Enquête de l'ares

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Le mot du Président de l’ARES....................................................................1 I. Présentation de l’ARES..............................................................................3 II. Présentation et démarche de l’enquête..................................................4 III. Les résultats..............................................................................................6

A. Premiers pas à l’Université.....................................................6

B. Enseignement et formation.....................................................9

C. Compétences transversales..................................................12

D. Insertion-professionnelle.......................................................15 IV. Conclusion..............................................................................................19

De quelle façon l’ARES réagit-elle ?........................................19

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Le mot du Président de l’ARES

Erwann TISON

Le 30 janvier 2014 est une date anniversaire pour l’ARES, la fédération nationale des étudiants en sciences sociales, puisqu’elle fête ses 4 années d’existence. Si l’on se devait de faire le bilan de ces 4 ans d’existence, on noterait que la fédération a su répondre aux besoins existants des étudiants en sciences sociales, en étant novatrice, pragmatique et force de proposition. Et ce tant au niveau local, par le biais des 48 associations qu’elle fédère, qu’au niveau national par le biais de la FAGE, première organisation associative étudiante de France. Cette double présence fait aujourd’hui de l’ARES la première organisation représentative étudiante en sciences sociales. Durant ces 4 années l’ARES a su élaborer des propositions pertinentes et pragmatiques visant à l’amélioration des conditions d’études en sciences sociales, et a su les porter auprès des différentes instances compétentes, mais aussi au sein des différents conseils (de facultés et d’universités) par le biais de ses 450 élus. En 4 ans, l’ARES a également développé bon nombre d’outils, visant à l’accompagnement des étudiants, de la rentrée en première année, ainsi qu’à l’insertion-professionnelle. Parmi ceux-ci, nous citerons le dernier en date, la cartographie des licences, répondant au besoin de lisibilité et de visibilité de l’offre de licences sur le territoire français, relancé à l’occasion de l’ouverture d’Admission Post Bac, le 20 janvier dernier. Pour marquer ses 4 ans d’existence, l’ARES sort aujourd’hui les résultats de sa grande enquête nationale, sur les conditions d’études en droit, économie, gestion, AES et sciences politiques. Récoltant plus de 8300 réponses estudiantines, elle dresse un réel panorama du ressenti des études en sciences sociales par les principaux concernés, et ce de l’entrée à l’université, à leur insertion professionnelle. Ces résultats serviront de base de travail pour la sensibilisation des pouvoirs publics aux réels problèmes rencontrés par les étudiants dans le cadre de leurs études. Afin d’être le plus complet possible, nous vous invitons à consulter les 12 travaux d’ARES sorties à l’occasion des 3 ans de l’ARES et qui constituent les véritables chantiers prioritaires pour les étudiants, en terme d’enseignement supérieur. Véritable force de proposition l’ARES, travaille également sur les dynamiques sociétales et citoyennes de l’étudiant.

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I. Présentation de l’ARES L’ARES est la fédération nationale des Associations Représentatives des Etudiants en sciences Sociales. Créée le 30 janvier 2010, elle est issue de la volonté de nombreuses associations étudiantes d’agir en cohésion pour la défense des étudiants en Sciences Sociales. L’ARES a pour but de fédérer et d’aider au développement les associations étudiantes du domaine des Sciences Sociales. La formation et l’information des représentants associatifs et étudiants, qui se reconnaissent dans le mouvement associatif indépendant, font ainsi partie des missions de l’ARES. Ce travail contribue à créer un esprit de corps fondé sur des valeurs associatives et solidaires chez les étudiants. L’ARES possède également une présence importante dans les institutions motrices de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche en France. Elle est ainsi largement représentée au CNESER (Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche) et au CNOUS (Conseil National des Oeuvres Universitaires et Scolaires). L’ARES en chiffres, c’est :

