Night Mag Hors Série n°1

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Night Mag Hors Série 1 Spécial Histoire

Crée par LVICMEA Amie de Mimifi12, presidente du blog : http://la-maison-de-la-nuit.eklablog.com/c241921



Sommaire :

-Une histoire : Lystellia par CrĂŠatures De La Nuit (http://lystellia.skyrock.com/2.html) -Une histoire :Sans Titre par Clem1 (blog de Clem1, Enola et Mimifi12 : http://nosenvienospassions.eklablog.com/ ) -Une histoire : La Vengeance d'Apia par LVICMEA


L'histoire :Lystellia Par CrĂŠatures de La Nuit


Chapitre 1: Lystellia se réveilla en sursaut. La sonnerie de son réveil lui perça les tympans mais, elle était tellement dans les vapes qu'elle eut beau taper partout à côté d'elle pour essayer de trouver son réveil et pour mettre un terme à cette sonnerie abrutissante, qu'elle tapait toujours dans le vide. Forcée de lever la tête d'en dessous de la couette et énervée d'être dérangée elle attrapa son réveil et l'envoya se fracasser sur le mur d'en face. Voilà, comme ça cette stupide sonnerie ne la dérangera plus. Mais pourquoi son radio-réveil a-t-il sonna d'ailleurs ? Elle alluma son portable et regarda l'heure. Elle ouvrit des yeux ahuris : il était 6h 30 du matin. Enfin peu importe, de toute manière maintenant qu'elle était réveillée, elle n'arriverait plus à dormir. Mais bon, elle pouvait toujours rester dans son lit à rêvasser, ça lui évitera de subir l'interrogatoire que lui réservaient ses parents chaque matin. Elle essaya de se rappeler ce qu'elle avait fait hier. Lystellia se souvint avoir été à la fête d'un certain mec du lycée avec Kimberley, sa meilleure amie et...


d'avoir entendu la sonnerie de son portable. Quoi ? Mais non, son portable était éteint. Oh la la ! Quelle gourde ! Elle était tellement absorbée par son examen de mémoire qu'elle n'avait pas remarqué que la sonnerie de son portable n'était pas un souvenir mais bien la réalité ! Il sonnait depuis au moins deux minutes et elle, elle ne remarquait rien ! Mais qui ça pouvait bien être à cette heure ? Lystellia prit son téléphone et regarda ce qui s'affichait. C'était Kim. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien lui vouloir si tôt ? Elle décrocha :« Salut Kim. Ah ben enfin ! C'est pas trop tôt ! - Euh... - Ça va bientôt faire une heure que j'essaie de te joindre ! Je commençais à m'inquiéter ! S'exclama-t-elle. - Désolé, je dormais, s'excusa Lystellia. - Tu dormais ?! hurla Kimberley de l'autre bout du téléphone. -Oui, c'est ce que les gens font en général le dimanche matin, se plaint la dormeuse. Pas quand on fait du jogging !! - Ah euh... le jogging... - Ne me dis pas que tu as oublié quand même ?


- Non, non. -Tu me désoles Lystellia, dit-elle, résignée. - Moi aussi je t'aime, répondit Lystellia amusée. - Oui, oui, donc je suppose que tu es encore en train de rêvasser dans ton lit et que tu n'es évidemment pas prête ? - Hein ? Euh si si. Je... euh... je mange mes céréales là. - Mais oui bien sûr. Tu ne sais pas mentir Lys. Mouai... - Bon grouille-toi, je t'attends devant chez toi dans dix minutes. Et ne me fais pas attendre s'te plaît, demanda Kim. - Oui, oui, dit-elle avant de raccrocher.Oh la la ! Le jogging ! Voilà pourquoi son réveil avait sonné. Bref, maintenant elle n'avait plus le choix ; elle devait se préparer et vite si elle voulait éviter de se faire encore plus incendier par Kim. En soupirant, elle sortit de son lit, se diriga vers son armoire et prit son survêtement, un tee-shirt, une paire de chaussette et une veste. Puis elle prit son Ipod qu'elle pinça à la poche de sa veste. Elle s'habilla en vitesse et alla dans la salle de bain en traînant les pieds. Après s'être brossée les dents, elle réunit ses longs cheveux roux et frisés en une queue de cheval et elle descendit,


mit ses baskets et croisa sa mère qui était en train de feuilleter un magazine. « Tu as bien dormi ? lui demanda-t-elle - Oui merci, répondit sa fille. – C'est bien, mais pourquoi est-ce que tu es debout si tôt ? Pas pour réviser j'imagine ? - Eh bien... non en fait je vais courir un peu avec Kim, expliqua Lys. - Courir ? - Oui maman, je vais courir, dit la fille, fatiguée de toutes ces questions. - Bon et bien très bien. Ton petit-déjeuner est prêt, l'informa sa mère. - Au fait, je n'ai pas faim, c'est trop tôt pour manger et en plus, connaissant Kim, elle va me faire piquer des sprint et je risque de... enfin tu vois ce que je veux dire quoi. - Oui, je vois mais c'est bizarre. Tu te lèves super tôt alors que d'habitude, il faut venir au moins cinq fois pour que tu lèves les fesses de ton lit, sans oublier que tu prends toujours ton petitdéjeuner et... - Maman... laisse tomber, ok ? l'interrompit-elle en sortant à l'air frais ».Oh les mères franchement ! Toujours en train de les questionner et de les chouchouter comme si elles avaient encore cinq


ans.Lystellia aperçut Kim sur le trottoir d'en face et courut la rejoindre. Les deux filles se firent la bise et s'observèrent des pieds à la tête, comme elles le faisaient dès qu'elles se voyaient. Kim portait un survêtement rose et des baskets blanches. Le bout de ses longs cheveux noirs attachés en une queue de cheval haute retombait sur ses épaules et elle avait les écouteurs dans les oreilles. « Pourquoi tu me regardes comme ça ? On dirait que t'a jamais vu de beauté de ta vie, dit-elle avec son éternel sourire sournois. - Je vois que tu es en pleine forme, dit Lystellia en levant les yeux au ciel. - Je ne pourrais pas aller mieux ! Par contre, toi t'a l'air dans les vapes, remarqua-t-elle. - Quel sens de l'observation ! dit l'autre en faisant semblant d'être impressionnée. - Et en plus mademoiselle est de mauvaise humeur ! Géniale ! Je sens qu'on va s'éclater ! - Mmm... - Au fait, on a entraînement de pom-pom girl demain, oublies pas, lui rappela Kim. - Ah oui c'est vrai... , dit Lys sans enthousiasme. - Oui et il va falloir que l'on revoit plusieurs enchaînements et aussi les couleurs que l'on va


choisir pour l'équipe du bahut ainsi que la forme des décolletés, le truc qu'il ne faut pas oublier ! Et puis il faut aussi que l'on revoit la liste des filles qui se sont inscrites et... » Et elle continua comme ça pendant au moins cinq minutes mais Lystellia n'écoutait plus. Elle avait l'habitude des tirades de son amie, c'était comme ça depuis l'école primaire. Lui revinrent alors en mémoire tous les moments passés dans la chambre de Kim quand elles étaient petites et qu'elles jouaient à la poupée. Puis ceux où elles se retrouvaient pour essayer de trouver différentes combinaisons de couleur pour leurs maquillages puis ceux de maintenant où elles ne parlaient que de mecs. Oui, elles avaient vraiment grandi. Tout à coup, Lystellia sentit quelqu'un lui rentrer dedans et elle se retrouva les quatre fers en l'air.Kim qui avait pris de l'avance, la rejoignit et lui demanda si elle allait bien. Mais Lys était incapable de lui répondre. Ses yeux étaient fixés sur le beaugosse qui se tenait devant elle et qui lui paraissait immense. Reprenant ses esprits, elle se releva avec le soutien de Kim et regarda le garçon. Il était vraiment beau ; grand et musclé, il avait la peau mate et des cheveux frisés bruns.


Il la dévisagea de ses beaux yeux couleur chocolat : « Est-ce que ça va ? lui demanda-t-il. - Euh... je... oui ça va merci, répondit-elle. Désolé, je regardais ailleurs... enfin je n'étais pas le seul apparemment. - Non moi aussi et je- je suis désolé aussi. - Oui, la prochaine fois, fais plus attention. - Pardon ? - Je te dis de faire plus attention la prochaine fois, répéta-t-il avec un sourire insolent. - Euh... oui j'y penserai. - Ok. Salut, dit-il en s'éloignant .- Salut. - Et ben dis donc ! Le courant à l'air de bien passer entre vous deux, fit remarquer Kim une fois qu'il fut parti. - Tu parles ! On s'est à peine dit trois mots ! - N'empêche, que t'avais du mal à te relever quand tu l'as vu. Faut dire qu'il est vraiment beau-gosse, dit-elle, sournoise. - Je venais de tomber à la renverse ! mentit à moitié Lystellia. -Mouai... bon on y va ? Il ne nous reste plus beaucoup de temps avant midi avec toutes tes bêtises.


- Parce que tu crois que j'ai fais exprès de lui rentrer dedans, lui demanda-t-elle ? Indignée. -Oh non, jamais je ne croirais une chose pareille tu me connais. - Justement, bougonna Lystellia. »En se remettant à courir, elle repensa à ce mec et à sa façon un peu bizarre de s'excuser. Et elle eut beau essayer, elle n'arriva pas à se le sortir de l'esprit. Ce regard... Kimberley lui parlait, Lystellia essaya de l'écouter mais elle n'y arriva pas. Elle ne pensait qu'à une chose ou plutôt qu'à une personne. Lui...


Chapitre 2 : Elle s'en doutait !! C'était sûr qu'elle allait arriver en retard en cours en allant courir le matin même ! Enfin, ce n'est pas vraiment à cause de leur footing matinal qu'elles étaient en retard mais bon, ça, tout le monde n'est pas obligé de le savoir. En fait, après avoir été courir, elle et Kim avaient fait un détour par le café situé juste en face de la plage et tellement charmeuses et pipelettes qu'elles étaient, elles étaient bien trop occupées à draguer les mecs assis à la table d'en face et à faire des commentaires assez flatteur à leur sujet pour que leur vienne à l'esprit l'idée de regarder l'heure ! (Eh oui ! Les mecs de Long Beach sont particulièrement séduisant). Quand elles eurent l'esprit assez ouvert pour pouvoir penser, elles se sont souvenues qu'elles avaient cours et quand elles se sont aperçues qu'il était 8h15... elles se sont levées d'un bond et ont couru jusqu'au croisement des deux rues qui se séparent juste au niveau du magasin de souvenir. Puis se sont elles qui ce sont séparées, non sans se faire de nouveau la bise, pour rentrer


chacune chez elles. Quand Lystellia est arrivée chez elle, elle a filé dans sa chambre se changer et faire vite fait son sac de cours, sans oublier de mettre sa trousse de maquillage dedans bien évidemment. Ben oui, ce n'était pas parce qu'elle était en retard qu'elle allait pour autant oublier de faire sa beauté ; être belle, c'est important, autant pour sa fierté que pour sa popularité ! Normalement, elle n'aurait pas dû avoir cours. Ben oui on était dimanche quand même mais aujourd'hui était un jour spécial ; tous les élèves de terminale devaient venir travailler en cours ce dimanche pour réviser les examens de la semaine prochaine. La poisse ! Mais comme toujours, ce n'était pas eux qui décidaient..Et ça aurait été trop beau que le bus ne soit pas déjà passé ! Ouais, de toute façon, c'était toujours comme ça ; il suffisait qu'elle soit en retard pour qu'il soit là à l'heure. Par contre, quand elle était bien prête et qu'elle arrivait en avance et qu'il faisait un froid de canard, là, il n'arrivait jamais à l'heure. Qu'est-ce que c'était chiant !Du coup, elle a bien été obligé de se coltiner le trajet jusqu'au lycée à pied. Et bien sûr, pour couronner le tout, son cours de mathématiques avait commencé et quand elle entra dans la


classe après avoir frappé, tous les regards étaient braqués sur elle. Elle alla s'asseoir à la table du fond, à côté de Jules, son beau-gosse de meilleur ami. Et oui ! Grand et musclé avec les yeux gris et les cheveux noirs comme les ailes d'un corbeau lui retombant sur les yeux, Jules était un peu le roi de la classe, tout comme Lystellia en était la reine. Tous les respectaient et cela ne les dérangeaient pas ; ils étaient habitués. Chacun guettait une occasion de pouvoir les voir se bécoter en douce car tous croyaient que Lys et Jules sortaient toujours ensemble mais c'était faux. Et ils avaient beau leur dire, rien à faire à ce sujet : ils n'écoutaient que ce qu'ils voulaient entendre ! Lystellia enleva sa veste en cuir et ignora donc les sifflements des mecs qui ne perdirent pas une miette du spectacle et sortit ses affaires. Mais qu'est-ce que les mecs pouvaient être énervant à jouer au coq ! Jules, qui l'observait attentivement mais qui était le seul, habitué au même spectacle tous les jours, à ne pas émettre un son, se pencha pour lui faire la bise et lui souffla : « Salut ! Pourquoi est-ce que tu es en retard encore ? - Encore ? T'abuses franchement ! Je n'arrive


