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Alimentation
LE FROMAGE BIOLOGIQUE
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Le Québec regorge de bons fromages Québécois. Nous n’avons vraiment rien à envier aux Européens, côté fromages : au Québec, on s’y connaît! Depuis quelques années, plusieurs fromages portent la mention Certifié Biologique, il fallait bien revenir aux sources!
Point de départ L’histoire du fromage bio débute dans les champs où sont cultivés les grains et le fourrage qui serviront à nourrir le troupeau laitier certifié biologique. Un producteur laitier doit compter 4 ans avant d’obtenir sa certification bio ; 3 ans pour les champs et 1 an pour le bétail. Les agriculteurs doivent se souscrire à certaines méthodes de lutte biologiques qui privilégient tout d’abord le respect des liens d’interdépendance entre le sol, les plantes et les animaux. Différences entre le bio et le conventionnel Les effets sont bénéfiques sur l’environnement. Avec l’agriculture biologique, les sols contiennent plus de micro-organismes, ce qui favorise leur fertilité. Elle préserve aussi les lacs et les rivières puisque les contaminants sont interdits. Le travail des agriculteurs bio exige plus de main d’œuvre car sans les « filets de sécurité » de l’agriculture conventionnelle, il doit demeurer à l’affût en recherchant des alternatives naturelles. Dans l’agriculture bio, les OGM (organismes génétiquement modifiés) sont proscrits, de même que les hormones de croissance, les pesticides, les herbicides et les engrais chimiques. L’intégrité de l’espace d’accueil des animaux dans les bâtiments agricoles doit être maintenu, adéquat et confortable. L’alimentation du troupeau est composé d’herbe, de fourrage et de grain bio, donc sans hormones de croissance, sans OGM, sans herbicides ni pesticides. Les antibiotiques sont remplacés par la médecine douce et les ballades en plein air sont une activité quasi-quotidienne. Saviez-vous que seulement 6% des vaches laitières vont à l’extérieur régulièrement ? L’exercice favorise pourtant la santé… Comme consommateur, nous savons qu’il est facile de se perdre dans les certifications biologiques. C’est la raison pour laquelle le Québec et la Colombie-Britannique, en 1999, ont mis en place une norme et une procédure d’accréditation pour leurs organismes de certification biologique. En 2009, le gouvernement du Canada a uniformisé les normes et les procédures pour tout le reste du Canada. On la nomme : Le Régime Bio-Canada. À l’heure du repas, une assiette bien assortie à l’allure savoureuse ne devrait pas contenir d’herbicides, de pesticides et d’engrais chimiques. Ce qui est invisible ne doit pas rendre aveugle car si tout ce « chimique » se dit bon pour la santé, pourquoi ne le trouvons-nous pas en formule concentrée dans un petit pot de verre sur les tablettes d’épiceries ?
A
Alimentation Par Renée Frappier auteure et professeure
LA JEUNESSE
dans l’assiette De tous temps, on a recherché les secrets de la longévité et on a même rêvé à la jeunesse éternelle. Comme il serait fantastique de retrouver dans un seul aliment « la fontaine de Jouvence » ! L’arrivée depuis quelques années sur le marché de produits nutraceutiques vise également une population qui avance en âge et… en sagesse (nous l’espérons). Concoctés pour augmenter la forme et l’énergie, ces mixtures et ces élixirs se veulent revitalisants et nutritifs. Comme nous désirons atteindre un grand âge en pleine possession de nos moyens et en minimisant les méfaits du vieillissement, voici donc quelques petits conseils pour conserver, voire même augmenter sa qualité de vie jusqu’à notre dernier clin d’œil !
page 4 • avril 2013 • Le monde au naturel
Espérance de vie et vie d’espérance À l’époque préhistorique, l’espérance de vie était de 16 ans ; à la Rome antique, de 22 ans ; au début du siècle, de 47 ans ; de nos jours, elle est de 77,6 ans chez l’homme et de 82,7 ans chez la femme. Dans une vie, nous consommerons en moyenne 80 000 repas ! Essayez de vous imaginer la quantité de nourriture, de boissons et d’énergie que cela représente ? Ne sommes-nous pas suffisamment convaincus de l’influence d’une telle quantité de nourriture sur notre santé, pour en rechercher la QUALITÉ ? Devenir responsable de notre âge : À nous de choisir ! Heureuse nouvelle ! Nous POUVONS conserver la forme et l’énergie et augmenter nos capacités vitales, fonctionnelles et psychologiques, par de bonnes habitudes de vie : alimentation adéquate, exercice, amour de la vie, etc. Aliments vivants et entiers : une priorité ! 1e Une alimentation saine qui fait place aux légumes EN ABONDANCE : des centaines d’études confirment leur pouvoir protecteur contre les maladies dégénératives. Commencer chaque repas par une crudité et déguster des légumes colorés et cuits à la vapeur en accompagnement. Une habitude qui rapporte beaucoup ! 2e Ne choisir que des céréales entières. Si vous remplacez la farine blanche, le pain blanc, les pâtes à la farine raffinée, par du bon pain au levain fait à partir des grains entiers, c’est-à-dire des grains qui ont conservé leur son, leur germe et toute leur valeur nutritive, vous VIVREZ LA DIFFÉRENCE et ne pourrez plus vous en passez ! Une bonne idée serait d’essayer d’autres variétés que le blé dans le choix de vos céréales : millet, sarrasin, quinoa, etc. 3e Évitez les additifs alimentaires et choisir vos aliments le moins transformés possibles. LISEZ LES ÉTIQUETTES ! Nous sommes déjà entourés de pollution environnementale : air, eau, agriculture, transformation industrielle, etc., pourquoi ajouter à ce cocktail néfaste, une foule d’additifs alimentaires et chimiques dont les effets cumulatifs sur notre organisme ne sont pas vraiment étudiés. Pensez à vous nourrir simplement et sainement. C’est si facile. 4e Qualité maximale et quantité adéquate. Connaître les meilleures sources de tout ce que nous avons besoin, s’avère une méthode fiable et pratique. Exemples : Découvrez les meilleures sources de protéines végétales : légumineuses, tofu, céréales entières, noix et graines. Choisir les meilleurs gras : noix et graines, leurs beurres, leurs huiles « première pression à froid », avocats et olives. Éviter les fritures, les panures, les gras hydrogénés (margarine et shortening) et les huiles raffinées. Les gras animaux doivent être consommés avec parcimonie étant surtout saturés et riches en cholestérol. Boire, s’hydrater de l’intérieur : une priorité ! L’eau est essentielle à la vie et remplie une multitude de fonctions dans le corps. De plus, nos reins fonctionnent à l’eau. Donnons-leur à boire : 6 à 8 verres d’eau par jour. Prendre l’habitude de boire un à deux verres d’eau chaude au lever, vous aidera à bien éliminer. 5e Pour rester jeune et alerte le plus longtemps possible, pour renforcer tous les systèmes du corps, pour se protéger des maladies cardiovasculaires, pour combattre la morosité et le stress, une marche d’au moins 30 minutes à tous les deux jours. Marchez durant le jour pour profiter de la lumière. Allongez le pas, pour allonger la vie et… respirez !
Le monde au naturel • avril 2013 • page 5
A
Alimentation Par Guylaine Campion, n.d.
La caféine rendrait heureux! C’est du moins ce qu’affirme une étude expérimentale allemande précisant que la caféine augmenterait les facultés de notre cerveau à détecter les stimulations positives. Il avait déjà été démontré dans le passé que notre cerveau est plus doué pour percevoir les notions (mots, sons, images, etc…) positives que les notions négatives. Et le café avec ses vertus étonnantes pourrait aider notre cerveau encore plus à percevoir le positif.
page 6 • avril 2013 • Le monde au naturel
L’ACTION STIMULANTE DE LA CAFÉINE On sait que la caféine est reconnue pour améliorer certaines performances mentales, la vigilance et les performances cognitives à court terme. En général, il faut une dose d’au moins 60 mg de caféine pour obtenir un effet notable qui pourra durer quelques heures. Cependant, les grands consommateurs de caféine pourraient avoir besoin de doses plus importantes (200 mg ou plus) en raison du phénomène d’accoutumance. La caféine agit sur les neurotransmetteurs du système nerveux central et a donc une action stimulante. Elle aide à augmenter l’attention et à lutter contre la somnolence. Rapidement métabolisée par l’organisme, elle pénètre tous les tissus, dont ceux du cerveau. Des chercheurs allemands ont donc voulu savoir si cette substance possédait également la propriété d’influer sur cette perception. En fait, ils ont cherché à découvrir si la caféine ne pouvait pas équilibrer les choses et recharger nos perceptions, en amenant le positif et le négatif à égalité dans nos pensées. Lors de cette étude, l’équipe du professeur Lars Kuchinke, spécialisée en psychologie expérimentale à l’Université de la Ruhr, a demandé à 66 volontaires de reconnaître le plus vite possible des mots existants parmi des chaînes de lettres qui défilaient sur un écran. Avant de commencer les tests, la moitié des sujets a été invitée à prendre des comprimés de 200 mg de caféine soit l’équivalent de deux à trois tasses de café, et l’autre moitié a pris un placebo. Résultat : chez les volontaires ayant avalé des comprimés de caféine, les performances à reconnaître des mots positifs se sont avérées supérieures de 7% à celles des mots négatifs. Conclusion : la caféine aurait favorisé la reconnaissance des notions positives plutôt que les négatives. En fait, la caféine stimule l’émission de dopamine dans notre cerveau, liée à la notion de « récompense » et à la créativité. « La caféine améliore certaines fonctions mentales, mais notre étude montre que cela pourrait être spécifique à certains types de stimuli seulement, comme les mots positifs », conclut le professeur Kuchinke.
