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encontrée le soir de la fête de la musique à Forcalquier, la DJette a ambiancé la foule d'un set efficace.. L'art de faire bouger les gens n'est pas chose facile, mais la belle maîtrise le sujet en offrant au public, une bonne humeur et une communion sous les astres brûlants du premier soir de l'été.
- Même si tes mix peuvent changer selon la musique que tu passes, est-ce que tu as une sorte d’idéologie que tu essayes de faire passer ? Une carte d’identité sonore, en quelque sorte. - Oui bien sûr, l'idée c'est de faire découvrir des nouveaux sons, inconnus ou peu, de faire voyager la foule dans des différents styles musicaux… - Si tu devais choisir 3 morceaux qui ont marqué ton ton histoire personnelle, lesquels seraient-ils et pourquoi ? - Franchement j'ai jamais été spécialement "Fan" de quelqu'un, ni d'une couleur préférée ou aimé un seul plat, un seul pays ou une seule note ah ah ah ! C'est justement tout contraire : c'est la richesse de la diversité qui m'a inspirée dans la vie. Après, par chance... mes parents n'écoutaient pas les tubes commerciaux à la radio, plutôt des vinyles d'artistes des années soixante-dix.
- En tant que femme, as-tu remarqué une vraie différence de traitement ou de réaction du fait de ton genre ou est-ce que les barrières se cassent pour ne laisser place qu'à la musique ? - Plutôt de bonnes réactions, et de bons retours. - Es-tu 100 % concentrée sur le contrôle de tes machines ou te laisse-tu un peu envahir par tout ce qui se passe autour de toi ? - J'ai toujours eus un peu d'appréhension car généralement je présente un nouveau Set presque chaque fois. Quand le courant passe, c'est plutôt bon, tout va bien. Je reste toujours concentrée sur ce que je fais toujours avec le sourire et en dansant. - Avant de te mettre à mixer, comment te prépares tu ? - J'aime bien me préparer avant pour savoir où je vais surtout si je fais un Set sur un thème en particulier.
- As-tu des inspirations autres que musicales ? ou sous d'autres formes que la musique ? - Inspiration artistique… si ca compte, je créée des boucles d'oreilles en plumes uniques, et je m'essaye au montage vidéo. - Quelqu’un dont le parcours, la réussite pourrait t’inspirer ? - Non du coup ! Personne en particulier mais plutôt le parcours de personnes lambda, dont on parle peu ou pas du tout... Celles et ceux qui ont réussi à transcender les fausses notes de la vie pour amener un peu d'harmonie dans un monde de cacophonie sont pour moi une grande source d'inspiration. - Quelle serait ta programmation idéale pour une soirée ? - Oulala ! Trop dur le choix ! Ça dépend si c'est un festival ou non... De sûr, que des groupes ou DJ qui font danser dans tous les styles et de tous les pays. -------------------------------------------------------------
MINE JAJA WWW.FACEBOOK.COM/MINE-JAJA
J'en vois certains faire les gros yeux et se dire « Quoi ? Du rasage prôné par un barbu ! ». Si Barbu & Fier vous parle rasage traditionnel, c'est tout simplement parce que nous les barbus, sommes nombreux à nous raser les contours de nos barbes, les joues (pour les boucs, les moustaches…), la nuque et que le rasage à l'ancienne s'y prête le mieux. Pourquoi ? Simplement parce que la Shavette est l'outil le plus adapté pour des contours propres et bien marqués du fait de sa mono-lame et vous apportera une précision qu'aucun rasoir 2, 3 ou 4 lames ne pourra jamais égaler ! De plus, la Shavette a ce côté authentique, old-school, vintage, que beaucoup d’entre-nous apprécieront et il est aisé de se raser avec.
VOICI CES CARACTÉRISTIQUES : Elle a un look semblable au coupe-choux mais sans entretien car avec des lames interchangeables (mono-lames de rasoirs de sûreté).
Les barbiers en sont fan car le fait que les lames soient jetables, ils disposent d'un outil « hygiénique » pour leurs clients. Aucun entretien puisque qu'à usage personnel, lorsque la lame est usée, vous la jetez et en montez une neuve. À utiliser idéalement avec un gel de rasage transparent ou un savon à barbe qui amélioreront la glisse de la lame et hydrateront votre peau en profondeur pour éviter les irritations. Les shavettes et tous les produits rasage sont à retrouver sur notre site : www.barbuetfier.com
« Raspoutine »
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BARBU ET FIER
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euple aujourd’hui en voie d’extinction, les Aïnous seraient les premiers habitants du Japon. Pêcheurs, artisans et chasseurs, les Aïnous auraient commencé leur périple au nord du Japon pour ensuite migrer vers la Russie, pour revenir vers Hokkaido, les îles Kouriles, Sakhaline et le sud de la péninsule du Kamtchatka. D’après de nombreuses recherches effectuées par les archéologues, les Aïnous (hommes et femmes) utilisaient le tatouage pour se protéger des mauvais esprits mais également dans un but esthétique et social. Pour les femmes, le fait de se faire tatouer le bord de la bouche jusqu’au joues signifiaient qu’elles étaient mariées. Les hommes quant à eux, se faisaient tatouer pour signifier leur appartenance à un clan spécifique ou à un corps de métier.
Les Chinois furent les premiers peuples à témoigner sur les Aïnous, les récits recensés sur ces derniers sont plutôt péjoratifs. Assimilé à de la torture et à un acte barbare, le tatouage a très vite eu mauvaise réputation. Cependant, malgré cette codification ce dernier continuait de souffrir d’une image négative auprès des populations à cause des autorités qui continuaient de tatouer tous les criminels avec un marquage indélébile. LE TATOUAGE JAPONAIS DANS L'ÈRE MODERNE Avec l’essor de l’ère Meiji et l’ouverture du Japon sur l’occident le gouvernement japonais condamna fermement l’utilisation du tatouage le cantonnant aux criminels et hors la lois. Cependant, beaucoup d’occidentaux furent fascinés en découvrant cette pratique. Malgré le fait que le gouvernement condamnait la pratique du tatouage pour conserver une image lisse auprès des autres continents, les étrangers se mirent à affluer pour s’initier à cet art ancestral. Parce que non autorisé par le gouvernement, le tatouage se pratiquait dans le plus grand secret. Il faudra attendre 1945 pour que les forces de l’occupation le légalise. Cependant, il continua de souffrir de son image négative car les criminels et milieux mafieux n’avaient jamais cessé de le pratiquer. Parmi eux, les Yakuzas. Autre élément clé qui a contribué à l’essor du tatouage japonais, le roman chinois Suikoden.
