Les années laser n°219 by Les Années Laser

COUV 219 Exodus titres_Mise en page 1 24/04/15 15:43 Page1

La jungle des boîtiers métalliques

Exclusif : Trinnov N°219 MAI 15 - TOUTE L’ACTUALITÉ DVD, BLU-RAY & HOME CINÉMA

les premières écoutes en

DTS:X

Le son surround a 20 ans !

Qui fait quoi ? Un générique de film décrypté

En test Blu-ray, DVD ou VOD : Exodus - Gods and Kings, L’Affaire SK1, Timbuktu, La Famille Bélier, Whiplash, Mr Turner, Loin des hommes, Magic in the Moonlight, Les Enquêtes du Département V - Miséricorde, Invincible, Le Hobbit - La Bataille des Cinq Armées, Le Septième fils, Into the Woods… N°219 - MAI 15 DOM 5,90 € - Réunion Avion 8,50 € - TOM S 690 Xpf - BEL 5,90 € LUX 5,90 € - CH 9,50 FS - ITA 5,90 € - PORT.CONT 6 € - MAR 60 DH - Sénégal 3500 CFA USA 9,25 $ - Canada 8,99 $ CAN - ESP 5,90 € - GB 4,75 £ - Tunisie 8,40 DTN - D 6,40 €

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Le Parisien

BONUS • COMMENTAIRE AUDIO DE RÉGIS WARGNIER • MAKING OF • SCÈNES COUPÉES • BA N D E-A N N O N C E

DISPONIBLE EN BLU-RAY, DVD ET VOD

1p Sommaire 219_148 24/04/15 19:02 Page1

ZOOMS

Cinéma

■ Exodus - Gods and Kings : Christian Bale

■ Le Septième fils : Alicia Vikander ■ L’Affaire SK1 : - Interview du réalisateur Frédéric Tellier - Adama Niane

28 32 33

Éditorial .........................................5

■ Cold in July : Michael C. Hall

Actualités.......................................6 Les chroniques expliquées .........26

■ La Famille Bélier : Éric Lartigau 39 ■ Coffret Philippe de Broca, Tendre poulet, Le Cavaleur, 41 On a volé la cuisse de Jupiter : Philippe de Broca

Wanted BD...................................60

■ Men, Women & Children : Jason Reitman

■ Timbuktu : Abderrahmane Sissako

■ Arletty - Une Passion coupable : Laetitia Casta

■ Loin des hommes et L’Affaire SK1 : David Oelhoffen

■ Mr. Turner : Dick Pope

■ Whiplash : J.K. Simmons

■ 9 garcons… Un Cœur ! : Édith Piaf

219

Petites annonces/ Courriers des lecteurs.................86 Le Best-of du numéro................114 k Prochain numéro : le samedi 30 mai k Abonnement : page 87

DOSSIERS & ENQUÊTES 16

64 Dossier Le lexique du générique

Enquête Les boîtiers métal

112

D.R.

20 Enquête Blu-ray : Les Recettes du “bonheur”

Enquête Le son surround fête ses 20 ans !

MATÉRIEL

Installations de particuliers .....................82/88 Actualités matériel ........................................92 Hit matériel..................................................108 Shopping ......................................................110

TEST

■ Téléviseur Samsung UE55JS9000 Ultra HD.................................94 ■ Lecteurs Blu-ray/DVD Panasonic DMP-BDT370...........96 Sony BDP-S4500 .......................97

■ Pack d’enceintes Cerwin-Vega ! XLS Serie........104 ■ Divers HDElite ActiveHD Câble HDMI avec upscaling Ultra HD ......106 SubPac S2 “Subwoofer dorsal tactile”...107

■ Nos avis sur tous les films ........................22 ■ Films en DVD et Blu-ray ............................25 ■ Découvertes................................................61 ■ Séries TV ....................................................68 ■ Musique ......................................................72 ■ Les

calendriers des parutions

VOD . . . . . . . . . . . . . . . 14 Films en DVD . . . . . 62

Films en Blu-ray . . . 63 Séries. . . . . . . . . . . . . 68 Musique . . . . . . . . . . 72

■ Ampli-tuner et processeur audio-vidéo Trinnov Altitude 32....................98 Onkyo TX-NR3030 ...................102

IMPORTS ■ Actualités Imports ...........................................74 ■ Films en DVD et Blu-ray ................................75 ■ L’Italie du DVD .................................................79 ■ Le calendrier US et UK, DVD & Blu-ray .....80 3

N°219 MAI 15 -

!004!LAL219_!004!LAL219 24/04/15 18:00 Page1

1p Edito 219_Mise en page 1 24/04/15 20:43 Page1

(Édito )

Il faut

le savoir… PARTENARIAT HOME CINEMA.FR Réunis par la même passion de l'audio-vidéo, le désir de l'excellence en matière de matériel,les belles productions DVD & Blu-ray, et la défense de leurs adhérents comme nous de nos lecteurs, l'Association Home Cinéma Francophone, ou HCFR, qui existe depuis 1999 et regroupe près de 1.200 membres actifs mais attire des centaines de milliers de visiteurs chaque mois sur son site, vient de passer un accord de partenariat avec Les Années Laser, qui se concrétisera par un échange de visibilité,d'informations et d'entraide lorsque la protection des consommateurs sera en jeu. Bienvenue à ce nouveau partenaire dont la pertinence est reconnue.

BON PAPIER ? On nous a fait quelques remarques concernant le papier sur lequel Les Années Laser est actuellement imprimé : trop brillant, la lecture des textes peut s'avérer difficile dans les endroits très éclairés ; il laisse parfois des traces de maculage suite au passage de doigts humides sur les pages… D'autres sont des partisans sans faille de ce papier en couché brillant. Si vous voulez donner votre avis sur la question, rendez-vous sur notre Forum, rubrique Le Magazine, post Sondage papier. BD ROT TER Pour faire suite à nos articles sur le BD Rot (LAL 217 et 218), nous avons reçu très peu de nouvelles réclamations, ou tout du moins très peu portant sur les mêmes titres et qui ne soient pas des cas particuliers. En revanche, c'est maintenant confirmé, le Blu-ray d'Apocalypse - La 2ème Guerre mondiale est bien atteint (francetélévisions effectue l'échange), et Shine a Light, pressé par Arvato et/ou MPO, est

également échangé par Wild Side. À noter que pour les envois au presseur des galettes à problème, QOL n'adresse plus de timbre en retour depuis quelques semaines. De son côté, Sony DADC, qui n'était pas expressément visé par le souci du BD Rot, a tout de même tenu à nous faire parvenir le communiqué suivant : "Sony DADC n’a reçu aucune réclamation du marché liée à la question de la durée de vie des Blu-ray.Nous avons testé les échantillons de production archivés... Et il n’existe aucune détérioration en termes de qualité. Les paramètres des procédés de fabrication des Blu-ray de Sony DADC et tous les matériaux sont strictement standardisés et contrôlés.Les disques sont testés après leur stockage pendant 240 heures dans une chambre de vieillissement dans des conditions climatiques extrêmes. Sur la base de ce résultat, et en utilisant un modèle de prédiction normalisé, la durée de vie estimée des Blu-ray fabriqués par Sony DADC est au minimum de 50 ans."

Actuellement, le Blu-ray est le support le plus abouti techniquement avec une image et un son Haute Définition, lequel est même capable d'apporter au cœur de nos Home Cinémas les dernières évolutions technologiques du cinéma tel le Dolby Atmos. On n'a pas fait mieux pour le moment pour immortaliser un film. Pourtant, notre pépite vidéo est en danger. À l'étranger, sa part de marché régresse dans des proportions inquiétantes, aggravant s'il en était besoin la décrue de la vidéo physique. En France, en comparaison, il résiste encore, mais sa baisse risque tout de même d'engendrer des réactions éditoriales défavorables. Pour un marché "baissier", on ne prend pas de risque commercial. La mise à disposition en exclusivité sur un support, ce n'est pas pour le Blu-ray (hélas, ça n'a quasiment jamais été le cas…), mais pour la VOD, LE marché qui monte. Enfin, qui monte beaucoup à l'étranger. Ici, il est plus délicat, avec une tendance locative forte et des ventes dématérialisées à la peine, qui seraient sérieusement handicapées par le piratage. Nous aimons également croire que, quitte à acheter un film, autant détenir quelque chose de concret entre les mains, et tant qu'à faire, quelque chose d'abouti, d'où notre enquête sur vos attentes en matière d'édition Blu-ray dans ce numéro.

TRILOGIE DE HIT MAGASINS Les points de vente audio-vidéo & Home Cinéma à pouvoir arborer le label Hit Magasin Les Années Laser sont maintenant au nombre de trois. Après Cobra et Futureland, c'est aujourd’hui au tour de L'Espace de la Technologie, à Amboise, de venir rejoindre la liste de ces boutiques qui offrent une garantie de qualité et de service ainsi que des avantages aux lecteurs des Années Laser (pour explications complètes, cf. LAL N° 213, p. 5).

Mais l'heure est donc plus aux essais “VODistes”. Comme les revenus ne sont pas les mêmes pour les éditeurs entre une location et une vente, on voit des films inédits en salles s'annoncer en exclusivité (provisoire) en VOD avec, pour certains, des tarifs locatifs majorés qui frôlent d'un centime fatidique les 7 €… Le public dira s'il est prêt à investir autant pour toutes sortes de films. En ce qui nous concerne, comme nous sommes toujours curieux de tout, nous n'avons pas hésité à tester ces titres uniquement disponibles en dématérialisé, quitte à ce que ça se fasse dans des conditions pas toujours optimales (fichier marqué pour éviter la piraterie, VF ou VO parfois sans choix possible, qualité variable selon la connexion…). Mais là, ce sont hélas des aléas que tout consommateur rencontrera : nul n'est égal devant la VOD ; tout dépend du choix de la plateforme, mais aussi des tuyaux qui amènent Internet… On ne dit pas que la qualité n'est pas au rendez-vous, juste qu'on ne peut pas vous en parler car elle ne sera jamais homogène pour tous. Et puis, ce n'est pas demain qu'elle vous offrira la possibilité du Dolby Atmos sur votre Home Cinéma. Le Blu-ray, lui, oui. C'est pourquoi les titres que nous chroniquons aujourd'hui en VOD seront de nouveau critiqués lors de leur parution physique, avec un avis technique comme il se doit.

L'Espace de la technologie Centre Leclerc, Avenue Léonard deVinci - 37400 Amboise. Tel : 02 47 23 35 80

À la LONGUE-VUE en DVD & Blu-ray

American Sniper Avengers - L'Ère d'Ultron Cinquante nuances de Grey Divergente 2 - L'Insurrection Le Dernier loup Fast & furious 7 Imitation Game Taken 3

30 juin sept. 2015 18 juin 19 août 25 juin 4 août 2 juin 3 juin

Dates prévisionnelles de parutions sous réserves de modifications de la part des éditeurs.

Hors-série Blu-ray 2015 : paru Hors-série DVD 2015 : paru

■ IR & PRM

Prochain N° 220 de LAL : le samedi 30 mai 5

N°219 MAI 15 -

6p actus generales 219_Actualités LAL 219 24/04/15 18:53 Page2

LE DERNIER DES GÉANTS Les amateurs du Duke vont être à la fête : un coffret Blu-ray de 5 westerns avec John Wayne est en effet annoncé chez Warner pour le 3 juin. Il contiendra 3 inédits, dont un seul film de la RKO : Le Massacre de Fort Apache, accompagné par Les Voleurs de train, Les Cordes de la potence, et de 2 titres déjà parus à l’unité : La Prisonnière du désert et Rio bravo.

Quel retour pour Goldorak ?

LOUP Y ES-TU ? Le film à très grand spectacle de Jean-Jacques Annaud Le Dernier loup, au budget franco-chinois de 38 millions de dollars, sera édité par TF1 Vidéo le 25 juin en DVD, Blu-ray 2D et 2 Blu-ray 2D/3D + DVD.

LE GRAND FRISSON Pour toutes celles (et ceux) qui ont hésité à aller voir le film en salles, tout comme elles (ils) n’ont pas osé ouvrir ce livre sulfureux dans le métro, Cinquante nuances de Grey sortira en vidéo le 18 juin chez Universal Pictures France dans sa version longue inédite. Le Blu-ray proposera des pistes VF 5.1 DTS, VOST 5.1 DTS HD MA, et 2 heures de suppléments pour faire durer ce plaisir coupable, dont un makingof et une fin alternative.

DVD CADEAU

près la sortie d’une Intégrale regroupant les six box DVD en décembre, l’annonce d’une sortie Blu-ray espérée depuis le début par les fans de Goldorak a eu de quoi surprendre. Nous avons donc interrogé l’éditeur AB Vidéo, qui nous a répondu que la décision de cette sortie HD était intervenue suite

à un changement de direction, alors que l’ancienne, en place lors du lancement du projet, ne souhaitait pas d’édition Blu-ray. Peut-on espérer de nouveaux bonus ? “Sur les trois coffrets à paraître, il est à présent certain que le premier à sortir en juillet n’en contiendra pas”, nous a expliqué Martine Fontaine, responsable du service vidéo chez AB. Il n’y aura pas non plus de choix entre les différentes chansons françaises des génériques de début et de fin sur la VF pour des questions de droits. En dehors du générique interprété par Noam imposé sur chaque épisode lorsqu’on visionne la série accompagnée du doublage qui a bercé notre enfance, les six autres chansons, parfois dans de nouvelles interprétations franchement déconcertantes, avaient été incluses

Il est également encore trop tôt pour savoir si le supplément de 21’ consacré à la remasterisation de la série ainsi qu’à la réintégration des éléments manquants lors des diffusions télévisées françaises (écran-titre de chaque épisode en japonais, aperçu de l’épisode suivant en fin de programme) proposé sur le DVD 15 de la box 5 sera repris sur un des deux autres coffrets à venir. ■ AA

Suites de séries en Blu-ray : Sortira, sortira pas… D

epuis l’arrivée du Blu-ray, les éditeurs ont fait le choix de commercialiser en Haute Définition certaines séries simultanément à leur sortie DVD pour le plus grand plaisir des Blu-rayphiles. Pour bon nombre d’entres elles, dont Game of Thrones, Homeland, Mad Men, Falling Skies, Sons of Anarchy ou Downton Abbey, les ventes étant plus que certainement au rendez-vous, les

suites de Saisons continuent à être éditées en Blu-ray. Mais d’autres n’ont visiblement pas rencontré le succès escompté dès la première Saison et n’ont donc pas eu le privilège de se poursuivre en Blu-ray, comme The Americans, Chicago Fire, Chuck, Crossing Lines, Damages, Mentalist, Supernatural, Weeds et Smash, ou bien encore Nurse Jackie et La Quatrième dimension - La Série

Jusqu’à présent, l’achat d’un DVD ou d’un Blu-ray vous permettait parfois d’accéder gracieusement à une copie numérique du film. Aujourd’hui, la situation s’inverse avec Wuaki.TV qui propose de vous offrir le DVD pour l’achat de la version numérique ! Une fois votre film acquis en dématérialisé, vous recevrez un mail vous demandant votre adresse postale et vous recevrez la galette physique dans les 7 jours ouvrés… Attention, offre limitée dans le temps.

- N°219 MAI 15

en bonus sur le DVD 12 de la box 4. Mais qu’en est-il de l’interview du créateur Go Nagai annoncée sur la box 6 et sur la sérigraphie du DVD numéro 18 mais étrangement absente ? “Cette interview était bien présente sur la box 6 sortie à l’unité en septembre 2014”, précise Martine Fontaine. “Mais la Toeï nous a ensuite demandé de la retirer et, à l’occasion de la sortie du coffret Intégrale, il y a eu une erreur de manipulation qui a conduit à l’utilisation des visuels de la box vendue à l’unité pour certains coffrets. Nous avons depuis fait un reconditionnement du packaging et de la sérigraphie pour retirer toute mention de cette interview qui ne s’y trouve donc plus. Et si la Toeï ne nous en donne pas l’autorisation, nous ne pourrons pas la remettre.”

originale qui n’ont eu, quant à elles, les honneurs du Blu-ray que le temps de 2 Saisons sur les 5 existantes en DVD ! Il n’est pas dit que les acheteurs qui ont débuté une série en Blu-ray soient particulièrement ravis de se procurer les Saisons suivantes en DVD, et avec une telle politique, les éditeurs risquent fort de refroidir certains futurs acquéreurs de séries sur le support… ■ SB

6p actus generales 219_Actualités LAL 219 24/04/15 18:54 Page3

BIG BROTHER

Notre sélection mensuelle de films à "grand spectacle" qui devraient ravir vos platines Blu-ray après avoir dynamité les écrans de cinéma. Sans oublier notre "Coup de cœur".

(Home) Ciné-Must MAD MAX - FURY ROAD 14 mai •Trente-six ans après le premier volet et 30 après Au-delà du Dôme du Tonnerre, George Miller a donc décidé de revenir à ses premières amours en “rebootant” lui-même le cultissime road movie futuriste qui fit sa légende en même temps que celle d’un certain Mel Gibson. De 350.000 en 1979, le budget est aujourd’hui passé à 100 millions, et c’est à Tom Hardy (The Dark Knight rises) que revient la charge écrasante de reprendre le flambeau. “C’était écrit”, s’amuse-t-il. “Je suis né l’année de la sortie du premier film, et, enfant, j’ai baptisé notre chien Mad Max !” Projeté en première mondiale au Festival de Cannes en 3D de conversion, Fury Road vrombira quelques heures plus tard dans 31 pays, dont le nôtre, puis 15 autres d’ici le 20 juin. À LA POURSUITE DE DEMAIN 20 mai •Ex-pilier de l’animation (Le Géant de fer, Les Indestructibles, Ratatouille), Brad Bird a prouvé avec Mission : Impossible - Protocole fantôme qu’il ne s’en sortait pas si mal non plus avec les acteurs de chair et d’os. Co-auteur du scénario, il propulse à présent une adolescente et George Clooney dans une autre mission, tout aussi impossible : percer le secret d’une ville qui ne semble exister que dans leur imagination. L’embargo sur le film a été quasi total, à l’exception des propos recueillis et des visuels, pour certains exclusifs, que nous vous dévoilons page suivante…

•

SAN ANDREAS 27 mai Selon les pronostics unanimes des sismologues, un tremblement de terre d’une magnitude maximale ravagera un jour ou l’autre Los Angeles, métropole édifiée à proximité de la très sensible et mouvante faille de San Andreas. Déjà porté en 1974 à l’écran par Mark Robson avec Charlton Heston et le fameux système acoustique d’infrabasses “Sensurround”, le cataclysme annoncé trouve à présent sa visualisation la plus crédible et cauchemardesque grâce à l’apport des effets de synthèse, d’une post-conversion en 3D… et de Dwayne “The Rock” Johnson en père héroïque à la recherche de sa fille dans les décombres laissés par le cataclysme.

COUP DE C♥EUR UNE CHRONIQUE INDIENNE 6 mai •ÀTITLI, des années-lumière des artifices visuels et des délires musicalo-dansés made in Bollywood, une

Le 1er juin, FPE fera paraître 3 Blu-ray inédits, dont 2 titres du catalogue MGM : 1984, Road House, et un film de la Fox : Commando en Director’s Cut.

D’OH ! Une bien triste nouvelle pour les fans des Simpson aux USA et très probablement en France. Fox vient en effet de décider d’arrêter la parution de la série en DVD (et Blu-ray pour les États-Unis). La disponibilité de l’Intégrale en VOD serait à l’origine de cette désaffection physique. Le show runner Al Jean a ainsi déclaré sur Twitter : “Je suis personnellement désolé d’assister à la fin de la commercialisation des DVD. Nous les faisions dans le seul but de nous entendre parler !”, en référence aux très nombreux commentaires audio qui émaillaient les épisodes en vidéo.

L’AUTRE GUERRE DES ÉTOILES Le film de 1979 Galactica, la bataille de l’espace avec Richard Hath et Dirk Benedict est annoncé pour le 2 juin chez Universal Pictures en DVD et Blu-ray. Le support HD contiendra une piste française 2.0 DTS et originale “Sensurround” 2.1 DTS HD MA avec les effets d’origine.

chronique urbaine magnifiquement réaliste et romanesque, où un adolescent des faubourgs de Dehli met tout en œuvre pour échapper au destin de voyou que semble tracer pour lui son héritage familial. Poignant, brutal, gorgé de vie et propulsé par une captivante énergie de cinéma. ■ BA

Citizen Welles E

n partenariat avec TCM Cinéma, la seule chaîne dédiée au meilleur du cinéma américain disponible en Haute Définition sur le câble, le satellite et l'ADSL, Les Années Laser vous invite à découvrir tous les jeudis de mai l'Intégrale d'un géant absolu du 7è Art : Orson Welles. ■ BA Le Procès

La Dame de Shanghai

• Le 7 à 20h40, les sortilèges visuels et romantiques de La Dame de Shanghai, suivis de l’haletante chasse au nazi du Criminel à 0h10. • Le 7 à 22h10, l’adaptation baroque du Procès de Kafka, avec une Romy Schneider aux mains palmées. • Le 14 à 20h40, 22h15 et 0h00, la somptueuse trilogie shakespearienne Othello/Macbeth/Falstaff. • Le 21 à 20h40, le génie technique de La Soif du mal,

quintessence du cinéma noir. • Le 21 à 22h30, le méconnu film d’espionnage Dossier secret. • Le 21 à 0h05, le savoureux Vérités et mensonges sur les faussaires de tableaux. • Le 21 à 1h35, Hearts of Ages, le premier court métrage de Welles, inédit à la télé. • Le 28 à 20h40, l’impitoyable saga familiale La Splendeur des Amberson. • Le 28 à 22h10, l’inépuisable Citizen Kane. • Sans oublier la série en six parties Autour du monde avec Orson Welles et le formidable documentaire inédit produit par TCM Cinéma This is Orson Welles (le 21 à 19h45). 7

LA LUTTE FINALE Basé sur une histoire vraie, le drame sportif dans le milieu de la lutte Foxcatcher avec Steve Carell, Channing Tatum et Mark Ruffalo (cf. test Import LAL 218) réalisé par Bennett Miller (Le Stratège) et prix de la mise en scène à Cannes, sera édité en France le 20 mai prochain par TF1 Vidéo en DVD (VF et VOST 5.1 DD) et Blu-ray (VF et VOST 5.1 DTS HD MA), avec pour suppléments le module À la découverte de Foxcatcher, un making-of et des scènes coupées.

N°219 MAI 15 -

6p actus generales 219_Actualités LAL 219 24/04/15 18:55 Page4

DOUCE FRANCE Le second volet du magnifique documentaire Le Plus beau pays du monde, coréalisé par Frédéric Fougea et Jacques Malaterre, diffusé sur France 2 le 14 avril dernier et qui a une nouvelle fois rencontré le succès avec près de 5 millions de téléspectateurs (6,5 pour le premier opus en décembre 2013), rend hommage à la diversité de la France à travers la vie de sa faune et de sa flore. Si la VOD est déjà dispo (les droits sont chez francetélévisions), Disney en possède le copyright vidéo physique, ce qui nous laisse peut-être espérer une parution DVD et surtout Blu-ray dans un proche avenir puisque le 1er volet était sorti fin 2013 sur les 2 supports.

NETFLIX INTÉGRÉ Malgré le service de SVOD que lancera prochainement HBO aux USA, le nombre d’abonnés à Netflix est à la hausse, surtout à l’international, et atteignait mi-avril les plus de 62 millions d’utilisateurs à travers le monde (ils seraient 500.000 en France). Fort de cette progression, la société a passé un accord avec des constructeurs de TV, afin que soit intégrée une touche d’accès direct à Netflix sur les télécommandes de leurs écrans plats et lecteurs Blu-ray connectés. Pour certains, c’est déjà le cas (cf. les tests pages 96 et 97).

CARTES SUR TABLE Juste après la fin de sa diffusion TV sur Canal+, la Saison 3 de House of Cards paraîtra le 29 juin chez SPHE en coffrets 4 DVD et 4 Blu-ray. Les 3 Saisons sont par ailleurs disponibles à l’achat VOD sur la Box Vidéofutur.

À SUIVRE… Accueilli par une critique dithyrambique, It follows, le film d’horreur de David Robert Mitchell, est le second long métrage de ce réalisateur prometteur. Il sortira en Blu-ray le 4 juin chez Metropolitan avec pistes VF et VOST 5.1 DTS HD MA, accompagné en prime pour cette édition limitée de la première œuvre du metteur en scène, The Myth of the American Sleepover, également sur support HD en exclusivité mondiale, le tout avec un livret de 20 pages.

- N°219 MAI 15

20 mai

À la poursuite de demain

La nostalgie du futur

“P

ourquoi le futur nous angoisse-t-il aujourd’hui alors qu’il semblait si radieux dans les années 50 et 60 ?” Cette question a inspiré au scénariste Derrière Walt Disney, le plan de “sa” ville d'Epcot.

habitée par une vraie population, qui intégrait alors les idées d’urbanisme et les technologies les plus avancées, construite de façon circulaire pour raccourcir les déplacements d’un point à un autre. Les lieux d’éducation et de travail, les commerces et les infrastructures médicales étaient situés en son centre, le pourtour verdoyant se voyait réservé aux habitations, la circulation des automobiles se faisait en sous-sol, et des monorails dédiés assuraient les transports en surface. Walt Disney mourut hélas en 1966, et ses successeurs préférèrent transposer son projet en parc à thème consacré au futur et aux cultures du monde.

ET SI ? Pour Damon Lindelof, le déclic narratif du scénario d’À la poursuite de demain fut la découverte dans les Studios Disney d’une boîte contenant des notes et des maquettes datant de la création de Tomorrowland. “J’ai imaginé que ces documents révélaient qu’une cité du futur avait bel et bien été construite quelque

La maquette de la vision de Walt Disney… et sa réalisation en parc après sa mort.

intégré de nouvelles technologies, comme ce mode de construction de gratte-ciel qui permettra bientôt de réaliser des structures plus hautes et plus audacieuses. Parmi mes références visuelles, je peux vous dire qu’un moulin à poivre géant a inspiré la forme du train qu’on voit voler au-dessus de la ville, et que les armes des méchants ressemblent à une machine à découper le fromage qu’on m’a offerte !” Scott Chambliss s’est également amusé avec le symbole de Paris, qui s’avère la rampe de lancement d’une fusée conçue par Gustave Eiffel. “Si je tiens aussi compte des designs non utilisés, mon équipe et moi avons conçu plus de trois cents environnements et véhicules futuristes.” ■ Pascal Pinteau Remerciements à Scott Chambliss et Olivier Margerie

Damon Lindelof (Prometheus, World War Z) et au réalisateur Brad Bird (Les Indestructibles, Mission Impossible : Protocole fantôme) le thème majeur d’À la poursuite de demain, quête initiatique à la recherche de la cité secrète de Tomorrowland. Son nom (le titre original du film) est aussi celui de l’aire de Disneyland où Walt Disney entraîna dès 1955 les visiteurs dans l’avenir par le biais d’attractions comme Rocket to the Moon, voyage en fusée jusqu’à une base lunaire. En 1963, il alla plus loin et imagina E.P.C.O.T. (Experimental Prototype Community of Tomorrow, soit prototype de communauté expérimentale de demain), une ville futuriste

part dans le monde réel.” C’est ainsi que naquit l’histoire d’un inventeur désabusé (George Clooney) et d’une adolescente douée d’une grande curiosité scientifique (Britt Robertson) sur le point d’explorer et de défendre au péril de leur vie une mystérieuse ville futuriste située au-delà de l’espace et du temps. Mais encore fallait-il arriver à la représenter de belle manière. C’est le défi qu’a relevé Scott Chambliss, après avoir signé les décors des deux Star Trek de J.J. Abrams ; sa démarche créative et ses dessins conceptuels seront abondamment présentés dans les bonus des futures éditions DVD et Blu-ray du film. “Tout ce que vous verrez dans la cité est lié à des vérités scientifiques historiques”, nous a confié le chef décorateur. “C’est un concentré des idées des grands esprits de la fin du XIXè et du XXè siècles qui auraient pu se concrétiser si les bonnes volontés avaient eu le dernier mot quand les occasions se sont présentées. Je suis parti d’éléments réels de la vie quotidienne pour concevoir ces environnements futuristes, afin que les spectateurs puissent identifier leurs fonctions en un coup d’œil. Nous avons aussi 8

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Les nouveaux héros C

omics publié par Marvel, Les Nouveaux héros (Big Hero 6) est le premier titre à se voir adapté par les Studios Disney depuis que la firme aux grandes oreilles s’est offert l’un des géants de la BD américaine. Très librement retranscrite à l’écran, notamment à cause de problèmes de droits d’auteurs sur certains personnages, l’histoire revient sur un jeune garçon surdoué, Hiro, et le robot Baymax, une création de son grand frère, qui doivent affronter un complot criminel susceptible de détruire la ville fictive de San Fransokyo. Pour l’aider dans cette tâche, ses amis se transformeront en un groupe de super héros high-tech. Plutôt bien accueilli en salles avec plus de 1,3 million d’entrées en France (mais loin du carton de La Reine des neiges et ses plus de 5 millions l’année précédente), récompensé par l’Oscar du meilleur long métrage d’animation, le film devrait trouver sans difficultés son public vidéo dans les bacs à partir du 24 juin. Au programme, DVD (VF et VOST en 5.1 DD) et Blu-ray 2D (VF en 7.1 DTS HRA, VOST en 7.1 DTS HD MA - point de Dolby Atmos encore pour Disney…) auront en commun l’adorable court métrage lui aussi oscarisé Festin, rehaussé en Blu-ray de modules sur les origines du film et les animateurs, 4 scènes coupées et le court métrage de 2013 mettant en scène Mickey Mouse dans Une Journée à Tokyo. En revanche, alors qu’une version 3D avait été proposée en salles, aucun Blu-ray 3D ne s’annonce en France. Les USA, un peu plus vernis que nous, auront eu droit à une version 3D dématérialisée. Et c’est vers l’Angleterre et l’Australie qu’il faudra se tourner (oubliez toute possibilité de VF ou de soustitres français…), car ils annoncent quant à eux des transferts physiques du film en relief. Allez comprendre quelque chose à cette stratégie éditoriale ! ■ ED

GARDE À VUE Avec ses près de 3 millions d’entrées salles, la comédie à succès Papa ou maman, sur les déboires d’un couple en plein divorce qui ne veut pas de la garde des enfants, paraîtra en vidéo physique et VOD locative le 10 juin (le 4 en achat VOD) chez Pathé. DVD (5.1 DD) et Blu-ray (5.1 DTS HD MA) seront accompagnés d’un making-of de 20’, ainsi que du commentaire audio du réalisateur et des scénaristes.

LA VIE EN ROUGE Le prochain film documentaire d’Isabelle Clarke et Daniel Costelle Apocalypse : Staline est déjà prévu au planning de francetélévisions pour octobre en DVD et Blu-ray.

STRATÉGIE DIVERGENTE Divergente 2 : L’Insurrection aurait pu sortir dès mi-juillet en vidéo, mais voilà : M6, son éditeur en a décidé autrement. Ce titre est maintenant calé au 19 août.

N°217 MARS 15 -

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MALLE AUX TRÉSORS Deux films de Louis Malle sont au programme de la Collection Gaumont Classiques pour le 10 juin en DVD et Blu-ray : Zazie dans le métro et Lacombe Lucien.

À CORÉE À CRIS La comédie polémique The Interview avec Seth Rogen et James Franco, satire saignante du régime nord-coréen qui a valu bien des menaces et problèmes d’intrusions informatiques à Sony Pictures, sera éditée le 3 juin en DVD et Blu-ray avec la version non censurée et 1h30 de bonus sur le support HD.

CŒUR DE LION Gaston Phébus - Le Lion des Pyrénées avec Jean-Claude Drouot, une série historique médiévale emblématique de la télévision de la fin des années 70 et dont l’un des créateurs est le réalisateur d’Angélique, marquise des Anges Bernard Borderie, sera rééditée avec une version restaurée par Koba Films le 3 juin en coffret double DVD.

Halloween au printemps ? L

e grand nombre de sorties de films d’horreur et assimilés chroniqués dans notre dernier numéro a interpellé, voire déconcerté certains de nos lecteurs : pas moins de 13 titres, tous éditeurs confondus, alors que nous sommes bien loin de la période de l’année qui accueille traditionnellement ce type de programmes. Et pourtant, croyez-nous, nous n’avons pas passé tous les DVD reçus ! Néanmoins, beaucoup proviennent de chez Éléphant Films. Serait-ce le résultat d’une nouvelle stratégie commerciale ? Victor Lopez, responsable des sorties films, nous apporte ses éclaircissements : “Comme vous le savez, même si notre ligne éditoriale se concentre ces dernières années sur le cinéma de

patrimoine, le cinéma de genre, particulièrement asiatique, occupe une place de choix dans nos cœurs d’Éléphant.

Ce qui explique la vague de 7 titres d’horreur de mars, regroupant logiquement 5 œuvres estampillées “Sushi Typhoon” [NDLR : Dead Sushi, Deadball, Tomie : Unlimited, Zombie Ass et Samuraï Princess] qui feront l’objet d’un coffret Intégrale pour la fin de l’année, auxquels il nous a semblé judicieux de grouper The Taint, maintes fois repoussé et réclamé par les fans, ainsi qu’American Mary qui nous tenait particulièrement à cœur”. Outre les DVD et Blu-ray, quels autres modes de diffusion pour des films à ce point ciblés ? “Impossible en effet de nos jours de voir ça en télé”, convient notre interlocuteur. “Mais ils seront disponibles sur les plateformes VOD comme iTunes, Orange, SFR, Google, etc.” ■ AA

PLANÈTE WACHOWSKI Le film de SF des Wachowski Jupiter : Le Destin de l’univers est prévu pour le 2 juin en vidéo aux USA, avec du Dolby Atmos en VO. Pour la parution dans l’Hexagone le 24 juin chez Warner, si on sait déjà qu’il sera disponible en DVD, Blu-ray 2D + copie numérique et édition limitée 2 Blu-ray 2D/3D + copie numérique, deux questions demeurent : la piste Atmos sera-t-elle maintenue, et la VF bénéficiera-t-elle d’un rendu Haute Définition ? Pour ce dernier point, ce devrait a priori être le cas au vu de la politique actuelle de l’éditeur en matière de gros titres.

BONS PLANS DE MAI EN DVD ... Le 2… Dans les séries de FPE, les Saisons 3 et 4 d’Un Village français sont chacune à 20 €, et le coffret de 28 DVD d’How I met your Mother à 80 €.

Le 6… Chez Koba, à 10 € : Le 16 à Kerbriant, L’Amour en héritage, La Bastide blanche, La Bicyclette bleue, Blanc, bleu, rouge, Le Chef de famille, Le Comte de Monte-Cristo, Les Dames de la Côte, Les Fiancées de l’Empire, Des grives aux loups, L’Île aux trente cercueils, Les Moissons de l’océan, Méditerranée, Tramontane, Queenie - La Force d’un destin, La Porteuse de pain, Les Filles du maître de chai, L’Été rouge, L’Esprit de famille… Le 15… Chez Seven 7, à 10 € le western avec offre 2=3 : Rio Conchos, Le Jardin du diable, La Flèche brisée, La Lance brisée, L’Homme aux colts d’or, L’Aventurier du Texas, Décision à Sundown, L’Homme de l’Arizona, Le Roi et quatre reines, La Chevauchée terrible, La Dernière caravane, La Fureur des hommes, Les 100 fusils, Texas, nous voilà, Willy Boy, Violence à Jéricho, À feu et à sang, Comanche Station, Les Massacreurs du Kansas, La Poursuite des Tuniques bleues, L’Homme du Nevada... … Et également à 10 €, avec offre 2=3 : États de choc, Nurse, Festin de requin 2, Drôles de dindes, Hatchi, Tout pour lui plaire, A History of Violence, Bad Lieutenant, Blitz, Braquage à l’anglaise, Crazy Joe, Daybreakers, Le Flingueur, Dead Man down, Suspect. Les titres en couleurs sont inédits sur le support.

BEST-OF GAUMONT Toujours dans sa logique de célébration de ses 120 ans, Gaumont prépare 2 nouveaux coffrets d’anthologie de ses titres respectivement pour les 3 et 24 juin. Chacun comportera 26 DVD + 1 CD : le 1er sera consacré aux films du Studio sur la période 1930-1944, et le 2d aux années 1945-1954.

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Les éditeurs se réservent le droit de décaler, voire d’annuler toute opération sans préavis, ce qui arrive parfois…

… EN DVD et/ou

Le 15… Chez Seven 7, à 10 € le DVD ou 15 € le Blu-ray avec offre 2=3 : Sabotage, Rouge rubis, Locke, The Rover, Les Voies du destin, A Good Man, Le Chaos, La Bataille de la Baltique, Les Braqueurs, Rampage - Sniper en liberté, Rampage 2 - La Vengeance d’un sniper, Saints and Soldiers, Saints and Soldiers 3. Le 19… Chez Universal, la Trilogie Jurassic Park est à 15 € en DVD et 20 € en Blu-ray.

…

Le 15… Chez Seven 7, à 15 € le Blu-ray avec offre 2=3 : La Dernière tranchée, Out of Control, Ultimate Game, Dans l’œil d’un tueur, L’Aube rouge, Face à face, Le Secret de l’étoile du Nord, Du plomb dans la tête, Infiltré, Voltage, Sans compromis.

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DÉCO HOME CINÉMA MÉTAL HURLANT Budget : Abordable Élément de décoration par excellence, l’affiche de cinéma, dont nous relayons mois après mois les multiples déclinaisons (originales ou revisitées), inspire en outre des reproductions sur des matières insolites. Témoin la société londonienne Displate qui a opté pour le métal afin de laisser libre cours à l’inventivité du millier d’artistes qui réinterprètent à son intention des posters mythiques.

TRISTE ANNIVERSAIRE

Enquête réalisée par Gersende Bollut

Pratique : chaque modèle, réalisé à la main, numéroté et signé au verso par son auteur, est livré avec un aimant au dos. Des sagas Alien, Retour vers le futur, Le Parrain et Star Wars à la filmographie de Quentin Tarantino en passant par les séries télévisées Breaking bad et Game of Thrones, vous n’avez que l’embarras du choix. D’autant qu’à 35 € l’exemplaire (32 x 45 cm), il n’y a vraiment pas de quoi se priver. http://displate.com www.son-video.com

On aurait pu croire qu’avec la célébration des 30 ans de carrière de Mylène Farmer, nous aurions enfin eu droit à la parution de l’Intégrale de ses clips en Blu-ray. Il n’en est hélas pas question, puisque Universal Music nous a dit n’avoir “rien de prévu pour le moment.”

MONNAIE DE SINGES Les 13 épisodes de la Saison 1 de la série de science-fiction 12 Monkeys, déclinaison de L’Armée des 12 singes de Terry Gilliam, seront édités le 26 mai par Universal Pictures en coffrets 3 DVD (VF et VOST 5.1 DD) et 2 Blu-ray (VF et VOST 5.1 DTS HD MA) avec scènes coupées, bêtisier et auditions du casting. À moins qu’entre-temps une chaîne gratuite (et non plus seulement Syfy) ne vienne préempter la série, ce qui reporterait sa parution.

DES DVD POUR UN LIVRE

ROBIN DES BOIS Budget : Abordable Passée par le commerce et le marketing, Nathalie Sainz plaque tout fin 2014 afin de vivre de sa passion pour les mots et l’art manuel. Sa société, baptisée Motbois (mot-valise résumant le concept "des mots sur du bois"), propose ainsi des tableaux décoratifs en bois agrémentés de citations sur divers thèmes et notamment de répliques culte du 7e Art. Entièrement fait main avec des panneaux de pin dans un atelier parisien, chaque tableau est unique grâce à la dizaine de coloris existants, au lettrage laissé au choix du client et bien entendu à l’irrésistible patine du matériau. Si chaque modèle coûte 88 €, une importante ristourne permet actuellement d’acquérir un exemplaire pour moins de 40 €. Une incitation à découvrir le travail créatif de cette jeune société.

MICKEY À TOUTES LES SAUCES Budget : D’abordable à élevé Nul besoin d’aller jusqu’au Japon pour faire l’acquisition des figurines conçues par la société Medicom Toy, qui célèbrera l’année prochaine ses 20 ans d’existence. Dans son escarcelle, la gestion de prestigieuses licences parmi lesquelles Tôei, Star Warsou Disney, celle-ci bénéficiant d’un large éventail de modèles à l’effigie de Mickey. Référencés dans la catégorie VCD (Vinyl Collectible Toys), ces derniers déclinent l’indéboulonnable mascotte dans ses premiers courts métrages en noir et blanc, au Far-West, en créature de Frankenstein et même en Chapelier fou version Tim Burton. Compter 30 € en moyenne pour chaque figurine de 15 cm, dont la finition et les mimiques irrésistibles devraient susciter des envies de collection. D’autres modèles plus onéreux ont également été commercialisés, comme un magnifique Stitch de 45 cm initialement vendu aux alentours de 400 €. Outre les sites d’Artoyz et La Redoute, on peut aisément trouver ces figurines dans les boutiques spécialisées Album.

www.motbois.com

www.medicomtoy.co.jp http://artoyz.com

L’éditeur Artus Films qui fête ses 10 ans et 100 films parus en DVD, est aussi éditeur de livres depuis l’an dernier. Après Gore, dissection d’une collection, son nouveau projet s’intitule 20 ans de western européen. Pour que celui-ci voit le jour, une souscription est ouverte sur le site ulule. Si l’objectif des 100 préventes est atteint au 11 mai, le livre sera disponible début juin. Toute souscription entraîne l’achat du livre dédicacé par l’auteur Alain Petit (35 €), et pour quelques “dollars” de plus, des DVD de western européen vous sont offerts ! http://fr.ulule.com/ 20ans-western/

FUTUR ANTÉRIEUR La web-série de SF française Le Visiteur du futur aura droit à une nouvelle parution en vidéo. En effet, Francetélévisions concocte pour le 3 juin un coffret de l’Intégrale des 4 Saisons (57 épisodes sur 11 DVD).

PREMIÈRE CLASSE La Saison 2 de la classieuse série britannique Mr Selfridge (qui comporte à ce jour 3 volets), sur l’histoire du créateur de ce grand magasin londonien, arrive en coffret 3 DVD le 2 juin chez Universal Pictures avec les 10 épisodes en VF et VOST stéréo, un making-of et des scènes coupées.

N°219 MAI 15 -

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RÉDEMPTION Le site d’échange de DVD entre particuliers Vodkaster (avec la particularité de pouvoir visionner immédiatement en ligne ce que vous avez acheté grâce au principe de lecture DVD à distance) propose aux pirates du web d’acheter leur conduite ! Jusqu’au 15 mai, ils peuvent échanger leur courrier Hadopi contre un bon d’achat de 10 € valable sur le site vodkaster.com…

RENDEZ-VOUS À L’AUTOMNE Wild Side se préparait à sortir pour le 3 juin 4 Blu-ray de films emblématiques des années 80 : Fletch aux trousses, Dangereuse sous tous rapports, Streets of Fire (Les Rues de feu) et Hot Spot, mais ils ont été récemment décalés. Ce n’est que partie remise, car ils sont maintenant annoncés sur septembre.

NOBLESSE OBLIGE Le 20 mai, l’Atelier d’Images distribuera dans les salles le film Christina Noble réalisé par Stephen Bradley, sur la véritable histoire de cette femme qui, depuis 1989, consacre sa vie à apporter aide, soutien et culture à plus de 600.000 enfants au Vietnam. Comme on nous l’a indiqué, ce titre sera ensuite prochainement édité en DVD et Blu-ray.

Blu-ray inédits : vers l'Europe et au-delà L’importation de Blu-ray depuis les États-Unis devenant plus onéreuse avec la baisse de l’euro, il reste tout de même possible de satisfaire son appétit d’inédits grâce à cette sélection de films étrangers, parfois francophones ou tout simplement bien de chez nous. Point commun de tous ces titres : on est toujours sans nouvelles concrètes quant à leur sortie HD dans l’Hexagone… LE PASSAGE DU RHIN L’Allemagne arrive en tête des parutions Blu-ray inédites de films français comme Hors de prix (Liebe um jeden Preis) de Pierre Salvadori, Le Mouton enragé de Michel Deville, Gomez vs. Tavarès (Bad Cops) avec Titoff et Stomy Bugsy, Et si on vivait tous ensemble ? (Und wenn wir alle zusammenziehen ?) avec Jane Fonda, Géraldine Chaplin, Pierre Richard, Guy Bedos et Claude Rich, Requiem pour une tueuse (Requiem for a Killer) avec Mélanie Laurent, Les Valseuses qu’on ne présente plus, La Tête en friche (Das Labyrinth der Wörter) de Jean Becker, le sous-estimé Tais-toi ! de Francis Veber,Wasabi (également avec Jean Reno), Je préfère qu’on reste amis d’Éric Toledano et Olivier Nakache, Inju, la bête dans

Enrico avec Jean-Paul Belmondo, sans oublier L’Important c’est d’aimer avec Romy Schneider ou la célébrissime coproduction franco-italienne La Grande Bouffe (Das Grosse Fressen) de Marco Ferreri prévue ce mois-ci. Quant à La Tulipe noire avec Alain Delon, il est désormais annoncé pour le mois de juin. Du côté des films également en français (en co-production ou issus de pays francophone), l’Allemagne accueille

sortie française en Blu-ray avait été un temps prévue avant d’être annulée, ou Bilitis de David Hamilton avec Bernard Giraudeau et Patti d’Arbanville. Il y a aussi le film allemand Au-delà du silence avec Sylvie Testud à ses débuts et Emmanuelle Laborit qui permet, grâce à des sous-titres français, de redécouvrir cette histoire de jeune fille obligée de choisir entre ses parents sourdsmuets et son don pour la musique, sujet

À LA BONNE HEURE Inédit en France sur support HD, le Blu-ray (et une ressortie DVD Collector) du western de Delmer Daves 3h10 pour Yuma avec Glenn Ford est au planning de Carlotta pour le 24 juin. Cette édition, obtenue à partir d’un master 4K (a priori le même que celui de Criterion), comportera des pistes VF et VOST ainsi qu’un entretien avec le fils du réalisateur et le chef opérateur Phedon Papamichael (The Descendants).

ÉCOUTE LÉGALE Considérée comme l’une des meilleures séries de la télévision américaine, Sur écoute (The Wire) aura droit à un coffret d’anthologie le 3 juin chez Warner France. En effet, l’éditeur annonce la parution d’une Intégrale HD des 5 Saisons sur pas moins de 20 Blu-ray…

- N°219 MAI 15

Au-delà du silence

Inju, la bête

Ensemble c’est tout

Je préfère qu’on

Chronique sexuelle d'une

reste amis

famille d'aujourd'hui

dans l'ombre

l’ombre de Barbet Schroeder, Une Chance sur deux (Alle meine Väter) et Le Mari de la coiffeuse (Der Mann der Friseuse) de Patrice Leconte, Ensemble c’est tout de Claude Berri, Au cœur du mensonge (Die Farbe der Lüge) de Claude Chabrol et Ho ! de Robert

Le Gamin au vélo (Der Junge mit dem Fahrrad) de Jean-Pierre et Luc Dardenne ainsi que Le Bonheur de Pierre avec Pierre Richard. Dans un tout autre genre, nos voisins d’outre-Rhin peuvent acquérir Chronique sexuelle d’une famille d’aujourd’hui, dont la

très proche du triomphal La Famille Bélier.Quant aux films en langue anglaise avec VF et VOST sauf précision, on pourra s’arrêter sur Capone avec Ben Gazzara et Sylvester Stallone, le doublé Johnny Depp Don Juan de Marco (avec Marlon Brando, VOST)/Benny & Joon,

L’Important c’est d’aimer

La Corde raide

La Grande bouffe

La Tulipe noire

Le Bonheur de Pierre

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Peckinpah, mais en VO pure. Tous ces titres sont bien entendu compatibles avec les lecteurs de Blu-ray français. BAC OPTION DVD

PAR-DELÀ LES MERS

Le Mouton enragé

Les Valseuses

L’Ouragan vient de Navarone (Der Wilde haufen von Navarone) avec Harrison Ford, le polar très sexué La Corde raide avec Clint Eastwood, Commando Léopard avec Klaus Kinski, les 3 Poltergeist, Miss Karaté Kid (The Next Karate Kid) avec Hilary Swank, et surtout la 6è Saison avortée de la série animée Star Wars - The Clone Wars qui n’a pas encore fait surface dans nos vertes contrées. Les très polémiques À l’intérieur (Inside) avec Béatrice Dalle et Baise-moi de Virginie Despentes et Coralie Trinh-Thi se trouvent, en VF, quant à eux en Autriche via le site shop.dtm.at où on dénichera aussi Angel Town, un petit film de combats bien connu des amateurs (attention, anglais uniquement) avec le Français Olivier Gruner.

NOS CHERS VOISINS Malheureusement sans VF, Soleil rouge et Zorro avec Alain Delon sont dispoSoleil rouge

Tais-toi !

nibles en Espagne, tout comme Juste Cause (Causa justa)avec Sean Connery, qui possède en revanche VF et VOST, ou Detroit Rock City (Cero en Conducta) seulement en VOST. Pas de français hélas pour Dead Zone (Zona morta) avec Christopher Walken et La Ciocciara avec Sophia Loren parus en Italie, mais on trouvera une VF (mais pas de soustitres français) sur le Blu-ray italien de Short Circuit. Du côté de la Belgique, vous pourrez retrouver le regretté Paul Walker dans le polar La Peur au ventre avec VF et VOST, ainsi qu’un titre épuisé en France, le bouleversant La Vie des autres en VOST mais sans piste HD. Enfin, encore plus au nord, le Danemark et la Finlande disposent d’une édition Blu-ray d’Extrême préjudice, chouette polar américain réalisé par Walter Hill en hommage à Sam Zorro

Short Circuit

Direction la Chine pour le montage plus long sorti à Hongkong de Sacrifices of War (LAL 218) qui, sous le titre The Flowers of War, contient de nombreux plans plus violents lors des scènes de guerre davantage développées (VO 7.1 sous-titrées anglais, Région A). On trouve également de belles choses exclusives en Australie, où les disques sont Région B comme en Europe, mais il faut généralement comprendre l’anglais. On pourra alors apprécier en exclusivité L’Âme des guerriers (Once were Warriors), le thriller horrifique In their Skin avec Selma Blair ainsi que Les Oubliées de Juarez avec Jennifer Lopez

EAUX PROFONDES

et Antonio Banderas. Pour ce qui est des inédits avec vraie VF mais non HD et VOST, outre le désormais incontournable Tina (What’s Love got to do with it), on dénichera aussi aux Antipodes d’autres titres Disney comme Quiz Show de Robert Redford avec Ralph Fiennes, Splash et Turner & Hooch avec Tom Hanks, tandis que la comédie Les Complices (I love Trouble) réunissant Julia Roberts et Nick Nolte sera, elle, uniquement en VOST. ■ AA

MEILLEURES VENTES FRANCE 2015 À FIN MARS 2015

Classements GfK réalisés à partir des ventes hebdomadaires d’environ 1.600 points de vente.

Les titres en rouge sont nouveaux dans le classement • Les flèches indiquent l’évolution par rapport au mois de février.

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Sur la route des Enfoirés La Reine des neiges Lucy Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ? Le Labyrinthe Les Garçons et Guillaume, à table ! Supercondriaque Le Loup de Wall Street Le Hobbit - La Désolation de Smaug Le Majordome 12 Years a Slave Game of Thrones Saison 4 Hunger Games - La Révolte Partie 1 Expendables 3 Nos étoiles contraires Ninja Turtles Downton Abbey Saison 5 Samba Les Gardiens de la galaxie Fury

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Parce qu’au-delà d’apprendre, il s’agit de comprendre, la très réputée émission Le Dessous des cartes se fend cette année d’un coffret 2 DVD Spécial Bac à paraître le 6 mai. Au programme - c’est le cas de le dire -, 33 émissions répertoriées en fonction des thèmes d’histoire et de géographie des terminales sections S, ES et L. L’OMC, la Syrie, les villes du futur, l’Islam en conflit, les OGM ou bien encore l’euroscepticisme : autant de sujets qui, s’ils ne garantissent pas l’obtention du précieux sésame aux lycéens, devraient enrichir la culture personnelle de chacun.

Lucy Equalizer Combo BD + DVD X-Men : Days of Future Past Le Labyrinthe Hunger Games - La Révolte Partie 1 Les Gardiens de la galaxie BD 2D Game of Thrones Saison 4 Gone Girl La Planète des singes - L'Affrontement BD 2D Fury Dracula untold Game of Thrones Saison 4 Exclu Fnac Expendables 3 Ninja Turtles Hercule Combo BD + DVD Interstellar BD 2D Dragons 2 Combo BD + DVD Le Loup de Wall Street Blanche-Neige et les sept nains Rééd. The Grand Budapest Hotel

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Jessabelle, thriller horrifique naviguant dans les eaux sombres et sinueuses de la Louisiane et du vaudou réalisé par Kevin Greutert (Saw VI et VII) un expert en “torture porn” derrière la caméra ou lors de ses activités de monteur sur les précédents opus de Saw -, sera édité en vidéo le 25 juin par Metropolitan. Pour le DVD (VF et VOST 5.1 DD) et le Blu-ray (VF et VOST 5.1 DTS HD MA), les suppléments seront identiques, soit coulisses du tournage, scènes coupées et fin alternative.

LES TRAVAUX D’HERCULE Hercule Poirot, ce sont 13 Saisons composées de 36 épisodes de 50’ et 34 de 90’. Une Intégrale énorme que n’hésitera pas à sortir en Haute Définition l’éditeur Élysées le 3 juin dans un coffret de 46 Blu-ray avec pistes VF et VOST !

DIRECT-TOINTERNET Après Les Enquêtes du Département V : Miséricorde testé dans ce numéro, Wild Bunch anticipe la sortie d’autres films en e-cinéma directement sur Internet sans passer par la case salles : cet été, la comédie horrifique What we do in the Shadows ; en septembre, le drame 99 Homes ; à l’automne, la biographie d’un vainqueur atypique de l’émission britannique Un Incroyable talent (One Chance) ; et au quatrième trimestre, les films d’horreur The Green Inferno d’Eli Roth et Sinister 2.

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DANS UN FAUTEUIL Eddie Redmayne a obtenu l’Oscar du meilleur acteur et de nombreuses autres récompenses prestigieuses pour son interprétation toute en finesse de Stephen Hawking dans Une Merveilleuse histoire du temps. Ce film sur le célèbre physicien atteint de paralysie suite à une sclérose dégénérative est au programme d’Universal Pictures pour le 2 juin en DVD (VF et VOST 5.1 DD), Blu-ray (VF 5.1 DTS et VOST 5.1 DTS HD MA) avec UltraViolet, et des suppléments uniquement réservés au support HD, dont des scènes coupées.

LE BONJOUR D’ALFRED The Alfred Hitchcock Hour, débuté en 1962, est la continuité d’Alfred Hitchcock présente, mais avec une durée doublée par rapport au programme initial. Ces 93 épisodes, toujours avec le prologue du maître du suspense et l’entêtante musique de générique signée Charles Gounod, ont attiré d’illustres participations comme celles de Robert Redford, Peter Falk ou encore Martin Landau. Élysées a acquis les droits de cette série d’émissions et en débutera la sortie le 24 juin par un coffret 4 DVD avec le volume 1 de la première Saison contenant les épisodes 1 à 16 avec VF d’origine, VOST et livret de 24 pages.

VOD ONLY Comme Wild Bunch, TF1 Vidéo inaugure également son label e-Cinema qui propose en mai Son of a Gun et Adaline (cf. chroniques dans ce numéro), et le 3 juillet Everly de Joe Lynch avec Salma Hayek. À ces deux offres VOD exclusives, il faut ajouter les OVNI de Sony Pictures (Objets VOD Non Identifiés) avec ce mois-ci To write Love on her Arms, Témoin à louer (cf. chronique dans ce n°), About Alex et Dangerous Housewife.

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VOD Votre planning VOD locatif de mai VOD TITRES

About Alex @ L'Affaire SK1 Alleluia L'Attaque de la pom-pom girl géante Bad kids go to Hell @ Batman unlimited - Animal Instinct @ Battle Creek Saison 1 @ Benoît Brisefer - Les Taxis rouges Broadchurch Saison 2 Captives Le Chant de la mer Chic ! Cold in July Comment tuer son boss 2 Cops : Les Forces du désordre @ Croisades @ The Cut - La Blessure The Dark Valley Discount @ Disparue en hiver @ Dracula 3D (2012) @ Eden Entre deux mondes (2014) @ Exodus : Gods and Kings Final Girl - La Dernière proie @ Following Saison 3 @ Foxcatcher Gimme Shelter @ A Girl at my Door Girls Saison 4 @ Giselle God's Pocket Hacker @ Hard Day Une Heure de tranquillité Home Sweet Hell @ Hope @ The Interview : L'Interview qui tue @ Invincible Jimi - All is by my Side Joker The Knick Saison 1 @ La Légende de Viy Loin des hommes Mary et Martha @ Men, Women & Children Une Merveilleuse histoire du temps @ A Most violent Year Les Nouveaux sauvages The Outsider @ Phoenix @ Pioneer @ Queen & Country La Rançon de la gloire Roméo et Juliette : A Love Song @ The Riot Club Search Party @ Silicon Valley Saison 1 Snow Therapy @ Les Souvenirs This is where I leave you To write Love on her Arms @ Togetherness Saison 1 @ USS Lionfish Valentin Valentin Whiplash Wild The Words @ : Exclusivement en VOD ce mois-ci

CANALPLAY

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Dates fournies par les plateformes VOD et sujettes à de possibles modifications.

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HOUSTON, ON A UN PROBLÈME

TAKEN 3 EN 3 DIMENSIONS SONORES

i le troisième volet de la saga Taken était planifié dès la sortie du deuxième, rien n’était pourtant joué d’avance. Mais un gros chèque pour Liam Neeson (20 millions de dollars), un pitch renouvelé qui a convaincu le réalisateur Olivier Megaton et un box-office mondial digne d’une planche à billets (le 2 a rapporté plus de 376 millions de dollars pour un budget estimé à 45 !) ont eu raison de toutes les réticences… Alors certes, le compteur ne s’est pas autant emballé (“seulement” 267 millions de dollars), mais l’aventure est restée largement bénéficiaire. Pour autant, n’espérez pas un quatrième opus : la franchise se clôt sur cette parution vidéo qui s’annonce pour le 3 juin chez EuropaCorp. avec, bien évidemment, des Intégrales tant en DVD qu’en Blu-ray. Mais si vous en voulez toujours plus, c’est du côté du Collector Steelbook de Taken 3 qu’il faudra vous tourner, car celui-ci proposera une version longue inédite (a priori uniquement en VOST 5.1 DTS HD MA) que vous ne trouverez nulle part ailleurs. En revanche, particularité partagée entre cette édition triple disques (avec 1h30 de bonus) et le Blu-ray “classique” : la présence de pistes Dolby Atmos sur la version courte, apparemment sur les 2 versions sonores VO et VF. Et elles sont encore suffisamment rares pour le souligner… ■ IR

BANG BANG

e dernier film en date de Clint Eastwood American Sniper a réalisé un carton dans les salles françaises avec plus de 3 millions d’entrées. Sa sortie vidéo est prévue aux USA pour le 19 mai, avec logiquement une bande-son Dolby Atmos en VO (Oscardu meilleur montage des effets sonores à la clé), un making-of et l’histoire du vrai héros. Sa parution française est quant à elle prévue pour le 30 juin en DVD et combo BD + DVD chez Warner, mais on ne sait pas encore à ce jour si elle intégrera elle aussi cette fameuse piste à effets. ■ PRM

Pour la réédition spéciale 20è anniversaire en boîtier métal d’Apollo 13 en Blu-ray le 2 juin, l’éditeur Universal Pictures utilisera une nouvelle copie restaurée au niveau image et son du classique de Ron Howard réalisée à partir d’un master 4K. Les pistes sonores proposées seront hélas comme d’habitude chez la Major une tonitruante VOST 5.1 DTS HD MA et une simple VF 5.1 DTS, alors que ce film à la bande-son par moments chargée de basses puissantes aurait mérité d’être traité sur un pied d’égalité pour les 2 versions.

TOUTES VOILES DEHORS L’Intégrale de la Saison 1 de la série Vikings est enfin prévue en France chez FPE sur supports DVD (VF/VOST 5.1 DD) et Blu-ray (VF 5.1 DTS, VOST 5.1 DTS HD MA) le 10 juin, alors qu’elle est déjà parue il y a belle lurette sur le marché belge, où la Saison 2 est d’ores et déjà également disponible.

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// Enquête réalisée par Arnaud Alix

Pour certains, c’est le Saint Graal. Et ils sont prêts à parcourir le monde sur la toile pour dénicher l’édition en boîtier métal qu’il leur faut. Mais pas n’importe laquelle… Car tous les boîtiers métal ne se valent pas. Et il ne s’agirait pas d’appeler Steelbook ce qui ne l’est pas ! Qui les fabrique ? D’où viennent-ils ? Quelles sont leurs innovations ? On vous dit tout… Rien qu’à la tranche, on sait déjà que ces 2 boîtiers métal ne sont pas issus

BOÎTIERS

du même fabricant.

En fer et contre tous ?

Le boîtier métallique n’est pas la création d’un seul fabricant. Et si l’historique Steelbook persiste avec une aura certaine, il est aujourd’hui concurrencé par d’autres emballages métalliques. LA POLITIQUE DES ÉDITEURS

à plusieurs éditeurs, et certains ont bien voulu nous répondre. “Nous envisageons l’édition d’un titre dans ce format selon la cible recherchée”, explique ainsi Jérôme Picquard, directeur marketing chez M6 Vidéo. “Bien adapté aux films d’action/fantastique/science-fiction dont la cible est fortement masculine, ce type de packaging a néanmoins un surcoût non négligeable,

Dès lors qu’un éditeur ne veut pas d’un basique (et, pour tout dire peu esthétique) boîtier bleu classique pour un Blu-ray, outre l’élégant Digibook avec livre intégré, se pose alors la question d’un éventuel boîtier métal. Mais qu’est-ce qui détermine la possibilité de sortir ainsi un titre ? Nous avons posé la question

turseshop Une exclu Fu

METAL BOX Fabriqué par Viva, société basée à Hongkong, ce boîtier lui aussi en trois parties possède des jointures en plastique le plus souvent transparent, apparentes sur la tranche parfois moins longue que celle des Steelbooks, et se reconnaît à son cadre en relief souvent utilisé sur le recto (attention, certains boîtiers Scanavo en possèdent aussi, comme celui de l’édition française 3 DVD de Highlander parue en 2007 qui, contrairement à toutes les éditions HD, contient la VF) et de temps en temps le verso. Il reste assez peu répandu en France mais se retrouve sur les marchés asiatiques et d’Amérique du Nord, dont le Canada, notamment via les exboutiques Future Shop récemment regroupées sous l’enseigne américaine Best Buy. Aussi jolis soient-ils, ils semblent être les plus fragiles.

STEELBOOK Produit phare de la société danoise Scanavo, le Steelbook est actuellement le boîtier métal le plus (re)connu, quitte à être devenu pour beaucoup un terme générique désignant ce type d’emballage très populaire dans le domaine du marché DVD/Blu-ray, mais également du jeu vidéo qui utilise un support physique de même diamètre. Il est identifiable dans sa version single la plus répandue par ses trois parties distinctes, recto, tranche et verso, reliées par un intérieur en plastique où est gravée la dénomination “Steelbook”. Le site britannique Zavvi.com en propose beaucoup en complète exclusivité. On le trouve également au format Jumbo qui accueille jusqu’à 6 disques.

Des exclusivités zavvi.com

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entre 1€60 et 2 € suivant les quantités. Notre politique éditoriale est d’utiliser ce genre de boîtier lors de la mise en place d’un titre en encadrant sa durée de vie à la première implantation, et les réassorts basculent sur un autre packaging. Il s’agit donc d’éditions limitées et, dans cet axe, nous pouvons aussi réserver ce packaging en exclusivité à une enseigne précise.” Les critères varient quelque peu chez Metropolitan et Seven 7 : “L’édition avec boîte métal est décidée au cas par cas en fonction de la cible, du potentiel du produit et du visuel selon les caractéristiques de ce dernier, des effets qu’on peut obtenir entre les zones mates, brillantes ou irisées, et le relief avec l’embossage. C’est un tout.”

pari audacieux au vu de son genre dramatique plutôt éloigné de ceux des titres susnommés.” Idem pour Paddington, réservé par l’éditeur aux enseignes Fnac.

La décision peut également être dans certains cas plurielle : “Nous travaillons de concert avec les autres territoires, soit l’Allemagne et l’Angleterre, qui nous font également part de leurs propositions, et nous réfléchissons ensemble afin de mutualiser les coûts”, rapporte Céline Defremery, chef de groupe marketing vidéo chez Studiocanal France, qui reconnaît s’aventurer parfois en dehors des genres cinématographiques généralement abonnés aux éditions métal. “Si RoboCop version 2014 et Non-Stop ont plutôt bien fonctionné, dans un autre style, The Place beyond the Pines a répondu à nos attentes. C’était un

FUTUREPAK

Car ce choix de packaging entraîne immanquablement une question économique très importante pour les éditeurs. Et quand un boîtier plastique de type Amaray coûte environ 20 centimes, son pendant métal revient vraiment à beaucoup plus. “Si November Man répondait à plusieurs critères favorables, notamment le genre film d’action américain et la cible hommes de plus de 25 ans demandeuse en boîtiers métal, la quantité mise en place, en l’occurrence plus de 10.000 exemplaires, avait également une grande importance”, précise-t-on chez TF1 Vidéo, “Le coût unitaire élevé de la boîte métal nous empêche de le faire sur des plus petites quantités.” Il existe donc de véritables réticences à produire du boîtier métal, notamment depuis les difficultés rencontrées par le marché de 8 Et en plus, il parle ! Dé mo en ligne www.facebo sur ok.com/LesA nneesLaser Également en démo, un m odèle de boîtier où vo us pouvez vo us-mêmes enregistrer vos message s ! Pratique pour accom pagner un ca deau…

Précédemment baptisé “Star Metalpak” et très utilisé dans la sphère des jeux vidéo, ce boîtier métal produit par la compagnie serbe Novobox a pour principale différence de ne pas posséder de tranche mais d’être composé de deux parties réunies par des charnières en plastique. Le Futurepak se décline en plusieurs versions, celle de base pouvant accueillir jusqu’à 6 disques, tandis que le modèle XL peut en abriter jusqu’à neuf. Le challenger mise sur l’innovation pour s’imposer face à ses concurrents grâce à des produits métal parfois sonores, comme le récent Godzilla sorti sous cette forme chez Warner aux USA et au Canada, qui mettent également à profit l’absence de tranche. Cette caractéristique permet en effet d’offrir une illustration de type panoramique une fois le boîtier

ouvert posé à plat. Des prototypes de boîtiers métal avec son, lumière, et même accompagnés d’un mini-écran permettant de diffuser un message vidéo, sont actuellement en démonstration. “Le marché français représente environ 20 % de nos ventes concernant les Blu-ray, DVD et jeux vidéo”, explique Jean Noël, directeur général de la société, dont les usines se trouvent en Serbie et en Chine. “On est passé du Metalpak au Futurepak il y a un an. Moins bien perçu par le marché, le Star Metalpak était fabriqué avec deux clips et deux parties de plastique indépendantes. Le Futurepak est conçu avec une seule partie de plastique pour renforcer la résistance de la boîte. Les Steelbooks sont réalisés avec 0,21 mm de fer blanc quand nous en utilisons 0,25”. Et de préciser que des prix attractifs suivent en fonction du nombre de commandes : “On commence dès 1.000 pièces, mais on va être alors au-delà de 3 € par boîtier. En revanche, pour 10.000, on arrive à 1,5 € pour un Futurepak classique”. Une économie qui s’explique par le prix élevé d’environ 1.000 € pour le calage des machines offset utilisées pour l’impression, lesquelles s’avèrent plus rentables sur une grosse quantité de produit à manufacturer.

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la vidéo. “Avec la baisse des ventes et celle des prix des DVD et des Blu-ray, on s’oriente plutôt vers le packaging traditionnel dont on contrôle mieux les coûts comme les délais, et qui nous donne plus de latitude pour changer les quantités en fonction des prises de commandes”, nous a-t-on expliqué chez Metropolitan. Mais pourquoi choisir un fabricant plutôt qu’un autre ? “En raison d’une recommandation de notre service technique, d’avis de nos distributeurs et de remontés d’enseignes”, poursuit Jérôme Picquard, qui précise que le choix de M6 Vidéo s’est porté sur le Steelbook car “il est appuyé par les retours du terrain, et la perception d’une meilleure qualité est avancée. Même si on peut regretter leur rigueur, des temps de fabrication assez longs et le peu de souplesse dans les échanges concernant les changements de teintes et le nombre de tests effectués”. Décision non tranchée chez Studiocanal France, comme nous l’explique Céline Defremery : “Nous discutons avec tout le monde, et ça se décide projet par projet, en fonction de critères éditoriaux, marketing, financiers et logistiques.” La logistique a donc elle aussi son importance. “Le choix du prestataire est lié aux conditions commerciales, mais aussi aux délais de livraison”, dit-on chez Metropolitan. “Si c’est fabriqué en Chine, le transport s’effectue par bateau avec un passage en douane qui allonge les délais. Une grève des dockers, la période de début de l’année chinoise : ce sont des critères dont il faut tenir compte.”

L’AVIS DES CONSOMMATEURS Certains éditeurs se fient donc aux retours consommateurs pour valider leur choix. Nous avons alors entrepris de surveiller les réseaux sociaux - dont les nôtres - pour mieux appréhender les avis de ces acheteurs collectionneurs très pointilleux… En premier lieu, il y a d’un côté les supporteurs inconditionnels de l’une ou de l’autre marque, et ceux qui se résolvent à profiter des différences qu’elles proposent. Car suivant le pays, la boutique (physique ou en ligne) ou même la date de sortie, les sociétés proposent des produits dotés de leurs propres caractéristiques. Il n’y a pas que la marque comme unique critère d’achat, mais aussi les choix artistiques et de fabrication appliqués qui divergent notablement d’un pays à l’autre. Les collectionneurs les plus passionnés s’échangent ainsi via la toile les informations les plus pointues sur la nature de chaque boîtier. Présence ou non d’illustrations internes, effets “vernis”, reflets métalliques, façade avec ajout de liquide ou de

Certains détails du boîtier peuvent être mis en relief. On dit alors qu’il est “embossé”.

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Si le boîtier est identique entre l’Angleterre et la France (exclu d’une enseigne),

il ne semble pas que le contenu le soit puisque le site fnac.com précise juste “Contenu du DVD : Le film enfant : Paddington”…

Cette édition espagnole de

Prince des ténèbres bénéficie d’un joli effet

matière, éléments embossés (mise en relief de certaines parties du boîtier) ou apport d’une carte lenticulaire aimantée facilement amovible figurent parmi les options de finition les plus prisées. Là où les recherches se compliquent pour le passionné, c’est qu’un unique éditeur de par le monde pour un même film n’est pourtant pas forcément synonyme de produit identique selon le pays où est commercialisé le boîtier métal. Et même venant du même fabricant, les différences peuvent être multiples. Il faut donc parfois aller chercher loin et farfouiller dans les grandes largeurs pour trouver son bonheur ultime en la matière.

matière grâce à un liquide incrusté sur le packaging.

5 Des boîtiers Steelbook de Rambo et du Labyrinthe de Pan en exclusivité sur le site mondotees.com uniquement commercialisés au Canada.

Les prochains Blu-ray à paraître en France en boîtier métal 6 MAI Mad Max, Warner Mad Max 2, Warner Mad Max : Au-delà du Dôme du Tonnerre, Warner 27 MAI Exodus, Fox 2 JUIN Apollo 13, Universal Pictures 3 JUIN True Detective Saison 1, Warner Taken 3, EuropaCorp. 24 JUIN Cloud Atlas, Warner 18

Matrix, Warner Matrix reloaded, Warner Matrix Revolutions, Warner Albator, corsaire de l’espace, FIP Pacific Rim, Warner Jupiter Ascending Édition spéciale Fnac 2D/3D, Warner 30 JUIN Gran Torino, Warner Impitoyable, Warner Mystic River, Warner

Et en DVD : 6 MAI Trilogie Mad Max, Warner

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Petite sélection de Blu-ray annoncés par le site anglais Zavvi.com

La bande bleue imprimée ne fait pas l’unanimité : les amateurs préfèrent un boîtier vierge de toute inscription.

u La préférence des consommateurs va souvent à un boîtier métal sans aucune inscription autre que l’illustration, voire le titre, et les amateurs ne manquent pas de pester contre les informations techniques, résumé, distribution, et même argumentation publicitaire et logo de l’éditeur, directement imprimés sur le matériau. L’ajout d’une feuille cartonnée, de taille identique au boîtier et facilement amovible, est largement préféré, y compris pour le bandeau mentionnant la nature de l’édition (BD+DVD, BD+BD 3D, etc.), dont la large surface bleue est loin de faire l’unanimité car trop assimilable aux boîtiers plastique traditionnels jugés “cheap” alors que le boîtier métal est justement censé s’en démarquer. u Certaines “combines” passent mal, comme lorsque l’illustration est composée d’un autocollant appliqué sur un boîtier vierge, y compris la tranche. Ce fut le cas pour le Steelbook français de Walkyrie. Une solution à moindre coût, surtout pour les petites quantités, car elle permet d’économiser l’onéreuse utilisation des machines d’impression sur boîtier métal. Mais cette pratique s’attire les foudres des consommateurs les plus observateurs ! u Lors de l’ouverture du packaging, le contenant peut aussi désarçonner, et il est quasiment impossible de deviner sur quel système on va tomber. En effet, les disques ne sont pas toujours clipsés sur des volets à l’intérieur du boîtier (Le Hobbit 1 et 2), lequel peut accueillir un digipack dépliable et totalement amovible (Band of Brothers, l’édition Blu-ray + DVD de La Nuit américaine), voire de classiques boîtiers bleus Amaray calés par un renfort en mousse (le coffret réunissant le premier Expendables en Director’s Cut et sa suite).

11 MAI A Bug’s Life 15 MAI Daleks - Invasion Earth : 2.150 A.D. 18 MAI The Departed Into the Woods 27 MAI A.I. Artificial Intelligence

1ER JUIN Whiplash 8 JUIN Monty Python and the Holy Grail 22 JUIN Blue Valentine 31 DÉCEMBRE ! Fast & furious 7 Les tarifs sont indiqués en euros. Les frais de port sur la France sont gratuits en envoi classique (délai de 5 à 10 jours ouvrables) et de 5,99 € en envoi suivi pour 1 disque.

