Le journal de Tanger 28 Décembre 2019 by Le Journal de Tanger

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N° 4086

Samedi 28 Decembre 2019 Assabt 01 Joumada I 1441 Sabbat 30 Kislev 5780

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lejournaldetanger@gmail.com direct@lejournaldetanger.com

Hebdomadaire multilingue d’informations générales Paraissant le samedi matin, il totalise sa 115ème année de parution (1904)

ale Spéci

Prix : DH 4,00

Le journaliste-écrivain

Lotfi AKALAY est mort

son œuvre est immortelle

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LE JOURNAL DE TANGER - Siège social, Administration, Rédaction, Publicité : 7 bis, Rue Omar Ben Abdelaziz • Tél.: 05.39.94.30.08 - 06.62.19.15.54 • Fax : 05.39.94.57.09

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Le port Tanger - Med

a intégré le top 20 des plus gr ands ports au monde

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Abdelghani RAGALA repris par l’ARAV-TTA

complexe portuaire TanLe ger-Med est composé du port Tanger-Med 1, qui comprend

un terminal conteneurs d’une capacité nominale de 3 millions d’EVP, dépassée de plus de 16% en 2018, et un terminal voyageurs qui a vu transiter 2,8 millions de passagers la même année, en plus du port Tanger-Med 2, d’une capacité d’environ 6 millions d’EVP, ayant nécessité 9 ans de travaux et qui dispose de 2.800 mètres linéaires de quais et 160 hectares de terre-pleins entièrement gagnés sur la mer. Selon une étude de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), le plus grand complexe portuaire d’Afique, Tanger Med, qui a intégré le top 20 des plus grands ports au monde, enregistre la plus grande progression au monde en termes d’indice de connectivité aux ports depuis sa mise en service en 2007. D’un coût de 3,5 milliards d’euros, l’extension du complexe portuaire Tanger-Med a permis de tripler la capacité totale de traitement de ses terminaux à conteneurs, atteignant ainsi 9 millions d’équivalent vingt pieds (EVP), contre trois millions auparavant, a précisé la CNUCED dans son étude sur les transports maritimes au titre de l’année 2019. La capacité de Tanger-Med, adossée à une zone de développement spécial couvrant 500 km2, est étayée par un vaste réseau de lignes maritimes. Tanger-Med est lié à 186 ports mondiaux dans 77 pays, en plus de recevoir 7 millions de voyageurs par an, ce qui lui permet de s’ériger en un hub de référence en Méditerranée au service

de la compétitivité des corridors logistiques africains. En se positionnant au cœur des échanges mondiaux et à la croisée des routes maritimes, cette structure portuaire multimodale permet un accès au port de Rotterdam (Pays-Bas) en trois jours seulement. Vers le Sud, Tanger-Med dessert chaque semaine 35 ports dans 22 pays de l’Afrique de l’Ouest, alors que l’Amérique du Nord est accessible en 10 jours et la Chine en seulement 20 jours. Eu égard à ces atouts exceptionnels, cette plateforme portuaire, qui comprend des zones industrielles et logistiques, a réussi à attirer 912 entreprises internationales dans les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique, du textile, de l’alimentation et de la logistique, avec à la clé la création de plus de 70.000 emplois et un chiffre d’affaires global de 7,3 milliards d’euros durant l’année dernière. Selon le groupe «A.P. Moeller Maersk», la maison mère d’APM Terminals qui gère deux quais du complexe, Tanger-Med figure parmi les ports les plus développés dans lesquels le groupe est actif dans le monde.

Par ailleurs, la philosophie et la vision derrière ce complexe portuaire ont inspiré de nombreux pays, en particulier les pays africains qui aspirent à se tailler une place sur la carte du commerce mondial. À cette fin, lors du premier Forum africain des ports, tenu en juin dernier à Tanger, il a été décidé, à l’initiative de Tanger-Med, la création d’un groupe de travail spécialisé au service de la compétitivité des ports du continent. Le groupe a été chargé de promouvoir l’échange d’expériences entre les autorités portuaires et d’établir une coordination stratégique sur des questions d’intérêt commun, notamment la complémentarité logistique entre ports et voies terrestres. Le Maroc, compte tenu de sa longue histoire maritime et de sa volonté de partager les fruits de la croissance avec l’Afrique, conformément aux valeurs de la coopération Sud-Sud, aspire à faire de Tanger-Med une plateforme portuaire au service de l’Afrique et du commerce international, en vue d’un essor économique profitant à l’ensemble du continent.

apprend que l’ancien délégué du Tourisme, retraité deOn puis 2011, Abdelghani Ragala, qui a longtemps officié en qualité de directeur du conseil régional du Tourisme de Tanger-Té-

touan-Al Hoceima, sous la présidence de Mustapha Boucetta, avant de présenter sa démission le 28 juin 2018, est aujourd’hui repris en tant que conseiller, par l’Association des agents de voyage de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (ARAV-TTA) présidée par Mohamed Larbi Chioua qui apprécie son expérience dans la domaine en tant que délégué du tourisme au Canada, à Stockholm et à Madrid.. Nous saisissons cette occasion pour présenter à M. Ragala nos chaleureuses félicitations pour la nouvelle confiance placée en lui, et lui exprimons nos sincères voueux de pleine réussite dans sa nouvelle mission.

R E U O ts n e AL m e rt a p p a 4 situés au 35, boulevard Pasteur à Tanger en face du café Claridge et de la librairie des Colonnes

Tél : 06.62.37.55.25

Convention de partenariat entre les CCIS de Tanger et Marrakech

ne convention visant le renforcement de la cooU pération bilatérale et l’encouragement de l’investissement a été signée, jeudi à Tanger, entre la Chambre

terrain menées de part et d’autre, et ce afin d’examiner les opportunités pour chacune des parties de bénéficier des atouts de l’autre » a indiqué le président de la CCIST-TTA. Pour sa part, Abdellatif Aafir affirme que le choix de la CCIS-MS s’est porté sur la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima compte tenu du rôle économique qu’elle joue au niveau national, en plus de l’essor industriel qu’elle connaît et de ses infrastructures développées, à l’instar des zones industrielles et le port Tanger-Med. Le représentant de la CCIS-MS a exprimé la volonté de la Chambre de commerce de Marrakech-Safi de bénéficier de l’expérience de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima principalement en termes de zones industrielles, souhaitant que la convention signée permettra, non seulement de créer une complémentarité entre les deux régions, mais également d’ouvrir de nouvelles opportunités d’investissement de part et d’autre.

de commerce, d’industrie et de services de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (CCIS-TTA) et celle de la région de Marrakech-Safi ( CCIS-MS). Cette convention a été signée par le président de la CCIS de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Omar Moro, et le président de la commission du tourisme de la CCISMS), Abdellatif Aafir. Pour Omar Moro, cet accord porte sur l’échange d’informations et de statistiques d’ordre économique entre les deux chambres qui planifient l’organisation de rencontres bilatérales visant à créer une coordination et une complémentarité à plusieurs niveaux, chacune des deux régions possédant sa particularité. « Ce partenariat devrait aussi permettre de promouvoir davantage le partage d’informations et d’études sur