• 6 filières représentées (Droit, Sciences Eco, Gestion, AES, Sciences Politiques, IAE) • 19 membres du Bureau • 48 associations • 25 villes représentées • 131 élus aux conseils centraux • 290 élus UFR • 19 élus CROUS • 180 000 étudiants en Droit représentés • 100 000 étudiants en Eco représentés • 80 000 étudiants en AES représentés • 16 événements nationaux, dont 2 majoritairement axés sur la formation

Toutes les associations membres du réseau participent à la diversité et à la représentativité de notre fédération. De plus, les apports de l’ARES sont valorisés de façons transversales et amplifiées à l’ensemble du milieu universitaire par son adhésion à la Fédération des Associations Générales Etudiantes (FAGE), reprenant ses travaux et portant le fruit de ses réflexions auprès de ses interlocuteurs institutionnels propres. L’ARES, tout au long de son histoire a toujours eu à coeur de développer des outils à destination des étudiants en Sciences Sociales. Ainsi, l’ARES a déjà créé une plateforme gratuite d’insertion-professionnelle (Ares-Avenir.org), un blog dressant l’actualité de nos filières (blog.fede-ares.org), des guides des études.

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II. Présentation et démarche de l’enquête L'ARES, soucieuse de la qualité d'études de ses étudiants, a souhaité une fois de plus proposer des pistes d'amélioration du système actuel de l'Enseignement Supérieur. C’est dans cette optique, et pour satisfaire pleinement aux attentes des étudiants, que notre Fédération a fait le choix de créer sa première enquête sur les conditions d’études dans le domaine des sciences sociales. Elle vous en présente aujourd'hui les résultats : Ce questionnaire, actif de février à juin, a pour objectif d’établir un panorama des études en sciences sociales et d’évaluer le ressenti des étudiants face à leurs conditions d’études. Cette enquête a été divisée en 7 thématiques qui se veulent représentatives de toutes les étapes que rencontre l’étudiant lors de sa « carrière » universitaire : • • • • • • •

les premiers pas à l’université l’accompagnement de l’étudiant l’organisation des enseignements l’évaluation de l’étudiant de la licence au doctorat l’accompagnement vers la mobilité l’accompagnement vers l’insertion professionnelle.

L’étudiant a donc été amené à s’exprimer sur sa satisfaction de ses choix d’orientation, sur la qualité des informations reçues liées à l'orientation ou les poursuites d'études, sur la pertinence des méthodes d’enseignement des langues, ou encore sur la pertinence du système d’évaluation actuel pour refléter un réel niveau. Tant de sujets qui font aujourd’hui débat au sein des universités Le but premier était de cerner les difficultés que rencontrent les étudiants lors de leur cursus, mais aussi d’écouter leurs propositions pour améliorer la situation. De nombreuses universités et BAIP (Bureau d’Aide à l’Insertion Professionnelle) ont relayé cette enquête afin de nous permettre de toucher le plus d’étudiants possible. En effet, plus de 8300 étudiants ont répondu à cette enquête au cours de sa diffusion. Parmi eux 53% sont des étudiants en droit, 20% sont des étudiants en économie, 17% sont étudiants en AES et enfin 10% étudient en sciences politiques.

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Filières des Répondants %

100

80%

60%

40%

20%

0%

Droit

Economie

AES

Sciences Politiques

L’ARES a récolté des réponses de plus de 48 universités, dont Paris, Strasbourg, Lyon, Rennes, Bordeaux, Toulouse, Aix-Marseille, Avignon, ainsi que de la plupart des universités d’île de France. Les résultats ainsi obtenus, et que nous allons vous présenter, reposent sur un panel représentatif des étudiants en sciences sociales

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III. Les résultats A. Premiers pas à l’Université

L’enquête de l’ARES met en lumière de nombreux problèmes dans les études en Sciences Sociales. Les premières difficultés apparaissent dès la fin du lycée, en Terminale, au moment du choix d’orientation. Il en ressort que : Bien que les bacheliers trouvent la plateforme Admission Post-Bac (APB) efficace, 54 % des étudiants ne se sentent pas préparés à l’entrée à l’Université. Parmi eux, plus de 80 % n’ont pas été aidés par APB dans leur orientation et 20 % ont choisi leur formation par hasard.

