Journal de Tanger 11 03 2006

Page 1

Notre site Web : www.lejournaldetanger.com I.S.S.N. 0851-0882

N° 3366 Samedi 11 Mars 2006 Samedi 10 Safar 1427 Sabbat 11 Adar 1 5766

Directeur :

ABDELHAK BAKHAT

l'une des plus anciennes publications multilingues du Maroc

Siège social, Administration, Publicité : 11, Av. Moulay Abdelaziz Tél. 039.94.60.51 - Fax : 039.94.57.09 B.P. 420 - Tanger Rédaction : 7 bis, Rue Omar Ben Abdelaziz Tél.: 039.94.30.08 - 039.32.29.62 Fax : 039.94.57.09

au service de l'information locale et régionale

E-mail: direct@lejournaldetanger.com redact@lejournaldetanger.com

Plus d'un siècle

SILT 2006

Hebdomadaire multilingue d'informations générales Paraîssant le samedi matin, il totalise sa 101 ème année de parution (1904)

Le club de Tanger

Des journalistes Marocains et Français décortiquent les grands enjeux de la presse durant les 50 années d’indépendance du Maroc

Prix : DH 3,00

CAFRAD

Scanner des élections en Afrique

Vue partielle des participants au séminaire.

(Ph. R. Dfouf)

Une élection est un choix libre opéré par les individus afin de pourvoir aux postes de responsabilité et d'atteindre des objectifs communs. C'est aussi un choix entre deux ou plusieurs options concourant à la réalisation d'un programme ou d'un idéal. L'élection est un acte civique de tout citoyen, qui sert à manifester l'indépendance d'esprit et à consolider l'appartenance sociale et nationale. Le ministre de la Communication, M. Nabil Benabdellah, et l'ambassadeur de France

S.M. le Roi dévoilant la ouvrant plaque les commémorative duTanger. Boulevard(Ph. Mohammed à Rabat, M. Philippe Faure, travaux du Club de R. Dfouf) VI.

(Lire reportage en pages 4 et 5 )

DERNIÈRE MINUTE

Trois piétons fauchés par une voiture folle à la rue de Fès

Les trois occupants de la voiture folle dont le chauffard (au centre), arrêtés par la police. (Ph. R. Dfouf)

Il était 0 heure de cette nuit de jeudi à hier vendredi lorsqu'un véhicule de police faisant sa ronde sur le boulevard de Paris a remarqué une voiture passer en trombe en direction de Aïn Ktiouet. Les policiers ont réagi au quart de tour et pris en filature la voiture filante qui a emprunté la rue d'Angleterre, puis les rues de Mexique et de Hollande, débouchant à toute allure sur la rue de Fès. Et c'est où l'irréparable est arrivé : le chauffard de la voiture folle a fauché trois piétons morts sur le coup et blessé plusieurs passants. Les trois occupants du véhicule seront interceptés et arrêtés par la police au point de départ, à Aïn Ktiouet, où le chauffard était retourné. Nous y reviendrons dans notre prochaine édition.

LA NOUVELLE OUVERTURE À TANGER DU CABINET SPÉCIALISÉ EN

ORTHOPÉDIE DENTO-FACIALE ET ORTHODONTIE ENFANT ET ADULTE

DR. MOUNIR NACHABE Docteur en chirurgie dentaire Spécialiste en O.D.F. et Orthodontie Lauréat de la Faculté de Lille - France 17, Rue Mansour Dahabi (face Clinique Croissant Rouge) Appt. 9 - Tanger - Tél.: 039.32.54.44

SIMON MAMOSI LELO directeur général du CAFRAD

(Lire en page 6 )


N° 3366 • Samedi 11 Mars 2006 • Page

2 (F)

Actualités

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DE L’APIT

Vers la réunification

Les membres de l’Association des Promoteurs Immobiliers de Tanger (APIT) ont décidé de laisser leur assemblée générale ordinaire ouverte dans la perspective de permettre à leurs ‘’camarades’’ de l’autre association, l’APILT (Association des Promoteurs Immobiliers et Lotisseurs de Tanger) de les rejoindre pour se retrouver à nouveau sous une seule bannière. Il s’agit de trouver la formule adéquate pour concrétiser la réunification tout en ménageant les différentes sensibilités. Celles-là même qui avaient conduit à la scission en janvier 2004, a insisté le président de l’APIT, Abdeslam Yassine : ‘’Ni vainqueur ni vaincu’’, at-on répété. Quoique, la nouvelle association, APIT, se trouve en meilleure santé que cette vieille APILT, présidée pourtant par le jeune et dynamique promoteur Khalid Abdalas. Le rapport moral, présenté par le secrétaire général, Khalil Nouinou, fait ressortir les efforts déployés par l’APIT depuis sa naissance : depuis les contacts avec les principaux interlocuteurs administratifs et institutionnels jusqu’aux rencontres et journées d’étude en passant par les démarches ponctuelles pour traiter des questions d’intérêt pour le secteur. Sans oublier aussi une présence au plus haut des podiums en matière de soutien aux actions sociales, culturelles et sportives à Tanger. N’empêche que le président Abdeslam Yassine a tenu à préciser que pour certaines actions et démarches, les deux associations se sont concertées car

Douleurs tangéroises

Le président de l’APIT, Abdeslam Yassine (au centre) : «L’intérêt du secteur prime sur tout le reste». (Ph. R. Dfouf)

l’intérêt du secteur prime sur tout le reste. Un souci qui n’avait pas avoir prévalu, il y a deux ans, au moment de la rupture, provoquée, faut-il le rappeler, par l’obstination de l’ex président de l’APILT, Al Hassan Al Hammouti de ne pas convoquer l’Assemblée générale élective à son échéance, en raison de ses propres intérêts électoraux. Aujourd’hui, il préside aux destinées du conseil préfectoral et de l’Arrondissement de Charf Souani, accusé par ses détracteurs d’avoir utilisé l’APILT, entre autres associations, comme tremplin à ses ambitions. L’état de santé des finances de l’APIT est excellent aussi, d’après le rapport

ANNIVERSAIRE DES ATTENTATS DE MADRID Il y a deux ans, jour pour jour, le jeudi 11 mars 2004, vers 7h30, plusieurs bombes explosent simultanément à cette heure de pointe matinale aux gares d’Atocha, El Pozo de Tío Rainmundo, Santa Eugenia ainsi que dans un train à la rue Téllez, juste à l’entrée d’Atocha. Une dizaine de bombes qui vont semer la terreur, la destruction, la mort, la douleur, la souffrance, la consternation… Ceux d’entre nous qui avons l’habitude de regarder les bulletins d’information matinaux sur les chaînes espagnoles allions nous retrouver aux premières loges pour suivre en direct les moments qui ont suivi cet attentat odieux. Nous étions hypnotisés par les images. Notre choc sera encore plus grand lorsque nous apprenons quelques heu-

avec un ami, attendant le train de Vallecas. Ossama habitait à Alcorcon et chaque matin il changeait de train à Atocha pour aller travailler. Ce 11 mars 2004, comme beaucoup d’autres travailleurs, il n’arrivera pas à son lieu de travail… Beatriz, 22 ans, madrilène, travaille avec sa mère dans un atelier de broderie des robes de mariées et de fêtes, fiancée de feu Ossama Lamarti, allait voir sa vie bouleversée ce matin là : “ J’ai fait connaissance d’Ossama le 22 mars 2002 dans une discothèque de Madrid. Nous avons commencé à sortir ensemble et il m’a présenté à ses tantes qui vivent ici à Madrid depuis un quart de siècle. Comme tous les couples. Nous étions pleins d’illusions. Nous avions prévu d’aller à Tanger, à

res plus tard que parmi les victimes, il y avait deux tangérois : une petite fille d’une dizaine d’années Sanae Bensalah, et un jeune homme âgé de 24 ans que certaines personnes allaient reconnaître sur les images de l’horreur diffusées en direct : Ossama Lamarti. Son frère Mohamed, âgé aujourd’hui de 27 ans se souvient encore de ce matin du 11 mars comme si c’était hier : “ Lorsque j’ai appris qu’il y a eu un attentat à la gare d’Atocha, j’ai essayé de joindre mon frère sur son portable. Mais il ne répondait pas. J’ai appelé mes tantes à Madrid…elles m’ont dit que Ossama n’est pas arrivé à son travail. Là j’étais sûr qu’il lui était arrivé quelque chose. ” Ossama Lamarti était arrivé en Espagne en septembre 1999. Après trois mois à Barcelone, il rejoint ses tantes à Madrid et commence à travailler avec l’un de ses oncles dans une entreprise de toitures préfabriquées. Au moment des attentats, il se trouvait à Atocha

la Semana Santa (avril) pour faire une surprise à ses parents…ça n’a pas été possible…Au début j’avais beaucoup de haine pour les auteurs de cet attentat. Mais avec le temps, je me suis rendue compte qu’ils sont trompés. Le coran n’incite pas à la violence ni au crime. Que certains de ceux qui ont commis cet attentat soient originaire de Tanger, ville natale de mon fiancée me remplit de rage. J’ai visité Tanger et les tangérois m’ont enchanté… ” La douleur des parents de Ossama est très forte. Sa sœur Mouna avait failli perdre la raison à force de pleurer. Aujourd’hui ils demandent que justice soit rendue, et que les coupables soient punis. La mère de Ossama est toute fière d’exhiber la médaille décernée, par le Roi Juan Carlos à son fils. Elle n’a plus de larmes pour pleurer. Elle a été consolée par le Roi en personne. “ C’est un homme très doux et très modeste ” ditelle avant de se réfugier dans le silence de ses pensées et de ses souvenirs.

présenté par le trésorier de l’association, M.Temsamani, et commenté par le commissaire aux comptes, M.Sinani. Ce qui ne semble pas être le cas de l’autre association entendra-t-on dire. On retiendra des débats les remarques pertinentes de M.M Bouhriz, Belbachir, Mazari et Gabay sur les modalités de la réunification qui devrait avoir lieu lors d’une assemblée générale extraordinaire. Mais auparavant, l’APIT devrait poursuivre ses assises, fin avril, ayant reporté le point relatif à la réélection de son bureau. Ce qu’ont fait également, semble-t-il, les membres de l’APILT lors de leur dernière assemblée générale.

SOCIAL

Naissance de la Fédération des Associations d’hémodialyse de la région Tanger Tétouan Les associations d’hémodialyse de la région Tanger Tétouan viennent de créer leur fédération lors d’une assemblée constitutive, tenue dernièrement au Centre Amal de Tanger, après l’approbation des statuts et l’élection des membres du bureau fédéral. Il s’agit des associations : Amal (Tanger), Annour (Bénimakada), Arrahma (Tétouan), Assafae (Larache), Abou Al Hassan Chadili (Chefchaouen) et Oued Al Makhazen (Ksar El Kébir). Cette dernière de création récente sera opérationnelle très prochainement. L’objectif de cette Fédération, déclare son président M.M’hammed Arbaï, est d’être l’interlocutrice des institutions d’une part et, d’autre part, de conjuguer les efforts de tous pour s’entraider les uns les autres à faire face à des demandes de plus en plus croissantes. Le bureau fédéral est composé justement de membres représentant les 6 associations et a été constitué comme suit : — Président : M’hammed Arbaï — 1er vice président : Amine Boukhobza

— 2ème vice président : Boubker Saheb — Trésorier : Mohamed Temsamani —Trésorier adjoint : Mohamed El Kouira — Secrétaire général : Mohamed Ziati — Secrétaire général adjoint : Mohamed Ibn Bachir — Assesseurs : Abdeslam Taoufik, Mohamed Ramli, Mohamed Zakane, Mohamed Larbi Ahemdi, Kamal Ouassini, Abdeslam Mehjoub Le wali de la région Tanger Tétouan M.Mohamed Hassad a reçu lundi les membres du bureau de la fédération, conduits par leur président et a écouté attentivement les éléments d’information concernant le fonctionnement des centres d’hémodialyse gérées par les associations qui viennent de se fédérer. Rappelons que ces associations sont nées du bénévolat qui anime un certain nombre de bienfaiteurs à l’initiative, au départ, de ceux qui ont créé l’association ‘’Amal’’. Celle-ci arrive aujourd’hui à traiter 85 personnes, tandis que l’association ‘’Annour’’ assiste 55 personnes. Les malades traités dans les centres de ces deux associations bénéficient de la gratuité to-

tale. Dans les centres des autres villes de la région, le coût d’une séance d’hémodialyse revient entre 100 et 150 dhs. Dans le secteur privé ces mêmes séances coûteraient entre 700 et 800 dhs la séance. ‘’Arrahma’’ à Tétouan traite 80 malades, ‘’Assafae’’ à Larache 46 et ‘’Abou Al Hassan Chadili’’ à Chefchaouen 26 cas. À son ouverture imminente, le centre de l’association ‘’Oued Al Makhazen’’ traitera entre 40 et 50 malades démunis. Malgré l’importance des réalisations accomplies, le président de la nouvelle Fédération M.M’hammed Arbaï est loin d’être satisfait. C’est que les besoins sont énormes dit-il avec plus de 200 personnes sur les listes d’attente et le manque en néphrologues. Il remercie tous les bienfaiteurs qui soutiennent cette action à travers la région et plus particulièrement le conseil régional de Tanger Tétouan qui programme depuis quelques années déjà une subvention atteignant aujourd’hui 4 millions de dirhams. M.M’hammed Arbaï a tenu à rendre un vibrant hommage aux docteurs Rachid Bakkali et Ahmed Bendali (délégué du ministère de la Santé à Tangerr, dorénavant membres d’honneur de la Fédération.

