Morel Lisa ARCHITECTURE - PORTFOLIO
MAQUETTES
l’habitat à patioS
Contamination
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noyau urbain
BOUÉE DE SAUVETAGE
20 26
MAQUETTES Atelier brancusi - renzo piano
Atelier brancusi - renzo piano
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L’HABITAT À PATIOS L’objectif ce projet était d’intégrer un ensemble de logement dans un tissu très dense du centre historique de Las Palmas de Gran Canaria. Pour cela, il a fallut composer avec la typologie de la région en créant un édifice moderne respectant les bâtiments aux alentours. Faire pénétrer le soleil dans les coins de parcelles reculées fut l’une de nos préoccupations majeures. Nous avons donc décidé de mettre en valeur le patio canarien au cœur même de chaque logement en les organisant régulièrement pour qu’ils puissent composer la structure de l’édifice. Ce schéma nous a permis d’exploiter le site au maximum tout en réalisant des appartements uniques et agréables. L’objectif était alors de mettre en valeur les patios internes et de limiter les ouvertures en façade. Afin de respecter au maximum la configuration actuelle du centre ville, nous avons réalisé un jeu de hauteur si bien que chaque entité (bloc de logement) dispose d’une hauteur relative au bâtiment existant voisin. Dans le but de redynamiser cette zone, nous avons établi une zone commercial au niveau inférieur permettant de relier directement la place (au Sud-Ouest) et la rue (au Nord-Est) par un espace d’activités.
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Des ouvertures limitÊes en façade pour
Assurer le confort thermique des logements
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Le premier niveau de l’édifice est constitué d’un espace commercial ayant pour vocation de redynamiser le quartier tout en conservant une échelle appropriée. Cette configuration presque enterrée permet d’assurer un confort thermique, évitant les risques de surchauffe et minimisant les besoins en climatisation. L’espace commercial se veut être une source de fraicheur naturelle et minérale au cœur du quartier. Pour correspondre à l’identité locale mais également afin d’assurer une ventilation naturelle de la zone commerciale, deux patios ont été créés de bout en bout du bâtiment. Terrasses de café ou simple espace de détente, ces patios ce veulent être des lieux de vie et de rencontre. L’organisation des commerces reprend celle des logements ; donnant un sentiment d’espace déstructuré, cette configuration a pour objectif de mettre en valeur le découpage quelque peu aléatoire des parcelles cadastrales qui caractérise le quartier.
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+3,61
+4,42
+3,58
+3,50
+5,78
+8,00
+8,00 +5,14 +6,90
Habitationes 1
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La configuration irrégulière des logements résulte des tracés existants mais il a été souhaité de retrouver une certaine régularité par la création de patios géométriques. Ces patios ont une fonction structurelle pour l’édifice mais ce sont avant tout des points d’apport de lumière indirecte autour desquels s’organisent chacun des logements. Cette organisation permet d’obtenir des logements identitaires, atypiques et fonctionnels.
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CONTAMINATION L’intitulé du projet, plutôt étrange pour un projet urbain et paysagé, découle du processus qui en a permis sa conception. D’une part, il s’agissait de choisir un quelconque modèle organisationnel existant, de l’étudier et de l’adapter à un projet architectural, urbain ou paysagé. Ici, c’est le principe de contamination du virus H1N1 qui a été choisi pour réaménager une partie du parc de La Villette (Paris 19ème). D’autre part, dans l’objectif de réaliser une prospective urbaine, le modèle s’associe aux principes de l’agriculture urbaine afin d’intégrer la culture de différents fruits, légumes et céréales et de créer un espace agricole expérimental au sein du parc. Cela tout en maintenant l’identité du parc de La Villette ; un site culturel, scientifique et de loisir accessible à tous. Ainsi, le projet résulte d’un processus de contamination et de l’application de différents objectifs : offrir une dynamique diurne à la zone Nord-Ouest du parc, créer de nouveaux espaces de détente, sensibiliser la population à l’agriculture biologique et écologique, permettre la communication de nouveaux systèmes agricoles et promouvoir la consommation sur le lieu de production.