pratiquement jamais en retard ! dit-elle, indignée. Oh non, seulement presque tous les jours. Mais t'inquiète, je gère et comme je suis un mec cool qui ne peut s'empêcher de ressentir de la ... attend il faut que je trouve le bon adjectif... ah oui ! De la « désolation » pour sa meilleure amie qui n'est pas capable de venir à l'heure au lycée, je te couvre ! - Crétin ! S'exclama-telle. - Bon, bref, tu vas me dire pourquoi tu es en retard aujourd'hui ? - Kim m'a forçé à me lever ce matin pour aller faire du footing sur la plage, expliqua-t-elle tranquillement. - Du footing ? Le matin ? T'es sérieuse là ? La belle Lystellia se lève tôt pour aller faire du sport ? s'exclama-t-il en éclatant de rire. - Mais oui, c'est ça, fou toi de moi ! Tu n'auras qu'à dire ça à Kim ; c'est elle qui m'a réveillé alors que j'étais tranquillement dans mon lit. - Parce-que tu es au service de Kimberley maintenant ? Eh bien tu n'as pas fini ma belle, moi j'te le dis ! Tu peux tout de suite mettre ton tablier de servante et préparer un seau et une éponge ! - Pfff... Ce que tu peux être bête... je n'avais pas


le courage de lui tenir tête dès le matin ; déjà que je le fais toute la journée alors à 6h3O, je t'en parle même pas. - Ah oui, ça, je peux le comprendre, en effet. Et donc après ? demanda Jules - Après, on a été boire un café sauf qu'on a pas vu l'heure et qu'il était 8h15 quand on y a pensé, lui répondit-elle en oubliant de préciser la raison de cet oubli. - Ah et vous avez couru quoi ? 1H00 ? - Oui, ah peu près pourquoi ? lui demanda-t-elle, ne comprenant pas où il voulait en venir. - Et prendre un café vous prend maintenant une heure ? Je vous connaît Lys, et vous ne mettez jamais plus d'une demi-heure quand vous êtes pressées, répliqua-t-il en ignorant sa question. -Et qui t'as dis qu'on était pressées ? dit-elle en comprenant enfin et en entrant dans son jeu. - Je ne suis pas un gland Lys, et je peux pratiquement affirmer qu'il y avait des mecs plutôt pas mal à la table d'en face, je me trompe ? -Ok tu marques un point et tu es la personne qui me connais certainement la mieux... avec Kim, dit-elle avec un sourire en coin. - Roooh... - Oh ça va, ça va, vous me connaissez tous les


deux autant alors arrêtez avec ça ! - Pfff...- Ok, ok fin de la discussion, dit-elle. - Ouai vaut mieux si tu ne veux pas que je continue toute l'heure, la prévint-il en souriant. - Oui. »Et voilà comment ce déroulait les cours quand ils étaient ensemble. Toujours en train de se chicaner pour des bêtises et ne loupant pas une occasion pour embêter l'autre. Le professeur devait avoir les nerfs solide pour les supporter. Mais ce qui déclenchait leurs mini prises de bec étaient souvent à cause du défi que c'étaient lancés Kim et Jules, à savoir : voir lequel des deux la connaissait le mieux. Ah non mais franchement, on pouvait pas trouver plus chtarbé que ces deux-là !! Mais bon elle les aimait et ne pouvait imaginer sa vie sans eux, aussi énervant qu'ils pouvaient être.Toute la matinée se déroula comme ça, en alternant entre Jules et Kim, qui était enfin arrivée, avec une heure de retard. En sortant le midi, elle était épuisée et elle se dépêcha donc de sortir du bâtiment, qui était son deuxième lieu de torture après Kim et Jules, pour rejoindre son bus. Elle alla s'installer au fond et se fourra les écouteurs de son Ipod dans les oreilles en mettant le volume à fond pour ne plus entendre les ragots


inintéressant des 6èmes assises devant elle et les bruits de bisous mouillés causés par les léchouilles pas très discrète d'un couple d'ados assis à la rangée d'en face.Elle attendit que Kim se décide à bouger de son cercle de fans, des mecs bien évidemment, pour venir s'asseoir à côté d'elle et quand celle-ci daigna enfin poser ses fesses sur le siège d'à côté, elle débita à Lys un roman censé d'écrire sa matinée, seulement, comme Lystellia ne comprenait rien à ce qu'elle baragouinait, elle se contenta de hocher la tête pour faire croire qu'elle écoutait et qu'elle s'y intéressait mais au fait, elle pensait à autre chose. Quand elle avait entendu une chanson utilisée dans une pub où une fille rentre dans un vieux sans le faire exprès, elle repensa d'un coup à la rencontre qu'elle avait faite le matin-même. Elle avait pensé à ce mec beau à tomber toute la matinée (quand elle avait eut le temps bien sûr) et n'arrivait pas à se le sortir de l'esprit. Pourquoi l'obsédait-il comme ça ? C'était la première fois qu'un mec l'obsédait autant ; pas même Jules ne lui avait fait cet effet. Et là, il avait suffit d'un regard et d'un sourire pour qu'elle ne puisse plus penser à autre chose. En même temps, avec son sourire-qui-tue, c'était


vraiment dur de lui résister. C'était vraiment une étrange de sensation... Il avait en tout cas, à première vue, l'air sympa, mais elle en avait rencontré des cocos de ce genre et elle savait que ça ne pouvait être qu'une facette pour séduire les filles, les attraper dans leurs filets et pour pouvoir Elle attendit que Kim se décide à bouger de son cercle de fans, des mecs bien évidemment, pour venir s'asseoir à côté d'elle et quand celle-ci daigna enfin poser ses fesses sur le siège d'à côté, elle débita à Lys un roman censé d'écrire sa matinée, seulement, comme Lystellia ne comprenait rien à ce qu'elle baragouinait, elle se contenta de hocher la tête pour faire croire qu'elle écoutait et qu'elle s'y intéressait mais au fait, elle pensait à autre chose. Quand elle avait entendu une chanson utilisée dans une pub où une fille rentre dans un vieux sans le faire exprès, elle repensa d'un coup à la rencontre qu'elle avait faite le matin-même. Elle avait pensé à ce mec beau à tomber toute la matinée (quand elle avait eut le temps bien sûr) et n'arrivait pas à se le sortir de l'esprit. Pourquoi l'obsédait-il comme ça ? C'était la première fois qu'un mec l'obsédait autant ; pas même Jules ne lui avait fait cet effet. Et là, il avait suffit d'un regard et


d'un sourire pour qu'elle ne puisse plus penser à autre chose. En même temps, avec son sourirequi-tue, c'était vraiment dur de lui résister. C'était vraiment une étrange de sensation... Il avait en tout cas, à première vue, l'air sympa, mais elle en avait rencontré des cocos de ce genre et elle savait que ça ne pouvait être qu'une facette pour séduire les filles, les attraper dans leurs filets et pour pouvoir ensuite mieux se jouer d'elles et coucher avec. Mais ça ne voulait pas non plus dire qu'il était comme ça. Après tout, elle ne savait rien de lui, mis à part qu'il était atrocement canon et sexy. Elle était encore dans ses pensées quand elle reçu un coup de coude dans les côtes de la part de Kim. « Eh !! Tu penses à quoi exactement là ? Demanda-t-elle. -Ben à rien. A quoi tu voudrais que je pense ? - Attend laisse moi réfléchir... à ce que je suis en train de te dire par exemple !!! dit Kim en mode crescendo. -Ah et tu me disais quoi déjà ? - Lystellia, Lystellia... qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi est-ce que tu n'écoutes rien ? Tu te comporte bizarrement depuis ce matin, même Jules l'a remarqué ! Tu es moins souriante que


d'habitude. - Et là, tu es satisfaite ? demanda-t-elle en se plaquant un sourire jusqu'au oreille sur le visage. - Ok, bon je ne vais pas insister pour aujourd'hui je pense... - Bonne idée, marmonna Lys. »Le bus s'était arrêté et le chauffeur attendait que tout le monde descende. Lystellia se leva et sentit son sac vibrer. Ça devait encore être son portable qui vibrait et qui donnait des frissons à Lys tellement cette foutue vibration était forte. Là qu'il fallait qu'elle sorte, c'était à ce moment là que son portable sonnait ; il ne pouvait pas sonner avant quand elle devait supporter les plaintes de Kim ?! Nan, parce que franchement, elle l'adore, mais des fois elle n'en peut plus et ça lui aurait donner un prétexte pour faire autre chose que de l'écouter geindre. Elle ouvrit donc son sac et farfouilla dedans en essayant, en vain, de trouver son portable. Elle continua de fouiller dans son sac en allant vers la sortie quand elle se sentit heurter quelque chose. Non quelqu'un. OH-MON-DIEU !!! « Je vais commencer à croire que tu le fais exprès, dit une voix désormais familière à Lystellia.


- Oh - Oui c'est encore moi. C'est une manie chez toi de foncer dans les gens ? la taquina-t-il. - Oh, je suis vraiment désolé, je-je cherchais mon portable dans mon sac pour qu'il arrête de vibrer et donc, du coup je ne faisais pas attention et pile à ce moment là, je rentre dans quelqu'un, je lève la tête pour voir qui c'est et là... SURPRISE !! Qui est-ce que je découvre ? Le même mec que j'ai déjà rencontrer le matin même !! Étrange, non ? débita-t-elle en mettant les gestes. - Et bien, je vois qui tu es du style assez direct. - Oui, ça me fait ça quand je suis stressée. - Ah parce que tu es stressée ? demanda-t-il en souriant - Non, au fait elle est plutôt décontenancée ; elle ne s'attendait pas à tomber à nouveau sur le beau-gosse qu'elle a rencontré ce matin et qui a occupé toutes ses pensées pendant toute la matinée, intervint Kim, satisfaite d'elle. - QU-QUOI ?!! Mais non, c'est n'importe quoi ! s'exclama Lys en foudroyant Kim du regard. - Attend, on se connaît depuis la maternelle alors ne va pas essayer de me faire croire que ce n'est pas pour ça que tu t'es comportée bizarrement


aujourd'hui, continua tranquillement l'autre. - KIMBERLEY !!! hurla Lys - Oui ? demanda l'intéressée en prenant un air innocent. - Arrête ça tout de suite ou je te jure que je t'arrache la tête, dit Lystellia entre ses dents. - Bon et bien, je crois que je vais vous laisser à votre débat, reprit le beau-gosse. - Ah... euh... je... euh, balbutia Lys - Au revoir Kimberley et... Lystellia. » Lystellia reçu un coup de coude de la part de Kim et comprit le message : - Euh... Attend ! interpella Lys -Oui ? demanda le mec en haussant un sourcil. - Comment t'appelles tu ? - Nyel - Et est-ce que tu as un phone Nyel ? lui demanda-t-elle après avoir respiré un grand coup. » Après avoir échangé leur numéros, ils se firent la bise, un peu gênés. Elles regardèrent le garçon s'éloigner et descendirent du bus après un énième coup de klaxon de la part du conducteur.La discussion qu'elles venaient d'avoir avait achevé Lystellia et elle n'en pouvait plus. Elle n'avait même pas le courage d'engueuler Kim pour sa conduite.Elle lui avait


foutue la grosse honte devant ce mec au sourirequi-tue (eh oui ! Encore un). Mais elle ne pouvait s'empêcher d'être contente de cette intervention de la part de sa meilleure amie car maintenant qu'elle avait sympathisé avec Nyel, son plan pour le conquérir était en marche. Mais était-elle en train de tomber amoureuse de Nyel ? C'était bien possible. En tout cas, cette discussion l'avait motivé et elle était plus que jamais décidée à aller jusqu'au bout.Et bien oui, elle restait une fille qui, elle le savait, avait un atout imparable ;la beauté alors pourquoi ne pas en profiter quand un mec beau à tomber frappait à sa porte ? Oui elle allait le faire, elle allait faire en sorte qu'il l'aime et pour ce qu'elle était. Prochaine étape : le séduire... enfin si elle le revoyait.


Une Histoire Par Clem 1


Prologue: La vie n’est pas toujours simple, les choix ne sont pas toujours faciles mais quand on sait ce qu’on veut, quand on sait ce qu’on veut devenir, tout parait tellement plus simple, tellement plus naturel. Alors quand un jour, j’ai découvert ma véritable nature, mon véritable moi, tout mon univers s’est effondré. Tout ce que je considérais comme acquis c’est envolé, me laissant moi et mes incertitudes dans un monde qui n’était pas le mien, mais qui devait le devenir. Quand le destin s’en mêle, tout peut


Chapitre 1 :

en être bouleversé.

