux sont un bon mélange de problèmes, de joie et d'autres choses que nous croisons dans la vie de tous les jours et dans la réalité. Ce qui nous arrive au travail ou à la ville. La réalité telle que nous la sentons. Promises Mean Nothing est moins agressif. En outre, même la fille sur la pochette du disque a l'air moins méchante. Vous vous êtes assagis? Per: Je ne sais pas si est moins agressifs, peutêtre. Certaines des chansons que nous avons faites sont un peu différentes ou un plus mélodiques, mais je pense que le disque est dans la même veine que We're InThe Shit Together. Mais qui sait, peut-être allons-nous nous ramollir et sonner comme WESTLIFE dans le prochain album, ha ha ! Niclas : Ce n'est pas un choix délibéré d'écrire des chansons plu soft ou moins agressives, mais je ne sais pas... on verra sur notre prochain disque si cette tendance se poursuit... Comment s'est déroulé l'enregistrement ? Niclas : Ca s'est très bien passé, pas de gros problèmes. Nous avons toujours été rapides en studio, le premier album a été enregistré en deux jours, et le dernier en trois jours. Je n'ai jamais compris ce que les groupes qui passent deux ou trois semaines en studio peuvent bien faire pendant tout ce temps, mais chacun a sa propre méthode de travail, je crois. Pouvez-vous nous dire deux mots sur votre label, Switchlight Re-
cords, votre rencontre, vos projets communs... Niclas : Nous nous sommes rencontré alors qu'ils cherchaient à produire la version vinyle de notre premier album, et le gars qui gère le label est un type vraiment et on le sentait bien de bosser avec lui. Ainsi ils ont co-produit notre EP, et quand l'heure du second album est arrivée, il ne faisait aucun doute que ce serait eux qui le réaliseraient. Nous avons été très heureux de travailler avec eux et je suis sûr qu'on fera bien d'autres choses ensemble par la suite. Qu'est-ce qui vous inspire lorsque vous écrivez ou que vous composez ? Per : La chose principale est tout ce qui se passe dans la vie de tous les jours. Ce sont les problèmes au travail, les gens dérangeants, les foutus politiciens locaux qui nous donnent envie d'écrire quelque chose. C'est dur de trouver quelque chose de concret à dire. Ca vient juste comme ça. Avez-vous prévu une tournée ? Per : Pas pour le moment. Pendant l'été, nous nous sommes concentré sur la composition et l'écriture de nouveaux titres. Le travail et la famille nous ont aussi demandé du temps. Nous ne sommes pas des adolescents avec un temps illimité en plus. Mais nous avons prévu des concerts pour cet automne, en Suède et à l'étranger. Niclas : Nous ne pouvons pas vraiment faire de longues tournées à cause de nos familles et de nos emplois, mais nous essayons de faire des mini-tournées ou des tournées d'un week-end à la place. Je pense que, peut-être, plus tard cette année nous ferons une mini-tournée en Allemagne, mais rien n'est encore sûr.
Quels sont vos meilleurs et vos pires souvenirs de concerts ? Per : Actuellement, je ne peux pas dire que nous ayons de mauvais souvenirs de concerts, mais par contre, beaucoup de bons. Nous avons fait de grands concerts aux côtés d'ANTIPATI à Stockholm et au Klubb Pogo, à Malmö. Tous les concerts en Allemagne et en Italie étaient bien aussi. Ici, nous connaissons PERKELE, THE CLICHES, ON JOB ou ANTIPATI. Quels autres groupes suédois pouvez-vous nous recommander ? Per : Je recommande fortement nos amis de Malmö : VINDICATE THIS ! D'autres bons groupes du sud de la Suède : NEGATIVES et VITIATORS (aussi sur Switchlight Records). La scène suédoise est petite et tous les groupes sont de grands potes et ont joué plus ou moins dans les mêmes concerts. Niclas : GATANS LAG et AGENT BULLDOG sont aussi de bons groupes, ils valent vraiment le détour. Vous venez de Malmö ? Quelles sont les endroits sympas dans cette ville : bars, clubs punk, squats, festivals... Per : Pour le moment, il y a de gros, problèmes pour la scène punk/oi !/hardcore à Malmö. Tous les endroits où nous avions l'habitude d'organiser des concerts sont maintenant fermés et toutes les personnes impliquées dans ces scènes travaillent à trouver de nouveaux lieux. On peut fortement recommander nos deux clubs oi ! Locaux, le Klubb Pogo et le Bouncing Sole. Il n'y a pas tellement de jeunes punks ou skins à Malmö, la plupart sont, comme nous, dans la trentaine. Que pensez-vous du mouvement squat ? Est-il développé en Suède ? Per : Aujourd'hui, le mouvement squat en Suède est mort. Dans les années 80 et au début des années 90, il y avait plein de squats à Malmö et à Gothenburg, mais depuis les 20 dernières années, il n'y a plus rien en Suède. Personnellement, je suis allé dans de nombreux squats, voir des concerts, etc... Mais, comme je l'ai dit, c'était pas en Suède, mais à Berlin ou à Copenhague où le mouvement squat est encore vivant. En France, on imagine la Suède comme un pays calme, sans tensions sociales. Quel est le sens d'être punk ou skinhead dans ce paradis ? Per : Je pense que la Suède est un peu différente des pays d'Europe du sud. Mais pas un paradis social sans tensions sociales. Nous avons des problèmes comme partout ailleurs. Beaucoup de chômage, de racisme et de foutus politiciens. Mais je pense qu'il n'y pas vraiment de grosse différence entre vivre sa sous-culture ici ou en France. Niclas : Tu as probablement raison dans un sens, mais la Suède n'est pas l'Etat
-providence qu'il était peut-être auparavant. Pourtant, nous sommes mieux lotis que beaucoup d'autres pays d'Europe, mais en général, la vie ici n'est pas vraiment différente de beaucoup d'autres endroits. Vos playlists ? Niclas : Ca change tout le temps et il me faudrait des heures pour fixer ma toplist de tous les temps mais je peux te dire ce que j'écoute le plus en ce moment : ANTIPATI, BLACK MARIAS et CONTROL.
concerts.
Quels sont vos projets pour l'avenir ? Niclas : Nous enregistrons quelques titres en juin pour un EP qui sortira cette année et nous avons une paire de split à réaliser bientôt. En outre, la version vinyle de Promises Mean Nothing devrait sortir cet automne, je pense. A part ça, nous allons simplement continuer et on espère être en mesure de donner encore des
Voulez-vous ajouter quelque chose ? Niclas : Merci beaucoup pour l'interview, on espère te voir en France un de ces quatre. Vous avez une scène intéressante et j'espère que nous pourrons avoir une opportunité de venir et de jouer là-bas un jour. Cheers !
rPCSANVC Discographie 2010: We’re In The Shit Together (CD—HDP Rds, LP—Switchlight Rds) 2011: Fight Back (EP—HDP/ Switchlight/ NordlandSShit) 2012: Promises Mean Nothing (CD—Switchlight Rds) COmpilations 2010: Oi! The Print sampler vol.5 (CD-Oi! The Print) 2011: Oi! The Print sampler vol.7 (CD-Oi! The Print) 2011: Skins (EP—Clockworkfirm) 2011: Oi! The Support (CD—PST Records) 2012: This Is Oi!.. Not A Fashion (Poink Rds) 2012: Turist i Tillvaron vol.3 ( CD )
Salut, pour commencer de manière originale, pouvez-nous nous faire l'historique du groupe? On a débuté en 2007, 5 mecs d’horizons différents avec une expérience de groupe. On traînait ensemble depuis un moment, Raout (basse) et Guillaume (guitare) avaient pour projet de faire un truc à la US BOMBS. Finalement on a pas consulté Guillaume et on est plutôt partis sur un mix VANILLA MUFFINS / PERKELE haha. Vous êtes certainement un des rares groupes en France dont le nom ne soit pas un jeu de mot... alors pourquoi HEADLINERS? On a mis un sacré temps avant de déterminer le nom du groupe, de « Russian Roulette » à « The Old Chaps » ou je ne sais quelle autre connerie, on n’était jamais satisfaits. La légende voudrait que Tino ait eu une illumination dans ses chiottes. Perso ce que j’aime, c’est les jeux de mots foireux avec Ska mais ça colle pas avec ce qu’on fait, dommage. Quant à savoir pourquoi HEADLINERS, c’est parce qu’on a une putain d’ambition, qu’on va tout exploser alors qu’on sait pas jouer et qu’on répète jamais ! Quelles sont vos influences? Avec qui rêveriez-vous de partager l'affiche? Au début, on écoutait beaucoup de street-punk, punk 77 et oi !. Nos influences étaient du côté de PERKELE, BADLANDS, VANILLA MUFFINS, COCK SPARRER, EVIL CONDUCT … Avec l’âge on est passés à des choses beaucoup plus diverses et variées, de la powerpop, au rap en passant par le blues et la folk. Si j’écoute de la oi ! maintenant, c’est souvent par nostalgie en fin de soirée, sinon ça m’emmerde, mention spéciale aux groupes allemands. Je parle pour moi hein ! Après, la façon de composer reste ultra basique et binaire, là-dessus on peut dire qu’on est resté oi ! et punk primaire. Je ne peux que reconnaître l’efficacité d’un bon morceau oi !, ça prend aux tripes, la force de cette musique. Et après qu’on me dise pas que c’est simple de composer des mélodies « faciles »! Mon rêve c’est de jouer avec LE KLUB DES LOOSERS ou Michel Tonnerre. Parlons un peu de l'album... Honnêtement, le clin d'œil à MÖTLEY CRÜE dans le titre, c'était pas juste pour la
déconne? Lorsque j’ai composé cette chanson, je venais d’écouter le titre de MÖTLEY CRÜE (j’ai un penchant très pernicieux pour le hair metal). Il s’agit effectivement d’un clin d’œil, on voulait aller à contre courant de la mythologie du skinhead tough guy attaché à un code d’honneur, avec un titre un peu provoc’ et quelques cœurs - qui n’ont pas fait plaisir au patron ha ha ! C'est tout de même un album assez surprenant, dans le son, les mélodies. Comment a réagi le public oi! à votre côté pop? Ils ont dû enfin admettre qu’ils cachaient au fond de leur petit cœur une part d’homosexualité refoulée. Merde, je vais finir par me faire péter la gueule ! Plus sérieusement, la réaction fut bonne et si ça peut élever le débat musical, c’est parfait. Entre l'EP et l'album, on ne va pas non plus dire qu'il y a un fossé, mais la différence est tout de même flagrante. A part l'expérience, qu'est-ce qui a changé dans l'état d'esprit du groupe entre ces deux enregistrements? Je pense vraiment que cela reflète l’évolution de nos goûts musicaux, sans oublier qu’on s’est améliorés techniquement, ce qui automatiquement t’ouvre de nouveaux horizons. Sur l’état d’esprit, je ne dirais pas que les choses aient vraiment changé, disons qu’on sait maintenant un peu mieux dans quelle direction on va, ça s’affine, au début ça partait dans tous les sens. Qu'est-ce qui (musicalement s'entend) différencie le powerpop du pop-punk à la con? Ca reste culturel, à mon avis les mecs de BLINK 182 ont pas écouté les JAM ou les BOYS ! Et puis le soleil ça peut te faire fondre un boulard. Le pop punk relève plutôt de la sucrerie middle class ricaine über overdubbée, alors que la powerpop s’identifie plus au prolétariat et sa grisaille (qu’il soit anglais ou ricain, je pense à de très bons groupes US tels que THE REAL KIDS ou THE SPEEDIES) avec la touche guitare « Chuck Berry », une basse chaude r’n’b qui tabasse sévère + la batterie charley double croche avec un son de caisse claire bien mat. J’ai bon ?
