SOMMAIRE
1- Communiqué...............................................................................................................pages 2 à 3 2- Le Monde....................................................................................................................pages 4 à 6 3- Le Parisien, article du 3 janvier 2015..........................................................................pages 7 à 8 4- Le Parisien, article du 19 août 2014..........................................................................pages 9 à 10 5- ESPOIR POUR L'AVENIR................................................................................................page 11
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Communiqué
Mason EWING Corporation Holding AudioVisuel Mode Design & Beauté www.masonshopping.com www.facebook.com/MasonewingCorp www.twitter/MasonEwingCorp Jeudi 9 avril 2015, à partir de 20h
Conférence de presse suivie du Défilé « Espoir pour l’avenir » Collection automne/hiver 2015/2016 de Mason EWING
Elle s’appelait Marie. Africaine, belle, douce et libre, elle était mannequin, styliste et modéliste et aimait l’art et la beauté. Il s’appelait Mason Frédéric. Homme d’affaires américain, il aimait le risque et la réussite. Ils se sont mariés mais elle a disparu bien trop tôt, à l’âge de 20 ans, assassinée pour de sombres histoires familiales. Il lui a survécu tant bien que mal avant de s’éteindre à son tour, à l’âge 44 ans. De cette belle et complexe histoire d’amour, je suis né. Inconsolable depuis la mort de ma mère adorée et nostalgique d’un père que j’ai trop peu connu, j’ai décidé de m’appeler Mason EWING, comme mon père, et de devenir styliste en souvenir de ma mère. Après une enfance orpheline, difficile et incomprise en France, j’ai transcendé la cruauté et l’injustice qui m’ont rendu malheureux et … aveugle. Aujourd’hui j’ai réussi à devenir un styliste reconnu et j’ai également créé une association humanitaire, une bande dessinée, des films et des séries TV.
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Communiqué Il y a 3 ans, j’ai décidé de tenter ma chance aux États-Unis pour y retrouver mes racines et vivre au pays de mon père. Ce contact avec mes racines m’a été bénéfique et j’ai pu y réaliser de nombreux projets : des films et des séries TV, une boutique de mode en ligne, mon premier défilé américain … Aujourd’hui, je vis entre Paris et Los Angeles, entre un passé douloureux et un avenir plein de promesses. J’ai fait la paix avec mon passé et avec moi-même et j’ai décidé de me concentrer uniquement sur cet avenir qui s’offre à moi et dont je veux profiter pleinement. Quoi de mieux qu’un défilé pour concrétiser tout cela ? Un défilé qui s’appellera « Espoir pour l’avenir ». Car c’est bien d’espoir et d’avenir qu’il s’agit. Espoir d’une vie plus belle pour moi mais aussi pour les autres car mes mannequins s’affranchissent des stéréotypes pour présenter la première marque de vêtements au monde conçue aussi bien pour les aveugles que les voyants. En effet, ma collection comprend des T-shirts comportant des motifs en braille mais aussi des robes de haute couture en satin duchesse, inspirées de l’antiquité romaine et des dieux grecs. Oser casser les critères et innover dans la différence pour atteindre la beauté et l’émotion, tel est ma devise. Et j’espère justement atteindre le paroxysme de cette beauté et de cette émotion en vous présentant la robe de mariée Marie Antoinette qui sera portée par une célébrité aussi belle que délicate … et mystérieuse … ! Ce sera alors pour moi le moment de vous annoncer une surprise … tout aussi délicate et mystérieuse ! Présenté par Laurent Petit-Guillaume, présentateur TV-radio, ce défilé sera précédé d’une conférence et suivi d’un cocktail. Défilé + conférence de presse : Quand ? le jeudi 9 avril à partir de 20 h Où ? 5 rue Olof PALME 92110 CLICHY, 1ER étage Porte bleue Publicinax, métro mairie de CLICHY ou RER C St Ouen Contact ? 06 37 27 46 44