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Le Journal de Tanger • N° 4086 • Samedi 28 Decembre 2019

REDACTION :

Rédacteur en chef : MOHAMED ABOUABDILLAH (Tél.: 06.66.04.89.65) E-mail : abousamitanger@gmail.com Rédaction : Abdelilah ABBAD Mohamed OITACHE Mohamed SAÏDI Mustapha EL HARRAK Mohammed IMEGHRANE Lamiae SLAOUI Rachid MADANI

Composition : Nadia BOUKHOBZA Laborantin : Mohamed SEBAB

Membre de la

FM E J

FÉDÉRATION MAROCAINE

Collaborateurs : Sidi Med. EL YAMLAHI OUAZZANI Brahim TEMSAMANI Correspondant : Rachid DFOUF DES ÉDITEURS DE JOURNAUX Med DGHOGHI (Ksar El Kébir) Hammouda

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Le journaliste-écrivain

Lotfi AKALAY est mort

son œuvre est immortelle Le nom du singulier journaliste-écrivain Tangérois, feu Lotfi AKALAY, né en 1943 et décédé mercredi 18 décembre 2019, restera gravé dans la mémoire des Tangérois et des personnes qui ont eu l’opportunité de le côtoyer. Et elles sont très nombreuses, représentant la société civile et l’intelligentsia de Tanger et d’ailleurs. Cette attache ne se relâchera pas de sitôt grâce aux œuvres du regretté disparu, rattachées au nom de sa ville natale, Tanger, et des personnalités qui ont façonné l’histoire profonde de la ville du détroit, comme le grand voyageur de son siècle Ibn Batouta que l’écrivain nous présente sous toutes les figures. Lotfi Akalay a étudié à Paris. Comme journaliste et chroniqueur, il participe à la diversification et la libéralisation de la presse marocaine francophone. Dans ses publications et ses interventions, le nom de Tanger est en évidence au gré des pages et des phrases. Son lectorat apprécie ses billets humoristiques et satiriques qu’il publie dans la presse écrite nationale et dans de grands titres internationaux. Sur un ton le plus souvent très subjectif, se basant sur des anecdotes, imaginant des scènes ou des dialogues, il passe à la moulinette de la critique les mœurs et les coutumes ou encore les maux de société comme les droits des citoyens ou encore le fléau de la corruption qu’il a continuellement dénoncé en tant que facteur faussant la politique, les élections, l’administration, entre autres. Dans ses différents articles, Akalay suit aussi assidûment les évolutions du champ littéraire. C’était un ami des belles lettres. Jusqu’à la fin de sa vie, on pouvait le croiser à la librairie des Colonnes, célèbre pour avoir vu passer tout ce que Tanger a enfanté ou attiré de plumes : Paul Bowles, Mohamed Choukri, Jean Genet, Mohamed M’rabet… Akalay a publié notamment deux romans : Les Nuits d’Azed au Seuil (Paris) en 1996 et Ibn Battouta, prince des voyageurs au Fennec (Casablanca) deux ans plus tard. Le premier partage des

traits communs avec d’autres titres contemporains. Roman à la forme mixte entre modernité du style et flirt avec la forme ancienne du conte, il traite directement de la société : l’argent, le sexe, le pouvoir et la morale bourgeoise. Traduit dans plusieurs langues, l’ouvrage abordait le sujet de la répudiation presqu’une dizaine d’années avant l’adoption de la réforme du Code du statut personnel, venue transformer les pratiques du divorce en 2004. Dans le second livre, Akalay rendait hommage à l’explorateur amazigh né au XIVe siècle dans la région de Tanger, figure de la richesse de l’histoire nord-africaine et de la connexion ancienne du Maroc aux mondes méditerranéens, occidentaux et asiatiques. L’écrivain participait là aussi à une tendance lourde de réappropriation de l’histoire. Dans « L’âne de la nuit a frappé », Lotfi Akalay nous présente une série de 13 nouvelles qui, pour la plupart, ont été écrites la nuit, loin du vacarme diurne, ainsi que des inévitables préoccupations de la veille relayées le lendemain. Le romancier Tangérois apparaîtra aussi comme un sympathisant de la cause palestinienne. Au début des années 1980, alors qu’il dirigeait un bureau de la compagnie nationale aérienne Royal Air Maroc (RAM) à Beyrouth, au temps où la ville était assiégée par les forces israéliennes. Il ne cesse de rappeler l’importance de la cause palestinienne, sans pour autant en devenir un militant en restant critique envers les différentes idéologies de libération nées entre le Maghreb et le Moyen-Orient. Dans les années 2000, Lotfi Akalay est fatigué par la maladie. À Tanger, son fils continue de faire tourner Calypso, une agence de voyage qu’il a montée dans les années 1980. En 2018, le romancier, reconnaissable à son allure et son look bien particulier, publie à compte d’auteur un petit recueil d’histoires, «Les Chaises de Tanger». Lotfi AKALAY repose maintenant au cimetière Sidi Amar, mais sa mémoire continuera à accompagner les manifestations culturelles notamment à Tanger où ses œuvres demeureront immortelles.

Cité des Sports à Ziaten

Le wali M’hidia inaugure le nouveau site du TCMT et un terrain d’athlétisme F

aisant suite à sa visite élèves du lycée des sportifs, de contrôle effectuée deux autres composantes il y a une dizaine de principales de la Cité des jours à la Cité des sports en sports ». cours de finition au quartier Le directeur régional des Ziaten, à proximité du Grand Sports et de la jeunesse stade de football Ibn Batouestime qu’outre le dévelopta, situé à la sortie de Tanger, pement et la démocratisaà droite de la route princition de la pratique sportive, pale Tanger-Rabat, le wali de l’inauguration de ces terla région Tanger -Tétouan- Al rains a également pour but Hoceima, Mohamed M’hidia de rendre plus accessible la a procédé, comme prévu, en pratique de certains sports milieu d’après-midi de merà l’ensemble des citoyens, credi, à l’inauguration du notamment les jeunes. PH : H ammouda PH : H ammouda nouveau site du Tennis club Il est déplorable qu’en municipal de Tanger (TCMT) dehors de ces généralités, Le wali recevant des explications du président du TCMT, Mohamed Sbaï et du membre du comité dirigeant, et d’un un terrain d’athléAbdelouahed Aazibou Matisme, nouvellement amé- Me Mohamed Sofy Mejjati-Alami. qrai n’a fait aucune communagés au sein de ladite Cité. Abdelouahed Aazibou Maqrai, ces réalisations s’inscrivent nication sur la capacité de ces deux réalisations, sur leur Cette manifestation s’est déroulée en présence du direc- dans le cadre des efforts visant le développement de la pra- superficie et leur composition, ni sur leur coût, et encore teur général de l’Agence pour la promotion et le développe- tique sportive dans la ville du Détroit dans plusieurs disci- moins sur le mode de leur fonctionnement, mais aussi sur ment du Nord (APDN), Mounir El Bouyoussfi ; du directeur plines. la Cité des Sports dans sa globalité. régional des Sports et de la Jeunesse à Tanger-Tétouan-Al « Le lancement des activités sportives au sein du comL’opinion publique, et notamment les amateurs de sports Hoceima, Abdelouahed Aazibou Maqrai ; de représentants plexe de tennis ainsi que le terrain d’athlétisme a pour but resteront donc sur leur faim, à moins que les responsables de différents services extérieurs, du monde des Sports et de mettre à la disposition des sportifs des espaces où ils concernés ne décident de remédier à cette grosse lacune de la société civile, ainsi que des membres du comité diri- peuvent exercer leurs disciplines » dira Aazibou Maqrai, en convoquant un point de presse afin de combler le vide geant du TCMT, dont le président Mohamed Sbaï, Me Mo- ajoutant que « ces espaces verront l’organisation de plu- médiatique laissé. hamed Sofy Mejjati-Alami et Mustapha Broiji, entre autres. sieurs activités sportives, ainsi que la mise en place d’une Soulignons qu’une première et succinte communication Selon le directeur régional des Sports et de la Jeunesse, école de tennis et une école d’athlétisme qui recevront des sur le TCMT a été publiée dans notre précédente édition. Le Journal de Tanger • N° 4086 • Samedi 28 Decembre 2019