De quoi parlez-vous dans vos textes?
scène nantaise actuelle ?
Faudrait poser la question à Tino car c’est lui qui les écrit et ça peut être assez personnel. Mais d’une manière générale je ne crois pas que les textes soient le plus important, trouves y une portée philosophique si tu veux mais bon …
Joker ? Si on parle de punk/oi !, y’a rien exceptées les copines de JITTERBUGS. Sinon restent d’autres très bons groupes comme JUSTIN(E), LASTING VALUES, SANTA CRUZ, TROUBLE EVERYDAY (j’fais le fayot), les jeunes de ONE THOUSAND DIRECTIONS, autrement ça va pas pisser bien loin.
Pourquoi le choix de l'anglais? Vous rêvez d'international? Pour rêver d’international il faudrait qu’on se fasse passer pour un groupe de Southampton ou de New York ! T’es Français, ça sent le sapin … Après Tino gère en Anglais car une partie de sa famille est taïwanaise, ça facilite les choses. Chanter en Français t’expose beaucoup plus et je ne trouve pas cela très groovy. On a majoritairement une culture anglo-saxonne, on en reproduit donc forcément le modèle. Ceci dit j’admire les groupes qui chantent en Français (JUSTIN(E), BOMBARDIERS pour ne citer qu’eux), j’y vois une certaine forme de résistance à l’Empire, c’est important. On parle beaucoup d'une nouvelle scène oi!, notamment autour d'UVPR. Ressentez-vous une communauté d'esprit avec les groupes évoluant dans ce style ou bien? Ca va faire plaisir au label car je sais qu’ils s’évertuent à essayer de recréer un état d’esprit unitaire autour de la musique working class en France. En effet ils y sont à peu près arrivés, tout le monde connaît tout le monde chez UVPR ! Après, on reste sans doute un peu hors cadre avec la ligne éditoriale du label puisqu’on s’oriente de plus en plus vers un truc punk hybride pas vraiment skin. On est les copains nantais quoi !
En dehors de votre chère ville, quels sont les groupes que vous trouvez les plus intéressants? THE DECLINE ! de Rennes et SAINT SINNERS de Tours. Y'a quoi à faire à Nantes? Des bars, des assos? Pour ceux ou celles qui voudraient aller y jouer ou simplement y faire un tour... Nantes devient comme le reste des grandes agglos une ville de playmobiles avec un joli centre, des gentils gens et des jolis bars, plus les arbres comme sur la maquette. Ca me fait un peu mal de l’admettre mais je ne sors plus beaucoup. Restent quelques exceptions culturelles au culte stalinien « Royal de luxe » : le Michelet, le Ferrailleur ou le Floride pour les bars. Naoned Kicks, Millefeuille prod, Can I Say ? pour les assos. Je noircis un peu le tableau, car reconnaissons que les gens se bougent quand même. Question politique: Pas trop déçu par l'absence de Cantona à la Présidentielle? Surtout déçu de l’absence de Frédéric Nihous. Quels sont vos projets à venir, les HEADLINERS ?
J'ai cru comprendre que certains d'entre vous avaient des projets parallèles. Pourriez-vous nous en dire un peu plus? Guillaume joue dans SANTA CRUZ (HxC old school 80’s) et TROUBLE EVRYDAY (punk/HxC), Tino chante dans les JANITOS (math rock) et Nico est batteur de SLIM WILD BOAR (folk/Country). Quant à moi je commence un projet plus pop mais c’est une autre histoire. Y'aurait moyen que vous fassiez un rapide aperçu de la
De répéter pour pouvoir travailler un nouveau set. On a aussi quelques dates en vue mais je ne m’avance pas trop car qui dit groupe de darons dit rythme de darons… Ah si on joue avec OLD FIRM CASUALS le 24 avril au Ferrailleur à Nantes. Vous avez quelque chose à ajouter pour la fin? Merci pour l’intérêt que tu portes au groupe, ça fait toujours plaisir, bon courage pour ton zine !
POLSKI PUNK 1977-1982
de le faire accroire et une partie de la presse les qualifiaient comme tels.
Le premier titre punk de la République Populaire de Pologne est attribué à un certain Valek Dzedzej, chanteur de ARTICLE tiré de rue en représentation dans le métro de Varsovie http://polskipunk.orangespace.pl/index.html TRADUIT PAR DAGY. QU'ELLE SOIT REMERCIEE DE SES avec sa guitare acoustique, entonnant des chansons folkloriques de sorte qu'on pouvait le EFFORTS! confondre avec Bob Dylan. En 1977, ce type fonLe punk-rock – nul n'en doutera - n'est pas né da avec Maciek Góralski à la batterie et Jack d'hier, ni même d'il y a un an ou deux de cela, Kufirski à la basse, le groupe WALEK DZEDZEJ comme certains jeunes pourraient le penser. Cet PUNK BAND, qui est devenu célèbre grâce à un enfant terrible du rock est né vers texte très simple "Je ne suis pas 1976, bien qu'auparavant étaient déjà petit, je ne suis pas intelligent, je apparu des gars qui étaient "contre" ne suis pas stupide, je ne suis pas et le criaient haut et fort, accompaau ZMS (Jeunesses Socialistes), je ne gné de leurs guitares, acérées et vulsuis pas au KOR (Comité de Protection gaires, comme, pour ne citer que lui, de l'Etat), je ne suis pas au Parti, je ne suis la putain de personne." IGGY POP le "parrain du punk" qui, en Comme le voit ici, le punk était à 69, a donné de la voix tout en faisant ses débuts ennemi de toute politique, des choses étranges avec son corps. de droite comme de gauche, il était L'épidémie du punk a également atteint sûrement contre le communisme, ce qui la zone centre-ouest des pays slaves, ne signifie pas qu'il fraternisait y trouvant des conditions très favoavec Solidarność. Le groupe de Dzedrables pour son développement, même zej fut éphémère, son "leader" parbeaucoup plus facilement qu'ailleurs, tant à l'étranger, où il joue necore, et nous pouvons aussi parler de "punk dans les rues de Paris ou de Newslave". York. Jacek Kufirski - qui a d'ailleurs coopéré récemment avec Kazik Non seulement notre petit pays, la Po(NDLR: célèbre musicien, ex-chanteur logne, est déjà dingue de nature, mais WALEK DZEDZEJ le délire du communisme a renforcé de KULT) -, a fondé le groupe FRANcette triste situation (tout ceci étant lié à KENSTEIN'S BRIDE, qui est devenu au début des mon avis). En matière de musique, les ados de années 80 SLIME (NDLR: à ne pas confondre avec l'époque avaient le choix entre la musique aca- le groupe allemand) que l'on peut à peine quadémico-propagandiste (SANTOR ou MAZOWSZE), le lifier de punk. Maciek Góralski (aujourd'hui disco crétin venu d'Allemagne de l'Ouest ou moine bouddhiste) est devenu par la suite un alors la jeune génération de la variété, avor- pilier du groupe KRYZYS qui existait déjà detons de quelques vieux chanteurs, guimauve en- puis un certain temps. nuyeuse à la "Amour, Gloire et Beauté". Pas KRYZYS est né à la fin 78, étonnant que dans ces à Anin, près de Varsovie terribles conditions, où, grâce à la mère du les jeunes aient sorguitariste Peter tis leurs guitares, Mrowińskiego (plus tard afin de crier ce qui fondateur d'IMMANUEL), din'allaient pas, juste rectrice de la Maison de après l'émergence de la Culture, le groupe groupes comme les avait de bonnes conditions BUZZCOCKS, SHAM 69 ou pour jouer. Il s'appela ensuite, CRASS. Je d'abord THE BOORS, puis précise d'emblée que KRYZYS ROMANSU, avant de cet historique est asraccourcir tout ça en KRYsez chaotique, les ZYS. Les autres membres sources étant modestes étaient: Robert Brylewski et les témoins ayant très peu de mémoire. Pour (basse), Mark Iwanczuk (batteur) et le fondaceux qui n'y connaissent rien, ce sera un bon teur de DEUTER, Kamil Stoor. Les textes étaient début pour commencer à farfouiller dans le pas- écrit par Robert Brylewski et de Góralski, sé, chose importante s'il en est, même si les lorsque celui-ci rejoint le groupe. fondateurs de l'époque se sont dissocié depuis de cette mouvance, ou parfois même, nient avoir Malgré l'absence de médias, le groupe acquit fait du punk-rock. une popularité considérable, principalement Si l'on veut être méticuleux, on peut retrouver des traces de ce qui sera l'esprit punk-rock et new-wave au milieu des années 70 dans des groupes du style: ZDRÓJ JOHN et OSJAN. MAANAM ELEKTRYCZNY PRYSZNIC (composé du couple Jackowski et de John Porter) a été inspiré par les prémices du genre. Quoiqu'ils n'étaient pas des punks à proprement parler, ils ont essayé
grâce à la sincérité et la simplicité de leurs textes qui, comme il est habituel dans le punkrock, étaient très importants. Quelques exemples: "Je ne veux pas l'entendre maintenant/ La propagande en faveur de la jeunesse ne me concerne pas/ Qui en est le responsable/ J'en ai marre des grandes histoires/ De plus en plus de piètres symboles/ Le manque de culture au sein des brigades de la jeunesse/ La main