Attention, les éditions sont généralement limitées à 2.000 ou 2.500 pièces et se vendent parfois uniquement en précommande. The Mask, prévu pour le 27 avril, et Wall•E, pour le 18 mai, étaient déjà épuisés le 10 avril… Quant au Cendrillon de Kenneth Branagh, dont le visuel n’est pas définitif et qui ne sera livré que le 31décembre, même à 34,49 €, c’est trop tard…

Un sens de lecture et des dimensions parfois aléatoires…

Steelbook

Expendables 1 et 2.

u Autre souci : les hauteurs. D’un boîtier à l’autre, votre Blu-raythèque métallisée va faire des vagues… u Enfin, attention aux erreurs de présentation, car certains sites proposent des visuels trompeurs : sur Amazon.fr, l’édition française de DragonGate 3D - La Légende des sabres volants a ainsi été longtemps présentée comme un Steelbook alors qu’il s’agit d’un Metalpak. Qu’en est-il du choix des options supplémentaires, telle l’adjonction d’une pochette avec matière comme le liquide vert rappelant la force démoniaque sur le Metalpak DVD espagnol de Prince des ténèbres, et finalement très peu répandues dans les éditions françaises ? “Nous avons été parmi les premiers à tester l’ajout de liquide en façade avec Skinwalkers et le coffret DVD de Jekyll en 2008”, souligne chez Studiocanal Céline Defremery. “Mais si nous restons attentifs à toutes les innovations, il faut que ça corresponde à l’œuvre et ne doit pas être artificiel.” L’enthousiasme est également tempéré chez TF1 Vidéo : “Nous ne faisons désormais que très peu de boîtiers métal, une à deux fois maximum ces dernières années. Pour 2015, il n’y a à ce jour pas de nouvelle édition de ce type de prévue. Les coûts et les quantités minimum à fabriquer sont un frein majeur, et nous ne sommes pas certains que l’ajout d’options en développe l’usage.” Si certains éditeurs français mettent la pédale douce sur le sujet, ce n’est pas le cas de tous puisque Warner a entamé une série de rééditions limitées en boîtier métal, dont les plus récents parus sont Le Prestige, Insomnia, The Dark Knight, Inception ou bien encore Batman begins. Pour encore plus de choix, ce sera direction l’étranger… ■

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// Enquête réalisée par Patrick R. Marteau

Après un bel engouement, la progression du Blu-ray marque un temps d’arrêt, au point que ces derniers mois, le support HD décroche sensiblement plus vite que le DVD. En dehors des questions économiques et du malencontreux incident BD Rot, y a-t-il d’autres raisons à cette contre-performance ?

BLU-RAY : LES RECETTES DU "BONHEUR"

e Blu-ray est un support de haute technologie qui permet à l’heure actuelle la meilleure reproduction audio-vidéo possible d’un programme à domicile. Mais voilà : habitués à cette qualité souvent optimale, les consommateurs sont encore nombreux à estimer que les capacités de cette technologie ne sont pas optimisées et que de nombreuses améliorations sont toujours possibles dans bien des domaines. Ce ne sont pas des novices qui émettent ce genre de souhaits (sur notre Forum, sur question@annees-laser.com et par courrier), mais des acheteurs assidus de la galette bleue, souvent possesseurs de collections importantes. Leurs remarques ne sont pas toujours tendres, mais elles se veulent constructives. “Qui aime bien châtie bien”, comme dit le proverbe. Voici donc la liste de leurs recommandations, de leurs souhaits et de leurs doléances qui permettront peut-être au Blu-ray d’éviter de se chercher trop longtemps, et aux éditeurs d’obtenir de meilleures ventes pour ceux qui auront fait les efforts adéquats. Ces réactions émanent de clients, ceux qui font vivre le marché de la vidéo physique. Comme dans tous les secteurs commerciaux, il est d’usage de les écouter, de les comprendre, de les exaucer. Passionnés, pointus, toujours en quête d’informations, prompts à établir des comparaisons avec ce qui existe de par le monde, ils se sentent en tant que Blu-rayphiles français parfois lésés par rapport à ce qu’ils observent à l’étranger. Nous listons ici les évolutions qu’ils appellent de tous leurs vœux en matière de Blu-ray.

LE PROGRAMME Les menus : Ils devraient être moins compliqués, plus agréables, dynamiques, et bénéficier d’une meilleure ergonomie, notamment pour accéder aux bonus (sur Autant en emporte le vent, c’est par exemple assez ardu).

●

C’est beau un joli menu…

Messages anti-piraterie : Vous avez acheté le disque, vous voulez juste regarder votre programme, et voilà que vous devez subir, en général sans pouvoir les zapper, un spot, voire plusieurs, d’anti-piratage souvent vieillot (comme sur certains titres FPE), le panneau de l’Alpa et un tas d’infos bien menaçantes à votre encontre… Inutiles dans votre cas puisque vous êtes encore un consommateur loyal et que vous ne vous fournissez pas en films sur le Net. Irritant, et contre-productif.

●

Si vous piratez

Si vous avez acheté le DVD ou le Blu-ray

● Bandes-annonces : Se les voir imposer en début de

programme sans possibilité de passer outre a le don d’exaspérer ; il en va de même pour tous les autres messages contractuels considérés comme autant de délais contraignants supplémentaires. - N°219 MAI 15

● Signet : Sur les séries, la mise en place systématique

de signets serait un plus bénéfique afin de reprendre automatiquement le lendemain un programme qu’on avait interrompu la veille, sans se prendre la tête (comme Downton Abbey Saison 5…) pour savoir quel dernier épisode avait été visionné. ● Master : C’est sans doute l’essentiel, mais tous les masters utilisés pour réaliser un Blu-ray ne sont hélas pas spécifiquement retravaillés pour la HD domestique. On doit trop souvent se contenter du recyclage d’un master vieillissant (Dracula 2000, Le Fugitif, Dans la chaleur de la nuit, Point Break…), voire de DVD simplement upscalés pour la production d’un Blu-ray. Dans ces cas-là, la différence n’est pas assez probante pour donner envie aux gens de se convertir à la Haute Définition. En revanche, un master élaboré avec soin, qui préserve les qualités de la captation d’origine, respecte avec modération le grain cinéma si présent au départ et n’abuse pas du DNR (réduction numérique du bruit image, par exemple les trop lissés Merlin l’Enchanteur et Out of Africa) a toutes les chances d’acquérir ses lettres de noblesse et de séduire de nouveaux aficionados pour le support. ● 1080i : Souvent réservée aux concerts, mais pas seulement, cette norme d’encodage des Blu-ray, principalement utilisée par les chaînes de télévision qui récupèrent ainsi un matériel technique déjà existant, mériterait d’être abandonnée, car elle ne rend pas toujours totalement hommage aux possibilités HD du support (Voir enquête 1080i vs. 1080p dans LAL N° 180). ● Recadrage : Heureusement, de moins en moins de films sur support Blu-ray sont recadrés. Il y en a encore (par exemple Kill the Gringo, 1.85 chez nous, scope en Belgique ; Fire with Fire ; Carjacked), mais la tendance générale est plutôt au respect du format original de l’œuvre. ● Suppléments : Logiquement, sur un Blu-ray, support le plus abouti, tous les bonus déjà présents sur le DVD du titre correspondant devraient être réintégrés. Pour des questions de droits, d’argent, de timing, de place, ou tout simplement d’absence de volonté éditoriale, ce n’est hélas pas toujours le cas. Les 20

consommateurs se trouvent également frustrés par la disparition de plusieurs suppléments entre l’édition américaine et la française d’un titre. ● Localisation : Plutôt que de réaliser des masters anglais à l’échelle internationale, les Majors devraient s’atteler à proposer les films dans leur version locale, comme elle existe le plus souvent en salles, avec toutes les inscriptions (cartes de restaurants, titres des journaux, enseignes, courriers…) en français si on a opté pour la VF. Ce n’est pas une chose difficile avec le procédé Seamless Branching… Quant au double sous-titrage (par exemple anglais en bas et français en haut sur les scènes en langue étrangère d’Homeland Saison 4), il devrait être banni.

Trop de sous-titres !

LE SON ● Logo : Au démarrage, certains logos d’éditeurs, tel

celui de TF1 Vidéo, balancent une telle charge de décibels qu’il faut impérativement baisser le son sous peine de surdité, alors que le programme, lui, est encodé normalement, ce qui oblige alors à remonter le volume. Cette distorsion est-elle vraiment nécessaire ? ● Pistes VF en HD : Depuis quelque temps, Warner s’est converti à la piste sonore française en Haute Définition (DTS HD Master Audio) sur la plupart de ses titres importants. Bien lui en fasse, surtout au niveau de ses ventes. Mais il reste encore quelques irréductibles. Même si Universal Pictures a déclaré envisager l’ajout d’une piste VF HD sur des gros films, Paramount et Fox n’ont pas encore franchi le

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cap, et c’est dommageable. De plus, concernant cette piste Haute Définition française, son mixage devrait être aussi soigné que celui de la VO, et avec la même dynamique. ● Versions longues : Ne pas récupérer des masters entrelardés de passages en VOST sur la VF d’une version longue en Blu-ray, alors que la piste française existe parfois dans sa totalité (on peut évoquer ici le cas de la VF complète pour la version longue de Conan le Barbare). ● Canada : Quelques films “héritent” d’une piste québécoise en lieu et place d’une piste parisienne existante (Mars attacks ! est le cas le plus emblématique, ainsi que Superman returns…) et ça, ce n’est vraiment pas apprécié dans l’Hexagone, notamment en raison de l’accent parfois très prononcé et du changement des comédiens doubleurs. ● Pilotage : La possibilité d’accéder à la volée aux langues ou aux formats sonores, comme c’était le cas pour le DVD, a tendance à se raréfier sur le Blu-ray.

disques, tels Ben-Hur et les Dix Commandements. Bien que cela puisse se comprendre en raison de l’entracte qui sépare les deux parties de ces œuvres, mettre le film sur un seul disque comme pour Autant en emporte le vent et La Porte du paradis se révèle un choix préférable pour les amateurs.

LE CATALOGUE Les films : Des voix s’élèvent contre la prolifération de titres d’horreur souvent dispensables (voir à ce sujet le dernier N° d’avril de LAL) et de rééditions multiples, peu légitimes et souvent marketing (Harry Potter gagne la palme), alors que nombre de titres inédits et de classiques sont encore attendus en Bluray (voir notre rubrique Wanted) ou ne sortent qu’en DVD (comme Tel père, tel fils…). Pour les consommateurs, les questions de droits et de territoires sont souvent incompréhensibles, notamment lorsque des Blu-ray de films sortent à l’étranger et pas en France, comme c’est le cas pour les titres Sony et Studiocanal.

LE SUPPORT ● Les démarrages : Il faut parfois attendre pour par-

venir à la lecture d’un disque, souvent en raison d’un contenu BD-Java qui demande à la platine un délai de reconnaissance important. Mais cette programmation a tendance à disparaître par souci d’économie. ● Incompatibilité : On se fait une joie de voir un film après une longue journée de travail, et voilà qu’un message s’affiche pour une mise à jour due soit à la platine, soit à une innovation dans l’arborescence du disque, qui peut prendre de longues minutes. Rageant !

LE PACKAGING Sérigraphies : Où sont les belles sérigraphies d’antan qu’arboraient notamment les galettes Disney ? Elles ont souvent disparu pour laisser place à une triste typographie sur fond uni. Le support perd là un de ses attraits esthétiques par souci d’uniformisation mondiale et d’économie.

●

Pour le coup, l’Enchanteur n’est pas Merlin…

● Boîtiers : Les packagings “cheap” n’ont plus du tout

la cote, les boîtiers métal sont plébiscités, mais pas seulement : un beau Digipack peut l’être aussi. Il suffit juste d’être attractif pour permettre au client de faire le dernier mètre, tendre le bras et acheter le produit. Le retour des affiches originales des films sur les jaquettes à la place de créations actualisées parfois artificielles pourrait lui aussi être bénéfique en ce sens.

LES PRIX

● Paramétrages : Vous pouvez paramétrer vos préférences sur votre lecteur Blu-ray, par exemple avoir systématiquement le français sur le menu ou la VF au démarrage, sans rien faire d’autre que de lancer le disque. Mais ces informations ne sont pas toutes respectées par les éditeurs dans l’arborescence de leurs Blu-ray. Ainsi M6, passe outre et impose souvent la VF dès le départ, même si vous préférez la VO, et Warner supprime la donnée des sous-titres français paramétrables sur nombre de ses disques. ● Combo : En dehors des programmes pour enfants, le DVD du film identique au Blu-ray qui se trouve dans les combos n’a pour beaucoup plus aucune utilité, sinon pour l’acheteur celle d’en faire cadeau à un proche. Le souhait le plus couramment émis à ce sujet serait de le supprimer purement et simplement en échange d’une baisse de prix. Heureusement, ça semble être la tendance actuelle. ● Nombre de disques : Quelques grands classiques dont la durée est très longue se retrouvent sur deux

3 325 minutes de film sur un seul et même disque et les bonus sur une seconde rondelle : le “Paradis” du Blu-ray…

Dans l’ensemble, les consommateurs ne rechignent pas à dépenser de coquettes sommes lorsque les Bluray sont à la hauteur de leur attente. Oui, mais voilà… ● Europe : Même si les taxes varient de pays en pays, ils souhaiteraient que les prix soient uniformisés dans l’Union européenne et ne pas trouver de superbes propositions en Allemagne, en Italie ou en Espagne alors qu’il n’en est pas toujours de même dans l’Hexagone. ● Mécanique de vente : Un prix à 20 ou 25 € lors de la sortie d’un Blu-ray et sa décote à - 50 % six mois plus tard ou l’intégration dans un pack 1 pour 3, cela crée des habitudes, voire des frustrations, qui pourraient se régler par un tarif médian dès le lancement du titre. Ça laisserait ainsi de l’espace pour un vrai marché de l’occasion qui, pour l’instant, a du mal à se faire une place dans un tel environnement.

Quand l’emballage donne déjà envie…

SAV ● Contact : Votre Blu-ray a un problème ? L’échange

en magasin ou sur le Net est la première étape. Mais si le souci persiste, une simple adresse de contact avec l’éditeur au dos de la jaquette serait fortement appréciée.

Voilà bien sûr beaucoup de demandes à satisfaire, mais elles peuvent l’être progressivement. Pour les passionnés du support, il faut être conscient que la réponse à toutes ces attentes génère des questions de coûts, de droits, de matériel, de temps, d’impératifs commerciaux, et implique parfois de se débattre avec une direction internationale qui a tendance à faire la sourde oreille. Mais il faut aussi savoir ce qu’on veut et s’en donner les moyens. Certaines choses simples, efficaces et peu onéreuses pourraient être mises en place rapidement (la suppression des messages anti-piratage antédiluviens, par exemple), ce qui prouverait aux consommateurs qu’on est bien à leur écoute et sur la même longueur d’onde. Certes, la chute de la vidéo physique continue sa course, mais les Français font de la résistance. En Belgique, le marché de la VOD a déjà dépassé celui du physique ; pas en France, où le rapport de force est inversé avec 3 fois plus de ventes physiques que de VOD. Aux USA, 43 % de la VOD est réalisée avec de l’achat de programmes ; ici, la vente dématérialisée ne représente que 17 %. C’est la location en ligne qui se taille en France la part du lion. Bref, dans l’Hexagone, qui dit achat dit encore achat physique, et ici bien plus qu’ailleurs. Alors, pour tenter de parvenir à stabiliser ce marché physique qui a représenté tout de même 798 millions d’euros en 2014 (vs. 259 pour la VOD), il est plus qu’urgent d’écouter des consommateurs qui ne demandent qu’à être satisfaits de leurs achats pour les savourer pleinement sur leur Home Cinéma. Et ils livrent ici tout simplement les clés de leur fidélité au support physique… ■ 21

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Tableau des avis 9 garçons... Un cœur ! À l'Ouest du Pecos L'Affaire SK1 Alleluia Les Âmes de papier Arletty - Une Passion coupable L'Armée des ombres Badge of Fury Big Racket Le Bossu (1997) The Calling Le Cavaleur La Charge héroïque Rééd. Chasseur de primes Chino Cold in July - Juillet de sang Le Convoi héroïque Le Coup du parapluie La Course au soleil The Cut Dumb & Dumber De Eden Enquêtes du Département V - Miséricorde Exodus - Gods and Kings 3D La Famille Bélier Hard Day Le Hobbit - La Bataille des Cinq Armées 3D Un Idiot à Paris Invincible Kamikaze La Légende de Viy 3D Loin des hommes The Lost Moment M le Maudit (1931) M le Maudit (1951) Magic in the Moonlight Men, Women & Children The Mirror Un Monsieur de compagnie A Most violent Year Mr. Turner On a volé la cuisse de Jupiter The Originals Saison 1 Peplum Saison 1 Rémi sans famille The Riot Club Run (2014) The Search Le Septième fils Spotless Saison 1 Street Fighter - Assassin's Fist Le Téléphone rose Tendre poulet Terre battue Texas Timbuktu La Vallée des mensonges Whiplash The White Storm - Narcotic Wild

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À la vie .............................................52 L'Attaque de la pom-pom girl géante ......................38 Au service du Tzar ............................26 The Big Easy - Le Flic de mon cœur Rééd. .............................33 La Braconne .....................................50 Captain America Steve Rogers Chronicles ................27 Le Cœur a ses raisons Vol. 1 ..............................................69 Le Convoi des braves Rééd. ..............................................56 Ellery Queen, à plume et à sang Vol. 1 ..............................................69 Émilie - Les Filles de Caleb ..............70 A Girl at my Door ..............................48 Un Homme d'honneur .....................55 L'Homme du jour .............................39 In the Family ....................................55 L'Indésirable Monsieur Donovan .....34 Ma Pomme ......................................59 Les Mâchoires infernales .................30 La Main noire (1968) .......................36 Mercy ...............................................30 Meurtres à... Vol. 1 ...........................70 Mort ou vif... de préférence mort ......57 Retour aux Philippines Rééd. ...........54 Silicon Valley Saison 1 ....................70 Slayer ...............................................30 Taïkoun Rééd. ...................................54 Tasmanian Devils .............................31 Trente et quarante .............................59

Et aussi en Blu-ray

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ET AUSSI EN DVD

Les Âmes silencieuses .....................31 Baal ..................................................46 Bleu saphir .......................................27 Captain America First Avenger 3D .............................27 Le Chant de la mer ...........................60 Le Cheval de Turin ............................46 Cœur de dragon 3 ............................25 Comme un cheveu sur la soupe .......38 The Dark Valley ................................56 Exists ...............................................31 God's Pocket ....................................48 Halo - Nightfall .................................29 Jimi - All is by my Side ....................59 Make your Move 3D ........................59 Superfast 8 .......................................42 Z Nation ...........................................69

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Et aussi en VOD

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Adaline .............................................28 Son of a Gun ....................................50

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Témoin à louer .................................38

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Nos préférés  Excellent Très bien  Bien  Moyen  Médiocre. Pas de note : pas vu ! Ces notes ne tiennent pas compte de l’avis technique.

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OSEZ LA HAUTE DÉFINITION CO LLECTI O N G AU MO NT DÉ C O U VE RTE

10 JUIN Redécouvrez 5 films marquants du cinéma INÉDITS EN BLU-RAY SUPPLÉMENTS EXCLUSIFS Inclus les sous-titres français pour sourds et malentendants

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1p Christian Bale V° (star)_jean marais 22/04/15 19:10 Page1

STAR LASÉRIFIÉE

Nul n'est prophète…

Christian Bale

Acteur de composition par excellence, l'ex-enfant prodige d'Empire du soleil est aujourd'hui le Moïse d'Exodus. Point d'orgue provisoire d'une carrière qui ne cesse de se jouer sous nos yeux.

ien plus que Daniel Radcliffe (trop jeune), Macauley Culkin (carbonisé en plein vol) et autre Haley Joel Osment (disparu des radars), Christian Bale est un des rares acteurs contemporains que le monde entier a littéralement vu s’épanouir en direct au fil des décennies. Du gamin perdu d’Empire du soleil 2 au monstre hyper sexué d’American Psycho 2, du Batman de Christopher Nolan au Moïse d’Exodus 2 en passant par son dérapage sur Terminator Renaissance 2 et son Oscar pour Fighter 2, le cinéma lui a offert des rôles d’une diversité assez ahurissante qui embrassent quasiment tout le spectre du comportement humain, pour le pire comme pour le meilleur.

L’ENFANCE DE L’ART Quand le monde entier découvre Christian Bale en 1987 sous la caméra de Steven Spielberg, le choc est énorme. Non seulement parce que le cinéaste-roi a eu l’audace de bâtir toute une superproduction dramatique à grand spectacle sur les épaules d’un minot inconnu de 13 ans, mais aussi et surtout parce que le gamin en question s’y montre phénoménal. Né au Pays de Galles en 1974, descendant de deux grands-pères issus du showbusiness (l’un comédien de stand-up, l’autre doublure de John Wayne dans une bonne soixantaine de films), le jeune prodige a vu ses prédispositions familiales se concrétiser au contact de sa sœur aînée Louise, aspirante actrice dont la carrière se limitera à deux courts métrages et à une figuration dans la comédie musicale Newsies 3 où jouera Christian. “J’ai pris mes premiers cours de théâtre à 7 ans, tourné quelques spots publicitaires, joué sur les planches avec Rowan Atkinson, fait un peu de télévision dans des miniséries, mais j’en voulais beaucoup plus”, raconte-t-il. Comme j’étais très - N°219 MAI 15

impatient et que les rôles ne venaient pas, j’ai préféré y renoncer dans ma tête et me concentrer sur ma scolarité.” Jusqu’au jour où, élève d’un collège de garçons à Bournemouth, il participa “comme ça, pour voir” à un casting dont il émergea vainqueur face à plus de quatre mille prétendants. Choisi pour incarner Jim Graham, jeune Anglais expatrié en 1941 dans une Chine sur le point d’être envahie par les troupes japonaises, il livrera dans Empire du soleil une performance que la presse américaine saluera comme “la plus impressionnante depuis l’âge d’or de Mickey Rooney”. En d’autres termes : voilà plus d’un demi-siècle que Hollywood n’avait pas vu de débutant en “culottes courtes” aussi talentueux et prometteur.

UN HOMME, UN VRAI “J’ai juste haï les semaines qui ont suivi la sortie du film”, dit Christian Bale. “Mes parents étaient en train de divorcer, et je me suis retrouvé plongé dans l’enfer des interviews, des séances photo et des plateaux télé. Je me suis alors dit que si être acteur impliquait de se soumettre à tout ce cirque, le jeu n’en valait pas la chandelle.” Il faudra deux ans plus tard toute l’insistance de Kenneth Branagh pour le convaincre de retourner devant les caméras, le temps de quelques scènes cruciales dans Henry V 3. “J’aimais tellement jouer !”, s’exclame-t-il. “À partir de ce film, je me suis juré qu’à l’avenir, je ne me laisserais plus jamais embarquer dans le barnum de la promotion et de ne me montrer aux médias que lorsque j’aurais vraiment quelque chose à dire.” Réputé pour être une des stars les plus difficiles à atteindre et à interviewer, il obéit toujours à la même ligne de conduite. Héros de deux comédies musicales médiocrement accueillies, Newsies et Swing Kids 1, c’est avec le personnage délicatement

romantique de Laurie qu’il trouvera à 20 ans, dans un remake des Quatre filles du docteur March 1, son premier vrai tremplin post-Empire du soleil. À partir de là, il se fera presque un point d’honneur à gommer l’image de l’enfant qui lui apporta la gloire : “Je voulais surprendre, provoquer, montrer que j’étais devenu adulte, que j’avais des zones d’ombre, un corps, un sexe.” Les zones d’ombre, ce sera pour L’Agent secret 1, Portrait de femme 1 et le flamboyant Velvet Goldmine 2. Quant au corps et au sexe… “Tout le monde m’a traité de fou quand j’ai accepté American Psycho 2”, raconte-t-il. “Non seulement parce que les gens pensaient que le roman de Bret Easton Ellis était inadaptable, mais surtout parce que, d’après eux, ma carrière ne s’en remettrait jamais.” De fait : meurtres en série, gore, immoralité, érotisme poussé aux limites de la pornographie… Le film de Mary Harron sera effectivement incendié, mais l’effet de scandale épargnera son acteur principal, la folie de son rôle et l’audace de sa nudité. “Ça a été mon adieu à Steven Spielberg !”, s’amuse-t-il.

L’ÉTOFFE D’UN HÉROS Le début des années 2000 sera pour lui une période de transition. Un remake inutile de Shaft 2, le mielleux Capitaine Corelli 1, Le Règne du feu 2, le sous-estimé Equilibrium 2… Seule sa phénoménale performance dans The Machinist 1, tragédie morale aux allures de thriller fantastique pour laquelle il perdit une trentaine de kilos, électrisera la période, au point de lui valoir les meilleures critiques de sa carrière. “Si je pouvais remonter le temps de ma vie professionnelle, ce serait pour faire en sorte que The Machinist ait davantage de succès que Batman begins 2”, dira-t-il plus tard. Super héros masqué en 2005 pour le

triptyque de Christopher Nolan (qu’il retrouvera pour Le Prestige avant de poursuivre avec The Dark Knight 2 et The Dark Knight rises 2), célébré pour l’intensité qu’il conférera au justicier masqué, il enchaîne alors les rôles torturés. Quitte à ce que l’incontestable force de son jeu flirte parfois avec le cabotinage, comme en témoignent Bad Times 1, Le Nouveau monde 2, Rescue Dawn 2 et autre 3h10 pour Yuma 2. Puis, en février 2009, l’année de Public Enemies 2 de Michael Mann, la publication sur Internet de l’enregistrement audio d’un incident survenu quelques mois plus tôt sur le plateau de Terminator Renaissance rend publique sa réputation jusque-là confidentielle d’acteur “difficile”. Fou de rage que le directeur de la photo du film soit malencontreusement entré dans le champ de la caméra pendant le tournage d’une scène cruciale, on l’y entend agonir le malheureux d’injures et de menaces. Polémique, effritement mondial d’une image… “Je suis désolé. C’est inexcusable”, regrettera-t-il publiquement. Une sincérité payante, puisque l’incident sera officiellement “pardonné” par la communauté du cinéma sous la forme d’un Oscar pour The Fighter et d’une nomination au titre de meilleur acteur pour American Bluff 2, tous deux signés David O. Russell. Des Brasiers de la colère 2 à Exodus, en attendant de le retrouver fin 2015 dans Knight of Cupschez Terrence Malick et en panthère Bagheera en 2017 dans la version en motion capture du Livre de la jungle que s’apprête à tourner Andy Serkis, Christian Bale n’a donc pas fini de grandir sous nos yeux. ■ Bernard Achour 1 2

Existe en DVD Zone 2 Existe en DVD Zone 2 et Blu-ray Régions B ou multiples Existe en Blu-Ray Import américain Régions A ou multiples

Le Bossu R°_Mise en page 1 22/04/15 20:42 Page1

FILMS man, la veuve du réalisateur et le monteur qui révèle avoir initialement élaboré un film de presque 2h50 (HD, 26'). ■ ED Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 2.35 - VF en 5.1 DTS HD MA - Sous-titres français pour malentendants.

Genre : Aventures. Réalisateur : Philippe de BROCA. Acteurs : Daniel AUTEUIL, Marie GILLAIN, Vincent PEREZ. Musique : Philippe SARDE. France/Italie/Allemagne 1997 - Couleurs. Seize ans après les faits, le Chevalier de Lagardère entreprend de venger l'assassinat de son ami le Duc de Nevers.

Note film Dispo. en le

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● 1 Blu-ray - Région B - 128' TF1 Vidéo. ● Bonus : Repris du DVD, moins les filmographies et les photos : Énorme making-of (SD upscalée, 57') ; bandeannonce (HD). Inédit : Joli retour sur le film avec le producteur, le caméra-

Avis technique

Notre avis : Un film plein de panache aux décors superbes et à l'interprétation enthousiaste.

● Apport HD : Pas mal, mais pas renversant. ● Images (AVC) : Une douceur assidue, un grain parfois soutenu et ostensiblement bruité (l'ouverture), une définition qui aurait pu être plus poussée lors de certaines séquences (42'40) mais qui permet déjà de distinguer les câbles de certaines cascades (30'46). Master propre, stable et à la colorimétrie naturelle. ● Son : Très belle présence de la nature, des ambiances et de la musique. Dialogues sans anicroches. ● Note technique : 7/10.

EXODUS Gods and Kings Collector limité - Boîtier métal Genre : Aventures. Réalisateur : Ridley SCOTT. Acteurs : Christian BALE, Joel EDGERTON, Ben KINGSLEY. Musique : Alberto IGLESIAS. USA/Espagne - 2014 - Couleurs. Dans l’Égypte antique, un homme défie son frère de cœur pharaon pour délivrer le peuple hébreu auquel il appartient, réduit en servitude depuis des siècles.

sentiments chevaleresques au thèmetitre, en passant par le dragon doué de parole au point de plaisanter et de commenter les tracas sentimentaux du héros dont les deux cœurs sont "en connexion". Pas inoubliable, mais honnête dans ses intentions. ■ GB Note film Dispo. en VOD le Paru

La Malédiction du sorcier (Dragonheart 3 : The Sorcerer’s Curse) Genre : Aventures. Réalisateur : Colin TEAGUE. Acteurs : Julian MORRIS, Tamzin MERCHANT, Jassa AHLUWALIA. Musique : Mark McKENZIE. USA - 2014 - Couleurs. Un chevalier, une Celte et un druide tentent de protéger les œufs d’un dragon échoué sur Terre, lesquels sont convoités par un grand sorcier. Notre avis : Moins bouffon que le deuxième volet mais proche dans sa réalisation d’un téléfilm quelconque, Cœur de dragon 3 reprend tous les ingrédients du film d’origine, des

Paru

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● 1 Blu-ray - Régions multiples 97’- Universal Pictures. ● Bonus : Court entretien avec Ben Kingsley, qui se dit soucieux de casser son image de comédien sérieux en doublant le dragon (HD, VOST). Note bonus : ★ ● Infos techniques : 1.78 VF en 5.1 DTS ; VO en 5.1 DTS HD MA - Sous-titres français ; anglais pour malentendants.

Avis technique

CŒUR DE DRAGON 3

● Apport HD : Standard. ● Images (AVC) : Dans la moyenne des productions contemporaines. L’ultime plan de survol des paysages manque curieusement de précision. ● Son : VF honorable mais excessivement frontale ; VO plus englobante. ● Note technique : 7/10. ● Testé sur BD marqué.

● Bonus : En HD et VOST sauf précision. Captivant commentaire audio du réalisateur et d’un scénariste, qui évoquent d’emblée leur réticence à l’idée de porter à l’écran la vie de Moïse dans un contexte politicoreligieux aussi sensible ; mode "guide historique" truffé d’infos rigoureuses en vignettes incrustées (VF) ; gargantuesque making-of chapitré (et enrichi de renvois vers d’autres bonus du second disque), qui revient dans le détail sur les partis-pris d’adaptation, le tournage, les costumes, les décors, les effets spéciaux et le montage (153’) ; excellents modules complémentaires notamment dédiés aux scènes avec les animaux, réels (grenouilles) ou recréés (crocodiles), avec un souci maniaque du détail (48’) ; solide zoom sur Moïse (23’) ; 9 scènes coupées ou allongées non finalisées, dont un ultimatum musclé de Moïse ; étourdissantes galeries de storyboards, croquis, affiches et photos ; images de tournage filmées en vue subjective par Ridley Scott ; clips promo et aperçu (32’) ; bandes-annonces (VO ou VOST). Copie numérique. Note bonus : ★★★★★ ● Infos techniques : 2.35 VF en 5.1 DTS ; VO en 7.1 DTS HD MA - Sous-titres français et anglais.

Notre avis : Près de soixante ans après Les Dix Commandements, mètre étalon du péplum religieux, Christian Bale revêt les habits du prophète Moïse avec une rage et une détermination guerrières qui s’éloignent intentionnellement de l’image de vieux barbu rassurant jadis incarnée par Charlton Heston. En dépit de quelques tunnels de dialogues, d’anachronismes et d’une erreur de casting (Ramsès a plus le charisme d’un moine que d’un souverain intimidant), le film renoue, grâce à une composition lyrique et une maîtrise prodigieuse du Cinémascope (époustouflantes scènes des dix plaies d’Égypte et du passage de la Mer rouge), avec la tradition des spectacles épiques de Cecil B. DeMille. ■ GB Note film Dispo. en VOD le 27.05 27.05 27.05

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27.05

● 2 Blu-ray 2D (film + bonus) + 1 Blu-ray 3D + 1 DVD (film) Régions multiples - 150’ - Fox.

Avis technique

LE BOSSU

● Apport HD : Pharaonique. ● Apport 3D : Top démo instantané. ● Images (AVC) : Impressionnantes de précision et de densité à chaque instant. Bref clignotement lors de la séquence à flanc de falaise (126’50). La version 3D scotche au fauteuil du premier au tout dernier plan, avec une découpe parfaite des différents éléments et une profondeur de champ étourdissante qui transcende les plans larges. Top démo parmi d’autres, les particules en suspension lors du passage de la Mer rouge. ● Son : Non moins intimidant, il met à rude épreuve l’installation en VF comme en VO, qui élargit l’ampleur du spectacle avec sa HD et ses 2 canaux supplémentaires. ● Note technique : 9/10. N°219 MAI 15 -

Texas+Chroniques expliquées V°_Mise en page 1 24/04/15 13:51 Page1

FILMS surtout le drame des membres d’une famille issus de mariages mixtes obligés de s’entretuer et la disparition progressive de personnages auxquels on s’est attaché qui donnent son souffle à cette saga pleine de passion et de larmes. ■ AA Note film 7 Dispo. en le

Genre : Aventures. Réalisateur : Richard LANG. Acteurs : Patrick DUFFY, Stacy KEACH, Benjamin BRATT. Musique : Lee HOLDRIDGE. USA - 1994 - Couleurs. 3 Au début du XIXè siècle, la genèse tragique du futur État américain du Texas, ex-terre mexicaine puis république déchirée par les conflits. 4 Notre avis : Produite par Aaron Spelling (Drôles de dames, Beverly Hills), cette fresque télévisée historique aux moyens conséquents ne lésine pas sur la violence graphique ni sur les séquences spectaculaires, à l’impact pourtant un peu limité par les cadrages en 4/3 que la mise en scène compense via l’utilisation efficace et régulière du ralenti. Mais c’est

1 Titre de l’œuvre français et original, éventuelles mentions des Saisons 5

+ Paru 10.03 10.03 8

pour les séries, d’un packaging particulier, d’une version longue ou d’un Director’s cut…

2 Fiche technique de l’œuvre et mention des éventuelles interdictions aux mineurs ou récompenses.

3 Synopsis. 4 Avis parfaitement subjectif du journaliste. Parfois, en cas de désaccord

● 2 DVD - 91’/89’ - Koba Films. 10 ● Bonus : En VOST sauf précision. Making-of qui plante bien les enjeux de l’histoire ; long résumé du film sous forme de bande-démo ; bandesannonces et extraits du catalogue de l’éditeur (VF ou VOST). 11 Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.33 - 4/3 VF et VO en stéréo DD - Sous-titres français, imposés sur la VO. 12

au sein de la rédaction, un contre-avis peut être ajouté. Si le titre a déjà été chroniqué dans nos colonnes, apparaît ici le résumé de l’avis publié précédemment, et donc le même que celui que vous pouvez lire dans les Hors-série annuels.

5 Signature abrégée du journaliste. Lorsqu’elle est placée à la suite des

bonus et non de l’avis, c’est qu’il s’agit d’un titre déjà chroniqué par le passé. Dans ce cas, le journaliste signe alors une chronique technique du disque, images, son et bonus.

6 Note du film, programme ou série testé sur 10. Attention, elle ne tient

Avis technique

TEXAS

Paru π

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Pour tout savoir en un coup d’œil…

L’ŒUVRE

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LES CHRONIQUES EXPLIQUÉES

compte ni des bonus (notés séparément) ni de la qualité technique. DVD, Blu-ray et titres en VOD sont tous notés sur 10.

● Images : Un master sans crasses à la compression efficace, mais de nombreux plans larges souffrent d’une grosse baisse de définition. Effets d’escalier et problèmes de clignotements sur les travellings. ● Son : Sans ennuis de souffle mais bien moins vivante, la VF privilégie parfois l’un ou l’autre des canaux de manière injustifiée là où la VO dispose d’un équilibre plus raisonné et d’une ouverture beaucoup plus spectaculaire, très notable sur la BO et les scènes d’action. ● Note technique : 6/10.

7 Tableau synthétique vous permettant de visualiser d’un seul coup d’œil

sur quel support est disponible l’œuvre testée, et quand. En ce qui concerne la VOD, pour les nouveautés, nous nous fions à notre planning du mois publié dans les Actualités générales ; pour les anciens titres, au site vad.cnc.fr. Dans les 2 cas, nous évoquons exclusivement la VOD locative et non l’achat dématérialisé (nous lui préférons les supports physiques) ou la VOD par abonnement. Dans le cas du test d’un Blu-ray, nous vous précisons si un DVD est ou a été disponible.

8 Curseur vous indiquant quel support est testé. 9 Visuel de l’édition DVD ou Blu-ray testée, ou de l’affiche pour un titre en VOD.

10 Fiche technique du disque testé avec :

Note film Dispo. en le

Genre : Aventures. Réalisateur : Pierre BILLON. Acteurs : Pierre RICHARD-WILLM, Véra KORÈNE, Roger KARL. Musique : Michel LÉVINE. France - 1936 - Noir & blanc. En 1900, une espionne chargée d’assassiner le grand-duc de Russie se sert d’un bel officier pour passer la frontière sans passeport et remplir sa mission. - N°219 MAI 15

Paru π

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● 1 DVD - 76’ - Gaumont à la demande. ● Bonus : Aucun. ● Infos techniques : 1.33 - 4/3 VF en mono 2.0 DD - Sous-titres français pour malentendants. Avis technique

AU SERVICE DU TZAR

- Nombre et nature des disques - Région A, B ou Régions multiples dans le cas de Blu-ray (une mention indispensable à nos lecteurs hors Europe dans le cas de disques français, et bien sûr pour nos lecteurs français dans le cas des Imports) - Minutage du programme principal - Éditeur du disque - Peuvent s’ajouter ici des mentions quant à d’autres éditions disponibles en dehors de celles listées dans le tableau 7.

11 Détail des bonus inclus sur le ou les disques testés avec, comme toujours, mention du format, de la langue et des sous-titres disponibles. Une note bonus est attribuée sous forme d’étoiles. Bandes-annonces et spots promo ne sont bien sûr pas pris en compte. L’intérêt du ou des bonus (y compris les livrets ou tout autre supplément) et non leur quantité est alors valorisé sur une note maximale de 5 ★.

12 Les infos techniques (uniquement pour les disques physiques) : - Le format cinéma - Le format vidéo dans le cadre d’un DVD (un Blu-ray est forcément 16/9) - Les versions sonores françaises et originales avec, pour chacune, le nombre de canaux et la nature du format avec les abréviations suivantes : DD : Dolby Digital DD+ : Dolby Digital Plus (DTS HD) MA : Master Audio (format lossless du DTS HD) (DTS HD) HRA : High Resolution Audio - Les sous-titres français et anglais

● Images : Regardables, mais des griffures, des taches et une définition souvent prise en défaut. ● Son : Audible malgré un souffle intermittent, quelques crépitements et des dialogues qui saturent parfois. ● Note technique : 5/10.

13 L’avis technique regroupe l’apport HD pour un Blu-ray, l’apport 3D pour

un BD 3D et, pour tous les DVD et Blu-ray, la qualité des images et du son.

LE SUPPORT TESTÉ

Notre avis : Agréable à défaut d’être passionnant, ce film en costumes qui mélange romance, drame et espionnage s’appuie sur un scénario dépaysant et un casting au sein duquel le duo Pierre Richard-Willm/Véra Korène constitue un atout charme indéniable. ■ VC

Courses au soleil R°_Mise en page 1 24/04/15 14:19 Page1

FILMS Zaroff a conservé un potentiel non négligeable grâce à ses comédiens très convaincants, son traitement réaliste des péripéties et son tournage en décors naturels. Une jolie redécouverte. ■ AA

(Run for the Sun) Genre : Aventures. Réalisateur : Roy BOULTING. Acteurs : Richard WIDMARK, Jane GREER, Trevor HOWARD. Musique : Frederick STEINER. USA - 1956 - Couleurs. Suite au crash de leur avion, un romancier retiré de la vie publique au Mexique et une journaliste venue l’interviewer sont secourus par d’anciens collaborateurs nazis cachés sous une fausse identité. Notre avis : Coproduite par la sulfureuse Jane Russell, cette troisième adaptation cinématographique de la nouvelle à l’origine du grand classique Les Chasses du comte

Paru 10.03 10.03

Note film

● 1 DVD - 95’ - Sidonis. ● Bonus : Présentations de Patrick Brion et de François Guérif, qui relatent notamment les coulisses du film grâce à des anecdotes (22’) ; photos. Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.85 - 16/9 - VF et VO en mono 2.0 DD - Sous-titres français, imposés sur la VO et les dialogues étrangers de la VF.

Avis technique

LA COURSE AU SOLEIL

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Dispo. en VOD le Paru

BLEU SAPHIR (Saphirblau) Genre : Fantastique. Réalisateurs : Felix FUCHSSTEINER, Katharina SCHÖDE. Acteurs : Maria EHRICH, Janis NIEWÖHNER, Peter SIMONISCHEK. Musique : Philipp Fabian KÖLMEL. Allemagne - 2014 - Couleurs.

● Images : Un transfert appréciable malgré une pellicule non exempte de petits défauts, mais très lumineuse et à la définition attrayante. ● Son : Quelques craquements très épars et un peu de friture pourtant atténuée en VF. VO nette et plus aérée. ● Note technique : 6/10.

Dotée du pouvoir de voyager dans le temps, une jeune femme se méfie de l’organisation secrète qui l’a recrutée. Notre avis : Suite de Rouge rubis, ce second opus inspiré d’une saga littéraire s’adresse toujours aux jeunes

affublé du rôle principal dont les “exploits” ridicules déclenchent des rires gênés. Un peu plus agitée, la suite s’offre la participation de Christopher Lee en méchant mégalomane, mais ça ne suffit pas à relever l’intérêt de ces adaptations kitchissimes. ■ AA Note film 4 Dispo. en le

Steve Rogers Chronicles (Captain America 1 & 2 ; Death too soon) Genre : Aventures. Réalisateurs : Rod HOLCOMB/Ivan NAGY. Acteurs : Reb BROWN, Len BIRMAN, Christopher LEE. Musique : Mike POST, Pete CARPENTER. USA - 1979/80 - Couleurs. Un ex-marine pilote de moto émérite se fait injecter le sérum de développement musculaire mis au point par son père/Devenu Captain America, Steve Rogers doit empêcher un terroriste d’accélérer le vieillissement de la population américaine. Notre avis : Deux téléfilms sans moyens ni ambition aux péripéties improbables, avec une prestance proche du zéro pour le culturiste

Paru π

Paru 10.03 10.03

● 2 DVD - 97’/88’ - Éléphant. ● Bonus : Longue présentation par le rédacteur en chef du magazine Comic Box, qui explique que le personnage des téléfilms n’est pas celui créé pendant la Seconde Guerre mondiale ; photos ; bandes-annonces (VOST). Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.33 - 4/3 - VF (second téléfilm uniquement) et VO en mono 2.0 DD - Sous-titres français.

Avis technique

CAPTAIN AMERICA

/10

● Images : Quelques plans sortent un peu du lot, mais l’ensemble présente une définition très moyenne, de nombreux défauts et pas mal de fourmillement. ● Son : VF très sourde au doublage exagéré pour les comédiens noirs. VO plus aérée qui fait la part belle à la musique, mais avec un trou sonore (11’25) et un bruit de fond envahissant sur le 1er téléfilm. ● Note technique : 4/10.

First Avenger Édition limitée 3D Genre : Fantastique. Réalisateur : Joe JOHNSTON. Acteurs : Chris EVANS, Hayley ATWELL, Hugo WEAVING. Musique : Alan SILVESTRI. USA - 2011 - Couleurs et (un peu) N&B. Un jeune homme chétif décidé à s’enrôler dans la Seconde Guerre mondiale participe à un programme expérimental qui décuple les facultés physiques. Notre avis : Assumant le manichéisme et le patriotisme de la BD avec une pincée bienvenue de second degré, le spectacle s’avère bien ficelé, captivant, mais sans réelle surprise.

Dispo. en VOD le Paru

/10

+ Paru

Paru

Paru π

● 1 Blu-ray 2D + 1 Blu-ray 3D + 1 DVD - Régions multiples - 124’ Marvel. 27

Paru

Paru π

/10

10.03 10.03

● Apport HD : Brillant. ● Images (AVC) : Éclatantes. ● Son : Une restitution multicanale de haute volée sur les 2 versions, même si la VO fait preuve d’un impact supérieur. ● Note technique : 10/10.

● Bonus : Repris des DVD et Blu-ray 2D, en HD et VOST sauf précision. Commentaire audio ; 4 scènes coupées commentées ; 7 reportages techniques (48’) ; séquence inédite (VO). ■ AA Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 2.35 - VF en 5.1 DD ; VO en 7.1 DTS HD MA - Sous-titres français, automatiques sur les dialogues étrangers de la VF, et anglais.

CAPTAIN AMERICA

Note film

● 1 Blu-ray - Région B - 112’ Condor Entertainment. ● Bonus : Deux sympathiques sujets (HD) sur le personnage de Xemerius (VF et VOST mêlées) et sur les effets spéciaux du film (VF) ; bandesannonces (SD, VF ou VOST). Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 2.35 - VF et VO en 5.1 DTS HD MA Sous-titres français, imposés sur la VO. Avis technique

Dispo. en le

Avis technique

Note film

de façon mature et fait judicieusement évoluer ses personnages en les plaçant dans des situations qui les voient se confronter à des préoccupations charnelles et amoureuses rarement évoquées de façon aussi ouverte dans ce type de récit. Un teen movie rythmé et traité sans la moindre mièvrerie. ■ VC

● Apport HD : Idéal en VO. ● Apport 3D : Bon pour le service, y compris sur le menu d’accueil du disque. ● Images (MVC) : Après un début mitigé dans la neige et le brouillard, on profite très vite de jaillissements ponctuels (sigle d’Hydra sur le capot, quelques lancers de bouclier…) et d’une profondeur de champ appréciable qui restent globalement naturels. Délicieux découpage en relief façon pop-up du superbe générique de fin. ● Son : VF vaillante à son niveau mais la VO HD 7.1, plus précise, reste chaudement recommandée. ● Note technique : 9/10. N°219 MAI 15 -

Le Septième Fils+encadré V°_Mise en page 1 22/04/15 20:28 Page1

FILMS et d’un générique de fin plus épique que le reste du film. ■ AA 6

Dispo. en VOD le Paru 28.04 28.04 π

Genre : Fantastique. Réalisateur : Sergeï BODROV. Acteurs : Jeff BRIDGES, Julianne MOORE, Ben BARNES. Musique : Marco BELTRAMI. USA/Chine/Grande-Bretagne/ Canada - 2014 - Couleurs. Un chasseur de démons choisit un nouvel apprenti bien particulier pour l’aider à éliminer la reine des sorcières qui veut asservir le monde. Notre avis : Malgré la présence de spectres, gobelins et créatures maléfiques diverses, cette adaptation d’une série de romans d’Heroïc Fantasy aux effets spéciaux réussis et aux combats plutôt dynamiques demeure très orientée grand public. Un spectacle formaté dépourvu de lyrisme, mais néanmoins doté d’une BO de circonstance aux accents très référentiels

ADALINE (The Age of Adaline) Genre : Fantastique. Réalisateur : Lee Toland KRIEGER. Acteurs : Blake LIVELY, Michiel HUISMAN, Harrison FORD. Musique : Rob SIMONSEN. USA - 2015 - Couleurs. À la suite d’un accident, le mécanisme de vieillissement d’une jeune femme, mère d’une petite fille, se bloque. Notre avis : Au bout des quarante premières minutes, un sentiment de frustration peut poindre : le pitch valait tout de même mieux. Et puis, grâce à des personnages attachants, à une situation carrément incongrue (la petite fille devenue vieille femme continue à appeler “maman” celle qui affiche quarante ans de moins qu’elle…) et un rebondissement à peine croyable (le monde est décidément tout petit !) mais qui

“L

a seule chose qui m’intéresse, c’est la quête du meilleur scénario possible. Une fois trouvé, que ce soit sur un film à gros budget américain ou une petite production européenne, j’y vais à l’aveugle.” Du haut de ses 26 ans, la Suédoise Alicia Vikander possède une foi presque inébranlable en son métier, un culte pour les bonnes histoires et, accessoirement, le nez résolument creux. Car, aussi jeune soit-elle dans la profession, cette ancienne ballerine qui décida de changer de destin est en passe de se faire un nom en Amérique. De quoi assurer la fierté de sa maman comédienne et de son père psychiatre. “J’ai envie de me faire peur. C’est ce qui me fait avancer dans ma profession. Découvrir de nouveaux territoires avec comme seule arme les instruments qui sont les miens.” © Universal Pictures

(Seventh Son)

Le Septième fils n’a peut-être pas eu le succès escompté. N’empêche, Alicia Vikander, sa jeune interprète suédoise, a toutes les chances de conquérir Hollywood.

● 1 Blu-ray - Régions multiples 102’ - Universal Pictures. ● Bonus : En HD et VOST. Making-of surtout intéressant pour la construction des gigantesques décors (25’) ; court module sur la légende du chiffre 7 ; 15 scènes coupées ou alternatives pas toujours finalisées, qui auraient enrichi le film et les personnages (27’) ; fin alternative ; décorticage des effets visuels sur 4 séquences. Fonction UltraViolet. Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 2.35 - VF en 5.1 DTS ; VO en 5.1 DTS HD MA Sous-titres français, et automatiques sur les dialogues en “langue noire” ; anglais pour malentendants.

Avis technique

LE SEPTIÈME FILS

● Apport HD : Féerique. ● Images (AVC) : Une définition très aiguisée et des couleurs toutes fraîches qui ne bavent jamais… C’est superbe. ● Son : En VF comme en VO, ça se ballade dans tous les recoins, et les ambiances suivent les déplacements de la caméra avec beaucoup de précision pour encore plus de fermeté en VO HD. Top son. ● Note technique : 9/10. Testé sur BD marqué.

Dans Le Septième fils.

booste littéralement le scénario, nous voilà embarqués pour de vrai dans cette horloge chronobiologique bloquée et ses infortunées conséquences. Les promoteurs de Google +, labo de recherche sur la vie éternelle, feraient bien de se divertir avec cette gentille fiction qui n’en amène pas moins à une réflexion troublante… ■ IR Note film

Avis de grand froid

28.04

Note film

Alicia Vikander

/10

Dispo. en VOD le 22.05 π Paru 07.04 10.03 10.03

● 116’ - TF1 Vidéo. Disponible exclusivement en VOD, à la location (6,99 €) ou à la vente (12,99 €). Testé sur copie marquée en VOST (VF non proposée lors du test) et bonus annoncés par l’éditeur (making-of, interviews…) non dispos également. 28

Dans Agents très spéciaux : Code U.N.C.L.E.

Lasse de subir les caprices de sa fille qui veut la regarder tous les soirs jouer sur scène depuis les coulisses, Maria Fahl Vikander finit par accepter de la voir suivre ses traces. Adieu l’École Royale du Ballet de Suède, bonjour les arts dramatiques. Au début des années 2000, elle débute à la télévision dans plusieurs séries (De Drabbade, En Decemberdröm), mais sa carrière prend réellement de l’ampleur grâce au cinéma avec Pure (2009), où elle incarne une gamine désœuvrée que la musique va sauver. La reconnaissance internationale arrive dans la foulée grâce à Royal Affair, projet compliqué pour elle puisqu’elle doit parfaitement maîtriser le danois afin de jouer la reine Caroline-Mathilde de Hanovre. “J’en avais la nausée le matin en allant sur le plateau. J’étais terrorisée”, admet-elle. “Heureusement que j’avais Mads Mikkelsen comme partenaire. Il a été présent, patient et d’excellent conseil durant tout le tournage.” Le film, une splendeur, est nommé aux Oscars 2013 catégorie meilleur film étranger. Rien de mieux pour ouvrir les portes de Hollywood. Après avoir tourné dans Anna Karenine revu et corrigé par Joe Wright, Alicia Vikander y débarque avec des projets plein les valises. “J’étais très intimidée en rencontrant Julianne Moore. J’attendais de découvrir une star, et j’ai passé un tournage idéal avec une comédienne qui était toujours d’accord pour m’aider, très à l’écoute.” Adapté d’un roman pour ados, Le Septième fils, réalisé par le Russe Sergeï Bodrov, mélange habilement action, initiation et sorcellerie. Si le film ne fonctionne pas au box-office, la jeune femme reçoit de nombreux éloges de la part des critiques. Les propositions de rôles commencent à pleuvoir. “Je n’aime pas me répéter”, explique la comédienne qui va dès lors faire des choix très éloignés des précédents. “J’adore l’idée de me surprendre moi-même, de me transformer à chaque fois.” Dans Ex-Machina, récit futuriste signé Alex Garland qu’on découvrira en salles le 3 juin (“un des plus beaux scénarios qu’il m’ait été donné de lire”), la voilà androïde de charme face à Oscar Isaac. Puis elle sera super espionne, le 16 septembre chez nous, dans le très attendu Agents très spéciaux : Code U.N.C.L.E. orchestré par Guy Ritchie, avant d’intégrer le casting d’Une Vie entre deux océans, le nouveau Derek Cianfrance, réalisateur du déchirant The Place beyond the Pines, où elle aura pour partenaire Michael Fassbender, devenu depuis son petit ami dans la vie. Et trois autres films sont actuellement en post-production. Un carnet de bal très chargé pour Alicia Vikander. “J’espère que le public ne se lassera pas trop vite”, s’inquiète-t-elle. “Si tous ces films sortent en même temps, ce sera simplement une histoire de programmation.” Humble, avec ça. ■ Bernard Achour

N°219 MAI 15 -

La legende de Viy R°_Mise en page 1 24/04/15 14:28 Page1

FILMS ● Bonus : En HD et VOST, plutôt chiches en attendant ceux de la version longue. Modules sur le travail des figurants, les liens entre les 2 sagas étalées sur plus de 15 ans (266 jours de tournage chacune), les extérieurs naturels en Nouvelle-Zélande et la chanson finale (49’) ; clip ; bandes-annonces. Sur Blu-ray 3D : Zoom sur la Nouvelle-Zélande (2D). Fonction UltraViolet. Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 2.40 - VF et VO en 7.1 DTS HD MA - Sous-titres français, et automatiques sur les dialogues des langues de la Terre du Milieu ; anglais pour malentendants.

renouvellent régulièrement son potentiel attractif. ■ AA 6

Dispo. en VOD le 15.05 15.05 15.05

(Viy) Genre : Fantastique. Réalisateur : Oleg STEPCHENKO. Acteurs : Jason FLEMYNG, Andrey SMOLIAKOV, Agnia DITKOVSKITE. Musique : Anton GARCIA. Russie/Ukraine/République tchèque - 2014 - Couleurs. À l’aube du XVIIIè siècle, un cartographe britannique est chargé de sauver l’âme de la fille d’un chef cosaque décédée après avoir été en contact avec une créature légendaire. Notre avis : Quoiqu’un peu longue, cette adaptation d’un conte de Nicolas Gogol constitue un dynamique choc des cultures mâtiné de dénonciation des détournements religieux et de vieilles coutumes. Malgré de fréquents faux raccords, son bestiaire chamarré, son casting de trognes et ses nombreuses séquences d’action pensées pour le relief

15.05 π

● 1 Blu-ray 2D/3D - Région B 112’ - Seven 7. ● Bonus : En HD. Making-of classique qui couvre l’ensemble de la production (VOST, 29’) ; bandesannonces (VF). Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.85 - VF et anglaise (2D uniquement) en 5.1 DTS HD MA - Sous-titres français, imposés sur la VO.

Avis technique

LA LÉGENDE DE VIY

/10

(The Hobbit : The Battle of the five Armies)

● Apport HD : Très puissant. ● Apport 3D : Conçu pour en mettre plein la vue. ● Images (AVC/MVC) : Un tournage 3D natif qui, dès son générique, revendique haut et fort ses ambitions de rendre palpable tout ce qui se déroule à l’écran. Le relief fait des merveilles en termes de jaillissement (tops à 46’55 et 47’40), de découpe des décors ou de profondeur de champ. Quelques arrière-plans un peu flous. Piqué 2D très au point. ● Son : Des excès multicanaux très bien adaptés aux fulgurances des effets 3D sur toutes les pistes. ● Note technique : 9/10.

Boîtier métal - Version Cinéma Genre : Fantastique. Réalisateur : Peter JACKSON. Acteurs : Martin FREEMAN, Richard ARMITAGE, Ian McKELLEN. Musique : Howard SHORE. USA/Nouvelle Zélande - 2014 Couleurs. Prisonnier de sa cupidité et de sa soif de pouvoir, Thorin menace d’entraîner son peuple dans une guerre avec les hommes et les elfes alors qu’une menace bien plus grande approche de la Montagne solitaire.

en survival où sacrifices et trahisons se succèdent sur fond de mission suicide aux faux airs d’Alien (Ridley Scott est producteur exécutif…). Accrocheur et plutôt haletant, à défaut d’être original. ■ GB Note film Dispo. en le

Boîtier métal Genre : Fantastique. Réalisateur : Sergio MIMICA-GEZZAN. Acteurs : Mike COLTER, Siennah BUCK, Steven WADDINGTON. Musique : Klaus BADELT. USA - 2014 - Couleurs. Interdit aux moins de 12 ans. Coincés sur une lointaine colonie infestée par une vie extraterrestre hostile, des militaires sont forcés de faire équipe avec une escouade concurrente. Notre avis : Réservé dans sa première partie aux fans de la franchise vidéoludique en raison d’un lexique hermétique, le film se mue rapidement

/10

+ Dispo Dispo Dispo π 10.03

● 1 Blu-ray + 1 DVD (film) - Régions multiples - 98’ - Kazé. ● Bonus : En HD et VOST sauf précision. Quinze intrigues annexes, véritables courts métrages isolés à destination des puristes (VF et VOST, 45’) ; bons modules (36’) ; zoom sur l’agent Locke. Note bonus : ★★★★ ● Infos techniques : 2.35 - VF en 5.1 DD ; VO en 7.1 DTS HD MA - Soustitres français et anglais.

Avis technique

HALO - Nightfall

LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES

Notre avis : Malgré quelques raccourcis que comblera très certainement la version longue à venir en fin d’année, cette dernière partie demeure la plus aboutie de la Trilogie. Construit autour de la figure tragique de Thorin magnifiquement interprété par Richard Armitage, véritable révélation de la saga, cet ultime baroud d’honneur réussit l’exploit d’échafauder de fantastiques batailles sans redites, alliant le gigantisme à l’intime dans un parfait équilibre de bravoure, de sacrifice et surtout d’amitié indéfectible. ■ AA Note film Dispo. en VOD le Paru

8 Paru

+ Paru

/10

Paru π

● 2 Blu-ray 3D + 1 Blu-ray 2D (film) + 1 Blu-ray (bonus) - Régions multiples - 144’ - Warner.

Avis technique

Note film

● Apport HD : Quasi transcendantal. ● Apport 3D : Totalement immersif et spectaculaire. ■ GB ● Images (AVC/MVC) : En 2D : Un luxe de détails (armures, décors, créatures de toutes sortes) sans commune mesure lors des plans (très) larges des batailles, soutenu par une compression en titane. On regrettera juste le double sous-titrage anglais/français imposés lors des dialogues en elfique et consorts, ainsi qu’une luminosité quasi aveuglante sur certaines portions de terrain enneigé. En 3D : Une 3D native époustouflante de maîtrise, aussi bien en termes de profondeur de champ pleinement exploitée par les innombrables plans larges et panoramiques (vertigineuses plongées et contre-plongées, tel l’éboulement final du pont en pierre), qu’au niveau des jaillissements, bien plus nombreux et réussis que dans les 2 précédents volets (éléments climatiques, flèche pointée vers le dragon Smaug à 9’50). Hallucinant ! ● Son : Comme sur le précédent opus, on retrouve avec grande joie une VF 7.1 HD qui décuple avec une cohérence jamais démentie le grandiose des images (le dragon fendant l’espace), le conflit intérieur de Thorin (ballet de pensées à donner le tournis à 82’15), caisson inclus (voix de Smaug, progression des troupes au pas de charge). Le travail effectué sur les dialogues de la VO s’avère comme souvent supérieur. ● Note technique : 10/10.

● Apport HD : Explosif en VO. ● Images (AVC) : Une lisibilité constante et une définition des plus affûtées. ●Son : VF étouffée en comparaison de l’ébouriffante VO HD qui investit les surround lors des pics d’action. ● Note technique : 8/10. 29

N°219 MAI 15 -

Alleluia V°_Mise en page 1 22/04/15 19:52 Page1

FILMS orchestre un jeu de massacre charnel en quatre actes dont la conclusion en forme de slasher révulse autant qu’elle envoûte avec une redoutable efficacité. ■ GB /10

Dispo. en VOD le 06.05 06.05 π 06.05 10.03 10.03

Genre : Horreur. Réalisateur : Fabrice Du WELZ. Acteurs : Lola DUEÑAS, Laurent LUCAS, Héléna NOGUERRA. Musique : Vincent CAHAY. France/Belgique - 2014 - Couleurs. Interdit aux moins de 16 ans. Par amour, une femme accepte d’assister son compagnon dans son entreprise de séduction de femmes afin de leur soutirer de l’argent. Notre avis : Il faut avoir le cœur et l’esprit bien accrochés pour affronter la perversité physique et psychologique déployée par ces Bonnie et Clyde du sexe, inspirés d’un véritable duo qui sévit dans l’Amérique des années 1940. Au plus près de ses acteurs (dont le trop rare Laurent Lucas, déjà au casting du Calvaire du même cinéaste), Fabrice Du Welz

Note film 4

MERCY Genre : Horreur. Réalisateur : Peter CORNWELL. Acteurs : Frances O’CONNOR, Shirley KNIGHT, Chandler RIGGS. Musique : Reza SAFINIA. USA - 2014 - Couleurs. Déconseillé aux moins de 12 ans. Une mère célibataire et ses deux enfants doivent s’occuper de leur grand-mère visiblement possédée par une force surnaturelle.

● Images : Flatteuses malgré un grain intentionnel (excessivement présent à deux reprises, soit 5’ et 65’) plus ou moins déstabilisant. ● Son : Feutré la plupart du temps, il dégaine régulièrement quelques effets bien sentis, d’un rapport buccal en sourdine particulièrement explicite à des cris façon déplacements à l’arrière franchement flippants. ● Note technique : 7/10.

Avis technique

ALLELUIA

● 1 DVD - 90’ - Wild Side. ● Bonus : Entretiens un peu trop descriptifs avec les trois acteurs principaux, dont Laurent Lucas qui se borne à commenter des photos de tournage ; 6 scènes coupées superflues, dont un cauchemar à la morgue ; aperçu du tournage avec interviews de l’équipe ; bandes-annonces (VF ou VOST). Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 2.35 - 16/9 VF en 5.1 DTS mi-débit et stéréo DD ; piste Audiovision en stéréo DD Sous-titres français pour malentendants.

Notre avis : Adapté de la nouvelle de Stephen King Gramma, ce directto-video offre son rôle principal au jeune Chandler Riggs, plus connu pour être le Carl Grimes dans The Walking Dead. Si ce dernier sort

Genre : Horreur. Réalisateur : Kevin VANHOOK. Acteurs : Casper Van DIEN, Tony PLANA, Kevin GREVIOUX. Musique : Ludek DRIZHAL. USA - 2006 - Couleurs. Déconseillé aux moins de 12 ans. Une troupe d’élite de l’armée américaine est chargée de traquer une horde de vampires dans la jungle sud-américaine. Notre avis :Aussi horrible (esthétiquement) que ridicule, cet obscur téléfilm balance une accumulation désespérante d’éléments dont aucun ne rattrape l’autre : un scénario et une réalisation d’une rare indigence, une inter- N°219 MAI 15

Dispo. en le

Paru π

Dispo. en le

LES MÂCHOIRES INFERNALES

Paru 10.03 10.03

● Images : Bon niveau de détails, mais une compression légèrement traînante sur les séquences les plus mouvantes. ● Son : Honnête, malgré un manque de relief et d’impact. L’éditeur a oublié de proposer la VO… ● Note technique : 6/10.

● Images : Lorsqu’elles sont plongées dans la noirceur, c’est-àdire la grande majorité du temps, elles demandent une certaines obscurité dans la pièce sous peine d’être assez peu lisibles. Sinon, elles sont correctes. ● Son : VF aux dialogues davantage mis en avant mais sans que ce soit choquant. La VO, un peu en retrait, supporte d’être poussée. ● Note technique : 7/10.

Note film 3

/10

(Mako : The Jaws of Death)

● 1 DVD - 84’ - AB Vidéo. ● Bonus : Aucun. ● Infos techniques : 1.78 - 16/9 - VF en stéréo Dolby surround ; pas de VO Sous-titres français, imposés sur les dialogues étrangers.

Avis technique

SLAYER

● 1 DVD - 75’ - Universal Pictures. ● Bonus : Bandes-annonces (VOST). ● Infos techniques : 2.35 - 16/9 - VF et VO en 5.1 DD - Sous-titres français et anglais.

tant son interprétation est pathétique et sa mise en scène d’une inconséquence notable. Même les requins (tous véritables, ici !) ne savent plus où donner de la dent. ■ VC

prétation proche du néant, des scènes d’action arthritiques et un manque total de suspense. C’est une nouvelle fois l’occasion pour Casper Van Dien (dont les derniers bons films remontent à Starship Troopers et Sleepy Hollow) de démontrer qu’il n’a pas la moindre clairvoyance pour choisir ses rôles. ■ VC Note film 3

/10

Dispo. en VOD le Paru 01.04 π 10.03 10.03 10.03

Avis technique

Genre : Horreur. Réalisateur : William GREFE. Acteurs : Richard JAECKEL, Jenifer BISHOP, Harold “Odd Job” SAKATA. Musique : Non créditée. USA - 1975 - Couleurs. Déconseillé aux moins de 12 ans. Un ardent défenseur des requins s’en prend à quiconque ose porter préjudices à ses “amis”. Notre avis : Réalisé peu de temps après Les Dents de la Mer, le film fait terriblement tache à côté du sommet de terreur de Steven Spielberg

/10

Paru π

Paru 10.03 10.03

● 2 DVD - 77’ - Croco Films. ● Bonus : Petite introduction du réalisateur, accolée au film (VOST) ; gentil court métrage sans dialogues ; Secret Pulsion : film un peu étrange avec William Shatner qui traite notamment de manière décalée des relations amoureuses (VF, 86’) ; bandesannonces (VO). Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 1.33 - 4/3 VF en mono 2.0 ; pas de VO - Aucun sous-titre. Avis technique

Note film

un peu de son rôle assez insupportable dans la série, c’est pour retrouver une légèreté et une candeur toutes relatives. Et malgré la courte durée du film, on sent que les personnages font beaucoup d’allées et venues pour combler les trous d’un scénario trop conventionnel. Tout est convenable (l’interprétation, la facture technique), mais rien ne prend jamais, et le noir qui baigne la photographie rend l’ensemble parfois difficile à comprendre. ■ ED

● Images : Compression bâclée, séquences sombres peu lisibles et pellicule tachée et griffée. ● Son : Du souffle, des scratches, un doublage caricatural, des dialogues qui chuintent, résonnent, et pas toujours bien synchronisés. ● Note technique : 3/10.

Exist R°_Mise en page 1 24/04/15 13:54 Page1

FILMS

Genre : Horreur. Réalisateur : Eduardo SANCHEZ. Acteurs : Dora MADISON BURGE, Samuel DAVIS, Roger EDWARDS. Musique : Nima FAKHRARA. USA - 2014 - Couleurs. Déconseillé aux moins de 12 ans. Cinq amis partent pour quelques jours dans une cabane isolée au fin fond du Texas et se rendent compte qu’une étrange créature rôde aux alentours. Notre avis : Lorsque le réalisateur du Projet Blair Witch croise le légendaire Bigfoot, les amateurs du genre n’ont plus qu’à… pleurer (de rire ?). Avec sa caméra tremblotante, ses plans subjectifs, son mode nocturne verdâtre et ses commentaires pris sur le vif, Eduardo Sanchez reprend les ingrédients visuels qui avaient fait le succès fracassant de son premier film mais oublie au passage un élément essentiel : le mystère. Trop tôt révélée, l’identité de la créature plombe totalement le récit et génère un intérêt proche du zéro. ■ VC

Paru π 10.03 10.03

● 1 Blu-ray - Région B - 81’ Wild Side. ● Bonus : En HD et VOST sauf précision. Making-of chronologique en 3 parties qui montre parfaitement l’ambiance, les conditions de tournage et le travail de l’équipe (30’) ; intéressant module sur la création du Bigfoot ; 6 scènes coupées, dont une fin alternative moins bavarde mais qui ne change pas grand-chose - et un début qui développe davantage les personnages ; bandes-annonces (VF ou VOST). Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 1.85 - VF et VO en 5.1 DTS HD MA Sous-titres français.

Avis technique

EXISTS

Paru

Note film Dispo. en VOD le Paru

THE MIRROR (Oculus) Genre : Horreur. Réalisateur : Mike FLANAGAN. Acteurs : Karen GILLAN, Brenton THWAITES, Katee SACKHOFF. Musique : THE NEWTON BROTHERS. USA - 2013 - Couleurs. Déconseillé aux moins de 12 ans.

● Apport HD : Effectif. ● Images (AVC) : Un rendu volontairement proche de la miniDV (Gopro) avec tout ce que ça comporte de petits défauts : sautes, floutages, approximations, notamment lors des séquences nocturnes. ● Son : Les 2 versions déploient un véritable festival de bruits forestiers (craquements, vent dans les feuilles, petits et gros animaux) et d’effets effrayants diffusés avec ampleur et efficacité sur l’ensemble des enceintes. ● Note technique : 8/10.

Une jeune femme et son frère acquièrent un miroir qu’ils soupçonnent d’avoir causé la perte de leurs parents. Notre avis : Efficace et riche en retournements de situations, ce film de possession se distingue des autres par son montage malin qui permet

LES ÂMES SILENCIEUSES

Notre avis : Si vous pensez découvrir les dernières aventures du célèbre personnage de cartoon Taz, apprêtezvous à être déçus. Une désillusion qui sera de mise tant la réalisation, les effets spéciaux ratés, les créatures risibles, les acteurs qui cachetonnent éhontément et le script fantomatique caractérisent un téléfilm à fuir de toute urgence sous peine de s’abîmer les rétines. ■ VC Note film 2

/10

Dispo. en le

Genre : Horreur. Réalisateur : Zach LIPOVSKY. Acteurs : Danica McKELLAR, Kenneth MITCHELL, Mike DOPUD. Musique : Jeff TYMOSCHUK. Canada/USA - 2012 - Couleurs. Déconseillé aux moins de 12 ans.

● 1 DVD - 87’ - AB Vidéo. ● Bonus : Aucun. ● Infos techniques : 1.78 - 16/9 VF en stéréo DD ; pas de VO - Aucun sous-titre.

Des adeptes de Base-jump et une poignée de Rangers sont poursuivis au beau milieu de la Tasmanie par d’étranges créatures assoiffées de sang.

Avis technique

TASMANIAN DEVILS

Paru π

Paru 10.03 10.03

● Images : Globalement valables, à l’exception d’un bruit vidéo récurrent. ● Son : Basique et sans défaut rédhibitoire. ● Note technique : 6/10.

(The Quiet Ones) Genre : Horreur. Réalisateur : John POGUE. Acteurs : Jared HARRIS, Sam CLAFLIN, Erin RICHARDS. Musique : Lucas VIDAL. USA/Grande-Bretagne - 2013 Couleurs et (un peu) N&B. Déconseillé aux moins de 12 ans. En 1974, un professeur d’université, accompagné de ses meilleurs élèves, tente de prouver qu’une jeune femme est possédée par une entité surnaturelle. Notre avis : Parfois efficace mais aussi et surtout terriblement classique, prévisible et dont le seul véritable intérêt est d’être a priori inspiré de “faits réels”, ce énième film de possession, avec ses esprits frappeurs, ses objets

7 Paru

Paru π

/10

10.03 10.03

● 1 Blu-ray - Région B - 103’ TF1 Vidéo. ● Bonus : En HD et VOST sauf précision. Intéressant module sur la genèse du film, qui fait également office de making-of avec ses interviews et ses images du tournage ; 6 scènes coupées, dont un épilogue, qui développent un peu plus les personnages principaux ; intrigant court métrage qui a inspiré le film (32’) ; bandesannonces (VF). Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 2.35 - VF et VO en 5.1 DTS HD MA ; piste Audio-3D VF en stéréo DTS HD MA Sous-titres français, imposés sur la VO ; français pour malentendants.

Avis technique

Dispo. en VOD le Paru

de découvrir les faits petit à petit et par une ingénieuse façon de gérer les flashbacks. Une vraie bonne surprise qui en fera frissonner plus d’un. ■ VC

/10

● Apport HD : Capital. ● Images (AVC) : Monstrueuses de précision, avec des noirs profonds et des contours tranchés. ● Son : Les deux versions jouent parfaitement sur les ambiances et déploient quelques effets percutants sans en faire trop. ● Note technique : 10/10.

qui traversent les pièces et ses tentatives d’exorcisme ne propose absolument rien de nouveau. ■ VC Note film Dispo. en le

/10

5 Paru

Paru π

10.03 10.03

● 1 Blu-ray - Région B - 98’ Metropolitan. ● Bonus : Bandes-annonces (HD, VF, VOST). ● Infos techniques : 1.85 - VF et VO en 5.1 DTS HD MA - Sous-titres français.

Avis technique

Note film 4

● Apport HD : Loin d’être silencieux. ● Images (AVC) : Des teintes et une texture qui rappellent totalement les années 70 avec granulation, sautes et taches volontaires sur les parties “filmées” par le caméraman de l’histoire. ● Son : Diablement percutant sur les deux versions, avec des dialogues parfaitement distincts et une avalanche d’effets multidirectionnels des plus incisifs. ● Note technique : 9/10. N°219 MAI 15 -

1p Interv. Frédéric Tellier_jean marais 22/04/15 19:12 Page1

INTERVIEW

peu comme Présumé coupable, 24 heures ou La Prochaine fois je viserai le cœur. C’est vrai, je n’y avais pas pensé comme ça. C’est peut-être une des caractéristiques de notre époque : fouiller l’âme pour mieux comprendre les faits. À mes yeux, s’intéresser à ces parties saillantes de notre société que sont les faits divers est une des fonctions du cinéma, et du cinéma français notamment. Ces dix, quinze dernières années, notre pays a montré sa forme au niveau du box-office et de la consommation “facile”, mais il a été aussi un peu malheureux sur les propos. Là, il se passe en effet quelque chose, une volonté nouvelle de s’interroger sur la nature du cinéma et sur le monde dans lequel nous vivons.

