Martiane Martine, Balzac à l'infini - catalogue d'exposition, Fondation Fernet-Branca

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Martine Martine

Prix de vente public : 25 € TTC

Fondation Fernet-Branca

Martine Martine Balzac à l’infini


Remerciements

Martine Martine Balzac à l’infini


Martine Martine & Balzac Une passion singulière entre lave et fusion, fascination et délivrance

« … C’est ainsi que Rodin a vu Balzac, en un instant de concentration formidable et de tragique exagération, et c’est ainsi qu’il l’a créé. La vision… se réalisa » 1 R. M. Rilke

… Ainsi de l’esprit, de la puissance génitrice de Balzac se révélant à Rodin, en quête de son immanence secrète, laissant fuser d’un tombeau la flamme intemporelle en mémorial incorruptible, figée dans le roc… Tout autant, Rainer Maria Rilke, contemplant le géant de la Comédie humaine par-delà le séjour de ténèbre, fut-il fasciné d’une même attraction…

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Or, l’aventure balzacienne de Martine paraît naître d’un charme similaire sinon d’un philtre, en une étrange réincarnation fantasmagorique… Le divin Honoré, glorieux en prénom comme en postérité, météore d’un demisiècle2 disparu depuis 167 ans, détient l’immortel génie de perdurer sur terre, démiurge inépuisable au constant pouvoir de séduction incantatoire. C’est ainsi que voici dix ans naquit une passion nouvelle pour Martine par le détour d’une commande, processus contraire au libre cheminement créateur propre à son inspiration, au risque de la stérilité. Lorsque Paul Métadier, créateur du musée Balzac à Saché en Touraine, sollicita un buste de l’hôte du château, à lui dédié en 1951, Martine en avait terminé de son combat avec ses Sumotoris dont elle explora la masse sculpturale s’il en fût, sous toutes les prises possibles durant six ans. Elle affronte désormais un mythe : Balzac incarne sa lutte de Jacob avec l’Ange… par une aventure plus spirituelle qu’il n’en parût, révélant les plus secrètes de ses expériences et interrogations sur la scène de la fragile et complexe humanité. Par-delà ses caricatures, ses excroissances, ses observations au scalpel, au microscope

1 – Bronze, 1891-1897 - Paris 2–H onoré (de) Balzac, Tours/20 V 1799 – Paris/18 VIII 1850

dilatant jusqu’à la répulsion la moindre pustule, tous les personnages balzaciens défilent, du monstre à la Daumier, à l’ange lilial de la vallée sacrée perceptible dans la tendre douceur de certains regards, tandis que d’autres déchirent, dévorent, hurlent comme un possédé devant un feu de magie noire, en une ronde infernale de bacchanales fantasmées dont le héros serait à la fois le grand sacrificateur et l’holocauste lui-même… Pour Martine, le concept Balzac et le foisonnement de ses allégories intuitives n’ont pas surgi de rien : un long dialogue, une intimité même avec, à Bréviandes, la demeure familiale enivrée d’œuvres d’art, l’un des bustes prestigieux de l’Auteur réalisés en bronze par Rodin, ainsi que l’empreinte magistrale de l’écrivain sur l’âme de Martine, ses lectures de jeunesse puis de l’âge, la fréquentation des musées Balzac à Passy et Saché, en ont mûri la gestation… «Balzac me vampirise», confiait l’Artiste en 2014, espérant proche délivrance après huit ans de quotidienne emprise… Une emprise qui, en 2017, est toujours là, tapi dans l’hippocampe cérébral, électrisant son bras, jaillissant frénétiquement au bout de ses doigts, tel un prestidigitateur travaillant à sortir la colombe de l’œuf subtilisé à l’illusion… Sauf qu’ici, la matière est réelle, la pâte, féconde, l’affrontement, véridique, le dialogue, enflammé ! Faut-il aller jusqu’à penser que le Tourangeau natif, Balzac, a envoûté la Tourangelle adoptée, Martine ? « Quand je suis à l’atelier, je me sens guidée par une main invisible », confesse-t-elle : entre Martine et Balzac, un autre spectre, tiers créateur, intervient en allumeur de réverbère dans la danse vibratoire qui fait courir ainsi l’énergie de l’Artiste sans idée préconçue - le cerveau, l’âme de M. M. se font

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vacuité, page blanche, toile vierge, materia prima… une fièvre préventive la poursuivant jusqu’à l’éruption morphologique de l’obsédant et fougueux feu follet des bords de Loire.

