N°41 mars 2009 -1€ - www.lefildentaire.com
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L’impact du numérique
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edito
L’impact du numérique Rien n’est permanent sauf le changement
DR
C
omment pourrait-on ignorer ceci dans notre métier alors qu’il est évident que la majorité de nos techniques voire de nos produits, change tous les dix ans ? Plus qu’une recommandation, le recyclage de nos connaissances et de nos protocoles est devenu une obligation, morale et légale, face à ces mutations permanentes. C’est tellement vrai que notre ami Jean-Claude Harter, un modèle de rigueur professionnelle et de dentisterie exemplaire, a récemment déclaré avoir détruit toutes ses diapositives, témoins d’une démarche prothétique obsolète, à l’heure des plans de traitement élaborés maintenant en tenant compte des avancées de l’implantologie. En l’espace de quelques années, les techniques implantaires et adhésives ont bouleversé notre pratique dentaire. Mais en même temps l’analogique a (presque) disparu pour laisser la place au numérique qui a proprement révolutionné notre vie quotidienne dans ses moindres détails. Fondée sur les données informatiques qui ont progressé avec l’industrialisation des processeurs et des ordinateurs, la révolution digitale n’a pas manqué de modifier le paysage dentaire du cabinet au laboratoire en passant par l’industrie. Philippe Starck a récemment déclaré : « Notre société mute vers la dématérialisation. Hier, des ordinateurs occupaient une salle entière avec peu de puissance. Dans moins de quinze ans, ils seront insérés sous la peau. » Cette mutation sociétale voit le virtuel s’installer dans nos métiers avec la crainte, pour certains, d’une forme de déshumanisation rampante. Ce numéro spécial du Fil Dentaire dont j’ai l’honneur d’être le rédacteur en chef invité se propose de faire le point sur certaines des technologies numériques qui ont pris place dans l’univers dentaire et de leur impact, non seulement sur l’efficacité de nos réalisations et de notre communication, mais aussi sur la qualité des relations humaines. Gestion des cabinets, agencement de ceux-ci, Internet (sites, blogs), photographie, vidéo, radiographie, scanners ou Cone-Beams, communication avec les patients, les confrères, les laboratoires, CFAO, planification des traitements etc. La liste exhaustive est impossible à établir tant le numérique a infiltré le moindre aspect de notre pratique. C’est à nous maintenant qu’il revient de maîtriser ces nouveaux outils qui ne sont pas une finalité ; c’est à ce prix que la relation humaine n’aura rien perdu et peut-être même qu’elle y aura gagné en intensité.
sommaire
Sur Le Fil
> 6 à 12
Actualités France et International Nouveaux produits – Revue de presse
Clinic Focus
> 14 à 18
Progrès numérique et céramique dentaire
Clinic Ergo
> 20 et 21
La vie d’un cabinet équipé d’un CEREC
Clinic Labo
> 22 à 26
La prothèse numérique au laboratoire
Ergo Pratic
> 28 à 30
Troquer sa panoramique pour une 3D ?
Ergo Expérience
> 32 et 33
Praticiens du numérique
Formation continue en implantologie > 34 à 38 Radiologie conventionnelle et scanner en implantologie
Clinic Ergo
> 40 à 43 L’apport du numérique dans la dentisterie du XXIe siècle Techno Pratic
> 44 à 47
Dentisterie.net. L’effet papillon
Ergo Pratic
> 48 à 50 Adopter la photo et la vidéo numérique en pratique quotidienne Ergo Reportage
> 52 à 56
Un cabinet dentaire numérique mais toujours humain
Conseil Organisation
> 58 et 59
La réduction du stress en période de crise
Focus Emploi
> 60 et 61
Le recrutement efficace : 5 étapes préparatoires
Conseil Eco
> 62 et 63 La réforme de la loi Malraux : Gare au plafonnement ! Interview Rencontre
> 64
Avec le Dr Pierre Dana
Focus Formation
> 66 L’IFCIA : une formation d’excellence en implantologie Au Fil du Temps
> 68 à 72
Agenda des manifestations
Petites Annonces
> 73 et 74
Dr Bernard Touati Visionnez cet éditorial en ligne sur www.lefildentaire.com www.lefildentaire.com
>
sur le fil
Revue mensuelle TIRAGE 38 000 exemplaires 95 rue de Boissy - 94370 Sucy-en-Brie. Tél. : 01 56 74 22 31 Fax. : 01 45 90 61 18 contact@lefildentaire.com
Directrice de la publication : Patricia LEVI patricialevi@lefildentaire.com
Une publication de la société COLEL SARL de presse – RCS 451 459 580 ISSN 1774-9514 – Dépôt légal à parution AIP N°0001300
Rédacteur en chef :
Dr Norbert COHEN norbertcohen@lefildentaire.com
Rédacteur en chef spécial pour ce numéro : Dr Bernard TOUATI
Directrice commerciale : Patricia LEVI
Direction artistique : lordje@hotmail.fr
Rédaction :
Dr Adriana AGACHI, Catherine BEL, Dr Norbert BELLAICHE, Dr Steve BENERO, Dr David BENSOUSSAN, Dr Edmond BINHAS, Georges BLANC, Alain CARNEL, Dr Paul CATTANEO, Dr, Rodolphe COCHET, Laurine COLLEU, Jean-Marc ETIENNE, Dr Angela GILET, Dr Bertrand KHAYAT, Dr Philippe KHAYAT, Dr Patrice LALET, Catherine N’GUYEN, Michael MARUANI, Dr Marc MUSSAT, Dr Philippe PIRNAY, Yves ROUGEAUX, Dr Nicolas TORDJMANN, Dr Nissan ZOUHOUR
Conseiller spécial : Dr Bernard TOUATI
Comité scientifique :
Dr Fabrice Baudot (endodontie, parodontologie) Dr Eric Bonnet (radiologie numérique, blanchiment) Dr Alexandre Boukhors (chirurgie, santé publique) Dr Nicolas Cohen (microbiologie, endodontie, parodontologie) De Georges Freedman (cosmétique) (Canada) Dr David Hoexter (implantologie, parodontologie) (USA) Dr Alexandre Miara (blanchiment) Dr Hervé Peyraud (dentisterie pédiatrique et prophylaxie) Dr René Serfaty (dentisterie restauratrice) Dr Raphaël Serfaty (implantologie, parodontologie) Dr Stéphane Simon (endodontie) Dr Nicolas Tordjmann (orthodontie) Dr Christophe Wierzelewski (chirurgie, implantologie)
Secrétaire de rédaction :
Par P. Canal et A. Salvadori
L
es principes orthodontiques chez l’adulte sont les mêmes que chez l’enfant mais leur mise en œuvre doit tenir compte des spécificités psychologiques, diagnostiques, biologiques et thérapeutiques de l’adulte. Le praticien doit également tenir compte du vieillissement des tissus mous et du parodonte spécifiques d’un adulte et proposer un plan de traitement adapté. Destiné à aider les chirurgiens-dentistes pour prescrire ou appliquer un traitement orthodontique à un adulte, cet ouvrage richement illustré décrit de manière complète toutes les techniques, avec leurs possibilités et leurs limites et chaque étape de leur mise en œuvre. De nombreux cas cliniques détaillent les indications et les options thérapeutiques qui doivent être connues de tous les praticien pour cette discipline. Des cas plus complexes, demandant une orthodontie particulière, sont également présentés. u Éditions Elsevier Masson 296 p. - Prix : 185 € Tél. : 01 71 16 55 99 - Email : infos@elsevier-masson.fr www.elsevier-massson.fr
Historique de l’odonto-stomatologie du sport en France
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Secrétaire de direction : Marie-Christine GELVÉ mcg@lefildentaire.com
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LE FIL DENTAIRE
Orthodontie de l’adulte
Par H. Lamendin
Barbara VACHER bvacher@lefildentaire.com
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à lire
< N°41 < mars 2009
a Société française d’odonto-stomatologie du sport a fêté en 2008 ses 30 ans d’existence. Une occasion pour l’auteur, père fondateur de la dentisterie sportive dans son pays, de consacrer un ouvrage au sujet : il y détaille la législation, les personnages précurseurs, et les grands procédés techniques et scientifiques qui en ont fait une véritable spécialitée à elle seule. Accompagné de documents inédits, voici une étude unique à ce jour, d’un sujet peu enseigné en faculté. u Éditions L’Harmattan Coll. Médecine à travers les siècles - Prix : 19 € www.editions-harmattan.fr
Mercredi 29 avril (14h-18h) Jeudi 30 avril
(9h-18h)
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Thème
2009
N ouvelles Techniques
de Reconstruction Osseuse
1 - Nouveaux designs et surfaces implantaires 2 - Nouvelles techniques chirurgicales dans les greffes osseuses 3 - PRF et greffes osseuses : Pourquoi avoir changé le protocole PRF ? 4 - Intérêt du PRF dans la prévention et le traitement des ostéonécroses aux biphosphonates 5 - Incidence du volume osseux sur la qualité de la gencive kératinisée 6 - Nouveaux biomatériaux : histologie comparée.
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D.A.M. S.p.A.
disteno® by fresissima®
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a société italienne, D.A.M. S.p.A., avec sa marque fresissima® propose aujourd’hui des fraises pour la préparation prothétique. Grâce à sa technologie exclusive disteno®, ces instruments sont proposés en carbure de tungstène intégralement diamantés : en tungstène lamellaire, ces fraises se caractérisent ainsi par une double action de coupe et d’abrasion. En résulte une très grande facilité d’utilisation, une grande capacité de coupe et une solide stabilité, faisant de ce produit un instrument idéal pour réaliser en un seul passage un moignon fini. u
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Kits Soin et Examen design satinés
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ngénieuses et pratiques, ces deux nouveautés « kits » chez Prodont-Holliger, qui réunissent les instruments incontournables de la pratique dentaire : le kit Soin comporte un miroir 22 mm avec manche, une sonde simple, une spatule Heidemann pour obturation et modelage et un précelle College. Le Kit Examen, plus compact, propose simplement le miroir, la sonde et le précelle mais avec chacun avec un manche design et une finition satinée : le manche design de la sonde, de la spatule et du miroir permettent une bonne préhension et un grand confort
d’utilisation. La finition satinée procure un contact soyeux et un aspect irréprochable en toute circonstance : les traces sont moins visibles que sur l’inox brillant. u À l’occasion du lancement de cette gamme, les kits Soin & Examen satinés sont au même prix que les kits standards durant tout le mois de mars ; prix promotionnels conseillés : 27,74 € (Kit Examen) et 41,80 € (Kit soin). Visuel : Kit Examen design satiné
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Le NTI-tss primé pour la huitième année consécutive !
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our la 8e année consécutive, la prestigieuse revue américaine Dental Town a décerné le « Townie Choice Award 2008 » du meilleur système pour lutter contre les para-fonctions musculaires (bruxisme) au NTI-tss. Dental Town est célèbre pour son concept communautaire : les meilleurs extraits du forum dentaire www.towniecentral.com sont retranscrits pour tous dans ce magazine. Les « Townies Awards » sont décernés par un vote de dentistes exclusivement. Le système NTI-tss primé permet donc de créer une désocclusion entre les deux mâchoires et une décontraction des muscles masticateurs, en réduisant la capacité du patient à serrer fortement ses dents. u D.A.M. S.p.A. Tél.: +39 0112166998 - Fax : +39 011250379 Email : vendite@damspa.it - www.disteno.it
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Un site déontologique en trois clics
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ouvel espace interactif dédié aux praticiens, GI WEB, lancé par Generation Implant, propose des sites Internet clé en main, en conformité avec la charte ordinale de qualité applicable aux sites Web des chirurgiensdentistes du Conseil national de l’Ordre. Avec ce tout nouveau portail, le chirurgien-dentiste peut commander son site Internet en toute simplicité : choix du site, des couleurs et des animations, saisies des coordonnées du cabinet et validation de ces données. à l’issue de ces trois étapes, un email de confirmation est automatiquement envoyé. Il ne reste plus qu’à activer son site « test » prêt à l’emploi, valable pendant 15 jours, période pendant laquelle le praticien peut per-
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sonnaliser son site en y ajoutant photos et infos pratiques. Il est également possible d’activer certaines émissions de la « TV patient » proposée par GI WEB. Un outil idéal et simplissime – pour débutants ou initiés – qui permet de booster l’image high tech de son cabinet, en toute déontologie : GI WEB se charge de déclarer le site auprès de la CNIL, d’enregistrer le site auprès du Conseil départemental de l’Ordre et de l’AFNIC, afin que lui soit remise une adresse Internet définitive. u Prix : 300 € la création, puis 60 €/mois le package annuel incluant entre autre l’envoi d’une newsletter d’information patientèle, l’hébergement annuel, la gestion du nom du Site, les modifications éditoriale et graphique du site etc.
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Le nouveau visage de l’Académie
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u tour de l’Académie ! Après le relooking du portail de l’Ordre il y a quelques mois, le nouveau site Internet de l’Académie nationale de chirurgie-dentaire voit le jour. Inauguré sous l’égide de son président, le Professeur Pierre Lafforgue, au siège du Conseil national de l’Ordre, le 4 février dernier, www.academiedentaire.fr met à la disposition des professionnels du monde dentaire l’ensemble de ses travaux et activités. En quelques clics ! u
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Au service des praticiens, chercheurs, étudiants en chirurgie dentaire et professionnels de santé
2 (secteur Santé). Outre labibliographiques consultation Seule banque francophone de données en odontologiestomatologie, fruit de la collaboration entre l’Association Dentaire gratuite desle références, Bibliodent, qui de la Française, Conseil National de l’Ordre et le Service Commun Documentation de Université de Lille 2. Le Secteur Santé abrite le serveur, est alimenté quotidiennement, propose le centre de contrôle et de saisie. un servicewww. de fournitures à distance de bibliodent.com UNIVERSITÉ LILLE 2 DROIT ET SANTÉ u documents, accessible à tous. Service commun de la documentation - Secteur Santé
http://scd.univ-lille2.fr Vous êtes les bienvenus sur votre site, vos remarques nous aiderons à améliorer encore nos prestations, pour mieux servir la profession. L’équipe BIBLIODENT
Université Lille 2- Droit et Santé Service commun de la documentation (secteur Santé) http://scd.univ-lille2.fr
Élections
Composition du nouveau bureau de l’UFSBD
L
e 22 janvier 2009, le conseil d’administration de l’Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire, centre collaborateur O.M.S. et organisme officiel de la prévention bucco-dentaire en France, a élu pour une durée de trois ans son nouveau comité directeur, présidé par le Dr Patrick Hescot : viceprésidents, Dr C. Auger et Dr Jean
Paul Dupin ; secrétaire général, Dr Sophie Dartevelle ; trésorier général, Dr Jacqueline Le Bourvellec ; secrétaires généraux adjoints, Dr Anne Abbe-Denizot, Dr Julien Laupie, Dr Muriel Maurin et Dr Jacques Wemaëre ; chargé de mission formation, Dr Benoit Perrier ; porte-parole/chargé de communication, Dr Christophe Lequart. u
ACTU
L’Ordre réagit après un reportage incendiaire d’Envoyé Spécial sur la prothèse
à
la suite d’un reportage d’Envoyé Spécial, diffusé le 26 février dernier sur France 2, qui dénonçait la qualité des prothèses d’importation chinoises ainsi que la dangerosité des amalgames au mercure, la réaction de Christian Couzinou, président de l’Ordre, ne s’est pas faite attendre. Prenant la défense de la profession, il a rappelé que le Conseil national de l’Ordre, aux côtés des principaux syndicats dentaires représentatifs, à l’occasion du congrès de l’ADF 2008, a signé une charte intitulée « Votre
ERRATUM
chirurgien-dentiste s’engage pour votre santé », engageant le praticien sur 5 points précis en matière de qualité et de respect des normes de traçabilité. « Pour aller plus loin, ajoute C. Couzinou, le Conseil national plaide pour une complète transparence en matière de traçabilité des prothèses dentaires afin que cessent ces campagnes qui entament la confiance patient/soignant et stigmatisent une profession toute entière ». Il souhaite ainsi « que les démarches de l’Agence française de sécurité sanitaire des
produits de santé (Afssaps) aboutissent le plus rapidement possible et notamment : la mise en œuvre de la directive 2007/47/CE, qui prévoit une meilleure information du patient ; la publication de la liste des fabricants de dispositifs sur mesure qui se sont déclarés à l’Afssaps ». Concernant l’amalgame au mercure, l’Ordre a rappelé la position de la Commission européenne qui, l’année dernière, avait conclu l’innocuité et l’efficacité thérapeutique de ces amalgames dans leurs indications. u
Une coquille est survenue dans Le Fil Dentaire n°40 de février 2009, p.6. L’auteur de l’ouvrage L’implantologie non enfouie, paru aux éditions Elsevier Masson, est le Docteur Gérard AOUATE et non Arouate, comme indiqué.
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ACTU FORMATION
EuroTeknika lance sa société de formation en implantologie
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a société EuroTeknika, qui produit et commercialise des implants, vient d’annoncer le lancement de Teknikatraining, sa société de formation dédiée à l’implantologie. TeknikaTraining propose plusieurs cursus de formation, selon les différents niveaux : un cycle complet de 2 x 5 jours, des formations thématiques plus spécialisées d’une à deux journées, des tutorats, des formations à l’étranger (Maroc et Espagne) ainsi que des séances de travaux pratiques en prothèse sur implant. Le pré-programme de formation 2010 est dès à présent disponible. u TeknikaTraining www.gi-web.fr Tél. : 04 50 91 49 21 Email : celine.boutry@teknika-training.com
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sur le fil
Rubrique animée par le Dr Angela GILET
. . . de la presse étrangère omnipratique
Comparaison entre un réfrigérant et un gel anesthésique topique en pré-injection anesthésique
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Dr Angela GILET
es auteurs ont réalisé une étude randomisée pour déterminer l’efficacité d’un réfrigérant en comparaison à un gel anesthésique topique quant à la réduction de la douleur lors d’une injection anesthésique au niveau du palais postérieur. Seize participants ont reçu une application du réfrigérant pendant 5 secondes ou une application d’un gel anesthésique pendant 2 minutes avant de se faire injecter un anesthésique locale avec une aiguille de calibre 30. Les participants ont estimé leur douleur avec une échelle visuelle analogique de 100 mm avec comme points extrêmes : « pas de douleur » et « douleur insupportable ». Les résultats obtenus indiquent que le groupe recevant le réfrigérant avait
une douleur de 17,7 ±15,5 mm. En comparaison, le groupe du gel anesthésique topique avait une moyenne de 26,2 ±18 mm. L’utilisation de réfrigérant réduit donc significativement la douleur en pré-injection anesthésique. Les potentiels bénéfices de l’utilisation de réfrigérant seraient la diminution de la douleur, la diminution du temps d’application, la facilité d’application et l’absence du problème de goût désagréable. u A comparison of a refrigerant and a topical anesthetic gel as preinjection anesthetics. Kosaraju A. et Vandewalle K. The Journal of the american dental association 2009;140(1): 68-72
implantologie
Utilisation de la navigation chirurgicale en temps réel : précision du positionnement des implants en chirurgie sans lambeau
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n planning pré-opératoire des implants par ordinateur a été comparé à la technique actuelle de pose d’implants avec CT scan (tomographie numérisée) chez des patients avant et après la chirurgie. Une fois obtenus les plannings pré et postopératoire des implants, les calculs des distances linéaires et des angles ont été réalisés ; 14 implants ont été posés chez six patients. La moyenne de divergence au niveau de la tête de l’implant était de 0,89 mm/0,53 DS et celle de la partie apicale de l’implant était de 0,96 mm/0,5 DS ; la moyenne de divergence au niveau des angles était de 3,78 de-
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grés/2,76 DS, ce qui permet de dire que la navigation chirurgicale en temps réel est vulnérable face aux erreurs technologiques et techniques, mais que dans cette série de cas, moins de 1 mm de déviation linéaire en moyenne et moins de 4 degrés de déviation angulaire peuvent être atteints. u Precision of flapless implant placement using realtime surgical navigation: a case series. Elian N. et al. The International journal of oral & maxillofacial implants 2008;23: 1123-1127
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orthodontiques et les attelles
Idées pour la technique dentaire
clinic FOCUS
Progrès numérique et céramique dentaire Avec la conception et la fabrication assistée par ordinateur (CFAO), les fichiers électroniques élaborés par les laboratoires dentaires sont utilisés pour le remplacement partiel ou total des séquences traditionnelles dans la fabrication des prothèses. Le système CFAO peut être utilisé pour créer la restauration entière (Cerec in-Lab® ou Cerec 3D®, SIRONA) ou seulement une partie de la restauration : la chape ou l’armature (approche utilisée par les systèmes Procera®, Nobel Biocare et Lava®, 3M ESPE).
L
a chirurgie dentaire est entrée dans une ère nouvelle, numérique, où la technologie devient omniprésente à tous les stades de notre exercice professionnel et tout particulièrement en prothèse et en implantologie.
Dr Bernard Touati
La conception et fabrication assistée par ordinateur a élevé le niveau esthétique et biologique des restaurations prothétiques grâce aux propriétés optiques de matériaux utilisés (oxyde de Zirconium et oxyde d’Alumine), à leur résistance et aux nombreuses possibilités offertes par les scanners (mécaniques et optiques) et les logiciels 3D. La CFAO, CAD-CAM en anglais, constitue une vraie révolution en dentisterie tant dans nos cabi-
cas clinique 1 1
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Fig. 1 : L’incisive centrale supérieure droite dépulpée et porteuse d’une reconstitution en résine composite, nécessite une couronne en céramique. Fig. 2 : L’infrastructure CFAO en oxyde d’alumine Procera® résultera d’un double scannage : celui de la préparation et du wax-up homothétique afin d’assurer le meilleur soutien à la céramique de stratification. Fig. 3 et 4 : Haut niveau d’intégration esthétique de cette couronne CFAO céramo-céramique. On note la qualité du mimétisme (notamment les hypocalcifications de surface) et de la texture et le bon compromis entre translucidité et opacité offert par l’armature en oxyde d’alumine qui peut-être de 0,4 mm ou de 0,6 mm d’épaisseur.
