ro 6 SPECIAL lletin d’information - Numé Bu » s en éri Alg s de ma No Association « Les Octobre 2012
A BÉNI-SNOUS
TE R E V U O C É D E D N A R G , E G A L PETIT VIL
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a pérennité d’une association est tributaire d’une stratégie de communication efficace et adaptée au monde associatif. C’est dans ce sens que l’association «Les Nomades Algériens» a réuni cinq associations (SDH, Le Petit Lecteur, AIESEC, Bel Horizon et Istijmam) autour du projet « Les TIC au r ser vice de l’associatif », pou une sur ble em réfléchir ens stratégie de communication en tirant profit de l’apport des technologies de l’information et de la communication.
Ce projet, co-financé par l’Ambassade de France, comportait plusieurs activités dont des formations, des ateliers et des sorties. Ce programme a permis aux bénéficiaires de viv re une expérience riche où l’apprentissage et l’échange étaient au rendez-vous.
Grâce à la contribution des associations et l’aide des partenaires, ce projet a atteint des résultats tangibles qui ont dépassé les objectifs attendus. Un de ces résultats est ce numéro spécia l de le notre bul letin d’information ée ann ne Nomad’us ; fruit d’u de travail, de formation et de partage. ns nos lecteurs que les * Nous aviso ad’us opinions contenus dans le Nom n’engagent que leurs auteurs.
ni-Snous Les Nomades Algériens à Bé
« PHOTO EN FÊTE »
W O H S N O S IT FA O T O H P A L D N QUA is Photo en fête à l’Institut França
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Association «Les Nomades Algériens» - Nomad’us N°6 SPECIAL
PHOTO EN FÊTE
QUAND LA PHOTO FAIT SON SHOW Le 19 juin 2012, s’est ouverte la journée «Photo en Fête», initiée par l’institut Français, le photographe Hamid AOUREGH et le club ISOClub.
C LA DOLMA
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la base considérée comme un plat Ottoman, la dolma a su se réincarner sous d’autres formes après son algérianisation. Son appellation venant du verbe turc «dolmak», signifiant «farcir», a parcouru son chemin en passant de la dolma «Sarma ou emballée» aux boulettes algériennes.
Dans certaines régions d’Algérie, ce plat fait principalement d’un mélange de riz et de poissons bleus, saupoudré de cannelle, de menthe et de persil est considérée comme l’un des plats les plus riches et complets.
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Qu’elle soit Turque ou Ottomane, à sec ou en sauce, froide ou chaude, la dolma a su triompher dans la gastronomie algérienne grâce à sa facilité de préparation et sa savoureuse dégustation. Par Hayet. K
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L’évènement s’est ouvert donc par la projection du film « Afghanistan: Journal du front». En sortant de la salle de projection de l’Institut Français d’Oran (IF), une nouvelle rencontre avec l’image a eu lieu à travers des portraits de mode réalisés par des photographes en herbe, résultat d’une formation en photographie du projet « les TIC au service de l’associatif ». Leurs photos exposées sont le fruit d’un travail d’équipe et de mise en pratique des techniques apprises lors de cet atelier, notamment en matière de mise en scène et la prise de vue. Un défi relevé haut la Photo réalisée lors de la formation photographie
Au début, cette recette turque, se faisait grâce à des feuilles de vigne, que l’on remplissait de riz et de viande, et qui pouvait se manger en entrée comme en plat froid ou préparé en plat principal. Ensuite, la recette est passée de la Sarma aux boulettes de viandes ou de poissons cuisiné dans différentes sauces rouges.
ette journée porte ouverte a été consacrée à la photographie, une sorte d’invitation à une rencontre dynamique entre la jeunesse oranaise et leur ville. Plusieurs brèches ont été ouvertes, une manière particulière de comprendre ce rapport intime avec l’image et une ville. Entre projections-débat et plusieurs expositions thématiques, les animateurs de cet évènement se sont enjoints à regagner une position active de spectateur et à dialoguer avec cette jeunesse oranaise de sujets de proximité tout au long de cette journée.
main, puisque cette exposition leur a valu les honneurs des visiteurs. Pour rester dans cet esprit de rencontre et de force de l’image, tout au long de la journée, quelques uns de ces photographes, Omar RADOUI et Abdelhafid SHENAN, invitaient les visiteurs à se prêter au jeu du modèle l’instant d’une photo. Les visiteurs ravis emportaient avec eux leurs photos à titre de souvenir de cette rencontre particulière avec l’objectif.
