Interviews croisés
Gens… ici
Deux élus nous parlent du Pays p.4
Vivre à Vimbouches
Destination Cévennes p.3
L’aventure forestière à Molières sur Cèze
p.4
PAY S Trimestriel I Novembre 2007 I n°1
L A
L E T T R E
D ’ I N F O R M A T I O N S
> EDITO
Enfin, nous y sommes ! Tous réunis autour d’une même identité, animés par la même volonté de donner un avenir rayonnant et prospère à nos Cévennes. 117 communes ont répondu « présent » pour constituer le Pays Cévennes et mettre ainsi leur énergie en commun. Bien loin d’une énième « machine » administrative, le Pays Cévennes, dans sa pratique, va nous permettre de répondre de façon plus pertinente et plus efficace aux enjeux futurs et déjà si proches : maintien des activités rurales, développement d’un tourisme approprié à nos Cévennes, mise en place de filières économiques adaptées à nos ressources (bois énergie et bio-carburant), déploiement des nouvelles techniques de communication et d’information, soutien à la qualité environnementale.
D U
Et comme ce Pays Cévennes est aussi celui de ceux qui l’ont construit en y vivant et en y travaillant, la rubrique « Les gens ici » leur sera régulièrement consacrée. Un coup de projecteur sur l’offre touristique du Pays Cévennes pour découvrir, ou redécouvrir, le dernier né des parcs accrobranches forestiers de Molières sur Cèze, viendra compléter l’information de ce premier numéro.
P A Y S
C É V E N N E S
En construisant ensemble, nous serons forcément plus forts pour nous faire entendre et servir au mieux les intérêts de tous. Au travers de ce premier journal, nous espérons vous faire partager notre enthousiasme et vous rendre compte de la dynamique engagée. Bonne lecture Le Comité des Présidents
Déjà, le bout de chemin parcouru ensemble depuis 2004 a permis de définir des priorités d’actions et dix-sept cyber-bases ont été implantées à proximité de chez vous. Un dossier leur est consacré au sein de ces pages. Ce premier numéro vous dévoilera aussi les points de vue de deux élus du Pays, géographiquement éloignés, l’un de la plaine et l’autre de la montagne. Nous avons ensemble à cultiver nos différences.
DOSSIER >
Cyber-bases : le Pays ouvre de nouvelles voies Si le bien-fondé de l’existence du Pays Cévennes peut et doit se légitimer par des actions concrètes et utiles à toute sa population, le déploiement des cyber-bases sur notre territoire peut faire figure d’un premier et significatif exemple. Depuis 2005, le Pays Cévennes a engagé un ambitieux programme de développement des usages internet et du haut débit pour tous. La première étape a vu un grand nombre d’Espaces Publics Numériques s’installer au cœur des villes et villages qui souhaitaient être équipés. Un moyen efficace pour connecter les Cévennes au reste du monde…
Désenclavement : la régordane numérique Vivre en Cévennes aujourd’hui relève presque d’un privilège tant la qualité de vie est précieuse. Encore faut-il pouvoir y vivre, y travailler et rester en contact avec l’actualité du monde extérieur. Autrefois, la voie Régordane avait permis de relier les hommes entre eux sur un axe nord/sud, aujourd’hui, c’est par la voie numérique que se développe une nouvelle ouverture. (suite page 2)
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Une enquête nationale portant sur les usagers des espaces Cyber-base permet de faire apparaître les résultats suivants : * répartition équilibrée de la fréquentation entre hommes et femmes * personnes en recherche d'emploi : 20 % * néophytes : 40 % * usagers qui fréquentent leur espace Cyber-base au moins 3 fois par mois : 78 %
DOSSIER > (suite de la page 1)
Cyber-bases en fonction Allègre les Fumades Anduze – Barjac Brouzet les Alès Chamborigaud Collet de Dèze Le Pont de Montvert Massillargues Atuech Meyrannes - St Ambroix
Ainsi, dix-sept sites, définis comme Espaces Publics Numériques ou « cyber-bases », de 2 à 6 postes de consultation, répartis sur les deux départements (Gard/Lozère), ont été identifiés pour être équipés. Seize sont aujourd’hui déjà opérationnels.