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< N°41 < mars 2009
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zircone blanche*. NobelProcera™ offre des solutions adaptées à toutes les indications : couronnes unitaires, bridges allant jusqu’à 14 éléments, prothèses scellées ou transvissées, fixes ou amovibles, sur dents naturelles ou implants. NobelProcera™ est un gage d’expérience et d’accès à des procédés industriels centralisés et validés par une assurance qualité. Précision d’adaptation, délais de traitement accélérés, résultats homogènes et prévisibles : vous
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Grâce à sa polyvalence, sa facilité d’utilisation et sa prévisibilité, NobelReplace™ Tapered s’avère être la conception implantaire la plus utilisée au monde.* NobelReplace™ Tapered est considéré comme un système implantaire généraliste, qui convient aux protocoles chirurgicaux à une ou deux étapes et aux os de faible ou forte densité, tout en of-
frant une stabilité initiale optimale en continu. NobelReplace™ Tapered est un système qui évolue pour répondre aux besoins chirurgicaux et prothétiques des praticiens et de leurs patients – des restaurations unitaires classiques aux solutions plurales plus avancées. Qu’ils soient débutants ou expérimentés, les praticiens bénéficient d’un système unique en
Nobel Biocare S.A.S - Les Mercuriales - Tour du Levant - 40, avenue Jean Jaurès - 93170 Bagnolet Tél. : 01 49 20 00 30 - Fax : 01 49 20 00 33 © Nobel Biocare 2009
matière de flexibilité et de spectre d’applications. Nobel Biocare est le leader mondial en solutions dentaires innovantes basées sur les preuves. Pour plus d’informations, contactez un spécialiste produit Nobel Biocare au numéro 01 49 20 00 30 ou consultez notre site Internet. www.nobelbiocare.com/nobelreplace
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nets que dans les laboratoires de prothèse. Chaque processus aboutit à la création d’un fichier électronique et la possibilité de créer « virtuellement » tout ou partie des prothèses sur l’ordinateur grâce à des logiciels spécifiques. Si nécessaire, le double scannage d’un wax-up par exemple ou de la cire d’une infrastructure, permet d’améliorer encore la personnalisation « réelle » de la restauration prothétique. Le numérique ouvre d’autres possibilités comme faire varier la précision, les espacements, voire de fabriquer plusieurs copings ou moignons absolument identiques (clones) et d’utiliser de façon « intuitive » une librairie de formes anatomiques 3D pour concevoir piliers, pontics par exemple. Ce processus, pendant lequel le fichier électronique peut être envoyé instantanément par Internet à un centre de fabrication situé en n’importe quel endroit du monde, prend en charge une partie du travail qui, conventionnellement, était celui du prothésiste de laboratoire.
vient très récemment d’être amélioré avec un scanner optique et des logiciels très performants, le céramiste garde toujours le contrôle de la stratification, donc de la réussite « artistique » et esthétique ; ainsi l’utilisation d’un système CFAO combine les avantages de l’innovation technologique (fiabilité, précision, résistance mécanique des infrastructures sans métal, « intelligence » des logiciels) aux possibilités créatrices sur le plan esthétique des céramistes de laboratoire.
Fig. 6, 7, 8 : Le choix s’est porté ici sur des chapes CFAO par double scannage en oxyde de Zirconium Procera® (0,6 mm d’épaisseur) pour une plus grande résistance mécanique (résistance à la flexion 1200 MPa). La biocompatibilité des matériaux prothétiques et les profils d’émergence contribuent à l’intégration gingivale harmonieuse.
À présent couronnes, facettes, bridges de petite, moyenne et grande étendue, faux-moignons implantaires, inlays-onlays, attelles, barres supraimplantaires… sont justiciables de techniques CFAO en constante évolution. Tout récemment, le Système Procera® (Nobel Biocare) qui est celui que j’utilise depuis une dizaine d’années, a présenté au Midwinter Meeting (Chicago, USA) et à l’IDS (Cologne, Allemagne) une série d’innovations destinées à rendre ce système encore plus performant : n
D’autres systèmes permettent à ces étapes d’être effectuées dans des laboratoires « pilotes » (Lava, 3M ESPE), au sein du laboratoire (Cerec in-Lab®) ou du cabinet (Cerec 3D ® SIRONA). Dans le système Procera® (Nobel Biocare), qui
Fig. 5 : Cas sévère d’abrasion occlusale et d’abfractions chez un bruxomane d’une quarantaine d’années.
Un scanner optique, suite à un partenariat exclusif avec la société israélienne de haute technologie OPTIMET, qui utilise la technologie d’holographie conoscopique. Ce scannage plus intuitif, rapide, précis (capable de lire des détails de 5 micromètres) est en mesure d’enregistrer des www.lefildentaire.com
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contre-dépouilles et donc de traiter des empreintes, ou de scanner plusieurs dies à la fois.
Fig. 9 : Extraction de l’incisive centrale supérieure droite avec grosse perte osseuse et fistulisation. Fig. 10 : Après régénération osseuse une infrastructure monobloc CFAO transvissée en Oxyde de Zirconium Procera® est fabriquée. Noter le soutien offert à la céramique de stratification.
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Fig. 11 : La couronne monobloc achevée avec concavité transmuqueuse vestibulaire. Fig. 12 : Le résultat clinique montre l’efficacité de la régénération osseuse et la bonne intégration à la muqueuse péri-implantaire.
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n logiciel plus intuitif, élaboré grâce à l’acU quisition de la société canadienne BioCad Medical. Celui-ci est intelligent (recherche de limites, d’axes…) et dispose d’une bibliothèque de dents pour personnaliser les élaborations et améliorer les « options virtuelles » prothétiques. À partir du scannage d’une empreinte, il devient possible d’élaborer le modèle de laboratoire par stéréolitographie et la prothèse fixée. C onnections de bridges « idéalisées », piliers implantaires « anatomiques » tenant compte du profil d’émergence (« Curvy » par exemple), de l’anatomie de la muqueuse péri-implantaire… De nombreuses applications permettent la personnalisation anatomique des prothèses et le choix d’un axe d’insertion parallélisant « virtuellement » tous les piliers implantaires. es oxydes de Zirconium colorés en quatre D teintes (blanc, light, medium, intense), dans la masse et sans que celle-ci affecte les propriétés mécaniques de ce matériau hautement résistant. Cette Zircone colorée est disponible pour toutes les élaborations prothétiques (couronnes, bridges, piliers implantaires etc.).
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L’ensemble de ces avancées technologiques constitue un grand pas en avant et n’intéresse pas que la prothèse fixée. Les prothèses amovibles, comme les barres supra-implantaires, bénéficient aussi de ces dernières : à partir du montage esthétique le logiciel détermine la barre idéale et les attachements les plus adaptés, quel que soit le type d’implants en place. Il existe de multiples systèmes de CFAO sur le marché et chaque industriel travaille à la mise au point d’améliorations à son système spécifique : il n’entre pas dans notre objectif de les citer tous mais chacun pourra se reporter aux documentations postées… sur leur site Internet respectif !
Conseils et étapes nécessaires pour intégrer la CFAO au quotidien* Comme pour toute nouvelle technique, il y a une courbe d’apprentissage nécessaire pour tous les membres de l’équipe soignante et les prothésistes de laboratoire.
La photographie numérique Avant l’intégration de la technique de la CFAO par les cabinets, la photographie digitale a amélioré la communication interdisciplinaire et a rétréci les distances, permettant la transmission d’informations
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d’un praticien à l’autre alors qu’ils se situent dans des régions géographiques différentes. Plusieurs aspects d’un même cas peuvent être transmis entre différents praticiens ou laboratoires et des protocoles ont été développés pour répondre à ce besoin. En fonction du cas, des multiples photographies extra- ou intra-orales numériques sont nécessaires : prises de vue de face ou de profil (au repos ou en souriant), de l’occlusion (de face ou de profil), des vues occlusales maxillaires et mandibulaires, de la forme et la couleur des dents antérieures, teintier en place, avec ou sans fond noir. Toutes ces photographies doivent transmettre l’information au laboratoire de prothèse comme si le technicien avait en face de lui le patient. Fig. 13 : Armature en Zircone de 13 éléments à l’arcade inférieure totalement édentée. Fig. 14 : Vue occlusale de l’armature monobloc. Fig. 15 : Résultat après stratification, faussegencive en céramique rose et inlays-onlays en céramique (Nobel Rondo) destinés à obturer les puits d’accès aux implants. Fig. 16 : Le résultat final. L’arcade supérieure est restaurée par une prothèse complète amovible.
La photographie numérique a beaucoup évolué et son utilisation est à la portée de tout le monde. L’appareil photo peut être un ultra-compact (Canon Digital Elph), compact (Canon G6), bridge (Epson 3,3 Mpx) ou reflex (NikonD90, NikonD100, Canon20D, FujiS3Pro). Il est très difficile de reproduire certains détails dentaires avec les flashs circulaires habituels, le Nikon SB 29 a donc été développé avec la possibilité de régler l’intensité de la lumière de chaque côté de l’anneau (à gauche et à droite), ce qui permet d’obtenir des images plus réelles. C’est un aide précieuse pour le
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technicien de visualiser pour reproduire les détails (voir l’article de Steve Benero à ce sujet p. 48).
La communication Internet* Au cours du traitement, les professionnels dentaires se servent d’Internet pour amplifier les communications liées à la consultation et au traitement du patient. Ainsi, les dossiers (les photographies cliniques et toutes les informations concernant le patient) envoyés via email unissent les praticiens. Les communications numériques partagées de cette façon représentent alors une amélioration évidente comparée aux méthodes de communication précédentes qui consistaient à envoyer par la poste les dossiers des patients. Cette évolution a également touché d’autres aspects de la pratique dentaire : les praticiens ont commencé à adopter des programmes de gestion et des technologies connexes pour automatiser leur pratique et améliorer leur efficacité clinique (voir les interventions des Drs Zouhour page 42 et Khayat p. 32). u * Traduction de l’anglais : Adriana Agachi. Cas cliniques : céramique Jean-Marc Etienne
Bibliographie Touati B., Etienne J.-M., Van Dooren E. Esthetic integration of digital-ceramic restorations. Montage Media publishing, 2008 www.digitalceramicrestorations.com
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La vie d’un cabinet équipé d’un CEREC Après plus de vingt ans d’évolution, le CEREC est passé du stade de périphérique, à celui d’élément central des cabinets équipés. Cette évolution ne s’est pas faite simplement avec cet appareil, mais en parallèle avec les progrès du collage, de la céramique et de l’informatique. Aujourd’hui, le CEREC permet au cabinet de proposer de façon courante et facilement abordable des actes (inlays, onlays, facettes et couronnes tout céramique) qui restent exceptionnels dans la plupart des cabinets. Nous avons interrogé le Dr Patrice Lalet, sur son installation au cabinet et son utilisation.
Paradoxalement, c’est la fin programmé de l’amalgame qui m’a poussé à acquérir le CEREC. Nous sommes à l’ère du collage, mais je pense que le composite n’a pour l’instant ni ses qualités esthétiques, ni sa longévité. Je n’étais pas satisfait des résultats obtenus (points de contacts, vieillissement…) ; de plus, je passais beaucoup de temps à réaliser les reconstructions et à gérer les éventuelles complications. Il m’arrivait de dire aux patients, après d’importantes reconstructions en composite, que la prochaine étape serait une couronne. Je n’étais pas satisfait, et lorsque j’ai connu le CEREC, j’ai compris que cela pouvait combler ce manque.
© Sirona
Depuis combien de temps êtes-vous équipé ?
Cela fait maintenant sept ans que je suis équipé d’un CEREC. J’ai débuté avec un CEREC 3. Aujourd’hui, j’ai toujours le même matériel (à l’exception de l’in-
Dr Patrice LALET
Fig. 1 : Dent en malposition, gêne systématique à la fermeture. Fig. 2 : La malposition de la 12 fait apparaître les incisives centrales plus longues. Fig. 3 : Préparation à minima. Fig. 4 : sourire est rééquilibré en une séance.
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formatique qui a été mise à jour), les évolutions régulières se sont faites surtout sur le logiciel. Cependant, après avoir testé la nouvelle unité de prise d’empreinte CEREC AC et la technologie de la caméra CEREC Bluecam avec le déclenchement automatique des clichés, je suis très tenté par son acquisition ! Ces dernières évolutions constituent une véritable avancée en termes de simplicité au service de la précision.
Comment le CEREC se met-il en place dans un cabinet ?
Le changement est (et il le sera !) un changement vers des soins d’une nouvelle qualité. Vous ne gérez plus le temps de la même façon. Vous n’avez plus de « temps prothésiste ». Tout se passe entre vous et votre patient. Vous n’avez pas à réaliser de provisoires. La plupart des actes sont donc gérés dans la séance (ou bien dans la journée), mais rien ne vous interdit de décaler la pose. Néanmoins les pièces étant collées, vous êtes plus sûr des surfaces à coller si rien n’est venu polluer ces dernières. Mais c’est à vous de réaliser la
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Photos : © Dr P. Lalet
Qu’est-ce qui vous a décidé à acquérir un CEREC ?
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prothèse, ce qui veut dire que vous aller regarder différemment vos tailles et vos empreintes ! Pas question de s’en prendre au prothésiste. Par contre, vous pouvez être fier de ce que vous réalisez, car vous l’avez (presque) réalisé seul. Vous rentrez forcément dans un cercle vertueux car l’offre de soins de base de votre cabinet se compose désormais d’inlays/onlays, de couronnes et de facettes tout céramique. Avec la nouvelle version, la gamme des indications va même jusqu’aux bridges provisoires avec quatre éléments.
Comment a évolué le CEREC au cours de ces sept ans ?
D’un appareil conçu essentiellement pour réaliser des inlays ou onlays, il a évolué vers une plateforme permettant de réaliser aussi des couronnes et des facettes tout céramique. Il prend maintenant en compte l’antagoniste et la cinématique mandibulaire. Les inlays sont réalisés par un système « bio-générique », entendez qu’il utilise comme modèle les dents adjacentes ainsi que ce qui reste de la dent à reconstruire afin de proposer une restauration la plus naturelle et individuelle possible. Le collage a lui aussi beaucoup progressé, et son évolution a grandement simplifié les actes. À l’avenir, grâce au CEREC Connect, les données numériques liées à l’empreinte optique pourront être transmises au laboratoire de prothèse via le net. Ceci sera particulièrement intéressant pour les armatures de bridge ou les couronnes stratifiées pour les régions antérieures.
Qu’est-ce qui change dans le fonctionnement du cabinet ?
Les patients sont traités plus rapidement. Bien sûr le rendez-vous est plus long, mais le patient ne va pas occuper le carnet de rendez-vous trop longtemps. Durant le temps d’usinage et de glaçage ( entre 20 et 30 mn), on peut soit prendre un autre patient, soit réaliser un autre
Fig. 5 : Aplasie profonde de l’émail. Fig. 6 : Deux facettes recouvrent les faces antérieures des deux incisives. Fig. 7 : Deux couronnes anciennes et inadaptées. Fig. 8 : Le jour même de la pose (notez le coté naturel de ces céramiques).
acte. C’est cette gestion différente du carnet de rendezvous qui est la plus difficile à mettre en place lors de l’arrivée de l’appareil dans un cabinet. Une chose est certaine : au final, les restaurations tout céramique en une séance sans provisoire vous font gagner du temps que vous pouvez investir dans des soins de haute qualité pour un autre patient ou pour vous même.
Comment les patients perçoivent-ils le CEREC ?
Le plus important est que votre offre de soins évolue. Pour les patients, la couronne est un échec, ils l’assimilent à une perte. Si vous leur dites que malgré la destruction importante (dont ils ont conscience), nous allons conserver la dent, la garder vivante, remplacer uniquement ce qui a été détruit et ce par un matériau aussi dur que la dent naturelle, croyez-vous que les patients puissent être contre, et vous dire : « non franchement, je préfèrerais une dévitalisation suivie d’un bel inlay-core avec de bons gros tenons et le tout recouTout se passe entre vert d’une CCM » ? Le patient votre patient et vous. n’est pas vraiment le plus dur à convaincre ! Les patients sont reconnaissants que l’on puisse leur apporter de tels traitements. Ils situent le cabinet comme étant différents des autres. Je ne communique pas avant sur le CEREC en lui même. Les patients se rendent compte par euxmême lors de la réalisation de l’acte et sont fascinés par le confort du traitement qui les rassure et l’esthétique quasi-naturelle des restaurations. Par contre, quand vous donnez un seul rendez-vous pour la réalisation de l’acte, c’est le plus souvent le patient qui est surpris : « Vous ne le commandez pas au prothésiste ? » me dit-on fréquemment. Je réponds « Non, c’est moi qui le réalise, nous sommes équipés pour. » Et en ces temps d’articles et de reportages malveillants, cela confère une image très positive au cabinet. u www.lefildentaire.com
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La prothèse numérique au laboratoire Aujourd’hui, il n’est plus possible de douter de la nécessité pour les laboratoires d’acquérir par le biais de l’investissement un certain nombre d’outils nécessaires à la communication et à la fabrication, comme gages de performance. Il serait illusoire de penser, sauf à ce que le chef d’entreprise soit proche d’une fin de carrière, que les seuls moyens de fabrication conventionnels d’antan puissent parvenir à placer un laboratoire dans la course à une relative compétitivité.
E Jean-Marc ÉTIENNE n Laboratoire CERALOR Oral Design n mail@oraldesign.fr n www.oraldesign.fr
n ce sens, la dernière décennie a apporté au monde dentaire une multitude de développements donnant accès à des nouveaux domaines de compétences, à de nouvelles voies, à de nouveaux matériaux, alliant qualité, biocompatibilité, résistance mécanique et propriétés optiques au service de l’esthétique. Le retour en arrière n’est aucunement envisageable au regard des avancées technologiques effrénées qui à la fois peuvent faire peur, par la rapidité avec laquelle ils peuvent devenir performants comme obsolètes mais qui en même temps nous propulsent dans un monde cyber dentaire, numérique, palpitant et ouvrant des horizons infinis.
Un investissement d’excellence La question est comment faut-il gérer l’investissement, comment faut-il organiser l’entreprise, en bref comment faut-il gérer tout cela en fonction de 1
Un regard sur les dix dernières années de partenariat avec Nobel Biocare, aventure qui a commencé en nous équipant de leur système Procera (1er scanner à palpation modèle 40), et je reste aujourd’hui convaincu que les prothésistes dentaires peuvent allier nouvelles technologies aux techniques artisanales tant le concept présente de nombreux avantages. Quand on a les mêmes objectifs et les mêmes valeurs, décider d’une collaboration avec un fournisseur de système de CFAO en solutions dentaires, qui plus est l’un des pionnier et leader actuel mondial des solutions dentaires esthétiques et innovantes, ne fait nul doute. C’est pour cela que nous avons choisi d’investir dans le système CFAO de Nobel Biocare, avec aujourd’hui son évolution : Nobel ProceraTM. Il est aujourd’hui temps d’en dresser un bilan en commençant par vous expliquer la manière dont cela s’est traduit dans notre organisation.
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ses propres priorités ?! Notre laboratoire, très orienté sur une esthétique personnalisée, se devait d’acquérir les outils nécessaires pour gagner en temps et en efficacité. Il a porté son choix sur la délocalisation d’une partie de sa production en utilisant la fiabilité industrielle dans les techniques avancées sans alliage (technologie de frittage des poudres céramiques – oxyde d’aluminium et oxyde de zirconium) en restant toutefois autonome dans toute la partie conceptuelle grâce à l’acquisition de scanners.
Préparer son labo : s’organiser et se former Comme tout partenariat, cela implique des efforts mutuels dès le départ et la mise en place de relations de travail professionnelles solides et pérennes : n
Fig. 1 : Différentes phases d’usinage. Zircone pré-frittée Procera®. Fig. 4 : Scannage d’un PIB 4 dents.
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Formation du personnel dédiée au scannage : les logiciels de scannage sont particulièrement conviviaux et intuitifs (quelques heures de formation ont suffit), le logiciel ProceraTM respecte les étapes labo d’un prothésiste dentaire qui sont retranscrites dans le logiciel pour faciliter sa prise en main.
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I nvestissement dans un équipement informatique de haute technologie dédié et mutualisation de l’investissement ; n Intégration des procédures du concepteur dans nos propres circuits de fabrication, utilisation de l’intranet (système fermé) pour suivre les commandes ; n Une mise à disposition de supports d’information sur les produits et les solutions via leur site intranet ; n Une communication pro active qui nous permet d’échanger sur certains cas et de repousser encore plus loin les limites de notre métier ; n Une hotline technique réactive et un service client qui a beaucoup progressé ; n Une prise en compte de nos besoins labo par le fournisseur ; n
Ceci implique, en d’autres termes, qu’en tant que laboratoire utilisateur de système, nous avons repensé notre organisation de travail, en vue bien sûr de l’améliorer et de gagner en compétitivité. De même, en tant que fournisseur de solution globale CFAO, Nobel Biocare a su s’adapter à une entreprise artisanale comme la nôtre et répondre à nos besoins de façon relativement flexible. En outre, l’intégration de la CFAO dans nos cir-
cuits de fabrication s’est imbriquée naturellement et avec beaucoup de bon sens. Autrefois, un prothésiste consacrait son temps effectif à la réalisation de ces étapes manuelles conventionnelles alors qu’aujourd’hui, il peut le faire virtuellement au travers d’un système qui lui offre de nouvelles possibilités d’améliorer son travail et de l’envisager différemment. Au fil des années, nous avons vu ce poste grandir et prendre de l’ampleur dans le circuit et aujourd’hui, il est évident qu’il est un maillon indispensable dans notre travail.
Fig. 5 : Maquette bridge transvissé ZI prête pour scannage. Fig. 6 : Visualisation 3D. Fig. 7 : Réception de l’armature ZI. Fig. 8 : Détail des premières colorations céramiques.
Ensuite, une fois les fichiers scans envoyés aux sites de production de Nobel Biocare, il faut compter en général un délai de deux jours pour réceptionner le travail. La gestion et la planification de la production y est centralisée, ce qui leur permet de garantir des délais constants pour chaque type de travail. étant donné que le système de partage de l’information est complètement fermé, seuls les utilisateurs du système et Nobel Biocare ont accès aux fichiers de scannage, permettant au laboratoire de suivre en temps réel l’état de sa commande : qu’elle soit en cours de fabrication ou de livraison, le système propose une traçabilité totale de chacune des fabrications. www.lefildentaire.com
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Fig. 9 : Stratification personnalisée avant cuisson. Fig. 10 : Le soin apporté à la finition du travail contribue largement à la qualité de l’intégration clinique. Fig. 11 : Détail des textures céramiques. Fig. 12 : Le bridge in situ. Cas clinique du Dr B. TOUATI (Paris).
Ce qui représente un confort certain et non négligeable, notamment quand un praticien nous questionne concernant des délais de livraison, nous sommes en mesure de lui répondre de la manière la plus efficace. Ainsi, dans notre quotidien, nous n’avons pas à nous soucier de vouloir trop anticiper sur les délais. Il nous suffit juste de connaître la date de livraison pour organiser notre propre fabrication post CFAO. Bien sûr cette organisation ne s’est pas faite seule, il a fallu remodeler le processus en fonction des compétences présentes et des compétences apportées par le système en prenant soin de maintenir le niveau de standards originaux. D’où l’intérêt de tester pendant une période pertinente et de se donner de la latitude pour réajuster les processus si besoin. Comme nous l’évoquons assez souvent, il ne faut surtout pas subir ces innovations technologiques mais plutôt les considérer comme une opportunité de repenser tout ou partie de notre schéma d’exécution. Cela ne doit pas effrayer les prothésistes, car depuis cette collaboration qui s’est mise en place en bonne intelligence, accéder à ces technologies nous ont permis de progresser dans notre métier et de produire des prothèses encore plus qualitatives, plus
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esthétiques et biocompatibles, et surtout de mieux planifier l’élaboration d’un cosmétique très personnalisé en s’appuyant sur une communication très appuyée en matière de photographie numérique. À cela s’ajoute des avantages indéniables qui ont renforcé la compétitivité de notre laboratoire : gain de temps en amont, plus de disponibilité pour la stratification du cosmétique, matériaux utilisés de plus en plus qualitatifs. De plus les conditions de travail se sont améliorées : disparition de la poussière et du bruit et moins de stress pendant la phase de conception… Quel prothésiste pourrait être opposé à de tels objectifs ergonomiques et environnementaux ?