Vous sentez-vous préparé à l’entrée à l’Université ?

Non 54 %

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Oui 46 %

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On peut donc identifier un problème d’orientation préalable au baccalauréat, car 1/5 des lycéens choisissent leur formation au hasard. Il y a donc clairement un problème dans la clarté des maquettes de licences et de l’orientation au lycée. La difficulté d’orientation semble avoir notamment une explication. En effet, plus de 50 % des étudiants jugent que les intitulés des Licences sont incompréhensibles, et autant estiment que le contenu de leurs cours ne correspondent pas (ou que moyennement) à ce qu’ils avaient imaginé. Plus de 50 % des étudiants jugent que le contenu de leur cours ne correspond que pas ou moyennement à ce qu’ils avaient imaginé.

Les intitulés de Licence sont-ils compréhensibles ?

Non 50 %

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Oui 50 %

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Cependant, 90 % des étudiants sont tout de même satisfaits de leur choix d’orientation, on peut donc en conclure que les filières de sciences sociales sont plutôt attractives.

Etes-vous satisfait de votre choix d’orientation ?

Non 10 %

Oui 90 %

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B. Enseignement et formation En terme de pédagogie, ce qui est le plus important d’évaluer dans un premier temps est la disponibilité des professeurs. Ainsi, 55 % des étudiants estiment que leurs professeurs sont disponibles, la communication s’effectuant majoritairement par mails ou via plateforme numérique. Les cours magistraux durent en moyenne 3h, et cela ne semble pas poser problème aux étudiants qui, à 64 %, estiment la durée raisonnable. Néanmoins, les étudiants jugent que les cours magistraux sont “rébarbatifs” mais “nécessaires”, puisque ce sont les deux adjectifs choisis par la majorité des étudiants pour qualifier les cours magistraux. Ce qui interpelle réside dans le suivi ou plutôt dans le manque de suivi relevé par les étudiants. Ainsi, 80 % de ces derniers se sentent peu ou pas suivi durant leur cursus. Le manque de suivi se révèle par les éléments suivant : seulement 22 % des étudiants déclarent qu’un tutorat est mis en place dans leur filière, et 60 % des étudiants estiment qu’il devrait y avoir plus d’accompagnement. En ce qui concerne les options, les étudiants ne rencontrent pas de difficulté afin d’effectuer leur choix (55%). En revanche, ils optent souvent pour des options au hasard, 74 % des étudiants dénonçant un manque d’information et d’explication afin d’éclairer leur choix. En Sciences Sociales, les formations et les enseignements sont pluridisciplinaires, ainsi c’est sans surprise que 72 % des étudiants jugent que leurs enseignements sont assez diversifiés. Concernant l’évaluation des enseignements, 77 % des étudiants sont dans l’impossibilité d’évaluer leurs enseignements. Le peu d’étudiants pouvant évaluer leurs enseignements le font, pour 95 % d’entre eux, au moyen de questionnaires distribués par les professeurs. On peut donc se poser la question de la subjectivité des réponses à ces questionnaires. L’évaluation se fait, pour 92 % des étudiants, par des examens terminaux. Les examens oraux demeurent peu fréquents, puisque seulement 58 % des étudiants sont évalués oralement : 1 examen oral pour 2 examens écrits. Ainsi, 70 % des étudiants sont favorables au Contrôle Continu Intégral, et 85 % jugent que l’examen terminal n’est pas pertinent pour évaluer le niveau de l’étudiant. 75 % des étudiants n’ont pas accès à un corrigé des examens. Néanmoins seulement 66 % des étudiants regardent leurs copies, et 64 % comprennent réellement leurs erreurs. 72 % des étudiants ont accès aux annales, mais 70 % des étudiants n’ont pas accès aux corrigés des annales. Plus de 50 % des étudiants les Masters et leur contenu restent inconnus, ce qui révèle un manque d’information criant. Quant à la sélection entre le Master 1 et le Master 2, 55 % des étudiants la jugent incohérente, et estiment que cette dernière devrait s’effectuer dès l’entrée en Master 1.