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Le Monde "Nous sommes une armée mexicaine à bosser pour lui, dit l'une de ses "marraines", la journaliste Dominique Torrès, cofondatrice et ex-présidente du Comité contre l'esclavage moderne. Parce qu'il est bouleversant. Parce qu'il est hors normes. Et que rien ne l'arrête." Parce que tout, dans la courte vie de Mason Ewing, le destinait à disparaître. Trois ans après la mort de sa mère, Lucien et Jeannette Ekwalla, le grand-oncle et la grand-tante de Mason, viennent le chercher à Douala, la capitale économique du Cameroun. Ils vivent en France. Mason, 6 ans, prend l'avion pour la première fois. Il s'imagine que la France est dans le ciel, qu'il verra sa mère par le hublot. Mais, dans la banlieue parisienne où il atterrit, le paradis ne l'attend pas. Il est astreint aux tâches ménagères. Séquestré, torturé, brûlé, battu. L'oncle montre une préférence pour le ceinturon (côté boucle), la tante pour la massue en bois, quand elle ne cogne pas la tête de l'enfant contre la baignoire. La peau noire et la chevelure crépue ont cet avantage : les coups ne se voient pas. A l'école, seul moment de délivrance, Mason, terrorisé, ne raconte rien de sa vie. Pour punir l'enfant de faire pipi la nuit - il dort à même le sol, sans couverture -, la tante lui étale de la purée de piment sur le sexe. Le pot est toujours prêt à servir, dans la salle de bains. Elle lui en met aussi régulièrement sur les yeux. La "torture au piment" est une coutume pratiquée dans certaines familles africaines, généralement dans le vagin des jeunes pécheresses. Mason perd la vue quelques années plus tard, à l'âge de 15 ans. Non sans avoir maintes fois fugué, appelé au secours policiers ou assistantes sociales de la DDASS... qui alertaient aussitôt son oncle et sa tante. Personne ne croyait Mason Ewing. Tant de cruauté, tant de souffrance, ça n'existe pas. Le Comité contre l'esclavage moderne l'a écouté. En juin 2004, Lucien et Jeannette Ekwalla ont été chacun condamnés par le tribunal correctionnel de Meaux à quinze mois d'emprisonnement avec sursis et à 4 500 euros de dommages et intérêts, pour "privation de soins ou d'aliments" et "faits de violences volontaires par apposition de purée de piment sur les yeux ou le sexe". Jeannette avait passé un an et demi en prison pendant l'enquête. Lucien, lui, avait réussi à s'enfuir. Une peine dérisoire, grotesque, comme dans la plupart des cas d'esclavage domestique. "Ça me dégoûte", dit Mason.
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Le Monde Il voudrait tourner la page. Effacer les stigmates du passé, ce handicap qu'il nie de toutes ses forces. A côté de la télévision, il a entassé des dizaines de DVD. "Une fois libre, dit-il, j'ai acheté tout ce que j'avais été privé de voir à la télé, dans mon enfance, les dessins animés ou les émissions les plus débiles. Pour rattraper ce dont mes copains d'école me parlaient, tout ce que je n'ai jamais eu." Il a décidé de devenir styliste. Toujours en quête de ses paradis perdus, de lumière, de beauté, d'éclat. "Dans mon rêve, explique Mason, la mode est l'une des plus belles richesses que ma mère m'a laissées. Quand j'étais petit, j'adorais les défilés, je faisais beaucoup de dessins, je découpais des photos de mannequins dans des magazines, je me faisais des dossiers." "Pourquoi choisis-tu le seul métier que tu ne peux pas faire ?" s'est inquiété Dominique Torrès. "Trouve un modèle d'entreprise qui corresponde à ton handicap", lui a conseillé le couturier Olivier Lapidus, qui l'accompagne amicalement. Mason l'a entendu. Il a acheté des jeans et des tee-shirts sur lesquels il a fait apposer des motifs en braille. Il a conçu son logo, les lettres M et E entrelacées, "d'un gris très élégant". Et une mascotte, à l'esthétique moins heureuse, censée représenter la