TM/MC
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LA CAFÉINE ET LES ABEILLES Nous ne sommes pas les seuls à bénéficier des vertus de la caféine puisqu’une nouvelle étude, cette fois-ci provenant de la GrandeBretagne, affirme que cette substance aurait aussi un effet positif sur les abeilles, les rendant plus efficaces à la pollinisation. Des chercheurs britanniques ont nourri des abeilles avec une solution sucrée contenant de la caféine naturellement présente dans le nectar des fleurs de caféiers, de citronniers, d’orangers et d’arbres à pamplemousses. Résultat : elles étaient trois fois plus aptes que les autres à se souvenir du parfum des fleurs et à retourner vers elles. « Mémoriser les parfums est difficile pour les abeilles qui se déplacent rapidement pour butiner, et nous avons découvert que la caféine les aidait à mémoriser où se trouvaient les fleurs », constate Geraldine Wright, professeur à l’Université de Newcastle et principal auteur de l’étude. « De plus, les abeilles nourries de nectar contenant de la caféine sont chargées de pollen de fleur de caféiers et en recherchent d’autres pour trouver plus de nectar, ce qui permet une meilleure pollinisation », explique-t-elle. Selon Phil Stevenson, professeur à l’Institut des ressources naturelles de l’Université de Greenwich et co-auteur de l’étude, « ces travaux nous aident à comprendre comment la caféine affecte notre cerveau et ce que nous observons chez les abeilles pourrait expliquer pourquoi les humains préfèrent boire du café quand ils étudient ». « Comprendre les habitudes et les préférences des abeilles pourrait nous aider à trouver les moyens de préserver et de faire croître les populations de ces insectes en déclin pour protéger notre secteur agricole et nos écosystèmes », conclut-il.
TM/MC
Probiotiques DDS Les probiotiques sont des bonnes bactéries qui résident normalement dans le tractus gastro-intestinal. Elles nous aident à combattre les infections, inhibent la prolifération de micro-organismes générateurs de maladies, favorisent une bonne digestion et stimulent la fonction immunitaire.
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www.inno-vite.com Le monde au naturel • avril 2013 • page 7
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Santé
TOUX PERSISTANTE:
mangez du chocolat
Le chocolat pourrait aider à combattre les toux persistantes, et ce grâce à la théobromine, un composé antitussif encore plus efficace que la codéine. C’est ce qu’affirment des chercheurs britanniques. Voilà donc une bonne nouvelle pour les amateurs de chocolat ! Bien connu dans le milieu médical, la théobromine est notamment utilisée comme diurétique et comme vasodilatateur. DES CONCLUSIONS ÉTONNANTES Des scientifiques de la Cough Clinic de l’Université de Hull en Grande-Bretagne ont suivi pendant plusieurs semaines 300 personnes souffrant d’une toux persistante. Durant 14 jours, ils leur ont donné un gramme de théobromine en une seule dose quotidienne, tout en surveillant l’intensité de leur toux. Résultat : 60% des sujets avaient tendance à moins tousser et constataient un soulagement. En fait, les chercheurs estiment qu’une tablette de chocolat noir pourrait contenir assez de théobromine pour avoir un effet réel sur la toux chronique. Cependant, il est important de mentionner que si la théobromine est présente dans tous les chocolats, sa teneur varie. Elle est de moins de 0,1 mg pour 100 g dans le chocolat blanc, de 150 à 220 mg pour 100 g dans le chocolat au lait et de plus de 450 mg pour 100 g de chocolat noir. Les chercheurs ajoutent que, même si le chocolat semble efficace, il ne traite pas vraiment la toux puisque les symptômes réapparaissent dès que la prise de théobromine est arrêtée. De plus, malgré ses propriétés antitussives, le chocolat doit être utilisé avec modération. En effet, manger du chocolat chaque jour pourrait avoir des effets indésirables, incluant la prise de poids. Source : www.maxisciences.com
page 8 • avril 2013 • Le monde au naturel
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Nutrition
Une bonne épice pour le cerveau:
Le curcuma
Une substance dérivée du curcuma protégerait les cellules cérébrales, contribuant ainsi à les regénérer après un accident vasculaire. C’est du moins ce que révèle des expériences menées sur des lapins et réalisées aux États-Unis. UNE SUBSTANCE QUI REGÉNÈRE LES TISSUS ENDOMMAGÉS Le Dr Paul Lapchak, directeur de recherche au service de neurologie au Centre médical Cedar-Sinaï à Los Angeles, est l’auteur principal de cette étude. Ses travaux ont démontré les effets bénéfique du CNB-001, cette substance ou molécule sur des mécanismes protecteurs des tissus cérébraux. Si la substance CNB-001 ne permet pas de dissoudre les caillots ayant obstrué un vaisseau dans le cerveau et ainsi provoqué une attaque cérébrale, elle contribue, cependant, à regénérer les tissus endommagés au niveau moléculaire. Depuis plusieurs années, le curcuma est étudié pour le traitement des blessures et des maladies cérébrales. Cependant, cette épice appelée aussi safran d’Inde n’est pas bien absorbée par l’organisme et se dilue trop rapidement pour se rendre aux cellules cérébrales. En fait, un système de protection naturel empêche des substances étrangères de pénétrer dans le cerveau, ce qui n’est pas le cas de la molécule CNB-001. « Elle est dotée d’un grand nombre des mêmes vertus que le curcuma mais avec la capacité de franchir sans problème la barrière naturelle de protection cérébrale pouvant ainsi être rapidement acheminée et distribuée dans le cerveau et doper plusieurs mécanismes clés jouant un rôle dans la survie des neurones, souligne le Dr Paul Lapchak. Source : www.maxisciences.com
Le monde au naturel • avril 2013 • page 9
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Soins du corps
Découverte Beauté
page 10 • avril 2013 • Le monde au naturel
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Le professeur Kaminsky et ses collègues ont utilisé une cristallographie aux rayons X afin de déterminer la structure exacte des humulones et certains de leurs dérivés qui sont produits au cours du brassage, à partir du houblon.
Santé
DIABÈTE ET CANCER est-ce que la bière pourrait les prévenir ? La bière pourrait avoir des effets bénéfiques sur certaines inflammations, le diabète et quelques formes de cancer. Elle pourrait aussi jouer un rôle dans la perte de poids. C’est du moins ce que prétendent des chercheurs américains de l’Université de Washington. Depuis plusieurs années, on vante les vertus du vin dans la prévention des maladies cardiovasculaires, mais voilà que la bière pourrait également être bénéfique pour la santé. UNE QUESTION DE MOLÉCULES Les chercheurs ont basé leur étude sur les humulones, des molécules dérivées du houblon qui donnent à la bière son goût particulier. Des études précédentes avaient démontré in-vitro que ces molécules avaient plusieurs propriétés, notamment des vertus antibactériennes et anti-oxydantes. En conclusion, ces substances pourraient être utilisées comme traitement de certains problèmes de santé. Voilà pourquoi des chercheurs américains se sont intéressés à la configuration de ces molécules. « Maintenant que nous avons les bons résultats, ce qui se passe pour le houblon amer dans le processus de brassage de la bière a beaucoup plus de sens », a affirmé Werner Kaminsky, professeur agrégé de chimie à l’Université de Washington et auteur principal de l’article publié dans la revue Angewandte Chemie International Edition.