Une expérience unique en France Cette expérience unique en France, accompagnée financièrement par la Caisse des Dépôts et Consignation (30%) et par la Région (25%) a permis un déploiement d’espaces publics numériques dans des lieux appropriés et respectant des critères d’installation tels que : - totale sécurisation du matériel entreposé, - horaires d’ouvertures compatibles aux usagers, actifs compris, - configuration facilitant l’accueil et la démarche pédagogique.
Des fenêtres ouvertes sur le monde au cœur des Cévennes St Germain de Calberte St Jean de Maruéjol St Jean de Valériscle St Martin de Boubaux Vézénobres - Vialas
Cyber-bases à installer Lédignan
De tous les coins des Cévennes, papés, mamés, péquélets, minots, ados, collégiens et lycéens, actifs et retraités, curieux et néophytes peuvent s’initier, surfer, s’informer et aller à la rencontre du monde dans une ambiance toute conviviale. Une fois abonné, chacun peut accéder à l’ensemble des espaces numériques du territoire. Madame Bourguet, retraitée, cyber-base de Meyrannes, “C’est magique…Je n’y connaissais rien du tout, internet était pour moi une planète lointaine.
Je ne regrette pas d’avoir poussé la porte de la cyber-base. En deux séances avec l’animateur, je me débrouille toute seule…”
Une vocation socio-éducative avec des animateurs disponibles Les cyber-bases fonctionnent soit en libre accès soit avec l’intervention de leurs animateurs. Elles peuvent aussi être mises à la disposition d’associations, des demandeurs d’emplois, des personnes handicapées ou d’entreprises de proximité. Chaque cyber-base possède son programme d’activités qui va de l’accompagnement des associations à l’initiation aux TIC (technologie de la communication et de l’information), à l’accueil des demandeurs d’emplois, au soutien aux projets culturels ou de quartier, pour n’en citer que quelques unes. Bref, la cyber-base n’est pas un lieu froid dédié à l’informatique mais un lieu de sociabilisation, d’échanges, de
L’équipement d’une grande cyber-base • 5 ordinateurs PC type multimédia • 1 ordinateur PC type multimédia avec graveur • 6 écrans TFT 17 pouces • 1 webcam de qualité supérieure • 6 casques stéréo de qualité supérieure • 1 appareil photo • 1 scanner à plat • 1 imprimante laser couleur en réseau • 1 switch ethernet 10/100 pour la connection en réseau
culture et d’apprentissage. Avec des tarifs particulièrement accessibles, avec ou sans abonnement, on peut aussi scanner ou imprimer des documents. Magalie Martinez, animatrice de la cyber-base du Pont de Montvert nous en parle. “les gens sont comme des gosses devant l’écran. C’est une belle démarche de démocratisation des outils internet. Et je peux vous assurer que les demandeurs d’emplois , dont certains n’ont pas les moyens d’être équipés, sont très accrochés à la toile informatique…”
À l’appui d’un réseau national Le projet du Pays s’est appuyé sur l’expérience du réseau Cyberbases de la Caisse des Dépots et Consignation fédérant les lieux et labellisant ainsi les animateurs grâce à un volet de formation continue. Un site internet leur est dédié : www. cyber-bases.org
Haut débit, haut défi : le dossier avance En cohérence avec le déploiement des cyber-bases, l’accession du haut débit à l’ensemble du territoire reste plus que jamais prioritaire. Le Pays Cévennes toujours en procédure de marchés avec les opérateurs, en partenariat avec le Département, est en phase de bouclage du dossier. À suivre…
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Les caves coopératives existantes dans le Pays :
Barjac, Boucoiran et Nozières, Brignon-Moussac, Brouzet Les Alès, Canaules et Argentières, Cardet, Cruviers-Lascours, Euzet, Gagnières, Lézan, Lédignan, Maruéjols Les Gardons, Massillargues-Atuech, Montagnac, Saint-Christol Les Alès, Saint-Jean-de Serres, Saint-Maurice de Cazevielle, Tornac.