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Avec Rodin, le héros embaumé participe d’un souffle épique tel Lazare sortant de son tombeau par l’incarnation sublimée à jamais inachevée du géniteur littéraire si proche de sa propre profusion prométhéenne, la quête d’éternité du demidieu beethovénien le drape dans la houppelande indécise d’une interminable nuit sans jour et d’une constante aurore qui jamais n’occit le soleil… Avec Martine, il ne s’agit plus de la vision d’un unique menhir, jaillissant certes de balbutiants préludes. Se nourrissant des résonances «balzaciennes» de Wagner ou Verdi, l’Artiste jonche son kaléidoscope répétitif d’innombrables Études glébeuses et graphiques, jamais à dessein d’un parachèvement, encore moins de préméditations sérielles ou de quelque œuvre à projet ordonné, composant en musicienne, de ses variations et gammes, mantras et impulsions, une sorte de boléro ensorcelant tel celui de Ravel, entre crescendi et modulations engendrant des espaces aux textures dramatiques. Le thème, lancinant, n’en est toutefois qu’apparente facilité tandis qu’il procède de savantes insistances, jouant sur le rythme seul sans en révéler les arcanes autrement qu’en suggestions aux mystérieuses concordances… Martine en poursuit des instantanés aussi aléatoires que puisés au tréfonds d’un réalisme stupéfiant dans cette sorte de caricature exacerbée, capturant la flamme plus que le trait, la densité plus que la forme, jusqu’à l’invraisemblable, mais toujours armée d’une puissance caractérologique prodigieusement ajustée au sujet, au seul service, onirique et ludique, d’une surprenante mascarade de l’indomptable vigueur de l’écrivain visionnaire. Par jeu de synchronie visuelle, l’on en provoquerait en juxtaposition savamment adéquate ou fortuitement erratique mais susurrée par le simulacre

même de Balzac, identité palpable à force de manifestations, comme un rythme cinétique qu’exige la rétine pour une lecture sans hiatus, tels les carnets animés qui, en défilant, donnent l’illusion du mouvement par images simultanées… Instants volés dans un fantasme délirant, de face essentiellement, effeuillés comme un autoportrait transposé se scrutant devant un miroir, tel un acteur étudiant ses mimiques, s’interrogeant, caricaturant ses expressions, insistant jusqu’aux grimaces. Avec toute sa tragédie induite… Ainsi, par cette danse divinatrice autour d’un rituel aux effets psychédéliques, l’on assiste au démembrement expiatoire d’un géant. Pourquoi donc s’attaquer à un tel monstre sacré, possessif, envahissant, dévorant… : malaxer, buriner, contraindre, décharner, désosser, pour en reformer avec la matière ainsi pétrie, en plâtres, traits et couleurs, une charpente, un édifice, un cénotaphe, le recomposer en sortes de graffiti sur la statu(r)e du phénix, viscéralement transcrits des effigies de l’écrivain vivant ? Les Balzac de Martine sont bien mâles, mais une poitrine lactifique parfois, une carrure de matrone en bure de sœur tourière, cheveux enserrés dans un bonnet d’aïeule sévère mais sécurisante, une quasi-amazone, sans aucune recherche de séduction ni esthétisme, jettent l’ambiguïté : puissance virile de l’artiste blindant une féminitude universelle ? Ailleurs, sur un cou taurin en bastion invincible, c’est un visage cuirassé de bleu acier tel un casque sur une Gorgone injectée à la bave incandescente affleurant aux jointures. Les couleurs caméléons mordorent en émail, sulfure, émeraude, lapiz, manganèse, cobalt, anthracite, indigo, améthyste… Des verts acides remontent du chaudron des sortilèges en verdeur de lions primordiaux aux chapiteaux médiévaux. Grisailles hallucinées, rosissements de jouvenceau ou complexion d’irascible révolte, la marmite est prête à éclater. Parfois, quelque transport céleste d’un visage apaisé dans l’azur extasié… S’attelant à la démesure des formats avec la même audace qu’à jeter avec aisance la liberté de ses doigts sur les in-16° de calepins remplis de ces singuliers journaux

intimes, Martine démontre qu’elle est une sorte d’axe orchestral d’une multiplicité insatiable… qui démultiplie, replie, complique, duplique, explique : explose le cadre. Le sculpteur modeleur prédomine. Les traits se font argile contrainte au plan. De la lave effusive, soufre en réservoir magmatique d’un cratère inexorable, coule dans la possession embrasée de ses totems, teintés de nabisme «fauve» - l’influence d’une admiration pour Derain peut resurgir – dans l’embrasement chromatique plongeant en genèse des audaces panachées. Comme si M. M. se jetait à l’assaut de la statue du Commandeur par le frôlement ou la claque3 du pinceau, ou l’entaille et la caresse faussement douce du ciseau, de la spatule, la griffure du stylet ou de la pointe sèche, l’incision du trait, la dérision ou la prière de l’éclat buriné, procédant d’une frénésie exploratrice. Visages insaisissables : c’est plus que Janus, c’est Argus devenu paon de Junon, aux œilletons multiples et changeants veillant les troupeaux sacrés… Au vif d’un brûlot intérieur comme en transe, les faces transitent mystérieusement en interfaces de troubles secrets, reflétant une source foraine irradiante, torturant le visage de son proclamateur, muet ou vociférant, tragiquement seul ou prenant l’univers à témoin… Les yeux à la sclérotique nacrée comme l’intimité fascinante de l’huître dont le boulimique rabelaisien faisait orgies, jaillissent, exorbités, écarquillés, ensanglantés, hallucinés… ou clos…, oblitérant le double mystère d’un Balzac se débattant dans une éternité trop calme et d’une Artiste se jouant avec élégance et détachement d’une possession purificatrice, d’une transformation gémellaire par un langage d’apparente spontanéité, mais fruit d’un labeur inconcevable.