DIRECTION - AMINISTRATION Directeur responsable de la publication : ABDELHAK BAKHAT

HEBDOMADAIRE MULTILINGE D’INFORMATIONS GÉNÉRALES Direction : 11, Av. Moulay Abdelaziz Tél.: 039.94.60.51 - Fax : 039.94.57.09 Rédaction : 7 bis, Rue Omar Ben Abdelaziz Tél.: 039.94.60.51 - 039.94.30.08 - 039.32.29.62 Fax : 039.94.57.09 Site Web : www.le journaldetanger.com E-mail : direct@lejournaldetanger.com redact@lejournaldetanger.com

Directeur commercial : MOHAMED TARIK BAKHAT

Avis de perte M. AHMED ZAYOUN déclare avoir perdu, dans des circonstances et lieu indéterminés, le

Titre foncier N° 38.121/06

Prière à toute personne ayant retrouvé ce document de bien vouloir le rapporter à la Conservation Foncière de Tanger.

RÉDACTION : Rédacteur en chef MOHAMED ABOUABDILLAH (Tél.: 066.04.89.65)

Imprimerie : LE JOURNAL DE TANGER S.A.R.L.

Rédaction : ABOU MEHDI Achraf LAAROUSSI Mohamed SAÏDI Abdelmajid OURIAGHLI Mokhtar GHARBI Bachir MESRI

Tirage : 10.000 exemplaires

Laborentin : Med. TRIMINI LANGERI

Service commercial : Tél.: 039.94.6051 - Fax : 039.94.57.09

Composition : Mustapha ASSOUFI Hassan AZAM Aïcha RYAD Meriem ALAOUI Collaborateurs : Brahim TEMSAMANI Rachid DFOUF AGDAL COLOR

Pour toutes vos petites annonces, annonces légales, annonces publicitaires

Tél. 039.94.30.08 039.32.29.62 Fax : 039.94.57.09


N° 3366 • Samedi 11 Mars 2006 • Page

8 (F)

Actualités

L’A.F.E.M. commémore la Journée internationale de la Femme à l’E.N.C.G.T.

La section tangéroise de l’Association des Femmes chefs d’entreprises du Maroc (AFEM), en partenariat avec l’Ecole nationale de Commerce et de Gestion de Tanger (ENCGT), l’ANAPEC et la FST, a organisé, mercredi 8 mars 2006, en commémoration de la Journée internationale de la Femme, un important séminaire au siège de l’ENCG, sur les thèmes : «Entrepreunariat féminin au service de l’économie marocaine» et «La violence contre les femmes au Maroc : comment y mettre fin ?».

Le programme étalé sur l’après-midi prévoyait d’abord deux compétitions sportives en football et volley-ball, ensuite, une série d’interventions s’inscrivant dans le cadre des deux thèmes précités. Ouvrant les travaux, le directeur de l’ENCGT a rendu un vibrant hommage à la femme. «La femme est à la fois l’origine et l’avenir de l’homme. Elle est sa mère, sa sœur, son épouse et sa fille», dira M. Amziane Houdaïfa. Procédant à la présenation de son association, la déléguée régionale, Mme Fouzia Tarik, a rappelé que l’AFEM a été créée le 28 septembre 2000 à l’initiative des femmes chefs d’entreprises désireuses de participer activement au développement économique et industriel et constituer un réseau national. Depuis lors, l’association s’est révélée très dynamique à travers un grand nombre

ACTIVITÉS PARA-SCOLAIRES

Des journalistes en herbe au collège Ibn Abbar

Photo-souvenir des élèves du collège Ibn Al Abbar avec leur éducatrice, Naïma El Khaïdar, et le directeur de l’IFN. (Ph. Hammouda - Agdal Color)

Les élèves du collège Ibn Abbar de Tanger ont fêté à leur manière la 10ème édition du SILT 2006, en participant activement à l’espace «Jeunesse et concours : futurs journalistes», organisé

SÉMINAIRE

La présidente de l’AFEM-Nord, Mme Fouzia Tarik, présidant les travaux du séminaire, aux côtés du directeur de l’ENCGT, A. Ameziane Houdaïfa, face à une nombreuse assistance à dominante féminine. (Ph. R. Dfouf)

d’activités et de réalisations dont l’édition d’un guide de création d’entreprises; l’organisation de différents forums et conférences au profit de la femme entrepreneur; la participation à plusieurs manifestations internationales et l’implication dans divers systèmes de formation. Aujourd’hui, l’AFEM qui est représentée à Marrakech, Tanger, Agadir et Rabat fait partie de plusieurs groupements professionnels, dont la CGEM au Maroc ou le Forum arabe

international des Femmes (AIWF). Les intervenants suivants, Mme Latifa Rabbaj, directrice de l’ANAPEC-Tanger; Mme Nezha Salaheddine, déléguée régionale de l’Office national des Pêches (ONP); Mme Touria Tajeddine, du Réseau espace et citoyenneté; les professeurs Ferhane et Ounir de l’ENCGT ainsi que d’autres, se sont attachés à développer les deux thèmes du programme, en présence d’une assistance étoffée.

en marge du Salon du Livre de Tanger. Leur participation à cette manifestation a été couronnée de succès puisqu’ils ont remporté le premier prix du jury.

CRT-CIMR

Les systèmes de retraite au Maroc et la place occupée par la CIMR La Caisse interprofessionnelle marocaine des retraites (CIMR), en collaboration avec le Conseil régional du Tourisme Tanger-Tétouan (CRT/T-T) a organisé, mercredi 8 mars courant, un important séminaire destiné aux opérateurs du secteur touristique du Nord. Dans un large exposé, le directeur commercial de la CIMR, M. Jawad Tadlaoui, a donné un historique de la Caisse interprofessionnelle marocaine de retraites et développé les divers mécanismes de fonctionnement et les avantages que cette caisse présente sous différents systèmes d’adhésion et de couverture.

Situation explosive devant la sourde oreille du conservateur foncier La chose dure et perdure et le problème prend une nouvelle dimension au point que la grogne des promoteurs immobiliers, jusque là maîtrisée, prend désormais l’aspect «d’une situation explosive», selon les termes du communiqué de l’APILT reproduit intégralement cidessous, qui dénonce une nouvelle fois, certains dysfonctionnements au niveau de la Conservation foncière de Tanger. Ainsi, les promoteurs immobiliers dénoncent, réclament et se réservent des droits. Pendant ce temps, le Conservateur foncier fait la sourde oreille, conduisant, selon toute vraisemblance, les relations des deux parties à un cul de sac. Il serait donc souhaitable que les choses soient reprises en main le plus tôt possible, par qui de droit, de manière à ne pas en arriver au point de non retour. Pour cela, il n’y aurait qu’un moyen et un seul : observer, de part et d’autre, une applicatioin stricte des lois en vigueur, sans arbitraire ni dérobation.

Association des Promoteurs immobiliers et Lotisseurs de Tanger (APILT)

COMMUNIQUE

Nous voudrions par le présent article éclairer l’opinion publique, en général, et les intervenants dans le domaine de l’immobilier, en particulier, sur la politique actuelle pratiquée par la direction de la Conservation foncière dans la gestion de ses services. Pour ce faire, nous voudrions d’abord rappeler les très bons rapports qui ont toujours prévalus entre les promoteurs immobiliers et la Conservation foncière. En effet, depuis des décades déjà, des journées d’études, des séminaires étaient organisés en partenariat, et une concertation franche a toujours prédominé à la suite de l’adoption de nouveau textes de loi ou, simplement, toute nouveauté dans des décisions. Néanmoins ces derniers mois, et d’une façon unilatérale, la direction précitée a commencé à pratiquer une nouvelle formule de tarification de ses droits lors d’un éclatement de titre dans le cadre de la co-propriété, faisant fi de la loi en la matière qui oblige le conservateur à prendre en considération la déclaration du client. Cette pratique illégale aurait pu être étudiée si, au moins, elle faisait une différence entre les droits de mise à jour ou de mise en concordance qui sont calculés sur la valeur de la construction. Cette formule aurait pu également faire la différence entre les surfaces couvertes ou non couvertes sur les surfaces du sous-sol réservées au parking pour

voitures, sur la position des locaux à usage d’habitation qui donnent sur la façade ou ceux qui donnent uniquement sur la cour intérieure. Rien de tout ce qui précède n’est pris en considération par le conservateur qui se limite à multiplier la totalité des surfaces précitées par une valeur vénale de son choix qui est loin de la réalité. Ainsi des sommes astronomiques sont exigées non prévues par le promoteur qui vient de terminer son projet et dont la trésorerie souffre énormément. Devant cette situation, les promoteurs ont manifesté leur mécontentement à plusieurs occasions. Monsieur le wali de la région Tanger-Tétouan, conscient de la situation explosive du secteur à la suite de ces agissements, a eu l’amabilité d’organiser une réunion avec les parties. Sous sa présidence et dans ses bureaux, la rencontre en question a rassemblé Monsieur le conservateur général adjoint, assisté de Monsieur le conservateur de Tanger-ville, et une délégation des promoteurs immobiliers. Après plusieurs interventions et explications dans un climat cordial et fort responsable, Monsieur le conservateur général adjoint a reconnu que : — il faut calculer les droits de la mise en concordance en fonction du prix de la construction; — par contre, la création de nouveaux titres

doit être calculée sur la valeur vénale toujours en prenant en considération les différentes surfaces couvertes ou non couvertes ou de sous-sol; — par contre encore, en ce qui concerne le tarif du zoning qui n’a pas été communiqué à l’assistance, il fera l’objet d’une étude entre les parties après un maximum de 3 semaines. Les promoteurs étaient fort satisfaits de ces résultats. Malheureusement plus de 5 semaines se sont écoulées et la direction de la Conservation foncière n’a organisé aucune nouvelle réunion comme prévu. Devant cette situation, les promoteurs ont essayé de prendre rendez-vous avec Monsieur le conservateur général, mais c’était en vain, ce dernier n’ayant pas daigné leur accorder une entrevue. NOTRE ASSOCIATION : — consciente du rôle prépondérant que joue le secteur dans le développement urbain de la zone; — du dynamisme dont font preuve les promoteurs en vue de la création d’emplois; — convaincue de l’action positive de ses membres pour réduire le déficit de logements que connaît notre pays et par voix de conséquence éradiquer l’habitat clandestin;

— forte de la priorité et l’importance que donne Sa Majesté que Dieu la glorifie au développement du Nord, en général, et de Tanger, en particulier. DÉNONCE : — la position de la Conservation foncière qui pratique la politique de la porte fermée; — qui applique un calcul non légal des différents droits à percevoir; — qui va à l’encontre de la politique du gouvernement de Sa Majesté qui prône la transparence dans toute action de l’administration; — qui abuse de son pouvoir de monopole. RÉCLAME : — l’intervention urgente de Monsieur le Premier ministre pour obliger les responsables de la Conservation foncière inconscients de la gravité de leur acte à revenir à la table de négociation et se conformer aux textes régissant leurs rapports avec leurs clients. SE RÉSERVE : — le droit de mener toute action à l’échelon local ou national de nature à sauvegarder les intérêts de ses membres et à leur rendre justice.


N° 3366 • Samedi 11 Mars 2006 • Page

4 (F)

SILT 2006

A la une

Le club de Tanger

Des journalistes Marocains et Français décortiquent les grands enjeux de la presse durant les 50 années d’indépendance du Maroc

e ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Mohamed Nabil Benabdellah, a présidé, samedi 4 mars courant, au cinéma Dawliz de Tanger, aux côtés de l’ambassadeur de France à Rabat, M. Philippe Faure, la première rencontre du «Club de Tanger» regroupant une grande pléiade de journalistes marocains et français qui se sont attachés, une journée entière, à disséquer les grands enjeux de la presse des deux pays, durant les cinquante dernières années d’indépendance du Maroc. Ont pris part à ce séminaire, le conseiller de S.M. le Roi, M. André Azoulay, des sommités de la politique française, de nombreuses personnalités du monde de la presse, des leaders d’opinion et un très grand public constitué d’intellectuels, de créateurs et de représentants de la société civile. Le programme des travaux scindé en deux séances et réparti en quatre panels a abordé plusieurs thèmes dont le rôle joué par la presse dans le processus d’indépendance du Maroc; l’accompagnement par les médias marocains et français du développement économique, social, culturel et des réformes politiques au Royaume; les nouveaux espaces de liberté pour la presse; l’armature politicoculturelle pour le Maroc de demain et ses enjeux dans le processus de démocratisation; l’avenir de la presse écrite au Maroc et en France face aux technologies de l’information et de la communication; le rôle des médias comme acteurs et témoins auprès des jeunes générations; et la multiplication des sources d’information grâce à la génération progressive de l’accès à Internet.