GENS… ICI >
Massillargues-Atuech : la cartagène en or concours départemental « Gard Gourmand ». Quant à la cuvée 2006, la cartagène blanche « La Paysanne » a une nouvelle fois été couverte d’or à Paris cette année 2007. Recommandée avec du foie gras comme avec du roquefort, la cartagène est un vin d’apéritif dont la démarche d’appelation d’origine controlée est en cours de validation. Et comme cette cave coopérative cultive aussi la singularité, elle est une des rares à élever et commercialiser le Chasan dans la région, un cépage blanc très aromatique. Contact : www.vin-sud.com
DYNA MIQUE DE PAYS
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On ne présente plus la cave coopérative de MassillarguesAtuech tant elle fait partie du paysage viticole du piémont cévenol depuis longtemps. Les vignerons de la porte des Cévennes, comme bien d’autres, ont su prendre des virages à 180° en privilégiant la qualité à la quantité depuis maintenant une bonne quinzaine d’années. Ainsi, on retrouve sur un grand nombre de bonnes tables de restaurants leur fameux rouge « Les Grand’Terres ». Dans cette dynamique, ils ont aussi développé la notoriété de leur cave avec un produit typiquement régional, la cartagène. Le millésime 2005 en rouge et en blanc a été médaillé d’or en 2006 au concours général agricole à Paris et plébiscité par le
Campagn’art : le spectacle qui prend la voie… Régordane
Répétition des textes
L’association Campagn‘art, du canton de Vézénobres, reprend son bâton de pèlerin pour offrir à Ners dès l’été 2008, un nouveau spectacle sons et lumières. Et le pèlerin en question est « Le Pèlerin de la Régordane » titre de l’histoire écrite par Jean-Paul Pascal, metteur en scène du spectacle et agent hospitalier de son état professionnel. « Cela fait quelque temps que nous voulions travailler sur la voie Régordane, elle passe tout près du site du spectacle à Ners » racontent ces joyeux
lurons passionnés. En ce mois d’octobre, les acteurs bénévoles se relaient pour enregistrer le son au studio « Amplitude » d’Alès, se donnant la réplique devant les micros avec application et quelques fous rires. La prochaine et laborieuse étape concerne la construction des décors, alors que les costumes sont déjà en cours d’élaboration. Car ce ne sont pas moins de 160 personnes de 4 à 87 ans qui seront sur le devant de la scène l’été prochain… Pour ceux qui auront raté le début de l’histoire : au moyen–âge, à la veille de l’an mil, deux mendiants revenant de Jérusalem s’arrêtent au château de Quatrefages, le jour d’une grande fête. De là, de multiples personnages vont se croiser provocant de nombreux rebondissements… À suivre donc. Contact : www.membres.lycos.fr/campagnart
Là, sur la crête, à la frontière des massifs du Ventalon et du Bouges, aux sources du Gardon d’Alès, se niche un si joli village du nom de Vimbouches. En 1978, ce hameau de la commune de Saint-Frézal de Ventalon, a perdu ses derniers habitants. Deux ans plus tard, Marie-Christine et Jean-Claude Lieber quittent Drancy (93) pour débarquer dans la seule pièce habitable de la ruine qu’ils ont achetée. Leur nouvelle vie cévenole débute avec autant de doutes que de certitudes au bout d’un monde, d’un nouveau monde. « Pas d’électricité, pas de téléphone, pas d’eau, c’était le far-west. Tout était à refaire souligne Marie-Christine Lieber. Avec deux enfants en bas âge, il fallait y croire au retour à la terre. D’autant que l’on ne s’improvise pas paysan à 30 ans. J’ai vite lâché le troupeau de chèvres et le jardin pour faire de l’accueil comme accompagnatrice de moyenne montagne. Jean-Claude, lui, a passé un CAP de plomberie. Après le CAPES et un poste de titulaire à Paris, il fallait un peu d’humilité pour cette reconversion. Mais comme tout était à reconstruire en Cévennes, son carnet de commandes ne désemplissait pas et parce que d’autres ont suivi, on a mutualisé les outils comme les expériences. On a refait l’école, on s’est investis dans la vie municipale, on a construit un gîte rural contigu à la maison. Bref, les bruits de