elle un appel trans-miroir, passe-muraille, outretombe, de Balzac en privilégiature, à se chercher elle-même, à s’interroger en d’incessants autoportraits, distorsions calculées, mimiques voire rictus sans concessions ? … Ainsi, parcourir cette obsédante galerie balzacienne, c’est voyager à pas d’ogres entre des stèles-menhirs néo-chalcolithiques, les magnats d’Uruk, l’armée de l’empereur Qin, des Moaï pascuans… ou les monomanies d’un Andy Warhol ! Martine ressuscite, en un double auquel échapper en s’en morcelant, un masque funèbre en icônes vivantes comme si Balzac, Moïse à l’implacable lucidité sur la Comédie humaine, que le prophète a débusquée impitoyablement en mission sacrée et protectrice, défiait son buisson ardent intérieur, oscillant entre l’enfer et l’inextinguible appel d’un Éden éperdument espéré. Isabelle Rooryck Conservateur en chef honoraire du Patrimoine 4 janvier 2017

Or, Martine Martine, à la fois Écho et Narcisse de par son choix nominal de créatrice, comme affermie d’un contre-écrou le scellant, ne cesse de se (dé)doubler dès sa prime hésitation de personnalité surprise d’elle-même, sommée de signer, référencer dans le monde de l’Art, son monde. Une sorte de compulsion répétitive semble déjà l’avoir saisie, qui pourrait être enfermement, obsession, tandis que la liberté propre de l’Artiste, si attentive à la liberté d’autrui comme à la pudeur de la sienne, traduirait-

3 – Ainsi du premier portrait peint de Balzac : « Le pinceau frappait sur la toile avec une telle force qu’elle émettait… de véritables bruits de tambour !...» Nicolas Deman, galeriste de Martine, l’a « interrompue net en [lui] déclarant : « C’est un chef-d’œuvre, arrête-toi là! »… », in MM, Balzac… Saché, op. cit., 64.

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Martine Martine & Balzac Eine einzigartige Leidenschaft zwischen Faszination und Erlösung ihren Arm elektrisiert, frenetisch aus ihren Fingerspitzen herausschießt, der sie in eine Zauberkünstlerin verwandelt, die versucht eine Taube aus dem der Illusion geraubten Ei hervorzuzaubern… „… So hatte Rodin in einem Augenblick ungeheuerer Zusammenfassung und tragischer Übertreibung seinen Balzac gesehen, und so machte er ihn. Die Vision verging nicht; sie verwandelte sich.“1 R. M. Rilke

… So offenbarte sich Rodin der Geist, die schöpferische Kraft des Balzac, auf der Suche nach seiner geheimnisvollen Immanenz ließ er die zeitlose Flamme aus dem Grabe springen, hinein in das unzerstörbare, im Felsen erstarrte Denkmal…

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Wie auch Rainer Maria Rilke von der starken Ausstrahlung des großen Autors der Menschlichen Komödie über den finsteren Aufenthalt hinweg fasziniert war… Nun, die Hinwendung Martines zu Balzac scheint einer ähnlichen Anziehungskraft zu entspringen, oder gar einer Verzauberung, die ihren Ausdruck in einer wunderlichen, phantasmagorischen Reinkarnation findet… Der göttliche Honoré, ruhmreich im Vornamen wie in der Nachwelt, leuchtende Erscheinung eines halben Jahrhunderts, vor 167 Jahren verstorben2, besitzt das unsterbliche Genie, weiterhin fortzubestehen, unerschöpflicher Demiurg, der nach wie vor eine beschwörende Verführungskraft ausübt. So entwickelte sich vor zehn Jahren in Martine eine neue Leidenschaft, deren Anstoß ein Auftrag war, ein Verfahren, das mit der ungezwungenen schöpferischen Vorgehensweise, die ihr eigen ist, im Widerspruch steht, auch wenn diese die Gefahr der Sterilität birgt. Als Paul Métadier, der Begründer des Balzac-Museums in Saché in der Touraine, eine Büste des Gastes des Schlosses anforderte, das

