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N° 14 – automne 2011

Le bulletin des abonnés unireso

IsaBelle Caillat «Le métier d’actrice m’ouvre un espace de liberté immense»

Pratique

L’horaire des tpg disponible en temps réel

réseau

Le tram poursuit sa course jusqu’à Bernex

Aventure

Trois parcours d’accro branche à Divonne-les-Bains «I

feel Bio»

Une cuisine savoureuse et inventive à la rue de la Corraterie

unireso FÊTE SON 0 E ANNIVERSAIRE Retour sur les réalisations de la Communauté tarifaire et sur l’histoire de sa création


Dites-le à vos amis

éditorial

«unireso n’a cessé de s’étendre depuis sa création»

Combiner demi-tarif et

Eviter le rush de la rentrée Pour éviter les fortes affluences de la rentrée à la fin du mois d’août, les tpg recommandent à leurs abonnés de renouveler leur abonnement au guichet de l’agence du Bachet-dePesay, ou de se rendre aux guichets des agences tpg de Rive ou de Cornavin dès la deuxième semaine de septembre.

Chers abonnées et abonnés unireso, L’année 2011 marque les 10 ans de la Communauté tarifaire intégrale unireso. Tarification harmonisée, périmètre de validité élargi… De nombreux progrès ont été réalisés durant cette période pour offrir aux voyageurs davantage de facilités et un service de transports toujours plus complet et performant. D’abord limitée au canton de Genève, la Communauté n’a cessé de s’étendre depuis sa création. Elle intègre aujourd’hui des transporteurs français et vaudois et accueille sur ses lignes un nombre impressionnant de fidèles voyageurs (voir p. 5).

Gare Cornavin: l’agence tpg déménage

Son développement est jalonné d’étapes importantes (voir p. 6 et 7). Parmi celles-ci, il faut mentionner l’entrée en vigueur, début 2011, d’une nouvelle Convention réglant la collaboration entre les sept opérateurs unireso (tpg, CFF, SMGN, TPN, TAC, TER, Veolia). Plus aucun obstacle ne s’élève désormais à l’extension du réseau. Toujours dans l’idée d’améliorer la qualité du service aux voyageurs, unireso s’est engagé auprès de l’Etat de Genève à augmenter de 35% l’offre de transports d’ici à 2014. D’importantes restructurations du réseau sont donc prévues en cette fin d’année 2011 (voir p. 15 à 17). Parmi celles-ci figure en tête l’extension du réseau de trams jusqu’à Bernex.

Des travaux de rénovation ont actuellement lieu à la gare Cornavin. Par conséquent, l’agence tpg est déplacée provisoirement, dès ce 23 août, dans l’aile ouest, et cela jusqu’à la fin des travaux, qui devraient s’achever fin 2013. Les guichets ne subiront pas de changements dans leurs heures d’ouverture.

unireso met non seulement l’accent sur le développement des transports publics, mais aussi sur les solutions de mobilité «porte à porte». Dans cette idée, les tpg planchent actuellement sur le développement d’un service de vélos en libre-service, qui devrait entrer en vigueur à l’horizon 2013 (voir dossier p. 11).

Acheter son billet de train sur internet

Si depuis dix ans, beaucoup de chemin a déjà été parcouru, de nombreux défis restent à relever. Ceux-ci constituent une motivation supplémentaire pour tous les partenaires de transport désireux d’améliorer leur offre aux voyageurs dans un monde de plus en plus encombré.

Impressum

Très bonne lecture et bon voyage,

Editeur Transports publics genevois (tpg) 1212 Grand-Lancy 1 www.unireso.com Coordination Maryvonne Partouche Tirage 54’000 exemplaires Christoph Stucki Président unireso

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le bulletin des abonns unireso  automne 2011

Edition automne 2011 Imprimé sur papier recyclé

carte Visa

Les CFF proposent un abonnement demi-tarif combiné à une carte de crédit Visa ou à une carte Visa prépayée. Cette formule permet non seulement de voyager en train, tram, bus et bateau dans toute la Suisse à des prix avantageux, mais aussi d’effectuer ses paiements sans espèces dans le monde entier. Bonne nouvelle, la carte ne coûte que 135 francs. Elle se révèle donc plus avantageuse qu’un demi-tarif classique (165 francs). Valable une année, l’abonnement se renouvelle automatiquement. www.cff.ch/visa

Le site des

noctambules relooké

Bon à savoir pour les voyageurs pressés: il est possible d’éviter les files d’attente en achetant son billet de train sur internet, grâce au service MobileTicket des CFF. Ce dernier permet d’acheter tout type de billet jusqu’à l’heure de départ de sa correspondance. Le service fonctionne avec tous les téléphones portables compatibles Java, mais nécessite de s’enregistrer au préalable sur Ticket Shop CFF. Le paiement se fait par carte de crédit. Pratique, les billets achetés peuvent être sauvegardés sous forme de favoris, afin d’être aisément renouvelés. Plus d’informations sur:

Le site internet des Noctambus a été récemment modernisé pour offrir une meilleure lisibilité des horaires et davantage de possibilités de navigation avec le site des tpg. Au total, le réseau des bus nocturnes comprend 12 lignes desservant quelque 70 communes genevoises, vaudoises et françaises. Les véhicules circulent les vendredis et samedis, entre minuit et 4 heures du matin. Il est possible de déposer sa candidature sur ce site afin de rejoindre l’équipe de modération et prévention qui accompagne les clients dans certains bus. Plus d’informations sur:

www.cff.ch/mobileticket

www.noctambus.ch

Les déplacements

transfrontaliers facilités La ligne de bus T74 a été créée en mai 2011 pour faciliter le déplacement des pendulaires français. Depuis cette date, un véhicule circule du lundi au vendredi entre la gare routière du Fayet (Saint-Gervais) et Genève. Il effectue cinq allers et retours par jour, desservant sur sa route les villes de Cluses, Bonneville et la région de la vallée verte (Nangy). Le parcours dure environ une heure vingt-cinq. Les départs du Fayet s’échelonnent de 5h30 à 16h30 et les retours depuis Genève de 7h20 à 19h. Le billet pour une simple course coûte 10,50 euros (des abonnements permettent de bénéficier de tarifs attractifs).

