monsieur toussaint
Louverture entreprise éditoriale effrontée (et non effondrée) présente son
catalogue borgne pour lecteurs n’ayant qu’un coup d’œil à offrir
Une bombe pour enflammer l’automne
Une satire facétieuse pour rafraîchir l’été
A Fan’s Notes de Frederick Exley
Zuleika Dobson de Max Beerbohm
26, rue de l’étoile – 31000 Toulouse www.monsieurtoussaintlouverture.net gencod : 301 242 062 001 7 tél 06 50 64 78 69 | fax 05 47 55 10 81
ZULEIKA DOBSON Roman satirique Max Beerbohm Traduit de l’anglais par philippe neel & entièrement révisé par anne-sylvie homassel Illustré par george him 14 x 21 cm 352 pages — 16,75 euros 978295336-642-6
Attirante, séduisante, fascinante… la jeune Zuleika Dobson l’est sans aucune limite. Prestidigitatrice de renommée mondiale, elle parle comme un écrivain fin de siècle et traîne, en vraie femme fatale, autant de bagages que de prétendants. Lorsqu’elle peut enfin rendre visite à son grand-père, recteur d'Oxford, tous les étudiants tombent inévitablement à ses pieds. Malheureusement pour eux, elle ne pourra aimer qu’un homme totalement imperméable à ses charmes… Si bien que tous décident — par dandysme, par amour ou encore par bêtise —, en une macabre contagion, de mourir pour elle. Histoire d’amour, de suicide collectif et de régates nautiques, cette fantaisie raffinée, magnifiquement écrite, emporte la rigide Oxford et ses acteurs — jeunes hommes transis d’amour, fantômes en colère, dieux calculateurs et statues inquiètes — dans un tourbillon d’extravagances. Zuleika Dobson est une œuvre rare et rafraîchissante, exquise réussite d’un écrivain trop méconnu. Né en 1872, « l’incomparable Max » Beerbohm, comme l’avait surnommé George Bernard Shaw, était victorien jusqu’à un certain point, ironique jusqu’à un autre et espiègle sur toute la ligne. Caricaturiste de talent, critique littéraire, proche d’Oscar Wilde, ami de Somerset Maugham et Truman Capote, c’est non sans panache qu’à 23 ans il publie ses œuvres complètes…
« Hors norme et hors du temps, son œuvre est un torrent qui reflète le gai soleil de l’Angleterre edwardienne. » — j.-f. fogel « C’est un grand travail. La réussite la plus conséquente de la fantaisie de notre époque. » — E. M. Forster
Ont été traduits en français L’hypocrite heureux : un conte de fées pour hommes fatigués (Grasset) et l’étonnant Sept personnages (Joëlle Losfeld), mais on lui doit des essais piquants comme « L’empire du rouge », et de très nombreuses caricatures. Il signe ici son unique roman, dont nous proposons ici une traduction entièrement révisée et habilement illustrée, qui fait enfin honneur à ce qu’il est : une perle de la littérature anglaise.
LIVRE DU C H E VA L I E R Z I FA R anonyme (xive siècle) Traduit du castillan par jean-marie barberà Commenté par juan manuel cacho blecua Illustré par zeina abirached 16,5 x 23 cm 576 pages — 28 euros 978295336-641-9
premier roman de chevalerie conservé écrit en castillan, ce roman d’aventures est une sorte de joyeux bric-à-brac : c’est la vie d’un saint ; une traduction de l’arabe ; un roman inspiré de la « matière de Bretagne » ; un traité d’éducation ; un roman réaliste ; un roman fantastique, et c’est aussi beaucoup plus.