Les couloirs du lycée n’ont jamais été mon endroit préféré, lieu de bousculade et de mauvaise rencontre, je faisais tout pour y rester le moins longtemps possible. Mais étant donné que c’était bien l’endroit le plus inévitable du lycée, je m’y promenai, évitant du mieux que je pouvais les yeux scruteur de mes camarades. J’étais la coqueluche du lycée depuis que j’avais plaqué Greg, le mec le plus populaire du lycée, c’est vrai quoi, comment une fille aussi peu aimé que moi pouvait oser rompre avec le mec le plus adulé de l’école, c’est pas comme si il avait essayé de coucher avec moi contre mon gré, non… ça faisait deux jours que nous n’étions plus ensemble et déjà les rumeurs de ma soie disante trahison fusait dans l’école. C’est tellement plus simple de reporter la faute sur la petite fille sans défense que sur le mec que toutes les filles ont en vu, et comme c’est en général les filles qui lancent les rumeurs... comment leur pauvre petit chouchou pouvait être aussi horrible, pauvre chéri une fille sans importance l’a repoussé, le pauvre petit chou… sans vouloir me moquer bien sur. Il n’empêche que malgré ça il continuait à me courir


après, même si je me suis jamais gêné pour raconter à tout le monde comment il m’avait amené dans sa chambre, comment il s’était empressé de m’amener dans son lit et de m’enlever mes vêtements, comment il avait tenté d’insister quand je lui ai dit non, tout le monde avait beau connaitre la vérité, il ne me croyait naturellement pas, les idiots… et surtout les idiotes… Même ma meilleure amie Célina ne voulait pas me croire, il faut dire qu’elle en pince pour Greg depuis le primaire et qu’elle m’en a voulu de sortir avec le garçon qu’elle « aime » alors que c’était quand même elle qui m’a poussé dans ses bras quand elle s’est rendu compte qu’il s’intéressait à moi, faux pas chercher à comprendre… Donc revenons au couloir, j’y marchai, m’accrochant à mes livres de toutes mes forces, comme si il pouvait former une barrière entre moi et les autres, comme si je pouvais en les serrant très fort contre ma poitrine me faufiler plus rapidement entre les gens. Arrivé à ce qui me servait de casier, j’aperçu Célina qui me foudroyait du regard comme si depuis qu’elle avait intégré le groupe des populaires, j’étais la grosse tâche dans son paysage idyllique. Greg par contre, n’était pas du même avis, je sentais son regard insistant sur moi ou plus précisément sur mon arrière train, il y en a qui préfère les seins volumineux et bien lui c’était les popotins bien fournis. Heureusement pour moi, ou malheureusement comme vous voulez, j’étais gâté par la nature à ses deux niveaux. Ça


pourrait me permettre d’attirer tout les garçons à des kilomètres à la rondes, mais je n’étais pas ce genre de fille, j’étais plutôt de celle à éviter les jupes et à mettre des décolletés le moins souvent possible. Me faire mater continuellement par des garçons plus pervers les uns que les autres n’était pas mon passetemps favoris, certes c’est flatteur mais il y a quand même des limites. Mais je n’étais pas observé que par eux, Sacha, le garçon le plus effrayant du bahut me fixait lui aussi de ses yeux émeraude. Ses cheveux blonds coiffer, décoiffer monté en pique sur sa tête invitait au caresse, me donnant une furieuse envie de prendre une mèche de cheveux entre mes doigts pour voir si il était aussi doux qu’il en avait l’air. Je secouai la tête, m’effaçant cette image plus que bizarre de la tête, comment est-ce que ça avait pu ne serait-ce que me traversé l’esprit ? Sacha était de loin le mec le plus étrange de tout le lycée, aussi beau qu’il était flippant, personne ne savais des choses sur lui, des rumeurs toutes plus farfelu les unes que les autres couraient sur son compte. Je ne lui avais jamais parlé, il ne l’avait jamais fait non plus, et j’avais une furieuse envie de courir à chaque fois que je croisais son regard, l’inconnu fait toujours plus peur qu’autre chose. J’attendis toute la journée de pouvoir enfin enfiler mon short de gym ainsi que mes baskets et d’aller courir autour du terrain de baseball. Mes pieds martelaient le sol jusqu’à arriver au terrain verdoyant où je trouvai un beau blond qui tapait dans des balles,


d’une manière plus que élégante, ses mouvements étaient la grâce incarnée. La grâce incarnée? Depuis quand j’avais ce genre de réflexion en parlant de Sacha, moi? Arrivé près du garçon je m’arrêtai. -Tiens Mélania, je ne savais pas que tu faisais de l’athlétisme, me lança-t-il. -Salut Sacha, et toi je ne savais pas que tu faisais du baseball, lui répondis-je. -Oh… j’en fais pas. -Courir n’était pas vraiment mon sport préféré mais j’avais loupé l’heure de gym de peur de me faire ridiculiser, alors pour me défouler je m’étais dit que j’allais faire quelque foulé. Il me fit un grand sourire, dévoilant ses dents blanches. -Ah bon? Pourquoi? lui demandai-je. -Et toi? me répondit-il.Là il m’avait eu, comme je ne comptais pas lui répondre je continuai mon chemin. Toute essoufflée, je m’arrêtai pour reprendre mon souffle, la main posée sur la barrière qui encadrait les gradins. Je la regardai fixement me rappelant le bon vieux temps, celui où la gym était l’une de mes passions. Le temps des barres parallèles, des poutres et autres engins me manquaient terriblement. Ça faisait des mois que j’avais arrêtés sur la demande de Greg, évidemment, il voulait que je m’inscrive chez les pom-pom girl pour devenir plus «populaire», et bien sur maintenant que nous avons rompu il est trop tard pour


changer d’option sport. Après avoir contemplé cette barrière métallique et testé sa solidité, je pris une décision, j’ôtai mes chaussures en deux coups de talons ainsi que mes chaussettes et je grimpai agilement dessus. Enfin stabilisé sur mon perchoir je commençais à faire toute sortes de figures, il me fallu un certain temps pour me rappeler la manière de tenir debout sur un si petit bout de métal, beaucoup moins épais qu’une poutre ordinaire. Je testai alors ma souplesse en faisant des figures toutes plus compliqué les unes que les autres, demandant un équilibre hors pair, je n’en loupai aucune. Au bout d’un moment pendant lequel je gagnai en confiance, je commençai à accélérer, je fis toutes mes plus belles figures mais je les enchainais à toute vitesse. -Tu es très douée, me lança une voix derrière moi. Je sursautai et faillis tomber à la renverse, seulement je fus rattraper juste à temps par deux bras musclés qui me reposèrent à terre. Je me retrouvai coincé entre lui et son torse musclé et la barrière de fer. -M-Merci, réussis-je à dire au bout d’un moment. J’exécutai une petite figure pour m’éloigner le plus possible du beau mec qui se tenait devant moi et mis la barrière entre lui et moi. Sacha me fit un grand sourire et s’appuya sur la barre de métal. -Où est-ce que tu as appris à faire tout ça? -Sur le tas et toi où as-tu appris à jouer au baseball


comme ça? -Pareil, sur le tas. Je regardai ses cheveux blonds trempés par la sueur, son visage au trait fin, ses yeux d’un magnifique vert émeraude, ses lèvres invitant au baiser, il était tellement beau. Mais qu’est-ce qui me prenait? Depuis quand je fais attention à ce genre de chose? Surtout en parlant du terrifiant et mystérieux Sacha. Je fixais ses yeux qui me terrifiaient tellement pendant mon enfance, il avait l’air si doux, son regard n’exprimait pas la dureté qu’il semblait faire preuve à chaque fois qu’il ouvrait la bouche. -Pourquoi est-ce que tu ne vas plus au cours de gymnastique? Si je me souviens bien tu adorais ça. Aije oublié de préciser que nos mères se connaissaient? Et étant donné que c’était la pire bavarde qui soit, il en sait long sur moi, ou il en savait long sur moi, j’avais il me semble beaucoup changé depuis… non? -Ouais et toi pourquoi est-ce que tu t‘inscris pas dans le club de baseball? Moi aussi si je me souviens bien tu adorais ça. Il me fit un sourire embarrassée, il ne voulait pas parler de lui, et bien comme ça on était deux. A cet instant mon téléphone se mit à sonner. -Allo? dis-je au combiné. -Mélania! Où es-tu bon sang! Tu devais aller chercher Martin il y a une heure! -Oh non… Je suis désolée Christane! J’ai oublié, j’y vais tout de suite.Je raccrochai et me mit à courir, je devais me changer en vitesse et foncer à l’école de


Martin, sinon j’étais morte. Je ne pris même pas la peine de dire au revoir à Sacha qui souriait à pleine dent. -Au fait appelle-moi Ash! me lança-t-il avant que je ne disparaisse dans le vestiaire.


La Vengeance d'Apia Par LICMEA


Chapitre 1 : Un rêve incroyable:

Chapitre 1 = Un rêve incroyable Après avoir compté jusqu'à une bonne centaine de moutons, je sombrais dans le sommeil. Je me retrouvais dans un drôle de rêve, il me faisait penser à celui que je faisais depuis maintenant bientôt trois ans, mais aujourd'hui il est différent, tout avait changé, les couleurs, les fleurs habituellement rose ou rouge étaient devenues jaune ou bleue, les fruits étaient nappés de crème chantilly et de chocolat fondant… Tout était magnifique ! Il n’y avait qu‘une seule lumière pour éclairer ce paysage : la Lune ! Je frissonnai, et je jetai un regard derrière moi, où je vis un fabuleux miroir, je fus surprise de me voir habiller ainsi, une magnifique robe blanche à bretelles qui traînait jusque par terre, mes cheveux noirs étaient détachés, et voletai avec les brises de vent qui passait… Enfin, je me retournai, et vis une merveilleuse vallée remplis de toutes sortes de fruits extraordinaires, je descendis par une sorte de petit escalier, et j’arrivai à une petite table en bois, avec posé dessus, une multitude d’assiettes avec des sortes de mûres jaunes, des cerises jaunes nappées de chocolat blanc, des fraises mauves couvertes de crème chantilly orangé. Je


goûtais, de toutes les sortes, et je commençai seulement à m’apaiser quand une voix se fit entendre, elle parlai normalement, mais le son de la voix, ricocha autour de moi; La voix, m’appelai. Ne savant pas pourquoi, je pris la fuite, je courais, vers une direction qui m’était inconnue, je courai tellement vite, que je ne sentais plus mes jambes, mes poumons étaient à deux doigts d’éclataient. Lorsque je m’arrêtai pour reprendre mon souffle, je remarquai que j’étais au centre d’une immense forêt. Les arbres bougeaient et tombaient loin derrière-moi, je demandai qui était là, mais personne ne me répondis, seulement mon instinct qui me disait de partir d’ici. Alors je repris mon souffle, et repartis ne savant toujours point où. Je courrais à travers les arbres, perdant du temps, à slalomer à travers-eux, puis quand j’arrivai vers la fin de ce labyrinthe, une branche, me coupa la joue, et je lâchai un petit cri de douleur, le sang coulait sur ma joue… Je traversai un petit ruisseau et atterrit dans une prairie, je ralentis, et marchai tranquillement jusqu’à une petite clairière. Je m’assis, dans l’herbe et plia mes jambes contre moi-même et inspirai, expirai. J’étais épuisée, je repris mon souffle, et regardai le ciel étoilée, et une petite, étoile sauta et vint se placer devant moi, et une lumière m’éblouit, la petite étoile s’était transformée, en une jeune femme. Ses cheveux noirs, tombaient jusqu‘au sol, ses yeux étaient marrons avec de petites étoiles qui brillaient à l’intérieur. Elle portait une robe noir pareil à la mienne, mais la sienne