Selon leurs observations, les chercheurs ont constaté que pendant le brassage, les molécules d’humulones sont réorganisées pour contenir un anneau à cinq atomes de carbone au lieu de six. À la fin, deux groupes latéraux sont formés et quatre configurations sont donc possibles. En fait, les deux groupes peuvent être au-dessus, en-dessous, à gauche ou à droite de l’anneau. Elles sont donc susceptibles, selon leur disposition, à s’associer correctement ou non. Pour le professeur Werner Kaminsky, la structure est donc importante pour obtenir les effets escomptés, particulièrement, si les chercheurs veulent incorporer ces substances dans de nouveaux produits pharmaceutiques. Même si le professeur Kaminsky et son équipe vantent les effets bénéfiques de la bière et de ses composés, ils soulignent, toutefois, l’importance d’une consommation modérée. « La consommation excessive de bière ne peut être recommandée pour rester en bonne santé. Mais les humulones isolées et leurs dérivés, eux, peuvent être prescrits dans certains cas », conclut le professeur Kaminsky. DES ÉTUDES CONTRADICTOIRES Malgré tout, les études se contredisent puisque des chercheurs canadiens ont associé certains cancers à la consommation régulière de bière. En effet, selon ces derniers, la consommation d’une bière ou d’un verre d’alcool fort par jour augmente les risques de développer un cancer de l’oesophage, de l’estomac, du côlon, du poumon, du foie, etc. Et le risque s’accroît dépendamment du nombre d’années de consommation. Par exemple, les buveurs réguliers ont 83% de probabilités en plus de développer le cancer de l’oesophage que les personnes qui ne boivent jamais d’alcool. Il faut donc y aller avec modération et prendre le tout avec un grain de sel.
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Découvrez pourquoi Sylvie prends du PGX s’attaque à l’une des grandes causes du gain de poids et d’un appétit démesuré – l’instabilité glycémique. Souvent, les personnes aux prises avec l’embonpoint doivent composer toute la journée avec une succession de fluctuations soudaines de la glycémie. La baisse des concentrations de glucose sanguin signale au cerveau qu’il est temps de manger. Contrairement à de nombreux produits amaigrissants qui tentent de couper la faim, PGX contribue plutôt à diminuer l’appétit en normalisant la glycémie.
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Le monde au naturel • avril 2013 • page 11
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Nutrition
Par Nicole Renaud, ND.A, membre de l’association des naturopathes agréés du Québec
LE RÉGIME HYPOTOXIQUE une mode ou une illusion ?
En 1990, lorsque j’ai commencé mes études en naturopathie, l’alimentation et la nutrition faisaient partie des cours obligatoires. On ne peut être naturopathe sans ces notions car l’alimentation est un des piliers de la santé. Je me suis donc procurée à cette époque le livre du Dr Jean Seignalet intitulé « L’alimentation ou la troisième médecine » dont la 5e édition est parue en 2004. Ce médecin français, grand chirurgien, a fait des recherches sans l’aide de dons ou subventions sur l’alimentation et les pathologies. Il appliquait ses données à son patient selon la pathologie de celui-ci et vérifiait s’il y avait une amélioration de son état. Ce régime a été mis au point en 1985 et se base sur l’alimentation de nos ancêtres lesquels étaient des cueilleurs chasseurs. On l’appelle aussi le régime ancestral. Il apparaît qu’il peut guérir plus de 93 pathologies ou maladies chroniques. Nul besoin d’être très malade pour expérimenter ce régime. Il peut être bénéfique pour retrouver l’énergie, un meilleur sommeil ou un problème persistant. Toutefois, comme l’a précisé le Dr Seignalet, ce régime ne fonctionne pas pour tous.
page 12 • avril 2013 • Le monde au naturel
Donc, au début de ma pratique, il m’arrivait souvent de dire à mes patients d’éviter le blé et les produits laitiers. Comme le blé fait partie intégrante de notre alimentation au même titre que le lait, je me devais d’être persuasive sur l’importance d’éliminer ces aliments pour un mieux être. Il fut un temps où les substituts de blé et de lait n’étaient pas couramment retrouvés en magasin comme c’est le cas aujourd’hui. Les boissons de riz ou d’amande se retrouvent facilement sur les tablettes des épiceries et diverses céréales sans gluten également. Concernant le gluten, c’est en lisant le livre du Professeur Georges Mouton que j’ai très bien compris les effets nocifs du gluten sur la paroi intestinale.
Depuis la parution du livre de Madame Jacqueline Lagacé « Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique grâce à l’alimentation », le régime du Dr Seignalet a fait des adeptes. Il est vrai que madame Lagacé souffrait elle-même de douleur chronique et qu’elle n’avait rien à perdre en expérimentant ce régime. Son passage à l’émission Denis Levesque, disant lui-même souffrir d’arthrite aux mains, a permis à de nombreux spectateurs d’être témoin de cette entrevue et d’être moins sceptiques. Madame Lagacé n’est pas une simple madame-tout-le-monde qui avance des dires sans expérimentation et recherche. Elle a travaillé dans un laboratoire de recherche en microbiologie et immunologie et a publié divers articles scientifiques. Elle a fait ses propres recherches et c’est en s’appuyant sur celles du Dr Jean Seignalet qu’elle a mis au point son propre régime. J’ai aussi lu le régime hypotoxique d’Alain Paquette, un jeune homme vivant avec de nombreux problèmes de santé qui le rendaient inapte au travail, malheureux et souffrant. Il a lui aussi fait des recherches sur tout ce qui touche l’alimentation, a expérimenté diverses approches et a obtenu une guérison préférant certains aliments à d’autres et en éliminant les aliments dénaturés. Une phrase m’a interpelée dans le livre écrit par Alain Paquette : « quand vous serez assez malade, que vous en aurez assez de souffrir, vous opterez pour mon alimentation ». Quand je regarde le bien-être de mes patients qui se sont améliorés grâce à un changement alimentaire, je considère qu’il y a là un bon remède à leurs maux. Bien sûr, ce n’est pas facile de renoncer aux produits laitiers alors qu’on nous a tellement dit qu’ils étaient importants pour la santé ; d’éliminer le gluten alors qu’on en retrouve presque partout ; de changer son mode de cuisson ou
d’éviter le maïs. Rappelez vous que certaines populations ne boivent ni ne mangent de produits laitiers : en Asie et en Afrique par exemple. Je me rappelle d’un client qui est venu me consulter accompagné de son épouse. Depuis 5 ans, il était alité souffrant de fibromyalgie ; en sept mois de régime hypotoxique, il a assez récupéré pour se permettre d’aller à la chasse. Qu’est-ce qui l’a motivé ? Le besoin d’être bien, de ne plus souffrir, de pouvoir jouir de la vie comme les autres. En consultant le site de Madame Lagacé, vous verrez que le régime hypotoxique n’est pas une illusion en lisant les témoignages de nombreuses personnes. Il va sans dire que les nutritionnistes ne pourront se prononcer tant qu’ils n’auront pas expérimenté cette approche. Ce régime est-il une mode ? Disons que ça fait plusieurs décennies que nous, naturopathes, travaillons en ce sens. Avec la preuve concluante apportée par les recherches de Madame Lagacé espérons que bons nombre de gens opteront pour une alimentation saine et naturelle. Source : •Vivre pour manger ou manger pour vivre, là est la question ou… la réponse. •Lagacé Jacqueline, 2011. Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation. Éd. Saint-Martin : Canada •Mouton, Georges, 2011. Écosystème intestinal et santé optimale. Éd. Résurgence: Belgique •Davis, William, 2013, Pourquoi le blé nuit à votre santé. Les éditions de l’Homme : Québec •Paquette, Alain, 2009. Le guide alimentaire rajeunissant. Éd. Broquet : Québec •Site Internet : jacquelinelagace.net
Le monde au naturel • avril 2013 • page 13
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Santé
LE VIN ET LE THÉ VERT,
des alliés pour prévenir la maladie d’Alzheimer
Une étude publiée dans The Journal of Biological Chemistry révèle que le vin et le thé vert possèdent des propriétés pouvant lutter contre la maladie d’Alzheimer. Voilà donc d’autres vertus associées à ces boissons déjà reconnues pour a v o i r d’autres bienfaits. E n effet, d’autres études o n t d é j à révélé que le vin rouge prévient les maladies cardiovasculaires alors que le thé vert possède des vertus anti-cancer. En fait, les deux contiennent une molécule, polyphénol qui empêche les plaques amyloïdes de détruire les cellules nerveuses du cerveau, soit le resvératrol pour le vin et l’EGCG (épigallocathéchine gallate) dans le cas du thé vert. Ces molécules sont également reconnues pour leurs propriétés anti-oxydantes et leurs actions bénéfiques contre le diabète, l’obésité ou le cancer. Par ailleurs, des comprimés contenant de fortes doses de resvératrol font l’objet d’un essai clinique de phase II aux États-Unis afin d’étudier leurs effets sur des patients atteints de démence légère à modérée. Dans la maladie d’Alzheimer, on note la présence de plaques amyloïdes dans le cerveau qui se collent aux neurones, provoquant
leur destruction. Pour leur étude, les chercheurs ont placé dans des éprouvettes des plaques amyloïdes et des cellules nerveuses cérébrales humaines et animales. « Quand nous avons ajouté les molécules extraites du vin et du thé vert, les plaques ne provoquaient plus la mort de ces cellules », affirme le professeur Nigel Hooper, neurobiologiste. « Elles étaient déformées et ne pouvaient plus s’attacher aux molécules situées à la surface des neurones », ajoute-t-il. UNE DÉCOUVERTE IMPORTANTE Cette découverte représente, selon les chercheurs, une avancée importante. « Ceci augmente notre compréhension de la cause et de la progression de la maladie d’Alzheimer. C’est une idée fausse de croire que l’Alzheimer est un état naturel du vieillissement du cerveau », précise le professeur Hooper. « C’est une maladie que nous pensons pouvoir guérir, en trouvant de nouvelles opportunités pour des cibles de traitement comme celles-ci », conclut le professeur Hooper. UNE AUTRE ÉTUDE RÉVÉLATRICE Une autre étude publiée il y a déjà plus d’un an révélait qu’à faible dose, le vin pourrait nous protéger contre la maladie d’Alzheimer. En effet, un ou deux verres pris quotidiennement diminuent les risques de voir apparaître cette terrible maladie chez les personnes âgées. En revanche, cependant, les gros buveurs ont deux fois plus de possibilités de développer la maladie. Cette étude a été présentée à Vienne en Autriche, lors d’un congrès d’experts consacré à cette maladie neuro-dégénérative. L’enquête a été menée en Caroline du Nord, auprès de 3079 personnes âgées de plus de 75 ans, pendant six ans. Résultat : parmi les gens qui se limitaient à un ou deux verres de vin par jour, le risque d’être atteint de la maladie d’Alzheimer diminuait de 37%. D’autre part, parmi les personnes présentant déjà des troubles de la mémoire et qui ont consommé plus de 14 verres de vin par semaine, le risque de souffrir de la maladie d’Alzheimer doublait. Enfin, une autre étude publiée récemment dans la revue Neurology révèle que le nombre de cas de la maladie d’Alzheimer pourrait tripler d’ici 2050.