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« Désormais, aux côtés de ces héros de la littérature qui font rêver et même aimer la vie (Martin Eden, Don Quichotte...), il nous faut accueillir le chevalier Zifar. Dans une narration effrénée, pétrie d’humour, l’auteur — brillant anonyme — mêle aventures et soif de vérité entre cultures orientale et occidentale. Et c’est comme s’il nous parlait de notre monde. » — Télérama. « Précurseur de nombreux romans d’aventures de l’époque, c’est un classique en Espagne, mais c’est une première en France. Jusqu’alors boudé par les éditeurs, le premier roman d’aventures espagnol est enfin publié dans l’Hexagone. L’éditeur a mené une dure tâche, mais sa quête vers la perfection est accomplie. » — Le Point. « Imagine-t-on encore au xxie siècle être séduit par des histoires de dames et chevaliers, de sagesse humaine et principes divins, de raison et justice ? Difficile de souscrire à cette recette quelque peu défraîchie par les âges et pourtant, un éditeur balaye nos certitudes avec la parution d’une fable médiévale datée du xive siècle. » — Revue des deux Mondes. « Né à Tolède, sous la plume d’un anonyme probablement juriste et lettré, qui l’aurait “traduit du Chaldéen”, Zifar incarne la rencontre fertile, durant les cinq siècles précédents, de la chrétienté, de l’islam, du judaïsme et — Le Matricule des anges. de Byzance. » « Admirablement traduit en français contemporain par Jean-Marie Barberà et subtilement illustré par Zeina Abirached, ce joyau de la littérature du xive siècle nous est serti dans une sublime reliure et sur papier ivoire, comme s’il avait sans encombre traversé les siècles. » — Page
COMMENT DORMIR Petit précis du savoir-vivre de chambre à l’usage de celles et de ceux qui veulent illuminer leurs nuits Dr Ralph Y. Hopton & Anne Balliol mais en vrai par
Edward Streeter & Harford Powel Traduit de l’anglais par élodie laffite Illustré par alban caumont 11,5 x 17 cm 160 pages — 14,50 euros 978295336-640-2
Ne vous y trompez pas longtemps… les très anglais Dr Ralph Y. Hopton et Anne Balliol n’existent pas, et ce petit précis est un pastiche génial parfaitement exécuté, une supercherie littéraire exemplaire concoctée par deux satiristes américains d’avant-guerre, Harford Powel et Edward Streeter. Edward Streerter — à qui l’on doit un fameux roman, Le Père de la mariée plusieurs fois adapté au cinéma — joue le rôle d’Anne Balliol ; et Harford Powel, celui du Dr Hopton… à moins que ce ne soit l’inverse. Bref, ils ont réussi ici le pari délicat de créer un guide parodique du savoir-vivre de chambre qui pourrait tout à fait passer pour un vrai, mais qui se moque de tout de façon légère, et surtout de lui-même. Petit objet précieux et étonnant, Comment dormir est le parfait cadeau ; il s’inscrit dans la lignée des textes littéraires et caustiques qui ont marqué le début du xxe siècle et reviennent en force aujourd’hui avec Will Cuppy, Stephen Leacock, Robert Benchley ou S.J. Perelman. Faussement machiste, vraiment drôle et parfaitement rythmé, ce bijoux de la littérature américaine humoristique est à mettre entre toutes les mains, surtout si elles sont propres.
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TE MPS G E LÉ Nouvelles & novellas Thierry Acot-Mirande 14 x 21 cm 272 pages — 18 euros 978295220-819-2
De l’homme qui fait disparaître sa femme entre ses bras au prêtre araignée malais, d’un monde où les parfums se récoltent à celui où le temps se capture comme on prendrait d’énigmatiques photos, Thierry AcotMirande nous pourvoit en images fascinantes, de celles qui muent un quotidien familier en univers décalé, doucement poétique mais aussi et parfois délicatement inquiétant.
« Longues ou courtes, les histoires de Thierry AcotMirande anéantissent à plaisir les frontières entre genres littéraires, folâtrant du côté du fantastique, de l’irréel. Thierry Acot-Mirande imagine sans faiblir, ose des incursions dans le passé sans dédaigner le futur, plante ses personnages dans des bars huppés ou des lieux incertains, quand tombe la nuit et que les masques mènent la danse. Monsieur Toussaint Louverture, éditeur, tout à sa modestie, omet de préciser, en fin de volume, une autre élégance : celle de l’écriture de l’auteur, sous la jaquette indigo. Une écriture venimeuse, dangereusement délectable, qui se repaît de cruauté comme de beauté. » — Télérama. « Thierry Acot-Mirande nous emmène en balade dans le troublant univers qui est le sien, univers instable où rien n’est sûr, rien