Le futur proche de la CFAO Et ce n’est pas fini. Cette année encore, Nobel Biocare compte nous amener bien plus loin en lançant un nouveau système Nobel ProceraTM qui permet de fabriquer tous types de restaurations et de traitements dentaires avec un scanner optique équipé d’une technologie d’avant-garde, brevetée dont Nobel Biocare possède le droit d’utilisation exclusif. Ce nouveau système de CFAO Nobel ProceraTM va
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TOUT-CÉRAMIQUE ZIRCONE PAR CAO/FAO Avantages
UNE SOLUTION
CERAMO-METALLIQUE CÉRAMO-MÉTALLIQUE PAR CAO/FAO Avantages
Résistance prouvée (Dureté de Vickers max. 1290 HV) Matériau hautement biocompatible. Aucune préparation ou cimentation spécifique. Excellent ajustement et bel aspect esthétique du tout céramique.
Parfaite résistance à la corrosion et à la température, et répond aux exigences particulières des restaurations qui doivent être recouvertes de céramique dentaire.
Indications techniques De l’élément unitaire jusqu’au bridge longue portée. (16 éléments) Pour toutes les positions dans la cavité buccale.
Indications De l’élément unitaire jusqu’au bridge.
Avantages Pas de crochet métallique. Une plus haute résistance aux taches que les autres acryliques. Une parfaite flexibilité. La possibilité de rebaser et réparer. Indéformable, incassable.
Indications
Prothèse adjointe flexible
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offrir de nouvelles perspectives à la profession en disposant d’accès direct aux unités de production centralisées les plus modernes et les plus récentes. 2009 : lancement du nouveau scanner optique de pointe utilisant la technologie brevetée d’holographie conoscopique, technologie qui a fait ses preuves dans les domaines de l’automobile, permettant de proposer un outil de conception encore plus intuitif, doté d’une extrême précision, offrant rapidité dans son utilisation et des nouvelles fonctions d’analyse et de scannage : scannage des empreintes des contre dépouilles et des angles inclinés, aide à la parallélisations des piliers etc. Le logiciel prothétique en 3D, compatible avec le nouveau scanner, permet des prouesses techniques hors normes : le technicien pourra désormais accéder à une visualisation des étapes de scannage d’une extrême précision. Les étapes d’élaboration ont été simplifiées et sont plus intuitives. En un clic, choisir le matériau devient un jeu d’enfant et il pourra également définir des éléments de rétention préfabriqués comme sélectionner des options de CAO automatisées pour les couronnes et les bridges personnalisés. De nouveaux matériaux et produits sont également en cours de lancement et viennent compléter la gamme de matériaux actuelle. La profession pourra proposer des couronnes et bridges en cobalt chromes par exemple, des piliers ou couronnes en zircone colorée pour proposer des solutions prothétiques zircone totalement homogènes et monochromes, d’une qualité optique optimale tout en gardant leur propriété mécanique.
Fig. 14 : Zircone blanche et colorée Procera®. Fig. 15 : Made in Nancy, France.
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Toutes ces innovations technologiques permettent à terme de donner plus d’envergure aux laboratoires pour qu’ils se consacrent toujours plus aux réalisations prothétiques de haute qualité.
Les nouveaux horizons de la profession Ces nouveaux outils vont nous permettre d’envi-
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sager différemment la conception prothétique pour laisser le prothésiste et le céramiste pleinement s’exprimer, dans des cas qui peuvent se montrer plus complexes car nouveaux dans la façon de les aborder ou plus simples par les nouvelles possibilités de réponses offertes. Le travail du prothésiste se consacrera davantage à développer et améliorer les aspects fonctionnels, l’occlusion et l’esthétique en adéquation avec la planification du traitement. Grâce à la technologie numérique, les prothésistes pourront fabriquer des restaurations encore plus précises et plus qualitatives et faire reculer davantage les contraintes et limites du métier : plus de flexibilité, plus de rapidité, plus de précision, plus d’efficacité, plus de solutions personnalisées… notre métier évolue et nous amène à réfléchir sur ce qu’il va devenir demain. Au travers de toutes ces avancées technologiques en CAD/CAM ou CFAO, la question aujourd’hui que doit se poser un laboratoire de prothèse dentaire est la suivante : quelle place veut-on donner à la prothèse numérique dans son laboratoire ? Doiton déléguer une partie de sa production ou doit-on acquérir un ensemble complet de conception mais également de fabrication à demeure (machines outils, four de frittage etc.) ? Cette dernière solution, très louable en soit, engage le laboratoire sur de lourds investissements, une logistique de maintenance et l’ouverture à la sous traitance via un véritable centre d’usinage. Aujourd’hui tout cela est possible, l’offre et le matériel sont là, le numérique a sa place partout. Attention tout de même aux désillusions : ce n’est pas l’achat qui procure le marché, tout cela se construit et s’accompagne d’une gestion rigoureuse sinon gare ! À chacun de s’entourer de la solution la mieux adaptée pour le laboratoire en accord avec les nécessités cliniques et la demande intéressée des patients aujourd’hui très informés. u
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cision avec laquelle il mesure les teintes. Jugez vous-même.
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Pour de plus amples informations: www.vita-zahnfabrik.com.
ergo pratic
Troquer sa panoramique pour une 3D ? Il aura fallu attendre plus de vingt ans pour qu’un pourcentage significatif de cabinets dentaires français soit équipé en matériel de radiographie panoramique. Aujourd’hui, aucun des praticiens équipés n’est prêt à se défaire de ce formidable outil, qui en dehors du critère premier de faciliter et de sécuriser un diagnostic, est aussi un facteur de confort pour le patient (qui n’aura pas besoin de prendre un rendez-vous supplémentaire, pour un déplacement superflu chez un radiologue).
Georges BLANC n Foxy études & développement n www.foxy-ed.fr
La radiographie panoramique (inventée en 1954) a fait son entrée dans les cabinets privés dans les années 60. Depuis elle n’a guère évoluée, si ce n’est que la source de rayons X est devenue plus performante grâce au découpage haute fréquence de son alimentation. Je vous entends déjà me dire qu’il y a eu aussi le numérique ! Là, je rétorque que le numérique a enterré l’argentique, un point c’est tout, tout comme dans la photographie ! Bien entendu, l’apport du numérique a permis de se passer de produits chimiques, de rattraper des réglages d’expositions fantaisistes et de réduire les doses administrées aux patients, et enfin de jouer avec les densités, inversions, contrastes et mesures en tous genres. Mais malgré tout ça, le numérique n’a fait que de remplacer le film, le fonctionnement intrinsèque de la tomographie panoramique dentaire est toujours à peu près le même (!) avec ses contraintes et ses limites : problèmes de positionnement des patients ; problèmes de profondeur de coupe très limitée au niveau du bloc incisif ; problèmes de projection du rachis cervical, perturbant la lecture du bloc incisif ; soucis d’orthogonalité du faisceau de rayons, entravant la détection des caries
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Restons-en là dans les énumérations et voyons si la technologie peut nous apporter quelque chose de mieux. Avec la 3D ?
L’apport de la 3D en diagnostic dentaire
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Avant-propos : comme je le précise à chaque fois (n’étant pas chirurgien-dentiste), mes propos se limitent à la technologie. Je ne suis pas habilité et je ne tiens pas à aborder le côté clinique, que je laisse aux spécialistes dûment diplômés que vous êtes. Tous les points problématiques cités ci-dessus, sans exception, sont solutionnés avec la technologie de radiographie dentaire “CBCT” : Cone Beam Computerized Tomography, ou plus simplement, la “3D”. Pour en savoir plus sur les CBCT, n’oubliez pas de consulter nos précédents articles expliquant le principe et les subtilités de la technologie 3D1.
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Avec un appareil Cone Beam, que certains appellent scanner (terme à éviter pour ce type d’appareil, qui n’utilise pas le même principe d’acquisition de données qu’un vrai scanner de radiologie médicale2), le positionnement du patient est important mais pas primordial. Par contre, ce qui l’est plus est sa contention pour éviter tout « bougé » dans l’acquisition des multiples images que nécessite la technique Cone Beam (entre 250 et 360 par examen, en fonction des différents appareils).
© Imaging Sciences
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l y a bien sûr d’autres avantages dans cette équipement : - une image de technicité et de modernisme du cabinet, qui conforte la confiance des patients, - une disponibilité immédiate des résultats qui favorise la communication patient/praticien, - un investissement très pertinent, alliant services rendus (aux patients et au praticien) avec une rentabilité non négligeable.
interproximales dans les zones 3 à 5 ; problèmes d’alignement dans le plan vertical antérieur des dents de la mandibule et du maxillaire supérieur ; chevauchement délicat de structures perturbant la lecture des résultats (ex : voûte palatine et apex des incisives et canines du maxillaire supérieur...).
© Morita
© KODAK Carestream Health
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La manipulation des machines est très similaire à celle des radios panoramiques classiques, c’est uniquement au niveau des logiciels d’imagerie que les choses sont plus sophistiquées et demandent un réel apprentissage de prise en main.
Le vif du sujet ! À la question : « Dois-je troquer ma panoramique pour un Cone Beam ? » une réponse aussi claire que : « Peut-être bien que oui, peut-être bien que non ! », vous fait tout de suite comprendre que cela demande une réflexion très pragmatique. Tout d’abord, nous allons tenter de lister les points qu’il faut prendre en compte et se renseigner avant de signer un chèque de 80 000 à 200 000 € ! Mon exercice est il adapté à l’entrée de ce matériel dans mon cabinet ? Si vous êtes seul, que vous pratiquez une dentisterie conventionnelle et que vous travaillez sans assistante, cela concerne seulement 2 % d’entre vous, si ce n’est moins. Si vous êtes seul, mais avec une assistante qualifiée, que vous êtes très exigeant dans vos endos et que vous posez au moins quelques implants sur des patients différents chaque mois, que vous réalisez un peu plus d’un examen panoramique par jour, ce type d’appareil a une place dans votre cabinet. Si vous êtes un cabinet de groupe de deux praticiens ou plus, que vous pratiquez une dentisterie de bon niveau, la question ne se pose pas : troquez dès que possible votre pano actuelle (numérique ou pas) !
© KODAK Carestream Health
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Il faut ensuite distinguer deux types de Cone Beam, les E4 et les E5. Ceux de la catégorie E4 (Fig. 5) sont des appareils de radiographie exclusivement 3D (iCat, New Tome, etc.) qui ne permettent pas de réaliser des tomographies panoramiques directes, mais uniquement reconstituées, c’est-à-dire des panoramiques virtuelles. Dans ce cas, il faut disposer d’un local d’au moins 9 m2.
© Planmeca
Ayant passé en revue très brièvement, mais en allant à l’essentiel, l’apport de cette technologie “3D”, vous aurez compris l’intérêt de ce type d’appareil dans votre exercice.
Ce type d’appareil est-il facilement intégrable dans mon cabinet ? Il prendra place sans problème dans votre local de radio panoramique, si celui-ci est aux normes actuelles, soit au minimum 3 m2 sans aucune dimension inférieure à 1,50 m. Le reste des dispositions est identique à l’installation d’une panoramique classique. Norme FC15-163 : www.sop.asso.fr/Telechargements/ Fichiers/Radioprotection_patients.pdf
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Ceux de la catégorie E5 (Fig. 6) sont considérés comme des panoramiques auxquels est ajoutée une fonction Cone Beam (ex : Promax 3D, Kodak 9000, Scanora 3D, Veraviewepocs 3D, PaX-Uni 3D, etc.). Ce sont des appareils qui entrent dans les mêmes recommandations d’installation que les radios panoramiques classiques, soit un minimum de 3 m2, comme précisé ci-avant. © Soredex)
La perception dans l’espace des différents tissus et éléments radiographiés permet donc d’avoir d’excellents résultats diagnostiques, quelle que soit la morphologie dentaire des patients. Et je dirais que plus ils sont dysmorphologiques, plus l’examen Cone Beam est indispensable.
Si avez une activité d’implantologie d’une dizaine de cas par mois et en progression, je me demande pourquoi vous en êtes encore à lire un article de ce genre dans la presse professionnelle, prenez votre téléphone et demandez une démonstration et une étude d’implantation d’un Cone Beam dans votre structure.
Mon personnel qualifié actuel sera-t-il en mesure d’utiliser ce genre de matériel ? La mise en place du patient et les réglages de bases sont sensiblement similaires à ceux des panos classiques. Le personnel actuel peut donc le manipuler sans beaucoup de changements (Fig. 7). Par contre, au niveau de la manipulation des volumes 7 acquis et des différentes reconstructions, il n’y a que vous (après une bonne mise en mains) qui serez apte à en tirer la quintessence. Que dois-je choisir, un petit champ ou un grand champ ? Si vous n’êtes pas stomato ou ORL, un petit champ peut être suffisant. Kodak avec son K 9000 3D en est l’exemple même : avec un volume d’acquisition de 50 x 37 mm, il est possible de capturer un groupe de quatre à cinq dents consécutives, ce qui est suffisant pour la plupart des cas d’implantologie. Si vous avez besoin de plus de volume, il est possible (vu la faible
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Comme précédemment évoqué, en panoramique classique, il faut absolument respecter le plan de ‘‘Francfort’’ pour limiter les superpositions de structures osseuses et dentaires. Avec le Cone Beam, nous travaillons sur un volume tridimensionnel généralement cylindrique, où chaque tissu sera ensuite matérialisé dans l’espace par calcul et reconstruction informatique. On cherchera uniquement pour des raisons pratiques de rendu de volume, à positionner horizontalement le plan occlusal ; ce qui se fera en adoptant le plan de “Camper” au lieu du plan de “Francfort”.
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dose d’irradiation de cette machine) d’effectuer une seconde acquisition dans une autre zone de l’arcade dentaire (Fig. 8).
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Les avantages des appareils à petit champ sont multiples : • Prix d’achat abordables • Faibles doses de radiations • Fichiers de tailles raisonnables • Temps de reconstructions limités. • En général, définition des voxels plus fine que leurs cousins à grands champs Quand vous aurez besoin d’une arcade complète, et au-delà, il sera toujours temps de travailler comme aujourd’hui, en somme d’adresser le patient au radiologue pour un scanner dentaire. Si vous avez besoin d’un grand champ, cela signifie que vous êtes un praticien rompu à l’implantologie et que vous traitez plusieurs centaines de cas par an. Les plus de 150 000 à 200 000 € nécessaires à l’acquisition d’un de ces appareils seront alors amortis sans problème. Dois-je choisir un appareil mixte, ou un pur « Cone Beam » ? Sans hésiter, je dirais que vous devez porter votre choix sur un appareil mixte “Cone Beam + Pano”. Pour deux grandes raisons essentielles (Fig. 2, 5, 6, 9) !
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D’une part, parce que vous êtes depuis longtemps habitué à interpréter des tomographies panoramiques et que vous avez un certain oeil pour en tirer un diagnostic. Une panoramique reconstituée virtuellement à partir d’un volume 3D, bien que de bonne facture, ne donnera pas la même assurance. Ensuite, car il ne faut pas oublier non plus le côté financier : la cotation d’une radio panoramique est de Z 15 + 6, alors que pour une panoramique reconstituée, cela reste pour le moment le brouillard au niveau légal. Dans cette catégorie mixte, la tendance est au passage automatique du capteur pano au capteur 3D, ce dispositif permettant d’éviter toute manipulation manuelle et tout risque d’accident si l’assistante n’était pas suffisamment vigilante. Pensez-vous que je puisse amortir mon investissement sans forcer l’utilisation ? Absolument ! Un appareil de radio 3D, de surcroît mixte, vous apportera de précieux compléments pour vos diagnostics, vous fera gagner du temps dans votre agenda, en limitant le nombre de rendez-vous avant implantologie (Fig. 10).
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Il vous apportera aussi un puissant moyen de persuasion de vos patients en leur faisant une démonstration en live à l’écran de leur cas clinique, avec positionnement du futur implant en situation. Pour finir, il vous assurera un capital confiance de praticien performant et à la pointe des techniques actuelles, ce qui n’est pas un luxe pour ceux qui pratiquent l’implantologie et aspirent à se développer dans ce domaine. Pas de temps perdu pour attendre les examens venant du radiologue, pas non plus besoin de repousser le traitement dans l’attente des résultats ! Exemple 1 : appareil d’environ 89 000 € Crédit-Bail : 7 ans = 1 314 €/mois (assurance comprise) Seuil d’amortissement mensuel minimum : 30 panos = 837 €/mois et 5 examens 3D = 500 €/mois (H.N.) Exemple 2 : appareil grand champ d’environ 200 000 € pour un cabinet d’implantologie : Crédit-bail : 7 ans = 2968 €/mois (assurance comprise) Seuil d’amortissement mensuel minimum : 30 panos = 837 €/mois et 20 examens 3D = 2131 €/mois (H.N.) à la lumière de ce qui vient d’être évoqué, je vous invite fermement à contacter vos confrères équipés en 3D, à demander à vos distributeurs attitrés de vous documenter et de vous faire une démonstration des possibilités inouïes que la radiographie en trois dimensions peut vous apporter dans votre exercice quotidien, parmi lesquelles : • Localisation d’implants • Localisation précise de dents incluses • Mise en évidence de fractures • Visualisation du positionnement exact des molaires à trois racines • Visualisation des traitements canalaires • Localisation très précise du canal dentaire Dans les années 60 et 70, les cabinets de pointe étaient équipés de panoramiques dentaires, aujourd’hui, le nouveau panoramique moderne, c’est le Cone Beam. u 1 Blanc G. La radiographie dentaire 3D. LFD n°20, fév. 2007, p.1622 et LFD n°22, avril 2007, p.20-26. Consultables en ligne sur les sites du Fil Dentaire et de Foxy Études & Développement : www.lefildentaire.com et www.foxy-ed.fr 2 Ibid.
Planmeca ProMax 3D
La solution 3D de Planmeca c’est un logiciel Planmeca Romexis « CREATEUR » des images nécessaires à la dentisterie d’aujourd’hui et une taille de champ parfaite pour tous les besoins.
Planmeca Romexis est le logiciel de choix qui permet de répondre à tous les besoins en matière d’imagerie maxillo-faciale. Avec Planmeca Romexis, les images radiographiques numériques intra et radio-orales en volume 3D, ainsi que les photographies sont traitées et mémorisées dans un système facile d’utilisation. Ce logiciel offre un ensemble complet d’outils pour la visualisation et l’optimisation de la qualité d’image, le mesurage et la planification implantaire. Il intègre entièrement l’imagerie numérique à la fiche de renseignements cliniques
du patient. Grâce à ses puissants dispositifs d’impression, des listes optimisées d’impression peuvent être produites. Planmeca Romexis permet de capturer l’image directement à partir des unités de RX Planmeca, peut se connecter à une tierce « partie » via « TWAIN » et est entièrement compatible DICOM. Romexis est un logiciel fonctionnant sous la technologie JAVA, ce qui le rend compatible avec n’importe quel système d’exploitation comme Windows, Mac OS et Linux tout en respectant les normes modernes IT.
Planmeca France, 28, bd Auguste Pageot, 44000 Nantes tél 02 51 83 64 68, fax 02 51 83 64 69 mél : planmeca.france@wanadoo.fr concessionnaires Planmeca voir : www.planmeca.com/fr
ergo expérience
Praticiens du numérique Gestion du cabinet « Paper Less », équipement Cone Beam : quatre confrères témoignent de l’évolution numérique de leur cabinet.
L’expérience du Paper Less De quel type de gestion êtes-vous parti ? J’ai débuté mon activité d’associé en 1990 dans un cabinet de groupe alors bien équipé, mais pas du tout d’un point de vue informatique. Tous les dossiers étaient classiquement sur papier et les radios argentiques. Bien qu’une ébauche de notions informatiques m’ait été donnée à la fac, mes associés et moi restions assez imperméables à ce système, peut-être parce que nous étions assistés par un staff efficace. Dr Marc Mussat n Parodontologie
Depuis combien de temps avez-vous amorcé la mutation ? Quelques années plus tard, avec l’acquisition de mon premier ordinateur personnel (Windows 3.1), l’informatique s’est soudain trouvée démystifiée. C’est autour de 1995 que nous avons franchi le pas en amorçant une conversion vers le numérique. Pour ne pas trop brusquer les choses nous avons opté pour une solution hybride : nous avons investi dans un système de radios numé-
De quel type de gestion êtes-vous parti ? Depuis très longtemps nous avions des ordinateurs au secrétariat. Ils nous permettaient de générer toute sorte de document utiles (devis, notes d’honoraires, ordonnances, compte-rendus opératoires). Cependant, le dossier patient n’y avait pas été intégré car il fallait conserver un dossier papier pour pouvoir stocker les radiographies. Les radios numériques existaient déjà mais ne donnaient pas une qualité satisfaisante. Les photos cliniques étaient imprimées sur papier et jointes avec les radios analogiDr Bertrand Khayat ques au compte-rendu. n Endodontie Depuis combien de temps avez-vous amorcé la mutation ? En 2003, la 5e génération de radios numériques me semble enfin à un niveau de qualité suffisante et l’ordinateur fait donc obligatoirement son entrée dans la salle de soins. C’est véritablement le début de l’inté-
Fig. 1 : Vue de l’écran de travail dans le cabinet pendant les soins. Il permet de gérer toutes les informations utiles en temps réel. L’agenda reste visible sur la droite de l’écran, les radios les photos numérique et les commentaires sont visibles dans la partie gauche. Fig. 2 : Vue de la caméra numérique reliée au microscope. Elle permet de saisir des images instantanément dans le dossier du patient.
riques, tout en conservant nos fichiers papiers. Fini les développements longs et salissants des bains radios, nous entrions dans une nouvelle ère ! Comment cette mutation s’est-elle déroulée ? Nous avons installé un petit réseau informatique pour avoir accès aux radios depuis nos trois cabinets. Nous avions un système simple et performant avec quelques sauvegardes à effectuer régulièrement. Tout allait pour le mieux jusqu’au jour où nous avons déménagé. Premiers « plâtres » : Notre base de données, soit disant protégée, était hors d’usage après la nouvelle installation (nous avions perdu le lien entre radio et nom du patient). Loin de nous décourager, l’étape suivante fut le passage à un logiciel de gestion. Ayant également décidé d’adopter une panoramique numérique, nous avons dû prendre le seul logiciel de gestion acceptant plusieurs passerelles pour nos logiciel gration numérique progressive de tous les documents. Comment cette mutation s’est-elle déroulée ? Il faut avant tout s’équiper. Il y a maintenant 12 ordinateurs dans le cabinet et 2 serveurs dont un spécialement dédié au stockage des images cone beam (radios 3D). L’inquiétude initiale principale était la perte éventuelle des données. Je me souviens avoir fait pendant presque un an se chevaucher radios classiques et radios numériques. Il est donc très important d’avoir un système de sauvegarde efficace. Après les radios, les caméras sont devenues numériques et les images ont pu être intégrées. En 2006, le Cone Beam a suivi cette intégration logique.
radios (digora pour les rétro-alvéolaires et trophy pour la pano). Quels sont les éventuels obstacles que vous avez rencontrés ? Les problèmes de formations des assistantes et de certains praticiens furent réglés par une double saisie papier/informatique pendant quelques temps. Le fait que nous soyons en réseau (une quinzaine de postes avec un serveur dédié) a rendu la mise en route plus compliquée qu’en monoposte. Les mises à jour deviennent longues, fastidieuses et prennent beaucoup de temps. Les plantages furent assez fréquents jusqu’à l’obtention d’un réseau stable. Quel est l’impact réel sur votre exercice aujourd’hui ? Aujourd’hui, nous ne pourrions plus revenir en arrière. Le bénéfice en temps et en argent est énorme : ordonnances et devis établis en 3 clics ; Radios quasi instantanées (les bains radios n’ont toutefois pas totalement disparus, parfois la finesse de l’argentique reste d’actualité) ; comptabilité instantanée ou presque ; recherches des relances aisées ; disparition des feuilles de soins ; télétransmission ; correspondance scannée. Nous pensons que l’informatique est devenue incontournable. L’étape suivante est l’abandon des livres de rendez-vous grâce à la dernière mise à jour du logiciel. Il faut cependant rester humble, accepter les quelques plantages inéluctables et comprendre que pour que l’informatique nous rende des services, il faut d’abord investir en temps. Malgré quelques difficultés, nous avons réussi notre mutation vers un cabinet « paperless ».