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Nicole Renaud, ND.A. naturopathe agréée maîtrise en éducation
• Bilan de santé complet • Problèmes gastro-intestinaux • Problème hormonal hommes, femmes, adolescents • Analyses fonctionnelles de laboratoire Téléphone : 819-371-2336 • 5360, boul. Jean XXIII Trois-Rivières • membre de l'ANAQ page 14 • avril 2013 • Le monde au naturel
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Homéopathie
Connaissez-vous l’homéopathie
et sa place dans le monde ?
Richard Boulanger, Homéopathe
Je vous offre de prendre connaissance de ces lignes, elles sont très révélatrices, je souhaite qu’elles vous sensibilisent aux innombrables raisons qui puissent vous inciter à avoir recours à cette science aux vertus extraordinaires encore trop méconnue ici.
Premièrement, saviez-vous que toutes les pharmacies du Québec ont à l’intérieur de leurs laboratoires des produits homéopathiques dans un comptoir spécialement aménagé à cette fin. Saviez-vous que depuis 2005 l’OMS (L’organisation mondiale de la santé) reconnaît l’efficacité de l’homéopathie et la place au deuxième rang des approches médicales utilisées dans les pays industrialisés ! Saviez-vous que de par le monde, près de 250 000 médecins formés dans des académies médicales des plus grandes universités conseillent quotidiennement l’homéopathie à leurs patients dans leurs cabinets ! Saviez-vous que la Suisse qui après avoir restreint l’accessibilité à l’homéopathie pendant près de 5 ans vient de faire volte-face au grand dam des lobbys pharmaceutiques en réintroduisant le remboursement de tous les remèdes des pharmacopées homéopathiques mondiales après que des études scientifiques exhaustives
et approfondies par des experts gouvernementaux et indépendants ont confirmé l’efficacité de cette approche révolutionnaire. Je ne vous parlerai pas ici des études américaines très sérieuses sur les effets de l’homéopathie sur le cancer, mais bientôt je vous promet d’élaborer sur le sujet. Il en demeure pas moins que l’approche suscite beaucoup de résistance de la part des instances médicales. Très différente des approches contemporaines qui s’emploient à supprimer les symptômes, l’homéopathie par des doses infinitésimales stimule nos propres mécanismes de régulation ou de réparation ce qui est très nouveau et révolutionnaire en soi. Tellement simple que c’est encore pour nos grands spécialistes de la santé inconcevable et même insensé à imaginer ou même à croire. Je vous propose donc d’avoir recours à un produit homéopathique quand vous aurez à faire face à un problème aigu ou même chronique, les résultats peuvent êtres spectaculaires et ce rapidement, à vous d’en juger…
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Le monde au naturel • avril 2013 • page 15
L’obésité: Cache-t-elle une carence en vitamine D?
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Les personnes obèses doivent-elles augmenter leur apport quotidien en vitamine D ? Il semble bien que oui puisque plus de 21 études menées auprès de 42 000 personnes démontrent que l’obésité diminue les taux de vitamine D : une vitamine essentielle à l’absorption du calcium et à la minéralisation des os. Les chercheurs ont remarqué qu’une augmentation de 10% de l’indice de masse corporelle (IMC) ferait baisser de 4% le taux de vitamine D disponible dans l’organisme. En fait, la vitamine D étant stockée dans les cellules adipeuses, la plus grande capacité de stockage chez les personnes obèses empêcherait la vitamine D de circuler normalement dans le sang.
« Cette étude souligne l’importance de surveiller et de traiter les carences en vitamine D chez les personnes obèses ou en surpoids », souligne la directrice de l’étude le Dr Elina Hypponen de l’University College London Institute of Child Health. LES NOMBREUX BIENFAITS DE LA VITAMINE D Selon certaines études, la vitamine D stimulerait le système immunitaire et jouerait un rôle dans la prévention de certains cancers. De plus, les personnes souffrant de carences en vitamine D ont de plus grands risques de développer l’ostéoporose, une maladie qui fragilise les os. Outre le fait de prendre des suppléments de vitamine D, la façon la plus simple de se réapprovisionner en vitamine D est de s’exposer davantage au soleil. Le professeur David Haslam du National Obesity Forum explique qu’il faut bouger au maximum à l’extérieur. « On ne doit pas oublier que l’activité physique comme la marche aide à la fois à page 16 • avril 2013 • Le monde au naturel
garder la forme et à combler le manque de vitamine D », dit-il. En fait, en hiver, il est important de profiter des journées ensoleillées pour augmenter nos réserves en vitamine D. L’EXPOSITION AU SOLEIL : SOURCE DE VITAMINE D L’exposition au soleil peut procurer de 80 à 90% de la vitamine D requise. En fait, une simple exposition (sans écran solaire) des mains, des avant-bras et du visage de 10 à 15 minutes durant l’heure du midi, 2 à 3 fois par semaine, suffirait à assurer un apport adéquat à un adulte en bonne santé, du mois d’avril à octobre. Il s’agit, bien entendu, d’une moyenne puisque d’autres facteurs doivent être considérés soit le type de peau, l’intensité des rayons du soleil et le taux basal de vitamine D dans le sang. Par exemple, les personnes ayant une peau foncée doivent s’exposer de 4 à 5 fois plus longtemps que les autres. Cependant, étant donné que l’exposition prolongée aux rayons peut entraîner un cancer de peau, il est recommandé d’utiliser des écrans solaires avec un indice de protection élevé dès que l’on s’expose plus de 15 minutes. L’Endocrine Society recommande aux personnes obèses des besoins accrus en vitamine D doit un apport de 6 000 à 10 000 UI par jour. En terminant, ajoutons que le cancer du sein, le cancer du côlon, la sclérose en plaques, le diabète de type 1et certaines maladies cardiaques sont causées, principalement ou en partie, par une carence en vitamine D. Par ailleurs, depuis quelques années, des études épidémiologiques réalisées dans divers pays établissent un lien entre un faible taux sanguin de vitamine D et un risque plus élevé de déclin cognitif chez les personnes âgées. On commence également à faire un lien entre une carence en vitamine D et la maladie d’Alzheimer.