invisible de l'artillerie/ challah, hala" (tiré jouer au Festival de Jarocin en 1980. Retourde la chanson Gas). Dans le même temps est mon- nons à Varsovie qui était avec Gdansk le centre té le groupe FURIORS DOGS, où officient les de la nouveauté à l'époque. futurs membres des groupes POLe second album de KRYZYS a été LAND, ATAK ou BRAIN CONTROL. publié par le magazine New-Wave Pour respecter la chronologie, en Occident. Il s'agit de Król passons à Trójmiasto où, en 1978 Much, disque si étrange que Robert Brylewski en a interdit la nait la première mouture de DEAréédition. Il contient un réperDLOCK, avec à sa tête une des toire varié, côtoyant même la figures-phares de la new-wave pop avant-gardiste, ce qui contemporaine, Jack Luter Lenarn'était pas pleinement représentowicz. DEADLOCK, dont les tatif de ce que faisait le autres membres étaient Maciej groupe en général. C'est après Brunet Wilinski (l'homme qui est passé par tous les instruments l'arrivée de l'ex-DEADLOCK Szadkowski Mirek que le combo se dans le groupe), Kołacz et Bogdan Plexi (qui a ensuite joué convertit au ska-reggae, et a dans des combos punk bourrin proclamé qu'il ne jouait pas du avec des anglais). Pour restirock, étant même le destructeur tuer un peu l'ambiance de intergalactique du rock! KRYZYS l'époque, voici un témoignage de fut également le premier groupe Luter après un "contact" avec la punk a avoir joué à la téléviMilicja: "Avec la Milicja, il y sion, dans l'émission Camerata, dans lequel il fut descendu en avait des coups. Il y avait des DEADLOCK flèche avant de jouer le titre tarifs; pour une épingle à nourrice, un coup de matraque. Moi, à ce moment, je Telewizja ("Télévision") qui ridiculisait les ne portais pas d'épingle à nourrice, mais un "sages de la télévision". En outre, le groupe pote en avait 40. Un autre avait un blouson fit beaucoup de concerts à cette époque (une fait avec plein de petits morceaux de tissus fois, il organisa une "crèche de Noël", se faiagrafés avec des épingles et des fils de fer. sant passer pour un groupe se nommant LIARS et Un officier, avec un air de dégoût, lui a dit: venant de Manchester, donnant à croire à de "Enlève ça", ce qu'il a diligemment fait, révé- nombreuses personnes qu'elles avaient vu un lant en dessous une autre chemise identique. Il "vrai" groupe punk anglais et ce, dès 1979 !). y avait aussi des moments plus instructifs: Le groupe profitait, dans une certaine mesure, nous étions sur un pont, d'un côté, nous étions de l'accès de ce genre de groupes dans le "show 20 et de l'autre 2 policiers. A chaque fois -business" comme en témoigne l'ascension de qu'ils avançaient vers nous, nous reculions. MAANAM ELEKTRYCZNY PRYSZNIC. En général, l'atEnfin, 19h passé, leur service se termine et titude KRYZYS, qui a participé aux festivals ils crient dans notre direction: "Eh, les gars, mainstream d'Opole et de Sopot, fut de loin ne vous inquiétez pas, nous aussi on écoute du plus "respectable" et plus décente que celle du punk-rock !" Après le service, c'est autori- second groupe légendaire de Varsovie, avec qui il partage une rivalité, voire une hostilité, sé..." commune: TILT. Luter a cependant émigré rapidement vers Varsovie où, en 1979, il a été le cofondateur de TILT est né de la rencontre de Luter, Tomasz TILT, tandis que DEADLOCK continuait avec Mirel Lipinski et du bassiste Rastka en 1979. Ces Szadkowskim à sa tête, s'éloiderniers prirent les pseudognant petit à petit du punk brut nymes Frantz et Xiążę Michal. vers le reggae et le rocksteady Ils jouaient fort et chantaient sur le disque enregistré et disen anglais, ce qui était à cette époque, perçu très négatribué en France Ambicja. Sur ce disque, presque inconnu aujourtivement par les autorités, d'hui, est apparu un reggae-punk comme étant contraire avec la au texte connu de tous: "Ton politique de l'Etat. TILT a systématiquement rejeté toutes ambition te tue/ Ton ambition les propositions de concerts, est ton ennemie/ Je n'ai pas ce qui aurait équivalu pour eux perdu parce que je n'ai pas à des compromissions avec l'esd'ambition/ L'ambition est ta tablishment. Par contre, le stupide religion/ L'ambition est groupe a sorti un long-métrage, ton ennemie." au même titre que Tilt Back, contenant du live, Get Up Stand Up de BOB MARLEY ou des scènes "familiales", des Święty Szczyt de KRYZYS. Il convient de noter que l'ensemble de interviews et, pour cette vil'album, à part quelques mots, déo, quatre morceaux ont été ont été chanté en anglais. enregistré au studio S1, sortis aussi en cassette audio avec D'autres groupes jouaient encore les enregistrement de leur à Trójmiasto dans les années 70 prestation à Kolobrzeg en 1980. BRYGADA KRYZYS et au début des années 80: la En 1980, Pyza rejoint le formation de Gary Hell qui groupe, jouant du synthé, ce jouait dans la même veine que les STOOGES, les qui a considérablement affaibli le dynamisme du P.K.S., les SPEEDBOATS, ou à Władysławowo, groupe, musicalement, et TILT se sépara alors NOCNE SZCZURY qui fut le premier groupe punk a une première fois.
Lipinski, avec Brylewski fondèrent BRYGADA KRY- ciel." Kelner était une personnalité incontesZYS et Luter, émigré en Allemagne, se compro- tée de la scène punk, il suffit de lire les mettait dans une vie médiocrement punk, en critiques des fanzines de l'époque, comme celle jouant par exemple dans l'éphémère groupe new- -ci tirée d'un fanzine de l'époque, Kanale age BIAŁE WULKANY. Il y a de nombreuses anec- Rewju, après sa performance en solo au Diaforz dotes au sujet de TILT, comme la fameuse his- avec KRYZYS et TILT: "(...) Kelner a donné un toire des deux nanas qui "punk-rockaient" la spectacle époustouflant (...), c'était une sunuit et qui, le jour, perbe improvisation en travaillaient comme superman, que l'on a serveuses pour subsisl'habitude voir par ter aux besoins de centaine (...), pour la leurs hommes, lesquels première fois j'ai comavec des défraiements pris le texte intégral de 150 złoty par conde l'oeuvre (...). Il y cert, n'étaient pas avait surtout du contetout à fait en mesure nu, une certaine pende les garder, ou ensée, et pas seulement core les exploits de de la musique." Je suis sûr que ce spectacle leur manager qui, pour était inspiré d'un mordonner une "image punk" au groupe, se vida au ceau de CRASS. milieu de la salle Peu de temps après la avant le spectacle (au Piwnica pod Baranami, fin de FORNIT en 1980, Kelner fonde avec Kamil Cracovie). Mais seuls TILT à JAROCIN (1984) Stoor l'un des groupes les héros de cette hisles plus importants des toire pourraient nous en dire plus. De TILT sont restés des textes années 80, à savoir DEUTER dont le jeu brutal excellents, écrits par Luter et Frantz. Dommage et carré, le langage franc et direct du chanqu'ils furent pour les dix années suivantes teur et l'intransigeance ont permis de faire se exploités dans les différents groupes du mal- démarquer de groupes "débiles" – par rapport au heureux créateur M. Lipinski. "La photographie punk "crétin" qui se défonce sans but, et aux est colorée/ La vie est complètement noire/ Je gars qui "nuisent à la vie des autres et à la préfère la photographie, grâce à elle, je ris/ leur". C'est dommage qu'il reste si peu aujourUne photographie est une photographie" (tiré de d'hui de morceaux de FORNIT et de DEUTER (le Foto) ou "Je me promène dans la rue qui est vinyl de DEUTER qui est sorti depuis ne repleine de merde/ Il est minuit mais j'attends groupe qu'environ... 10% de la production du le soleil/ Et j'ai ressenti quelque chose de si groupe). étrange que j'ai dû fuir vers le nord (NDLR: ou "vers minuit", les deux mots étant identiques)/ Il faut aussi mentionner au niveau des quelques Ils veulent sans arrêt me faire marcher en groupes de l'époque, celui qui deviendra KULT avant/ Ou ne comprennent pas que je veux aller par la suite (avec dans ses rangs, Kazik Staspar mon chemin, et rester dessus/ Ils essayent zewski, le premier rappeur de Pologne), POLAND ou les plus avantde me retenir/ Oh, minuit, tout est minuit, gardistes ATAK ou KAattention." NAL... Parmi d'autres groupes Mais le punk de de Varsovie, FORNIT, l'époque ne se concenfondé par Paweł Kelner trait pas seulement à Rozwadowski mérite Gdansk ou à Varsovie, certainement d'être quoique se fut surtout mentionné. Pour beaulà-bas. Déjà, dans les coup, ce combo est méannées 70, existait à morable uniquement Wrocław le groupe POgrâce à une spectacuWEROCK. A Torun, il y laire interdiction de avait le groupe avanttoute apparition sur gardiste ORNITOLODZY et un lieu public suite à à partir de 1981, l'un une chanson qu'ils ont des plus grands, mais joué à Kołobrzeg, malgré tout sousKULT à REMONT (1982) "mieux vaut la syphiestimé, groupes de punk lis qu'un Ił" (les "Ił", ou "Iliouchine" en polonais, REJESTRACJA PRZEDPOBOROWYCH, et peu français, sont des aviosn soviétique, dont l'un après les un peu plus pop BIKINI. Le plus grand s'est écrasé avec la très populaire chanteuse évènement de l'époque a, cependant, été la fonAnna Jantar), mais les textes chantés par Kel- dation en 1977, dans la forêt vierge de ner étaient beaucoup plus fins comme Sztuczny Bieszczady, de KSU, avec comme leader Bohun świat: "Petit monde artificiel, matériaux arti- qui, bien que créateur du groupe, l'a quitté ficiels, et dans ce monde, vous, figurines ar- une première fois en 1981, puis jusqu'en 1986 y tificielles... petites gens artificiels, en est apparu occasionnellement. A l'origine, KSU habits verts, ils ont des mines artificielles, jouait des reprises de BLACK SABBATH, jusqu'à en attendant le matin, ils veulent être aussi l'avènement du punk, où ils ont mélangé des rapide que la soupe en poudre, aussi parfaits reprises de SHAM 69 et surtout de UK SUBS avec qu'un cerveau électronique, petit monde artifi- leurs propres textes. Comme l'attestent des
témoins, ils l'ont fait avec brio, comme lors du festival de Kolobrzeg (8-10 août 1980) où, encore inconnus, ils ont surpris tous les esprits new-wave de l'époque. Leur ville, Ustrzyki est devenu pour un temps le point de ralliement de la plupart des rassemblements punk de cette période. Jusque tout récemment, Kazik chantait avec KULT, cette chanson de POLAND, Młodzi Warszawiacy, dans laquelle il demandait "Pourquoi tu ne veux pas venir avec moi à Ustrzyki/ Vuille dans les montagnes de Bieszczady". Après son départ de KSU, Bohun a "tâté" de l'avant-garde un certain temps, entre autres il a joué dans le bien connu HIENA et ce que font Siczka (NDLR: guitariste de KSU, qui a prit la relève de Bohun) et consort n'a probablement pas besoin de commentaires. Dommage...