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Rubrique culturelle

par Meryem Cherradi

Réveillon à Tanger de Paul Bowles

«Un type qui dormait la nuit dans des cafés, sous des arbres ou dans n’importe quel lieu où il se trouvait quand il avait sommeil, errait au matin dans les rues de la ville. Il arriva sur la place du marché où un vieux mejdoub en haillons cabriolait sous les yeux de la foule, tout en vaticinant à tue-tête. Il resta à observer, jusqu’à ce que le vieux ait terminé et ramassé toutes les oboles. Il fut étonné de voir combien d’argent ce fou avait récolté et, comme il n’avait rien à faire, il décida de le suivre.» Dans ce recueil, Paul Bowles brosse les portraits de personnages pittoresques emportés par la spirale de leur destin. Surprenantes et pleines d’humour, ces nouvelles qui ont pour cadre le Maghreb et l’Extrême-Orient comptent, selon Gore Vidal, «parmi les meilleures jamais écrites par un Américain». Elles révèlent l’art et le talent de conteur de Bowles, véritable entomologiste de l’âme humaine. Dans la première nouvelle, qui donne son titre au livre, un homme passe un improbable réveillon de Noël dans la maison qu’il possède mais qu’il laisse quelque peu à l’abandon puisqu’il vit bien loin de là. Cette nouvelle donne le ton de l’ensemble, et les situations cocasses ainsi que les personnages hauts en couleurs se succèdent, pour la joie du lecteur. Bonne lecture et Bonne Année 2020 à tous nos chers et fidèles lecteurs !

ARTS & CULTURE

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Patrimoine islamique

Inscription des sites de Ksar Sghir, Lixus et Chefchaouen

site de Ksar Sghir figure Le parmi les quatre sites marocains inscrits sur la liste finale

du patrimoine islamique. Ce site figure ainsi aux côtés de ceux de l’Oasis de Figuig, de la mosquée Al-Quaraouiyine à Fès et de la mosquée de Tinmel des Almohades située dans le Haut Atlas occidental. Par ailleurs, les sites de Moulay Idriss Zerhoun, la ville de Taza, le site du Lixus, le monument funéraire d’Al Kour dans la province d’El Hajeb, la grotte de Taforalt dans la province d’Oujda, le parc de Talassemtane dans la province de Chefchaouen, la réserve des arbres dragonniers Ajgal dans l’anti-Atlas, le parc de Khenifiss, le parc national de Dakhla, la ville de Casablanca et le bassin de l’OuedNoun ont été ajoutés à la liste préliminaire du patrimoine du monde islamique.

Le choix de ces sites historiques et naturels vient couronner l’action du département de la culture (Direction du patrimoine culturel), qui a pour objectif de préserver et de valoriser le patrimoine culturel

marocain et de le faire connaitre aux niveaux national et international. C’est également une reconnaissance de la valeur et des dimensions humaines de ces sites, conclut le communiqué.

Des écoliers des groupes scolaires Al Boukhari et Delacroix en visite au Journal de Tanger

Les visiteurs du Groupe scolaire Al Boukhari

2M-TV risque de fermer sa représentation à Tanger

Une source proche de la chaîne publique 2M-TV a démenti les rumeurs sur une décision judiciaire d’évacuation des bureaux de Tanger, pour non-paiement des salaires des employés. La même source a toutefois admis qu’il y avait une crise financière, ayant empêché le paiement du loyer des locaux à Tanger et que la chaîne compte trouver d’autres locaux pour y installer ses bureaux régionaux. Autre version : 2M-TV compterait déménager pour épargner au voisinage le bruit suscité par le travail d’équipe technique de la chaîne faisant l’objet de nombreuses plaintes des habitants. Le Journal de Tanger • N° 4086 • Samedi 28 Decembre 2019

Les visiteurs du Groupe scolaire Delacroix élèves du groupe Des scolaire «Delacroix», accompagnés de leur directrice, Hafida Achamrah, et ceux du groupe scolaire «Al Boukhari», encadrés de leurs professeurs Zakia El Hasnaoui et Sedik El Yaâgoubi, ont effectué en début de semaine, une visite de prospection au siège de notre hebdo-

madaire régional « Le Journal de Tanger ». Ceci leur a permis de découvrir les différentes étapes de l’élaboration d’un journal, partant de la recherche et du traitement de l’information jusqu’à la distribution de l’hebdomadaire, le samedi matin, en passant par différentes phases de saisie, trai-

tement électronique, impression et pliage. Les jeunes visiteurs ont été très ravis d’apprendre que le Joual de Tanger qui vient de célébrer son 114ème anniversaire, compte parmi les plus anciens supports médiatiques au Maroc dont la publication n’a jamais été interrompue depuis plus d’un siècle.

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Conjoncture économique

Bilan 2019 Par le Dr Abdelhak BAKHAT

L’économie du Maroc est libérale ; elle repose sur des stratégies minières, agricoles, touristiques, mais aussi industrielles dans les secteurs des phosphates, uranium, aéronautique, automobile, construction navale, textile, agroalimentaire, haute technologie, sidérurgie ; électronique ; pharmaceutique ; chimique, artisanat, mécanique, caoutchouc, bois, plastique, sous-traitance et services. Le royaume est le troisième producteur et premier exportateur mondial de phosphates, détenant les premières réserves mondiales avec 50 milliards de tonnes. Le pays exporte les phosphates, le phosphore, les textiles, l’automobile mais aussi les produits agricoles ce qui le place au 6ème rang mondial en matière d’exportation d’agrumes, au 4ème rang pour les tomates, au 3ème rang pour les olives de table, et à la 10ème place pour l’huile d’olive. Le royaume importe le pétrole, les machines et équipements, les armes, le gaz et l’électricité. En cette fin 2019, le Maroc est classé 123e sur 188 pays au classement mondial de l’indice de développement humain (IDH), et affiche une ardoise de dette extérieure de 30 milliards de dollars. Dès le début de l’année 2019, on a relevé une morosité palpable dans le milieu économique et le monde des affaires, une situation qui n’était pas nouvelle, certes, mais le ralentissement a persisté jusqu’à devenir inquiétant. matière de balance commerciale, les experts En estiment que la croissance molle au Maroc s’explique par la faiblesse de la dynamique productive