ihm 1951 gewidmet wurde, hatte Martine ihren Kampf mit den Sumo-Kämpfern abgeschlossen, deren sehr skulpturale Körpermassen sie sechs Jahre lang in allen möglichen Positionen unter die Lupe genommen hatte. Sie setzt sich nunmehr mit einem Mythos auseinander: Balzac ist ihr Kampf des Jakob mit dem Engel… und das Abenteuer ist weitaus spiritueller, als es anfangs den Anschein hatte, denn sie offenbart uns ihre verborgensten Erfahrungen und ihre Zweifel angesichts der verletzlichen und komplexen Menschheit. Über die Karikaturen hinaus, deren Auswüchse, deren Beobachtungen mit dem Seziermesser, unter dem Mikroskop, die die geringste Pustel bis zur Abscheu deutlich machen, marschieren alle Balzac-Charaktere auf, angefangen bei dem Monster eines Daumiers, bis hin zum lilienhaften Engel des heiligen Tals, den man in der zärtlichen Milde mancher Blicke wahrnimmt, während andere die Bildoberfläche zerreißen, verschlingen, laut schreien wie Besessene bei einem Feuerritual der schwarzer Magie, in einem höllischen Bacchanalien-Tanz, dessen Held gleichzeitig der oberste Priester und der Holocaust selbst wäre…. Das Konzept Balzac und die Fülle ihrer feinfühligen Allegorien tauchten nicht aus dem Nichts auf: Ein langer Dialog, eine Vertrautheit sogar – in ihrem mit Kunstwerken angefüllten Familienwohnsitz in Bréviandes stand eine der berühmten, von Rodin ausgeführten Bronzebüsten des Schriftstellers –, ein starke innere Prägung durch seine Werke ebenfalls, die sie in jungen Jahren und auch später gelesen hat, und ihre Besuche der Balzac-Museen in Passy und Saché haben die Nähe zum Autor wachsen und reifen lassen… „Balzac verzehrt mich“, erklärte die Künstlerin im Jahr 2014, auf eine baldige Erlösung hoffend, nachdem sie acht Jahre lang unter dem täglichen Einfluss des Schriftstellers stand… Ein Einfluss, der 2017 immer noch gegenwärtig ist, der in ihrem Hippocampus lauert,

1 – Rainer Maria Rilke: Theoretische Schriften. Auguste Rodin, Berlin, 1907. Die Statue Balzacs entstand in den Jahren 1891-1897. 2 – Honoré de Balzac, 20. Mai 1799 (Tours) – 18. August 1850 (Paris).

Mit dem Unterschied, dass es sich hier um eine reale Materie handelt, die Paste ist fruchtbar, die Auseinandersetzung wahrhaft, der Dialog leidenschaftlich! Darf man so weit gehen, zu glauben, dass der in der Touraine geborene Balzac, die von der Touraine adoptierte Martine in seinen Bann gezogen hat? « Wenn ich in meinem Atelier bin, fühle ich mich wie von unsichtbarer Hand geführt“, bekennt sie: Zwischen Martine und Balzac gibt es eine dritte Schaffenskraft, die als Laternenanzünder in den vibrierenden Tanz eingreift, der die Energie der Künstlerin in Bewegung setzt – das Gehirn, die Seele Martines werden zum leeren Raum, zum weißen Blatt, zur unberührten Leinwand, zur Materia prima… – ein vorbeugendes Fieber begleitet sie, bis die äußere Gestalt des sie bedrängenden und feurigen Irrlichts des Loire-Ufers hervorbricht. Bei Rodin besitzt der gesalbte Held den epischen Odem eines Lazarus, der seinem Grab entsteigt, durch die sublimierte, für immer unvollendete Verkörperung des literarischen Schöpfers, seinem eigenen prometheischen Schaffensdrang so nah; die Suche nach der Ewigkeit des Beethoven‘schen Halbgottes hüllt ihn in einen undeutlichen Überrock einer nicht endenden Nacht, in der es nie Tag wird, einer immerwährenden Morgendämmerung, die die Sonne niemals verbannt… Bei Martine handelt es sich nicht mehr um die Vision eines monolithischen Menhirs, die es noch in den anfänglichen Arbeiten gab. Inspiriert von den „balzacischen“ Klangfarben eines Wagners oder Verdis, fertigt die Künstlerin unzählige lehmige und zeichnerische Studien an, die eine Art Kaleidoskop ergeben, jedoch niemals in der Absicht einer Vollendung, und noch weniger der einer Serie oder irgendeines in sich stimmigen Werkes, nein sie komponiert wie eine Musikerin, und schafft mit ihren Variationen und Tonleitern, Mantras und Bewegungen eine Art Bolero, sinnbetörend wie der von Ravel, zwischen Crescendi und Modulationen, dramatische Strukturen erzeugend. Das drängende Thema besteht