Modèle organisationnel du virus H1N1
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Principe de contamination
Prise de contrôle
L’agriculture urbaine envahie le parc de La Villette suivant le principe de contamination du virus H1N1, ainsi la pathologie s’étend par enchaînement des zones contaminées, les virus en ont pris le contrôle. Ces derniers, caractérisés par les Folies, exploitent la Zone/Cellule dans laquelle ils sont intégrés et lui inculquent une fonction, exploitant des composants et éléments présents initialement.
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La contamination effectuée, l’agriculture recouvre une part importante du parc et définie de nouveaux espaces variés. Toujours entièrement ouvert au public, le parc se dote de nouveaux bâtiments (habitations, stockages, expositions, recherche...). Des zones plus intimes viennent se nicher dans les hauteurs des champs et les animaux envahissent les pelouses mettant en place un système d’eco-paturage. Ainsi, le parc conserve et enrichis son visage novateur.
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Les logements intégrés au parc, respectant le mode de fixation des virus sur la cellule, permettent aux habitants de profiter des ressources locales et d’expérimenter un mode de vie collectivisé et soutenable basé sur la mise en commun de certaines pièces de vie (cuisine, salle de détente, laverie, salle de travaille ...) et suscitant l’entraide et le partage entre les usagers.
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Cependant, l’intimité et la particularité de l’individu ne doivent pas être oubliées face à un mode vie collectif. Ainsi, la structure du bâtiment se veut modulable, permettant ainsi à chacun de personaliser et de s’approprier sa propre cellule. Les équipement collectifs occupent les 2 premiers niveaux, laissant les niveaux supérieurs aux logements personnels.
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noyau urbain Situé sur une ancienne friche industrielle de la ville de Vernon (Eure 27), le projet s’inscrit dans une demande de la mairie qui cherche à revaloriser ce site abandonné. Une grande importance a été portée à l’analyse urbaine et sociologique afin de connaître les volontés des habitants et d’identifier les besoins de la ville dans l’objectif de définir un programme adapté. Après plusieurs visites à Vernon et divers entretiens avec la population locale, nous avons noté un réel manque de site public et de lieux de rencontres au sein d’une ville qui tourne le dos à son atout principal et historique, la Seine. Cependant, dans une ville centrifuge et fragmentée, la situation excentrée du terrain était un inconvénient à la création d’un site dynamique de rencontre entre les habitants. Il a donc fallut réfléchir au moyen de le reconnecter et de lui donner de l’importance pour en faire un nouveau centre urbain. Un troisième axe de travail s’oriente vers la dépollution du site, via des méthodes passives de phytoremédiation, et la sensibilisation de la population à un nouveau mode de vie et de consommation en faveur du territoire et de ses réserves.
Des connexions à développer Nombreux établissements
Ecole Elémentaire Collège
Loisirs & Sportifs (piscine) Culturels (Salle de Spectacle)
Logements Vacants
Etablissements scolaires
Cinéma
ÉDUCATION
Loisirs
Equipements
Commerces
Circuit piéton
SAINT MARCEL
Diversité des commerces
Culture
CENTRE VILLE
10 Ecoles Maternelles 11 Ecoles Elémentaires 5 Collèges 4 Lycées 2 Etablissements d’enseignement supérieur en Lycée
Commerces de proximité
Trop centralisé
Tourisme
Salle d’exposition Conservatoire (musique, danse art dramatique) Médiathèque Théâtre Salle polyvalente
Pas d’hébergements proposés Trop présentes
ZAC FIESCHI
Ecoles
Nouvelle population proche des friches Nouvelle force de travail
FRICHE
Art et Artistes
GIVERNY
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Bus Tourisme international
Logements
ZONES AGRICOLES
Espaces Verts
Voitures
Tourisme de passage Ressource économique
TRANSPORTS
SEINE Transport fluvial
!