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Santé
LES OMÉGAS 3 pour une meilleure humeur
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Les omégas 3 sont des acides gras essentiels très à la mode depuis quelques années. On les trouve principalement dans le poisson. Ils auraient des effets bénéfiques sur le cœur.
Par ailleurs, certains médecins affirment que ces acides gras essentiels auraient des effets favorables sur la dépression. De nombreuses publications ont décidé d’explorer cette avenue, notamment un travail expérimental de l’Inserm (Institut de neurobiologie de la Méditerranée à Marseille) qui démontre sur les souris un effet défavorable d’une carence en omégas 3 sur l’humeur. Fait intéressant, on sait depuis longtemps que les peuples de pêcheurs (qui mangent beaucoup de poissons) sont moins dépressifs que les peuples de chasseurs. MISER SUR UN RÉGIME DE TYPE MÉDITERRANÉEN Selon le professeur Serge Hercberg, un nutritionniste qui coordonne une grande enquête sur internet (Nutrinet) : « Les régimes déficitaires en omégas 3 étaient déjà pressentis comme pouvant faire le lit du déclin cognitif, des maladies cardiovasculaires et de certains cancers. Cette nouvelle hypothèse est donc tout à fait intéressante. » Il ajoute qu’il vaut mieux miser sur une alimentation saine qui apporte suffisamment d’omégas 3 (régime de type méditerranéen) que de compter sur une « pilule miracle ». Autre son de cloche, celui de Olivier Manzoni, directeur de recherche à l’Inserm : « Notre étude ne dit pas qu’il faut se gaver d’omégas 3 dans l’espoir d’échapper à la dépression. Elle ne dit pas non plus qu’un régime enrichi en omégas 3 est susceptible de traiter une dépression. C’est surtout une incitation à manger plus sainement », conclut-il.
Le magazine Le monde au naturel est publié 9 fois par année. Distribué à 30 000 exemplaires à travers le Québec. Si vous avez des commentaires ou des questions n’hésitez pas à nous contacter. Information : Téléphone : (819) 694-9050 Télécopieur : (819) 694-9045 Courriel : info@natworld.ca Le monde au naturel • avril 2013 • page 17
Marc André Gagnon Journaliste vinquebec.com
LE VIN BIO O
On entend de plus en plus parler de vin bio depuis quelque temps ! Cela peut sembler étrange puisque nous avons du vin une image de produit naturel. On dit que le vin est fait de raisins frais de la vigne. Par contre, on ne mentionne pas d’ingrédients sur l’étiquette sauf le fameux « Contient des sulfites ». Le vin, comme la bière et les alcools, est un des seuls produits exemptés de l’obligation de fournir la liste de ses ingrédients. Pourtant, le raisin comme tout autre produit agricole est le résultat du travail d’un ouvrier agricole — le viticulteur — et comme tout autre en agriculture il peut utiliser des produits chimiques pour nourrir et protéger sa vigne. Les principaux produits de synthèse utilisés dans la vigne sont des fongicides destinés à protéger la plante, ses feuilles et surtout ses raisins — les fameuses baies rouges, noires, bleues, roses ou vertes — des dommages que peuvent causer les champignons. Les attaques de champignons sont surtout fréquentes dans les régions humides ou dans les périodes humides, après une bonne pluie, une brume… Les champignons se nourrissent du jus sucré des raisins. Les vignerons utilisent aussi quelques fois des engrais et des insecticides.
Toutefois, les vignerons bio s’engagent, eux, à ne pas utiliser ces produits chimiques de synthèse. Ils préfèrent les produits organiques. Il y a toutefois deux exceptions : le soufre (sulfite) et le cuivre auquel on n’a pas encore trouvé de substituts. Je parlerai de ces derniers dans une chronique future. Au Québec, on ne fait pas beaucoup de publicité sur le vin bio. C’est en bonne partie dû au fait que la plupart des consommateurs d’ici considèrent déjà le vin comme un produit sain, un produit naturel.
Château La Tour de l'Évêque (www.toureveque.com)
Cependant, la plupart des vins ne sont pas bio, loin de là. La viticulture en
Europe et en Amérique est un des plus grands utilisateurs de pesticides en agriculture. Alors, comment s’y retrouver ? Comment savoir si un vin est bio ? Certains producteurs l’affichent sur leurs produits et d’autres non. Sur le site de la Société des Alcools du Québec, il y a actuellement 198 vins identifiés comme étant agrobiologiques. C’est très peu sur un total de 10 000 vins actuellement disponibles. En réalité, il y a plus de vins bio que ça. Il faut connaître les producteurs ou faire des recherches pour en dénicher un plus grand nombre. C’est ce que je vais faire pour vous. Je vais donc commencer par vous proposer trois vins faits par une productrice bio, mais qui ne s’affiche pas comme telle. Elle travaille ses 89 hectares de vigne en bio depuis 2005, mais elle ne le mentionne pas sur ses étiquettes ! Ah, ces Français ! Plusieurs vignerons veulent que l’on juge leurs vins pour ce qu’ils goûtent et non sur la façon dont ils sont faits. La productrice, c’est Régine Sumeire. Elle fait des vins en Provence, pays du Soleil. Il faut dire qu’en Provence, le climat est plus sec, donc il y a moins de risque que les champignons se propagent, il y est un peu plus facile de faire du vin bio que plus au nord. Son domaine principal est le Château la Tour l’Évêque. Trois de ces vins sont sur les rayons de la SAQ, en trois couleurs.
Château la Tour de l’Évêque, rouge, 2011
Le vin est d’un fruité juteux et épicé avec de séduisantes saveurs de syrah. D’une très belle structure parfaitement équilibrée. Du beau jus. Une certaine finesse. Une longue finale délectable. C’est enveloppant. Je crois bien que c’est le meilleur La Tour de l’Évêque rouge que j’ai goûté jusqu’à maintenant. Laissez-le respirer et servez-le un peu frais à 14 ou 15 degrés. Vendanges manuelles de syrah et d’un petit 2 % de cabernet sauvignon. Pas de désherbants chimiques, labours, fumures animales, traitements au cuivre et soufre. • Appellation: Côtes de Provence. • Alc. 14,5 % • En ligne et dans plus de 80 succursales. Code SAQ: 440123 • Délicieux 3.5/5 étoiles • Prix: 19,40 $
Château la Tour de L’Évêque, Blanc, Côtes de Provence 2011
Ce vin blanc de Provence est floral, minéral sur de fines notes d’agrumes et de miel. C’est coulant, frais, non boisé, moyennement gras et d’un bel équilibre. Comme c’est souvent le cas dans ces vins jeunes, il est encore meilleur le lendemain et le surlendemain. Il est alors plus tendre, mielleux tout en étant parfaitement sec! Donc, je suggère de le carafer. Ne le servez pas trop froid (à 12 °C) avec les poissons, viandes blanches, porc, saucissons et fromages. Vendanges manuelles. Cépages: rolle 67 % et sémillon 33 %. Pas de contact avec le bois. Une production de seulement 6150 bouteilles. • Alc. 13,5 %. • Disponible en ligne et dans plus de 40 succursales. (972604) • Très bon. 3 étoiles • Prix: 19,70 $
Pétale de Rose 2011
C’est un classique au Québec. Un des meilleurs rosés. Il n’est pas rose rouge, mais plutôt rose saumon. Très chatoyant. C’est un rosé gras, pas alcooleux, frais, vivace et presque onctueux tout en étant sec. Sa finale est longue et fruitée. En France, on boit du rosé toute l’année. Ici ? Vivement le printemps ! Un assemblage des huit cépages du domaine: 41 % cinsault, 38 % grenache, 7 % syrah, 5 % mourvèdre, 3 % cabernet sauvignon, 3 % ugni blanc, 2 % sémillon et 1 % de rolle, tous cueilli à la main. • Alc. 13,5 %. • Un rosé de très belle qualité disponible en ligne et dans presque que 400 succursales. (425496) • Très bon 3 étoiles • Prix: 18,90 $
Dans les prochaines chroniques, je vous parlerai de ces préservatifs que l’on met dans le vin: les sulfites. Nous aborderons aussi la question des intolérances (allergies) au vin et des moyens de les prévenir. Je vous ferai part des nouveaux arrivages de vins bio et je vous ferai découvrir quelques très bons vins bio d’Italie, d’Espagne et d’ailleurs. L’auteur de cette chronique, Marc André Gagnon est journaliste depuis plus de 30. Il est maintenant journaliste indépendant (depuis 2004) et spécialisé dans le domaine du vin. Il anime le site internet Vin Québec qui est le guide vin le plus consulté au Québec. (vinquebec.com)
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Dans les petits pots, Sortie resto les meilleurs onguents ! C’est donc avec mon invitée, Mme de Tribeca, que je passe la porte du resto. En face, la cuisine ouverte, à droite un rideau rouge, derrière on devine une table et des banquettes avec vue sur la rue. À gauche, la salle à manger, petite, mais confortable pour une vingtaine de personnes. Déco moderne, mur de brique ancien, peint blanc, dessus de table en bois massif, chaises droites et accents rouges. Pas de flafla, pas de place de toute façon.