légendaires TZN XENNA (dirigés par un blondinet dôté d'une énorme charisme, Zygzak), mais aussi en mai 81, SS-20 qui fut contraint de changer de nom pour DEZERTER (NDLR: LE groupe majeur de l'histoire punk et même rock de Pologne), BRAIN CONTROL, PHANTOM (qui est devenu BRAK et qui jouait une variété intéressante, originale et diversifiée de punk, avec des ressemblances avec THE DOORS). En comparaison avec TZN XENNA et DEUTER, BRAK est relativement moins connu et c'est dommage car ses morceaux-phares comme Na Bliskim Wschodzie ou Pokolenie (plus tard immortalisé dans un obscur long-métrage) saisissent encore aujourd'hui à la gorge. On peut d'ailleurs citer ce fragment de texte de BRAK: "cadre transformé, ait transformé, sentir la lame d'acier à froid, les mains tremblantes, un centimètre de plus, la pompe même la pompe, la Pour terminer avec les évènements majeurs de matinée est froide et prend le matin, dans une cette période "héroïque", notons les groupes hâte de travailler, et toi après le repas, le qui ont émergé à partir du festival de Ko- repas sur la poubelle, et tu n'as pas dormi, lobrzeg, en dehors de KSU: FORNIT donc, mais nous étions en enfer, l'enfer céleste." Malheuaussi KANAŁ, véritable OVNI dans cette "élite" reusement, l'activité ultérieure de Ziemek punk qui avait la chance de se produire à Ko- (NDLR: fondateur de BRAK) ne peut être qualifiée que d'andouille lobrzeg. KANAŁ se com(NDLR: son groupe newposait de 8 à 10 perwave RENDEZ VOUS). sonnes issus de formaD'autres groupes nés tions différentes aux alentours de 1981 (KRYZYS, DEADLOCK, doivent aussi impératiTILT, KSU, avec Mykel vement être cités: Board au chant). Leur SEDES de Wrocław, se répertoire était totadétruisant aujourd'hui lement improvisé et, dans leur propre léavec tant de gens sur gende, WC de Miastko, scène, la pagaille KONTROLĘ W de Zduńska était incroyable... Wola, retournant de Parfois, l'on pouvait nouveau vers les clivoir à Kolobrzeg mats de la pop avantODDZIAŁ ZAMKNIĘTY et gardiste, et bien sûr des invités de Mykel BRYGADA KRYZYS, qui ont Board du groupe KSU donné le jour à deux d'avant-garde newLps stylistiquement très différents: un mauvais yorkais, ART. Parmi d'autres évènements significatifs, on peut parler du mini-festival "New live et un studio, surprenant et moderne, avec Wave" de Grodzisk Mazowiecki, où ont joué PO- un son proche de BAD BRAINSOM. Ce qui est le LAND, KRYZYS et les éphémères MONO, ou bien le plus curieux, c'est qu'aujourd'hui, beaucoup de concert de KRYZYS à Luban, où ils ont joué 5-10 gens trouvent le live plus naturel, avis que ne minutes avant de se faire couper le courant. En partage aucun des membres. En 1981, au second 1981 a eu lieu à Wrocław la fête Nowa Fala na Festival New Wave de Toruń, aux côtés de BRAK Odrze à laquelle apparurent des groupes débu- et de REPUBLIKA (encore à ses débuts), l'on tants, KLAUS MITFFOCH, STEN de Poznań, BRAIN aura pu voir jouer des groupes comme NOCNE CONTROL et PHANTOM de Łódź. Un centre important SZCZURY, les précurseurs de ce qui deviendra un dans l'émergence de la scène underground était an plus tard T. LOVE, OPOZYCJA, ODDECH SZCZURA, Toruń où Waldek Rudzicki, personnage engagée AFRONT, ATAK SERCA et REJESTRACJA. EN 1982, le autant que controversée, a réussi à créer des festival de Toruń n'eut pas lieu, par contre, conditions favorables pour les groupes, notam- il y eut plus de punk à Jarocin, tandis que le ment la possibilité de faire des concerts. A Jarocin 83 était exclusivement consacré au punk Toruń, justement, ont eu lieu 5 éditions du (2 août 1983) où ont participé des cracks tels Festival New Wave. Les deux premiers, de 80 et que ABADDON, REJESTRACJA, DEZERTER, ŚMIERĆ KLIde 81, notamment, sont restés légendaires. La NICZNA et EXHUMACJA de Cracovie, SHAMBO de première est devenue célèbre grâce à un jam de Czestochova ou DEFEKT MUZGÓ jouant alors exacplus de trois heures entre les membres de TILT, tement les mêmes morceaux qu'aujourd'hui. KRYZYS et DEADLOCK. Ce fut le signe du passage de la scène polonaise de la new-wave vers le reggae. A partir de ce moment, la "nouvelle musique", qui comprenait aussi bien du punk simple et typique que du reggae et du ska, en passant par l'avant-garde et même la pop, éclata et commença à se diviser en styles bien distincts les uns les autres.
Voilà, c'est un très bref résumé de ce que l'on pourrait appeler un prélude à l'introduction de l'histoire du punk polonais. J'espère que malgré des lacunes évidentes, j'ai donné l'envie à quelques uns de trouver des renseignements et des vieux enregistrements qui sont, malgré les parasites et leurs défauts, resté l'esprit d'antant, de plus en plus lointain et oublié. Peu à peu, l'activité des pionniers s'arrêta, Je vous assure que, malgré les imperfections une nouvelle génération prit la relève, dont techniques, la musique d'alors était chargée certains ont déjà été mentionné: DEUTER, les d'énergie et d'émotions. (traduction: DAGY)
avec les DEADLINE et pleins d'autres bon groupes. (Merci à ALAIN pour les réponses.)
Qui compose et qui écrit?
Pouvez−vous présenter votre groupe et son historique?
Je compose généralement les fondations des morceaux. 1 couplet, 1 refrain, la petite mélodie qui va bien.
Les fondations du groupe remontent à 2008. Le batteur et moi même jouions dans un groupe de me− tal. Lorsque celui a splitté, la section rythmique s'est natu− rellement remise en route sur ce projet sous le nom THE BLACK STOUT (hommage à la Guiness et autres bières brunes).
Après on arrange ça tous ensemble. Parfois la base arrive de Flo ou Xav. Peu importe la personne, du moment que l ' i d é e e s t b o n n e . . . Les paroles, à de rares exceptions, sont écrites par Va− ness.
Nous avons vite travaillé avec Flo, guitariste qui a bien compris l'esprit du groupe et dans le même délire que nous. Nous avons beaucoup pour trouver LA voix (un bon flow, un bon accent anglais et une connaissance de la scène). Vaness est donc arrivée en 2010. 3 mois après, nous étions en studio pour accoucher du 1er EP "Voices of Generation". Cette première carte de visite nous a permis de jouer de plus en plus en région parisienne au début, puis également en province, et bien− tôt à l'étranger. Un petit changement de line up avec le départ de Dam qui nous avais rejoins entre temps à la guitare lead. Son successeur, Mi−K jouais également dans le groupe évoqué en début d'interview. Le 10 février dernier, nous fêtions la sortie de notre nouveau maxi 8 titres "A Pint of Riot" avec des dates par− tagées avec TAGADA JONES et BURNING LADY puis le lendemain
Au niveau du public, vous attirez plutôt quelle type de personnes? Uniquement des punks ou bien une faune variée? Non c'est très varié, il y a des punks, des metalleux, des rockers mais aussi des gens très "casual". Quels sont les retours que vous obtenez de la part du public? Les 2 disques ont été très bien accueillis, surtout le der− nier qui est à la fois plus varié mais aussi plus mature. Combien d 'années de pratique musi− cale pour chacun d'entre vous? Dur à dire, mais + de 10 ans pour tout le monde. Tous autodidactes. BLACK STOUT est−il le groupe dont vous rêviez ou bien devons−nous nous attendre à voir certains d'entre vous dans des combos différents? Si oui, dans quel style?²
Rock" et de "Sick My Duck" mais aussi le label Suisse "Rude Kids Crew". Qu'est−ce qui a évolué depuis votre dernier opus EP? Le groupe a vraiment mûri, gagné en assurance et on a abordé d'autres styles. Le disque est donc varié et en même temps cohérent. La base reste punk−rock à l'anglaise mais on aborde vrai− ment le rock au sens très large. Pouvez−vous nous parler de la personne qui s'est occupée de l'artwork du LP?
Ce groupe est vraiment pour nous tous l'occasion de me− ner un projet "sérieux" avec du live, du studio et tout ce qui va avec… Mi−K joue dans un groupe de trip−hop (10:10 PM). Vaness joue dans un groupe de reprises rock (LES MOUFETTES). Je me lance dans un projet electro barré aussi à côté. On écoute vraiment beaucoup de choses différentes mais on se retrouve sur des bases communes autour du de l'univers du rock'n'roll au sens large du terme.
Beus, un gars qui a vraiment fait un super taf. C'est un putain de dessinateur… Big up ! Vous pouvez voir son travail ici : http://beus−b.deviantart.com/ Vous semblez être attirés par l'Irlande. Vous y avez déjà été? Si oui, racontez−nous. C'est la pays de la Guiness donc respect forcément ! Ca serait vraiment cool de se faire des dates là bas… Quels sont les groupes avec qui vous rê− veriez de partager l'affiche?
Je vous ai vu la première fois au SPA de Gennevilliers. Quel effet de passer de salles pros à des squats? C'était un con− cours de circonstance ou bien jouer en squat a−t−il réellement un sens pour vous? Ah le SPA, c'est légendaire... La 1ère fois qu'on y a joué la chanteuse s'est fait pis− ser dessus par un berger allemand et on s'est fait bouffer par des puces (véridique !). Le public y est effectivement différent de celui qu'on peu rencontrer dans des salles
En parlant d'univers celtique : DROPKICK MURPHYS ! sinon, il y a a plein : RAN− CID ou THE BUSINESS par exemple… Quels sont les projets de Black Stout pour la suite? On va déjà notre skeud dernier qui sorti le mois der− nier. Une petite tour− née est prévue sur avril et mai. Ensuite, jusqu'à juillet, on va se concentrer sur la réalisation d'un clip. Enfin, sur le dernier tri− mestre, on aimerai sillonner la Belgique, la Suisse, l'Alle− magne... On verra comment on peut organiser tout ça.
plus "pros" mais c'est toujours cool. Les squats sont des lieux de vie où on peu rencontrer des gens intéressants avec une vision "alternative". Le groupe a bien évolué depuis cette date... ça remonte ! Vous avez déjà été contactés par des labels ou bien des tourneurs étrangers ? Le premier était totalement autoproduit. Pour le second, on s'est entouré de labels qui ont co−produit le disque avec nous. Pour ne pas les citer il y a les amis de "Dirty Guys
Vous avez quelque chose à ajou− ter pour la fin? Get your hair cut !!!!
promouvoir skeud
Encart publicitaire DIY
Si ce fanzine te plait et que ça te botte de le photocopier afin de le diffuser autour de toi, voici un encart pour coller ta promo (concert, disque, boutique, distro…) enfin ce que tu veux quoi!
