RÉSEAUX SOCIAUX

PLUS DE 50 % DU BUDGET COMMUNICATION DES MARQUES BEAUTÉ SONT CONSACRÉS À L’INFLUENCE

ration de 18 à 30 ans, elle se tourne plus facilement, à hauteur de 31 %, vers les blogs beauté pour des conseils. Conclusion : pour séduire la jeune génération qui représente le futur de votre clientèle, vous devez fournir des efforts et cela passe par la communication et la fédération d’une communauté sur les réseaux sociaux.

INFLUENCEUR : DÉFINITION

L’influenceur est un expert et un repère média pour les consommateurs, comme l’explique Matthieu Delagrange, chef de projet chez Agence Community Management : «Un influenceur est une personne qui a un potentiel d’influence, une notoriété suffisante, et qui dispose d’une communauté réunie autour de ses canaux de communication pour discourir autour d’un sujet sur lequel il est pertinent auprès de son audience». Il est possible d’être influenceur food, sport, lifestyle et bien sûr beauté. Chacun se spécialise en fonction de sa passion et de son expertise afin de donner des astuces à ses followers. «L’influenceur beauté doit avoir la capacité de distribuer une connaissance suffisamment accrue à son audience pour l’orienter et l’aider dans ses choix et dans ses pratiques au quotidien» poursuit l’expert.

INFLUENCEUR POUR UNE MARQUE

une mise en pratique du produit s’il s’agit de make-up. L’idée est aussi de faire vivre l’expérience de l’unboxing (déballage) à son audience qui ne connaît pas nécessairement le produit. Il est possible d’aller plus loin si la marque le souhaite en travaillant sur une capsule, qui est quelque chose que l’on voit moins souvent. L’influenceur est invité par la marque à prendre en main le compte Instagram ou Tik Tok de celle-ci. Le but est de proposer une capsule de différentes pratiques, ce qui est moins orienté sur le produit. Cela permet de mettre en avant l’image de marque de l’influenceur, posée sur celle de l’annonceur. Ceci se fait pendant une période définie avec la marque, qui ne prend plus la parole pendant ce temps. Cela donne un cachet plus expert, plus storytelling et moins marketing».

INFLUENCE ET ESTHÉTIQUE : EST-CE COMPATIBLE ?

La plupart des influenceurs connus consacrent 100 % de leur temps à leur activité sur les réseaux sociaux. En tant qu’esthéticienne, il n’est pas nécessaire, si vous voulez continuer à exercer votre métier d’esthéticienne et non pas vous consacrer uniquement à l’influence, d’avoir des millions d’abonnés sur vos réseaux sociaux. «Une esthéticienne peut tout à fait se positionner en tant qu’influenceuse pour ses clientes. Néanmoins, il faut garder à l’esprit que cela peut devenir difficile si le but est d’avoir une grande audience. La contrainte n’est pas liée à l’esthéticienne et à son agenda, mais à l’algorithme. Au départ, vous vous positionnez en tant qu’experte sur un sujet qui n’est pas ou peu connu, une audience va de ce fait être attirée. Des marques vont alors contacter l’influenceuse pour du placement de produits et des partenariats rémunérés. Mais à mesure de cette évolution, il va falloir être plus active pour rester toujours bien référencée, bien visible. Dans votre cas, si vous décidez de croître et d’avoir de plus en plus d’influence, cela va devenir

Photo : artiemedvedev.

Le métier d’influenceur peut être très bien rémunéré, à condition d’être suffisamment «gros». Certains influenceurs français gagneraient près de 50 000 euros par mois ! Plusieurs moyens existent pour gagner de l’argent sur les réseaux sociaux, détaillés par Matthieu Delagrange : «La première façon est de pouvoir contractualiser avec une marque, l’annonceur, en faisant du placement de produit sur des photos ou en story sur Instagram. Aussi, il est possible en tant qu’influenceur de mener un jeu concours auprès de son audience, pour une marque, afin de faire gagner à ses followers un set de produits par exemple. Il est également possible de faire

NOUVELLES PRATIQUES ESTHÉTIQUES :

potentialisez votre savoir-faire avec les technologies

Aujourd’hui, loin de disparaître derrière leurs équipements, les esthéticiennes les utilisent pour valoriser et mettre à profit toute leur expertise.

PAR JULIEN FLOTAS, DIRECTEUR CORPODERM

Autrefois réservés à un cercle relativement restreint, les soins en institut sont aujourd’hui prisés par un public plus large englobant toutes les catégories professionnelles et toutes les classes d’âge. Un changement de perspective qui s’explique par de nombreux facteurs, et notamment par l’émergence des nouvelles technologies de soin : mobilisant les résultats des recherches les plus récentes, ces technologies bénéficient d’une véritable caution scientifique et offrent des niveaux de performances qui séduisent de nouveaux publics, y compris chez les hommes. Des évolutions qui incitent les esthéticiennes à faire évoluer leurs pratiques, et leur donnent l’opportunité de se distinguer en développant une offre de soin unique fondée sur leur propre expertise.