Piéton
Agriculture développée Trop grandes exploitations
Paysage
Base Nautique
Loisirs
Vélo
Gare
GR26 Faune
Promenade Mal aménagé
Mal aménagé
Rouen
Autres villes Paris
Excentrés
Emplois Concurrence à l’économie locale
Connexion existante par la proximité immédiate Connexion existante mais peu développée
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Site pollué
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Voies cyclables peu développées
Pas d’arrêt sur la commune de Vernon : pas de ressource économique Difficultés de franchissement (fleuve, départementale, voie ferrée)
Un nouveau noyau à vernon
Face à la problématique de la connexion du site nous avons souhaité repenser la structure de la ville à partir du concept de noyau urbain. Il s’agit de donner à la friche une nouvelle fonctionnalité, unique à Vernon, ainsi que des éléments indispensables à la vie de quartier. Cela afin d’engendrer des convergences globales, à l’échelle de la ville et du département et un rayonnement local. Cette définition nous a permis de déterminer un programme pour la friche industrielle : création de locaux associatifs et d’une pépinière d’entreprise dans les anciennes nefs ; aménagement d’un parc, d’une esplanade et de divers espaces extérieurs ; édification de commerces, de restaurants et de cafés/bars ; construction de logements semi-individuels et d’un complexe hôtelier. Le programme sera construit pas à pas, d’une part afin de permettre la dépollution du site, et d’autre part, pour une appropriation en douceur par la population.
Noyaux existants
NOYAU HISTORIQUE
NOYAU TOURISTIQUE
NOYAU COMMERCIAL & INDUSTRIEL
NOYAU SCIENTIFIQUE D’EMPLOI
Commerces de proximités, services divers Supermarchés, commerces et services divers
NOYAU EDUCATIF
Ecoles, collège, lycée, enseignement supérieur Commerces de proximité et services
Phytoremédiation / Circuit de l’eau
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Artistes, musée des impressionnisme (Giverny) SNECMA
NOYAU ?
Locaux associatif, entreprises et services
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Se réunir, partager, créér ...
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... redĂŠcouvrir les berges de seine
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BOUÉE DE SAUVETAGE Réalisé dans le cadre du concours de la fondation Jacques Rougerie «Architecture & problématique de la montée du niveau des océans», ce projet intitulé «Bouée de Sauvetage» tend à répondre aux problématiques majeures de notre siècle : diminution des ressources en eau potable, diminution des surfaces terrestres exploitables et augmentation de la pollution. A l’heure où la montée des océans représente une menace pour les territoires insulaires, où la pollution croît de jour en jour et où la gestion des déchets devient de plus en plus compliquée, il demeure important de trouver des solutions permettant à l’homme de vivre dans le respect de son environnement. Le projet «Bouée de sauvetage» cherche à recréer une cité autonome à l’échelle d’un quartier et au sein d’une structure flottante. Il s’agit par là d’assurer les besoins fondamentaux de l’homme en répondant au manque de ressource en eau potable, en assurant une exploitation agricole et en permettant une production énergétique propre. Ainsi, la «Bouée de sauvetage» entreprend d’assumer ces trois activités tout en garantissant un certain confort de vie et d’habitat.
Habitations
Exploitation agricole
Vie collective
Eau recyclée
Eau potable
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Eau de mer
Energie
Vie collective
Espace technique
situation ProjetĂŠe
situation actuelle
CONCEPT L’inspiration première du projet résulte de la situation des îles Maldives qui, ne disposant pas de ressources locales en eau potable, sont contraintes à une importation considérable de bouteilles en plastiques. La gestion des déchets n’en étant encore qu’à ses prémices, ces dernières participent à la pollution de l’océan et, par conséquent, à la destruction des récifs coralliens qui constituent pourtant une protection naturelle contre la montée du niveau des océans. La «Bouée de sauvetage» s’organise alors autour de l’eau afin de permettre à des territoires comme celui des Maldives de disposer de leurs propres ressources en eau potable. L’eau douce, générée à partir de l’eau de mer, rentre alors dans une boucle de gestion intelligente qui permettra, en plus d’assumer les besoins en eau potable de la population de la bouée, d’assurer la production d’énergie et de permettre une exploitation agricole grâce à un processus de recyclage. Par ailleurs, le manque de ressources locales en terme de produits de construction est en partie pallié par le stock existant et les arrivées massives de matières plastiques qui peuvent être transformées en éléments structurels pour l’édification de la Bouée. En bref, autonomie, recyclage et respect de l’environnement sont les maîtres mots régisseurs du projet «Bouée de sauvetage».
Une unité de vie pour
400
PERSONNES
2 étages d’habitations modulables
Dessalement de l’eau de mer par distillation solaire
Reserve d’eau potable servant également de lest pour l’équilibre de la structure
Une production de
33 000 L
D’EAU POTABLE par jour
Traitement des eaux usées et production energétique grâce à la technologie ® Ennesys basée sur la culture des micro-algues
Une exploitation locale avec
2 000 m2
DE CULTURE
Plage exté
Une production d’
S’alimenter via la
PROPRE
LOCALE
ENERGIE
/ Espace de vie collective érieure (Détente, Loisir, Culture ...)