Frédéric Tellier Un mal pour un bien Pour son premier film de cinéma, le réalisateur des Hommes de l'ombre livre avec L'Affaire SK1 un des thrillers les plus intenses, profonds et émouvants qu'on ait vus depuis des lustres. Un coup de foudre qui imposait une rencontre.

Les Années Laser : On vous connaît pour votre travail à la télévision, notamment Les Hommes de l’ombre. Quand avez-vous compris que L’Affaire SK1 serait votre premier film de cinéma ? Frédéric Tellier : Même si j’avais envie de cette expérience très particulière, de ce contact direct avec le public tellement différent qu’à la télévision, je n’avais pas de “plan de carrière” cinéma. J’ai souvent été abordé par des producteurs pour franchir le cap avec des projets qui ne me convenaient pas, j’ai lancé de mon côté des idées qui n’ont pas rencontré d’écho, mais quand j’ai croisé mon producteur Julien Madon autour de L’Affaire SK1, l’évidence s’est imposée d’elle-même. Vous dites dans le commentaire audio : “On savait qu’on ne ferait jamais 15 millions d’entrées”… C’est vrai, le film n’a à aucun moment été conçu comme une “machine industrielle”. Il est bien sûr le fruit d’une passion, d’une équipe, d’un labeur et d’un investissement financier intelligemment dosé, mais on savait dès le départ que, sans nous dire pour autant qu’on travaillait à perte, ce ne serait pas un aspirateur à spectateurs. Ça aurait même été contraire à sa raison d’être. Notre but n’était pas de s’adresser à tout le monde en général, d’engranger davantage d’entrées que mes copains réalisateurs, mais de toucher les bonnes personnes, le bon public. Sa sortie a tragiquement coïncidé avec les attentats de janvier contre Charlie Hebdo, la fréquentation des salles a - N°219 MAI 15

baissé de 60 %, et il est parfaitement normal qu’à ce moment-là, les gens attendaient autre chose du cinéma qu’une plongée dans un autre fait divers atroce. Reste qu’à l’arrivée, suffisamment de spectateurs sont venus le voir pour qu’on atteigne l’équilibre, ce qui était le modeste but visé. Nous savons tous comment fabriquer des films “populaires”, et il se trouve que L’Affaire SK1 n’en était pas un. Il s’agissait pour moi de faire une œuvre de transmission, d’émotion vraie, pas de “distraction”, même si j’ai bien sûr convoqué toute une grammaire de spectacle, qu’il s’agisse du format Scope, du suspense, de la construction du scénario, de la mise en scène caméra à l’épaule, de la violence ou l’habillage sonore, le tout au service d’une histoire vraie qu’il s’agissait de respecter tout en essayant de lui donner une ampleur captivante. Une place de cinéma coûte douze euros, et je ne voulais à aucun prix que les spectateurs aient l’impression de se retrouver devant un documentaire. L’Affaire SK1 aurait-il pu être un film de télévision ? Non. Je l’ai toujours pensé comme un film de cinéma, aussi bien pour son sujet que pour la façon de le traiter. Pour moi, le cinéma est le dernier espace de création audiovisuelle où on peut encore aller chercher l’âme humaine. La télévision est tout de même soumise à des repères dramaturgiques, à des twists incessants pour empêcher le spectateur de zapper, et c’est malheureusement l’état d’esprit de la télé

française. Alors qu’elle traverse une magnifique période d’épanouissement, elle est encore trop freinée par ces vieilles recettes. Connaissant bien l’univers du petit écran, je n’aurais pas su comment “vendre” ce qu’il s’agit d’examiner et d’essayer de comprendre des mécanismes du Mal, que se soit sous la forme d’une fiction unitaire ou d’une série. D’ailleurs, ça ne m’a jamais traversé l’esprit. Votre expérience du petit écran vous a-t-elle servi ? Bien sûr. J’adore la télévision, je vais en refaire, j’y ai acquis énormément, et ce que j’en ai retiré pour L’Affaire SK1, c’est surtout la rapidité d’exécution. Petit film, petits moyens, peu de jours de tournage, beaucoup de choses à raconter… Ça m’a beaucoup servi, de même que ma volonté d’aller toujours chercher la vérité de mes personnages, un travail que j’avais déjà entamé sur mes séries et mes téléfilms. Revendiquez-vous des influences de cinéma ? Des influences, oui. Des références ou une volonté de “copier”, non. Elles se situent principalement du côté d’Henri Verneuil, José Giovanni, Jacques Deray, Yves Boisset… Ces cinéastes des années 70, une période qui n’était pas encore encombrée par les effets de style et où on n’hésitait pas à aborder les sujets qui faisaient mal ou qui fâchaient. Oui, mais c’était surtout du social ; vous, vous plongez dans l’humain, un

Vous évoquez souvent votre volonté de comprendre les mécanismes du Mal. J’ai pas mal encaissé pendant mon enfance et mon adolescence, ça m’a conditionné d’une certaine façon. Je réfléchis souvent à la notion, et je suis de plus en plus hostile à cette morale judéo-chrétienne selon laquelle “il faut souffrir pour être heureux.” Dans sa première version, le scénario de L’Affaire SK1 se montrait très à charge contre Guy Georges. Et en réfléchissant, j’ai préféré tenter de le comprendre plutôt que le condamner d’emblée. Pour avancer, pour être moins naïve sur son avenir, pour s’enrichir et pour s’améliorer, une société a aussi besoin de comprendre les monstres qu’elle sécrète. Et oui, ça m’obsède. Est-ce la même réflexion sur le Mal qui irriguait Les Hommes de l’ombre ? Oui, mais dans un autre microcosme humain : celui de la politique, avec ses crimes sans cadavres, ses moments de grande dégueulasserie, mais aussi ses sursauts de courage, de noblesse, de passion et d’émotion. Votre commentaire audio comporte des silences non pas vides, mais tétanisés… D’un côté, j’ai revécu durant l’enregistrement de ce commentaire toute l’intensité du tournage et les plumes que j’ai pu y laisser. De l’autre, c’est vrai, je me suis retrouvé spectateur de mon propre film, au point d’en oublier complètement que j’en avais été le réalisateur. La nature des silences dont vous parlez correspond exactement à ces moments-là. Maintenant que vous avez un peu repris vos esprits, avez-vous une idée de ce que seront vos prochains projets ? Oui, deux films de cinéma : l’un avec mon producteur de L’Affaire SK1 sur le scandale des OGM, l’autre sur un SDF que j’ai rencontré, qui a vécu 30 ans dans la rue et qui s’en est sorti en écrivant un livre. Et j’ai quelques pistes moins avancées pour la télévision. Propos recueillis par Bernard Achour

Big Racket R°+ Savoir+_Mise en page 1 22/04/15 20:23 Page1

FILMS Note film

fissures d’un système amplement pourri de l’intérieur. Dans le genre, une série B de qualité. ■ AA

Dispo. en le

(Il Grande Racket) Version intégrale Genre : Policier. Réalisateur : Enzo G. CASTELLARI. Acteurs : Fabio TESTI, Vincent GARDENIA, Renzo PALMER. Musique : Guido et Maurizio de ANGELIS. Italie - 1976 - Couleurs. Interdit aux moins de 16 ans. Lâché par sa hiérarchie, un inspecteur de police monte sa propre équipe pour mettre fin aux agissements d’un impitoyable groupe de racketteurs qui terrorise les commerçants de Rome. Notre avis : Clairement influencé par L’Inspecteur Harry et Un Justicier dans la ville, ce polar sec et passablement violent (scènes de viols explicites ici réintégrées) ne tombe jamais dans le bis de bas étage grâce à une mise en scène qui sait s’adapter aux situations dépeintes (hors champ et ralentis bien dosés). Bien que les personnages n’échappent pas à certains clichés, on ne décroche guère devant une tension palpable qui explose dans un final sanglant dénonçant les larges

/10

05.05 π 24.03 10.03 10.03

● 1 DVD - 100’ - Artus Films. ● Bonus : Ample présentation d’un spécialiste français qui s’emploie à familiariser le spectateur avec une distribution riche en trognes familières et revient sur les racines tout à fait véridiques du racket organisé sévissant alors en Italie (35’) ; photos ; bandes-annonces (VO ou VF). Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.85 - 16/9 - VF et VO en mono 2.0 DD - Sous-titres français, et automatiques sur les passages issus de la version intégrale.

Avis technique

BIG RACKET

Dispo. en VOD le 20.05 20.05 20.05 π 10.03 10.03

● Images : Des défauts de pellicule réduits au maximum, une compression efficace et une granulation limitée, mise à part sur le générique de fin. Gros plans de visages très convaincants. ● Son : La BO perd juste un peu de son ampleur, excepté sur les dialogues qui en rajoutent en VF, laquelle contient 3 passages violents ou de nudité doublés en anglais (26’15, 55’20, 77’30) et de rares “plops”. VO très satisfaisante, si ce n’est qu’elle passe aussi de l’italien à l’anglais lors des passages mentionnés. ● Note technique : 7/10.

L’AFFAIRE SK1 Genre : Policier. Réalisateur : Frédéric TELLIER. Acteurs : Raphaël PERSONNAZ, Nathalie BAYE, Olivier GOURMET. Musique : Christophe La PINTA, Frédéric TELLIER. France - 2014 - Couleurs. Déconseillé aux moins de 12 ans. Entre 1991 et 2001, l’enquête policière et le procès qui mirent un terme aux méfaits du tueur en série Guy Georges. Notre avis : D’une intelligence narrative, d’une puissance dramatique et d’une étoffe humaine hors normes, ce thriller est à la France ce que Zodiac est à Hollywood. C’est dire les hauteurs où il se situe. ■ BA

● 1 Blu-ray - Régions multiples (film et scènes coupées) - 120’ - M6 Vidéo. ● Bonus : En HD. Commentaire audio viscéralement impliqué du réalisateur, ponctuellement épaulé par trois comédiens ; making-of d’une très grande densité, dont l’habillage acoustique transcende les extraits de tournage (33’) ; entretiens croisés tout sauf promo avec le réalisateur et ses principaux acteurs (20’) ; 4 excellentes scènes inédites commentées, dont une violente intervention policière ; impressionnantes rencontres avec les vrais policier, avocate et journaliste qui ont suivi l’affaire (21’) ; poignants témoignages de la sœur de la première victime de Guy Georges et d’une avocate ; entretien glaçant avec un spécialiste des tueurs en série. Note bonus : ★★★★★ ● Infos techniques : 2.35 - VF en 5.1 et stéréo DTS HD MA ; piste Audiovision en stéréo DTS HD MA Sous-titres français pour malentendants. Avis technique

Note film

/10

● Apport HD : Indispensable. ● Images (AVC) : Parfaite alternance entre les textures “pellicule” de l’enquête et “numérique” du procès. ● Son : Très enveloppant, et un remarquable travail sur les basses. ● Note technique : 10/10.

Notre avis : Une série B standard mais plaisante qui montre le vrai procureur Jim Garrison (rappelezvous J.F.K.) dans son propre rôle.

Dispo. en le

Le Flic de mon cœur Réédition Genre : Policier. Réalisateur : Jim Mc BRIDE. Acteurs : Dennis QUAID, Ellen BARKIN, Ned BEATTY. Musique : Brad FIEDEL. USA - 1986 - Couleurs. L’assistante d’un procureur et un flic “gentiment” corrompu font équipe pour tenter d’élucider une série de meurtres suspects.

/10

Paru π 24.03 10.03 10.03

● 1 DVD - 96’ - Sidonis. ● Bonus : Inédits. Présentations expertes et documentées de Patrick Brion et François Guérif (21’) ; photos. Exit la bande-annonce, la pub et les filmographies de l’édition précédente. ■ VC Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.85 - 16/9 VF et VO mono 2.0 DD - Soustitres français, imposés sur la VO. Avis technique

THE BIG EASY

● Images : Passables, mais du grain, des griffures et quelques petits points blancs. ● Son : Deux versions correctes, où la VO met davantage les dialogues en avant. ● Note technique : 5/10.

Pour en savoir plus…

“I

l lui en a fallu, du courage, pour oser interpréter Guy Georges”, dit Frédéric Tellier, le réalisateur de L’Affaire SK1, avec un vibrato de respect, d’émotion et de reconnaissance mêlés dans la voix. “C’est vrai que j’ai eu peur”, reconnaît Adama Niane. “Peur de cet emploi de vrai salaud, de vrai violeur, de vrai tueur de femmes. Peur pour mon équilibre mental, pour ma famille, pour mes enfants, pour ma carrière, peur pour ma responsabilité envers les familles des victimes. Mais pour toutes sortes de raisons, je ne pouvais pas faire autrement que de la surmonter.” Pour sa première apparition majeure dans un film, où il carbonise littéralement l’écran, cet acteur peu connu du public cinéphile (mais très identifié par ceux de Plus belle la vie) s’impose d’emblée comme un très sérieux candidat au prochain César du second rôle. À 42 ans, après une longue carrière à la télévision, il vient de terminer pour HBO et Canal+ le tournage de The Last Panthers, une série sur un gang de braqueurs de bijouteries sur la Côte d’Azur. Mais c’est au cinéma qu’on brûle déjà de le retrouver. ■ BA D.R.

Note film

N°219 MAI 15 -

The White Storn V°_Mise en page 1 24/04/15 14:39 Page1

FILMS grâce à des comédiens d’un grand professionnalisme et à une mise en scène des plus percutantes qui ne déçoit en rien, y compris lors des scènes intimistes. ■ AA

Narcotic Genre : Policier. Réalisateur : Benny CHAN. Acteurs : Louis KOO, Nick CHEUNG, Sean LAU. Musique : Nicolas ERRÉRA. Chine - 2013 - Couleurs et (un peu) N&B. Désireux de réintégrer les rangs de la police de Hongkong pour être auprès de sa femme enceinte, un flic infiltré doit se rendre à contrecœur en Thaïlande aux côtés de ses coéquipiers pour faire arrêter le plus gros parrain du sud-est asiatique. Notre avis : Orchestré avec toute l’efficacité requise par le réalisateur de New Police Story, ce polar au scénario a priori très classique se révèle une tragique histoire d’amitié et de rédemption que n’aurait pas reniée le John Woo de la grande époque. De quoi passer un excellent moment mêlant émotion et adrénaline

Paru π 10.03 10.03

● 1 Blu-ray - Région B - 129’ Filmedia. ● Bonus : Aucun. ● Infos techniques : 2.35 - VF et VO en 5.1 et stéréo DD - Sous-titres français, imposés sur les VO et les dialogues étrangers de la VF.

Avis technique

THE WHITE STORM

Paru

/10

Note film

THE CALLING Genre : Policier. Réalisateur : Jason STONE. Acteurs : Susan SARANDON, Gil BELLOWS, Ellen BURSTYN. Musique : Grayson MATTHEWS. USA/Canada - 2014 - Couleurs. Déconseillé aux moins de 12 ans.

● Apport HD : Convaincant malgré des choix techniques peu propices (pas de piste HD et transfert 1080i). ● Images (AVC) : Un transfert 1080i tout de même très précis qui parvient à éviter tout fourmillement malgré la grande variété de situations et d’éclairages. ● Son : En dépit d’une dynamique un peu en berne et l’absence de HD, les pistes 5.1 issues d’un mixage salle Dolby Atmos réussissent à se déchaîner sur tous les canaux lors des nombreuses scènes mouvementées qui donnent de quoi faire à l’ampli (ballets d’hélicoptère, poursuites en voitures, fusillades, musique, explosions). La VO reste la plus aboutie. ● Note technique : 7/10.

La responsable de la sécurité d’une petite ville du Canada enquête sur une série d’homicides. Notre avis : Un premier film réussi par son ambiance de mystère, son recours modéré à la violence graphique et sa propension à apporter un traitement sombre mais réaliste

gondis relationnels, de lourds secrets, une hostilité grandissante, des blessures enfouies qui ressurgissent dans la douleur… Tous les ingrédients sont réunis pour un agréable moment, entre tension mesquine et drame psychologique assez tordu. ■ AA Note film Dispo. en le

Genre : Drame. Réalisateur : Stanislas GRAZIANI. Acteurs : Julie de BONA, Andréa FERRÉOL, Stéphane RIDEAU. Musique : Vincent GUYARD. France - 2013 - Couleurs. Le retour d’une jeune femme dans son petit village du Vaucluse pour transformer la demeure de son grand-père en maison d’hôtes ne tarde pas à réveiller de vieilles rancunes familiales. Notre avis : Une légère pointe d’érotisme, une atmosphère parfois proche du film fantastique, des salmi- N°219 MAI 15

/10

Paru π 10.03 10.03 10.03

● 1 DVD - 85’ - Koba Films. ● Bonus : Extraits et bandesannonces du catalogue de l’éditeur. ● Infos techniques : 1.78 - 16/9 - VF en stéréo DD Sous-titres français pour malentendants.

Avis technique

LA VALLÉE DES MENSONGES

● Images : Très beau transfert, un peu moins piqué dans l’obscurité, mais sans aucun souci de compression. ● Son : Une stéréo de compétition, très englobante sur la musique et les ambiances, qui ne perdent pas une occasion de se manifester avec vigueur. ● Note technique : 8/10.

L’INDÉSIRABLE MONSIEUR DONOVAN (Cover up) Genre : Policier. Réalisateur : Alfred E. GREEN. Acteurs : William BENDIX, Dennis O’KEEFE, Barbara BRITTON. Musique : Hans J. SALTER. USA - 1948 Noir & blanc.

Dispo. en le

/10

Paru π 01.04 10.03 10.03

● Images : Du solide, tant pour la définition que pour la compression, malgré quelques dédoublements sur les noms du générique de début. ● Son : Apte à déclencher quelques belles montées d’adrénaline, mais aussi empreint de mystère grâce à des ambiances et des bruitages explicites. Très bon doublage. ● Note technique : 8/10.

romance et s’offre même quelques pointes de légèreté. Un savant mélange qui finit en joli conte de Noël. ■ VC Note film Dispo. en le

/10

Paru π 05.05 10.03 10.03

● 1 DVD - 79’ - Sidonis. ● Bonus : Intéressantes présentations de Patrick Brion et François Guérif, illustrées d’extraits du film en VOST (20’) ; photos. Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.33 - 4/3 - Pas de VF ; VO en mono 2.0 DD Sous-titres français, imposés sur la VO.

Chargé d’enquêter sur un suicide dans une petite ville, un homme travaillant pour une compagnie d’assurances se heurte rapidement à l’hostilité du shérif. Notre avis : Même s’il se présente initialement comme un récit noir, avec son atmosphère sombre et son intrigue mystérieuse, le film étonne plus souvent qu’à son tour, notamment lorsqu’il change totalement de tonalité, joue sur la

● 1 DVD - 104’ - SPHE. ● Bonus : Featurette de bon aloi où les comédiens chevronnés s’épanchent sur la stimulation ressentie au contact d’un réalisateur novice (VOST). Fonction UltraViolet. Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 2.35 - 16/9 VF et VO en 5.1 DD - Sous-titres français et anglais.

Avis technique

Dispo. en le

Avis technique

Note film

aux situations dépeintes. Ici fille à l’écran de la grande Ellen Burstyn, Susan Sarandon impose d’emblée son personnage quotidiennement confronté à ses douleurs et à ses chagrins, tentant d’avancer malgré ses propres démons quitte à prendre des risques parfois inconsidérés. Quant à l’interprète du tueur en série, son amabilité glaçante éveille discrètement mais avec efficacité le frisson chez le spectateur. ■ AA

● Images : Une définition honnête et des contrastes élégants, mais un bruit vidéo latent. ● Son : Une écoute générale correcte malgré des drops et des crépitements. ● Note technique : 5/10.

M le maudit 1931 R°_Mise en page 1 24/04/15 14:36 Page1

FILMS

Un pervers assassine des petites filles. Notre avis : L’utilisation du son qui accompagne les crimes du sadique (auquel Peter Lorre apporte des nuances aussi prodigieusement humaines que monstrueuses) suscite une angoisse proche de la panique.

HARD DAY (Kkeut-kkaji-gan-da) Genre : Policier. Réalisateur : KIM Seong-hun. Acteurs : LEE Sun-kyun, CHO Jin-woong, JEONG Man-shik. Musique : MOK Young-jin. Corée du Sud - 2014 Couleurs. Déjà sous le coup d’une enquête pour corruption, un inspecteur de police ayant caché le cadavre de l’homme qu’il vient de renverser dans le cercueil de sa mère est harcelé par un maître-chanteur à l’identité surprenante. Notre avis : Souvent tendu, un brin moqueur sans tomber dans la comédie noire, dopé au suspense progressif et aux situations a priori inextricables, ce polar mis en scène avec minutie (poursuite filmée à la grue en contre plongée, scène d’action surprise en plan-séquence) et réalisme dans la violence s’impose sans problème grâce à ses fréquents rebondissements. ■ AA /10

Dispo. en VOD le 15.05 15.05 15.05 π 10.03 10.03

● 1 Blu-ray - Régions multiples (film

Avis technique

Genre : Drame. Réalisateur : Fritz LANG. Acteurs : Peter LORRE, Otto WERNICKE, Gustaf GRUNDGENS. Musique : Edvard GRIEG. Allemagne - 1931 - Noir & blanc.

29.04 29.04 π 10.03 10.03

● Apport HD : Excellent si on ajuste le son. ● Images (AVC) : Très légèrement bruitées sur certains flashbacks, elles affichent autrement une forme olympique, extrêmement bien définies, parfaitement lumineuses et dotées d’une belle profondeur de champ. ● Son : Classique mais pétaradant quand il le faut, sans omettre les fréquentes vibrations bien stressantes de téléphone, à condition de pousser un peu le volume. ● Note technique : 8/10.

Note film Dispo. en le

● Apport HD : Techniquement sensible. ● Images (AVC) : Des contrastes soignés et un piqué souvent satisfaisant, mais de petites instabilités, une granulation parfois soutenue et des griffures qui s’expliquent par l’âge du film. ● Son : Si les dialogues restent audibles malgré une résonnance certaine, on constate encore pas mal de souffle et de petits craquements qui ne nuisent pas trop à la compréhension de l’ensemble. ● Note technique : 5/10.

M LE MAUDIT (M) Genre : Drame. Réalisateur : Joseph LOSEY. Acteurs : David WAYNE, Howard da SILVA, Luther ADLER. Musique : Michel MICHELET. USA - 1951 - Noir & blanc. Aux États-Unis, un tueur d’enfants vient de faire une nouvelle victime. Notre avis : Comparé à l’original de Fritz Lang, ce remake fait bien pâle

et scène coupées uniquement) - 111’ M6 Vidéo. ● Bonus : En HD et VOST sauf précision. Making-of plutôt bien mené en compagnie des acteurs et du réalisateur, qui révèle que son inspiration provient du film Volver de Pedro Almodóvar ; bonne interview complémentaire axée sur la psychologie des personnages ; 8 scènes coupées finalisées, intéressantes mais trop axées sur le côté gros dur des protagonistes (23’) ; bandesannonces (VF ou VOST). Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 2.35 - VF et VO en 5.1 et stéréo DTS HD MA Sous-titres français.

Avis technique

(M) Version intégrale restaurée

figure, notamment lorsqu’il s’attache à en recopier quasiment plan par plan certaines séquences et qu’il ne fait que transposer l’action de son tueur dans l’espace et le temps (l’Allemagne des années 30 devient ici les USA des années 50). Pris indépendamment, on peut en revanche trouver de vraies qualités au portrait sombre et sans concession d’une Amérique que Joseph Losey n’allait pas tarder à quitter pour fuir le maccarthysme. ■ VC

● 1 Blu-ray - Régions multiples 109’ - Films sans frontières. Test réalisé sur BD-R. ● Bonus :Aucun. Exit, par conséquent tous les documents proposés par le coffret M le Maudit/ Le Testament du Dr Mabuse (LAL 97). ■ VC ● Infos techniques : 1.33 Pas de VF ; VO en mono 2.0 DD Sous-titres français et anglais.

M LE MAUDIT

Note film

/10

BADGE OF FURY (Bu er Shen Tan) Genre : Comédie policière. Réalisateur : WONG Tsz Ming. Acteurs : Jet LI, WEN Zhang, LIU Shi Shi. Musique : Wendyz ZHENG, Raymond WONG . Chine - 2013 - Couleurs.

/10

29.04 π Paru 10.03 10.03

● Images : Quelques taches, mais une définition appréciable et des noirs globalement profonds. ● Son : Un arrière-fond qui a une sérieuse tendance à trembloter et à crépiter. ● Note technique : 6/10.

génération d’acteurs combattants. Une parodie pas vraiment indispensable, mais qui prête tout de même à sourire à quelques occasions. ■ AA Note film Dispo. en VOD le Paru

/10

5 Paru

Paru π

10.03 10.03

● 1 Blu-ray - Région B - 94’ Seven 7. ● Bonus : Bandes-annonces (HD, VF). ● Infos techniques : 2.35 VF et anglaise en 5.1 DTS HD MA Sous-titres français, imposés sur la VO.

La police de Hongkong cherche à mettre la main sur l’auteur d’une série de meurtres dont les victimes ont perdu la vie le sourire aux lèvres. Notre avis : Une grosse farce en forme de pastiche sans la moindre subtilité, qui confronte le spectateur à tous les codes commerciaux du cinéma populaire poussés ici à leurs extrémités, effets spéciaux numériques bon marché compris. Au milieu d’un casting de vedettes invitées pour des personnages généralement bien débiles, Jet Li (et ses doublures) joue de son image de quasi surhomme comme de sa petite taille tout en multipliant les affrontements parfois efficaces avec quelques pointures de la nouvelle

● 1 DVD - 84’ - Films sans frontières. Test réalisé sur DVD+R. ● Bonus : Aucun. ● Infos techniques : 1.33 - 4/3 Pas de VF ; VO en mono 2.0 DD Sous-titres français et anglais. Avis technique

Dispo. en le

Avis technique

Note film

● Apport HD : Beau piqué, mais VF faiblarde. ● Images (AVC) : Un transfert 1080i très lumineux qui ne fait pas de cadeaux aux effets d’incrustations. ● Son : Même si elle reproduit l’activité surround vitaminée de la piste anglaise, la VF voit ses bruitages comme anesthésiés et manque singulièrement d’impact. Le doublage passe également à côté de certaines allusions aux films de Jet Li via des traductions inadéquates des titres, heureusement rétablies par le sous-titrage de la piste anglaise. ● Note technique : 7/10. N°219 MAI 15 -

Cold in july V°_Mise en page 1 24/04/15 15:53 Page1

FILMS désenchanté inhabituel et sans l’humour qui aurait pu détendre l’atmosphère, le film profite des rapports particuliers qui se forgent entre les comédiens jusqu’à une expédition punitive finale au goût particulièrement amer. ■ AA

Avec l’aide de la police, un commerçant sans histoire tente de protéger sa famille du père d’un cambrioleur qu’il a abattu en état de légitime défense. Notre avis : Fort d’un twist assez vite amené mais que l’on se gardera bien de dévoiler ici, cette adaptation d’un roman de l’auteur de Bubba HoTep s’éloigne du thriller paranoïaque attendu pour s’orienter vers un très inconfortable cas de conscience. Avec un ton

LES ENQUÊTES DU DÉPARTEMENT V Miséricorde (Kvinden i Buret) Genre : Policier. Réalisateur : Mikkel NØRGAARD. Acteurs : Nikolaj LIE KAAS, Per SCHEEL KRÜGER, Troels LYBY. Musique : Johan SÖDERQVIST, Patrik ANDRÉN, Uno HELMERSSON. Allemagne-Danemark-Suède 2013 - Couleurs. Placardisé pour une désobéissance qui a rendu infirme son coéquipier, un flic entreprend de rouvrir de vieux dossiers qu’il est censé classer. - N°219 MAI 15

● 1 Blu-ray - Région B - 106’ Wild Side. ● Bonus : En HD. Huit bonnes scènes coupées finalisées, dont une sousintrigue avec un agent du FBI, avec commentaire optionnel du réalisateur qui justifie leur retrait par un trop plein pour le rythme du film (VOST) ; prévisualisation d’une fusillade ; bandes-annonces (VF ou VOST). Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 2.35 - VF et VO en 5.1 DTS HD MA - Sous-titres français, imposés sur la VO.

Avis technique

Genre : Thriller. Réalisateur : Jim MICKLE. Acteurs : Michael C. HALL, Sam SHEPARD, Don JOHNSON. Musique : Jeff GRACE. USA - 2014 - Couleurs. Interdit aux moins de 12 ans.

LA MAIN NOIRE Genre : Thriller. Réalisateur : Max PÉCAS. Acteurs : James HARRIS, Janine RAYNAUD, Annie NELSEN. Musique : Derry HALL. France/Italie - 1968 - Couleurs et (un peu) N&B. Le chef d’une organisation criminelle secrète soumet un agent américain à un traitement spécial en vue de le reconditionner.

● Apport HD : Dans la bonne moyenne. ● Images (AVC) : Un transfert 1080i moins probant en basse lumière (plusieurs solarisations et baisses de la définition), mais une pellicule sans défaut couplée à une grande stabilité. ● Son : Mixage généreux en termes d’ambiances très bien restituées en VF comme en VO, avec une mobilité toujours justifiée des voix et de certains bruitages de circonstance. ● Note technique : 7/10.

Notre avis : Bien avant les comédies légères qui ont fait sa gloire dans les années 80, Max Pécas s’essayait

Notre avis : Adapté d’un roman danois à succès par le scénariste de Millenium, le film - Les Hommes qui n’aimaient pas les femmes, ce premier volet ne renie pas son sang nordique. Râpeux, tendu, têtu à en être bourru, il trace sans fioritures la piste d’une politicienne mystérieusement disparue à bord d’un ferry quelques années plus tôt. Montée intelligemment, dévoilant des traces perdues d’indices, l’enquête saisit de bout en bout malgré la rudesse des personnages. Décidément, ce vent du polar du Nord procure quelques bonnes brises parfois glaçantes. ■ IR Note film Dispo. en VOD le Paru π

8 Paru

/10

Paru 10.03 10.03

● 93’ - Wild Side. Disponible exclusivement en VOD (à 6,99 € la location en VF ou VO). L’adaptation du second tome, Profanation, est quant à elle sortie dans les salles début avril. DVD et Blu-ray ne seront proposés qu’après l’été.

Note film Dispo. en le

/10

04.05 π 10.03 10.03 10.03

●1 DVD - 90’ - LCJ Éditions. ● Bonus : Aucun. ● Infos techniques : 1.85 - 16/9 - VF en mono 2.0 DD - Aucun sous-titre. Avis technique

Dispo. en VOD le 06.05 06.05 06.05 π 10.03 10.03

COLD IN JULY Juillet de sang

/10

● Images : Une copie en très bon état général, aux imperfections éparses bien atténuées. ● Son : Un mono puissant, fort équilibré sur la musique. ● Note technique : 7/10.

de l’interaction entre le spectateur et les programmes. On pourra apprécier une réalisation assez poussée (belle utilisation de la steadycam), des répliques nimbées d’humour noir ainsi que la confrontation entre Richard Bohringer et Michel Galabru, déchaîné dans son personnage en croisade contre sa conception de la médiocrité. En prime, les débuts d’une toute jeune Romane Bohringer, qui joue ici la fille... de son père. ■ AA

KAMIKAZE Genre : Policier. Réalisateur : Didier GROUSSET. Acteurs : Richard BOHRINGER, Michel GALABRU, Dominique LAVANANT. Musique : Éric SERRA. France - 1986 - Couleurs. Après la mort violente de plusieurs présentateurs télé, un commissaire de police cherche à identifier l’homme ayant mis au point un système capable de transformer à distance une caméra en arme létale. Notre avis : Comment localiser un meurtrier parmi 55 millions de suspects ? Produit et co-écrit par Luc Besson, ce curieux film se cherche entre dénonciation de l’abrutissement des masses via la suprématie du petit écran et danger

Note film Dispo. en le

6 Paru π

/10

Paru 10.03 10.03

● 1 DVD - 85’ - Gaumont à la demande. ● Bonus : Aucun. ● Infos techniques : 2.35 - 16/9 VF en stéréo DD - Sous-titres français pour malentendants.

Avis technique

Note film

au film d’espionnage à petits moyens, mariant casting de seconds rôles à trognes inquiétantes, dialogues souvent interminables et rares scènes d’action vite emballées. Avec sa multiplication de filtres verts, rouges ou beiges, la réalisation tendance pop n’oublie jamais de filmer sous toutes les coutures de superbes jeunes femmes en petite tenue, dont Chantal Nobel quasi méconnaissable. Méchant souffreteux et mégalomane, Jean Topart complète la distribution de cette série B fort curieuse qui pourra toutefois séduire les amateurs de raretés. ■ AA

● Images : Copie neuve, compression soignée, définition idoine. ● Son : Une ouverture maximale toujours très enthousiaste dès le générique de début où la BO se promène à son aise, tout comme les nombreuses ambiances et bruitages d’une bande-son particulièrement riche qui épouse la largeur du cadre Cinémascope. ● Note technique : 9/10.

1p Michael C.Hall R° (star)_jean marais 22/04/15 19:14 Page1

STAR LASÉRIFIÉE

L’écran fantastique L’inoubliable héros de Six Feet under et de Dexter trouve avec Cold in July son meilleur rôle au cinéma. Mais c’est bien à la télévision qu’il est le plus grand.

eux séries, une mini-saga télé en trois épisodes, une paire de documentaires, le doublage d’un feuilleton animé destiné à Internet, six films pour le cinéma, une tragédie personnelle à l’issue miraculeuse… On connaît des C.V. plus copieux que le sien. Pourtant, il suffit de prononcer les mots magiques Six Feet under 1 et Dexter 2 pour que l’évidence de la qualité sur la quantité s’impose dans toute sa splendeur : Michael C. Hall fait intégralement partie de l’imaginaire culturel mondial.

CACHE-CACHE Né le 1er février 1971 en Caroline du Nord, il demeure persuadé que le nom de la petite ville où il effectua son premier cycle de scolarité a jeté un sort sur son existence. “Quand on passe une partie de son enfance dans un village baptisé Ravenscroft [NDLR : La Ferme du Corbeau], on a l’impression d’être un personnage d’Edgar Allan Poe promis aux conséquences funestes d’une malédiction gothique”, s’amuse-t-il. “Tout ça est bien entendu rétrospectif, mais je me dis que les ailes noires de ce corbeau n’ont jamais cessé de palpiter au-dessus de ma tête.” Fils unique d’un père ingénieur chez IBM emporté par un cancer de la prostate quand il avait 11 ans et d’une conseillère conjugale, Michael Carlyle Hall a longtemps fait croire à son entourage en général et à sa mère en particulier qu’il rêvait de devenir avocat : “J’ai su que je serais acteur en découvrant le théâtre au collège, mais je voulais qu’on me fiche la paix, alors je me suis inventé une vocation plus ‘respectable’ que celle de saltimbanque.” Chanteur dans une chorale de garçons, membre des troupes amateurs qui montaient des standards de la comédie musicale, il prétendit ensuite s’engager pour un cursus de droit pour mieux écumer les cours d’arts dramatiques toutes les fois que ses jobs d’étudiant lui en laissaient le temps. “Puis, lorsque je me suis inscrit à l’Université de New York pour parfaire ma formation, j’ai décidé d’opérer mon coming out artistique !” Nous sommes en 1996, son diplôme lui vaut d’emblée d’être représenté par un agent, et le voilà parti pour s’imposer sur les planches : Shakespeare, Terrence McNally, David Hare… Mais c’est avec le flamboyant et sublimement ambigu maître de cérémonie du Cabaret monté à Broadway par Sam Mendes qu’il explose pour de bon, la même année où ce dernier remporte cinq Oscars pour ses

débuts de cinéaste avec American Beauty, dont ceux des meilleurs film, réalisateur et scénario. Un scénario écrit par un certain Alan Ball.

LA MORT LUI VA SI BIEN “C’est Sam qui m’a aiguillé vers Michael”, raconte Alan Ball, créateur de Six Feet under. “Quand j’ai lu le script du Pilote, j’ai claqué des dents tellement j’étais ébloui, terrifié, stimulé, emballé, ému”, se souvient Michael C. Hall. Titulaire pour cinq Saisons du rôle follement complexe et charismatique de David Fisher, il en fera un des personnages les plus fascinants de l’Histoire du petit écran : un jeune homme renfermé, conservateur, catholique pratiquant, mal à l’aise avec ses penchants homosexuels, propulsé à la tête de l’entreprise familiale de pompes funèbres après la mort du patriarche fondateur. Du 3 juin 2001 au 21 août 2005, les soixante-trois épisodes de la série redéfiniront instantanément les canons de la narration, de l’audace, de la maturité et de l’émotion télévisuelles, jusqu’à un final presque insoutenable de beauté. “Avec Six Feet under, chaque spectateur s’est retrouvé plongé dans l’essence-même de l’existence, à savoir la famille, l’amour, la vie et la mort”, analyse Michael C. Hall. Couvert de récompenses, le show lui vaudra une consécration aussi immédiate que méritée. Entre deux Saisons, John Woo le fera débuter au cinéma dans Paycheck 2 (un second rôle vraiment pas terrible d’agent du FBI chargé de neutraliser Ben Affleck), et Broadway le découvrira en avocat véreux dans Chicago.

AUTANT EN EMPORTE LE SANG “Il n’est pas impossible que le tournage presque non-stop de Six Feet under et la force de mon personnage aient limité mes perspectives de carrière”,admet-il. “Mais si c’était à refaire, je ne changerais absolument rien à mon parcours.” Et c’est sur un autre réseau câblé, en l’occurrence Showtime, qu’il trouvera en 2006 son second passeport pour l’éternité cathodique. “Je ne savais pas trop quoi faire après, mais je ne voulais surtout pas enchaîner sur une autre série”, s’amuse-t-il encore aujourd’hui. “Et puis, une semaine tout juste après la diffusion du dernier épisode, j’ai reçu le scénario de Dexter.” Au départ, un roman de Jeff Lindsay publié en 2004, dont le titre aurait dû être Pinocchio

Michael C. Hall saigne avant que son éditeur ne s’y oppose, l’histoire d’un médecin légiste qui, le soir venu, réduit en charpie les criminels que la police et la justice n’ont pu appréhender. Succès d’édition dès sa sortie, Ce cher Dexter deviendra ainsi pour Michael C. Hall l’occasion de tutoyer une nouvelle fois la mort : celle des cadavres dont il est chargé d’analyser le sang, et celle de tous ceux qu’il se charge lui-même d’expédier de vie à trépas. “C’est un peu le frère dégénéré de David Fisher : un inadapté social prisonnier de ses pulsions et mal à l’aise avec les émotions”, estime-t-il en prenant bien soin de préciser : “Je ne fais bien entendu aucune analogie entre l’homosexualité de l’un et les démons homicides de l’autre.” De 2006 à 2013, les huit Saisons de Dexter imposeront ainsi au fil de leurs 96 épisodes un nouveau héros mémorable, terrifiant, pathétique, monstrueusement humain, qui vaudra en 2010 à son interprète son premier Golden Globe, peu après l’annonce publique du cancer du sang qui le rongeait depuis quelques mois. “J’avais un an de moins que mon père à sa mort, et cetteidée me déchirait”, dit-il. “Mourir, d’accord, mais pas plus jeune que mon père ! Alors je me suis battu.” Rendu chauve par la chimiothérapie, c’est le

crâne recouvert d’un turban noir qu’il accepta tous les lauriers, avant d’annoncer en avril de la même année qu’il avait définitivement vaincu la maladie. Après avoir doublé la Web-série animée tirée de Dexter et quelques médiocres aventures cinématographiques (Ultimate Game 2, Peep World 3, The Trouble with Bliss 4), c’est au Festival de Cannes 2014 qu’il est venu présenter Cold in July, thriller décalé où il trouve enfin sur grand écran un rôle (presque) digne de ceux qui l’ont satellisé sur le petit. En pourparlers avec Showtime pour produire et interpréter une série située dans l’univers du cinéma hollywoodien, il sera bientôt à l’affiche de God Fearing Man, adaptation télévisée d’un script jadis optionné par Stanley Kubrick sur l’histoire d’un Premier ministre canadien devenu braqueur de banques au début du XIXè siècle. ■ Bernard Achour 1 2

Existe en DVD Zone 2 Existe en DVD Zone 2 et Blu-ray Régions B ou multiples Existe en Blu-ray Import américain Régions A ou multiples Existe en DVD Zone 1 Import américain

N°219 MAI 15 -

Dumb&Dumber De V°_Mise en page 1 22/04/15 20:24 Page1

FILMS ici la débilité, et on la raffine jusqu’à obtenir un millésime qui, comme les deux comédiens vedettes en forme olympique, ne fait pas son âge... mental. ■ AA Si vous êtes prêt à perdre 109 minutes de vie en la gâchant stupidement, c’est votre droit. ■ VS

(Dumb & Dumber To) Genre : Comédie. Réalisateurs : Peter & Bobby FARRELLY. Acteurs : Jim CARREY, Jeff DANIELS, Laurie HOLDEN. Musique : EMPIRE OF THE SUN. USA - 2014 - Couleurs. Lloyd et Harry partent à la recherche de la fille que ce dernier n’a jamais connue mais qui reste la seule à pouvoir lui faire don d’un rein. Nos avis : Que ceux qui n’ont toujours pas digéré le premier opus passent à la chronique suivante. Les autres peuvent se réjouir, car le retour du couple de crétins diplômés le plus gratiné de l’Histoire du cinéma tient toutes ses “promesses”. Allusions directes au film original, retour de certains protagonistes (regardez jusqu’au bout le générique de fin), gags énormes et situations loufoques toujours plus politiquement incorrectes… On revendique

Note film

Paru π 10.03 10.03

● Apport HD : Très vivifiant. ● Images (AVC) : Dans le genre, du grand art sans aucun nuage en vue. ●Son : Dynamique sur les chansons et quelques morceaux de bravoure, même si les surround ne font pas d’excès de zèle. Retour explosif des doubleurs d’origine en VF, très réussie. ● Note technique : 9/10.

COMME UN CHEVEU SUR LA SOUPE Genre : Comédie. Réalisateur : Maurice RÉGAMEY. Acteurs : Louis de FUNÈS, Noëlle ADAM, Jacques JOUANNEAU. Musique : Georges Van PARYS. France - 1957 - Noir & blanc. Célèbre du jour au lendemain après avoir sauvé une jeune chanteuse de la noyade, un compositeur cherche désormais à fuir le tueur qu’il avait engagé pour le supprimer dans un moment de déprime. Notre avis : Premier film où l’éternel gendarme accède enfin à la tête d’affiche, cette toute petite production comique sans aspérités aborde de manière légère l’accession subite à la notoriété et déploie une pléiade de

(The Wedding Ringer) Genre : Comédie. Réalisateur : Jeremy GARELICK. Acteurs : Kevin HART, Josh GAD, Affion CROCKETT. Musique : Christopher LENNERTZ. USA - 2015 - Couleurs. - N°219 MAI 15

Notre avis : Il se dégage une certaine sympathie de cette comédie de l’amitié, notamment grâce à l’énergie et à la complicité de ses deux acteurs principaux. Mais le scénario comme les gags semblent tout droit sortir des années 80, d’où un sentiment parfois accablé de quasi-paradoxe temporel devant la vaillante inutilité du résultat. ■ BA Note film

/10

Dispo. en VOD le 20.04 π Paru 10.03 10.03 10.03

● 101’ - SPHE.

/10

● 1 Blu-ray - Régions multiples 81’ - Gaumont Vidéo. ● Bonus : Inédits, en HD. Très bonne présentation du spécialiste Bertrand Dicale, notamment sur la personnalité du producteur Jules Borkon qui donna sa chance à Louis de Funès ; bande-annonce avec prises inédites tournées spécifiquement pour la promotion du film. Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.33 - VF en mono 2.0 DTS HD MA - Sous-titres français pour malentendants. ● Apport HD : Un niveau de détails inédit. ● Images (AVC) : Tirées à quatre épingles, avec seulement quelques vestiges de rayures horizontales dans un noir & blanc de nacre. ● Son : Pas de souffle ni de grésillements pour cette bande-son où la limpidité prime sans cesse. ● Note technique : 8/10.

Notre avis : Inspiré par le célèbre nanar de 1958 L’Attaque de la femme de 50 pieds ainsi que par son remake de 1993 joué par Daryl Hannah, ce teen movie totalement décérébré s’intéresse davantage aux poitrines dénudées de ses protagonistes qu’à un scénario qui se révèle au fil des minutes totalement insipide. Un exercice complètement bâclé qui s’avèrera juste suffisant pour émoustiller une petite poignée de pré-ados pas trop exigeants sur la qualité. ■ VC

À quelques jours de son mariage, un homme socialement effacé recourt à une agence spécialisée pour s’assurer la présence d’un témoin inventé de toutes pièces.

TÉMOIN À LOUER

Dispo. en VOD le Paru 06.05 06.05 π 10.03 10.03

● 1 Blu-ray - Région B - 109’ Metropolitan. ● Bonus : En HD et VOST sauf précision. Emballant making-of façon superproduction historique, bourré d’improvisations, de moments récréatifs et de révélations sur les acteurs invités, parfois méconnaissables (45’) ; ouverture alternative à la conclusion encore plus énorme ; 8 scènes prolongées de gags et de répliques qui avaient tout à fait leur place dans le film ; module complice sur les bienfaits du rire, même idiot ; bêtisier inégal ; bandes-annonces (VF et VOST). Note bonus : ★★★★ ● Infos techniques : 1.85 - VF et VO en 5.1 DTS HD MA ; piste Audiovision française en stéréo DTS Sous-titres français ; français pour malentendants.

Avis technique

DUMB & DUMBER DE

Paru

/10

Avis technique

Dispo. en VOD le Paru

L’ATTAQUE DE LA POM-POM GIRL GÉANTE (Attack of the 50 Foot Cheerleader) Genre : Comédie. Réalisateur : Kevin O’NEILL. Acteurs : Jena SIMS, Sean YOUNG, Treat WILLIAMS. Musique : Andrew JOHNSON. USA - 2012 - Couleurs. Pour devenir pom-pom girl, une jeune femme banale s’injecte un sérum expérimental de force et de beauté, sans se douter des effets secondaires.

Note film 3

/10

Dispo. en VOD le 05.05 05.05 π 05.05 10.03 10.03

● 1 DVD - 80’ - Programme Store. ● Bonus : Bande-annonce (VF). ● Infos techniques : 1.85 - 16/9 VF et VO en stéréo DD - Sous-titres français. Avis technique

Note film

seconds rôles coutumiers des séries B de l’époque. Multipliant les mimiques mais aussi les séquences musicales au piano, Louis de Funès y revendique haut et fort son statut de future vedette comique avec une énergie de tous les instants, quitte à parfois faire preuve d’excès de zèle. ■ AA

● Images : Standard pour une production récente de ce calibre. ● Son : Deux versions usuelles comparables, sans anicroches mais sans éclat particulier. ● Note technique : 7/10.

Famille Bélier+encadré R°_Mise en page 1 24/04/15 14:21 Page1

FILMS entre Intouchables et Les Choristes se révèle à la fois juste et sensible, tout en posant un regard tendre et sans pathos sur le handicap, avec une scène finale extraordinaire et émouvante. ■ GB

Éric Lartigau Qui veut gagner des millions ?

Note film

Ses films ont le plus souvent dépassé le million d’entrées et son dernier, La Famille Bélier, a tenu lieu de phénomène cinématographique de la fin 2014. Pourtant, Éric Lartigau reste d’une discrétion à toute épreuve.

LA FAMILLE BÉLIER Genre : Comédie. Réalisateur : Éric LARTIGAU. Acteurs : Louane EMERA, François DAMIENS, Karin VIARD. Musique : Evgueni et Sacha GALPERINE. France - 2014 - Couleurs. César du Meilleur espoir féminin (Louane Emera). Seule de sa famille à ne pas être sourde et interprète précieuse de ses parents agriculteurs, une adolescente est incitée par son professeur de chant à préparer un prestigieux concours sur la capitale. Notre avis : Bourrée d’humanité, de valeurs positives et calibrée pour plaire au plus grand nombre sans sacrifier à l’exigence d’écriture, cette comédie champêtre à mi-chemin

● 1 Blu-ray - Région B - 105’ francetélévisions. ● Bonus : En HD. Sobre making-of essentiellement consacré à l’alchimie entre les acteurs et à leur apprentissage de la langue des signes (24’, avec sous-titres pour malentendants !) ; karaoké de 2 titres ; bande-annonce. Copie numérique. Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.85 - VF en 5.1 et stéréo DTS HD MA ; Piste Audiovision en stéréo DTS - Soustitres français automatiques sur les dialogues en langue des signes ; français pour malentendants.

Avis technique

/10

Dispo. en VOD le Paru 29.04 29.04 π 10.03 10.03

● Apport HD : Euphorisant. ● Images (AVC) : Piquées et lumineuses à souhait. ● Son : Une véritable sensation de proximité où les bruitages sont parfois délibérément exagérés pour faire ressentir “l’isolement” acoustique des sourds, et une BO punchy dominée par des standards de Michel Sardou. ● Note technique : 10/10.

canotier vampirise l’écran grâce à son charisme et à sa prestance toute singulière héritée de ses années sur les planches. Un bel exemple de cinéma populaire d’avant-Guerre, drôle, aérien, bondissant et mis en scène par un Julien Duvivier judicieusement transporté par l’ambiance. ■ VC Note film Dispo. en le

L’HOMME DU JOUR Genre : Comédie. Réalisateur : Julien DUVIVIER. Acteurs : Maurice CHEVALIER, Elvire POPESCO, ALERME. Musique : Jean WIENER. France - 1937 - Noir & blanc. En donnant son sang pour sauver la vie d’une tragédienne internationalement connue, un électricien devient une célébrité très rapidement jalousée. Notre avis : Tout en charme et en gouaille parisienne, l’homme au 39

/10

06.05 π 05.05 10.03 10.03

● 1 DVD - 89’ - Gaumont à la demande. ● Bonus : Aucun. ● Infos techniques : 1.33 - 4/3 - VF en mono 2.0 DD - Sous-titres français pour malentendants.

Avis technique

l a un peu bourlingué avant de se lancer par le plus grand des hasards dans le cinéma. Crieur chez un commissaire-priseur, le jeune Éric Lartigau fait ses débuts dans le 7è Art en devenant le... chauffeur du metteur en scène Pascal Thomas. Après quoi il sera son assistant durant une décennie entière au cours de laquelle il se verra même offrir un rôle dans sa comédie de 1988 Les Maris, les femmes, les amants. C’est ensuite aux côtés d’Édouard Molinaro, de Diane Kurys et d’Emir Kusturica qu’il peaufine ses connaissances de la réalisation avant de les mettre en pratique sur quelques sketches des Guignols de l’info et la série H avec Jamel Debbouze sur Canal+. Cet homme aime la comédie, éperdument, viscéralement. “Une bonne comédie, c’est un rythme impeccable et de la bonne rigolade justifiée et surtout sincère”, dit-il. “Parmi ceux qui m’ont donné envie d’en faire, il y a surtout de Funès : il en fait des caisses tout en restant toujours honnête.” Mais Éric Lartigau s’est aussi rodé sur une publicité pour une célèbre marque de lessive qui faisait se confronter l’inénarrable Christine Bravo au problème existentiel de la “bouloche”. Directeur de la chaîne Comédie !, l’ex-Nul Dominique Farrugia en rit beaucoup et en parle au tandem comique Kad et Olivier, en quête d’un réalisateur pour leur projet de cinéma Mais qui a tué Pamela Rose ? (2003), un pastiche de Twin Peaks. Il sera donc de l’aventure. “Cette constatation risque d’en décevoir beaucoup”, prévient-il, “mais Kad et Olivier sont très sérieux, professionnels, ils connaissent leur texte sur le bout des ongles, ils sont très précis. Il y a bien sûr eu des fous rires sur le tournage, mais pas tant que ça.” Le film s’approche du million d’entrées. Le trio rempile 3 ans plus tard avec Un Ticket pour l’espace, encore une farce parodique et, cette fois, un très joli succès au box-office avec 2,5 millions de spectateurs. Mais ce n’est rien comparé à Prête-moi ta main, comédie de mœurs avec Charlotte Gainsbourg et Alain Chabat (sur une idée de ce dernier) qu’il signe dans la foulée : près de 4 millions d’entrées, et une belle carrière outre-Atlantique. Éric Lartigau devient alors un nouveau pilier de la comédie à la française. En 2010, changement de cap radical : il décide d’adapter le terrifiant best-seller psychologico-policier L’Homme qui voulait vivre sa vie de Douglas Kennedy avec Romain Duris et Catherine Deneuve. “J’ai lu le livre il y a onze ans. J’ai tout de suite eu envie d’en faire un film. Parce que, tout en adoptant la forme d’un polar très accessible, c’est un roman profond dont le thème central est la quête d’identité : est-ce qu’on se connaît vraiment soi-même ? Dès que Catherine et Romain se sont rencontrés, il s’est produit une évidence”, se souvient-il. “Ils ont ce même appétit de vie, cette même curiosité, cette même capacité d’écoute. Ils vont vite et sont constamment dans l’action, tout en étant très réservés, humbles.” Le public est une nouvelle fois au rendez-vous, et Éric Lartigau décroche une nomination au César de la meilleure adaptation. En 2014, il signe Lolita, le segment le plus grave et intéressant du bancal Les Infidèles, celui où Gilles Lellouche s’éprend d’une gamine de 19 ans qui lui fait passer une nuit d’enfer. Deux ans plus tard, sur une idée de Victoria Bedos (oui, la fille de…), il se lance dans l’écriture de La Famille Bélier. “Je ne me suis jamais projeté avec des comédiens malentendants”, reconnaît-il. “J’ai eu immédiatement toute la distribution en tête. C’est le métier de l’acteur de pouvoir entrer dans la peau de son personnage.” Pour le mari à la ville de Marina Foïs, le film sera le plus gros carton de sa très belle carrière. À quand la suite ? ■ Bernard Achour

● Images : Du grain, une pellicule passablement accidentée et de nombreuses distorsions. Mais comme à son habitude, cette collection utilise le meilleur matériel à sa disposition sans restauration. ● Son : Des crachotements et de nombreuses saturations. ● Note technique : 4/10. N°219 MAI 15 -

Un Monsieur V°_Mise en page 1 22/04/15 20:33 Page1

FILMS l’espiègle personnage principal. Du concentré de bonne humeur sans une once de vulgarité. ■ AA

parfois le vaudeville offre quelques belles tirades à un Jean Rochefort épuisant en girouette à tête de linotte.

Note film

Genre : Comédie. Réalisateur : Philippe de BROCA. Acteurs : Jean-Pierre CASSEL, Jean-Pierre MARIELLE, Adolfo CELI. Musique : Georges DELERUE. France/Italie - 1964 - Couleurs. Sans le sou et à la rue depuis le décès de son grand-père, un trentenaire oisif multiplie flatteries, combines roublardes, fausses identités et opérations de séduction pour vivre sans travailler. Notre avis : Malheureusement éclipsée par le succès colossal de L’Homme de Rio, cette savoureuse fantaisie au rythme souvent trépidant et aux gags parfois très audacieux pour l’époque est un authentique petit bonheur. En plus d’une distribution féminine de rêve même si uniquement de passage (Catherine Deneuve, Annie Girardot, Irina Demick), l’énergie comique de la réalisation et le tempérament inépuisable de Jean-Pierre Cassel confèrent une attirance quasi irrésistible pour

Dispo. en le

06.05 06.05 π 10.03 10.03

● 1 Blu-ray - Régions multiples 92’- Gaumont Vidéo - Uniquement disponible au sein du coffret Philippe de Broca 4 Blu-ray avec Les Jeux de l’amour, Le Farceur et L’Amant de cinq jours. ● Bonus : En HD. Très instructif retour récent avec le scénariste et l’épouse du réalisateur sur le film, représentatif de la personnalité de Philippe de Broca mais qui marqua néanmoins la fin de sa collaboration avec son premier acteur fétiche (22’). Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.66 - VF en mono 2.0 DTS HD MA - Sous-titres français, automatiques sur les dialogues étrangers ; français pour malentendants.

LE CAVALEUR Genre : Comédie. Réalisateur : Philippe de BROCA. Acteurs : Jean ROCHEFORT, Nicole GARCIA, Catherine ALRIC. Musique : Georges DELERUE. France - 1978 - Couleurs. Dévoré par la passion des femmes, un grand pianiste virevolte d’une conquête à l’autre.

● Apport HD : D’excellente compagnie. ● Images (AVC) : Une restauration effectuée à partir du négatif original qui fait généreusement voyager. Piqué moins performant lors des transitions de séquences et granulation d’origine respectée sur quelques plans. ● Son : Bien équilibré et sans aucune incursion parasite. ● Note technique : 8/10.

Avis technique

UN MONSIEUR DE COMPAGNIE

/10

Notre avis : Glissant vers le douxamer, cette comédie rythmée qui frôle

7 Paru

● Apport HD : Fidèle, lui. ● Images (AVC) : Un transfert d’une stabilité formidable au très léger frémissement délicatement argentique. ● Son : Un mono plein d’entrain qui donne toute latitude aux dialogues d’Audiard. ● Note technique : 9/10.

Note film

Genre : Comédie. Réalisateur : Philippe de BROCA. Acteurs : Annie GIRARDOT, Philippe NOIRET, Catherine ALRIC. Musique : Georges DELERUE. France - 1978 - Couleurs. Un professeur de civilisation grecque tombe amoureux d’une bouillonnante quadragénaire commissaire de police. Notre avis : Une équipe rodée, des acteurs en pleine alchimie et une - N°219 MAI 15

Paru

Dispo. en VOD le Paru

Paru

Paru π

/10

10.03 10.03

Paru π 10.03 10.03

● 1 Blu-ray - Région B - 106’ TF1 Vidéo. ● Bonus : En HD. Inédit : Interview souvenir chaleureuse mais très banale de Catherine Alric. Bande-annonce. ■ BA Note bonus : ★ ● Infos techniques : 1.66 - VF en mono 2.0 DTS HD MA - Sous-titres français pour malentendants.

Avis technique

TENDRE POULET

/10

● Apport HD : Correct. ● Images (AVC) : Un joli grain d’origine, une définition équilibrée, mais les deux derniers plans fourmillent très nettement. ● Son : Quelques saturations sur les dialogues dans un ensemble un peu mat. ● Note technique : 6/10.

ON A VOLÉ LA CUISSE DE JUPITER Genre : Comédie. Réalisateur : Philippe de BROCA. Acteurs : Annie GIRARDOT, Philippe NOIRET, Francis PERRIN. Musique : George HATZINASSIOS. France - 1980 - Couleurs. En voyage de noces en Grèce, les tourtereaux se retrouvent mêlés à un trafic de statues antiques. Notre avis : On prend le trio vedette de Tendre poulet, on lui ajoute les mimiques ahuries de Francis Perrin, et on offre à la petite équipe des

● 1 Blu-ray - Région B - 101’ TF1 Vidéo. ● Bonus : Inédit : Entretien dynamique mais superficiel avec Catherine Alric, qui mentionne sans entrer dans les détails certaines “lubies” d’Annie Girardot (HD). Bande-annonce (SD). Note bonus : ★ ● Infos techniques : 1.66 - VF en mono 2.0 DTS HD MA - Sous-titres français pour malentendants. Avis technique

Dispo. en VOD le Paru

Paru π 10.03 10.03

vacances de cinéma ou chacun semble s’amuser comme un petit fou. Mais la sympathie ambiante et le professionnalisme en titane du binôme Girardot/ Noiret ne masque qu’à moitié la relative désinvolture comique de l’aventure. ■ BA

réalisation dynamique sans verser dans l’hystérie pour une comédie pleine de rythme mais aux rebondissements sans doute trop téléphonés. Note film

/10

● 1 Blu-ray - Région B - 101’ TF1 Vidéo. ● Bonus : En HD. Inédit : Très bon retour sur le film en compagnie notamment de Catherine Alric, Jean Rochefort, le monteur et le caméraman, où sont évoqués l’origine du projet d’abord destiné à Yves Montand (ne pas rater l’anecdote post-générique), la personnalité profonde du réalisateur dont le personnage principal n’est autre que l’alter ego, ou encore le magnifique plan séquence final (29’). Bande-annonce. ■ AA Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 1.66 - VF en mono 2.0 DTS HD MA - Sous-titres français pour malentendants. Avis technique

Dispo. en le

● Apport HD : Agréable. ● Images (AVC) : Un master propre et lumineux, où le support sert joliment les paysages grecs. ● Son : Clair et dynamique, dans les limites d’un mixage assez sage. ● Note technique : 7/10.

À découvrir également en page 25, la chronique du Blu-ray du Bossu, toujours de Philipe de Broca.

1p Philippe de Broca R° (star)_jean marais 22/04/15 19:15 Page1

STAR LASÉRIFIÉE

Philippe de Broca Héros du mois avec la parution ses débuts et la réédition du diptyque Tendre Poulet/On a volé la cuisse de Jupiter, le très aimé Philippe de Broca a toujours su faire preuve de panache.

Sur le tournage de Cartouche.

“P

hilippe ? C’est le Gilbert Bécaud du cinéma, Monsieur 100.000 volts. Tac ! Tac ! Tac ! Pas de répétitions inutiles. On tourne, il dit : ‘C’est bon’, et hop, on passe à la scène suivante.” Annie Girardot, autre grande pile électrique du cinéma français, ne tarissait pas d’éloges sur celui qui l’avait dirigée dans Tendre poulet 2, On a volé la cuisse de Jupiter 2 et Le Cavaleur 2. À l’instar d’un Jean-Paul Rappeneau, mais en plus prolifique et inventif quand nécessaire, Philippe de Broca est passé du statut d’auteur néo-Nouvelle Vague à celui d’artisan d’un divertissement populaire placé sous le signe du mouvement, de la loufoquerie, du voyage et, parfois, d’une certaine forme de mélancolie. De sa période “Belmondo” à ses années “Marlène Jobert”, de l’intimisme du Roi de cœur 3 à son amour de la fresque historique façon Cartouche 1, Chouans ! 1 et Le Bossu 2, sa carrière n’a cessé de caracoler pour le plaisir du public, mais aussi, voire surtout, pour le sien.

LE PISTONNÉ Parisien né en 1933, Philippe Claude Alex de Broca de Ferrussac a toujours reconnu que le conseil qui a décidé de sa vie lui fut prodigué par son grandpère, un peintre nantais contemporain des impressionnistes : “Peu importe ce que tu feras plus tard, il faut simplement que ce soit un métier qui te permette d’avoir tout dans la tête et rien dans les poches.” Une incitation au rêve qui, couplée à sa passion d’enfance pour le théâtre, le cirque et surtout le cinéma, implanta dès sa petite adolescence le désir de devenir réalisateur : “J’allais tout voir, mais je plaçais Orson Welles au-dessus du lot. Je me voyais diriger plus tard des séquences baroques, brumeuses, lyriques.” Ce ne sera pas vraiment le cas, mais peu importe. Grâce à l’entregent de son père,

président de la Confédération des photographes, il postule ainsi à 18 ans à la célèbre École de Vaugirard, et arrive premier sur trois cents au concours d’entrée. “Mais je n’ai absolument aucun mérite”, avouait-il avec malice. “Le directeur m’avait donné toutes les réponses en amont, car il n’envisageait pas une seule seconde que “le fils de Monsieur de Broca” puisse être recalé.” Reste qu’il décroche comme un grand son diplôme d’opérateur, qu’il met au service de quelques films industriels avant de passer 3 ans sous les drapeaux à cause de la guerre d’Algérie durant laquelle, engagé au service Cinéma des armées, il tournera quelques documentaires. Démobilisé en 1957, il rencontre le cinéaste Henri Decoin, dont il fréquenta le neveu au lycée, auprès duquel il fait ses armes d’assistant réalisateur avant qu’un autre camarade lui propose d’épauler un certain Claude Chabrol sur le tournage du Beau Serge, prélude à plusieurs stages estampillés Nouvelle Vague au cours desquels il secondera également François Truffaut pour Les Quatre cents coups. Et c’est au terme d’une expérience “cauchemardesque” avec Jean-Luc Godard qu’il dirigera en 1960 son premier film, Les Jeux de l’amour 2, un vaudeville moderne et insolent avec Jean-Pierre Cassel, qu’il retrouvera dans la foulée sur Le Farceur 2, L’Amant de cinq jours 2 et Un Monsieur de compagnie 2.

SUR RESSORTS Mais c’est avec Cartouche que sa carrière prend véritablement son essor, bondissante fresque de cape et d’épée sur un bandit de grand chemin qui révèle au passage les aptitudes fantaisistes et athlétiques d’un Jean-Paul Belmondo jusquelà cantonné au cinéma “sérieux”, voire expérimental. Entre les deux hommes, c’est le coup de foudre artistique et amical. “Nous étions des enfants qui rê-

vaient de s’amuser”, racontera Philippe de Broca. De L’Homme de Rio 2 (qui lui vaudra une nomination à l’Oscar du meilleur scénario original) à L’Incorrigible 3 en passant par Les Tribulations d’un Chinois en Chine 2 etl’extraordinaire Le Magnifique 2, merveille absolue de rythme, d’intelligence, de malice et d’audace burlesque, le tandem inventera à lui seul le genre de la “comédie Marsupilami” via cinq films montés sur ressorts où exotisme, cascades, clins d’œil traceront une voie qu’emprunteront ouvertement Georges Lautner et le Michel Hazanavicius d’OSS 117. Si Le Roi de cœur, où un soldat de la Première Guerre mondiale est pris pour un souverain par les pensionnaires d’un asile psychiatrique, ouvre en 1966 une splendide parenthèse dramatique aussitôt refermée, c’est dans le registre de l’insolence burlesque ponctuellement teintée d’émotion (l’indécision sentimentale du Cavaleur Jean Rochefort en constitue le plus bel exemple) qu’il s’épanouit le mieux. Grand amoureux des femmes, parfois à ses dépens (témoin son mariage express avec Margot Kidder, la Loïs Lane du Superman de 1978, dont il découvrira après-coup le déséquilibre mental), il offrira ainsi à Marlène Jobert ses rôles en vedette les plus piquants avec La Poudre d’escampette et Julie Pot-de-colle, réinventera Catherine Deneuve dans L’Africain 2, nouera de magnifiques relations avec Annie Girardot, sans oublier au passage de sabrer avec jubilation l’image de Patrick Dewaere dans Psy. Tout aussi à l’aise dans l’épopée (Chouans !, son formidable Bossu avec Daniel Auteuil), il n’a certes pas gagné à tous les coups (La Gitane, Les 1001 nuits 3, Amazone 1), mais son enthousiasme ne faiblira jamais d’un iota.

LE CŒUR SUR LA MAIN “Pourquoi j’aime Philippe de Broca ? Pour son talent et pour ses films, bien

Le Magnifique

en Blu-ray de quatre comédies de

sûr, mais aussi parce que c’est un homme heureux”, disait François Truffaut. “La preuve : je ne l’ai jamais entendu dire du mal de personne.” Une bienveillance chevillée à l’âme qu’on retrouve jusque dans la généalogie de ses personnages. On a beau chercher, on ne trouve pas l’ombre d’un pur “méchant” dans son œuvre. Bien sûr, il y a le journaliste aigri du Diable par la queue 1, le tueur obèse des Tribulations d’un Chinois en Chine, le colonel Karpof du Magnifique ou encore le crapuleux Malichot de Cartouche, mais aucun d’entre eux n’a pour mission de vraiment semer le mal. Et s’il est tenté de le faire, le regard du cinéaste met tout en œuvre pour donner à ses actes une dimension outrée, presque cartoonesque, y compris la terrible Folcoche de Vipère au poing 1, quasiment filmée comme la Cruella des 101 dalmatiens. “J’ai toujours adoré Tex Avery”, racontait-il. “Et je crois que ce qui me faisait le plus rire, c’étaient les manœuvres des vilains pour se débarrasser des gentils.” Malgré sa prolixité, sa réputation et ses succès, Philippe de Broca laisse derrière lui un certain nombre d’entreprises inabouties : une relecture des Trois mousquetaires, un Charlemagne avec Kirk Douglas… “Je n’aime pas les projets”, disait-il en 1982. “Je ne sais pas aujourd’hui quel sera mon prochain film. J’espère toujours le chefd’œuvre.” Il est mort le 26 novembre 2004, alors que son Vipère au poing avec Catherine Frot poursuivait encore sa carrière en salles. Mais son chefd’œuvre à nos yeux, il l’avait déjà tourné : Le Magnifique. Un titre qui lui va si bien. ■ Bernard Achour 1 2

Existe en DVD Zone 2 Existe en DVD Zone 2 et Blu-ray Régions B ou multiples A existé en DVD Zone 2

N°219 MAI 15 -

Magic in the Moonlight V°_Mise en page 1 24/04/15 15:55 Page1

FILMS Note film

reste un cru honorable mais bien moins décapant que le précédent millésime Blue Jasmine. ■ GB

Déterminé à démasquer une séduisante médium autoproclamée, un arrogant prestidigitateur anglais se voit ébranlé dans ses convictions. Notre avis : Piquante, vive et spirituelle, la nouvelle fantaisie de Woody Allen est à l’image de son auteur, qui prend manifestement un plaisir fou à rebattre les cartes tout au long d’un film à l’atmosphère délicieusement rétro. Charge en règle contre le charlatanisme ou invitation à remettre en cause ses certitudes, Magic in the Moonlight offre un jubilatoire pingpong verbal à ses deux comédiens au charme irrésistible, dans ce qui

Avis technique

Genre : Comédie. Réalisateur : Woody ALLEN. Acteurs : Colin FIRTH, Emma STONE, Eileen ATKINS. Musique : Divers. USA/Grande-Bretagne - 2014 Couleurs.

UN IDIOT À PARIS

Notre avis : Il se dégage de cette comédie une sorte de poésie urbaine, un charme indéfinissable de nostalgie intemporelle qui fonctionnent encore. /10

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● 1 Blu-ray - Régions multiples (film et bande-annonce uniquement) 89’ - Gaumont Vidéo. - N°219 MAI 15

Avis technique

Un “bredin”, simple d’esprit du Bourbonnais, se retrouve livré à lui-même dans la capitale.

Dispo. en VOD le Paru

Paru π 10.03 10.03

LE COUP DU PARAPLUIE

● Apport HD : En demi-teinte. ● Images (AVC) : Écrasées de soleil au point d’apparaître parfois brûlées, elles manquent en outre de précision sur certains panoramas, voire au sein d’un même plan (Colin Firth nébuleux au centre du cadre à 40’30). ● Son : Si on se réjouit de profiter enfin de pistes 5.1 sur les derniers films du cinéaste (après la VO 3.0 DTS HD MA de Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu ou les VF et VO 1.0 PCM de Scoop), l’activité arrière reste hélas quasi inexistante en dehors d’airs classiques célèbres signés Stravinsky, Ravel, Beethoven ou Rodgers & Hammerstein. ● Note technique : 7/10.

Genre : Comédie. Réalisateur : Gérard OURY. Acteurs : Pierre RICHARD, Gérard JUGNOT, Valérie MAIRESSE. Musique : Vladimir COSMA. France - 1980 - Couleurs. Suite à un quiproquo, un acteur de troisième zone signe un contrat avec la mafia pour assassiner un marchand d’armes milliardaire. Notre avis : Les innombrables diffusions télévisées n’ont pas entamé le potentiel burlesque de ce succès comique populaire à l’impressionnant casting de “tronches” et de seconds rôles.

● Bonus : Repris du DVD, en SD. Retour sur le film ; illustrations des termes employés dans les dialogues ; les prostituées sous la plume d’Audiard ; bande-annonce. ■ AA Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 2.35 - VF en mono 2.0 DTS HD MA - Soustitres français pour malentendants.

Genre : Comédie. Réalisateur : Serge KORBER. Acteurs : Jean LEFEBVRE, Dany CARREL, Bernard BLIER. Musique : Bernard GÉRARD. France - 1967 Couleurs.

Paru

● 1 Blu-ray - Région B - 97’ TF1 Vidéo. ● Bonus : Aucun. ● Infos techniques : 2.35 - VF et VO en 5.1 DTS HD MA ; piste Audiovision en stéréo DTS HD MA - Sous-titres français, imposés sur la VO ; français pour malentendants.

MAGIC IN THE MOONLIGHT

Note film

Paru 06.05 π 10.03 10.03

● Apport HD : Quelques petites réserves sans conséquences dramatiques. ● Images (AVC) : Un grain particulièrement présent lors du générique et plus mesuré par la suite, même si la définition, généralement très performante, se montre parfois moins aiguisée et que certaines surfaces fourmillent. Transfert à la très belle stabilité et aux couleurs retrouvées, avec des rouges pétants. ● Son : Dialogues à la clarté inattaquable et musique guillerette sans le moindre souffle. ● Note technique : 7/10.

● 1 Blu-ray - Régions multiples 95’- Gaumont Vidéo. ● Bonus : En HD. Inédit : Pétillante présentation du film par la scénariste Danièle Thompson, fille du réalisateur, qui revient sur les inspirations et angoisses de son père qui eut la douleur de perdre sa maman pendant le tournage. Repris du DVD : Bande-annonce. Le retour sur le film présent sur le DVD du coffret Gérard Oury n’a pas été repris. ■ AA Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.66 - VF en mono 2.0 DTS HD MA - Sous-titres français sur quelques dialogues étrangers ; français pour malentendants.

Avis technique

Dispo. en VOD le Paru

/10

● Apport HD : Un traitement de premier choix. ● Images (AVC) : Des couleurs pleines d’éclat, une définition particulièrement séduisante en dehors des génériques moins piqués, et un fourmillement quasi absent si ce n’est lors des scènes d’aéroport à Nice. On décèle à peine quelques micro-pétouilles et une fluidité moindre lors des mouvements de caméra au tout début du film. ● Son : Dialogues et musique voisinent au mieux dans un ensemble dépourvu de souffle. ● Note technique : 8/10.

impressionnante de nullité, tant dans l’interprétation que dans l’esprit, qui s’oublie à vitesse grand V. ■ VC Note film 3 Dispo. en VOD le Paru

SUPERFAST 8 Genre : Comédie. Réalisateurs : Jason FRIEDBERG, Aaron SELTZER. Acteurs : Alex ASHBAUGH, Dale PAVINSKI, Lili MIROJNICK. Musique : Tim WYNN. USA - 2014 - Couleurs. Un policier maladroit s’infiltre au sein d’un gang spécialisé dans les courses illégales de voitures afin de faire tomber un baron de la pègre. Notre avis : Cette parodie de la saga Fast and furious enchaîne les gags navrants à un rythme (trop) soutenu sans jamais parvenir à générer la moindre esquisse de sourire. Une performance

/10

Paru

Paru π

10.03 10.03

● 1 Blu-ray - Région B - 99’ TF1 Vidéo. ● Bonus : En HD. Featurette promotionnelle (VOST) ; bandesannonces (VF). Note bonus : ★ ● Infos techniques : 1.85 - VF et VO en 5.1 DTS HD MA - Sous-titres français, imposés sur la VO ; français pour malentendants.