ANALOGS (THE) Banda bassotti
evacuate
XIII Ballady Czasu Upadku
Siamo Guerriglia
2012
(CD – 14 titres)
(CD – 12 titres)
(LP – 12 titres)
O
nzième album studio pour le plus fameux groupe streetpunk polonais, qui nous aura causé des appréhensions au vu de ses réalisations de ces dernières années, trop moyennes au goût de nombreuses personnes. Mais pour ce coup, on en a pour notre argent: les ANALOGS ont retrouvé la forme et, s’ils n’inventent rien ni n’évoluent vers quelque chose de différent, au moins ils nous balancent 14 titres qui évoquent immanquablement leur grande période, celle qui va de Street Punk Rulez ! à Trucizna. Ici, pas de remplissage, que des morceaux qui font hocher, lever le poing et, si ce n’était la barrière de la langue, feraient chanter en chœur. Ca envoie du lourd d’emblée avec Znow Jestemsmy Razem, Za Burt et 500 Lat, dans le pur esprit du groupe, des bombes au même titre que Pyl Do Pylu, To Miasto Splonie,… A part les bons morceaux, il y a ceux… qui tuent (Punki z Budzetowki, Moje Zicie Moja Droga, Heniek, Ostatnia Noc et surtout Beton i Plastik). L’ensemble est simple et efficace et, si le groupe a peu évolué, ça n’en rend que plus surprenantes les "fantaisies" comme l’ajout d’un piano dans Zly Czas ou, carrément, un morceau hip-hop, Wandale, avec Tony Jazzu du groupe rap UNITED CLAN qui m’a fait tomber de ma chaise!!! L’ensemble se clôt avec un Ostatnia Noc, hommage aux tubes passés du groupe. Avec un artwork soigné (pompeux diront certains) et des textes noir, on ne saurait que saluer le retour à leur meilleur à un groupe dont le mérite se mesure à sa capacité à créer l’engouement à l’étranger sans passer par la case
E
ncore un groupe à la discographie impressionnante que BANDA BASSOTTI qui nous livre ici rien de moins que son onzième album studio, lui aussi. Et pour le coup, cet album des monstres du ska-punk est relativement différent de ses précédentes productions. On sent cette fois-ci comme une envie de sortir des sentiers battus du genre, d’agglomérer des morceaux aux influences très diverses avec moins d’hymnes martiaux, certes, mais des invités, plus de plaisir avec son instrument respectif, comme un fête dans une galette quoi! Ca n’empêche pourtant pas l’ensemble d’être super cohérent et malgré leur diversité, aucun titre ne détonne ici. Comme on pouvait s’y attendre, le groupe donne dans le festif sans tomber pour autant dans la niaiserie béate (cf. Mané), balançant de bons hits efficaces à souhait (Gasolina Essence) parfois plus ska (Contenti Voi) parfois plus rock (Jail Book); parfois plus calmes (Rum & Polvere da Sparo) parfois plus pêchu (El Cañon de la Hermosa); parfois cherchant très loin ses influences (Zuhait Askeak avec ses percus et ruthmes africains) parfois revenant aux canons du genre (La Banda del Cimitero). Ajoutons, pour compléter notre énumération, le titre éponyme Siamo Guerriglia (et ses chœurs mémorables) et les reprises de LA POLLA RECORDS (avec la participation du chanteur du combo espagnol et de Tetsuya Kajiwara des BLUE HEARTS, groupe japonais mythique) et du chanteur de variété 70’s Rino Gaetano. On notera pour finir, la superbe pochette style BD de Toni Bruno, de toute beauté qui finit de rendre "chant en anglais"/ Lou and Rocked cet opus indispensable aux esthètes / Pure Records Boys
C
’est par le biais de la distro Dirty Punk que je fis la connaissance de ce groupe époustouflant qui officie dans un punk-hardcore comme seuls les ricains savent le faire. Il faut dire que chez les EVACUATE, il y a de la compétence au vu du background des membres du groupe, exTHE VIRUS et ex-CHEAP SEX, excusez du peu ! Pour leur second LP, ils ont remisé l’esthétique post-apocalyptique au profit de celle d’un groupe anarchopunk: pochette dépliante, tons noir et gris, lettrages militaires, collages où se côtoient hommes d’Etat, explosion nucléaire, manifestants, policiers, enfant et télé, le cocktail habituel quoi ! N’empêche que, une fois le disque mis en branle, plus question de faire des sarcasmes, car c’est de suite (mais alors de suite !) une offensive sonore comme j’en avait pas pris dans la gueule depuis un sacré moment… Dès le premier titre (Anti Social), le ton est donné: riffs bourrins, guitare mélodique heavy-metal, rythme à la double, voix vénère et haineuse. L’ensemble est bourrin sans être brouillon. La tension est constante jusqu’au bout du skeud, ne retombant que lors de titres mid-tempo (le terme est ici très relatif, cf. Convicted) qui s’avèrent être des perles à tous les coups. Ils ne s’essouffleront pas et c’est sur un 2012 de toute beauté que s’achève cette galette explosive. Il s’en dégage une telle énergie, une telle rage que l’on meurt d’envie de découvrir ce groupe sur scène. EVACUATE peut vraiment être fier de cet opus qui n’a pas à rougir devant tous les stadard du genre d’EXPLOITED à REJECTED YOUTH en passant par CASUALTIES et THE RESTARTS. / Voltage Records
Nine eleven
N.r.v. (les)
Oi! Se Arma
Le Rêve de Cassandre
Il Était Une Fois Sur Le Web
Industria Del Miedo
(CD – 10 titres)
(CD – 10 titres)
(CD – 11 titres)
L
e hardcore mélodique n’étant pas ma tasse de thé, je ne m’était jamais vraiment demandé quel son était associé à ces NINE ELEVEN dont j’entendais si souvent des éloges. Il faut dire qu’ils ont visiblement réussi à se créer une base de fans plus qu’enthousiastes à leur endroit, et à lire certaines chroniques et certains avis sur ce groupe, ça s’apparente parfois à un genre de culte ! Je déconne, mais c’est vrai qu’au regard de certaines envolées dithyrambiques, ma chronique paraîtra bien tristounette et terre à terre. Le Rêve de Cassandre est un concept-album articulé autour d’une histoire un peu compliquée qui nous mène du début du XXe siècle au putsch chilien de 73. Ce fil conducteur nous fait traverser 10 titres à l’ambiance très particulière, mélodiques mais pas au sens péjoratif du terme, agressifs mais pas au sens viriliste du terme. Quelque chose d’à part, avec des constructions spéciales, pas linéaires pour deux sous et où bizarrement les silences sont inexistant. Plus que l’efficacité, ce sont des atmosphères spéciales que semblent rechercher les musiciens du combo tourangeaux. La voix est très en retrait et relativement monotone, ce qui est surprenant sur ce style de zique. Quelques morceaux se détachent du lot, à mon humble avis: From Haven To Hell qui ouvre l’album avec son intro acoustique, mais surtout le prenant Starkweather avec sa ligne de guitare qui prend aux tripes, I.nside T.he T.rojanhorse dans un registre plus classique et Maison Dieu qui ferme la marche. J’en ferais pas mon disque de chevet mais il faut bien reconnaître que c’est pas mal et que ça sort de l’ordinaire./ Effervescence Rds
L
es NRV. Un nom qui circule beaucoup depuis un moment. Pour situer un peu le contexte, ils sont suisses (de Genève plus exactement) et officient dans un punkabilly délirant. Bien que la pochette ne soit pas des plus jolies (loin de là, mais ce n’est pas le plus important), Il Était Une Fois Sur Le Web nous fait partir pour trois quarts d’heure de folie: le trio guitare-batteriecontrebasse s’en donne à cœur joie pour distiller un mélange de rockab’, de punk, de country, de metal parfois, servi à merveille par la voix d’un gars qui doit kiffer HELLOWEEN ou je ne m’y connais pas ! C’est tour à tour speed, épique, posé, drôle, mais de A à Z ça fleure bon une ambiance westernspaghetti version 2.0 avec un humour tournant quand même pas mal autour des nouvelles technologies. Les paroles complètement décalées restent super bien écrites et s’accordent parfaitement avec une instrumentation d’une grande maîtrise technique. On aimera forcément des titres comme Il Était Une Fois Sur Le Web, T’Es Moins Bonne (que sur ta photo Myspace), le très prenant Blues du Frigo Vide, l’entraînant Sucer N’Est Pas Tromper (et dans l’cul ça compte pas), le dansant Roule Un Stick, le percutant Opération Fonzdés, l’excellent Démago et le très country Internet A Foiré. En somme, rien que du très bon, je vous assure que ce n’est pas du parti pris, vous pouvez y aller les yeux fermés. De toute façon, vous trouverez sur le Net quelques clips pour vous faire une opinion. Ca donne une furieuse envie de les voir en concert et, ça tombe bien, ils tournent pas mal et cherchent régulièrement des dates. Avis aux amateurs et organisateurs ! / autoprod
Q