LE TATOUAGE JAPONAIS ET LES CRIMINELS Pratique répandue au sein de la communauté des Yakuzas, le tatouage est pour eux un rituel fort en symbolique et une véritable fierté. Avec une importante majorité de mafieux tatoués, chaque grande famille ou clan possède ses propres motifs (un peu comme des armoiries). D’un point de vue historique, les Yakuzas ont repris ce rituel en s’inspirant des Bakutos, les précurseurs des Yakuzas. Joueurs professionnels de Hanafuda et de dés durant les années 1700 jusqu’au milieu du 20e siècle, les Bakutos avaient pour habitude de se tatouer un cercle noir autour de leurs bras à chaque crime commis. Sillonnant tout le Japon pour s’adonner à leur pratique, les Bakutos étaient considérés comme des parias et des hors la lois. Au fil des ans, les Bakutos se sont regroupés en « clan » et ont diversifié leurs activités. Beaucoup devinrent usuriers, pratique qui sera également reprise par les Yakuzas. Plus tard, ils se rassemblèrent avec les Tekiya (les colporteurs) pour créer une nouvelle criminalité. De nos jours, le terme Bakuto n’est plus utilisé et la plupart de ces derniers ont finalement été absorbé par des clans plus importants. Aujourd’hui, ce sont les Yakuzas qui règnent et sont les dignes représentant des Bakutos. Fier d’exhiber leurs tatouages, ces derniers sont à l’image de leur clan, de leurs crimes et de leur courage.
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e Forc’Afrique est un événement créé par l'association Tabara. Un Gala de danse de Julie Dauchez et ses élèves accompagnés de ses musiciens (djembé, Doum Doum balafon). Le groupe de Batucada La Clique (Rythmes Afro brésilien) et Kanazoé Orchestra (Fusion Balafonique) accompagnés par le Balafon endiablé du virtuose Seydou Diabaté dit Kanazoé.
- Salut, Peux-tu présenter l'association Tabara à nos lecteurs ? - Elle à été créée en 2008 par Marion Ferrero et Fabienne Giraud. Le but étant que nous puissions ouvrir des cours de danse dans la région, animés par moi même et mes musiciens.
- L'affluence du public a été plus forte que l'année précédente ? - Oui, il y a eu beaucoup plus de monde que l'année dernière. Nous sommes passé de 180 à 400 entrées… Ce qui fait une belle progression ! - Tu as un souvenir qui t’a particulièrement marqué au festival ? - Le moment qui m'a le plus marqué est la chorégraphie réalisée pendant le concert ! J'ai beaucoup travaillé en Afrique et en France pour la conception de cette danse. C'était la première fois que je proposais une chorégraphie Afro contemporaine aux élèves. Et le live le soir même avec Kanazoé Orkestra était un moment très intense pour moi ! - Une troisième édition en préparation ? - Oui ! une 3e édition est déjà en préparation ! J'ai déjà beaucoup d'idées mais je n'en dis pas plus !
- Comment est né le projet du Forc'Afrique ? - Le projet du Forc'Afrique est né de mon envie de créer quelque chose de différent lors de mon Gala annuel de danse. Je voulais que ce soit un événement de rue où le public, après nos démos de danse, puisse à son tour danser et s'exprimer.
- Un dernier mot ou message à faire passer ? - Le message que je voudrais faire passer c est que l'association Tabara, c'est des cours de danse, des stages danse et musique en Afrique, le festival Forc'Afrique et l'aide humanitaire dans les écoles au Burkina Faso. Bref, l'art, le partage et l'entraide !
- Quelle est le concept principal de ce festival ? - Le projet principal est de promouvoir la culture africaine dans la région et de montrer l'apprentissage de danse effectuée par les élèves. - Comment as-tu vécu les préparatifs de ce festival ? - Les préparatifs se sont bien passés avec une grosse aide des bénévoles (principalement des élèves et ma famille) Toutefois, on a manqué de quelques personnes, ce qui aurait allégé la tâche de certains. Les musiciens sont arrivés après une longue route. Pour la plupart, ils venaient de Toulouse ou de Paris. On était dans les temps pour les balances ! Nous les avons accueillis chaleureusement !
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JULIE DAUCHEZ « ASSOCIATION TABARA » Photos Yann Sevrin
ETHIC Bd Charles de Gaulle à Manosque - Tél. 04 92 65 35 97 - Instagram.com/ethicmanosque - Facebook.com/ethicmanosque
31 01 10 06 08 12 28 13 16 15 17 29 20 22 20 23 27 30 28 31 29 30
EXPO - VOYAGES DE JEAN GIONO : MARSEILLE & VENISE @ Manosque - www.centrejeangiono.com Marseille, que l’écrivain présente comme « la ville d’or », une « sorte de Moscou » (Noé, 1 947) Venise « cette ville à demi-noyée autour de laquelle rien n’émerge » (Voyage en Italie, 1 953)
LES ORALIES : FESTIVAL DE CONTE @ Pays de Forcalquier & Lure - www.labaleinequiditvagues.org
15 propositions différentes autour du conte pour tous les publics : balade ludique, spectacles, ateliers, livres, des contes, des conteurs à rencontrer du coucher au lever du soleil. 8 & 9 juillet - Spectacles au cloître du couvent des Cordeliers.
7e ÉDITION FESTIVAL LES ESCAPADES @ Château Arnoux St Auban & Peyruis - www.theatredurance.fr
Un événement populaire, festif, convivial et un voyage à la découverte d'artistes d'ici et d'ailleurs, parenthèse estivale à partager. Cette année, pour les concerts, le festival vous donne rendez-vous aux Lauzières, à côté du Théâtre.