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La sélection entre le M1 et le M2 est-elle pertinente ?

Non 55 %

Oui 45 %

Le doctorat est réellement connu de seulement 20% des étudiants. De plus, pour les étudiants, un doctorant est majoritairement un chercheur (80 %), puis un étudiant (68 %). Concernant la recherche à l’Université, pour 85 % des étudiants, elle est simplement et uniquement le travail d’un enseignement chercheur, et pour 45 % elle se retrouve dans l’élaboration d’un mémoire.

Pour vous qu’est-ce qu’un doctorant ? Filières des Répondants

%

100

80%

60%

40%

20%

0%

Chercheur

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Enseignant

Salarié

Étudiant

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Environ 87 % des étudiants ne sont pas sensibilisés à la recherche au cours de leur parcours, le peu s’estimant concernés, le sont à 90 % par le biais du mémoire et de la dissertation. Ce qui est étonnant est que seulement 16 % des étudiants jugent que le 3ème cycle et la recherche sont liés avec la Licence et le Master, un manque de sensibilisation expliquant une lecture erronée du modèle LMD par les étudiants.

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C. Compétences transversales Les formations de sciences sociales permettent à leurs étudiants d’acquérir un certain nombre de compétences transversales. Il s’agit de compétences qui s’expriment dans de nombreux domaines, apparemment non apparentés. Pour les étudiants interrogés, les compétences transversales sont : les langues à 56 %, l’informatique à 39 % et la méthodologie à 5 %. Bien que cela puisse être une réelle force, certains aspects devraient encore être améliorés par les universités.

Les compétences transversales sont : Methodologie 5%

Informatique 39 %

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Langues 56 %

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Les Unités d’Enseignement (UE) libres sont des enseignements conçus comme des enseignements d’ouverture sur une autre discipline, pouvant être complètement détachés de la formation choisie (sport, théâtre, etc). Ces UE sont jugés très enrichissantes par 55 % des étudiants. Cependant, il existe un manque de communication autour de celles-ci. La culture générale est indispensable pour les étudiants, notamment en sciences sociales. Toutefois, 63 % des étudiants n’ont pas d’UE de Culture Générale mais 58 % considèrent que l’apport en Culture Générale est tout de même plutôt présent mais devrait être plus poussé. Enfin, 60 % des étudiants pensent ne pas acquérir de compétences transversales, et les compétences universitaires sont valorisées pour seulement 10 %. Pourtant ces compétences sont une réelle plus-value dans le parcours universitaire d’un étudiant et peuvent être valorisées face aux recruteurs. Les principales critiques reportées touchent les langues. En effet, alors que l’apprentissage des langues étrangères représente un atout majeur dans le monde du travail actuel, les étudiants déplorent la qualité de leur enseignement. Les chiffres sont effectivement explicites : 77 % des étudiants ne sont pas satisfaits de l’enseignement des langues étrangères à l’Université et 74 % ne sont pas satisfaits des méthodes utilisées pour les enseigner, les cours étant souvent trop théoriques et difficilement participatifs, notamment du fait du nombre important d’étudiants dans une salle.

Etes-vous satisfait de l’enseignement des langues à l’Université ?

Oui 23 % Non 77 %

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Il faut rapprocher à ces conditions peu optimales pour un bon apprentissage des langues étrangères, le ratio d’heures de cours trop faible. La comparaison avec les diplômés des autres universités d’Europe montre l’écart du niveau linguistique des étudiants.