et du tissu entrepreneurial, sachant que l’entreprenariat au royaume est moins rentable que la rente ou le salariat qualifié, ceci à cause des incitations publiques peu favorables à cette filière. En effet, c’est rationnel : au lieu de s’aventurer dans un affrontement avec les exportateurs Chinois ou Turcs, les Marocains préfèrent avoir une rente ou un salaire confortable dans une grosse boite. On trouve l’explication dans le fait que le Maroc est un pays où tout est cher, ce qui plombe sa compétitivité dans l’exportation même dans les nouvelles filières comme l’automobile et l’aéronautique où le capital marocain est quasiment absent. A titre d’exemple, le nombre d’exportateurs marocains stagne, depuis 20 ans, avec à peine 5.000 dont 1.000 réguliers, alors que la Turquie en compte 40.000 et l’Espagne plus de 100.000. On peut, ainsi, résumer en disant que le coût des charges au Maroc est élevé : le foncier moyen est inabordable à cause d’une mauvaise planification urbaine ; les services publics de base présentent de grosses défaillances à cause du dysfonctionnement général des secteurs gérés par l’Administration : Santé, Education,Transport, d’où le recours au secteur privé pénalisant : clinique, école privée, voiture personnelle, etc. Tout cela justifie la préférence d’un agent économique pour le confort du salarial au lieu d’affronter une concurrence internationale déloyale et incertaine dans l’import-export. il existe pourtant trois façons de faire pour traiter cette problématique. La première consiste en des stratégies d’amélioration des services publics de base (Santé, Education,Transport…), ce qui est à la fois compliqué et demande du temps, mais qui a pour avantage d’alléger les charges du citoyen et de le mettre en confiance pour investir dans le secteur privé. La deuxième solution nécessite des subventions à la formation, au foncier, à l’investissement…Néanmoins, cette solution onéreuse ne peut être durable et généralisée à tout le pays. Elle peut se faire à court et moyen terme, à condition d’agir parallèlement sur les racines des problèmes pour les résoudre. Le Haut-commissariat au Plan (HCP) a apporté sa réponse en préconisant que pour résorber le déficit commercial, ne serait-ce que partiellement, il faut plus

Nombreux secteurs n’ont pas vu leur situation s’améliorer par rapport à 2018. Plusieurs questions se sont alors posées : cette situation étaitelle imputable à un problème de financement ? A un manque de perspectives ou de confiance chez les agents économiques non financiers ? A l’inadéquation des politiques publiques et de dysfonctionnement de l’administration ? A des problèmes conjoncturels ou structurels ? Ou tout simplement à l’inefficacité du modèle de développement du Maroc ? En tout cas, il ne s’agit nullement de problèmes d’accès au financement car les institutions financières dont notamment le secteur bancaire, ont besoin d’investir leurs réserves se chiffrant en milliards qu’ils peinent à placer à cause de la forte concurrence entre les banques prêtes à émettre des crédits avec des marges écrasées, quand il s’agit de dossiers bien ficelés présentant des garanties sûres. On ne cesse de répéter que l’offre d’argent est là mais la demande solvable l’est beaucoup moins. Evidemment, il existe certaines difficultés pour fournir un bon dossier de crédit bancaire, mais il y a aussi d’autres raisons comme la crainte de se lancer dans une affaire privée. Et ce pour plusieurs raisons que nous allons découvrir dans le chapitre suivant de la balance commerciale. Le volet de la croissance économique, plus compliqué, est évoqué en deuxième lieu dans la présente chronique.

d’inflation « positive » et l’ouverture du robinet du crédit pour relancer l’investissement productif. Et pour ceux qui ont de la volonté et surtout l’assurance de se lancer dans les échanges commerciaux, il s’agit d’injecter une souplesse dans l’octroi du crédit bancaire, quitte à inclure dans la procédure une formule de garantie cautionnée par l’Etat.

En attendant la relance pour parer au déficit commercial, on continuera à compter sur les recettes de voyages et les transferts de nos Marocains résidents à l’étranger (MRE), qui couvrent en devises les 2/3 de ce déficit. D’un autre côté, on tient compte du stock de Réserves Internationales Nettes permettant de couvrir 5 mois d’importations. Concernant la croissance économique, le faible taux de 2,9% persistant en 2019, est considéré anormalement bas par rapport au taux de 6% à 7% qui serait logique pour un Maroc où il n’ya pas d’instabilité politique, où il n’y a pas de problème d’accès au financement, où le secteur bancaire se porte bien, où la liquidité est suffi-

sante et les taux d’intérêts assez bas. Le ralentissement notable de la machine économique s’explique par un déficit budgétaire prononcé se traduisant par des délais de paiement s’allongeant et empêchant les entreprises d’agir. Le coût du risque pour les banques est en progression devant les créances en souffrance, cela outre la sinistralité de différents secteurs dans certaines régions. D’autre part, le rythme des exportations a enregistré une baisse durant le deuxième semestre 2019. Il existe tout de même un éclairci : sur les six premiers mois de 2019, on a relevé une évolution assez contrastée de la conjoncture économique nationale, à l’exception des secteurs du textile et cuir et du secteur agricole, les autres secteurs économiques, par contre, ont affiché une progression globalement favorable. Le secteur agricole a, en effet, souffert d’une forte baisse de la production céréalière et des exportations des agrumes. En ce qui concerne les Finances publiques, force est de constater que le déficit budgétaire a dépassé 20 milliards de DH avec, toutefois, un impact positif des recettes ordinaires, en particulier les recettes fiscales, dont le rythme de croissance dépasse celui des dépenses globales de l’Etat. Néanmoins, cela s’avère insuffisant pour absorber les milliers de jeunes diplômés en quête d’un emploi. On peut donc conclure que 2019 a été une mauvaise année sur le plan économique et, quoique les facteurs de risque soient assez grands, on s’attend à une amélioration en 2020, en prévision d’une baisse du prix du pétrole. Résumons en affirmant que l’’économie nationale est fortement influencée par les aléas climatiques et les facteurs exogènes, notamment les tensions commerciales sino-américaines, la demande de l’Union Européenne, et l’évolution des cours du pétrole. Au-delà du conjoncturel, il y a aussi beaucoup de facteurs structurels qui pénalisent notre performance économique. D’où l’urgence d’entreprendre des réformes structurelles pour redonner confiance aux opérateurs privés pour investir afin d’empêcher la machine économique de se gripper davantage. Nous savons que, sous l’impulsion du Roi, l’Etat œuvre pour réformer le modèle économique national qui présente de grosses défaillances contre-productives. Il n’y a plus de temps à perdre… ! Le Journal de Tanger • N° 4086 • Samedi 28 Decembre 2019