EXPO - JAZZ ET VISAGES @ Saint-Etienne-Les-Orgues - www.saint-etienne-les-orgues.fr
Exposition de peinture de Rémy Myttéis. Portraits noir et blanc de chanteurs/euses et musiciens de jazz. Vernissage le samedi 15 juillet à 19 heures avec concert de jazz swing à la Salle Passeurs d'art (médiathèque). Entrée libre.
7e ÉDITION FESTIVAL COOKSOUND @ Forcalquier - www.cooksound.com
Le Festival Cooksound à la particularité de mélanger Cinéma, Musique et Gastronomie dans le Magnifique Couvent des Cordeliers à Forcalquier. Les 13, 14, 15 et 16 juillet un thème fort en traditions culturelles : l’Espagne et le Portugal.
EXPO : DÉFILÉ D'ÉLÉGANCE AUTOMOBILE @ Forcalquier - www.asm-manosque.jimdo.com
Défilé de voitures antérieures à 1965 dont les équipages se présenteront dans des costumes en adéquation avec l'année de la voiture. Manifestation organisée par l'Association des Sports Mécanique de Manosque.
29e ÉDITION FESTIVAL RENCONTRES MUSICALES DE HAUTE-PROVENCE @ Forcalquier - www.rmhp.fr
Des musiciens, tous engagés dans une carrière internationale, se retrouvent à Forcalquier, vivent et travaillent ensemble pendant quinze jours dans une atmosphère dynamique et conviviale d'approfondissement et de détente.
4e ÉDITION / FESTIVAL REGARDE SOUS LES FENÊTRES @ Saint-Auban - www.facebook.com
Festival de rue, organisé à Saint-Auban les 17 et 18 juillet prochains. Il offre un espace de rencontres multiculturelles et intergénérationnelles, pour les artistes amateurs et professionnels, toutes disciplines confondues.
32e ÉDITION / FESTIVAL MUSIKS A MANOSQUE @ Manosque - www.facebook.com/musiksamanosque
Du 20 au 23 : Festival musical gratuit accueillera quatre soirées de concerts sur la scène du Parc de Drouille de Manosque DANAKIL, LES YEUX D'LA TÊTE, GRUPO, COMPAY SEGUNDO, LMZG, BORIS BREJCHA, DAVID PRAP, FAADA FREDDY, MIKE LOVE.
4e ÉDITION / LES NUITS PHOTOGRAPHIQUES @ Pierrevert - www.mairie-pierrevert.fr
Transmettre sa passion de la photo à un large public, et rendre accessible à tous la culture de l’image, tels étaient les objectifs de Stéphane Kossmann, photographe professionnel, dans son village d'adoption en Provence.
4e ÉDITION / DES ATELIERS OUVERTS @ Forcalquier - www.facebook.com/forcalquier
À l’initiative d’un groupe d’artistes du centre ancien de Forcalquier, une première manifestation « ateliers ouverts ». Des dizaines de lieux ont fait découvrir au public un Forcalquier artistique composé d'artistes et artisans créateurs.
16e ÉDITION / FÊTE MÉDIÉVALE @ Volonne - www.mairie-volonne.fr
Le samedi dès 15 heures et le dimanche dès 10 heures Comme tous les deux ans, le village de Volonne se transformera en véritable cité médiévale pendant 48 heures De nombreuses troupes participeront à l'animation du village.
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BACK TO BACH @ Château des Templiers de Greoux-les-bains - www.piccolo-beaumadier.com
Le concert de Jean-Louis BEAUMADIER et Véronique POLTZ présente l'ensemble des œuvres susmentionnées. En projetant vers le futur les pièces d'un visionnaire, les interprètes rendent justice à Jean Sebastien BACH et son œuvre.
EXPO - SYLVIE SAPONE EXPOSE SON JAZZ @ Cruis - www.cruizenjazz.fr
Elle crée l’événement à Cruis. La galerie d’art de Cruis lui ouvre ses portes jusqu'au du 3 au 13 août de 10 h 30 à 12 h 30 et de 15 h 30 à 19 h 30. vernissage le 4 août. Sylvie reçoit ses admirateurs (ainsi que ceux qui veulent découvrir son art !).
18e ÉDITION / CRUIS EN JAZZ @ Cruis - www.cruizenjazz.fr
« Cruis en jazz » créé par Monique et Jean Micoulin, 5 soirées sont proposées, des thématiques Jazz New Orléans & Blues : JAZZ RIVER TRIO, IRAKLI AND THE LOUIS AMBASSADORS, CERTAINS L’AIMENT CHAUD, NEXT BLOCK & DAVID COSTA COELHO.
71e ÉDITION / CORSO FLEURI @ Digne-les-bains - www.cdf-dignelesbains.fr/
Le Corso fête cette année sa 71e édition. Chaque année 10 000 à 15 000 personnes par jour viennent prendre part à la manifestation. L'accès y est libre et gratuit, c'est une fête Provençale populaire et familiale accessible à tous.
62e ÉDITION / LES NUITS DE LA CITADELLE @ Sisteron - www.nuitsdelacitadelle.fr
C’est en 1928 que fut créé le théâtre de verdure sur la face nord du monument et qu’est né le festival, 8 soirées de Théâtre, danse et musique symphonique les 19, 22, 25, 29 juillet & 5, 9 et 12 août, trouvent là une rare grandeur.
FESTIVAL PLASTIK'ART @ Manosque - www.facebook.com/Plastikart04
L'objectif de l'association Plastik'Art est de favoriser et promouvoir le développement des arts sur le département et bien au delà. Pendant trois jours, l'art s'emparera du centre historique pour une exposition à ciel ouvert et haute en couleurs.
FÊTES LATINO-MEXICAINES @ Barcelonnette - www.barcelonnette.com
Barcelonnette (La Mexicaine) célèbre ces liens avec le Mexique. Elles fêtent la musique de l’Amérique latine, aux rythmes balancés et enivrants ; la samba brésilienne, le tango argentin, la salsa de Cuba, les mariachis mexicains.
MOUSSU T E LEI JOVENTS : SOIRÉES DU CHÂTEAU @ Gréoux-les-Bains - www.greoux-les-bains.com Dans le cadre du festival « Les soirées du château » de Juillet à août. Conférence, concert & projection du film « Au soleil de Marseille » de Pierre Jean Ducis, de 1937. Rendez-vous à partir de 19h au Château des Templiers.