Avis technique

Note film

Dispo. en VOD le Paru

● Apport HD : Ça roule ! ● Images (AVC) : Lumineuses, pointues et une colorimétrie clinquante. ● Son : Une BO dynamique, des effets multicanaux englobants, notamment sur les séquences de courses, mais une VF dont les dialogues, un peu trop mis en avant, ont parfois tendance à légèrement résonner. ● Note technique : 8/10.

Projet1_Mise en page 1 24/04/15 12:44 Page1

1p Jason ReitmanV° (star)_jean marais 22/04/15 20:20 Page1

STAR LASÉRIFIÉE

Jason Reitman Un père et passe

Élevé dans l'ombre de son père Ivan, le réalisateur de Juno, In the Air et Men, Women & Children s'est longtemps battu pour trouver sa place au soleil.

FILS À PAPA

était tellement réglée sur la sienne que j’avais le sentiment de n’avoir aucune existence personnelle.” Quand il n’est pas à l’école, il assiste aux tournages, observe les techniciens, donne son avis sur les rushes. Il a 7 ans lorsque la gloire s’abat comme la foudre sur son père grâce au triomphe de S.O.S fantômes ; il en a 10 lorsqu’il bricole ses premiers courts métrages avec la caméra vidéo paternelle ; à 13 ans, il est engagé comme assistant de production sur Un Flic à la maternelle, seconde collaboration entre Ivan Reitman et Arnold Schwarzenegger après Jumeaux, deux films où il sera également crédité comme acteur, ainsi que dans S.O.S fantômes 2 et Président d’un jour. “Papa était alors le réalisateur le plus populaire et le mieux payé du monde”, dit-il. “Son ombre régnait sur Hollywood, et elle me recouvrait entièrement au passage.”

Quand il voit le jour le 19 octobre 1977 à Montréal, son père alors débutant n’a à son actif que deux films peu glorieux: la comédie Foxy Lady et la farce horrifique Cannibal Girls. “J’ai vécu normalement pendant très exactement dix jours”, raconte-t-il. “Car dès le onzième, papa m’a emmené sur le plateau d’American College, qu’il était en train de produire pour John Landis.” Quelques mois plus tard, Ivan Reitman saute sur l’occasion de tourner son premier film hollywoodien, embarque toute sa petite famille en direction de Los Angeles, et le petit Jason, 2 ans au compteur, se retrouve sans rien comprendre dans quelques plans d’Arrête de ramer, t’es sur le sable, comédie loufoque bombardée succès culte dès sa sortie. “J’ai littéralement grandi sur les plateaux de mon père”, affirme-t-il. “À la maison, je voyais passer tous les jours ou presque John Belushi, Dan Aykroyd, Bill Murray, Harold Ramis. C’était rigolo comme tout, mais ma vie

COURT TOUJOURS

L’ENVOL

Adolescent, il réalise un clip de sensibilisation sur le sida si intense et mobilisateur que les réseaux nationaux de télévision décident de le diffuser. Mais son père, absorbé par la préparation de Junior, encore avec Schwarzy, oublie de le féliciter. “Je voulais bien entendu devenir réalisateur, mais cet épisode m’a tellement blessé que j’ai compris trois choses : d’abord, c’était un métier atrocement vampirisant ; ensuite, il faisait perdre le sens des vraies valeurs ; et enfin, quoi que je fasse, je serais toujours considéré comme le fils d’Ivan, pas comme un artiste à part entière”, confesse Jason Reitman. Déchiré, il décide alors d’abandonner son rêve de cinéma pour se lancer dans la médecine. En 1995, il s’inscrit ainsi dans un lycée préparatoire de New York, le temps d’un semestre au terme duquel il est obligé de constater : “Ce n’était pas fait pour moi. Alors je me

Est-ce un hasard si l’éclosion artistique de Jason Reitman correspond au déclin de son géniteur ? Toujours est-il que les échecs successifs de Drôles de pères, 6 jours, 7 nuits, Évolution et autre Ma super ex semblent favoriser, peut-être inconsciemment, son propre essor. Et c’est ainsi qu’en 2005, la sortie de Thank you for smoking 1, satire mordante du lobby du tabac écrite et réalisée par ses soins, entérine la naissance d’un nouvel auteur hollywoodien, observateur sarcastique d’une Amérique confite dans ses contradictions morales, sanitaires et économiques. Présenté à Toronto, le film, très bien accueilli par la presse et le public, créera un buzz relatif à la mystérieuse disparition d’une scène assez torride entre les personnages d’Aaron Eckhart et de Katie Holmes, attribuée à l’intervention directe de Tom Cruise, époux de la comédienne, et de l’église de

i on ne compte plus les enfants de comédiens devenus acteurs, les rejetons de metteurs en scène passés à leur tour derrière la caméra sont infiniment plus rares. Deran/Richard C. Sarafian ; Nick/John Cassavetes ; Roman et Sofia/Francis Coppola ; Alison/Clint Eastwood ; Anjelica/John Huston ; Jennifer/David Lynch ; Mario/Melvin Van Peebles ; Amy/Michael Mann ; Sean/Leo Penn ; Rob/Carl Reiner… Voilà pour le cinéma américain. Mais aucun de ces binômes n’est aussi indissociable, pour le meilleur comme pour le pire, qu’Ivan Reitman et son fils Jason. “Tout ce que j’ai fait dans ma vie n’a eu que deux objectifs qui, au fond, n’en forment qu’un : exister par moi-même et le rendre fier de moi”, affirme ce dernier.

- N°219 MAI 15

suis résolu à écouter ma voix intérieure pour tenter malgré tout ma chance dans le cinéma.” Ce sera chose faite à l’Université de Los Angeles où, pour éviter toute accusation de népotisme, il réalise son premier court métrage, Operation, avec les économies gagnées sur ses jobs parallèles d’étudiant : “L’idée de demander le moindre dollar à mon père ou de l’impliquer en quoi que ce soit dans ma démarche m’était insupportable.” Sélectionné au Festival de Sundance 1998, il y retournera 2 ans plus tard avec un autre court, In God we trust, que suivront de nombreux spots publicitaires et quelques mini-fictions supplémentaires. “C’est en travaillant sur la forme brève que j’ai trouvé mon identité”, dit-il. “Un regard ironique et un peu cruel sur le monde, très éloigné de la neutralité sociale absolue qui caractérisait les films de mon père.”

Scientologie : “Le projectionniste l’a coupée accidentellement en assemblant deux bobines de pellicule” sera la réponse officielle de Jason Reitman. Avec Juno 2, dont il était “persuadé que ce serait un très grand film rien qu’à la lecture du scénario”, il séduit le monde entier en 2007, même si certaines voix, très minoritaires mais stridentes, lui reprochent son propos ouvertement antiavortement. Le temps de réaliser deux épisodes de l’adaptation américaine de la série anglaise The Office 2 et de produire Jennifer’s Body, le deuxième script de Diablo Juno Cody (qui sera un flop terrible), il crée la surprise avec In the Air 2, où son ironie se fait plus sociale à travers le portrait d’un “nettoyeur d’entreprises” interprété par George Clooney, qui lui vaudra une nomination à l’Oscar du meilleur scénario. Mais le film marquera surtout pour lui l’apaisement de ses rapports pour le moins complexes avec son père. “Un soir, il est venu me voir à l’improviste chez moi, il m’a serré dans ses bras, il m’a dit : ‘Bravo, fils’, et il a fondu en larmes”, se souvient-il. C’est ainsi qu’on peut lire au générique d’In the Air : “Produit par Ivan Reitman.” Depuis ce deuxième coup d’éclat, la carrière de Jason Reitman semble cependant avoir marqué le pas. Salué pour son amertume et la performance de Charlize Theron, Young Adult 2 ne séduira guère les foules ; le virage mélodramatique de Last Days of Summer 2 n’a convaincu quasi personne ; et la fresque chorale 2.0 Men, Women & Children 1 est totalement passée inaperçue. “Je suis fier de tout ce que j’ai fait”, tempère-t-il. “Et je suis aujourd’hui un fils heureux.” ■ Bernard Achour 1 2

Existe en DVD Zone 2 Existe en DVD Zone 2 et Blu-ray Régions B ou multiples”

Terre battue R°_Mise en page 1 24/04/15 15:58 Page1

FILMS à un mode d’emploi à même de susciter des vocations), du volontarisme et du dépassement de soi, tout en pointant leurs dérives à travers le portrait d’un homme et de son fils portés par leurs passions. Une œuvre lucide et galvanisante sur la difficulté de concilier des aspirations opposées. ■ GB

Notre avis : D’une justesse de ton et d’interprétation impressionnante, ce premier film en partie autobiographique vante haut et fort les mérites de l’esprit d’entreprise (l’enthousiasme initial du père s’apparente

LES ÂMES DE PAPIER Genre : Comédie dramatique. Réalisateur : Vincent LANNOO. Acteurs : Stéphane GUILLON, Julie GAYET, Jonathan ZACCAÏ. Musique : Gast WALTZING. France/Belgique/Luxembourg 2013 - Couleurs. Devenu rédacteur d’oraisons funèbres depuis la mort de sa femme, un écrivain tombe amoureux d’une jeune veuve dont le mari vient mystérieusement à réapparaître. Notre avis : Loin du vaudeville surnaturel poussif que son pitch pourrait laisser entendre, Les Âmes de papier constitue une fort belle surprise où se marient avec bonheur séquences cocasses inattendues toujours bien dosées et moments de profonde émotion. Tout ça grâce à une mise en scène toute en retenue, à l’interprétation complice d’un trio de

Paru 10.03 10.03

Note film

MEN, WOMEN & CHILDREN

comédiens complémentaires épaulé par la bienveillance de Pierre Richard, lui aussi très touchant, et à une BO au thème principal mélancolique très réussi. ■ AA

Dispo. en VOD le Paru

7 Paru π

Les destins croisés d’hommes, de femmes et d’adolescents déboussolés dans une société ultra-connectée. Notre avis : Si le constat dressé par le réalisateur de Juno ne manque ni de pertinence ni de lucidité, suscitant plus d’une fois prises de conscience et malaises métaphysiques, son angle d’attaque (à ne plus communiquer que par écrans interposés, l’humanité est quasiment condamnée) trahit une amertume,

● Images : Séduction assurée. Les nombreux textos et messages échangés sur les réseaux sociaux s’affichent à l’écran en français, bravo ! ● Son : Une ampleur multicanale incontestable dans les 2 versions. ● Note technique : 9/10.

Note film

/10

Dispo. en le

Paru 10.03 10.03

● 1 DVD - 97’ - Filmedia. ● Bonus : Featurettes promo malheureusement très courtes menées par le duo Pierre Richard/Stéphane Guillon ; bande-annonce. Note bonus : ★ ● Infos techniques : 2.35 - 16/9 - VF en 5.1et stéréo DD Sous-titres français pour malentendants. ● Images : En dehors d’une furtive trace de compression lors d’une scène en basse lumière, elles profitent au mieux des caractéristiques techniques du support. ● Son : Peu de différences entre une stéréo puissante et un 5.1 discret qui font surtout la part belle à la musique jazz NouvelleOrléans et à quelques localisations de bruitages lors d’entrées/sorties de champ. ● Note technique : 8/10.

/10

● 1 DVD - 115’ - Paramount. ● Bonus : En VOST sauf précision. Making-of réactionnaire ; zoom intéressant sur le concepteur du générique et des nombreux textes incrustés à l’écran durant le film ; 5 scènes coupées peu décisives ; bande-annonce (VF). Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.85 - 16/9 - VF et VO en 5.1 DD - Sous-titres français et anglais.

Genre : Comédie dramatique. Réalisateur : Jason REITMAN. Acteurs : Ansel ELGORT, Jennifer GARNER, Adam SANDLER. Musique : BIBIO. USA - 2014 - Couleurs.

● Images : Une définition et une luminosité exemplaires. ● Son : Exempt de tout reproche, et d’une réelle authenticité. ● Note technique : 10/10.

Note film

Dispo. en VOD le 12.05 12.05 π 25.03 10.03 10.03

Avis technique

Un quinquagénaire fraîchement licencié décide de monter son entreprise tandis que son fils, fan de tennis, se donne les moyens de devenir champion.

Paru π

/10

● 1 DVD - 91’ - Diaphana. ● Bonus : Documentaire intimiste du même réalisateur sur trois jeunes joueurs de tennis en compétition (40’) ; 7 chouettes scènes coupées avec commentaire optionnel du réalisateur et du monteur, dont un dîner complice du père et du fils dans une friterie ; bandes-annonces (VF et VOST). Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 2.35 - 16/9 VF en 5.1 et stéréo DD ; piste Audiovision en stéréo DD - Soustitres français pour malentendants. Technique

Genre : Comédie dramatique. Réalisateur : Stéphane DEMOUSTIER. Acteurs : Olivier GOURMET, Valeria BRUNI TEDESCHI, Charles MÉRIENNE. Musique : Divers. France - 2014 - Couleurs.

Avis technique

TERRE BATTUE

Dispo. en VOD le Paru

LE TÉLÉPHONE ROSE Genre : Comédie. Réalisateur : Édouard MOLINARO. Acteurs : Pierre MONDY, Mireille DARC, Michael LONSDALE. Musique : Vladimir COSMA. France - 1975 - Couleurs. Venu à Paris pour signer le rachat de son entreprise, un industriel de province se laisse tourner la tête par une call-girl dont il ignore l’activité. Notre avis : Le duo improbable Mireille Darc/Pierre Mondy fonctionne grâce à un scénario aux rebondissements assez inattendus.

/10

Paru 06.05 π 10.03 10.03

● 1 Blu-ray - Régions multiples 94’ - Gaumont Vidéo. ● Bonus : Inédits, en HD. Interview récente de l’assistant réalisateur qui évoque un tournage au climat particulièrement agréable ainsi que le choix d’une photographie alors très à la mode mais pas vraiment adaptée au genre du ■ AA film ; bande-annonce. Note bonus : ★ ● Infos techniques : 1.66 - VF en mono 2.0 DTS HD MA - Sous-titres français pour malentendants.

Avis technique

Note film

voire un fatalisme d’autant plus déprimants qu’aucune alternative ne semble se profiler à l’horizon. La réflexion peine en outre à percer du fait de l’abus de stéréotypes (l’adolescente anorexique, la bimbo en quête de célébrité, le solitaire réfugié dans les jeux vidéo côté ados ; la mère ultra protectrice ou le mari insatisfait en contact avec une escort girl côté adultes) et de la crudité excessive de nombreux dialogues. ■ GB

● Apport HD : Assez déroutant. ● Images (AVC) : Piqué d’aspect très doux, voire carrément cotonneux, conséquence de la photographie d’époque volontairement trop généreuse en lumière quasi aveuglante. Pas une crasse de pellicule en revanche. ● Son : Aucune friture à signaler sur la ligne, c’est limpide. ● Note technique : 7/10. N°219 MAI 15 -

L'Armée des ombres V°_Mise en page 1 24/04/15 15:54 Page1

FILMS

Notre avis : C’est la description d’un engrenage implacable au service du bien qui fait tout le prix de ce chef-d’œuvre à la mise en scène et à l’interprétation supérieures. Note film Dispo. en le

/10

Avis technique

Après avoir échappé à la Gestapo, un résistant poursuit son action au sein de son réseau.

Paru 12.05 π 10.03 10.03

● 1 Blu-ray - Région B - 145’ Studiocanal.

● Apport HD : Une très grande restauration. ● Images (AVC) : Un master tout neuf au niveau de détail confondant (les stigmates de la torture, mais aussi quelques trucages), avec très peu de scènes granuleuses et une restitution la plus fidèle possible des éclairages bleu/vert dominants. Bonne gestion des séquences nocturnes. ● Son : Excellente clarté pour cette piste 2.0 qui reprend la version “stéréo” du DVD qui consistait en fait à une répartition sur 2 voies du même canal mono sans séparation des effets ou de la musique. ● Note technique : 9/10.

Dispo. en le

BAAL Genre : Drame. Réalisateur : Volker SCHLÖNDORFF. Acteurs : Rainer Werner FASSBINDER, Sigi GRAUE, Margarethe Von TROTTA. Musique : Klaus DOLDINGER. Allemagne - 1979 - Couleurs. Un poète génial tombe dans une incontrôlable spirale d’autodestruction. Notre avis : Tiré d’une pièce de Bertolt Brech, ce téléfilm rarissime du futur réalisateur du Tambour en transcende l’aspect théâtral par sa mise en scène en état d’urgence et par le charisme hypnotique de Rainer Werner Fassbinder. Reste que le résultat, très expérimental, pessimiste et dialogué, le réserve à un public prêt à tenter l’expérience. ■ BA

Dispo. en VOD le Paru

(A Torinoi Lo) Genre : Drame. Réalisateur : Béla TARR. Acteurs : Erika BOK, Janos DERSZI, Mihaly KORMOS. Musique : Mihaly VIG. France/Hongrie/Suisse/Allemagne 2011 - Noir & blanc. Lion d’Argent au Festival de Berlin. À la fin du XVIIIè siècle, le destin d’un vieux cheval et de ses deux propriétaires. Notre avis : Un film monumental, - N°219 MAI 15

Paru

/10

Paru π 10.03 10.03

● 1 Blu-ray - Région B - 155’ Blaq Out. ● Bonus : Interview publique intéressante mais plombante du très austère réalisateur (44’, traduction française en simultané). Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.66 - Pas de VF ; VO hongroise en mono 2.0 DTS HD MA - Sous-titres français, imposés.

Avis technique

LE CHEVAL DE TURIN

● Apport HD : Impérieux. ● Images (AVC) : Une puissance argentique aux contrastes N&B intimidants et au grain d’origine marqué. ● Son : Affiné au maximum, le très impressionnant mono déploie ses tempêtes naturelles et ses silences de plomb avec la même autorité. ● Note technique : 8/10.

/10

06.05 06.05 π 10.03 10.03

● Apport HD : Haute fidélité. ● Images (AVC) : Issues d’un tournage en 16 mm et d’un processus de restauration détaillé dans des notes écrites extrêmement précises juste avant que le film ne commence, le résultat, certes éloigné des canons actuels du support, épate par ses vibrations argentiques (grain d’origine parfois très appuyé), même s’il reste quelques défauts résiduels de pellicule. ● Son : Une clarté tout bonnement stupéfiante. ● Note technique : 7/10.

artistique et sentimentale, recréation d’une époque où la “French touch” électro-pop allait redéfinir pour toujours les canons de la musique moderne, Eden, malgré son approche distante, quasi atone, dégage une mélancolie étonnamment persistante. ■ BA

austère et très élitiste, où reconnaissance hypnotisée du travail accompli et ennui ponctuel font jeu égal. ■ BA Note film

● 1 Blu-ray - Région B - 89’ Carlotta. ● Bonus : En HD. Remarquable entretien avec le réalisateur qui, dans un parfait français, revient sur la genèse chaotique et le tournage d’un film qu’il considère comme sa “Nouvelle vague” à lui et que la veuve de Brecht détesta tant qu’elle en interdit toute projection publique (46’) ; entretien avec l’ami et biographe de Rainer Werner Fassbinder, sur l’implication de ce dernier dans le projet (VOST). Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 1.33 - Pas de VF ; VO en mono 1.0 DTS HD MA Sous-titres français.

Avis technique

Genre : Drame. Réalisateur : Jean-Pierre MELVILLE. Acteurs : Lino VENTURA, Simone SIGNORET, Paul MEURISSE. Musique : Éric de MARSAN. France/Italie - 1969 - Couleurs.

Note film

/10

Dispo. en VOD le 06.05 06.05 π 05.05 10.03 10.03

EDEN Genre : Drame. Réalisatrice : Mia HANSEN-LØVE. Acteurs : Félix de GIVRY, Pauline ÉTIENNE, Vincent MACAIGNE. Musique : Divers. France - 2014 - Couleurs. Au début des années 90, un jeune DJ parisien tente d’imposer le son électronique auquel il croit sans s’apercevoir que d’autres sont sur le même créneau que lui. Notre avis : Chronique romanesque d’une vie ratée, récit d’une initiation 46

● 1 DVD - 126’ - Ad Vitam. ● Bonus : Deux subtiles scènes inédites ; bande-annonce. Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 2.35 - 16/9 VF en 5.1 et stéréo DD ; piste Audiovision en stéréo DD Sous-titres français, imposés sur les dialogues étrangers ; français pour malentendants. Avis technique

L’ARMÉE DES OMBRES

● Bonus : Inédit, en HD. Nouveau documentaire très instructif produit en 2013 qui revient en profondeur, grâce à de nombreux témoignages parfois contradictoires, sur le film, la personnalité très dure du réalisateur pour qui le sujet avait un écho personnel tout particulier et son conflit avec Lino Ventura qui devait normalement jouer dans Le Cercle rouge (87’). Les suppléments du DVD de 2005 (retour de 28’ sur le film, affiches, photos et filmographies) n’ont pas été repris. ■ AA Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 1.85 - VF en mono 2.0 DTS HD MA - Sous-titres français pour malentendants, et automatiques sur certains dialogues étrangers.

● Images : Lumières et couleurs aussi subtiles que tranchées. Définition au top. ● Son : Si la musique bénéficie d’une ventilation optimale, la finesse des ambiances intimistes n’a rien à lui envier. ● Note technique : 10/10.

Timbuktu+encadré R°_Mise en page 1 22/04/15 20:32 Page1

FILMS d’une désolation et d’une sagesse magnifiques, convoque les armes de la beauté et de la poésie (extraordinaire partie de football sans ballon), et dénonce le venin de l’intégrisme de la plus belle façon qui soit : à hauteur d’homme. ■ BA

Abderrahmane Sissako Saga Africa Triomphe artistique et commercial inattendu, Timbuktu a définitivement placé le Mauritanien Abderrahmane Sissako sur la carte du cinéma international.

Note film Dispo. en VOD le Paru

conomie minimale, absence de circuits de distribution, infrastructures quasi inexistantes… Pendant longtemps, le cinéma africain diffusé en Occident s’est limité à deux noms : Ousmane Sembène, le père fondateur sénégalais ; et Souleymane Cissé, entré dans l’Histoire grâce à Yeelen tourné dans son Mali natal. Mais voilà tout juste un an, le Festival de Cannes a offert au Timbuktu d’Abderrahmane Sissako une visibilité mondiale sans équivalent. Un gros million d’entrées en salles et sept Césars plus tard, jamais l’Afrique n’avait connu pareille reconnaissance.

TIMBUKTU Genre : Drame. Réalisateur : Abderrrahmane SISSAKO. Acteurs : Ibrahim AHMED, Abel JAFRI, Toulou KIKI. Musique : Amin BOUHAFA. France/Mauritanie - 2014 Couleurs. Césars des meilleurs film, réalisateur, scénario original, photo, musique, montage et son.

Paru π 10.03 10.03

Avis technique

● Apport HD : Splendide à tous les niveaux. ● Images (AVC) : Écrasées de soleil, elles tirent un parti optimal de la largeur des cadrages, de la puissance des couleurs et de la beauté des décors naturels. ● Son : Un modèle de finesse, de réalisme et de spatialisation environnementale. ● Note technique : 10/10.

sentiment d’impunité. ■ AA Magnifiquement dialoguée et interprétée, une dénonciation captivante des privilèges de caste qui culmine lors d’un morceau de bravoure en huis clos. ■ BA Note film

Dispo. en VOD le 05.05 05.05 π

THE RIOT CLUB Genre : Drame. Réalisatrice : Lone SCHERFIG. Acteurs : Sam CLAFLIN, Max IRONS, Douglas BOOTH. Musique : Kasper WINDING. Grande-Bretagne - 2014 - Couleurs. Un nouvel arrivant à Oxford passe les épreuves lui permettant d’assister au dîner d’intronisation à la société secrète des étudiants. Nos avis : Un film tiède et sage qui fustige très mollement le 47

/10

10.03 10.03

● 1 DVD - 102’ - Orange Studio. ● Bonus : Featurette sans intérêt (VOST) ; photos. Note bonus : ★ ● Infos techniques : 2.35 - 16/9 - VF et VO en stéréo et 5.1 DD - Sous-titres français, imposés sur les VO.

Avis technique

“Quand on me fait l’honneur d’aimer ce que je fais, je ne veux pas que les gens aient l’impression d’avoir vu un “beau film africain”, mais “un beau film” tout court”, dit le réalisateur de Timbuktu. “Réduire une œuvre d’art à sa nationalité en limite la portée, sans compter que, même inconsciente, une certaine forme de condescendance accompagne souvent ce type de propos.” Né en 1961 à Kiffa en Mauritanie, il passe son adolescence au Mali, où il découvre les sortilèges du cinéma dans les très rares salles en activité en même temps que les répressions étudiantes orchestrées par le régime de Moussa Traoré. Devenu activiste, bouleversé par la découverte des films de Tarkovski et d’Eisenstein, il décide alors de suivre leurs traces : d’abord en s’inscrivant au Centre culturel soviétique de Nouakchott, en Mauritanie ; puis en postulant avec succès à l’Institut Fédéral d’État du Cinéma de Moscou, le même qui forma jadis ses deux idoles. “J’y ai appris le cinéma comme une nouvelle langue”, se souvient-il. “Je voyais jusqu’à quatre films par jour, et ceux qui me plaisaient le plus étaient ceux où les artifices étaient réduits au strict minimum.” Entre 1989 et 1998, documentaires, courts et moyens métrages se succèdent : Le Jeu, dont les bénéfices retirés de son achat par Canal+ lui permettront de réaliser Octobre (avec à la photo le chef opérateur de Stalker, un des nombreux chefs-d’œuvre de Tarkovski), primé dans la section cannoise Un Certain Regard ; l’adaptation de La Fontaine Le Chameau et les bâtons flottants ; un reportage sur un homme prêt à donner sa vie pour libérer l’Angola ; La Vie sur Terre, petit film d’à peine plus d’une heure “que j’ai tourné les larmes aux yeux dans le village de mon père, au Mali”… Installé dans la banlieue parisienne depuis le début des années 90, Abderrahmane Sissako forge alors “un cinéma destiné à faire comprendre et ressentir l’Afrique au monde entier, loin des stéréotypes, du misérabilisme, de l’image d’un continent corrompu, inculte et paresseux trop souvent de mise”. Ce qu’il fera avec éclat en 2002 avec En attendant le bonheur, sur le quotidien d’une petite communauté de pêcheurs mauritaniens puis, quatre ans plus tard, avec Bamako, magnifique drame conjugal sur fond de scandale financier. “C’est en découvrant l’histoire d’un couple lapidé au Mali que l’idée de Timbuktu m’est venue”, se souvient-il. “Au début, je voulais en tirer un documentaire, puis je me suis dit que seule l’émotion de la fiction et d’une mise en scène “de cinéma” pourraient faire ressentir au plus grand nombre la gravité de la situation.” Triomphalement présenté à Cannes, mais inexplicablement absent du palmarès, grand gagnant des derniers Césars, Timbuktu a pourtant fait l’objet dans la foulée immédiate de sa victoire d’un retour de bâton équivalent à celui qui fracassa l’an dernier La Vie d’Adèle. Accusé de collusion avec le très despotique gouvernement mauritanien via son statut de conseiller culturel du président Abdel Aziz et d’“esclavagisme” par les figurants du film, Abderrahmane Sissako ne s’est défendu que du bout des lèvres. Aujourd’hui, éteinte, la polémique peut enfin lui permettre de se consacrer à l’essentiel : la préparation de son prochain film, dont il révèlera la teneur “en temps et en heure.” ■ Bernard Achour

Paru

/10

● 1 Blu-ray - Région B - 96’ francetélévisions. ● Bonus : En HD et VF sauf précision. Conférence de presse intégrale au Festival de Cannes, d’une très grande densité informative et émotionnelle, où le réalisateur fond en larmes au détour d’une question (50’) ; interviews d’Abderrahmane Sissako et de ses principaux acteurs, plus généralistes mais tout aussi sincères ; clip ; bande-annonce (VOST). Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 2.35 - VO (avec des passages en français) en 5.1 DTS HD MA - Sous-titres français ; français pour malentendants.

Dans un petit village du désert malien, des djihadistes répandent leur terreur et leurs interdits sur la population. Notre avis : Ce n’est pas parce qu’il colle à l’actualité la plus brûlante que Timbuktu se croit autorisé à nous faire la leçon ou à négliger le plaisir propre à une œuvre cinématographique digne de ce nom. Avec un sens de l’image souvent éblouissant, il orchestre un crescendo dramatique choral empreint

● Images : Classiques, et une compression bien adaptée aux différents environnements. ● Son : Une activité régulière hors champ à l’avant et quelques embardées 5.1 appréciables (caisson bien insidieux), en VF comme en VO. ● Note technique : 8/10. N°219 MAI 15 -

Arletti V°_Mise en page 1 24/04/15 14:01 Page1

FILMS

Genre : Drame. Réalisateur : Arnaud SÉLIGNAC. Acteurs : Laetitia CASTA, Ken DUKEN, Marie-Josée CROZE. Musique : Fabrice ABOULKER. France - 2014 - Couleurs et (un peu) N&B.

Note film Dispo. en le

/10

06.05 π 26.03 10.03 10.03

Notre avis : C’est un parti pris culotté (et payant) que de s’intéresser à l’épisode le plus trouble de l’existence d’Arletty, capable de musarder avec une amie et de vivre une passion

● Images : Conformes à ce qu’on est en droit d’attendre d’une production télé contemporaine. ● Son : D’une clarté exemplaire. ● Note technique : 8/10.

Genre : Drame. Réalisateur : Martin GABEL. Acteurs : Robert CUMMINGS, Susan HAYWARD, Agnès MOOREHEAD. Musique : Daniele AMFITHEATROF. USA - 1947 Noir & blanc. Désireux de retrouver les lettres d’amour enflammées qu’un grand poète écrivit jadis à une femme, un éditeur loue une chambre dans la demeure vénitienne de la bien-aimée désormais centenaire. Notre avis : Noir, gothique, à la limite du fantastique mais surtout particulièrement romantique, ce film méconnu à l’atmosphère inquiétante bénéficie d’une mise en scène fort ambitieuse. Entre lutte psychologique, fenêtre sur le passé et quête de rédemption, cette unique réalisation de Martin Gabel sanctionnée par un très injuste échec commercial lui fit par la suite embrasser une longue carrière de comédien. Ce qui donne encore plus de valeur à cette vraie rareté. ■ AA - N°219 MAI 15

Note film Dispo. en le

/10

Dispo. en VOD le 04.05 05.05 π 01.04 10.03 10.03

A GIRL AT MY DOOR (Dohee-ya) Genre : Drame. Réalisatrice : July JUNG. Acteurs : Doona BAE, KIM Sae-Ron, SONG Sae-Myeok. Musique : JANG Yeong-gyu. Corée du Sud - 2014 - Couleurs. Dans un petit village côtier, une femme flic fraîchement débarquée prend sous son aile une jeune fille maltraitée par son père. Notre avis : Tendu comme un thriller, ce film très étonnant installe une atmosphère d’angoisse et de suspicion dont l’audace humaine, sociale et érotique crée un trouble qui captive autant qu’il remue. Tableau d’une communauté, tragédie intimiste,

● 1 DVD - 114’ - Épicentre Éditions. ● Bonus : En VOST. Présentation appliquée mais guère éclairante par une spécialiste française ; généreux florilège d’interviews de la réalisatrice et des trois acteurs principaux, captivantes sur l’ambiguïté des personnages, à tel point qu’un psychologue suivait la plus jeune comédienne durant le tournage (22’) ; angoissant court métrage de la réalisatrice ; galerie de photos ; bio-filmographies ; bandes-annonces. Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 1.85 - 16/9 Pas de VF ; VO en 5.1 DD Sous-titres français et anglais. ● Images : Le soin apporté aux lumières et aux couleurs est superbement retranscrit par ce transfert. ● Son : Une ouverture constante aux ambiances, doublée de bruitages illustratifs très bien spatialisés. ● Note technique : 9/10.

/10

malheureusement l’un des derniers de Philip Seymour Hoffman. Personnages médiocres ou à la moralité peu reluisante, dettes de jeu, petites magouilles, éclats de violence, tout s’enchaîne de manière inattendue dans un ensemble de situations tragiques ou pince-sans-rire à l’ambiance singulière qui ne trouve pourtant pas de réel équilibre. ■ AA

Paru π 10.03 10.03 10.03

● 1 DVD - 85’ - Sidonis. ● Bonus : Présentations engageantes de Patrick Brion, qui insiste sur l’intérêt quasi systématique des films réalisés par des acteurs, et de François Guérif, qui revient sur les différences avec la nouvelle à l’origine du film dont l’épilogue change du tout au tout ; photos. Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.33 - 4/3 - pas de VF ; VO en mono 2.0 DD - Sous-titres français, imposés.

Avis technique

THE LOST MOMENT

Technique

Durant la Seconde Guerre mondiale, la relation tumultueuse de la comédienne Arletty avec une aristocrate et un jeune officier allemand.

● 1 DVD - 93’ - Koba Films. ● Bonus : Filmographies des acteurs ; bio-filmographie d’Arletty ; bandesannonces. Note bonus : ★ ● Infos techniques : 1.78 - 16/9 VF en stéréo DD - Sous-titres français pour malentendants.

Note film

Avis technique

Une Passion coupable

cinglante critique en creux d’un pays moins “démocratique” qu’il n’en a l’air, il s’appuie sur une mise en scène et des images frappantes de maîtrise. ■ BA

● Images : Quelques poils et traits verticaux, mais les défauts ont été atténués au mieux. La définition ainsi que les contrastes sont tout à fait louables. ● Son : Un bruit de fond parfois insistant, mais les dialogues ne s’en montrent pas altérés dans leur intelligibilité. ● Note technique : 6/10.

Note film

GOD’S POCKET Genre : Drame. Réalisateur : John SLATTERY. Acteurs : Philip Seymour HOFFMAN, John TURTURRO, Richard JENKINS. Musique : Nathan LARSON. USA - 2014 - Couleurs. La version officielle d’un accident du travail ayant entraîné la mort d’un jeune ouvrier est remise en cause par la mère du défunt dont se rapproche un journaliste censé enquêter sur l’affaire. Notre avis : Le premier film réalisé par le comédien John Slattery (récemment vu en père de Tony Stark dans deux productions Marvel) fut 48

/10

Dispo. en VOD le 05.05 05.05 05.05 π 10.03 10.03

● 1 Blu-ray - Régions multiples 89’ - Universal Pictures. ● Bonus : Trois courtes scènes coupées peu déterminantes (HD, VOST). Note bonus : ★ ● Infos techniques : 2.35 - VF en 5.1 DTS ; VO en 5.1 DTS HD MA Sous-titres français ; anglais pour malentendants. Avis technique

ARLETTY

avec l’occupant, tout en tournant son chef-d’œuvre Les Enfants du Paradis. Entre inconscience et refus d’admettre la réalité du conflit, l’actrice jouait néanmoins un double jeu qui la conduira à prononcer la fameuse formule : “Mon cœur est français, mais mon cul est international”. Très à l’aise dans le personnage qu’elle campe avec autant de nuances que d’une gouaille proche du mimétisme vocal, Laetitia Casta permet de comprendre l’attitude désinvolte d’une de nos plus grandes vedettes hexagonales. ■ GB

● Apport HD : Standard. ● Images (AVC) : De très bonne qualité générale. ● Son : Classique et sans débordement, avec une musique bien répartie, toutefois mieux ventilée en VO. ● Note technique : 8/10.

1p Ciné Laetitia Casta R° modifié_jean marais 22/04/15 20:27 Page1

CINÉMA Elle aurait pu se contenter de quelques contrats pour faire fructifier sa plastique avantageuse. Mais Laetitia Casta s’est battue bec et ongles pour s’imposer comme comédienne. Avec Arletty - Une © francetélévisions

Passion coupable, elle tient enfin son premier vrai rôle de composition.

“C’

est une actrice qui, visuellement, provoque quelque chose de particulier sur le spectateur. Elle fait preuve d’une incroyable intensité à l’écran. De toute façon, connaissez-vous un homme qui ne lui trouverait pas au moins une qualité ?” Lors de la promotion du thriller psychologique Arbitrage en 2012, Richard Gere ne cachait pas son enthousiasme pour sa partenaire à l’écran. Ancien top model qui fit les beaux jours de maisons comme Jean-Paul Gaultier et Yves Saint Laurent, Laetitia Casta peut s’enorgueillir à 36 ans d’avoir réussi sur tous les tableaux, maman comblée à la ville, artiste de plus en plus crédible sur le petit comme sur le grand écran. Avec en prime une versatilité que nombre de ses consœurs peuvent lui envier et qui la fait passer sans hiatus apparent de Claude Zidi à Damien Odoul, via Patrice Leconte ou le très austère Tsai Mingliang. À la fin des années 90, fantasme ambulant monté sur escarpins, égérie des couturiers, des jeans et des parfums, elle a d’autres ambitions : devenir actrice. Ses débuts, elle les doit concrètement à sa plastique. Elle joue ainsi la sculpturale Falbala d’un Claude Zidi encore à succès quoique sans relief, dans le très cher Astérix et Obélix contre César, carton attendu au box-office. Puis le personnage de Léa Delmas dans La Bicyclette

bleue, adaptation télé du best-seller de Régine Desforges, remporte un tel succès d’Audimat que la curiosité des professionnels est cette fois véritablement titillée. “J’avais davantage de choses à prouver qu’une actrice lambda”, reconnaît-elle. “J’avais connu la célébrité en tant que mannequin, et je devais conquérir ma légitimité rôle après rôle.” Mais elle n’en démord pas : “Je suis comédienne. Je ne pourrais faire autrement. J’aime jouer. Et je suis responsable de mon destin.” Un destin on ne peut plus éclectique. Elle passe ainsi le plus aisément du monde de l’univers alambiqué de Raúl Ruiz avec Les Âmes fortes (2001), présenté au Festival de Cannes, à celui des bordels façon chromo de Patrice Leconte et sa Rue des plaisirs (2002), un Leconte qui se sera battu contre tous pour l’imposer au casting. “Quand on ne me traitait pas de fou, on me soupçonnait d’intentions pas très catholiques à son égard”, raconte ce dernier avec malice. “Or Laetitia est tout simplement une des actrices les plus douées et réactives que j’aie jamais rencontrées.” Sa carrière décolle, prend une tangente “auteur” sous la férule de Damien Odoul (Errance), du Taïwanais contemplatif Tsai Ming-liang (Visage), d’Hélène Fillières (le soi-disant sulfureux Une Histoire d’amour, où elle s’érotise en vain face à Benoît Poelvoorde)... “Je considère chacun de

Laetitia Casta Classe mannequin mes rôles comme une étape dans un apprentissage”, analyse-t-elle. De fait, elle décline toutes sortes de genres : sarabande burlesque (Le Grand appartement),saga générationnelle (Nés en 68), épopée dramatique (La Jeune fille et les loups, son emploi le plus “physique”), horreur (Derrière les murs), comédie revisitée (La Nouvelle guerre des boutons version Christophe Barratier). Et pour son interprétation de Brigitte Bardot dans Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar, elle décroche en cours de route, consécration suprême, une nomination au César du meilleur second rôle féminin. Après des années d’obstination et de scepticisme généralisé, elle respire enfin. “Un acteur grandit avec sa vie”, dit Laetitia Casta. Pour cette lumineuse maman, trois enfants au compteur, récemment séparée du comédien italien Stefano Accorsi, le métier s’est mué en passion véritable. Les films s’enchaînent. On l’a vue en amoureuse pétomane (mais oui !) dans la tapageuse

comédie “girly” Sous les jupes des filles d’Audrey Dana, 1,5 million d’entrées au box-office, puis en Italie dans le plus romantique Una Donna per Amica, dans Des lendemains qui chantent, chronique des années Mitterrand vues par une poignée de trentenaires idéalistes, où elle incarne d’après elle “le parcours à la fois humain et politique de Ségolène Royal et de Najat Vallaud-Belkacem”… Et tout récemment, son Arletty - Une Passion coupable a prouvé sur France 2 qu’elle avait aussi l’étoffe d’une actrice de composition, grillant au passage la politesse à un énorme biopic que préparait Christophe Barratier avec Elsa Zylberstein dans le rôle principal. “Quand on m’a proposé de jouer Arletty, mon premier réflexe a été de demander : ‘Pourquoi moi ?’”, se souvient-elle. En octobre, on la découvrira au cinéma dans Des Apaches, une tragédie familiale sur fond d’immigration où elle aura André Dussollier pour partenaire. En toute légitimité. ■ Bernard Achour Ce documentaire de 90’, disponible en

DVD chez Studiocanal, retrace 10 années de carrière de Laetitia Casta à travers des propos de personnalités de la mode (Yves Saint Laurent, Pierre Bergé, Jean-Paul Gaultier) et du cinéma (Jacques Weber, Claude Zidi…).

Import italien

VOD uniquement

N°219 MAI 15 -

A most violent year V°_Mise en page 1 24/04/15 14:17 Page1

FILMS Un drame sur fond d’intrigue policière d’une grande élégance, qui retient l’attention par son traitement humain très réaliste et dénué de poncifs. ■ AA /10

Note film

Dispo. en VOD le 05.05 05.05 05.05 π 10.03 10.03

Genre : Drame. Réalisateur : J.C. CHANDOR. Acteurs : Oscar ISAAC, Jessica CHASTAIN, David OYELOWO. Musique : Alex EBERT. USA/Émirats Arabes Unis 2014 - Couleurs. À New York, au tout début des années 80, le patron foncièrement honnête d’une société fournissant du fioul doit conjointement faire face à des poursuites judiciaires, à l’échéance d’une grosse transaction et à l’agression de ses chauffeurs. Notre avis : Avec son atmosphère fortement travaillée, l’implication de ses comédiens et sa réalisation très posée, le nouveau film du réalisateur de All is lost brosse le portrait jamais condescendant d’un homme au pied du mur qui fait tout pour conserver sa ligne de conduite malgré les pressions multiples qui l’assaillent.

Avis technique

A MOST VIOLENT YEAR

● 1 Blu-ray - Région B - 125’ Studiocanal. ● Bonus : En HD et VOST. Six modules sur le film, son sujet, ses personnages et ses costumes, plaisants mais assez formatés si on excepte les interventions très complices des deux comédiens principaux (20’). Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 2.35 - VF et VO en 5.1 DTS HD MA ; piste Audiovision française en stéréo DTS HD MA - Sous-titres français, imposés sur la VO et les dialogues étrangers de la VF ; français pour malentendants.

SON OF A GUN Genre : Drame. Réalisateur : Julius AVERY. Acteurs : Ewan McGREGOR, Brendan THWAITES, Alicia VIKANDER. Musique : Jed KURZEL. Australie - 2014 - Couleurs. Emprisonné pour six mois, un jeune de 19 ans se fait recruter par un braqueur chevronné. - N°219 MAI 15

/10

Dispo. en VOD le 01.05 π Paru 10.03 10.03 10.03

● 104’ - SPHE. Testé en fichier marqué VF uniquement. Disponible pour le moment exclusivement en VOD (location à 6,99 €) et vente (12,99 €) accompagné de bonus (coulisses du tournage et interviews annoncées) non dispos au moment du test. Éditions physiques prévues au cours de l’été.

La Blessure Genre : Drame. Réalisateur : Fatih AKIN. Acteurs : Tahar RAHIM, Simon ABKARIAN, Makram J. KHOURY. Musique : Alexander HACKE. Allemagne/France - 2014 Couleurs.

Notre avis : Il n’était pas évident d’imaginer un cinéaste aussi “rock” que Fatih Akin (Head on, Soul Kitchen) aux commandes d’une fresque sur le génocide arménien. Sans jamais renoncer à la rage et

Notre avis : L’implacable loi de la vie carcérale, le facile enrôlement de membre en dangers et la loi de la jungle au dehors où l’on ne peut faire confiance à personne et ne surtout pas tomber amoureux : ce drame australien n’apporte rien de nouveau sur l’univers du banditisme, si ce n’est un trio de charme qui captera les plus inconditionnels. ■ IR Note film

THE CUT

Dans l’Anatolie de 1915, un jeune père de famille arménien est déporté par les autorités turques, fermement décidées à exterminer son peuple.

● Apport HD : Très attirant, avec une VF qui booste amplement le mixage. ● Images (AVC) : La plupart du temps extrêmement précises, mais quelques solarisations et voiles passagers lors des scènes en basse lumière. Profondeur de champ séduisante lors des nombreuses prises de vues urbaines. ● Son : Des ambiances solides, réalistes et toujours fonctionnelles, avec une ouverture très prononcée à l’avant et de fréquentes localisations à l’arrière. VF plus puissante et expressive face à une VO davantage subtile. ● Note technique : 8/10.

/10

Dispo. en VOD le 20.05 20.05 π 01.04 10.03 10.03

● 1 DVD - 133’ - Pyramide. ● Bonus : En VOST sauf précision. Excellent documentaire qui, d’interviews en parenthèses historiques, brosse le panorama complet d’une aventure cinématographique chaotique et passionnée (voix off en français, 42’) ; bande-annonce. Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 2.35 - 16/9 VF et VO en 5.1 DD ; piste Audiovision française en stéréo DD Sous-titres français, et automatiques sur les dialogues étrangers de la VF ; français pour malentendants.

Avis technique

● Images : Une puissance lumineuse et chromatique de tous les instants, qui fait d’autant plus regretter l’absence d’un Blu-ray. En l’état, c’est assez exceptionnel. ● Son : Une immersion atmosphérique et musicale pleine d’ampleur et de vitalité, ce dans les deux versions. ● Note technique : 10/10.

et épurée. Le réalisateur doit également beaucoup à son duo d’acteurs : l’étonnant Rachid Youcef et un Patrick Chesnais qu’on n’avait pas vu à pareille fête depuis bien longtemps. Dommage que le scénario ne soit pas totalement abouti. ■ VC Note film Dispo. en VOD le Paru

LA BRACONNE La Vraie vie des petits voleurs Genre : Drame. Réalisateur : Samuel RONDIERE. Acteurs : Patrick CHESNAIS, Rachid YOUCEF, Moïse SANTAMARIA. Musique : Divers. France - 2013 - Couleurs. Un vieux voleur fatigué qui arpente les zones commerciales prend sous son aile une petite frappe qui vit de menus rackets et d’expédients. Notre avis : Ce premier film installe une atmosphère prenante, teintée de noirceur, de violence, de fatalité et d’une pointe de mélancolie, le tout mis en images de manière directe

/10

Paru π 05.05 10.03 10.03

● 1 DVD - 78’ - Jour2Fête. ● Bonus : Aucun. Inclut un livret de 8 pages avec une courte interview du réalisateur, sa filmographie ainsi que le casting. ● Infos techniques : 2.35 - 16/9 - VF en 5.1 et stéréo DD - Aucun sous-titre.

Avis technique

Note film

à l’élan très contemporains qui sont sa marque de fabrique, il se moule pourtant avec une magnifique évidence dans l’exercice, entre intimisme, violence et élans lyriques, tout en contournant le piège béant du schématisme facile. ■ BA

● Images : Tout en réalisme, des couleurs au piqué en passant par les teintes qui suivent judicieusement les changements climatiques eux-mêmes calés sur les variations d’humeur de l’intrigue. ● Son : Une retranscription précise de l’univers des zones commerciales et de leurs alentours. ● Note technique : 8/10.

Loin des hommes R°+ Savoir+_Mise en page 1 24/04/15 14:34 Page1

En 1954, un instituteur est chargé d’escorter un assassin dans les montagnes de l’Atlas algérien. Notre avis : Filmé avec l’ampleur d’un western visité par le vertige moral, ce film d’une grande dignité humaine et historique pose sur ses personnages et son contexte un regard où le respect, la violence et le sens du spectacle le disputent à une réflexion pleine de nuances. ■ BA

Genre : Drame. Réalisateur : David OELHOFFEN. Acteurs : Viggo MORTENSEN, Reda KATEB, Djemel BAREK. Musique : Nick CAVE, Warren ELLIS. France - 2014 - Couleurs.

Note film

/10

Pour en savoir plus…

Dispo. en VOD le 20.05 20.05 20.05 π

● 1 Blu-ray Région B - 102’ Pathé.

● Apport HD : Tout près des cimes. ● Images (VC-1) : Éclatantes de lumière, de couleurs et de piqué, elles tirent magnifiquement parti des amples et impressionnants paysages naturels. ● Son : D’une largeur environnementale constamment englobante, le mixage fait claquer les fusillades, souffler le vent et sonner la musique avec une générosité directionnelle de tous les instants. ● Note technique : 10/10.

David OELHOFFEN Sept ans se sont écoulés entre son premier film et son deuxième. “Je prends mon temps, mais ce n’est pas toujours volontaire”, dit David Oelhoffen. Reste qu’il n’est pas non plus du genre à foncer tête baissée : “Je voulais devenir réalisateur, et j’ai préféré apprendre les mécanismes du cinéma en travaillant dans la production avant de me lancer.” Entre 1996 et 2004, il se fait ainsi les dents sur cinq courts métrages, dont Sous le bleu qui lui vaudra une nomination aux Césars, et c’est à presque 40 ans qu’il électrise à Cannes La Semaine de la critique avec son premier film, le bouleversant Nos retrouvailles, où Jacques Gamblin donne la réplique à un extraordinaire nouveau venu : Nicolas Giraud. Nous sommes en 2007, et il embraye aussitôt sur son deuxième projet, une adaptation de la nouvelle d’Albert Camus L’Hôte. “Mais il y a eu un conflit avec le producteur, et tout s’est arrêté”, explique-t-il. Et en attendant que L’Hôte devienne Loin des hommes (prix du Meilleur Scénariste 2010), il co-écrira avec Frédéric Tellier le script de L’Affaire SK1. “Les deux sujets ne sont pas si éloignés”, constatet-il. “Leur personnage principal ressent un même trouble moral qui fait qu’il ne sait pas comment agir. La situation s’avère si confuse qu’on ignore où est le Bien et comment se protéger du Mal.” Créateur avec le comédien Pascal Elbé d’Hôtel Dieu, une série hospitalière actuellement en développement, David Oelhoffen devrait franchement se faire moins rare. ■ BA D.R.

LOIN DES HOMMES

● Bonus : En HD et VF & VOST mêlées. Commentaire audio intime, technique et argumenté du réalisateur ; 5 fort belles scènes inédites commentées ; bande-annonce. Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 2.35 VF en 5.1 et stéréo DTS HD MA ; piste Audiovision en stéréo DTS HD MA - Sous-titres français, automatiques sur les dialogues étrangers ; français pour malentendants.

Avis technique

FILMS

N°219 MAI 15 -

MR. TURNER+encadré V°_Mise en page 1 24/04/15 14:15 Page1

FILMS

Au sommet de son art et de sa carrière, le peintre anglais Joseph Mallord William Turner est déstabilisé par la mort de son père et de violentes critiques. Notre avis : On ne reprochera certes pas à Mike Leigh de tordre le cou aux canons du biopic en refusant toute espèce de révérence à l’égard de son personnage principal. On ne lui en voudra pas davantage d’user, voire

Note film Dispo. en VOD le Paru

6 Paru

/10

Paru π 10.03 10.03

● 1 Blu-ray - Région B - 150’ TF1 Vidéo. ● Bonus : Aucun ! ● Infos techniques : 2.35 - VF et VO en 5.1 DTS HD MA ; piste Audiovision en stéréo DTS Sous-titres français, imposés sur la VO ; français pour malentendants.

Note film 4 Dispo. en VOD le Paru

Trois femmes se retrouvent 15 ans après s’être rencontrées dans le camp d’extermination d’Auschwitz. Notre avis : La sincérité et l’importance du propos ne font aucun doute, et on ne peut que respecter l’hommage que rend ici le réalisateur à sa mère. Mais elles sont véhiculées avec - N°219 MAI 15

/10

Paru π 07.04 10.03 10.03

● 1 DVD - 100’ - francetélévisions. ● Bonus : Documentaire ému mais très laborieux sur la mère du cinéaste et ses retrouvailles avec ses deux amies, dont la teneur intime donne parfois l’impression d’assister en intrus à une fête et à des conversations on ne peut plus privées (56’). Note bonus : ★ ● Infos techniques : 1.85 - 16/9 VF en 5.1 DD ; piste Audiovision en stéréo DD - Sous-titres français pour malentendants. Avis technique

Genre : Comédie dramatique. Réalisateur : Jean-Jacques ZILBERMANN. Actrices : Julie DEPARDIEU, Johanna Ter STEEGE, Suzanne CLÉMENT. Musique : Éric SLABIAK. France - 2013 - Couleurs.

Tableaux de maître Cité à l’Oscar pour Mr. Turner, le chef opérateur attitré de Mike Leigh connaît aujourd’hui une apothéose à la fois logique et surprenante.

l aura suffi d’une simple erreur de prononciation pour le rendre plus populaire en cinq secondes qu’en quarante ans de carrière. Oui, mais quelle erreur ! Son auteur : Cheryl Boone Isaacs, présidente de l’Académie des Oscars. Son contexte : l’annonce télévisée des nominations, le 14 janvier, en direct sur NBC et sur le Web. La bourde phonétique : “Dick Poop”, au lieu de “Dick Pope”. En clair pour les non-anglophones, le chef opérateur de Mr. Turner a été appelé “Dick Caca” devant plusieurs dizaines de millions de spectateurs et d’internautes à travers le monde. “J’ai reçu je ne sais combien de mails et de coups de téléphone qui m’ont réveillé en pleine nuit”, se souvient-il. “Il paraît qu’à cette minute-là, ça a été l’information la plus twittée du monde. Moi, ça m’a fait éclater de rire. Je me dis aussi que grâce à cette gaffe, mon nom et mon métier sont désormais davantage connus que ceux de Mike Leigh !”

● Apport HD : Picturalement exceptionnel. ● Images (AVC) : Une pure féerie de couleurs et de lumières, épaulée par un piqué de très haut niveau. ● Son : Une finesse atmosphérique et musicale absolue. Dialogues français plus puissants mais bien intégrés. ● Note technique : 10/10.

un didactisme, une linéarité et un souci de “joliesse” qui leur ôtent beaucoup d’intensité émotionnelle et d’impact cinématographique. ■ BA

À LA VIE

Dick Pope

D.R.

Genre : Drame. Réalisateur : Mike LEIGH. Acteurs : Timothy SPALL, Dorothy ATKINSON, Marion BAILEY. Musique : Gary YERSHON. Grande-Bretagne/France/ Allemagne - 2014 - Couleurs. Prix d’interprétation masculine pour Timothy Spall et de la Commission supérieure technique pour le chef opérateur Dick Pope au Festival de Cannes.

Avis technique

MR. TURNER

d’abuser, de l’esthétisme le plus voyant pour traduire à l’écran les lumières et les couleurs incomparables de ses tableaux. Et on saluera bien bas la plongée volontiers ironique dans l’arrière-cour assassine de la haute peinture qu’il nous propose au passage. Mais de là à transformer l’artiste en une sorte de gargouille éructante, misanthrope, percluse de tics et à la sexualité bestiale (un Timothy Spall tout en spasmes, grimaces et grognements), il y avait peut-être un moyen terme à trouver. ■ BA

● Images : Chaleureuses, lumineuses et très colorées, mais la restitution de certains éclairages se montre parfois un brin agressive. ● Son : Une ouverture notable sur les ambiances et la musique. ● Note technique : 8/10. 52

Mike Leigh, son complice de toujours, un quart de siècle de collaboration ininterrompue : dix films de suite. C’est à lui que l’Anglais Dick Pope doit sa phénoménale réputation dans le petit cercle des grands sculpteurs contemporains de lumières et de couleurs. La photo, c’est grâce à son père qu’il l’a découverte. Né en 1947 dans le Kent, il reçut de ses mains à 9 ans un Brownie de Kodak, “un appareil fabriqué pendant la Seconde Guerre mondiale, une gigantesque boîte rectangulaire noire et grise dont je m’enroulais la courroie autour du cou pour des ballades de plusieurs heures où je photographiais tout et n’importe quoi, des paysages, des inconnus, des voisins, des membres de ma famille”, se souvient-il. Quelques années plus tard, un oncle qui travaille à la télé lui suggère de mettre son talent au service du cinéma. Stagiaire aux Laboratoires Pathé de Londres, il gagne ses premiers salaires en tant que préposé au clap sur des pornos soft et des séries Z, puis se fait la main en tant qu’opérateur caméra, jusqu’à sa rencontre fortuite avec un documentariste qui fera bifurquer son parcours pour de bon. “Je lui ai montré quelques photos, il m’a dit : ‘Je t’emmène’, et on est parti en Afrique à la rencontre des Masaï.” Entre 1975 et 1983, c’est donc avec la pratique du documentaire, d’abord ethnologique, ensuite musical, que Dick Pope acquiert son style. “J’adorais travailler sur les concerts rock”, dit-il. “Mais quand la vidéo a commencé à remplacer la pellicule, tout le soin que j’apportais à mes éclairages est devenu inutile, alors j’ai préféré me tourner vers le cinéma et la télé.” Whoops Apocalypse, Porterhouse Blue, Forever green pour le petit écran ; The Girl in the Picture, Coming up Roses, l’extraordinaire L’Enfant miroir pour le grand… “Un jour, Mike Leigh m’a appelé pour que je remplace son chef opérateur habituel indisponible, nous avons fait Life is Sweet, et on ne s’est plus quitté”. Parfaitement adaptée au réalisme social voulu par le metteur en scène, la tonalité instinctivement “documentaire” imprimée par Dick Pope sera une révélation pour les deux hommes : “C’est comme s’il voyait le monde à travers mes yeux”, dira le cinéaste. De Naked à Vera Drake, de Topsy Turvy à Another Year en passant par Secrets et mensonges, All or nothing et autre Be happy, la fusion artistique ne connaîtra aucune baisse de régime. S’il est bien entendu sollicité ailleurs (L’Illusionniste, qui lui vaut sa première citation à l’Oscar), le chef opérateur reconnaît volontiers qu’entre lui et Mike Leigh, “c’est à la vie, à la mort”. Apothéose de leur parcours commun, Mr. Turner lui a permis grâce au numérique d’approcher au plus près l’esthétique du grand peintre britannique, “tout en restant très “cinématographique” en adaptant des objectifs des années 60, dont ceux utilisés par Stanley Kubrick pour Spartacus, à ma caméra Arri Alexa”. Ou quand le classicisme nourrit la modernité, et vice-versa. ■ Bernard Achour

Whiplash+encadré R°_Mise en page 1 24/04/15 14:25 Page1

FILMS

J.K. Simmons

la compétition et la tyrannie de l’excellence au mépris de la vie privée. Une épreuve redoutable pour les nerfs, qui donne l’impression d’être broyé dans une lessiveuse, mode essorage inclus. ■ GB

À la baguette ! Oscarisé à la quasi-unanimité des votants pour Whiplash, J.K. Simmons oscille avec brio entre l’angélisme et la pure terreur.

Note film

Dispo. en VOD le 06.05 06.05 06.05 π 10.03 10.03

WHIPLASH Genre : Drame. Réalisateur : Damien CHAZELLE. Acteurs : Miles TELLER, J.K. SIMMONS, Paul REISER. Musique : Justin HURWITZ. USA - 2013 - Couleurs. Oscars des Meilleurs second rôle masculin (J. K. Simmons), montage et son. Un jeune batteur de jazz intègre les cours d’un professeur ultra exigeant. Notre avis : Expérience sensorielle éprouvante aux allures d’impitoyable thriller, Whiplash n’a pas usurpé sa réputation de révélation ciné de 2014, alors même que le premier film de Damien Chazelle, Guy and Madeline on a Park Bench, reste désespérément inédit dans nos contrées. Déclaration d’amour majuscule à la musique, au dépassement de soi et à la quête de perfection, ce film largement autobiographique porté par deux comédiens exceptionnels dénonce dans le même temps la culture de l’humiliation, de

● 1 Blu-ray - Région B - 106’ Ad Vitam. ● Bonus : En HD et VOST sauf précision. Excellents entretiens avec le réalisateur (qui s’exprime parfaitement dans notre langue - son père est français) et les deux acteurs principaux, tous 2 enthousiastes à la lecture du scénario ; formidable court métrage matriciel avec déjà J.K. Simmons dans le rôle du prof ; bandeannonce. Dommage pour l’abandon des suppléments de l’édition US (voir Imports LAL 217) avec commentaire audio, documentaire de 43’… Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 2.35 - VF et VO en 5.1 DTS HD MA ; piste Audiovision française en stéréo DTS HD MA - Sous-titres français ; français pour malentendants.

Avis technique

C’

était écrit. Dès janvier 2014, soit une grosse année avant son triomphe, tout le monde a su que ce serait lui en découvrant à Sundance l’ahurissant, monstrueux, charismatique et manipulateur professeur de musique qu’il incarne dans Whiplash. Après avoir raflé trente-huit prix d’interprétation consécutifs, J.K. Simmons est effectivement devenu le lauréat le plus prévisible et parmi les plus célébrés de l’histoire des Oscars, celui dont le titre de meilleur second rôle sanctifie une sorte de hold-up permanent sur l’intégralité du film. L’étudiant joué par Miles Teller a beau être objectivement le héros de l’intrigue, rien n’y fait : c’est de son personnage qu’on ressort tatoué au fer rouge en quittant la salle. Pourtant, la surprise a bien été au rendez-vous. En recevant son trophée sur la scène du Kodak Theater le 22 février dernier, le “méchant” le plus terrorisant qu’on ait vu depuis des lustres révéla une âme de Bisounours qui fit littéralement fondre le cœur de plus d’un milliard de spectateurs : “Si vous avez la chance d’avoir encore vos parents, dites-leur que vous les aimez. Pas par e-mail ni par texto : téléphonez-leur !” Mais pour J.K. Simmons, rien que de très normal. “Il ne faut jamais confondre l’acteur et la personne privée”, dit-il. “Quand j’ai joué le Vern Schillinger de la série Oz au milieu des années 90, j’ai vraiment eu peur d’être catalogué “ordure de service” jusqu’à la fin de ma carrière et de me voir condamné à massacrer tous mes camarades de casting. Or je suis quelqu’un de fondamentalement doux, j’ai eu la chance de pouvoir explorer à l’écran cette autre facette de ma personnalité, et je pense que le public est prêt à m’accepter dans tous les registres.” Né à Détroit en 1955, Jonathan Kimble Simmons anticipa sans le savoir dès sa plus tendre enfance son apothéose de Whiplash puisqu’une passion précoce pour la musique lui donna longtemps envie de devenir compositeur. “Puis mes études de musicologie m’ont progressivement dirigé vers l’art dramatique, et j’ai fini par fusionner les deux sur scène.” Jusqu’en 1994, de Peter Pan en Blanches colombes et vilains messieurs, il brûlera les planches jusqu’à Broadway, et ce n’est que 8 ans après une microscopique apparition dans le Growing up Fisher, téléfilm Manhattan Connexion que les rôles série inédite en France “parlés” commenceront à s’accumuler. D’abord au cinéma (Tel est pris qui croyait prendre, Le Club des ex, Mesures d’urgence), avant que Oz et l’étoffe multidimensionnelle qu’il donnera à l’épouvantable Schillinger ne le révèlent pour de bon en 1997, prélude à un parcours cathodique soutenu où se succèderont notamment New York : Unité spéciale, New York : Police judiciaire, The Closer, Men at Work, Growing up Fisher… Et une trentaine de spots publicitaires très familiaux pour la compagnie Farmers Insurance, dont Neil Patrick Harris se moqua adorablement juste après son Oscar. Mais c’est avec l’irascible J. Jonah Jameson des trois Spider-Man de Sam Raimi et le craquant père d’Ellen Paige dans Juno que le grand public cinéphile commencera à l’identifier pour de bon.

/10

● Apport HD : Essentiel. ● Images (AVC) : Un transfert supérieurement élégant aux noirs affolants de précision, qui se hisse au niveau d’exigence de l’enseignant du film. ● Son : Personnage à part entière, le son bénéficie d’un traitement royal avec un déploiement impressionnant dans tous les canaux. VO incisive. ● Note technique : 10/10.

Présence solide au côté de Bruce Willis dans Le Chacal, chez Woody Allen avec Celebrity ou face à George Clooney dans In the Air, il lui aura fallu attendre Whiplash pour voir enfin tous les projecteurs (de la presse, du public et de ses pairs) se braquer enfin sur lui. “Quand Damien Chazelle m’a transmis son scénario en 2012, j’ai su que je dirais “oui” dès la première apparition de mon personnage”, raconte-t-il. “Mais comme il débutait dans le métier, on lui a conseillé d’en tirer d’abord un court métrage façon “carte de visite” et de le développer ensuite.” Trois semaines de tournage ultra compactes plus tard, la bombe explosa donc à Sundance. Parmi les huit films actuellement sur les tablettes d’un J.K. Simmons sollicité jusqu’au délire depuis la sortie de Whiplash et son invraisemblable razzia de récompenses, il occupera la tête d’affiche de la production Luc Besson The Lake, aura Ben Affleck pour partenaire dans The Accountant et tentera de ne pas se faire dévorer par les effets spéciaux de Terminator - Genisys puis de Kong - Skull Island. “Le tout est de trouver le point d’équilibre entre le trop-plein et le pas assez”, dit-il. “Dans la vie comme au cinéma, il ne faut pas oublier que les choses ne sont jamais toutes noires ni toutes blanches. Tant qu’on voudra de moi, je ferai toujours en sorte de m’y tenir.” ■ Bernard Achour

N°219 MAI 15 -

Invincible V°_Mise en page 1 24/04/15 14:23 Page1

FILMS /10

et un humour aussi déplacés que dommageables. Pour le reste, l’intrigue parallèle du jeune soldat soviétique dégage une intensité magistrale, la vision de la guerre proprement dite relève du grand cinéma, et le scénario s’offre dans les dernières minutes un tour de force narratif qui laisse sans voix. ■ BA

Dispo. en VOD le 26.05 26.05 26.05 π 10.03 10.03

INVINCIBLE (Unbroken) Genre : Drame. Réalisatrice : Angelina JOLIE. Acteurs : Jack O’CONNELL, Domhnall GLEESON, MIYAVI. Musique : Alexandre DESPLAT. USA/Australie/Canada - 2014 Couleurs et (un peu) N&B.

● 1 Blu-ray - Régions multiples 137’ - Universal Pictures. ● Bonus : En HD et VOST. Makingof empreint de dévotion (27’) ; focus plein de tendresse et d’émotion sur le véritable Louis Zamperini, décédé à 97 ans pendant la post-production (30’) ; petit concert enflammé donné par l’artiste Miyavi pour l’équipe du film ; coulisses d’un spectacle humoristique joué par les prisonniers dans le camp de détention ; retour sur le cheminement du héros vers le pardon. Fonction UltraViolet. Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 2.35 - VF en 5.1 DD ; VO en 7.1 Dolby Atmos et Dolby TrueHD - Sous-titres français, et automatiques sur les dialogues étrangers de la VF ; anglais pour malentendants.

Notre avis : Cette adaptation d’une incroyable histoire vraie laisse le spectateur sur un petit nuage après lui avoir fait vivre une véritable épreuve d’endurance pendant deux bonnes heures. Élevée par un vibrant message d’unification et de refus de la violence, la réalisation, toute en maîtrise et en délicatesse souvent inspirées, se fait en outre un point d’honneur à valoriser l’interprétation de tous les comédiens. ■ AA

Avis technique

Le champion olympique américain Louis Zamperini affecté dans le Pacifique est capturé par les Japonais après avoir dérivé des semaines dans un canot pneumatique.

RETOUR AUX PHILIPPINES (Back to Bataan)

/10

Réédition Genre : Drame. Réalisateur : Richard WALLACE. Acteurs : John WAYNE, Laraine DAY, Cedric HARDWICKE. Musique : Leigh HARLINE. USA - 1947 - Couleurs. Un ingénieur chargé de construire un pont tombe amoureux de la fille de son commanditaire tout-puissant. - N°219 MAI 15

Avis technique

(Tycoon)

● 1 DVD - 124’ (et non 129’) - Warner. ● Bonus : Deux courts-métrages (VOST, 24’, souci d’encodage) ; bande-annonce (VF). ■ GB Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.33 - 4/3 - VF et VO en mono 2.0 DD (et non 1.0) Sous-titres français, imposés sur la VO. ● Images : Piqué fatigué et couleurs pâlichonnes (dommage pour le Technicolor !), mais taches limitées et contrastes vaillants. ● Son : VF d’époque (inédite en DVD) claire, même si elle tend à étouffer les ambiances. VO plus harmonieuse. ● Note technique : 6/10.

Genre : Guerre. Réalisateur : Edward DMYTRYK. Acteurs : John WAYNE, Anthony QUINN, Beulah BONDI. Musique : WEBB. USA - 1945 Noir & blanc. Un colonel de l’armée américaine organise avec une poignée d’hommes la résistance contre les Japonais. Notre avis : Un film de guerre hollywoodien qui s’offre l’audace de glorifier l’ennemi d’hier ! Inédite en France en DVD, la VO plus longue de 3’ développe le cours d’histoire délivré aux jeunes Philippins qui

+ Paru π 10.03

● 1 Blu-ray + 1 DVD (film) Région B - 135’ - Warner. ● Bonus : En HD, VF et VOST mêlées sauf précision. Solide makingof qui retranscrit aussi bien certaines tensions que l’engagement du réalisateur (33’) ; modules express sur l’approche de la guerre et l’étonnant gamin ; brèves réactions de spectateurs (VF) ; bande-annonce. Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 1.85 - VF et VO multilingue en 5.1 DTS HD MA ; piste Audiovision française en stéréo DTS HD MA - Sous-titres français, imposés sur la VO ; français pour malentendants. ● Apport HD : Optimal. ● Images (AVC) : Couleurs volontairement désaturées, piqué de très haute volée… C’est parfait. ● Son : Une immersion acoustique (basses comprises) et une ouverture d’une rare ampleur dans les deux versions. ● Note technique : 10/10.

glorifie les bienfaits des colonisations sur l’archipel.

■ GB

Note film

/10

Réédition

Dispo. en VOD le Paru 13.05 π 10.03 10.03 10.03

TAÏKOUN

Genre : Guerre. Réalisateur : Michel HAZANAVICIUS. Acteurs : Bérénice BEJO, Annette BENING, Maxim EMELIANOV. Musique : Divers. France/Géorgie - 2014 - Couleurs.

Notre avis : Incendié au dernier Festival de Cannes, boudé par le public, le virage dramatique à 180° du réalisateur des OSS 117 et de The Artist ne mérite pas un sort aussi cruel. Ce pur film de guerre n’est certes pas sans faiblesses : les rapports entre le garçonnet et le personnage de Bérénice Bejo (hélas pas toujours convaincante) dégagent une naïveté

Notre avis : Sur un rythme inégal, on apprécie la complicité du couple John Wayne/Laraine Day. 7

THE SEARCH

/10

Dispo. en VOD le Paru

En 1999, les destins croisés d’un orphelin tchétchène, d’un adolescent russe enrôlé de force dans l’armée et d’une ambassadrice humanitaire de l’ONU.

● Apport HD : Incontournable, mais une VF bien démunie. ● Images (AVC) : Brillantissimes, et un master vierge de tout sous-titres incrustés. ● Son : Aussi soignée soit elle, la VF peut rentrer au vestiaire… VO terriblement immersive, où la sensation d’encerclement prend tout son sens. Top son ! Apport du Dolby Atmos spectaculaire sur les séquences aériennes, mais aussi pertinent quand il ajoute à la claustrophobie pour souligner que le héros est “au fond du trou”, au sens propre. ■ GG ● Note technique : 9/10. ● Testé sur un Blu-ray marqué.

Note film

Avis technique

Dispo. en VOD le Paru 13.05 π 05.05 10.03 10.03

● 1 DVD - 91’ - Warner. ● Bonus : Version française du film, au doublage clair mais artificiel (mono 2.0 DD, 88’) ; bande-annonce (VF). Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 1.33 - 4/3 - VO en mono 2.0 DD (et non 1.0) Sous-titres français, imposés. Avis technique

Note film

● Images : Hors des accidents de pellicule, la copie se montre propre et stable, avec une honorable gestion des noirs. ● Son : Dialogues d’une grande clarté et musique agréablement aérée. ● Note technique : 7/10.

Un homme d'honneur+1-4 pub R°_Mise en page 1 24/04/15 14:41 Page1

FILMS (poétiques, surnaturelles, violentes), les sentiments (révolte, amour, amitié), la chronologie et les niveaux de réalité pour brosser le saisissant tableau d’une Afrique tiraillée entre traditions et terribles assauts de modernité. ■ BA

Bérégovoy presque plus vrai que nature, parvenant, dès les toutes premières secondes, à plonger le téléspectateur dans l’existence d’un homme issu du peuple qui aura fini par se faire broyer par un monde auquel il n’appartenait finalement pas totalement. Un récit intrigant, même si on en connaît d’emblée la conclusion, qui décrit dans le détail un univers impitoyable, celui de la politique, fait de coups bas, de fascination, de trahison et d’abandon. ■ VC

WILD Genre : Drame. Réalisateur : Jean-Marc VALLÉE. Acteurs : Reese WITHERSPOON, Laura DERN, Thomas SADOSKI. Musique : Divers. USA/Canada 2014 - Couleurs. Une jeune femme sans expérience dans le domaine de la randonnée se lance le défi de partir pour trois mois de marche en solitaire à travers les ÉtatsUnis depuis la frontière du Mexique pour rallier le Canada. Nos avis : Le talentueux réalisateur des bouleversants C.R.A.Z.Y. et Dallas Buyers Club convie le spectateur à un voyage introspectif parfois extrêmement douloureux inspiré d’une expérience vécue. Très belle composition de Reese Witherspoon. ■ AA Un road movie d’une rare monotonie, dont la psychologie à la truelle ne suscite pas la moindre empathie. ■ BA Note film

/10

Dispo. en VOD le 20.05 20.05 20.05 π

● 1 Blu-ray - Régions multiples 116’ - Fox - Exclu Fnac.

Genre : Drame. Réalisateur : Philippe LACÔTE. Acteurs : Abdoul Karim KONATÉ, Isaach de BANKOLÉ, Reine Sali COULIBALY. Musique : Sébastien ESCOFET. France/Côte d’Ivoire - 2014 Couleurs.

27.04 π Paru 10.03 10.03

Un jeune Ivoirien qui vient d’assassiner le Premier ministre de son pays revit les principales étapes de sa vie.

● Images : Un rendu télévisuel propre et conventionnel. ● Son : Clair, net et équilibré sur la longueur. ● Note technique : 8/10.