était rouge-sang. Puis, elle rangea ses mèches de cheveux derrières ses oreilles, et je remarquai ses oreilles pointus, comme celles des elfes, je descendis mon regard, et vis une sorte de tatouage, au-dessus de son décolleté, c’était une lune croisée avec une étoile. Elle m’observait aussi, avec ses grands yeux, et son regard croisa le mien, et je vis un petit sourire au bout de ses lèvres. Je me relevai, et reculai de quelques pas, j’étais stressé, perdue et paniquée. Je voulus m’enfuir, mais elle se rapprocha, et me pris le bras, son contact me rappela, la chaleur et l’amour maternel, que j’avais connu avant la mort de mes parents. En repensant à ce mauvais souvenir, des larmes me montaient au yeux, la jeune Elfe resserra son étreinte autour de mon poignet et je sentis une sorte d’électricité qui traversai mon corps. Je regarda, l’elfe, et cette dernière lâcha mon poignet et recula, puis disparut. L’instant d’après j’étais couché dans mon lit, pleine de sueur, les cheveux en pagaille et un mal de crâne pas possible. Je regardai mon réveil, il indiquait seulement : 5h26min. J’aurais voulu me rendormir, mais je n’y arrivai pas, et je sortis de mon lit, et me dirigeai vers ma salle de bain. Pourquoi « ma », maintenant, toutes les pièces de ma maison, n’appartenait qu’à moi, ma mère et mon père étaient tout les deux morts, à cause de moi. En effet à cause de moi, c’étais il y a deux ans , j’avais raté mon bus, et ils étaient partis me chercher, quand un camion leur rentra dedans, devant moi, sous mes yeux. Après cette tragédie, j’étais


passée, de la petite fille pourrie gâtée populaire à la fille, qui n’avais plus d’amis, qui n’était plus rien. De la reine du lycée au garçon manqué. Quelle changement ! Je vivais seule dans une maison qui faisait trois étages de haut. Soit, je me dirigeai vers ma salle de bain, me douchai en vitesse, et m’habillai et descendis à la cuisine. Tout ce que je mangeai, avais pour moi, un goût de carton, je n’ai jamais mangé de carton mais je pouvais en jugé par la texture. Voilà 4 ans, que je vivais misérablement. Je repartis dans ma chambre, et entreprit de me rendormir, malgré que je me sois douchée, habillée et coiffée. Je pouvais encore dormir pendant une bonne heure. Mais je n’y arrivais pas, j’entrepris donc de partir pour le lycée, environ une demi-heure à l’avance… Mais je me rétractai, et attendis patiemment sur mon lit, en songeant au rêve que je venais de faire, il avait l’air si réel, qu’il me laissa incertaine, mais le visage de la jeune elfe, me hanta, et son regard noisette, me revenait tout le temps, et je ne savais pas d’où, mais je connaissais ce visage, il m’était familier, très familier.Ne me rappelant pas d’où, je partis chercher mes albums photos, et cherchai après cette jeune femme dans l’espoir d’en savoir plus. Mais rien, aucune trace. Je regardai de nouveau mon réveil, mais cette fois il affichait : 7h49. Je me demandai, qu’est ce que j’avais pu bien faire pendant plus de deux heures. Je me demandai, qu’est ce que j’avais pu bien faire pendant plus de deux heures. Je pris mon sac, et mes clés, et partis rejoindre ma voiture, dans le


parking. Je m’installai et quittai la maison pour partir au lycée. Arrivée, là-bas, pile à l’heure, je me garai; sortis, et rejoignis mon casier, en évitant le regard moqueur des élèves, j’enfonçai ma casquette sur ma tête et désertai le paysage, en essayant de ne pas me faire remarquer. Je marchai rapidement jusqu’à ma classe, et attendis patiemment le professeur. Lorsqu’il arriva, je me mis au dernier rang, près de la fenêtre, me collai au chauffage, mis mes écouteurs, et attendit jusqu’à la pause déjeuné. Trois heures de cours qui passèrent rapidement, dès la fin de l’heure de cette horrible matinée, je sortis, et partis à la cafétéria, dans l’espoir de manger quelque chose de comestible, mais non. Ce n’était que de la choucroute, je détestai ça ! Je ne touchai même pas mon plateau, remis mes écouteurs, et quittai la salle pour aller me réfugier, dans le seul endroit où je me sentais en sécurité : le gymnase. J’y avais passé des heures, peut-être même des journées entières.J’étais une super joueuse d’handball, j’avais gagné le championnat de notre région. Mais après la mort de mes parents, j’ai immédiatement arrêté, je ne trouvais plus aucun plaisir dans ce jeu, je restai assise dans les gradins, à observer le terrain. Je repensai à cet étrange rêve, j’avais beau le vivre toutes les nuits, je restai toujours bouche-bée devant ce paysage imaginaire… Je rejoignis, ma voiture, en ayant à peu-près sécher tout les cours. J’en avais marre, je voulais savoir absolument ce qu’elle voulait me dire. Quand, j’arrivai devant ma


voiture, je découvris avec dégoût, une phrase insultante comme presque chaque jour, sur ma vitre, qui disait : « Salut Hermi !». Pourquoi Hermi ? Parce que depuis l’accident de mes paternels, j’avais également changé de look, abandonnant talons aiguilles ou compensés, mini-jupe et même petit haut décolleté, dorénavant j’avais opté pour un jean trop grand, un vieux tee-shirt, et un sweat de garçon ; Maintenant, tout le monde était persuadé que j’étais, en fait hermaphrodite et que les hormones de mec avait fait surface…La honte ! Mais je m’en fichais, les choses sur lesquelles je me concentrai c’était mes rêves. Et j’espère connaître, bientôt leur dénouement. De retour chez moi, je n’essayai même pas de nettoyer la vitre de ma voiture, et partis directement dans ma chambre, et allumai mon Macbook, je ne savais pas quoi chercher, je tapai donc elfes, et attendit. Les seuls liens plausibles, étaient des blogs, où des fous disaient que les vampires, loup-garous, elfes, existaient ; Je rigolai, mais ce rire, me fit un froid dans le dos. Je descendis, un peu plus bas dans la page, et vit une photo, qui représentait une jeune femme identique à celle dans mon rêve, je cliquai sur la photo, et j’obtenu les informations que je voulais avoir, l’elfe de mon rêve s’appelait Apia. N’ayant aucunes autres informations sur elle, je tapai son nom, en mot-clé dans le moteur de recherche, et plusieurs liens apparurent, dont un, qui définissait très bien la dame de mon rêve, apparemment, c’était la déesse, des Créatures de La


Nuit ; Que faisait-elle dans mon rêve ? Soudain, je me sentis molle et très fatiguée, j’entrepris donc d’aller m’asseoir sur mon lit, mais je n’eus pas la force de le rejoindre et je tombai par terre, et m’endormis.

Chapitre 2 : Apia Déesse des Créatures De La Nuit

Le début, de mon rêve était comme celui de la veille, mais quand le monstre arriva, je ne partis pas, je m’assis par terre, et patientai. Le monstre apparut, et je pouvais enfin constater que ce n’était pas un monstre, mais encore la même petite étoile qui se transformait, en une jolie dame. Cette fois, la transformation, se fit instantanément, et l’elfe, reprit son véritable aspect. Je me levai, et réfléchis, à ce que je pouvais lui demander. Je choisis, d’aller droit au but : «- Vous vous appelez Apia ? - En effet. Et toi, tu t’appelle Megan ? -En effet. Comment le savez-vous donc ? - Je pourrais te demander la même question, dans mon monde, je n’ai pas besoin d’Internet. Ajouta- Apia avec un clin d’œil - Vous m’intéressez beaucoup, je ne connais personne comme vous, mais vous m’impressionnez tellement, et votre visage m’a l’air si familier. Avouai-je - Megan, toi aussi, tu m’intéresse, tu ne ressemble à aucun humain. Ton destin a été changé, lorsque


l’amour de tes parents t’a été retiré, je comprends ton désarroi et ta tristesse, mes parents sont morts euxaussi, tués par ma demi-sœur. M’expliqua Apia - Par votre demi- sœur ? Mais c’est cruelle de tuer ses propres parents… - Ma sœur Terra, est la déesse unique de cette planète, c’est moi qui lui ai offert, comme cadeau d’anniversaire. Ma sœur, durant sa jeunesse était une petite fille remarquable, la magie qu’elle possédait, impressionnait beaucoup de personnes, elle était très belle, Terra avait des cheveux d’or qui brillaient comme des diamants et des yeux violets. Mais lors de la mort de sa mère, elle changea, mon père, le roi avait trompé sa mère avec une autre déesse, beaucoup plus puissante et j’étais née de cette amour interdit.Lorsque la mère de Terra mourut, elle en souffrit énormément, et elle détesta notre père, elle l’accusa d’avoir tué sa mère, elle le haïssait. Les années passés, et la colère de Terre augmentait, mais sa magie blanche baissait, et sa seule issue pour pouvoir garder sa magie, était de se convertir à la magie noire. Notre père fut tellement déçu par le comportement inadmissible de sa fille aînée, qu’il la bannit de son royaume, lui enlevant son ordre de succession pour être la futur reine. - Alors, ce fus à toi de devenir, la reine ? Ajoutai-je - Exactement, mon père m’adorait, tout de moi, venait de ma mère, sauf mes yeux, bleus comme l’océan, ceux de mon père. A cinq ans, j’étais déjà plus puissante


que mon père, et à quinze ans, j’arrivai à combattre des dieux et des déesse, de centaines d’années. Personne, ne pouvait me battre, mon père était si fier de moi. sanglota Apia. Puis, il tomba malade, gravement malade, il en laissa la vie, ce fut quelque années après, lors du retour de ma sœur, que je sus que c’était elle. Quelque jours après, on m’annonça que ma mère avait été assassiné comme pour mon père, avec de la ciguë, le seul poison qui peut tuer des dieux. Là, aussi c’était elle. Étant, très naïve et surtout très sage, je ne crus pas à cet acte diabolique, j’essayai toujours de voir le coté positif de son âme. Pour faire une trêve à notre guerre, je lui offris une planète, où elle pouvait faire ce qu’elle voulait. Elle créa les humains. Et me demanda, de créer quelque chose aussi sur sa planète qu’elle nomma Terre. Je créai donc, des couples de vampires, de loup-garous, de fées, d’elfes, et de sorcières. Pendant un siècle, ces deux espèces cohabitèrent ensemble, puis un jour, un loup-garou tua accidentellement un humain, et Terra, a cru que je voulais anéantir son monde et elle me déclara la guerre, mais je savais, qu’elle avait enfin trouver une façon de vouloir me tuer. Mais, j’étais beaucoup plus puissante qu’elle, je réussis à le désarmer sans aucun mal, pour sa défaite, elle me fit boire, une coupe de vin, que je bus d’une traite, croyant à aucun risque, mais j’étais trop naïve, et je mourus. Elle m’avait empoisonnée. Heureusement mon âme et mon esprit restèrent intacts me permettant


d’errer à travers mon paradis, afin d’attendre, quelqu’un qui pourrait me sauver, car ce paradis, n’est autorisée qu’aux êtres les plus purs. Et tu as réussi, à rentrer, mais serais-tu prête à risquer ta vie, pour être ce que tu ne connais pas ? Abandonneraistu ta vie pour devenir, une déesse ? - Une déesse ? Répétai-je dans un souffle. Je ne sais pas. Pourquoi moi ,? Je ne suis pas pure, j’étais une véritable peste avant, je me moquais des gens ! Et si je ne veux pas ? - Je ne t’en voudrais pas, et tu pourras reprendre ta vie, et tu ne feras plus jamais ce rêve, et tu m’oublieras. Et j’attendrai un nouvel humain au cœur pure, puisse me délivrer. Annonça t-elle. Je comprends que tu ne veuilles pas, ça fait de nombreux changements pour une jeune adolescente. - Je n’ai pas encore dit ma réponse. Criai-je - Accepterais-tu ? M’interrogea Apia - Peut-être, je dois réfléchir… - Je suis désolée, mais il ne te reste plus beaucoup de temps, tu vas bientôt te réveiller, et ce fut ma dernière tentative sur toi. - Est-ce que je me souviendrais de mon ancienne vie ? De mes parents ? - Oui, bien sûr, tu seras toujours la même, mais avec de puissants pouvoirs magiques… Et la beauté d’une déesse, malgré que tu l’ai déjà. Je me sentis rougir. - Disons que j’accepte.


- C’est vrai ? Je te remercie, je vais être libre, enfin ! - Il y a quelque chose à faire ? - Non, juste ça : moi, Apia, déesse des Créatures de La Nuit, je remets mes pouvoirs magiques à Megan Jones, qui deviendra, mes yeux et mes oreilles dans le monde humain, et elle est et sera l’Élue, à travers tout les êtres, celle qui fera régner la lumière et qui deviendra la plus puissante des Créatures De La Nuit. Je te choisis toi Megan Jones !» Une lumière éblouissante sortit de ses mains, et vint me taper directement, dans le buste, me laissant seulement un magnifique tatouage à la forme, d’une lune croisé avec une étoile. Puis, je vis Apia, me sourire, et disparaître. Je me sentis tomber, et m’écraser sur le sol. Je me réveillai, en sursaut, et me retrouvai coucher sur le sol, j’essayai de me lever, mais je titubai, je m’appuyai sur tous les meubles pour essayer de me maintenir debout et me dirigeai, dans la salle de bain, lorsque mon regard se posa sur la glace, je pus enfin voir de mes propres yeux l’immense tatouage qui ornait mon sternum. Je le touchai, et il se mit à briller, comme une ampoule. Je changeai mon regard de direction pour le mettre sur mon visage, mes cheveux étaient devenus lisses et encore plus noirs qu’avant, comme du charbon… Mes yeux étaient devenus bleus, et ils brillaient comme les étoiles dans le ciel. Je me mis à coiffer doucement mes cheveux, pour les attacher en


une sorte de chignon. J’étais assez satisfaite du résultat. Quand je sortis de ma salle de bain, je trouvai, assise sur mon lit, une jeune femme qui contemplait les nombreuses photos de mes parents.Je lâchai un cri strident : «aaaaaaah !!» La femme se retourna et arbora un immense sourire, se leva et vint vers moi en ouvrant les bras, et d’un coup, je me retrouvai serré contre elle. Je voulais lui demander qui elle était, mais aucun son ne sortit de ma bouche. Je m’écartai, et reculai de plusieurs pas, devant le regard curieux de la jeune femme. - Je m’appelle Elisabeth; grande prêtresse de la déesse Apia. Et toi, tu es Megan Jones j’espère ? - Oui, comment me connaissez-vous ? Réussis-je à articuler - Je connais ta mère. Je sentis des larmes me montaient aux yeux. - Non ! Elle est morte hurlai-je. Partez ! Je ne veux plus vous voir ! - Megan, je suis une fée, la fée du paradis, j’ai fait passé tes parents aux paradis, et ils m’ont demandé de te surveiller. - Pourquoi vous ? Ils ne vous connaissez même pas. Crachai-je Elle semblait déçu pour mon comportement. - Si, c’était des amis à moi, je suis une ancienne amie à ta mère, c’est moi qu’elle a choisi, pour être ta marraine.