Votre goûteur Pascal Fureteur Il y a dans le monde de petits trésors surprenants et inattendus. Le resto Grenadine en est un. Un seul étage, minuscule, coincé entre un atelier de réparation d’automobile et l’arrière d’un immeuble en coin de rue, en face du très massif centre sportif du Cégep du Vieux Montréal. Mon instinct de fureteur me dicte d’y tenter l’expérience culinaire.
Au menu, cuisine française fusion. On nous propose d’abord la soupe du moment (poireaux ou carottes) ou la salade. Ensuite entre autres, un pain au foie gras et canard, sauce asiatique avec concombres marinés, un boudin rôti au four avec mostarda de poires et pistaches pilées ou encore un ravioli de ris de veau avec crème au parmesan et amandes torréfiées. L’offre de plat principal est tout aussi fusion, présentant des choix comme des côtes levées de veau BBQ avec purée de pommes de terre crémeuse et salade de chou rouge, poêlée de pétoncles, tagliatelle à l’encre de seiche, sauce au curry thaï ou encore un menu dégustation 5 services, avec trou normand, aussi appelé menu surprise, inspiré du choix de menu et élaboré en fonctions de nos goûts, allergies, appréhensions. Mme de Tribeca opte pour la salade, le baklava de crabe, yogourt à la lime et baba ganoush et en plat principal, l’option végétarienne : couscous israélien, haricot coco et salsa pico de gallo, petits légumes du marché. Pour ma part, je choisis le potage poireau, la crème brûlée au foie gras, compote de fruit avec pain brioché et le magret de canard, chou et bacon sauté, sauce à la bière de gingembre et petits légumes du marché.
Restaurant Grenadine 2004 Hôtel de Ville, Montréal (514) 287-0099 - www.grenadine.ca
La salade est comme on l’aime, simple, colorée, croustillante, avec ses feuilles et carottes de différentes couleurs, ses graines de courges et surtout la vinaigrette bien répartie, partout, sur tous les éléments. Le potage poireau est agréable, lisse avec quelques oignons verts et croutons bien page 20 • avril 2013 • Le monde au naturel
secs, un coulis d’huile légèrement pimenté vient réveiller le tout. Le baklava de crabe, yogourt à la lime et baba ganoush marinés de Mme rempli sa promesse de fusion efficace des cultures et ma crème brûlée au foie gras est tout simplement décadente rattrapant du coup, le pain brioché légèrement sec. Peut-être était-il grillé, pas assez dans ce cas. Le plat principal de Mme, le couscous israélien, haricot coco et salsa pico de gallo, séduit l’œil et les papilles de cette dernière. Mme adore le couscous israélien et celui-ci est bien imbibé du jus de la salsa l’accompagnant. Comme mentionné dans sa description, mon magret de canard est servi avec une sauce à la bière de gingembre, c’est d’ailleurs ce goût de gingembre qui domine ma première bouchée, j’en suis même étonné ! Le choc passé, je devine qu’en prenant un peu de tout dans la même bouché, j’obtiens l’amalgame parfait, tout simplement génial. Pour accompagner notre repas, j’ai apporté un vin qualifié en agriculture raisonnée, un Château Sainte-Eulalie, Minervois 2011. Je ne pourrais conclure sans vous parler des desserts : mousse yogourt à la vanille avec crumble au sirop d’érable, crème brûlée du moment, tarte tatin avec tire éponge et parfait glacé à la vanille, crémeux au chocolat avec noisettes torréfiées et caramel salé. Nous choisissons de partager la tarte tatin et le crémeux au chocolat. La tire éponge accompagnant la tarte tatin est tout simplement divine, légère, presqu’une meringue. Le crémeux au chocolat surprend moins, bien qu’il soit succulent, ça reste très conventionnel, pour les férus de chocolat, le caramel salé me rappelle toutefois le dulce de leche de Mme de Tribeca. Soucis du détail, fraîcheur et amalgame de saveurs réussi résument bien l’expérience. 130 $ pour deux incluant le pourboire. Apportez votre vin.
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L’huile essentielle du mois
Les essentiels d’Isabelle de Tribeca
Géranium Bourbon Pelargonium graveolens
La fleur de sel Désormais en cuisine, on ne peut plus se passer de certains produits. Ils sont devenus des incontournables ! La fleur de sel en est un. C’est le caviar de la mer, l’or blanc de la cuisine, la crème de la crème ! C’est un de mes essentiels dont je ne pourrais plus me séparer ! La fleur de sel est récoltée à la main dans les marais salants. Elle s’y dépose en mince couche et forme de fines paillettes cristallisées. Elle est le résultat de l’action de l’évaporation de l’eau sous le soleil et le vent. Elle est délicate et craquante sous la dent. On l’utilise comme touche de finition en cuisine. À utiliser sans restriction sur toutes viandes et légumes grillés lors du service. Pour avoir un moment d’extase garanti, saupoudrez une pincée sur un os à moelle, sur un fondant au chocolat ou une tarte aux pommes chaude ! C’est tout simplement décadent !
Vers la fin du 17ème siècle, près du Cap de BonneEspérance, un naturaliste découvrit par hasard une odorante petite plante qu’il ramena en France. On l’appela spontanément géranium, en raison de sa ressemblance avec ce dernier. Il s’agit en fait d’une famille voisine, celle du pélargonium, sans doute issue de croisements anciens. Son parfum fort et sucré, légèrement mentholé, rappelle celui de la rose. Le Géranium Bourbon est l’huile essentielle de la cosmétique par excellence, idéale pour les soins de la peau, qu’elle régénère, protège et raffermit. Son parfum fleuri est apprécié en massage et diffusion pour créer une ambiance de relaxation. Propriétés : (sources bibliographiques) • Antispasmodique, relaxante • Tonique, astringente, hémostatique • Anti-inflammatoire • Hépato-stimulante, pancréatostimulante • Anti-infectieuse, antibactérienne, antifongique Recommandations : Utiliser diluée sur la peau. Ne pas utiliser chez la femme enceinte ou allaitant, ni chez les enfants de moins de 7 ans.
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Cuisine autour du monde Par Isabelle Aubert
les pâtes alimentaires L Lorsque l’on parle de pâtes alimentaires, vous pensez immédiatement aux « pasta » italiennes ou aux nouilles asiatiques ? Elles plaisent aux touts petits comme aux grands ! Orecchiette aux brocolis et parfumé au citron, ramen aux champignons shiitakes, gratin de fusilli au fromage & olives, tagliatelle au porcini, spaghetti sauce bolognaise, soba au tofu & arachides, ravioles au foie gras, penne rigate arrabiata, tortellini aux quatre fromages, dumpling, udon au curry, lasagne tomate & pesto, chiocciole aux pois et pancetta. Je vous donne faim ?
Mais qu’est-ce que les pâtes alimentaires, d’où viennent-elles et comment sont-elles consommées à travers le monde ?