n’est fiable. Le temps s’y écoule selon des séquences parfaitement aléatoires, les décors sont irréels, les saisons capricieuses, et les personnages ne sont jamais réellement ceux qu’ils semblent être : ils passent leur temps à se croiser, à se frotter, à se froisser sans jamais se rencontrer véritablement. Les textes de Thierry Acot-Mirande ressemblent aux plus emberlificotés de nos rêves. Comme eux, ils progressent par analogies, par légers décalages, mais sans objectifs déterminés, sans déroulé précis ni finalité propre. C’est ce qui fait à la fois leur charme et leur côté angoissant. » — Le Magazine de Livres « Un interstice de mystère reste toujours béant entre les personnages, entre leur être et leur destin. Ces constructions narratives et intellectuelles, ces “associations d’images imprévisibles qui constellent l’inconscient” se conjuguent dans des fictions fantasques, inquiétantes et fantastiques. Thierry Acot-Mirande est il un post-romantique vénéneux ? » — Le Matricule des anges
PERDUS / TROUVÉ S Anthologie de littérature oubliée 16 x 23 cm 544 pages — 25 euros 978295220-815-4 Avec des nouvelles de : Marc Agapit Sherwood Anderson Jean-Marc Aubert Henri Avelot André Baillon Noël Calef Adolfo Bioy Casares Robert Crégut Jean Duperray Yvonne Escoula Hanns H. Ewers Hans Fallada O. Henry Pierre Humbourg Ring W. Lardner Loys Masson Gaston de Pawlowski William Sansom Clark Ashton Smith Paul Scheerbart François Valorbe Israël Zangwill
« Tout le monde se fout des auteurs oubliés. Sinon ils ne seraient pas oubliés. »
avec cette anthologie, nous voulons rendre accessibles des auteurs fondamentaux passés à la trappe de l’histoire. Les textes retenus sont des « pépites » oubliées, des diamants sombres et fracassants qui surprendront le lecteur et l’accompagneront jour et nuit. Des histoires d’amour, des instants de vie voisinent avec des jardins anthropomorphes aux fleurs vénéneuses et des tracasseries comiques d’artistes ratés ou de héros portés sur les plaisirs de ce monde ; la tristesse fait place à la joie et le sérieux à l’absurde. Hubert Haddad et Pierre Senges, parmi d’autres écrivains, poètes et traducteurs, dévoilent la mécanique de nos choix dans des notices érudites et drôles sur les auteurs et tissent parfois des filiations inattendues. Nous avons fait ce livre comme nous imaginions un morceau d’Histoire : beau, simple, solide et rempli jusqu’à la gorge d’éclatantes bombes textuelles.
• • • • • • • • • • • • • • • « Dominique Bordes et Benoît Virot, jeunes rats de bibliothèques et autres endroits reculés où se cachent des trésors, ont concocté un livre – gros et tout bleu, magnifique ! – d’auteurs passés à la trappe, tombés dans l’oubli. Avec bibliographies exhaustives, notes savantes, biographies des auteurs, critiques percutantes, tout ce qu’il convient de produire quand on est zinzin et obsédé de la chose parfaite. » — Télérama « On se glisse à l’intérieur de ce livre comme on pénétrerait à l’intérieur d’un sanctuaire : discrètement, en silence, histoire de ne pas troubler la quiétude du lieu. Avec d’autant plus de dévotion ici que l’on se sent privilégié, convié à retrouver quelques-uns des “Soleils noirs” de la littérature (c’est ainsi que l’on désigne les écrivains maudits, et tous ceux que le poids de l’actualité a propulsés, d’une simple pichenette, dans les oubliettes de l’Histoire). » — Le Matricule des anges
BRÛLONS TOUS CES PU NKS POUR L’A MOUR D ES E L FES Julien Campredon Seize incroyables collages de Philippe Lemaire 14 x 21 cm 224 pages — 16 euros 978295220-818-5
N ouveau recueil en préparation
composé de quatorze nouvelles et contes, l’ouvrage offre au lecteur, sur une tonalité résolument drôle et parfois outrancière, une approche merveilleuse de la réalité d’aujourd’hui. Vous retrouverez un orateur capable de tuer d’ennui un mauvais auditoire ; un musée sous alarme assailli par des hordes de punks et défendu à la mitraillette ; la romance d’un chasseur de plume de paon et d’une énigmatique étrangère triste, et des vendanges décadentes sur fond de The Clash. Vous verrez comment la réalité peut glisser vers le conte et le merveilleux, mais attention, pas question de gentilles fées ou d’elfes souriants. Les sirènes sont séduisantes parce qu’en fin de compte elles sont à demi-nues, les vieux saules à la Tolkien n’aiment pas du tout qu’on leur pisse dessus, et s’il est question de divination, ce n’est pas dans les boules de cristal ou le marc de café, mais bien dans les lignes moites des culottes des filles.