- Ma marraine ? Vous vous moquez de moi ? - Non Megan ! Calme-toi maintenant ! - Partez ! Je n’ai pas besoin de vous !! - Tu vas te calmer maintenant, tes parents ne t’ont pas élever comme ça !! Je sentis comme une corde autour de moi, et je compris qu’Elisabeth m’avait attaché pour que je la laisse tranquille.- Tu vas m’écouté, maintenant ! Je suis ta marraine que tu le veuilles ou non ! Tes parents m’ont choisi, alors que tu n’étais qu’un nourrisson, ils savaient tous les deux ce que j’étais, et c’est pour ça qu’ils ne t’ont jamais parlé de moi. Je sais Megan, hier tu étais encore une adolescente tout à fait normal, mais maintenant, tu es devenu une véritable déesse, et là, tu viens d’apprendre que tu as une marraine qui est une fée. Mais maintenant, je suis là, ça va aller mieux, je serai là pour t’aider en attendant ton protecteur. Elle desserra la corde et je réussis enfin à articuler un mot ou plutôt une phrase : - Je ne suis pas une déesse ! Vous m’avez vu ? - Oui, tu es une jeune déesse, encore déboussolée, par ce qui vient de lui arriver. - Pourquoi ? Pourquoi vous venez vous présentez seulement maintenant ? Pourquoi pas avant ? - Je ne pouvais, tu devais connaître le monde fantastique, de toi-même ! - Je veux bien de vous, mais je vous tiens à l’œil. - C’est déjà ça ! Alors que vas-tu mettre pour aller à


l’école ? Une petite jupe ? Une robe ? Ou un petit short ?Elle se dirigea vers mon armoire, j’allai lui dire de ne pas ouvrir mais c’était trop tard… Son visage passa du normal au blanc. Elle se tourna vers moi et demanda : - Rassure-moi que tu ne mets pas ça ? - Si ! Avouai-je mal à l’aise - On va tout jeter ! - Non ! Criai-je en allant fermer ma buanderie. Je n’ai que ça ! De plus, les magasins sont fermés. - Qui dit, que nous irons faire les magasins ?Me ditelle en me faisant un clin d’œil et en faisant apparaître un morceau de bois - C’est quoi ? Demandai-je en montrant du bois le morceau de bois - Oh ça ? Une baguette magique ! Pour faire ça ! Et elle pris un de mes vieux pulls, lança une petite incantation et il se changea en une robe à bretelles rouge, Prada avec les chaussures à talons assortis et la pochette aussi. J’en restai stupéfaite. Elle sortis un tee-shirt et me le tendit avec sa baguette. Je ne compris pas au début, mais elle me l’expliqua : - Tiens, essaie ! C’est simple, tu prends la baguette, tu penses à un vêtement que tu aimerais avoir, puis les chaussures et le sac, et tu tournes la baguette autour du tee-shirt. Vas-y ! J’essayai, en pensant à une robe noire bustier Christian Dior avec des escarpins Louboutins et un sac Longchamps rouge. Je pris le tee-shirt, gardant


l’image de la tenue dans mon esprit, et tournai la baguette autour du vieux vêtements, et une lumière apparut, pour laisser place à une superbe robe noir, comme celle que je voulais avec les chaussures. Ma marraine sourit, repris sa baguette, lança quelque chose sur la tenue, puis sur moi, et en quelque secondes, je fus vêtue de cette robe et de ces chaussures, mes longs cheveux, étaient soigneusement détachés et j’étais magnifiquement maquillé. Une chaîne en or, pendouillait autour de mon cou, et mon tatouage se posa dessus, et elle se transforma en un magnifique collier. Je pris mon sac avec mes affaires de cours dedans. Je remerciai mille fois, Elisabeth, qui me dit, que c’était son travail de marraine. Elle changea ma vieille voiture en une superbe Porsche noir. Je n’en croyait pas mes yeux. Je descendis les escaliers pour sortir dehors, et allai m’installer dans ma nouvelle voiture, mis le contact, et partis accompagné d’Elisabeth, dans la direction de mon lycée. Où j’étais pressée d’arriver.


Chapitre 3 : Une nouvelle identité

Je suis arrivée en retard de trente-cinq minutes, et oui, pour une fille qui n‘arrive jamais en retard. Je courais vers l'accueil pour prendre un billet de retard, en expliquant que ma voiture avait eu une crevaison et que j'avais dû appeler quelqu'un. Mais je pense que la dame de l’accueil ne m'avait pas cru car elle jeta un regard dehors en voyant ma Porsche qui était comme neuve mais elle ne broncha pas et me tendit mon papier, je me remis à courir dans les couloirs en essayant de ne pas trébucher avec mes escarpins, j'arrivai à ma classe, je tapotai sur ma robe pour essayer d'enlever quelque plis mais ce fut peine perdue. Je tremblais, je commençais à me dégonfler quand une petite voix à l'intérieur de moi, me disait : " Une grande déesse ne renonce jamais" et je repris mon courage à deux mains et appuyai sur la poignet et en quelque secondes toutes les yeux de tous les élèves étaient posés sur moi, j'essayai d'avoir un air détendue, et serein mais je n'y arrivai pas, à cause des regards persistants et surpris de toute ma classe, personne ne me reconnaissait jusqu'à ce que prof me demanda d'une voix presque inexistante:« Mlle Jones ?» mais


j'entendis malgré que je sois au fond de la classe et que je me dirigeai vers ma place mais M. Living m'interpella : «-Mlle Jones, puis-je enfin savoir où vous étiez ?» Et à ce moment-là, recommença les petites insultes de Lisa Evans qui était la reine du lycée, elle avait tout pour ça, une beauté incroyable de magnifique cheveux blonds avec de merveilleux yeux gris. Elle avait aussi le caractère, ça veut dire être une petite peste qui aime rabaisser les autres et surtout les commander à sa guise et ce qui ne voulaient pas y participer étaient les martyres de l'école, je mis connais dans ce domaine vu que j'en suis une,un punching ball humain pour tous les populaires, car comme j'avais beaucoup de chance cette année j'étais dans LA classe, celle qui regroupe les plus pestes du bahut ainsi que les joueurs de football américain, donc les plus beaux mecs, dont Jason Cooper, Brandon Snow, Henri Perkins, Léon Anderson et en filles, Marion Van Der Bourgh et Stacy Marchal les deux acolytes de Lisa,car sans ses deux petits chiens, elle n'est pas grand chose à part la petite-amie de Jason. Marion avait de somptueux cheveux marrons couleurs chocolat au lait qui lui tombe aux épaules qu'elle coiffe la plupart du temps en queue de cheval avec des yeux verts perçants et Stacy, elle avait originairement des cheveux blonds mais dorénavant elle les a roux avec des yeux marrons. Bon revenons à nos moutons, je partis voir le prof avec mon carnet et mon papier, il me regardai de son air


coincé , de petits rires s'entendirent et je sentis la colère montait en moi, je me tournai vers la classe et lui hurla : «-Vous ne pouvez pas regarder autre chose ! Vous avez que ça à faire de vous moquez des autres ? Tous le monde sursauta et baissa les yeux sauf Lisa qui rigolait toujours comme une bécasse et elle lança : -Ça va pas la transsexuelle ? Les hormones commencent à faire leur effet ?» Je pétai un câble, je repris mon carnet et me dirigeai vers Lisa, pris son portable qui traînait sur la table, le lança par terre et l'écrasa avec mon escarpin droit devant le regard anéanti de Lisa. Elle voulut parler mais aucun son ne sortit de sa bouche, je retournai à ma place, m'assis et patienta que l'action qui venait de se passer arriva à leur cerveau et surtout à celui du prof le prof m'ordonna de me lever et de lui expliquer, je lui expliquai que le portable de Lisa était tombé mais que je ne l'avais pas vu et que sans faire exprès je l'avais écrabouillé avec mes chaussures,Lisa allait protester mais la cloche sonna et je quittai la classe comme un courant d'air, je partais vers mon casier avec mon casque sur les oreilles fredonnant Super Bass de Nicki Minaj, je posai mon sac Longchamps avec mes affaires de cours contre mon sac Eastpak rouge et quittai le collège pour retrouver le vestiaire du gymnase. J'enfilai mon jogging Abercrombie vert, mon polo Ralph Lauren orange et mes Victoria Orange, je mis mes affaires dans un casier, le ferma avec un code,


pris mon casque et mon Iphone et j'allai m'asseoir sur un banc au soleil avec mes Ray-Ban sur le bout du nez car depuis ce matin je ne supportai plus beaucoup le soleil,. J'avais la peau qui me grattait de tous les coté et ce fut à ce moment-là que Elisabeth apparut, notre relation c’était amélioré pendant le trajet de la maison à l’école, le sourire aux lèvres. «-Comment vas-tu ? Je vois que ta peau te gratte, c'est une des contraintes d'un vampire, ils attrapent de fameux coups de soleils ! - Je vais bien malgré ces horribles démangeaisons et vous ? - Très bien mais dorénavant tutoies-moi. Tiens je vais te donner un cadeau pour te protéger du soleil. Elle me tendit une petite boîte qu’elle avait fait apparaître magiquement, je l’ouvris avec empressement. Elle refermait un magnifique pendentif en forme de gouttes de sang, il était magnifique. Je le mis et d'un coup ma peau redevint normale sans aucune douleur ni grattouille ! - Il te sera bénéfique. Te reste t-il du temps avant ton autre cours ? - Oui, environ une demi-heure, pourquoi faire ? - Pour travailler, il faut que tu travailles tes sorts et tes obligations de toutes sortes. - Que suis-je en faite ? - Tu es un mélange de tout, loup-garou, vampire, sorcières, fée, elfes et métamorphe. Bon nous allons commencer par les cours de magie pour sorcière, et je


te préviens la magie peut-être très dangereuse et n'est pas un jeu. Tiens prends ça ! me dit-elle en claquant des doigts, et faisant apparaître un livre poussièreux, un cahier et ma trousse. - Quelle énorme livre soupirai-je - Aujourd'hui, nous allons apprendre l'alphabet elfique et sorcier, deux alphabets très important dans la sorcellerie. - J’ai plusieurs questions; premièrement, est-ce que les vampires boivent du sang ? Devrais-je porter des longues robes, noirs avec des chapeaux pointus, avec un chaudron ? - Bien sûr que les vampires boivent du sang, c'est comme l'eau pour les humains sauf que le sang augmente leurs forces immédiatement comme la caféine et les sorcières avec des longues robes noires et les chapeaux sont les sorcières du coté obscur, celle qui sont resté avec Terra au lieu de mourir pour la liberté ou se cacher. Tu auras obligatoirement, un chaudron et une baguette magique, ce qui te permettra de faire des potions, et de jeter des sorts. - Il y a t-il que les sorcières ? - Non il y a toutes les Créatures de La Nuit. Troisièmement, je devrais hurler à la lune, tous les soirs ? Je pourrais me transformer en n’importe quoi aussi ? Aurais-je de petites ailes ? - Tu te transformeras en loup-garou, que seulement une fois par mois, le jour de la pleine-lune, et oui, tu peux te changer en n’importe quoi, et non, tu n’auras


pas d’ailes. Je dois te laisser, je pars au camp, pour ton inscription. Pour demain, les deux alphabets page 522-523. Bisous. A bientôt !» Et elle disparut sans me laisser le temps de dire un mot. Le livre,le cahier, ma trousse disparurent en même temps.Puis, j'entendis un doux fredonnement et levai les yeux et vis Jason, le garçon bien sûr le plus beau, le plus populaire, le plus convoitée et le plus inaccessible dont j'e suis tombée amoureuse dès la première fois que je l'ai vu. Il avait du sentir mon regard, car il se retourna et me regarda comme si c’était la première fois qu’il me voyait, je me sentis rougir. Je remis donc mon casque et mis la musique à fond. Je baissai, les yeux et attendis, mais je sentais toujours son regard s’appuyait sur moi. Je levai, les yeux, et lui lança un regard noir, et il partit.