L

Dans son discours d’ouverture, le ministre de la Communication s’est félicité des relations bilatérales entre le Maroc et la France qui, dira-t-il, ont réussi à sortir du protectorat et à gérer d’une excellente manière l’après indépendance. «Nous nous retrouvons aujourd’hui entre hommes et femmes de plume pour faire le bilan de ce qui s’est fait et de ce qui reste à faire dans le cadre d’une amitié exemplaire», a indiqué M. Mohamed Nabil Benabdellah, ajoutant que le Maroc qui célèbre cette année le jubilé de son indé-

Discours du ministre de la Communication, M. Mohamed Nabil Benabdellah : «Nous voulons partager avec vous des valeurs purement marocaines». (Ph. R. Dfouf)

Le ministre de la Communication (3ème à g.) aux côtés du grand journaliste de Jeune Afrique, Mohamed Berrada. (Ph. R. Dfouf)

pendance, se réjouit des réussites réalisés mais aussi déplore des échecs qu’il faut savoir reconnaître et rattraper. «L’une des explications majeures que nous pouvons donner à ces échecs est que, chaque fois que la Monarchie et les forces vives n’ont pas navigué ensemble, le pays est entré dans de fortes zones de turbulence», dira-t-il, estimant qu’aujourd’hui, on se trouve dans une sorte de consensus pour l’entente. «C’est une expérience singulière que celle du Maroc, qui lui a permis d’engager, dès le début des années 90, un processus de réformes en matière de libertés, de démocratie et de développement économique et social qui le mettent résolument sur la voie de la modernisation, notamment depuis que les forces politiques ont décidé de participer au gouvernement», a-t-il indiqué. Evoquant le «nouveau règne» de S.M. le Roi Mohammed VI, le ministre de la Communication a énuméré différentes réalisations initiées par le Souverain dont le Code de la famille, l’Instance équité et réconciliation (IER) et l’Initiative nationale pour le Développement humain (INDH), mais aussi les nombreux chantiers mis en œuvre en matière de développement économique et social. «Nous voulons donc partager avec vous ces valeurs purement marocaines car, si le Maroc et la France ont su gérer 50 ans d’après-indépendance, nous pourrions encore mieux nous comprendre», dira M. Mohamed Nabil Benabdellah, s’adressant aux journalistes français. L’ambassadeur de France à Rabat a, quant à lui, évoqué les excellentes relations fami-

liales entre S.M. le Roi Mohammed VI et le Président de la République française, M. Jacques Chirac. Faisant remarquer que la France est le premier partenaire économique du Maroc, et que 24 % des échanges du Royaume se font avec l’Hexagone, contre seulement 16 % avec l’Espagne, M. Philippe Faure estime que le partenariat entre les deux pays s’inscrit dans des relations d’excellence. L’ambassadeur rappellera, d’autre part, la présence en novembre dernier, de hautes personnalités françaises aux festivités commémorant le 50ème anniversaire de l’indépendance du Maroc, qualifiant cette association de «très rare de par le monde». Le diplomate français a, par ailleurs, fait appel à l’Union Européenne afin d’approfondir et de renforcer ses relations avec le Maroc : «Il s’agit là d’un cas d’urgence et d’une priorité dont doit prendre conscience l’Union et s’impliquer davantage auprès des peuples du Sud», estime l’ambassadeur.

PREMIER PANEL Animé par le grand journaliste français, Jacque Chancel, en qualité de modérateur, et composé des pénalistes Jean Daniel (Le Nouvel Observateur), Hamid Berrada (Jeune Afrique), Jamal Eddine Ennaji (Institut supérieur de l’Information et de la Communication) et Jamal Barraoui (Sawt Annas), le premier panel de la journée a mis fondamentalement en perspective les relations maroco-françaises durant les 50 années d’indépendance du Maroc et le rôle de la presse joué dans le processus d’indépendance.

Vue partielle de la nombreuse assistance à dominante de journalistes marocains et français. (Ph. R. Dfouf)

L’ambassadeur de France à Rabat, M. Philippe Faure : «L’Union européenne doit s’impliquer davantage auprès des peuples du Sud». (Ph. R. Dfouf)

C’est le témoignage-fleuve de M. Jean Daniel, témoin et accompagnateur des événements de l’époque qui a apporté le plus de lumière sur la période allant notamment de 1953 à 1956, incluant l’exil de S.M. Mohammed V et le retour du Souverain au Maroc indépendant, s’appuyant sur le livre de Charles André Julien «L’Afrique du Nord en marche». «En 1953, la France mal dans sa peau et son empire colonial mal gouverné, cherchaient à préserver leur leadership et renforcer une autorité de possession et de prestige. La déposition du Sultan était pour les gouvernants de l’époque une façon de rappeler aux esprits faibles, qu’ils étaient toujours forts, malgré la défaite des forces françaises de Diên Ben Phu, suivie par les accords de Genève marquant la fin de la guerre d’Indochine», explique le journaliste. Pour M. Hamid Berrada, l’indépendance du Maroc a été précipitée par le départ de l’insurrection algérienne le 1er novembre 1954. Evoquant le rôle de la presse française de l’époque, il a indiqué que les journalistes avaient une passion pour le Maroc, qui a disparu au fil du temps. «Il n’y a pas de passion sans tragédie», rétorquera M. Jean Daniel.

DEUXIÈME PANEL La deuxième séance a été consacrée essentiellement à la liberté de la presse, décortiquée par le modérateur Mohamed Brini (Al Ahdat Al Maghribia) aux côtés des pénalistes Alain Barluet (Le Figaro), Mireille Duteil (Le Point), Fahd Yata (La Nouvelle Tribune), Ahmed Réda Benchemsi (Tel Quel),

Naïm Kamal (journaliste indépendant) et José Garçon (Libération/France). Pour M. Brini, la pratique journalistique au Maroc a connu une évidente avancée en matière de liberté, si l’on tient compte de la chape de censure qui pesait sur la profession dans un passé non lointain, une époque, dira-t-il, où régnait la censure préalable et l’arbitraire des saisies et des interdictions contournant la justice. S’interrogeant ensuite sur le «type de liberté revendiqué, le journaliste déplore aujourd’hui un certain nombre de dérives dans l’usage permissif de la liberté d’expression douloureusement acquise». M. Fahd Yata estime, pour sa part, que le fait qu’on puisse discuter de la presse au Maroc, prouve déjà que l’on vit dans un espace de liberté, rappelant qu’en 1978, son ex-quotidien Al Bayane (paraissant toujours), était interdit pendant des mois parce qu’il n’avait pas exprimé ses vœux à S.M. Hassan II à l’occasion de la Fête du Trône. «Si, aujourd’hui, on peut écrire en toute liberté, c’est parce que des journaux et des hommes ont lutté pour en arriver à ce résultat, mais la liberté de la presse ne se conçoit pas sans responsabilité», a-t-il encore dit, faisant remarquer que «le balancier d’une horloge met du temps à se stabiliser», insinuant sans doute qu’il faut laisser le temps au temps. M. Ahmed Réda Benchemsi qui déclare avoir embrassé le métier de journaliste il y a une dizaine d’années, dont 6 ans sous le règne de S.M. Mohammed VI, ne comprend toujours pas, explique-t-il, comment on peut concilier les contraintes d’ordre politique et l’exigence

de liberté de parole pour la presse, dans une société en voie de démocratisation : «Nous avançons dans un champ de mines dont on ne nous a pas donné la carte, ce qui fait qu’à chaque fois, il y a quelqu’un qui saute», dira M. Benchemsi faisant allusion aux procès pour «diffamation» intentés à certains journaux dont le sien «Tel Quel» et dont il a du mal à saisir les causes ou les raisons. «Qu’il y ait des limites, soit ! mais il faut les négocier, sinon comment peut-on rationnaliser l’irrationnel ?», s’interrogera-t-il. La réponse à cette question viendra de M. Fahd Yata : «Si l’on veut faire une presse contre le pouvoir, on n’a pas à négocier avec ce pouvoir pour une délimitation du champ de mines, parce qu’en fait, il n’existe pas de champ de mines», dira-t-il, repris par M. Mohamed Brini qui exprime sa crainte de «perdre ce qui a été acquis à cause des dérapages et des dépassements». Mme Mireille Duteuil fait constater, pour sa part, «l’énorme évolution de la presse marocaine». «Autrefois, la presse française souffrait de la censure pratiquée au Maroc, mais qui a commencé à être levée avant même l’arrivée de S.M. Mohammed VI au pouvoir. Les journalistes étrangers ont commencé alors à circuler librement à travers le Maroc, sans être filés par la police, ni importunés dans leur travail», témoigne-t-elle. Ce même avis est partagé par Mme José Garçon qui qualifie la liberté de presse au Maroc de «précieux acquis». Evoquant les médias français, Mme Garçon explique que certains journalistes de son pays ont tendance à s’impliquer dans les affaires intérieures du Maroc, parce qu’ils se croient parfaitement au courant de la politique du Royaume qu’ils ont connu ou pour y avoir peut-être vécu. Mais ils font parfois erreur, ce qui conduit dans certains cas à des frictions, explique-t-elle, conseillant de ne pas trop surestimer les «interviews» publiées dans la presse française. M. Alain Barluet, quant à lui, se dit frappé par tout ce qui rapproche les journalistes marocains avec leurs confrères français et tout ce qui les en distingue. (SUITE EN PAGE 5)


N° 3366 • Samedi 11 Mars 2006 • Page

5 (F)

A la une

Des journalistes Marocains et Français décortiquent les grands enjeux de la presse durant les 50 années d’indépendance du Maroc

a qu’à aller dans les kiosques pour se rendre compte du niveau atteint par cette liberté». Faisant remarquer que la justice n’a finalement frappé que des journaux qui ont failli, M. Naïm Kamal reconnaît qu’il faudrait peut-être encore réformer certaines lois, ce qui n’autorise cependant pas les dérapages, dira-t-il. «Toutefois, la peine carcérale ne mène nulle part. Il faudrait surtout frapper le journaliste là où ça fait mal, notamment par des amendes», a conclu l’intervenant.

(SUITE DE LA PAGE 4)

«Le rapprochement se fait évidemment à travers la langue et tout ce qui concerne le métier et les procédures. Mais, ce qui vous distingue, ce sont les difficultés auxquelles vous êtes confrontés, profondément en phase avec une phase de l’évolution de ce pays», dira-t-il, expliquant que la pratique du métier ne peut se passer de liberté si nous savons quelle genre de liberté nous réclamons, mais certaines exigences professionnelles doivent prévaloir, comme le respect de l’éthique journalistique et la déontologie. Laquelle déontologie est définie par Jamal Eddine Naji par «une loi non écrite du métier». Selon lui, cette loi nécessite un grand effort en jurisprudence, or, explique-t-il, il n’existe chez nous ni arsenal juridique approprié, ni juges spécialisés en la matière.

AUTRES PANELS

Premier panel de la matinée animé par le grand journaliste français, Jacque Chancel (Nouvel Observateur), face à une assistance attentive. (Ph. R. Dfouf)

M. Naïm Kamal, pour sa part, n’arrive pas à s’expliquer pourquoi nous autres Marocains avons toujours besoin de justifier à nos anciens colons ce que nous sommes et

ce que nous faisons. «C’est comme si la France n’a pas lâché son empire colonial», dira-t-il, ajoutant que «pour évaluer la liberté d’expression et de presse au Maroc, il n’y

Le reste des travaux de la journée a été axé, dans l’après-midi, sur l’armature politico-culturelle pour le Maroc de demain; les grands enjeux de la presse dans le processus de démocratisation; l’avenir pour la presse au Maroc et en France face aux technologies de l’information et de la communication (TIC), et au rôle des médias comme acteurs et témoins auprès des jeunes générations, au cœur du processus de transformation sociale. Dans une table ronde sur «L’impact de la révolution

numérique sur le journalisme», les intervenants ont relevé la nécessité d’une adaptation du métier à cette nouvelle donne du monde globalisé. Michel Mafessoli, enseignant de sociologie à la Sorbonne, a présenté une analyse de l’impact de la déferlante des nouvelles technologies de l’information sur la société moderne. Loin de l’adhésion sans réserve au fruit du progrès, il développe une vision critique du phénomène. Il préconise ainsi une vigilance particulière face au potentiel de risques de dérives inhérents à ces nouvelles technologies. Pour sa part, Ahmed Charaï, de «La Gazette du Maroc», a traité de la concurrence que font subir ces nouvelles technologies aux supports traditionnels. Face à l’avantage évident de rapidité dans le traitement de l’actualité dont dispose le Net, il estime que la presse écrite est appelée à se repositionner et à s’investir davantage dans l’analyse et l’investigation. Nicolas Demorand a relevé de son côté le problème de l’absence totale de régulation concernant le flot d’informations véhiculées par le web. Une la-

cune qui affecte sérieusement la crédibilité de ce nouveau support tout en avantageant la presse traditionnelle en matière de fiabilité, a-t-il soutenu. A ce propos, il faut noter que l’effet de ce phénomène ne se fait guère sentir sur la dynamique de la presse écrite marocaine puisque les statistiques fournies par le ministère de la Communication font état de 618 titres, dont 26 quotidiens et 136 hebdomadaires cumulant des ventes quotidiennes de 250.000 exemplaires. Le seul handicap à la promotion de cette presse consiste en le taux d’analphabétisme de plus de 44% et le peu d’intérêt pour la culture auprès de la jeune population avec un taux qui ne dépasse pas les 2,5 %. Dans la perspective de mettre sur la voie le projet du Club de Tanger, qui se veut un espace d’échanges et de dialogue entre les journalistes marocains et français, la rencontre a été marquée par la désignation de deux coordonnateurs de cette ambitieuse initiative. Cette mission a été confiée au journaliste Jacques Chancel, du côté français et au directeur général de «Sapress», Mohamed Berrada, du côté marocain.