allerdings nur in einer scheinbaren Einfachheit, denn es geht geschickt und beharrlich vor, spielt allein mit den Rhythmen, und offenbart die ihm eigenen Geheimnisse nur durch kleinste Andeutungen mysteriöser Übereinstimmung… Martine führt es in ebenso beliebigen wie auch aus den Tiefen eines erstaunlichen Realismus herausgeholten Momentaufnahmen fort, bis diese zu übersteigerten Karikaturen werden, die mehr die Flamme erfassen als die Züge, mehr die Dichte als die Form, und dies bis hin zur Unwahrscheinlichkeit, aber immer mit einer charakterologischen, ihr Thema vollkommen beherrschenden Kraft, die es ihr erlaubt, ein wunderliches, traumhaftes Maskenspiel mit der unbändigen Urgewalt des visionären Schriftstellers zu treiben. Durch eine visuelle Simultanität, durch eine kohärente oder erratische Aneinanderreihung, die jedoch das trügerische Bild des Balzac selbst bestimmen würde, dessen Identität durch die vielen Bilder greifbar wird, könnte man eine Art von kinetischem Rhythmus erzeugen, der Netzhaut erforderlich, um lückenfrei lesen zu können, ganz wie in den kleinen Büchlein, die, wenn man sie vor sich durchlaufen lässt, die Illusion der Bewegung durch simultan erscheinende Bilder vermitteln… Gestohlene Augenblicke einer wahnhaften Fantasie, die das Gesicht, hauptsächlich von vorne, wie ein vor dem Spiegel befindliches Selbstbildnis durchforschen, gleich einem Schauspieler, der seine Gesichtsmimik einstudiert, seine Ausdrücke hinterfragt, karikiert bis hin zur Grimasse. Mit all der sich daraus ergebenden Dramatik… Mit dies em hellseherischen Ritualtanz psychedelischer Auswirkungen, wohnt man der heiligen Zerlegung eines Giganten bei. Warum sich befassen mit dieser unantastbaren Legende, die so besitzergreifend, übermächtig, verzehrend ist…, warum modellieren, meißeln, pressen, entfleischen, ausbeinen, um mit der so entstandenen Materie ein

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Gerüst, ein Gehäuse, ein Ehrenmal aus Gips, Strichen und Farben zu errichten, ihn neu zu erschaffen, ihn wieder auferstehen zu lassen wie einen Phönix, in Bildnissen, die jene des lebenden Schriftstellers sind?

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Der von Martine dargestellte Balzac ist zwar sehr männlich, doch manchmal schafft eine milchige Brust, ein matronenhafter Körper, in eine Kutte gehüllt, die Haare unter eine altmütterliche Haube gedrängt, streng aber Sicherheit bietend, eine Quasi-Amazone, weder verführerisch noch ästhetisiert, Zweideutigkeit: Männliche Kraft des Künstlers, der sich hinter einer universellen Weiblichkeit verbirgt? Anderswo, auf einem Stiernacken gleich einer unbezwingbaren Bastei, zeigt sich ein panzerartiges Gesicht, stahlblau wie der Helm einer Gorgone, glühenden Geifer an den Mundwinkeln. Die sich wie ein Chamäleon verändernden Farben schillern emailfarben, schweflig, smaragden, in Lapislazuli, Mangan, Kobalt, Anthrazit, Indigo, Amethyst… Grellgrüne Töne steigen aus dem Zauberkessel, grün wie die urzeitlichen Löwen an den mittelalterlichen Kapitellen. Halluzinierte Grautöne, jüngliche Rötungen oder ein Ausdruck jähzornigen Aufbegehrens, der Kessel steht nahe davor, zu bersten. Hie und da die himmlische Verzückung eines besänftigten Gesichts in ekstatischem Blau… Indem sie sich an übergroße Formate genauso heranwagt wie an Notizbücher im Oktav-Format, die sie mit leichten und gewandten Fingern in einzigarte Tagebücher verwandelt, zeigt Martine, dass sie die Achse ist, um die sich die unerschöpfliche Vielfalt dreht…, sie ist es, die vervielfältigt, sich zurückzieht, sich widersetzt, wiederholt, erklärt: den Rahmen sprengt. Sie modelliert vor allem. Die gezeichneten, wie tönernen Züge werden in die Ebene der Leinwand gezwungen. Flüssige Lava, Schwefel im magmatischen Abgrund eines unerbittlichen Kraters, ergießt sich glühend in ihre vom Fauvismus der Nabis geprägten Totems –

der Einfluss des bewunderten Derain taucht manchmal auf –, ein chromatisches Aufflammen einer im Werden begriffenen, kühnen Buntheit. Die Ausarbeitung der Züge vollzieht sich stets in einer ergründenden, stürmischen Erregtheit, als wollte sich Martine mit dem darüber streifenden oder auch darauf einschlagenden Pinsel3 auf die Statue des Komturs werfen, mit dem einschneidenden oder nur auf den ersten Blick sanft streichelnden Messer, mit dem Modellierholz, dem kratzenden Griffel oder der Kaltnadel. Ungreifbare Gesichter: Es handelt sich nicht mehr nur um Janus, es handelt sich um den zum Pfau der Juno verwandelten Argos, mit seinen zahlreichen, sich immer verändernden Augen, die über die heiligen Herden wachen… Im Fieber eines inneren Brandes und wie in Trance, durchlaufen die Gesichter verschiedene Stadien mysteriöser Regungen, das grelle Licht eines Jahrmarkts widerspiegelnd, das Gesicht des Schreiers verzerrt, verstummt oder lauthals brüllend, dramatisch allein oder die Welt zum Zeugen nehmend… Die Augen, perlmuttfarben wie das faszinierende Innere einer Auster, die der gefräßige Rabelais zum Gegenstand seiner Schlemmereien machte, springen hervor, treten aus den Höhlen, weit aufgerissen, blutunterlaufen, transzendiert… oder geschlossen…, das zweifache Geheimnis verschließend, das eines Balzacs, der in einer zu stillen Ewigkeit ausharren muss, und das einer Künstlerin, die elegant und losgelöst mit dem reinigenden Besitzergreifen, der ebenbildlichen Verwandlung spielt, durch eine scheinbar spontane Sprache, die jedoch das Ergebnis einer unvorstellbaren Anstrengung ist. Martine Martine, Echo und Narziss zugleich durch die Wahl des Künstlernamens, der sie fest im Boden verankern soll, spaltet sich jedoch immer wieder auf, sobald sie, von sich selbst überrascht, ein Zögern verspürt, in der Aufforderung, zu signieren, in der Welt der Kunst Stellung zu nehmen. Eine Art Wiederholungszwang scheint von ihr Besitz ergriffen zu haben, vielleicht ein Verschließen in sich selbst, eine Besessenheit, während ihre Freiheit als Künstlerin, stets auf die Freiheit der Anderen, wie auch auf die Unaufdringlichkeit der ihrigen