Chapitre 4 : Une séance de sport, pas comme les autres …

J'avais les oreilles en compote, à cause de cette musique. Pendant ce temps, il y avait la plupart des garçons, qui me dévisageai à chacun de mes mouvements alors que les filles devaient se changer dans les vestiaires tout en se moquant de moi. Elles étaient jalouses de la façon dont les garçons me regardaient, alors que je n'avais fait strictement rien pour cela. Puis, Henri Perkins, qui se lança à ma rencontre comme si c'était pour parler à la directrice ou au président, il prit son élan et vint dans ma direction, mais il s'arrêta au moins à 2 mètres de moi. Il me demanda mon prénom mais j'étais trop occupé à lire les petites phrases qui s'échappaient de sa tête qui disait : « Quelle canon cette meuf ! Peut-être que c'est réellement Hermi!» Je fus vexée par ses propos, en faite, il suffit juste se coiffer, et s’habiller autrement pour que les garçons vous voient. Il me demanda mon numéro de portable, mais je ne répondis pas, il commença à perdre


patience, puis il me demanda si j’avais un mec, je ne pipa pas un mot. De toute façon même si j’étais en couple, il ferait tous pour coucher avec moi, puis me remettre sur le marché. Voilà, le cerveau d’un gorille au lycée, ou plutôt un macaque. Malgré le fait qu’il ne soit pas plus intelligent, il était mignon, des cheveux courts marrons, des yeux verts, assez grand, et musclé. J’éteignis ma musique, retirai mon casque, et lui demanda ce qu’il voulait : «- Que veux-tu Perkins ? - Ce que je veux ? Répéta t-il. Je te veux toi. Il avait l’air sérieux, je remarquai, que ses potes, s’étaient rapproché, et rigolaient avec lui, je me levai, et allai donner une baffe à Henri. - Sale porc ! Lui hurlai-je Son visage passa de content à énervé. Personne n’osait faire face à Henri, il était beaucoup trop baraqué, il faisait peur aux plus petits, voir même à ses plus proches amis et surtout sa petite amie. Il me demanda de répéter et je m’exerça de nouveau, je trouvai ça drôle. Il vint s’asseoir juste à côté de moi en rigolant, et commença à prendre mes mèches de cheveux dans ses mains, je ne dis rien, puis quand il descendit jusqu’à mes cuisses, je me levai et partit, il fit de même, mais il m’attrapa le bras pour me retenir, je me retournai et mon visage se retrouva à quelques centimètres du sien. Il me regardait avec son petit sourire arrogant, je détestai ça, il s’était fortement rapproché de moi, puisqu’il recommençait à me


toucher, je levai rapidement le genoux et donna un énorme coup dans son entre-jambe. Il devint livide, et s’écroula par terre, tandis que ses amis, se regroupaient autour de lui. Quant à moi, je repartis m'asseoir sur le banc. Henri rouge de colère, se dirigea vers moi malgré les protestations de ses camarades. Il vint vers moi, tellement énervé que j'avais cru apercevoir de petites larmes dans ses immenses yeux verts, il commença à m'insulter et à me dire que je n‘aurais dû jamais faire ça. Il leva la main rapidement comme pour me frapper, je n’eus pas le temps de m’abaisser, ni de l’empêcher donc je fermai les yeux. Dès que je rouvris les yeux, je vis Jason arrivait et lui rattraper le bras puis j'entendis Henri lui hurler dessus, alors je refermai les yeux pour échapper à cette scène, malgré ça j’entendais tout, ou plutôt quelque morceaux : «- Lâche-moi, pourquoi tu défends une salope comme ça ? Cria Henri Quelques mots arrivèrent à mon oreille : -Si tu la frappes, tu pourrais le regretter . Annonça Jason -Tu la défends ? Vociféra Henri - Non, mais je ne voudrais pas que tu sois viré de l’équipe. Ajouta Jason, doucement - Peut-être que si je te frappes toi, nous serons tous les deux virés de l’équipe.» Et là je rouvris les yeux, à l'instant même où Henri donnait un coup de poing dans le nez de Jason, les


autres garçons attrapèrent Henri par derrière et le gardèrent le plus loin possible de Jason et moi. Puis, ce dernier, me demanda comment j'allai, je voulais lui répondre, mais à la vue du sang, mes muscles se tendirent, une odeur de fraise sucrée arriva à mon nez et ma bouche devint sèche puis une petite voix dans ma tête me disait «Goûte, juste une petite gorgée, rien que pour goûter», mais Lisa arriva et l’embrassa langoureusement tout en lui demandant comment il allait. Je me sentis un peu de trop, et partis docilement. Je sentis tout de même le regard intrigué de Jason, et le regard glacé de Lisa dans mon dos. Tout le monde, maintenant était aux petits soins de Jason , vous savez quelques goûtes de sang peut affoler autant de monde. Quant à moi, c'était déjà de l'histoire ancienne malgré que Lisa n'en revenait pas que Jason ç'était soit disant battu pour moi, elle me haïssait encore plus, alors que je n'avais rien fait pour ça, mais bon il ne faut pas chercher. Je partis dans mon gymnase pour attendre les autres, mais je crois que c'était eux qui m'attendaient, mais je ne pressait pas et allai m'installer sur les gradins, de toute façon, je ne suis jamais choisie dans les premiers mais toujours dans les derniers choix, malgré que j'étais une très bonne joueuse. Mais aujourd'hui, c’était Marion qui choisissait son équipe, et elle me prit comme premier choix et m'appela de sa petite voix : «Je choisis Megan Jones !» Je n'avais pas capté sur le coup mais après que tout le monde me regardait, je


quittais ma place et allai me placer derrière Marion. Lorsque mon regard croisa le sien, je revis de petites mots sortirent de sa tête comme avec Henri, des mots assez sympa : «Elle est assez jolie maintenant et assez cool pour avoir taper ce con de Perkins.» Je n'en croyait pas mes yeux, je dus rester longtemps à la regarder car le coach me demanda si ça allait. Je répondis oui, de ma voix la plus normale, et rejoignis l’équipe derrière Marion. J’essayai de me donner un but, premièrement devenir la reine du lycée, deuxièmement devenir une bonne Créature de La Nuit, et troisièmement, être amie avec Marion ? L'équipe finie, je me dirigeai vers Marion pour savoir ce que je devais faire, mais elle me devança et me dit : « Tu seras avec moi, derrière et tu commencera le service ! Okay ?» Elle ne me laissa pas le temps de répondre et rejeta ses somptueux cheveux marrons et partit, me laissant sans voix. J'allai sur le terrain et je tendais le ballon dans mes mains. Avant cela, je m'étais échauffé avec Marion sans qu'elle m'en laisser le choix encore une fois. Je sentis son regard qui s'appuyé sur moi et essayai de lui jetai une sorte de regard plein de sympathie mais, elle l'évita et se remit en position de défense. Je lançai le ballon en l'air et le frappa de toute mes forces et il fila comme une flèche dans le clan adverse et tapa par terre. Mon service réussit, j'étais très fière de moi. Le jeu avait continué dans la


bonne humeur dans notre groupe, nous menions de plus de 15 points. A la fin du match, alors que j’étais sur le point de quitter le gymnase, Marion s'interposa : «- Tu es douée au Volley ! Tu fais partie d'une équipe ? me dit-elle d'une voix douce et chaleureuse. - Euh non et même, personne ne voudrait et ne veut de moi !Moi je veux bien, tu as du talent,tu es cool et tu as un look d'enfer et tu ne te laisses pas faire par certains garçons. Je ne vise personne me dit-elle en pouffant. Elle devait faire référence à l’épisode Henri Perkins, puis je me rappelai, qu’il la harcelait pour qu’ils sortent ensemble mais elle ne voulait pas, apparemment elle désirait une histoire longue et pas une histoire d’un soir. -Merci, mais Lisa ne voudra pas, elle a l'air de ne pas trop m'apprécier ... dis-je dans un murmure- Je sais ça, mais Lisa n‘apprécie pas trop les gens qu‘elle ne connaît pas, elle juge trop vite, tu verras, elle pourrait devenir gentille avec toi, et même je ne vais pas priver mon équipe d'une bonne joueuse, bon à demain à 16h30, prends ça, au cas où ...- Merci ! A demain ! Elle me tendit un petit papier que j'ouvris en vitesse et qui refermait son numéro de portable. Je me dépêchai de l’encoder dans mon portable, puis quand je sortis du vestiaire, je me tapai, dans un Jason, torse-nu, une serviette dans les mains qui se séchait légèrement les cheveux. Je levai, les yeux et son regard croisa le mien, mais je ne vis aucune phrases. Je m’écartai quand je me sentis devenir rouge, il avait du comprendre car il pouffa, et me sourit. Mais j’avais


l’impression, qu’il voulait me demander quelque chose, mais qu’il n’osait pas. Je lui tendis une perche : «- Pardon ! Je ne t’avais pas vu et merci pour tout à l’heure, tu n’aurais pas du. Déclarai-je - Ce n’est pas grave, je ne voulais qu’il abîme, un si beau visage. Je me sentis rougir de plus belle. - Merci ! A demain ! - A demain ! Je m’éloignai le sourire aux lèvres, le cœur battant la chamade, mais il m’interpella : - Au fait, quelle est ton prénom ? Je sentis mon cœur se serrait, il ne savait même pas mon prénom, j’étais dans sa classe depuis deux ans, je le connaissais depuis la maternelle et il ne savait pas mon prénom ? Mes yeux me piquaient. Je tournai les talons, et m’enfuis le plus vite possible, laissant mes yeux pleuraient librement comme si mon cœur s’exprimait. Je rejoignis ma voiture et trouvai Elisabeth assise sur le capot en train de lire un magazine «Elle». Je me sentis un peu moins seule, Puis quand elle me vit, et qu’elle vit mes larmes, elle fit disparaître son magazine, et accourut vers moi pour me prendre dans ses bras. Qu‘importe que je ne la connaisse que depuis ce matin, j’étais devenu proche d’elle, à un point que je n’avais jamais été avec quelqu’un à part avec ma mère. Dès que je me retrouvai serré dans ses bras, je me remis à sangloter, tout en laissant mon cœur se vider.


Chapitre 5 : Ikoros le troll:

Je pensai que je ne devais plus avoir aucune goutte d’eau dans mon corps tellement j’avais pleurer. Ma marraine se retira de moi pour pouvoir me regarder. Je savais, je devais être affreuse, les yeux bouffis et teintés de noirs à cause de mon mascara qui avait coulé, de la morve partout sur le nez, et j’hoquetai tellement, que je ne réussissais presque pas à respirer. Elle me regarda en me lançant un regard compatissant. «- Comment il ne me reconnaît pas ? On se connaît depuis la maternelle ! M’exclamai-je, enragée - Tu as tellement changé, peut-être, qu’il n’était pas sûr de savoir qui tu étais… Essaya Elisabeth - Tu dis seulement ça pour me rassurer, je sais que ce n’est pas vrai. - Tu as raison, ce n’est qu’un idiot ! Nous gloussâmes toutes les deux. Nous montâmes dans la voiture pour partir rejoindre le manoir, pendant le trajet nous échangèrent peu de paroles, nous étions en train de traverser un bois assez lugubre, lorsqu’une porte apparut au milieu de la route, pour y faire surgir, une créature , naine, laide des poils partout, des yeux jaunes visqueux et une


tête à vous faire peur. Je sentis Elisabeth se tendre à coté de moi, sa main prit la mienne et elle la serra. La chose se dirigea vers nous. Elle sortit de la voiture, et fit apparaître une baguette blanche avec des lianes autour. Le nain s’inclina. Ma marraine engagea la conversation : «Qui êtes-vous ? -Ikoros. Je suis un troll. -Que faites-vous sur Terre, cher Ikoros ? -Je suis à votre recherche car ma maîtresse bien-aimée vous demande. Et ne trouvant nullement votre trace, m’envoie à votre poursuite. -Pourquoi, désirai-je m’entretenir avec votre maîtresse ? Demanda t-elle en grimaçant -Peut-être parce qu’elle vous le demande expressément. -Soit. Je vous suis, mais je voudrais dire au revoir à ma filleule.»Elisabeth tourna les talons et vint dans ma direction, le nain, quant à lui, me regarda, et je crus qu’il allait avoir une attaque. Je ne fis mine de rien, et changeai mon regard de direction pour aller vers ma marraine. Cette dernière était au téléphone, je sortis doucement de la voiture et partit la rejoindre. Lorsqu’elle me vit, elle coupa la conversation et m’ouvris ses bras pour que je m’y réfugie. Pendant mon étreinte, Elisabeth, me raconta l’histoire en chuchotant et en me promettant qu’elle allait revenir très vite. Je dus réprimer de nouveau sanglots, elle m’embrassa longuement sur le front, et partit vers


Ikoros-le troll, et disparut à travers la porte magique. J’attendis quelques temps assise dans ma voiture, mais ce fut peine-perdue, elle ne revint pas. Je décidai donc de rejoindre ma maison pour l’attendre là-bas.