De la discussion jaillit la lumière de la photo Pour sensibiliser la jeunesse à cet aspect important de la photographie, les organisateurs de l’évènement ont décidé de continuer cet itinéraire initiatique de l’image en guidant cette jeunesse dans les rues d’Oran à travers la projection photos sous le thème « Les métiers d’Oran ». Les photographes rendent au public une image fidèle du foisonnement culturel d’Oran à travers des métiers en voie de disparition. Le reportage commence dans les rues d’Oran, à la rencontre du vendeur de cacahuètes, du bouquiniste mobile de rue 89 Cavaignac, ou encore de l’écrivain public de la mairie. Tous ces métiers caractérisent le territoire Oranais et lui donne toute son empreinte. Les portraits de cette population furtive, rappellent que ces acteurs oubliés des métiers d’Oran font bel et bien partie du patrimoine oranais. Et c’est exactement de cette manière que ces photographes, ont voulu et su le montrer en image aux visiteurs lors de cette journée particulière. Enfin, pour clôturer cette journée, l’architecture, témoin de notre culture et de son histoire, a pris place dans la même salle d’exposition sous les thèmes «regard architectural » et « intérieurs sans flash ». Avant de partir tout le monde était d’accord pour faire du 19 juin une rencontre annuelle autour de la photographie. Par Lamia KAGHAT
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tre algérien ? Vivre algérien? Parler algérien ? Autant de questions que l’on se pose tous les jours et qui restent sans réponse. J’aimerais vous dire que je sais mais ce n’est pas vrai. Voilà pourquoi LES NOMADES ALGÉRIENS ont organisé un café littéraire le 18 mai dernier, dont l’identité algérienne était le sujet. Ce fut l’occasion de lire deux articles fort intéressants et quelque peu contradictoires, chacun résumant l’identité à sa manière. Le premier article est une chronique du célèbre M. Kamel DAOUD « L’inévitable décolonisation horizontale » publiée le 17 décembre 2009. Le second est une réponse au premier : « La troisième mi-temps » de Djamel LABIDI (Le Quotidien d’Oran du 2 janvier 2010). La lecture a encouragé les prises de positions et de paroles des participants, chacun
L’ALGÉRIE VU PAR UN ALGÉRIEN
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e peuple algérien est musulman, et à l’arabité est lié avait dit le cheikh Abdelhamid Ibn Badis, une phrase qui en dit long sur l’identité algérienne… La société algérienne subi actuellement un choc de culture, un méli-mélo de civilisation dû en grande partie à un historique assez riche et confus en même temps, or, la communauté algérienne ne se distingue plus par cette image arabo-musulmane, cette pseudoculture, pittoresque certes, mais qui n’est pas la nôtre, si on sillonne l’Algérie, de l’est à l’ouest, du nord au sud, est ce qu’on trouvera qu’une culture ? Est-ce qu’on trouvera qu’une seule langue ? Est-ce qu’on trouvera les mêmes us et coutumes? La même manière de pratiquer la religion ? Je crains que non, nous sommes témoins aujourd’hui d’une Algérie confuse, qui ne sait pas où se placer, on l’accuse d’avoir renié ses origines tamazight, on l’accuse d’avoir omis la culture arabe dont la langue est liée à la religion musulmane, mais en vérité, l’Algérie n’est en rien la cause dans tout cela, c’est son histoire qui a décidé de son sort.
allant de sa propre réflexion sur: thème était : l’identité algérienne. Vous ETRE ALGERIEN. Le café litté- l’aurez compris la question de l’identité raire fut aussi l’occasion de remettre nous tient à cœur ! les prix aux lauréats du concours rédaction organisé par l’association Par Y.HAMZA CHERIF entre le 10 et 30 mars 2012, et dont le Association Les Nomades Algériens
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CAFE LITTERAIRE : QUI SUIS JE?