marque : un gros bébé cosmopolite à la peau métissée et aux yeux bleus bridés, la tétine dans la bouche. Un ami designer a appliqué scrupuleusement ses instructions. Une styliste a exécuté la robe de mariée. De quelle manière l'a-t-il vue ? La question énerve Mason. "J'ai vu, dans ma vie. La beauté, je la connais." Comme Mason Ewing ne fait rien à moitié, il a fondé Les Entreprises Ewing. Une holding à la Dallas, dans son imaginaire blessé, qui rassemblerait une agence de pom-pom girls, une autre destinée à former des mannequins et maintenant un bureau de stylistes sous la marque Mason Ewing, dont le défilé de mercredi pose la première pierre. Le patron des Entreprises Ewing le promet : "La robe est trop belle, vous verrez !" Marion Van Renterghem
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(3 janvier 2015) La réputation de Mason Ewing n'est plus à faire dans le monde de la mode. Le styliste aveugle s'est frayé une place dans le milieu dès 2005, en créant la première marque au monde de vêtements en braille. L'emblème ? Un chérubin métis aux yeux bleus, « bébé Madison ». La ligne de points blancs donne aux non-voyants la couleur du tissu et la description de l'imprimé. Chaque pièce, made in USA, est garantie 100 % coton-bio. Depuis, le créateur a habillé Miss France 2007 et le footballeur Emmanuel Petit, ouvert sa boutique en ligne, et tenté sa chance dans le cinéma. A 32 ans, celui qui a passé une partie de sa jeunesse entre Choisy-le-Roi, Villejuif et Champigny, base ses projets futurs dans le Val-deMarne. Maltraitances à Choisy « Mes vêtements se vendent dans plusieurs boutiques d'Ile-de-France depuis juin, explique Mason Ewing. Dans le 94, ils sont en rayon chez Hawaii Surf à Ivry, l'un de mes partenaires depuis plusieurs années. » Mais le styliste programme déjà la fin de sa carrière dans la mode. « En choisissant mon métier, je voulais concrétiser le rêve de ma défunte maman », confie ce Camerounais d'origine. Avant la publication de sa biographie l'an prochain, il ne reviendra pas sur son placement chez sa grand-tante à Choisy, ni sur les maltraitances subies dans ce foyer et qui ont fait les gros titres. Ce sont pourtant les coups répétés, les brûlures et le « piment dans les yeux » qui ont provoqué son coma puis sa perte de vue à l'âge de 14 ans. « Aujourd'hui, j'estime avoir rendu hommage à ma mère et j'ai décidé de penser à moi. » Il se lance dans le cinéma Avant de raccrocher, il organise un dernier défilé à Paris le 9 avril, jour de son anniversaire. « Je lance un appel aux mannequins volontaires du Val-de-Marne. J'en cherche 14, hommes et femmes, et je veux donner leur chance à ceux qui ne voient pas, n'entendent pas ou ne parlent pas. » Le casting débutera en février *.
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(3 janvier 2015) Mason Ewing, alias Cyril Elong, entend désormais se consacrer au cinéma. « Je produis une série télé, Mickey Boom, à la manière de Malcolm ou des Simpson. Le tournage doit démarrer sous peu. L'un des comédiens, Jérémy Sultana, est originaire de Noiseau. J'aimerais filmer dans le 94. » Les épisodes de 26 minutes raconteront l'histoire d'un groupe d'amis aux personnalités décalées. Le dernier projet de ce professionnel multi-casquettes sera dédié à son association d'aide à l'enfance et aux handicapés, « Sos Madison International », qui touche déjà 5 % sur chaque vente de tee-shirt. « Je prépare un tournoi de foot amateur en avril, révèle Mason Ewing. La journée sera parrainée par Emmanuel Petit avec le soutien des Black Stars », l'association d'anciens joueurs professionnels. « Nous sommes à la recherche d'un stade, à bon entendeur... »
Créteil, mercredi 17 décembre. Le styliste aveugle Mason Ewing (à g.) quitte le monde de la mode pour le cinéma. Ici avec l’un de ses comédiens, Jérémy Sultana, originaire de Noiseau, il cherche des topmodèles pour son dernier défilé. (LP/L. Mé.)