EXPO - 8e ÉDITION MARCHÉ POTIER DE MANOSQUE @ Manosque - www.terresdeprovence.org
Le marché potier de Manosque se déroule cette année, le samedi 19 août, sur la Promenade Aubert Millot, au cœur de la ville. Ce bel espace accueillera 22 céramistes professionnels ainsi qu'une exposition belles pièces avec concours.
93e ÉDITION / FOIRE DE LA LAVANDE @ Digne-les-bains - www.foire-lavande.com
Si la Foire de la Lavande en pays Dignois est un rendez-vous incontournable pour l'agriculture et le commerce local et régional, depuis maintenant 93 ans, la Ville de Digne reste indéniablement un lieu privilégié dans l'organisation de foires.
15e ÉDITION / FESTIVA BLUES & POLAR @ Manosque - www.blues-et-polar.com
Le 15e festival Blues & Polar de Manosque parrainé par Franz-Olivier Giesbert, René Frégni, Sylvie Giono-Durbet et Philippe Carrese, se déroulera cette année du jeudi 24 au samedi 26 août 2017 sur le thème de La Cuisine des mots.
ENDEMIK FESTIVAL @ La Palud-sur-Verdon - www.endemik.fr
ERNEST, BASTA PAÏ PAÏ, MON CÔTÉ PUNK, LE PIED DE LA POMPE, LA RUE KÉTANOU, GOULAMAS'K DEVI REED, VOLODIA, THE SUNVIZORS, DADDY MORY, TOMAWOK & the ONE SHOT BAND, SP23 IXI, HILIGHT TRIBE, DUBSTEPH & Guests.
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iu Chuanbao est un créateur sensible et son esprit est sans cesse animé par les passions artistiques. Son activité commence au moment de la « nouvelle vague de 85 », la première vague de l’art moderne en Chine dans les années quatre-vingt du siècle dernier, période pendant laquelle la plupart des artistes chinois, imprégnés de culture occidentale, citent volontiers Nietzsche et Freud et débattent sur l’histoire de l’art occidental… Liu ne s’inscrit pas dans une théorie à la mode mais peint directement ce qu’il sent. C’est en 1988, à « l’Exposition des Quatre », en plein air devant l’église catholique de Qingdao, que j’ai découvert les œuvres de Liu et déjà elles s'imposaient. À cette époque, il peignait des tableaux abstraits et la violence des couleurs, la frénésie des touches, l’audace des compositions, la richesse des textures éclataient dans le soleil ambiant. L’artiste n’avait pas beaucoup de références culturelles et il s’appuyait principalement sur sa subjectivité, sur une expression purement sensible. Comme le réveil culturel des années quatrevingt déclinait face à la « vague de froid politique », Chuanbao l’idéaliste a connu les désillusions de cette époque ; pendant une dizaine d’années, il a « enterré » son cœur d’artiste pour se jeter dans la réalité utilitariste et matérialiste ambiante et a laissé la réalité peindre en lui afin d’obtenir des traces ineffaçables de l’époque. Après 2000, il revient à l’art avec des connaissances claires et approfondies, débarrassé de l’intérêt réaliste et de la lassitude des relations sociales. Il travaille de nouveau dans son atelier sur la montagne et poursuit les sentiments subtils et éphémères qu’il « matérialise » sur la toile ; son œuvre est dense, profonde, complexe et difficile à décrire. L’on y trouve la joie et l’amertume de la vie, la chaleur et la froideur des gens, le festin, la réjouissance, le faste et le luxe conjugués à la résistance et l’incertitude qu’il n’abandonnent jamais. Liu Chuanbao continue d’explorer son sentiment et l’expression de celui-ci. Avant, il était en face de lui-même, maintenant, c’est toute la réalité qui est devant lui, notamment la ville et la société invisible où il vit et lutte. Pendant cette époque, l’artiste crée une série, « Douleur de la Ville ». Cette série témoigne d’une grande conscience contemporaine et exprime la critique et la réflexion de Liu sur la « surconstruction » et le développement désordonné de la ville. Par rapport à ses œuvres abstraites des années quatre-vingt, les créations de la nouvelle période renvoient plus de perspectives et de conscience politique. Sur le plan de la création, l’artiste franchit la limite entre abstraction et figuration, peinture et installation.
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Liu Chuanbao à gauche et Feng Ge de l'association Confluences à droite
Le premier regard porte sur les tableaux de la série « Cité de la fleur du pêcher » où la démarche de l'artiste est de restituer sa perception des villes chinoises actuelles où le désir est omniprésent… Liu représente la vie citadine d’aujourd’hui avec ces corps qui s’entassent et qui ne renvoient pas à l’homme concret mais à une abstraction ; ces corps sont comme des sauces épaisses qui s’écoulent entre les immeubles, formant une concentration de l’intérêt, du désir et de la séduction de la société contemporaine. Sous la surface érotique, les sens de la ville et du désir ! Avec sa solide formation dans le domaine du dessin, l’artiste peut représenter des milliers de corps humains minuscules dont chacun est une œuvre élaborée. Il travaille sur le corps, le geste, la couleur et chaque figure peut être considérée comme une œuvre complète. Le créateur, le peintre a également une bonne maîtrise de la couleur, notamment cellesci « audacieuses » comme le gris, le vert ou le rose et il n’y a pas, pour lui, de zone interdite dans les couleurs, ce qui lui permet de provoquer surprise ou dégoût chez le spectateur ! Liang Kegang Artiste, critique d’art et directeur de musées en Chine. --------------------------------------------------------------------------------
ORGANISATION : FENG GE « ASSOCIATION CONFLUENCES »
Centre d'art contemporain Boris Bojnev à Forcalquier.
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a 9e édition du festival dédié à l’image prendra ses quartiers du jeudi 27 au dimanche 30 juillet dans le village d’or. Désormais de renommée internationale, il accueille expositions, projections nocturnes et conférences autour du huitième art avec un parrain d’exception pour cette année : René Groebli.