● Bonus : En HD et VOST sauf précision. Généreux commentaire audio du réalisateur et des producteurs ; 10 modules complémentaires mais aux propos parfois répétitifs sur le projet, l’adaptation du livre, la randonnée, le tournage, l’équipement et la véritable héroïne (53’) ; 5 scènes coupées pour question de rythme avec commentaire optionnel du réalisateur ; carte interactive avec accès aux séquences correspondantes ; photos ; bandes-annonces (VO, VOST). Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 2.35 - VF en 5.1 DTS ; VO en 5.1 DTS HD MA - Soustitres français ; anglais pour malentendants. ● Apport HD : Sauvagement accompli. ● Images (AVC) : Supérieurement précises, colorées et lisibles, même en basse lumière. ● Son : Une restitution d’une intense proximité des bruits de la nature, calme comme déchaînée, mais aussi des nombreux standards musicaux illustratifs et des moments de confusion intense où le caisson renforce le malaise. Non HD, la VF s’en sort tout de même très bien. ● Note technique : 9/10.

RUN

Notre avis : Personnel, inventif et fiévreux, ce film atypique ne se contente pas de dérouler le fil de son histoire avec une liberté aussi déconcertante que maîtrisée. Avec un souci constant du spectacle et de la beauté visuelle, il alterne les ambiances

IN THE FAMILY Genre : Drame. Réalisateur : Patrick WANG. Acteurs : Patrick WANG, Trevor St JOHN, Sebastian BODZIAK. Musique : Chip TAYLOR, Andy WAGNER. USA - 2011 Couleurs. À la mort de son compagnon, un homme se heurte à la famille de ce dernier et aux institutions pour récupérer la garde de l'enfant qu'ils avaient élevé ensemble. Notre avis : Ce modeste film indépendant, guère médiatisé, tourné avec les moyens du bord et parvenu jusqu'à nous après un véritable parcours du combattant, constitue avec Mommy et Boyhood l’implosion émotionnelle la plus bouleversante de 2014 (sortie en salles le 19/11/14). C’est avec les armes de la pudeur, de l’intelligence humaine et de la dignité que son auteur complet Patrick Wang (réalisateur, scénariste, acteur

/10

Paru π 20.05 10.03 10.03

● 1 DVD - 96’ - Bac Vidéo. ● Bonus : Entretien avec le réalisateur qui, avec une détermination aussi passionnée qu’éclairante, évoque aussi bien les enjeux de son film que l’état du cinéma africain ; bandes-annonces (VF). Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 1.85 - 16/9 - VF en 5.1 DD - Sous-titres français, automatiques sur les dialogues étrangers.

Avis technique

Notre avis : Troublant de justesse et de ressemblance avec son personnage, Daniel Russo incarne un Pierre

Technique

La femme de l’ancien Premier ministre Pierre Bérégovoy, qui s’est suicidé le 1er mai 1993, se remémore leurs dernières années.

● 1 DVD - 89’ - Doriane Films. ● Bonus : Livret de 8 pages proposant un article d’Edgar Morin paru dans Le Monde en 1993. Note bonus : ★ ● Infos techniques : 1.78 - 16/9 VF en stéréo DD - Aucun sous-titre.

Avis technique

Genre : Drame. Réalisateur : Laurent HEYNEMANN. Acteurs : Daniel RUSSO, Dominique BLANC, Marc CITTI. Musique : Bruno COULAIS. France - 2008 - Couleurs.

Dispo. en le

/10

Dispo. en VOD le Paru

● Images (AVC) : Le support SD n’a pas encore dit son dernier mot, comme en témoignent ces couleurs, ces nuances et cette définition en tous points magistrales. ● Son : Un mixage ample et généreux, habillé d’ambiances subtiles et de quelques embardées toujours équilibrées. ● Note technique : 9/10.

principal, producteur) déploie le parcours de son héros. Pas plus de militantisme que de pathos, ici. Juste un regard fraternel, solidaire et désolé sur la destruction intime et sociale d’un amour, juste la célébration d’une croisade aux enjeux essentiels, juste une indescriptible empathie qui fait passer comme un souffle une durée dont on peut légitimement se méfier. Et un épilogue d'une puissance aux allures d'estocade. ■ BA Note film Dispo. en le

/10

Paru π 20.05 10.03 10.03

● 1 DVD - 169' - ED Distribution. ● Bonus : Aucun. ● Infos techniques : 1.85 - 16/9 Pas de VF ; VO en 5.1 et stéréo DD Sous-titres français. Avis technique

Note film

UN HOMME D’HONNEUR

Note film

● Images : Une approche frontale et réaliste très bien retranscrite. ● Son : Une petite perle d'intimisme, où ambiances et musique se voient finement ventilées. ● Note technique : 8/10. N°219 MAI 15 -

Le Convoi des braves V° OK_Mise en page 1 24/04/15 14:31 Page1

FILMS cependant d’une première partie un peu trop contemplative. ■ AA

de racines (la référence biblique à Moïse et à l’exode des Juifs est évidente). Et c’est magnifique.

Note film

● 1 DVD - 82’ - Warner. ● Bonus : Bande-annonce (VF). C’est malheureusement tout… ■ GB ● Infos techniques : 1.33 - 4/3 - Plus de VF ! VO en mono 2.0 DD (et non 1.0) - Sous-titres français, imposés.

LE CONVOI DES BRAVES (Wagon Master) Réédition

Deux jeunes maquignons sont chargés de conduire un convoi de mormons vers la Terre promise.

● Images : Un N&B virginal au piqué et aux contrastes impressionnants qui révèlent la beauté picturale d’une œuvre sexagénaire, aux antipodes de la pâle copie jadis parue. ● Son : Une VO claire et équilibrée entre les dialogues et les chansons entraînantes, sans le moindre souffle à l’horizon. Carton rouge en revanche pour la disparition de la VF, d’où la note technique. ● Note technique : 6/10.

Avis technique

Genre : Western. Réalisateur : John FORD. Acteurs : Ben JOHNSON, Joanne DRU, Harry CAREY Jr. Musique : Richard HAGEMAN. USA - 1950 - Noir & blanc.

Notre avis : Le cinéaste privilégie la vie quotidienne d’un peuple en quête

THE DARK VALLEY (Das Finstere Tal) Genre : Western. Réalisateur : Andreas PROCHASKA. Acteurs : Sam RILEY, Tobias MORETTI, Paula BEER. Musique : Matthias WEBER. Allemagne/Autriche - 2014 Couleurs. Alors qu’un photographe étranger réside depuis peu dans un petit village de montagnes, plusieurs fils du despote local sont retrouvés assassinés.

Notre avis : En filmant les Indiens comme un peuple fier, l’immense John Ford échappe aux clichés de la plupart des westerns de l’époque. Note film

/10

Notre avis : Cadrages larges, caméra mouvante, personnages taiseux, insistance des regards : le réalisateur signe là un brillant exercice de style avec ce western alpin qui souffre

Dispo. en VOD le Paru 13.05 π Paru 10.03 10.03

(She wore a yellow Ribbon)

Avis technique

Genre : Western. Réalisateur : John FORD. Acteurs : John WAYNE, Joanne DRU, John AGAR. Musique : Richard HAGEMAN. USA - 1949 - Couleurs. À la veille de la retraite, un capitaine se voit confier une dernière mission.

Le retour de la RKO Les 2 DVD ci-dessus font partie d’une première salve de rééditions de films de la RKO par Warner (pour mémoire, les Éditions Montparnasse ne sont plus propriétaires des droits depuis juillet 2014) au côté de La Captive aux yeux clairs, Le Premier rebelle, Le Massacre de Fort Apache, La Gloire du cirque, L’Amazone aux yeux verts, Les Diables de Guadalcanal ainsi que, également chroniqués dans ce numéro, Taïkoun et Retour aux Philippines. Pour l’instant, seuls Blu-ray au programme, celui de l’édition Collector 70è anniversaire de Citizen Kane (non reçu au moment du bouclage) et Le Massacre de Fort Apache à venir.

- N°219 MAI 15

● Apport HD : Du sur mesure. ● Images (AVC) : Très finement détaillées et au bruit minimum malgré de fréquentes scènes nocturnes, elles entraînent le spectateur au cœur des étendues enneigées très bien photographiées. ● Son : Beaucoup d’étoffe et de présence, y compris du caisson, et une immersion solide grâce à des mixages identiques en VF et VO qui tiennent toutes leurs promesses. ● Note technique : 9/10.

Note film Dispo. en le

Réédition ● Images : Une copie immaculée en tous points identique à la première édition, au piqué vaillant et aux couleurs pimpantes. ● Son : VF et VO de bonne facture. Certains pourront regretter l’abandon des pistes 5.1 à l’ampleur remarquable. ● Note technique : 9/10.

● 1 Blu-ray - Région B - 115’ M6 Vidéo. ● Bonus : En HD et VOST sauf précision. Making-of fort complet d’un tournage dans des conditions souvent difficiles car situé dans de nombreux extérieurs naturels et de fait émaillé de multiples petits accidents (44’) ; 3 courtes scènes coupées finalisées de très bonne facture ; bandes-annonces (VF). Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 2.35 - VF et VO allemande en 5.1 et stéréo DTS HD MA - Sous-titres français, imposés sur les VO.

trop lent et une interprétation dans l’ensemble guère inspirée, Chino n’en réchappe que par sa jolie façon de filmer les chevaux et par la présence de Charles Bronson. ■ VS

● 1 DVD - 99’ - Warner. ● Bonus : Bande-annonce (VF). Tous les suppléments du coffret Collector paru fin 2003 (entretien avec le réalisateur, analyse thématique, galerie de peintures…) ont disparu. ■ GB ● Infos techniques : 1.33 - 4/3 - VF et VO en mono 2.0 DD (et non 1.0) Sous-titres français, imposés sur la VO.

LA CHARGE HÉROÏQUE

/10

Dispo. en VOD le 15.05 15.05 15.05 π 10.03 10.03

Dispo. en VOD le Paru 13.05 π 06.05 10.03 10.03

Avis technique

/10

CHINO (Valdez il Mezzosangue) Genre : Western. Réalisateurs : John STURGES, Duilio COLETTI. Acteurs : Charles BRONSON, Marcel BOZZUFFI, Jill IRELAND. Musique : Guido et Maurizio de ANGELIS. Italie/Espagne/France - 1973 Couleurs. Un homme qui vit en solitaire avec ses chevaux voit sa vie bouleversée par l’arrivée d’un jeune garçon et de la sœur du plus gros propriétaire terrien de la région. Notre avis : Bourré d’incohérences scénaristiques, plombé par un rythme 56

5 Paru π

/10

04.06 10.03 10.03

● 1 DVD - 93’ - Sidonis. ● Bonus : En VF et VOST mêlées sauf précision. Deux présentations expertes de Patrick Brion et Yves Boisset, pas spécialement tendres avec le film (21’) ; intéressant documentaire sur les westerns de Charles Bronson ; bandes-annonces (VF et VOST). Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 1.33 - 4/3 VF et VO anglaise en mono 2.0 DD Sous-titres français, et automatiques sur un passage non doublé de la VF entre 13’40 et 14’05. Avis technique

Note film

● Images : Le master est harmonieux et très peu accidenté, avec une colorimétrie et des teintes au rendu naturel. ● Son : VF agréable. VO mixée à un niveau bien inférieur. ● Note technique : 7/10.

Mort ou vif R°_Mise en page 1 22/04/15 20:29 Page1

FILMS frères, un rustre et un finaud, ses oppositions et ses bagarres, Mort ou vif fait office de précurseur d’une vague symbolisée par la saga des Trinita. Un condensé d’humour, d’action et de bonne humeur qui fait tout le charme du cinéma populaire italien de l’époque. ■ VC

… De préférence mort (Vivi o preferibilmente Morti) Genre : Western. Réalisateur : Duccio TESSARI. Acteurs : Giuliano GEMMA, Nino BENVENUTI, Sydne ROME. Musique : Gianni FERRIO. Italie/Espagne - 1969 - Couleurs. Pour toucher l’héritage de son oncle, un homme doit vivre pendant six mois avec son frère qu’il n’a pas revu depuis des années. Notre avis : Considéré comme un des tout premiers westerns parodiques européens avec ses personnages de

05.05 π Paru 10.03 10.03

● 1 DVD - 98’ - Artus Films. ● Bonus : Présentation du film, précise, passionnée et riche en anecdotes, par l’auteur et dessinateur Curd Ridel à travers une succession de portraits des acteurs et du réalisateur (46’) ; photos ; bandes-annonces (VF ou VO). Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 1.85 - 16/9 - VF et VO italienne en mono 2.0 DD Sous-titres français. Avis technique

MORT OU VIF….

● Images : Après un début un peu incertain, résolution et compression s’améliorent indéniablement. ● Son : La VF crachote et résonne quelque peu. VO plus dense et claire. ● Note technique : 6/10.

Note film

(Fighting Caravans) Genre : Western. Réalisateurs : Otto BROWER, David BURTON. Acteurs : Gary COOPER, Lily DAMITA, Fred KOHLER. Musique : Non créditée. USA - 1931 - Noir & blanc. Durant la guerre de Sécession, des caravanes armées traversent les territoires hostiles d’Amérique du Nord pour rejoindre la Californie. Notre avis : On pense aux grandes fresques signées Cecil B. De Mille malheureusement sans leur souffle épique - pour cette superproduction aux séquences spectaculaires pour l’époque du début du parlant, où Gary Cooper compose un person-

Paru π

/10

Paru 10.03 10.03

● 1 DVD - 78’ - Sidonis. ● Bonus : Présentations de Patrick Brion, axée sur les “bavardages” du film, et cocasse d’Yves Boisset, très orientée potins, qui était au lycée avec le fils de l’actrice principale (25’) ; photos. Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.33 - 4/3 - VF et VO en mono 2.0 DD - Sous-titres français, imposés sur la VO et les passages non doublés de la VF.

Avis technique

LE CONVOI HÉROÏQUE

● Images : Définition parfois pauvre, quelques images manquantes et d’importantes déchirures, mais la préservation est tout de même assurée dans une certaine mesure. ● Son : Un rendu très correct, beaucoup plus naturel en VO. ● Note technique : 5/10.

CHASSEUR DE PRIMES (The Bounty Killer) Genre : Western. Réalisateur : Spencer G. BENNET. Acteurs : Dan DURYA, Rod CAMERON, Audrey DALTON. Musique : Ronald STEIN. USA - 1965 - Couleurs. Sorti miraculeusement indemne d’une embuscade, un homme d’âge mûr flanqué d’un ex-marin s’improvise chasseur de primes.

nage un peu gauche visiblement mal à l’aise. On retiendra le “couple” de vieux intrigants soiffards et pipelettes dont les nombreuses conversations ne sont pas toujours nécessaires, et une ouverture fort originale où l’intervention des Peaux-rouges sert de déroulant aux noms du générique. ■ AA

Dispo. en le

/10

Notre avis : Une série B des plus intéressantes, très soignée malgré son petit budget (utilisation criarde des mêmes décors de studio dans plusieurs scènes) et qui présente un héros tragique, voire romantique, progressivement dégoûté puis

À L’OUEST DU PECOS (West of Pecos) Genre : Western. Réalisateur : Edward KILLY. Acteurs : Robert MITCHUM, Barbara HALE, Richard MARTIN. Musique : Paul SAWTELL. USA - 1945 - Noir & blanc. Un fin tireur escorte un riche homme d’affaires de Chicago, sa domestique et sa fille pour l’occasion habillée en cow-boy vers leur ranch du Texas. Notre avis : Une intrigue très simple, de rares fusillades et quelques écarts comiques, dont les éclats de voix en français de la domestique d’origine bleu-blanc-rouge… Le film vaut surtout pour la prestance un brin

/10

Paru π 25.03 10.03 10.03

● 1 DVD - 92’ - Sidonis. ● Bonus : Bonnes présentations complémentaires de Patrick Brion et Yves Boisset, qui saluent un film étonnamment soigné de la part d’un réalisateur habituellement peu inspiré (21’) ; photos. Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 2.35 recadré en 1.33 - 4/3 - VF et VO en mono 2.0 DD - Sous-titres français, imposés sur la VO pour une réplique non traduite de la VF (54’25).

Avis technique

Dispo. en le

Note film

● Images : Comme expliqué en préambule par l’éditeur, la seule copie disponible était recadrée. Adieu donc le format 2.35 Cinémascope d’origine pour un générique de début anamorphosé puis un pan & scan basique forcément handicapant. Petites pétouilles sans gravité et définition parfois un peu molle mais globalement correcte. ● Son : Très net en VF comme en VO, même si cette dernière reste plus naturelle. Souffle limité. ● Note technique : 4/10.

nonchalante de Robert Mitchum alors à ses débuts et qui retrouvait ici le réalisateur de Nevada, succès de l’époque qui compta dans sa jeune carrière. On notera également un final assez agité pour ce remake d’un western homonyme sorti seulement 10 ans plus tôt. ■ AA Note film Dispo. en le

6 Paru π

/10

Paru 10.03 10.03

● 1 DVD - 64’ - Sidonis. ● Bonus : Présentation informative mais mesurée de Patrick Brion ; photos. Note bonus : ★ ● Infos techniques : 1.33 - 4/3 Pas de VF ; VO en mono 2.0 DD Sous-titres français, imposés. Avis technique

Note film

dépassé par les événements, loin du jeune premier séduisant irréprochable. Un film rare à découvrir malgré des conditions techniques précaires. ■ AA

● Images : Stables, rares défauts de pellicule globalement atténués, quelques plans plus abîmés et des contours pas toujours nets. ● Son : Un peu vieillot mais audible. Quelques dialogues moins bien rendus. ● Note technique : 5/10. N°219 MAI 15 -

9 garçons+encadré V°_Mise en page 1 24/04/15 14:29 Page1

FILMS

Édith Piaf

gloire d’Édith Piaf et de plateforme promotionnelle pour Les Compagnons de la chanson. À partir de là, sans ambition ni prosélytisme, il déroule son kitsch visuel, narratif et musical avec une sincérité irréprochable. ■ BA

Hymne à la Môme En moins de dix films, dont 9 garçons… Un Cœur !, Édith Piaf s’est amusée à faire l’actrice sans jamais trop se prendre au sérieux.

Note film Dispo. en le

D.R.

9 GARÇONS… UN CŒUR ! Genre : Film musical. Réalisateur : Georges FRIEDLAND. Acteurs : Édith PIAF, LES COMPAGNONS DE LA CHANSON, Lucien BAROUX. Musique : Curt EWINNEK. France - 1948 - Noir & blanc. Le soir de Noël, une chanteuse de cabaret sans le sou passe une audition pour subvenir à son quotidien et à celui de ses amis, puis s’imagine qu’elle devient célèbre. Notre avis : Empreint d’une religiosité dont on peut sourire, ce film désarmant d’ingénuité ne cherche pas à dissimuler sa vocation première : servir de “véhicule” à la Quand elle débute en 1936 à 21 ans devant la caméra pour les besoins de La Garçonne, voilà tout juste quelques mois qu’Édith Giovanna Gassion est devenue “Piaf” et que sa voix, remarquée sur les scènes de quelques cabarets parisiens, lui vaut d’interpréter à l’image Quand même. Unique apparition d’un personnage de chanteuse qu’on ne qualifiera pas de “rôle” à proprement parler, ses quelques minutes de présence (créditées au générique en tant que “La Môme Piaf”) n’en impressionnent pas moins les deux grandes vedettes du film, Marie Bell et Arletty. Mais lorsque le réalisateur Georges Lacombe la dirige 5 ans plus tard dans Montmartre-sur-Seine, la donne a radicalement changé. “Le cinéma ? On est venue me chercher”, racontait-elle. Superstar absolue de l’industrie du disque et du music-hall, bombardée héroïne d’une histoire taillée sur mesure où elle incarne comme par hasard une petite Parisienne qui devient chanteuse au terme de nombreuses péripéties, elle tente bravement de faire oublier aux foules l’horreur de l’Occupation en y entonnant quatre chansons originales. Mais Paul Meurisse, son compagnon dans la vie et son partenaire à l’écran, se montrera sans pitié quelques années plus tard : “On ne peut pas être la première dame dans tout. Grande parmi les grandes, Piaf n’était pas une comédienne. Elle n’a jamais su franchir le pas qui sépare le music-hall de la comédie.” Après un autre laps de 5 ans, alors que son aura est au sommet (“Je refusais soixante scénarios par semaine, ma raison de vivre, c’était la musique”) et que la France en liesse vient de célébrer le premier 14 Juillet depuis sa Libération, elle accepte de jouer dans Étoile sans lumière à condition que son amant du moment, Yves Montand, lui donne la réplique. Aussitôt dit, aussitôt fait. Mélodrame étonnamment précurseur de Chantons sous la pluie, le film lui offre cinq chansons grâce à son emploi de doublure d’une star du cinéma muet fra-

- N°219 MAI 15

/10

Paru 06.05 π 10.03 10.03

● 1 Blu-ray - Régions multiples 87’- Gaumont Vidéo. ● Bonus : Étonnante présentation du film par un spécialiste qui, après avoir longuement ironisé sur son aspect “navet au charme poétique surprenant”, s’offre une dernière ligne droite pleine de lyrisme et d’analyses intelligemment enflammées (HD). Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.33 VF en mono 2.0 DTS HD MA Sous-titres français pour malentendants.

Avis technique

ocaliste et interprète hors normes, Édith Piaf était-elle une “grande” actrice ? “Les cinéastes ne l’engageaient pas pour qu’elle devienne quelqu’un d’autre, mais pour qu’elle dégage à l’écran la même émotion que dans ses chansons”, dit Charles Dumont, son parolier/compositeur fétiche qui écrivit notamment pour elle Non je ne regrette rien et Mon Dieu. “Dans l’humour comme dans le drame, ils voulaient qu’elle soit, et non qu’elle joue.”

● Apport HD : Un chouette bonus, une section images superbe, mais des réserves côté son. ● Images (AVC) : Un master d’une stabilité et d’une propreté magistrales, rehaussées par des contrastes et une définition très équilibrés, même si cette dernière se fait ponctuellement un peu trop douce. ● Son : Un souffle léger mais prégnant, quelques rares craquements et des voix sensiblement saturées, ce qui s’avère parfois désagréable sur les chansons. ● Note technique : 7/10.

cassée par l’arrivée du parlant, et lui vaudra quelques articles élogieux. Le jour même de sa sortie, le 3 avril 1946, Édith Piaf part pour Strasbourg où elle doit donner au Palais des Fêtes le premier concert d’une tournée à laquelle est associée une fringante formation masculine baptisée Les Compagnons de la Chanson. Leur entente humaine et artistique sera si fusionnelle qu’elle débouchera 2 ans plus tard sur 9 garçons… Un Cœur !, conte de Noël signé Georges Friedland. Ce sera son avant-dernière apparition conséquente au cinéma. Sollicitée en 1953 pour tenir son propre rôle dans la farce policière Boum sur Paris, il ne lui faudra pas plus d’une journée de tournage pour boucler ses contributions chantées au French Cancan (La Sérénade du pavé) de Jean Renoir puis à Si Versailles m’était conté (Ça ira) de Sacha Guitry, et c’est avec Les Amants de demain, “cadeau” de son ami réalisateur Marcel Blistène que, en femme de garagiste, elle réussira l’exploit de chanter sans la moindre raison à quatre reprises. “On est un petit peu trop à la merci du metteur en scène”, dira-t-elle de ses expériences cinématographiques. Mais, via les bandes originales qui la conAujourd’hui épuisé. voquent régulièrement depuis plus de 60 ans, avec en tête de playlist La Vie en rose dont se sont emparés Les Saveurs du palais, Wall•E, Les Simpson, X-Men Le Commencement, Rush Hour 3, Lord of War, Prêt-à-porter, Tueurs nés et Max la menace parmi une centaine d’autres titres, Édith Piaf n’a finalement quasiment jamais quitté les écrans… ■ Bernard Achour

Trente et quarante R°_Mise en page 1 24/04/15 15:58 Page1

FILMS blanche (quelque peu espiègle), très joliment interprétée par Martine Carol, et son prétendant, noble étranger sans le sou incarné par le chanteur d’opérette Georges Guétary, Trente et quarante nous transporte par son rythme enjoué et la légèreté de son propos. Certainement pas le meilleur film de Gilles Grangier (Le Cave se rebiffe, La Cuisine au beurre) mais un divertissement honnête. ■ VC

Notre avis : Malgré une romance totalement prévisible avec sa jeune oie

Genre : Comédie musicale. Réalisateur : Marc-Gilbert SAUVAJON. Acteurs : Maurice CHEVALIER, Sophie DESMARETS, Raymond BUSSIÈRES. Musique : Divers. France - 1950 - Noir & blanc.

● Images : Passablement marquées, avec des fourmillements, des points blancs et des griffures. ● Son : Traînant, et une réverbération quelque peu excessive par moments. ● Note technique : 4/10.

Héritier d’une fortune considérable, un clochard découvre que l’argent ne fait pas le bonheur.

JIMI preuve de fraîcheur et d’originalité. Dommage que les acteurs soient transparents et les enjeux à ce point convenus. ■ GB

Dispo. en le

MAKE YOUR MOVE Genre : Film musical. Réalisateur : Duane ADLER. Acteurs : Derek HOUGH, BoA, Will Yun LEE. Musique : Michael CORCORAN, Eric GOLDMAN. USA/Corée du Sud - 2013 Couleurs.

Paru

/10

Paru π

● 1 Blu-ray 2D/3D - Région B 110’- Metropolitan. ● Bonus : En HD et VOST sauf précision. Making-of sincère et sans artifices ; 6 scènes coupées très dispensables ; bandes-annonces (VF ou VOST). Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.85 - VF et VO en 5.1 DTS HD MA - Sous-titres français, et automatiques sur les dialogues étrangers de la VF.

Avis technique

En liberté conditionnelle, un apprenti danseur rejoint son frère dans un club new-yorkais où il se trouve mêlé à un conflit avec un gang japonais. Notre avis : Des chorégraphies saupoudrées de castagne, un héros en quête de rédemption qui roule gentiment des mécaniques… Sur le créneau balisé des films de danse contemporains, Make your Move tire son épingle du jeu grâce aux disciplines appelées en renfort, les claquettes et les taïkos (gros tambours japonais). Lesquelles, bien que moins cinégéniques que les pirouettes hiphop de la saga Street Dance, font

● Apport HD : Globalement très à l’aise. ● Apport 3D : Nettement plus contestable. ● Images (AVC/MVC) : Gorgées de couleurs presque irréelles, elles sont un peu bruitées en basse lumière. Insignifiante, la 3D est vite à la ramasse lorsque le héros fait des claquettes, et n’a d’intérêt que pour une poignée de jaillissements. ● Son : Deux pistes de haut vol qui investissent pleinement les surround. ● Note technique : 7/10.

/10

Paru π 25.03 10.03 10.03

MA POMME

● 1 DVD - 75’ - Gaumont à la demande. ● Bonus : Aucun. ● Infos techniques : 1.33 - 4/3 - VF en mono 2.0 DD - Sous-titres français pour malentendants.

Note film

● 1 DVD - 102’ - Gaumont à la demande. ● Bonus : Aucun. ● Infos techniques : 1.33 - 4/3 - VF en mono 2.0 DD - Sous-titres français pour malentendants.

ALL IS BY MY SIDE Genre : Film musical. Réalisateur : John RIDLEY. Acteurs : André BENJAMIN, Hayley ATWELL, Imogen POOTS. Musique :Waddy WACHTEL, Danny BRAMSON. Grande-Bretagne/ Irlande/USA - 2014 - Couleurs et (un peu) N&B.

Avis technique

Pendant le Second Empire, un comte italien tombe amoureux d’une jeune femme dont le père, un ancien capitaine de l’armée française, s’oppose à cette union.

Dispo. en le

/10

Dispo. en VOD le Paru 06.05 π Paru 10.03 10.03

Avis technique

Genre : Comédie musicale. Réalisateur : Gilles GRANGIER. Acteurs : Georges GUÉTARY, André ALERME, Martine CAROL. Musique : Francis LOPEZ. France - 1945 - Noir & blanc.

Note film

Note film 4

Entre 1967 et 1968, la période charnière qui vit Jimi Hendrix accéder à la gloire. Notre avis : Sale temps pour les biopics musicaux. Après le flop commercial du pourtant très “buzzé” Get on up consacré à James Brown, c’est dans l’indifférence encore plus humiliante que la vie de Jimi Hendrix a effectué son passage éclair sur les écrans yankees, au point d’être restée inédite dans nos salles. Mais si on peut le regretter pour le premier, force est de constater que le présent film a bien mérité son triste sort. Sans l’ombre d’un point de vue ni d’un début d’intensité, jamais incarné (l’acteur André Benjamin ne se montre pas à la hauteur de ce “monument”), totalement dépourvu de chanson composées par l’artiste, il décline

● Images : Une copie propre, une résolution honnête, mais un léger bruit vidéo. ● Son : Des dialogues nets, à peine parasités par de très légers grésillements en arrière-plan. ● Note technique : 7/10.

son cahier des charges psychologico-musical avec une application terriblement scolaire, entre défilé de sosies, conflits industriels et reconstitutions basiques de concerts, au point de susciter une indifférence fatale à l’égard de son pourtant fascinant héros. ■ BA /10

Dispo. en VOD le 26.05 26.05 26.05 π 10.03 10.03

● 1 Blu-ray - Régions multiples 118’ - Universal Pictures. ● Bonus : Bandes-annonces (HD, VOST). ● Infos techniques : 2.35 - VF en 5.1 DTS ; VO en 5.1 DTS HD MA Sous-titres français ; anglais pour malentendants. Avis technique

Note film

TRENTE ET QUARANTE

Notre avis : Un petit film sympathique au charme rétro et désuet.

● Apport HD : Très abouti, lui. ● Images (AVC) : Tout le lustre chromatique et le piqué qu’on peut attendre d’un film récent. ● Son : Excellente dynamique générale, notamment musicale. VF un peu mate sur les séquences intimistes et au doublage guère inspiré. ● Note technique : 9/10.

N°219 MAI 15 -

Rémi sans famille+Wanted V°_Mise en page 1 24/04/15 15:57 Page1

FILMS d’innombrables scènes traumatisantes - pas un épisode en effet sans son lot de mauvaises nouvelles, de souffrances ou de drames (mention particulière à l’épisode 20). Dépressifs s’abstenir. ■ GB Note série

RÉMI SANS FAMILLE (Ie Naki Ko) L’Intégrale Genre : Drame. Réalisateur : Osamu DEZAKI. Voix françaises : Fabrice JOSSO, André VALMY, Jackie BERGER. Musique : Takeo WATANABE. Japon - 1977/78 - Couleurs.

Dispo. en le

/10

+ Paru π 10.03 10.03

● 5 Blu-ray - Région B - 51 x 23’ env. @Anime. ● Bonus : Bandes-annonces (HD, VF). Inclut un joli livret de 32 pages. Note bonus : ★ ● Infos techniques : 1.33 - VF et VO en stéréo DTS HD MA - Sous-titres français, imposés sur la VO.

Avis technique

Au XIXe siècle, un jeune garçon vendu par son père adoptif à un saltimbanque parcourt les routes de France et d’Angleterre. Notre avis : Un an avant L’Île au trésor, également paru sur support HD cette année (voir LAL 217), le duo Dezaki/Sugino signait cette ode au voyage, à l’amitié et à la famille adaptée du roman d’Hector Malot, restée légendaire tant par sa qualité de réalisation et ses décors somptueux que par son scénario haletant ponctué

Paru

● Apport HD : Non négligeable. ● Images (AVC) : Propres, lumineuses, voire éblouissantes en dépit de quelques têtes d’épingles bien excusables. ● Son : Limpide doublage français d’origine porté par le timbre chaleureux du narrateur Jean Topart. Excellente VO aux génériques bien moins incongrus, mais impossible hélas de changer de piste à la volée. ● Note technique : 8/10.

(l’héroïne est une selkie, créature capable de se transformer en phoque), avec une absence de manichéisme et une maturité rare pour une œuvre destinée au jeune public. Une singularité qui tranche avec la production contemporaine. ■ GB Note film

/10

Dispo. en VOD + le 19.05 19.05 19.05 π 10.03 10.03

(Song of the Sea) Genre : Animation. Réalisateur : Tomm MOORE. Voix françaises : Jean Stan Du PAC, Nathalie HOMS, Nolwenn LEROY. Musique : Bruno COULAIS. Irlande/Danemark/Belgique/ Luxembourg/France - 2014 Couleurs. En Irlande, un garçon tente de retrouver le manteau de sa jeune sœur souffrante afin qu’elle puisse recouvrer sa voix aux vertus magiques. Notre avis : Malgré quelques soucis de rythme déjà pointés dans le précédent film de Tomm Moore, Brendan et le secret de Kells, cette aventure au graphisme élégant et atypique tout en courbes et rondeurs convoque un merveilleux folklore méconnu - N°219 MAI 15

● 1 Blu-ray - Région B - 93’ Studiocanal. ● Bonus : En HD. Aperçu non commenté de plusieurs scènes à diverses étapes du processus d’animation ; photos ; bande-annonce (VF et VO). Note bonus : ★ ● Infos techniques : 1.85 - VF en 5.1 et stéréo DTS HD MA ; pas de VO - Sous-titres français pour malentendants.

Avis technique

LE CHANT DE LA MER

WANTED BD Spécial ANIMATION Sorti au début des années 70, La Planète sauvage (et son extraordinaire musique synthético-funk signée Alain Goraguer) avait durablement établi la réputation de René Laloux dans le domaine de l’animation en remportant le Prix spécial du jury à Cannes. Ensuite, toute une génération avait découvert émerveillée en 1982 Les Maîtres du temps, cette fois-ci avec des dessins du mythique Moebius, puis un troisième et dernier long métrage sorti en 1988, Gandahar. Si un Blu-ray très complet de La Planète sauvage est sorti chez Arte Vidéo en novembre 2009, l’éditeur, qui possède aussi toujours les droits de Gandahar (DVD paru en 2006), ne prévoit pas de Blu-ray pour ce qui fut le dernier film du réalisateur. Quant à l’unique sortie DVD des Maîtres du temps chez Filmedia, qui n’en a plus les droits, elle remonte à beaucoup plus loin, avril 2004 pour être précis. Aucune ressortie HD n’est aujourd’hui d’actualité dans l’Hexagone. Les fans seront peut-être tentés par le Blu-ray regroupant les deux films avec VF disponible en Allemagne sous les titres Herrscher der Zeit/Der Phantastische Planet, mais sachez que la qualité n’est visiblement pas au rendez-vous… Les amateurs frustrés de ne pouvoir admirer les galopades du cow-boy qui tire plus vite que son ombre en HD pourront acquérir le Blu-ray allemand avec VF de Tous à l’Ouest : Une Aventure de Lucky Luke tout simplement rebaptisé Go West ! Pour les deux autres coproductions animées françaises que sont Les Enfants de la pluie (double DVD MK2 avec DTS en 2004) et Kaena - La Prophétie (DVD Studiocanal en 2003), rien ne semble bouger. Si les droits du premier sont désormais chez TF1 Vidéo, aucun Blu-ray ne se profile à l’horizon 2015 pour l’un comme pour l’autre. Boudé par le public américain lors de sa sortie au cinéma fin 1999, Le Géant de fer peut tout à fait être qualifié de chef-d’œuvre incompris. Doté d’un budget de 70 millions de dollars financé par Warner, le premier long du réalisateur Brad Bird, dont le nouveau film “live” À la poursuite de demain débarque ce mois-ci chez nous (voir (Home) Ciné-Must et Dans les salles), ne rapporta guère plus de 23 millions de dollars. Si une parution DVD avait suivi fin 2000, une réédition spéciale 2 DVD coïncida en juin 2005 avec la sortie en vidéo des Indestructibles, toujours signé Brad Bird et cette fois triomphale, mais pour le compte de Disney. La sortie d’une suite des Indestructibles sur laquelle le cinéaste vient de commencer à travailler poussera-t-elle l’ayant droit de ce Géant à une édition HD ? Si l’échec du Géant de fer avait été compensé pour la Warner par le gros succès à l’international de Matrix, la catastrophe financière que constitua Titan A.E. entraîna la fermeture du département d’animation de la Fox. Car l’aventure spatiale réalisée par le vétéran Don Bluth (Anastasia, Fievel et le nouveau monde) et son collaborateur Gary Goldman ne dépassera pas les 37 millions de dollars de recette mondiale alors qu’elle en avait coûté pas moins de 75. Le DVD Zone 1, en plus d’une exclusivité THX, bénéficiait d’une formidable piste VO DTS mi-débit qui n’avait pas traversé l’Atlantique (VO et VF en 5.1 DD sur notre Zone 2). Si la Fox venait à sortir le film en Blu-ray, il semble acquis que, fidèle à sa politique en matière d’édition de disques conçus à l’international, seule la VO devrait bénéficier d’une piste HD accompagnée de sous-titres français. À noter que si ce titre est proposé en fichier HD 1080p téléchargeable en location ou achat définitif sur le site américain www.vudu.com, il ne propose que de la VO stéréo DD. Rubrique réalisée par Arnaud Alix

● Apport HD : Ensorcelant. ● Images (AVC) : Un transfert aux petits oignons ; définition de pointe et colorimétrie généreuse rendent hommage aux teintes merveilleusement douces et pastel. ● Son : Envoûtant en 5.1 comme en stéréo, avec les douces mélopées de Nolwenn Leroy en ouverture et en conclusion, mais l’absence de VO est embêtante… ● Note technique : 9/10. 60

Internet DÉC R°_Mise en page 1 22/04/15 20:26 Page1

DOCUMENTAIRES

Genre : Documentaire. Réalisateurs : Coline TISON, Laurent LICHTENSTEIN. Musique : Alain LARRIBET. France - 2013 - Couleurs.

Note programme 7

Note programme

Dispo. en le

/10

Dispo. en le

05.05 π

Notre avis : Un mail avec pièce jointe représente la consommation d’une ampoule basse consommation de forte puissance qui fonctionnerait pendant une heure, et dix milliards de courriels sont envoyés dans le

● Images : Nettes et précises. ● Son : Il remplit parfaitement son office, avec des voix off qui ressortent pleinement et un accompagnement musical judicieux. ● Note technique : 8/10.

Technique

Propres en apparence, Internet et le monde virtuel sont beaucoup plus polluants qu’on ne l’imagine.

● 1 DVD - 54' - Éditions Montparnasse. ● Bonus : Bandes-annonces (VF, VOST). ● Infos techniques : 1.78 - 16/9 VF en stéréo DD - Sous-titres français, imposés sur les interventions en anglais.

Genre : Documentaire. Réalisateur : Franck RIBIÈRE. Musique : Divers. France - 2014 - Couleurs. Un boucher français réalise un véritable tour du monde pour déterminer où sont produits les meilleurs steaks de la planète. Notre avis : De la France aux États-Unis en passant par la Grande-Bretagne, l’Espagne, l’Italie, la Suède, le Japon, le Brésil et l’Argentine, cet incroyable voyage culinaire offre la possibilité de découvrir les différentes races de bêtes, l’évolution des usages des consommateurs selon les pays ainsi

Genre : Documentaire. Réalisateur : Laurence REES. Musique : Non créditée. Grande-Bretagne/France - 2015 Couleurs et N&B.

Notre avis : Retrouvailles émouvantes, éprouvants conflits familiaux issus de la souffrance, du traumatisme ou de l’incompréhension (l’apathie affichée de la France pour

/10

+ Paru π 10.03 10.03 10.03

● 1 DVD - 67’ - Koba Films. ● Bonus : Extraits du catalogue de l’éditeur. ● Infos techniques : 1.78 - 16/9 VF (voice over sur les témoignages en langues étrangères) en stéréo DD Aucun sous-titre. ● Images : Le mélange d’archives filmées, de photos et de prises de vues récentes passe très bien. Quelques effets d’escalier sur certaines lignes droites et câbles. ● Son : Aucun problème de ce côté-là, les témoignages sont toujours très clairs et la musique n’empiète jamais sur le commentaire. ● Note technique : 8/10.

tout en évoquant ses sources d’inspiration. Du tutu rock au célébrissime bustier de Madonna, du gilet canevas aux marinières en passant par le kilt high-tech, le tulle tatoué, la jupe pour homme et autres recyclages pas toujours du meilleur goût (boîtes de conserves, sacs poubelle), quarante années de création défilent très agréablement sous nos yeux. ■ BA

/10

Note programme 7

+ Paru π 10.03 10.03 10.03

● 2 DVD - 131’ - Jour2Fête. ● Bonus : Intéressante conversation autour du film avec le réalisateur, la productrice/monteuse ainsi qu’un producteur, également boucher (51’) ; bande-annonce (VF et VOST mêlées). Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.85 - 16/9 VO multilingue en 5.1 et stéréo DD Sous-titres français. Avis technique

STEAK (R)ÉVOLUTION

Dispo. en le

Les Survivants de la Shoah

Les témoignages de quelques-uns des derniers survivants des camps de concentration dont la douloureuse expérience a forgé l’existence, ainsi que celle de leurs descendants.

que le travail des éleveurs qui n’est évidemment pas le même s’il s’agit d’élevage industriel intensif ou d’élevage naturel. On y parle également du goût de la viande (selon l’alimentation des bovins et la façon dont ils sont traités) et de l’importance du gras (qui donne le goût), sans jamais assister à l’abattage des bêtes. Un programme alléchant et instructif qu’on déconseillera néanmoins vivement aux végétaliens et autres végétariens de tout poil. ■ VC Note programme 7

LIBÉRATION

Avis technique

La Pollution cachée

les déportés de retour à la fin de la Guerre)… La pudeur est toujours de mise dans l’évocation des blessures et des différentes façons de se reconstruire sans pour autant oublier les épreuves inhumaines par lesquelles sont passés ces femmes et ces hommes de tous horizons. Pour que les jeunes générations comprennent le difficile parcours de ces survivants désireux de transmettre le souvenir de leur souffrance, mais surtout pas la souffrance elle-même. ■ AA

● Images : Honnêtes, malgré quelques fourmillements. ● Son : Une prise directe qui reste claire sur les 2 versions, avec un relief supérieur sur celle en 5.1. ● Note technique : 7/10.

JEAN-PAUL GAULTIER TRAVAILLE Genre : Documentaire. Réalisateur : Loïc PRIGENT. Musique : A. MUSIC. France - 2015 - Couleurs. De 1976 à nos jours, l’évolution du travail du charismatique et turbulent créateur de mode Jean-Paul Gaultier. Notre avis : Minimaliste et malicieux (très chouette travail de montage), le dispositif en huis clos, égayé par de nombreuses archives d’époque, saisit le designer dans son atelier, où il exhume ses archives personnelles pour en habiller deux mannequins

Dispo. en le

Paru π

/10 + 10.03 10.03

● 1 DVD - 54’ - Arte Vidéo. ● Bonus : Florilège d’extraits joliment commentés par le réalisateur, mais où sa voix est trop souvent couverte par la musique ; 7 bonnes scènes inédites ou prolongées (23’). Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.78 - 16/9 VF et anglaise en mono DD - Soustitres français pour malentendants. Technique

INTERNET

monde toutes les soixante minutes… Des exemples aussi affolants, ce documentaire en regorge. Une pollution principalement issue des Data Centers chargés de stocker et de traiter les données numériques, dont le fonctionnement occasionne de plus en plus de dépenses d’énergie. Un tableau extrêmement alarmant auquel certains spécialistes tentent heureusement d’apporter des solutions plus écologiques, notamment avec les énergies renouvelables. ■ VC

● Images : Standard, et des archives en l’état. ● Son : Sans recherche particulière, mais clair. ● Note technique : 7/10. N°219 MAI 15 -

2P calendrierDVD BD 219_Mise en page 1 24/04/15 19:00 Page1

CALENDRIER DVD ZONE 2 DÉJÀ PARUS Potemkine : L’Homme qui venait d’ailleurs Rééd. Exclu Potemkine.fr Bac Vidéo : ▲ Run (2014) Warner : Batman vs Robin Limité BD + DVD + figurine

AVRIL 27 AVRIL Doriane Films : ▲ Un Homme d’honneur

28 AVRIL

▲ Testé en DVD dans ce numéro ● Testé en Blu-ray dans ce numéro ▲ Retour aux Philippines Rééd. ▲ Taïkoun Rééd.

AB Vidéo : Bible Kings L’Héritage du silence Labou Métamorphose d’une mélodie Élysées : Ceux qui servent en mer Standard et BD + DVD Le Cinéma en guerre 20 DVD La Conquête de l’air The Demi-Paradise L’Étrange aventurière Le Lion a des ailes Q-Planes ARP : Rosetta Rééd.

francetélévisions : Lumière, le cinéma inventé

15 MAI

Arte Vidéo : Le Dessous des cartes - Spécial Bac 2 DVD Carlotta : ● Baal

Arte Vidéo :

Universal Pictures : ● Le Septième fils

Outplay : El Tercero

29 AVRIL Warner : Scooby-Doo & Scrappy-Doo Saison 1 Films sans Frontières : ● M. le Maudit (1931) Rééd. ▲ M. le Maudit (1951) Kazé : Sailor Moon S - Le Film 2 DVD francetélévisions : En sortant de l’école Saison 2 ● La Famille Bélier Jamy a des tentacules Vol. 2 2 DVD Carlotta : 20 000 jours sur Terre Marco Polo Production : Le Bon et les méchants Rééd. Drones

Édith et Marcel Rééd. Une Fille et des fusils Il y a des jours... et des lunes Johnny Hallyday/Eddy Mitchell/ Jacques Dutronc Wanted/L’Aventure c’est l’aventure/Salaud, on t’aime/Un Printemps à Paris/À nous deux 5 DVD Robert et Robert Rééd. Tout ça... pour ça ! Rééd.

MAI @Anime : Cobra Intégrale série Rééd. 5 DVD Cobra Film Rééd. Kill la Kill Box 2 Limitée + Box de rangement 2 BD + 3 DVD Sword Art online - Extra Edition

Blaq Out : Cours sans te retourner Metropolitan Tuer un homme Free Dolphin : Apocalypse Earth Millimages : Mouk Vol. 6 : Les Cowboys dans la prairie Éléphant : I am Bruce Lee Artus Films : ▲ Big Racket ▲ Mort ou vif... ...De préférence mort

Épicentre Éditions : ▲ A Girl at my Door Potemkine : Coffret Werner Herzog Vol. 2 - 1976/1982 7 DVD + 1 BD Tamasa : Boulevard de l’Espérance Edgar Morin - Chronique d’un regard Lo Svitato Shellac Sud : Historia del Miedo Terra nullius - Confessions d’un mercenaire Orange Studio : ▲ The Riot Club Vipère au poing Rééd. L’Harmattan Vidéo : Folle de Rachid en transit sur Mars 2 DVD Filmedia : Agent secret Rééd. Les Aiguilles rouges Rééd. La Guerre du désert Jeune et innocent Rééd. Le Plus beau des cadeaux Program Store : ▲ L’Attaque de la pom-pom girl géante

L’Atelier de l’image : La Duchesse de Langeais (1942) Showshank Films : Mon macaron comme un chef Les 100 lieux qu’il faut voir La Corrèze/ Le Pays d’Auge Hommage à Orson Welles Jane Eyre/Le Génie du mal/Orson Welles et le film noir/Orson Welles acteur 3 DVD Factoris Films : USS Lionfish

2 MAI

UFO Distribution :

Pathé : Redirected

L’Épopée de l’Everest

4 MAI

Norte Distribution : Cause et usage Los Salvajes (2012) Sweetgrass BD + DVD La Compagnie des Indes : Henry VI 5 DVD + livret

5 MAI

Warner : Comment tuer son Boss 2 Scooby-Doo ! 13 aventures au surf René Chateau : Baratineurs Café du cadran Ils sont dans les vignes… Le Piège Koba Films :

Universal Pictures : ● God’s Pocket Peppa Pig Princesse Peppa/Le Camion de pompier

- N°219 MAI 15

▲ Alleluia ● Cold in July Kana Home Vidéo : Hunter X Hunter - Chimera Ant Vol.1 3 DVD Marco Polo Production : Le Chat et la souris Rééd. Un Homme et une femme Rééd. Itinéraire d’un enfant gâté Rééd. Mariage (1974) Rééd. Misfire On any Sunday - The Next Chapter Partir revenir Rééd. Citel : Garfield & Cie - Un Régime au poil Les Tortues Ninja Vol. 6 Gaumont Vidéo : Coffret Collection 120 ans Vol. 1 : Le Muet 1895-1929 Limité et numéroté 20 DVD + CD + livre Philippe de Broca Les Jeux de l’amour/ Le Farceur/L’Amant de cinq jours/ ● Un Monsieur de compagnie 4 DVD Gaumont à la demande : ● Comme un cheveu sur la soupe Rééd. ▲ L’Homme du jour Tom est tout seul ▲ Trente et quarante

Ad Vitam :

6 MAI TF1 Vidéo : Calimero do Vinci

▲ Arletty - Une Passion coupable

Seven 7 : ● La Légende de Viy

19 MAI Studiocanal : ● Le Chant de la mer Zylo : Assassins Run Artedis : Rêves volés Le Train de la mort (2003) Rimini Éditions : Les Aventuriers de l’île au trésor Le Monstre Zed : La Drôle de guerre d’Alan Turing Primal Screen : Mia & Me - Une Page se tourne

20 MAI M6 Vidéo : ● L’Affaire SK1 Pathé : ● Loin des hommes Fox : ● Wild Exclu Fnac TF1 Vidéo : Foxcatcher Maya l’abeille Vol. 9 Les Souvenirs Citel : La Bande des minijusticiers Vol. 1 Pyramide : ▲ The Cut Kana Home Vidéo : Fairy Tail Magazine - Vol. 2 + magazine 80 p. + 2 stickers

▲ Eden ● Whiplash

7 MAI francetélévisions : La Rançon de la gloire

8 MAI Zed : La Chute du Reich

12 MAI Paramount : ● Men, Women & Children Top five Studiocanal : Chic !

ARP : Captives

21 MAI Metropolitan : Charlie Mortdecai (2015)

26 MAI Universal Pictures : ● Invincible ● Jimi - All is by my Side

27 MAI M6 Vidéo : Croisades Fox : ● Exodus - Gods and Kings

Primal Screen : Winx Club Saison 6 - Vol. 3

LCJ Éditions : Ces messieurs de la famille (1968) La Guerre inconnue Lourdes - Sur les traces de Bernadette Soubirous 2 DVD Madagascar - Terre des ancêtres ▲ La Main noire (1968) Les Plus grands peintres du monde : Paul Cézanne M6 Vidéo : Homicide Rééd. Lettres à un tueur Rééd. Le Saint de Manhattan Rééd. Studiocanal : ● A Most violent Year

Wild Side :

▲ Fini de rire Nuit et brouillard Rééd. Éditions Montparnasse : C’est pas du jeu ▲ Internet - La Pollution cachée

Metropolitan : La Dame en noir 1 & 2 La Dame en noir 2 - L’Ange de la mort M6 Vidéo : ● The Dark Valley ● Hard Day FIP : The Words

francetélévisions : Queen & Country Valentin Valentin

13 MAI TF1 Vidéo : Joker Warner : L’Amazone aux yeux verts Rééd. La Captive aux yeux clairs Rééd. ▲ La Charge héroïque Rééd. Citizen Kane Collector 70è anniversaire BD + DVD + livre 88 p. ▲ Le Convoi des braves Rééd. Les Diables de Guadalcanal Rééd. La Gloire du cirque Rééd. Le Massacre de Fort Apache Rééd. Le Premier rebelle Rééd.

Warner : Familles recomposées Les Nouveaux sauvages Tammy This is where I leave you Sidonis : 40 tueurs L’Aigle des frontières Custer - L’Homme de l’Ouest Carlotta : Mariage à l’italienne Rééd. Wild Side : Une Heure de tranquillité Kana Home Vidéo : Naruto Shippuden Vol. 28 3 DVD Metropolitan-HK Vidéo : Les Loups (2014) BD + DVD Condor Entertainment : Giselle Filmedia : 2035 : Sauver le futur Rimini Éditions : Bas les masques

2P calendrierDVD BD 219_Mise en page 1 24/04/15 19:01 Page2

Calendrier des films et découvertes

CALENDRIER DÉJÀ PARUS

francetélévisions : La Rançon de la gloire

Warner : Batman vs Robin Limitée BD + DVD + figurine

12 MAI

28 AVRIL

Kazé : Nisekoi Box 1 francetélévisions :

15 MAI

● La Famille Bélier

Metropolitan : La Dame en noir 1 & 2 La Dame en noir 2 - L’Ange de la mort M6 Vidéo : The Dark Valley Hard Day FIP : The Words

Films sans Frontières : ● M. le Maudit

Carlotta : 20 000 jours sur Terre Marco Polo Production : Le Bon et les méchants Drones Édith et Marcel Une Fille et des fusils Il y a des jours... et des lunes Robert et Robert Tout ça... pour ça !

Showshank Films : Waterloo : L’Ultime bataille - La Fin de Napoléon Rimini Éditions : Les Aventuriers de l’île au trésor Le Mystère Pan Yuliang - Artiste peintre Rééd. Les Surfeurs de l’extrême

Fox : ● Exodus - Gods and Kings Standard, 2 BD 2D/3D et Collector limité 3D Boîtier métal 2 BD 2D/3D + BD bonus + DVD

Warner : Les Nouveaux sauvages Sidonis : 40 tueurs Custer - L’Homme de l’Ouest Carlotta : Mariage à l’italienne Wild Side : Une Heure de tranquillité

@Anime : Cobra Film Kill la Kill Box 2 Limitée + Box de rangement 2 BD + 3 DVD Sword Art Online - Extra Edition

Metropolitan-HK Vidéo : Les Loups (2014) BD + DVD Rimini Éditions : Bas les masques

2 MAI 5 MAI

@Anime : Attaque des titans Box 1 Sword Art Online Saison 2 - Box 1 2 BD Tokyo Ghoul Saison 1 - Box 1

Studiocanal : ● A Most violent Year

1ER JUIN

Universal Pictures : ● God’s Pocket

MGM : 1984 Road House Fox : Commando Rééd. Director’s Cut

JUIN

MGM : La Cage aux folles

Élysées : Ceux qui servent en mer BD + DVD ARP : Rosetta

19 MAI

Blaq Out : ● Still the Water

Studiocanal : ● Le Chant de la mer

Potemkine : Coffret Werner Herzog Vol. 2 - 1976/1982 7 DVD + 1 BD Factoris Films : USS Lionfish

Universal Pictures : Chroniqués au sein du coffret Spielberg (LAL 213) : 1941 Versions cinéma et longue 2 BD (film + bonus) Always - Pour toujours Duel Sugarland Express

Norte Distribution : Sweetgrass BD + DVD

20 MAI M6 Vidéo : ● L’Affaire SK1 Pathé : ● Loin des hommes

3 JUIN M6 Vidéo : A Girl walks alone at Night Kidnapping Mr. Heineken Fox : The Marine 1 à 4 4 DVD TF1 Vidéo : 14 histoires de chasse au trésor 14 histoires pour faire la fête EuropaCorp. : Taken Intégrale 3 DVD Taken 3 Standard et limité Versions cinéma et longue 2 BD + 1 DVD (film) francetélévisions : Les Grandes grandes vacances Wild Side : Out of the Dark

Seven 7 : La Légende de Viy BD 2D/3D

MAI

Paramount : The Gambler Studiocanal : Dino Train Saison 2 - Vol. 1 et 2 Imitation Game Universal Pictures : Galactica, la bataille de l’espace Le Film (1978) Rééd. Histoire interdite La Face cachée du Débarquement/La Face cachée de la Libération 2 DVD L’Homme aux poings de fer 2 Manny Une Merveilleuse histoire du temps Search Party Thomas et ses amis - Sur la piste des dinosaures Shellac Sud : Coffret Jean-Jacques Andrien - Une Trilogie du monde paysan (1979-2012) Orange Studio : Discount

ARP : Captives

Warner : Citizen Kane Collector 70è anniversaire BD + DVD + livre 88 p. francetélévisions : Lumière, le cinéma inventé

29 AVRIL

2 JUIN

● L’Armée des ombres + livret 16 p.

TF1 Vidéo : Joker

● Le Septième fils Standard 2D et BD 2D/3D

JUIN

Studiocanal/Universal Pictures :

13 MAI

Universal Pictures :

@Anime : Attaque des titans Box 1 Sword Art Online Saison 2 - Box 1 3 DVD Tokyo Ghoul Saison 1 - Box 1

7 MAI

ARP : Coming Home BD + DVD

AVRIL

BLU-RAY

Fox : ● Wild Exclu Fnac TF1 Vidéo : Foxcatcher Les Souvenirs Warner : Les Affranchis Rééd. 25è anniversaire

21 MAI 6 MAI

Metropolitan : Charlie Mortdecai (2015)

26 MAI

2 JUIN Studiocanal : Imitation Game Universal Pictures : Apollo 13 Rééd. 20è anniversaire boîtier métal Fenêtre sur cour Rééd. 60è anniversaire Galactica, la bataille de l’espace - Le Film (1978) Histoire interdite La Face cachée du Débarquement/La Face cachée de la Libération L’Homme aux poings de fer 2 Une Merveilleuse histoire du temps Psychose Rééd. 55è anniversaire Chroniqués au sein du coffret Eastwood (LAL 213) : La Sanction À l’unité Un Shérif à New York À l’unité Les Proies À l’unité Un Frisson dans la nuit À l’unité Breezy À l’unité

3 JUIN M6 Vidéo : Kidnapping Mr. Heineken Warner : John Wayne Le Massacre de Fort Apache/ La Prisonnière du désert/Rio Bravo/Les Voleurs de trains/Les Cordes de la potence 5 BD EuropaCorp. : Taken Intégrale 3 BD Taken 3 Standard et limité Versions cinéma et longue 2 BD + 1 DVD (film) Wild Side : Out of the Dark

Marco Polo Production : Le Pacte du diable

Warner : Comment tuer son Boss 2 Embrasse-moi, chérie 2 BD 2D/3D Escale à Hollywood Mad Max Rééd. boîtier métal Mad Max 2 Rééd. boîtier métal Mad Max : Au-delà du Dôme du Tonnerre Rééd. boîtier métal Carlotta : ● Baal

Gaumont Vidéo : Toute première fois

Wild Side : ● Cold in July

Marco Polo Production : Le Pacte du diable

SPHE : The Interview - L’Interview qui tue Ad Vitam : Qu’Allah bénisse la France Rendez-vous à Atlit

Marco Polo Production : Le Chat et la souris Un Homme et une femme Itinéraire d’un enfant gâté Rééd. Mariage (1974) Misfire On any Sunday - The Next Chapter Partir revenir Gaumont Vidéo : ● 9 garçons... Un Cœur ! ● Comme un cheveu sur la soupe ● Le Coup du parapluie ● Un Idiot à Paris Philippe de Broca Les Jeux de l’amour/ Le Farceur/L’Amant de cinq jours/ ● Un Monsieur de compagnie 4 BD ● Le Téléphone rose Ad Vitam : ● Whiplash

Gaumont Vidéo : Toute première fois

Diaphana : Phoenix

4 JUIN Metropolitan : L’Instinct de tuer It follows The Myth of the American Sleepover M6 Vidéo : Extinction FIP : The Last Tycoon Filmedia : Road 47

5 JUIN Walt Disney : Grizzly

Universal Pictures : ● Invincible ● Jimi - All is by my Side

27 MAI M6 Vidéo : Croisades

SPHE : The Interview - L’Interview qui tue

4 JUIN Metropolitan : L’Instinct de tuer It follows + The Myth of the American Sleepover + livret M6 Vidéo : Extinction FIP : The Last Tycoon Sidonis : Chino Filmedia : Road 47

5 JUIN Walt Disney : Grizzly

N°219 MAI 15 -

4p Dossier générique_2p lecteur Panasonic 24/04/15 19:50 Page1

|| DOSSIER ||

// Dossier réalisé par Bernard Achour Unit production manager / Administrateur de production S'il n'intervient pas dans le processus créatif à proprement parler, il demeure la pierre angulaire du bon fonctionnement financier du film. Devis prévisionnel, notes de frais, factures, règlement des salaires, assurances, dépassements éventuels de budget… Il gère, analyse et valide toutes les dépenses liées au tournage.

Si le rôle du réalisateur, du compositeur ou du costumier est connu de tous, de nombreux postes clés du cinéma comportent encore une large part de mystère, même si leur dénomination nous est parfois familière. En partant du générique très fourni de Paddington, nous avons prélevé et traduit les plus énigmatiques ou méconnus…

Le lexique du générique

Sound designer / Designer sonore Inventé en 1972 par le savant américain Charlie Richmond pour accompagner la sortie d'une console d'effets révolutionnaire, le terme "design sonore" a été transformé au cinéma en métier à part entière par Francis Ford Coppola afin de saluer le phénoménal travail de Walter Murch sur l'acoustique effectivement prodigieuse d'Apocalypse now. Aujourd'hui, son rôle consiste à imaginer, créer, commanditer et fournir tous les éléments audio (hors dialogues et captation directe des bruits) qui assureront l'enveloppe audio du film après être passés entre les mains des mixeurs et des monteurs concernés.

Associate producer / Producteur délégué Dans l'organigramme d'un film, il vient juste après le producteur, dont il représente la "tête chercheuse". Démarcheur en chef, c'est lui qui assure le bouclage budgétaire (notamment, en France, auprès des chaînes de télévision et des Soficas, organismes régionaux uniques au monde spécialisés dans le financement du cinéma) et entérine l'engagement du réalisateur et des comédiens.

Location manager / Régisseur d'extérieurs Location scout / Chargé de repérer les extérieurs Key location assistant / Chef assistant des extérieurs

Il suffit qu'un tournage s'aventure hors d'un studio pour que les compétences de ces trois spécialistes soient requises. À partir du scénario, le premier détermine avec le réalisateur le genre de décor naturel adapté à telle ou telle situation, puis délègue au chargé du repérage le soin de lui proposer une liste d'environnements adéquats, choisis au terme d'expéditions qui peuvent consumer sur plusieurs mois des milliers de kilomètres. Une fois le lieu validé par le metteur en scène, il s'occupe alors d'obtenir les autorisations de tournage, de faire en sorte que l'endroit ne sera pas endommagé par la présence de l'équipe, de veiller à l'hébergement du personnel humain comme du matériel, épaulé par la vigilance de son chef assistant. - N°219 MAI 15

First assistant director / Premier assistant réalisateur Comme le metteur scène ne peut s’entretenir deux heures par jour avec chacun des membres d'une équipe qui en compte parfois plusieurs centaines, c'est à lui qu'incombe en premier lieu de transmettre aux principaux chefs de postes les indications qui interviennent sur le plateau (son domaine de compétences ne concerne ni le montage ni la postproduction). Loin de n'être qu'un simple "porteparole", il a sur le film une vision aussi globale et intime que celle du maître d'œuvre, auquel il donne son avis sur les décors, le casting et le découpage des séquences. Acquise dès la lecture du scénario, elle lui permet également de mettre en œuvre et d'organiser à toutes les étapes du tournage les moyens techniques et humains requis.

Production secretary / Secrétaire de production C'est le "troisième œil", la personne qui sait tout, l'organisatrice en chef, la gardienne des secrets, la nounou de l'équipe, l'interface entre l'Olympe du producteur et le plancher des vaches. Discrète (elle ne quitte pratiquement jamais son bureau), mais omniprésente et joignable à tout moment, elle se charge du courrier, de l'établissement des contrats, des plannings de tournage, du bon fonctionnement de la logistique matérielle, de l'organisation des trajets, de la réservation des hôtels, de la résolution des petits tracas… Le vrai coffre-fort du film, c'est elle. Aux USA et au Canada, le coordinateur de production (Production coordinator) occupe la même fonction. 64

4p Dossier générique_2p lecteur Panasonic 24/04/15 19:56 Page2

|| DOSSIER || Certains termes, une fois traduits, ne nécessitent pas vraiment d’explications…

Script supervisor / Scripte Sacralisé en France où, contrairement aux pays anglo-saxons, il est presque exclusivement occupé par des femmes (au point d'avoir longtemps été dénommé "script girl" sur les génériques hexagonaux), c'est un des postes les plus décisifs, exténuants et… ludiques du cinéma. En fusion artistique absolue avec le metteur en scène, sa/son titulaire endosse la responsabilité de la continuité du tournage en faisant preuve d'une vigilance constante afin de répertorier et de superviser la cohérence du moindre plan. Vissé(e) au scénario, armé(e) d'un bloc-notes, d’un appareil photo ou d'un ordinateur, il/elle observe notamment la place des acteurs, des objets et des accessoires afin qu'ils se retrouvent dans une position identique lorsque, par exemple, une même séquence est réalisée sur plusieurs jours.

Floor runner : Coursier de plateau "A" camera focus puller/ Pointeur Derrière ces deux termes un tantinet obscurs, la définition de son rôle est on ne peut plus simple : faire en sorte que l'image ne soit jamais floue et que le regard du spectateur soit toujours attiré vers l'élément du cadre voulu par le metteur en scène. Dans la pratique, ce poste exige une maîtrise absolue des objectifs des caméras, y compris lorsqu'il s'agit de modifier la mise au point au sein d'un même plan.

Key grip / Chef machiniste Sa principale mission consiste à veiller au bon fonctionnement de la caméra, de ses accessoires, de ses supports et de ses déplacements, qu'il s'agisse de la fixer dans des endroits très particuliers (voiture, flanc de montagne…) ou sur de traditionnels rails de travelling. En contact étroit avec le directeur de la photographie, il assure également l'édification des podiums, rampes, estrades et autres échafaudages destinés à accueillir les sources lumineuses additionnelles.

Louma crane operator / Opérateur de grue Louma C'est à deux Français, Jean-Marie Lavalou et Alain Masseron (d'où son nom), que le cinéma doit l'apparition de la Louma, caméra mobile fixée sur une grue télescopique télécommandée depuis le sol par un opérateur spécialement qualifié, capable de mouvements aériens et latéraux d'une amplitude, d'une fluidité et d'une complexité jamais vues auparavant. Emballé par son apparition, Steven Spielberg cala 70 % de la mise en scène de 1941 sur ses possibilités.

Editor : Monteur ADR editor / Monteur des dialogues Post production co-ordinator / Coordinateur de postproduction Entre le moment où le film est objectivement terminé au niveau des images et de la prise de son captées en direct, il fait le lien entre les différents départements chargés des éventuels ajouts d'effets numériques et acoustiques afin d'harmoniser dans les temps le rendu final.

Sound effects editor/ Monteur des effets sonores

Ces deux chirurgiens du son ont chacun pour mission d'effacer tout ce qui pourrait ressembler à des "coutures" acoustiques. Le premier intervient aussi bien quand les dialogues sont captés en direct que lorsqu'ils sont issus d'un redoublage effectué par les comédiens, et son travail consiste alors à respecter le rythme du montage pour qu'ils demeurent toujours synchronisés. Quant au second, il assure en postproduction la conjonction parfaite entre ce qu'on entend et ce qu'on voit, notamment dans le cadre de séquences pyrotechniques ou futuristes où la localisation des effets se doit d'être millimétrée. De tous les professionnels recensés dans ce dossier, il est le seul à se voir attribuer nommément un Oscar.

Foley artist / Foley mixer / Foley editor Bruiteur / Mixeur des bruitages / Monteur des bruitages Sorcier un peu méconnu de l'acoustique, le bruiteur est celui qui - à partir d'éléments parfois sans le moindre rapport avec le résultat escompté -, plaque à l'image les sons qui soit n'ont pu être captés en direct, soit doivent faire l'objet d'effets particuliers. Si le fait de marcher sur du gravier débouche logiquement sur… le crissement de pas sur du gravier, des coquilles de pistaches (les crânes écrasés de Terminator 2), un ventilateur portable (les libellules de Men in Black), un cornet de glace en gaufrette (l'éclosion d'un bébé raptor dans Jurassic Park) peuvent donner de très surprenants résultats ! Il reste ensuite au mixeur et au monteur à harmoniser le rendu avec les ambiances de la séquence.

Property master / Chef accessoiriste Props / Accessoires Si le décorateur/directeur artistique se charge de l'architecture intérieure et extérieure, son rôle à lui consiste à repérer, voire à imaginer, dès la lecture du scénario tous les objets (hors costumes et bijoux) susceptibles d'apparaître à l'image et qui ne nécessitent pas d'être fabriqués de toutes pièces. Grand écumeur de brocantes, de vide-greniers, de musées, de hangars, d'échoppes en tous genres et de collections privées, il est souvent célébré pour les trésors qu'il parvient à se faire prêter pour les films d'époque.

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4p Dossier générique_2p lecteur Panasonic 24/04/15 19:58 Page3

|| DOSSIER || Plasterer : Chargé des décors en plâtre Rigger : Machiniste Best boy: Électricien en second Rigging gaffer / Installateur électricien Placé sous la tutelle directe du chef électricien, il répertorie tous les besoins en courant, localise les emplacements appropriés, détermine la longueur des câbles, veille à ce que le flux de watts ne fasse jamais sauter les générateurs et se révèle particulièrement indispensable sur les tournages en extérieurs.

Stunt co-ordinator : Coordinateur des cascades & Stunt performer : Cascadeur Stills photographer : Photographe de plateau

Animal Wranglers : Dresseur des animaux B-roll cameraman / Cameraman chargé de filmer le tournage Très différente de la mission très encadrée de réalisateur de making-of, sa présence est au tournage ce que les boîtes noires sont à l'aéronautique : braquer son objectif sur le tournage, enregistrer à la volée ce que filment les autres caméras, y compris si le réalisateur, les techniciens et les matériels d'appoint techniques figurent dans son cadre. Il arrive parfois que certaines de ses prises alternatives soient intégrées au montage final ou dans… le making-of.

Catering manager : Responsable de la restauration Second unit director / Réalisateur de deuxième équipe Comme il n'est pas doué d'ubiquité et qu'il faut impérativement respecter les délais de tournage, le réalisateur s'assure la collaboration d'un "jumeau" stylistique (et d'un chef opérateur additionnel) capable de filmer en totale autonomie les séquences qu'il n'a matériellement pas le temps d'assurer. Lorsqu'il dirige ses acteurs vedettes lors d'un moment crucial, il lui délègue par exemple une scène d'action, un mouvement de foule ou une séquence avec des figurants. Entré dans la légende depuis qu'Andrew Marton (et non l'oscarisé Robert Wise) orchestra la course de chars de Ben-Hur, le poste de réalisateur de deuxième équipe, très fréquent sur les blockbusters (Andy Serkis a ainsi occupé le job sur la trilogie du Hobbit), a acquis une respectabilité de plus en plus affirmée.

Clapper loader / Clapman chargeur Autrefois chargé de veiller à ce que le magasin de la caméra soit régulièrement approvisionné en pellicule vierge au moment de tourner, il a vu sa fonction se mettre au goût du jour numérique sans pour autant changer de nature, y compris pour l'acheminement des masters informatisés vers les départements ou laboratoires concernés, ainsi que la tenue d'un rapport quotidien très détaillé. En revanche, il fait toujours claquer le "clap" de la même façon afin d'intimer silence et concentration sur le plateau quelques secondes avant le début de chaque prise de vues. Aux USA (Paddington est un film anglais), il apparaît au générique en tant que "second assistant caméra").

D.R.

Boom operator / Perchiste Reconnaissable entre tous avec son casque vissé aux oreilles et le bâton télescopique au bout duquel pend un micro, il est le technicien le plus proche des acteurs dont il enregistre les dialogues à quelques centimètres. Positionné au micron près hors du cadre, il doit veiller en permanence à ce que sa perche ou son ombre n'apparaisse jamais dans le champ. Sinon : direction le bêtisier.

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Line producer / Producteur exécutif On pourrait l'appeler "Monsieur (ou Madame) Contrats", puisque c'est par lui que transitent tous les accords avec les laboratoires et les industries techniques, souvent établis après d'âpres négociations. Interlocuteur privilégié des banques, c'est à lui qu'incombent en outre les rentrées d'argent afin que toute l'équipe soit régulièrement défrayée sur les bases hebdomadaires ou mensuelles établies.

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|| DOSSIER ||

Zipline operator / Opérateur de tyrolienne Plateforme coulissante suspendue à un filin relié à deux parois rocheuses ou boisées séparées par le vide, la tyrolienne est à l'origine un moyen de transport montagnard et forestier que l'armée (pour l'entraînement) et les parcs de loisirs (pour le grand frisson) n'ont pas tardé à recycler. Idem pour le cinéma où une caméra, installée sur la plateforme ou directement accrochée au filin, peut ainsi assurer de vertigineux travellings aériens.

On set visual effects supervisor / Superviseur des effets visuels effectués en direct Compromis par l'apparition et le développement presque hégémonique des effets spéciaux numériques, ce métier fut longtemps l'épicentre de ce qu'on appelait encore les "trucages". Même tombé en désuétude, il existe toujours. NOTRE CHOUCHOU Parmi les métiers du cinéma les plus pittoresques, celui de "ventouseur" n'est pas loin de tenir la corde. Si le générique de Paddington n'en crédite aucun, de nombreux films français ont recours à ses services. Sa formation technique ? Aucune. Son rôle ? Une fois obtenues les autorisations adéquates pour un tournage en extérieurs urbains, il doit s'assurer que la rue, le boulevard, la place ou le parking en question ne sont occupés par aucun véhicule, si ce n'est ceux qui figurent éventuellement dans le scénario. Pour ce faire, il se présente sur les lieux avant le tournage et attend patiemment que les voitures déjà garées quittent leur zone de stationnement, puis sécurise l'espace ainsi libéré à l'aide de cônes de signalisation, de barrières métalliques et de "voitures ventouses" fournies par la société qui l'emploie. En cas de conducteur récalcitrant à jouer le jeu, il doit alors déployer des trésors de diplomatie pour faire valoir le bien du film. Grâce à lui, le champ de la caméra se retrouve ainsi vierge de tout véhicule parasite.

Matchmove artist / Responsable de la coordination des mouvements Né avec le numérique, ce poste consiste pour son titulaire à reproduire sur ordinateur les mouvements de caméra effectués sur le plateau pour les séquences où la motion capture ou l'intégration d'effets de synthèse "recouvriront" l'image originale. Un travail d'une extrême minutie, où le morphing entre les deux mouvements (le réel et le virtuel) doit s'opérer avec la plus parfaite fluidité.

Tous visuels Paddington © Studiocanal

faire “choses à dations de comman ots ! re Sh s ot ue H lq Que nérique de film” au gé après le

LES (BONS) MOTS DE LA FIN Si on les regarde attentivement (et jusqu'au bout), certains génériques réservent de sacrées surprises !

Des précisions utiles • "Aucun chien n'a été maltraité durant la fabrication de ce film. On les a tous butés pendant la fête de fin de tournage." Curse of the Queerwolf • "Aucun Juif n'a été maltraité durant le tournage de ce film." A Serious Man m • "Aucun pingouin n'a été maltraité durant le tournage de ce film. Jim Carrey, lui, a en revanche été mordu sans pitié." M. Popper et ses pingouins • "L'affirmation du personnage de Kristoff selon laquelle tous les hommes mangeraient leurs crottes de nez n'appartient qu'à lui et ne reflète pas nécessairement l'opinion de la Walt Disney Company ou des réalisateurs." La Reine des neiges

Un documentaire, La Ventouse, est en cours de production ; le financement participatif est toujours ouvert sur touscoprod.com.