l’activité humaine résonnaient à nouveau dans les vallées et les crêtes, là au fin fond des Cévennes. Puis après cette phase de découverte, on a connu une phase de repli, les enfants grandissants, il nous fallait plus de moyens et nous avons eu la chance de retrouver des postes d’enseignants. Mais sans renier nos convictions, on produit toujours près de 700 kg de miel par an. Tout est entretenu, le gîte tourne et je suis toujours impliqué dans la vie collective en étant premier adjoint au maire » affirme Jean-Claude Lieber pour rebondir dans la conversation. « Aujourd’hui, nous avons quelques craintes : la zone parc non constructible et les coûts de l’immobilier peuvent empêcher les jeunes de venir s’installer. Ici, même si toutes les maisons sont refaites, nous avons déjà passé des hivers tout seuls dans le hameau… Nous sommes donc en attente de beaucoup de choses avec la constitution du Pays Cévennes : un développement du territoire plus équilibré, le besoin urgent du haut débit pour favoriser le télétravail, le maintien à minima des services publics, une gestion de l’eau potable plus rationnelle. 10 captages, c’est 20 analyses bactériologiques annuelles et pour une petite commune, c’est un coût important. Nous nous sommes battus près de trente ans durant pour vivre en Cévennes et les faire vivre, et l’on devient aujourd’hui l’aire de repos de la bourgeoisie citadine comme un Lubéron bis. Les Cévennes méritent plus, non ?... »
Interviews croisés de 2 élus du Pays Jacques Gras, médecin, Maire de Vézénobres, Président de la Communauté de communes de la région de Vézénobres et Georges Zinsstag, éleveur ovin, 1er adjoint au Maire de Bonnevaux Jacques Gras Vous êtes situés pour l’un en hautes Cévennes et pour l’autre en piémont cévenol, quelle peut–être votre perception du territoire Cévennes ? Si, différences il y a, quelles sontelles ? J. G. : S’il est vrai que nous n’avons pas été les premiers à adhérer, nous sommes tout de même satisfaits d’avoir intégré le Pays Cévennes. Nous sommes situés entre les Cévennes et la Gardonnenque, certains membres de notre Communauté de communes se sont interrogés en regardant du côté d’Uzès ou de Nîmes. Mais même vu de la plaine, nous avons estimé que c’est avec le Pays Cévennes que nous avions le plus de points communs. Nous sommes donc solidaires et positivement constructifs. G. Z. : Le « Pays des Cévennes » déborde largement du territoire des Cévennes proprement dit, ce qui ne pose pas de problème en soi. Mais ce sont les Cévennes qui apportent au Pays un cadre identitaire fort (que d’ailleurs beaucoup de territoires nous envient). J’estime, après plus de trente ans de vie dans un petit village de montagne, que les Cévennes souffrent d’une crise d’identité. En effet, cette identité bâtie autour,
Georges Zinsstag d’une part, de la terre de refuge et de résistance et, d’autre part des activités agricoles qui avaient façonné les Cévennes (châtaignes, élevage, culture sur terrasses, vers à soie etc.), donne l’impression d’une image d’Epinal un peu jaunie, parce que, en parallèle, tout le monde semble s’être habitué à la fermeture des milieux et l’apparition d’une gigantesque friche boisée. Est-ce que les fêtes du terroir vont devenir des spectacles de réserves d’indiens ? Qu’est-ce qui a guidé votre choix d’entrer au Pays Cévennes ? J. G. : Les critères déterminants sont évidemment géographiques, commerciaux (la zone de chalandise est tournée vers Alès) et bien sûr économiques. Le futur poumon économique du bassin alésien va s’étendre sur notre Communauté de communes ; il n’était pas cohérent de se marginaliser. Il convient de travailler ensemble en bonne intelligence. Le Pays va fédérer toutes les énergies et les bonnes volontés. Nous n’en manquons pas. G. Z. : Ce choix toujours évident, correspond à une réalité socioéconomique : lycées, hôpitaux, de nombreuses administrations se trouvent dans la capitale cévenole,