Créées en 2008 par Stéphane Kossmann, connu pour ses portraits de stars en noir et blanc, « Les Nuits Photographiques de Pierrevert » rendent accessibles à tous la culture de l’image. Il est accompagné par François-Xavier Emery pour la programmation artistique. Leur ambition commune est non seulement de lever le voile sur de nouveaux talents tout en donnant accès aux œuvres de photographes confirmés, mais aussi de valoriser le sens de la démarche visuelle avec un parti pris esthétique fort et ouvert à toutes les tendances actuelles. Regagnées par un nid de passionnés, « Les Nuits Photographiques de Pierrevert » voient le jour en 2009, avec comme premier parrain, Peter Knapp. Si celui-ci est un des « mentors » de Stéphane Kossmann, son œuvre couvre l’aventure de « l’argentique » et s’inscrit aussi dans l’histoire artistique de la seconde moitié du 20e siècle. D’autres grands noms du huitième art lui ont succédé comme tuteurs de l’événement : Jean Daniel Lorieux, Hans Silvester, Marie Laure de Decker, Oliviero Toscani, Hans Feurer, Steve Hiett, Sacha… Pierrevert se transforme en une galerie à ciel ouvert : une dizaine d’expositions s’installent dans les lieux préservés et insolites. La nuit fait place à l’écran blanc qui lance des séries de clichés d’artistes talentueux et à découvrir : trois projections nocturnes sont programmées les jeudi 27, vendredi 28 et samedi 29 juillet. La cinquantaine d’œuvres présentées est le résultat d'une sélection effectuée par un comité artistique exigeant parmi environ 400 candidatures. Le festival est placé cette année sous le parrainage prestigieux de René Groebli, photographe suisse célèbre pour ses deux séries en noir et blanc : « La magie du rail » et « L’œil de l’amour ». En parallèle des expositions et projections s’ajoutent des conférences avec La fondation Auer et Jean François 14 Mutzig, des lectures de portfolios, des rencontres…
ARTISTE EN RÉSIDENCE Aleksey Myakishev, (cf. photo) invité l’année dernière pour la publication de son livre sur le petit village de Kolodozero, était en résidence au mois de juin pour effectuer un travail sur Pierrevert et ses habitants. Ses clichés seront exposés pendant « Les Nuits ». EN AVANT-PREMIÈRE DU FESTIVAL, DENIS BRIHAT EXPOSE À CARZOU Après Hans Silvester et Peter Knapp, c’est au tour de Denis Brihat, le plus grand portraitiste de végétaux, d’occuper La Fondation Carzou à Manosque du 24 juin au 24 septembre, grâce au concours du service de développement culturel de DLVA. Book : www.alekseymyakishev.photoshelter.com PARTAGE ET CONVIVIALITÉ La fierté des « Nuits Photographiques de Pierrevert » réside tout autant dans sa qualité et son exigence artistique que dans l’esprit de partage et de convivialité qui y règne. Tous les artistes sont hébergés chez les habitants. Le festival, organisé par une équipe de bénévoles, est entièrement gratuit. Plus d'informations : WWW.PIERREVERT-NUITSPHOTOGRAPHIQUES.COM -------------------------------------------------------------
« LA COMMUNE DE PIERREVERT » Mairie de Pierrevert Tél. 04 92 72 86 87 www.mairie-pierrevert.fr Photos : Magie du rail - Rene GROEBLI Photos : Aleksey Myakishev - FX EMERY
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'équipe de « DUO », la web série du 04, sera de retour début janvier 2018 à l'écran. Le tournage débutera en septembre pour quelques mois dans notre beau département. Gréoux-les-Bains sera le point central de l’histoire de cette saison 2. Partons à la découverte du Casting avec le comédien : Jacques Nalin. DUO est une très belle aventure humaine et professionnelle, j'ai rencontré beaucoup de passionnées débutants ou plus qui trouvent du plaisir a découvrir jouer ou même figurer dans cette web série. Nous entamons la deuxième saison qui promet d'être pleine de rebondissements avec un peu plus de moyens et de nouveaux comédiens professionnels qui nous font l'honneur de venir jouer dans la série. Concernant mon personnage, comme dans la première saison, je suis un mystérieux repenti, on m'appelle « Le berger » l'ami d'enfance de l'enquêteur Tom Barth (joué par Yann Minini). Mon personnage vit isolé et protégé, je donne des informations capitales pour faire avancer des enquêtes.
Âpres avoir travaillé dans plusieurs milieux professionnels, le hasard a fait que je me suis retrouvé à jouer le rôle d'une victime dans un téléfilm, « Le sang des Atrides ». Des années plus tard, passionné par l'audiovisuel, j'ai remis le pied à l'étrier en figurant dans un autre film « Le mal de Pierre » avec Marion Cotillard. J'ai rencontré Yann Minini, comédien, réalisateur et producteur de la série "DUO" avec Guillaume Aubin. Entre-temps on m'a proposé de travailler à plusieurs reprises sur des tournages de pubs : Ford, St Môret, La Banque Postale, des séries : Plus belle la vie, Camping Paradis, Caïn, Contact, Marseille, Spring Tide etc.. Et de nombreuses figurations dans des courts et longs métrages et dans le film Black Angels réalisé dans le 04 par l'équipe de Duo. Dernièrement j'ai pu me retrouver avec le groupe IAM ou l'on peut m'apercevoir avec mon chien Jango avec qui je fais certains plateaux. Une cinquantaine de tournages à mon actif, je suis devenu intermittent du spectacle et apprenti comédien. Un nouveau métier qui me passionne. Je l'aborde humblement et sans aucune prétention. "Qui vivra verra!", cette passion reste un travail bien plaisant mais rigoureux et sérieux. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------JACQUES NALIN « DUO : LA WEB SÉRIE » www.facebook.com/duolawebserie « Y & G Production » www.youtube.com - Saison 1 + Making Of de DUO. 15
MANOSQUE. « PLASTIK’ART » PART À LA CONQUÊTE DE L'ESPACE PUBLIC DU 10 AU 12 AOÛT POUR UN FESTIVAL HAUT EN COULEURS.