Un guide pour les personnes à mobilité réduite Bouton bleu, tarifs préférentiels... Depuis mai 2011, une brochure est à la disposition des personnes à mobilité réduite pour les aider dans leurs déplacements en transports publics. Le document rassemble une quantité d’informations utiles aux personnes handicapées de la vue, se déplaçant en fauteuil roulant ou avec des moyens auxiliaires. Elle est disponible gratuitement dans les agences tpg de Rive, Cornavin et du Bachet-de-Pesay, ou sur le site internet www.tpg.ch sous la rubrique «téléchargements». Elle peut aussi être commandée par téléphone au service info mobilité unireso: 0900 022 021 (CHF 0,94/appel depuis un réseau fixe).

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unireso!

unireso fête ses 0 ans

Evolution des titres de transport vendus (en milliers de CHF) Le nombre de titres de transports vendus va croissant depuis 2003, tant pour les billets journaliers que pour les abonnements mensuels et annuels. Ces derniers connaissent la progression la plus marquante, un résultat lié au travail de fidélisation des Grands Comptes avec les entreprises et les communes.

Depuis sa création en 2001, la Communauté tarifaire n’a cessé de s’agrandir pour permettre à un nombre croissant de voyageurs de se déplacer librement sur son territoire. Elle fête aujourd’hui son10e anniversaire. A cette occasion, Direct a voulu donner la parole aux personnes qui ont participé à son développement. Chacune d’entre elles revient sur les étapes de son évolution pour mieux mettre en lumière ses multiples réalisations.

Rassembler tous les partenaires, un travail

colossal!

Fidèle à son premier slogan «1 billet, 4 façons de voyager», la Communauté tarifaire forme aujourd’hui un ensemble cohérent. Un immense travail a été nécessaire pour en arriver là. Tarification peu cohérente, titres de transport qui s’accumulent… Avant unireso, les déplacements en transports publics tournaient souvent à la galère. Un voyageur qui souhaitait se rendre des Eaux-Vives à Versoix, par exemple, devait tout d’abord acheter un premier billet pour monter à bord d’une Mouette à destination des Pâquis. Puis un deuxième pour grimper dans le bus pour Cornavin. Et enfin, un troisième pour se hisser à bord du train régional. «Toute une aventure, sans parler du prix total de la course!» se souvient Christoph Stucki, président d’unireso. Depuis la création d’unireso en 2001, un tel gymkhana n’est plus nécessaire: les voyageurs peuvent désormais circuler en train, en tram, en bus ou encore en bateau avec un seul et même titre de transport. Et cela sur un territoire élargi

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comprenant le canton de Genève, ainsi que les régions limitrophes française et vaudoise. A ses débuts, unireso regroupait les tpg, les CFF et la SMGN (Société des mouettes genevoises navigation). La Communauté s’est ouverte depuis aux opérateurs vaudois (les transports publics nyonnais) et français (les Transports publics Agglomération Annemasse, Veolia/Transalis et SNCF). Des accords ont été conclus avec six autorités organisatrices, à savoir: le canton de Genève, de Vaud, le Groupement local de communautés transfrontalières, Annemasse Agglomération, Région Rhône-Alpes, Conseil général de l’Ain. Ensemble vers l’unité tarifaire Un travail d’harmonisation tarifaire monumental a été nécessaire avant d’en arriver au premier slogan «1 billet, 4 façons de voyager». «De 2000 à 2001, des réunions avaient lieu chaque mois pour en discuter, se souvient Rémy Burri, actuel responsable d’unireso, alors membre de l’équipe de projet. La tâche ne fut pas simple: les tpg, les CFF et la SMGN vendaient des milliers de titres de

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transports différents, susceptibles d’être valables avec unireso. Chacune de ces entreprises avait en plus ses propres règles en matière de rabais, ses propres modèles de titre de transport.» «De nombreuses discussions ont été nécessaires pour renforcer la collaboration entre les différents partenaires, poursuit Rémy Burri. Ils ont dû accepter de mettre parfois de côté leurs propres intérêts afin de servir au mieux les objectifs communs. Heureusement, ils ont su se montrer flexibles.» Pour lui, les ingrédients du succès sont les suivants: esprit d’ouverture, volonté d’harmoniser les tarifs et communication univoque. Cela sans oublier, bien évidemment, de pouvoir compter sur le soutien financier des autorités. Lorsqu’il regarde en arrière, le responsable ne peut que se féliciter du chemin parcouru depuis dix ans: «Grâce à unireso, les transports publics se sont développés afin d’offrir non seulement plusieurs modes de transports pour un même parcours, mais aussi la possibilité de choisir entre les services de différents opérateurs!»

2009

La Communauté en chiffres EVOLUTION DES TITRES DE TRANSPORT VENDUS (EN MILLIER DE CHF)

50’000

BILLETS ET FORFAITS JOURNALIERS

40’000

ABONNEMENTS MENSUELS

ABON

LS

NNUE

NTS A

NEME

30’000

2005 2006 2007 2008 2009 2010 nomBre DE VOYAGEURS TRANSPORTéS SUR LES LIGNES UNIRESO

20’000 2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

Chiffre d’affaires (en milliers de CHF)

nomBre DE VOYAGEURS TRANSPORTéS SUR LES LIGNES UNIRESO Nombre de voyageurs transportés sur les lignes unireso

En 2010, la recette annuelle d’unireso s’élevait AUGMENTA TION DUmillions. CHIFFRE D’AFFAIRES (EN 2005, MILLIERS DEhormis CHF) à plus de 133 Depuis un léger recul en 2009, son chiffre d’affaires n’a cessé de grimper.

Plus de 175 millions de voyageurs ont emprunté les lignes d’unireso en 2010. Depuis 2005, leur nombre augmente de façon régulière. Cette tendance montre l’aisance grandissante de la population par rapport aux transports publics.

2008 2007 2006 2005

Les bénéfices partagés d’une Communauté tarifaire intégrale Tarifs plus clairs et déplacements facilités, les voyageurs ont tout à gagner de la création d’une Communauté tarifaire intégrale (CTI). «Avant unireso, les tarifs variaient énormément en fonction du mode de transport choisi, se souvient Rémy Burri, responsable d’unireso. Le prix du parcours de Rive à La Plaine, par exemple, était de 4 francs pour les personnes empruntant les bus, et de 7,80 francs pour ceux préférant combiner bus et train. De la même façon, le billet de bus pour aller de la gare Cornavin à l’aéroport coûtait environ 2 francs et celui de train trois fois plus!» La CTI

unireso c’est…

a permis de mettre fin à ces incohérences. Mais les voyageurs ne sont pas les seuls à tirer profit d’unireso. Les opérateurs aussi y trouvent leur compte: «L’étroite collaboration avec les autres partenaires leur permet de mieux anticiper le développement de l’offre. La Communauté favorise également l’utilisation des transports, une tendance qui leur profite directement.» Les autorités organisatrices ne sont pas non plus en reste: «En soutenant unireso, elles encouragent les alternatives à la voiture et affirment leur engagement en matière de développement durable.»