3 – So empfand es Nicolas Deman, ihr Galerist, als sie das erste Porträt von Balzac malte: „Der Pinsel schlug mit solcher Kraft auf die Leinwand ein, dass es… wie ein Trommelwirbel klang!“ Nicolas Deman unterbrach sie daraufhin und sagte: „Es ist ein Meisterwerk, mach nicht weiter!“ In: Martine Martine. Balzac. Jour et nuit, Musée de Saché, 2014, S. 64.

achtend, in der Aufforderung des hinter dem Spiegel, aus dem Jenseits des Grabes rufenden Balzac bestünde, sich selbst zu suchen, in immer neuen Selbstbildnissen, berechneten Verzerrungen, Gesichtsausdrücken, ja sogar Grimassen nie aufzuhören, sich zu hinterfragen, ohne jegliche Zugeständnisse... Diese obsessive Porträtgalerie Balzacs zu durchlaufen gleicht einer mit Siebenmeilenstiefeln unternommenen Reise, angefangen bei den Statuenmenhiren der Kupfersteinzeit, über die Prinzen aus Uruk, die Armee des Kaisers Qin, die Moai der Osterinsel… bis hin zu den Monomanien eines Andy Warhols! Martine vollzieht eine Auferstehung, macht aus der Totenmaske lebendige Ikonen, so als ob Balzac, ein in seiner Klarsichtigkeit gnadenloser Moses, der die Menschliche Komödie prophetisch und erbarmungslos in heiliger Pflicht ausgeleuchtet hat, dem inneren brennenden Dornbusch die Stirn bieten würde, hin und her schwankend zwischen der Hölle und dem ewigen Ruf eines sehnlichst erhofften Paradieses. Isabelle Rooryck Chefkonservatorin der Denkmalpflege 4. Januar 2017

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Balzac I (2008). Huile sur toile, 162 x 130 cm


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Balzac II (2008). Huile sur toile, 162 x 130 cm

Balzac III (2008). Huile sur toile, 162 x 130 cm


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Balzac paysage (2011). Huile sur toile, 162 x 130 cm

Balzac IV (2011). Huile sur toile, 162 x 130 cm


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Balzac XII (2016). Huile sur toile, 195 x 130 cm

Le Sermon (2011). Huile sur toile, 195 x 130 cm


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Balzac au reflet (2011). Huile sur toile, 92 x 73 cm

Balzac IX (2012). Huile sur toile, 195 x 130 cm


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Balzac mĂŠditatif II (2011). Huile sur toile, 92 x 73 cm

Balzac VIII (2012). Huile sur toile, 195 x 130 cm


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Balzac XIV (2016). Huile sur toile, 162 x 130 cm

Balzac XIII (2016). Huile sur toile, 195 x 130 cm


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Balzac XV (2016). Huile sur toile, 130 × 162 cm

Balzac X (2015). Huile sur toile, 195 x 130 cm


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Balzac à l’infini I (2016). Huile sur toile, 130 × 195 cm

Balzac XI (2015). Huile sur toile, 220 × 195 cm


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Buste de Balzac I (2006). Bronze, 55 x 40 × 35 cm

Buste de Balzac III (2012). Bronze, 55 x 40 × 35 cm


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La Face cachée (Balzac) (2016). Bronze, 19,5 x 27 x 23 cm

La Face cachée (Balzac) (2016). Bronze, 19,5 x 27 x 23 cm


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Buste de Balzac II (2012). Bronze, 55 x 40 × 35 cm

Balzac en pied (2012). Bronze, 61 x 39 x 19 cm


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Balzac III (2009). Lavis, 200 × 148 cm

Balzac II (2008). Lavis, 200 × 148 cm


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Balzac IV (2011). Lavis, 225 x 150 cm

Balzac VI (2012). Lavis, 225 x 155 cm


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Balzac moyen XLI (2013). Lavis, 50 × 35 cm