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urant trois jours, l'art s’emparera du centre ancien manosquin pour laisser place à la création, afin que celle-ci sorte des lieux consacrés. Avec un bureau tout nouvellement élu, l’association « Plastik’Art » poursuivra les actions déjà menées jusqu’ici. Le festival, organisé depuis quelques années en période estivale, accueillera de multiples talents sur la promenade Aubert-Millot et sur la place Saint-Sauveur. Il pourra se développer selon le nombre de participants. Le thème choisi pour cette édition s’intitule Étend’Art et se déclinera en ces mots : « L’art s’étend au-delà des galeries et des frontières culturelles. Il est né dans la rue, terre de création et de partage. Il se nourrit de l’espace public et s’ancre dans celui-ci avant de s’élancer dans l’horizon des possibles… » Cet événement, soutenu entre autre par la communauté d’agglomération DLVA et le Conseil Départemental, rayonne bien au-delà du territoire et met en lumière des artistes de toute la région. Sous la présidence de Themo Bennacer, sculpteur, c'est une équipe dynamique et motivée, composée d'une dizaine de bénévoles, qui œuvre pour la réussite de cette manifestation. Les inscriptions pour y participer sont ouvertes jusqu’au 30 juillet. À l’issue du festival un prix du jury et un prix du public seront décernés. L'objectif principal est non seulement d'investir les rues et places du centre historique d'œuvres uniques mais surtout de réinventer une relation entre les artistes et le public, audelà des codes établis. En parallèle de cette manifestation annuelle, la galerie associative « Plastik’Art », située sur la place Marcel Pagnol, accueille des artistes pour des expositions à la semaine. Du 6 au 13 juillet, c’est le peintre anglais Chris Walker qui investira le lieu. Le vernissage est prévu le jeudi 6 juillet à 18 h 30 : il annoncera la réouverture de cet espace, en espérant que celui-ci devienne pérenne et que ce premier rendez-vous de la saison incitera d’autres créateurs à y venir. Du 20 au 24 septembre, Dans cette optique, le lieu se transformera en écritoire dans le cadre des Correspondances de Manosque pour faire rencontrer la littérature et d’autres formes artistiques et pour œuvrer dans la 16 dynamisation du centre ville de Manosque.
L'aventure continue pour Plastik'Art La nouvelle équipe poursuivra les actions de l'association et développera des projets de croisements artistiques Nouvelle Équipe : Chris Walter, Martine Riggi, Muriel Riggi, Thémo Bénacer, Stéphanie Besson, Johanne, Bruno Riggi, Marion Chabert et Anne Castaner. Photo de Monique Flamand. « En art, point de frontière », comme le disait Victor Hugo…
« STYLO BLUES » -------------------------------------------------------------
« GALERIE PLASTIK'ART » Place Marcel Pagnol à Manosque.
www.facebook.com/Plastikart04 WWW.PLASTIKART04.BLOGSPOT.FR Tél. 06 23 45 78 04
Yves Richet
Ce soir là, La Cimenterie fête la sortie du nouvel album du groupe BISSAP « Rêves de papillon », pour vous transporter sur les chemins aux notes afro jazz vers l’alchimie d’un groove où se marient mélodies ciselées et solo virtuose. Une musique intemporelle, bouillonnante, créative où le son de 15 instruments s’inscrit dans l'histoire millénaire des traditions Indiennes, Perses et Méditerranéennes.
Quatre amoureux passionnés entrelacent les timbres des cuivres aux résonances des cordes en rythme des peaux. Ces compositeurs musiciens réunis en 2011 offrent à l'auditeur un voyage gourmet et épicé dans le plaisir du son. Les créations métissées et singulières entre jazz et world tendent un pont au dessus des mers vers un univers sensible entre jubilation et méditation. Une musique qui met en valeur le silence…
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C
'est le petit dernier d'une famille de quatre enfants, élevé par sa grand-mère italienne Angèle Tirone, dit « Mémé Asse ». Il grandit dans le restaurant de ses parents, Michel et Mireille Colombero entre les champs d’oliviers et La Garrigue de thym et romarin. Il prit goût à la cuisine en regardant attentivement dès son plus jeune âge sa mémé et sa maman aux fourneaux.
« C’est le seul qui soulevait les couvercles des marmites en rentrant de l’école ! »
Michel est autodidacte. Il s'inspire du chef Michel Guerard pour créer ses propres recettes. Il ouvre son premier restaurant en 1982 à la Roque d’Anthéron. Il propose alors à ses convives une cuisine française traditionnelle influencée par la cuisine italienne de sa grand mère. Chasseur comme son père et dans un souci de pérenniser la cuisine de sa mère ; Il se spécialise alors dans les plats provençaux et la préparation des gibiers. On le retrouve aujourd’hui à Forcalquier dans son « Petit jardin ». Il est toujours aussi passionné par son métier et par le devoir de faire une cuisine simple, authentique et savoureuse. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
LE PETIT JARDIN DE MICHEL 8 avenue Saint Promasse à Forcalquier (ouvert uniquement sur réservations) Tél. 04 92 77 86 78
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L
'Association Secours et Protection des Animaux de Manosque et sa Région est affiliée à la Confédération Nationale des S.P.A. de France (CNSPA) dont le Siège social est à Lyon. Une association indépendante et autonome installée sur Manosque.
ZUMBA Mâle blanc et beige né
SHADOW
Soigné et câliné, ilredevient petit à petit un beau chat au poil brilliant ! Il recherche un foyer où il pourra oublier tous tes malheurs de chat abandonné !
BRICK Beau mâle Beauceron né
ROSS Mâle croisé berger Border
CHIOTS Des chiots sont arrivés au
CHATONS Ils sont à l'adoption au
en juillet 2015 à l'ASPA de Manosque depuis février 2017. C'est un loulou sympa qui n'est pas dominant et qui n'aboie pas dans son box !
Collie noir, né le 01 juillet 2011, tu es un croisé berger Border Collie noir et feu au caractère calme et discret.
Refuge de Manosque Ils seront à l'adoption à compter du 10 avril 2017. Il y a plusieurs petits mâles et petites femelles croisés Teckel.
en janvier 2016, très sympa, arrivé mi mai au Refuge de Manosque.
Refuge de Manosque. Ils sont nés en avril 2017
TOSCANE Jolie petite Epagneul
Breton, petite taille, lle est née en 2002 et malgré ses 15 ans Toscane est en pleine forme, mais elle souffre de la chaleur qui s'installe !
(contrat sénior) NOA Beau Mâle né en mai 2016, croisé Epagneul breton blanc et marron. Arrivé à l'ASPA de Manosque depuis le mois de décembre 2016.