A Tiout L’Algérie a été la scène d’innombrables dynasties, de maintes conquêtes et de plusieurs colonisations, tout cela a forgé différentes cultures, différentes idéologies à travers tout le pays, cependant cela a suscité une acculturation qui présentement prend de l’ampleur, ce melting-pot se nourrit des diverses traditions présentes dans le pays, de toutes ces différentes langues et dialectes parlés dans tout le territoire national, à titre d’exemple on cite l’arabe, le berbère, le français, le chaoui, le citoyen algérien demeure alors perplexe et indécis face à ce débat infini qui est quasiment devenu tabou, car d’un côté si ce conflit « ethnique » continue, il finira par provoquer une ségrégation sociale et une haine entre ces différentes cultures, d’un autre côté, si chacun de nous assume son rôle dans la société et fait preuve de tolérance, je crois qu’on aura point de frayeur à se faire concernant ce sujet, comme l’a si bien dit Hannah Arendt : « Pour être confirmé dans mon identité, je dépends entièrement des autres. » Pour conclure, je pense que toute la force de l’Algérie se focalise sur ses différentes cultures, il faut en faire bon usage et savoir les rendre compatibles pour qu’on puisse cohabiter et faire de l’Algérie un foyer de fraternité et d’union, il faut avant tout se jauger et apprendre à
connaître l’autre, débattre dans une ambiance où le respect mutuel règne, réclamer ses droits pacifiquement et essayer de s’instruire sur sa propre culture et la culture de l’autre pour pouvoir la respecter, il faut valoriser notre héritage culturel et lui rester fidèle, il est indispensable d’oublier toutes ces rancunes et ouvrir une nouvelle page tout en demeurant attaché à notre foi, nos opinions et nos croyances et les pratiquer librement sans porter atteinte ou préjudice à la liberté des autres en sachant que notre liberté s‘arrête là où commence la liberté des autres, il y a plein de choses à faire pour créer une certaine harmonie dans une société meurtrie et marquée par des calamités qui lui ont déchiré les membres, et la première des choses est de recoller ces morceaux déchirés et s’unir pour ne faire qu’une nation, il faut faire de nos différences notre sève, c’est juste à ce moment là, qu’on pourra dire qu’on a une identité ALGERIENNE authentique Par Ayoub HASSANI
Lauréat du concours rédaction.
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HERFET EL YEDDINE WELLA MAL EL DJEDDINE ? Combien de fois ai-je entendu ce dicton de la bouche de ma mère et généralement de celles de gens âgés qui ont connu une autre époque que celle d’aujourd’hui ?.
Par Z. AISSAOUI
Association SDH
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l Herfa se dit souvent d’un savoir-faire ancestral qui offre à son détenteur une certaine sérénité face à l’avenir car il est l’artisan de sa vie, maître de lui-même. Elle lui offre aussi la satisfaction d’un travail accompli et bien fait. Le dicton avait un sens à une époque qui ne connaissait pas la crise, celle d’aujourd’hui n’a de mot d’ordre que l’argent et l’argent n’a pas d’odeur, alors qu’un métier est vecteur de valeurs morales, de dignité, d’autosatisfaction, d’existence même. Ne dit-on pas que le travail c’est la santé ?