Chapitre 6 : Une rencontre assez froide (Elisabeth)

Le trajet aurait été assez rapide pour Elisabeth dans des circonstances normales, mais pour ce jour, il avait été assez lent, surtout avec la présence d’un troll qui puait, qui était laid, et qui lâchait de nombreuse flatulence. Lorsque enfin, elle reconnut la porte du royaume de Terra, elle se sentit, d’un coup soulagé de ne plus être avec Ikoros, mais assez stressé pour les raisons de sa demande qu’elle ne savait toujours pas. Elle repensa à Megan et espéré qu’elle resterait tout de même de coté, et que le nain, ne ferait pas part de son voyage sur Terre. Quand la porte s’ouvrit, elle s’empressa de sortir pour prendre une bonne bouchée d’air frais. Puis, connaissant à peu près le chemin étant donnée, qu’elle était la plus grande prêtresse d’Apia, Terra la convoquait souvent pour essayer de la corrompre, mais en vain. Le royaume de Terra était composé de nombreux volcans en éruption, de la lave partout, et une chaleur assez insoutenable, le trône de Terra était entièrement fait de magma, avec une multitudes de pierres précieuses incrustaient dedans. Quand elle


arriva devant, Elisabeth, vit Terra, ses longs cheveux qui étaient devenus rouge sanglants alors qu’ils étaient blonds comme les blés durant sa jeunesse, ses yeux rouges exprimaient toute sa colère et sa puissance. Contre son grès, Elisabeth s’inclina, et demanda : «Pourquoi avez-vous demandez ma présence ? Terra se tourna vers elle et s’esclaffa, elle descendit de son trône, tenant son immense robe noir en plumes de corbeaux dans ses mains, de peine de tomber. - Ma chère Elisabeth, je commençai à m’inquiéter, je ne vous trouvais plus, et tu sais que je ne veux pas te perdre. Annonça Apia, en caressant doucement les cheveux d’Élisabeth, et cette dernière ne bougea pas d’un pouce. -C’est que vous devriez commencer à vous inquiéter car un jour vous ne serez plus la reine de ce royaume. Le visage de la reine changea, passant du serein et tranquille au inquiet et colérique. -Quant sais-tu ? Vas-tu essayer de me voler ma place ? Tes pouvoirs ne font que la moitié des miens, mais si tu me rejoins, tu deviendras beaucoup plus forte et tu pourras devenir ma conseillère, mon premier ministre comme dans cette planète que tu avais l’air d’aimer tant. Ikoros m’a tout racontée, que tu t’étais enfui sur Terre, et que tu était en compagnie d’une humaine, que tu considère comme ta filleule. Et qui selon lui, elle ressemble comme deux gouttes d’eau à ma défunte sœur. Élisabeth se tendit. Terra retira ses mains du visage de


cette dernière pour aller vers son trône, et regarda la grande prêtresse. Élisabeth ne savant que répondre, évita cette question. -Pourquoi avez-vous demandez ma présence ? Répéta t-elle -Pourquoi ? Tu ne sais toujours pas, ce que je désires de toi ? - Vous voulez seulement mes pouvoirs, et vous détestez mon obstination envers la seule et unique grande déesse des Créatures de La Nuit, Apia. Je n’aimerais qu’elle et non vous, car votre cœur est noire et dure comme la pierre, sans aucune trace de sentiments. Son expression se figea, et forma une grimace. -Comment oses-tu dire son prénom ? Ce n’était qu’un être insignifiant, c’est elle et mon maudit de père qui ont causé la perte de ma bien-aimée mère. Hurla Terra à travers tout son royaume. -On dirait que j’ai touché une corde sensible. Ricana Élisabeth -Je vais te reposer la question, qui étais donc cette jeune fille que tu aimes tant ? Répéta Terra -Personne d’important. -Risquerais-tu de causer sa mort, pour ne pas m’avoir répondu ? Proposa l’horrible reine -Non ! Elle ne t’as rien fait, ce n’est qu’une humaine que je devais surveiller par une promesse que j’ai fait avec ses parents morts. -On dirait que j’ai aussi touché une corde sensible.


Puisque ce n’est qu’une humaine, elle ne sert à rien, je peux donc l’éliminer. Insista Terra -Tu n’oserais pas ? -Bien sûr, que j’oserai, tu me prends pour qui ? Je ne suis pas ma stupide sœur. -Prends ma vie, pas la sienne, son âme est trop pure pour mériter la mort. -En voilà une proposition intéressante ! Voudrais-tu mourir à sa place ? -S’il le faut, je le ferai. -Alors, je l’épargnes, mais tu resteras dans ma demeure, tu ne connaîtras pas la mort car je tiens trop à toi mais tu ne verras plus jamais la lumière du jour, mais seulement l’obscurité de ton cachot, où tu passeras le restant de tes jours.» Élisabeth n’eut même pas le temps de protester quand deux immenses mains invisible la portèrent et l’emmenèrent magiquement jusqu’à sa cellule, ils la jetèrent et disparurent sans doute.La grande prêtresse pleura, et repensa au visage si doux et paisible de sa petite protégée. Comment une jeune fille comme cela pourrai détruire le mal absolu et faire régner la lumière sur les différents royaumes des Créatures De La Nuit ?Qu’importe son choix, sa marraine sera toujours là pour la soutenir moralement, car elle pense que les propos de Terra seront vrais, plus jamais elle ne verra le lever ou le coucher du soleil, plus jamais elle ne verra le visage de sa filleule. Malgré ça, elle sera encore la grande prêtresse d’Apia,


et elle est toujours là pour la prier, et lui demander de veiller sur Megan, car sans elle, que deviendra Megan ? Rejoindra t-elle le camp ? Ou oublieras t-elle son destin et replongera t-elle dans son ancienne vie ? Élisabeth espéra qu’elle accomplisse sa destinée. Car même si un royaume les séparaient. La Grande Élisabeth sera toujours dans son cœur et dans son esprit.


Chapitre 7 : Une nouvelle rencontre:

Lorsque enfin, j’arrivai chez moi, je me précipitai dans ma chambre et attendis accroupis sur mon lit, mon réveil sur les jambes, le regard devant la porte et patientai ainsi des heures. Cinq heures passées, j’entendis mon ventre gargouillait, je quittai donc mon poste d’observation dans l’espoir de grignoter quelque chose, j’ouvris les armoires à la recherche de petits gâteaux à me mettre sous la dent. « C’est ça que tu cherches ? Me demanda une voix derrière moi. Croyant que ma marraine était revenu, je me retourna rapidement, et me retrouva face à face avec une jeune fille d’à peu près mon âge, assez menue avec des cheveux roux détachés en cascades dans le dos, des yeux roses pales et de longues oreilles fort pointus avec une petite boucle d’oreille à chaque bout, et elle me tendait une boite de cookies au chocolat. Je hurlai. -Aaaaah ! L’elfe, avec la grâce d’une danseuse me rejoignit et me


mit sa main sur ma bouche, et m’empêcha de crier. -Je veux que tu arrêtes de hurler, je ne te veux aucun mal, je suis ta gardienne durant l’absence indéterminée de ton ancienne gardienne la grande prêtresse d’Apia, Élisabeth. Je m’appelle Mary, et je suppose que tu l’as remarquée, que je suis une elfe. En deuxième année au camp. Je voulus parler, mais ayant la main de Mary sur la bouche, je ne pus faire sortir aucun son. Elle dut comprendre car elle la retira. Après cela, je lui jeta un regard noir, et répondit d’une voix sèche en essayant de lui faire comprendre que je ne l’aimais pas : -Que viens-tu faire, ici ? Je n’ai pas besoin de toi vu qu’Élisabeth va revenir d’une minute à l’autre, tu peux t’en aller, je te congédie, retourne à ton travail. Mary s’esclaffa. Je ne compris pas tout c’est moi qui la fait rire ou quoi ? -Tu sais si Élisabeth m’a appelé pour la remplacer, à mon avis elle ne sera de retour que dans une ou deux semaines minimum. Et de plus mon travail c’est toi, quand on m’a informé que j’allai être la gardienne d’une terrienne devenue l’élue, je n’aurais jamais pu imaginé un truc aussi dingue, au début je te pensai beaucoup plus vieille, déjà marié avec d’immondes enfants. Mais non, selon les critères de ta marraine, tu dois avoir être sympa. -Une ou deux semaines ? Mais pourquoi est-elle partie ? Et pourquoi l’élue ? Ne me dis pas que ça a un rapport avec une prophétie qui dit que je vais devoir lutter le mal, et que sinon ça sera la fin du monde, car


le mal l’emportera sur la lumière ?! Et je pense que maintenant le mariage est un très loin, surtout le destin qui m’attend. Déclarai-je dans un souffle, et sentant d’un coup une vague de tristesse et d’horreur. Je sentis la main de Mary se posait sur mon épaule, et une chaleur électrique me traversa comme avec Élisabeth et Apia. Je la laissa faire, au point où j’en suis, devenir l’élue d’un monde inconnu aux humains, combattre le mal ou mourir, il me faudrait énormément de réconfort. -Tu as raison… -A propos de quoi ? -De la prophétie, je sais que ça fait cliché mais c’est la vérité, et je suis sincèrement désolée que tout l’avenir du monde retombe sur tes épaules, mais je serai là pour te soutenir et te protéger et surtout éviter de te faire tuer, ça serai sans doute pour nous deux.Et au sujet de la prêtresse, je ne sais rien, elle m’a juste dit qu’elle s’absenterai quelques jours, ce qui veut dire semaines pour problèmes politiques, je n’en sais pas plus, désolée. -Non tu n’y peux rien, bon je vais me recoucher, tu peux rester et faire ce que tu veux. -Tu dois aller à l’école ! Élisabeth savait que tu réagirais comme ça et que tu irais dans ta chambre, remplie de tristesse et de désespoir. Tu sais, je n’ai jamais été à l’école humaine, je voudrais connaître une nouvelle expérience, pour elle ça avait l’air génial. -Vas-y mais je ne viens pas, ma marraine avait raison,


mais je ne me sens pas prête pour affronter le lycée, aujourd’hui. -De quoi affronter ? -Tu sais, c’est une apparence, qui fait croire que làbas, tout est beau et simple mais ce n’est que le contraire, il y a les reines et les joueurs de footballaméricain. Et si tu n’es pas leur amies, tu n’es rien. -Mais ça va changé, j’ai appris par mon petit doigt que tu avais déjà fait de grands progrès pour devenir quelqu’un et dorénavant, je serais là pour t’aider, faismoi confiance. -Disons, que j’accepte. D’accord ! On y va ! -Je pense que tu devrais t’habillai autrement, car là tu vas vraiment avoir l’air bête. Pouffa Mary en désignant mon pyjama blanc à cœur rouge.» Je rougis et remontai dans ma chambre, avec Mary juste derrière moi. J’ouvris mon armoire, et un vieux sweat me sauta à la figure, et je tombai à la renverse, et enlevai rapidement le vêtement de mon visage alors que Mary était pliée de rire. Je me relevai, et sortis un t-shirt et lui lança à la figure, et elle le reçut dans le visage, ce qui la décoiffa et la fit rire de plus belle. -Tu t’es aventuré dans une zone dangereuse chère Megan.»Elle leva les mains, et dit une sorte d’incantation magique car d’un coup tous les vêtements me sautèrent à la figure, des sweats en passant par les sous-vêtements ainsi que tous les vêtements sales qui étaient dans le bac à linge. Je commençai à crier à travers mes habits, et quand je


réussis enfin à sortir, je vis Mary qui pleurait de rire, et moi je me mis à rire, et ça me fit tellement de bien. «Reprenons depuis le début ! Je m’appelle Megan Jones, descendante de la déesse Apia.Élève de Terminale. -Moi, c’est Mary Carter, sorcière de ma mère et elfe de mon père. Et je suis la princesse du Royaume des Elfes, dans notre monde. Je suis en deuxième année aux Créature Camp’s. - Princesse ? Quelle chance, j’ai ! Lui dis-je en lui faisant un clin d’œil. -La chance ? Moi je suis la gardienne de l’Élue ! On va dire que nous sommes toutes les deux chanceuses. -Ok laissons de coté la chance ! J’ai une question primordiale :que vas-tu mettre pour ton premier jour à l’école humaine ?» Et en un clin d’œil, sa robe à fleurs disparut pour laisser place à un short en jean et une chemise rouge Hollister et des tropéziennes marron. Quant à moi, mon pyjama se changea en un short blanc avec des petites lignes noirs dessus, un t-short Mickey et Minnie et une veste en cuir noir et des bottes en cuir noirs avec des petites clous sur le coté. Mary, me dévisagea et vu son expression cette métamorphose ne venait pas d’elle. -J’adore Megan, comment tu savais que je voulais ça ? -Je … je… ne sais … pas . Balbutiai-je. Ce n’est pas moi non plus. -Mais si c’est toi, quand tu m’as demandé ce que j’allai