uand on écoute le dernier OI! SE ARMA, on se dit que, si ce n’était leur nom, très explicite quant à ce que l’on est en droit d’attendre de leur musique, on est cependant très loin de la bonne vieille oi! classique. On parlerait plus volontiers de punk-hardcore mélodique doté d’une solide base metal 90’s. Industria del Miedo représente une évolution par rapport à un Balas Perdidas qui était beaucoup plus brut de décoffrage. Leur rock est plus mélodique donc, les structures des morceaux sont loin d’être basiques, les intros travaillées, les guitares sont techniques, enfin s’ils ont perdus en rage, leur musique n’en reste pas moins plaisante. Après une (trop ?) longue Intro, les OI! SE ARMA font s’enchaîner des titres à la fois techniques et rentrededans: Mundo Nuevo, Domingo Sangriento, Mal Camino, La Ley Del Deporte et surtout Oi! Se Arma. Un clavier ska vient parfois faire subrepticement une apparition (Zombie South Crew, Basilio Calavera, Chicharreros). On remarquera aussi une étrange, surprenante même, balade avec un synthé mélodique, morceau qui prend aux tripes s’il en est, Raices Canarias… Le skeud se termine sur un titre à la SKA-P sur un air populaire qui redonne le smile après un opus très sombre dans l’ensemble, musicalement et dans les paroles. Le seul hic sur cet album c’est que l’on a tendance à décrocher souvent, les morceaux ayant tendance à se ressembler, d’autant plus qu’ils sont relativement longs (plusieurs dépassant allégrement la barre des 4 minutes). Sinon, dans l’ensemble, les Canariens ont bien réussi leur pari et on leur souhaite de continuer sur cette lancée. / Working Class Records
POISON IDEA Darby Crash Rides Again—The Early Years
I
(CD – 29 titres)
ls sont l’un des rares groupes à avoir réussi à changer la face du rock. J’exagère? C’est pourtant de POISON IDEA que je parle. Le groupe, fondé à Portland en 1980 aura balayé toutes les conventions sur son passage, jetant les bases du hardcore le plus brut qui soit, avec un son speed, résolument chaotique mais toujours bourré d’énergie, dans des sets dégorgeant de sueur, sans concession. Pourtant, énormément de punk et metal trouveront en eux une inspiration majeure. Et si par malheur, vous ne connaissez pas ce groupe, rien de tel que ce Darby Crash Rides Again— Early Years pour faire connaissance avec ce groupe-phare de la scène ricaine. Ce skeud reprend les débuts du groupe (dans la première moitié des années 80) et regroupe deux démos: Boner’s Kitchen (6 titres, 1981) et Darby Crash (10 titres, 1982, sortie en EP en 1989), un live pour une radio de Portland (Live on KBOO, 11 titres) et 2 inédits issus des sessions ayant donné le jour à l’album Records Collectors Are Pretentious Assholes. Que dire de ces enregistrements? Alors que beaucoup de disques du genre sont inaudibles et n’ont d’intérêt que qu’à titre de curiosité, ce CD de POISON IDEA surprend par la qualité sonore (je veux dire, il est audible, quoi...) et par l’énergie décuplée des versions ici présentes. Les démos ont la niaque du live et arrivent à être encore plus secouées que ce que l’on connaissait du groupe jusqu’aujourd’hui. La plupart des morceaux n’excède pas les deux minutes, mais on ne se lasse pas de cette débauche de patate. We can play this fucking noise until we drive you crazy ! / Southern Lord Records
REAL MCKENZIES
Toy dolls
Westwinds
The Album After The Last One
(CD – 14 titres)
(CD – 16 titres)
W
estwinds est le huitième album studio (si je sais encore compter) d’un groupe qui a, lui aussi, un sacré background depuis sa formation en 1992. On aborde avec eux le registre punk-celtique, particulièrement populaire sous nos cieux. Cet album me laisse particulièrement perplexe car, s’il contient de bonnes choses, l’ensemble manque singulièrement de dynamisme pour un combo punk. L’album s’ouvre sur un genre de chant de marins aux accents rock qui laisse présager de superbes mélodies par la suite. On n’est soufflé par la rapidité, la mélodie, la technique et le refrain de Fool’s Road et on se sent profondément touché par les accents tristes de la ballade rock I Do What I Want qui hérisse les poils… Mais passé ce cap, le reste ne m’a pas marqué plus que ça… il y a de bonnes trouvailles dans les compositions mais elles sont desservies par des rythmes lents et plats. Il reste toujours ces chants entonnés en chœur qui ont fait en partie le succès du groupe mais je me serais attendu à quelque chose de plus rock dans l’ensemble. Burnout et My Head Is Filled With Music relèvent le tout mais l’on est plombé par la ballade pop (celle que t’y crois pas, Hi Lily), le solo de cornemuse, le chant a cappella (Barret’s Privateers) … oui, bon… j’arrête là… j’allais d’ailleurs oublier qu’il y a quand un même un pur morceau punk-rock à l’ancienne, Secret Song For Mike, mais elle est tout à la fin et il y a des chances pour que vous ayez rembarqué le disque avant… Cet album n’est à conseillé que pour les inconditionnels du groupe, les collectionneurs de celtic-punk ou bien pour les marins. / Epitaph
H
i hi! Ils l'ont fait. Il y a quelques années, lors de la sortie de Our Last Album, les TOY DOLLS avaient déclaré à un magazine (Punk Rawk il me semble) que ce n'était pas leur dernier opus et que le suivant s'appellerait sans doute The Album After The Last One... je croyais que c'était une boutade. Le trio (variable) est de retour et me fait me poser cette question: les TOY DOLLS peuvent-ils faire autre chose que du TOY DOLLS ? Dès la Olgamental Intro, on a compris à qui on avait affaire, le combo est resté fidèle au style qui a fait son succès. Mais pourtant, on ne se lasse pas, même après 13 albums, il y a toujours des compos qui attirent l'oreille, qui bloquent l'auditeur. Et surtout leur maniérisme musical, leur capacité à faire passer l'humour à travers de simples notes de musique est inimitable. Toujours oscillant entre punk -rock, heavy-speed et folklore britannique (pour ceux qui auraient raté le coche, l’époque de Nellie The Elephant est révolue depuis longtemps), tout se vaut dans l'album, même si quelques titres sortent du lot comme l'excellent BE-E-R ou un Don't Drive Yer Car Up Draycott Avenue qui m'évoque vite fait NOFX, Down The Old Avenue, Gordon Brown Gets Me Down et Decca's Drinking Dilemma, un foutage de gueule sur l'un de leur pote, alcoolique notoire mais pourtant un des batteurs phare de la scène punk british. En bonus, trois anciens titres en acoustique, mais bon… faut aimer. Quoi qu'il en soit, ça reste du TOY DOLLS pur jus, étonnant de fraicheur et avec une technique à couper le souffle. Un groupe de légende et à l'écoute on comprend comment ils en sont arrivés là. / Secret Records
COMPILATION
COMPILATION
COMPILATION
Breizh Dis or Die
Oi! The Boat
Pirate-Punk
(digital – 32 titres)
(digital – 14 titres)
(digital – 24 titres)
U
ne compilation gratuite, à télécharger, on n'allait pas se priver! Elle est accompagnée d'un laïus incompréhensible, où l'on perçoit juste que la compile est contre quelque chose, mais quoi ? Arrivé à la fin, j'avais oublié le début. Bref, parlons musique. Ici, c'est l'underground de chez l'underground visiblement. Pas un seul groupe dont j'ai entendu parler auparavant et, bien entendu, ils sont tous bretons (au cas où vous ne l’auriez pas deviné avec le nom de la compile). Et si, a priori, l'esthétique laisse présager une compilation anarcho-crust (pas trop mon truc), elle réserve toutefois de bonnes surprises: le côté frais et énergique des FRERES MORVEUX (avec des accents à la GUERILLA POUBELLE des débuts), les ambiances très spéciales, glauques à souhait créées par DROKMAAR et EL CRACOUCASS, les mélodies de POLICE TRUCK, et à la rigueur la reprise d'HEYOKA (Tierra y Libertad en live) par CHAS GOURLEN. Sinon, à part ça, beaucoup de punk-hardcore-crust-virant-augrind-ou-au-black-metal-basique, un groupe techno-punk à la MISS HELIUM (CRAKAGE MENTAL)... ah oui, j'allais oublier... ma révélation personnelle dans cette compile fut le groupe MAUVAISE GRAINE qui sort deux bons titres , basiques certes, mais efficaces (surtout Jamais Je Ne Me Soumettrais)... 32 titres, au final ça fait beaucoup et du coup, c'est très inégal... en tout cas, il faut l'essayer, c'est au moins ça de sûr. C’est librement téléchargeable sur le site de Lobster Records http://lobsterrec.blogspot.fr/ site sur lequel vous découvrirez les autres productions de ce label breton crust-grind certifié 100% D.I.Y. . / Lobster Records
C
ette compile gratuite regroupe les prods de Oi! The Boat Records, un label américain (de Lafayette, Indiana pour être plus précis), qui avait commencé en tant que label numérique, avant de se mettre à faire du vinyle. Comme sur toute compile, il y a à boire et à manger... la plupart des groupes présents étant américains, on ressent le style mélodique tout en étant dégagé de toute influence folk anglaise, burné, qui a biberonné au heavy-metal. De bonnes découvertes punk mélodiques (ARMED SUSPECT, UNIT SIX, BROKEN HEROES), de vraies révélations qui déchirent comme le Desire To Burn des HUDSON FALCONS, le Fighting Poor des BRASSKNICKLE BOYS (dont c'est l'un des membres qui a créé le label) ou Borderline des GESTALTS. Il y a des trucs ultra-mélodiques, limite mod (STAMFORD BRIDGE), rock'n'roll à fond (speed et agressif sur BASTARDS CHOIR, un bon titre qui pète bien des OLD FIRM CASUALS), et il y a même un groupe de ska-reggae très mélodique qui attenue un peu toute cette violence dans ce monde de brutes (GREEN ROOM ROCKERS, qui se fendent de deux titres pour la peine). C'est pas mal pour l'ensemble, j'ai juste eu du mal avec le son crade et plat des MINIVANS et avec... LAST RESORT et un Lest We Forget très poussif, seul le solo m'ayant procuré un semblant d'intérêt. Bon, on va pas cracher dans la soupe, c'est pas mal dans l'ensemble, c'est gratos (il faut juste un compte Twitter pour la choper, pourquoi ?), ce serait dommage de se priver, d'autant plus que de bons groupes comme BRASSKNUCKLE BOYS ou HUDSON FALCONS sont totalement inconnus en France. / Oi! The Boat