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Les métiers traditionnels et artisanaux transmis de génération en génération constituaient une signature identitaire. El Herfa a connu des jours meilleurs, des jours où les gens faisaient peu d’études supérieures surtout. Ils ne pouvaient donc se permettre d’être
architectes, ingénieurs ou médecins, par des vendeurs qui veulent faire du des métiers qui font la gloire de notre bien. époque. Une époque où les procédés de fabrication sont révolutionnaires, El Berrah une époque où tout est rapide. Avant qu’il ne tombe dans les Plus qu’un gagne-pain, il s’agis- oubliettes de l’histoire, El Berrah sait d’une vocation. (crieur public) était un métier à part entière, il a servi de relais de transLe fils d’un Mkaddem de zawiya mission orale pendant des siècles. par exemple avait plus de chance de Dans la culture arabe en général El faire le même métier que son père. Berrah annonçait surtout les bonnes Au même titre qu’El Guerrab ou EL nouvelles (Khbar al khir). Berrah. Se servant d’un tambour, d’une En fait, souvenez-vous de ces clochette ; El Berrah se déplaçait dans métiers nobles ? les places et les marchés, annonçait sa présence et récitait son texte à haute El Guerrab ou « le porteur d’eau», voix. Ce même texte était raconté de enraciné dans la nuit des temps et bouche à oreille sans garantie que le scillonant les souks, notamment en message arrive authentique, un mort été, est un homme qui remplit son pouvait facilement en devenir 10. outre d’eau à fin de désaltérer les gens qui ont soif. Depuis, le métier a évolué vers le mégaphone transporté en voiture. Le porteur d’eau avec sa cloche Mais les nouveaux médias de comqui retentit est concurrencé par les munication ne doivent en aucun cas bouteilles d’eau minérale, les gobe- nous faire oublier ces moyens de lets en cuivre remplacés par les verres transmission faisant partie de notre en plastique déposés sur les barils à patrimoine. l’entrée des magasins de Mdina Jdida Suite ►
Qu’en est-t-il des métiers artisanaux aujourd’hui ? En Faisant l’état des lieux de la ville, le bilan n’est pas très encourageant. Le secteur de l’artisanat a enregistré une baisse significative d’activité en 2011 où 3200 artisans ont mis la clé sous le paillasson.
sauvegarde de ce patrimoine.
d’un métier favorise lui aussi l’apprentissage de ce dernier et la formation permet L’association Santé Sidi El Houari l’amélioration de la qualité du travail de a créé en 2003 une école chantier qui l’artisan. depuis ce temps n’a cessé de former des jeunes exclus du système scolaire Ce qui donne de la valeur au produit sur les métiers du vieux bâti et de la artisanal c’est le travail manuel qu’entrerestauration. D’autre part, l’associa- prend l’artisan ainsi que les longues tion Soleil, très active dans les salons heures de patience dont il fait preuve d’expositions, forme aussi dans les pour fournir un produit de grande métiers traditionnels et aide à la qualité. Cependant, l’intervention de commercialisation des produits arti- la machine dans le travail artisanal ne sanaux, et est fière de compter parmi diminue en rien de sa valeur, à condises adhérents des artisans issus de 20 tion qu’elle le soit à un petit pourcenwilayas, ce qui constitue un espace tage. Le potier par exemple, peut très d’échange entre artisans. bien se servir d’un tour électrique.