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REFUGE MANOSQUE ASPA ASSO LOI 1901, Chemin des Naisses, 04100 Manosque Tél. 04 92 87 82 51 RETROUVEZ TOUTES LES ANNONCES D’ADOPTION CHIENS ET CHATS WWW.REFUGE-MANOSQUE.FR
G
UN AUTEUR… Julia vergez UNE HISTOIRE… « Et passe la vie » PARTIE VI
reta habitait maintenant avec Jean et si elle pouvait se vanter d'être arrivée à ses fins, elle n'avait pourtant pas réussi à le rendre plus tendre à son égard. Il passait ses soirées dehors en compagnie d'autres femmes, la laissant toujours à la maison. Il ne la sortait que rarement, lui faisant ressentir alors le prix d'un tel privilège, qu'elle payait en se prêtant à ses humiliations. Jean avait repris Greta par vanité et pour se venger d'elle. Face à cette femme aveuglée d'amour et par trop consentante d'être punie, il commençait à se lasser de son petit jeu. Trop faciles, les corrections qu'il lui infligeait ne lui donnaient plus le même plaisir. Sa haine commençait à laisser la place à l'indifférence. Greta était très malheureuse et semblait maintenant se réveiller d'un rêve où Jean l'aimait encore. Pourtant elle ne voulait pas admettre s'être trompée une nouvelle fois et dans l'attente de meilleurs sentiments, elle subissait totalement ce qui lui semblait être son destin. De nouveau, elle n'avait plus personne. Mary, sa seule et unique amie, s'était installée dans la maison d'un riche propriétaire de chevaux en Ecosse. Bloqués par quelques remords et ayant pris des chemins différents, les deux femmes n'avaient plus aucun contact. Un après midi, en rentrant chez elle, Greta trouva Jean au lit avec une femme. En la voyant, celle ci poussa un cri. Jean se leva alors et lui asséna une gifle magistrale avant de refermer la porte sur des ébats plus que bruyants. Greta se réfugia dans un bon litre de gin marquant le début d'une grande amitié avec l'alcool. Un jour où il avait promis de rentrer dîner, elle mît tous ses talents de cuisinière au service d'un repas qui promettait d'être divin. Jean ne réapparut que dix jours plus tard. Dix jours que Greta avait passé à boire, enfermée chez elle. Et cette nuit où il rentra en compagnie de deux filles, il jeta Greta hors du lit et alors que celle ci le suppliait, il se mît à la battre, la laissant pour morte. Une des filles eût pitié et la mît dans un taxi, direction l'hôpital de garde. On l'interrogeait sur ses blessures mais elle ne voulait rien dire et comme personne ne venait la voir, on la prit pour une putain. Durant les trois mois que Greta passa dans son lit d'hôpital à soigner ses nombreuses côtes cassées, sa fracture du bras, ses multiples plaies au visage et sur le corps, elle méditait sur la misère dans laquelle elle survivait à force de rien. Lorsqu'on la classa au rayon prostitution, elle ne dit rien. Contre la pitié qui montait autour d'elle, elle ne faisait rien. Rien non plus contre sa solitude. Elle passait ses journées à regarder le plafond et ses nuits à la chercher dans le noir. C'est lorsqu'on réduisit le nombre de ses calmants qu'elle prit conscience de la douleur dans son corps qui finit par lui renvoyer celle dans sa tête. Avec le recul que peut apporter un lit d'hôpital, elle se mît à analyser sa situation et ses antécédents, comme l'on se rassure au réveil d'un long cauchemar. Greta s'était laissée couler au fond, tout au fond, comme pour prenant appui sur sa misère, remonter à la surface d'une vie meilleure. Une fois passé le dégoût qu'elle avait tout d'abord ressenti pour elle même, elle entreprit de reconstruire sa personnalité, comme l'on rebâtit un château sur ses ruines, comme un feu renaît de ses cendres. Chacune de ses douleurs venaient maintenant renforcer la soudaine maturité de son esprit. Elle ne voulait pas oublier, tout ce qu'elle avait vécu devait lui servir. Se forçant à presser son passé, elle devait en sortir le positif. Il ne lui avait pas donné signe de vie, plus jamais Greta ne revit Jean. En sortant de l'hôpital, elle se promena longtemps dans un parc. Les étendues vertes lui firent penser à Mary. Elle sentait la chaleur du soleil, le parfum des arbres, profitait du chant des oiseaux, vivait les choses comme on découvre un nouveau monde. Elle s'endormait sur l'herbe fraîche du printemps dans l'incertitude rassurante d'une nouvelle liberté. Elle ne comprit pas qu'on la jeta du paradis pour en fermer la porte, mais à Paris, même les plaisirs les plus sains sont mis sous clé durant la nuit. Elle se retrouva dans cette ville qui ne l'avait pas attendue pour commencer sa nuit et découvrit les joies du métro aux heures de pointe en gagnant son ancien hôtel au pied de la butte.
À SUIVRE… Au fil des M@GS. 21
A
partir du mois de septembre, je rejoindrai avec beaucoup de plaisir l’équipe du M@G pour vous proposer une rubrique sur les relations parents-enfants. L’objectif de cette rubrique sera de vous présenter un autre regard sur l’enfant, de vous donner des infos et des outils concrets pour mieux vivre ensemble en famille. Être parent est une aventure unique faite de joies, d’amour, de transmissions, de découvertes mais aussi de grands doutes et de moments de découragement ! Quel parent ne s’est pas senti un jour démuni devant les réactions de ses enfants ou adolescents ? Quel parent n’a jamais douté de ses choix éducatifs ? Il n’y a pas de parent parfait et tant mieux !
Je suis également formatrice en relations humaines et j’anime des ateliers et conférences pour les parents et les professionnels de l’enfance. Ces ateliers ont des vocations diverses : comprendre et gérer les crises, écouter et accompagner les émotions de nos enfants, apprendre l’écoute empathique, améliorer ses relations, développer son intelligence émotionnelle…
Qui suis-je ? Je viens du monde de l’éducation, je suis au contact de jeunes enfants depuis des années et je suis maman de trois grands adolescents. Mes difficultés avec mes enfants comme avec mes élèves m’ont amenée à chercher des réponses et une autre manière d’être en relation. C'est dans cette quête que j’ai rencontré Isabelle Filliozat lors d’une conférence puis je me suis formée dans son école, l’École des Intelligences Relationnelle et Émotionnelle à Aix en Provence pendant cinq ans.