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Rubrique à lire d’un œil nouveau et sans modération

Cent pour cent Tangérien

4ème partie

Revenons-en, pour l’instant, à mon cas personnel : Je ne suis pas prêt d’oublier les derniers jours de mon séjour, en cette terre étrangère, pendant lesquels je n’étais pas arrivé à fermer l’œil pour m’endormir ; j’ai veillé des nuits interminables, des nuits blanches, en ne pensant, toutes les secondes, qu’à revoir le plutôt mon cher pays que j’avais quitté il y’a bien longtemps malgré moi. Sincèrement, l’idée d’abandonner ma ville natale pour une si longue durée ne m’avait jamais effleuré l’esprit…Je ne comprenais pas ce qui m’était arrivé tout à coup ; je peux affirmer aujourd’hui que je m’étais lourdement trompé quand j’étais déterminé à partir précipitamment sans prévenir personne de ma famille. Je le regrette profondément « Que celui qui ne se trompe jamais, ne peut rien découvrir. » a dit je ne sais qui. De mon côté, je ne je me permets de répondre à l’auteur de cette citation pour lui dire que je me suis trompé énormément de fois et que j’ai découvert définitivement que rien ne me plait dans cette ville…espagnole! A l’heure présente, je peux dire que je suis extrêmement content de décamper le plus tôt possible de ce vieux continent, qu’est l’Europe, où je n’avais eu aucune chance de réussir pour m’y intégrer véritablement. Durant ces deux décennies précédentes, le mauvais sort semblait, de toute évidence, s’acharner sur moi au quotidien, la raison en est simple : en premier lieu aucune jeune femme n’avait accepté de se marier avec moi pobre viejo moro pour pouvoir ainsi obtenir bel et bien la résidence légale. En second lieu, je suis au chômage il y a belle lurette, contre mon gré…Je fournissais continuellement des efforts intenses à la recherche de n’importe quel boulot, mais en vain! A force de marcher journellement dès l’aube jusqu’au coucher du soleil, j’étais mort d’épuisement, usé en rentrant tardivement chez moi, le soir j’avais les pieds gonflés qui me faisaient ex excessivement mal, je perdais souvent entièrement connaissance. Plus les jours passaient, plus la situation se compliquait pour moi ! Le calvaire irréaliste de cette vie cauchemardesque et mouvementée avait assez duré. Mes nerfs avaient lâché pour de bon; je restais groggy des heures et des heures, il me fallait beaucoup de temps pour me remettre et reprendre mes esprits : mon horloge biologique en panne, je ne savais même pas si j’existais ou pas. Arrêtons-nous quelques minutes, j’ai le souffle coupé, je dois respirer à fond à pleins poumons avant de regagner le pays. Je ressens déjà à l’approche de ce départ précipité que le voyage sera sans aucun doute assez émotionnel pour moi « les voyages sont la partie frivole de la vie des gens sérieux et la partie sérieuse des gens frivoles ». Je suis tellement pressé de partir, sans tergiverser et incapable de me contrôler que je ne vais pas avoir le temps pour pouvoir saluer Paquita et Carlos, le couple qui m’avait hébergé, en cachette dans leur pied-à-terre pour leur dire « Adios, muchas gracias pour todo…avec « mola, buenos dias, buenas noches » sont les seuls mots de mon vocabulaire que j’ai appris pendant tout mon séjour illégal en Espagne. Bref passons…le jour « J » venu la journée s’annonce calme et, agréable. Pour le moment c’est trop tôt pour le dire…on verra bien après ! Une fois ma valise faite, ma préoccupation première est celle de mettre les voiles. Je crois que ça vaut le coup que je m’autorise enfin le droit de me faire plaisir pour retrouver et m’amuser avec mon cercle d’amis de divers horizons. J’éprouve un besoin très fort de me diriger sans plus tarder vers ma belle ville ou j’ai eu la chance de grandir. Soudainement les merveilleuses années d’antan viennent, re-soulever en moi les souvenirs encore vivaces qui ne me quitteront plus à aucun moment. Mon téléphone qui n’arrête pas de sonner m’a énervé. La nouvelle de mon retour au bercail s’est répandue comme une trainée de poudre. Dans cette ville, les gens ont l’œil à tout. « Ya hafid, y a salam. » Les ouï-dire circulent très vite. Les curieux de toutes sortes, l’indiscret on en trouve en pagaille. J’ai pris un raccourci pour rentrer incognito chez moi, impatient pour bruler de l’encens etc… Ce soir je pense préparer une veillée religieuse ne serait-ce qu’avec deux ou trois Tolbas pour me soulager… A suivre Signe OM-ART Le Journal de Tanger • N° 4086 • Samedi 28 Decembre 2019

ACTUALITÉS

SPORT

TANGER PRATIQUE

JEUX

DIVERS

courrier de nos lecteurs

Synchroniser la procédure entre l’offre et la demande d’emploi

e positionnant en tant que S deuxième pôle économique du royaume, Tanger attire des in-

vestisseurs internationaux de premier rang opérant principalement dans les secteurs de l’industrie automobile, aéronautique, logistique et services. Sa position est stratégique au niveau des échanges mondiaux et elle constitue la première zone franche en Afrique et en Méditerranée, regroupant des centaines d’entreprises situées notamment au niveau de TFZ (Tanger free zone) , la TAC (Tanger Automotiv city), et Tanger Med et Medhub (Zone franche logistique du port Tanger Med) Selon une source de l’autorité portuaire, on prétend à plus de 60 nouveaux projets industriels, des investissements privés de l’ordre de 6,3 milliards de DH et une création de 6.217 nouveaux postes d’emploi. Néanmoins, face de ce dynamisme économique, on déplore l’absence de canaux de communication crédibles en matière d’offres d’emploi.

Ainsi, des questions demeurent sans réponses pour des milliers de chercheurs d’emploi, telles que « Comment postuler ? Sur quels sites de recrutement les offres d’emploi sont-elles disponibles? Quelles sont les agences de recrutement chargées de mettre en relation l’employeur et le postulant? Faut-il déposer son CV directement auprès de l’entreprise ou alors postuler en ligne ? et sur quelle plateforme? Il est évident que des opportunités d’emploi existent au niveau de la région, sauf que l’on déplore

l’absence de canaux de communication pour diffuser l’offre de ces emplois, ce qui dénote d’une mauvaise organisation ne contribuant nullement à l’éradication du chômage tentaculaire. A l’heure de l’internet, les services concernés devraient se mettre à niveau pour mieux organiser leurs procédures de mettre en relation l’employeur et le demandeur d’emploi, ce qui allègera la tâche pour les deux parties et accélèrera la résorption du chômage. par Yousra Amrabt

Bab Sebta :

Des MRE bloqués au poste-frontière

es Marocains résidents à L l’étranger qui ont pris l’habitude de regagner le Maroc pour

les fêtes de fin d’année en transitant par le poste-frontière de Bab sebta, ont eu, cette année la désagréable surprise d’être bloqués pendant de longues heures avant de pouvoir transiter vers le territoire national, le point de passage étant en sous-capacité pour gé-

rer le flux des voyageurs arrivant d’Europe . Ainsi les files de voitures à perte de vue, nécessitent de longues heures d’attente, par ce temps glacial. «Il ne se passe pas un jour sans que ces voyageurs ne lancent des appels via les réseaux sociaux pour que les autorités trouvent des solutions», indique la presse

nationale, déplorant que, jusqu’à présent, aucune issue ne plane à l’horizon. Alors que la colère est à son apogée, aucune explication n’est fournie par les autorités concernées. Or, «ce point de passage est, de plus, un accès incontournable pour les nombreux touristes étrangers qui veulent se rendre au Maroc», estime-t-on.