Sur les 7000 artisans inscrits à la Chambre de l’Artisanat et des Métiers d’Oran, seuls 4000 d’entre eux activent réellement sur le terrain. A titre indicatif, 350 activent dans le secteur de la tannerie (traitement Selon Mme Sefraoui, Présidente de peaux d’animaux) et 700 dans le de l’association-rencontré à la CAM, secteur de la joaillerie. l’artisanat est bien plus qu’un décor comme le perçoivent la majorité des Cette lente descente aux enfers citoyens. D’après elle, l’artisan se s’explique par le manque de matières révèle dès l’enfance. Cela dit l’amour premières telles que le cuir, les peaux et le cuivre, l’incapacité des artisans à faire face aux diverses charges de fonctionnement dues à l’absence de circuits de vente (ils fabriquent le plus souvent à perte) et à l’absence d’événements réguliers pour les faire connaitre tels que les espaces d’exposition, salons et foires. Le peu qui existe met plus l’accent sur les produits syriens ou iraniens, ce qui condamne les produits algériens à rester sur les étals. Seules quelques associations et organisation soucieuses du devenir de ces vieux métiers, malgré toutes les difficultés qu’elles rencontrent, militent chacune à sa façon pour la
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ous, les Algériens, sommes connus pour notre franc parlé et nos avis sur tout et n’importe quoi. Du choix du président du BurkinaFaso au pied qu’il faut mettre en avant pour entrer aux salles d’eau, notre voix porte sur des dizaines de mètres alors que notre geste, lui, ne porte pas plus loin que notre bout du nez. Nos études et nos diplômes sont accrochés aux murs comme des trophées et notre civisme n’a jamais vu le jour. Musulmans que nous prétendons être, nous savons tout ce qu’il faut faire pour entrer au paradis mais sur terre, c’est l’enfer que nous construisons. Notre manque de bon sens est en train de coûter cher à notre Algérie. Nos paroles en l’air ne nous
Il serait vraiment dommage qu’une aussi belle ville qu’Oran perde ses traditions et ses valeurs en laissant disparaitre un tel trésor patrimonial, englouti par la vague de la modernisation.
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Port de pêche de Kristel
PAROLE VS GESTE Par Mourad HAMDAN
Association Les Nomades Algériens avancent en rien et ça ne fait pas de nous de bons citoyens ni de bons musulmans, mais juste des baratineurs qui sont prêt à tout pour amuser la galerie ou pour faire croire aux autres ce que nous ne sommes pas. Cela dit, le geste, ce fameux acte qui peut changer le destin, soulever des peuples, chasser des dictateurs ou simplement garder nos rues propres, sourire aux gens qu’on ne connaît pas comme on le fait pour nos enfants, est inscrit aux abonnés absents. Ce manque de volonté qui gèle nos mouvements pouvant
apporter un plus à notre pays doit changer si on veut garantir un avenir meilleur à nos enfants. Dénoncer c’est bien mais agir c’est mieux, vu que tout le monde voit l’état de nos rues, de nos espaces « verts » et de nos plages… Que nous reste il à faire si ce n’est de rétablir la connexion entre nos paroles et nos actes ? Comme l’a si bien dit notre Seigneur : « La foi c’est ce qui a émergé du cœur et a été suivi par des actes». Alors changeons pour une Algérie meilleure !
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A BÉNI-SNOUS
PETIT VILLAGE, GRANDE DÉCOUVERTE
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ar un beau jour du mois de juin, en compagnie de quelques membres Nomades, nous avons pris le départ pour la wilaya de Tlemcen ; suite à l’invitation d’un ami et sympathisant de l’association qui nous attendait à Béni-Snous, une région semi montagneuse située à 35 km à l’Ouest de Tlemcen s’étendant jusqu’à la frontière marocaine -en tout cas c’est tout ce que je savais sur cette région et cela pour assister à la réalisation d’un documentaire sur ce village et ses traditions jusque-là inconnues pour certains d’entre nous. Après un trajet de deux heures en voiture, deux heures de rires et de chants, nous sommes tout d’abord arrivés à la ville de Tlemcen, et nous n’avons pu résister à l’envie de rester une journée complète dans cette belle ville culturelle où nous avons pu visiter la mosquée de Sidi Boumediene, l’une des plus belle de tout l’Ouest, les cascades de l’Ourit, les grottes de Aîn fezza et enfin le plateau de Lalla Setti, là où une magnifique vue sur toute la ville s’offrait à nous. Après une dégustation de très bonnes crêpes, nous avons enfin pris la route pour ce mystérieux village et au fur et à mesure que nous avancions, le paysage devenait époustouflant.