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Pour beaucoup de personne, les pâtes alimentaires leur font immédiatement penser à l’Italie !? Sur tous les continents, les gens sont tombés en amour avec ce classique de la cuisine italienne. Tout le monde mange des pâtes et adore ! Il ne faut pas oublier que l’on consomme également des pâtes alimentaires que l’on nomme nouilles en Asie depuis des lustres. La légende raconte que Marco Polo introduisit les pâtes à Venise en 1295 à son retour de son périple en Chine. Toutefois, en 1994, lors de la traduction de tablettes cunéiformes, on a découvert que les pâtes alimentaires seraient plus vielles que l’on croyait. Elles auraient fait partie de l’alimentation mésopotamienne. Les pâtes alimentaires semblent donc avoir été l’un des premiers aliments que l’homme ait cuisiné il y a des milliers d’années. Comment sont-elles fabriquées ? Tout simplement à partir d’un mélange pétri de farine, de semoule de blé dur, d’épeautre, de riz ou de kamut, mélangé à de l’eau et parfois à des œufs et du sel. En Asie, elles sont principalement fabriquées avec de la farine de riz et de la farine blé. Tandis qu’en Italie, elles sont préparées traditionnellement avec de la semoule de blé dur. Les pâtes peuvent être fraîches ou sèches. La différence est que les séchées le sont de manière à réduire la teneur en eau à environ 12 %. Ce n’est pas parce que les pâtes sont fraîches qu’elles sont meilleures. Il existe d’excellentes marques de « pasta » sèches. Ce qui est primordial c’est la qualité de la semoule de blé dur ou de la farine, l’eau utilisée et l’air. La différence se retrouve également dans le type de moules que l’on utilise. Les meilleures pâtes italiennes sont laminées dans des moules en bronze. Les pâtes de production dite industrielle le sont dans des moules en téflon. Le résultat est qu’avec celles fabriquées avec des moules en bronze la surface est plus rugueuse. Les sauces adhèrent mieux. Elles s’y accrochent ! Les formes et les couleurs sont innombrables. Les pâtes colorées le
sont avec l’ajout de couleurs naturelles. Par exemple, le vert provient de l’épinard, le rouge de la betterave, le jaune du curcuma et le noir de l’encre de seiche. Dans la cuisine italienne, les pâtes longues telles que les spaghetti, linguine, fettucine et bucatini sont parfaites pour les sauces tomate et à la crème. Les pâtes torsadées telles que les penne rigate, rigatoni et maccheroni se marient bien avec des sauces plus consistantes. Quant aux petites pâtes telles que les fregola, ditali, stelle et orzo, elles sont parfaites pour les soupes et accompagnements. Cuire des pâtes c’est tout simple. On les cuit « al dente » dans beaucoup d’eau salée en ébullition et on ne les rince pas. On les déguste avec nos sauces préférées et on improvise de nouvelles recettes qu’elles soient d’inspiration asiatique ou italienne. C’est si facile et succulent !
Recette
Spaghetti à la sauce bolognaise Pour 4 personnes : - 500 g de pâtes spaghetti (on peut remplacer par d’autres pâtes) - 4 cuillères à soupe d’huile d’olive extra vierge - 2 oignons - 3 gousses d’ail - 2 carottes - 2 branches de céleri - 2 saucisses italiennes au fenouil - 400 g de veau haché 400 ml de coulis de tomate 1 cuillère à soupe d’origan séché 1 cuillère à soupe de thym séché 1 bâton de cannelle Poivre noir Sel 1 cuillère à soupe de sucre de canne Dans un chaudron, mettre l’huile d’olive, l’ail, les oignons, carottes et céleris et faire revenir quelques minutes. Ajouter le veau et la chair des saucisses. Cuire 10 minutes. Ensuite, ajouter le coulis de tomates et les aromates et laisser mijoter 30 minutes si vous êtes pressé. Sinon, laissez mijoter 1 heure. Faire cuire vos pâtes al dente et nappez généreusement de sauce bolognaise. Ajouter du fromage parmigiano reggiano ou grana padano au goût !
Le monde au naturel • avril 2013 • page 23
À découvrir sur
Dans le but d'informer nos lecteurs sur les dernières publications et avancées technologiques affichées sur YOUTUBE, il nous fait plaisir de vous partager nos trouvailles. Vous serez certainement surpris par ces vidéos créées par des gens audacieux qui croient à un avenir meilleur pour notre monde et qui se donnent la peine de nous en informer. Les publications de cette page n'ont pas fait l'objet de recherches sur la véracité des propos et de l'exactitude des informations de notre part, soyons vigilant. Prière de nous partager le fruit de vos recherches et découvertes pour l'avancement de la planète, il nous fera plaisir de les afficher. ÉNERGITUBE Les nouvelles énergies sont à nos portes, personne ne nous en parle, pourquoi ? Des moteurs qui fonctionnent par eux-même sans batteries et sans combustible, vous y croyez ? Vous serez surpris. -Énergie libre moteur Minato -3-La vérité sur l'énergie libre et gratuite-ma terre.fr MÉDICATUBE La médecine moderne a fait des miracles, les vaccins comportent des risques certains, devons-nous les éviter ? -La face cachée de la vaccination-thePlot911 -Bill Gates admet que les vaccins tuent! ECONOTUBE Les relations internationales et économiques des plus grandes puissances de la terre -Chine États unis une guerre sans limite CLIMATUBE Les modifications climatiques se succèdent, 2012 fût une année passablement éprouvante, petit résumé des aléas climatiques de la terre -End times,rapture is imminent ARCHÉOLOTUBE Découverte d'une civilisation aux technologies avancées ayant vécue 12 000 ans avant nous ! page 24 • avril 2013 • Le monde au naturel
-12,000-year-old unexplained structure
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Santé
LES FEUILLES DE MYRTILLE seraient bénéfiques contre l’hépatite C Depuis plusieurs années, on connaît les vertus de la myrtille. Ce petit fruit miraculeux représente une bonne source de vitamines et minéraux mais surtout de puissants antioxydants (anthocyanides). Les feuilles de myrtille, on le sait, possèdent des propriétés hypoglycémiantes et sont dont recommandées aux diabétiques. Elles sont également indiquées pour contrer l’excès d’urée. De plus, elles augmentent la résistance des petits vaisseaux sanguins et améliorent la vision nocturne. Mais voilà que des Japonais leur ont découvert d’autre vertus ! En effet, selon une étude du Dr Kataoka de l’Université de Miyazaki au Japon, une substance contenue dans les feuilles de myrtille aurait un effet puissant sur la progression du virus de l’hépatite C. En d’autres mots, les feuilles de myrtille aurait la capacité de faire ralentir voire même de stopper l’infection. Compte tenu du fait que le virus de l’hépatite C est localisé dans le foie et peut y rester parfois plus de 20 ans avant de se développer, les scientifiques ont tenté de trouver un complément alimentaire capable de faire ralentir ou d’arrêter l’infection. Les chercheurs ont donc analysé près de 300 produits agricoles et ont découvert le potentiel des feuilles d’une variété de myrtille du Sud-Est des ÉtatsUnis : la « Vaccinium virgatum » ou « myrtille œil-de-lapin ». Ces feuilles contiennent de la proanthocyanidine, un polyphérol antioxydant qu’on retrouve aussi dans le raisin et le vin. Si la proanthycyanidine peut parfois se révéler dangereuse, l’équipe du Dr Kataoka a constaté que sa concentration efficace contre le virus de l’hépatite C était 100 fois inférieure au seuil toxique. Ce dosage pourrait donc être pris sous forme de complément alimentaire. On peut donc sans contredit ajouter une autre propriété aux nombreuses autres que nous offrent les feuilles de myrtille. DES CHERCHEURS AMÉRICAINS S’INTÉRESSENT ÉGALEMENT AU TRAITEMENT DE L’HÉPATITE C Au lendemain de cette étude japonaise, des chercheurs américains se sont également penchés sur le traitement de l’hépatite C. Dans le revue Nature, ils avancent qu’une variation dans le code génétique contribue à expliquer pourquoi certaines personnes répondent mieux que d’autres au traitement contre l’hépatite C. Par ailleurs, l’étude révèle que cette variation serait plus fréquente chez les personnes d’origine européenne que chez les AfroAméricains. Des examens pour vérifier cette différence génétique pourraient donc aider à décider si un patient est susceptible de réagir positivement ou non au traitement, selon les auteurs de l’étude dirigée par David B. Goldstein et John McHutchison de l’Université Duke. Plus de 200 millions de personnes dans le monde sont touchés par le virus de l’hépatite C. Il n’existe pas de vaccin pour prévenir cette maladie et les traitements existants sont lourds et leurs effets secondaires nombreux. L’hépatite C peut mener à une cirrhose ou un cancer du foie.
L’HUILE DE PALME : AU BANC DES ACCUSÉS Omniprésente dans l’alimentation, l’huile de palme remplace souvent les huiles hydrogénées tout aussi néfastes pour la santé. En fait, l’huile de palme entre dans la composition de nombreux aliments industriels, notamment les biscuits. Cette huile a l’avantage de prolonger la durée de conservation des aliments et d’améliorer leur texture. Elle est riche en acides gras trans, des substances qui font augmenter le taux de cholestérol dans le sang et accroître les risques de maladies cardiovasculaires. UNE BONNE ALTERNATIVE AUX HUILES HYDROGÉNÉES ? « Non », s’empresse de dire le français Jean-Michel Chardigny, chercheur au département de nutrition humaine de l’Institut national de la recherche agronomique. Selon lui, l’huile de palme n’apporte aucun bénéfice nutritionnel. Riche en acide palmitique, elle favorise les dépôts graisseux à l’intérieur des vaisseaux sanguins et accélère la dégénérescence de leur paroi interne. L’acide palmitique est reconnue comme étant dangereuse pour la santé humaine. CONCURRENCE ENTRE HUILE DE PALME ET SOJA Pour sa part, Vincent Arondel, spécialiste des lipides chez les végétaux à l’Université Bordeaux-II, affirme « qu’il y a des intérêts économiques importants. Les lobbies du soja et du palmier à huile sont en concurrence et ne se privent pas d’alimenter les interrogations sur l’impact sur la santé de leur principal concurrent ». Extraite du fruit du palmier à huile, l’huile de palme représente un tiers des huiles végétales produites au monde, juste devant le soja.