Annonces Légales et Administratives COSTA BOUGHAZ SARL LIQUIDATION DE LA SOCIETE I/ Du Procès-verbal des décisions collectives extraordinaires des associés en date du 19/09/2019 et y enregistré le 30/11/2019 sous les références (OR 51499/69452), Les associés de la société dite « COSTA BOUGHAZ SARL» ont décidé de - Approuver définitivement la liquidation de ladite société. - Constater la liquidation définitive - donner quitus entier et définitif aux liquidateurs pour leur mandat. II/ Le dépôt légal a été effectué au Greffe du Tribunal de Commerce de Tanger le 26/12/2019 sous le numéro de dépôt 229066 Pour Extrait et Mention Le gérant ----------------------------------------------------IBER SERVICES S.A.R.L. AU LIQUIDATION DE LA SOCIETE I/ Du Procès-verbal des décisions extraordinaires de l’associée unique en date du 25/09/2019 et y enregistré le 19/11/2019 sous les références (OR 64116/82250), L’associé unique de la société dite « IBER SERVICES S.A.R.L. AU» a décidé de

- Approuver définitivement la liquidation de ladite société. - Constater la liquidation définitive - donner quitus entier et définitif à Mme Aida SAKALY pour son mandat de liquidatrice de la société. II/ Le dépôt légal a été effectué au Greffe du Tribunal de Commerce de Tanger le 26/12/2019 sous le numéro de dépôt 229067. Pour Extrait et Mention La gérante ----------------------------------------------------N.S AYMAN S.A.R.L. I/ Du procès verbal des décisions de l’associé unique en date à Tanger 05/11/2019 et y enregistré le 07/11/2019 sous les références (OR 61882/78053) l’associé unique de la société dite «N.S AYMAN SARL AU», au capital social de 100.000,- DH a décidé de modifier l’objet social de la société à l’activité de loueur de fonds de commerce. En conséquence l’article 3 des statuts relatif à l’objet social a été donc modifié. II/ Le dépôt légal a été effectué au Greffes du Tribunal de Commerce de Tanger le 26/12/2019 sous le numéro 229065 Pour Extrait et Mention Le gérant

WORLD TUNA FISHING sarl Société à responsabilité limitée au capital de cent mille (100.000,00) dirhams. Siège social : Tanger, Zone industrielle Gzenaya, lots n° 40. RC : 100463 - Tanger MODIFICATIONS STATUTAIRES I- Aux termes du procès verbal de l’assemblée générale extraordinaire des associés réunis au siège social, le 11 Novembre 2019, il a été décidé à l’unanimité : 1- Augmentation du capital social de 100.000,00 dhs à 2.000.000,00 dhs par émission de 19.000 parts sociales de 100,00 dhs totalement souscrites et entièrement libérées par versement en numéraire en compte bancaire au nom de la société par les associés existants. 2- Modification des Articles 6 et 7 des Statuts suite à la décision d’augmentation du capital. 3- Approbation des nouveaux statuts refondus suite à la décision d’augmentation du capital social et abrogation des anciens statuts. II- Le dépôt légal a été effectué au secrétariat – Greffe du Tribunal de Commerce de Tanger en date du : 27 / 12 /2019 sous le n° 229097. Extrait pour la publicité Le gérant.

ECONOMIE

SANTÉ

TOURISME

FAITS DIVERS

SPORT

TANGER PRATIQUE

JEUX

DIVERS

FAITS DIVERS « Viol » ou « violence » conjugale

La chambre criminelle près la cour d’appel de Tanger, vient de condamner un homme à une peine de deux ans de prison avec sursis pour «viol conjugal», ce qui constitue une première dans l’histoire judiciaire marocaine, puisque c’est la première fois que la justice reconnait le «viol conjugal». Soulignons que ce verdict de la cour d’appel vient corriger celui prononc, en mars dernier, en première instance, condamnant l’époux concerné dans la même affaire à deux ans de prison ferme, pour « violence conjugale » et non pour « viol conjugal » tel que le plaidait l’épouse victime de cet acte. La cour de première instance avait ainsi requalifié le crime de « viol » en «coups et blessures», affirmant qu’il n’y avait pas lieu de «parler de viol en présence d’un acte de mariage». Cependant, explique-t-on, «Étant donné les aveux de l’accusé», les « déclarations de la plaignante» ainsi que l’attestation médicale et le constat de la police judiciaire, «la cour est convaincue que le crime de viol avec défloration est établi» contre l’accusé, indique le texte de l’arrêté de la cour d’appel, précisant que cet acte est matérialisé lorsque «l’époux consomme une relation sexuelle avec sa femme sans son consentement et en usant de contrainte».

Larache

Une vengeance criminelle

Une jeune lycéenne de Larache s’est dernièrement présentée à la police pour déposer plainte contre deux sœurs qui l’auraient entraînée dans une maison vide, séquestrée et livrée à leur frère qui l’aurait agressée et violée plusieurs fois, pendant une semaine avant de la libérer. Soutenue par une association des droits de l’Homme, la victime a indiqué aux enquêteurs que ses agresseurs appartenant à une même famille, l’ont enlevée pour se venger de son père à la suite d’un conflit au sujet de propriété de terrains ? Une enquête ouverte par la police est toujours en cours. vvvvvvv

Nador

Un homme meurt électrocuté

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Cour d’appel de Tanger 5 ans de prison pour infanticide accidentel

PH : DR

Accusée d’avoir tué son fils, une mère de famille, âgée de 43 ans, a été condamnée dernièrement par la chambre criminelle près la Cour d’appel de Tanger, à 5 ans de réclusion criminelle. L’affaire remonte au mois de mai dernier, lorsqu’un garçon de 11 ans, demeurant avec sa famille au complexe résidentiel Al Hassani, n’a plus donné signe de vie. Son père a sollicité, le 29 mai, des services de police de la ville d’effectuer une enquête sur cette surprenante disparition qu’il ne s’expliquait pas. Cinq jours plus tard, le 2 juin, le corps de l’enfant a été découvert dans un état de décomposition avancée, au quartier d’Al Aouama. Les investigations policières ont conduit à l’inclulpation de la mère de la victime qui a avoué un crime accidentel involontaire. Selon ses déclarations, elle aurait demandé à son fils de sortir de la salle de bain de leur maison familiale où il s’était longuement enfermé. Mais, le garçon aurait refusé d’obtempérer, continuant à jouer à l’intérieur de la salle d’eau, ce qui aurait incité la maman à en forcer la porte et, dans un élan de colère, elle aurait poussé l’enfant qui se serait violemment cogné la tête contre le bord de la baignoire. Ce regrettable geste a coûté la vie au garçonnet qui a rendu l’homme sur le coup. A la fois surprise, décontenancée, affolée et craignant le pire, la maman s’est débrouillée pour camoufler son crime involontaire en transportant le cadavre hors de la maison pour le déposer dans un lieu isolé, au quartier Al Aouama.