Chacun son poste ! • "Dresseur de cafards : David A. Brody" Creepshow • "Dresseur de spermatozoïdes : Blair Clark" Allô maman, c'est encore moi • "Worst boy : Adolf Hitler" Y a-t-il enfin un pilote dans l'avion ? Messages personnels… • "Si vous avez aimé ce film, pourquoi n'iriez-vous pas voir La Notte ?" (sans doute le drame le plus austère de l'Italien Michelangelo Antonioni – NDLR) La Vie de Brian • "Dédié à la mémoire d'Elias Howe, qui inventa la machine à coudre en 1846." Help • "Le gros secret de The Crying Game : "elle", c'est un mec." Hot Shots ! • "Merci à papa et maman d'avoir copulé il y a quelques années."Les Glandeurs • Depuis Toy Story, chaque dessin animé Pixar com“Si vous aviez quitté ce cinéma quand le générique a comporte à son générique une liste de "production mencé, vous seriez déjà chez vous maintenant.” Hot Shots ! babies" : soit le nom de tous les enfants nés au sein de l'équipe durant sa préparation. Deux coquilles • "Starring Christopher Wlaken". Annie Hall • "Solos de saxaphone". Arrête-moi si tu peux

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1p An.série+ cal 219 V°_Mise en page 1 24/04/15 15:53 Page1

CALENDRIER

DVD/BLU-RAY

fréquentation quotidienne de la mort, feuilletage de traumatismes psychologiques, tension policière… Emballés avec un professionnalisme souvent inspiré, ces dix épisodes en appellent d’autres de toute urgence. ■ BA

DVD DÉJÀ PARU : BQHL : Claudius - Moi, Claude, empereur Rééd. 5 DVD

Note série

29 AVRIL

M6 Vidéo : ▲ Peplum Saison 1 3 DVD

4 MAI

Dispo. en le

20 MAI

SPOTLESS

Fox : Glee Saison 5 6 DVD

Saison 1

Warner : Person of Interest Saison 3 6 DVD Rizzoli & Isles Saison 4 3 DVD Koba Films : Grand Hôtel Saison 3 4 DVD

LCJ Éditions : Jason King Vol. 2 4 DVD

26 MAI

5 MAI

Universal Pictures : 12 Monkeys Saison 1 3 DVD

AB Vidéo : Lazy Company Saison 2 2 DVD

27 MAI

AB Vidéo : Lilyhammer Saison 2 5 DVD

Metropolitan : Nurse Jackie Saison 6 3 DVD

Pretty Pictures : Les Shtisel : Une Famille à Jérusalem Saison 1 4 DVD

Studiocanal : Le Bureau des légendes Saison 1 4 DVD Élysées : Les Enquêtes de Murdoch - Les Inédits 3 DVD Les Enquêtes de Vera Saison 1 4 DVD Wild Side : The Red Road Saison 1 2 DVD

Paru

Paru π

+ 22.11 22.11

● 3 Blu-ray - Région B - 10 x 55’ env. Studiocanal. ● Bonus : En HD. Deux interviews très Genre : Comédie dramatique. Créateurs : Corinne MARRINAN, “promo” de Marc-André Grondin et de Ed McCARDIE. Denis Ménochet ; bandes-annonces Acteurs : Marc-André GRONDIN, (VF). Denis MÉNOCHET, Miranda RAISON. Note bonus : ★ Musique : Neil DAVIDGE. ● Infos techniques : 1.78 - VF et VO France/Grande-Bretagne - 2014 anglaise en 5.1 DTS HD MA - SousCouleurs. titres français, et automatiques sur une Déconseillé aux moins de 12 ans. chanson de la VF.

TF1 Vidéo : Clem Saison 5 3 DVD

Un nettoyeur de scènes de crimes voit son existence a priori tranquille chahutée par le retour de son incontrôlable frère aîné délinquant. Notre avis : C’est au carrefour de Dexter et de Six Feet under que se situe cette nouvelle création de Canal+, encore une excellente cuvée de ce concept. Humour noir et sanglant, rapports familiaux dysfonctionnels,

Éléphant : Banacek Saison 2 4 DVD

2 JUIN Universal Pictures : Mr Selfridge Saison 2 3 DVD

3 JUIN

Avis technique

Élysées : Equalizer Saison 2 - Vol. 1 4 DVD L’Homme de fer Saison 1 Rééd. 8 DVD et Saison 2 7 DVD francetélévisions : Mes chers disparus 2 DVD Marco Polo Production : Dark Skies - L’Impossible vérité Rééd. 5 DVD

/10

● Apport HD : Optimal. ● Images (AVC) : Une des meilleures restitutions cathodiques qui soient, entre intensité, couleurs et précision chirurgicale. ● Son : Une dynamique générale “énorme”, qui donne aux ambiances, aux effets et à la musique une assise confondante. ● Note technique : 10/10.

Warner : The Last Ship Saison 1 3 DVD

6 MAI TF1 Vidéo : Les Mystères de l’amour Saison 8 6 DVD Warner : Vampire Diaries Saisons 1 à 5 21 DVD Élysées : Les Enquêtes de Murdoch Saison 7 - Vol. 2 3 DVD Koba Films : House of Cards Saisons 2 et 3 (BBC) 2 x 2 DVD Inspecteur Barnaby Saison 17 2 DVD francetélévisions : Broadchurch Saison 2 2 DVD

13 MAI Koba Films : ▲ Émilie - Les Filles de Caleb 7 DVD

19 MAI Universal Pictures : Grimm Saison 3 6 DVD

BLU-RAY 5 MAI Universal Pictures : Dr. House Saisons 7 et 8 2 x 5 BD

6 MAI Élysées : Les Enquêtes de Murdoch Saisons 3 et 4 2 x 3 BD Les Enquêtes de Murdoch Saison 7 4 BD francetélévisions : Broadchurch Saison 2

19 MAI Universal Pictures : Grimm Saison 3 5 BD

Élysées : Ellery Queen, à plume et à sang Vol. 2 4 DVD Les Routes du paradis Saison 3 - Vol. 1 Rééd. 4 DVD Koba Films : Gaston Phébus Rééd. 2 DVD Maigret Vol. 4 (Bruno Cremer) 4 DVD Les Steenfort, maîtres de l’orge 1ère partie 2 DVD francetélévisions : Les Visiteurs du futur Saisons 1 à 4 10 DVD Wild Side : Halt and catch Fire Saison 1 3 DVD

de martyr, des esclaves insoumis… Cette mini-série aux allures de Kaamelott antique profite de situations loufoques mais aussi de guest stars, parmi lesquelles un Gérard Hernandez en poète mourant dont les derniers mots, attendus comme un sommet de lyrisme, se transforment en divagations insultantes. On notera l’intéressante initiative de rythmer davantage l’intrigue en décomposant le programme en 15 épisodes alors qu’il était proposé, lors de sa diffusion sur M6, en 3 parties de 90’ chacune. ■ VC

4 JUIN francetélévisions : Candice Renoir Saison 3 4 DVD

PEPLUM Saison 1

27 MAI

Genre : Comédie. Créateurs : Fabien RAULT, Alain KAPPAUF, Thierry ARDISSON, Laurent ZEITOUN. Acteurs : Jonathan LAMBERT, Pascal DEMOLON, Philippe VIEUX. Musique : Dominique GRIMALDI. France - 2014 - Couleurs.

Studiocanal : Le Bureau des légendes Saison 1 3 BD

3 JUIN

Dispo. en le

29.04 π

7 Paru

/10 + 22.11 22.11

● 3 DVD - 15 x 18’ env. - M6 Vidéo. ● Bonus : Court making-of sur le travail des décors, la réalisation et les acteurs ; petit bêtisier assez amusant. Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.78 - 16/9 Sur fond de déclin de l’Empire romain, VF en stéréo Dolby surround - Aucun un ancien esclave, devenu conseiller du sous-titre. tyrannique Maximus, tente de concilier un métier stressant à une vie familiale ● Images : Master impeccable et des plus chaotiques. colorimétrie idéalement saturée. ● Son : Fluide et équilibré. Notre avis : Un empereur d’une rare ● Note technique : 9/10. crétinerie, des Chrétiens en recherche

Warner : The Last Ship Saison 1 3 BD Sur écoute Saisons 1 à 5 20 BD True Detective Saison 1 Rééd. boîtier métal 3 BD Élysées : Hercule Poirot Saisons 1 à 13 46 BD Wild Side : Halt and catch Fire Saison 1 3 BD

Technique

20 MAI Warner : Person of Interest Saison 3 4 BD

26 MAI Universal Pictures : 12 Monkeys Saison 1 2 BD

- N°219 MAI 15

Note série

1p An. Série Z NATION R°_Mise en page 1 24/04/15 15:52 Page1

Note série

vivants tous rapides (qu’ils soient bébés, fluo, hamish…), ses tornades de zombies, ses exécutions trash et son goût prononcé pour le gore, la série fait preuve d’une originalité et d’un décalage bienvenus. ■ VC

Genre : Horreur. Créateurs : Karl SCHAEFER, Craig ENGLER. Acteurs : Kellita SMITH, DJ QUALLS, Michael WELCH. Musique : Jason GALLAGHER. USA - 2014 - Couleurs. Déconseillé aux moins de 12 ans. Après qu’un virus ait transformé une partie de la population en zombies, un homme immunisé contre l’infection doit être conduit dans un laboratoire pour développer un vaccin. Notre avis : Produit par The Asylum, société spécialisée dans la série Z (Sharknado, Mega Python vs Gatoroid…), Z Nation propose des aventures différentes de celles du très sérieux The Walking Dead. Avec son humour noir, sa grande variété de morts

Paru

Paru π

/10 + 22.11 22.11

● 4 Blu-ray - Région B - 13 x 42’ env. M6 Vidéo. ● Bonus : En HD et VOST sauf précision. Making-of correct ; 3 modules techniques intéressants sur les maquillages gore, les effets spéciaux et la musique ; bêtisier ; bandes-annonces (HD, VF ou VOST). Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.78 - VF et VO en 5.1 DTS HD MA - Sous-titres français.

THE ORIGINALS Saison 1 Genre : Fantastique. Créatrice : Julie PLEC. Acteurs : Joseph MORGAN, Daniel GILLIES, Claire HOLT. Musique : Michael SUBY. USA - 2013/14 - Couleurs. Déconseillé aux moins de 12 ans. Un vampire de retour à la NouvelleOrléans qu’il a autrefois aidée à construire veut prendre le pouvoir détenu par un de ses anciens disciples.

● Apport HD : Une petite tuerie. ● Images (AVC) : Des couleurs justement désaturées, parfois un peu brûlées, et des fourmillements qui accroissent l’impression d’urgence. ● Son : Englobant, des effets efficaces et précis (fusillades, explosions), avec une VF plus massive et une VO modulée. ● Note technique : 8/10.

Notre avis : Spin-off de Vampire Diaries, The Originals est plus sombre et adulte grâce à des personnages riches et variés qui génèrent tension, gore, séduction et affrontements d’une grande sauvagerie. Une première Saison aux allures de hit. ■ VC

maison dans la prairie, l’œuvre-phare de son auguste père aussi adaptée d’une série de romans : drame d’une communauté de pionniers, importance de la solidarité et de la foi… Dommage que le tout soit englué dans une romance à l’eau de rose (et que la craquante interprète du Pilote soit remplacée par une comédienne particulièrement fade), pour un résultat tout juste bon à faire vibrer le cœur des midinettes. ■ GB

(When Calls the Heart) Volume 1 Genre : Drame. Créateur : Michael LANDON Jr. Acteurs : Maggie GRACE, Stephen AMELL, Erin KRAKOW. Musique : Lee HOLDRIDGE, John SEREDA. USA - 2012/14 - Couleurs. Au temps de la Conquête de l’Ouest, une jeune institutrice relève le défi d’enseigner dans une cité minière précaire. Notre avis : Par bien des aspects, cette série initiée par Michael Landon Jr. cultive des similitudes avec La Petite

Dispo. en VOD le Paru

+ 22.11 22.11

● Apport HD : Mordant. ● Images (AVC) : Un piqué de pointe et des contrastes soutenus. ● Son : Si la VF est agréable, elle reste en dessous de la VO dynamique et précise dans ses effets bien cadrés. ● Note technique : 9/10.

Note série Dispo. en le

7 Paru π

/10

+ 25.03 22.11 22.11

/10

Paru π

+ 25.03 22.11 22.11

ELLERY QUEEN À plume et à sang Volume 1

● 3 DVD - 86’ (Pilote) + 3 x 80’ env. Showshank Films. ● Bonus : Bandes-annonces (VF et VOST). Aucune trace du making-of pourtant signalé dans le générique final du Pilote. ● Infos techniques : 1.78 - 16/9 - VF etVO (Pilote uniquement) en stéréo DD Sous-titres français ; français pour malentendants. Technique

LE CŒUR A SES RAISONS

Note série 4

Paru π

premières séries quasi “interactives” au cours desquelles le personnage principal, à la fois drôle, maladroit et ingénieux, s’adresse directement au téléspectateur et lui procure quelques indices pour résoudre l’énigme. Un joli programme qui n’a presque pas pris une ride. ■ VC

Genre : Policier. Créateurs : Richard LEVINSON, William LINK. Acteurs : Jim HUTTON, David WAYNE, Tom REESE. Musique : Elmer BERNSTEIN. USA - 1975 - Couleurs. À New York, en 1947, un écrivain et détective amateur aide son père inspecteur de police à résoudre des meurtres mystérieux.

● Images : Correctes, mais sans éclat particulier. ● Son : Deux pistes claires ; dialogues trop proéminents sur la VF. ● Note technique : 7/10.

Notre avis : Véritable institution aux USA, Ellery Queen est une des toutes

● 4 DVD - 94’ (Pilote) + 11 x 48’ env. Élysées. ● Bonus : Bandes-annonces (VF ou musicale). ● Infos techniques : 1.33 - 4/3 - VF (sauf le Pilote) et VO en mono 2.0 DD Sous-titres français.

Avis technique

Saison 1

Avis technique

Z NATION

Dispo. en VOD le Paru

Paru

/10

● 4 Blu-ray - Régions multiples 22 x 42’ env. - Warner. ● Bonus : En HD et VOST sauf précision. Intéressant commentaire audio de la créatrice et du réalisateur sur le Pilote (VO…) ; conférence de presse instructive lors du Comic-Con 2013 (29’) ; origine de la série ; judicieux montage de séquences pour comprendre l’histoire des personnages ; l’importance de la Nouvelle-Orléans ; sympathique séance de questions/réponses en public (30’) ; 26 scènes coupées sur les rapports entre les personnages (42’). Fonction UltraViolet. Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 1.78 - VF en stéréo ; VO en 5.1 DTS HD MA Sous-titres français ; anglais pour malentendants. Avis technique

Note série

Dispo. en le

● Images : Des couleurs soutenues, mais un master qui présente des imperfections ainsi qu’un piqué plus fin sur le Pilote que sur le reste des épisodes. ● Son : Un très léger souffle variable et discontinu (selon les versions et les épisodes) avec une VF usuelle qui mise tout sur les dialogues et gomme les ambiances, contrairement à la VO. ● Note technique : 5/10.

N°219 MAI 15 -

1p An. Série Silicon Valley V°_Mise en page 1 24/04/15 15:51 Page1

indispensables des applications plus inutiles les unes que les autres. La variété des personnages ainsi qu’un sens de la satire bien aiguisé permettent de ne jamais s’ennuyer. ■ AA

Dispo. en VOD le 05.05

Saison 1 Genre : Comédie Créateurs : Mike JUDGE, John ALTSCHULER, Dave KRINSKY. Acteurs : Thomas MIDDLEDITCH, T.J. MILLER, Josh BRENER. Musique : Jeff CARDONI. USA - 2014 - Couleurs. Après avoir refusé une offre mirobolante de rachat, l’inventeur d’un algorithme de compression révolutionnaire décide de monter sa propre start-up avec ses colocataires. Notre avis : Un programme idéal pour tirer à boulets rouges sur la folie furieuse engendrée par le Hollywood de la haute technologie, véritable bouillon de culture mais aussi de bêtise où chacun tente de rendre

Paru π

Note série

/10

Dispo. en VOD le Paru

/10

+ 25.03 22.11 22.11

● 2 DVD - 8 x 27’ env. - Warner. ● Bonus : En VOST sauf précision. Commentaires audio souvent hilare des créateurs et des acteurs (VO) ; makingof qui fait très bien le tour de la question sans se prendre au sérieux ; modules sur la reconstitution du salon de la bataille entre start-up et la visite du quartier général des personnages principaux. Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.78 - 16/9 - VF et VO en 5.1 DD - Sous-titres français ; anglais pour malentendants.

Avis technique

SILICON VALLEY

■ AA

STREET FIGHTER Assassin’s Fist Genre : Aventures. Réalisateur : Joey ANSAH. Acteurs : Akira KOIEYAMA, Christian HOWARD, Mike MOH. Musique : Patrick GILL. Grande-Bretagne/USA - 2013 Couleurs.

● Images : Toutes neuves et pleines de fraîcheur, mis à part certains plans larges de foule plus granuleux. ● Son : Équivalent en VF comme en VO, le 5.1 proposé est peu démonstratif, mais il s’offre quelques sursauts notables sur la BO et les séquences de “trip”. ● Note technique : 8/10.

À la fin des années 80, deux disciples élevés comme des frères suivent l’enseignement d’un grand maître d’arts martiaux qui tente de les préserver de son douloureux passé. Notre avis : Cette mini-série aux épisodes ici regroupés à la manière d’un film impressionne très vite par sa connaissance et son humble respect de la célèbre saga de jeux vidéo. C’est avec sérieux et de véritables qualités de mise en scène que nous est contée la genèse de ces figures mythiques

meurtre d’un homme et le rapt de sa fille/Une journaliste revient dans son village d’enfance en apprenant qu’un corps a été retrouvé au Pyla. Notre avis : Avec leur casting solide et leur ouverture sur le patrimoine national à travers une exploration savamment explicative de nos régions, ces trois téléfilms mixent idéalement et judicieusement polar, drame et thriller. Un très joli travail du Service public. ■ VC

Paru

Genre : Policier. Réalisateurs : Lionel BAILLIU, Didier ALBERT. Acteurs : Bruno SOLO, Clémentine CÉLARIÉ, Véronique GENEST. Musiques : Laurent JUILLET, Frédéric PORTE. France/Belgique - 2013/14 - Couleurs. Un gendarme et une femme flic enquêtent sur un cadavre découvert sur la plage de Saint-Malo/À Rocamadour, un capitaine de gendarmerie et son futur successeur tentent d’élucider le

- N°219 MAI 15

Dispo. en le

7 Paru π

+ 22.11 22.11

cette saga familiale évoque avec justesse les conditions de vie difficiles dans le Québec rural de l’époque, mais également la place alors tenue par la femme et ce qu’elle devait faire pour s’en extirper. On regrettera toutefois que l’intrigue patine sur la longueur. ■ VC

/10 Dispo. en le

+ 25.03 22.11 22.11

ÉMILIE Les Filles de Caleb

● 2 DVD - 91’/91’/98’ - AB Vidéo. ● Bonus : Aucun. ● Infos techniques : 1.78 - 16/9 VF en stéréo DD - Aucun sous-titre.

Genre : Drame. Réalisateur : Jean BEAUDIN. Acteurs : Marina ORSINI, Roy DUPUIS, Germain HOUDE. Musique : Richard GRÉGOIRE. Canada - 1990 - Couleurs.

● Images : Elles se fondent sur les spécificités des régions en matière de teintes et de luminosité, mais on note de petits frémissements de compression. ● Son : Des prestations acoustiques d’un niveau équivalent en termes de limpidité et de dynamique. ● Note technique : 7/10.

Le destin d’une jeune institutrice dans le Québec de la fin du XIXè siècle. Notre avis : Même si on peut être perturbé par l’accent québécois des protagonistes qui rend certaines situations dramatiques plus “pittoresques”,

/10

+ 13.05 π 25.03 22.11 22.11

● 7 DVD - 20 x 47’ env. - Koba Films. ● Bonus : En VF. Joli entretien plein d’anecdotes avec le réalisateur et l’auteure (23’) ; bandes-annonces. Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.33 - 4/3 - VF en mono 2.0 DD - Aucun sous-titre. Avis technique

Meurtres à Saint-Malo/ La Disparue du Pyla/ Meurtres à Rocamadour Volume 1

Avis technique

MEURTRES À…

Paru π

● Apport HD : Très qualitatif, mais une VF en retrait. ● Images (AVC) : Aucune réserve à formuler en dehors de quelques étoffes qui clignotent fugitivement. ● Son : La VF conserve l’activité du caisson et les ambiances bien dosées, mais détache trop les dialogues et phagocyte tous les bruitages de coups. VO plus aboutie à privilégier. ● Note technique : 8/10.

Note série Note série

● 1 Blu-ray et 1 DVD (bonus) Régions multiples - 153’ - Factoris Films. ● Bonus : Sur DVD, en VOST sauf précision. Intégralité du programme habilement commentée par le réalisateur (VO) ; 4 bonnes scènes coupées ou prolongées parfois non finalisées ; courts modules sur l’histoire, la production, les personnages, les costumes, les chorégraphies et les effets spéciaux ; amusantes vidéos amateurs ; bêtisier moyen. Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 2.35 - VF et VO multilingue en 7.1 DTS HD HRA Sous-titres français, et automatiques sur les nombreux dialogues japonais de la VF.

Avis technique

Note série

enfin traitées avec déférence et références.

● Images : Elles accusent leurs 25 ans avec des sautes, une définition et une compression qui manquent de précision. ● Son : Plat et un peu de souffle, mais les dialogues restent distincts. ● Note technique : 5/10.

A L’OCCASION DE LA RÉTROSPECTIVE

PHILIPPE DE BROCA

À LA CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE DE PARIS (DU 6 MAI AU 1ER JUIN)

REDÉCOUVREZ 4 FILMS FONDATEURS DE L’UNIVERS DU CINÉASTE EN COFFRET DVD OU BLU-RAY

P L U S D E F I L M S E N D V D E T E N B L U-R AY S U R : H T T P :// W W W.G A U M O N T.F R

DISPONIBLES LE 6 MAI 2015

E N C O F F R E T D V D O U B L U-R AY

Musique Daryl Hall+ Cal V°_Mise en page 1 24/04/15 20:25 Page1

MUSIQUE génie, composé de ses plus grands hits : Maneater, Out of Touch, Kiss on my List, Private Eyes… Un concert qui alterne influences rock, soul, new wave et rythm and blues, exclusivement réservé aux fans de la première heure. ■ VC

là sa toute première œuvre de Mahler (vertement accueillie par les puristes, qui reprochèrent la perfection du style au détriment des aspérités), la composition alterne plages calmes et envolées puissantes, presque fiévreuses, d’une fascinante maîtrise. ■ GB

Note programme 5

Note programme Dispo. en le

+ Paru π 10.03 10.03

Genre : Concert. Réalisateur : Joss CROWLEY. Inclus : I can’t go for that, Back together again, You make my Dreams… 2014 - Couleurs. Concert enregistré le 15 juillet 2014 à l’Olympia Theatre de Dublin. Notre avis : Pour sa toute première performance dans la capitale irlandaise, le duo pop américain formé en 1972 offre un spectacle agréable mais sans

Gustav MAHLER Symphonie n°5 Genre : Classique. Chef d’orchestre : Herbert von KARAJAN. Enregistrement de la Symphonie n°5. Notre avis : Ouverte par une marche funèbre suite à l’hémorragie qui manqua d’entraîner Gustav Mahler au début du siècle dernier, l’illustre Symphonie en 5 mouvements évolue graduellement vers une atmosphère plus insouciante qui transcrit l’état amoureux du compositeur autrichien alors en pleines fiançailles. Dirigée par son compatriote, l’immense Herbert von Karajan, qui interprétait

● Apport HD : Appréciable. ● Images (AVC) : Lumineuses et pointues, des couleurs clinquantes, mais des arrière-plans au rendu parfois un peu granuleux. ● Son : La version en 5.1 est ample, limpide et englobante. ● Note technique : 8/10.

DVD/BLU-RAY

DVD DÉJÀ PARUS Columbia : Laurent Voulzy La Collection - D’Îles en îles + 6 CD Verycords : Status Quo Aquostic ! Live at the Roundhouse + 2 CD Auto-édités : Ervin Travis Shades of Blue in Paris Lonnie Shields Live at the 100 Club London

Century Media : Tesseract Odyssey/Scala Live in London + CD ou + LP Auto-édité : The CNK Paris brûle-t-il ? Parlophone : Paul Weller Saturns Pattern + CD

Mercury : The Rolling Stones Sticky Fingers Standard + 2 CD et Collector + 3 CD + 4 cartes postales + livret hardbook Warner Music : Muse Drones + CD

Play on : Rihanna Good Girl, bad Girl Auto-édité : Frédéric François 30 ans d’Olympia - Spectacle 2014

11 MAI Eagle Vision : A Musicares Tribute to Paul McCartney SPV : Axel Rudi Pell Magic Moments 25th Anniversary Special Show

18 MAI Eagle Vision : Peter Gabriel Play Rééd. Mercury : Daniel Darc Crève cœur + 2 CD

- N°219 MAI 15

● Apport HD Audio : Très appréciable. ● Son : Une précision, une finesse et une puissance formidables qui redoublent de vigueur lors de l’étincelant final, avec des différences toutefois minimes entre les 3 pistes. On regrette d’ailleurs le contenu un peu chiche d’une galette qui aurait pu contenir les Symphonies n°4, 6 et 9 de Mahler, interprétées dans les années suivantes par le même chef d’orchestre autrichien. Le BD Pure Audio en est capable. ● Note technique : 8/10.

Note programme 6

Eagle Vision : Lost Songs The Basements Tapes continued Styx Live at the Orleans Arena, Las Vegas

8 JUIN

27 AVRIL

+ Paru π 10.03 10.03

PURE AUDIO

25 MAI

Dispo. en le

Rimini Éditions : Eminem Derrière les paroles L’Histoire des Bee Gees

Universal Music : Kiske - Sommerville City of Heroes + CD

/10

préféré une approche selon lui plus psychologique. Chirurgicale, dirons-nous. Intelligente mais complexe et froide, cette nouvelle lecture exigeante, nettement inspirée de Schoenberg, peine à convaincre malgré les qualités évidentes de ses interprètes. ■ JN

2 JUIN

Polydor : André Rieu Magic of the Violin Jive : La Smala Un Cri dans le silence + CD

● 1 Blu-ray Pure Audio - 74’ - Régions multiples - Deutsche Grammophon. ● Bonus : Aucun. ● Infos techniques : Stéréo DTS HD MA, Dolby TrueHD et PCM.

BLU-RAY

WUORINEN Brokeback Mountain Genre : Opéra. Réalisateur : Jérémie CUVILLIER. Interprètes : Daniel OKULITCH, Tom RANDLE, Jane HENSCHEL ; Chœurs et Orchestre du Teatro Real de Madrid, dir. Titus ENGEL. France - 2015 - Couleurs.

11 MAI Eagle Vision : A Musicares Tribute to Paul McCartney SPV : Axel Rudi Pell Magic Moments 25th Anniversary Special Show

25 MAI Eagle Vision : Lost Songs The Basements Tapes continued Styx Live at the Orleans Arena, Las Vegas

La création mondiale, en février 2014, de l’opéra tiré de la nouvelle d’Annie Proulx. Notre avis : Si l’argument est le même (la librettiste est d’ailleurs l’auteure de l’histoire originale), le parallèle entre le film d’Ang Lee et cet opéra s’arrête là. Au sentimentalisme de la version cinématographique, le compositeur Charles Wuorinen a 72

Paru

/10

+ Paru π 10.03 10.03

● 1 Blu-ray - Régions multiples 130’ - Bel Air Classiques. ● Bonus : Making-of classique, qui aurait pu laisser plus de place au compositeur (HD, VOST). ● Note bonus : ★ ● Infos techniques : 1.78 - 5.1 DTS HD MA et stéréo PCM - Sous-titres français.

Avis technique

Live in Dublin

Avis technique

● 1 Blu-ray - Région multiples - 97’ Eagle Vision. ● Bonus : En HD et VOST. Deux interviews où les artistes parlent avec enthousiasme des musiciens et du concert. Inclut un petit livret de 8 pages en anglais. Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.78 5.1 DTS HD MA et stéréo PCM Aucun sous-titre.

Daryl HALL & John OATES

CALENDRIER

Paru

Avis technique

Dispo. en le

/10

● Apport HD : Quasiment un sommet pictural. ● Images (AVC) : Si ce n’est pour la fosse en demi-teinte, un piqué impressionnant de précision. Contrastes et colorimétrie au cordeau. ● Son : Peu d’emphase en multicanal. Les timbres vocaux et orchestraux sont traités avec délicatesse. Stéréo honorable. ● Note technique : 8/10.

Musique Bizet R°_Mise en page 1 24/04/15 15:56 Page1

MUSIQUE s’apprête à la jouer en juin avec le Philharmonique de New York). Il faut reconnaître qu’elle sait à merveille incarner ce rôle exigeant, avec une technique sûre et une vraie sincérité. Le chef Marc Soustrot apporte son humanité bien connue à cette œuvre dense aux mille couleurs orchestrales. Et si les chœurs, pas vraiment familiers de ce répertoire, mettent du temps à entrer dans l’esprit de l’œuvre, on n’en ressort pas moins, à l’instar de Xavier Gallais qui interprète Frère Dominique, les yeux rougis par l’émotion. ■ JN

Les Pêcheurs de perles Genre : Opéra. Réalisateur : Davide MANCINI. Interprètes : Patrizia CIOFI, Dmitry KORCHAK, Dario SOLARI ; chœurs et orchestre de l’Opéra San Carlo de Naples, dir. Gabriele FERRO. Allemagne - Couleurs. Une captation live d’octobre 2012. Notre avis : L’inspiration du compositeur de Carmen n’est pas que méditerranéenne. Témoin cet opéra situé à Ceylan que le metteur en scène Fabio Sparvoli a placé à mi-chemin entre rêve et réalité. Couleurs et chorégraphies nous plongent immanquable-

Dispo. en le

Paru

+ Paru π 10.03 10.03

HONEGGER Jeanne d’arc au bûcher

● 1 Blu-ray - Régions multiples 118’ - C Major. ● Bonus : Bandes-annonces. ● Infos techniques : 1.78 - 5.1 et stéréo DTS HD MA - Sous-titres français.

Avis technique

BIZET

/10

Genre : Oratorio. Réalisateur : Jean-Pierre LOISIL. Interprètes : Marion COTILLARD, Xavier GALLAIS, Yann BEURON ; Barcelona Symphony & Catalonia National Orchestra, dir. Marc SOUSTROT. France - Couleurs.

● Apport HD : Quel lustre visuel ! Le son est moins agréable. ● Images (AVC) : Des contrastes forts et des bleus particulièrement lumineux. ● Son : Étrange gestion des différents plans sonores en 5.1 et présence indésirable de certains bruits (colliers de perles parasitant la musique). Stéréo plus convenue. ● Note technique : 6/10.

Une captation live de septembre 2012 à Barcelone. Notre avis : Marion Cotillard n’en est pas à sa première Jeanne (ni à sa dernière d’ailleurs, puisqu’elle

Dispo. en le

(Der Rosenkavalier) Genre : Opéra filmé. Réalisateur : Paul CZINNER. Interprètes : Elisabeth SCHWARZKOPF, Sena JURINAC, Anneliese ROTHENBERGER. Musique : Richard STRAUSS ; orchestre philharmonique de Vienne ; dir. Herbert Von KARAJAN. Grande-Bretagne - 1962 - Couleurs. Dans la Vienne du XVIIIè siècle, deux jeunes gens tombent amoureux malgré leurs engagements respectifs. Notre avis : Fidèle à sa méthode, le réalisateur filme une représentation en

/10

+ Paru π 10.03 10.03

● 1 Blu-ray - Région B (et non multiples) - 184’ - Éléphant. ● Bonus : Galerie de photos (HD) ; bandes-annonces (SD ou HD). ● Infos techniques : 1.85 - Stéréo DTS HD MA - Sous-titres français.

Avis technique

LE CHEVALIER À LA ROSE

Paru

● Apport HD : Quelques épines sur la rose… ● Images (AVC) : Si les couleurs et les décors profitent raisonnablement du support, le master parfois abîmé (brûlures, taches, rayures) et la définition de correcte à quasi floue tempèrent sérieusement le plaisir. ● Son : Une stéréo large et relativement équilibrée. ● Note technique : 5/10.

Dispo. en le

/10

+ Paru π 10.03 10.03 10.03

● 1 DVD - 81’ - Alpha France. ● Bonus : Aucun. ● Infos techniques : 1.78. - 5.1 DD Sous-titres français. ● Images : Une lumière chaleureuse qui nous fait entrer encore plus dans l’émotion. ● Son : Un bon équilibre entre les acteurs et l’orchestre qu’on aurait aimé un peu plus détaillé, notamment pour les Ondes Martenot. ● Note technique : 8/10.

Monde d’Antonín Dvorák, dont le deuxième mouvement puissamment mélancolique figure parmi les airs classiques les plus célèbres. Nul doute que cet inconditionnel du disque et de l’enregistrement radiophonique, prioritairement intéressé par la dimension symphonique de l’œuvre, aurait été heureux de voir son interprétation sanctuarisée sur ce support numérique dernier cri, au côté de partitions de Smetana et Franz Liszt. ■ GB

direct avec un dispositif de cinéma à plusieurs caméras. Mais si l’opéra de Strauss conserve intacte sa merveilleuse musicalité et si le plateau vocal atteint des sommets, le statisme de la mise en scène comme de la captation, couplé aux postures et à l’expressivité souvent risibles des interprètes, accouche d’un spectacle terriblement empesé. ■ BA Note programme 4

Note programme

DVORÁK/SMETANA/ LISZT Symphonie n° 9 “Nouveau monde”/La Moldau/ Les Préludes Genre : Classique. Chef d’orchestre : Ferenc FRICSAY.

Dispo. en le

Enregistrement de La Symphonie du Nouveau Monde. Notre avis : Mondialement réputé pour ses interprétations des œuvres de Mozart et de Bartók, le chef d’orchestre hongrois Ferenc Fricsay dirigeait en 1960 l’Orchestre philharmonique de Berlin avec une énergie et une vitalité impressionnantes (au sortir d’une grave maladie qui devait l’emporter trois ans plus tard) dans la non moins fameuse Symphonie du Nouveau 73

/10

+ Paru π 10.03 10.03

PURE AUDIO

● 1 Blu-ray Pure Audio - Régions multiples - 72’ - Deutsche Grammophon. ● Bonus : Aucun. ● Infos techniques : Stéréo DTS HD MA, Dolby TrueHD et PCM.

Avis technique

Note programme 7

Avis technique

ment dans cet univers pétri d’hindouisme, tandis que les musiciens servent avec ferveur des pages parmi les plus belles de l’opéra français. Certes, la diction et la présence des rôles masculins ne sont pas toujours optimales, mais l’interprétation habitée de Patrizia Ciofi compense largement, et la direction de Gabriele Ferro rend pleinement justice aux trésors d’orchestration de cette partition. Une découverte à tous égards. ■ JN

● Apport HD Audio : Lumineux. ● Son : D’une pureté cristalline, l’enregistrement nous enveloppe malgré l’absence de piste 5.1 au vu de la complexité du remixage d’un orchestre symphonique où se mêlent cordes, bois, cuivres et percussions. Des trois pistes proposées (toutes encodées en 24 bits/ 96 kHz), la Dolby TrueHD tire légèrement son épingle du jeu avec son surcroît de précision. ● Note technique : 8/10. N°219 MAI 15 -

1p actu Imports V°_Mise en page 1 24/04/15 16:00 Page1

IMPORTS LES FILS DE SNAKE À la suite du succès d’Escape from New York (chronique Import dans ce n°) et de Mad Max, les Italiens se sont lancés au début des 80’s dans une production effrénée de films “Post Apo”. Parmi ceux-ci, on retiendra les 3 succédanés du spécialiste Enzo G. Castellari Bronx Warriors (Les Guerriers du Bronx), Escape from the Bronx (Les Guerriers du Bronx 2) et The New Barbarians (Les Nouveaux barbares). Blue Underground sortira ces 3 titres le 30 juin en Blu-ray toutes Régions en versions anglaises et sous-titrés français. Parmi les suppléments communs : un commentaire audio du réalisateur, des interviews récentes, des modules sur les cascades et le tournage, des galeries de photos et des bandes-annonces.

FAIS-MOI MAL Le film phénomène sur la relation sadomasochiste (bien sage) entre une jeune femme innocente et un homme aux goûts sexuels particuliers, Fifty Shades of Grey (Cinquante nuances de Grey),

HAMMER/WARNER Les films de la Hammer dont la Warner détient les droits se font désirer en Blu-ray. Le studio les propose en téléchargement HD depuis quelques semaines, et on peut supposer que des éditions Blu-ray verront le jour sur le support pour Halloween. Les titres concernés sont Horror of Dracula (Le Cauchemar de Dracula, déjà sorti en Angleterre), Frankenstein must be destroyed (Le Retour de Frankenstein), Dracula has risen from the Grave (Dracula et les femmes), Dracula A.D. 72 (Dracula ‘73), Taste the Blood of Dracula (Une Messe pour Dracula) et surtout le dernier The Satanic Rites of Dracula (Dracula vit toujours à Londres), tombé dans le domaine public et qui n’a jamais eu droit, même en DVD, à une édition digne de ce nom.

sortira aux États-Unis chez Universal le 8 mai (18 juin en France) en DVD et combo Blu-ray + DVD dans sa version salles US et son montage Unrated. Les pistes seront en VOST-F 5.1 DTS HD MA et VF 5.1 DD. Le DVD inclura de maigres suppléments comme un makingof avec des interviews de la réalisatrice et des acteurs principaux, ainsi que des entretiens avec les mêmes sur la difficulté d’adapter un roman au succès mondial et au sujet difficile. Le Blu-ray reprendra ces bonus en y ajoutant un module en 5 parties sur le

personnage de Christian Grey avec interview de l’acteur Jamie Dornan, un autre module similaire en 5 parties sur le personnage d’Anastasia avec propos de son interprète Dakota Johnson, une rencontre avec la romancière, des

extraits de la première à New York, des modules sur le consultant “sadomasochisme” et la création des scènes les plus chaudes, une simulation 3D de l’appartement, notamment la fameuse chambre rouge, ainsi que 3 clips.

L’EXTASE ET L’AGONIE Discret ces derniers temps au niveau des sorties, l’éditeur Severin Films revient en force le 12 mai avec la parution de 2 films emblématiques de Jesús Franco, spécialiste durant 3 décennies du cinéma érotique : She killed in Ecstasy (Crimes dans l’extase) et Vampyros Lesbos (Sexualité spéciale), interprétés par la magnifique et regrettée Soledad Miranda. Dans les 2 cas, nous aurons droit à des combos Blu-ray + DVD tirés de nouvelles copies 2K en allemand sous-titré anglais et au tirage limité. Parmi les nombreux suppléments, on trouvera des interviews d’époque du réalisateur et des acteurs, des présentations d’historiens du cinéma avec la BO des 2 films en CD, et la version espagnole alternative de Vampyros Lesbos. Dans les sorties annoncées par l’éditeur figureront aussi le très étrange Dust Devil (Le Souffle du démon) de Richard Stanley, paru chez nous dans une version courte en DVD, ainsi que 2 classiques du gothique italien des 60’s : Castle of Blood (Danse macabre) et Nightmare Castle (Les Amants d’outre-tombe).

UN GOÛT DE VANILLE Après de multiples reports, Warner vient enfin d’annoncer une date définitive, le 30 juin, pour la sortie en Blu-ray du très étonnant Vanilla Sky de Cameron Crowe avec Tom Cruise, Penélope Cruz et Cameron Diaz. Le Blu-ray inclura la version cinéma d’époque de même qu’un nouveau montage avec une fin alternative, et pas moins de 13 scènes coupées au montage ou étendues. Parmi les autres suppléments : un commentaire audio du réalisateur et de Tom Cruise, une interview de Paul McCartney, un clip, une galerie de photos et un montage de scènes ratées.

- N°219 MAI 15

Réalisées par Bruno Terrier

HOURRA ARROW ! Arrow Video, l’éditeur britannique bien connu des cinéphiles depuis son implantation sur le territoire américain, vient d’annoncer ses nouveautés combos Blu-ray + DVD du mois de juillet, qui sortiront simultanément aux USA et en Angleterre. On pourra donc à cette occasion redécouvrir dans un nouveau master 2K, en italien sous-titré anglais, l’assez rare western de Robert Hossein Cemetery without Crosses (Une Corde, un colt…) de 1969, que suivra le sous-estimé Eaten alive (Le Crocodile de la mort) de Tobe Hooper avec de nombreuses interviews inédites du réalisateur et des acteurs. On pourra aussi revoir le très bon 3 Women (Trois femmes) de Robert Altman, avec là aussi de nombreuses interviews, notamment une de Shelley Duvall lors de la présentation du film à Cannes en 1977, où elle reçut le prix d’interprétation féminine.

The lady from shanghai R°_Mise en page 1 22/04/15 19:24 Page1

IMPORTS réalisateur. Un film noir déroutant qui multiplie les séquences marquantes. Note film Dispo. en le Paru

consternant (le Grand méchant loup de Johnny Depp). Reste une paire de séquences plutôt réussies en tant que “clips” et, surtout, la prestation superbement ironique de Chris Pine en Prince charmant.

/10

Paru π 10.03 10.03 10.03

Note film

● 1 Blu-ray - Régions multiples (et non “A”) - 87’ - Mill Creek Entertainment - Import américain. ● Bonus : Aucun. ● Infos techniques : 1.33 - VO en mono 2.0 DTS HD MA - Sous-titres anglais.

Un marin travaille sur le yacht d’un couple et tombe amoureux de la femme lorsqu’un meurtre est commis. Notre avis : The Lady from Shanghai est aujourd’hui considéré comme un des nombreux trésors de son

(Into the Woods Promenons-nous dans les bois)

● Apport HD : Tous les bienfaits d’une restauration de patrimoine, mais il faudra conserver son DVD Zone 2 pour l’interactivité. ● Images (AVC) : Le travail phénoménal sur le noir & blanc explose littéralement de brillance, de contrastes et de piqué. À ce titre, la mythique séquence des miroirs donne presque le vertige. Les rares plans en très léger retrait comptent quasiment pour du beurre. ● Son : Un mixage mono cristallin et très élaboré, où la voix off du narrateur crée un effet de “feuilletage” très perceptible. ● Note technique : 9/10.

Genre : Film musical. Réalisateur : Rob MARSHALL. Acteurs : Meryl STREEP, Emily BLUNT, James CORDEN. Musique : Stephen SONDHEIM. USA - 2014 - Couleurs. Une sorcière jette un sort dont les répercussions s’abattent sur plusieurs personnages de contes de fées. Notre avis : Triomphe d’originalité à Broadway, Into the Woods devient hélas au cinéma un spectacle confus, visuellement monotone et parfois

accélérations baroques à la lisière du kitsch), ce film aux élans passionnément vénéneux et à l’imagerie souvent somptueuse s’achève en outre sur un coup de tonnerre dont la brutalité laisse sans voix. Note film Dispo. en le Paru

(Loin de la foule déchaînée) Genre : Drame. Réalisateur : John SCHLESINGER. Acteurs : Julie CHRISTIE, Terence STAMP, Peter FINCH. Musique : Richard Rodney BENNETT. Grande-Bretagne - 1967 - Couleurs. Dans l’Angleterre rurale du XIXè siècle, trois hommes de rang et de personnalité radicalement opposés se disputent les faveurs d’une même femme. Notre avis : Un peu oubliée par la postérité, cette pierre de touche du romantisme “adulte” mérite une sérieuse réhabilitation. Lyrique et cruel, visité par les ombres de David Lean (pour le lyrisme élégiaque des extérieurs) et de Ken Russell (pour les

Paru π

/10

Paru 10.03 10.03

● 1 Blu-ray - Régions multiples 171’ - Warner - Import américain. ● Bonus : En HD et VO. Making-of d’époque dont le commentaire volontiers emphatique peut faire sourire, mais aux extraits de tournage saisissants ; bande-annonce. Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 2.35 - VO en 5.1 DTS HD MA - Sous-titres anglais.

Avis technique

“FAR FROM THE MADDING CROWD”

● Apport HD : Globalement superbe. ● Images (AVC) : Hormis quelques plans carrément flous et délavés lors des séquences au montage accéléré, la folle présence des couleurs (mention spéciale aux verts et aux rouges) ainsi que le piqué optimal sur les vastes panoramas naturels font très forte impression. ● Son : Globalement frontal, il s’élargit avec aisance lors d’un incendie et un orage. ● Note technique : 8/10.

ANNIE Genre : Comédie musicale. Réalisateur : Will GLUCK. Acteurs : Cameron DIAZ, Jamie FOXX, Quvenzhané WALLIS. Musique : Greg KURSTIN. USA - 2014 - Couleurs. Confiée à une horrible famille d’accueil, une orpheline est adoptée par un richissime politicien. Notre avis : Braillard, grimaçant, démagogue, chorégraphié avec les coudes, ce remake consterne du début à la fin. Note film 3 Dispo. en le Paru

/10 + Paru 10.03 10.03 π

● 1 Blu-ray + 1 DVD (film) Région A - 118’ - Sony Pictures Import américain. ● Bonus : En HD et VOST-A sauf précision. Commentaire audio enthousiaste du réalisateur ; makingof standard ; chanson inédite ; journée 75

Paru π

Paru

● 1 Blu-ray - Régions multiples 125’ - Walt Disney - Import américain. ● Bonus : En HD et VOST sauf précision. Captivant commentaire audio du réalisateur et du producteur ; making-of bien ficelé en 4 parties (30’) ; zoom fouillé sur la forêt ; casting ; chanson inédite de Meryl Streep ; accès aux chansons avec fonction karaoké ; bandes-annonces (VF ou VO selon la langue du menu). Copie numérique. Note bonus : ★★★★ ● Infos techniques : 2.35 - VO en 7.1 DTS HD MA ; vraie VF en 5.1 DD ; piste Audiovision en stéréo DD Sous-titres français, automatiques sur les chansons, et anglais. Avis technique

Genre : Policier. Réalisateur : Orson WELLES. Acteurs : Rita HAYWORTH, Orson WELLES, Everett SLOANE. Musique : Heinz ROEMHELD. USA - 1947 - Noir & blanc.

Avis technique

(La Dame de Shanghaï)

INTO THE WOODS

● Apport HD : Enchanteur. ● Images (AVC) : Un éventail renversant de couleurs, de lumières et de détails. ● Son : Une ampleur musicale ébouriffante, et des basses parfois colossales. Excellente VF. ● Note technique : 10/10.

de tournage avec Quvenzhané Wallis ; sujet sympa sur le casting des enfants ; zoom basique sur un chien ; module lourdingue sur deux faux réalisateurs ; bêtisier forcé ; 5 karaokés ; 2 clips ; piste d’infos écrites ; galerie de photos, plantée par un bug d’interface qui oblige à éjecter le disque pour revenir au menu ; bandes-annonces (VO). Fonction UltraViolet. Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 2.35 - VO et vraie VF (chansons doublées) en 5.1 DTS HD MA ; piste Audiovision en 5.1 DD - Sous-titres français et anglais. Technique

THE LADY FROM SHANGHAI

Dispo. en le Paru

/10

● Apport HD : Parfait. ● Images (AVC) : Inattaquables. ● Son : Toute la dynamique musicale attendue, y compris en VF. ● Note technique : 10/10. N°219 MAI 15 -

the imitation game v°_Mise en page 1 22/04/15 19:23 Page1

IMPORTS arborescence d’intimisme à grand spectacle, prodige de reconstitution historique (le “décodeur” aurait à lui seul mérité l’Oscar du meilleur décor) et d’interprétation, dont la figure centrale suscite une empathie à littéralement fendre le cœur.

(Imitation Game) Genre : Drame. Réalisateur : Morten TYLDUM. Acteurs : Benedict CUMBERBATCH, Keira KNIGHTLEY, Matthew GOODE. Musique : Alexandre DESPLAT. Grande-Bretagne/USA - 2014 Couleurs. Oscar du meilleur scénario adapté. En 1940, un génie britannique des mathématiques est chargé de décrypter les messages inviolables des Allemands. Notre avis : Épopée humaine, historique et scientifique, ce biopic exemplaire tire un parti inespéré d’un sujet que sa richesse, voire sa complexité, auraient pu étouffer. Mais son scénario à entrées multiples réussit l’exploit de ne jamais se perdre dans ses multiples ramifications, fascinante

Dispo. en le Paru

Paru π 10.03 10.03 10.03

● 1 Blu-ray - Région A - 114’ Anchor Bay - Import américain. ● Bonus : En HD et VOST-A sauf précision. Passionnant commentaire audio du réalisateur et du scénariste (VO) ; excellent making-of (23’) ; 3 vivants débats publics avec l’équipe (29’) ; 2 scènes inédites qui développent un personnage clé ; bandes-annonces (VO). Fonction UltraViolet. Note bonus : ★★★★ ● Infos techniques : 2.35 - VO en 5.1 DTS HD MA - Sous-titres anglais pour malentendants. Avis technique

THE IMITATION GAME

/10

AFTER THE SUNSET (Coup d’éclat) Genre : Thriller. Réalisateur : Brett RATNER. Acteurs : Pierce BROSNAN, Woody HARRELSON, Salma HAYEK. Musique : Lalo SCHIFRIN. USA - 2004 - Couleurs. Un agent du FBI soupçonne un maître cambrioleur soi-disant à la retraite de préparer en douce le vol du dernier diamant de Napoléon. Notre avis : Plus d’humour que de péripéties, mais le duo faussement antagoniste Brosnan/Harrelson fonctionne à plein tube.

● Apport HD : Splendide. ● Images (AVC) : Une merveille absolue d’équilibre, de nuances et de précision. ● Son : Quelques saisissants effets guerriers dans un mixage d’une finesse magistrale. ● Note technique : 10/10.

Note film Dispo. en le Paru

/10

Paru π 10.03 10.03 10.03

● Apport HD : Éclatant, pour le coup. ● Images (AVC) : Un transfert numérique d’une densité enchanteresse, notamment au niveau de couleurs constamment superbes. ● Son : Un certain nombre d’effets marquants (fusillade, plongée sous-marine bien immersive) efficacement spatialisés. ● Note technique : 9/10.

Avis technique

Note film

97’ - Warner - Import américain. ● Bonus : Repris du DVD Zone 2, en SD et VOST-A sauf précision. Commentaire audio volubile du réalisateur, du producteur et du monteur (VO) ; journal du tournage plutôt prenant (70’) ; interview détendue du réalisateur et des différents acteurs ; 15 scènes coupées, avec commentaire optionnel (VO) ; interview d’un voleur de bijoux ; module sur les effets visuels ; bêtisier ; 2 gags dont Pierce Brosnan est la souriante victime, jadis proposés en bonus cachés, avec commentaire imposé du réalisateur sur le second ; bande-annonce (HD). Note bonus : ★★★★ ● Infos techniques : 2.35 - VO en 5.1 DTS HD MA - Sous-titres français ; anglais pour malentendants.

● 1 Blu-ray - Régions multiples au musée s’avère une surprise plutôt agréable et sensible. Note film Dispo. en le Paru

6 + Paru π

business et les relations entre ses personnages. À noter une jolie performance de l’actrice principale, Gugu Mbatha-Raw.

/10

10.03

Note film

À la mort de leur père, quatre frères et sœurs aux relations contrastées se retrouvent dans la maison familiale. Notre avis : Sans relever de la dentelle, cette tapisserie chorale orchestrée par le réalisateur des Nuit - N°219 MAI 15

● Apport HD : Réel, mais sans transcender quoi que ce soit. ● Images (AVC) : Nickel, dans les limites d’une esthétique intimiste. ● Son : Fonctionnel. ● Note technique : 8/10.

Dispo. en le Paru π

BEYOND THE LIGHTS Genre : Comédie dramatique. Réalisatrice : Gina PRINCE-BYTHEWOOD. Acteurs : Gugu MBATHA-RAW, Nate PARKER, Minnie DRIVER. Musique : Mark ISHAM. USA - 2014 - Couleurs. Emportée dans le tourbillon de la célébrité, une jeune et talentueuse chanteuse de musique pop tombe amoureuse de son garde du corps. Notre avis : Un Bodyguard des années 2000, légèrement plus subtil que prévu sur sa vision du show76

/10

Paru 10.03 10.03 10.03

● 1 DVD - Zone 1 - 116’ - Fox Import américain. ● Bonus : En VO. Cinq scènes inédites commentées par la réalisatrice, la photographe et la chef monteuse, ponctuellement substantielles ; inutile version alternative d’une escapade sentimentale à Mexico ; module relativement original mais également touchant sur le preneur de son, décédé à peine le tournage terminé ; bandesannonces. Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.85 - 16/9 - VO en 5.1 DD - Soustitres anglais pour malentendants. Technique

Genre : Comédie dramatique. Réalisateur : Shawn LEVY. Acteurs : Jason BATEMAN, Adam DRIVER, Tina FEY. Musique : Michael GIACCHINO. USA - 2014 - Couleurs.

Avis technique

THIS IS WHERE I LEAVE YOU

● 1 Blu-ray + 1 DVD (film + bonus très partiels) - Régions multiples 103’ - Warner - Import américain. ● Bonus : En HD et VOST sauf précision. Commentaire audio panoramique du réalisateur et du scénariste (VO) ; conversation redondante entre les 2 mêmes ; bon making-of en 4 parties (20’) ; zoom sur l’original jeune rabbin ; 6 jolies scènes inédites ; bandesannonces (VO). Fonction UltraViolet. Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 2.35 VO en 5.1 DTS HD MA ; VF très correcte en 5.1 DD - Sous-titres français ; anglais pour malentendants.

● Images : Elles sont plutôt neutres mais très correctes. ● Son : Clair et classique. ● Note technique : 8/10.

Home sweet Hell R°_Mise en page 1 22/04/15 19:26 Page1

IMPORTS IMITATION OF LIFE

Note film

(Images de la vie/ Mirage de la vie)

Genre : Comédie. Réalisateur : Anthony BURNS. Acteurs : Katherine HEIGL, Patrick WILSON, Jordana BREWSTER. Musique : Josh KELLEY. USA - 2014 - Couleurs. Écrasé par l’autorité de sa femme, un homme subit les conséquences d’un écart adultère avec une employée du magasin de meubles qu’il dirige. Notre avis : Un soupçon de Guerre des Rose, une lampée de Liaison fatale, un twist gentiment cruel…

Genre : Drames. Réalisateurs : John M. STAHL/ Douglas SIRK. Acteurs : Claudette COLBERT, Lana TURNER, John GAVIN. Musiques : Heinz ROEMHELD/ Frank SKINNER. USA - 1934/59 - Noir & blanc/ Couleurs.

Paru π 10.03 10.03 10.03

● 1 Blu-ray - Région A - 98’ Sony Pictures - Import canadien. ● Bonus : En HD et VOST-A sauf précision. Making-of standard ; 9 scènes inédites, dont on retient surtout une séquence de cauchemar plutôt réussie et une virée en boîte de nuit où les danseuses nues sont copieusement floutées ; bêtisier où se distinguent de vrais fous rires ; spot de pub pour l’entreprise du héros ; bandes-annonces (VO). Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 2.35 - VO et vraie VF en 5.1 DTS HD MA Sous-titres français et anglais. Avis technique

HOME SWEET HELL

Deux veuves affrontent leur solitude, leurs rapports conflictuels avec leur fille et le racisme qui pèse sur l’Amérique. Notre avis : D’un côté, un film d’une folle audace qui, au mépris du Code de censure en vigueur à l’époque, révolutionna la représentation des Noirs dans le cinéma hollywoodien. De l’autre, un remake propulsé au rang de totem du mélodrame, excessif et poignant. À l’arrivée, deux œuvres dont une vision comparative s’avère aussi passionnante que la découverte individuelle.

● Apport HD : Très correct. ● Images (AVC) : Du numérique de haut niveau, dans les limites d’une approche esthétique minimale. ● Son : Même remarque pour ce mixage de série, où la VF se montre plutôt bien intégrée. ● Note technique : 8/10.

Note film

soigné mais visuellement banal (une brève séquence fantasmatique sans conséquence frôle même le bâclage), linéaire et prévisible, le résultat est en outre plombé par le jeu aberrant d’un Christoph Waltz bourré de tics, de grimaces et de gestes ridiculement emphatiques. Note film Dispo. en le Paru

Genre : Comédie dramatique. Réalisateur : Tim BURTON. Acteurs : Amy ADAMS, Christoph WALTZ, Danny HUSTON. Musique : Danny ELFMAN. USA - 2014 - Couleurs et (un peu) N&B. Au croisement des années 50 et 60, un peintre amateur se fait passer pour l’auteur des tableaux créés par sa femme afin d’en tirer un profit maximal. Notre avis : Imposture, manipulation psychologique, moment clé de l’ère moderne où l’art devint un commerce de masse... Adaptés d’une histoire vraie, le sujet et ses enjeux sont passionnants sur le papier. Or Tim Burton en a tiré son film le moins inspiré. Esthétiquement

Paru π

Paru

/10

Paru

● 1 Blu-ray - Régions multiples -

/10

Notre avis : Malgré une inspiration “kubrickienne” un brin scolaire et un certain manque de moyens, le spectacle accroche par son scénario et son déroulement.

Paru 10.03 10.03

● Apport HD : Très séduisant. ● Images (AVC) : Des couleurs tour à tour pop et pastel au service d’un master flambant neuf. ● Son : Un classicisme cristallin, dont la musique profite au premier chef. ● Note technique : 10/10.

● Apport HD : Incomparable d’un point de vue cinéphile. ● Images (AVC) : La restauration de la version 1939 offre un velouté, des contrastes et un rendu admirablement argentiques. Éblouissante au niveau des couleurs, celle de 1959 pâtit de quelques plans en très net retrait. ● Son : Malgré un souffle perceptible, les dialogues et les ambiances du premier film ne posent aucun problème d’équilibre ou d’intelligibilité. L’acoustique du second est impeccable. ● Note technique : 7/10.

du système solaire non répertoriée, diamétralement opposée à la Terre et alignée sur la même orbite.

● 1 Blu-ray - Région A - 106’ Anchor Bay - Import américain. ● Bonus : En HD et VOST-A sauf précision. Making-of correctement promo (22’) ; extraits de débats publics en compagnie de la véritable héroïne de l’histoire, où Tim Burton établit un intéressant parallèle avec Ed Wood (34’) ; bandes-annonces (VO). Fonction UltraViolet. Note bonus : ★★ ● Infos techniques : 1.85 - VO en 5.1 DTS HD MA - Sous-titres anglais pour malentendants. Avis technique

BIG EYES

Dispo. en le Paru

Note film

JOURNEY TO THE FAR SIDE OF THE SUN (Danger : planète inconnue)

Dispo. en le Paru

7 Paru π

/10

Paru 10.03 10.03

Genre : Fantastique. Réalisateur : Robert PARRISH. Acteurs : Roy THINNES, Ian HENDRY, Patrick WYMARK. Musique : Barry GRAY. Grande-Bretagne - 1969 - Couleurs.

● 1 Blu-ray - Régions multiples 102’ - Universal - Import canadien. ● Bonus : Aucun. ● Infos techniques : 1.85 - VO en mono 2.0 DTS HD MA - Sous-titres français ; anglais pour malentendants.

Deux astronautes sont envoyés en mission d’exploration sur une planète

● Apport HD : Inégal. ● Images (AVC) : Certaines séquences sont saisissantes de piqué et de couleurs, tandis que d’autres font clairement régresser le plaisir. ● Son : Un peu saturé sur les effets. ● Note technique : 6/10.

Avis technique

Dispo. en le Paru

/10

111’/124’ Universal Import américain. ● Bonus : En SD. Commentaires audio formidablement complémentaires d’un spécialiste sur chaque film (VO) ; exceptionnel documentaire sur les deux films, où d’autres historiens du cinéma et une actrice clé du remake les replacent dans leur contexte respectif (32’, VOST) ; bandes-annonces (VOST). Note bonus : ★★★★ ● Infos techniques : 1.33/2.00 (barres noires plus petites que celles du 2.35) - VO en mono 2.0 DTS HD MA - Sous-titres français ; anglais pour malentendants.

Avis technique

Dans le registre de la comédie hollywoodienne inédite, on a vu pire.

N°219 MAI 15 -

Escape from New york V°_Mise en page 1 24/04/15 16:01 Page1

IMPORTS

Collector’s Edition Genre : Fantastique. Réalisateur : John CARPENTER. Acteurs : Kurt RUSSELL, Lee Van CLEEF, Donald PLEASENCE. Musique : John CARPENTER, Alan HOWARTH. USA - 1981 - Couleurs.

Notre avis : Un classique du fantastique contemporain. Note film Dispo. en le Paru

/10

Paru π 10.03 10.03 10.03

Avis technique

Dans un New York transformé en prison, un mercenaire doit secourir le président des États-Unis kidnappé.

● 2 Blu-ray (film + bonus séparés) Région A - 99’ - Scream Factory Import américain. ● Bonus : En HD et VO. Trois

● Apport HD : Impossible d’y échapper. ● Images (AVC) : Fruit d’un nouveau scan 2K, elles offrent le maximum en termes de précision nocturne, de nuances chromatiques et de profondeur de champ. Quelques plans fourmillent ponctuellement, et certains détourages sont “trahis” par le niveau du piqué. ● Son : La parfaite stéréo originale est idéalement ventilée en arborescences puissamment multicanales. ● Note technique : 8/10.

Dispo. en le Paru

(Le Corrupteur) Genre : Thriller. Réalisateur : James FOLEY. Acteurs : CHOW Yun-fat, Mark WAHLBERG, Ric YOUNG. Musique : Carter BURWELL. USA - 1999 - Couleurs. Interdit aux moins de 12 ans. Un inspecteur sino-américain chevronné et une jeune recrue sont contraints de faire équipe pour tenir en échec un dangereux chien fou de la mafia de Chinatown. Notre avis : Un polar très efficace, - N°219 MAI 15

Paru π 10.03 10.03 10.03

● Apport HD : Incorruptible. ● Images (AVC) : Rutilantes et hyper contrastées. ● Son : Tout bonnement ravageur. ● Note technique : 10/10.

Genre : Fantastique. Réalisateur : Norman JEWISON. Acteurs : James CAAN, John HOUSEMAN, Maud ADAMS. Musique : Divers. USA - 1975 - Couleurs. Interdit aux moins de 12 ans.

Notre avis : Ce film s’inscrit dans le courant “pessimiste” du fantastique où l’avenir est décrit comme un monde totalitaire, technologique et ultraviolent. Une chronique sur l’agressivité de l’homme et l’hystérie collective qui n’a rien perdu de son aura.

SINGLES

/10

● 1 Blu-ray - Régions multiples 110’ - Warner - Import américain. ● Bonus : Identiques au DVD Zone 2, en SD et VOST-A sauf précision. Commentaire audio de James Foley (VO) ; making-of, cette fois saucissonné en modules autonomes (45’) ; clip ; bandeannonce. Manque les photos et la BO isolée exclusive au DVD Zone 1. Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 2.35 - VO en 5.1 DTS HD MA - Sous-titres français ; anglais pour malentendants. Technique

THE CORRUPTOR

ROLLERBALL

De toutes les attractions proposées à la population de 2018, ce sont les matches de Rollerball, un sport particulièrement brutal, qui attirent les foules.

aux seconds rôles soignés, qui ne lésine pas sur la violence et l’ambiguïté. À noter une fin assez poignante, qui évite le happy-end traditionnellement de mise. Note film

Dispo. en le Paru

Genre : Comédie. Réalisateur : Cameron CROWE. Acteurs : Matt DILLON, Bridget FONDA, Campbell SCOTT. Musique : Paul WESTERBERG. USA - 1992 Couleurs. À Seattle, des célibataires cherchent l’âme sœur. Notre avis : Grunge ou pas grunge ? Si ce terme désigne un état d’esprit fondé sur l’incertitude existentielle de la jeunesse, alors oui, Singles est grunge. Note film Dispo. en le Paru

/10

Paru π 10.03 10.03 10.03

● 1 Blu-ray - Régions multiples 99’ - Warner - Import américain. ● Bonus : En SD et VOST sauf précision. Vingt-cinq scènes inédites 78

/10

Paru π 10.03 10.03 10.03

● 1 Blu-ray - Région B - 125’ Arrow Vidéo - Import anglais. ● Bonus : En HD et VO. Identiques au DVD Collector Zone 2 : Deux commentaires audio, du réalisateur puis du producteur ; coulisses ; making-of (25’) ; bandes-annonces. Inédits : Interview d’un James Caan ravi de revenir sur un tournage où les vraies bagarres éclataient fréquemment ; entretien avec le cascadeur vedette du film ; étonnant retour sur les lieux de tournage ; piste isolée de musique et d’effets (stéréo PCM). Inclut un livret d’analyse. Note bonus : ★★★★ ● Infos techniques : 1.85 - VO en 5.1 DTS HD MA et stéréo PCM Sous-titres anglais pour malentendants.

Avis technique

(New York 1997)

Note film

● Apport HD : Percutant. ● Images (AVC) : Un transfert magistralement “cinéma” qui respecte à merveille des choix de lumières et de couleurs volontairement tempérés. ● Son : La dimension circulaire des scènes de jeu crée une immersion souvent impressionnante. Roulis des billes d’acier, vrombissement des motos, innombrables chocs corporels, cris du public : on y est. ● Note technique : 9/10.

d’un étonnant niveau général, dont une sous-intrigue à part entière entre Bridget Fonda et Bill Pullman ; bêtisier spontané mais pas très drôle ; 3 énergiques performances musicales en version longue ; bande-annonce (en 2.35, VO). Note bonus : ★★★ ● Infos techniques : 1.85 - VO en stéréo DTS HD MA ; VF en stéréo DD - Sous-titres français ; anglais pour malentendants.

Avis technique

ESCAPE FROM NEW YORK

excellents commentaires audio du réalisateur/Kurt Russell, l’actrice Adrienne Barbeau/le chef opérateur et la productrice Debra Hill/le décorateur ; riche retour sur le film (23’) ; formidable module sur les effets spéciaux ; interview du co-compositeur ; entretien plein d’anecdotes backstage avec la photographe de plateau ; interview touchante du malheureux héros de l’intro coupée au montage, ponctuée d’extraits superbement restaurés ; intégralité commentée de cette séquence aux images de qualité terriblement inférieure, où le héros commet un hold-up avant de s’enfuir dans le métro ; rencontre avec un assistant ; galeries ; bandes-annonces. Note bonus : ★★★★★ ● Infos techniques : 2.35 - VO en 5.1 et stéréo DTS HD MA - Sous-titres anglais.

● Apport HD : Correct, mais ce sont surtout les bonus qui font la différence. ● Images (AVC) : Un master propre aux couleurs équilibrées, mais une définition dont la douceur peut laisser sur sa faim. ● Son : Très bonne dynamique, surtout musicale, sur les 2 versions. ● Note technique : 7/10.

Taps+Tutto R°_Mise en page 1 24/04/15 16:02 Page1

Genre : Drame. Réalisateur : Harold BECKER. Acteurs : George C. SCOTT, Timothy HUTTON, Ronny COX. Musique : Maurice JARRE. USA - 1981 - Couleurs. Suite à un accident mortel, les cadets d’une école militaire américaine prennent possession des lieux pour protester contre la fermeture de l’établissement. Notre avis : Ce film très peu “américain” se paie le luxe de n’offrir aucun happy end susceptible de contrarier son propos. Note film Dispo. en le Paru

/10

Paru π 10.03 10.03 10.03

Avis technique

T*A*P*S

(et non “A” comme indiqué) 126’ - Fox - Import américain. ● Bonus : En SD et VO. Commentaire audio du réalisateur, généreux en anecdotes sur son casting de futures stars ; formidable retour sur le film où, après une sidérante affirmation du producteur (“Il y a énormément de points communs entre T*A*P*S et Les Dents de la mer”), une partie de l’équipe relate l’épopée d’un casting où, au côté de Tom Cruise, Sean Penn se fit voler le rôle principal par Timothy Hutton (30’) ; poignant module sur la musique qui accompagne les funérailles militaires aux USA ; bandes-annonces. Note bonus : ★★★★ ● Infos techniques : 1.85 - VO en 5.1 DTS HD MA et 4.0 Dolby surround ; VF en 5.1 DTS Sous-titres français ; anglais pour malentendants.

● 1 Blu-ray - Régions multiples

● Apport HD : Mention bien. ● Images (AVC) : Quelques fluctuations minimes dans un ensemble d’une fort belle tenue argentique. ● Son : Puissant à défaut d’être immersif, il fait cependant claquer quelques coups de feu remarquablement spatialisés. Bonne intégration de la VF. ● Note technique : 7/10.

TUTTO DIGITALE Nouvelles DVD et Blu-ray d’Italie Le numéro 96 de Tutto Digitale vient de paraître. Au sommaire, les nouveautés du Micro Salon, les tests des appareils photo Nikon D5500 et Canon 7D Mark II, ainsi qu’un dossier sur la postproduction.

LA BUCA Le regard d’auteur de Daniele Ciprì peut déconcerter le spectateur qui attend une énième comédie sitôt vue, sitôt oubliée. Mais le film cherche à conjuguer les codes traditionnels de l’humour à une véritable recherche tant formelle que scénographique. Côté technique, le rendu du Blu-ray Lucky Red déploie un grain parfois marqué et une acoustique en revanche optimale. Dommage que le réalisateur n’intervienne pas dans les bonus. • 2.35, VO italienne ST-A en 5.1 DTS HD MA. www.luckyred.it …E FUORI NEVICA ! N’en déplaise aux puristes, le fameux “cinéma de genre” italien palpite encore grâce à des œuvres comme celle de Vincenzo Salemme, divertissement “national-populaire” qui ne fait de mal à personne. Un excellent Blu-ray Warner avec pour suppléments un making-of, des scènes inédites et la version longue du film. • 1.85, VO italienne ST-A en 5.1 DTS HD MA. www.warnerbros.it SALVATORE GIULIANO Ce classique majeur de Francesco Rosi, biopic sur un célèbre gangster d’après-Guerre, bénéficie enfin d’une restauration à sa hauteur redevable au Blu-ray Cristaldi Films. Et les bonus sont fantastiques. • 1.85, VO italienne en 5.1 et mono 2.0 DTS HD MA & 5.1 et mono 2.0 DD. www.cristaldifilm.com Traduction : Bernard Achour

1p Cal Zone1 219 V°_Mise en page 1 24/04/15 16:00 Page1

CALENDRIER

IMPORTS

LES PARUTIONS

AUX USA ET GRANDE-BRETAGNE

DÉJÀ PARUS

Poltergeist II and III, MGM The Rose, Criterion

The Boy next Door*/**, Universal Everly, Anchor Bay Inherent Vice*/**, Warner

26 MAI

5 MAI Black Sea**, Universal Lost River, Warner Munich*/**, Universal Selma*/**, Paramount

8 MAI Fifty Shades of Grey*/**, Universal

12 MAI American Buffalo, Twilight Time Beloved Sisters, Music Box Films Blackhat*/**, Universal Cannibal Ferox, Grindhouse Releasing The Cobbler, Image Ent. The Drownsman, Anchor Bay Extraterrestrial, Shout Factory Hombre, Twilight Time Jamaica Inn 75th Anniversary, Cohen Media

Stay as you are, Cult Epics Stigmata, Shout Factory Still Alice, Sony The Strange Case of Dr Jekyll and Miss Osbourne*, Arrow Video USA & UK These final Hours, Well Go USA They call me Mister Tibbs !, Kino The Train, UK, Arrow Video Two Men in Town, Cohen Media X : The Man with the X-Ray Eyes, Kino Zombie Holocaust, UK, 88 Films

15 MAI The McKenzie Break, Kino

18 MAI

1776, Sony Cahill U.S. Marshal, Warner Chappie, Sony Focus*/**, Warner The Hound of the Baskervilles, UK, Arrow Video Jupiter Ascending 2D & 3D*/**, Warner Killer Cop, Raro Video USA The Pope of Greenwich Village/Desperate Hours, Shout Factory Scarecrows, Shout Factory The SpongeBob Movie : Sponge out of Water 2D & 3D*/**, Paramount The Taking of Tiger Mountain, Well Go USA The Train Robbers, Warner Wolfcop, Image Ent.

19 MAI

* VF annoncée. ** ST-F annoncés UK : Import anglais

The Confession*, Criterion Cut Bank, Lionsgate Drowning by Numbers, UK, Mediumrare The Escapees*, Redemption Empire of the Ants/Jaws of Satan, Shout Factory Enter the Ninja, Kino The Food of the Gods/Frogs, Shout Factory Invitation to a Gunfighter, Kino Island of Death, USA & UK, Arrow Video The Loft**, Universal Man, Pride and Vengeance**, Blue Underground The Merchant of four Seasons, Criterion Revenge of the Ninja, Kino River of Death, Kino State of Siege*, Criterion Yellowbeard, Olive Films

2 JUIN

The Bloodstained Shadow, UK, 88 Films Germany Pale Mother, UK, BFI Isadora, UK, Odeon Ent. Paper Moon, UK, Eureka

Madman, Vinegar Syndrome Make Way for tomorrow, Criterion A Man for all Seasons, Twilight Time Mississippi Burning, Twillight Time The Organization, Kino Orgazmo**, Universal Retaliation, Arrow Video USA & UK Satan’s Blade, Slasher Video

20, passage Turquetil - 75011 Paris Fax : 01 55 25 8008 www.annees-laser.com

American Sniper*/**, Warner Cymbeline, Lionsgate Extremities, Olive Films Flawless, Olive Films Harley Davidson & the Marlboro Man, Shout Factory It ! The Terror from beyond Space, Olive Films Limelight, Criterion The Osterman Weekend, Anchor Bay Peter Benchley’s Creature, Olive Films

Infos Régions : Les titres US Warner et Universal ne sont pour le moment pas “régionalisés” et peuvent donc être lus sur une platine française. La plupart des nouveautés Lionsgate et Sony sont régionalisées.

SÉRIES TÉLÉ EN ● DVD & ● BLU-RAY ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●

The Beauty & the Beast Saison 2, VO ......................19/05 ● Call the Midwife Saison 4, VO...................................19/05 Ces calendriers sont une sélection de titres. Les éditeurs américains se réservent le droit de modifier ces informations à tout moment, ce qui est fréquent.

Duck Dynasty Saison 7, VO .......................................19/05 ● Falling Skies Saison 4, VOST-F .................................02/06

● ● ●

● ●

Glee Saison 6, VOST-F...............................................19/05 Hello Ladies Saison 1, VO.........................................26/05 Major Crimes Saison 3, VO .......................................26/05 Orange is the new Black Saison 2, VO ......................19/05 Parks and Recreation Saison 7, VO ..........................02/06 Power Saison 1, VO ...................................................12/05 Pretty little Liars Saison 5, VO ..................................02/06 Ray Donovan Saison 2, VO........................................26/05 Rizzoli & Isles Saison 5, VO ......................................02/06 Science Fiction Theatre Série complète, VO ............12/05 Sons of Liberty Série complète, VO ..........................26/05 Unforgettable Saison 3, VO .............................12/05 The Wire Série complète, VOST-F.............................02/06

DVD

N’apparaissent pas ici les DVD et BD étrangers identiques en contenu et disponibilité aux sorties françaises.