• 7 opérateurs • 6 autorités organisatrices • 500 kilomètres de réseau de train, trams, bus et bateaux (Mouettes genevoises) • Un réseau nocturne qui complète l’offre Noctambus • Des services de bus supplémentaires à la demande (Proxibus)

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2005

les dates clés

Création de la Communauté tarifaire genevoise d’abonnement (CTGE), sur demande du canton. Celle-ci regroupe les tpg, les CFF, les Mouettes genevoises, les TPV (transports publics de Vernier) et les TOL (Transports Onex-Loëx).

Création de la Communauté tarifaire genevoise intégrale unireso. Depuis cette date, les lignes des trois entreprises sur sol genevois sont utilisables par les voyageurs avec un titre de transport unique.

Les bus de nuit de l’association Noctambus intègrent la communauté. Signature de la Charte garantissant l’engagement des autorités à soutenir les opérateurs dans la mise en place d’un système de billettique interopérable.

Intégration des sept partenaires dans la Communauté tarifaire intégrale, grâce à la création d’une Convention unique. Plus aucun obstacle ne s’oppose au développement d’unireso.

l’histoire

Retour sur d’une création L’idée d’une Communauté tarifaire intégrale (CTI) remonte à plus de vingt ans. Plusieurs années ont été nécessaires pour la mettre en place. Christoph Stucki, président d’unireso, et Antoine Böhler, président de la SMGN (Société des mouettes genevoises navigation), reviennent sur les étapes qui ont marqué son développement. Les prémices de la Communauté tarifaire intégrale ont commencé bien avant sa création. En 1989, une Communauté tarifaire d’abonnement a été mise en place entre les tpg, les CFF et les Mouettes genevoises. Mais à cette époque, le privilège de pouvoir circuler librement sur les lignes de ces trois entreprises est encore réservé aux abonnés. Dans les années 1990, l’Etat de Genève commence à évoquer de manière sérieuse la possibilité de créer une telle entité afin de permettre non seulement aux abonnés, mais aussi aux détenteurs de billets ou de cartes journalières, d’utiliser un même titre sur un périmètre défini et dans différents types de transports.

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La question financière Un premier frein s’élève face à la création d’une CTI. Le tarif pratiqué par celle-ci étant généralement inférieur à celui pratiqué par les opérateurs indépendants, en faire partie implique une perte de recettes pour les entreprises de transport. Celles-ci veulent donc pouvoir, en contrepartie, bénéficier d’une compensation de la part de l’Etat de Genève. Mais les budgets de l’époque sont insuffisants et les autorités se voient obligées de reporter ce projet. L’engagement de l’Etat Au début de l’année 2000, l’Etat de Genève décide finalement de s’engager pour soutenir la création de cette Communauté en admettant d’assurer une compensation financière adéquate aux entreprises de transport concernées. Dès lors, d’intenses négociations sont menées entre les opérateurs et les services compétents de l’Etat de Genève, sous l’égide de l’Office fédéral des transports. Juridiquement, la question se pose de déterminer quelle est la manière la plus simple et la plus souple de lier les opérateurs de transport entre

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eux et de lier ceux-ci avec l’Etat de Genève. Plusieurs solutions sont évoquées. C’est finalement le contrat de société simple qui est retenu ainsi que la formule relativement récente du contrat de prestations. Naissance et développement La CTI voit le jour le 1er juillet 2001 et, à partir de cette date, le réseau de transports des différents opérateurs s’étoffe. En 2005, elle s’élargit et intègre des partenaires de France voisine et de la Terre Sainte vaudoise. Les relations entre ces transporteurs transfrontaliers et du canton sont formalisées la même année dans une Convention régionale. Une Charte d’interopérabilité billettique est également signée en 2005. Le document prévoit l’instauration d’un système de billettique commun, participant ainsi au développement de la multimodalité (soit la possibilité, avec un même titre, d’emprunter plusieurs modes de transport appartenant à plusieurs opérateurs). Cette charte formalise l’engagement mutuel du canton de Genève et de la Région Rhône-Alpes par rapport au développement d’un système de billettique commun. Tandis que les autorités s’imaginaient que le déficit causé par l’introduction

d’une CTI allait s’estomper avec le temps, c’est l’inverse qui se produit. L’Etat de Genève doit augmenter son soutien financier aux opérateurs. Ce réajustement permet au système de se pérenniser. Le zonage se simplifie La simplification du système de tarification, fin 2009, constitue une amélioration notoire dans l’évolution de la CTI. Le canton était auparavant découpé en plusieurs zones pour lesquelles s’appliquaient différents tarifs. Mais ce système entraînait parfois des difficultés de compréhension de la part des clients. Le zonage est donc redessiné: le canton de Genève devient la zone 10 centrale Tout Genève. Les zones françaises et vaudoises sont redessinées autour. Le choix du titre de transport s’en voit facilité. Les clients n’ont plus besoin de compter le nombre de zones à traverser: il leur suffit de sélectionner une destination pour connaître le prix de leur billet. Pour les petits trajets transfrontaliers, l’option «parcours régional court» est introduite.

Enfin une Convention unique Un grand pas a également été franchi le 1er janvier 2011, avec la signature d’une Convention réunissant les transporteurs historiques à leurs homologues français et vaudois. Cette Convention remplace deux contrats préexistants: le premier régulait les relations entre les trois partenaires historiques, le second celles entre les transporteurs genevois et leurs équivalents transfrontaliers. L’adoption de cette Convention unique, qui permet à l’ensemble des opérateurs de participer aux décisions de la Communauté élargie, assure une prise de décision facilitée. Le système tarifaire peut désormais se développer de manière souple. La CTI est appelée à s’étendre au cours des prochaines années, l’idée à terme étant d’assurer une offre tarifaire intégrée en France, jusqu’à Annecy et Evian, par exemple. Mais surtout audelà de Nyon dans le canton de Vaud. Cette extension du périmètre de validité devrait se faire au fil du développement du RER franco-valdo-genevois.