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Arrivés, enfin, à Béni Snous au moment du coucher de soleil, nous découvrîmes un paysage fantastique, des maisons troglodytes creusées dans les flancs d’immenses montagnes, entourées de verdure et en leur centre une ancienne mosquée. Notre ami nous a guidé jusqu’au site du tournage -une
Durant le voyage à Béni-Snous simple et très ancienne maison- d’un documentaire qui parlait des traditions authentiques de ce village, la fête de « l’Yennayer » (nouvel an berbère) qui est toujours célébrée parmi la population le 12 janvier. Les béni -Snoussi ont une culture qui leur est spécifique, ils sont d’ailleurs les derniers Imazighen à fêter le carnaval Ayred consistant à se déguiser en plusieurs personnages, médecins, animaux et autres en utilisant uniquement la peau des moutons , passant de porte en porte pour réclamer, ramasser des friandises et autres délicieux gâteaux confectionnés pour l’occasion, tout en chantant une drôle de chanson que , j’avoue, nous a beaucoup fait rire…
le nom de Waga. Ce dernier étant un vrai béni senoussi, connaissant bien la région et son histoire, il a pu nous faire faire une visite unique ; unique grâce à son esprit nomade et ses commentaires marrants et très instructifs. Nous entamâmes la marche au milieu des maisons et, petit à petit, nous n’entendîmes plus que le bruit de l’eau et les chants des oiseaux. Nous étions alors en pleine forêt en direction des immenses rochers qui entourent le village. Sur la route M. Ali nous montra le système d’irrigation d’eau, nous raconta des anecdotes sur les habitants de ce village et parfois même sur sa vie et la vie de ses enfants .Il rajouta que Béni Snous a donné naissance à beaucoup de savants, d’historiens et de cadres de la nation. Nous étions fascinés par l’histoire de cette vallée et surtout par la beauté de cette région, la grandeur des rochers, leurs formes qui n’arrêtaient pas de changer et leurs couleurs.
Une fois au pied des montagnes nous nous sommes arrêtés pour apprécier la splendeur du paysage en écoutant une magnifique chanson. Nous étions tous émus, bouches-bée et paisibles : cet endroit nous offrait la paix, imposait le silence comme si personne n’était encore venu ici. Je n’avais pas vraiment tort puisque quelques instants plus tard M. Waga nous avoua qu’en dehors des habitants, nous étions les premiers touristes , les premiers Nomades. La marche continua au milieu des rochers et lorsque nous nous sommes approchés du village, j’ai aperçu de très beaux arbres avec de petites fleurs roses pâles. M. Ali comprenant où mon attention était dirigée, me dit : « Je ne peux quitter Béni Snous au printemps et rater la floraison de ces magnifiques amandiers, car je tiens mon inspiration d’eux ». Nous n’avons pas vu le temps passer mais l’heure de partir était déjà venue nous arracher d’une ballade de rêve. Nous avons ainsi quitté Beni Snous avec l’espoir de revenir un jour pour goûter à cette sensation de paix et de El Ourit -Tlemcen bien-être. Le lendemain matin, nous avons Par Wafaâ Remmache eu beaucoup de chance d’avoir Association Les Nomades Algériens comme guide M. Ali connu sous
SOCIÉTÉ CIVILE ALGÉRIENNE, TÉMOIN MUET ? Au lendemain des révolutions qui ont redessiné la réalité géopolitique du monde arabe, plus que jamais, la société civile suscite notre intérêt et les questions autour de son rôle effectif dans la bonne gouvernance se multiplient. Par Amina C.L
Association AIESEC Oran
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l serait intéressant de commencer par comprendre ce concept souvent assez flou, et d’établir les raisons des confusions qu’il engendre. La société civile regrouperait l’ensemble des citoyens, sujets aux mêmes lois et bénéficiant des mêmes droits, agissant dans le cadre associatif, et non pas individuellement, pour faire valoir leurs intérêts et valeurs par les décideurs politiques et économiques. En d’autres termes, c’est l’ensemble hétérogène formé par des organisations syndicales, associations professionnelles, organisations non gouvernementales (ONG), clubs et associations caritatives ; qui n’appartiennent ni à la sphère économique ni à la sphère gouvernementale. Hétérogène donc de par leurs caractéristiques mais également par leurs intérêts qui peuvent même être contradictoires parfois. Elle serait, dans les démocraties bien établies, la garantie d’une bonne gouvernance. En effet, seules des organisations indépendantes et neutres visà-vis de l’Etat et du secteur économique peuvent observer et évaluer les actions de ces derniers, de manière objective. C’est dans ce sens que la société civile joue un rôle important dans le développement d’un pays en amenant des idées nouvelles et des approches différentes aux problèmes sociaux. Qu’en est-il du cas Algérien ? Dans notre système politique, peut-on voir
caractère culturel (tourisme, activités théâtrales et scientifiques) largement animées par les étudiants, et celles à vocation sociale, visant les handicapés, non voyants et sourds-muets. Ces deux types représentent, à eux seuls, plus de 70% du tissu associatif.