• • • • • • • • • • • • • • • « L’humour, la fantaisie, l’invention, sont soutenus par un style légèrement distancé et par une ironie latente, qui mènent la narration vers des rebondissements burlesques. D’extravagances en parodies, on frôle souvent la fable, mais Julien Campredon fait toujours montre d’un esprit décalé. » — La Dépêche. « Brûlons tous ces punks cache sous son titre racoleur mêlant Tolkien à Sid Vicious quatorze nouvelles fabuleuses écrites avec talent. Poétiquement trash, le recueil renvoie le lecteur à un quotidien sous amphétamines, mêlant vendanges-bacchanales et tirs de foire sur punks noctambules. » — Le Journal de Mouans-Sartoux. « Si vous vous faisiez une certaine idée de ce qu’est un recueil de nouvelles, oubliez-la. Ce livre ne ressemble à aucun autre. » — La Nouvelle Revue Moderne « En douze fables violemment tirées par la tignasse, on se dit que son imagination ébouriffante ferait s’arracher les cheveux à Borges. » — Technikart.
REMARQUABLE, N’EST-CE PAS ? Robert Benchley 14 x 21 cm + CD 224 pages — 16,50 euros 978295220-817-8 Traduit de l’anglais par paulette vieilhomme fanny soubiran Illustré par gluyas williams Lu par ll de mars
Livre épuisé
pilier du New Yorker, ce témoin des péripéties de monsieur Toulemonde a chroniqué de sa prose cinglante chaque aspect de la vie culturelle et quotidienne, pour dresser de ces instants un tableau drôle et si juste qu’il a traversé les décennies sans perdre de son mordant. Sans concession pour le politiquement correct, il n’hésite pas à taper dans les clichés pour les mettre à mal et excelle dans l’absurde. De sa vision des enfants à celle de la vie économique, il reste l’observateur joyeux et insolent de l’humanité, recrée un monde où les choses ne sont pas ce qu’elles semblent, s’attarde sur les détails dérisoires pour les monter en mayonnaise tout en rappelant que rien n’est grave et tout est relatif. Ou l’inverse. « Benchley, pince sans rire et prince du New Yorker, ne devait pas être très fréquentable : trop pirouette, trop libre, trop perspicace, trop tout : intelligent, hilarant, et méchant méchant. Il n’aime pas les bambins (ou plutôt il n’aime les parents), les vacanciers, les richards, les idiots, les vantards... Ça tombe bien, moi aussi. Chroniqueur sarcastique du début du xxe siècle, il reste à lire, parce que toujours drôle, toujours décalé et pourtant en plein dans le mille. L’humour est partout, dedans, dehors. » — Télérama. « Littérature de seconde zone ? Que non point, lorsqu’elle est pratiquée avec un tel brio de funambule. » — Rivarol.
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Nouveau recueil de casuals de l’humoriste américain, totalement inédit et illustré. Prince de l’absurde et du pince sans rire, Robert Benchley explore le quotidien par le détail et le fait exploser (de rire) à force de sa logique loufoque. Membre important du New Yorker, sa réputation n’est plus à faire. Nouveau recueil à paraître au printemps 2011 (titre non définitif mais presque).
À paraître (automne 2010)
A FA N’S NOTE S Roman inédit Frederick Exley
« A Fan’s Notes est fort, beau, américain… unique. » — kurt vonnegut jr. « Une piqûre de rappel bienvenue de ce que les business de la littérature et de la vie sont vraiment. Tous les “fans” de la littérature et de la vie devraient le lire. » — Newsweek « Une instructive, puissante et éprouvante expérience. » — william h. gass « Qu’est-ce qui dans ce livre est fiction et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Ça n’a aucune importance. Ce qui importe, c’est la véritable et parfois étonnante richesse de sa prose ; c’est l’humour exubérant qui empêche le livre de sombrer dans l’apitoiement ou l’amertume, et c’est — surtout — la clarté avec laquelle Exley, en s’explorant lui-même, explore un monde auquel il refuse avec acharnement de s’adapter. » — jonathan yardley