Une autre forme d’extension est prévue autour de 2013. Elle passera par des accords avec d’autres Communautés tarifaires comme Mobilis, dans le canton de Vaud, afin d’offrir aux voyageurs le meilleur des deux entités combinées. L’expérience a déjà été menée: des partenariats ont été conclus avec la Région Rhône-Alpes, dans le cadre des titres de transport sur carte sans contact OùRA. La prochaine décennie, c’est certain, devrait donc apporter encore beaucoup d’améliorations aux voyageurs unireso.

Le mot du

président

«La création d’une Convention unique, en 2011, constitue un grand progrès, se réjouit Christoph Stucki. unireso pourra désormais accueillir de nouveaux opérateurs et libérer ceux qui n’auraient plus de service à rendre.»

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«unireso a donné aux Mouettes une nouvelle dynamique»

Cela fait tout juste dix ans qu’unireso a été créé. Qu’est-ce que cela a changé pour la SMGN? Les Mouettes existent depuis plus de cent ans. La société est née en 1897 et, depuis, a toujours rempli un rôle d’utilité publique en transportant les passagers d’une rive à l’autre. Son intégration au sein de la Communauté tarifaire, en 2001, l’a hissée dans le groupe des grands transporteurs. Cela lui a offert une meilleure visibilité et lui a permis de trouver une nouvelle dynamique.

Des trains

La SMGN est entrée dans la première Communauté tarifaire d’abonnements en 1989. Une hausse de 148% du nombre de passagers a été enregistrée cette année-là. Pourquoi? Je ne travaillais pas encore aux Mouettes à cette époque. Mais je me souviens qu’avant 1989, les passagers achetaient leur billet directement au pilote. unireso leur a permis de monter à bord sans

devoir se procurer de titre supplémentaire, ce qui les a certainement incités à emprunter davantage les bateaux. En 1991, votre père Roland Charrière a racheté l’entreprise. Qu’est-ce que votre famille a apporté aux Mouettes? Nous nous sommes beaucoup battus pour qu’elles fonctionnent à l’année. Nous avons aussi créé les lignes M3 et M4 et insisté pour faire fonctionner deux de nos six bateaux à l’électro-solaire. Actuellement, la SMGN est la seule société au monde à posséder des bateaux électro-solaires capables de naviguer douze heures par jour.

Air conditionné, supports d’information dernier cri, trains circulant toutes les demiheures… Depuis quelques années, les CFF mettent tout en œuvre pour satisfaire les voyageurs unireso. «Jusqu’à présent, nos efforts se sont surtout orientés vers la modernisation du matériel roulant et l’amélioration de l’offre», explique François Gatabin, chef du Trafic régional CFF Région Romandie. Les pendulaires attentifs auront certainement remarqué le nouveau confort offert par les véhicules régionaux. En 2009, des trains de type Flirt ont été introduits entre Genève et La Plaine. «Ces véhicules sont plus confortables et offrent plus de capacité, explique François Gatabin. Ils disposent

d’un équipement des plus modernes: des planchers surbaissés, des caméras de surveillance, un système d’alarme performant et des écrans diffusant une information dynamique à la clientèle.» Les véhicules circulant entre Lancy Pont Rouge et Coppet ont bénéficié des mêmes améliorations avec, en 2010, l’introduction des trains Domino. «Ces compositions allient matériel neuf et rénové, précise le responsable. Du neuf pour les voitures intermédiaires, et du rénové pour celles de tête et de queue. Comme leurs homologues Flirt, elles disposent d’un équipement moderne en matière d’accès, de confort, de sécurité et d’information à la clientèle.» Parallèlement à ces améliorations du matériel, les CFF ont augmenté leur offre de transports ces dernières années. Entre Genève et La Plaine, par exemple, elle a grimpé de 55% depuis 2001. «Un chiffre exceptionnel», estime François Gatabin. Sur cette ligne, les trains circulent

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2011 2001

L’évolution d’une image

fréquents, modernes et confortables

Depuis une dizaine d’années, les trains se font plus confortables sur les lignes unireso et circulent plus fréquemment. Autant d’améliorations qui visent à satisfaire des voyageurs toujours plus nombreux et exigeants.

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En quoi la dynamique a-t-elle changé? La fréquentation des bateaux a beaucoup augmenté. En 2004 surtout, grâce à la création du parking P+R au Port Noir. Et au fait qu’à partir de cette date, les Mouettes ont commencé à circuler toute l’année alors que, depuis 70 ans, leur service marquait une pause durant l’hiver.

© Thierry Parel

Joël Charrière occupe depuis 1991 le poste de directeur technique et administratif de la Société des mouettes genevoises navigation (SMGN). Il revient sur l’évolution de la société ces dernières années.

désormais à une cadence augmentée avec un passage toutes les demi-heures et non plus toutes les heures. De la même façon, entre Lancy Pont Rouge, Genève et Coppet, les voyageurs peuvent se réjouir de bénéficier depuis 2009, de possibilités de correspondances toutes les demi-heures. «Ces diverses améliorations visent à satisfaire une clientèle toujours plus exigeante et nombreuse, observe le responsable. Entre Genève et La Plaine, par exemple, la demande a progressé de plus de 10% par an. Un record qui place cette ligne parmi les plus dynamiques de Suisse!» Mais l’importance de ces avancées doit être mise en perspective avec le développement futur du réseau: «La vraie révolution en matière de transports publics est à prévoir avec la mise en exploitation du RER franco-valdo-genevois, dès l’ouverture du CEVA fin 2016», conclut le responsable.

L’entité visuelle d’unireso a évolué depuis dix ans. Depuis quelques années, par exemple, la Communauté a adopté une nouvelle ligne graphique simple et jeune, inspirée du guide «Le Renard sur la Lune». Elle s’en sert pour ses nombreuses publications: communiqués, guides horaires, etc. Le logo d’unireso a également changé avec le temps. Il est d’abord apparu en lettres bleues sur fond blanc (il est encore visible sous cette forme derrière une tribune de l’ancien

stade des Charmilles!). Ses couleurs se sont ensuite inversées afin de donner à la marque davantage de caractère. Il a encore subi diverses modifications avant de revêtir sa forme actuelle. Mais Rémy Burri, responsable de la Communauté tarifaire, reste lucide par rapport à cette évolution: «Aujourd’hui, unireso est avant tout un label permettant de communiquer sur les tarifs communs, de promouvoir l’étendue du territoire couvert et de fédérer les partenaires et opérateurs actuels et futurs.»