Cette enquête met également en évifleurir une société civile consciente et dence un véritable désir d’émancipation et active ? d’organisation, en dehors des institutions étatiques, des associations fondées après L’ordonnance n° 71/79 du 3 décembre 1990. 1971, qui exige l’agrément préalable à toute demande de création d’assoElle souligne, toute fois, une situation ciations légales, a rendu difficile toute associative précaire, menacée par un taux tentative d’autonomisation des groupes de mortalité important, en raison d’une sociaux. La scène sociale se résumait certaine immaturité du secteur. alors aux organisations de masses salariales, scouts et unions d’étudiants. Ces résultats nous sont confirmés par les témoignages de plusieurs membres La relative libéralisation du secteur actifs d’associations : on avoue plus ou en décembre 1990 par la loi 90-31, a moins facilement que la situation n’est conduit à un large engouement, abou- pas des plus réjouissantes mais on s’actissant à la création de nombreuses asso- corde à rester optimiste grâce à la préciations aux centres d’intérêts diversifiés sence d’un bon nombre de collectifs et allant du mouvement berbère à l’envi- de réseaux qui s’équipent de nouvelles ronnement en passant par les droits de méthodes de gestion. Cette jeunesse l’Homme. ambitieuse peut-elle voir la situation évoluer ? Ce dynamisme est particulièrement bien observé dans les grands centres Lors d’un entretien, le Dr. urbains. Oran fut le champ d’étude du Boumahrat, sociologue chercheur à «fait associatif en Algérie» par le Centre l’université de Mostaganem, nous de Recherches Anthropologiques confiera que l’encadrement de l’Etat Sociales et Culturelles (CRASC) du est, selon lui, nécessaire tant que 01/01/2002 au 30/03/2004 l’éducation civique n’est pas l’apanage des jeunes, seuls véritables Les résultats de cette enquête moteurs de changement. Il rappelle peuvent encore être pris comme indi- également le rôle primordial que cateur des grandes tendances dans le doit jouer l’université algérienne milieu associatif, les statistiques étant dans ce sens. rarement actualisées. « C’est une question de temps et Ils notent la pluralité des axes de volonté politique ! » nous dit-on. d’action d’une même association et leur non-alignement aux objectifs déclarés, La route vers une société rendant difficile de définir leur nature. civilement et socialement active s’annonce longue…Témoin muet? Ils montrent tout de même un cer- Ligoté plutôt. tain penchant pour les associations à
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Enquête
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LES SAMEDIS DE LA PHOTO
LE 8ÈME ART À PORTÉE DE TOUS
Bulletin d’information de l’association culturelle
conseils et leurs astuces, appris directement sur le terrain, a permis d’organiser Les Nomades Algériens Les Samedis de la photo. Une activité de Rédactrice en chef: formation gratuite pensée en continue, Amina HADJI en partenariat avec l’Institut Français d’Oran (IF). En effet, un samedi sur Bulletin Numéro 06 deux, à l’IF, les membres fondateurs Numéro spécial Projet TIC du club invitent tout amateur de belles images à assister à des leçons thématiques autours de la photographie. +213 (0) 551-95-61-51 Trois séances ont déjà été organisées contact@nomades-algeriens.com jusqu’à présent. Les thèmes qui y ont www.nomades-algeriens.com été abordés traitent, pour le moment, Oran, Algérie de généralités dans le but d’introduire en douceur les notions importantes à maitriser pour chaque novice souhaitant exploiter son talent (ou le créer) : DE FALŪSAN À lumière et exposition, types d’appareil photos, composition ainsi que respect NADRŪMA des droits à l’image. Ce dernier atelier a rencontré un immense succès auprès a ville a porté deux Excercices pratiques durant la formation du public. Ces cours pédagogiques, noms entre le IXe et ’ISOclub – I Shot in Oran, le club ludiques et interactifs allient notions XVIe siècle, «Falūsan» puis de photographie de l’association Les théoriques et manipulation d’appareil «Nadrūma». Nomades Algériens, est né du besoin photos et d’images. de créer un espace d’échange entre les Le premier nom fut différents amateurs de photo à Oran (ou Les amoureux du 8ème art trouveront «Falūsan » , il désigne la d’ailleurs) ; un espace où la dynamique leur compte dans cette activité, qu’ils chaîne de montagnes à de groupe permettrait de faire évoluer viennent partager leur expérience ou laquelle est adossée la ville, chacun. simplement apprendre quelques tech- mais plus tard, c’est-à-dire niques. Nos ISO clubistes se feront un à partir du XIe siècle, le C’est dans cette optique d’apprentis- plaisir de les retrouver.Après un congé nom changera et deviendra sage et de perfectionnement, qu’une idée qui n’a que trop duré, Les Samedis de « Nadrūma », et il sera d’activité permanente a germé. Cette idée la Photo reprendront du service très maintenu au cours des siècles faisait dès le départ partie des projets du prochainement. Soyez les bienvenus ! suivants jusqu’à nos jours. club. Incontestablement, la volonté de nos Al-Bakri fut le premier à la photographes de partager avec le plus grand Par Souâd BENSAADA mentionner sous le nom de nombre leur passion et de transmettre leurs Association Les Nomades Algériens Nadrūma. L’origine de ce nom viendrait, selon Léon l’Africain, de l’étymologie puérile NED-ROMA « à porter nos projets, et puis les ins- semblable à Rome », cette titutions et les entreprises locales origine semble être erronée qui participent avec une aide morale d’autant qu’aucun vestige ou et/ou matérielle; citons comme inscription romains n’ont exemples l’Institut Français d’Oran, été retrouvés à Nedroma, il ’entraide et le partenariat sont au JUREXitek, Webdispo, Rizeway, serait plus probable que cette cœur du travail associatif, c’est pour Ecuneo, Issal, Hotel Sheraton… et la appellation fut d’abord le nom cette raison que notre organisation liste reste longue. adopte ce raisonnement coopératif dans d’une tribu berbère. les projets qu’elle porte. Notre association se considère Pour comprendre l’origine comme une interface qui permet aux de ce nom, il faut donc cherDurant nos dernières actions, nous différents acteurs de la ville d’Oran cher son sens dans la langue avons automatiquement impliqué en prede développer, ensemble, des actions berbère. Nadrūma semble mier lieu le grand public qui nous aide à constructives, pour le bien de tous. définir le besoin et concevoir l’approche être la forme arabisée d’un du travail, en second lieu, les associations terme berbère qui signifie Par Anès HOUARI (comme SMILE et SDH) qui nous aident «descendre vers l’aval» Il faut Association Les Nomades Algériens avouer que cette étymologie convient parfaitement au site l’association «les nomades algériens» tient à remerde Nadrūma.
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LE MOT D’ORDRE
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« ENSEMBLE »
cier toutes les associations et organisations qui ont contribué de prés ou de loin à la réalisation de ce numéro
Par Rachid MEGHARFI
Association Le Petit Lecteur