frederick exley est à la fois unique et emblématique. Il habitait un univers étrange, et n’obéissait à aucune règle excepté les siennes ; néanmoins, il était de ces écrivains américains typiques : un auteur dont la légende s’est faite sur un seul ouvrage. Un ouvrage touchant, drôle, dur, fort. Culte ! L’inimitable « autofiction » de Frederick Exley, A Fan’s Notes, est considérée comme un classique depuis sa première publication en 1968. Avec mordant et poigne, Exley décrit les profonds échecs de sa vie professionnelle, sexuelle et personnelle. Ses tentatives pour trouver sa place dans un monde inflexible le mène à l’université de Californie du Sud, à Chicago — où il rencontre la dangereuse séductrice Bunny Sue Allorgee — aux salons de Greenwich Village de New York, puis le ramène à Watertown, sa ville natale, où il passe des mois chez sa mère dans le canapé du salon, à regarder la télé, avant de subir un traitement de choc à l’hopital d’Avalon Valley. Entre les bars, les femmes et les petits boulots, l’obsession d’Exley pour les New York Giants et leur joueur star, Frank Gifford, grandit, jusqu’à ce qu’il réalise l’ambition de sa vie : écrire A Fan’s Notes. « A Fan’s Notes est l’autobiographie (à peine) romancée d’un fou littéraire alcoolo fanatique de football US. Fred Exley mène une vie de poivrot provincial et bourgeois, frôlant parfois la folie sans jamais se départir de son désir de trouver parmi les fragments de ce “malaise” qu’est sa vie, une forme littéraire. Monsieur Fred parle à la télé, vitupère contre la stupidité et le conformisme américain qui tue tout élan artistique ; il consomme “des quantités héroïques” d’alcool ; fait une fixette sur Frank Gifford, étoile montante de l’équipe locale, les New York Giants, (qui va devenir l’équivalent américain de Zidane, qui lira le livre et se liera d’amitié avec l’auteur) ; se fait interner ; voyage sur son canapé (c’est une espèce d’Oblomov américain), — puis réussit le tour de force qui consiste à transformer ses expériences en inoubliable voyage littéraire. C’est hilarant. C’est poignant. C’est à la fois Nabokov et Bukowski et Richard Yates et Thomas Bernhard. » — philippe aronson, traducteur de Zadie Smith.
À paraître (en 2011)
RIDD LE Y WA LK E R Roman inédit Russell Hoban Traduit de l’anglais par bernard hoepffner « Russell Hoban a réussi une prouesse littéraire en matière d’imagination et de style. Drôle, éprouvant, obsédant et dérangeant, ce livre est un chef-d’œuvre. » — The Observer « Un tour-de-force artistique dans tous les sens possibles du terme. » — New York Review of Books
Riddley Walker se déroule dans un futur imprécis, une ère post-apocalyptique où seuls ont survécu les hommes et les chiens mangeurs d’hommes, chaque espèce a marqué son territoire, et il est dangereux de s’aventurer hors de son domaine, site figé et mortifère. L’action principale commence lorsque le jeune narrateur, Riddley, tente de recréer une arme de l’ancien monde. L’Histoire avec un grand H n’est plus que décombres et allégories. L’histoire, elle, est racontée dans une langue créée de toute pièce par Russell Hoban et qui n’est pas sans rappeler Finnegan’s Wake, la novlangue de 1984 ou le nadsat d’Orange mécanique. La langue est bien l’héroïne de la catastrophe nucléaire. Au premier abord dépouillé et humilié, le Riddleyspeak se révèle être lourd d’un passé enfoui dans ses mots. L’anglais de 2347 O. C. (Our Count) a subi le même sort que l’atome en fission. Les syllabes et mots tronqués sont répartis sur la page comme des morceaux après l’explosion. La déformation linguistique répond à la déformation des corps : « Lissener », un des personnages, n’a pas d’yeux. « Merveilleux… Parsemé de mélancolie, admirablement écrit, Riddley Walker est un roman que les gens liront pendant très, très longtemps… » — The Washington Post
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O P OL OOP Roman Juan Filloy Traduit de l’espagnol « Comparé à Jorge Luis Borges et même à Balzac… Freud a tant apprécié Op Oloop qu’il a envoyé à Filloy une lettre manuscrite pour le féliciter. » — The Telegraph
M. Optimus Oloop est un statisticien finnois vivant à Buenos Aires. Sa vie se déroule suivant un plan méthodique et inflexible, où tout – de ses repas à ses régulières visites au bordel de la ville – est précisément minuté. Mais lorsqu’un insignifiant embouteillage bouleverse son programme sacré, le jour même de ses fiançailles, l’horloge commence à tic-taquer vers une catastrophe qu’aucun planning ne pourra éviter. Ce chef-d’œuvre facétieux et imprévisible de la littérature argentine, que l’on peut comparer à Ulysse, a été la source d’inspiration d’auteurs tels que Julio Cortazar et Alfonso Reyes. Op Oloop est un des derniers romans de l’avocat, helléniste, arbitre de boxe et centenaire, Juan Filloy (1894-2000).