Fifty Shades of Grey (Cinquante nuances de Grey), VOST-F, VF

5 MAI

Beloved Sisters (Les Sœurs bien-aimées), VO Blackhat (Hacker), VOST-F, VF The Cobbler, VO The Drownsman, VO Extraterrestrial, VO Still Alice, VO These final Hours, VO

Tarifs des abonnements papier : France 1 an : 11 n° sans Hors-série 55 € 1 an avec Hors-séries DVD & Blu-ray 65 € 2 ans : 22 n° sans Hors-séries 99 € 2 ans avec Hors-séries DVD & Blu-ray 121 €

12 MAI

19 MAI American Sniper, VOST-F, VF Cymbeline, VO What we do in the Shadows, VO

- N°219 MAI 15

Illustration de couverture :

Service abonnement, reliures et anciens nos : Uniquement le matin 9h30-13h du lundi au vendredi : Isabelle Mettetal*. Tél. : 01 55 25 8002

The Boy next Door, VOST-F, VF Everly, VO Inherent Vice, VOST-F, VF

Cut Bank, VO

Éditeur & Rédacteur en chef : Patrick R. Marteau* Directrice des rédactions : Isabelle Ribemont* Secrétaire générale : Aurore Lacal* Premier secrétaire de rédaction : Sophie Bioux* Chef de rubrique cinéma : Bernard Achour Chef de rubrique matériel : Gilles Gerin* Coordination rédaction DVD : Éric Dumas* Rédacteur graphiste et design site Web : Sébastien Roussel*. Rédaction : Bernard Achour (Imports), Arnaud Alix, Gersende Bollut, Vincent Celati, Éric Dumas, François-Cyril Géroult, Marie-Sylvie Maufus, Jérémie Noyer, Bruno Orrù, Jacques Paris, Pascal Pinteau, Bruno Terrier. Collaboration : Michel Challet, Vincent Serlat. Webmaster : Stéphane Thiroux (webmaster@annees-laser.com). Publicité au journal : Aurore Lacal* : 01 55 25 8003 Régie publicitaire marchés additionnels JG Media : 01 47 14 14 66 - 06 16 56 64 10 jack.guede@jgmedia.fr Comptabilité : 01 55 25 8004 compta@annees-laser.com La Boutique Les Années Laser Beatriz Gautier, Victor Ortega. Tél. : 01.55.25.8001 Conception graphique Danièle Mège, Fabien Federspiel. Conseiller fabrication : Marc Bouhana. Impression : SIEP - Zone d’activités, 77590 Bois-le-Roi. Brochage et conditionnement : BrofaEst. Imprimé en France. PRINTED IN FRANCE. N° de commission paritaire : 1115K87317. Distribution : Presstalis. Routeur : France Routage. Gestion informatique : BIWING. Directeur de la publication : Patrick Ribemont*. Service des ventes et réassort kiosque : SIP Distrimédias tél. : 01.42.36.96.65 gribaux-sip@mercuri-presse.com Éditeur de la publication : Les Années Laser : Le 15 du mois, SAS au capital de 129.600 € - groupe TIQAP, principaux associés Isabelle et Patrick Ribemont. Dépôt légal à parution.

• Crédits photos : Emmanuel Vallée, Didier Pellerin, C. Lalune, I. Ribemont, Gilles Gerin.

IMPORTS

8 MAI

26 MAI

Pour toute demande : question@annees-laser.com

• Les Années Laser est imprimé sur du papier sans chlore. • Reproduction et photocopie des textes et photos (sur papier, internet ou tout autre support) interdites sans l’autorisation écrite des Années Laser. Article L.122-4 du Code de la propriété intellectuelle. • La rédaction décline toute responsabilité concernant les documents qui lui sont adressés. Les documents ne sont pas retournés.

DÉJÀ PARUS

Black Sea, VOST-F Lost River, VOST-F Selma, VOST-F, VF

N° d’ISSN LAL 1157-7002 - N° CNIL 246-216

Heures d’ouverture : 9h-13h 14h15-18h00 * Pour contacter la personne par mail (Rubrique Contacts sur www.annees-laser.com)

The Loft, VOST-F

2 JUIN Camp X-Ray, VO Chappie, VO Focus (Diversion), VOST-F, VF Jupiter Ascending, VOST-F, VF The SpongeBob Movie : Sponge out of Water (Bob l’Éponge, le film : Un Héros sort de l’eau) VOST-F, VF The Taking of Tiger Mountain, VOST-A Wolfcop, VO

DOM-TOM/Europe

62 € 78 € 120 € 152 €

DOM (sauf Réunion) & Europe envois par avion. Option envois par avion Réunion, TOM et autres pays, supplément : 13 € par an.

Pour vous abonner aux versions papier ou numérique (PDF du magazine compatible PC, Mac, iPad et Android) : www.annees-laser.com

N° 220 : le samedi 30 mai 2015 Hors-série DVD 2015 : paru Hors-série Blu-ray 2015 : paru.

Projet1_Mise en page 1 24/04/15 12:35 Page1

4p install Laurent_3p install Malakoff.qxd 23/04/15 13:19 Page1

De la GRANGE au CINÉMA Cinéphile compulsif, Laurent et son épouse possédaient une grande et belle grange inexploitée. La tentation était trop forte.

u temps lointain du collège, Laurent avait un camarade de classe dont les parents possédaient un vidéoprojecteur tri-tubes Sony, une rareté à l’époque, grâce auquel il découvrit le plaisir du grand écran à domicile. Contaminé par le virus (home) cinéphile, vint ensuite le temps de la vidéo amateur avec des amis, parodies déjantées de séries télé et de films à la clé. Dans la continuité de sa passion, Laurent s’est alors mis à organiser des rassemblements sur le cinéma avec vendeurs de figurines et concours de cosplay : ce jeu qui consiste à fabriquer le costume et les accessoires d’un héros de film et à se présenter ainsi déguisé lors d’une convention, mouvement né aux États-Unis (officiellement en 1939), avant d’essaimer bien plus tard au Japon (grand pratiquant du genre), puis en Europe. Des petits salons du début,

- N°219 MAI 15

Laurent était tout de même arrivé, lors des derniers rassemblements, à plus de 8.000 m2 au Parc des Expositions de Mâcon avec exposants, acteurs anglais et américains invités, compétitions de cosplay et tutti quanti. Nous étions d’ailleurs partenaires de ces Salons, parmi les plus importants du genre dans le domaine associatif. Après une pause due à certaines difficultés, notre lecteur a songé à remettre le couvert dans un cadre plus restreint et moins dévoreur de temps comme d’énergie.

Cuisine et dépendances Une fois la maison de leurs rêves dénichée au cœur de la Bourgogne, Laurent et son épouse se sont lancés dans l’aménagement. S’il s’était un temps imaginé en super bricoleur avec masque, cape et arme multi-outils à la ceinture, il s’est

vite rendu compte qu’il aurait mieux fait y avait une tranche de travaux prévue, de faire appel à des professionnels, d’au- en l’occurrence une cuisine aménagée. tant que le budget était disponible et qu’il Pourquoi ne pas en profiter pour transformer la grange inoccupée en véritable salle de cinéma ? Qui dit grange dit grande hauteur sous plafond, charpente ancienne aux poutres torturées et Discrète autant visuellement qu’auditivement, l’indispensable apparentes, toiture en forte pente, murs climatisation. en grosses pierres brutes et haut portail double en bois. On a choisi de conserver l’aspect extérieur sans aucune modification visible : tout s’est fait “dedans”. Des murs en parpaings ont été montés, y compris devant le portail, puis un plafond horizontal et un accès par l’intérieur. Une fois que les maçons, charpentiers, plaquistes, électriciens, spécialistes en climatisation et autres poseurs de moquette eurent fini leur ouvrage pour livrer une pièce nue d’un peu plus de 25 m2, un intégrateur, en l’occurrence la société Multizone venue

4p install Laurent_3p install Malakoff.qxd 23/04/15 13:19 Page2

Il faut amadouer l’Alien pour prendre la télécommande Harmony…

pour l’occasion de Montpellier, se chargea de l’installation proprement dite. Pose de l’écran et des enceintes, traitement acoustique, installation du matériel, montage du support et du vidéoprojecteur, passages de câbles, branchements divers et variés, enfin tous les aménagements nécessaires dans une salle dédiée ainsi que les réglages pour un fonctionnement optimal des électroniques mises en œuvre.

classiques de la salle de projection publique : le noir, le gris et le rouge (pour la moquette de sol, bien sûr) dominent. C’était de toute façon le souhait, et même l’impératif de Laurent. En amoureux des salles obscures, il voulait avoir l’impression de rentrer dans un vrai cinéma. Les huit sièges sont ainsi répartis en deux rangées, la seconde surélevée par une estrade de 1,2 m de profondeur pour 26 cm de hauteur. Le meuble supportant les électroniques est discrètement posé au fond. Notons néanmoins la présence de deux très belles figurines grand format : une grande statue de la princesse Leia à l’extrémité et, 8

Décoration ciblée Excepté les quelques cadres photos accrochés dans le sas d’entrée qui rappellent les meilleurs moments des conventions qu’il organisait, on ne peut pas dire que Laurent se soit noyé dans la décoration excessive et le baroque flamboyant. Déjà, dans le choix des teintes, on est volontairement resté dans les 83

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Les électroniques sont placées au fond de la salle.

pour faire pendant, posée sur le meuble matériel, une conséquente tête d’Alien richement détaillée, éditée pour le 25è anniversaire du film. Rien de plus. Quand on s’installe dans les fauteuils, toute la partie “apparente” de la pièce est totalement nue puisque les enceintes et les caissons de basses sont invisibles et que les surround sont encastrées dans le plafond. Rien ne doit interférer entre le

consœurs du constructeur, réserve de belles surprises visuelles, surtout en 2D, quand on leur fournit un environnement favorable. Elle avait d’ailleurs obtenu un Hit matériel dans LAL 197, justement pour ses performances en 2D. Pour recevoir l’image projetée, un écran Lumene Curve 300c a été installé. Comme son nom l’indique, il fait 3 m de base et est légèrement incurvé. Pour fournir de quoi flatter les rétines, c’est la maison Yamaha qui a été désignée avec le lecteur Blu-ray BD-A1020 Aventage. On est d’ailleurs resté fidèle à la marque pour l’amplification, puisque c’est un

excellence, en particulier dans le domaine du contraste, partie du signal dans laquelle les produits JVC sont spécialement performants. De plus, l’encadrement de l’écran de projection en velours noir favorise encore plus la focalisation sur le spectacle. Le plafond noir absorbant, avec tout l’avant de la pièce à l’unisson, forme l’écrin idéal pour la projection de films, y compris ceux aux

spectateur et le film afin de pouvoir se intégré Yamaha RX-A3030 qui gère les plonger le plus intensément possible signaux et délivre la puissance aux enceintes. Il y a de quoi faire, car il dans l’action. propose 9 canaux de 150 W chacun. Sachant que seules les 3 enceintes de Juste le nécessaire façade consomment vraiment, les Pour faire vivre cette belle salle et surround n’étant jamais voraces, la puisapporter à Laurent toutes les sensations sance déployée est a priori largement qu’il recherchait, Jean-Christophe de suffisante. Le système d’enceintes Multizone a proposé des valeurs sûres. installé est un pack B&W spécifiqueEn ce qui concerne l’image d’abord, ment développé pour les salles dédiées, il s’est tourné vers une des marques in- le CT7, composé de 3 B&W CT7.4 contournables actuelles de la vidéopro- devant et de 2 B&W CCM7.5 en surjection : JVC. En l’occurrence le DLA- round. On fonctionne en 5.2, puisqu’il y X35, une machine qui, comme toutes ses a 2 caissons passifs CTSW12 (membranes de 30 cm, donc) alimentés par l’amplificateur spécifique conçu pour cette gamme de subwoofer, le B&W SA 1000, qui, comme son nom l’indique aussi, fournit 1.000 watts à raison de 500 par canal.

ambiances les plus sombres et les plus difficiles à rendre. Du coup, la baisse de luminosité spécifique à la projection en 3D se supporte sans difficulté. Bref, c’est un sans-faute. On pourrait évidemment encore progresser dans le domaine qualitatif avec une machine de catégorie supérieure, car la salle laisse toute latitude dans ce domaine. Il n’empêche qu’avec le bataillon actuellement à l’œuvre, on est déjà dans le très agréable. Le fait d’avoir installé le rack matériel tout à l’arrière de la pièce et hors de la vue des spectateurs contribue encore plus à l’immersion, puisqu’aucune information “distrayante” ne vient titiller l’œil. Quitte à chercher la toute petite bête, il y a bien un très léger pli tout en bas à gauche de l’écran de projection (il arrive parfois que les toiles se déforment au bout d’un certain temps), mais il faut le savoir pour le voir, et il suffira de retendre la toile sur son cadre pour résoudre le problème.

Le regard Étant donné les conditions particulièrement favorables proposées par cette salle, le résultat ne pouvait qu’être tout à fait plaisant. En effet, nul reflet ou interférence lumineuse ne vient troubler la projection de l’image. Le JVC DLAX35 peut à loisir faire preuve de son

Une des deux B&W CCM7.5 encastrées dans le faux plafond.

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Une rangée de led signale le nez de l’estrade aux distraits.

Les oreilles Si on frôle le 10/10 en ce qui concerne l’image, qu’en est-il pour le son ? La salle de Laurent est un classique parallélépipède rectangle, forme dont on sait qu’elle n’est pas la plus idéale pour la restitution sans problème de bandesson, en particulier chargées dans le bas du spectre. Pour limiter au maximum à la fois les problèmes d’ondes stationnaires, ce cauchemar des basses

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Le JVC DLA-X35, toujours au sommet de son art.

L’INSTALLATION DE LAURENT ● Vidéoprojecteur JVC DLA-X35 ● Écran Lumene Curve 300c ● Lecteur Blu-ray Yamaha BD-A1020 Aventage ● Télécommande Harmony ● Amplificateur Yamaha RX-A3030 ● Subwoofer B&W CTSW12 (x2) ● Amplificateur pour sub B&W SA 1000 ● 3 B&W CT7.4 frontales et centrale ● 2 B&W CCM7.5 Surround ● Coût du matériel et installation : 37.000 € ● Coût des travaux: 17.000 €

a su faire le nécessaire pour trouver le bon équilibre entre la face avant et ses deux retours absorbants dotés de tissu tendu, et les 2/3 arrière équipés de panneaux diffusants. Une fois l’écrin réalisé, il faut y mettre les bons bijoux. Avec le système B&W CT7, on s’assurait déjà d’une capacité de rendu très performante. Les lecteurs qui ont lu notre récent test du pack B&W CM9 S2 Theatre (LAL 218) savent tout le bien que nous pensons de certains produits de la marque. Les ensembles CT7 font partie de ceux que nous apprécions particulièrement dans les salles dédiées, d’autant que l’association avec les électroniques Yamaha, en particulier l’amplificateur RX-A3030, d’une précision redoutable dans le haut du spectre qui supporte mal les enceintes déséquilibrées, est une belle réussite. On obtient un résultat à la fois rapide, précis, mais sans l’once d’un début d’agressivité et avec une belle matière dans le médium. Comme les caissons de basses CTSW12 profitent d’une alimentation conséquente grâce à l’amplificateur SA1000, le rendu des fondations sonores se montre à l’unisson du reste de la restitution. Tout comme pour l’image, on frise l’excellence.

voit aucune raison de toucher à quoi que le comblait. On s’en voudrait de doucher ce soit. Il nous a même confessé qu’à la cet enthousiasme, d’autant qu’on ne voit première utilisation de sa salle dédiée, il pas bien comment. ■ Jacques Paris a eu du mal à retenir quelques larmes Photos Emmanuel Vallée d’émotion tant l’impact sonore et visuel

fréquences, et le jeu de ping-pong des hautes fréquences sur les parois apte à rendre fou un maître zen, il est important de traiter acoustiquement les surfaces. En ce qui concerne le plafond et le plancher, ils profitent tout deux de revêtements limitant les résonances et les échos. Reste les murs qui ont, eux aussi, reçu un traitement afin d’équilibrer au mieux la réponse de la pièce. En effet, il est tout aussi important de ne pas assourdir à l’excès un lieu de restitution sonore que d’éviter les résonances insupportables, les deux situations étant tout aussi désagréables. L’avantage d’avoir conçu et construit de nombreuses salles, Que du bonheur c’est qu’on évite en général ces erreurs Quand on demande à Laurent ce qu’il de débutant. Multizone, qui n’en est pas, changerait s’il en avait l’occasion, il loin s’en faut, à sa première réalisation, avoue qu’en l’état actuel des choses, il ne

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P’tite

Le courrier des

lecteurs

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Pour nous écrire : question@annees-laser.com Réponses de Arnaud Alix, Gilles Gerin et Patrick R. Marteau

Envoyez votre annonce à : Les Années Laser - 20 passage Turquetil - 75011 Paris Vous pouvez adresser votre PA par e-mail à : petitesannonces@annees-laser.com

Les petites annonces sont publiées sous l'entière responsabilité de leurs auteurs. Elles doivent parvenir au journal dans un délai d’1 mois avant parution.

Pourquoi n'y-a-t-il pas de VF sur le Blu-ray du film Les Briseurs de barrages ? Guy V. - Genève Nous avons interrogé l'éditeur Studiocanal concernant ce titre (voir LAL 218) qui était très attendu par beaucoup d'entre vous. Comme il s'agit d'une version récemment remasterisée et intégrale, la VF d'époque ne correspondait plus au montage actuel et aurait présenté des trous avec des passages qui seraient passés en VOST. Il a donc été décidé de privilégier cette version intégrale, vision d'origine du réalisateur en VOST seulement.

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J'ai acheté un box Blu-ray d’anime au Japon, dont le format est intitulé "4/3 Pillar Box". Je le lis via une PS3 sur une TV HD Samsung, et le programme passe avec 2 bandes noires sur chaque côté. Puisje arriver à faire en sorte de voir le programme en plein écran ? Romain B. - 69, Lyon. "4/3 Pillar Box" sur le boîtier du disque indique que le format d'origine est le 4/3, ou 1.33. L'éditeur a donc encodé son programme avec des barres noires (les colonnes de "Pillar") verticales de part et d'autre de l'image pour remplir le cadre 16/9 obligatoire en HD. Il n'y a donc rien à faire. C'est exactement la même philosophie que pour les films en Cinémascope, sauf qu'au lieu d'être horizontales ("letterbox" en VO), les barres y sont verticales.

Je possède le lecteur Blu-ray Denon 3800 et l'ampli AVR 4310 en sortie HDMI 1.3. Le branchement sur les nouvelles générations de TV posera t-il problème concernant la réception vidéo ? Pour la 3D, il me faudra un nouveau lecteur avec sortie HDMI 1.4 : mon câble HDMI 1.3 permettra t-il le bon transfert du signal vidéo 3D via l'ampli en sortie 1.3 ? Enfin, ayant des enceintes non blindées, le champ magnétique peut-il avoir une influence sur les nouvelles générations d'écrans type OLED ? Gérard B. - 73, Chambéry La numérotation du HDMI ne concerne pas les câbles. On peut donc utiliser des cordons achetés à l'époque du 1.3 sur une installation 1.4, voire dans une certaine mesure 2.0 pour les distances courtes. La vidéo 3D a besoin d'éléments matériels HDMI 1.4 ou supérieurs dans la chaîne audio-vidéo au niveau de la source Blu-ray, de l'ampli et de l'écran, mais pas de câbles comme évoqué. Si l'ampli au milieu n'est que 1.3, la 3D ne passera logiquement pas. Quant aux interférences magnétiques d'enceintes avec l'OLED, nous n'avons lu aucune contre-indication en la matière. Mais comme il n'y a pas de faisceaux d'électrons qui pourraient être détournés de leur trajectoire par un aimant, le risque semble inexistant.

Pourquoi sur de nombreux films anglais et américains, les VO sont-elles avec des sous-titres français imposés sur les DVD et Blu-ray hexagonaux ? Georges C. - 26, Nyons C'est une obligation exigée par certains Studios anglo-saxons afin que leurs films ne se trouvent pas concurrencés sur leur marché local par des Imports de DVD et de Blu-ray français… Puis-je dissocier un ampli-tuner Home Cinéma afin de pouvoir utiliser juste mes amplis ? Pourquoi les appareils préamplis seuls sontils généralement plus chers ? J.C.C - Question Internet Seuls les modèles avec sortie pré-out peuvent être raccordés avec des amplis externes (de 2 à 13 en fonction des références). On ne trouve ce type de sorties que sur les modèles haut de gamme, comme vous pouvez le constater en regardant la partie connectique des fiches techniques des appareils que nous testons. Les préamplis seuls ont une construction différente des amplis intégrés, avec des composants et alimentations dédiés. Certains sont en plus conçus en vrai symétrique, avec sortie XLR, ce qui est plus coûteux à construire. Et les quantités vendues ne sont pas les mêmes...

Fidèle lecteur italien des Années Laser, j'aimerais connaître le destin de Secret Agent X-9, un temps annoncé chez Bach Films. Claudio - Italie, Milan Ce serial des années 40 avec Lloyd Bridges (Hot Shots ! 2, Y a-t-il un pilote dans l'avion ?) et Keye Luke (la série Kung Fu, Gremlins) est bel et bien toujours prévu chez l'éditeur pour une sortie DVD à compter du mois de septembre prochain. Le magnifique film Angel de Francois Ozon avec Romola Garai et Michael Fassbender va-t-il paraître en Blu-ray ? Patrick D. - Question@annees-laser.com L'éditeur Wild Side, qui possède les droits du film et l'avait sorti en DVD en 2012, nous a informé qu’aucune parution Blu-ray n'était à l'ordre du jour.

Les pré-amplis (ici, le Yamaha CX-A5000) ont une connectique spécifique.

Rectificatifs et additifs • Pour Hunger Games - La Révolte Partie 1 (test LAL 218), le CD qui accompagne l'édition Blu-ray Collector n'est pas la BO (hormis le titre Yellow Flicker Beat), mais un album “inspiré par” avec des chansons jugées plus attractives par l’éditeur mais pas obligatoirement pour les consommateurs. • Annoncé au 15 avril dernier en DVD et Blu-ray, Final Girl voit sa sortie différée au 8 juillet.

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• En page 60 du n° 218 d'avril, la note générale de Ni vu ni connu a sauté. Et ni vu ni connu, personne ne s’en est aperçu à la relecture finale ! Ce film bénéficie en fait d'un superbe 8/10. • Erreur dans le courrier des lecteurs du n° 218 : Un cordon YUV officiel existe bien pour la Wii, facilitant la connexion à un ampli audio/vidéo, avec de surcroît une meilleure qualité d’image SD que le composite de base.

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Cinéma à DOMICILE

Avec l’installation de Serge, on s’éloigne du Home Cinéma pour se rapprocher du "Cinéma at Home", tant par la taille de la pièce que par l’approche électronique.

lors qu’il possédait déjà une partie du matériel que nous retrouvons aujourd’hui, Serge, faute de place suffisante dans sa maison située en banlieue Est de Paris, avait jusque-là investi son salon. Guère partisan du minimalisme technologique, on vous laisse imaginer le tableau ! En effet, notre lecteur n’est pas du genre à se contenter d’un écran plat accompagné d’une barre de son. Un chiffre pour vous donner une idée de l’ampleur de cette ancienne installation : 3,60 m, soit la largeur de la toile microperforée installée dans le salon sur un enrouleur de fabrication maison. Car Serge, un électronicien à la retraite, aime aussi bricoler et passer du temps sur son Home Cinéma. Avec le recul, cette configuration lui semble un peu décevante : “Tout ça prenait beaucoup de place pour un résultat sonore moyen.” Seule solution à ses yeux, et à ses oreilles, passer à une salle dédiée suffisamment spacieuse pour assouvir son envie de cinéma à domicile.

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Entre amis Avant de détailler l’important chantier dans lequel Serge s’est lancé, il faut avant tout évoquer ses amis proches, André et Henri, que nous avons rencontrés lors de notre visite de cette nouvelle installation. Premier arrivé sur les lieux, André est “un ancien collègue de travail passionné de cinéma et de son, qui possède une salle assez impressionnante”, explique Serge. “Elle mesure 7 m de large sur 9 m de long avec une hauteur sous plafond de 5 m, l’écran fait toute la largeur de la pièce, et l’acoustique a été confiée à un professionnel du son.” On comprend mieux l’envie de notre lecteur de faire les choses en grand. Nous sommes ensuite rejoints par Henri, que Serge connaît depuis qu’il a 16 ans, “l’âge auquel j’ai commencé à m’intéresser à la reproduction sonore”, précise-t-il. “Des réalisations communes, lui le bois et la mécanique, moi l’électronique, des enceintes acoustiques

aux amplis à tubes” : voilà résumée en comme les murs en parpaings pleins de quelques mots une très longue amitié. 20 cm pour éviter la propagation du son vers l’extérieur, les estrades en béton pour les rangées de fauteuils et l’avantUne pièce en plus scène pour donner un aspect plus cinéL’exemple d’André et l’aide complice et ma”, raconte Serge. Le doublage intéprécieuse d’Henri ont surmotivé notre rieur, des murs au plafond, est réalisé à hôte pour entreprendre la construction partir de plaques de plâtre phoniques d’une petite salle de projection. “Une intégrant un isolant thermique de 10 cm. idée qui me trottait dans la tête depuis Si tout ça semble efficace pour l’isolongtemps, mais qui ne pouvait se lation sonore, la partie traitement acousconcrétiser par manque de temps”, tique quant à elle est délibérément mise dit-il. “Privilège de l’âge, j’ai choisi de de côté pour plus tard. Un choix plutôt prendre ma retraite pour m’atteler à ce surprenant, nous y reviendrons. projet.” C’est donc en 2013 qu’il décide de se lancer dans les travaux d’une pièce de 40 m² à partir d’une étude et de plans Comme au cinéma qu’il a lui-même dessinés. Ce nouveau Pour Serge, l’objectif 7è Art semblait volume, collé à sa maison côté salon, re- évident : “La décoration est très minijoint un petit bâtiment situé dans le jardin maliste, je voulais avant tout que ma qui lui sert d’atelier pour bricoler des salle ressemble le plus possible à un vrai appareils électroniques en tous genres. cinéma.” Tout l’aménagement a été fait La structure est confiée au maître avec son ami Henri, de l’électricité à la d’œuvre de son ami André. “Ça m’a pose de la moquette murale, en paspermis de confronter avec lui des idées, sant par l’installation ardue de l’écran

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L’imposante scène frontale avec les 3 "Voix du Théâtre" Altec A7 et les 2 caissons JBL 4645.

Oray Orion Pro pour hisser ses 67 kg à 4 m de hauteur. C’est dans les salles commerciales que notre lecteur a trouvé ses idées, et parfois même déniché les références exactes des produits qui éveillaient son intérêt. Ainsi, les appliques projetant verticalement 2 faisceaux lumineux différents ont été aperçues dans un cinéma proche de son domicile. Après une enquête minutieuse digne d’un détective privé, il a découvert que ces éclairages fabriqués par la marque italienne iGuzzini étaient les modèles Kriss i.5632 avec boîtier aluminium et lampe halogène. Mais que serait une salle de cinéma sans ses véritables fauteuils ? En quête de “modèles confortables et offrant un bon maintien de la tête”, Serge s’est tourné vers un des spéLa lampe d’ouvreuse Leclanché des années 50.

cialistes du secteur, la société Quinette Gallay basée à Montreuil qui, a priori, ne fournit pas de petites quantités aux particuliers. Mais une solution a finalement été trouvée pour lui céder une quinzaine d’unités Udine. Alignés en 3 rangées parallèles à l’écran dans un premier temps, ces sièges ont rapidement été disposés en arc-de-cercle à l’initiative d’Henri. Autre achat bien moins coûteux, une lampe d’ouvreuse Leclanché des années 50, un petit objet rétro et plein de charme qui se révèle bien utile en attendant l’installation future d’un système de gradation télécommandée des éclairages.

sur l’opportunité d’en acquérir à la suite de la fermeture d’une salle de cinéma.” Ce type de configuration multicanale, complétée par 4 enceintes surround Kef Chorale, ne peut se contenter d’un simple ampli audio-vidéo. Notre lecteur opte donc d’emblée pour la bi-amplification des A7, c’est-à-dire que les 2 haut-parleurs de chaque enceinte - dont la chambre de compression ont un canal d’amplification dédié. Rien qu’avec ça, on compte déjà 3 amplificateurs Altec 9442A. Mais reprenons le cheminement du son à la source. Doté d’excellents convertisseurs audio Wolfson, le lecteur Blu-ray Cambridge Audio Azur 752BD est relié aux entrées analogiques du Yamaha DSP-A1 qui fait office de préampli. Puis les signaux audio pour les frontales, les arrière et les caissons sont tous égalisés par différentes électroniques (DSP 600, DEQ2496…) avant d’être amplifiés indépendamment. “Les VOT ont l’inconvénient de ne pas descendre très bas en fréquence”, détaille Serge. “Pour palier ce problème, à l’aide des Dynacord DSP 600, j’ai filtré et mixé tous les signaux des voies d’écran inférieurs à 100 Hz pour les renvoyer sur mes JBL 4645 qui n’ont pas de difficulté à descendre dans le grave.” À noter que les DSP 600 sont des égaliseurs graphiques 31 bandes intégrant une liste exhaustive de filtres. Un autre point technique développé par notre lecteur concerne justement les basses fréquences : “J’ai décelé quelques creux et bosses probablement dus à la dimension de la salle et au manque de traitement acoustique, que je compense en partie avec un produit qui, à la base, n’est pas fait pour ça : un Feedback Destroyer de Behringer FBQ2496, qui permet d’absorber ou de favoriser des fréquences au 1/60è d’octave.” Tous ces réglages sont effectués

en utilisant un générateur de bruit rose fait maison et un analyseur audio/sonomètre IVIE IE-45. Quand on évoquait le passé d’électronicien de Serge, ce n’était pas pour rien.

Traitement acoustique ? À l’exception des panneaux de laine de verre Sonebel 164 de 3 cm d’épaisseur, prévus à la base pour la correction acoustique des plafonds et disposés ici sur toute la hauteur du mur avant, cette salle n’a pas de traitement acoustique. La correction électronique est certes là pour pallier un petit peu cette absence, mais vu que Serge s’interroge sur les possibilités d’amélioration sans devoir tout démolir, nous avons alors pensé à consulter Bruno Baert de la société Décorum Cinéma, qui propose des panneaux acoustiques pour habiller les murs (voir LAL n°200, installation de Thierry). En effet, en partenariat avec l’acousticien Jean-Pierre Lafont, il propose une solution de traitement partiel “facile à mettre en œuvre qui permettra de redonner à cette salle un certain confort acoustique, comme la disparition d’un écho flottant persistant”, avance-til. À partir de schémas identiques aux dimensions principales de la salle, Bruno a gentiment accepté de se prêter à notre exercice et de fournir une étude illustrant une solution possible. Il détaille son exemple d’implantation de traitement sur le mur latéral droit qui comporte “des paires de panneaux superposés, constitués d’absorbeurs 8

Aperçu du traitement acoustique proposé à notre demande par Bruno Baert de Décorum Cinéma.

Matériel ciné C’est en relevant l’écran qu’on découvre les impressionnantes enceintes frontales Altec A7 encadrant 2 gros caissons de basses passifs JBL 4645 équipés chacun d’un haut-parleur de 46 cm de diamètre. “Le choix des enceintes “Voix du Théâtre” type A7, connues aux USA sous le nom de “The Voice of the Theater” ou “VOT”, a été déterminé par le fait que mon ami André en était déjà équipé”, précise Serge. “J’ai donc pu apprécier leurs qualités avant de sauter 89

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Le BenQ W9000, testé en mai 2007 dans Les Années Laser, s’en sort plutôt bien vu son âge.

L’INSTALLATION DE SERGE ● Écran Oray Orion Pro motorisé et microperforé de 4,75 m de base ● Vidéoprojecteur DLP BenQ W9000 ● Lecteur Blu-ray Cambridge Audio Azur 752BD ● Écran de contrôle BeeTronics 7HD ● Intégré Yamaha DSP-A1 utilisé en préampli/processeur ● 3 amplificateurs Altec 9442A ● Amplificateur QSC USA 370 ● Amplificateur Altec 9444B ● 2 égaliseurs Dynacord DSP 600 FIR Filter ● Égaliseur Behringer DEQ2496 ● Filtre Behringer FBQ2496 ● Mixeur Behringer MX400 MicroMix ● 3 enceintes frontales Altec "Voix du théâtre" A7 ● 4 enceintes surround Kef Chorale ● 2 caissons de basses passifs JBL 4645 ● Coût du matériel : 10.000 € ● Coût des travaux : 90.000 €

[NDLR : les éléments noirs] et de diffuseurs [NDLR : schématisés en finition rouge]. Ce dispositif est complété par un plafond acoustique qui réduit la hauteur en façade initiale de 3,93 m à 3,74 m, soit 15 cm de plénum. Et en partie arrière, de 3,27 m à 3,08 m. Ce plafond acoustique est constitué de dalles noires de 40 mm d’épaisseur, en 6 x 12 cm, sur ossature noire, posées dans le sens de la longueur de la pièce. Sur l’arrière, un Cornertrap est également schématisé, bien qu’il ne puisse y avoir d’implantation symétrique, car sur l’angle opposé, une porte proscrit ce même dispositif.” Cette proposition prend en compte la présence des appliques et des imposants blocs de climatisation blancs difficilement déplaçables. Notons au passage qu’ils mériteraient un coup de peinture noire pour se fondre dans le décor. Bruno précise : “L’approche est volontairement minimaliste, mais suffisante pour améliorer la réponse acoustique de ce volume. Une bonne partie du mur arrière est constituée d’un rideau ouvrant ce volume sur un salon, ce qui va sérieusement limiter le traitement de celui-ci.” Suite à cette étude, l’enveloppe budgétaire pour les matériaux serait d’environ 23.000 €, et Bruno estime qu’il faut compter 3 jours de travaux. Une somme importante qui est aussi à la hauteur de la salle, comme nous l’explique Bruno : “Tout est ici multiplié par deux ou presque, compte tenu des hauteurs de plafond. Ce n’est pas la salle de M. Tout Le Monde ! Dans une salle de cinéma privé plus classique et de hauteur standard, ce budget serait largement revu à la baisse.” - N°219 MAI 15

Verdict Entre la machine de guerre électronique dont la puissance de feu semble conséquente et le peu de traitement acoustique, nous nous attendions à un résultat assez moyen. Surtout que l’écho flottant présent à l’avant de la salle ne laissait rien présager de bon. Serge nous a concocté un petit programme musical et cinématographique plutôt éclectique : des CD Audio d’André Isoir avec les quatre Toccatas et fugues de Bach au jazz du Wynton Marsalis Quartet en passant par Eddy Mitchell, Céline Dion et Quincy Jones en Blu-ray, sans oublier des extraits d’Avatar, la séance de démo fut riche et longue. Pour la partie audio stéréo, nous avons apprécié l’image

sonore ample et la richesse d’une restitution qui fourmille de détails. Il suffit de fermer les yeux pour se croire avec les musiciens, dans un autre lieu. Sur le rendu 5.1, à volume raisonnable, le résultat n’est pas aussi catastrophique que redouté, surtout en se plaçant sur l’une des deux dernières rangées, la première ne présentant aucun intérêt : le son donne l’impression de passer au-dessus de notre tête, qu’il faut un peu trop relever d’ailleurs, et on aperçoit les microperfo-

Bi-amplification, égalisation, filtrage : le rack matériel ressemble à celui d’une salle de cinéma.

rations de la toile dans les parties claires. On n’ose imaginer cette installation traitée acoustiquement… Une vraie petite salle de ciné ! Quant au rendu image, le vidéoprojecteur BenQ W9000, bien que vieillissant, ne s’en sort pas si mal que ça. Évidemment, le passage à un produit de dernière génération, ne serait-ce que pour remplir la totalité de la toile, serait une belle évolution. ■ François-Cyrille Géroult Photos Emmanuel Vallée

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MATÉRIEL HDMI HDR Face à l’engouement autour de la haute dynamique d’image HDR, l’organisme qui gère le HDMI a mis à jour les spécifications de son connecteur en version 2.0a, pour être compatible avec les flux vidéo UHD/4K de ce type.

PRIX EN HAUSSE Si la dégringolade de l’euro fait certes plaisir aux industries françaises exportatrices, pour les consommateurs amateurs de produits importés, c’est-à-dire 98 % des matériels Home Cinéma, il faut s’attendre à une hausse des prix qui peut aller de 10 à 30 %.

LE JAPON EN 8K

B&O : 90 ANS ! Pour fêter ses 90 ans le 17 novembre prochain, Bang & Olufsen prévoit de marquer l’Histoire de l’enceinte acoustique en révélant un modèle concept “qui va changer l’expérience du son à la maison, avec beaucoup d’innovations, et dont les technologies seront déclinées dans les 10 ans à venir”, dixit son PDG Tue Mantoni. En attendant, et sur toute cette année, le constructeur a conçu une gamme anniversaire, la Love Affair Collection, composée des 6 produits phares et emblématiques de la marque danoise, dont le récent téléviseur Avant (cf. LAL 212) dans une finition exclusive rose doré. www.bang-olufsen.com/fr/loveaffaircollection

ÇA BOUGE

CHEZ D-BOX

La télévision japonaise NHK a confirmé son intention de débuter les essais de diffusions 8K (4 fois l’UHD) dès l’année prochaine, de façon à être prête pour diffuser les JO de Tokyo en 2020 dans ce format, avec son 22.2.

RACHATS EN CASCADE Depuis quelques mois, ça bouge dans l’électronique grand public. Pioneer a été racheté par Onkyo (du groupe Gibson) ; Sharp télévision et audio a été repris en Europe par UMC, Universal Media Corporation, entreprise slovaque. Quant à Toshiba, il est en discussion avec Vestel, son soustraitant turc historique. Et les rumeurs ressurgissent quant à la vente sous licence (comme Philips) de l’activité télévision de Sony…

CHAÎNE DE TV3D Original, un projet de chaîne de TV française 100 % en 3D est en train de voir le jour. LaTV3D, c’est son nom, a déjà obtenu l’accord de diffusion du CSA (sur Box). Des émissions pilotes ont été tournées, dont une sur les Blu-ray 3D. Le lancement serait imminent. La diffusion se fera en 3D côte à côte, compatible avec toutes les Box et TV 3D.

Après des années de mise au point, la compagnie canadienne D-Box, spécialisée dans les systèmes d’oscillations pour sièges de cinéma et Home Cinéma, a enfin

les données des impulsions, créées artistiquement par D-Box pour chaque film avec les pistes audio des DVD et Bluray pour envoyer les instructions dynamiques sur 3 axes aux vérins sous les sièges. Mais, à la différence du système précédent qui se basait sur les données physiques très précises des pistes audio des disques pour la reconnaissance

terminé le développement de son nouveau contrôleur de mouvements, le HEMC. Ce contrôleur reste la tête pensante du système, celui qui synchronise

SON HOME CINÉMA MULTIPIÈCE Si le son multipièce sans fil a le vent en poupe dans les boutiques, les amplis audio-vidéo en étaient curieusement exclus, du moins sans passer par un adaptateur externe Wi-Fi. Eh bien plus chez Sony, qui va inclure directement dans ses nouveaux modèles réseau un adaptateur Google Cast (le pendant audio du Chromecast). Le STR-DN860 (550 €) est un 7 x 150 W, Dolby TrueHD et DTS HD, compatible audio stéréo High Rez et doté de 5 entrées HDMI 2.0 avec HDCP 2.2. Son grand frère STR-DN1060 est quant à lui un 7 x 165 W pourvu de 6 entrées HDMI 2.0. Ils peuvent partager de la musique avec d’autres éléments Google Cast dans la maison, comme le plateau de son pour téléviseur HT-XT3 ou les mini-enceintes sans fil SRS-X77/88/99. www.sony.fr

Le STR-DN860.

GANG DE PROJOS Le Vivitek H1186.

La famille de projecteurs Home Cinéma Full HD 1080p en technologie DLP s’enrichit coup sur coup de 3 nouvelles références. Leader sur le secteur, Acer introduit le H7550ST, un modèle de 3.000 lumens doté d’une lampe capable de résister jusqu’à 8.000 heures, à 900 €. Vivitek double la mise avec un H1186 moins lumineux (2.000 lumens), mais du coup plus contrasté, et dont la lampe peut tenir jusqu’à 7.000 heures, à 999 €. Sur le même châssis, le H1188 de Vivitek ajoute un procédé anti-saccades, ce qui alourdit l’étiquette de prix à 1.299 €. Tous 3 sont des modèles 3D Ready (DLP Link). Leur rapport de zoom est de x1,5, contre x1,1 pour le modèle Acer. www.acer.fr www.vivitek.eu

Son grand frère, un peu plus costaud en watts et en connectique.

- N°219 MAI 15

et le calage et s’accommodait mal du coup des doublages, le HEMC se base désormais uniquement sur l’écoute de la piste audio pour reconnaître les films et caler les mouvements, un peu comme l’appli Shazam en musique. Ainsi, non seulement les doublages sont d’office mieux détectés, mais en plus, le système fonctionne désormais aussi avec les films diffusés à la TV et en VOD, ce qui était impossible jusque-là. Le prix de ce contrôleur est de 4.500 €. hemc.d-box.com

Le H1188, toujours chez Vivitek.

1p actu matos Sony R°_klipsh 24/04/15 17:48 Page1

MATÉRIEL

Réalisées par Gilles Gerin DTS:X : IL FAUT (ENCORE) TOUT CHANGER !

MEUBLE ET PROJECTEUR Vous rêvez d’une image géante dans votre salon, mais un vidéoprojecteur au plafond très peu pour vous ? Eh bien, comme le proclamait si bien la marque dans les années 90 : “Vous en rêvez, Sony l’a fait” ! Côté pile, le LSPX-W1S est un élégant meuble bas, blanc brillant immaculé, au design très contemporain. Côté face, d’un bouton, il

révèle sous une trappe basculante un vidéoprojecteur très courte focale à lampe laser de 2.000 lumens, qui lui permet de déployer une image cinématographique en vrai 4K sur le mur attenant, comprise entre 167 et 373 cm ! Mais ce bel ange blanc pour la

paix des ménages a hélas un côté obscur : son prix estimé à 50.000 $... www.sony.net/Products/ 4k-ultra-short-throw/

ATMOS ACCESSIBLE Toujours 5.2.2 et avec une façade en aluminium cette fois, c’est le VSX-1130.

Le VSX-930.

Pioneer rend la technologie Dolby Atmos plus accessible cette année, puisqu’on va désormais trouver ce décodage en version 5.2.2 dès le milieu de gamme - très bien spécifié par ailleurs. Le VSX-930, un 7 x 150 W doté de 7 entrées HDMI pour 2 sorties, compatibles HDCP 2.2, est aussi bien sûr un ampli réseau, Wi-Fi, capable de décoder l’audio High Rez. Sa calibration MCACC monte en puissance et gère désormais 2 subwoofers indépendants pour une meilleure redirection géographique des basses, y compris à partir des voies Atmos. Le modèle se décline avec une façade en aluminium (la sienne est en plastique) sous la référence VSX-1130. Prix : NC, mais accessible… www.pioneer.fr

DTS a révélé la liste des produits de 2014 qui pourront être mis à jour pour décoder son dernier format, le DTS:X (cf. p. 99). Et elle est courte dans le “grand public” : l’ampli Denon AVR-X7200, testé dans le précédent numéro, et le processeur Marantz AV8802. On trouvera sinon ce décodage sur les nouveaux amplis à sortir en 2015, de manière sûre chez Onkyo et Yamaha. On ignore toutefois pour le moment dans quelles gammes, ni du coup dans quelles fourchettes de prix.

ENCEINTE PHILHARMONIQUE Original. Le constructeur français Amadeus a tiré de sa collaboration avec l’architecte Jean Nouvel une enceinte acoustique active à vocation domestique et professionnelle, la Philharmonia, pour équiper les auditoriums 5.1 de la Philharmonie de Paris. Le prix n’est pas encore connu.

2p TV Samsung_Mise en page 1 24/04/15 18:07 Page1

M AT É R I E L

LCD SOUS STÉROÏDES Avec sa nouvelle collection de téléviseurs SUHD*, Samsung pousse la technologie LCD sur écran plat… pardon, courbe, vers des sphères encore jamais atteintes. SAMSUNG UE55JS9000

L'aristocratie de l'écran courbe.

TÉLÉVISEUR LCD UHD 2D & 3D ● Diagonale de l’écran ● Prix indicatif

140 cm (16/9) 3.490 €

● Spécificités : Wi-Fi - Courbe - HDR - WCG Boîtier évolutif

ousculé dans le haut de gamme de prestige par l’OLED, et sur la résolution UHD/4K par la féroce concurrence chinoise, Samsung a d’abord réagi l’année dernière avec un gros investissement sur l’écran courbe. Une rupture stylistique très remarquée, mais qui commence aujourd’hui naturellement à être copiée. Toujours à la recherche d’un coup d’avance, le constructeur a marqué les esprits au Salon CES de Las Vegas en janvier dernier avec une nouvelle proposition de téléviseurs premium SUHD apportant des innovations inédites et bien visibles,

sur l’image cette fois. On avait hâte de voir ça de plus près !

SUPER LCD Comme de juste, le JS9000 reprend et améliore les piliers de la marque sur le haut de gamme ; à savoir, en premier lieu, la courbure, finement exacerbée par un capot arrière alvéolé ; et la dalle LCD UHD, de résolution 3840 x 2160 pixels. Mais cette dalle est différente. Plus transparente, elle permet, en conjonction avec le rétroéclairage LED latéral localisé (par bandes), de pousser les pics de luminosité jusqu’à 600 lumens, soit une brillance inédite. Par ail-

Définition *SUHD ou Super UHD Les téléviseurs Super UHD sont des TV UHD Samsung optimisés par 2 technologies : le HDR, pour High Dynamic Range, qui prévoit une réserve dynamique lumineuse pour mieux restituer l’intensité des reflets et des sources de lumière ; et le WCG, pour Wide Color Gamut, qui élargit la palette de couleurs. Ce dernier procédé fait appel chez Samsung à l’ajout d’un film de type nano-cristal (Quantum Dot) placé entre les LED et la dalle LCD.

- N°219 MAI 15

leurs, pour mieux exploiter cette plage dynamique étendue, son pilotage est effectué pour la première fois en vrai 10 bits, ce qui passe le nombre de paliers entre le noir et blanc de 256 à 1024. Bien que toujours latéral sur cette référence, le rétroéclairage LED profite aussi d’une nouvelle technologie dénommée Quantum Dot, qui est un film de nano-cristaux derrière la dalle, lequel sert à commuter entre différentes couleurs très pures de façon à permettre à la dalle LCD d’afficher un spectre de couleurs plus large.

ASSOCIATION DE BIENFAITEURS Pour profiter de ce potentiel d’affichage amélioré à la fois en dynamique et en couleurs, Samsung compte sur un nouveau type de contenu UHD HDR (High Dynamic Range) et WCG (Wide Color Gamut). La société a notamment passé des accords avec des

Studios comme la Fox pour remasteriser des films en UHD avec ces nouveaux paramètres, et elle compte sur des canaux comme la VOD ou les services de streaming à la Netflix pour les distribuer auprès du public dans un premier temps. Et bien sûr, même s’il n’est pas nommé directement, le futur Ultra HD Blu-ray (cf. LAL 217) devrait être un partenaire privilégié pour fournir lui aussi du contenu de ce type, rétrocompatible avec les standards antérieurs, dans leurs limites techniques bien sûr. En parallèle, afin d’en promouvoir les bénéfices et d’accélérer les adhésions parmi les décideurs, Samsung a créé l’UHD Alliance et réussi à réunir autour de cette cause, ô miracle, la grande majorité des acteurs du milieu, y compris ses camarades constructeurs !

MERCI L’UPSCALING Néanmoins, soyons réalistes, de telles sources UHD, HDR et WCG

2p TV Samsung_Mise en page 1 24/04/15 18:07 Page2

TECHNIQUEMENT PARLANT

M AT É R I E L

● Luminosité 600 cd/m² ● La connectique - 4 entrées HDMI 2.0 (dont ARC et MHL) - 1 prise Péritel via adaptateur - 1 entrée YUV + A/V stéréo via adaptateur - 1 sortie audio optique - 1 port CI+ + prise casque sur TV - 3 ports USB + réseau ● Les chiffres - Puissance audio RMS : 2 x 20 W + 2 x 10 W (sub) - Dimensions sans pied (L x H x P) : 124,8 x 71,3 x 9,1 cm - Poids : 21,7 kg - Consommation : max. 266 W (classe A)

risquent de se faire désirer encore quelque temps : Samsung le sait bien. Son procédé d’upscaling a donc été revu et renforcé pour prendre en compte cette nouvelle donne, avec le Peak Illuminator pour profiter du surplus de brillance, le Color Mapping Algorithm pour les couleurs, mais aussi l’Auto Depth Enhancer pour la gestion de la profondeur de champ. Ces procédés profitent à toutes les sources, SD, HD, Full HD, 3D, mais aussi Ultra HD “classiques” telles qu’on peut en débusquer sur YouTube, Netflix ou encore les 2 canaux expérimentaux de TNT UHD en Île de France (des boucles de paysages). Le téléviseur est sinon bien sûr compatible UHD sur ses 4 entrées HDMI 2.0 avec HDCP 2.2, alignées sur le boîtier externe One Connect (interchangeable pour les mises à jour matérielles annuelles) et, par son port USB ou via le réseau (Wi-Fi), il le décode aussi en H.264 et H.265.

Deux télécommandes. Et le pointeur réagit bien.

un modèle plus terne, qui fera économiser beaucoup d’euros. On est quand même ici un peu pour en prendre plein les yeux… D’autant que l’équilibre dans la générosité n’est pas outrancier. Les peaux sont plutôt bien respectées, mais les primaires claquent comme un Technicolor dopé aux stéroïdes. Sur les bleus du ciel, c’est magnifique, et les voitures rouges paraissent toutes signées Ferrari. En revanche, sur le vert pelouse, la pointe de fluo, il faut s’y faire. Le téléviseur permet bien sûr de calmer tout ça assez facilement avec le curseur “couleur” pour retrouver un équilibre plus traditionnel et nuancé à souhait. En ce qui concerne le piqué, si le désentrelacement est plus faillible qu’on ne le souhaiterait à ce

la fin d’un programme grâce à un fonctionnement multitâche.

TECHNICOLOR Par ailleurs, autre intérêt de cette forte puissance, le démarrage du téléviseur est instantané. Avec l’alourdissement des services interactifs, on avait assisté à un net recul sur ce plan. Là, il est agréable de ne pas avoir à attendre une dizaine de secondes avant de voir l’image, ni une dizaine d’autres avant de pouvoir changer de vo-

NOTATIONS sur 10 ........................ Fonctions/Équipement : Le top en la matière. Ergonomie : Un net progrès, à la fois sur les services interactifs et la télécommande “avancée”. Performances : De pair avec la montée en qualité de la source. Curieux faux pas sur la 3D. Rapport qualité/prix : Un investissement, certes, mais au moins correctement protégé contre l’obsolescence.

niveau de prix, il est globalement bien géré. À condition de baisser le réglage de netteté de 10 à 20 points (-30 avec une source UHD native), on profite à la fois d’un haut niveau de détail, de textures modelées et de contours propres, même s’il lui manque sur ce plan la finesse et le ciselé des meilleurs. En tout cas, l’Auto Depth

NOUVEAU MOTEUR Autre gros chantier de cette génération, Samsung a changé de moteur multimédia pour Tizen, issu de sa division téléphonie (pour les smartphones vendus dans certains pays). Ce qui frappe de prime abord, c’est sa sobriété bienvenue, loin de ces pages plein écran envahissantes et agressives, remplies d’applications inutiles juste pour meubler. Ici, le contact principal se résume à un bandeau avec l’icône des dernières applications utilisées, par exemple YouTube et Netflix. Leur chargement est de surcroît très rapide grâce au processeur 8 cœurs sur ce modèle. Et il est même possible de basculer sur la TV, sans quitter son application, pour guetter par exemple

lume, de chaîne ou autre. Autre préliminaire sympathique, la TV est fournie avec 2 télécommandes. Une avec pointeur nouvelle génération, pour une fois assez pratique ; et une petite, traditionnelle et boutonneuse, pour les conservateurs comme nous, sur ce point du moins. Et, ô joie, les réglages sont accessibles dès le premier niveau de menu, sans avoir à cliquer pendant des heures ni à se battre contre le CEC (avis à Sony…). À partir du réglage image Naturel, on peut se contenter de baisser assez fortement le contraste, la netteté, voire aussi un peu la couleur, c’est selon. Ce téléviseur a en effet comme argument des couleurs plus vives qu’il serait malvenu de brider. Autant acheter alors directement

Enhancer est efficace sur les perspectives rectilignes (champs), c’est certain ; l’image en est davantage creusée. L’upscaling fait de son mieux avec les DVD pour multiplier par 20 les pixels de la source, mais le résultat manque quand même un peu de fermeté. La brillance supérieure de l’écran se traduit sur les images normales par une vivacité un peu renforcée, très agréable. En contrepartie, difficile d’oublier le rétroéclairage simple Edge LED. Malgré le plutôt bon contraste de la dalle, qui maintient des noirs crédibles, son action reste assez décelable depuis les côtés, surtout sur les films soustitrés qui affolent souvent ce type de rétroéclairage (pompage). Et il faut encore bien monter en prix (et en taille) pour profiter du Graal que nous avons vu sur le stand de la marque au Salon International CES, à savoir un rétroéclairage Direct LED, le seul à pouvoir garantir des noirs parfaits en LCD. Pour finir, l’affichage UHD (la 3D nous est apparue anormalement dédoublée, mais nous avions peutêtre un problème avec la paire de lunettes actives) exacerbe bien sûr tous les beaux pixels de ce téléviseur avec son découpage très ciselé, ses micro-contrastes très bien rendus et ses nuances, y compris par la couleur, sans équivalent. Là-dessus, la surcouche HDR + WCG, dont nous avons pu voir un très court aperçu, ajoute au ciselé une vitalité, un éclat et, au final, une énergie très excitante. Et engageante pour l’avenir. Un écrin technique, c’est certain, en dehors du rétroéclairage simple Edge LED. Maintenant, plus de finesse dans le traitement vidéo ne serait pas pour nous déplaire. Ça tombe bien, ce sont des choses qui peuvent être facilement améliorées, puisque sur ce plan-là, l’UE55JS9000 est parfaitement évolutif grâce à son intelligence déportée dans un boîtier interchangeable, une exclusivité rassurante et bienvenue de la marque, surtout quand on y met ce prix. ■ Gilles Gerin Note : Nos test ont été effectués sur le modèle de 165 cm, non commercialisé en France.

Le premier écran vraiment prêt pour l’UHD Blu-ray - En met plein la vue Ergonomie très agréable

N A AIMÉ

Upscaling qui mériterait plus de finesse - Rétroéclairage Edge LED Prix élitiste

N N’A PAS AIMÉ 95

N°219 MAI 15 -

1p Lecteur Panasonic V°_Mise en page 1 23/04/15 13:15 Page1

M AT É R I E L

LECTEUR BLU-RAY 2D/3D & DVD

une autre !

En attendant son premier lecteur Ultra HD Blu-ray, Panasonic propose de patienter avec de l'upscaling Ultra HD/4K à partir de Blu-ray actuels sur son tout nouveau DMP-BDT370…

● Zone/Région ● Prix indicatif ● Disponibilité

2 (DVD)/B (Blu-ray) 149 € Immédiate

● Spécificités : Wi-Fi - Miracast - Audio High Rez

Pas de fausse joie : le "4K" (UHD) se limite à l'upscaling de BD en 24p et à l'affichage de photos.

On trouve

PANASONIC DMP-BDT370

rapidement ses repères.

“ULTRA” UPSCALING L

a collection 2015 de lecteurs Blu-ray Panasonic aligne 5 modèles, en plus du patron DMP-BDT700 de 2014 qui rempile pour un an. De conception bien plus modeste que ce dernier - et d’un tarif bien plus doux -, le DMP-BDT370 joue davantage la carte de la jonction entre le disque et le dématérialisé.

BONUS MUSICAL De dimensions classiques, c’est une platine de profil 5.0 BD-Live Ready. Elle lit donc tous les disques vidéo de 12 cm, du DVD au Blu-ray 3D, mais bloque sur les bonus en ligne du BD-Live si on ne lui fournit pas de la mémoire sur l’un de ses 2 ports USB, situés tous deux en façade avant. On aurait préféré que l’un d’eux soit à l’arrière, car connecter une telle mémoire, même au format mini, empêche la façade basculante de se refermer, ce qui fait perdre pas mal de superbe à la ligne. La connectique arrière est minimaliste, loin du déploiement de force du DMP-BDT700 (sortie 7.1 et double HDMI 2.0 pour rappel). Il faut se contenter d’une sortie HDMI, d’une prise audio optique typiquement pour une petite barre de son (ou alors un très vieux sys-

tème Home Cinéma) -, et d’une prise réseau en doublon du Wi-Fi. Petite précision, la sortie HDMI est au format 1.4 ; l’upscaling UHD proposé est donc limité à 24 images/seconde, soit aux seuls films sur Blu-ray, et non aux DVD. Le lecteur est en revanche capable d’afficher des photos JPEG en vraie résolution UHD 2160p, issues de lecture DLNA ou d’une mémoire USB. En revanche, avec la fonction miroir Miracast, pour l’affichage sans fil de l’écran d’un smartphone, cela reste en Full HD 1080p. Le lecteur USB et DLNA comprend tous les grands classiques de la vidéo (DivX, MKV, AVI) et gère convenablement les fréquences d’affichage. Le portail connecté promeut principalement l’appli TV de rattrapage d’Arte, en vidéo gratuite YouTube et Dailymotion, et enfin en vidéo sur abonnement Netflix, qui dispose de sa touche d’accès direct sur la télécommande (on ne peut pas la rater !). Les amateurs de musique apprécieront aussi la présence de l’application du service de streaming français Deezer, rarement proposé sur les amplis qui lui préfèrent son concurrent US Spotify (exception faite de notre Onkyo du mois). Toujours à propos de mu-

Bon désentrelacement Affichage de photos en 8 Mpixels

N A AIMÉ Pas de réducteur de bruit Limites sur l'upscaling UHD

N N’A PAS AIMÉ - N°219 MAI 15

NOTATIONS sur 10 ........................ Fonctions/Équipement : On régresse à ce niveau-là, pour cause de réduction des coûts... Ergonomie : Joli menu, mais des choix de paramétrage par défaut restrictifs. Performances : Un travail très correct, valorisant pour les sources de qualité. Rapport qualité/prix : Très cohérent et sans surprise (bonne ou mauvaise).

sique, le lecteur est aussi compatible avec certains formats “High Rez”, comme le Flac et même, pour la première fois, le DSD des SACD. Attention : le navigateur n’aime pas trop aller chercher les fichiers dans des sous-dossiers.

ACTION DIRECTE Au niveau du moteur, le DMPBDT370 reste basique, loin là aussi du potentiel du grand frère. Concrètement, les possibilités d’affinage du travail d’affichage et de décodage sont minimalistes : aucun réducteur de bruit, et un simple curseur de netteté. Et rien du tout en audio, hormis la possibilité d’enclencher une conversion en PCM multicanal sans perte. Gare au menu de paramétrage initial : à l’issue de la configuration rapide, le 24p est désactivé (curieux choix), et les pistes son HD sont converties en SD (idem). Pour les retrouver, il faut basculer le Réglage piste sonore secondaire BD-Vidéo de Oui à Non. On perd certes alors le son des bonus en vrai PIP (alias Bonus View), mais ils sont quand même plus rares que les pistes audio HD... La vitesse de chargement est dans la norme : 16’’ sur notre disque repère. La mécanique grince un peu dans les premières secondes, mais garde ensuite le silence. L’upscaling de DVD en 1080p ne fait pas de miracle, mais le désentrelacement des sources de type cinéma est excellent. Sur les 96

Le minimum vital au niveau connectique. Le port SD en façade a disparu.

concerts en revanche, les obliques sont moins lisses, surtout quand s’ajoutent des transitions de couleurs vives. Bon point, un zoom peut être convoqué pour passer un programme 1.78-1.85 4/3 en plein écran. Le piqué de l’upscaling 1080p peut être un peu amélioré via le curseur de netteté, mais sans grande efficacité. En contrepartie, son action est assez violente sur les sources HD (et 3D) : dès le réglage à +1, le renfort est très visible sur les textures (bien), les contours (moins bien), mais également le bruit numérique (pas bien). Néanmoins, malgré ce manque de subtilité, on aurait aimé pouvoir profiter de la fonction lorsqu’on pousse l’upscaling jusqu’au 2160p, ce qui n’est malheureusement pas possible. Du coup, l’upscaling Ultra HD des Blu-ray reste plutôt doux, sans gain en piqué (mais un léger mieux sur les transitions de couleurs). En l’état, la fonction pourra juste être utile à apaiser un upscaling UHD de télé un peu trop agressif sur cette partie-là. Un lecteur agréable dans ses lignes, conforme à son rang, mais dont on attendaitplus sur l’upscaling UHD. L’ouverture audio High Rez est en revanche une bonne surprise. ■ Gilles Gerin

TECHNIQUEMENT PARLANT ● Décodeurs audio HD : Tous ● Codages vidéo lus : MKV, XviD, AVCHD, MPEG-2, mp4 ● Codages son lus : MP3, FLAC, WAW, WMA, AAC, DSD ● La connectique - 1 sortie HDMI - 1 port réseau - 1 sortie audio numérique optique - 2 ports USB en façade ● Les chiffres - Dimensions ( L x H x P) : 41,5 x 4,3 x 18,2 cm - Poids : 1,2 kg - Consommation : 10 W

1p Lecteur Sony R°_Mise en page 1 24/04/15 14:39 Page1

M AT É R I E L

Hit

une autre !

SONY BDP-S4500

d’activer une conversion des pistes son DTS (DVD, Blu-ray) en Dolby Digital. Il y a toujours du bon à creuser...

DIRECT

Sony se convertit lui aussi (après Toshiba) à la compacité.

PETIT ET RAPIDE Pour sa nouvelle collection de platines

LECTEUR BLU-RAY 2D/3D & DVD

Blu-ray, Sony a fait le choix de refondre

● Zone/Région ● Prix indicatif ● Disponibilité

l’esthétique, mais aussi les menus. Une première.

L’

offre en lecteurs Blu-ray se renouvelle chaque année, avec souvent peu de changements. C’est moins vrai en 2015 pour Sony, qui modifie à la fois l’esthétique, avec un format plus compact et très carré (fini le toit pyramidal à géométrie variable d’une année sur l’autre), mais aussi le menu de sa page d’accueil, ce qui n’était pas arrivé depuis... les origines du format (ou presque) ! Grand événement, donc.

POTICHE Exit donc le menu en thésaurus emprunté à la vénérable console portable PSP première du nom, noir & blanc et juste émaillé de quelques icônes colorées pour les applications multimédia, alignées à la verticale comme à la parade. Désormais, la page d’accueil est toute en couleurs et fait la part belle aux logos bien visibles des applications clés, en tête desquelles figurent Video Unlimited, le service VOD (SD et HD 5.1) de Sony qui devrait très prochainement être rebaptisé en PlayStation Video, Netflix, qui a même sa touche dédiée sur la télécommande, les services de francetélévisions (dont Pluzz et Culturebox avec ses programmes culturels en direct), mais aussi France24, l’INA, sans oublier l’incontournable YouTube (directement pilotable via un smartphone). Finalement, dans

cette nouvelle histoire, la lecture de disques et de fichiers par USB se retrouve reléguée en bas de la page sous la forme de deux icônes… tristement en noir & blanc. Mais nous ne les oublions pas ! D’abord, l’USB. L’ouverture au niveau des formats est très large, y compris sur le multicanal qui peut accompagner les vidéos, en Dolby Digital et DTS. Le lecteur est même capable de respecter la cadence originale 24p des fichiers HD de type film (sortie en 1080/24p). En revanche, comme pour les applis, les sources vidéo européennes à 50 Hz sont converties sans ménagement en 60 Hz, avec soubresauts de fluidité à la clé. Sur les services de francetélévisions, c’est sensible. Il serait temps que Sony corrige ce bogue, qui perdure depuis des années. Mais il faut dire qu’au Japon (60 Hz), il n’y a pas ce problème... Autre souci, le constructeur a visiblement renvoyé son traducteur pour la langue française. Déjà, le contrat de licence à valider obligatoirement pour profiter des services connectés n’est plus qu’en anglais. Mais une “traduction non officielle” peut être consultée sur Internet, comme c’est indiqué en préambule. Et puis le nouveau menu de configuration (qui ressemble physiquement beaucoup à l’ancien, pour le coup) abonde en paramétrages aux noms mystérieux, nantis d’explications qui

- Fait le job N Discret A AIMÉ Pas d’afficheur - Pas très “french friendly”…

N N’A PAS AIMÉ

2 (DVD)/B (Blu-ray) 100 € Immédiate

● Spécificités : Format compact - Option démarrage rapide

NOTATIONS sur 10 ........................ Fonctions/Équipement : On est dans le basique. Ergonomie : Jolie page d’accueil, mais trop de galimatias dans les paramètres. Performances : Classiques et sans surprise (ni bonus). Rapport qualité/prix : Un lecteur compact qui assure correctement et facilite l’accès à des applis, dont celle de Netflix.

laissent songeur. Extrait : pour la très importante fonction “Réglage mix audio BD : réglez le mixage ou non audio interactive et sortie. oui/non.” Vous répondriez quoi... ? Allez, on vous aide : c’est “non” (oui par défaut), sans quoi vous n’aurez pas de son HD par la sortie HDMI… On a découvert sinon un réglage sympa dans ce galimatias, réservé aux seuls possesseurs de barre de son Dolby Digital, “Sortie compatible Dolby D”, qui permet

Pour réduire la taille de son lecteur, Sony a déporté l’alimentation à l’extérieur, sur un transfo, comme pour ses TV. La consommation est faible : 6 W en lecture. Un mode de semi-veille optionnel (mais proposé à l’installation), qui coupe juste l’image, permet au lecteur d’être opérationnel en moins d’une seconde. C’est bien, mais sachez juste que la consommation est alors de 3 W. Pour faire des économies (d’électricité, notamment), ce lecteur n’a pas d’afficheur micropixels en façade. La connectique est aussi réduite à sa plus simple expression (pas d’analogique). Étant non Wi-Fi, il nécessite une connexion filaire pour profiter des services en ligne. Le port USB est en façade ; il peut être requis pour le BD-Live. C’est un lecteur de profil 5.0 BDLive Ready, qui prend tous les disques vidéo jusqu’au BD 3D. Le chargement est plutôt rapide : 13’’ environ sur notre BD-Java repère. La platine est en plus bien réactive aux commandes. La lecture des disques est propre, notamment sur les contours pour les programmes entrelacés, SD et HD, mais sans bonus particulier. Les deux réducteurs de bruit proposés ne sont qu’un filtrage qui estompe en parallèle les détails. Quant au surplus de netteté qui serait bienvenu sur l’upscaling DVD, eh bien, il n’y en a pas. Mais le lecteur propose une sortie vidéo en mode Direct qui permet de court-circuiter l’upscaling pour les DVD, afin de confier cette tâche à un afficheur plus audacieux. En tout cas, le travail de base, de SD à 3D, est bien accompli.

Pour Internet, connexion réseau filaire obligatoire faute de Wi-Fi.

Un petit lecteur globalement très sympathique, avec un fort accent étranger. Ça a son charme, il paraît... ■ Gilles Gerin

TECHNIQUEMENT PARLANT ● Décodeurs audio HD : non ● Codages vidéo lus : WMV9, MKV, AVCHD, Xvid, AVI ● Codages son lus : MP3, AAC, DSD, FLAC, ALAC, DD, DTS ● La connectique - 1 sortie HDMI (CEC) - 1 port réseau - 1 sortie audio numérique coaxiale - 1 port USB en façade ● Les chiffres - Dimensions (L x H x P) : 23 x 3,9 x 19,4 cm - Poids : 0,8 kg - Consommation : 6 W

On peut choisir son appli favorite (le

♥) et la lancer

directement.

N°219 MAI 15 -

3p Ampli TRINNOV_Mise en page 1 24/04/15 17:52 Page1

M AT É R I E L

Hit

Cocorico ! Il semblerait contre toute attente que le premier élément Home Cinéma du marché à intégrer le tout nouveau décodage DTS:X soit le préampli-processeur français Trinnov Altitude 32. La rencontre s’imposait.

LÀ-HAUT

PROCESSEUR AUDIO 32 CANAUX ● Principales configurations ● Prix indicatif du modèle testé ● Disponibilité

Toutes, jusqu’à 32 canaux 32.280 € Immédiate (avec software provisoire)

● Spécificités : Décodage logiciel Processing 64 bits - Égalisation Optimizer - Évolutif

TRINNOV ALTITUDE 32

Le 1er processeur Home Cinéma tous formats audio 3D est

rinnov est une société française spécialisée dans l’innovation sur le son 3D. Son nom est en effet la contraction du “3” de 3D et d’“innovation”. Son premier produit au début des années 2000 a été un système de microphones capable de faire de l’acquisition audio multicanale avec une précision inédite. Depuis, la compagnie s’est spécialisée dans la correction acoustique numérique, d’abord avec un premier produit Pro, puis multicanal pour salles de cinéma (très gros marché), HiFi, et enfin Home Cinéma. Il existe au catalogue de la marque 2 produits dans ce domaine : un processeur audio modulable de 8 à 32 canaux, qui intègre “uniquement” toute la partie correction active de signal, le Magnitude 32 ; et depuis tout récemment, notre Altitude 32 qui, en plus de ce dernier, comprend les fonctions de préampli/processeur audio Home Cinéma,

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made in France. Il s’exporte d’ailleurs très bien !

c’est-à-dire avec des capacités de commutation entre différentes sources HDMI, du décodage multicanal intégré et un contrôle de volume. Lui aussi se décline en plusieurs versions à 8, 16, 24 ou 32 canaux en sortie.

très facilement modifié, soit pour des mises à jour techniques, soit pour ajouter de nouvelles fonctions. Trinnov a travaillé de très près avec les concepteurs des labos pour insérer à l’Altitude 32 le décodage en code source des Dolby Atmos et Auro 3D, mais aussi DTS:X. Cette évolutivité aurait été beaucoup plus limitée, voire impossible, sans tout changer, avec des processeurs DSP. De plus, ce fonctionnement logiciel permet d’aller vite. À tel point d’ailleurs que c’est un Altitude 32 qui a servi aux démonstrations de DTS sur le stand au Salon International CES en janvier dernier, et encore tout récemment, le 9 avril, aux ÉtatsUnis, pour le lancement officiel du DTS:X. Pour l’anecdote, sachez que c’est ce jourlà que nous avons reçu notre exemplaire de test du processeur.

INTEL INSIDE Contrairement à la majorité des produits audio multicanaux du marché, Trinnov a choisi une architecture de type informatique avec processeur Intel et cartes filles (circuit imprimé étendant la carte mère) pour tout ce qui concerne les entrées et sorties analogiques et numériques. Principal avantage : une modularité extrême. Non seulement des cartes peuvent être changées, voire ajoutées (typiquement, les entrées/sorties HDMI 1.4 passeront prochainement en version 2.0 avec HDCP 2.2), ce qui est le meilleur moyen de se prémunir de l’obsolescence, mais en plus, le logiciel interne peut être

32 NUANCES DE SON Évidemment, l’Altitude 32 est un processeur Home Cinéma de luxe. Trente-deux canaux ne se déploient pas de toute façon partout. Mais, point important, ils ne sont pas spécialement destinés à alimenter au final 32 enceintes. Trinnov s’est fait une spécialité de la multi-amplification active, qui consiste à adresser indépendamment chaque hautparleur d’une enceinte en lui appliquant le filtrage adéquat. Toutes les combinaisons à ce sujet sont possibles : bi, tri, quadri amplification sur une, 2, 3, 4... enceintes, jusqu’à arriver à un total de trente-deux. Sachant bien sûr qu’il faut alors autant d’amplificateurs en sortie, car l’Altitude 32 délivre un signal audio de niveau ligne, c’est-à-dire non amplifié. En tout cas, c’est une, voire LA très grande force de ce processeur : sa souplesse extrême, qui permet vraiment à un installateur Home Cinéma (compétent) de tout faire et de disposer avec la machine, sans autre matériel tiers qu’un PC portable, de tous les outils dont il a besoin pour configurer et traiter son installation. Outils, il va sans

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dire, d’une justesse et d’une qualité extrêmes (on est loin de l’égaliseur paramétrique à cliquet ; la précision est au 1/10è de décibel près) : le processing de correction en temps et en fréquence est en Full 64 bits pour ne rien perdre en détail des sources 24 bits.

CAPTURE 3D Pendant cette phase de calibration, l’installateur profite bien sûr, et c’est tout l’intérêt, du système de mesure et de correction actif exclusif à Trinnov : l’Optimizer. Déployé à partir d’un micro maison à 4 têtes, ce système se distingue par sa capture des données acoustiques en 3 dimensions, ce qui permet de séparer les sons directs, sur lesquels il est possible d’intervenir par une correction numérique, des réflexions tardives, sur lesquelles seul le traitement acoustique est efficace. Et puis, autre intérêt non négligeable, cette captation permet au processeur de positionner précisément chaque enceinte dans l’espace (et pas juste sa distance) afin de pouvoir ensuite les déplacer virtuellement. On parle alors de “remapping”, et c’est une exclusivité brevetée de Trinnov. À l’origine, le procédé permettait de profiter à l’écoute d’une configuration d’enceintes 5.1/7.1 aux positions normalisées dites ITU et SMPTE, même avec quelques enceintes mal placées. Aujourd’hui, avec les nouveaux formats immersifs 3D, chacun avec son cahier des charges quant au placement de ses enceintes au plafond, ce “remapping” prend encore plus de sens, car il permet avec moins de baffles déployées de couvrir précisément toutes les configurations en étant pour chacune dans les clous.