Un technicien d’électricité, âgé d’une quarantaine d’années, est mort électrocuté, alors qu’il s’activait, avec son collègue, à réparer une panne dans une centrale électrique située dans la commune de Ouled Settout, sur la route nationale reliant les communes de Selouane et Zaïo dans la province de Nador. La victime est morte sur le coup, alors que son collègue, grièvement blessé, a été évacué en urgence à l’hôpital régional où il a reçu les soins nécessaires. Les gendarmes qui se sont déplacés sur le lieu du drame, ont ouvert une enquête pour tenter de reconstituer les circonstances de cet accident mortel.

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Assilah

10 ans de prison pour séquestration et viol d’une adolescente MRE

La semaine dernière, la Cour d’appel de Tanger a prononcé un total de dix ans de prison ferme à l’encontre de membres d’une même famille habitant à Assilah, pour détournement de mineur, viol, enlèvement et séquestration sous la menace. Ainsi, le premier accusé, âgé de 20 ans, a écopé de six ans de réclusion, tandis que sa mère a été condamnée à quatre ans. Les faits remontent au mois d’août dernier, lorsqu’une jeune fille adolescente vivant à l’étranger a fait la connaissance du principal accusé, par le biais des réseaux sociaux. Le jeune homme a commencé ensuite à lui envoyer des messages d’admiration puis a tenu à la voir, alors qu’elle était en vacances au Maroc. Il l’a invitée à le rejoindre à Assilah et lui a proposé de l’accueillir chez lui. Cependant, aussitôt arrivée à Assilah, l’adolescente a changé d’avis et demandé à repartir en découvrant que son admirateur était un marchand ambulant de cacahuètes. Devant l’insistance de la jeune fille de quitter la maison du garçon et la ville, il a employé la force pour l’entraîner dans une pièce sur la terrasse où elle est restée enfermée plusieurs jours, en connaissance de la mère du jeune homme de l’accusé. Devant sa disparition, le père de la jeune fille sachant qu’elle était partie pour Assilah, est arrivé en ville et s’est adressé à la police pour la retrouver. Apprenant cela, le jeune homme et sa mère ont déménagé leur captive chez les voisins où elle est restée encore sous l’emprise de son kidnappeur et continuait à la violer. Ouvrant une enquête, la police est parvenue à localiser et délivrer la jeune captive et à arrêter ses ravisseurs. vvvvvvv

Béni Nsar

Arrestation d’un trafiquant de cocaïne recherché

Tétouan

Saisie de haschich à la gare routière PH : DR

A la suite d’une information, la brigade de police affectée à la gare routière de Tétouan, a interpellé, lundi, un homme de 40 ans qui s’apprêtait à quitter la ville à bord d’un autocar à destination de Chefchaouen. L’interpellé avait dans ses bagages un sac contenant 21 plaques de haschich. Le prévenu a été conduit à la préfecture de police où il a été placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête et l’instruction du dossier judiciaire.

Un ancien flic limogé en 2005, et recherché depuis un mois et demi pour trafic de drogue, est réapparu dernièrement au poste-frontière de Béni Nsar à Nador, alors qu’il s’apprêtait à quitter le territoire national vers l’Europe en passant par le port du préside occupé Melilia. L’homme était recherché depuis le 19 novembre dernier, après qu’une enquête menée par la police judiciaire de Témara et de Casablanca sur une opération de trafic de drogue dure, avait conduit à une perquisition dans son domicile à Harhoura, où l’on avait découvert 476 kg de cocaïne et procédé à l’arrestation de deux suspects, un homme et une femme. C’est ainsi la fin de cavale pour cet ex-inspecteur de police qui est placé en garde à vue, en attendant la fin de l’enquête ordonnée par le Parquet. Il sera ensuite traduit devant la Cour d’appel de Rabat. Le Journal de Tanger • N° 4086 • Samedi 28 Decembre 2019

ECONOMIE

SANTÉ

L 'I N F O

V R A C

du 28 Dec. 2019

TOURISME

RUBRIQUE

Pensions CNSS

Mini-hausse et grosse propagande

Le conseil d’administration de la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a adopté « d’importantes » décisions, dont celle de la hausse des pensions de retraite de « 5% » avec un minimum de « 100 DH » d’augmentation. Cette hausse entre en vigueur le 1er janvier 2020. De même, des mesures de rééchelonnement des dettes ainsi que des exonérations de pénalités de retard ont été adoptées. Une remise est accordée à toute entreprise qui s’engage à régler ses créances dues envers la CNSS, selon un échéancier convenu d’un commun accord relatif aux dettes cumulées et ce, selon un barème de remise sur les majorations de retard dans le paiement des cotisations, astreintes et frais de poursuites, détaillé dans le tableau ci-dessous. Ces mesures concernent l’exercice 2016 et les années postérieures. Ces remises sont valables pour les accords conclus entre le 1er janvier et le 31 décembre 2020.

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Nouvelle hausse des prix des médicaments ?

Une nouvelle qui risque de faire jaser, annonce une future hausse des prix des médicaments décidée par le gouvernement El Othmani qui expliquerait cette hausse par une valorisation des médicaments génériques produits localement. Alors que les Marocains se plaignent déjà de la cherté des médicaments, voilà que le gouvernement décide cette nouvelle hausse qui, paradoxalement, toucherait les médicaments génériques en premier lieu, étant donné que la marge de revenus des professionnels du secteur serait très basse. Cette décision vise ainsi à faire accroître la consommation du médicament générique pour la situer à 50% en 2021, au lieu de 29% actuellement. Pour rappel, en juin dernier, l’ancien ministre de la Santé Anas Doukkali avait approuvé des hausses de prix, allant de 10 à 150 DH, visant plus d’une dizaine de médicaments, alors que trois mois auparavant, une importante baisse avait affecté plus de 60 médicaments princeps et génériques.