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INNO-CAL-MAG avec Vitamine K2 Supplément alimentaire complet fournissant du calcium et du magnésium dans une formule liquide sans ingrédients laitiers, pour le maintien des os, des cartilages, des dents et des gencives. De plus, cette formule offre de la vitamine K2 qui est cruciale pour une utilisation maximale du calcium.
www.inno-vite.com Le monde au naturel • avril 2013 • page 25
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Santé
C’EST CONFIRMÉ: L’ail diminue la tension artérielle.
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Depuis l’Antiquité, l’ail est reconnu pour ses propriétés curatives notamment au niveau du coeur. Ayant la réputation de stimuler le système immunitaire et de réduire le taux de cholestérol, la légende veut même que ce membre de la famille des oignons puisse repousser les vampires ! L’allicine qui l’on obtient en écrasant une gousse d’ail est aussi reconnu comme étant un antibiotique naturel, un agent anticoagulant et antibactérien. Pour ajouter aux nombreuses vertus de l’ail, voilà qu’une étude australienne vient de confirmer qu’une consommation de suppléments d’ail permet d’abaisser la tension artérielle. Les chercheurs ajoutent cependant que les hypertendus doivent consulter leur médecin avant d’en prendre régulièrement.
UNE PRISE QUOTIDIENNE POUR DE BONS RÉSULTATS Des chercheurs de l’Université Adelaide ont démontré que la prise sur une base quotidienne de suppléments d’ail a abaissé la tension artérielle de 10mmHg en moyenne chez un groupe de 50 personnes qui souffraient d’hypertension. Ces individus qui étaient déjà traités avec des médicaments présentaient une tension artérielle mal contrôlée. La moitié d’entre eux a reçu quatre gélules contenant des extraits d’ail et l’autre moitié quatre gélules de placebo pendant douze semaines.
L’ail au fil du temps… et du monde Les bergers des Carpates, avant de traire pour la première fois leurs brebis, se frottent les mains avec de l'ail béni, afin de protéger le troupeau contre les morsures de serpents. Source : wikipedia page 26 • avril 2013 • Le monde au naturel
Au terme de l’essai, les personnes ayant reçu les gélules d’ail avaient clairement une tension plus basse en moyenne que les autres. « C’est la première fois qu’un essai prouve l’efficacité et la tolérance d’extrait d’ail comme traitement complémentaire de l’hypertension mal contrôlée », soutient Karin Riad de l’Université d’Adelaide en Australie. L’effet de l’ail sur l’hypertention avait déjà été montré, mais uniquement sur des personnes souffrant d’hypertension mais non traitées encore. Les chercheurs y vont toutefois d’une mise en garde, affirmant que les personnes hypertendues doivent d’abord consulter leur médecin avant de commencer à prendre des suppléments d’ail, puisque ceux-ci pourraient entrer en interaction avec d’autres médicaments. L’HYPERTENSION PEUT ENTRAÎNER DE SÉRIEUX PROBLÈMES DE SANTÉ Plusieurs facteurs peuvent entraîner une tension artérielle élevée, notamment l’obésité, une alimentation riche en sel, une consommation excessive d’alcool, le tabagisme, l’inactivité physique et le stress. En général, l’hypertension est asymptomatique. Cependant, un pression sanguine très élevée peut occasionner les symptômes suivants : des maux de tête accompagnés de fatigue, des vertiges ou des bourdonnements d’oreilles, des palpitations, des saignements de nez, de la confusion ou de la somnolence et des engourdissements ou des fourmillements dans les pieds et les mains. À long terme, l’hypertension est un important facteur de risque d’insuffisance cardiaque, de crise d’angine, d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral, de problèmes aux reins et aux yeux. Une enquête de Statistique Canada révèle qu’environ 20% des adultes souffrent d’hypertension artérielle au pays. Par ailleurs, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 30% des hommes et 50% des femmes âgés de 65 à 75 ans en souffrent. À Rome, l'entrée du temple de Cybèle était interdite à ceux qui venaient de consommer de l'ail. Comme il entrait dans la nourriture ordinaire des soldats romains, l'ail est devenu le symbole de la vie militaire. D'anciennes superstitions de marins veulent que l'ail éloigne la malchance, les tempêtes et les monstres marins : c'est pourquoi on ne devrait jamais manquer d'en avoir à bord… Le monde au naturel • avril 2013 • page 27
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Santé
L’ASPARTAME: encore pointé du doigt
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Par le passé, l’aspartame, un substitut de sucre qui donne du goût sans les calories, a souvent été montré du doigt à l’effet qu’une consommation à long terme pouvait occasionner des effets indésirables. Dans les années 70, c’est la saccharine qui était sur la sellette. À nouveau aujourd’hui, deux études scientifiques place l’aspartame au banc des accusés. On l’accuse de provoquer des accouchements prématurés ainsi que différents cancers.
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DEUX ÉTUDES DÉVASTATRICES La première étude parue dans l’American Journal of Clinical Nutrition a été réalisée au Danemark et concerne les relations entre les femmes enceintes et les boissons fraîches. Il a été démontré qu’une consommation importante de boissons nongazeuses, sucrées et contenant des édulcorants aurait pour conséquences d’augmenter les risques d’accouchement prématuré de 29%. D’autre part, ce risque serait encore plus important concernant les sodas « sans sucre » c’est-à-dire avec aspartame. Ainsi, les femmes qui consommeraient des boissons de type « soda sans sucre » plus de quatre fois par jour auraient 78% de risques d’accouchement prématuré. La deuxième étude a été menée en Italie. Celle-ci démontrerait que l’exposition à l’aspartame pour un enfant encore dans le ventre de sa mère serait très dangereux et augmenterait les risques de cancer du poumon et du foie. QUELLE QUANTITÉ EST-ELLE DANGEREUSE POUR LA SANTÉ ? L’aspartame présente-t-elle un risque pour la santé? L’Anses (l’agence sanitaire de l’alimentation en France) a été sommée par le Réseau environnement santé de réévaluer rapidement ce substitut de sucre. Dans un communiqué, l’Anses affirme que « ces études ne permettent pas de fonder d’éventuelles évolutions dans les recommandations de consommation des édulcorants. Il est impossible de déterminer pour le moment avec exactitude le seuil à partir duquel la consommation de l’aspartame serait dangereuse pour la santé. » PLUSIEURS RÉACTIONS Commentant l’étude italienne, les experts de l’Anses ont relevé le manque de reproductibilité de ces effets par rapport à ceux constatés chez le rat et le fait que seuls les mâles soient atteints. D’où, selon eux, « la difficulté d’en extrapoler des conséquences pour l’homme ». Concernant l’étude danoise effectuée auprès de 60 000 femmes enceintes, l’Anses conclut « que des travaux complémentaires sont nécessaires avant de prendre des mesures de restriction. En réaction, le président du Réseau environnement santé, André Ciccola, affirme : « Faut-il attendre d’avoir une certitude absolue avant de prendre une décision? Pourquoi prendre des risques alors que les bénéfices des édulcorants sont loin d’être évidents quand ils ne sont pas suspectés de favoriser le surpoids ou le diabète. » Voilà une opinion non partagée par le professeur Patrick Vexiau, spécialiste du diabète à l’Hôpital Saint-Louis à Paris : « L’étude danoise ne montre pas d’augmentation significative du nombre d’accouchements prématurés spontanés et lorsqu’ils sont provoqués, les auteurs ne précisent pas les raisons de ce déclenchement. Or, cela peut être dû au poids excessif du bébé consécutif à une consommation globale excessive de glucides de la part de la mère pendant la grossesse. Quand à leur utilité, les édulcorants ont rendu un immense service au diabétiques », conclut-il.
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Toutes les 7 minutes, une personne succombe à une maladie du cœur ou à un accident vasculaire cérébral (AVC) au Canada. Saviez-vous que l’inflammation silencieuse de l’organisme compte parmi les principaux facteurs qui contribuent aux maladies cardiovasculaires? C’est un fait reconnu! Les acides gras oméga-3 issus d’huile de poisson offrent le meilleur moyen d’enrayer l’inflammation silencieuse. L’huile de poisson Or nor végien est conçue pour la santé cardiaque
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Le monde au naturel • avril 2013 • page 29
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