Quels sont les éventuels obstacles que vous avez rencontrés ? Principalement des problèmes techniques (taille des serveurs, problème de connecti-
que, petits bugs informatiques). En pratique, l’adaptation est quasiment immédiate. L’utilisation par le praticien et l’ensemble du personnel se fait très facilement.
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Quel est l’impact réel sur votre exercice aujourd’hui ? Le meilleur exemple est lorsqu’il fallait répondre au téléphone à un praticien au sujet d’un patient. La réponse était : « je sors le dossier et je te rappelle ! ». Aujourd’hui, en quelques clics toutes les informations sont disponibles instantanément, où que l’on soit dans le cabinet. C’est un changement radical en confort et en efficacité.
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L’expérience Cone Beam L’endodontie est la discipline de la dentisterie qui connaît les plus grands bouleversements technologiques ces dernières années. Toutes ces évolutions sont à visées thérapeutiques, qu’il s’agisse des techniques de mise en forme canalaires, d’activation des solutions d’irrigation ou des techniques d’obturation tridimensionnelle du système canalaire. Si toutes ces avancées technologiques facilitent notre travail, nous ne devons pas perdre de vue qu’il persiste une constante qui est la complexité de l’anatomie endodontique. Le rêve de tout endodontiste est de pouvoir visualiser cette anatomie afin de conduire son traitement ou son retraitement de façon optimale. Jusqu’à ce jour seule la prise multiple de radiographies rétro alvéolaires associée à une reconstruction mentale permettait d’appréhender la com-
plexité de l’endodonte. Le scanner traditionnel ne pouvait donner des informations que dans des indications relativement restreintes, essentiellement en pré chirurgical. L’introduction du Cone Beam avec son volume d’acquisition limité et sa dose d’irradiation restreinte le tout à un coût raisonnable a totalement bouleversé la pratique endodontique. La finesse des coupes associée à la puissance du logiciel de reconstruction permet d’affiner notre diagnostic de mettre en évidence des lésions non visibles sur des clichés rétro alvéolaires de visualiser la présence de canaux supplémentaires etc. Loin d’être un gadget, le Kodak 9000 fait partie du plateau technique de l’endodontie moderne rendant nos actes diagnostic et thérapeutique encore plus pertinents reculant les frontières du possible.
Dr David C. Bensoussan n Endodontie n Utilisateur du Kodak 9000
Cas clinique Kodak 9000
Le patient se présente après plusieurs tentatives infructueuses de recherche canalaire. Sur la radiographie pré-opératoire la canal n’est pas visible et seule une discrète inflammation apicale est décelable. L’examen sous microscope opératoire de la cavité d’accès reste infructueux. 1
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Fig. 1 : Radiographie pré-opératoire. Fig. 2 : Coupe horizontale passant par le tiers apical de la racine. Sur la coupe horizontale, on voit l’atteinte de la corticale vestibulaire ainsi que le canal totalement excentré sur la racine. Fig. 3 : Reconstruction sagittale : sur la reconstruction sagittale on choisit la coupe qui passe par le canal. La porte de sortie du système canalaire est largement déportée par rapport au vertex de la racine. La position de la lésion explique qu’elle reste peu visible sur un cliché rétro alvéolaire classique. Il reste au niveau cervicale de l’os cortical.
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L’acquisition il y a deux ans d’un cone beam et la production en interne de toute l’imagerie a réellement modifié notre pratique de l’implantologie. Certes, il a fallu s’équiper de serveurs puissants, de gros disques durs (1 To) et multiplier les postes informatiques. Nous avons également du acquérir de grands écrans (30 pouces) pour les zones de soin car il est important de pouvoir afficher les radios dans de bonnes conditions ainsi que d’autres informations importantes comme l’agenda, le dossier clinique, les photos... Enfin, les performances de notre réseau ont du être améliorées (1 Gigabit/seconde) Dr Philippe Khayat pour permettre de charger rapidement les radios en 3D (un fichier n Implantologie = 250 Mo). n Utilisateur L’informatique n’est pas un long fleuve tranquille. Pourtant, rapidité, d’un Promax 3D fluidité, efficacité sont les mots qui me viennent aujourd’hui à l’esprit. Planmeca Je note également de vrais gains de productivité, une amélioration du service au patient et une valorisation de l’image du cabinet. Le cone beam a révolutionné l’exercice de l’implantologie mais également le diagnostic. En deux ans, les prix ont presque diminué de moitié. D’ici dix ans, ce type de matériel devrait avoir complètement remplacé le parc de radios panoramiques classiques dans les cabinets dentaires. 1
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Fig. 4 : Radiographie post-opératoire. La radiographie post opératoire seule n’est pas suffisante pour comprendre le cas dans sa complexité. On peut interpréter le trajet canalaire comme étant une fausse route. Le Kodak 9000 nous a permis de mener à bien le traitement tout en restant économe au niveau des tissus dentaire ce qui est un gage de pérennité pour la future restauration. Fig. 5 : Reconstruction 3D : sur la reconstruction 3D, on voit le foramen sur la face vestibulaire à distance du vertex de la racine.
Fig. 1 : Le cone beam (Planmeca) est une machine très compacte qui trouve facilement sa place au cabinet dentaire. De plus, il fait les panoramiques. Fig. 2 : Les grands écrans (30 pouces) permettent d’afficher plusieurs fenêtres simultanément et de ne pas avoir à manipuler la souris pendant les soins.
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FOCUS
Radiologie conventionnelle et scanner en implantologie L’imagerie est devenue un élément déterminant du bilan pré opératoire en implantologie orale (1-3). Les différentes techniques d’imagerie utilisées dans cette indication sont à la fois des techniques de radiologie conventionnelle et des techniques de radiologie numérique ou tridimensionnelle. Toutes ces techniques ne nous semblent pas concurrentes mais complémentaires dans le cadre de la chirurgie implantaire. Nous tenterons dans cette première étude d’exposer, pour chaque technique, son principes, ses avantages et ses inconvénients afin d’en dégager les indications.
Les techniques de radiologie conventionnelle (4)
- Enfin, comme toute méthode conventionnelle, le panoramique ne permet pas d’apprécier la qualité de l’os Ces techniques conventionnelles comprennent la radio- spongieux, le noircissement obtenu étant fonction des graphie panoramique et la téléradiographie du crâne. doses émises.
Dr Norbert BELLAICHE n Radiologue n Paris
La radiographie panoramique (Fig. 1)
La téléradiographie du crâne de profil (Fig. 2)
C’est l’examen de première intention. Le principe est celui de la zonographie courbe réalisant une coupe tomographique relativement épaisse incluant les deux arcade sur une même image dite panoramique.
C’est un examen utile, pour certains, dans le bilan préimplantaire des régions antérieures des maxillaires et pour l’évaluation du volume osseux mentonnier avant prélèvement pour greffe.
Avantages
Avantages
- Obtention sur un seul cliché de la totalité du système dento-maxillaire ; - Estimation approximative de la hauteur d’os, comptetenu d’un agrandissement vertical constant, d’environ 1.30, pouvant être nul (grandeur nature) en panoramique numérisé ; - Coût relativement bas.
Inconvénients
- Dimensions mésio-distales non fiables car très variables d’un examen à l’autre en fonction de la morphologie et de la position du patient ; - Dimension vestibulo-linguale ignorée. La panoramique ignore ainsi l’épaisseur de l’os alvéolaire et la situation en profondeur des obstacles anatomiques. - Par ailleurs, la radio panoramique est comme nous l’avons vu une tomographie, limitée par son épaisseur, de 10 à 12 mm dans les régions postérieures et de 6 à 10 mm parfois dans les régions antérieures ; ceci explique que seules les structures incluses dans cette coupe tomographique soient nettes, que les incisives soient souvent floues, que l’étude des sinus soit impossible par cette technique, et enfin que des structures anatomique importantes telles le trou mentonnier ou le canal mandibulaire, voire un kyste ou une racine résiduelle puissent passer inaperçues. Fig. 1 : Panoramique dentaire (caricaturale) indispensable mais insuffisante : permet une approche de la hauteur d’os. Fig. 2 : Téléradiographie du crâne de profil.
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Chez l’édenté total, on peut apprécier le décalage respectif des bases osseuses (pseudo-prognathisme) et s’assurer de la bonne inclinaison des implants symphysaires. Elle permet enfin, pour une greffe d’origine mentonnière, d’estimer approximativement le volume d’os disponible et de mesurer l’épaisseur des corticales.
Inconvénients
Il s’agit d’une projection en deux dimensions d’une structure volumique, rendant impossible pour une région symphysaire donnée de préciser l’épaisseur exacte de la crête de chaque région dentaire. Enfin, c’est une radiographie analogique, responsable d’un noircissement variable en fonction des doses émises, rendant approximative l’appréciation de la qualité de l’os.
Le scanoratm et les tomographies conventionnelles Ils sont avantageusement remplacés par la tomographie à faisceau conique (« cone beam »). Au total, toutes ces techniques d’imagerie conventionnelle apparaissent d’intérêt limité tant pour l’étude du volume osseux disponible que pour l’étude de la qualité de l’os, le noircissement obtenu étant, pour toutes ces techniques, dépendant de la dose émise et donc variable d’un examen à l’autre. 2
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Le scanner (1-3, 5-7)
Les techniques de radiologie numérique tridimensionnelle comprennent la tomodensitométrie ou scanner (5-7), la tomographie à faisceau conique (« cone beam »), méthode d’imagerie tridimensionnelle utilisant un faisceau conique et un récepteur numérique (8-21), la simulation implantaire (SimplantTM, CadimplantTM, NobelguideTM) (22-25) et la navigation robotique (RobodentTM, DenXTM) (26, 27), applications du scanner pouvant s’appliquer au cone beam. La tomodensitométrie (TDM) ou scanner et ses applications informatiques comme la simulation implantaire et la navigation robotique s’avèrent les techniques de choix pour le bilan pré-opératoire et le suivi de la chirurgie implantaire. Les autres techniques feront l’objet d’un prochain article.
Principe du scanner L’image tomodensitométrique fait appel aux rayons X et repose sur l’absorption différentielle du rayonnement par les différentes structures anatomiques traversées. Le faisceau de rayons X est étroitement collimaté, réalisant des coupes fines (0,5 à 1 mm d’épaisseur) du sujet traversé (ici les maxillaires). Les récepteurs du rayonnement sont constitués par des détecteurs électroniques qui transforment le rayonnement en signal électrique, lui même traduit en information numérique traitée par ordinateur. Le scanner ou tomodensitomètre permet la mesure précise de la densité des structures étudiées.
Technique du scanner (Fig. 3 à 5) (1-3, 6,7) Technique de réalisation du scanner
Des coupes axiales (perpendiculaires à l’axe du corps) infra-millimétrique sont réalisées selon un plan parallèle au plan occlusal. L’utilisation d’un guide radio-chirurgical est préférable, afin de reporter en bouche du patient les constatations issues de l’analyse scanographique, et son usage est de plus en plus fréquent. Les reconstructions bi dimensionnelles comprennent : - des reconstructions coronales, perpendiculaires à la courbure des maxillaires pratiquées tous les mm et tous les 2 mm. Les images étant reproduites grandeur nature (échelle 1/1), on peut mesurer l’épaisseur et la hauteur de l’os disponible avec une simple règle graduée sur chaque reconstruction perpendiculaire. On peut aussi utiliser des calques des implants prévus, fournis par les producteurs d’implant à l’échelle 1/1. Sur des reconstructions espacées tous les 2 mm, il suffit de s’assurer que la silhouette de l’implant choisi est complètement incluse dans le
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volume osseux de trois images adjacentes (mésiale, centrale et distale) pour valider le site implantaire en ce qui concerne le volume osseux. - des reconstructions panoramiques, qui sont parallèles à la ligne tracée, donc à la courbure du maxillaire. Aucune mesure n’est à réaliser sur ces « panoramiques » qui ne constituent que des images de « repérage » pour les reconstructions perpendiculaires. Les reconstructions tri-dimensionnelles sont de plusieurs types : les reconstructions de surface, ayant un intérêt limité en implantologie, sont utiles en cas de perte de substance importante, surtout en pathologie congénitale (malformations, fentes palatines...) et en traumatologie complexe ; les reconstructions d’opacité variable permettent de visualiser en trois dimensions les rapports d’implants ou de structure intra-osseuse avec les obstacles.
Optimisation de la dosimétrie (7)
Elle permet la limitation de la dose délivrée et s’obtient d’une part, par la justification de chaque examen, en se limitant à ses indications (dont l’implantologie) et d’autre part, en limitant la dosimétrie par l’utilisation, par un radiologue entraîné, de scanner 64 barrettes, autorisant des temps de pose limité à 1 ou 2 secondes, de constantes minimales : baisse de la tension (80 à 120 kV), de l’intensité (40 à 100 mA) et d’une hauteur limitée du volume d’os alvéolaire étudié au strict nécessaire.
Fig. 3 : Topogramme ou « scout-view », vue digitalisée du crâne de profil permettant de repérer les coupes axiales et de les orienter selon le plan occlusal. Fig. 4 : Les 4 types d’image en scanner : 1. Coupe axiale, réalisée directement sur le patient, encadrée de rouge 2. Reconstruction perpendiculaire encadrée de bleu 3. Reconstruction panoramique encadrée de jaune 4. Reconstruction tridimensionnelle Fig. 5 : Reconstructions perpendiculaires espacées tous les 2 mm, édentement de 17 (reconstructions 9 à 12) et granulome de 16 refoulant le plancher sinusien (reconstructions 13 à 16).
Avantages Les avantages de l’examen tomodensitométrique par rapport aux techniques radiologiques classiques sont fondamentaux. Ce sont l’étude mensuratrice du volume osseux dans les trois dimensions et une approche plus fiable de la qualité de l’os disponible.
L’étude du volume osseux disponible
L’étude du volume osseux disponible dans un site choisi dépend de l’épaisseur de l’os au niveau de la crête et sur toute la hauteur du procès alvéolaire, et de la hauteur d’os disponible du som6 met de la crête jusqu’au premier obstacle anatomique.
Fig. 6 : Sinus normal, de densité aérique, complètement noire, sans muqueuse individualisable, car trop fine, à paroi osseuse fine aussi (flèche de droite), avec un méat moyen perméable (flèche de gauche).
Au maxillaire : 1. Les sinus présentent des variantes ana-
tomiques et des aspects pathologiques. Normalement (Fig. 6), les sinus sont des cavités aériques parfaitement “noires”, cernées par une paroi osseuse dense www.lefildentaire.com
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FOCUS
Fig. 7 : Sinusite sur pâte dentaire intra-sinusienne à gauche: épaississement de la muqueuse dentaire (grise) du au résidu de pâte dentaire (blanche). Une sinusite unilatérale est souvent d’origine dentaire. Noter l’aspect normal du sinus droit. Fig. 8 : Canal mandibulaire typique: De son origine linguale, il est oblique en avant en haut et en dehors, jusqu’au foramen mentonnier, vestibulaire. Fig. 9 : Canal mandibulaire très lingual ayant rendu possible une implantation vestibulaire. Fig. 10 : Trajet récurent du canal mandibulaire, réalisant une « boucle » en avant du trou mentonnier, bien vue sur l’image panoramique et sur les reconstructions perpendiculaires (# 92 à 97) où le canal et le trou mentonnier figurent sur les mêmes images (surtout # 95 et 96). Fig. 11 : Trou mentonnier typique en regard de 35. Fig. 12 : Trou mentonnier double : variante non rare, car le foramen est souvent faussement dédoublé.
7
10
(blanche) et fine, et tapissées en dedans par une muqueuse fine, non visible habituellement, la membrane de Schneider ; le méat moyen, orifice de drainage principal vers la fosse nasale, situé au sommet de la paroi interne sinusienne dans la région infundibulaire, au niveau du plancher orbitaire, est perméable. Les variantes du normal sont les suivantes : - sinus hypoplasiques de façon souvent unilatérale, surmontant un volume osseux important, même en zone édentée ; - sinus hyperplasiques surmontant un volume osseux réduit ; - sinus cloisonnés, rendant parfois difficile une greffe sous-sinusienne et pouvant permettre une implantation dans la cloison. Les aspects pathologiques sont les suivants : - sinus procidents, notamment en cas d’édentement ancien, le sinus s’évaginant en bas et en avant, participant à l‘atrophie de l’os alvéolaire sous-jacent ; - sinus inflammatoire : sinusite d’origine inflammatoire et/ou allergique dont les causes dentaires sont fréquentes, notamment en cas de sinusite unilatérale. Les causes dentaires (Fig .7) sont dominées par le kyste ou le granulome apico-dentaire sous-jacent, ayant rompu le plancher sinusien, envahi la muqueuse et la cavité sinusienne ; il peut s’agir aussi de pâte dentaire intra-sinusienne qui peut être à l’origine d’une sinusite chronique voire d’une aspergillose sinusienne ; les communications bucco-sinusiennes, souvent dues à une avulsion dentaire notamment des dents de sagesses, peuvent aussi entraîner une sinusite. - Enfin, l’éventualité d’une tumeur maligne d’origine sinusienne (épithélioma) de même que d’un os pathologique (dysplasie fibreuse et autres dystrophies) est une contre-indication de l’implantation.
2. Les fosses nasales peuvent être aussi un obstacle en cas
d’atrophie osseuse sous-jacente. Elles peuvent présenter une déviation de la cloison et/ou un aspect bulleux des cornets moyens (concha bullosa) pouvant participer à l’obstruction d’une narine voire d’un méat moyen ; elles 8
peuvent être aussi le siège de pathologie inflammatoire ou tumorale.
3. Le canal palatin antérieur peut aussi constituer un
obstacle en cas d’édentement incisif central. Un kyste du canal palatin peut aussi être un obstacle à l’implantation.
4. Si les apophyses pterygo-palato-maxillaires sont choi-
sies comme site implantaire, les obstacles anatomiques que constituent l’artère palatine descendante, l’artère maxillaire et sa branche collatérale alvéolaire postéro-supérieure sont à éviter autant que possible.
À la mandibule :
Les obstacles anatomiques sont les suivants :
1. Le canal mandibulaire qui présente aussi des variantes
intéressantes à connaître. Typiquement (Fig. 8) le canal naît en arrière au niveau de l’épine de Spix, de la corticale linguale. Il se dirige, sur un plan quasi linéaire, en avant et en dehors pour donner le foramen mentonnier, vestibulaire. Les variantes du normal concernent : - le trajet du canal, qui peut être soit totalement lingual sur tout son trajet (Fig. 9), offrant la possibilité d’implanter en dehors de lui, en vestibulaire, soit plus rarement totalement vestibulaire, soit récurent (Fig. 10), son trajet décrivant une courbe antérieure juste avant de donner le foramen mentonnier. Cette récurrence ou trajet rétrograde est fréquente, habituellement limitée à 2 ou 3 mm, mais pouvant atteindre 1 cm. - son siège : il peut être haut situé, voire crestal en cas d’atrophie sévère ; - l’aspect du canal qui est rarement dédoublé, le plus souvent de façon partielle. Le canal est parfois difficile à mettre en évidence, surtout en cas de déminéralisation ; c’est parfois la confrontation des différents plans de coupes par un radiologue entraîné qui permet de le situer.
2. Le trou ou foramen mentonnier : typiquement (Fig.
11), il s’ouvre à mi-hauteur du procès alvéolaire et est situé soit à l’apex de la deuxième prémolaire, soit entre 9
11
12
ergo
FOCUS
les apex des deux prémolaires. Ses variantes concernent son siège et son nombre. Le siège peut être soit situé très haut voire au niveau de la crête, soit plus antérieur, en regard de la première molaire, soit plus postérieur, en avant de la première molaire. Il peut exister des trous mentonniers doubles (Fig. 12), soit sur un plan vertical, soit sur le plan mésiodistal.
3. Le canal incisif mandibulaire s’étendant du canal man-
dibulaire jusqu’à l‘apex de l’incisive centrale, contient une branche trophique du nerf mandibulaire et n’est pas considéré comme un véritable obstacle.
4. La lacune de Stafné est une variante du normal corres-
pondant à une cavité mandibulaire linguale postérieure, occupée par des éléments glandulaires salivaires et/ou des reliquats graisseux.
L’étude de la qualité de l’os disponible
Elle est au mieux jugée sur les coupes axiales. Elle est appréciée par l’étude de la densité de l’os spongieux et de l’épaisseur des corticales, mesurée en mm. Dans certains cas, les corticales peuvent apparaître très épaisses, voire exubérantes : c’est le cas du « torus » palatin ou lingual, variantes du normal permettant dans certains cas un appui cortical confortable, voire un prélèvement autogène généreux d’os cortical.
Artefacts et limites du scanner Les Artéfacts Ce sont les altérations de l’image qui rendent celle-ci peu ou non interprétable. Les artéfacts de mouvement ou cinétiques (Fig. 13) sont dus aux mouvements du patient lors de la réalisation des coupes axiales. Ils sont responsables de mesures erronées, dangereuses en implantologie, mais sont de plus en plus rares du fait de la plus grande rapidité de réalisation des coupes axiales (1 à 10 secondes d’immobilité requise). Cependant, ils peuvent être discrets et sont à dépister par un radiologue expérimenté. Les artéfacts métalliques, quand ils sont dus aux couronnes (Fig. 14), sont peu gênants car en général, l’édentement est responsable d’une résorption refoulant les crêtes alvéolaires édentées à 13a
13b
distance des couronnes. Seuls les tenons intra-canalaires et certains piliers implantaires sont parfois gênants.
Les pièges
Ils concernent surtout les reconstructions panoramiques (Fig. 15) : ce sont des fausses images de pseudo kyste dues au passage de la ligne de reconstruction en région vestibulaire ou linguale. C’est pourquoi ces images panoramiques doivent être utilisées uniquement pour repérer les reconstructions perpendiculaires.
Les autres limites du scanner
La limite en résolution, notamment sur les reconstructions et en cas d’os très déminéralisé, peut rendre difficile la distinction du canal mandibulaire, comme nous l’avons vu. Une autre limite est due au fait que théoriquement les reconstructions perpendiculaires sont strictement orthogonales aussi au plan d’acquisition axial. Or, le trajet implantaire est souvent plus ou moins divergent par rapport au plan occlusal tant dans le plan vestibulo-lingual que dans le plan mésio-distal. Les logiciels de reconstruction multiplanaire permettent la pratique de reconstructions obliques, dans l’axe d’un guide radio-chirurgical incliné dans le sens mesio-distal (tel le DentascanTM angulé de General Electric©).