DISTINCTIONS HONORIFIQUES DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE à

Mounira BOUZID EL ALAMI, présidente de Darna et Mohamed Larbi R’MIKI, président de l’ATRAC L’ambassadeur de France à Rabat, M. Philippe Faure, a présidé, samedi 4 mars courant, au siège de la Maison de la Femme «Darna», la cérémonie de remise des insignes françaises de Chevalier de la Légion d’Honneur à la présidente de l’Association Darna, Mme Mounira Bouzid El Alami. Le lendemain dimanche, il a présidé une cérémonie similaire au Consulat général de France, faisant du président de l’ATRAC, Mohamed Larbi R’miki, Chevalier de l’Ordre national du Mérite. En procédant à la décoration de l’heureuse bénéficiaire de cette prestigieuse distinction française de haut niveau, l’ambassadeur s’est adressé à Mme Bouzid El Alami en ces termes : «Vous avez souhaité que cette cérémonie ait lieu parmi ceux que vous appelez affectueusement «vos enfants», dans ce lieu emblématique de votre action sociale. Je tiens pour ma part à vous dire combien nous admirons votre action en direction des enfants et des femmes en difficulté. Le président de la République et Mme Chirac avaient été impressionnés par vos réalisations lorsqu’ils avaient visité ce centre, lors de la visite d’Etat d’octobre 2003. La distinction que je vous re-

mets aujourd’hui n’est qu’une marque de reconnaissance bien faible au regard de votre engagement. Cette distinction consacre également votre attachement fidèle à notre pays, attachement qui remonte à vos études en France, dans les années 1960, et qui ne s’est jamais démenti depuis lors». La cérémonie s’est déroulée en présence de l’ancien ministre français, M. Hubert Védrine, qui n’a pas tari d’éloges à l’égard de Mme Mounira Bouzid El Alami, d’un grand nombre de personnalités françaises et marocaines et des membres de l’Association Darna. Le lendemain dimanche, le diplomate français a présidé une cérémonie similaire au Consu-

A LOUER

appartement meublé Superficie: 112 m2 Situation : Bd. Mohammed V, immeuble super marché Sabrine GSM N° : 061.40.71.63

L’ambassadeur de France à Rabat décorant Mme Mounira Bouzid El Alami des insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur... (Ph. R. Dfouf)

lat général de France à Tanger dont le bénéficiaire n’est autre que notre concitoyen Mohamed Larbi R’miki, président de l’Association Tanger-Région Action Culturelle (ATRAC). Dans un discours-fleuve, Mme Nicole de Pontchara, commissaire du Salon international du Livre de Tanger (SILT), a rendu un vibrant hommage à M. R’miki, le qualifiant de quelqu’un qui s’attache à défendre les valeurs qui différencient les êtres engagés au service d’un idéal, de ceux qui se risquent dans l’aventure d’une vie d’action, rebutés par la prise de risque inhérent à tout engagement sincère. «Car Larbi R’miki, enseignant au CFP a délibérément choisi, il y a quelques années, de s’exposer, d’être vraiment acteur dans le réseau complexe de la société civile marocaine. Car le terrain culturel ou artistique, si on décide d’en faire son champ d’action est un vrai champ de bataille où il faut mener à la fois négociations et affrontements. La création de l’association Tanger Région Action Culturelle est significative de son attitude à la fois généreuse et intelligemment tacticienne pour mener à bien, dans la durée, des travaux essentiels pour le développement de l’éduca-

tion et de la culture. Non pas seul, mais avec les autres, et pas n’importe quels autres, des juristes, des experts financiers, une anthropologue, former un clan, avec des compagnons d’élection avec lesquels il va rêver, échanger, construire», dira Mme de Pontchara, ajoutant, après une longue rétrospective de la vie de Mohamed Larbi R’miki, enfant, adolescent, étudiant et enseignant : «Tanger reste sa ville d’élection, depuis si longtemps. Pourtant il n’arrive pas à se définir une ligne de conduite. La société civile n’a pas encore vraiment pris le formidable élan qui la caractérise aujourd’hui. Quand l’avènement de Mohammed VI vient changer la vision de Larbi, il est enthousiasmé par la flamme du nouveau Souverain, sa sincérité. Il croit alors que l’action est possible, qu’il est de son devoir de citoyen d’adhérer aux objectifs du jeune Roi. C’est une véritable prise de conscience politique qui l’anime et fait tomber ses réticences. Enfin perçoit une conjoncture favorable à la réalisation de ses rêves secrets, travailler à la construction d’un pays moderne, fondé sur la solidarité, le respect de l’individu et l’égalité des chances. Pénétré depuis toujours par la certi-

...et M. Mohamed Larbi R’miki, de celles de Chevalier de l’Ordre national du Mérite. (Ph. R. Dfouf)

tude que le Maroc et la France trouvaient dans leur alliance des bénéfices réciproques, il a su s’appuyer sur la représentation de la France en l’occurrence l’Institut français et en même temps lui apporter son savoirfaire, sa connaissance du milieu, l’image aussi d’un citoyen représentatif de l’élite tangéroise. Pour concourir à la réussite d’un Salon du livre et du Festival de musique «Les Nuits de la Méditerranée» qu’il soutient avec persévérance et enthousiasme. Il sait, il nous l’a dit, que la culture peut sauver le monde. Il en sera ici au Maroc, nous en sommes sûrs, un défenseur de qualité», concluera Mme Nicole de Pontchara. Après la remise à l’heureux bénéficiaire par l’ambassadeur de France à Rabat, M. Philippe Faure, de la médaille de Chevalier de l’Ordre national du Mérite, M. Mohamed Larbi R’miki, se montrant très ému, a pris la parole pour exprimer son bonheur devant tout l’honneur qui lui échoit : «C’est avec fierté et bonheur que je reçois de vos mains, Monsieur l’Ambassadeur, et devant cette aimable et noble assemblée, cette grande distinction que Son Excellence M. Jac-

ques Chirac, Président de la République française, a bien voulu m’accorder. Etre élevé au rang de Chevalier de l’Ordre national du Mérite me rend davantage comptable et m’impose un devoir de sens que j’espère ne jamais démériter. Recevoir cette médaille précisément aujourd’hui, jour de clôture du Salon du Livre et Rencontres internationales de Tanger dans sa dixième édition, être décoré en ce lieu dont l’architecture est un véritable syncrétisme entre nos deux cultures, n’est pas une consécration en soi mais une noble reconnaissance au travail de la société civile que, d’abord Feu Sa Majesté Hassan II et ensuite son digne Successeur Sa Majesté Mohammed VI, ont consolidé dans son rôle de partenaire légitime dans le nouveau mode de gouvernance que j’espère représenter dignement». La cérémonie s’est déroulée en présence de S.A. Chérifa Lalla Oum Khaltoum, de l’ancien ministre français, M. Hubert Védrine, du grand journaliste, Jean Daniel (Nouvel Observateur), de plusieurs autres personnalités et d’un grand nombre de représentants de la société civile tangéroise.


N° 3366 • Samedi 11 Mars 2006 • Page

CAFRAD

6 (F)

Actualités

Scanner des élections en Afrique

• Une élection est un choix libre opéré par les individus afin de pourvoir aux postes de responsabilité et d’atteindre des objectifs communs. C’est aussi un choix entre deux ou plusieurs options concourant à la réalisation d’un programme ou d’un idéal. • L’élection est un acte civique de tout citoyen, qui sert à manifester l’indépendance d’esprit et à consolider l’appartenance sociale et nationale. • L’élection reflète la qualité des institutions et la maturité politique d’un peuple et de ceux qui le dirigent. • L’élection est consubstantielle à la vie des régimes démocratiques. Il n’y a pas d’élection sans démocratie, et il n’y a pas de démocratie sans liberté de jugement, de choix et d’expression. • Il est urgent et impératif que les responsables de l’organisation des élections en Afrique développent leurs capacités dans les techniques et les méthodes d’innovation dans les domaines qui les préoccupent. • Il est question d’examiner objectivement le processus électoral, tel qu’il est mené dans la plupart des pays et de s’interroger sur les résultats et les conséquences.

Telles sont, en substance, les remarques et les recommandations qui se sont dégagées des travaux du séminaire régional sur l’amélioration de l’administration des élections et la maîtrise du mécanisme en vue de consolider la gouvernance démocratique en Afrique.

O

rganisé par le Centre Africain de Formation et de Recherche administratives pour le Développement (CAFRAD), du 6 au 8 mars 2006, à l’Intercontinental Hôtel de Tanger, et auquel ont pris part les représentants d’une vingtaine de pays africains, en l’absence de celui du Maroc, ainsi que la participation des organisations internationales, P.N.U.D. et Francophonie, et l’American University de Washington (USA), ce séminaire a examiné le déroulement des élections en Afrique, sous toutes ses coutures. Lors de la séance d’ouverture des travaux, lundi dernier, le directeur général du CAFRAD a tenu à souhaiter la bienvenue à l’ensemble des participants, à la ville de Tanger, une cité où beaucoup de changements sont opérés et où il y a tellement de choses à découvrir, dira-t-il. M. Simon Mamosi Lelo, après avoir rappelé succinctement les attributions et les objectifs du CAFRAD, a fait un large exposé sur les opérations électorales, d’une manière générale, et sur leur déroulement en Afrique, en particulier. «Pour être valable, une opération électorale doit se dérouler dans un environnement neutre et permettre aux électeurs d’être responsables de leurs choix. Une élection n’est jamais gagnée d’avance, par ce qu’elle constitue une compétition et une confrontation d’idées et des candidats que les électeurs sont chargés de départager par leur choix. Le candidat élu représente le résultat du choix des électeurs», explique le directeur général du CAFRAD, ajoutant que l’élection constitue une opération colossale et sérieuse qui mobilise l’ensemble des institutions du pays et qui nécessite, de ce fait, des capacités particulières de planification, d’organisation, de coordination et d’évaluation. C’est dans ce cadre qu’il est nécessaire que les responsables d’organisation des élections disposent des qualités et des compétences appropriées de leadership et d’innovation. Ce sont ces qualités ou ces aptitudes qui leur permettront d’aborder les défis, d’apporter les améliorations et d’assumer valablement les responsabilités du processus électoral. DÉVELOPPEMENT DES CAPACITÉS DE LEADERSHIP DES RESPONSABLES D’ORGANISATION DES ÉLECTIONS Poursuivant son exposé, M. Simon Mamosi Lelo a souligné l’importance capitale du rôle joué par les responsables de l’organisation des élections dans la réussite ou l’échec de

l’opération : «Leur rôle est si central que les décisions qu’ils prennent et les actions qu’ils mènent affectent automatiquement l’ensemble du processus démocratique. Cet impact ne se limite pas uniquement au niveau national, il va au-delà. D’où la nécessité d’une attention particulière de tous ceux qui ont la lourde charge d’organiser les élections», dira le directeur du CAFRAD, considérant que, pour pouvoir réussir leurs missions et se mettre à la hauteur de leurs responsabilités, en Afrique, il est indispensable que les responsables d’organisation des élections développent leurs capacités et leurs compétences dans certains domaines prioritaires dont les suivants : a) Une planification visionnaire Les responsables de l’organisation des élections doivent développer leurs capacités, compétences et habilités dans la planification visionnaire, qui consiste à se projeter dans l’avenir: anticiper la réalisation des activités; prévoir les dangers et les obstacles; se préparer à affronter et surmonter les défis; mesurer l’impact des décisions et des résultats; s’assurer des aléas de l’environnement et du changement. La planification visionnaire concerne aussi bien les actions à mener que les décisions à prendre, les ressources à utiliser, les partenaires à développer, tout en s’interrogeant sur le pourquoi, les résultats à atteindre et les conséquences éventuelles pour le présent et l’avenir. b) Assurer un management stratégique Les responsables des élections doivent avoir des qualités et des compétences, non seulement dans la planification, mais aussi dans la coordination et l’évaluation. Ils ont besoin de développer et de maîtriser ce qui suit : — Maîtriser les stratégies : par ce que leurs décisions et leurs actions se font dans un environnement dynamique et changeant. La complexité et l’imprévisibilité des événements auxquels font face les responsables des élections exigent d’eux des stratégies spéciales pour pouvoir s’adapter et décider en conséquence. Ils doivent continuellement s’adapter au changement et parfois le provoquer; — Bien connaître et comprendre les collaborateurs pour assigner à chacun les responsabilités qui correspondent à leurs compétences et à leur dévouement; — Disposer des ressources financières, matérielles et humaines qu’il faut utiliser d’une façon rationnelle. Ces ressources constituent un outil de travail essentiel et de décision des responsables;

négociation sont indispensables; — Bien connaître les missions et les responsabilités de l’organe chargé des élections. Il est indispensable d’examiner à tout moment les lois, les statuts, les missions, les décisions et les actions, pour pouvoir agir en toute légalité, dans la légitimité et dans l’expectation des résultats. c) Faire preuve de transparence, d’intégrité, d’honnêteté, d’impartialité, de responsabilité et de professionnalisme Les responsables de l’organisation des élections doivent être non seulement des citoyens capables et compétents, mais également irréprochables du point de vue qualités morales et personnalité. Par leur vie et leur professionnalisme, ils sont des modèles et inspirent la confiance de tous. Dans leur jugement et leurs décisions, ils se

Le directeur général du CAFRAD, M. Simon Mamosi Lelo (2è à g.) présidant la séance d’ouverture des travaux aux côtés des délégués du PNUD, de l’organisation de la Francophonie et de l’American University. (Ph. R. Dfouf)

— Développer l’esprit du partenariat : bien connaître et comprendre les partenaires qui influencent les décisions ou qui sont affectés par les mesures prises et les dispositions établies par les responsables des élections. Il s’agit surtout du gouvernement et ses différents démembrements, des institutions publiques, des partis politiques, des organisations de la société civile, des médias, des associations, des groupes religieux et de la population dans son ensemble. A cette fin, des structures appropriées de contact, de communication et de

mettent au-dessus des opinions et des intérêts partisans pour éviter ainsi toute suspicion. d) Travail en équipe L’organisation d’une élection est une entreprise très complexe qui nécessite la participation d’une diversité de personnels justifiant des compétences variées. En outre, une élection est une chaîne d’activités qui se succèdent, mais qui sont dépendantes les unes aux autres. La réussite d’une élection dépend grandement de la collaboration entre tous ces acteurs et de leur bonne coordination.