«unireso», un nom bien trouvé! Le nom «unireso» évoque aussi bien l’envie d’association que la volonté de simplifier l’accès aux différents modes de transports. Il résulte de la combinaison des mots «union» et «réseau»: «uni» du latin «unus», qui signifie «un» et désigne un ensemble formant un tout. Et «réseau», un terme qui désigne un ensemble de lignes et de

voies de communication desservant la même unité géographique et dépendantes d’une seule exploitation. Le nom «unireso» a été choisi à partir d’une liste de quelque 3000 propositions. Dans celle-ci figurait par exemple «GEMOBY», qui a finalement été écarté en raison de sa

connotation trop genevoise. «Cette décision, vu l’expansion actuelle de la Communauté sur le territoire franco-valdo-genevois, était des plus judicieuses, note Rémy Burri, responsable d’unireso. Ce nom ne nous aurait pas permis de rencontrer l’adhésion transfrontalière que nous connaissons aujourd’hui.»

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La notoriété d’unireso boostée par un Edité par unireso, le guide «Le Renard sur la Lune» donne envie de découvrir les bonnes adresses du canton. L’aboutissement d’une stratégie marketing bien étudiée. Promouvoir une destination finale pour encourager l’usage des transports publics au détriment de la voiture. Tel est, en substance, le pari osé qu’a formulé Eric Forestier, directeur du secteur Ventes, Marketing & Promotion des tpg. Ce projet, le directeur l’a concrétisé en proposant le lancement du guide urbain «Le Renard sur la Lune». L’idée du guide remonte à quelques années. En 2009, les ventes d’unireso ont accusé une forte baisse. «Cette diminution nous a poussés à réfléchir à de nouveaux moyens pour développer notre chiffre d’affaires», explique Eric Forestier. Car le responsable marketing s’est vite rendu compte de la particularité du secteur. «Les transports en commun restent un choix fonctionnel et pas émotionnel: acheter un billet de bus, ce n’est pas comme un habit, une montre ou un bijou...» Il faut donc construire un rapport affectif, une affinité avec les transports

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guide d’adresses

publics. «Les gens prennent le bus, le tram, le train et le bateau dans un but bien précis: se rendre à leur travail, sortir le soir, faire du shopping, visiter un lieu, etc. Les transports en commun constituent surtout pour eux un moyen de rejoindre une destination finale. C’est donc par ce biais que nous avons voulu toucher les gens.» Le guide veut inciter les voyageurs à emprunter les transports publics en leur proposant une quantité d’adresses sympa, agrémentées de toutes les informations nécessaires pour y accéder en transports publics. «Le Renard sur la Lune» s’adresse aussi bien à nos abonnés qu’aux voyageurs occasionnels, précise le directeur. Grâce au guide, depuis quelques années, la notoriété d’unireso ne cesse de grimper.» Le succès du guide est en grande partie dû à sa ligne graphique. Simple et colorée, elle permet de toucher un large public. Elle a d’ailleurs été adaptée à d’autres supports de communication: brochures, guides et publications. Pour développer cette identité visuelle forte, Eric Forestier s’est

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surtout basé sur ses propres expériences. «Je me suis beaucoup inspiré de la culture urbaine et du "street art". J’ai travaillé dans le marketing pour Salomon, en Amérique du Nord. Là-bas, le mot "lifestyle" prend tout son sens: les gens qui font du snowboard, par exemple, vivent leur passion à fond. Un peu de la même manière, j’aimerais que les transports publics s’inscrivent dans un mode de vie moderne et écologique.»

guide de genève et alentours

le renard sur la lune

guide de genève et alentour s

le renard sur la lune

apprendre, séduire, sa vourer...

Un guide gratuit Chaque année depuis 2009, «Le Renard sur la Lune» présente les bonnes adresses du canton avec toutes les indications pour les rejoindre en transports publics. Le guide sort tous les ans, avant Noël. Il est distribué gratuitement aux guichets des tpg à Rive, Cornavin et au Bachet-de-Pesay. Les abonnés le reçoivent directement à domicile.

unireso dans dix ans: entre

rêves et réalité

Des frontières qui reculent, une billettique révolutionnaire, des vélos en libre-service… Tels sont les principaux objectifs des responsables unireso pour les prochaines années! L’objectif principal des responsables unireso, pour cette année comme pour celles à venir, reste clair: «Le plus important est de continuer à assurer un service de qualité pour les voyageurs. Cela passe notamment par une offre de transports plus vaste et une meilleure fluidité du réseau», résume Christoph Stucki. Cette amélioration de l’offre passe par une extension du périmètre unifié. «En 2018 déjà, la Communauté pourrait s’étendre sur un territoire de 40 km autour de Genève et inclure des villes comme Evian, Bellegarde, Annecy ou encore Saint-Gervais», projette Christoph Stucki, président d’unireso. A la tête du forum des communautés

tarifaires suisses, il rêve d’un rapprochement national des Communautés. Selon lui, au forum, les discussions pour une solution allant dans ce sens sont déjà bien engagées. Au cours des prochaines années, le président souhaiterait toucher une part encore plus importante de la population: «Certaines personnes ne trouvent leur compte ni avec un abonnement ni avec un billet journalier. Il faudrait développer une formule permettant de ne payer que les prestations utilisées et de les régler après coup. Dans dix ans, grâce aux nouvelles technologies, nous devrions pouvoir proposer un tel système.» Pour l’heure, des efforts restent à faire pour convaincre les automobilistes d’utiliser davantage les transports publics. «Nous sommes en train de développer l’offre avec les P+R et planchons actuellement sur le développement d’un sys-

tème de vélos en libre-service», ajoute Christoph Stucki. Le projet devrait voir le jour d’ici à 2013. «Au total, 1600 vélos seront mis à la disposition des Genevois dans quelque 145 stations», prévoit Eric Forestier. Les véhicules seront accessibles aux détenteurs d’abonnements journaliers ou annuels. «A Genève, contrairement à ce qui s’est passé dans d’autres villes, le réseau sera développé en parfaite synergie avec celui des transports publics», s’enthousiasme le directeur. Finalement, les dirigeants d’unireso rêvent surtout que l’évolution de l’offre de transports s’accompagne d’un changement dans les mentalités. «Tout le monde s’accorde à dire que le bus, le tram ou le train constituent des moyens de déplacement écologiques, durables à un prix incitatif, remarque Eric Forestier. J’aimerais que les transports publics deviennent la norme dans la vie des gens.»