Conclusion sur le scanner L’examen tomodensitométrique permet de poser avec rigueur l’indication opératoire, évitant les interventions chirurgicales inutiles et permettant a contrario la mise en place d’implants qui paraissaient impossibles sur les seules données du panoramique dentaire. Il permet en outre une stratégie opératoire permettant de prévoir au mieux le nombre, la répartition, le diamètre, la longueur et l’orientation optimale des implants, en fonction du volume osseux disponible, ainsi que de sa qualité et du projet prothétique. Enfin, l’examen tomodensitométrique a un intérêt médico-légal aujourd’hui reconnu et est toujours considéré comme l’examen de référence en implantologie. u La bibliographie de cet article est disponible en ligne sur www.lefildentaire.com Fig. 13a : Artéfacts cinétiques, dus aux mouvements du patient lors de la réalisation des coupes axiales. Aspect de pseudo-fracture du procès alvéolaire. Fig. 13b : Même patient que 13a, sans artéfact cinétique. Fig. 14a : Artéfacts métalliques dus à des couronnes (flèches), peu gênants le plus souvent, la crête étant à distance. Fig. 14b : Artéfacts métalliques dus à des tenons intraradiculaires : barre noire gênant la visibilité de la crête. Fig. 15 : Pièges des reconstructions panoramiques : pseudokystes dus au passage de la ligne de reconstruction dans la région vestibulaire.
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clinic ergo
L’apport du numérique dans la dentisterie du XXIe siècle Depuis plusieurs années, la technologie numérique a conquis les différentes disciplines du monde dentaire. Elle a non seulement révolutionné les techniques, mais a également permis d’optimiser la communication entre ses différents intermédiaires, praticiens, patients et prothésistes. Petit Aperçu de cette révolution dans trois spécialités : l’orthodontie, l’endodontie, et le laboratoire de prothèses.
L’apport du numérique mention orthodontie
E
n orthodontie, la technologie numérique a d’abord pris place avec la photographie, puis avec la radiologie et, plus récemment avec les moulages.
Praticien Dr Nicolas Tordjmann n DMD, MSc. n Orthodontie exclusive n Paris
L’apport du numérique pour le diagnostic orthodontique La véritable alternative aux moulages classiques en plâtre sont les modèles 3D informatisés soit à partir d’une empreinte à l’alginate puis scannée (comme Orthocad.com et ESMdigitalsolutions.com) soit à partir d’une empreinte optique permettant la numérisation immédiate (CEREC 3® de SIRONA, système SureSmile).
Outre ces aspects pratiques, la numérisation des moulages orthodontiques permet une avancée dans le diagnostic avec une simplification et une amélioration dans la prise des mesures, dans le calcul des asymétries, dans la possibilité de réaliser des coupes, dans l’observation des rapports d’occlusion. Il y a un inconvénient qui est celui de l’obligation légale de présenter des modèles en plâtres.
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LE FIL DENTAIRE
< N°41 < mars 2009
Radiographie numérique/ panoramique, téléradiographie de profil ou Antéropostérieur, Scanner avec reconstitution en 3D :
Compilation d’analyses céphalométriques et stockage informatique (cephX.com).
De plus, du point de vue expérimental, l’apport du numérique est révolutionnaire car il permet de créer des outils proches de la réalité intrabuccale (par exemple,
Photographie numérique et stockage informatique. Vidéo numérique (rapport dynamique des tissus mous et des dents).
une simulation numérique du mouvement dentaire lors de traction orthodontique, Y. Kojima, T. Mizuno, H. Fukui).
L’apport du numérique au traitement orthodontique La numérisation des modèles permet d’entrevoir d’autres applications, comme le placement informatisé des brackets (CadentItero, Lingualjet, Incognito) ou encore l’individualisation des appareils en fonction des besoins cliniques. Invisalign/gouttières thermoformées évolutives avec déplacement dentaire assisté par ordinateur (procédé CadCam). On pourrait espérer un jour qu’une acquisition tomodensitométrique du crâne suffirait à nous fournir aussi bien les clichés nécessaires à nos analyses que les modèles d’études numériques. L’avantage serait de pouvoir visualiser l’axe et la morphologie radiculaire de façon précise et exacte, ce qui affinerait encore davantage nos diagnostics, nos plans de traitements ainsi que les planifications virtuelles des appareillages nécessaires à nos thérapeutiques.
Praticien à Praticien :
Optimisation de la communication entre confrères Le développement de l’informatique numérique et l’augmentation des capacités de mémoire des ordinateurs permettent à l’heure actuelle de convertir l’ensemble des données du dossier papier en données numériques. La numérisation des moulages représente la dernière étape de ce cheminement et permet d’obtenir un recueil de données cliniques exclusivement numériques et donc entièrement transmissibles. Via Internet, il est possible d’envoyer la totalité d’un dossier numérique à des confrères et de facilté les discussions à distance. De plus, le dossier numérisé peut constituer une base de données nécessaire pour un enseignement universitaire voire pour les formations continues.
Set-up par assistance informatique (CadentItero). Montage numérique pour un collage indirect de bagues vestibulaires ou linguales (Lingualjet, Incognito). Les techniques linguales actuelles utilisent, soit des brackets totalement customisés avec (ou sans) des arcs qui sont élaborés par une machine. La forme des brackets est parfaitement adaptée à la morphologie coronaire du patient. sur un écran de manière dynamique son plan de traitement est un très bon outil de communication et de confiance dans la relation débutante patient/ praticien. Ce qui est beaucoup moins évident avec des moulages en plâtres. La visualisation informatique permet des explications du plan de traitement au patient de manière illustrée, ce qui rend les échanges plus didactiques et plus conviviaux.
Praticien à Patient : Outil indispensable Des planifications et des simulations de traitements sont possibles. Le fait de pouvoir montrer au patient www.lefildentaire.com
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clinic ergo
Le numérique en endodontie
C
omme tout endodontiste, j’étais a priori réticente aux radios numériques : la qualité de leur définition étaient en deçà de celle des clichés classiques. La taille, l’épaisseur ainsi que la rigidité des capteurs me paraissaient rédhibitoires et me poussaient à rester fidèle aux techniques radiographiques traditionnelles. Depuis, les capteurs ont évolué et nous permettent actuellement d’obtenir instantanément des images de bonne qualité avec les nombreuses possibilités offertes par les logiciels pour les traiter.
Nissan ZOUHOUR n D.U. d’Endodontie, Paris VII n Endodontie exclusive n Paris
Fig 1 : Endodontie : exemples illustrant la comparaison de la définition des deux systèmes.
Les radios numériques ont transformé mon exercice tant sur le plan ergonomique que sur le plan de la communication. L’avantage le plus remarquable est sans doute la diminution d’environ 90 % des doses de rayons reçus par le patient. D’autre part, les radios numériques engendrent un gain de temps considérable, un détail qui fait la différence en endodontie où le praticien multiplie les radios. Le stockage tient également dans ma pratique une place fondamentale, surtout dans le suivi des pathologies évolutives (lésions péri-apicales).
En ce qui concerne la communication avec mes patients et correspondants, les procédés numériques (radios, photos) m’ont aidée à être plus efficace et didactique. Les radios numériques offrent en effet la possibilité d’acquérir des images dans le champ de vision du patient. Ces images projetées sur l’écran puis grossies nous facilitent l’explication d’une reprise de traitement endodontique. L’endodontie, acte abstrait, devient ainsi plus tangible pour le patient. La communication s’est considérablement simplifiée avec mes correspondants, notamment dans l’envoi des radios qui conservent leur qualité de définition ainsi que de nos cas argumentés. L’évolution du matériel informatique, le développement des logiciels et du réseau permettent une circulation des images rapide et sécurisée. Par un simple clic, ces documents trouvent directement leur place dans le dossier médical du patient chez les correspondants. Il est également possible de se mettre en relation par partage d’écran d’imagerie interactive pour donner des conseils ou en demander.
De surcroît, ces procédés numériques nous permettent une automatisation des tâches administratives. Cette automatisation du rattachement de l’imagerie au dossier du patient ou sur la traçabilité des actes nous aide à consacrer plus de temps et d’énergie aux actes cliniques.
Aujourd’hui, dans mon exercice, la radio argentique a laissé place à la radio numérique, devenue un moyen d’investigation rapide et fiable, tout en modernisant la communication praticien - patient et praticien - praticien. Cependant, il est toujours plus prudent de garder quelques radios classiques et de bien veiller à faire des copies de sécurité des fichiers sur disque externe en cas de panne informatique ou de problème de capteur.
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Fig. 1a : Radio pré-op (système argentique). Fig. 1b : Radio de contrôle avec cicatrisation (système RVG).
Fig 2 : Exemples illustrant l’aide à l’éducation du patient. Fig. 2a : Radio pré-op avec une obturation incomplète nécessitant une reprise de traitement. Fig. 2b : Radio post-op avec rehaussement des couleurs facilitant l’explication au patient.
Les radios numériques donnent une aide à l’appréciation visuelle, facilitant l’éducation du patient.
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LE FIL DENTAIRE
< N°41 < mars 2009
La Communication Doctor to Lab
C
omment assurer l’efficacité au cabinet et au laboratoire grâce à la photographie numérique ?
USB, CD-Rom, ou carte mémoire (faible capacité) et parviennent au laboratoire par la poste ou transporteur le lendemain.
Il faut d’abord bien choisir son matériel en fonction de ses propres besoins en se posant des questions essentielles : en termes d’appareil photo, ma pratique quotidienne m’oriente-t-elle plus vers le choix d’un appareil compact ou d’un boîtier Reflex ? Si je suis déjà équipé d’un appareil Reflex analogique et de plusieurs objectifs, quels boîtiers numériques sont compatibles avec les optiques en ma possession ?
à réception, le laboratoire les archive et nomme la série d’images selon une règle permettant d’éviter toute erreur ou perte (le même protocole est applicable au sein d’un cabinet). Pour cela, il est recommandé de toujours enregistrer les images dans le même répertoire informatique et d’utiliser un système d’identification précisant au minimum le nom ou le code du patient et la date de prise de vue en utilisant par exemple la formule présentée ici :
De tels outils mis à disposition du cabinet me permettent via un système d’éclairage approprié (flash, leds) de fournir d’excellents clichés numériques de qualité supérieure, et exploitables à la fois pour les besoins propres du cabinet (historique patient) comme pour communiquer efficacement avec mon laboratoire et notamment avec mon céramiste. Ensuite, il nous faut également parler de l’organisation tout autour de leur archivage et de leur exploitation ! Pour cela, un grand nombre de logiciels de gestion de l’image permet aujourd’hui d’archiver et de gérer efficacement cette banque de données. Pour ce faire, un protocole cabinet/laboratoire simple, efficace et rationnel, a été mis en place dès 1998 auprès de tous nos praticiens partenaires, protocole qui a fait ses preuves depuis et que je peux ici évoquer succinctement avec vous. 1
« praticien » - « patient » _ date (AAMMJJ) - ##
(## étant le numérotation de la photo propre à la série)
Ce système simple, demandant cependant de la rigueur, permet non seulement de garantir une traçabilité des fichiers photos, de retrouver tout l’historique du cas mais surtout de se consacrer à son métier de façon optimale. Grâce à cette arborescence très structurée, il devient extrêmement simple en deux clics et par téléphone de dialoguer autour d’une ou plusieurs photos qui nous sont communes aux différents partenaires et ainsi gagner en efficacité, en personnalisation… Le travail à la carte « mémoire » ! Fig. 2 : Ecran calibré.
Jean-Marc ÉTIENNE n Laboratoire CERALOR Oral Design n mail@oraldesign.fr n www.oraldesign.fr
2
Grâce à la communication par Internet, le cabinet peut adresser au laboratoire par email les photos spécifiques patients. Avec la technologie numérique mobile, les empreintes sont accompagnées de toute clé Fig. 3 : Exercice de style pour un stage. Notez la reproduction des détails. Fig. 4 : échantillon teintier positionné pour communication du laboratoire.
3
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TECHNO pratique
Dentisterie.net L’effet papillon
Depuis quelques temps, la tendance en dentisterie est à l’ouverture sur l’internet multimédia. Tour d’horizon de ce présent, tel qu’il se dessine…
92 % Paul Cattanéo
des chirurgiens-dentistes utilisent Internet. Cette part est identique à celle des PME françaises (enquête PME-PMI 2006-2007, BPLG nov. 2006). La France compte à ce jour plus de 30 millions d’internautes, et Internet a considérablement bouleversé les modes de consommation de santé médicale et dentaire. Aujourd’hui, le patient est acteur de sa santé et cette nouvelle donne modifie autant le regard qui est porté sur nos pratiques que nos pratiques elles-mêmes. En janvier dernier, la plateforme médicale généraliste Doctissimo obtenait la 5e position au classement CybereStat de l’ensemble des sites, avec plus de 34 700 040 visites durant le mois (13 % de plus qu’en décembre 2008). En réponse à cet appétit pour l’information médicale et dentaire, les sites dédiés à la santé fleurissent et de nombreux sites dentaires se sont créés. Cet accès au savoir doit inciter tous les praticiens à consulter les différents sites qui traitent de leurs pratiques pour éviter d’être pris à défaut par leurs patients. D’autant que pour ceux-ci la parole de l’expert a aujourd’hui beaucoup moins d’influence que celle des nombreux internautes qui échangent leur vécu et leurs expériences sur les forums. Seule ombre au tableau mais de taille : les fausses informations. Sur internet, les rumeurs se propagent elles aussi très vite. Vu l’ampleur du phénomène, les professionnels de santé invitent leurs patients internautes à se méfier et mettent en place un label de confiance. Avec son moteur de recherche MedHunt, le site de la fondation genevoise Hon (Health On the Net) propose une recherche web sur plus de 90 000 documents médicaux et dentaires de référence. Enquête sur l’offre dentaire en ligne.
Les sites grand public Un patient sur cinq consulte désormais les sites de santé sur Internet afin d’obtenir des renseignements médicaux (source : HAS). Et, effectivement, ils peuvent trouver des réponses à toutes les questions qu’ils se posent. Autant d’innovations intéressantes qui contribuent à rendre la dentisterie plus interactive… mais à rendre aussi les patients plus exigeants ! Mieux renseignés, ils ont une meilleure compréhension des diagnostics. Si, auparavant, le patient restait
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en rchM
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tolia
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passif face aux traitements invoqués, il peut aujourd’hui rechercher lui-même des indications sur sa maladie, ainsi que les remèdes existants, puis les soumettre à l’avis du praticien. À la recherche d’une information immédiate sur un mal de dents ou d’une réponse fondamentale sur ces symptômes, le dentiste virtuel fait recette. Tant pis pour l’automédication ou le self diagnostic ! Sur Doctissimo, l’information et les conseils dentaires disposent d’un espace convivial, riche, et de forums particulièrement actifs, avec des fiches conseils réalisées par l’ UFSBD. www.doctissimo.fr Le magazine de la santé au quotidien. Le site de la célèbre émission de France 5 animée par Michel Cymes et Marina Carrère d’Encausse, est une prolongation interactive du média d’origine qui permet aux téléspectateurs d’émettre des avis, de poser des questions ou de témoigner, et aux journalistes de s’en inspirer. www.france5.fr/magazinesante Webdent. Le carrefour international : les membres de l’équipe de Webdent (Canada) ont conçu ce site afin de rassembler en un seul endroit, toutes les informations du domaine dentaire circulant sur le net. www.webdent.com Infosoins. La finalité de ce site est d’informer le grand public sur les soins pratiqués dans un cabinet dentaire, les modalités de remboursement par l’assurance maladie et les assurances complémentaires. www.infosoins.fr Dentalespace propose un espace grand public sobre qui se veut résolument didactique pour répondre au mieux à toutes les questions récurrentes que les patients se posent. www.dentalespace.com La découverte du monde dentaire : « une semaine à Antalya, célèbre station balnéaire, séjour avion + hôtel + implants dentaires à prix imbattables ! » C’est le type d’annonce que l’on retrouve sur Internet et qui vante des séjours touristiques et des soins dentaires en Turquie ou dans d’autres pays, qui se sont fait une spécialité des soins low cost. www.voyagedentaireturquie.com
Les sites d’information Ils sont arrivés il y a déjà quelques années sur la Toile. Ils ont fait le pari de produire en ligne une in-
formation de qualité. Abcdent reste le modèle de l’information du monde dentaire. Il s’adresse à tout praticien désireux de s’informer sur un cours, un congrès ou sur un cycle annuel dans la discipline de son choix en France et à l’étranger. Des informations plus générales d’ordre juridique et fiscal mais aussi des actualités, des fiches produits, des nouveautés, des petites annonces, un annuaire et même un classement des sites Web du monde médico-dentaire font de ce site un référent incontournable qui mérite une place de choix dans la barre de tâches de votre navigateur préféré. www.abcdent.fr Eugenol. cet unique et vrai forum dentaire a fait peau neuve en 2009 avec un nouveau design convivial. Et la possibilité pour les praticiens de partager leurs cas, leurs photos, leurs vidéos et ainsi de se former de façon interactive et confraternelle. www.eugenol.com Et enfin, votre serviteur Le Fil Dentaire, qui propose de feuilleter sa revue en ligne et de télécharger en PDF tous les articles de votre choix. Des news, un agenda des manifestations copieux et un cybersalon sont également au menu. www.lefildentaire.com Plus récents Dentalgest www.dentalgest.com, site gratuit contenant des infos légales, pratiques et utiles facilement accessibles, destinées à faciliter l’exercice des chirurgiens dentistes. Ce texte doit se placet sur la page suivante dans les sites d’information L’académie nationale de chirurgie dentaire www.academiedentaire.fr Ses travaux, ses actus, enfin facilement consultables pour notre profession.
Les sites des praticiens Depuis la loi du 4 mars 2002, le professionnel de santé est formellement tenu de répondre à toute sollicitation de son patient en matière d’information. Sur Internet, la frontière entre information et publicité est parfois très ténue. Permettre au patient d’accéder à des informations de qualité tout en procurant au praticien un cadre dans lequel il peut développer son propre site Internet, à son image, dans le plus grand respect de la déontologie : tels étaient les deux objectifs des commissions « Législation et Europe » et « Exercice et déontologie » du Conseil national de l’Ordre qui ont travaillé à la remise à jour de la charte ordinale applicable aux sites Internet des chirurgiens-dentistes. www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr Ces nouvelles dispositions permettent à nos confrères de s’approprier les moyens modernes d’information tout en restant en conformité avec leurs obligations. Les sites d’aujourd’hui ne sont plus des vitrines mais apportent aux patients une réelle valeur ajoutée. Le praticien peut faire figurer des photos de son cabinet et de son équipe, dispenser des informations médicales. A ce titre, le Conseil national recommande de demander la certification du site auprès de la fondation Health on the Net, reconnue par la Haute Autorité de santé {HAS) comme l’organisme officiel de certification des sites de santé. Nombreux sont les prestataires de services qui pourront
vous accompagner dans cette démarche et optimiser votre « nouvelle carte de visite » tout en vous faisant apparaitre le plus haut possible dans les résultats des moteurs de recherches. Vous l’avez compris, l’optimisation d’un site internet est très importante si vous voulez que les internautes vous trouvent sur la Toile. www.webdentiste.fr, lancé en partenariat avec l’UFSBD. www.praxiscom.fr accompagne les praticiens dans la création et la gestion de leur image de marque. www.visioweb.com, une filiale du groupe Visiodent, www.promopixel.com, bien connu des aficionados d’Abcdent. www.giweb.com, le nouveau venu.
Les sites scientifiques Pour élargir leur champ de compétences, les praticiens s’orientent le plus souvent vers la lecture des revues professionnelles, la fréquentation de congrès ou de journées de formation. La formation dentaire commence à être fortement dynamisée par l’expansion des réseaux d’information et des techniques numériques. Si la formation à distance n’est pas un concept nouveau, ses méthodes, ses modalités, ses pratiques sont maintenant reconfigurées pour tirer pleinement avantage de l’intégration du numérique. Celle-ci ne se limite plus aux aspects techniques, mais elle offre de nouvelles pédagogies centrées sur l’apprenant. Des « universités » virtuelles se développent. Grâce à Internet, le e-learning est capable de diffuser sur une grande échelle, rapidement et simultanément, un contenu scientifique validé et homogène, abolissant les contraintes de temps et d’espace. Cette méthode de formation offre l’opportunité de participer à des cours en ligne 7 jours sur 7, 24h/24 et de n’importe où. L’Association Dentaire Française. Son site propose des modules de formation en ligne issus des séances scientifiques de ses congrès. Le choix se fait par discipline ou par auteur. Pour chaque formation, vous disposez : des textes intégraux des différents intervenants, de la vidéo de la conférence, des diapositives présentées, des aides supplémentaires apportées au cours de la conférence, d’un QCM pour valider vos connaissances. www.adf.asso.fr
Sujet de formation en différé sur Zedental.
www.lefildentaire.com
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TECHNO pratique
Dental espace. Ce site professionnel, bien connu des internautes, met à disposition d’excellentes vidéos de formation professionnelle consultables en ligne. www.dentalespace.com Zedental. Au programme : des conférences en direct une fois par mois, portant sur des thèmes proches de la pratique quotidienne, des conférences en différé, des cours en ligne, des CD-Roms, ou encore, en accès libre, un espace pro et un forum. En somme, un contenu d’une richesse exemplaire porté par une technologie innovante. www.zedental.com L’Institut national du cancer (INCa) a mis en ligne sur son site, un outil multimédia destiné à former les chirurgiens-dentistes à la détection précoce des cancers de la cavité buccale. www.e-cancer.fr Outre-Manche, Smile-on est l’une des références de l’elearning avec des programmes d’une grande qualité pédagogique et technologique. www.smile-on.com
Pourquoi un blog ? Tout le monde connaît les sites Internet. Beaucoup les utilisent déjà, à titre personnel ou professionnel. Dans l’univers de la toile un « Blog » est la contraction de « Weblog », c’est donc un site Internet particulier qui est géré par l’individu lui-même, sans avoir recours à un webmaster. Un blog a des entrées régulières, parfois quotidiennes, et peut se composer de textes divers, commentaires, éditoriaux, de photographies, vidéos, graphiques et surtout de liens avec d’autres blogs et sites. Le principe est celui de la souplesse d’utilisation (à tout moment, de n’importe quel ordinateur fixe, portable ou smartphone ou peut intervenir sur son blog grâce à un code d’accès) et de l’interactivité (les lecteurs peuvent laisser des commentaires que l’on peut choisir, ou pas, de publier dans le blog). Avec plus de 200 millions de blogs dans le monde, ce mode de communication et d’expression constitue une petite révolution. Le paysage dentaire n’y échappe pas car le blog a tous les avantages d’un site Internet… plus la souplesse et l’interactivité. Cependant pour bien fonctionner, et être référencé grâce à ses mots clés, il doit être régulièrement mis à jour, un peu comme un journal de bord. On peut constituer soi-même un blog et c’est gratuit, d’où l’engouement de ce mode d’expression auprès des jeunes. À titre personnel, c’est un blog que j’ai choisi de constituer pour compléter mon action depuis12 ans comme rédacteur en chef de Practical Procedures and Aesthetic Dentistry (N.Y., USA) car toute intervention, modification ou addition sur le blog est visible à la seconde même, et cette rapidité est aussi un avantage certain en terme de communication par rapport à une revue dentaire. Ce blog est réservé aux professionnels de l’art dentaire (et non aux patients) et il est constitué d’éditoriaux, articles scientifiques, interviews, références bibliographiques, cas cliniques comptes-rendus de conférences etc. Il renferme l’essentiel des réponses aux questions que peuvent, par exemple, poser les confrères à la fin d’une conférence et c’est donc un outil de mémoire et d’enseignement remarquable. Si un blog est destiné aux patients, il est toutefois à souligner qu’il est régi par les mêmes règles déontologiques que tout site Internet d’un chirurgien-dentiste. http ://Bernardtouati.com Bernard Touati
Aux États-Unis, la formation à distance par le biais d’Internet est devenue une composante essentielle du système éducatif, et elle se développe très vite. Plusieurs universités proposent déjà leur master en ligne. Mais pratiquer n’est pas tout, il faut aussi savoir gérer la relation avec son malade. C’est ce qu’apprennent les étudiants dentistes de la Case Western Reserve University, via des avatars sur Second life. « Nous avions déjà des programmes d’enseignement virtuel pour permettre aux élèves de simuler des pratiques médicales ou chirurgicales », indique Kristin Victoroff, professeur à l’initiative du projet de cabinet dentaire sur second Life. « Il s’agit désormais d’appliquer les mêmes méthodes pour améliorer une autre face du métier de dentiste : la relation avec le patient. » (Source : L’Atelier.fr). www.case.edu
© visuel Blog
Les sites commerciaux
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LE FIL DENTAIRE
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La banalisation d’Internet dans les foyers a permis au commerce en ligne de se développer à une vitesse fulgurante et de s’imposer comme un enjeu majeur dans le développement du secteur de la distribution. Pour les dentistes aussi, l’achat sur Internet se démocratise et l’Internet est devenu rentable pour le marché dentaire. Le praticien profite du confort offert par une actualisation permanente des listes de produits. L’enquête sur le marché dentaire, réalisée par BNP Paribas Lease Group, en 2007, fait apparaître que les dentistes interrogés consultent assez fréquemment les sites de ventes sur Internet. Près de 50 % d’entre eux parcourent les pages Web de distributeurs au moins une fois par semaine et cette consultation débouche sur un achat dans 58 % des cas. Les sites les plus souvent mentionnés sont : Gacd : www.gacd.com Mega dental : www.megadental.fr Henry Schein: www.henryschein.com Promodentaire : www.promodentaire.com M+W Dental : un des plus grands distributeurs de matériel dentaire en Europe. www.mwdental.fr
Un petit utilitaire, téléchargeable sur le site de la HAS ou de la fondation HON s’intègre à votre navigateur et vous permet de vérifier en temps réel que le site est bien certifié, sans avoir à rechercher le logo ou à vérifier que le logo n’est pas usurpé. www.hon.ch Mais quelques freins subsistent encore à l’utilisation de l’e-commerce : - D’une part, l’impossibilité de discuter sur les aspects techniques des matériels car il est très important pour les chirurgiens-dentistes de pouvoir regarder, essayer, tester les matériels dont ils vont faire l’acquisition. Le manque de sécurité du paiement en ligne est un obstacle supplémentaire. Pour 2009, année difficile pour le pouvoir d’achat, les sites de distributeurs ont prévu des offres promotionnelles très intéressantes à destination des praticiens mais aussi des assistantes dentaires.