Il est, de ce fait indispensable pour les responsables des élections de développer les capacités de travail en équipe, de délégation des responsabilités et d’exercice d’une bonne continuité de la mission. e) Utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) Actuellement, il est indispensable que les responsables des élections aient une connaissance de base de l’utilisation des technologies de l’information et de communication. Leurs responsabilités exigent de plus en plus l’emploi de nouveaux équipements et de matériels de communication, de traitement de données et de recherche d’information. Leur familiarité avec les TIC est un atout essentiel qui leur permet de mieux collaborer avec les spécialistes et de mieux prendre les décisions en s’appuyant sur ces outils. f) Connaissance de l’environnement politique En dépit de ce que les responsables de l’organisation des élections ne sont pas partie prenante au débat et à la confrontation politique, ils doivent néanmoins connaître l’environnement politique dans lequel ils exercent leurs responsabilités. Sachant que leurs fonctions exigent qu’ils entretiennent des contacts continus avec les milieux politiques et qu’ils jouent un rôle déterminant dans la gestion de la tension électorale, ils doivent, ce de fait, connaître les enjeux politiques en présence, suivre l’évolution des événements pour pouvoir prendre les décisions d’une façon avisée. Cependant, les responsables des élections restent apolitiques et sont appelés parfois à trancher entre des intérêts partisans. Dans cette optique, les responsables des élections constituent les piliers et les garants de la démocratie, leurs décisions et leurs actions reflétant l’objectivité et l’impartialité. INNOVATIONS DANS LE SYSTÈME ÉLECTORAL Abordant ensuite le volet de l’innovation à observer en matière

d’élection, M. Simon Mamosi Lelo considère que l’élection est un processus dynamique et non statique et qu’elle est la parfaite traduction des mutations démocratiques d’un pays et, qu’étant perfectible par des changements et des innovations, elle devrait s’adapter aux exigences du moment. Il estime que ces innovations nécessitent, avant tout, la liberté d’initiative et de la capacité de mettre en œuvre les changements. Le directeur général conclue en préconisant l’introduction des innovations ci-après dans le système électoral des pays africains : — Simplification des procédures électorales; — Amélioration de la qualité de l’opération de vote et des résultats; — Réduction des charges et rationalisation des dépenses; — Renforcement des capacités du personnel en charge des élections; — Minimisation des conflits et des contentieux électoraux. Le programme des travaux du séminaire étalé sur trois jours devaient ensuite développer les sous-thèmes suivants : — Elections et gouvernance démocratique en Afrique; — Renforcement des capacités des responsables de l’organisation des élections; — Innovation dans l’organisation des élections; — Cadre constitutionnel et législatif des élections; — Planification stratégique des élections; — Gestion du processus électoral; — Utilisation des NTIC dans l’administration des élections; — Contrôle et observation des élections; — Coopération inter-africaine dans l’administration des élections. Plusieurs témoignages devaient être également fournies sur les expériences électorales de certains pays africains.

TRANSPORTS PUBLICS URBAINS

Nouveaux barèmes pour les taxis AUGMENTATION DES TARIFS DE 50 %

Les taxi-drivers ont eu finalement gain de cause. Depuis le temps qu’ils réclament, entre autres, une révision de leurs barèmes, ils avaient fini par se lasser. Mais les autorités locales se sont finalement alignées sur leurs points de vue et consenti à leurs doléances légitimes selon l’association professionnelle; plutôt exagérées d’après la ligue des consommateurs. Pour un porte-parole du bureau syndical des chauffeurs de taxi, la révision instaurée des tarifs des courses n’est que justice rendue après le calvaire des professionnels qui a perduré pendant des années. «Imaginez que l’on n’arrivait plus à nous acquitter du prix du carburant et des frais de réparation, tellement les recettes étaient modiques», explique l’intéressé, faisant valoir l’augmentation opérée dans le prix du carburant et des pièces de rechange, outre les frais de visite technique semestrielle imposée et les différents types d’impôts exigés. «Avec ces nouveaux tarifs, nous parviendrons peut-être à nous en sortir honorablement, mais il reste encore beaucoup de chose à réaliser dans la profession», ajoute le porte-parole des propriétaires et chauffeurs de taxi, citant, entre autres : — une réduction spéciale de 25 % du prix du carburant; — la restructuration des stations de taxi; — l’éradication du transport clandestin. Pour la ligue des consommateurs, les augmentations du prix du transport en taxi imposées aux citoyens sont irréfléchies, arbitraires et trop exagérées : «Dans aucune ville du Maroc ce genre d’augmentation n’a atteint 50 % d’un seul coup, comme c’est le cas aujourd’hui à Tanger. D’autre part, à Rabat par exemple, le prix fixé au départ est de 5

dirhams alors que les professionnels ont partout des charges identiques», explique-t-on, ajoutant que la quasi-totalité des chauffeurs de taxi ne respectent pas la réglementation : «Quand ils ont un client à bord, ils n’hésitent pas à en embarquer deux autres, ce qui leur rapporte trois fois le prix de la course. Qu’on ne vienne donc pas nous parler de recettes modiques, parce qu’en réalité c’est faux, et les responsables le savent», martèle-t-on. Deux usagers réguliers des taxis ne sont pourtant pas contre ce phénomène de transport collectif en petit taxi : «Cela rend parfois service, parce que, moi personnellement, je préfère voyager avec deux autres passagers plutôt que d’attendre éternellement l’arrivée d’un taxi libre. Ce qu’il faut peut-être revoir, c’est cette rupture dans le mouvement des taxis entre 13 heures et 15 heures, justifiée par le changement de chauffeur. Il serait souhaitable que cette opération soit étalée dans la journée de manière à éviter ce vide», estime M. Jalal Ouazzani, demeurant à Souani et obligé de se rendre à son travail deux fois par jour, dans la zone de Moghogha. Même avis nuancé que celui de Mme Radia Bekkouri, mère de famille, demeurant à Dar Al Baroud et travaillant à Malabata : «Je ne conteste pas le fait de voyager en groupe à condition que ce soit avec une femme à l’arrière du taxi, et non pas un homme, afin d’éviter que cela donne lieu à une mauvaise interprétation. Pour ce qui est des nouveaux tarifs, je suis maintenant obligée de doubler mon budget de transport», explique-t-elle. Ainsi donc, le consommateur ne se montre pas très exigeant et semble s’acclimater avec le «fait accompli» de l’augmentation. Mais, d’une manière générale, le nouveau barème des taxis ne manquera pas de peser lourdement sur le budget des familles.


N° 3366 • Samedi 11 Mars 2006 • Page

7 (F)

“Aucune irrégularité dans la procédure d’expropriation relative au projet Tanger-Med” Le parquet général de Tanger dément les informations publiées par “Asharq Al-Awsat” Une enquête sur les allégations contenues dans un article de presse concernant la procédure d’expropriation des terres pour la réalisation du projet du port Tanger-Méditerranée a abouti à l’absence de toute irrégularité ou dépassement qui auraient pu entacher les procédures légales, indique un communiqué du parquet général près la cour d’appel de Tanger. A la suite d’un article publié par le quotidien ‘’Asharq Al-Awsat’’ (N°. 9886 du 22-12-05) sous le titre ‘’Une députée de l’opposition révèle une affaire de fraude dans les procédures d’expropriation relatives au projet Tanger-Med’’, le parquet général de Tanger a ordonné une enquête sur les différentes assertions contenues dans cet article, indique le communiqué reçu par la MAP. L’enquête révèle, en premier lieu, qu’il n’existe aucune preuve qui puisse corroborer les prétendues menaces contre les propriétaires concernés par l’expropriation, souligne le communiqué. Concernant les accusations prétendant que les procès verbaux des constats contiennent des données qui ne correspondent pas à la réalité, le communiqué explique que l’élaboration des schémas et recherches parcellaires pour les terres concernées par l’expropriation a été assurée par un bureau d’études privé sous la supervision de la direction des ports et du domaine public maritime, et ce bien avant que la gestion du projet ne soit confiée à l’agence spéciale Tanger-Med (TMSA). Les procès verbaux des constats mis en question par l’article ont été réalisés par le même bureau d’études en coordination avec l’agence spéciale

Tanger-Med pour des réajustements de certaines données contenues dans les recherches parcellaires qui ont été publiées dans le bulletin officiel, ajoute la même source. Et d’ajouter que l’agence a réalisé ces procès verbaux de constatation pour servir de référence aux règlements à l’amiable avec les propriétaires ou pour être remis, le cas échéant, au Tribunal administratif . Les contenus de ces procès verbaux de constat n’ont pas été publiés au bulletin officiel en raison de l’expiration du délai et aussi parce que, d’un point de vu légal, l’intégration de ces données au décret final n’était guère possible puisque les personnes intéressées n’avaient pas porté d’oppositions sur les registres mis à disposition à cet effet dans le délai légal. C’est ce qui explique les différences relevées entre le contenu de ces procès verbaux et les données publiées au bulletin officiel, relève le communiqué. Concernant le nom d’une personne décédée figurant sur un procès verbal de constat, le communiqué du parquet explique que ce fait est dû à l’usage par le bureau d’études de spécimens pré-établis portant plusieurs indications sur la parcelle dont le nom du propriétaire.

A VENDRE TÉLÉBOUTIQUE en Espagne

en plein centre de la ville de Grenade Contacter : 00.34.63.99.55.266 (Espagne) 072.63.23.05 (Maroc)

AVIS DE REMERCIEMENTS Les familles BGHIEL, MADANI, MOUNIB et BENZEKRI, profondément touchées par les nombreuses marques de sympathie et de compassion qui leur ont été témoignées à la suite du décès, survenu le 03 février 2006, de leur très cher regretté

Hadj Abdeslam Bghiel

et ne pouvant répondre individuellement à toutes les personnes qui les ont soutenues par leur présence, téléphone, les prient de bien vouloir trouver, ici, leurs sincères remerciements. Puisse Dieu, le Tout Haut, avoir le défunt en Sa Sainte Miséricorde et l’accueillir en Son Vaste Paradis.

«Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons»

Le cas avéré est celui d’une personne décédée dont le nom figure toujours sur le titre foncier d’une parcelle au moment de la réalisation du procès verbal de constat, précise le communiqué qui affirme l’absence d’une volonté de fraude puisque le procès verbal ne porte pas de signature attribuée au défunt. Quant à l’accusation de chantage qu’aurait exercé un responsable de l’agence TMSA contre certaines personnes concernées par l’expropriation, l’enquête a démontré que ces accusations n’ont pu être étayées par la moindre preuve. Le communiqué précise, à cet égard, que tous les règlements à l’amiable ont été conclus sur la base des prix fixés par la commission administrative d’évaluation. D’autre part, le communiqué du parquet affirme que l’ensemble des procédés mis en application par l’autorité chargée de gérer la procédure d’expropriation demeurent provisoires et susceptibles de faire l’objet de recours. Et de conclure que toute personne s’estimant lésée par la procédure d’expropriation est en mesure de recourir au tribunal administratif en vue de solliciter réparation dans le cadre des lois en vigueur.

Actualités

Le COURRIER de nos lecteurs

Les NTIC désormais incontournables dans les systèmes de formation Les changements dans l’organisation qui découlent de l’intégration des technologies en réseau bousculent les relations humaines à tous les niveaux de responsabilité de l’institution ou de l’entreprise. La notion de contrôle évolue alors vers un soutien et un accompagnement mutuel pour l’accomplissement d’un projet commun. Pas étonnant si l’on considère que le Net est, par essence, ingourvernable ! Il s’agit alors d’obtenir le consensus : coopérer, collaborer, partager, soutenir, accompagner, être au fait ce de qui se passe, à l’écoute des besoins des organisations et des personnes, faire le lien entre expérience et expertise. Communiquer entre générations. La formation de nos enfants doit, pour être efficace, tenir compte de ces tournants, car devenus trop influencés par ces technologies. Les apprenants poussent, aujourd’hui, leurs professeurs vers de nouvelles approches d’enseignement : ils contribuent à transformer l’apprentissage grâce à leurs compétences technologiques et bénéficient en retour de situations pédagogiques davantage conformes à leurs intérêts. Les enseignants peuvent très bien aussi aider les jeunes à être plus créatifs et à avoir plus confiance en eux dans ce qu’ils entreprennent. Cet esprit d’entreprise consiste à créer, innover et prendre des risques, ainsi qu’à organiser et gérer des projets en vue de réaliser des objectifs. Il constitue de solides bases pour construire son avenir. Les professeurs de la communication se font alors l’outil du renouvellement des générations à l’école comme au travail. Elles permettent d’offrir ce soutien à distance en mettant en place des partenaires internationaux qui favorisent l’accès au savoir et le transfert de savoir-faire. Ce faisant contribue à la réinvention de l’école en la mettant au diapason des attentes du nouveau monde, envahi par les technologies de pointes qui changent constamment à une grande vitesse. Le formateur qui ne suit pas ce courant est vite dépassé, marginalisé et/ou méprisé par ses disciples. La formation en ligne favorise le passage d’une compétence ancienne à une autre nouvellement mise en place, ce qui ne laisse plus la place à l’ignorance. La production d’une riche documentation par le net améliore nettement la formation des jeunes formateurs animés par une grande volonté d’apprendre toujours davantage. L’ingénierie du contenu des programmes de formation est vite mis à jour car les jeunes ne tolèrent plus de subir une formation dogmatique, mais ils veulent recevoir un enseignement allant avec leurs penchants sans aucune pression de la part des formateurs, ni des parents.

6ème ÉDITION DES ASSISES INTERNATIONALES DU TOURISME

Un caractère particulier et des préparatifs intensifs

MAP

Deux journalistes de «La Mañana» condamnés à verser 100.000 Dh chacun Le directeur et un journaliste de l’hebdomadaire marocain hispanophone «La Mañana», poursuivis pour diffusion de «fausses informations», ont été condamnés à Casablanca à une amende de 100.000 dirhams chacun. Le parquet reprochait au directeur de «la Mañana» Hicham Senoussi et au journaliste Mohamed Douma d’avoir publié de «fausses informations portant atteinte à l’ordre public». L’article incriminé de La Mañana, repris d’un site Internet hispanophone et publié le 4 janvier dans la rubrique «Opinions» de l’hebdomadaire, critiquait l’origine de la fortune de feu Hassan II. La Mañana fait partie des publications du groupe Maroc-Soir, proche du palais Royal. Le journaliste Mohamed Douma avait été renvoyé par la direction de son journal pour «faute professionnelle» après la publication de l’article incriminé. Contacté par l’AFP, M. Douma a préféré ne pas s’exprimer sur la décision du tribunal tout en affirmant qu’il souhaitait pouvoir réintégrer son travail. AFP

Tanger, ville aux portes de l’Europe, se prépare à accueillir la 6ème édition des Assises internationales du Tourisme, qui revêt un caractère particulier, car ayant pour objectif principal le développement du marché de l’investissement. Des opportunités d’affaires seront donc présentées à cette occasion, ce qui va permettre de concrétiser des opérations de partenariats et la réalisation de projets d’investissement de grandes tailles, surtout dans la ville des ambassadeurs qui s’apprête à devenir un pôle touristique de choix, grâce à la volonté Royale. Fondées en janvier 2001, lors de la 1ère édition, à Marrakech, ces rencontres internationales de l’industrie des loisirs, deviennent le moyen le plus efficace de communication et de suivi des chantiers lancés par le gouvernement et qui visent l’accueil, à l’horizon de 2010, de 10 millions de touristes. Cette stratégie de taille a le mérite d’être une grande opportunité pour la création de 160.000 lits nouveaux, favorisant la mise en place de 600.000 emplois, générant 80 milliards de dirhams d’investissement. En termes de développement socio-économique, la stratégie globale du gouvernement vise à faire du tourisme un vrai levier de son économie, étant donné que cette industrie est considérée parmi celles qui évoluent d’année en année et crée continuellement de la richesse et, en l’occurrence, favorise des économies de niche durables. La région de Tanger-Tétouan prépare donc, avec fierté, cette fête internationale. Les élus et les professionnels, sous l’égide des hautes autorités, manifestent une grande volonté pour réussir ce défi. C’est aussi une possibilité pour les principaux acteurs de montrer une fois de plus qu’ils sont en mesure d’accueillir des événements de grande envergure, comme ils ont en déjà donné la preuve à maintes reprises.