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INFO VOYAGEURS

Des

INFO VOYAGEURS

horaires à la seconde près

Les voyageurs peuvent désormais planifier leurs déplacements en fonction du trafic et gagner ainsi un temps précieux. Cela grâce à un nouveau service disponible sur iPhone, smartphone et internet. Les tpg ont lancé cet été un nouveau service informatique visant à faciliter la vie des voyageurs. Le système permet de consulter, en temps réel et en quelques clics seulement, les horaires des bus et des trams, les

possibilités de correspondances ou encore les conditions de circulation. Résultat? Les voyageurs peuvent organiser leurs déplacements avec précision, en fonction de l’état du trafic, et ainsi gagner du temps. Ce nouveau service informatique est disponible via trois plateformes: une application pour iPhone (à télécharger gratuitement sur l’App Store), un site web mobile pour les détenteurs de smartphone ou encore le site www.tpg.ch, pour les internautes.

Le système a été conçu par l’équipe du Projet d’information en temps réel (PITRe) des tpg, menée par Antoine Stroh du SIT (Systèmes d’informations & télécommunications) avec Franck Modola, PierreOlivier Michel, du SIT ainsi que Michaël Chopard et Pascal Summermatter du secteur Ventes, Marketing & Promotion. Il a été mis en œuvre avec l’aide de sept fournisseurs parmi lesquels figurent GFI Informatique, Inéo, Swisscom, Safe Host ou encore Infomaniak.

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«Dans ce projet, chaque seconde avait son importance» Responsable du Projet d’information en temps réel (PITRe), Antoine Stroh, 38 ans, travaille depuis 2006 aux tpg en temps que chef de projet informatique. Il raconte le développement de ce système performant. Comment est née l’idée de mettre au point un tel service? Les tpg récoltent tous les jours quelque 200’000 horaires de passage de véhicules sur la base de données du SAEIV (ndlr: système d’aide à l’exploitation et à l’information des voyageurs). Rendre ces informations accessibles aux voyageurs me semblait nécessaire. Le service marketing cherchait parallèlement à améliorer le service à la clientèle et le projet PITRe est né de la rencontre de ces envies. Quel est le degré de précision des informations en «temps réel»? Les horaires sont actualisés automatiquement toutes les vingt secondes, en fonction de la progression des véhicules.

 Direct

Quels étaient les points sensibles du projet? Le plus difficile a été d’assurer la rapidité et l’immédiateté de la transmission d’informations. Cela compte tenu des nombreuses étapes intermédiaires entre le véhicule et le voyageur (voir illustration). Il s’agit donc d’un travail de longue haleine. Comment avezvous vécu cette expérience? C’était un travail passionnant, mais aussi très prenant. Dans ce projet, chaque seconde avait son importance. Cette année, par exemple, j’ai passé beaucoup de temps à regarder passer les bus pour vérifier que l’information sur mon iPhone était pertinente. Week-ends compris, en promenant mon fils dans sa poussette! Et quel sentiment avez-vous aujourd’hui par rapport à l’aboutissement de ce projet? Concrétiser une idée est quelque

le bulletin des abonns unireso  automne 2011

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chose de très satisfaisant. Aujourd’hui, je constate que ce service est apprécié de la population. C’est bien sûr une très belle récompense. Le système peut-il encore être amélioré? Les possibilités sont nombreuses. Nous aimerions notamment développer une application spécifique pour Android et améliorer la fonction «recherche d’itinéraire». Et pourquoi pas étendre ce service en temps réel à d’autres opérateurs unireso, comme le réseau TAC ou CFF, par exemple.

4 internet

Comment circule .

2. Il envoie son positionnement au serveur temps réel

- Application gratuite iPhone - Site web mobile http://m.tpg.ch - Nouvelle fonctionnalité sur www.tpg.ch

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l’information?

Le véhicule récupère sa position GPS, via le satellite d’une part et son système odométrique d’autre part, qui lui permet de connaître précisément son positionnement.

1 succès, 3 possibilités

3

SAEIV via un réseau radio numérique géré par les tpg.

3. Le serveur temps réel calcule l’heure exacte du passage du véhicule aux prochains arrêts en tenant compte également des éventuelles actions de régulation en cours.

4. L’information est envoyée vers un serveur intermédiaire: le web-service PITRe, qui fait office de sas sécurisé pour des accès depuis internet.

5.

Les voyageurs demandent des informations quant aux prochains départs via l’un des trois canaux à leur disposition: iPhone, webmobile ou web.

6. Le voyageur visualise l’information sur son smartphone ou son ordinateur.

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© Thierry Parel

Les découvertes du renard

Le réseau évolue et accueille

Des plats sains et variés chez

«I feel bio»

Ce nouveau restaurant de la rue de la Corraterie sert une cuisine méditerranéenne élaborée uniquement avec des produits issus de l’agriculture biologique. Depuis le mois d’avril, «I Feel Bio» accueille ses clients dans un décor sobre et élégant pour leur faire découvrir toute la richesse de la cuisine bio. Chic et pétillante, la gérante Sophie Lyonnet a toujours été passionnée par la corrélation entre alimentation et santé. Elle s’est lancée en 2011. «J’avais envie de créer un lieu convivial, urbain, avec des plats à la fois sains et savoureux. Un endroit où j’aurais aimé déjeuner.» Pour mener à bien ce projet, la responsable des lieux a su bien s’entourer puisqu’elle travaille avec Anita Lalubie, qui n’est autre que la cheffe de l’émission culinaire «Al dente», de la TSR. «J’essaie de mettre de la couleur dans mes plats pour qu’ils donnent envie d’être mangés, explique-t-elle. Le désir, avant de passer par les papilles, doit passer par les yeux.» Comme à la télévision, la cuisinière fait ici son show. Il faut dire que l’aménagement de l’espace s’y prête bien: tout en longueur, la salle à manger débouche sur la cuisine. «Cette ouverture sur les coulisses permet aux clients de prendre

 Direct

conscience de la transformation des produits, et ainsi de savoir exactement ce qui se trouve dans leur assiette», raconte Sophie Lyonnet. Au centre du restaurant se dresse une grande table pouvant accueillir jusqu’à 24 personnes. Près de la vitrine, des fauteuils et une petite table accueillent les couples à la recherche d’intimité. Côté menu, la carte varie tous les jours et selon les saisons. La part belle est faite aux saveurs méditerranéennes. Les plats 100% bio peuvent être mangés sur place ou emportés. A midi, le restaurant propose deux plats du jour avec entrée et dessert: l’un végétarien, à environ 22 francs,

le tram à l’autre avec viande ou poisson, autour des 25 francs. «Les desserts varient mais le fondant au chocolat reste un classique. Les clients l’adorent!»