L’innovation, à portée de main
Les risques de la net communication L’Internet est un lieu sans précédent d’expression libre. Il ignore les frontières nationales culturelles et technologiques. Des rumeurs au buzz, des sites contestataires au cyberactivisme, Internet est devenu un outil d’influence majeure, où naissent et s’amplifient des crises aux dimensions et aux formes inédites. Avant même que la Fondation Health On the Net (HON) ait été créée au début 1996, les membres de la communauté Internet - professionnels de la santé aussi bien que patients - se plaignaient de la difficulté à évaluer la fiabilité de l’information médicale et de santé. La Haute Autorité de Santé (HAS) s’est intéressée au sujet pour fiabiliser l’information délivrée par ce média. C’est tout l’enjeu de la certification des sites de santé qu’elle a lancée il y a près d’un an avec le HON code, un système de certification volontaire basé sur un procédé d’évaluation fait par HON qui, quand il est conclu avec succès, permet à des éditeurs Web d’afficher un sceau unique et dynamique (le logo HONcode) sur leur page d’accueil. www.has-sante.fr Maîtriser Internet permet d’avoir un temps d’avance sur l’actualité de la profession à condition de bien l’utiliser, mais pas seulement ! Aujourd’hui, la Toile est également l’outil incontournable de communication, d’échanges, et de positionnement stratégique pour tous les praticiens qui souhaitent informer leurs patients en toute transparence. u
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ergo pratic
Adopter la photo et la vidéo numérique en pratique quotidienne Force est de constater qu’aujourd’hui, l’ère numérique est plus que jamais présente dans nos vies de tous les jours. Écrans plats, téléphones portables, Internet... Dans notre pratique quotidienne, ces outils, loin de devoir être considérés comme des éléments alourdissant, se doivent d’être exploités pour en tirer la quintessence. Nous pouvons citer en exemple la radio numérique qui a investi nos cabinets depuis de très nombreuses années maintenant, l’informatisation des cabinets devenant aujourd’hui une réalité indispensable, ou encore par exemple, les SMS envoyés automatiquement au patient pour lui rappeler son rendez-vous au cabinet. Dr Steve BENERO n Lauréat de l’Académie nationale de chirurgie dentaire. n D.U. d’Implantologie chirurgicale et prothétique, Paris 7 n Exercice limité à l’implantologie et à l’endodontie n stevebenero@yahoo.fr
D
ans cette lignée, la photo ainsi que la vidéo aujourd’hui numérique, sont des outils qui sont arrivés à maturité. Simple, peu coûteux et immédiatement disponibles, sans plus aucun coût à l’usage (les supports numériques sont sous forme de cartes mémoires réutilisables), ces outils sont devenus une force indispensable et indéniable de nos cabinets. Cet article va décrire d’une manière non exhaustive (la liste serait trop longue) les différentes applications de la photo et de la vidéo numérique afin de vous convaincre, si ce n’est déjà fait, de les adopter dans votre pratique quotidienne.
Photo et vidéo numériques : réels outils de travail quotidiens Archivage et aide au plan de traitement La photo doit être aujourd’hui considérée comme un outil d’établissement de plan de traitement au même titre que la radiographie panoramique ou la réalisation de modèles d’études.
Fig.1 : Trois clichés initiaux.
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LE FIL DENTAIRE
Certains cas complexes demandent une réflexion poussée et ne peuvent être établis lors d’une simple consultation avec le patient. De par sa facilité d’exécution, la photographie numérique (en général 8 clichés : Visage, vue occlusale haut et bas, denture de face, sur les cotés, et en mouvement de latéralités (Fig. 1)) va nous servir de véritable examen complémentaire permettant l’établissement du plan de traitement différé, en complément du Bilan Long Cône et des modèles d’étude. La photo sera également un support de qualité sur lequel va pouvoir s’appuyer le débat de son plan de traitement avec le patient. La vidéo pourra également intervenir ici comme « sauvegarde » de la cinétique des mouvements lors de la propulsion et
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Fig.2 : Fiche présentée à la séance suivante à la patiente avant une élongation coronaire sur 12.
des mouvements de latéralité.
Analyse esthétique Lorsque le patient est demandeur d’une réhabilitation esthétique pure, il sera intéressant de prendre une photo de son sourire, afin d’analyser avec lui les différentes choses qu’il aimerait changer. À la séance suivante, il sera possible de lui confier une maquette photographique de ce que l’on aimerait obtenir, maquette pouvant être réalisée avec un logiciel de retouche photographique tel que Photoshop par exemple (Fig. 2).
Archivage Pour un traitement parodontal, nous savons tous que la phase de maintenance est à la fois plus importante et plus complexe à appréhender que la thérapeutique initiale proprement dite. Le patient doit être motivé à chaque séance et nous devons trouver les mots permettant d’encourager ses efforts. La prise d’une photographie simple avant détartrage (denture de face) réitérée chaque année va permettre d’objectiver la rigueur de son hygiène bucco-dentaire quotidienne. Chaque année, un comparatif de son état actuel avec celui de l’an passé pourra être réalisé avec le patient.
Lors d’une technique d’éclaircissement dentaire, il est indispensable de pouvoir avoir un repère objectif de la teinte initiale. Une photographie de la denture du patient à proximité de laquelle aura été disposée la dent du teintier correspondante permettra d’apprécier l’efficacité du traitement. Certains praticiens impriment cette photo initiale et la font signer par le patient afin de prouver que celui-ci a bien été informé objectivement de son état initial. La loi nous oblige en théorie à garder les modèles 10 ans, ce qui est totalement inapplicable en pratique. La photo permettrait de s’affranchir de cette sauvegarde physique. Toutefois, il n’y a pas de permission officielle de la législation sur ce point. Nous soumettrons l’opinion qu’il est évidemment mieux de réaliser ces photos que de ne rien avoir du tout. Ceci est évidemment valable également pour les photos de wax-up (Fig. 3).
Communication avec le prothésiste Là aussi, la photographie numérique va être une aide très précieuse. La force de cet outil est également la facilité et la rapidité du transfert de l’image chez le prothésiste via email. On prend la photo, on insère la carte mémoire sur l’ordinateur, on envoi la photo. C’est tout. L’aide à la prise de teinte et à la caractérisation de la dent sera réalisée à l’aide d’une photo de la dent en question avec la dent du teintier adéquate à proximité. En effet, un élément comparatif reste indispensable en raison du décalage de balance des blancs pouvant exister entre l’appareil photo et l’écran de visualisation. Dans le cas d’une réalisation d’une couronne céramocéramique, une étape importante sera de prendre une photo du moignon. En effet, cela permettra au prothésiste de choisir la teinte et la nature de l’armature céramique (alumine on zircone par exemple). Enfin, l’outil photographique permettra également de rendre justice au travail souvent ingrat du technicien de laboratoire qui pourra enfin apprécier le résultat final de son travail en image (photo à prendre en fin de traitement et à envoyer par le Net) (Fig. 4).
Communication avec le patient Au bureau
Il sera intéressant de se constituer petit à petit une véritable banque de photographies de thérapeutiques avant/après. Avec le temps, il sera possible de couvrir à peu près tous les cas possibles : bridge de trois éléments mandibulaires, bridge de quatre éléments maxillaires, facettes esthétiques antérieures maxillaires, prothèse complète implanto-portée, etc. En utilisant tout simplement le navigateur Windows, afin de classer sous forme de dossier les différents types de clichés, il sera aisé en utilisant la visionneuse intégrée, de
montrer un cas similaire de celui du patient. D’autres logiciels un peu plus performants, comme Powerpoint par exemple, permettront de réaliser une page avec plusieurs photos, afin de montrer l’évolution d’un cas étape par étape. La vidéo pourra ici revêtir plusieurs formes : n La communication pourra se faire via un logiciel spécifique avec animation 3D. Ce type de logiciel est très intéressant pour aider le patient à comprendre des techniques plus facilement intégrées par de l’animation. C’est le cas par exemple des différents éléments transvissés sur un implant lors de la réalisation d’une couronne céramique implanto-portée avec infrastructure transvissée. L’inconvénient toutefois de ce type de logiciel reste que les animations en 3D sont limitées en nombre et qu’il ne couvre pas obligatoirement toutes les thérapeutiques appliquées au cabinet dentaire par le praticien. En effet, certains logiciels américains omettent tout bonnement l’inlay-core qui est pourtant utilisé très fréquemment en France. n L’autre solution pour le praticien sera de réaliser ses vidéos lui-même. Monté sur un pied ou tenus par l’assistante, le caméscope numérique pourra être utilisé pour filmer la connexion d’un bridge sur un modèle par exemple, ou encore la pose d’un onlay composite, toujours sur modèle (Il faudra éviter le plus possible les vidéos et les photos de bouche.). Au même titre que l’appareil photo numérique, le caméscope tout numérique sur support carte mémoire verra ses vidéos très facilement transférées sur ordinateur à l’aide d’un lecteur de carte mémoire. Toutes les marques font ce type de caméscopes qui rendent simplissime le transfert des clips vidéos.
Fig. 3 : Modèles d’étude et wax-up.
Fig.4 : Aide à la prise de teinte et résultat final (couronne céramo-céramique).
En salle d’attente En salle d’attente, il suffit d’avoir un écran plat au mur pour pouvoir y passer des photos sous forme de diaporama. Les photos seront sélectionnées, classées, titrées afin de pouvoir être totalement informatives sans avoir besoin de sonoriser la diffusion. Des vidéos pourront également être réalisées préalablement et diffusées sur cet écran. Prenons comme exemple la technique de brossage que le praticien aura réalisée sur modèles, que ce soit la technique manuelle, électrique, le passage de fil dentaire ou le passage de brossettes inter-dentaires. Hormis la méthode de l’écran plat, il sera possible de réaliser également des impressions des photos, qui pourront être placées dans un classeur disponible en salle d’attente toujours dans le but d’informer le patient.
Au domicile Avec l’outil fabuleux qu’est Internet, il est désormais www.lefildentaire.com
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ergo pratic
Fig.5 : Exemple de fiche photographique remise à la patiente à la fin de son traitement.
possible d’exploiter une toute nouvelle manière de faire passer de l’information. De plus en plus de confrères ont un site Internet personnel, dans lequel il sera tout à fait possible d’y inclure des photos, mais également des clips vidéo. Ceux-ci pourront être un discours du praticien tel que les précautions à prendre après une extraction, ou encore l’explication de certaines thérapeutiques comme l’implantologie par exemple, ou pourront être un simple complément d’une information écrite qui sera directement donnée au patient au cabinet. Ces vidéos seront hébergées sur des sites du type Dailymotion ou Youtube et verront leurs liens notés dans le site Internet du praticien. Cela permettra d’économiser de la place de stockage (limité sur le site personnel). Citons également la possibilité d’envoyer par la poste au domicile du patient, une fiche photographique type « avant/après » de son traitement, agissant comme un véritable faire-valoir du cabinet (Fig. 5).
Communication entre praticiens En conférence
Fig.6 : Exemple de fiche photographique envoyée au praticien prescripteur à la fin du traitement implantaire.
Aujourd’hui, il n’existe plus une seule conférence qui n’utilise pas l’outil photographique. Cela paraît aujourd’hui une évidence. Il ne nous viendrait plus à l’esprit de suivre une formation sans support photo. Également, de nombreuses vidéos viennent compléter le récit du conférencier pour montrer un geste technique par exemple (cas d’un sinus-lift par voie latérale).
De praticien à praticien Une photographie ou une vidéo (par exemple d’une cinétique mandibulaire) peut très facilement être envoyée par mail pour demander un avis par exemple à un spécialiste. Plus largement, la diffusion d’une photographie sur un forum (voir l’excellent forum dentaire www.eugenol.com) pour demander un avis de plusieurs confrères sur un cas. Il est d’ailleurs amusant de voir à quel point certaines photos peuvent déclencher des réactions passionnées sur plusieurs pages. Dans ma pratique personnelle exclusive en implantologie et en endodontie, j’attache une importance capitale à l’information visuelle de mes corres-
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LE FIL DENTAIRE
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Fig.7 : Fiche de traitement endodontique envoyée au praticien correspondant.
pondants. Il s’agit pour eux de pouvoir « vivre » véritablement l’intervention. Cela permet très concrètement par exemple après un traitement implantaire, d’apprécier au mieux la cicatrisation gingivale, de connaître exactement la position réelle de l’implant sur la crête, d’être au courant « visuellement » des différentes difficultés rencontrées lors de l’intervention (Fig. 6). En endodontie, outre la classique radiographie pré- et post-traitement canalaire, cela permet de montrer une image occlusale des canaux avant obturation et avant la mise en place du pansement provisoire, ceci afin que le praticien correspondant sache au mieux les retrouver pour la réalisation de la reconstitution pré-prothétique directe ou indirecte. Dans le cas d’une dent très délabrée, lorsqu’il convient de réaliser une reconstitution pré-endodontique, celle-ci doit préférentiellement être retirée avant la réalisation de la reconstitution pré-prothétique. La photo avant/après mise en place du verre ionomère de reconstitution, permettra très facilement au praticien prescripteur de s’y retrouver (Fig. 7). Ce panorama des différentes applications de ces deux fabuleux outils numériques est loin d’être exhaustif évidemment. Vous découvrirez que les adopter, c’est aussi découvrir chaque jour de nouveaux intérêts à leur utilisation dans notre pratique quotidienne. u N.B. : Deux autres articles déjà parus dans Le Fil Dentaire1 sont disponibles sur Internet aux adresses suivantes : http://www.lefildentaire.com/pdf/pdf_no03/Technofil.pdf http://www.lefildentaire.com/pdf/pdf_no14/Technofil.pdf 1 BENERO S. Intérêts du photoscope au cabinet dentaire, LFD n°3, avril 2004, p. 32-34 et Le choix d’un appareil photo numérique, LFD n°14, juin 2006, p. 42-46
ergo reportage
Un cabinet dentaire numérique mais toujours humain Transformer son cabinet en un espace médical de pointe, c’est bien. Procéder à cette transformation à la lumière de l’équipe dentaire et de ses patients, c’est mieux. Démonstration. Concept architectural : Faire disparaître l’aspect technologique et créer une architecture médicale discrète. nE njeux : Transformer un appartement parisien haussmannien en cabinet humain et technologique n Parti pris : Conserver le caractère typique de l’appartement (parquet, moulures, cheminées…) n
U Laurine Colleu Concept et architecture d’intérieur : n LTC design n www.ltc-design.com Photos : n George Blanc
n cabinet dentaire est toujours le reflet d’une équation à plusieurs variables : le ou les praticiens pour le côté humain, le lieu pour l’aspect architectural, la technologie pour le côté « technico-médical ». Dans tous les cas, le résultat relève d’un compromis en fonction des exigences du ou des praticiens et c’est pourquoi chaque cabinet est très personnel. Il existe de plus un certain nombre d’obligations médicales ou légales à intégrer dans la conception d’un cabinet. Ce qui nous a principalement guidé dans ce cas précis c’est l’influence du lieu, un bel appartement qui se trouve au centre de Paris, dans un immeuble pierre de taille 1930. La démarche a été d’estomper au maximum l’aspect technique pour créer une architecture médicale discrète en dépit d’outils modernes « High-tech ». Le but poursuivi a été d’amener un côté épuré, rassurant,
favorisant les échanges humains entre l’équipe soignante et les patients tout en donnant clairement une tonalité artistique et esthétique à ce lieu. Nous avons voulu utiliser le numérique comme un outil et non comme une finalité ce qui permet de donner plus de temps et d’efficacité aux praticiens et aux assistantes face à des patients tranquillisés. Tout cabinet se décline en plusieurs zones (qui parfois peuvent être confondues) : n Zone de réception n Salon d’attente n Salles de Soins n Secrétariat / administration
L’analyse pièce par pièce L’accueil
L’accueil se présente sous forme d’un comptoir dans un agencement en chêne teinté gris avec un plateau en béton ciré ; à part un grand miroir « Starck » rien n’est apparent, le souhait a été de ne pas mettre l’accent sur l’univers médical (pas de visibilité de dossier, juste un tableau, des fleurs et des odeurs d’huiles essentielles) pas de choc médical dès l’entrée mais une ambiance olfactive et sensorielle plaisante.
Le salon d’attente
Nous avons choisi de garder la plus grande et belle pièce de l’appartement comme salon d’attente. Elle a été pensée comme un véritable salon d’appartement avec deux canapés confortables en cuir brun foncé, un ensemble de tables basses aux formes arrondies et chaleureuses, l’une noire l‘autre blanche, un coin lecture avec deux fauteuils en cuir
blanc adossés à une bibliothèque où les ouvrages, soit d’art, soit qui invitent au voyage, sont présentés de face pour inviter à les prendre en main et à les parcourir. Point d’écran plat et d’images pour ne pas agresser les patients, au contraire une ambiance musicale et olfactive très légère afin qu’ils se sentent apaisés, en dehors du stress de la ville d’où ils viennent d’arriver. Ces quelques minutes dans le salon sont destinées à créer un temps de décompression et à les ouvrir à la tonalité du lieu et à la sensibilité du praticien.
Les cabinets
Nous les avons voulus « zen » et dépouillés. Le côté médical est essentiel mais se veut discret pour rassurer le patient. Ainsi une fois allongé sur le fauteuil, aucun objet chirurgical n’est apparent devant lui ou sur les côtés. Chaque cabinet est distribué de manière à ce que le matériel médical et les instruments soient disposés dans les meubles à l’arrière du patient et intégrés dans ces derniers (caméra endobucale, lampe à photopolymériser, aspiration chirurgicale, etc.) ; ces meubles dentaires métallisés gris à plateau en Corian® blanc sont uniquement des meubles bas, il n’y a pas de meubles suspendus pour alléger la pièce au regard du patient.
Chaque cabinet dispose de deux écrans : un écran plat visible par le patient (pour la communication avec le praticien et/ou la distraction : télé, musique…) et un écran informatique télescopique pouvant disparaître dans le plateau en Corian®, pour le praticien. Au choix, le praticien peut déterminer si les deux écrans montrent la même information (radiographie panoramique, Digora, scanner ou caméra endobuccale) ou des images dissociées. Le cabinet dispose d’un serveur et est totalement en réseau pour une communication complète médicale ou administrative (« Paper-Free ») entre les praticiens et les secrétaires.
Le concept de distribution arrière : lorsque l’ergonomie rejoint l’esthétique Aux grandes heures de l’ergonomie, les fabricants d’équipements dentaires se sont lancés dans une recherche sans limite de l’optimisation du geste de préhension des instruments, de chaque mouvement et de tout déplacement au sein de la salle de soins. Ainsi, les units dentaires et autres accessoires et périphériques se sont rapprochés de la cavité buccale, et donc du patient. Cette optimisation à l’extrême s’est faite au détriment du confort visuel et psychologique du patient. Car pour un grand nombre de patients, le cabinet dentaire est étroitement lié à l’angoisse de la douleur. L’équipement transthoracique, fruit
de la réflexion des fabricants et praticiens, positionné au dessus du patient, empêche tout mouvement de sa part et augmente ainsi sa sensation d’étouffement. Rapidement, cette optimisation incontestable du temps de travail du praticien est devenue un frein à la considération psychologique du patient. Ce dernier s’est retrouvé au milieu d’instruments technologiques envahissants lui rappelant en permanence ce pour quoi il était allongé. La dimension humaine de la relation avec le patient était ainsi reléguée loin derrière, au bénéfice des seules considérations ergonomiques. M. Maruani
www.lefildentaire.com
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ergo reportage
Attenante aux cabinets se trouve une pièce qui comprend le serveur du cabinet avec la radiographie panoramique/Cone Beam et un écran plat pour visionner les résultats ce qui peut être fait immédiatement en présence des patients.