E
ncore une compilation gratos (et oui, c’est la crise !), mais celle-ci est assez particulière car elle émane d’un forum de partage que la plupart d’entre vous doivent connaître: pirate-punk.net, dédié au partage de zique. Il y a vraiment la blinde de trucs à télécharger là-dessus, il y a vraiment de quoi y passer des plombes… enfin, tout ça pour dire que les forumers, pour faire la promotion de leur espace d’échange, ont décidé de réaliser une compilation qui s’avère disposer d’une tracklist de luxe. Comme la quasitotalité des groupes sont connus, en guise de chronique, je vais me contenter d’une énumération. Dans l’ordre: TOMMYKNOCKER, PUNCH CHAOS, KABAL LA REVOLTE, 22 LONGS RIFFS, LES ORDURES IONIQUES, STYGMATE, JEUNESSE APATRIDE, ATTENTAT SONORE, LA DENT NOIRE, LES RAMONEURS DE MENHIR, LA SOCIETE ELLE A MAUVAISE HALEINE, KIDNAP, BARBIE GENOCIDE, DOBERMAN CREW, MISS HELIUM, LES APACHES, LA ZONE, CHAS GOURLEN, HEYOKA, LES DESERTEURS, LA GACHETTE, LES KAMIONEURS DU SUICIDE, PRINCE RINGARD, LES PARANOS. Soit un très beau panel de la scène punk hexagonale contemporaine. Le tout dans une esthétique tout dans les canons de l’anarcho-punk. Si cette compile tourne pas mal (ce que je lui souhaite), il y a des chances qu’elle soit la radio de ce qu’était le punk français en 2012. On a eu les compiles Combat Rock et Dialektik à une époque, aujourd’hui c’est PP. A télécharger gratuitement sur leur site (à moins que vous ne préfériez les soutenir en commandant une copie physique du disque en CD-R). / Pirate-Punk
7 juin 12 – Villeneuve: Festival à la Ferme de Mauriac (entre Villefranche-de-Rouergue et Figeac), 4km avant Villeneuve d'Aveyron 34 – Montpellier: POLIKARPA Y SUS VICIOSAS (anarko-punk, Colombie) + MIND CRASH (hardcore, Barcelone) + ANTICLOCKWISE (punk, Montpellier) au Mojomatic (1 bis, rue Cambacérès) 33 – Bordeaux: RENE BINAME (chansons et ritournelles punk, Belgique) + WALKING DEAD CATS (grunge, Bordeaux) à l'AThénée Libertaire (7, rue du Muguet), 19h00, 5€ 34 – St-Jean-de-Vedas: BLACKIE (punk-hardcore, USA) au Secret Place (ZI de la Lauze), 20h00, prix non communiqué 51 – Reims: ALARM (cold-punk, Grenoble) + VEHEMENCE (crust, Nancy) au centre social autogéré l'Ecluse (4, rue de la Cerisaie), 20h30, prix libre 57 – Metz: SILENT FRONT (noise-rock-hardcore, Londre) + ESTEBAN (screamo, Metz) + DRUMS AND SITAR AGAINST THE LARSEN (mathrock-noise, Nancy) à l'Astrophone (promenade Hildegarde), 19h30, 5€ 59 – Lille: LA SOCIETE ELLE A MAUVAISE HALEINE (anarcho-punk, France) + ANXIETY ATTACK (hardcore old school, France) + AUTISTE REDDING (fast-noise-doom, France) + guests au Squat Le Chat Crevé (rue de Belle Vue), 20h00, prix libre 75 – Paris: TOTAL CHAOS (punk-hardcore, USA) + MASS MURDERERS (punk-hardcore, BZH) à la Miroiterie (88, rue de Ménilmontant), 19h00, 8€ 75 – Paris: VULGAIRES MACHINS + FOREST POOKY + DEAD POP CLUB + BLEEDING PIGS aux Combustibles (14, rue Abel, 12e), 20h00, 5€ 80 – Amiens: PHILIPPE CAVALIERI (harsh noise, Liège) + NW "CUP" (harsh-noise, Nancy) + BRASSETAFERAILLE (toys'r'noise in dub, Lille) + 8 juin 12 – Villeneuve: Festival à la Ferme de Mauriac (entre Villefranche-de-Rouergue et Figeac), 4km avant Villeneuve d'Aveyron 14 – Caen: YEAR OF NO LIGHT (drone-metal-shoegaze, Bordeaux) + YOUTH AVOIDERS (punk-hardcore, Paris) + AUSSITÔT MORT (emopost-hardcore, Caen) + EXHAUSTION (hardcore-crust, Caen) au Bistrot des Halles (cours Caffarelli, rue de Cardiff), 20h00, 5€ 22 – Gouarec: MASS MURDERERS (punk-hardcore, BZH) + BUNKUM (hardcore/punk/trash, Poitou-Charentes) + URBAN ATTACK (punk/ hardcore, BZH) + AEROUANT DU (Sant Brieg Punks Rockers) + RECKLESS BOMB (punk/rock'n'roll/hardcore, Rennes) à la Ferme de Kerauter à Plélauff 22570 Gouarec. 19H30, 5€, possibilité de camper sur place. 30 – Robiac-Rochessadoule: FILTHY CHARITY (crustcore, Marseille) + LA TUILERIE (hip-hop, Carcassonne) + MINDCRASH (hardcore, Espagne) + PLAINE CRASSE (punk-hardcore, Grenoble) + SEASICK6 (surf, Toulouse) + MARVIN (electro-rock-mytik, 34), DUASSEMICOLCHEIASINVERTIDAS (jazzcore expérimental, Portugal) + perfs + animations à La Vieille Valette 31 – Toulouse: RENE BINAME (anarcho-punk, Belgique) + OPIUM DU PEUPLE (chanson punk, sud de la France) + ARRACH (punk hardcore, Toulouse) + 22 LONGS RIFFS (street-punk, St-Brieuc) à la Salle du Cap (118, route de Narbonne), 5€ 34 – Sète: J.A.D. (alternatif punk, Sète) + SOLIDAGITE (punk r'Oc, Montpellier/ Béziers), 20h00, gratuit 49 – Angers: NINE ELEVEN (hardcore, Tours) + WANK FOR PEACE (punk-hardcore, Angers) + SANTA CRUZ (beastie boys, Nantes/Angers) + TROUBLE EVERYDAY (punk-hardcore, Angers) + MECHANICS OF THE BOMB (metalcore screamo, Angers), au Café Latin (23, rue Bodinier), 19h30, 5€ 59 – Lille: EMBERS (black-metal, USA) + VEHEMENCE (crust-metal, France) + CONTORTURE (crust, Suède) + ALARM (post-punk, France) + HONGO (post-crust, Espagne) + KING'S QUEER (electro-clash, France) + GRTTESMORDER (doom-sludge, Italie) + RICHARD DURN (synthpunk-hardcore, France) au Squat Le Chat Crevé (rue de Belle Vue), 16h00, 5€ 75 – Paris: DR SCHULTZ EXPERIENCE à l'Alliance (112, avenue Jean Jaurès, 19e), 20h00, gratuit 75 – Paris: MUNDO MUERTO (punk-hardcore, Los Angeles) + DANGER (cold-wave, Paris) + KRIGSKADE (distort, Buttes-Chaumont) à la Miroiterie (88, rue de Ménilmontant), 19h30, 5€ 75 – Paris: PETIT LOUIS (rock soul) + TIO MANUEL (latino rock) + PHIL RIZA (blues rock'n'roll) + RICKY AMIGOS (flamengo rock) + GUEST FILOU (ex-guitariste de WHOODUNIT) sur la Péniche Mademoiselle (57, quai de Seine, 19e), 8€ 80 – Abbeville: JUSTIN(E) + NOTEPOK au Juke-Bocks (route de Paris), 19h00, 3€ 80 – Amiens: DAYS OF DISCORD (Paris) + ERASING YOUR FAULT (Noeux Les Mines) + KARNIVORACE (Amiens) au Grand Wazoo (5, rue Vulfran Warmé), 20h30, 4€ 93 – Montreuil: THETRUEFAITH + DEAD KADHAFIS à l'Armony (39, rue Edouard Vaillant) 93 – Bagnolet: CITY RATS (street-punk, Israël) + HUMAN DOG FOOD (street-punk, Paris) + BREAKOUT (street-punk, Paris) + HEIHEI (punk, Paris) + SUBSTANDARDS (punk, Paris) au Parvis de Bagnolet (27, rue Adelaïde Lahaye), 17h30, 5€ 9 juin 11 – Conques-sur-Orbiel: LA BANDE A KADER + TADOS + NASTY FROGGYS + FABULOUS FAB + SOLIDAGITE + KIRKIPETE + GANGSTA GANGRENE + THE SEXOPATH à la Salle Music Tour, ancienne discothèque Le Requieu, Requieu-le-Haut, 20h00 12 – Villeneuve: Festival à la Ferme de Mauriac (entre Villefranche-de-Rouergue et Figeac), 4km avant Villeneuve d'Aveyron. 22 – Gurunhuel: SUPPOSE IT'S WAR (punk-hardcore) + BAKOUNINE (d-beat massacre) + THE NIGHT STALKERS (hardcore punk) + BUNKUM (hardcore) + L'ALERTE ROUGE (anarcho-hip-hop) au lieu-dit Ker Herriet, 20h00, prix libre 29 – Saint-Renan: BRASSEN'S NOT DEAD (punk à moustache, Toulouse) + COPINE CONNIE (electro-punk-rock, BZH) à l'Odyssée (2, place Léon Cheminant), 21h00, 5€ 30 – Robiac-Rochessadoule: RENE BINAME (anarcho-punk, Belgique), SIN LOGICA (HxC, Suisse) + DAS SIMPLE (noise-punk, Marseille) + PÂTE OU LA MORT (crust-rockers, Mauriac) + POLIKARPAS Y SUS VICIOSAS (anarcho-punk, Colombie) + LOW GATE (steel-punk, Suisse) + perfs, animations... à La Vieille Valette 31 – Toulouse: LES PINUP'S + MAGIC TENIA + MOLLY MC HARREL + SENSI MARSHALL aux anciens entrepôts SPIE (10, rue Claude Gonin), 20h00, prix libre 35 – Dingé: LES MAUX DE LA RUE (anarkodéonpunk, 44) + THE LAST FUCKING DELIGHT (dans ta gueule'n'roll, 44/35) au bar Les Mauvais d'Fond (1, rue de Tanouam) 21h00, gratuit 37 – Tours: VULGAIRES MACHINS (punk-rock, Québec) + DEAD POP CLUB (punk-rock, Paris) + FOREST POOKY (folk-punk, Lyon) + GOAT CHEESE (punk-rock, Tours) aux 3 Orfèvres (6, rue des Orfèvres), 20h00, 6€ 44 – Nantes: NINE ELEVEN (punk-hardcore, Tours) + ONE WIN CHOICE (punk-rock, USA) + ASTPAI (punk-rock, Autriche) + STINKY BOLLOCKS (punk-hardcore, Clisson) à La Scène Michelet (1, boulevard Henry Orrion), 20h00, 6€ 45 – Orléans: TROUBLE EVRYDAY (punk-hardcore) + PINK FLAMINGOS (punk-rock, Le Havre) + SANTA CRUZ (hardcore 80, Nantes) à l'Infared (37, place du Châtelet), 20h00, gratuit 54 – Nancy: ALARM (post-punk, Grenoble) + BETICICLOPP (electro-opéra-punk, Bruxelles) + MALAISE (noise-punk) + ANTI-TOUX (théâtre électronique, Bruxelles) + KEVIN NIGHTSHOW (show diva transformiste, Troyes) + PETITES HISTOIRES QUEER (conteur cruel et touchant, Bruxelles) + JOE QUEER (queer-set) + KING QUEER DJ SET (electro-clash-set) + projections, friperies, tables de presse à la MJC des 3 Maisons (12, rue de Fontenoy), 19h00, 5€ 54 – Laxou: SHEITAN (HxC beatdown, Nancy) + YOU FAIL (HxC, Dijon) + DEAD SALL RISE (HxC, Nancy) au Soap Box Club (29, avenue de la Résistance, ZI La Sapinière), 21h00, 5€ 57 – Metz: CITY RATS (street-punk, Israël) + BREAKOUT (street-punk, Paris) à la CNT (5, place des Charrons), 20h30, 5€ 58 – Clamecy: CHAROGNE STONE + PANGORA + 11 LOUDE + WELLDONE DUMBOYZ + THE BORING? KAMIENSKI, SEVEN OF NINE, FOUTAISES, ULTIME REGARD à La Ferme Blanche, 8€ 59 – Lille: PSYCHO SQUAT (anarcho-punk, France) + KALASHNIKOV (anarcho-synth-punk, Italie) + KING TERROR (fast and politicized hardcore, Belgique) + KAZAN (post-core-metal, France) + AVFART 33 (crust-punk, Suède) + REFLECTIONS OF INTERNAL RAIN (crust/