Adresse 12, rue de la Corraterie, 1204 Genève T. 022 300 02 02, www.ifeelbio.com BUS 1,2,3,5,7,10,19,20 ARRÊT BEL-AIR (PONT) BUS 2,4,7,20,36,D ARRÊT BEL-AIR (CITÉ) TRAMS 12,16,17 ARRÊT BEL-AIR (CITÉ)

Horaires Ouvert du lundi au vendredi: 7h30-19h30 Soirées sur réservation

«Verrines de riz au lait et pommes caramélisées», façon I Feel Bio Recette pour six / huit personnes Ingrédients 200 g de riz rond, 1 l de lait entier, 50 cl de crème liquide 35%, 150 g de sucre en poudre, 1 gousse de vanille, 100 g de serré maigre, 4 ou 5 pommes granit, cannelle en poudre. Marche à suivre Rincer le riz avec de l’eau très chaude et le mettre à cuire dans une casserole avec le lait, 15 cl de crème, 100 g de sucre et la gousse de vanille préalablement fendue. Mélanger le tout et cuire à feu doux pendant une heure. Une fois le riz cuit, ajouter 15 cl de crème pour plus d’onc-

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tuosité. Eplucher les pommes et les couper en petits dés. Mettre le sucre à caraméliser directement dans une poêle, puis ajouter les pommes et la cannelle. Faire revenir le tout quelques minutes. Monter en neige les 20 derniers cl de crème et y ajouter délicatement le serré maigre. Incorporer l’appareil au riz tiédi et bien mélanger. Présentation Déposer une couche de pommes caramélisées au fond d’une verrine, une couche de riz au lait puis à nouveau une couche de pommes caramélisées. Réserver au réfrigérateur deux à trois heures.

Bernex

A partir de décembre 2011, le tram 14 poursuivra sa course jusqu’à Bernex. Les déplacements seront bientôt plus fluides et plus rapides, grâce à la simplification du réseau de trams et aux réaménagements des lignes de bus et trolleybus. D’importantes modifications des lignes de transports publics devraient voir le jour dès le 11 décembre 2011. La première à signaler concerne le tram 14, qui devrait voir son parcours étendu sur un tronçon de 6,5 km, de Coutance au P+R de Bernex. Ce prolongement met fin aux travaux d’infrastructures du centre-ville.

les rames 12, 14 et 15. Les lignes 13, 16, 17 et 18 n’existeront plus. Cette simplification s’inscrit dans une logique d’efficacité sur le long terme. Le réseau trams s’est beaucoup développé au cours de ces dix dernières années, notamment avec les extensions sur Meyrin, CERN et bientôt Bernex. Avec sept lignes qui s’entrecroisent et des trams qui s’interlignent, le modèle est arrivé à saturation. Le concept d’exploitation a donc dû être révisé, afin notamment de répondre à la demande du Conseil d’Etat d’une augmentation de l’offre de transports publics.

L’arrivée du tram à Bernex implique des changements pour les véhicules circulant sur la route de Chancy. Ainsi, les lignes 2, 19, K et L emprunteront de nouveaux parcours pour desservir les zones environnantes.

Ce système de tram sur trois lignes permet surtout d’assurer un service plus fiable: chaque ligne étant indépendante des autres, une éventuelle perturbation n’affecte désormais plus qu’une seule d’entre elles. D’où ce nouveau concept qui, à terme, devrait faciliter l’ajout de nouvelles extensions.

Un réseau de trams plus simple et plus fiable Le prolongement de la ligne 14 représente une opportunité: c’est l’occasion de créer une organisation plus claire et mieux adaptée aux besoins des voyageurs. Ainsi, trois lignes de tram au lieu de sept sillonneront désormais la ville:

Des fréquences augmentées Bon à savoir: ces réaménagements de lignes n’ont pas d’impact sur la qualité du service: tous les arrêts desservis continueront à l’être. Les fréquences de passage seront même augmentées. En revanche, les transports en commun fonctionnant en réseau, ce nouveau

concept implique des changements de parcours pour plusieurs bus et trolleybus (voir détails en pages 16 et 17). L’offre de transport augmente Ces modifications du réseau répondent aux objectifs du contrat de Prestation passé entre l’Etat et les transports publics genevois pour la période allant de 2011 à 2014. Ce dernier a l’ambitieux programme de développer l’offre de transports de 35% durant ce laps de temps. A noter que, ces dernières années, l’augmentation de l’offre semblait déjà spectaculaire: des hausses de 25% ont été enregistrées de 2004 à 2007, puis de 25% encore de 2007 à 2010

Pour plus de détails Les informations les plus importantes concernant les réaménagements du réseau seront diffusées sur les écrans dans les véhicules et dans la presse. Plus de détails seront disponibles sur le site internet: www.tpg.ch. Des renseignements peuvent aussi être demandés par téléphone à Information mobilité unireso au 0900 022 021 (CHF 0,94 l’appel depuis un réseau fixe en Suisse) et aux communes, qui travaillent en lien étroit avec les tpg.

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PLAINPALAIS

PALETTES carouge meyrin-gravière

STAND

GARE CORNAVIN

cern

Côté trams, 3 chiffres NATIONS

MOILLESULAZ

à retenir

PALETTES

BEL-AIR

La ligne 14: elle reliera P+R Bernex à Meyrin-Gravière et Stand à CERN en passant par Gare Cornavin.

La ligne 15: elle relie Palettes à Nations en passant par Stand et Gare Cornavin.