Les stérilisations
Le secrétariat
Le secrétariat a été conçu de manière non conventionnelle : le patient n’est pas assis derrière une banque d’accueil, ce qui crée souvent une barrière. Il peut attendre ordonnances, feuilles de soins voire des médicaments ou une boisson après une consultation assis dans un canapé, ce qui crée un rapport plus convivial avec l’équipe administrative. Un guéridon est néanmoins prévu pour procéder à une prise de notes, signature de chèque, prise de rendez-vous…
Le cabinet dispose de deux stérilisations, toutes deux identiques par leur traitement. L’une est une zone réservée uniquement au personnel et dispose du stérilisateur de turbines, contre-angles, et pièces à main. L’autre sert également de sas pour accéder à la salle de chirurgie. Le patient passe donc par cette pièce avant de se faire opérer, et dans ce cas précis nous avons choisi de mettre le côté
L’unit devient invisible dans un environnement plus sain Le concept de distribution arrière se distingue par sa discrétion. Logé à la tête du patient, l’unit devient invisible. La liberté de mouvement du patient en devient presque déconcertante en comparaison avec l’embarras créé par un unit transthoracique tentaculaire. Sans fouet, sans colonne ou autre bras, pourquoi pas sans crachoir et avec une unité d’aspiration installée dans le meuble à l’arrière, le champ de vision du patient se retrouve complètement dégagé, lui permettant d’apprécier l’environnement esthétique ou distractif créé à son égard. Sur le plan de l’hygiène, le positionnement de l’unit à l’arrière et non plus à 30 cm de la cavité buccale améliore énormément l’hygiène du poste de travail. Les sprays et autres projections indirectes n’atteignent plus l’équipement dentaire et le souille donc beaucoup moins. Dans ce concept, l’instrument est d’abord pris de la main gauche puis passé à la main droite pour un droitier (et inversement pour un gaucher), pour ensuite atteindre la cavité buccale… et alors ! Le gain considérable sur le plan de l’esthétique générale de la salle de soins et l’ambiance zen obtenue permettent amplement de compenser les deux secondes supplémentaires qu’il faut pour prendre un instrument, par rapport à un unit transthoracique. Et pourquoi ne pas reproduire dans les salles de soins dentaires ce qui est aujourd’hui évident dans les salons de beauté et autres spas, c’est-à-dire le camouflage systématique de tous les composants techniques aux yeux du client (ou patient) ? M. Maruani
technique en avant (« Clean-One », stérilisateur, bac ultra-sons) et de suggérer de manière subliminale le niveau d’hygiène et d’asepsie existant. Ces éléments sont tous intégrés dans des meubles gris qui correspondent au souci d’uniformité du cabinet.
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L’art de vous installer est notre métier Spécialiste en agencement, équipement, imagerie dentaire et médicale 9 techniciens, 7 commerciaux La garantie d’une installation dans les règles de l’art
Exposition l 147 rue Manin - 75019 Paris l Tél. : 01 44 52 09 56 l Fax : 01 42 00 23 58 l email : besseratdentaire@hotmail.com
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ergo reportage
Matériaux et choix des couleurs Le code couleur a été voulu très apaisant : des couleurs gris clair éléphant et taupe ont été choisies pour calmer le regard et mettre en valeur les tableaux contemporains qui sont exposés. Le sol est en parquet de chêne partout sauf dans la chirurgie (linoleum avec remontée de plinthe) et dans les salles de stérilisations et de radiographie (grés cérame). Pour les cabinets, il existe une unité dans les matériaux : plan de travail en Corian® blanc, façade des meubles gris métallisé, fauteuils dentaires moelleux en simili cuir gris assortis aux façades des meubles.
Chaque cabinet dispose d’un petit coin repos/lecture avec un fauteuil en cuir blanc, pour les longues séances ou pour un accompagnant. Grâce à l’opposition de murs de différents tons de gris, à cette sobriété et à l’absence de couleurs vives, l’ensemble confère au lieu une sérénité médicale. Dans cet exemple, le choix architectural s’est mis à la disposition de la sobriété médicale en privilégiant le numérique comme un outil efficace mais peu visible. Le patient est considéré comme un adulte averti qu’on ne cherche pas à impressionner mais qui comprendra, à l’usage, l’efficacité de la technologie en place. u
L’assistante dentaire au premier plan Trop souvent l’assistante a été peu considérée dans les projets de conception du poste de travail du cabinet dentaire. Son rôle consistait davantage en des déplacements entre l’accueil, la salle de soins, la salle de stérilisation, et tâches diverses que par des travaux dans son domaine de compétence purement dentaire. Aujourd’hui, dans des salles de soins l’unit, en position arrière, intermédiaire entre le praticien et l’assistante, est autant accessible aux
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deux intervenants, rendant à l’assistante son véritable rôle au fauteuil. La réflexion sur l’esthétique du plateau technique est aujourd’hui indispensable pour faire oublier les préjugés et idées préconçues des patients sur le cabinet dentaire. Pour autant, ces conceptions ayant pour but un dépouillement visuel ne doivent jamais se séparer d’autres considérations. M. Maruani
conseil organisation
La réduction du stress en période de crise : Un objectif professionnel et personnel important En cette période de trouble économique, nous espérons tous que 2009 ne sera pas aussi catastrophique que ce que les médias nous annoncent. Il est à noter qu’au cabinet dentaire, une attitude pessimiste ne fera qu’aggraver les problèmes car elle rejaillira inévitablement sur les patients. Ne laissez pas l’ambiance morose miner vos efforts en vue de soigner et servir vos patients de la meilleure manière possible !
C
’est pourquoi ma première recommandation pour réduire le stress ne concerne pas le domaine dentaire. C’est celle-ci : Ne regardez plus le journal télévisé, n’écoutez plus les informations à la radio (non, je plaisante !).
Plus sérieusement, votre métier est-il en train de vous épuiser ? De façon surprenante, le « burn-out », c’està-dire l’épuisement professionnel est assez fréquent dans notre profession. Nous avons pu constater que l’isolement en est certainement l’un des paramètres les plus importants. En effet, la plupart des chirurgiens-dentistes exercent seuls en tant que praticiens. Notre profession est physiquement et nerveusement épuisante. Nous exerçons quasiment sans bouger, avec nos mains dans l’espace réduit qu’est la bouche de nos patients, sans compter l’éclairage surpuissant et les bruits stridents de nos équipements. De plus, nous devons, bien sûr, prendre en charge l’anxiété du
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Dr Edmond Binhas n Fondateur du Groupe Edmond Binhas
Le burn-out du chirurgien-dentiste : un risque courant
patient. Enfin, ajoutons à cela l’angoisse généralisée liée à la crise et le cocktail peut devenir détonnant. Pour un praticien exerçant dans un cabinet avec un gros volume de patients, le stress peut ainsi être sans répit. Il n’est pas étonnant alors, dans ce contexte, que notre profession compte parmi celles où le nombre de dépressions, maladies cardiaques, et autres divorces voire (heureusement plus rarement) suicides est proportionnellement élevé. Sans parler des pathologies vertébrales, auditives et oculaires et dans certains cas de l’alcoolisme. Il y a un syndrome classique en milieu de carrière : votre cabinet s’est bien développé, vous travaillez 8 à 11 heures par jour. Un beau matin, vous vous réveillez en réalisant que vous n’aimez plus ce que vous faites. Si tel est votre cas, c’est le bon moment pour vous poser les questions suivantes : « Suis-je heureux (se) dans ma profession? Est-ce que le métier que j’exerce n’est pas en train de m’épuiser ? Quel type de relation ai-je développé avec mes patients : de simples contacts professionnels ou une véritable relation de confiance ? » Il est intéressant de savoir qu’assez fréquemment les patients développent de meilleures relations sur le long terme avec les assistantes qu’avec les praticiens. « Comment cela est-il possible ? », allez-vous me dire. En réalité une grande majorité d’entre nous travaillent de façon régulière avec un fonctionnement de crise. Explication : nous traitons les dents de nos patients les unes derrière les autres du mieux que nous pouvons et assez souvent dans l’urgence. À mes yeux, la meilleure façon de conserver le plaisir de travailler est de développer une approche plus large de notre relation avec nos patients et de leur porter encore plus d’attention. Je considère que les meilleurs patients sont ceux qui ont le désir d’avoir une santé dentaire optimale. Dans le même temps, c’est cela qui rend notre profession attrayante : réaliser sans cesse de meilleurs soins sur les patients qui apprécient cette qualité. L’immense majorité des chirurgiens-dentistes sont très consciencieux. Cependant, il me paraît aujourd’hui une évidence de dire que le praticien
qui limite son activité uniquement aux traitements remboursés (Sécurité sociale et/ou compagnies d’assurance) augmente de façon importante le risque de désintérêt pour sa profession.
Trouver son équilibre La meilleure façon d’éviter la dépression professionnelle est de prendre du recul vis-à-vis de votre activité. Mais malheureusement, nous chirurgiens-dentistes sommes entraînés à observer les micro-détails, c’est ce à quoi nous avons été formés. Aussi, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée doit être l’une de vos priorités. Cependant, il n’est pas toujours facile d’y parvenir sans aide. Voici quelques pistes pour réduire votre stress et vous aider à atteindre cet équilibre : Planifiez du temps pour la réflexion : en effet, l’absence de recul vis-à-vis du cabinet crée un stress insidieux car il s’insinue progressivement dans l’activité quotidienne. C’est pourquoi des périodes de réflexion au cours desquelles vous prenez le temps d’évaluer votre activité, votre motivation et votre désir de progresser vous permettront de comparer votre exercice actuel avec l’exercice que vous désirez. Le décalage entre les deux est souvent à l’origine d’un stress de fond. Fixez-vous des objectifs de production réalistes pour votre cabinet : même si le secteur de la santé est épargné plus qu’un autre par cette crise, les difficultés actuelles auront vraisemblablement un impact sur nos cabinets. Dépasser les résultats de l’année dernière est un véritable défi aujourd’hui. Heureusement, il reste beaucoup de pôles d’amélioration dans les cabinets dentaires français. Cependant, seule une amélioration continue et pertinente de votre organisation vous permettra d’espérer un accroissement important de vos résultats. Sinon, fixer des objectifs trop ambitieux est source de frustration. En période faste, il est recommandé de fixer des objectifs annuels avec 10 à 15 % de croissance. En cette période plus délicate, optez plutôt pour un objectif identique à celui de l’année dernière ou légèrement supérieur. Si vous faites mieux, ce sera un bonus (Cela n’inclut pas l’augmentation annuelle des honoraires. Celle-ci est recommandée pour compenser l’inflation dentaire). Enfin, améliorez l’ensemble de vos systèmes organisationnels : les rendez-vous, la présentation des projets de traitement, le système d’encaissement, la gestion, la cohésion d’équipe et la qualité du service. Mettez à jour les descriptions de poste pour les membres de votre équipe. En effet, c’est généralement l’insuffisance de clarification des tâches attendues qui crée des tensions internes. Un manque de systèmes crée une très importante déperdition d’énergie, d’efforts et est source de nombreux dysfonctionnements. Sans descriptions des fonctions bien définies, il n’y a aucune responsabilité et aucune manière d’évaluer
le travail effectué. Entourez-vous de personnes positives et motivées. N’acceptez pas, par dépit, d’avoir des personnes négatives dans votre cabinet. Restez physiquement actif : il s’agit de l’une des meilleures façons de combattre les effets néfastes du stress. L’exercice physique régulier est l’une des conditions essentielles pour durer dans notre métier. Pas besoin pour cela de devenir un sportif de haut niveau. À votre rythme, commencez par la marche au cours de la journée. Dès que vous le pouvez, marchez plutôt que de prendre la voiture. Investissez dans un vélo d’appartement ou un tapis de course. Privilégiez également des activités en plein air. En effet, notre métier nous enferme dans des pièces exiguës avec de plus le port du masque, des gants, etc. Enfin, n’oubliez pas de vous étirer régulièrement en cours de journée (2 mn chaque heure). Développez une activité sociale en dehors du cabinet : qu’il s’agisse d’associations locales ou professionnelles (formation continue ou autre), de réseaux caritatifs, n’hésitez pas à vous inscrire car le contact avec les groupes sociaux prévient le repli sur soi et développe d’autres pôles d’intérêt. Établissez un rituel pour célébrer vos petites réussites : organisez avec votre assistante ou même parfois avec un patient une petite collation à la fin d’un traitement difficile. Accordez-vous des moments de détente afin de casser l’engrenage du stress. Cela, loin d’être une idée farfelue, fait partie du professionnalisme. Notre rôle dépasse largement celui réducteur que veulent nous faire jouer les organismes de remboursement en tant que simples techniciens des dents. En réalité, c’est bien plus comme conseiller en dentisterie que nos patients nous perçoivent aujourd’hui. Ils viennent certes chercher des traitements mais également souhaitent être compris et guidés dans leurs choix par un professionnel en qui ils placent leur confiance. Ce changement de perception est à mes yeux l’une des clés pour conserver (ou retrouver) le plaisir et j’ose le dire, la fierté d’être chirurgien-dentiste. Sans cela, il est certain que le désintérêt et son cortège de frustrations qui en découlent ne sont pas loin. Un fort sentiment d’utilité au sein de la société nous permet d’exercer plus sereinement un métier certes passionnant mais aussi qui soumet nos organismes à un stress très élevé. Il est également nécessaire pour nous permettre de trouver un équilibre personnel en dehors du cabinet. Au bout du compte, n’est-ce pas là l’objectif le plus élevé d’une carrière réussie ? u CONTACT Groupe Edmond Binhas
Claudette 5 rue de Copenhague, BP 20057 13742 Vitrolles Cedex N° vert : 0800 521 764 - Tél. : 04 42 108 108 Email : contact@binhas.com
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Focus emploi
Le recrutement efficace : 5 étapes préparatoires Comment recruter quand votre métier est de soigner ? Qu’il s’agisse de votre première recrue ou de celle qui va remplacer votre assistante sur le départ, un recrutement ne s’improvise pas. Voici le premier article d’une série consacrée au recrutement et ses techniques, de son organisation à l’intégration du nouveau personnel au cabinet. Zoom sur les 5 étapes préalables à l’entretien d’embauche.
Étape n°1 : Organiser son recrutement
Laure Digne
Votre exercice, souvent très prenant, vous laisse peu de temps à consacrer au recrutement, alors autant être efficace. Malgré vos horaires chronophages, sachez que plus vous passerez de temps à préparer votre recrutement, plus vous éviterez les mauvaises surprises, celle surtout de passer à côté de l’assistante dont vous avez réellement besoin ! Sans une démarche rigoureuse, vous prenez le risque de perdre de l’énergie, du temps, donc de l’argent et parfois même l’envie de recruter ! Pour mettre toutes les chances de votre côté, préparez votre recrutement comme si vous prépareriez l’ascension d’une montagne ! Tout est là : réflexion, anticipation, passage en revue de tous les points de détail. Imaginez-vous à mi-chemin, obligé de redescendre car vous manquez de piquets… Rageant, vous seriez obligé de repartir à zéro !
attention Il est important de prévoir un mois de délai avant l’arrivée de votre nouveau salarié au cabinet.
Étape n°2 : Qui recruter et pourquoi ? Prenez le temps de vous poser ces deux questions. Elles semblent évidentes, pourtant elles sont primordiales dans la réussite de votre recrutement. Demandez-vous ce que votre future assistante va accomplir. Listez les tâches et missions que vous aimeriez lui déléguer. Cette première étape va vous permettre d’écrire son poste : c’est ce que l’on appelle « la fiche de poste ». Cette fiche va déterminer le profil du candidat à privilégier : compétences requises, aptitudes, formation initiale, diplôme(s), expériences et bien sûr qualités !
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Nous vous conseillons de créer vous-même la fiche de poste du futur salarié. Listez les missions que vous souhaitez confier en les regroupant en 4 catégories : 1. Accueil physique et téléphonique 2. Secrétariat courant et spécifique au dentaire 3. Assistance technique 4. Assistance au fauteuil
Étape n°3 : Rédiger et diffuser une offre d’emploi Aujourd’hui, Internet est devenu incontournable pour la consultation des offres d’emploi. Equipés ou non d’un ordinateur, les demandeurs d’emploi savent utiliser cet outil. L’inconvénient est l’arrivée massive de candidatures mal ciblées. En fonction de l’urgence, vous pouvez également profiter de la presse écrite locale ou spécialisée en dentaire pour élargir votre recherche. Voici un modèle d’annonce pour cibler au mieux vos futurs candidats : 1. Intitulé précis du poste avec la mention obligatoire H/F 2. Localisation du cabinet 3. Missions, les compétences requises, les aptitudes particulières 4. Diplôme requis 5. Durée du temps de travail avec sa répartition hebdomadaire 6. Conditions d’embauche (CDD, CDI, contrat de professionnalisation…) 7. Salaire et possibilités d’évolution 8. Autres éléments de rémunération liés au poste (tickets restaurant par exemple) 9. Adresse email ou postale pour la réception des candidatures Vérifiez ou faites vérifier par un tiers votre offre d’emploi. Attention à la discrimination passive ! Ni l’âge, ni le sexe, le lieu d’habitation ou les origines ne doivent entrer dans le descriptif du profil. Ils ne sont pas garants d’un recrutement réussi. Et de surcroît, ils vous exposent à des amendes, voire à des peines d’emprisonnement.
Etape n°4 : Déterminez le profil idéal du candidat (Voir schéma ci-contre)
Formation initiale Bac. Généraliste, Spécialisé, ... BTS, ... Ou niveau de fin d’études secondaires Formation complémentaire Titre professionnel, stages, formations professionnelles, autres diplômes, ... Détention du diplôme d’assistant(e) dentaire ou profil à qualifier
Principaux traits de Personnalité Autonomie, Empathie, Sens du relationnel et de l’accueil, capacité à l’anticipation, Sens du service, ... Centres d’intérêt personnel Travaux manuels, activité en milieu associatif, ...
Etape n°5 : Trier les CV reçus Domaines précédents d’expériences Secteur privé et/ou médical et/ou, dentaire,...ou profil sans expérience Domaines de compétences Accueil, secrétariat-assistanat, aide aux soins, organisation, ...
Le nombre de CV reçus est variable selon que vous ouvriez ou non le poste à des profils non qualifiés en assistanat dentaire. De même, certains candidats tenteront de vous joindre au cabinet pour obtenir plus d’informations. Si le nombre de CV reçus s’avèrent insuffisant, revoyez votre mode de diffusion en reprenant la fiche de poste que vous avez réalisée ! Classez les CV par pertinence. Ordonnez les CV ainsi pré sélectionnés. Attendez une à deux semaines, puis appelez chaque candidat dont le CV et la lettre correspondent au poste. Posez des questions, notez les réponses. Vous pourrez ensuite réaliser une synthèse de vos entretiens. Dès que vous aurez sélectionné 2 à 5 candidats, organisez sans attendre des entretiens individuels dans votre cabinet. Attention, une belle photo ou un CV en couleur peuvent sembler « séduisants » alors qu’un CV trop simple ou un peu écorné peut à côté apparaître rédhibitoire. D’une part, soyez objectif, sans à priori négatif ou positif. Attachez-vous uniquement aux compétences que vous recherchez. D’autre part, soyez réaliste : demander certains diplômes ou l’obligation de la maîtrise d’une langue étrangère peut diminuer le nombre de candidatures reçues ou pire vous faire passer à côté de bons CV. Enfin, soyez indulgent, les assistantes dentaires ne sont pas des professionnelles du CV !
Assistante dentaire qualifiée ou non ? Qui choisir ? Le manque d’assistantes qualifiées, variable selon les régions, ne vous donnera peut être pas ce choix. Cela dit, relativisez, car qualifiée ou non, il vous faudra former la nouvelle recrue au fonctionnement de votre cabinet et à votre façon de travailler. Il n’existe pas, à priori, de parcours initial idéal pour que votre recrue devienne une assistante dentaire hors pair. Seules la motivation, la capacité à gérer plusieurs travaux en même temps, le sourire omniprésent et l’adéquation entre le poste à pourvoir et les souhaits de l’assistante sont garants de son épanouissement et donc de votre satisfaction. Les candidates issues des formations initiales en secteur médical, hôtellerie restauration, vente en prêt-à-porter, service à la personne, puériculture… ont beaucoup de points communs avec la perle rare que nous recherchons
Aptitudes particulières demandées Maîtrise des outils bureautiques, bonne expression orale et écrite, … Attrait pour l’aide aux soins, dextérité, mémoire, sens de la mise en place et du suivi de procédures, …
tous en cabinet dentaire. Attention cependant à ne pas éliminer d’office les candidates n’ayant pas ce parcours ou à embaucher sans réfléchir celles qui en sont issues.
Boîte à outils : rétro planning d’un recrutement En faire une fiche à découper par exemple ou avec une photo de caisse à outils
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Préparer la fiche de poste. Identifier votre profil idéal. Rédiger et émettre des offres d’emploi.
J-20
Trier les cv reçus. Organiser les entretiens d’embauche Organiser des journees d’essai au cabinet. Choisir le candidat qui correspond le mieux au poste.
J-7
Organiser son entrée en poste : Poste, contrat, tenue… Préparer un P.I.P. (plan d’intégration progressif).
Jour J
Caler deux heures sans rendez-vous en début de matinée. Accueillir le salarié. La présentation du cabinet, du poste et des collègues aura déjà été réalisée lors de la journée d’essai. Remettre au salarié son plan d’intégration. Prévoir un débriefing en fin de journée.
J+ 7
Répondre à tous les candidats non sélectionnés.Mêmes négatives, les réponses sont attendues des candidats et donnent une bonne image de votre cabinet. u Nota Bene : les fonctions d’Assistante / d’Aide dentaire et
d’Hôtesse d’accueil en cabinet dentaire sont essentiellement occupés par des femmes ; aussi nous employons tout naturellement une terminologie féminine. Nous présentons toutes nos excuses aux assistants dentaires qui nous lisent ! Par ailleurs, nous ne reviendrons pas sur la sempiternelle question « Ais-je besoin d’une assistante dentaire ou non ? La réponse vous appartient ! Même si nous avons notre petite idée sur la question…
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conseil éco
La réforme de la loi Malraux : gare au plafonnement !
Instaurée par la loi de finances 2009, une mesure de plafonnement global des niches fiscales vise à empêcher certains contribuables d’échapper en tout ou partie à l’impôt sur le revenu. Parmi les dispositifs concernés par cette mesure, celui de la loi Malraux, puisque la déduction accordée par ce régime est désormais transformée en réduction d’impôt sur le revenu.
L
e plafonnement global des niches fiscales (art. 91 de la loi de finances 2009 / art. 200-0 A du Code général des impôts) dresse une liste des avantages fiscaux concernés par le plafonnement. Son champ d’application comprend notamment les dispositifs Robien, Borloo et Malraux, les investissements outre-mer, le crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunts et le crédit d’impôt pour dépenses d’équipements de l’habitation principale… Au contraire, les avantages fiscaux liés à la situation personnelle du contribuable (situation de dépendance ou de handicap…) ou à la poursuite d’un objectif d’intérêt général sans contrepartie (mécénat, dons aux associations…) en sont exclus. Les avantages fiscaux applicables à la fois aux sociétés et aux entreprises individuelles sont également exclus du plafonnement. Le total des avantages fiscaux concernés par le plafonnement ne permettra pas au contribuable de bénéficier d’une réduction de l’impôt dû supérieur à la somme d’un montant de 25 000 € et de 10 % du revenu imposable du foyer fiscal, et ce quelle que soit sa composition. Un décret devrait fixer ultérieurement les modalités d’application de cette disposition.
Alain Carnel n Conseil en gestion de patrimoine
Bien choisir sa défiscalisation en 2009 Selon vos possibilités, vous avez accès à différents types d’investissements patrimoniaux (voir notre résumé,
xemples d’investissements « Malraux » E dans le secteur sauvegardé de la ville d’Auxerre.