DTS:X en avant-première Concurrent du Dolby Atmos, le DTS:X est lui aussi un format audio multicanal discret qui combine base 5.1/7.1 avec des objets sonores, que le processeur DTS:X place à la lecture sur les enceintes les plus appropriées pour les jouer. Une trentaine de possibilités pour disposer les enceintes supplémentaires sont envisagées : sous l’écran, à hauteur d’oreille, au plafond et audessus de la tête. Toutefois, leur nombre final ne peut dépasser 11 (+ subwoofer) pour une question de sécurité électrique, en incluant celles de la base 5.1/7.1. Comme le Dolby Atmos, le DTS:X est un format poupée russe. Le flux DTS:X sur Blu-ray ou futur Ultra HD Blu-ray inclut toujours pour la rétrocompatibilité une réduction DTS HD MA, et aussi DTS de base. Pour en profiter, outre de 2 à 4 nouvelles enceintes, préférentiellement au plafond, un nouvel ampli Home Cinéma est requis, car aucun n’est actuellement évolutif sur le marché. Seuls quelques rares processeurs le sont (cf. Actualités), dont l’Altitude 32. Le DTS:X est basé sur un standard objet ouvert, le MDA (Multi Dimensional Audio), sans licence pour l’encodage. Les premiers disques seront annoncés entre mai et juin, pour une sortie au second semestre. Le disque de démo DTS 2015 du Salon CES comporte néanmoins déjà quelques extraits en DTS:X. C’est lui que nous avons utilisé avec le Trinnov sur une configuration réduite à 7.1.4, puisque le DTS:X n’autorise pas d’aller au-delà. Précisions qu’il s’agissait d’un firmware provisoire, encore loin d’être finalisé. Ce sera pour cet été. Premières observations, comme pour l’autre format objet, une piste riche en effets DTS:X est aussi en parallèle une excellente piste DTS HD MA (7.1). Normal, puisque le DTS:X n’ajoute rien : il place juste certains effets ou sons du mix à des hauteurs différentes dans l’espace. Ensuite, les effets les plus marquants sont les mouvements et les trajectoires. L’effet de l’eau qui monte dans la cage en verre où est enfermée la candidate de Divergente fonctionne très bien. Les contrepoints aussi sont amusants : dans le clip de Painted Palms Forever, les 2 chanteurs se font écho, l’un en bas, l’autre en haut de l’écran. Mais attention : du coup, il faut de bons haut-parleurs en hauteur pour supporter la charge et garder la cohérence acoustique avec le bas. Là-dessus, une bonne égalisation comme celle de Trinnov aide bien. Néanmoins, en proportion, l’étage supérieur est souvent plutôt occupé par une réverbération diffuse. Si l’apport est moins spectaculaire que des sons ponctuels distinctifs et forts, on peut dire qu’il referme le dôme par rapport à une écoute 5.1/7.1 classique qui s’apparenterait en comparaison à un stade à ciel ouvert. À noter que le décodeur DTS:X pourra faire un upmix sur les pistes classiques, mais cette fonction n’était pas opérationnelle sur notre firmware prototype. D’après l’équipe de Trinnov qui a pu l’essayer, cette upconversion serait “excellente”. L’Altitude 32 en action sur une piste DTS:X.

processus semi automatisé : les micro-corrections et les détails les plus rébarbatifs (comme le calage en phase de tous les haut-parleurs) sont pris en charge par la machine, mais les grandes décisions et les orientations acoustiques, elles, sont principalement de la responsabilité de l’installateur à partir des résultats de mesure visualisés sur son

De bas en haut, avant correction, après correction, et une partie des filtres appliqués.

DÉPLOIEMENT SUR 15 CANAUX Pour cette découverte de l’Altitude 32 sur les nouveaux formats immersifs, dont le tout frais DTS:X en première française, nous avions préparé une configuration 9.2.6, que nous avons dû réduire au dernier moment à 9.2.4 pour une stupide

OPTIMISATION ASSISTÉE Contrairement à un procédé de mesure comme Audyssey MultEQ XT ou MCACC, l’Optimizer n’est pas destiné à être déployé par l’utilisateur final. C’est l’installateur, dans le cadre du projet global de salle (devis à la clé), avec installation et configuration de l’Altitude 32, qui va s’en charger. Pas tant pour une question de complexité, mais surtout parce que le système requiert une intervention humaine pour prendre des décisions. C’est en effet un

automatisés visent rarement juste (petites enceintes détectées comme “large”). Au besoin, il garde néanmoins la main sur tous les paramètres. Pour l’aider lors de son travail de sculpture acoustique, il a à la fois à sa disposition, pour comparer avec les oreilles, 29 mémoires (“preset”), mais aussi en permanence sous les yeux une visualisation théorique du résultat final sous forme de graphes, avant et après correction.

question de câble. Ce qui laisse quand même 9 enceintes en bas (7 + 2 avant large), 2 subwoofers et 4 enceintes au plafond. C’est l’équipe technique de Trinnov qui est directement venue procéder à l’installation. Nous avons travaillé avec un modèle complet, à savoir 32 canaux, l’AL32 16-32 à 29.940 €, mais le modèle AL32 8-16 de 16 canaux (9+2+4) à 21.540 € aurait pu convenir. Les châssis et la connectique sont les mêmes. Seul le nombre de cartes à l’intérieur change. Il est d’ailleurs possible d’upgrader son modèle si le besoin de canaux additionnels se fait sentir. Les mises à jour techniques sont gratuites, dont une future refonte de l’interface et un déploiement du “remapping” en 3D. Les nouveaux codecs multicanaux, eux, peuvent être payants. Actuellement, Trinnov 8

Exploite au mieux les nouveaux formats - Évolutif - Finesse et étendue des corrections

ordinateur du comportement des enceintes et de la pièce, et bien sûr aussi en utilisant ses oreilles (voire celles de ses clients)... Typiquement, il va déterminer la couleur tonale du rendu (alias courbe de réponse globale), mais aussi prendre les décisions sur le délicat bass management ; un domaine où les systèmes tout

N A AIMÉ Ticket d’entrée très élevé (et sans inclure les amplis) - Résultat très dépendant des choix de configuration de l’installateur

N N’A PAS AIMÉ 99

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3p Ampli TRINNOV_Mise en page 1 24/04/15 20:29 Page3

TECHNIQUEMENT PARLANT

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facture 2.340 € le pack codec 3D qui comprend le Dolby Atmos + Dolby Surround, l’Auro-3D + Auromatic et le DTS:X. La connectique de l’Altitude 32 aligne 8 entrées HDMI pour 2 sorties. Trinnov n’intervient pas du tout sur la vidéo, laquelle ne fait que traverser la machine. La connectique audio est à la fête, avec pas moins de 16 sorties XLR (convertibles en asymétrique via des adaptateurs), des ports DB25 pour aller jusqu’à 32 canaux, une entrée 8 canaux sur CINCH, des entrées et sorties numériques optiques et coaxiales, mais aussi professionnelles AES/EBU, héritage des produits de salles de cinéma et d’auditoriums. Un port réseau est aussi présent pour les mises à jour, la configuration et, éventuellement, le pilotage.

PILOTAGE DÉPORTÉ Curieusement, il n’y a pas du tout de menu OSD à l’écran sur les sorties HDMI. En fait, l’installateur utilise son ordinateur portable en Wi-Fi comme un moniteur déporté de la section PC du Trinnov. Quant à l’utilisateur final, le contrôle de son Altitude 32 passera intégralement par la domotique de son système avec écran tactile, déployé par l’installateur. La machine est compatible avec tous les principaux protocoles de domotique et d’automation, IP et même RS-232. Pour notre part, comme il s’agissait hélas de provisoire, nous avons utilisé l’ordinateur portable (la

Une connectique inhabituelle

présentation est tout de même très jolie dans les premiers niveaux de menu) et la minuscule télécommande pour le volume et jouer avec l’activation On/Off de l’Optimizer.

EN IMMERSION Néanmoins, pas besoin de pianoter bien longtemps pour percevoir le travail accompli, tant il est évident. Sur 2 points principalement : le grave, complètement dégraissé des résonances de la pièce qui font rouler certaines fréquences et bavent sur le reste ; puis le détourage et l’étalement des plans. La précision devient divine, avec sur de la simple stéréo une représentation quasi holographique d’Isabelle Boulay dans ses reprises de Reggiani, déconnectée de la partie numérique et mécanique, du micro, des enceintes et de la pièce. La connexion devient directe et organique avec la voix, tandis qu’en arrière-plan l’orchestre s’épanouit naturellement, comme un coussin. On le “verrait” presque. Difficile de retourner au mode sans traitement, et encore plus au décodage direct par un ampli audiovidéo traditionnel, froid et dur en comparaison, même s’il s’avère plus franc sur certains sons - tel le frottement de balais sur les peaux de tambours ou les impacts de timbales -, mais moins réaliste en contrepartie sur le plan distance (les fréquences aiguës sont plus rapidement atténuées avec l’éloignement). En tout cas, la sculp-

qui fait la part belle aux connecteurs pros (XLR & AES & DB25).

ture acoustique, pour régler justement tous ces détails-là, est vraiment une étape passionnante à laquelle tout amateur sensibilisé se doit d’assister, car la personnalité du résultat peut vraiment changer du tout au tout, entre nervosité directe et onctuosité confortable. Merci au passage aux 29 “presets” en réserve, qui permettent d’avoir à la fois fromage(s) et dessert(s). On ne s’en est pas privé. Le passage au 5.1 classique, berceau du multicanal (cf. article : Les 20 ans du son surround), est déjà un grand moment en soi. Sur un mixage d’anthologie tel celui du documentaire Nature, la circulation des bruitages entre les différentes enceintes est prodigieuse. Les trajectoires sont bien définies, et on jurerait même parfois entendre des sons provenir du dessus de sa tête, comme par exemple lors de l’immersion dans les vagues-rouleaux à 38’. Toutefois, le passage à la version Dolby Atmos (uniquement sur le BD japonais, hélas) remet les pendules à l’heure. Là où, dans la version 5.1, le balayage des vagues n’est qu’horizontal, sur cette version l’écume de la vague fait bien un tour complet en passant pardessus la tête via les enceintes au plafond avant de s’effondrer sur l’auditeur. Rinçant. Et quand, un peu plus loin, un poisson menaçant fait soudain son apparition dans le haut de l’image, le mixeur l’accompagne d’un bruit de maracas qui arrive bien du haut de l’écran et descend en Dolby Atmos, quand il ne fait que passer de gauche à droite horizontalement en 5.1... Quant à l’Auro-3D, il élève la hauteur de la pièce sur les enregistrements acoustiques natifs de Page de démarrage (provisoire) du menu de l’appareil.

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● Calibration/égalisation par micro : Trinnov Optimizer ● Décodeurs - Décodeurs Dolby : Digital/EX/TrueHD/Plus/Surround/Atmos* - Décodeurs DTS : ES/24-96/HD HRA et MA/:X* - Décodeurs audio SD & HD : Non (* : option dans le pack 3D) - Autres : Auro-3D* ● Autres fonctions - Multizone : Non - Conversion vidéo : Non - 4K Ultra HD : Pass-through jusqu’à 30 Hz - Certifications : DLNA - Wi-Fi/Bluetooth : Non - Appli de pilotage : Via domotique ● Connectique - 8 entrées/2 sorties HDMI 1.4 (ARC) - 16 entrées/16 sorties AES/EBU sur DB25 - 2 entrées/1 sortie AES/EBU sur XLR - 2 entrées/1 sortie audio stéréo sur CINCH - 3 entrées/2 sorties audio stéréo sur CINCH - 4 entrées/1 sortie numériques coaxiales - 4 entrées/1 sortie numériques optiques - 1 entrée 7.1 audio sur CINCH - 2 entrées/16 sorties audio symétriques sur XLR - 32 sorties audio symétriques sur 4 ports DB25 - 1 entrée microphone - 1 port réseau - 4 triggers ● Les chiffres - Rapport signal/bruit (ligne) : 118 dB - Distorsion : NC - Dimensions (L x H x P) : 43 x 16,5 x 40,5 cm - Consommation : 90 W - Poids : 14,5 kg

NOTE HIFI : 9,5/10 NOTE HOME CINÉMA : 10/10 Équilibre : À choisir ! Polyvalence : S’accommode royalement de tout. Traitement de la musique compressée : Aucun.

musique dans ce format (avec 2 couches de micros). Sur un morceau enregistré dans une église du disque de démo Auro 2014, l’étage du bas 5.1 donne déjà une bonne idée de l’acoustique, mais ce n’est qu’en ajoutant l’étage d’enceintes du haut avec ses réverbérations que la nef prend réellement forme avec son vrai volume. Et ça, sans ressentir de trou sonore grâce au “remapping”, alors que nos enceintes de plafond étaient plus resserrées que ce que préconise Auro. Résolument haut de gamme pour installation dédiée, l’Altitude 32 est heureusement au standard de sa position. En plus de performances audio exceptionnelles, il est le seul à pouvoir marier les exigences pas toujours concordantes sur le positionnement des enceintes pour les formats immersifs. Il pousse le détail sur la calibration audio à un niveau sans équivalent. Et pardessus tout, il est évolutif. On ne sait pas si on peut le qualifier de “processeur d’une vie”, mais en tout cas, il devrait accompagner son heureux propriétaire dans ses balades audiovisuelles cinématographiques et musicales pendant un très long moment. ■ Gilles Gerin

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2P Ampli Onkyo+1-2pub hauteur_Mise en page 1 23/04/15 13:22 Page1

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Hit

ONKYO TX-NR3030

AMPLI-TUNER MULTICANAL 11 CANAUX ● Principales configurations ● Puissance ● Prix indicatif ● Disponibilité

Jusqu'à 11.2, 9.2.2 / 7.2.4 11 x 185 watts (6 Ω) 2.499 € Immédiate

● Spécificités : 11 canaux et sorties pour 4 caissons de graves couplés par paire - Deezer - Wi-Fi Plus haut et plus profond que la plupart des autres amplis-tuners.

PUISSANCE ET AGILITÉ SONORE

courant, de façon à mieux gérer les fluctuations, même les plus complexes, d’impédance des enceintes.

AMBITIONS AUDIOPHILES

Onkyo est encore une fois le premier à nous étonner avec cet ampli-tuner TX-NR3030, équipé de 11 amplificateurs et de 4 sorties pour caissons de graves. Une machine d'exception pour ceux qui sont prêts à suivre la cadence.

uand vous montrez le TX-NR3030 à votre entourage, pas besoin de brandir la certification THX Select2 ou de sortir sa fiche technique pour prouver que vous avez acquis le top de la marque. Ses dimensions (attention à la profondeur - presque 50 cm…), son poids (étagères fragiles s’abstenir) et sa véritable façade en aluminium (plus résistante aux traces de doigts) parlent d’eux-mêmes : nous sommes face à du sérieux. Et à du lourd.

11 JOUEURS Onze amplificateurs réunis sous un même capot constituent une première sur le secteur grand public. Si vous visez ce type de configuration, notamment pour le Dolby Atmos, ça vous évite de devoir faire appel à un ampli stéréo additionnel, comme nous avons dû le faire avec les concurrents à 9 amplis présentés dans les précédents numéros. Dans le cas de configurations 5 ou 7 enceintes, ça permet de bi-amplifier nombre d’entre elles. Quelle que soit votre attente, le menu pour affecter les différents amplificateurs est assez simple, et son aide contextuelle - N°219 MAI 15

OSD autorise l’identification des borniers concernés par les choix validés à l’écran. Celui qui ouvrira le capot observera pas moins de 3 transformateurs H.C.P.S. à courant élevé pour alimenter entre autres les 11 amplificateurs, chacun étant bien évidemment isolé des autres, tout comme le sont entre eux les circuits audio et vidéo. Les amplificateurs font appel à la technologie propriétaire WRAT (Wide Range Amplifier Technology), championne de la réduction des distorsions et des bruits résiduels sur toute la gamme de fréquences. Ces amplis sont capables de délivrer beaucoup de

11 paires de borniers enceintes, mais ici réellement reliés à 11 amplis !

Le constructeur confirme qu’à ce niveau de gamme, les composants sont triés et sélectionnés dans le haut du panier, comme par exemple les convertisseurs N/A TI Burr-Brown 32 bits/192 kHz. Nous le constaterons en test, ils sont à la hauteur d’exigences audiophiles pour les écoutes musicales stéréo. Des audiophiles qui pourront en outre apprécier le mode Pure Direct Analog Path, véritable raccourci qui relie par exemple directement le signal d’une platine phono aux amplificateurs sans passer par le numérique et en éteignant au passage tous les circuits inutiles. Examiner le panneau arrière apporte un autre indice de la cible audiophile par la présence d’une sortie stéréo XLR symétrique, pour raccordement à une installation HiFi très haut de gamme. En revanche, nous aurions bien vu des borniers enceintes de meilleure tenue pour le branchement des 11 haut-parleurs… Pour toutes les enceintes raccordées, de 5 à 11 donc, c’est la correction maison AccuEQ Room Calibration par micro avec égalisation multibande simple qui est déployée. Un upscaling vidéo est aussi proposé, jusqu’à l’UHD. Il est confié aux bons soins d’une puce Qdeo de Marvell, laquelle excelle sur le désentrelacement de DVD. Cette mise à l’échelle vers l’UHD est naturelle et sans artefacts. L’ampli peut également servir de base pour une calibration vidéo ISF (jour/nuit). Au niveau sources, le choix est évidemment très large. Outre les 8 en-

trées HDMI (dont une compatible HDCP 2.2 et une en façade), le TXNR3030 intègre aussi de la lecture USB et réseau DLNA par Wi-Fi, mais également le Bluetooth. Il inclut également un accès direct à son abonnement musical Spotify mais aussi, et c’est une exclusivité sur ce type de produit, au Français Deezer. L’appli Onkyo Remote permet d’accéder aux principales fonctions ; lecture, volume, sélection de sources, et même modification des profils vidéo. Le choix des modes d’écoute s’effectue par un tapotement séquentiel et non une liste déroulante, ce qui aurait été plus pratique. Petit bonus sympathique : via la télécommande ou l’appli, il est possible d’actionner la fonction InstaPrevue afin de visualiser dans une petite fenêtre en surimpression la vidéo d’une source HDMI secondaire (y compris en provenance d’un smartphone équipé MHL). Pratique par exemple pour surveiller un programme TV.

IMPULSION SONORE C’est une habitude chez Onkyo ; les sonorités sont pleines et généreuses. Amateurs d’épure sonore etd’esprit moniteur à l’équilibre tonal parfait, passez votre chemin : le TX-NR3030 a pour vocation d’emplir votre salon et privilégie pour ce faire les médiums et le bas grave. Si vos enregistrements sont de qualité et en haute résolution (SACD, Blu-ray Pure Audio, fichiers Studio Masters), l’impression d’espace 3D est alors phénoménale, sans pour autant dénaturer la diaphonie stéréo et disperser dans le désordre les informations. Les voix sont véritablement à hauteur d’homme, jamais tassées et bien extraites des accompagnements instrumentaux. Le TX-NR3030 impressionne

Paré à tous types de configurations - Vigueur et vraie puissance - Espace stéréo ébouriffant

N A AIMÉ d’affinage possible au niveau des DSP N Pas N’A PAS Pourquoi n’est-il "que" THXAIMÉ Select2 ? 102

2P Ampli Onkyo+1-2pub hauteur_Mise en page 1 23/04/15 13:22 Page2

TECHNIQUEMENT PARLANT ● Calibration/égalisation par micro : AccuEQ Room Calibration ● Décodeurs Dolby : Digital/EX/DPLIIx/TrueHD/Plus/Surround/Atmos DTS : ES/24-96/Neo X/HD HRA et MA Audio SD : MP3, WMA, AAC Audio HD : WAV, FLAC, Ogg Vorbis, WMA Lossless, AIFF, ALAC, DSD Autres : Music Optimizer ● Autres fonctions Multizone : Oui - 3, dont 1 HDMI Conversion vidéo : ≤ UHD/4K Certifications : THX Select2, DNLA 1.5, Windows 8.1 Wi-Fi/Bluetooth : Oui/Oui Applis gratuites : Onkyo Remote (iOS/Android), TuneIn Radio Applis payantes : Spotify, Deezer ● Connectique - 8 entrées/3 sorties HDMI 2.0 (dont HDCP 2.2, CEC, ARC)* - 2 entrées/1 sortie YUV* - 4 entrées/2 sorties A/V sur CINCH - 4 entrées/1 sortie audio stéréo sur CINCH - 3 entrées numériques coaxiales* - 3 entrées numériques optiques* - 1 sortie pre-out 11.4 canaux - 1 prise casque - 1 port USB frontal (FAT 16/32) - 1 port Ethernet LAN - 1 borne RS-232C (domotique) * : assignable

● Les chiffres - Rapport signal/bruit (ligne) : 110 dB - Distorsion : 0,08 % - Dimensions (L x H x P) : 43,5 x 19,8 x 46,7 cm - Consommation : max. 1.105 W - Poids : 22,5 kg

aussi par sa réserve de puissance et sa rapidité de réaction pour donner toute la fougue nécessaire aux orchestrations symphoniques (ah, les cuivres de la Symphonie n°9 de Dvorak…) ou à des morceaux rock. La fabuleuse retranscription de la tournée 360° de U2 se rapproche ainsi des sensations du concert par le côté instantané de la restitution et la propulsion de l’énergie du groupe vers notre estomac. Décollage ensuite sur les séances cinéma avec Interstellar, qui permet de vérifier si besoin en était que notre bolide de Formule 1 en a vraiment sous le capot. Les infragraves qui escortent nos explorateurs vers le trou noir sont incroyables de nervosité et un (ou 4 !) caisson ne semble requis que si vos enceintes sont compactes ou si vous cherchez à en découdre avec les voisins. Changement de style ensuite avec 1001 pattes. Le TXNR3030 ne laisse aucune miette des bruitages qui s’éparpillent originellement sur 5 canaux. Le traitement sonore appliqué, dont le Dolby Surround (pour les bandesson qui ne sont pas encodées en Dolby Atmos), étonne également lorsque les sauterelles attaquent, avec une séquence qui s’avère d’une grande intensité ; les trompes sont d’une puissance sans précédent et descendent très bas dans les graves, les coups entres insectes sont secs, et les voix des fourmis se découpent parfaitement. Nous avouons ne pas avoir souvenir d’autant de présence depuis bien longtemps. Nous avons terminé nos tests en apothéose avec le remuant mixage Dolby Atmos de la réédition de Gravity. Le TXNR3030 a prouvé ici sa capacité à adresser 11 enceintes (disposées en mode 7.1.4 pour notre test) sans

Pas vraiment originale, mais efficace.

aucune trace d’épuisement, confirmant ainsi sa capacité à griser ceux qui auront la possibilité de déployer une configuration aussi ambitieuse. Le TX-NR3030 est un appareil hors normes, à la fois par ses possibilités d’amplification et de branchements, mais également par sa capacité à pousser très fort et à piloter des séances cinéma d’une férocité jouissive. En musique, il pulse aussi et comblera les amateurs de restitution impulsive et ample. Certes, il lui faut de la place… Et les enceintes qui vont avec. Mais si vous le pouvez, vous serez alors au cœur de sensations impressionnantes. Pour info, un cran juste en dessous, son petit frère TX-NR1030 l’égale en puissance et en fonctionnalités. Ce n’est certes “qu’un” 9 canaux et il ne travaille qu’en 24 bits, mais son budget est allégé de 1.000 € pour un impact analogue. ■ Bruno Orrù

NOTE HIFI : 8,5/10 NOTE HOME CINÉMA : 9,5/10 Équilibre : Appuie sur les médiums pour un surcroît d'espace. Polyvalence : Du cœur sur tous types de musique. Traitement de la musique compressée : De belles envolées.

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1p Pack d'enceintes Cerwin-Vega V°_Mise en page 1 23/04/15 13:17 Page1

M AT É R I E L

Les plus anciens d’entre nous se rappellent sans doute les salles de cinéma équipées du “Sensurround” et son grave monstrueux qui faisait tomber les chaussettes. Il était signé Cerwin-Vega !… En voici la version domestique.

SONO DOMESTIQUE CERWIN-VEGA ! XLS SÉRIE

Le monde du “live” sous les yeux.

PACK D’ENCEINTES 5.1

ans le monde de la musique live à fort courant et chez les DJ, le label Cerwin-Vega ! (le point d’exclamation fait partie du nom) est loin d’être un inconnu. Spécialisé dans les enceintes de sono, et en particulier dans les subwoofers actifs et passifs de forte puissance, ce constructeur, désormais dans le giron du groupe Gibson (Onkyo, Philips…), propose aussi des packs domestiques, y compris pour le Home Cinéma. Il n’en fallait pas plus pour éveiller notre curiosité.

L’ART DU DIVORCE Celui qui réussira à imposer à l’être aimé sensible à l’élégance et au design ce pack d’enceintes dans le salon Roche Bobois n’aura aucun mal à se faire élire aux prochaines présidentielles. En effet, l’esthétique de l’ensemble Cerwin-Vega !, composé des frontales XLS-28, de la centrale XLS-6C, des surround XLS-6 et du sub XLS-12S, est pour le moins typée. La référence au matériel professionnel de sonorisation est patente, et les suspensions des

● Prix indicatif du pack ● Frontales XLS-28 ● Centrale XLS-6C ● Surround XLS-6 ● Sub XLS-12S ● Disponibilité

1.839,40 € 799,80 € la paire 199,90 € 279,80 € la paire 559,90 € Immédiate

● Spécificités : Finition noire - Look typé sono haut-parleurs rouge vif (plus le logo de la marque sur le cachenoyau des boomers de toutes les enceintes) risquent de provoquer la mise en route d’une procédure de divorce. Voilà un matériel clairement pensé pour être dissimulé ou alors installé dans une salle dédiée à la décoration correspondante. Toutes les enceintes utilisent des tweeters dôme en soie. Les frontales sont des 3 voies

PLAY LOUD “Play loud”, ça veut dire “jouer fort” et, sur les cartons d’emballage des enceintes, la syllabe “loud” du mot “loudspeaker” (haut-parleur en anglais) est écrite en gras... Paradoxe : si les CerwinVega ! ont revêtu l’habit de l’enceinte de sono à haut rendement, elles n’en ont pas toutes la voix. En effet, les rendements sont plutôt du genre classique, voire bas pour les surround, données pour 85 dB. Avec Les Pingouins de Madagascar comme bande test, le rendu est très “salle de cinéma”, très physiologique. À savoir qu’il y a des graves bien présents, plus dans la tenue que dans l’impact au demeurant, et une mise en retrait de la partie centrale de la bande passante. Ce n’est pas pour autant

NOTE HIFI : 6/10 NOTE HOME CINÉMA : 8/10 Équilibre : Physiologique. Polyvalence : Limitée. Facilité d’association : Ne pas investir des sommes folles (+/- 500 €), mais chercher le courant et la matière (Harman Kardon AVR 171 par exemple).

TECHNIQUEMENT PARLANT XLS-28 XLS-6C XLS-6 XLS-12S

Réponse en fréquence

Rendement

Puissance admissible

Dimensions H x L x P (cm)

Poids (kg)

45 Hz - 20 kHz 64 Hz - 20 kHz 50 Hz - 20 kHz 43 Hz - 300 Hz

89,8 dB 89,3 dB 85 dB /

200 W 125 W 125 W ampli 250 W

85,5 x 28 x 31 20,5 x 58 x 26 38,5 x 20 x 29 46 x 35 x 52

19,5 10,4 7,2 20,5

- N°219 MAI 15

dotées de 2 boomers de 20 cm et d’un médium de 16 cm. Elles sont bass reflex avec 2 évents arrière, tout comme les surround et le sub. La centrale, a contrario, est de type clos. Le haut-parleur de 30 cm du caisson de basses est alimenté par une amplification délivrant 250 W RMS.

104

que le son est agressif : les tweeters dôme en soie ne sont pas des haut-parleurs adeptes du rentrededans. Du coup, le haut grave, plus que le grave profond (le sub ne descend pas extrêmement bas), bombe un peu le torse. Il faut par conséquent monter le volume assez “loud”/haut pour s’immerger dans le film. Le niveau des basses fréquences sur le sub devra être réglé en conséquence pour ne pas se faire envahir. Le point d’équilibre du niveau de volume est assez délicat à trouver, car si on se lâche trop, les aigus risquent aussi de devenir fatigants. Il faudra une pièce assez absorbante et capable de bien gérer les ondes stationnaires pour profiter au mieux de cet ensemble. En tout cas, chapeau pour le prix, plus que raisonnable. À ce tarif, demander l’excellence serait injuste et abusif. Bien mis en œuvre, le pack Cerwin-Vega ! permet de s’offrir des sensations, à la condition de ne pas l’alimenter trop chichement, car il aime le courant. ■ Jacques Paris

N Tarif A“démocratique” AIMÉ - Polyvalence NEsthétique N’A PAS AIMÉ

Projet1_Mise en page 1 24/04/15 12:41 Page1

1p Cables ActiveHD HDElite V° texte corrigé_Mise en page 1 23/04/15 13:15 Page1

M AT É R I E L

CÂBLE HDMI 2.0 AVEC UPSCALING

Hit

L’ActiveHD est un cordon HDMI original :

il intègre en effet une puce d’upscaling jusqu’à l’Ultra HD !

CORDON AVEC UPSCALING HDElite est une société française qui s’est spécialisée dans la fabrication et la vente en ligne de cordons HDMI. L’ActiveHD est un produit à part dans son catalogue car, loin de se contenter de transporter sagement les flux audio-vidéo sans rien abîmer ni dégrader comme tout bon cordon HDMI qui se respecte, il ambitionne en plus d’analyser et d’optimiser les flux vidéos reçus grâce à un composant actif conçu par une startup au nom bien français (son patron l’est aussi), mais en fait californienne : Marseille Networks Inc. Le berceau de ce made in France demeure bien garni, puisque ledit composant actif du cordon a été certifié par Technicolor, soit l’ancien Thomson Multimedia.

OMBILICAL Long de 2 m, l’ActiveHD est un cordon actif qui intervient donc entre une source et l’écran. Il se présente comme un câble HDMI, doublé en parallèle de l’une de ses extrêmités d’un cordon USB de 30 cm afin d’être alimenté. Cette extrêmité HDMI + USB est à connecter à votre téléviseur (facile) ou à votre vidéoprojecteur, un peu plus compliqué si ce dernier n’est pas doté de prise USB. Dans ce cas, une alimentation USB (du même genre qu’un chargeur de téléphone) sera nécessaire. Il vous faudra aussi peut-être prévoir une rallonge de câble HDMI simple car 2 mètres, dans le cadre d’une installation avec vidéoprojecteur, c’est un peu court… Dans le cas d’une configuration avec un ampli audio-vidéo, il vous faudra relier la prise HDMI simple à votre ampli et le côté HDMI + USB à votre diffuseur. Vous profiterez ainsi des bienfaits de ce câble actif sur toutes vos sources vidéo reliées à l’ampli.

ACTIF, MAIS PASSIF Bien qu’actif, l’ActiveHD a un comportement plutôt passif, sans aucun bouton ni réglage. Une fois branché, il agit. Impossible même de le désactiver ponctuellement, en débranchant l’alimentation USB par exemple, car le signal est alors coupé. Bref, c’est tout ou rien. Et encore pas sur tout, car il a - N°219 MAI 15

des exigences très strictes et pour le moins étranges (cf. tableau)... Par exemple, il ne fait aucun désentrelacement, et l’upscaling est limité aux sources progressives. Et encore, en 1080p au maximum pour la SD et la HD 720p ; et jusqu’à l’UHD uniquement pour les sources 1080p de type cinématographique à 30 images/seconde maximum. En revanche, et c’est ça qui est étonnant, il est capable d’optimiser les signaux 1080p à 50 et 60 Hz sans en changer la résolution ! Et ne croyez pas que ça ne change rien. Qu’il upscale ou pas, l’action de ce cordon est loin d’être transparente ou même discrète.

BOOSTER DE NETTETÉ

2m ● Longueur UHD ● Résolution max. de sortie USB ● Alimentation immédiate ● Disponibilité 79 € ● Prix ● Spécificités : Puce de traitement vidéo de Marseille Networks Inc. - Certification Technicolor

HDELITE ACTIVEHD

ment vidéo. L’apport de la remontée du détail donne l’impres sion d’avoir changé pour un projecteur de définition supérieure, plus précis, plus vivant, sans modification ni de la source ni de la machine, et ce pour un prix très modique. Quelques bémols cependant (en dehors du fonctionnement “On/Off”, alors qu’on aurait bien aimé pouvoir de temps en temps modérer ses ardeurs) : le surlignage des lettres et des contours est parfois un peu grossier sur les sources SD, même si on gagne globalement en volume ; et le grain, voire les défauts de compression, sont loin d’être estompés. C’est souvent le risque, quand

on touche au piqué. À noter que l’ActiveHD se marie très bien avec un Darbee (plus souple en ce qui le concerne quant aux associations), car leurs modes d’action ne se chevauchent pas.

Des diodes donnent une indication de l’état de fonc-

Voilà bien un accessoire abordable, très original et diablement efficace. Au point qu’il ne sera pas le bienvenu partout. Pour les adeptes de la précision, sans budget “4K” à la clé. ■ Gilles Gerin

tionnement. C’est le seul indice, en dehors du résultat à l’écran.

Le titre de ce paragraphe résume tout à fait l’objectif et l’action de l’ActiveHD, à savoir, en version plus longue : il requinque les pixels pour leur donner plus de peps et d’indépendance, et ainsi renforcer la netteté de l’image.

Le tout, bien sûr, de manière beaucoup plus subtile qu’un réglage de netteté classique sur le diffuseur. À ce sujet d’ailleurs, il ne faut absolument pas cumuler les deux. Notre cordon adopte en effet un comportement assez extrême, à la limite supérieure de ce qu’il est possible de faire sans durcir de manière déraisonnable l’image, la frontière à ne pas dépasser. Tout ajout, même léger en la matière, risquerait donc inévitablement de faire pencher la balance du mauvais côté... Il faut par conséquent l’associer à des réglages doux, typiquement le mode image Cinéma, et éviter les écrans “trop” perfectionnés qui, de toute façon, savent très bien gérer les pixels comme des grands. En fait, de ce que nous avons observé, l’ActiveHD se marie plus facilement avec les vidéoprojecteurs, notamment DLP, généralement très sobres en matière de traite-

Vrai turbo sur les détails - Agit aussi bien sur un diffuseur Full HD qu’UHD Rapport efficacité/prix redoutable

N A AIMÉ

Préréglage figé, sans intervention possible - Connexion pas toujours aisée Tableau de compatibilités compliqué

N N’A PAS AIMÉ TECHNIQUEMENT PARLANT Résolution en entrée

Optimisation

480i/576i 480p/567p 720p 1080i 1080p en 24/25/30p 1080p à 50 ou 60 Hz Blu-ray 3D (1080/24p) 2160p (UHD/4K)

Non Oui Oui Non Oui Oui Non Non

106

Résolution en sortie 480i 1080p 1080p 1080i 1080p ou 2160p en 24/25/30p 1080p à 50 ou 60 Hz optimisé 1080/24p 3D 2160p

1p Subpac R°_Mise en page 1 24/04/15 17:50 Page1

M AT É R I E L

Le souci des subwoofers, c’est que leurs vibrations traversent aussi les cloisons. Le SubPac, lui, a été conçu pour ne vibrer que pour vous ! On voulait absolument sentir ça.

SUBPAC S2

SUB DE DOS !

es amateurs de Home Cinéma en copropriété le savent bien : ce qui crispe souvent le voisin ou quiconque essaye de dormir dans la pièce à côté sur fond de niveau sonore parfois trop fort (oh, à peine…), c’est le caisson de graves. La faute aux basses fréquences, qui ont une furieuse tendance à tout traverser, même les murs. D’origine américaine, le SubPac a été initialement conçu pour les musiciens, gamers et DJ “indés” afin de leur permettre de ressentir au niveau du corps les basses fréquences, sans subwoofer ni grosse enceinte dans leur studio, voire avec juste un simple casque sur les oreilles en guise de sonorisation. Donc, sans déranger. Intrigués, nous avons demandé au distributeur français de nous prêter un exemplaire de ce curieux nouveau produit sans équivalent pour un essai à domicile…

SUB DE SIÈGE Dans sa version actuelle, qui est la génération 2, le SubPac ressemble à un sac à dos avec son assise et ses lanières. Il est prévu pour être fixé à un dossier de siège ou de petit fauteuil (les bretelles de maintien ne sont pas très longues), mais on peut simplement l’y poser. Il se positionne entre le dos et le dossier, et c’est ce contact qui permet la transmission des vibrations émises par son mécanisme interne au dos ou aux lombaires de l’auditeur seulement, et non au reste du monde. Un cordon enroulé de type téléphone relie le dispositif à un boîtier de

Un accessoire original pour éviter les fuites indésirables de vibrations des basses fréquences chez les voisins.

commande déporté, lequel inclut une entrée audio au format jack, une prise casque et un bouton rotatif pour doser l’intensité des vibrations. Ce boîtier est également équipé d’un récepteur Bluetooth, pratique pour une écoute avec un baladeur. Point étonnant, le tout fonctionne sur batterie, avec une autonomie donnée pour 8 heures.

DU BON DOSAGE Le raccordement à une installation Home Cinéma avec enceintes n’est pas évident, car pas vraiment prévu. Il faut tirer un câble CINCH depuis la sortie subwoofer de son ampli jusqu’au niveau du siège, puis le convertir via un adaptateur CINCH/jack en format mini-jack

Complément amusant pour explorer autrement les bandes-son - Capable d’une énergie cinétique redoutable - Ne fait pas de bruit

N A AIMÉ Confort très moyen Connexion peu pratique à un ampli - Pour une personne seulement

N N’A PAS AIMÉ

activité. Le couplage est donc idéal avec un petit caisson, qui descendra bas proprement mais pas trop. Précisons aussi qu’il faut filtrer son champ d’action avec l’ampli (via le bass management) : le SubPac a sinon tendance à s’exciter sur des fréquences assez hautes dans le grave, là où des voix, voire de nombreux instruments, viennent s’aventurer (basse, contrebasse), avec un résultat curieux, un peu comme quand vous posez la main sur le thorax d’une personne qui parle… Sauf que les sensations sont ici dans le dos. Cette localisation du rayonnement n’est d’ailleurs pas gênante en soi : la diffusion est plutôt bonne. La chute en confort est en revanche palpable, surtout à partir d’un bon fauteuil car, quoique pas trop dur, le SubPac modifie les points d’appui et de calage du dos. Mais l’apport est assez extraordinaire, voire exténuant, car organique ! Dans Point Break, lors de la séquence finale, on ressent physiquement la force de roulement de la “vague du siècle” arriver avant même de la voir à l’écran ! Grisant… Un accessoire très intéressant, même si pas optimisé à 100 % pour le Home Cinéma ni très collectif. Mais le potentiel est bien là pour qui veut tenter l’aventure en solo. ■ Gilles Gerin

pour le relier au boîtier de contrôle. Impossible par exemple de brancher directement le cordon à la sortie CINCH stéréo d’un lecteur Blu-ray : le niveau est trop fort (avec saturation à la clé), sauf à mettre le curseur de volume quasi au minimum. Après, le dosage du niveau est artisanal, au ressenti. Il peut aller du soutien sympathique dans le bas du spectre au piétinement par une horde de chevaux, en passant par le massage shiatsu... En effet, la zone d’émission n’est pas concentrée en un point, mais diffuse sur la surface active de contact.

POUR COMPLÉMENT Premier constat : le SubPac ne remplace pas un subwoofer, du moins pour la partie sonore. Nous avons fait des essais en coupant notre caisson, et son apport manque vraiment pour étoffer le bas de la reproduction des enceintes. En revanche, il le supplée tout à fait pour la partie la plus problématique pour la vie en communauté, à savoir les fréquences les plus basses, celles qui, typiquement, font vibrer les chaussettes et le plexus davantage qu’elles ne se font entendre. Là, oui, le SubPac excelle à vous les faire bien ressentir, y compris d’ailleurs à des moments où vous ne soupçonneriez pas une telle 107

RENFORT DE GRAVE POUR SIÈGE ● Plage d’action ● Puissance ● Batterie ● Bluetooth ● Disponibilité ● Prix

5 - 130 Hz N/A Oui, max. 8 heures Oui immédiate 399 €*

● Spécificités : Transducteur tactile - Fixation au siège par sangles à 3 points

* Sur notre demande, l’importateur a conçu un pack cinéma incluant les câbles nécessaires pour un branchement de qualité à un ampli audiovidéo. Pack que vous propose la Boutique Les Années Laser en page 15.

TECHNIQUEMENT PARLANT ● La connectique (boîtier) - 1 entrée/sortie audio (casque) sur mini-jack ● Les chiffres (SubPac) - Dimensions : 43 x 30,5 x 4 cm - Poids : 2,3 kg - Consommation : 2300 mAh (10,8 V)

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2p Hit materiel 219_2p Hit materiel HS.qxd 24/04/15 19:31 Page1

Hit

Ce Hit Matériel vous présente de manière concise les appareils Home Cinéma sélectionnés après tests comme étant les meilleurs rapports qualité/prix actuels. Pour plus de détails vous pouvez vous reporter au test complet paru dans le numéro du magazine signalé par 219

MATÉRIEL

Les prix sont donnés à titre indicatif hors éco-contribution. Le sigle ▼ vous indique un prix en baisse.

TÉLÉVISEURS

VIDÉOPROJECTEURS

Tous sont équipés d’un portail Web et de lecture réseau DLNA.

SONY KDL-50W805 127 cm Le meilleur rapport qualité/prix de cette catégorie pour les cinéphiles. 207 Prix indicatif : 999 € PANASONIC TX-50AX800E Un Ultra HD qualitatif pour les cinéphiles avec son label THX. 208 Prix indicatif : 1.999 €

• BENQ TH-681 DLP. Un petit Full HD lumineux très étonnant. Une affaire. 33 dB*. Prix indicatif : 599 €

DIVERS READY

205

127 cm

140 cm TOSHIBA 55L7453DG Une TV Full HD grande taille qui en remontre aux Ultra HD question piqué grâce à son gros cerveau (CEVO). 210 Prix indicatif : 1.199 € 140 cm SAMSUNG UE55HU8200

Il est beau, il est courbe, il est Ultra HD, évolutif, il se défend bien, et son prix n’est pas déraisonnable… Que demander de plus ? Prix indicatif : 1.900 €

• LG PF80G DLP, 100 Hz. Un modèle à lampe LED inusable, compact, avec traitement vidéo premium. 27 dB*. 211 Prix indicatif : 1.280 € • OPTOMA HD50 DLP. Un projecteur complet. Le début du haut de gamme. 29 dB*. Prix indicatif : 1.399 €

212

• EPSON EH-TW6600W Tri-LCD. Le plus convivial des projecteurs, avec son zoom généreux et sa connectique HDMI sans fil. 33 dB*. Prix indicatif : 213 1.899 €

214 • SONY VPL-HW40ES Tri-SXRD. La qualité de la technologie de projection SXRD Sony à un prix jamais vu. 21 dB*. Prix indicatif : 2.199 €

140 cm

LG 55EC930V Le meilleur Full HD du marché grâce à une technologie OLED qui transcende le contraste et donc, par ricochet, le piqué. Prix indicatif : 2.990 €

215

152 cm SHARP LC-60UQ10E

Un Full HD grande taille compatible Ultra HD (il coupe alors quelques pixels). À travailler au niveau des réglages pour en tirer le meilleur. Prix indicatif : 1.999 € SONY KD-65X9005B 165 cm La Rolls des téléviseurs 2014, tout simplement. Prix indicatif : 4.000 €

209

READY

210

• JVC DLA-X500R Tri-D-ILA, fonction zoom 2.35. Pour le contraste (quels noirs !), c’est le meilleur. En bonus, il accepte les flux Ultra HD avec son upscaling optique. 21 dB*. 205 Prix indicatif : 3.999 € READY • SONY VPL-VW300ES Tri-SXRD. Le meilleur avec les sources actuelles. Et du vrai 4K natif à un tarif 30 % moins cher qu’avant. 26 dB*. Prix indicatif : 6.999 €

210

READY

• SONY BDP-S4500 Un modèle compact qui fait le job sans chichi. Portail web Prix indicatif : 100 € 219 • SONY BDP-S6200 Le premier prix en lecteur Blu-ray avec traitement avancé efficace (Super Bit Maping). Portail Web Prix indicatif : 200 €

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NOUVE

• OPPO BDP-103EU La référence en matière de platine Blu-ray évoluée. Et avec le module vidéo Darbee, on tutoie des sommets ! Lecture DVD-Audio et SACD, sortie analogique 7.1, double sortie HDMI 191 Prix indicatif : 749 € Versions multizones et Régions : 899 €, 202 avec processeur Darbee (BDP-103D) +150 €

• SAMSUNG BD-H8500 Un enregistreur TNT HD de salon complet, qui en plus lit plutôt bien les disques. Portail Web, disque dur 500 Go 211 Prix indicatif : 349 €

108

• SMYTH Realiser A8 Virtualiseur multicanal pour casque stéréo Pour profiter d’un vrai son Home Cinéma 7.1 sur un casque HiFi, donc en silence. Prix indicatif : 2.990 € • PHILIPS Screeneo HDP1590TV “Téléprojecteur” sans recul avec tuner TNT - Lampe LED Le seul projecteur du marché qui peut concurrencer une grande TV par sa facilité de placement. Obscurité tout de même préconisée. Prix indicatif : 1.199 €

200

156

206

• BC ACOUSTIQUE EX-502 Bloc ampli stéréo de 2 x 100 W Pour doper ou épauler efficacement un ampli Home Cinéma. Prix indicatif : 399 € 214 U OUVEA

N • HDELITE ActiveHD Un câble HDMI de 2 m original avec sa puce vidéo revitalisante assez redoutable, pour un prix très raisonnable. 219 Prix indicatif : 79 €

• PHILIPS HTB4150B/12 209 Support TV 2.1/dock Un dock TV et multimedia. Belle rondeur des graves, et une restitution étonnamment équilibrée. Surround virtuel moyennement convaincant. Prix indicatif : 299 €

208

• LOGITECH Harmony Ultimate Télécommande universelle 15 en 1 + appli Le rêve, programmable par son utilisateur et contrôlable en plus avec une appli gratuite. Prix indicatif : 279 €

196

CHAÎNES HOME CINÉMA

*Bruit de ventilation en mode éco.

• SONY PlayStation 3 Slim On fait mieux désormais en lecture de disque, mais elle offre tellement plus… Prix indicatif : 230 € (disque dur 12 Go)

• DARBEE Darblet DVP 5000 Processeur vidéo, 1 entrée/1 sortie HDMI 1.4 Un autre boîtier processeur miracle pour transfigurer les images HD et 3D sur à peu près n’importe quel afficheur. À voir pour le croire. Prix indicatif : 249 €

185

214

LECTEURS • PHILIPS BDP2285 Bon en tout. Meilleur, même, pour les fonctions de base, que la plupart de ses frères plus chers ! Seul souci : on ne le trouve pas partout… YouTube, Netflix Prix indicatif : 99 € 212

• DSPeaker Anti-Mode 8033S Correcteur de subwoofer Un mini-boîtier miracle pour nettoyer les résonances et stabiliser le grave de son caisson. Une réelle efficacité ! Prix indicatif : 379 €

157

• HARMAN KARDON BDS 480 207 2.1, Bluetooth Un tout-en-un à l’encombrement minimal pour un plaisir maximal au regard de ses capacités. De quoi commencer à bien faire illusion. Prix indicatif : 899 € • SONY BDV-N7200W 5.1, Bluetooth, DLNA, enceintes arrière sans fil Un 5.1 compact, racé, malin et d’une clarté rare à ce niveau de prix. Prix indicatif : 699 €

216

• SAMSUNG HT-H7750WM 5.1 (+2), Bluetooth, DLNA, enceintes arrière sans fil Une certaine ascension sonore grâce à 2 paires d'enceintes à l'avant. Le préampli à lampe apporte une chaleur bienvenue en musique. 211 Prix indicatif : 779 €

2p Hit materiel 219_2p Hit materiel HS.qxd 24/04/15 19:32 Page2

SUBWOOFERS MOSSCADE Titan 7.6 Du qualitatif dans le haut grave. Traditionnel (34 x 34 x 34 cm) Prix indicatif : 499 €

ENCEINTE • AMINA TECHNOLOGIES AIW5 Enceinte invisible encastrable. Totalement invisible, car on peut peindre ou tapisser dessus ! Prix indicatif 132 unitaire : 1.090 €

300 W

194

PARADIGM Monitor Série 7 Sub 8 300 W Un format "slim" original, et pour autant une belle efficacité. Autocalibration en option, compact 189 Prix indicatif : 890 € B&W PV1D LE caisson design le plus performant du marché, et de loin. Perfection de la forme, excellence de la prestation. C’est cher, mais c’est si bon. Calibration par PC, design rond 186 Prix indicatif : 1.599 € 300 W

Enquête de la rédaction Matériel

Hit

MATÉRIEL

AMPLIS HOME CINÉMA Tous ont une autocalibration par micro.

• SONY STR-DH550 Un ampli petit budget avec une réactivité adaptée à des enceintes compactes et un DSP Ingénieur peaufiné pour de beaux élans sonores et des séances cinéma vivantes. 5x140 W, 4 entrées/1 sortie HDMI 2.0 210 Prix indicatif : 294 € • PIONEER VSX-830-K Un ampli à l’aise avec des enceintes compactes + 1 sub, très complet en multimédia audio et prêt pour l’Ultra HD Blu-ray (compatible HDCP 2.2). 5x105 W, DLNA, AirPlay, 6 entrées/1 sortie HDMI 2.0 Prix indicatif : 499 €

SYSTÈMES SON POUR TV • JBL SB 200 Barre de son, Bluetooth. Une barre discrète mais juste sur le plan sonore, avec un espace latéral large et un équilibre tonal sans défaut. Bluetooth 191 Prix indicatif : 209 €

• PIONEER SBX-N500 Barre de son, Bluetooth, Wi-Fi, DLNA. Comme les petites barres chocolatées : de l’énergie en petit format pour transformer le son misérable d’un écran plat en quelque chose de bien plus plaisant. 213 Prix indicatif : 349 €

• YAMAHA SRT-1000 Support TV 5.1, Bluetooth. Un plateau sonore intelligemment structuré pour assurer des graves solides et sans distorsions. Surround virtuel cohérent et excellent équilibre, rare pour ce type de 212 produit. Prix indicatif : 549 € • PHILIPS Fidelio E5 CSS7235Y Pack 4.1 avec sub et 2 surround sans fil. Un ensemble élégant aux matières nobles et innovant avec ses enceintes surround détachables. Excellent rendu général. 207 Prix indicatif : 699 € • FOCAL Dimension Support TV 5.1 composé d'une barre de son et d'un subwoofer. Du beau travail dans le genre discret et efficace. 209 Prix indicatif : 1.299 €

PACKS D’ENCEINTES composés de 5 enceintes et 1 caisson actif (5.1) k Pack colonne attractif • JAMO S 606 HCS 3 + Sub 210 Si vous voulez absolument un ensemble avec des colonnes frontales qui sonne correctement pour pas cher, c’est celui-là. 187 Prix indicatif : 1.008 €

• B&W Série 600 Dernière version de l’inoxydable série 600 de la marque. C’est toujours aussi bon, et même encore meilleur. Pour les Home Cinéphiles amoureux aussi de HiFi. 208 Prix indicatif : 3.800 €

k Packs design satellites • JBL Cinema 610 À ce prix-là, il sera difficile de trouver plus performant. Un ensemble 5.1 tout à fait correct pour un investissement minimal. 205 Prix indicatif : 349 €

k Pack 100 % Cinéma • CRYSTAL ACOUSTICS 217 T2-5.2UL (Label THX) Un ensemble 5.2 (2 subs) au rendu équilibré capable de satisfaire les Home cinéphiles au budget restreint avides de graves percutants. Prix indicatif : 2.599 €

• FOCAL Aria 926+cc900+906 Le grand fabricant français d’enceintes a encore frappé très fort avec cet ensemble d'excellente qualité qui vient se frotter à l’entrée du haut de gamme Sans caisson, fabriqué en France Prix indicatif : 3.055 €

• KEF E305 Kef occupe une place enviée dans le rayon des ensembles design de petites tailles qui sonnent plus que correctement. 199 Prix indicatif : 999 €

202

• Focal Dôme Flax La dernière version de l’ensemble design Focal, avec son subwoofer sans fil bien pratique et sa belle capacité à rendre le signal dans son détail et sa matière. Prix indicatif : 1.795 € 214

218

• SONY STR-DN1050 Un ampli plein de surprises, avec notamment un mode d'écoute Ingénieur qui donne une belle vie aux séances cinéma et de la saveur aux écoutes musicales. 7x100 W, DLNA, AirPlay, Wi-Fi, 6 entrées/ 3 sorties HDMI 2.0 212 Prix indicatif : 649 € • ONKYO TX-NR636 Un combattant puissant et dynamique pour doper les séances cinéma et un mode 7 canaux musique étonnant. Le 1er prix en ampli compatible Dolby Atmos. 7x120 W, Dolby Atmos, DLNA, AirPlay, Wi-Fi, 7 entrées/2 sorties HDMI 2.0 209 Prix indicatif : 699 € • MARANTZ SR5009 Bords courbés et panneau rond pour un profil sonore détaillé, mais relativement doux pour les séances cinéma. Séduction musicale avec un caractère enjoué. 7x100 W, DLNA, AirPlay, Wi-Fi, 8 entrées/2 sorties HDMI 2.0 214 Prix indicatif : 899 € • HARMAN AVR 370 Une dynamique exceptionnelle et d'une constante stabilité quel que soit le volume. Pour ceux qui veulent des séances qui cognent ou pour réveiller des enceintes à bas rendement. 7x125 W, DLNA, AirPlay, Wi-Fi, 8 entrées/ 2 sorties HDMI 1.4 191 Prix indicatif : 899 € • PIONEER SC-LX58 Une amplification numérique qui cisèle les mixages les plus complexes pour offrir une restitution au cordeau. Technologie de calibration de haute précision. 9x190 W, Dolby Atmos, DLNA, Wi-Fi, AirPlay, THX Select2 Plus, 8 entrées/3 sorties HDMI 2.0 Prix indicatif : 1.599 € 212 • MARANTZ SR7009 Puissance, qualité, ergonomie, large gestion média et innovation (décodages) pour un budget très raisonnable. Un incontournable pour les amateurs de sensations Home Cinéma ! 9x165 W, Dolby Atmos, Auro-3D en option, AirPlay, DLNA, Wi-Fi, 8 entrées/3 sorties HDMI 2.0 Prix indicatif : 1.899 € 217 U NOUVEA

k Packs design traditionnels • KLIPSCH Reference R-28F Le son Klipsch, tout en énergie et en puissance, qui ravira les amateurs de grosses sensations. 212 Prix indicatif : 1.695 € • DEFINITIVE TECHNOLOGY Série BP Un ensemble très performant, avec ses caissons de basses actifs intégrés aux enceintes frontales. Prix indicatif : 2.895 € Modules Dolby Atmos A60 214 en option, 499 € la paire

• B&W CM9 S2 Theatre Pour les Home Cinéphiles ne voulant pas faire de concession dans le domaine de la qualité de restitution, y compris en HiFi, et prêts à y mettre le prix. 218 Prix indicatif : 6.350 €

k Pack spécial écran fin • KEF T205 172 Des enceintes toutes plates pour un son qui ne l’est pas. Un rendu tout à fait correct au vu des fortes contraintes techniques. Prix indicatif : 1.700 €

109

• ONKYO TX-NR3030 Le seul 11 canaux amplifiés du marché. Pour des séances cinéma d'une férocité jouissive, et des sessions musicales amples. 11x185 W, Dolby Atmos, DLNA, Wi-Fi, 8 entrées/3 sorties HDMI 2.0. Prix indicatif : 2.499 €

219

• PIONEER SC-LX88 Une agilité insoupçonnable sous son air un peu massif, et une dotation fonctionnelle au top (dont carte son USB et sortie HDMI dédiée au multiroom). 9x220 W, Dolby Atmos, DLNA, AirPlay, 8 entrées/3 sorties HDMI 2.0 215 Prix indicatif : 2.599 €

N°219 MAI 15 -

1p Shopping 219 V°_1p Shopping high tech 147.qxd 24/04/15 21:16 Page1

enquête réaliSée par GilleS Gerin

caSque

le dVd toujourS au pouVoir !

meubleS alpha

caSque de référence En préparation depuis plus de 2 ans, le SE-Master1 est un casque audio totalement à part. Conçu par les équipes et oreilles de TAD et Pioneer, cet objet dédié au salon met en œuvre un diaphragme maison de 50 mm de diamètre, pour 25 microns d’épaisseur, en aluminium endurci par une couche de céramique afin de lutter contre les résonances. Une grande attention a été également apportée au confort (460 g), à la fois sur les oreillettes mais aussi les tenseurs, interchangeables de façon à pouvoir ajuster au mieux la compression sur les oreilles. Fabriqué à la main au Japon au rythme de 5 par jour, testés et validés par l’Air Studio à Londres, ce SE-Master1 signé Pioneer permet d’enchaîner les séances cinématographiques et musicales, même les plus exigeantes, puisque sa réponse en fréquence qui commence à 5 Hz s’étend bien au-delà des 80 kHz pour l’audio High Rez (sensibilité : 94 dB, impédance : 45 W). Le prix n’est pas encore définitif, mais il devrait se situer dans les 1.500 €. www.pioneer.fr

www.francemarketing.fr

Le Francium. 4

fr.cyberlink.com

Support mural ipad iBezel (1.500 €) est un support mural motorisé pour iPad Air 1 ou 2, dédié à le transformer en contrôleur de domotique avancé et centralisé. Original, il intègre en plus directement sur sa tranche 8 boutons qui sont des raccourcis vers des scénarios à programmer, de façon à déclencher plus rapidement une série d’instructions, comme régler l’alarme ou baisser les stores. Et ils restent fonctionnels même si l’iPad n’est plus en place ! iBezel maîtrise tous les plus grands systèmes de contrôle (Crestron, AMX, RTI) mais aussi plus grands publics comme Sonos, Hue ou le futur Homekit d’Apple. L’intégralité de la programmation, notamment pour créer ses scénarios, passe par une appli conviviale. La profondeur à prévoir pour l’encastrement du dock dans le mur est de 6,5 cm.

luminaire coloré portatif Philips étend son catalogue de luminaires colorés connectés Hue avec un nouveau modèle portatif en forme de demi-sphère, le Hue Go. Première particularité, il fonctionne sur batterie, ce qui lui permet de tenir 4 heures éloigné d’une prise de courant, pour une soirée barbecue dans le jardin par exemple. Il peut bien sûr, comme tous ses camarades, se synchroniser à des centaines d’applis pour faire varier les couleurs de son éclairage, voire aussi à un téléviseur Philips Ambilight pour reprendre les couleurs affichées par ce dernier. Mais il fonctionne également de manière autonome grâce à 5 jeux de lumières “dynamiques, ludiques et interactifs”. Prix : 99,90 € www2.meethue.com

- N°219 MAI 15

Support mural ipad

le dVd toujourS au pouVoir ! Pour sa quinzième édition, Cyberlink reste encore fidèle au nom “PowerDVD” de son logiciel de lecture phare pour PC, même si ce dernier s’est ouvert depuis longtemps d’abord au Blu-ray (2D puis 3D), et au dématérialisé (or l’UltraViolet, abandonné car “trop compliqué et pas assez soutenu”, d’après le responsable technique). Optimisé pour tenir compte des dernières accélérations matérielles d’Intel, Nvidia et AMD sur le décodage vidéo jusqu’à l’Ultra HD H.265, PowerDVD 15 prend toujours en charge l’affichage et la lecture de tous les médias de votre ordinateur, sur disque, mémoire ou en ligne (y compris YouTube) ; facilite leur classement ; offre la reprise de lecture au dernier endroit (pratique pour les séries) ; et surtout en améliore le rendu, que ce soit sur l’écran d’un PC portable ou celui, plus grand, associé à un PC Home Cinéma. En audio, un mode lecture directe dit WASAPI a été implanté, pour un transfert au plus court des données aux enceintes High Rez, et un efficace mode TrueTheater Sound a été ajouté pour augmenter l’immersion tout en préservant la clarté des dialogues. Quant au TrueTheater version image, il s’attelle à dynamiser couleurs et piqué. Le prix de la version Power DVD 15 Ultra, celle qui inclut les licences Blu-ray 2D et 3D, est de 100 € à l’achat ou de 45 €/an en abonnement avec mise à jour garantie de la dernière version du logiciel.

meubleS alpha Alphason est une marque anglaise de meubles TV design. Au sein de son catalogue, la gamme Alpha se distingue par son approche contemporaine. Le tout récent Chromium 2 de cette collection est un modèle suspendu qui repose sur un cadre chromé. Large d’un mètre, il est prévu pour accueillir des TV jusqu’à 127 cm/50’, soit posées (280 €) sur son plateau en verre, soit fixées sur une colonne dédiée (350 €). La trappe basculante laisse passer en son centre les infrarouges via la vitre teintée. Le modèle est disponible en différents coloris : rouge, bleu nuit, gris, noir ou beige. Dans la même catégorie Alpha, le Francium est un meuble totalement ouvert à 2 étagères + un plateau qui se décline en 3 largeurs, 80 cm à 240 €, 110 cm à 260 € et 140 cm à 350 €, pour s’adapter à toute largeur de télés jusqu’à 152 cm. 3 Le Chromium 2.

luminaire

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http://www.iroomsidock.com/

Projet1_Mise en page 1 24/04/15 12:37 Page1

2p Enq. Matos Son 20 ans modif_Mise en page 1 24/04/15 19:36 Page1

ENQUÊTE

M AT É R I E L

En 1995 sortait sur le marché américain le premier laserdisc, l’ancêtre sur 30 cm du DVD qui fut le sujet fondateur de la passion de votre magazine, avec piste Dolby Digital 5.1. La révolution du son surround numérique domestique était en marche...

LE SON SURROUND : 20 ANS DÉJÀ ! Une publicité Yamaha de l’époque…

oyons honnêtes : le son surround Home Cinéma n’est pas né en 1995. Une bonne dizaine d’années plus tôt, les amateurs de “cinéma maison”, comme disent nos amis québécois, pouvaient déjà profiter chez eux avec des sources de type VHS ou vidéodisque d’un son enveloppant et surround, encodé sur une piste stéréo grâce aux procédés Dolby Surround puis Dolby Pro Logic.

Aujourd’hui encore, il est même très courant d’avoir recours aux descendants de ces deux systèmes dans une installation Home Cinéma moderne, pour améliorer des programmes TV diffusés toujours très majoritairement en stéréo. En l’occurrence, le procédé d’extraction des canaux supplémentaires depuis les pistes son droite et gauche du flux stéréo reste peu ou prou le même, ou du moins sa philosophie. Mais un changement radical se produisit bien en 1995 avec le laserdisc NTSC de Clear and Present Danger (Danger immédiat), premier à inclure une piste son Dolby AC-3 (on ne parlait pas encore de Dolby Digital). Le son reste bien - N°219 MAI 15

numérique (le laserdisc a été le premier support vidéo grand public à délivrer un son digital de type CD, alias PCM stéréo), mais le nombre de canaux explose en passant de 2 à 6, réellement indépendants et de surcroît conçus pour couvrir tout le spectre audible de 20 Hz à 20 kHz pour 5 d’entre eux. Le tout, seconde révolution, en requérant moins de place qu’une piste stéréo PCM grâce à un nouvel allié numérique : la compression. Sur un laserdisc NTSC, le débit d’une piste Dolby AC-3 5.1, couchée en parallèle à la piste son stéréo PCM, est de 384 kbps, soit près de 4 fois moins que sa consœur PCM stéréo non compressée. Le gain en spatialisation et en immersion est évident, car la séparation des canaux est désormais parfaite. Même si la transparence et la pureté y perdent un peu, la balance reste largement

En 1996,

Judge Dredd fut le premier (en fait, l’unique…) laserdisc AC-3 français édité à l’époque par… L’écran Laser (filiale de LAL).

en faveur du nouveau venu, qui lance l’ère du son Home Cinéma contemporain et verra sa consécration avec le DVD quelques années plus tard. “C’est du pur délire

112

[…] On est littéralement encerclé par le son, pris au piège des décibels, emprisonné dans l’action”, écrivait alors notre envoyé spécial à Las Vegas dans Les Années Laser n° 20 pour relater sa découverte du Dolby AC-3 au salon CES de Las Vegas…

2p Enq. Matos Son 20 ans modif_Mise en page 1 24/04/15 19:37 Page2

ENQUÊTE

LE CHAPITRE DVD 1997 est une autre étape importante de cette histoire. Avec le DVD, qui ambitionne de se positionner comme le pendant vidéo du méga populaire CD en faisant table rase du laserdisc (dont l’image était analogique) et de la VHS (100 % analogique), le son numérique multicanal discret (c’est-à-dire où chaque canal est indépendant) se retrouve aux premières loges. Le Dolby Digital (nom désormais officiel) est adoubé comme format audio obligatoire du DVD, ce qui veut dire qu’il est incontournable. Petite déception : nous découvrons avec les tout premiers disques commer-

ciaux en provenance du Japon, Farinelli et Papillon, que le Dolby Digital n’est pas toujours 5.1... Il peut être stéréo 2.0, voire mono. Petite consolation : il reste toujours possible d’activer le dématriçage Dolby Pro Logic sur ces pistes stéréo pour profiter d’un son surround à l’ancienne. Car le décodage Dolby Digital sur les amplis vient systématiquement en complément de la fonction, qui ne disparaît pas. Elle est d’ailleurs toujours là aujourd’hui, dans une version un peu plus “modernisée” : le Dolby Surround.

M AT É R I E L

sonore en salles), avec une proposition de son surround numérique discret 5.1 moins compressée (donc plus encombrante sur les disques) et souvent plus démonstrative, ce qui, à partir des oreilles, lui fait gagner le cœur des Home Cinéphiles. Néanmoins, la base de son surround établie par Dolby reste inchangée : 5 enceintes de préférence homogènes autour de soi, dont 3 devant et un caisson pour le renfort de graves, de placement libre. Les 2 compagnies introduisent bien des variantes rétrocompatibles de leurs formats, d’abord avec l’ajout d’un sixième canal arrière à partir de 1999, dédoublé peu après pour des raisons pratiques (le 7.1). Mais le 5.1 de 1995 reste toujours la base de la salle obscure et du Home Cinéma : la plupart des films sont encore mixés en 5.1, et les pack d’enceintes domestiques sont très majoritairement toujours constitués de 5 baffles et d’un caisson. Le léger manque de fidélité, principal grief adressé à ces formats sonores compressés, surtout le Dolby Digital malgré sa remarquable efficacité, devient de l’histoire ancienne avec les déclinaisons dites lossless/sans perte de ces formats, soit les Dolby TrueHD et DTS HD Master Audio, apparus avec le Blu-ray en 2006.

LA RÉGRESSION Loin de la poussée du nombre d’enceintes promu par les 2 compagnies rivales Dolby et DTS, le début des années 2010 voit l’irruption sur le marché de systèmes audio promettant un “son cinéma” non pas avec 5 enceintes et un caisson, mais 2, avec les systèmes 2.1, puis une, avec les barres de son. Malgré le renfort ponctuel de procédés DSP souvent rudimentaires pour élargir le rayonnement de ces configurations et tenter de donner le change, la fidélité spatiale du 5.1 original est irrémédiablement altérée quand elle est jouée sur ces petites boîtes. Néanmoins, la praticité d’installation et le marketing l’emportent largement sur ces considérations, et aujourd’hui encore ce marché est le plus dynamique de la catégorie audio Home Cinéma.

que se borner à multiplier les enceintes, ce qui est hélas la contrainte finale, Dolby, encore lui, introduit une nouvelle rupture : la première à s’affranchir du 5.1 fondateur. Avec le Dolby Atmos,

tendons le son surround, quel que soit le nombre d’enceintes, avec 2 oreilles, pas plus. La virtualisation au casque est d’ailleurs clairement investiguée par Dolby, qui a conçu une déclinaison de son

le mixeur ne raisonne plus en termes d’enceintes, mais d’objets sonores qu’il place où il veut ou presque dans l’espace, y compris en hauteur. Et c’est le processeur Dolby Atmos dans la salle qui choisit à la reproduction, en temps réel, sur quelles enceintes les plus appropriées jouer ces sons, la fidélité du résultat augmentant avec la densité du maillage des haut-parleurs. Inauguré en 2012 avec le film d’animation Rebelle, le format est ensuite rapidement décliné, comme à son habitude, en version Home Cinéma depuis l’année dernière. Principal changement pour le particulier : il lui faut au minimum ajouter 2 enceintes au plafond ou rayonnant vers celui-ci. De 5.1, le nouveau “plancher” sonore devient avec le Dolby Atmos le 5.1.2 (et au maximum le 24.1.10). Encore une fois, le 5.1 ne reste jamais loin...

Dolby Atmos pour un usage en mobilité sur smartphones et tablettes. D’autres compagnies sont aussi sur ce créneau “nomade”, comme DTS avec le Headphone:X ou la Française Audio3D, bien connue de nos lecteurs.

ET DEMAIN ? Depuis 2009 et la découverte de la technologie SVS de Smyth Research, nous savons qu’il est techniquement possible de reproduire à s’y méprendre l’acoustique d’une salle 7.1 sur un simple casque stéréo, parce que nous en-

Mais la puissance de calcul aujourd’hui disponible sur les processeurs audio ouvre aussi d’autres perspectives, sur les enceintes cette fois. Dernièrement, nous avons pu assister dans les laboratoires d’Audio-3D à une démonstration impressionnante d’une scène sonore de près de 6 m de large, jouée en fait par un petit dock Bluetooth de la taille d’une demi-brique de lait... Et leur recherche continue pour ajouter cette même dimension, dans le champ surround cette fois, toujours en partant d’un aussi petit système. Bref, dans un avenir pas si lointain, contingences domestiques et son 3D (largeur x profondeur x hauteur) pourraient tout à fait trouver un terrain d’entente, pour le bonheur de chacun et de chacune. Et le 5.1 à l’ancienne, avec ses 6 grosses boîtes, prendre une retraite bien méritée... ■ Gilles Gerin

RÉVOLUTION SONORE ÉVOLUTION SONORE Les années qui suivent ne vont paradoxalement que peu chambouler cette rupture technologique de 1995. DTS arrive dans la famille Home Cinéma en 1997, toujours sur laserdisc (Jurassic Park, qui avait aussi lancé le format

De son côté, le cinéma, qui n’a pas cédé à ce diktat de discrétion, cherche au contraire d’autres voies pour amplifier l’expérience offerte à ses spectateurs et leur délivrer des sensations nouvelles capables de l’arracher à son smartphone et à sa tablette. Oui, mais comment l’immerger davantage ? Plutôt 113

N°219 MAI 15 -

1p best of 219_Mise en page 1 24/04/15 19:12 Page1

Nos coups de

Patrick R. MARTEAU

Isabelle RIBEMONT

Aurore LACAL

Éric DUMAS

Gersende BOLLUT

cœur

Gilles GERIN

Arnaud ALIX

Sébastien ROUSSEL

Bernard ACHOUR

Vincent CELATI

On vous recommande… On vous recommande… On vous recommande… a L'Armée des ombres (BD) :

a Exodus - Gods and Kings (BD

Nouveau documentaire très instructif.

Collector) : Gargantuesque makingof de 153' qui revient dans le détail sur les partis-pris d’adaptation, le tournage, les costumes, les décors, les effets spéciaux et le montage.

a Baal (BD) : Remarquable entretien avec le réalisateur qui revient sur la genèse chaotique et le tournage d'un film qu'il considère comme sa "Nouvelle vague" à lui.

a Whiplash (BD) : Formidable court métrage matriciel avec déjà J.K. Simmons dans le rôle du prof.

Suppléments originaux

Pour moi, le cinéma est le dernier espace de création audiovisuelle où on peut encore aller chercher l'âme humaine. La télévision est tout de même soumise à des repères dramaturgiques, à des twists incessants pour empêcher le spectateur de zapper, et c'est malheureusement l'état d'esprit Frédéric Tellier, réalisateur de L'Affaire de la télé française. SK1 et… Les Hommes de l'ombre

Silicon Valley Saison 1 ; Street Fighter Assassin's Fist (BD) ; The Originals Saison 1 (BD) : Commentaires audio en VO non sous-titrée.

Escape from New York (BD US) : Entretien touchant avec le malheureux héros de l'intro coupée au montage. ■

Meilleures interactivités ■ Dumb & Dumber De (BD) Escape from New York (BD US) ■ Exodus - Gods and Kings (BD Collector) ■ Halo - Nightfall (BD) ■ The Imitation Game (BD US) ■ Invincible (BD) ■ The Originals Saison 1 (BD) ■ Rollerball (BD UK) ■ Timbuktu (BD) ■

Chasseur de primes : Du 2.35 recadré en 1.33.

Tasmanian Devils ; Les Mâchoires infernales ; Slayer : Où sont les VO ? Whiplash (BD) : Dommage pour l’abandon des suppléments de l’édition US. Exodus - Gods and Kings (BD Collector) : Images de tournage filmées en vue subjective par Ridley Scott via des Google Glass.

■

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Prochain n° des Années Laser 220 à paraître le jeudi 30 mai Hors-série Blu-ray 2015 & Hors-série DVD 2015 : parus

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Cœur de dragon 3 ; Exodus - Gods and Kings ; God's Pocket ; Halo - Nightfall ; Invincible ; Jimi - All is by my Side ; Le Septième fils : VF non HD en Blu-ray. The White Storm - Narcotic (BD) : Aucune piste HD. Le Convoi des braves : Adieu VF !

Tops son

Tops packagings ■ ■

Exodus - Gods and Kings (BD Collector) Boîtier métal Le Hobbit - La Bataille des Cinq Armées (BD 3D) Boîtier métal

MEILLEURES VENTES BLU-RAY US 1 .........Batman vs Robin 2 .........Interstellar 3 .........The Hobbit : The Battle of the ........five Armies 4 .........Big Hero 6 5 .........The Babadook

HIT LOCATIF VIDÉOSPHÈRE 22/04 1 ......... Mommy 2 .........Interstellar 3 .........Bande de filles 4 .........Les Héritiers 5 .........Paddington

www.homemediamagazine.com au 22/04

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L'Affaire SK1 (BD) Les Âmes silencieuses (BD) ■ Bleu Saphir (BD) ■ The Calling ■ The Cut ■ The Dark Valley (BD) ■ Dumb & Dumber De (BD) ■ Eden ■ Exodus - Gods and Kings (BD) ■ La Famille Bélier (BD) ■ Halo - Nightfall (BD, VO) ■ Le Hobbit - La Bataille des Cinq Armées (BD) ■ The Imitation Game (BD US) ■

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114

Into the Woods (BD US) ■ Invincible (BD) ■ La Légende de Viy (BD) ■ Men, Women & Children ■ The Mirror (BD) ■ Rollerball (BD UK) ■ The Search (BD) ■ Le Septième fils (BD) ■ Spotless Saison 1 (BD) ■ Timbuktu (BD) ■ Whiplash (BD) ■

One step ahead

Installez un boîtier Krika de vos clients... chez chacun marantz AV7701

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