SALAH CHAKOR


N° 3366 • Samedi 11 Mars 2006 • Page

8 (F)

Actualités

L’A.F.E.M. commémore la Journée internationale de la Femme à l’E.N.C.G.T.

La section tangéroise de l’Association des Femmes chefs d’entreprises du Maroc (AFEM), en partenariat avec l’Ecole nationale de Commerce et de Gestion de Tanger (ENCGT), l’ANAPEC et la FST, a organisé, mercredi 8 mars 2006, en commémoration de la Journée internationale de la Femme, un important séminaire au siège de l’ENCG, sur les thèmes : «Entrepreunariat féminin au service de l’économie marocaine» et «La violence contre les femmes au Maroc : comment y mettre fin ?».

Le programme étalé sur l’après-midi prévoyait d’abord deux compétitions sportives en football et volley-ball, ensuite, une série d’interventions s’inscrivant dans le cadre des deux thèmes précités. Ouvrant les travaux, le directeur de l’ENCGT a rendu un vibrant hommage à la femme. «La femme est à la fois l’origine et l’avenir de l’homme. Elle est sa mère, sa sœur, son épouse et sa fille», dira M. Amziane Houdaïfa. Procédant à la présenation de son association, la déléguée régionale, Mme Fouzia Tarik, a rappelé que l’AFEM a été créée le 28 septembre 2000 à l’initiative des femmes chefs d’entreprises désireuses de participer activement au développement économique et industriel et constituer un réseau national. Depuis lors, l’association s’est révélée très dynamique à travers un grand nombre

ACTIVITÉS PARA-SCOLAIRES

Des journalistes en herbe au collège Ibn Abbar

Photo-souvenir des élèves du collège Ibn Al Abbar avec leur éducatrice, Naïma El Khaïdar, et le directeur de l’IFN. (Ph. Hammouda - Agdal Color)

Les élèves du collège Ibn Abbar de Tanger ont fêté à leur manière la 10ème édition du SILT 2006, en participant activement à l’espace «Jeunesse et concours : futurs journalistes», organisé

SÉMINAIRE

La présidente de l’AFEM-Nord, Mme Fouzia Tarik, présidant les travaux du séminaire, aux côtés du directeur de l’ENCGT, A. Ameziane Houdaïfa, face à une nombreuse assistance à dominante féminine. (Ph. R. Dfouf)

d’activités et de réalisations dont l’édition d’un guide de création d’entreprises; l’organisation de différents forums et conférences au profit de la femme entrepreneur; la participation à plusieurs manifestations internationales et l’implication dans divers systèmes de formation. Aujourd’hui, l’AFEM qui est représentée à Marrakech, Tanger, Agadir et Rabat fait partie de plusieurs groupements professionnels, dont la CGEM au Maroc ou le Forum arabe

international des Femmes (AIWF). Les intervenants suivants, Mme Latifa Rabbaj, directrice de l’ANAPEC-Tanger; Mme Nezha Salaheddine, déléguée régionale de l’Office national des Pêches (ONP); Mme Touria Tajeddine, du Réseau espace et citoyenneté; les professeurs Ferhane et Ounir de l’ENCGT ainsi que d’autres, se sont attachés à développer les deux thèmes du programme, en présence d’une assistance étoffée.

en marge du Salon du Livre de Tanger. Leur participation à cette manifestation a été couronnée de succès puisqu’ils ont remporté le premier prix du jury.

CRT-CIMR

Les systèmes de retraite au Maroc et la place occupée par la CIMR La Caisse interprofessionnelle marocaine des retraites (CIMR), en collaboration avec le Conseil régional du Tourisme Tanger-Tétouan (CRT/T-T) a organisé, mercredi 8 mars courant, un important séminaire destiné aux opérateurs du secteur touristique du Nord. Dans un large exposé, le directeur commercial de la CIMR, M. Jawad Tadlaoui, a donné un historique de la Caisse interprofessionnelle marocaine de retraites et développé les divers mécanismes de fonctionnement et les avantages que cette caisse présente sous différents systèmes d’adhésion et de couverture.

Situation explosive devant la sourde oreille du conservateur foncier La chose dure et perdure et le problème prend une nouvelle dimension au point que la grogne des promoteurs immobiliers, jusque là maîtrisée, prend désormais l’aspect «d’une situation explosive», selon les termes du communiqué de l’APILT reproduit intégralement cidessous, qui dénonce une nouvelle fois, certains dysfonctionnements au niveau de la Conservation foncière de Tanger. Ainsi, les promoteurs immobiliers dénoncent, réclament et se réservent des droits. Pendant ce temps, le Conservateur foncier fait la sourde oreille, conduisant, selon toute vraisemblance, les relations des deux parties à un cul de sac. Il serait donc souhaitable que les choses soient reprises en main le plus tôt possible, par qui de droit, de manière à ne pas en arriver au point de non retour. Pour cela, il n’y aurait qu’un moyen et un seul : observer, de part et d’autre, une applicatioin stricte des lois en vigueur, sans arbitraire ni dérobation.

Association des Promoteurs immobiliers et Lotisseurs de Tanger (APILT)

COMMUNIQUE

Nous voudrions par le présent article éclairer l’opinion publique, en général, et les intervenants dans le domaine de l’immobilier, en particulier, sur la politique actuelle pratiquée par la direction de la Conservation foncière dans la gestion de ses services. Pour ce faire, nous voudrions d’abord rappeler les très bons rapports qui ont toujours prévalus entre les promoteurs immobiliers et la Conservation foncière. En effet, depuis des décades déjà, des journées d’études, des séminaires étaient organisés en partenariat, et une concertation franche a toujours prédominé à la suite de l’adoption de nouveau textes de loi ou, simplement, toute nouveauté dans des décisions. Néanmoins ces derniers mois, et d’une façon unilatérale, la direction précitée a commencé à pratiquer une nouvelle formule de tarification de ses droits lors d’un éclatement de titre dans le cadre de la co-propriété, faisant fi de la loi en la matière qui oblige le conservateur à prendre en considération la déclaration du client. Cette pratique illégale aurait pu être étudiée si, au moins, elle faisait une différence entre les droits de mise à jour ou de mise en concordance qui sont calculés sur la valeur de la construction. Cette formule aurait pu également faire la différence entre les surfaces couvertes ou non couvertes sur les surfaces du sous-sol réservées au parking pour

voitures, sur la position des locaux à usage d’habitation qui donnent sur la façade ou ceux qui donnent uniquement sur la cour intérieure. Rien de tout ce qui précède n’est pris en considération par le conservateur qui se limite à multiplier la totalité des surfaces précitées par une valeur vénale de son choix qui est loin de la réalité. Ainsi des sommes astronomiques sont exigées non prévues par le promoteur qui vient de terminer son projet et dont la trésorerie souffre énormément. Devant cette situation, les promoteurs ont manifesté leur mécontentement à plusieurs occasions. Monsieur le wali de la région Tanger-Tétouan, conscient de la situation explosive du secteur à la suite de ces agissements, a eu l’amabilité d’organiser une réunion avec les parties. Sous sa présidence et dans ses bureaux, la rencontre en question a rassemblé Monsieur le conservateur général adjoint, assisté de Monsieur le conservateur de Tanger-ville, et une délégation des promoteurs immobiliers. Après plusieurs interventions et explications dans un climat cordial et fort responsable, Monsieur le conservateur général adjoint a reconnu que : — il faut calculer les droits de la mise en concordance en fonction du prix de la construction; — par contre, la création de nouveaux titres

doit être calculée sur la valeur vénale toujours en prenant en considération les différentes surfaces couvertes ou non couvertes ou de sous-sol; — par contre encore, en ce qui concerne le tarif du zoning qui n’a pas été communiqué à l’assistance, il fera l’objet d’une étude entre les parties après un maximum de 3 semaines. Les promoteurs étaient fort satisfaits de ces résultats. Malheureusement plus de 5 semaines se sont écoulées et la direction de la Conservation foncière n’a organisé aucune nouvelle réunion comme prévu. Devant cette situation, les promoteurs ont essayé de prendre rendez-vous avec Monsieur le conservateur général, mais c’était en vain, ce dernier n’ayant pas daigné leur accorder une entrevue. NOTRE ASSOCIATION : — consciente du rôle prépondérant que joue le secteur dans le développement urbain de la zone; — du dynamisme dont font preuve les promoteurs en vue de la création d’emplois; — convaincue de l’action positive de ses membres pour réduire le déficit de logements que connaît notre pays et par voix de conséquence éradiquer l’habitat clandestin;

— forte de la priorité et l’importance que donne Sa Majesté que Dieu la glorifie au développement du Nord, en général, et de Tanger, en particulier. DÉNONCE : — la position de la Conservation foncière qui pratique la politique de la porte fermée; — qui applique un calcul non légal des différents droits à percevoir; — qui va à l’encontre de la politique du gouvernement de Sa Majesté qui prône la transparence dans toute action de l’administration; — qui abuse de son pouvoir de monopole. RÉCLAME : — l’intervention urgente de Monsieur le Premier ministre pour obliger les responsables de la Conservation foncière inconscients de la gravité de leur acte à revenir à la table de négociation et se conformer aux textes régissant leurs rapports avec leurs clients. SE RÉSERVE : — le droit de mener toute action à l’échelon local ou national de nature à sauvegarder les intérêts de ses membres et à leur rendre justice.


N° 3366 • Samedi 11 Mars 2006 • Page

CULTE MUSULMAN HORAIRES DES PRIÈRE S (du11au17Mars2006 )

JOUR S. 11

05.09 12.38 15.55 18.32 19.48

D. 12

05.08 12.38 15.55 18.33 19.49

L. 13

05.06 12.38 15.56 18.34 19.50

M. 14 05.05 12.37 15.56 18.35 19.51 M. 15 05.04 12.37 15.56 18.36 19.52 J. 16 05.02 12.37 15.57 18.37 19.53 V. 17 05.01 12.36 15.57 18.38 19.53

?

CULTE CHRETIEN

Cathédrale 55, rue Sidi Bouabid Tél.:039.93.27.62et039.93.10.2 8 Dimanche: 11 h 00 En semaine : 10 h 30 Eglise Notre Dame de l'Assomption (culte en français) Rue Omar Ibn Khattab (face de la wilaya) Tél. : 039.94.04.26 Dimanche : 10 h 30 Iglesia Sagrado Corazón (culto en español) 2, rue Ibn Zohr Domingo : 9 h St. Andrews Church Rue d'Angleterre Sunday : 11.00 a.m The Tangier International Church N° 3, Sidi Boukhari Further information: Tél. 039.93.71.55 - 039.33.10.04 Culte Protestant 34, Rue Hassan Ibn Ouezzane Tél. : 039.94.08.80 ou Pasteur : Tél. : (02) 30.21.51

CULTEJUDAÏQU E Synagogue Chaar Rafael Bd. Pasteur - Tanger

Pour tous vos petites annonces, $ Optique annonces légales,

annonces publicitaires RAVASSARD LENTILLES DECONTAC T Souple,rigid e et Kératocôn e

84, Rue de la Liberté - Tanger

Tél. : 039.93.43.52 - Fax : 039.93.50.37

DÉVELOPPEMENT PHOTO S IDENTITÉ PHOTO S AGRANDISSEMENT PHOTO PUBLICITÉ PILES...APPAREIL S CADRES, ETC...