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* Contacter Mason Ewing par mail (contact@masonewingcorp.com) avant le 30 janvier.
(19 août 2014)
Aveugle,Mason Ewing lance un tee-shirt en braille MEAUX. Non-voyant depuis son enfance, le styliste meldois a créé et commercialisé une série de tee-shirts en coton bio portant un texte lisible par les aveugles. UN BÉBÉ EN SKATER, en pompier, joueur de football, de tennis, entrain de cuisiner, de jouer de la guitare en santiags. Mason Ewing, non-voyant suite à des sévices subis dans son enfance, se bat depuis des années pour montrer qu’on peut-être styliste et aveugle. La contradiction peut prêter à sourire, si ce n’est que le garçon déborde d’une volonté hors du commun.Il frappe à toutes les portes, tenace et persévérant. Il a convaincu un investisseur américain de soutenir son projet : créer des tee-shirts en coton bio, à l’effigie de Madison, « bébé universel, symbole de tolérance et d’humanité » et surtout portant un texte en braille. Ainsi les non-voyants savent ce que fait le bébé ainsi que la couleur du tee-shirt.
Ses créations seront bientôt en vente au musée Louis-Braille, à Coupvray Mason Ewing a reçu 40 000 $ de ce financier américain et voilà 900 tee-shirts en coton bio, imprimés de son bébé, fabriqués à Los Angeles. En 2008, il avait réussi à sortir quelques modèles dans un magasin de sport à Meaux mais le tissu était de qualité médiocre. Cette fois-ci, le Meldois est passé à l’étape supérieure, un peu amer que ses tee-shirts ne soient pas made in France. « J’ai longtemps cherché des soutiens en France. Olivier Lapidus, Frédéric Mitterrand et Emmanuel Petit m’ont aidé mais rares sont ceux qui ont cru en moi », raconte Mason. Le footballeur Emmanuel Petit a porté les tee-shirts de Mason pendant la Coupe du monde. Il pose d’ailleurs avec l’escrimeuse Laura Flessel pour des affiches placardées sur les magasins qui vendent cette collection.
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(19 août 2014) Aujourd’hui, les tee-shirts, déclinés en cinq couleurs, avec ou sans manches, sont vendus dans la boutique M & S design, avenue du Général-Leclerc, en centre-ville de Meaux, ainsi que dans quelques magasins parisiens et sur Internet. Ils coûtent 50 € pièce. Prochaine étape : la mise en vente au musée Louis-Braille, à Coupvray. « J’ai trouvé la démarche de M. Ewing intéressante et nous pourrons travailler ensemble à d’autres projets », projette la directrice du musée, Farida Saïdi. Le 12 juin, Mason avait participé à Fandifashion Paris, défilé de mode dédié aux handicapés, dans le IVe arrondissement de Paris. Les robes de mariées qu’il crée depuis des années ont été portées par des femmes en fauteuil roulant, « pour montrer que les handicapés ont droit aussi à des belles tenues et revendiquer un autre regard sur la mode ».
Meaux, en juillet.Mason Ewing, ici avec l’un de ses modèles Magalie, est heureux de vendre ses tee-shirts en coton bio dans cette boutique du centre-ville. Il est soutenu par le footballeur Emmanuel Petit, qui l’a porté durant la Coupe du monde. (LP/V.R.)
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Adèle
Coocla
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