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selon le niveau de votre fiscalité. Il est recommandé de faire appel à un conseil en gestion de patrimoine pour la réalisation des simulations afin de déterminer le meilleur investissement possible pour votre profil fiscal. Le système s’appuyant sur la réduction d’impôts, les variations de revenus éventuelles n’ont pas d’impact sur votre tranche d’imposition. Cependant, l’existence ou non d’un déficit foncier aura un impact sur les revenus globaux. Plusieurs possibilités s’offrent à vous : vous pouvez diversifier. Dans ce cas, il faudra tenir compte de votre endettement et des durées d’investissements déjà accumulées. Vous pouvez aussi cumuler différentes lois de défiscalisations, dans la mesure de vos propres limites et des contraintes de la loi de finance.
L’immobilier : un placement encore sécurisant ? Procédons à un court rappel sur la durée de location d’un bien immobilier dans le cadre des dispositifs fiscaux existants : cette durée varie selon les dispositifs choisis, soit à l’intérieur d’un même dispositif, soit selon les différents dispositifs. La période minimale proposée est de neuf années en résidence principale du locataire, louée nu. Les gestionnaires proposent des mandats de gestion comprenant la garantie des loyers impayés. Nous préconisons une durée d’investissement immobilier locatif supérieure à la durée d’obligation de louer, avec un minimum de douzes années. Selon la législation actuelle, la
plus-value n’est pas imposable au delà de quinze années de détention. Concernant les modalités de financement, l’état participe à l’abondement de votre mensualité en vous octroyant une économie d’impôt. Le locataire participe au financement en s’acquittant du loyer. La différence entre l’ancienne et la nouvelle loi de finances concerne l’assiette d’imposition sur le revenu et par conséquent celle des prélèvements sociaux. En effet, la réduction d’impôts a pour conséquence d’augmenter l’assiette de votre imposition. La stabilité de l’immobilier vous permettra d’obtenir et d’atteindre votre objectif de placement, car seul reste en définitif le solde net après la vente du bien. Rappelons qu’un investissement « Malraux » est toujours situé en centre-ville, ce qui constitue un atout majeur indéniable à la revente.
Le nouveau visage de la loi Malraux
Exemple chiffré « Malraux 2009 » Appartement Auxerre
T2, 66 m2
Prix du foncier
62 612 €
Montant des travaux
93 300 €
Emprunt
100 % sur 15 ans, taux fixe amortissable
Économie d’impôts
40 149 €
Plus-value à 15 ans
74 357 €
Taux d’imposition
40 %
Loyer mensuel
520 €
Investissement mensuel moyen
583 €
Répartition du coût de l’investissement Payé par l’État
16,36 %
Payé par le(s) locataire(s)
40,92 %
Payé par le propriétaire
42,72 %
Total
100 %
La loi de finances pour 2009 procède ainsi à une réforme profonde du dispositif « Malraux », d’une part, en transformant la déduction accordée dans le cadre de ce régime en réduction d’impôt sur le revenu, d’autre part, en aménageant substantiellement ses conditions d’application, notamment en mettant en place un mécanisme de plafonnement.
Le taux de cette réduction est égal à 30 % pour les immeubles situés en zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager et à 40 % pour les immeubles situés dans un secteur sauvegardé. À noter : pour les demandes de permis antérieures au 31 décembre 2008, c’est l’ancien régime qui s’applique.
Grand changement : les propriétaires procédant à des opérations de restauration immobilière « Malraux » pour lesquelles une demande de permis de construire ou une déclaration de travaux est déposée à compter du 1er janvier 2009 bénéficient, non plus d’un régime d’imputation des déficits, mais d’une réduction d’impôt, assise sur le montant des dépenses exposées sur une période de quatre ans, dans une limite annuelle de 100 000 €.
Que le local soit à usage d’habitation ou affecté à un autre usage, le propriétaire doit prendre l’engagement de le louer pendant neuf ans. Lorsque le logement est la propriété d’une société civile non soumise à l’impôt sur les sociétés, les associés de la société doivent en outre s’engager à conserver leurs parts jusqu’au terme de l’engagement de location pris par la société. La location doit prendre effet dans les douze mois suivant l’achèvement des travaux.
La réduction d’impôt bénéficie aux personnes physiques dont les revenus provenant de la location de l’immeuble sont imposés dans la catégorie des revenus fonciers. Sont donc exclus de cet avantage les biens figurant à l’actif d’une entreprise individuelle soumise à l’impôt sur le revenu, même s’ils sont loués nus.
Conclusion
Les immeubles doivent être situés soit dans un secteur sauvegardé créé en application de l’article L. 313-1. I du Code de l’urbanisme, soit dans une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) créée en application des articles L. 642-1 à L. 642-7 du Code du patrimoine. Les travaux doivent aboutir à une restauration complète d’un immeuble bâti. La base de la réduction d’impôt est constituée par le montant des dépenses définies plus haut, à l’exclusion du prix d’acquisition du logement. Seules les dépenses effectivement supportées par le contribuable ouvrent droit à la réduction d’impôt. Elles s’entendent donc, s’il y a lieu, sous déduction des aides ou subventions accordées pour la réalisation des travaux.
L’investissement immobilier reste certainement le plus stable. Pensez à votre option patrimoniale : s’agit-il de revenus complémentaires ou bien désirez-vous vendre après avoir capitalisé sur le bien ? Sélectionner avant tout l’emplacement, l’emplacement et l’emplacement (!) ainsi que la qualité des intervenants, car votre conseil vous accompagnera pendant toute la durée de l’opération. Le choix du produit est à faire selon trois piliers essentiels : son potentiel économique (industrie), son emplacement (commerce, écoles) et la demande locative. Enfin, attention au cumul de vos réductions d’impôts, mieux vaut garder une marge de sécurité face aux nouvelles mesures de plafonnement des niches fiscales ! u AUTEUR Alain Carnel - CPI Investissements
Conseil en gestion de patrimoine CIF n°A008700 auprès CIP. asso. agréée AMF Tél. : 01 43 05 97 80 – Email : cpi_inv@club-internet.fr www.cpi-investissements.com
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INTERVIEW rencontre
Rubrique animée par le Docteur Philippe Pirnay
Avec le Dr Pierre Dana Dr Philippe Pirnay : Notre rencontre n’est pas le fruit du hasard, vous savez combien je suis impliqué dans le monde de la musique…Vous soignez depuis vingt-cinq ans les musiciens. À quoi le chirurgien-dentiste doit-il prêter attention lorsqu’il traite un musicien, particulièrement lorsqu’il joue d’un instrument à vent ?
Dr Pierre Dana : À la personne qui se présente et à l’importance que représente pour lui sa bouche. Les musiciens sont tous dotés d’une grande sensibilité, en rapport avec leur Art. Leur bouche leur permet non seulement de manger, de parler et de sourire, mais aussi de travailler. Une altération définitive des éléments constituant leur cavité buccale peut leur faire perdre plus que la possibilité d’exécuter des fonctions physiologiques. Dr Ph P. : êtes-vous musicien ? Mélomane ? Comment s’est faite votre rencontre avec le monde de la musique ? Dr Pierre DANA n Docteur en Chirurgie dentaire n Docteur en Sciences odontologiques n Luthier des instrumentistes n solfadent@free.fr
Dr P. Dana : Je suis mélomane plus que musicien. Il se trouve que j’ai débuté ces recherches dans le cadre d’une thèse de troisième cycle, et très vite, je me suis rendu compte que nous nous trouvions, musiciens et praticiens, sur les deux rives d’un même fleuve. Mon rôle a été de tendre un pont entre ces deux rives. Dr Ph. P. : Vous avez participé dernièrement à l’émission Dans la cour des grands1 sur Radio France. Comment vivez-vous le fait d’être admis dans le monde des musiciens ?
Dr P. Dana : Comme un grand honneur. Il est très difficile d’être musicien. Les instrumentistes doivent en permanence passer des concours. La concurrence est très sévère et ils doivent être en permanence au sommet de leur forme. La bouche est très importante pour eux et le fait qu’ils acceptent de me faire confiance représente beaucoup pour moi. Dr Ph. P. : Chaque musicien tente d’obtenir de son instrument le son le plus pur possible. Certains utilisent leurs lèvres ou leurs dents pour jouer. Quel sera le rôle du chirurgien-dentiste pour les instru-
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mentistes à vent ?
Dr P. Dana : Dans un premier temps, un rôle de prévention. Les rapports entre l’embouchure de l’instrument et la cavité buccale sont très intimes, ils se sont formés après plusieurs années de pratique et en cas de destruction de l’organe dentaire, il est très difficile de refaire l’arcade à l’identique. Dans un second temps, la réhabilitation, lorsqu’elle est nécessaire doit se faire selon les règles de l’art et dans le respect du jeu instrumental. Dr Ph. P. : Et pour les cordes (violon, alto, violoncelle…), les percussions et les claviers ?
Dr P. Dana : Là encore, nous avons un rôle à jouer, car, même si ces familles d’instruments ne semblent pas avoir de relation directe avec la cavité buccale, il n’en demeure pas moins que certaines mauvaises positions instrumentales peuvent avoir pour origine une mauvaise occlusion dentaire. Dr Ph. P. : Quel est votre plus agréable souvenir dans votre exercice de praticien ?
Dr P. Dana : Il y en a plusieurs, certains émouvants, d’autres amusants mais je crois que celui que je retiendrai, c’est le jour où un musicien m’a remis un disque qu’il venait d’enregistrer sur la pochette duquel il avait tenu à me mentionner pour me remercier. Avouez qu’avoir son nom sur un disque, surtout en tant que dentiste, c’est rare, non ? Dr Ph. P. : Avez-vous une expérience que vous aimeriez partager avec nos confrères ?
Dr P. Dana : Il est très important, lorsque l’on veut soigner des musiciens de parler leur langage, de connaître parfaitement le fonctionnement de leur instrument. Chaque instrument présente des rapports spécifiques différents avec la cavité buccale. Les musiciens ne nous demandent pas d’être virtuoses dans le jeu de leur instrument mais de bien connaître ces rapports afin de pouvoir traiter au mieux les problèmes susceptibles de survenir au niveau de leur bouche. u émission hebdomadaire consacrée aux jeunes talents solistes, présentée par Gaëlle Le Gallic, le vendredi de 14h30 à 16h, sur France Musique. 1
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La photographie en pratique dentaire :
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un élément majeur de preuve dans notre approche de la gestion du risque, un élément déterminant dans la communication avec notre patient.
E
n pratique dentaire, les photographies cliniques permettent d’améliorer considérablement la qualité scientifique de nos dossiers cliniques. Et ces dossiers médicaux doivent nous permettre de retrouver le plus précisément possible l’histoire d’un patient ; même si tous les protagonistes – équipe soignante et patient- sont convaincus du suivi régulier et de la prévention, la réalité nous montre qu’il est finalement assez courant de ne pas voir un patient pendant plusieurs années. Dossiers écrits, dossiers radiographiques et modèles d’études (si ils sont conservés) peuvent ainsi fournir une partie du parcours clinique du patient ; Notre mémoire est un élément supplémentaire mais peut on s’y fier ? Et plus encore, le patient acceptera t’il de s’y fier ? Son assurance, le cas échéant ? Rien ne remplace une photographie (de bonne qualité bien sûr) de la situation clinique avant, pendant et après le traitement : la reconstitution du puzzle clinique s’ordonne… L’orthodontie, les traitements parodontaux et plus largement tous les traitements esthétiques imposent la mesure et les changements au fil du temps. L’ajout de photos à ses archives cliniques peut améliorer la qualité des soins que nous prodiguons, faciliter les prises de décisions cliniques ; mais ces photos nous aident aussi à renforcer l’implication du patient, améliorer la communication entre l’équipe soignante et lui : c’est devant la photo qu’il sera à même de se prononcer, d’exprimer sa déception
ou sa satisfaction ; nous le savons bien, un patients aux dents éclaircies ne se souvient plus de ses dents tachées … Enfin les photos constituent une protection médico-légale appréciée pour le praticien et son assureur ! La photographie numérique a rendu la tâche beaucoup plus facile ; les images numériques peuvent être créées et stockées de façon sécurisée avec le reste des archives cliniques, en minimisant les retards, les coûts et les erreurs humaines. A vos appareils !
La photographie en pratique dentaire Un CD Rom de 2 heures, interactif et ludique Smile on LTD , le Dr Christopher Orr, avec le soutien de Dental Protection Ltd, (l’équivalent anglo saxon de notre médicale de France) ont développé ce programme d’apprentissage interactif pour donner à tous les praticiens dentaires, la connaissance et les compétences pour prendre des photographies cliniques cohérentes et de haute qualité.
Zedental.com l’a traduit et adapté pour la France. Une démo est en ligne sur www.zedental.com (249 € )
Focus formation
L’IFCIA
Une formation d’excellence en implantologie Avec l’IFCIA, son institut de formation, Hadi Antoun et son équipe délivrent des formations en chirurgie implantaire avancée. Si l’accent est mis sur la pratique, les enseignements délivrés s’appuient sur un programme théorique solide, dans un souci d’excellence et de précision. Un véritable succès.
H
adi Antoun a commencé à pratiquer l’implantologie il y a une vingtaine d’années. Il est titulaire d’un DU d’Implantologie Chirurgicale et Prothétique de l’université Paris VII. Auteur de nombreuses publications, son ouvrage Bone augmentation in oral implantology, co-dirigé avec le Pr. P. Missika et F. Khoury, est devenu une référence pour la pratique des greffes osseuses en chirurgie implantaire. Conférencier international de renom, il a créé à Paris son propre organe de formation, l’IFCIA : il reçoit les praticiens en petit comité dans son cabinet, où il exerce l’implantologie et la parodontologie exclusivement. L’institut de Formation en Chirurgie Implantaire Avancée propose une série de trois formations sur les greffes osseuses, la mise en charge immédiate et la prothèse sur implant. Ces formations intensives, axées sur la pratique, proposent des interventions en direct, avec retransmission vidéo. L’enseignement théorique est prodigué tout au long des sessions avant et pendant les interventions. La formation sur les greffes osseuses présente l’ensemble des techniques d’augmentation osseuse pré- ou perimplantaire pour la reconstruction des déficits osseux,
Dr Genon
Dr Levi
arodontologie P n Saint-Pierre-les-Nemours (77) n 3 ans de pratique
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LE FIL DENTAIRE
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Après un D.U. en implantologie, je viens me perfectionner car c’était beaucoup de théorie et pas forcément de pratique. Je ne fais que des cas simples en mise en charge immédiate mais cela me permet de progresser, d’acquérir suffisamment de connaissances pour pouvoir expliquer aux patients ce qui se peut se faire ou non. C’est une très bonne formation, j’ai eu l’impression de retrouver ce que je n’avais pas vu depuis quelques années en cours ; Le Dr Antoun est clair, précis, donne toutes ses petites astuces. Le rythme me convient, il y a des choses que l’on revoit plusieurs fois dans les deux journées, ce n’est pas dense à 100% pendant 48h. u
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< N°41 < mars 2009
avec des travaux pratiques sur les prélèvements osseux et sur le sinus lift. Celle sur la prothèse sur implant aborde toutes les séquences du traitement prothétique et consacre une journée entière aux restaurations complexes. La session sur la mise en charge immédiate, en plus de la maîtrise des protocoles opératoires et du plateau technique, a pour objectif de maîtriser la compréhension de ses principes biologiques et mécaniques et de gérer les complications. La dernière session à laquelle Le Fil Dentaire a assisté s’est déroulée les 15 et 16 janvier 2009, dans une ambiance à la fois chaleureuse et studieuse. Des participants de cette formation sur deux jours, initiés ou spécialistes, nous ont livré leurs impressions. u prochaines sessions de l’IFCIA Mise en charge immédiate :
11 et 12 juin 2009, 28 et 29 janv. 2010, 10 et 11 juin 2010
Greffes osseuses :
15 et 16 oct. 2009, 25-26 mars 2010 IFCIA, 11 bis av. Mac Mahon, 75017 Paris Tél. : 01 47 23 83 25 – Fax : 01 47 20 31 58 Email : info@ifcia.fr - www.ifcia.fr
Implantologie n Paris n 20 ans de pratique
Praticien confirmé, je trouve toujours intéressant de voir la pratique de certains confrères, leur philosophie et la manière dont ils abordent certains cas complexes. Les enseignements de H. Antoun sont intéressants car il s’articulent en trois parties. La première, théorique est riche en concepts et en bibliographie, avec une base scientifique importante. Cette théorie se poursuit par des chirurgies en direct qui nous permettent de visualiser les gestes et les techniques chirurgicaux. Enfin, une troisième partie consiste en la visualisation de cas cliniques déjà effectués dans le passé. La personnalité et le caractère d’Hadi Antoun, qui est quelqu’un de minutieux, intelligent, réfléchi et posé, rendent la formation très agréable. u
Dr Gasquet Stomatologue Chirurgien maxillo-facial n Agen (47), 10 ans de pratique n n
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Le Dr Antoun et son équipe
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Mes correspondants m’envoient actuellement des cas assez simples et j’ai envie de me diriger vers des cas plus complexes, j’ai très peu pratiqué la mise en charge immédiate. La formation du Dr Antoun est très dense, très bien ciblée et articulée. Je suis très satisfait, même si il est délicat pour ma part de tout assimiler du premier coup car c’est ma première formation sur le sujet. J’ai l’impression que ce sont des techniques qui sont applicables simplement par un cabinet, de beau niveau bien sûr, mais elles sont reproductibles. C’est une équipe de passionnés, avec un grand soucis du résultat, de la réflexion et la recherche d’une certaine perfection, c’est très appréciable. u
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Au fil du temps
Tous vos rendez-vous parodontologie implantologie 30 mars 2009 à Versailles Théâtre Montansier 13, rue des Réservoirs 78000
DEMARRER EN IMPLANTOLOGIE
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TRAITER LES CAS SIMPLES EN IMPLANTOLOGIE - SESSION 2
Drs Steve BENERO, Daniel HATTAB, Alain CHALOM, Geoffroy-Renaud PEUCH-LESTRADE
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Drs Emmanuel GOUET, Alain CHALOM, Geoffroy-Renaud PEUCH-LESTRADE, Vincent RONCO, Corinne TOUBOUL Frais d’inscription : 550 € AB SURGERY & CEID 10 rue de la Paix - 75002 Paris Tél : 06 22 84 03 76 - Fax : 01 40 20 98 98 Email : r.laubie@absurgery.fr Site Internet : www.absurgery.fr ____ 3 avril 2009 à Marseille Cabinet du Dr Roche Poggi
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Dr Robert ROIG Frais d’inscription : Mb : 220 € - Non mb : 270 € - Gratuit pour les retraités ONFOC CORSE DU SUD 8 rue Michel Bozzi - 20000 Ajaccio - Tél : 04 95 23 43 22 Email : info@onfoc2a.com Site Internet : www.onfoc2a.com ____ 9 avril 2009 à Chessy
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Dr Alain BÉRY Frais d’inscription : 350 € AB SURGERY Raphaëlle Laubie - Tél : 06 22 84 03 76
9 et 10 avril, 14 et 15 mai, 25 et 26 juin, 9 et 10 juillet, 17 et 18 septembre 2009 à Paris CERTIFICAT PROTHESE IMPLANTAIRE APPLIQUEE EN 7 UNITES D’ENSEIGNEMENT - MODULE 3 : INFRASTRUCTURES, SUPRASTRUCTURES ET L’APPORT DU CFAO
Richard ABULIUS Frais d’inscription : 900 € pour une session de 2 jours INSTITUT EUROPEEN FORMATION DENTAIRE : IEFD 14-16 rue du Mesnil - 75116 Paris Tél : 01 45 05 06 00 Email : richard.abulius@iefd.fr Site Internet : www.iefd.fr ____ 15 et 16 avril 2009 à Nice Villa La Tour
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Antoine DISS Frais d’inscription : 690 € GENERATION IMPLANT 134 avenue des Arènes de Cimiez - 06000 Nice Tél : 0820 620 017 - Fax : 04 93 81 72 41 Email : info@generation-implant.com Site Internet : www.generation-implant.com ____ 17 avril 2009 à Clermont-Ferrand
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ABORDER L’IMPLANTOLOGIE PAR LA PROTHESE
Drs Emmanuel GOUET, Marine LAMBERT Frais d’inscription : 550 € AB SURGERY & CEID 10, rue de la Paix - 75002 Paris Tél : 06 22 84 03 76 - Fax : 01 40 20 98 98 Email : r.laubie@absurgery.fr Site Internet : www.absurgery.fr
24 et 25 avril 2009
à Montpellier Hôtel Novotel sud, avenue de Palavas
INTÉGRER L’IMPLANTOLOGIE À SON EXERCICE QUOTIDIEN, LES CLÉS DU SUCCÈS
SFPIOLR - SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE PARODONTOLOGIE ET D’IMPLANTOLOGIE ORALE DU LANGUEDOC-ROUSSILLON 124 avenue Georges Clémenceau - 34500 Béziers Tél : 04 90 28 80 96 ou 04 67 31 12 37 Email : sfpiolr@free.fr
endodontie 3 et 4 avril 2009 à Montpellier Hôtel Kyriad Prestige - 135 rue Jugurtha 34070
ENDODONTIE
Drs Faouzzia BOUSSETTA, Jérôme ELIAS Frais d’inscription : 690 € GENERATION IMPLANT 134 avenue des Arènes de Cimiez - 06000 Nice Tél : 0820 620 017 - Fax : 04 93 81 72 41 Email : info@generation-implant.com Site Internet : www.generation-implant.com
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RADIOPROTECTION DES PATIENTS EXPOSES AUX RAYONNEMENTS IONISANTS (ARRETE DU 18 MAI 2004)
Pierre MENS Frais d’inscription : 250 € ASSOCIATION PRECAUTION 89 rue Saint-Denis - 77400 Lagny Tél : 0 820 821 466 - Fax : 01 60 27 91 67 Email : inscriptions@associationprecaution.fr Site Internet : www.associationprecaution.fr ____ 9 avril 2009 à Hyères Hôtel Mercure - 04 94 65 03 04
PROTHESE ADJOINTE (1ERE PARTIE)
Pr Jean SCHITTLY Frais d’inscription : 225 € ONFOC DU VAR
Au fil du temps Marie-Claude Barrier - 7 rue des Clématites - 83400 Hyères Tél : 04 94 46 20 17 / 06 70 00 59 66 - Fax : 04 94 46 20 17 Email : marie-claude.barrier179@orange.fr Site Internet : onfoc83.fr ____ 9 avril 2009 à Paris ASIEM - 6 rue Albert de Lapparent - 75007
SOIREE : COLLER ET DECOLLER - HONORAIRES ET NOMENCLATURE EN DENTISTERIE ADHESIVE
Marc SABEK ADDA ÎLE DE FRANCE - ACADEMIE DE DENTISTERIE ADHESIVE 44 boulevard de Reuilly - 75012 Paris Tél : 06 66 20 03 68 - Email : addaidf@wanadoo.fr ____ 9 avril 2009 à Rouen Mercure Rouen - Voie des Clouets - 27100 Val de Reuil 22 avril 2009 à Saint-Étienne Novotel Saint-Étienne Aéroport - 42160 Andrézieux-Bouthéon 23 avril 2009 à Lyon Novotel Lyon Gerland - 70 avenue Leclerc - 69007
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