Bd. Sidi Mohamed Ben Abdellah n° 50 Tange r Téléphone : 064.80.85.43 - 062.87.22.5 6

Studio RACHID DFOUF • PHOTOGRAPHIES • REPORTAGES • CEREMONIES FAMILIALES • FILMS VIDÉO

Kaïssariat "Liberté", 54, rue de la Libert é Tél.039.94.71.02 : 039.93.31.01 / G.S.M - 06.15.47.6 : 4 TANGER

9 (F)

9 9 PHARMACIES Z DE GARDE JOUR ET NUIT Semaine du 11 au 17 Mars 2006 SAMEDI 11 MARS 2006 Pharmacie Dar D'Bagh 34, Rue Dar D'Bag h (à côté du Port ) Tél. : 039.94.92.92 Pharmacie Place des Arênes 12, Route de Tétouan, Rgai 2ème feu, à droite Tél.: 039.95.51.55 Pharmacie Narjiss Route de Rabat, stop , après Centrale Laitière, Branès2 Tél. : 039.31.57.69 DIMANCHE 12 MARS 2006 Pharmacie Sabila Jmaâ 1, Rue Malte, Sabila Jmaâ (Terminus de Taxi), Marshan Tél. : 039.37.52.82 Pharmacie Arrazi Ancienne route de l'aviation Résidence Golden Beach (à côté de Trials Atlas et Satfilage) Tél. : 039.31.58.73 Pharmacie Ibn Khaldoun Lotissement Majd, lot 619, Aouama Tél. : 039.36.02.90 LUNDI 13 MARS 2006 Grande Pharmacie Zeroua l 67-69, Rue de Fè s Tél. : 039.94.35.37 Pharmacie Inas 30, Av. Ibn Abi Zare, BranèsI (près Centrale Laitière ) Tél. : 039.31.06.17 Pharmacie Mountassir Lot Majd, Aouama, Place de Taxi, Aouama Tél. : 039.95.23.1 1 MARDI 14 MARS 2006 Pharmacie San Francisco 3, Habib Bourguiba (en face du Consulat d'Espagne) Tél. : 039.93.13.56 Pharmacie Ibn Tachfine 96, Av. Youssef Ibn Tachfine (près la gare routière ) Tél.: 039.94.69.94 Pharmacie de Tange r Route de Tétouan, Complexe Amal 3 (derrière SIMI ) Tél.: 039.95.48.08 MERCREDI 15 MARS 2006 Pharmacie Anega y 8, Rue Semmarine (Souk Eddakhal ) Tél.: 039.93.11.62 Pharmacie Atlas 16, Rue Ibn Ardoun (en face du 5ème Arrondissement) Tél.039.31.18.4 : 0 Pharmacie Afilal 30, Av. Allal Fassi, Belle Vue (Restaurant Jawhara et Jazira) Tél. : 039.95.60.87 JEUDI 16 MARS 2006 Pharmacie La Plage 7, Av. Youssef Ibn Tachfine (à côté de l'hôtel Miramar) Tél.: 039.94.09.74 Grande Pharmacie Branès 21, Av. Fayçal Ben Abdelaziz Casa Barata Tél.039.31.19.7 : 1 Pharmacie Laazifat Rue Fatima-Zohra, Quartier Bouhout Béni Makada, Lazifat Tél.039.95.67.5 : 8 VENDREDI 17 MARS 2006 Pharmacie Chifae 4 bis, Route de l'Aviation (à côté de l'hôpital Mohammed V) Tél.: 039.37.57.86 Pharmacie Zaoudia 42, Rue Chouhada, Zaoudia Béni Makada Sud Tél. : 039.35.12.39 Pharmacie M'ghogh a M'ghogha Kbira, Route de Tétouan km 3 (face Super Lux) Tél. : 039.36.30.94

Tanger-Pratique 9 HORAIRES DES 9 Z PHARMACIES JOURNALIER Du lundi au jeudi: de 9 h 00 à 13 h 00 et de 15 h 30 à 19 h 30. Vendredi : de 9 h 00 à 12 h 30 et de 15 h 30 à 20 h 00. Samedi : de 9 h 00 à 13 h 00. HORAIRE DES PHARMACIES DE 24 H PENDANT LA SEMAINE de 9 h 00 à 09 h 00 du lendemain HORAIRE DES PHARMACIES DE NUIT SAMEDI ET DIMANCHE 19 h 30 à 09h 00 du matin HORAIRE DE GARDE DU WEEK-END PENDANT LA JOURNÉE Samedi : de 13 h 00 à 19 h 30 Dimanche : de 9 h 00 à 19 h 30.

9 PHARMACIES Z DE GARDE DU JOUR EN WEEK-END Samedi 11 et Dimanche 12 Mars 2006 SAMEDI 11 MARS 2006 Pharmacie Aïn Hayyani Aïn Hayyani (Haoumat Bir), près école Annou r Tél. : 039.93.43.74 Pharmacie Les Palmier s Rue Antaki, derrière Grande Poste, près Hôtel Djenina Tél.: 039.32.57.63 Pharmacie Mouadafine Route Mouadafine, Wahda Watania, près Ecole Ohod Tél. : 039.35.01.38 Pharmacie Ouahid 56, Hay Mesnana 2, lot 56 Tél.: 039.31.82.69 Pharmacie Ibn Toufaï l Lot El Khaïr 1, lot 23, Bir Chifa Tél. : 039.31.34.64 Pharmacie Al Aouda 186, Hay Aouda, Av. principal Saâda Béni Makada Tél.: 039.36.05.00 Pharmacie Al Rahma M'ghogha Jdida (Sghira), Route de Tétoua n (près Chemin de Fer) Tél.: 039.95.71.80

( TELEPHONESUTILE S Dérangements..........................110 Permanence Taxi...........039.94.55.18 Renseignements ..................... 160 Port (ODEP)...................039.93.60.40 Police-Secours ........................ 190 Aéroport........................039.39.37.20 Pompiers-Ambulance (fixe)........ 15 Météo ............................ 039.39.36.24 Pompiers-Ambulance (portable)150 Amendis 039.32.14.14 - 039.32.81.00 Gendarmerie accidents ............ 177 C.C.I.S. ......................... 039.94.63.80 Hôpital (urgences).....039.93.08.56 Chambre franç. de Com. 039.32.22.22 Hôpital Mohammed V 039.93.24.44 Comanav ...................... 039.94.05.04 Hôpital Duc de Tovar.039.93.66.53 Limadet.........................039.93.36.47 Hôpital Al Kortobi .......039.93.42.42 Comarit ......................... 039.32.00.32 Hôpital Béni Makada.039.93.88.07 R.A.M............................039.93.47.22 Dentiste de garde ......039.34.10.00 Ibéria.............................039.93.61.77 Wilaya (standard) ......039.94.09.13 Lufthansa ...................... 039.93.58.77 Wilaya (standard) ......039.94.02.77 British Airways ...............039.93.13.27 Brigade économique .039.94.05.03 Régional Air Lines..........039.39.35.36 Hygiène municipale ...039.93.28.63 O.N.C.F. (Gare) .............090.20.30.40 Sûreté Régionale .......039.94.04.77 C.T.M............................. 039.93.24.15 Gendarmerie Royale .039.94.09.92 Médi I............................039.93.63.63 Forces Auxiliaires ......039.94.35.83 Radio-Tanger.................039.93.56.80

O.N.C.F.

•Matérielorthopédiqu e •Matérielmédica l

VENTE et LOCATION 127, Boulevard Hassan II Tanger Tél.: 039.93.30.04 Fax : 039.93.67.27 Portable : 061.16.86.11

HORAIRE DES TRAINS A u départ de Tanger 06 h 00 - 09 h 00 - 11 h0 0 14 h 00 - 17 h 30 - 21 h 30 A l'arrivée à Tange r 07 h 25 - 12 h 25 - 14 h 55 18 h 30 - 20 h 30 - 23 h 00 Trains supplémentaires à l'occasio n de l'Aïd Al Adha

RENSEIGNEMENTS : Tél. 090.20.30.40

Votre horoscope Bélier (21 mars - 21 avril) Travail : Apprenez à planifier à long terme, sans attendre de gratification immédiate . Amour : Vous traversez une période heureuse dans votre famille. Faites durer les. choses Santé :Un peu de fatigue passagère .

Taureau (22 avril - 21 mai) Travail : Un + un, font deux. Refaites donc vos calculs avant d'entrer dans de nouveaux. projets Amour : Vous n'avez pas encore trouvé l'âme-sœur ? Ça va. venir Santé :Satisfaisante.

Gémeaux (22 mai - 21 juin) Travail : Aucun souci à vous faire. Les affaires ont tendance à .évoluer Amour : Agissez dans le bon sens et tout ira pour le .mieux Santé :Evitez de vous exposer au soleil.

Cancer (22 juin - 21 juillet)

URGENCES MEDICALES Service médical à domicile Tél. 039.33.33.00 / 039.37.37.37 (24 h sur 24 h) Médecins de Garde Service des urgences Rue de Fès (en face Cinéma Le Paris) Tél. : 039.93.35.55 Médecin-Dentiste de Garde Tél. : 039.34.10.00 Association de Lutt e contre le Sida Tél. : 039.93.33.33 Ambulance Protection Civil e Tél. : 15 ou 150 Ambulance privée Tél. : 039.31.27.27 / 039.31.31.0 0

Pourtoutesvo s petites annonces, annonces légales , annonces publicitaire s

Travail : Vous entrez dans une période de routine. Ne vous lassez surtout spas car le choses ont tendance à évoluer . Amour : Ne vous culpabilisez pas trop, après la pluie, c'est toujours le beau temps qui. intervient Santé :Fragile.

Lion (22 juillet - 21 août) Travail : Avez-vous profité d'une période de repos ? Sinon, c'est le moment . d'y penser Amour : Prouvez-vous que vous avez l'esprit de décision. Choisissez, mais assumez. Santé :Grande évolution depuis ces derniers jours.

Vierge (22 août- 21 septembre) Travail : Chaque chose en son temps, ne vous mélangez pas les pédales en tvoulant tou faire à la fois. Amour: Vous avez mal interprété les propos de votre partenaire. Reconsidérez votre. décision Santé : Bonne.

Balance (22 septembre - 21 octobre) Travail : Vous voulez améliorer votre situation. L'occasion va se présenter bientôt pour . vous Amour:Vous aspirez au bonheur. Renforcez votre contribution pour y . parvenir Santé :Faites un peu d'exercices physiques.

Scorpion (22 octobre - 21 novembre) Travail : De nouvelles responsabilités vous seront attribuées. Soyez à la hauteur de la e confianc qui sera placée en vous. Amour: Vous adoptez une attitude plutôt rigide. Pourtant, votre partenaire se montre . coulant Santé : Excellente.

Sagittaire (22 novembre - 21 décembre) Travail : La chance interviendra bientôt pour vous aider à améliorer votre situation. aSachez l saisir. Amour : Le grand amour est à votre portée. Ne le laissez pas s'échapper . Santé :Plutôt bonne.

Capricorne (22 décembre - 21 janvier)

dans

Prière contacte r les numéros ci-après: Tél.: 039.94.30.08 039.32.29.62 Fax : 039.94.57.09 E-mail : direct@lejournaldetanger.com

Travail : Ne négligez pas les conseils qu'on vous donne. Vous vous rendrez compte tqu'ils son très utiles . Amour : Amour et égoïsme ne font pas bon ménage. Soyez plus près des. vôtres Santé : Sans problème .

Verseau : (21 janvier - 19 février) Travail : Vous êtes connu pour votre côté pratique. Ne négligez pas, pour autant, les. théories Amour : Vous laissez transparaître votre besoin d'affection. Pourtant, vous êtes entre des bonne mains. Santé :Pratiquez votre sport préféré.

Poissons (20 février - 20 mars) Travail : Etablissez de nouveaux contacts pour ouvrir les horizons dont votre aentreprise besoin. Amour : Vous n'êtes pas à plaindre. Essayez seulement de ménager ceux qui vous . aiment Santé : Très bonne.


N° 3366 • Samedi 11 Mars 2006 • Page

MOTS CROISES

12 (F)

MOTS FLECHES N° 894

(Grille N° 475)

Horizontalement. — I. Vigoureux. - II. Souillée. Vase à voix. - III. Risqué. Eclose. Titane. - IV. Plage du Maroc. Xénophobe français (le). - V. Touche. - VI. Sphérique. Créatures. - VII. Très fort. Molybdène. - VIII. Font sud. Sélénium. Elimer. - IX. Sous la croûte. Méritent. - X. Intervienne (s'...). Verticalement. — 1. Occultisme. - 2. En mauvais état. Divinité marine. - 3. Composant. Coordonnant. - 4. Eclaté. Article. - 5. Espèce. Source de glacier. - 6. Désigner américain. Le matin. - 7. Relatif. Elle reste aux champs. - 8. Ville d'Abraham. Sans mélange. Manche. - 9. Obstination. - 10. Milieu. Genre. 1

2

3

4

5

6

7

8

9

Jeux & Loisirs par MOURAD BOUKHATEM

REPTILE SAURIEN

GLACES

LADY

AUTEUR ITALIEN

DANS

CHANCE

SOUVENIR VAGUE

RÔTI

RELIGIEUSE

SOMME

VIVACITÉ

COMITÉ OLYMPIQUE

CHIFFRE ROND

CHIFFRE

DEMI RATION

FORME

ABHORE

10 POISSON

I EAU DE COLOGNE

II

VIEUX NAVIRES

DEVIENDRA

VÉNÈRENT D’UN AUXILIAIRE

III

BRITANNIQUE

FEMME GRENOUILLE

IV COUTUMES CALIFE

V

LETTRE EN VERS

POSSÈDENT

ANGLAIS D’ARABIE

A MOI CLUB PHOCÉEN

VI

ENTRENT EN LICE

EN LIGNE

PIC DES PYRÉNÉES

COURTOIS

VII

GRISON

ECRIVAIN ANGLAIS

ROMAINS

VIII

ENTRENT EN LICE

MUNIE D’UN ANNEAU

PIC DES PYRÉNÉES

VILLE DE BELGIQUE

IX

MILLEPATTES CHAÎNE LOCALE

X

AVALÉS BÊTE DE SOMME

ARTICLE

SOLUTIONS DU PRECEDENT NUMERO • Mots croisés N° 474

A

3

G 10

M

4

R 11

I

5

C

12

H

13

O

U

6

7

S 14

P

8

SANS CESSE

I VÉHICULE CONIFÈRE

P BOHÉMIENS RONGUER

I

MONNAIE L’ACTUELLE ISTANBUL

L

E 15

L 16

N

T 17

F

18

V

E

E

INTERJECTION

A N E

S

SPECTACLES

G A N

E

S

E M I

GRAND É CRAN CALE

C

I

N E

I

N

BOURRICOTS

T

S

I EDITION TANGÉROISES

N

I

O

T

E

N CHIFFRE SOUVERAIN PONTIFE

I N

REFUS RUSSE

T BIEN EN OS DÉESSE ÉGYPTIENNE

PROMONTOIRES

P

O

I

C

A

P

S

OUVERTES

P

L

I

B

E

E

S

POISSON PLAT

TROU DU NEZ

U R

I

I

B

T

I

A N

PAS

NOURRISSON

V O

T

I

E

M M E N

ECORCE

RETIRE

QUI VIVENT DANS LE SABLE

DÉSINFECTANT

S A

T

MISE AU COURANT

T

VILLE DE SYRIE

S

A

F

PÉRIODE D’ESSAI

JAUNISSE

S PRÈS DU TECH ATOME

I O N INSULAIRE

E INFÉCOND

TRÈS ATTACHÉES

ALLURE

GUIDÉES

USÉES

EPOQUE

B

A H

E

R

E

I

R

INFINITIF CLUB EN DIFFICULTÉ

C

T

E

R

E

REPLACER

HUILÉ

O

I

N

T

PETIT PARISIEN

R

N E

RÈGLE

E L E E S

S JUSTE

HÉROS DE B.D. VILLE D’ITALIE

U

S FIN DE MESSE

E

I

M E

D R O

I

T

AVANT NOUS

T

I

R

L

E

PORTION

I

L

I

O

N E

S T

L

T T

T UN ANGLAIS

FAUVE

I

BRAMER

E

E N R

1

2

3

4

5

4

12

13

1

10

4

2

11

10

5

7

4

3

6

11

4

2

2

4

3

7

15

6

2

3

4

5

6

7

8

9

10

P 11

12

13

14

15

16

17

18

D 3

6

7

8

4

12

13

7

10

13

B

19

V

9

10

11

14

7

15

16

12

1

15

16

7

IRIDIUM

I

7

11

4

15

8

16

10

17

11

2

3

7

13

T

I ESTONIE

1

D

N C E

R ACHEVÉS

VAGUES RAVAGEUSES

AVANT MIDI

A chaque chiffre de la grille correspond une lettre, toujours la même. Pour vous aider, nous avons déjà inscrit quelques lettres. Complétez la grille en conséquence et trouvez le reste pour obtenir des mots croisés.