DES OUTILS POUR VALORISER VOTRE EXPERTISE

si les actions qu’elle produit ne sont pas directement perceptibles par les sens. L’Adipologie, technologie de soin corporel par diffusion d’ultrasons multifocalisés LFU, illustre parfaitement cette nécessité puisque les ultrasons sont par nature inaudibles et qu’ils ne procurent aucune sensation cutanée bien qu’ils agissent à de nombreux niveaux (lipolyse de graisses localisées, sous-cutanées et profondes, raffermissement des tissus, peau d’orange…). Même si les soins par Adipologie produisent des effets immédiatement visibles, cette absence de sensorialité pendant la séance de soins peut s’avérer déstabilisante et doit être compensée par un accompagnement et En effet, loin de disparaître derrière leurs équipements, les une pédagogie efficaces. esthéticiennes les utilisent pour valoriser et mettre à profit toute leur expertise. C’est particulièrement flagrant avec les L’OPPORTUNITÉ DE outils de diagnostic : disposer de données d’impédancemé- DÉVELOPPER VOS trie très précises vous permet de cibler rapidement les soins COMPÉTENCES les plus efficaces. À vous de choisir ensuite quelles seront les techniques les plus adaptées en tenant compte des résultats En matière de soins esthétiques, la attendus, mais aussi des particularités propres à chacun. Car complémentarité entre l’homme et la ne l’oublions pas, qu’ils soient technologiques ou non, les machine s’impose donc de manière inconsoins s’adressent toujours à une personne unique dont les tournable. Pour que les technologies spécificités et les attentes particulières doivent être respec- apportent une véritable valeur ajoutée tées. Et si les outils de diagnostic s’avèrent de formidables à un institut, il faut une tête pensante, outils de suivi sur lesquels peuvent reposer les échanges, la expérimentée et sensible, capable de délicatesse avec laquelle est accueillie la demande de soins, choisir et combiner les bonnes techniques au même titre que l’écoute et la pédagogie mises en œuvre pour obtenir les meilleurs résultats. Pour tout au long du parcours, restent déterminantes. acquérir cette compétence, il est bien sûr nécessaire d’avoir suivi une formation de

PÉDAGOGIE ET ACCOMPAGNEMENT : qualité sur les technologies employées. L’AUTRE VERSANT DES TECHNOLOGIES Une exigence que la plupart des esthéticiennes considèrent d’ailleurs comme Relevant pleinement de l’expertise de l’esthéticienne, la une opportunité de développement, l’arfaculté d’expliquer le fonctionnement et l’intérêt d’une rivée d’un nouvel équipement devenant technologie de soin peut même devenir indispensable l’occasion de s’initier aux découvertes scientifiques les plus récentes, d’affiner leurs connaissances des divers processus physiologiques et de renouveler leurs pratiques. À l’arrivée, ces évolutions transforment en profondeur le regard porté par le public sur les métiers de l’esthétique et contribuent à valoriser les soins en institut.

COMMENT AVOIR UNE CARTE DE SOINS ATTRACTIVE ET RENTABLE ?

La création de votre carte de soin est un élément majeur dans le succès de votre entreprise puisqu’il s’agit de votre première action marketing pour que les clientes viennent à votre rencontre.

CONFÉRENCE PRÉSENTÉE PAR CHRISTELLE CARON, CONSULTANTE SPA, FORMATRICE, CRÉATRICE DE SOINS AU 51ÈME CONGRÈS INTERNATIONAL ESTHÉTIQUE & SPA (PARIS).

LES QUESTIONS À VOUS POSER AVANT D’ÉTABLIR VOTRE CARTE DE SOINS

Vous allez élaborer votre carte de pour les instituts. Votre carte doit refléter votre moi profond, ce dont vous avez envie. Demandez-vous quelles prestations vous soins en fonction de vous font vibrer. Faut-il toutes les proposer ? mais aussi en fonction de Vous spécialiser ? Devez-vous proposer des l’évolution du marché. La carte de prestations d’institut est choses dont vous n’avez pas envie ? Devezsemblable à celle d’un restaurant. Dans un restaurant, plus vous proposer les dernières prestations il y a de choix de plats, moins c’est frais. Il en est de même tendances ?…. Autant de questions à vous poser. Vos tarifs sont affichés dans votre carte de soins. Vous êtes un chef d’entreprise, votre rémunération est basée sur votre chiffre d’affaires. Préférez-vous gagner 1 000 euros par mois pour avoir travaillé 60 heures par semaine ou travailler 20 heures par semaine et gagner 1000 euros ? La réflexion n’est pas la même.