PÊCHE
Espaces de production agricole en serre et en extérieur
Espace de vie collective sous marine (Restauration, Salle de Sport, Locaux communs ...)
Espace technique permettant le fonctionnement du processus de production d’eau douce et d’énergie
La structure s’organise dans le but de tirer un profit maximum des ressources naturelles existantes localement : l’eau de mer et l’énergie solaire. En conséquence, la coque supérieure est orientée de manière à recevoir les rayons solaires en évitant toute forme d’ombre afin d’assurer la rentabilité du système de production d’eau potable et d’énergie. Par ailleurs, la diminution des surfaces terrestres engendrée par la montée des océans induit l’objectif de maximiser les espaces extérieurs accessibles sur l’espace de la Bouée et ainsi, cette disposition permet d’aménager en toiture un espace central, à vocation de plage et dédié à la vie collective. De l’autre côté, les habitations s’y organisent autour, en zone émergée, afin de pouvoir profiter d’une vue dégagée et d’un apport lumineux confortable. Dans le but d’assurer une production agricole pour l’alimentation de la population, des espaces de culture, en serre et en extérieur, sont aménagés au dessus des niveaux d’habitation pour une exposition optimale aux rayons solaires. On retrouve en partie immergée un nouvel espace destiné à la vie collective tels que des équipements sportifs, des installations dédiées aux loisirs, des cafés ou restaurant. La «Bouée de sauvetage» se veut être une cité de vie collective basée sur un mode de vie et d’alimentation simple sans pour autant en oublier le confort et la modernité.
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EAU POTABLE
5 000 m3 d’eau de mer
sont introduits chaque jour dans un réservoir circulaire.
La distillation solaire se met naturellement en place. L’eau du réservoir se réchauffe sous l’effet des rayons solaires frappant la toiture jusqu’à atteindre sa température d’évaporation. La vapeur d’eau produite se condense sur les parois supérieures du réservoir le long desquelles l’eau distillée et débarrassée de ses impuretés glisse pour être conduite dans un second réservoir.
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33 000 L d’eau douce sont extraits chaque jour et stockés dans un réservoir en partie inférieure de la Bouée. Cette disposition permet d’assurer la stabilité globale de la structure en donnant à l’eau un rôle de lest.
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L’eau, débarrassée de ses impuretés par le processus de distillation, passe alors par un système de reminéralisation consistant principalement en l’ajout de magnésium et de calcium. Cette étape permet à l’eau de retrouver des qualités diététiques.
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La distribution de l’eau potable est assurée par un réseau particulier afin d’en limiter son usage aux activités appropriées. Un réseau d’eau recyclée est mis en place pour palier aux tâches ne nécessitant pas d’eau potable.
EAU RECYCLÉE & ÉNERGIE
Le système de recyclage des eaux usées utilise la technologie ® Ennesys basée sur la culture de micro-algues et sur l’exploitation de leur propriété multiplicatrice.
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Les eaux usées et déchets organiques issus des logements sont récupérés puis dilués et mixés afin de constituer un environnement stable et acceptable par les micro-algues qui y sont intégrées par la suite. Dans les bassins fermés © Photobioréacteurs formant la toiture de la structure, les micro-algues se multiplient par photosynthèse sous l’effet des rayons solaires. En absorbant le C02 et en se nourrissant des déchets contenus dans les eaux usées, les micro-algues en assure le nettoyage.
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Au terme de leur croissance, les micro-algues sont récoltées et séparées de l’eau. Ce pro-
cédé permet d’obtenir une eau épurée & une biomasse algale au pouvoir calorifique proche de celui du charbon. A la suite de procédés de transformation, cette biomasse permettra d’alimenter la Bouée en énergie thermique et électrique.
L’eau épurée et l’énergie sont alors redisà l’échelle de la Bouée. L’eau n’étant pas potable, elle est conduite dans un circuit secondaire destiné aux usages appropriés tel que les eaux de lavage, de chasses d’eau ou bien afin d’assurer l’arrosage du niveau destiné à la culture agricole.
tribuées
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