Écouter avec empathie nos enfants est un immense cadeau qu’on leur fait. C’est si bon de se sentir entendu et compris ! Cela les aide à se libérer de leurs tensions, se libérer de leurs émotions et crée un climat d’écoute et de confiance dans la famille. Comment écouter avec empathie ? Ce sera sans doute l’objet d’un de mes articles.
Aujourd’hui, je suis Psycho Praticienne, spécialisée dans la relation parent-enfant. Je reçois des familles, des adolescents et des adultes dans mon cabinet à Château-Arnoux. Mon approche, issue de la théorie de l'attachement, est empathique et émotionnelle. Quand je reçois des familles, je porte mon attention en premier lieu sur deux besoins essentiels de tout être humain : l’attachement et l’autonomie. Comment est le lien dans cette famille ? Comment l’enfant ou l’adolescent peut-il exercer son pouvoir personnel ? Comment les parents prennent-ils soin de leurs propres besoins ? Puis, pas à pas, nous explorons ensemble comment mettre de l’espace quand c’est nécessaire ou au contraire comment recréer du lien quand il s’est distendu. Notre manière d’être en relation avec nos enfants dépend beaucoup de ce que nous avons vécu enfant. Mettre à jour nos croyances, nos injonctions parentales, nos souffrances de l’enfance permettra de vivre plus sereinement la relation avec nos propres enfants. Mon accompagnement est donc double : décoder ce qui se passe pour l’enfant derrière le symptôme qu’il manifeste (grosse colère, peur excessive, pleurs inconsolables, addictions aux jeux vidéos, scarifications…) et accompagner le parent en l’amenant à des prises de conscience et en lui proposant des outils de parentalité positive.
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Pourquoi l’accompagnement thérapeutique ? J’ai découvert la relation d’aide quand j’avais 18 ans. J’étais alors adolescente et j’avais besoin de soutien pour surmonter de fortes angoisses. Ce fut alors le début d’un long chemin où j’ai expérimenté différentes approches thérapeutiques. Le pas le plus important a été celui réalisé grâce à la thérapie primale et à l’approche empathique et intégrative. C’est d’ailleurs à cette dernière que j’ai décidé de me former. J’ai aimé ce chemin parcouru vers plus de liberté d’être et d’autonomie. J’ai appris à me connaître, m’accepter avec mes qualités comme avec mes faiblesses. J’ai réparé ma capacité à l’intimité. J’ai retrouvé de la sécurité intérieure. Tout ce chemin m’a aidé aujourd’hui à être une « mère suffisamment bonne » et à accompagner mes enfants plus sereinement. Et si les articles à venir peuvent vous accompagner sur votre chemin de parent, vous donner envie d’expérimenter de nouveaux outils, vous offrir un autre regard sur vos enfants et vous aider à trouver plus d’harmonie en famille… Je suis déjà heureuse avec vous. ----------------------------------------------
SOPHIE RICHER
Psycho Praticienne, Formatrice et Coach Spécialisation : Relation Parent-Enfant 1 Impasse des Amandiers, Allée du Bois des Pins Villa Caducée à Château-Arnoux Sur rendez-vous : Tél. 06 10 44 67 07 WWW.SOPHIERICHER.COM
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ne exposition de photos à été organisée du 3 juin au 5 juin à la Salle Pierre Michel de Forcalquier. Une thématique sur les classes de danse d'Ana Sampieri. L'exposition a été réalisée à partir d'une sélection de clichés des photographes : Yves Riché, Yann Servin, Maïssanne et un parent d'élève M. O. Ana Sampieri danse, elle danse depuis qu'elle est toute petite, elle se lance se lance totalement dans cette aventure une fois sa majorité atteinte. Paris, Montpellier puis Forcalquier… Une énergie débordante à canaliser et une envie de transmettre cet art ancestral. Elle écoute et danse sur tous les styles musicaux. Une passion musicale qui démarre de la musique classique (violoncelle) jusqu'au milieu transe avec une recherche d'émotions et de sensations. La musique et la danse sont pour elle une thérapie et un bien être au quotidien. Une exposition qui lui tient à cœur, pour mettre en avant sa passion et le travail des photographes afin de les remercier et leur rendre hommage. Écouter l'interview d'Ana de l'asso Petra Alma sur notre Web Radio : www.soundcloud.com/le-mag-tv
M. O
Yann Sevrin
Maïssane
Yves Richet
Yann Sevrin
Yves Richet
Yves Richet
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PEINTURE
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e suis née à St Étienne en 1980, une ville que je quittais au plus vite pour découvrir Londres, Marseille, Paris. Dix mille boulots pour le miam miam, et surtout des multitudes de rencontres par la peinture, vie en collectif d’artistes, live painting avec des musiciens de divers horizons, peinture de miniatures de jeu, tableaux collectifs avec Skunkdog, Éric Alcala, lucy Allard.
Avant de choisir la pratique d’une peinture que je compose dense en couleurs, formes, matières, en récits mythologiques, j’ai baladé mes yeux et mon esprit appareil photo argentique en main et fusain. Je me nourrissais de l’actualité politique, attrapant des portraits de personnes en train de dire, de manifester, de lutter. Noir et blanc. Puis est venue la couleur, amenant avec elle ses choix pour un monde moins centré sur l’humain et donc plus poétique à mon regard. Une peinture qui voudrait parler de l’invisible, de l’infiniment petit et grand, des tableaux composés de réalités multiples, morcellements, fragments et cosmos.
Nous sommes deux dans l'atelier, avec Hugues Breton à y expérimenter notre créativité. Nous avons baptisé notre atelier « Deux passages », pour le sens initiatique, pour le jeu de mot, et pour saluer la fugacité de l’instant. BE WELCOME
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ATELIER DEUX PASSAGES / HÔTEL D'ASTIER AU 3E ÉTAGE, 15 rue Marius Debout - 04300 Forcalquier
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LE M@G 04
Š Pati "Miko A" Steiner