9

• Mots fléchés N° 893 CARTE D’ENTRÉE

MÈCHE

GRILLE CODEE N° 460

• Grille codée N° 459 2

SOCIÉTÉ

ESPRIT GNOSTIQUE

AMAS D’ÉTOILES

Horizontalement. — I. Couverture. - II. Orée. IE. Or. - III. Un. Nitrate. - IV. ristourne. - V. Beur. EI. Ru. - VI. Articles. - VII. Te. Ca. Revu. - VIII. Ruse. Vil. - IX. Roule. Tire. - X. Enterreras. Ve rticalement. — 1.Courbature. - 2. Ornière. On. - 3. UE. Sut. Rut. - 4. Ventricule. - 5. IO. Caser. - 6. Rituel. - 7. Terrier. Te. - 8. An. Sévir. - 9. Roter. Vira. - 10. Ere. Uvules.

1

DIVERTIR

15

10

12

1

4

1

3

11

12

2

3

4

12

17

7

11

1

15

2

4

10

15

12

10

15

4

2

1

10

7

5

4

4

1

10

7

4

15

2

6

1

2

1

11

10

4

18

1

11

10

4

2

11

6

15

4

10

4

10

2

1

15

4

4

7

11

10

6

2

4

7

4

2

11

4

3

17

8

11

10

10

15

12

8

2

7

10

7

6

1

10

18

19

6

4

1

2

10

11

14

4

2

11

4

10


N° 3366 • Samedi 11 Mars 2006 • Page

L’IRT HAND-BALL

Petits moyens et grands exploits Il y a juste cinq mois, après son ascension en première division, l’IRT section hand-ball, ne savait pas encore si il participait au championnat national. L’équipe naviguait en eaux troubles et se trouvait en totale déconfiture. Un manque flagrant de soutien et des dettes insurmontables favorisaient une disparition qui semblait plus qu’inévitable. Et, puis survint le rayon de soleil, grâce au courage et au sacrifice du président Abdellatif Bakkali Ghazouani et au dynamisme d’une poignée d’hommes, l’espoir était revenu, débouchant, après bien des tourments, sur un sauvetage inespéré. Le plus dur est peut-être passé, mais beaucoup reste à faire pour traverser toute la saison avec un piètre budget. C’est dire que la mission ne s’annonce guère de tout repos pour cette unique équipe tangéroise. Néanmoins, sans doute convaincu que le propre d’une grande équipe est d’être au diapason de son public et de ses supporters, l’IRT a signé, dès le début de la compétition, des exploits d’une manière logique et ce devant des adversaires pourtant habitués aux joutes de l’élite nationale. Nullement découragés, ni intimidés, les poulains de Ghazouani ont toujours empoigné toutes les rencontres à bras le corps, puisant dans l’engagement physique et dans un vouloir bien-faire notable. Un travail excellent. Classé actuellement troisième, l’Ittihad estime que l’essentiel réside dans le principe d’engranger le maximum de victoires pour sa participation aux phases du play-off. Il faudrait évoquer, d’autre part, un autre problème qui chagrine cette jeune équipe tangéroise, celui de la salle couverte de Dradeb, fraîchement construite, qui a coûté environ 800 millions de centimes et qui ne répond nullement aux normes d’un sport comme le hand-ball, ni à l’accueil d’un public massif. Pire, l’architecture est d’un mauvais goût criard et les conditions de sécurité sont déplorables. Samedi dernier, par exemple, lors de la rencontre IRT-US de Fès, des joueurs ont failli se blesser à cause d’une découlinade du toit, occasionnée par des pluies torrentielles. Mais ce n’est là qu’un spécimen de mauvaise œuvre à l’image de ce qui s’est fait à la Place du 9 Avril et ailleurs en ville. A ce propos, faudrait-il encore attendre une visite Royale pour reprendre les choses dans les règles de l’art ?

4

Infos-Sports

par ABDELMAJID OURIAGHLI

FOOTBALL

BASKET-BALL

Ce samedi : OCK # IRT (22ème journée)

COUPE DU TRÔNE

Sous le signe de «Non à la défaite»

Ce samedi : RSB # IRT en demi-finale «aller»

IRT # HUSA (21ème journée) : 0-0

Ghissassi vise la qualification à Berkane

Un nul défavorable à l’Ittihad LES RÉSULTATS APRÈS LA 21ème JOURNÉE — MCO # UTS : 3-1 — ASS # SCCM : 2-1 — JSM # CODM : 1-1 — IZK # DHJ : 1-1 — OCS # WAC : 1-1 — FAR # MAT : 1-1 — RCA # OCK : 0-0 — IRT # HUSA : 0-0 (juniors : 1-2) — WAC # FAR : 1-0 (match retard).

Les joueurs de l’IRT contraints au nul blanc face au Hassania. (Ph. Hammouda - Agdal Color)

Pour le compte de la 21ème journée du championnat d’élite, l’IRT a été contraint au nul blanc par le Hassania d’Agadir, dimanche dernier. Les poulains de Sekitioui ont dominé durant la majeure partie du match, mais les visiteurs se sont cantonnés en défense n’aspirant qu’à finir la partie sur un score de parité. Les Tangérois ont gâché, comme d’habitude, une série d’occasions rendues favorables par Boukemouch et Achami. Le public exaspéré a exigé la rentrée des jeunes pour donner un nouveau souffle à l’attaque. Hélàs, ces changements n’ont rien apporté et le match s’est achevé sur un score nul qui est positif pour les visiteurs seulement. D’un autre côté, le MAT

également a obligé les FAR sur leur fief au nul avec un but partout. Cette semaine, le championnat sera joué sous le signe de «Non à la défaite» pour l’IRT qui sera opposé à l’OCK sur le terrain de ce dernier ce samedi. La partie ne sera pas de tout repos mais l’espoir d’un bon résultat pour les poulains de Sekitioui est permis. L’Olympique est certes une grande équipe mais dans les moments cruciaux, les coéquipiers de Boukemouch sont capables d’une bonne prestation. Pour les Rojiblancos, qui acceuillent, ce dimanche, à Saniat R’mel l’Olympique de Safi, les poulains de Souhaïl sont capables de réussir leur deuxième victoire à domicile.

CLASSEMENT 1. WAC : 45 points 2. RCA : 39 3. FAR : 37 4. OCK : 36 5. DHJ : 33 6. HUSA : 32 7. CODM : 28 8. ASS : 27 9. OCS : 26 10 JSM : 25 11. MCO : 23 12. IZK et MAT : 22 14. IRT : 19 15. SCCM et UTS : 13. PROGRAMME DE LA 22ème JOURNÉE Samedi 11 mars 2006, à 14 h 30 : — OCK # IRT — SCCM # JSM (sur TVM). Dimanche 12 mars, à 14 h 30 : — WAC # IZK — MAT # OCS — HUSA # UTS — DHJ # ASS (sur TVM) — FAR # MCO — CODM # RCA (reporté).

SPORTS AUTOMOBILES

TENNIS

Le Tangérois Ahmed Fadli sacré champion du Maroc

Le National séniors au TCMT du 28 mars au 1er avril 2006

Le jeune champion Ahmed Fadli porté en triomphe.

C’est avec plaisir que nous avons appris que notre jeune concitoyen Ahmed Fadli a été sacré champion du Maroc dans sa catégorie M3 de pilote automobile pour l’année 2005. A cette occasion, la FRMSA a organisé une grandiose cérémonie à Rabat pour célébrer l’événement du couronnement du champion tangérois qui a annoncé à l’assistance la création d’un nouveau club à Tanger sous l’appellation «Tanger Racing Club» dont il assume la présidence.

A quelques jours du coup d’envoi du National séniors, prévu du 28 mars au 1er avril 2006, au Tennis Club Municipal de Tanger, le comité du club est à pied d’œuvre depuis des semaines pour les préparatifs. Tout ce qui concerne l’organisation a été discuté et le comité est passé à l’action sur le terrain. Le président Tarik Loukili a été reçu par le secrétaire général de la wilaya puis par le wali de la région qui font part de leur soutien à cette manifestation. Côté sponsors, aucune réactiopn tangible n’est encore enregistrée. Malheureusement ! Sur le plan technique, c’est Abdelhay Fassi qui prend la direction de cette manifestation nationale. Le comité lance un défi : réussir comme chaque année une organisation et une animation parfaites.

Ryane sont confiants pour l’une des trois premières places au classement.

sportives HAND-BALL

Ce samedi : IRT # RCA, à 17 heures Troisième victoire de l’IRT L’IRT hand-ball a achevé l’aller en apothéose en réussissant la passe de trois. Sa troisième victime fut l’US Fès battue par 26 à 19. Par cette victoire méritée, l’IRT se replace en bonne position et reçoit, ce samedi, le Raja de Casablanca, à Dradeb. Les poulains de

CRICKET

IRT # ASS, ce dimanche et Maroc # France le 24 avril

En championnat d’élite de cricket, l’IRT reçoit, au stade international de Tanger, l’AS Salé, ce dimanche; d’un autre côté, l’équipe nationale séniors rentrera en concentration à Tanger, du 28 mars au 1er avril prochain, en vue de préparer la participation en championnat d’Afrique qualificatif à la Coupe du Monde programmée en Afrique du Sud, du 22 au 29 avril prochain. Pour mieux se préparer, l’équipe nationale jouera un match amical contre la France.

IRT # RSB : 116 à 104

Score américain à Dradeb

L’IRT basket-ball appelé à éviter la défaite à Berkane. (Ph. R. Dfouf)

Samedi dernier, l’IRT basket-ball a accueilli en match de championnat et en premier round, la R.S. de Berkane dans un choc des grands. Les deux équipes se sont livrées au grand jeu tactique et ont réalisé un score américain de 116 à 104. Les locaux de Ghissassi ont ainsi pris leur revanche sur le RSB en attendant le deuxième round, ce samedi en demi-finale «aller» de la Coupe du Trône. Pour Ghissassi, le match aller de Berkane était un test pour préparer le match retour en définissant un schéma tactique que son équipe devait appliquer à l’aller de manière à faire du match retour une simple formalité. Tous les joueurs semblent à leur tour aptes à parvenir à la victoire.

RÉSULTAT DE LA 16ÈME JOURNÉE — IRT # RSB : 116 À 104 — WAC # MAS : 70 à 71 — FUS # DHJ : 105 à 29 — ASS # TSC : 58 à 65 — ASE # RCA : 48 à 58. CLASSEMENT 1. IRT et ASS : 28 points 3. MAS, RCA : 27 5. FUS : 25 6. RSB : 24 7. TSC : 22 8. ASE : 20 9. WAC : 19 10. DHJ : 17. PROGRAMME DES DEMI-FINALES «ALLER» DE LA COUPE DU TRÔNE Samedi 11 mars, à 15 heures : — RSB # IRT — RCA # MAS

Premier colloque destiné à la presse sportive

Photo-souvenir des participants au premier colloque au profit de la presse sportive. (Ph. Hammouda - Agdal Color)

Une fois élu à la présidence du club des entraîneurs de basketball, Khalil Rouas et son comité ainsi que la ligue du Nord de basket-ball ont organisé un colloque destiné à la presse sportive. Cette initiative louable a eu lieu les 3 et 4 mars derniers, à l’hôte Solazur. Le premier jour, vendredi, les organisateurs ont programmé une table ronde où le débat était franc et transparent. Les représentants de la presse régionale et nationale ont évoqué plusieurs sujets dont celui de la traduction des mots techniques ou encore celui des relations entraîneurpresse sportive, entre autres. A ce propos, les entraîneurs Soud et Ghissassi ont émis quelques

remarques sur certaines informations véhiculées par la presse, souvent intactes. Le lendemain, trois conférences étaient programmées dans la matinée portant sur les différents phases offensives et leurs généralités technico-tactiques. Khalil Rouas et Mohamed Ouharoun ont développé les difficultés de l’arbitrage, selon le règlement officiel du jeu : «Situations litigieuses d’arbitrage». Pour sa part, Nour Amri, secrétaire général du club des entraîneurs a exposé les différentes phases défensives et leurs généralités technico-tactiques. Après chaque intervention, un riche débat a animait l’assistance


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.