Balzac VIII (2013). Lavis, 230 × 140 cm


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Cinq Balzac II (2014). Lavis, 130 × 195 cm

Balzac VII (2012). Lavis, 159 x 147 cm


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Balzac IX (2014). Lavis, 130 × 195 cm

Cinq Balzac I (2014). Lavis, 210 × 150 cm


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Balzac moyen LX (2015). Lavis, 91 x 61 cm

Balzac moyen LXX (2015). Lavis, 101 x 73 cm


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Balzac X (2015). Lavis, 130 × 195 cm

Balzac moyen LXXIII (2015). Lavis, 100 × 73 cm


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Mémoires IX (Balzac) (2016). Lavis, 142 x 164 cm (40 lavis de 24 x 17,5 cm)

Mémoire I (Balzac, partie 1) (2010). Lavis, 119 x 130 cm (48 lavis de 17 x 12 cm)


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MĂŠmoire I (Balzac, partie 2) (2010). Lavis, 119 x 130 cm (48 lavis de 17 x 12 cm)


Biographie

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Née en 1932 à Troyes, Martine Martine est peintre et sculpteur. Après des études à l’Académie Julian et à la Grande Chaumière, elle participe en 1956 à une exposition de groupe à la galerie Romanet : 100 tableaux de fleurs de Van Gogh à Bernard Buffet. Son œuvre est achetée par l’État. Elle refusera tout projet d’exposition pendant plus de quinze ans pour ne se consacrer qu’à son travail. Enfermée dans son atelier, à l’abri des regards et des influences extérieures, elle donne naissance à une œuvre foisonnante. Au terme de cette longue période, et sur les conseils du grand critique d’art Claude Roger-Marx, elle présente ses toiles à la galerie Katia Granoff en 1971. Les expositions vont dès lors se succéder à Paris (Galerie Henri Bénézit, Galerie Elyette Peyre), New York, Jérusalem, Genève et Bruxelles, notamment. Son œuvre figure dans de nombreux musées français et étrangers. En 1995, le musée des beaux-Arts de Béziers a inauguré une salle Martine Martine pour y accueillir une importante donation. En 2000, sur une commande de la mairie de Valence-d’Agen (Tarn-et-Garonne), l’artiste réalise une sculpture monumentale pour la ville. Depuis 2002, elle expose régulièrement à Paris, à la galerie Nicolas Deman. En 2007, le Château de Tours lui a consacré une grande rétrospective : plus de 300 œuvres de l’artiste ont été présentées, deux mois durant, dans les 11 salles du château.

Peintures, lavis, sculptures, gravures : l’art de Martine Martine est multiple et relève d’un « expressionnisme nouveau ». Parmi ses thèmes d’inspiration favoris, concerts, natures mortes, vernissages, livres, tribus, chevaux, sumos, celui des mains occupe une place centrale. Depuis dix ans, Martine Martine décline inlassablement à l’huile comme à l’encre, en bronze comme à la pointe-sèche, l’imposante effigie d’Honoré de Balzac. Le musée des beaux-arts de Tours et le musée Balzac, à Saché, ont organisé conjointement, en 2014, une exposition intitulée « Martine Martine, Balzac jour et nuit, de Tours à Saché ». Cent un portraits de Balzac sont entrés, l’année dernière, dans les collections de la Maison Balzac, à Paris, dans le 16e arrondissement. L’œuvre de Martine Martine a suscité de nombreux ouvrages, dont le récent catalogue raisonné (Editions du Regard, 2015) établi par Daniel Marchesseau, conservateur général du Patrimoine, qui retrace plus d’un demi-siècle de création artistique. Du 19 mars au 14 mai 2017, c’est au tour de la Fondation Fernet-Branca de présenter à Saint-Louis (Alsace), une grande rétrospective (« Martine Martine, Balzac à l’infini ») de ses Balzac. A ce jour, le corpus de Martine Martine compte plus de 600 représentations de Balzac parmi un ensemble de plus de 4 000 œuvres.

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Biographie Expositions personnelles Commandes et collections publiques

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Institutions

Galeries

1976 1978 1982 1984 1985 1987 1991 1993 1996 1997 1998 1999 2002 2005 2006 2007 2008 2010 2011 2012 2013 2014 2016 2017