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SPORT

TANGER PRATIQUE

carade d’un congrès vide de toute substance démocratique. Obnubilé par les illusions, Ghali a brandi le signe de la victoire alors qu’il n’a été «élu» que par 1800 voix pour diriger un tout aussi illusoire «peuple sahraoui». Désemparé, le polisario a versé dans les communiqués incendiaires contre l’ONU, en brandissant la menace de la reprise des armes et l’organisation d’élections sur les pseudo-territoires libérés. De grands mots qui contrastent avec la confusion des séparatistes qui ne savent même plus que faire des tentes du congrès, faute d’instructions émanant de l’Algérie. Le forum de soutien aux autonomistes de Tindouf (forsatin) parle d’élections «falsifiées et jouées d’avance», tout en s’interrogeant: «de quelles élections parlez-vous? Où sont les attributs d’un Etat et de sa souveraineté?». Le journal Algeria Times indique que, «dans une consécration manifeste de la dictature, le Polisario a désigné Brahim Ghali comme secrétaire général». Pire, les soi-disant congressistes n’ont même pas défini la durée du mandat de leur élu, reconduisant ainsi le système répressif dans les camps de Tindouf. Et, pour boucler la boucle, la commission des élections du 15ème congrès a annoncé l’élection de quatre anciens dirigeants dès le premier tour. Un scénario qui était connu d’avance, puisque les heureux élus occupent tous les quatre des postes clés au sein du front du polisario. Il s’agit de Bachir Bouchraya, représentant des séparatistes en France, Khatri Adouh, chef de la délégation du Polisario aux négociations de Genève, Abdelkader Taleb, représentant du front en Algérie et M’hamed Khaddad, coordinateur avec la Minurso. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du jeudi 26 décembre, que les résolutions du congrès ont été tout aussi chimériques. Et de citer pour exemple la proposition de transférer les «sièges de souveraineté» dans la zone tampon. Une proposition de Brahim Ghali que le polisario considère comme «le début d’une nouvelle étape vers le retour à la lutte armée». Face à la multiplication de ses échecs diplomatiques, le front des séparatistes tente de vendre à ses affidés des illusions auxquelles la plupart des séquestrés de Tindouf ne croient plus. Une énième duperie qui ne trompe plus personne. Ainsi, si le polisario clame sur tous les toits qu’il a organisé le congrès dans les «territoires libérés», le secrétaire général des Nations Unies, Stéphane Dujarric, l’a sévèrement débouté en déclarant, au siège de l’ONU, que «la présence des éléments militaires de l’ONU basés dans la région de Tifariti ne reflète aucunement une prise de position politique des Nations Unies. Ces éléments ont effectué une visite sur le lieu du congrès et il s’est avéré que ce conclave se déroulait sur le sol algérien et non dans la zone tampon». Le polisario et son parrain algérien, qui ont largement relayé ce mensonge par médias interposés, en ont pris pour leur grade.

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DIVERS

la junte politique Bouteflika, dont le nouveau président de la république, Tebboune, ainsi que la fin de l’ingérence militaire dans les affaires politiques de l’État, sachant que Tebboune vient de perdre son principal allié militaire qui a soutenu sa candidature et poussé son ascension à la tête du pays. La disparition de Gaïd Salah menacerait-elle, ainsi, la légitimité, déjà fragile, de son protégé, le nouveau dirigeant du pays, boycotté et rejeté par la majorité des Algériens, Selon des témoignages recueillis dans la masse, «celui qui doit trembler maintenant, c’est le président Tebboune qui vient de perdre celui qui l’a fait président et qui assurait sa sécurité». On ira jusqu’à estimer qu’Il serait tout à fait possible que le nouveau président privé de son soutien, présente sa démission à un moment où le gouvernement n’est pas encore constitué et que toutes les institutions sont paralysées. Dans tous les cas, le Hirak va, apparemment, continuer de plus belle, ce qui constitue un risque, car il n’est pas organisé et pas si uni qu’on le dit ». Pire, même dans le cas où un nouveau pouvoir puisse être issu du Hirak, il aurait d’énormes difficultés à sortir le pays de la crise profonde où il se débat, sachant que sur le plan économique, on suppose qu’avec les réserves de change dont on dispose (environ 80 milliards de dollars), la situation de l’Algérie restera, jusqu’en 2022, celle des six ou sept dernières années, sauf remontée spectaculaire du prix du baril de pétrole d’ici là. Si ce n’est pas le cas, l’Algérie entrera dans une zone de turbulence économique systémique... Pour le moment, les questions qui demandent réponse sont les suivantes : « Est-ce que la mort de Gaïd Salah va-t-elle accélérer le changement souhaité par le Hirak ? Le nouveau président sera-t-il maintenu et quelle liberté d’action aurat-il?. Quelle stratégie pour réunifier le pays et le relancer sur la voie du développement ? ». En attendant réponse à ces questions, Ahmed Gaïd Salah est remplacé par le Général Saïd Chengriha, un septuagénaire de la même génération, né en 1945, marié et père de six enfants. Saïd Chengriha a une formation d’officier d’infanterie et suit le cours d’état-major à l’académie russe de Vorochilov pendant les années 1970. Durant son long parcours militaire, Chengriha occupe des postes très sensibles et stratégiques. En effet, il est à la tête du commandement de bataillon, puis adjoint chef de la 3e région militaire. Il participe également à la guerre du Kippour, en 1973. Il est promu général en 1998, puis général-major en 20032. Il est commandant de la région militaire III de 2004 à 20181. Le 27 août 2018, il est nommé commandant des Forces terrestres, succédant au général-major Ahcène Tafer. Le 23 décembre 2019, il est nommé chef d’État-Major de l’Armée nationale populaire par intérim par le président Abdelmadjid Tebboune, succédant au défunt général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah.

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L’Algérie après Gaïd Salah

Pas de visa Schengen avant mars

La mort soudaine du patron de l’Armée Nationale Populaire algérienne, le général Ahmed Gaïd Polisario Salah, est intervenue quatre jours seulement après avoir imposé aux Algériens l’investiture d’Abdelmadjid Tebboune, élu le 13 décembre à la suite d’une présidentielle boycottée par 60% de la population. C’est donc le lundi 23 décembre courant que la presse algérienne a annoncé le décès du vice-ministre de la Défense et chef de l’état-major de l’Armée Nationale Populaire (ANP), le général Ahmed Gaïd Salah, précisant qu’une crise cardiaque survenue dans la nuit de dimanche à lundi a eu raison de l’homme le plus puissant d’Algérie qui s’apprêtait à célébrer son 80e anniversaire. Ce décès intervient ainsi à un moment où l’Algérie fait face à une crise multidimensionnelle, Comme prévu, Brahim Ghali a été reconduit le pays étant confronté à une contestation poà la tête du front des séparatistes, après la mas- pulaire sans précédent, réclamant le départ de

Le congrès des illusions

JEUX

Nombreux sont les demandeurs de visa Schengen à ne pas pouvoir partir passer les fêtes de fin d’année en France, et ce pour deux raisons : les grèves en France et les encombrements au niveau des services de délivrance des visas Schengen où l’on relève un délai de deux mois pour la prise de rendez-vous et un mois supplémentaire pour la procédure de délivrance ou de refus. Ainsi, les files d’attente se font moins longues en cette période en raison du froid et des nouvelles complications consécutives à la crise sociale en France et les grèves dans le transport qui se poursuivront bien au-delà de la première semaine du mois de janvier 2020 puisqu’une grande journée de mobilisation est prévue après les fêtes, à Paris et en province. On estime que situation ne serait progressivement rétablie que vers le mois de mars prochain.

Le Journal de Tanger • N° 4086 • Samedi 28 Decembre 2019

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