À paraître (un jour)
VILNIUS POKER Roman inédit Ricardas Gavelis Traduit du lituanien
« Imaginez cela comme Matrix derrière le Rideau de fer – troublant et profondément captivant. » — Kirkus reviews. « Ricardas Gavelis est le grand innovateur de la littérature. Son œuvre peut être qualifiée de magique ou surréaliste, et comparée à celle de Franz Kafka ou de Roald Dahl. » — Die Tageszeitung « Dans Vilnius Poker, Gavelis brise plus de tabous de la littérature lituanienne qu’aucun autre ne l’a fait. » — Almantas Samalavius
Vytautas Vargalys est coincé dans un emploi absurde, contraint à créer un catalogue numérique pour une bibliothèque de Vilnius contrôlé par les Russes, à laquelle personne n’a accès. Survivant des camps de travail — une expérience qui l’a perturbé aussi bien physiquement que mentalement —, Vargalys est obsédé par « ce qui se passe » réellement sous la surface de Vilnius. Alors qu’il commence à perdre ses derniers repères, il découvre qu’Ils ont repris le contrôle. Ils sont des démons morts ayant pris forme humaine. Ils sont déterminés à voler toutes les âmes et à foutre la merde dans le monde. Vargalys commence à trouver des preuves de Leur existence partout où il regarde : dans les livres, dans la mort de son meilleur ami et dans les très jolies femmes envoyées pour travailler avec lui à la bibliothèque. L’une d’elles, Lolita, est une grande séductrice au passé mystérieux et porte un amour grandissant pour Vargalys. Vilnius Poker conte cette tragique relation entre Vargalys et Lolita – et entre Vilnius et ceux qui y vivent – de quatre points de vue différents, et saisit l’horreur surréaliste de la vie sous le joug soviétique. Parfois lyrique, philosophique et profondément dérangeant, Vilnius Poker est souvent considéré comme le tournant de la littérature lituanienne, et a permis à Gavelis d’acquérir sa réputation de plus grand romancier lituanien. Ricardas Gavelis est écrivain et dramaturge, il a publié son premier livre – un recueil de six nouvelles intitulé The Celebration that has not begun – en 1976, puis a écrit six romans, trois recueils de nouvelles et plusieurs pièces de théâtre, avant de disparaître en 2002. Ses autres romans sont, entre autres, Seven Ways to Commit Suicide, The Last Generation of People on Earth, et The Life of Sun-Tzu in the Sacred City of Vilnius.
À paraître (un jour)
THE NATURAL Roman inédit Bernard Malamud Traduit de l’américain
Mordant, spirituel, provocant, acerbe, The Natural, de Bernard Malamud, est largement considéré comme le meilleur roman de base-ball de tous les temps. Il nous raconte l’histoire de Roy Hobbs — un athlète né avec de rares et merveilleux dons — qui, à son apogée, voit sa carrière s’envoler. Des années après, à un âge où la plupart des joueurs pense à la retraite, Roy reprend sa carrière. « Un roman brillant et extraordinairement excellent. » — The New York Times « Malamud tient une place d’honneur parmi les auteurs américains contemporains. » — Washington Post
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LA LIGNE DU TEMPS et les Principaux faits de l’Histoire commentés par l’anecdote et de façon limpide à l’usage des jeunes gens d’aujourd’hui David Vandermeulen
La Ligne du Temps, petit ouvrage minutieux à la typographie soignée, parvient en 200 pages à nous faire voyager au travers 2000 ans d’histoire. David Vandermeulen, en fin pédagogue, nous dévoile l’Histoire avec un grand H sous un profil insoupçonné. C’est par le biais de l’anecdote savoureuse et poétique que cet auteur belge nous conte les plus grands événements historiques. Il nous ramène sagement vers les chemins de la connaissance grâce à sa drôlerie sophistiquée qui dépeint à merveille petites mesquineries des grands hommes, ratés de généraux ou encore succès scientifiques accidentels.
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BOMBER Roman Len Deighton Traduit de l’anglais
Kingsley Amis qualifie ce livre de l’un des dix meilleurs du xxe siècle. Deighton qui écrit habituellement des romans d’espionnages agréables, vole ici bien plus haut. L’histoire des bombardiers Lancasters décollant au départ de Warley Fen pour aller pilonner l’Allemagne semble avoir fait vibrer une racine profonde de Deighton, qui l’amène à écrire un livre dont l’engagement émotionnel a peu d’équivalents. L’histoire est tour à tour amusante, intéressante et, à la fin, horrible. Une écriture sèche et efficace, un soucis du détail en font un De sang froid de la guerre.