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Batumona déclare ne pas avoir de cache d'armes à sa ferme du plateau des Batéké

Il dispose Il dispose d'une ferme à perte de vue sur le site dit Plateau des Bateke. À près de 120 kms de l'aéroport international de N'Djili, à l'entrée de la localité de Dumi, à 20 kms de la nationale n°1 en direction de l'ex-espace Grand Bandundu, depuis quarante ans, l'homme politique et Directeur Général de la DGDP, la Direction Générale de la Dette Publique, Laurent Batumona

Nkhandi Kham cultive arachide, manioc, patate douce, etc. Il compte des têtes de bétail (250 bovins, des chèvres, des porcs), fait de la pisciculture outre un lac artificiel qu'il a érigé et un centre hospitalier mis à la disposition de ses 45 travailleurs mais qui reçoit également des habitants du coin.

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S'il lui arrivait un jour à céder ce site, Laurent Batumona

Nkhandi Kham, déclare-t-il au Soft International, le lâcherait à près de 15 millions de $US.

Dans cette ferme qu'il a nommée Kembi, dans le village Talangaï, le long de la rivière Lufimi, à 4 kms du grand village Kibirika, Laurent Batumona compte des voisins parmi lesquels des Sœurs des Pauvres, une congrégation italienne des Pères

Cuneo, le professeur émérite Justin Okana

N'Siawi Lubin, le Directeur Général de la DGM, la Direction Générale de Migration, Roland Kashantuale qui y disposent des fermes.

Depuis qu'il est implanté sur ce Plateau des Bateke,

Homme politique et Directeur Général de la DGDP, la Direction Générale de la Dette Publique, Laurent Batumona Nkhandi Kham menace de traîner en justice tout colporteur de fausses rumeurs en lien avec la soit-disante découverte d'une cache d'armes dans sa ferme Kembi sur le plateau des Batéké DR.

Batumona n'a jamais eu vraiment à se plaindre ni de ses voisins, ni des habitants sur cette terre qui, à l'en croire, appartient aux Yaka dont le chef coutumier est Kiamfu.

IL S'Y RENDAIT LES WEEK-ENDS.

L'homme politique et Directeur Général de la Direction Générale de la Dette Publique s'était même habitué à se rendre des weekends en compagnie de sa famille sur ces terres où se mêlent des populations de diverses origines ethniques, environ 15% sont des Téké, des Yaka, des Mbala, des Suku (provinces du Kwilu-Kwango), des Bakongo (Kongo Central), des Baluba (Kasaï), des Bangala (Équateur), etc.

L'activité principale ici est la déforestation dont l'exploitation reste malheureusement non réglementée mais qui permet de produire le bois de chauffage, source d’énergie très prisée dans la capitale où la fourniture de l'électricité pose problème dans les ménages. Mais c'est au deuxième semestre de 2022 avec l'éclatement des affrontements entre communautés Téké et Yaka intervenus dans le territoire de Kwamouth, province de Maï-Ndombe, qui se sont étendus dans le Kwilu, principalement dans les territoires de Bagata et de Masimanimba, puis, plus tard, dans le Kwango, avec des personnes armées se réclamant membres de ces deux tribus dons au Gouvernement de tout mettre en œuvre pour que la sécurité soit renforcée davantage afin de protéger la population », avait déclaré Lucien Lufutu. Mais, depuis, ces violences intercommunautaires se sont rapprochées davantage de la RN1 au point d'atteindre voire de quadriller le site de Laurent Batumona Nkhandi Kham également appelé Mwanamputu (l'enfant d'Europe) provoquant la fuite en brousse des travailleurs et des membres de famille Batumona qui assuraient la garde de la ferme. depuis plusieurs années pourtant calme hormis les massacres de Yumbi en 2018, dans le MaïNdombe. Mi-décembre 2022, une déclaration de l'administrateur du territoire de Kenge, Placide Kazundu est vécue comme un choc dans le pays et dans la capitale toute proche. Placide Kazundu venait de signaler la présence des hommes armés dans le village Batadilwasa, à une soixantaine de kilomètres de la RN1 au

Kwango. « Nous sommes en état d'alerte. Les services de sécurité ont été dépêchés et nous surveillons la situation 24 heures sur 24. Les dispositions prises ne peuvent être divulguées dans les médias. Elles sont telles que nous sommes en état d'alerte, les services de sécurité sont sur place. Ils veillent et contrôlent le mouvement de la population. C'est difficile de les identifier puisqu'ils sont déjà dans la population, surtout qu'ils parlent la langue locale », avait déclaré l'administrateur du territoire. Il allait être surenchéri par le président du cadre de concertation de la société civile locale, Lucien Lufutu.

DANGEREUX POUR LA VILLE. «Il n'y a aucune entrée, aucune sortie dans ce village à cause de la présence des assaillants qui sont venus de Kwamouth il y a près de cinq jours et qui essaient de se préparer pour attaquer. Nous pensons déjà que c'est une menace, si jamais les attaques des assaillants de Kwamouth se généralisaient dans la partie Ouest au point de toucher la RN 1. Notre crainte est à ce niveau. Voilà pourquoi nous deman-

Or, ce site est proche de la Nationale n°1 par où passent jour et nuit des véhicules de particuliers et de transport de matériels et de vivres allant de la capitale dans l'arrière-pays et vice-versa. Et, du coup, dangereux pour la sécurité d'une métropole de près de 20 millions d'habitants.

Début décembre, l'alors Vice-premier ministre de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières Daniel Aselo Okito wa Nkoy avait annoncé que les violences opposant les ethnies Téké et Yaka dans le territoire de Kwamouth avaient s'attaquant mutuellement, égorgeant des chefs coutumiers que la vie est devenue invivable sur le plateau des Batéké. Selon toutes les informations qui demandent encore à être confirmées, ces affrontements entre Téké et Yaka qui auraient fait à ce jour des centaines de morts dont des militaires, des policiers et des chefs coutumiers, ont pour origine un conflit foncier de longue date dans un espace géographique qui était réputé (suite en page 5).

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