De plus, seuls 30 % des étudiants ont des cours en anglais spécifiques à leur filière (employment law, business, international economics, finance, etc). Pourtant, 44 % envisagent de poursuivre une carrière dans l’international. Ce constat soulève encore une fois un paradoxe propre aux études en sciences sociales. De plus en plus de formations sont tournées vers l’international, mais les outils ne sont pas donnés aux étudiants afin de pouvoir en profiter. Enfin, 57 % des sondés disent ne pas avoir l’opportunité de partir en stage à l’étranger dans leur université et 51 % des étudiants n’ont jamais été sensibilisés au programme Erasmus.

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D. Insertion-professionnelle

Malgré l’attrait pour les formations en Sciences Sociales, on observe qu’elles subissent les mêmes lois que la plupart des formations universitaires : 82% des étudiants jugent leur parcours moyennement voire pas du tout professionnalisant. Une énorme majorité des étudiants jugent que les enseignements dispensés ne les préparent pas totalement au marché du travail, et demeurent trop théoriques.

%

100

Comment noteriez-vous l’apport professionnel dans vos formations (1 à 5) ?

80%

60%

40%

20%

0%

1

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4

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De plus, seuls 63 % des étudiants ont la possibilité d’effectuer un stage en Licence (alors que l’article 7 de l’arrêté Licence prévoit un stage pour tous). Pourtant, 92 % des personnes lésées ont envie d’en faire un. Sur les 63 % qui ont la possibilité d’effectuer un stage, 91 % jugent que cela apporte un plus à la formation. On juge donc que les seul 2/3 des étudiants effectuent un stage en Licence, or on rappelle que sur les 37 % n’en effectuant pas, 92 % veulent en faire un. Il y a donc une véritable demande de la part des étudiants. Il existe donc un réel attrait pour ce côté professionnalisant que la majorité des étudiants estiment manquant au cours de leur formation trop théorique selon eux, à l’Université. L’existence du stage lors de la formation universitaire semble avec évidence apporter une bonification à leur formation initiale. On observe donc qu’il faut généraliser le stage à tous les étudiants de Licence, comme le prévoit l’article 7 de l’arrêté licence. Le fait qu’il ne soit pas appliqué partout est dommageable, car il y a une véritable demande de la part des étudiants.

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Avez-vous la possibilité d’effectuer un stage en Licence ?

Non 37 %

Oui 63 %

Si non, souhaitez-vous en effectuer un ? Non 8%

Oui 92 %

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La plupart des stages ont une durée inférieure à 2 mois (73 %). La part des stages entre 2 et 6 mois est de 25 %, et seulement 2 % sont supérieurs à 6 mois. 1/4 des stages se font donc à une durée qui, dans la législation n’obligent pas les entreprises à payer leurs stagiaires. Coïncidence ? [EDIT : À l’heure de la collecte des résultats, le décret d’application sur le volet des stages de la loi Fioraso n’était alors pas encore adopté, donc les stages à durée inférieure à 2 mois n’étaient pas encore gratifié] Les étudiants jugent compliquée voire très compliquée la recherche de stage (ils jugent à 75 % qu’un stage est difficile voire très difficile à trouver), et 88 % jugent n’avoir pas été préparés à la recherche et à la réalisation de leur stage. Il y a donc de nombreux travaux à réaliser en ce sens, tant la demande est importante dans ce domaine.

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IV. Conclusion

De quelle façon l’ARES réagit-elle ?

L’enquête menée par l’ARES a donc répondu à ses attentes en mettant en lumière les points forts mais également les points faibles des conditions d’études des étudiants en Sciences Sociales. La Fédération reconnait les mesures déjà mises en place par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche pour permettre un enseignement de qualité mais certains aspects mériteraient d’être encore améliorés. L’ARES, force de proposition, a ainsi souhaité profiter des résultats de son enquête pour rédiger un Livre Blanc sur les conditions d’études, qui regroupera en son sein les propositions de la Fédération pour palier aux faiblesses relevées dans ce dossier de presse.

Contacts presse : • Erwann TISON – Président – president@fede-ares.org – 06.38.75.02.96 • Coline BRIATTE – Attachée de Presse – coline.briatte@fede-ares.org – 06.50.84.42.34

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