1956 Paris. Galerie Romanet 1971 Paris. Galerie Katia Granoff 1973 Honfleur. Galerie Katia Granoff Lyon. Galerie Reflets 1975 Paris. Galerie Henri Bénézit 1976 Paris. Galerie Galatée 1978 Paris. Galerie Henri Bénézit 1980 Paris. Galerie Henri Bénézit 1985 Saint-Tropez. Galerie Jacqueline Fulcrand Paris. Galerie Henri Bénézit 1988 New York. Morin-Miller Gallery 1989 Béziers. Galerie Mercure 1990 Paris. Galerie Corianne 1991 Béziers. Galerie Mercure Paris. Galerie Henri Bénézit 1995 Orléans. Galerie Madeleine Fraquet Paris. Galerie Elyette Peyre 1996 Moissac. Galerie du Cloître 1997 Paris. Galerie Kevorkian 1999 Paris. Galerie Elyette Peyre 2000 Bruxelles. Galerie Racines & l’œil 2001 Paris. Galerie Elyette Peyre 2002 Paris. Galerie Nicolas Deman 2003 Paris. Galerie Nicolas Deman 2004 Béziers. Galerie Mercure Paris. Galerie Nicolas Deman 2006 Paris. Galerie Nicolas Deman Béziers. Galerie Mercure 2008 Paris. Galerie Nicolas Deman Bruxelles. Galerie Louise Londre 2009 Paris. Galerie Nicolas Deman 2010 Paris. Galerie Nicolas Deman 2011 Paris. Galerie Nicolas Deman 2012 Paris. Galerie Nicolas Deman 2013 Paris. Galerie Nicolas Deman 2015 Paris. Galerie Nicolas Deman 2016 Paris. Galerie Nicolas Deman 2017 Paris. Galerie Nicolas Deman

Troyes. Maison de la Culture Jérusalem. Maison de France Tours. Musée des Beaux-Arts Melun. Musée des Beaux-Arts Béziers. Musée des Beaux-Arts Carcassonne. Musée des Beaux-Arts Paris. Orangerie du Luxembourg La Chaise-Dieu. Abbatiale – Salle Picasso Genève. Musée de l’Athénée Saint-Dié-des-Vosges. Espace Georges Sadoul Davos. World Economic Forum Paris. Mairie du XVIe arrondissement Marcilhac-sur-Célé. Abbaye Sète. Musée Paul-Valéry Tulle. Musée du Cloître Paris. Espace Rachi Rueil-Malmaison. Atelier Grognard Yerres. Orangerie. Propriété Gustave Caillebotte Tours. Château de Tours Saint-Avertin. L’Annexe, Centre d’art des Rives Yerres. Ferme Ornée. Propriété G. Caillebotte Bahrein. Arts Centre. National Museum Châtillon. Maison des Arts Troyes. Musée d’art moderne Saché. Musée Balzac Tours. Musée des Beaux-Arts Troyes. Médiathèque du Grand Troyes Béziers. Hôtel Fayet

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Biographie

Bibliographie

Commandes publiques

Pierre Lévy Des artistes et un collectionneur Paris, Flammarion, 1976

2000 La Ronde de la fraternité, bronze monumental, Mairie de Valence-d’Agen (Tarn-et-Garonne)

Katia Granoff Mémoires, chemin de ronde Paris, Christian Bourgois, Éditions 10/18, 1976 Arnaud d’Hauterives, Marianne Delafond et Tessa Destais Martine Martine Paris, La Bibliothèque des Arts, 1993 Gérard Xuriguera Martine Martine - Lavis Paris, Éditions Van Wilder, 1999 Martine Martine Hors-série, Beaux-Arts Magazine, Paris, 2001 60

Lydia Harambourg Martine Martine - Sculptures Paris, Éditions Nicolas Deman, 2006 Gérard Xuriguera Martine Martine - Peintures Paris, Éditions Nicolas Deman, 2008 Mustapha Chelbi Martine Martine Le Forum des Arts et des Lettres n° 24, Tunis, 2009 Lise Fauchereau Martine Martine - Gravures Paris, Association Martine Martine, 2011 Olivier Le Bihan et Daniel Marchesseau Martine Martine - Expression d’être Paris, Editions Norma, 2013 Sophie Join-Lambert, Julie Pellegrin et Marie-Françise Sassier Martine Martine - Balzac, Jour & Nuit Paris, Association Martine Martine, 2014 Daniel Marchesseau Martine Martine – Catalogue raisonné de l’œuvre Paris, Les Editions du Regard, 2015

2007 La Forge, bronze monumental, Jardin des Rives, Mairie de Saint-Avertin (Indre-et-Loire)

œuvres dans les musées Albi : Musée Toulouse-Lautrec Béziers : Musée des Beaux-Arts (salle Martine Martine) Carcassonne : Musée des Beaux-Arts Cholet : Musée d’Art et d’Histoire Cognac : Musée des Beaux-Arts Dunkerque : Musée d’Art contemporain Jérusalem : Maison de France de l’Université Lausanne : Musée de la Main de l’homme (Fondation Claude Verdan) Londres : Wiener Library Paris : Musée d’Histoire contemporaine, BDIC Paris : Musée national d’Art moderne Paris : Bibliothèque nationale Paris : Maison Balzac Saché : Musée Balzac. Saint-Avertin : L’Annexe. Centre d’art des Rives. Sèvres : Cité de la céramique Saint-Dié-des-Vosges : Musée Pierre-Noël Sète : Musée Paul-Valéry Tournai : Musée des Beaux-Arts Tours : Musée des Beaux-Arts Troyes : Musée d’Art moderne Villeneuve-sur-Lot : Musée de Gajac

www.martinemartine.com

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Martine Martine

Prix de vente public : 25 € TTC

Fondation Fernet-Branca

Martine Martine Balzac à l’infini


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