Alès est notre ville. Le législateur, en lançant la politique des pays, a voulu créer un cadre plus cohérent. Il l’a donc bâtie sur le concept de « bassin de vie ». Quelles sont vos attentes, vos espoirs par rapport à cette nouvelle entité ? J. G. : Elle va permettre d’harmoniser et d’équilibrer l’aménagement de l’ensemble du territoire. Si nous ne sommes pas une Communauté d’agglomération, nous représentons tout de même près de 10 000 habitants. Nous comptons donc donner notre vision, nourrir des réflexions communes tout en préservant notre spécificité et notre identité. Equiper l’ensemble du territoire avec le haut débit, c’est rééquilibrer les chances de développement entre zones rurales et zones urbaines. En étant très proches d’un centre urbain, nous sommes particulièrement sensibles à cette démarche. G. Z. : Disons que nos espoirs rejoignent nos craintes. Pour être plus clair, il nous faudra être vigilant sur deux points : – Avec un bassin d’Alès aujourd’hui redynamisé et une politique de la région volontaire, nous veillerons à ce qu’il n’y ait pas de développement à 2 vitesses, laissant le milieu
rural de côté. Notre grand espoir est que « l’arrière-pays » soit pleinement intégré dans cette dynamique du développement. – Le deuxième point concerne les petits bourgs centres. Il est impératif qu’ils gardent leur vitalité et leur attractivité, c’est une question de survie pour nous. Le bon équilibre territorial est ici indispensable. Quels messages souhaiteriez-vous faire passer aux habitants de votre Communauté de communes concernant cette adhésion au Pays Cévennes ? J. G. : Le Pays est un regroupement par affinités, un lieu d’échange, d’organisation du territoire. Il ne se substitue pas aux compétences des communes. Mais il faut savoir que le Pays va faire aboutir des projets que seuls, nous n’aurions pas pu faire. Le Pays est une valeur ajoutée à notre développement. G. Z. : Notre territoire est, quoi que l’on dise, encore fragile. Nous avons donc grandement besoin de nouveaux moyens, d’une dynamique forte. Le Pays Cévennes est l’outil idéal pour tirer le territoire vers le haut. Mais évidemment, à nous d’être aussi force de proposition et de rester solidaires…
D E S T I N AT I O N C É V E N N E S >
Le « Grand Bois »,
le dernier-né des parcs aventures en Cévennes accueille les voyageurs d’arbres à Molières sur Cèze L’offre touristique de loisirs du Pays Cévennes s’étoffe avec l’apparition depuis quelques années de parcs d’attractions d’un nouveau genre axé sur le concept de “l’aventure forestière”. Après Bagard (Forest Parc), Générargues (Parfum d’Aventures), c’est au tour du « Grand Bois » de procurer moult sensations fortes, montées d’adrénaline et vues imprenables à hauteur d’arbres. Créé et ouvert en 2005 par deux passionnés de sports dont un moniteur d’escalade et de canonying, le Grand Bois s’est positionné avec des attractions un peu hors normes : tyrolienne de plus de 310 m, saut de Tarzan avec une chute de 6 m de haut dans un filet, parcours flash sur sensation du vide, balançoires volantes. Le site de dix hectares sélectionné pour la qualité de ses arbres, d’immenses cèdres majestueux, est consacré à la “sylvestre aven-
ture” pour tous publics de 7 à 77 ans. Cinq parcours de difficultés croissantes pour adultes et trois parcours spécialement adaptés pour les enfants, le tout sous l’œil vigilant de moniteurs diplômés d’état, attirent déjà un public de fidèles. Des prestations supplémentaires telles que parcours VTT (tremplins, ponts, bascules) et journées canyoning (Cévennes, Ardèche) sont aussi à la disposition des amateurs de nature sportive. Ouvert en permanence (dernier départ à 16h30) les deux mois d’été, le Grand Bois accueille du monde sur réservation le reste de l’année. Contacts : www.le-grand-bois.com www.forestparc.com www.parcparfumdaventure.com
Directrice de la publication : Bernadette Valls – Rédaction : Gilles Brunn pour Hurricane – Réalisation : Hurricane – Contact : Syndicat du Pays Cévennes – syndicat@payscevennes.fr Crédits photos : Ville d’Alès, Ville de Vézénobres, Cave coopérative Massilargues-Atuech, Association Campagn’Art, Grand Bois - Hurricane www.payscevennes.fr