screamo – Serbie) + THE FIGHT (punk-hardcore, Pologne) + MOM ON METH (angry power violence, France) au Squat Le Chat Crevé (rue de Belle Vue), 14h00, 5€ 75 – Paris: LES PROUTERS (punk, Massy) + LES FOMBLARDS (punk adolescent, Thionville) + LES DEAD BOOBS (punk, Paris) à l'Omadis (43, rue Doudeauville, 18e), 18h30, gratuit 76 – Le Havre: OUT OF SCHOOL ACTIVITIES (crazy-tranny-punk, Montpellier) + CHUX BOLLOX (ultra-strong-toothpaste hardcore, Le Havre) + WITHOUT SKIN (cacahuète dans ta face ska punk'n'roll, Le Havre) au bar Le Tenessee (120, cours de la République), 20h00, gratuit 10 juin 59 – Hazebrouck: INSIDE RIOT (pop-punk, Québec) + 95-C + BACKTIME au Shaka-Laka (20, rue de la Clef), 19h00, 3€ 75 – Paris: THE STRUMMING BIRDS (country-folk-rock'n'roll, Paris) + CARTOUCHE (punk-rock, régions) + WARUM JOE (punk vétérans, Paris) au CICP (21 ter, rue Voltaire, 11e), projection de Comme un Indien de J.L. Nizon, 17h00, 5€ 11 juin 42 – St-Etienne: POLIKARPA Y SUS VICIOSAS (punk-rock, Colombie) + PLAINE CRASE (anarcho-hardcore, Grenoble) + LA COURSE A LA MORT (punk-rock, Lyon) à l'Assommoir Pub (9, rue de la Richelandière, Parc Giron), 20h00, 5€ 75 – Paris: THREE SOME (surf, Serbie) + REWINDERS (grunge'n'punk'n'roll cabaret, Paris) + TRASHLEY (punk, Paris) à la Miroiterie (88, rue de Ménilmontant), 19h00, 5€ 75 – Paris: INSIDE RIOT (Québec) + 95-C (Savoie) + PISS ME OFF + CRASHED (Paris) au Café de Paris (158, rue Oberkampf), 19h30, 5€ 12 juin 76 – Le Havre: INSIDE RIOT (pop-punk, Québec) + 95-C (punk mélodique, Chamonix) + WITHOUT SKIN (punk-rock, Le Havre), au Mac Daid's (97, rue Paul Doumer), 20h00, 5€ 14 juin: 35 – Rennes: BRASSEN'S NOT DEAD (punk-rock à moustaches) + OUT OF SCHOOL ACTIVITIES (punch roll) + COPINE CONNIE (electropunk-rock) au Mondo Bizarro (264, avenue du général Patton), 21h00, 8€ 37 – Tours: INSIDE RIOT (pop-punk, Québec) + 95-C (punk-rock mélodique, Chamonix) + TOPSY TURVY (po-punk) + LAURA SUARD (punkrock acoustique) au Hurricane's Pub (ex-X-Trem Bar, ex-Donald's Pub, 14, rue de la Longue Echelle), 5€ 15 juin 14 – Orbec: THE KIDS OF THE JOLLY ROGER (punk caennais) + TENTATIVE 02 SUICIDE (punk picard) au Rosanel's Pub (1, place du Maréchal Foch), 20h00, 5€ 31 – Toulouse: BURNING HEADS (punk-rock legends) + THE REBEL ASSHOLES (punk-rock mélo) + THOMPSON BEAT (cold rock'n'roll, Toulouse) à La Dynamo (6, rue Amélie), 20h00, 8€ 35 – Saint-Péran: BRASSEN's NOT DEAD (punk à moustaches) + COPINE CONNIE (electro-punk) au bar La Fontaine de Brocéliande (3, rue de la Mairie), 21h00, 5€ 80 – Amiens: CHEYENNE 40 (noise-rock/synth, Lille) + INDIAN HORSE (cold-pop, Paris) + MERDE FANTÔME (larsen duet, Amiens) + COUSTEAU TWINS (ex-Orques, Amiens) à l'Accueil Froid (219, rue d'Abbeville), 20h30, 3€ 21h00, 4€ 88 – Rambervillers: JOY DISASTER (post-punk, Nancy) + LES FEES MINEES (folk-punk, St-Dié) + D€KAPITALISME (anarcho-punk, Rambervillers), 19h00, 5€ 80 – Amiens: CHEYENNE 40 (noise-rock/synth, Lille) + INDIAN HORSE (cold-pop, Paris) + MERDE FANTÔME (larsen duet, Amiens) + COUSTEAU TWINS (ex-Orques, Amiens) à l'Accueil Froid (219, rue d'Abbeville), 20h30, 3€ 21h00, 4€ 88 – Rambervillers: JOY DISASTER (post-punk, Nancy) + LES FEES MINEES (folk-punk, St-Dié) + D€KAPITALISME (anarcho-punk, Rambervillers), 19h00 16 juin 51 – Reims: CONTINGENT ANONYME (street-punk, Reims) + RCR Mix: DJ Albin, King Pamparius, DJ Micky (early reggae, punk-rock, oi!, ska, 2 -tone, streetpunk and more) à l'Appart' Café (9, avenue de Laon), 20h30, gratuit 54 – Laxou: DR SCHULTZ EXPERIENCE (punk-rock-blues, Montreuil) + 16 KAT (punk-rock, Strasbourg) + PSYCHO ALERTA ! (metal-hardcore, Nancy) au Soap Box Club (29, avenue de la Résistance, ZI La Sapinière), 20h00, 6€ 93 - St-Ouen: THE GEE STRINGS (punk-rock, Allemagne) + TEQUILA SAVATE (garage-one-man-band, Nancy) + CLINIC RODEO (trash rock'n'roll, Paris) au Picolo (58, rue Jules Vallès), 20h00, 5€ 19 juin 34 – St-Jean-de-Vedas: MADBALL (hardcore, New York) + SEPULTURA (metal, Brésil) + THE MARTYRS au Secret Place (25, rue St-Exupéry), 20h00, 27€ (adhésion obligatoire, 3€) 20 juin 75 – Paris: LAGWAGON (pop-punk, USA) + USELESS ID (pop-punk, Israël) + STRAIGHTAWAY (punk mélodique, Paris) + HOGWASH (punk mélodique, Paris), au Petit Bain (7, port de la Gare, 13e), 19h00 20€ (tarif sur place, 16€ en prévente) 87 – Limoges: THE SPUDMONSTERS (hardcore, USA) + BACKDOWN (hardcore, Limoges) à La Fourmi (3, rue de la Font-Pinot) 21 juin 75 – Paris: YOUTH AVOIDERS + MALADROIT + CROSSING THE RUBICON + STYGMATE + GARAGE LOPEZ + INTERIOR QUEER + EFUCEKA au Combustibles (14, rue Abel, 12e), 19h00, gratuit 22 juin 35 – Rennes: THE ATTENDANTS (punk-rock, Treillières) + YOUTH AVOIDERS (punk-hardcore) + FAT'N'MEAN (duo folk-punk, Rennes) au Ty Anna (19, place Sainte-Anne), 21h00, gratuit 69 – Décines-Charpieu: INSIDE RIOT + 95-C + SPORT + DEAD KIWIS au Warm Audio (29, rue Wilson), 20h30, 8€ 80 – Amiens: ROGER ROBERT (duo mystique) + MANUEL J GROTESQUE (one man band noise) + ARNO BRUIL (bruit & harmonie) + MR LABRADOR (noise à chien) à l'Accueil Froid (219, rue d'Abbeville), 20h30, 3€50 23 juin 22 – Gurunhuel: THE WANTED (crust – Rennes) + WANK FOR PEACE (hardcore mélo, Angers) + BROKEN (dub-punk, Kreizbreizh) + LES PYROMANES (punk'n'roll, Monts d'Arrée) + DIAOUL KB (punk-rock, Kreizbreizh) + surprise, prix libre au lieu-dit Ker Herriet 24 – Castelnaud-la-Chapelle: LES RAMONEURS DE MENHIR (trad-punk, BZH) + IXINDAMIX (audiotrix/spiral tribe) + DAVID VINCENT & SES MUTANTS (swing-punk) + LES VISTANIS (cirque trad'n'roll, théâtre de rue) + DJING L'EVOLUSON (electro), sous chapiteau. 17H00, 8€ 30 – Carsan: FICTION ROMANCE (punk, Vaucluse) + NASTY FROGGY'S (punk HxC, Mazamet) + PANIKA (punk-rock, Isère) + GILBERT & SES PROBLEMES (punk-ska, Montpellier) + GASTEROPODES KILLERS (punk-rock, Paris) + HORS SERVICE (punk-rock, Lyon) + VODKOF
(punk-rock, Aubenas) + ANTICLOCKWISE (punk, Montpellier/Edimbourg) + NO MIND (punk-rock, Genève) + guests, 15h00, prix libre 56 – Vannes: MURDER ONE (punk-hardcore, Vannes) + YOUTH AVOIDERS (punk-hardcore, Paris) + POLICE TRUCK (punk-hardcore, Brest) + THE WEDGE (punk-hardcore, Brest) + THE NIGHT STALKERS (punk -hardcore, Brest) au Servan's Café (10, rue de la Loi), 21h00, prix libre 76 – Rouen: LES FOSSOYEURS SEPTIK (anarcho-folk, Lille) + C'EST PAS GRAVE (acoustique punk, Rouen) au P'tit Bar (5 bis, rue Damiette), 21h00, gratuit 80 – Amiens: MPM (blues-rock, Amiens) + PMCB (rock'n'roll, Amiens) + POULIDOORS (bike-rock, Amiens) à l'Accueil Froid (219, rue d'Abbeville), 20h30, 26 juin 31 – Toulouse: WORMROT (grindcore, Singapour) + FUTURE RUINS (d-beat, Suède) + ARTEMISIA ABSINTHIUM (free grind, Toulouse) + PANZER KARDINALS (free death-metal, Toulouse) au bar de la Dernière Chance (16, place Arnaud Bernard), 20h00, 5€ 29 juin 45 – Orléans: UNCOMMONMENFROMMARS + R'N'C'S à l'Infrared (37, place du Châtelet), 21h00, 8€ 69 – Décines-Charpieu: ELISABETH + MOMS ON METH + KOENIGSTEIN YOUTH + PISS OFF au Warm Audio (29, rue Wilson), 20h30, 5€ 71 – Tournus: MARCEL & SON ORCHESTRE (ska-rock festif) + L'ORCHESTRE IMPERIAL DU KIKIRISTAN + THE GREEDIES (rock expérimental), avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, 5€ 30 juin 22 – Quintin: OLD SCHOOL BOYS + BROKEN + WES WALTZ + DET SISTA KRIGET + THE FLUE SNIFFERS + SHOCK ! + DEATH RATTLE + BAKOUNINE au Celtic Bar (15, rue au Lin), 14h00, gratuit 71 – Tournus: RENE BINAME (anarcho-punk légende) + LE REPARATEUR (punk) + COMMISSAIRE JUVE (punk-rock) + LOCKED IN SYNDROM (rock) + surprises, avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, 5€ 01 – Hauteville-Lompnes: VILLABOSCI + LES ENFANTS DE BARNEY + LES KONKASSEURS + PANIKA + LAY DOLL FACTICE + RURAL PEDZOUILLE + RAOUL W DE BONNEVILLE à Tré-Chavaru (terrain pas très loin d'Hauteville), prix libre. 30 juin 75 – Paris: POISON IDEA (punk-hardcore legend) + CRIPPLED OLD FARTS (punk-hardcore) + BILE CLINTON (crossover) + YOUTH AVOIDERS (hardcore) + HOBO ERECTUS (punk-hardcore) à la Miroiterie (88, rue de Ménilmontant, 20e), 17h00, 8€ 3 juillet 35 – Rennes: POISON IDEA (punk hardcore) + SUPPOSE IT'S WAR (trash-punk) au Mondo Bizarro (264, avenue du général George Patton), 21h00, 10€ (sur place, 8 en prévente)