mettre, tu as secoué les mains, et tu as du penser à ce que tu allais mettre et moi aussi, et tu nous a changer. Tu es douée, car aucune fée et sorcière n’arrive à faire un sort aussi puissant sans baguette ou chaudron. -Je n’ai pas fait exprès. Désolée. -Pas besoin d’être désolée, c’est génial ! Tu es géniale !! -Merci murmurai-je tout en rougissant. -Bon, on vas-y aller sinon on risque d’être en retard comme toi hier, et je n’ai pas trop envie de me faire remarquer.» Elle claqua des doigts et fit apparaître, deux sac à mains assortis avec nos tenues, avec nos cours dedans. «Mais, tu n’es pas inscrite comment vas-tu faire pour aller en cours ? -Mais si que je suis inscrite, dès qu’Élisabeth ma dit que je devais la remplacer, je suis partie directement m’inscrire pour te suivre partout où tu irais. Peut-être même au toilette. -J’espère pas quand même jusqu’au toilette. Répondisje en souriant.» Nous quittâmes ma chambre pour rejoindre ma voiture dans le garage. Nous nous installâmes, et je pris le volant. Je sortis doucement la voiture sous le regard surpris et assez perturbant des voisins. Nous mînmes la musique à fond, et partîmes comme des folles vers le collège. Les idées claires, et la tête froide. Lorsque nous étions en train de traverser la forêt, un cerf sortit brusquement des bois, et s’arrêta


sur la route face à nous, j’appuyai sur le frein, et faillit foncer dans un arbre, mais Mary sortit sa baguette et remit la voiture sur la route. Elle sortit en courant vers le cerf, et lui parla, mais je n’entendis rien. J’ouvris la portière et partis rejoindre ma gardienne. Et à ce moment, le cerf commença à luire et une lumière aveuglante apparut, le cervidé disparut pour laisser place à un jeune adolescent, cheveux blonds et yeux verts, grands et musclé, une chemise noire ouverte et un jeans. Mary pouffa et sautilla dans la direction du jeune inconnu et sauta dans ses bras sous mon regard surpris. J’étais intriguée, mais je pensais que ça devait sûrement le frère de Mary. Mais en fête, je m’étais trompée sur toute la ligne.


Chapitre 8 = Le Lycée humain pour les Créatures :

« Tu commençais déjà à me manquer ! Annonça Mary à l’inconnu -Dès que j’ai appris que tu étais partis chez ta protégée, je suis venu te rejoindre. Déclara ce dernier Je me sentis de trop, et retournai à la voiture, mais quelqu’un me rattrapa au poignet, je tournai lentement la tête, vis Mary, qui me regardait les joues rouges comme celle du jeune homme. -Je suis désolée, je me suis emportée. Voici, Andrew Miles, mon petit ami, c’est un métamorphe de troisième année au Camp. -Salut. Soufflai-je tandis que lui hochait la tête en signe de salut. Ne sois pas désolée, ce n’est rien, je vais vous laissez faire les retrouvailles et vous attendre dans la voiture. -Non! Cria Mary, alors que j’étais en direction de la voiture. Ne pars pas, je ne dois pas te quitter d’une semelle, et je ne veux pas que tu disparaisse pendant que je fricotai avec mon copain. -Je vais peut-être te laisser avec elle. Annonça


Andrew, c’était la première fois que j‘entendais le son de voix, qui était grave. -Non ! Cria de nouveau sa copine. Pourquoi vous voulez tous partir ? Andrew, tu peux rester avec nous, il nous faut un homme, et de plus je savais que tu viendrais me retrouver et je t’es inscrit au lycée humain. Ca va être trop cool ! Je veux que tu sois là pour cette nouvelle expérience pour nous deux. Ce n’est pas donner à toutes les Créatures de pouvoir aller à l’école humaine. -Tu m’as inscrit ? Répéta t-il - Oui … Répondis-Mary dans un murmure. Je ne devais pas ? - Tu as eu raison, car je n’aurais pas su rester aussi loin de toi pendant aussi longtemps. Je t’aime Mary Carter. -Moi je t’aime Andrew Miles. - Je ne veux pas être de trop, mais si on n’y vas maintenant, on va arriver là-bas en retard, et c’est ce que tu ne voulais pas, n’est ce pas Mary ? Rappelai-je alors que Mary et Andrew était en train de faire un échange de salives assez baveux.» Ils s’écartèrent doucement pour se mettre comme des enfants qui venaient de faire une bêtise. Le visage rouge, ils hochèrent légèrement la tête en signe d’approuvement. Je ris un peu devant l’attitude de Mary et surtout devant sa tête. Je partis m’asseoir au siège conducteur pendant que ma gardienne et son copain partaient s’installer derrière sur les sièges passagers. Durant le trajet entier, ils n’avaient pas


arrêter de s’embrasser, comme si ils ne s’étaient pas vus depuis des mois. Je repensai au temps, où j’étais comme eux, avant que mes parents se fassent renverser, bien avant que je ne devienne personne. J’étais la fille qui faisait rêver tous les garçons, toutes les filles voulaient devenir mon amie, enfin de compte j’étais la Lisa Evans, cette dernière était ma meilleure amie, mais je savais quelle voulait être plus qu’une de mes amies, elle voulait être la plus populaire, pendant cette période j’étais en couple avec le plus beau garçon de l’école, le meilleur ami de Jason, Éric Colin. Nous étions ensemble depuis trois ans, nous étions fous amoureux, mais ce fut seulement en troisième, qu’on s’était rendu compte qu’on était fait l’un pour l’autre. Le jour, où mes parents se sont faits renversés, mon père est mort sur le coup, ma mère était gravement blessée et dans le coma mais il y avait une chance qu’elle se réveille. La nuit de cet accident tragique, pleine de tristesse et de désespoir, Éric m’avait rejoint chez moi, et nous étions restés des heures couchés avec ses bras autour de moi. Quand deux ou trois étaient passés, nous avions commencé à nous embrasser, et nous tripoter, je ne savais pas pourquoi je le désirai ce soir-là, mais je pensai que je voulais sa force et que peut-être la vie était trop courte, alors au lieu d’attendre je voulais perdre ma virginité avec lui. Nous étions si près l’un de l’autre que nos souffles nous touchaient l’un, l’autre.Mais avant d’avoir terminer, mon téléphone avait sonner


pour annoncer que ma mère avait succomber à ses blessures et qu’elle était morte, que je n’avais plus aucun parents. Éric resta avec moi, jusqu’à je m’endormis et il partit, et ce ne fut que le lendemain que j’appris son accident, il a eu un accident de voiture aussi, par un camion également et il mourut en fonçant dans un poteau. Ce jour-là, je n’étais plus rien, tout le monde au lycée, croyait que j’avais tué mes parents et mon petit copain, tout le monde m‘avait tourné le dos, je n’étais plus rien, puis j’avais changé, et les gens oubliaient. C’était mieux pour moi. Revenons à aujourd’hui, nous étions en train de nous garer, quand Lisa est sa vieille décapotable, vit enfin ma nouvelle voiture, elle ouvrit la bouche et rien ne sortit. La porte s’ouvrit en papillon, et là, elle remit le contact et fonça dans ma voiture, mais Mary le vit et d’un coup de doigt, Lisa fonça dans le 4x4 de Logan. Et un conflit naquit. Andrew, Mary et moi quittâmes les environs pour rejoindre les couloirs de l’école, en essayant d’éviter le plus possible les regards surpris, troublé des élèves, les regards dragueurs pour moi et Mary mais surtout pour Andrew qui faisait déjà le sujet des discussions des filles les plus populaires du lycée. Mary leur lança des regards noirs qui disaient qu’il était déjà pris, et cela faisait plaisir à Andrew de voir comment sa petite-amie ne voulait pas le partager. Arrivant à mon casier, les deux tourtereaux ouvrirent celui d’à coté sous mon regard intrigué. «Comment avez vous fait pour avoir les deux casiers juste à coté


du mien ? -La magie est un grand sens de persuasion ! Avoua Mary, avec un petit sourire narquois et arrogant. -Tu as fait de la magie pour convaincre le proviseur de te donner un casier ? -Ce n’était rien, juste un petit sort, faut pas en faire tout un flan. -Moi, j’aime le flan. Annonça Andrew -Ok ! Répondis-je» Nous prîmes nos affaires et rejoignîmes ma classe, mais un obstacle nous nous empêchâmes de passer et cette obstacle était Lisa Evans et ses sous-fifres. «Alors Hermi ? Quoi de neuf ? Je vois que tu as enfin appris le sens de la mode. Déclara Lisa, les yeux pétillants de fureur et de colère -Oui, j’ai lu quelques bouquins, mais je vois que ce n’est pas ton cas, car le orange est démodé, tu devrais le savoir toi qui est la science infuse. Crachai-je, le sourire aux lèvres. Et oui, ton pantalon orange est vieux de l’année dernière ! Désolée ! Elle se rapprocha de moi, à telle point que je pouvais voir distinguement ces cils avait une énorme couche de mascara étalait maladroitement. -Fais gaffe à toi Jones ! Car tu as étais peut-être la reine un jour, mais maintenant tu n’es plus rien, car personne ne sait qui tu es vraiment. Tu es la fille qui a tuée ses parents et son copain ! Chuchota doucement Lisa à mon oreille.


Je tressaillit, mais si je n’en avait rien à faire, je ne pouvais laisser Lisa dire ce mensonge à tout le monde et que le cauchemar ne recommence. Je ne savais pas quoi répondre, je restai pétrifiée sur place, la bouche sèche, Lisa recula et s’esclaffa à vous glacer les sangs. -Pousse-toi de notre chemin ! Et de plus, ne parle pas comme ça à mon amie ! Répondit sèchement Mary -Tu entends ça, Megan ? Tu as enfin une véritable amie, qui prends ta défense, et de plus te ressemble, ce qui veut dire que c’est une salope , elle aussi. Ricana Lisa.-Ne dis plus jamais que ma copine est une salope ! Pétasse ! Gronda Andrew qui se r’approcha pour faire face à Lisa qui le regarder, les yeux pleins d’étoiles. -Mais, qui es-tu toi ? Roucoula Lisa en avançant vers Andrew -C’est mon petit ami, alors trouve toi s’en un, parasite ! Rugit Mary. -Pousse toi, si tu ne veux pas passer un mauvais quartd’heure ! Répéta Andrew -Je voudrais volontiers passer un mauvais quart d’heure, on fait ça quand tu veux. Annonça Lisa» Je sentis Mary se tendre à coté, et vis quelque fit un petit cercle avec ses doigts et marmonna quelques mots dans une langue qui m’était tout à fait inconnu. Puis d’un coup, les sous fifres de Lisa, hurlèrent tandis que cette dernière était en train de les rejoindre. «Mon dieu ! Lisa ! Ton visage ! Qu’as tu fait ? Hurla


Stacy -Qu’est ce qu’il y a ? Demanda Lisa. -Ton visage, tu as pleins de boutons d’acné ! Avoua Stacy -Non ?! Cria Lisa. C’est toi ça, je le savais que tu étais mauvaise, tu n’es qu’une sale sorcière ! Là ce fut moi, qui me tendit par la colère, ne savant pas utiliser ma magie, j’essayai d‘imaginer Lisa en tenue de prisonnier orange. Et d’un coup un éclair se produisit, et j’entendis Lisa hurler. Puis je compris que j’avais réussi, et je pouffai avec Mary et Andrew, et aussi Marion qui n’était pas parti avec Lisa mais était venue vers moi. «Je ne comprends toujours pas pourquoi Lisa te détestes autant, tu sais je sais qu’elle est méchante avec toi mais au fond elle est assez gentille, mais elle ne le montre pas trop ! Me dit-elle en souriant. Bon, je dois y aller, à tout à l’heure pour l’entraînement !» Et elle partit, sans me laisser de lui répondre et de la saluer.Quand je me retournai face à Mary et Andrew, ils étaient en train de s’embrasser doucement du bout des lèvres. Quant à moi, me sentant un peu de trop, je partis dans la classe à la recherche de trois places libres pour nous trois.


Si vous voulez m''aider pour le prochain night mag Merci de me contacter par message privée ( LICMEA) mais je ne tolérerai pas de « en fête je n'ai pas le temps de faire l'article».

Merci

à


Tous (spĂŠcialement Clem1 et CrĂŠatures de La Nuit et surtout Mimifi1)


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