Les lignes Noctambus rebaptisées

La ligne 12: elle relie Palettes à Gare de ChêneBourg / Moillesulaz. gare chêne-Bourg

meyrin-gravière

NATIONS

cern

MOILLESULAZ GARE CORNAVIN BEL-AIR STAND

P+R BERNEX

Pour des raisons techniques (affichage, applications web), le nom des 12 lignes régionales Noctambus changera le 11 décembre 2011: les chiffres disparaissent, remplacés par des lettres qui font référence à des noms d’étoiles et de constellations.

carouge PALETTES

PLAINPALAIS

Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne

N3 ( N3 ( N5 ( N6 ( N13 ( N13 (

Gex): ligne NE (Electra) Bardonnex): ligne NO (Orion) Divonne): ligne NT (Talita) Hermance): ligne NS (Sirius) Gland): ligne ND (Dana) Avusy): ligne NM (Maïa)

Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne Ligne

N16 N16 N20 N20 N33 N67

( ( ( ( ( (

Saint-Genis): ligne NA (Andromède) Jussy/Monniaz): ligne NK (Kaffa) Chancy): ligne NJ (Jabbah) Prés des Plans): ligne NV (Véga) Corsier): ligne NP (Pégase) La Plaine): ligne NC (Cassiopée)

Des changements sur les lignes urbaines… Ligne 1: elle continuera à desservir les Pâquis, traversera le pont de la Coulouvrenière puis Plainpalais, Hôpital et Florissant. La ligne montera sur le haut des Eaux-Vives pour effectuer son terminus à Petit-Bel-Air. Ligne 2: elle traverse la ville d’Onex, où elle effectue son terminus. Elle laisse sa place au tram 14 sur la route de Chancy, à Bernex. Ligne 3: pas de changements entre Gardiol et Cornavin. Elle continuera sa course par le pont du Mont-Blanc, Rive, Musée d’art et d’histoire, Athénée et effectuera son terminus à Crêts-de-Champel. Ligne 5: elle continuera à desservir l’Aéroport. Elle n’effectuera plus son terminus à l’Hôpital, mais à Thônex-Vallard Douane, en passant par Cornavin, Bel-Air, Rive, Terrassière et Malagnou, en remplacement des lignes 20 et 27. Ligne 7: pas de changements sur ses terminus. Entre Bel-Air et Hôpital,

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la ligne passera par la place Neuve au lieu de Rive (comme l’actuelle ligne 3). Les parcours des lignes 3 et 7 sont inversés depuis Athénée. Ligne 9: elle remplacera la ligne 27, entre Cornavin et Le Lignon. Depuis 22-Cantons, elle prendra la rue de Lyon et effectuera tous les arrêts de l’actuelle ligne 27, jusqu’à Tours Lignon. Ligne 10: elle continuera à desservir l’Aéroport, mais effectuera désormais son terminus à Rive, après avoir desservi les arrêts Bel-Air Cité (et non plus Bel-Air Pont) et Molard, cela dans l’attente de son prolongement vers les communaux d’Ambilly.

Ligne 20: cette ligne disparaît, remplacée de Louis-Hubert à Cressy par la ligne 21. Ligne 21: son parcours est prolongé jusqu’à Cressy. La ligne desservira au passage la ville d’Onex, en remplacement de la ligne 20 qui disparaît. Son terminus aux Eaux-Vives reste inchangé. Ligne 27: la ligne disparaît, remplacée entre Cornavin et Le Lignon par la ligne 9.

… et régionales (région champagne) Lignes K et L: les deux lignes desserviront désormais le village de Bernex, en remplacement des lignes de trolley 2 et 19. Au départ de ChancyPougny-Gare, la ligne K desservira notamment Avully, Cartigny et Bernex tandis que la ligne L, au départ d’Avusy, desservira Sézegnin, Soral, Laconnex et Bernex. Le terminus de

ces deux lignes ne s’effectuera plus à Ecole de Médecine. Son emplacement définitif n’est pas encore défini (plus d’informations sur www.tpg.ch). Navette 47: la ligne est créée pour assurer une bonne offre dans le village de Bernex et offrir des correspondances optimales avec le tram.

Ligne S: la ligne est prolongée de Croisée Confignon à Lully (PréLauret), en remplacement de la ligne L, qui ne desservira plus Confignon et Lully suite à la mise en service du tram. Les autres lignes conservent leurs parcours actuels.

Ligne 19: son tracé ne change pas entre Genève-Plage et Jonction. Cependant au lieu de monter la route de Chancy en direction de Bernex, la ligne empruntera désormais la route de Saint-Georges, comme l’actuelle ligne 10, et effectuera son terminus dans le centre d’Onex.

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© Thierry Parel

excursion

D’arbre en

arbre, à Divonne-les-Bains

A trente minutes de Genève, le parc Forestland propose plusieurs parcours d’accrobranche pour se déplacer comme Tarzan et Jane. L’aventure peut se poursuivre par une balade sur l’un des nombreux sentiers pédestres de la région. «Ce que je préfère, c’est la tyrolienne, raconte Mathilde, 12 ans, dans un large sourire. J’adore me laisser glisser dans les airs.» A deux pas du lac de Divonne-les-Bains, le parc Forestland accueille les familles à la recherche de sensations. Passerelles, ponts de cordes, filets à grimper, diverses installations permettent d’évoluer dans les arbres à la manière de nos lointains cousins.

 Direct

Les participants se déplacent dans les branches équipés d’un système d‘auto-assurage emprunté à l’escalade en montagne et à la via ferrata. «La pratique est dérivée de l’armée, explique l’un des responsables du parc. Les commandos s’entraînaient sur des parcours de ce type, en moins sécurisés.» De ce côté-là, rien n’est laissé au hasard dans le parc français. Une équipe d’animateurs surveille sans relâche les installations depuis le sol, et du personnel hautement qualifié se tient à disposition en cas de panique. «Un jour, mon petit-fils de 8 ans a été pris de vertige au milieu du parcours, se souvient Doris Juillerat, 68 ans. Les gardiens du parc sont allés le cher-

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cher et l’ont redescendu en rappel. Ils sont très bien organisés.» Le parc comprend trois parcours à 10, 15 et 20 m de hauteur. «Le degré de difficulté et la longueur varient pour s’adapter à tout le monde, enfants comme adultes, néophytes ou sportifs entraînés», explique l’un des responsables du parc. L’accrobranche constitue sans aucun doute l’activité phare du parc de loisirs de Divonne-les-Bains, mais ceux que l’idée d’évoluer parmi les feuillus ne tente pas ne sont pas en reste. Ils peuvent par exemple se rabattre sur le «Forest Bungy», un trampoline sur lequel on saute tout en étant attaché à la taille par deux grands élastiques.

Petit train, parc de boules, des installations sont également prévues pour les tout-petits. En sortant du parc, de nombreux sentiers pédestres balisés invitent à la promenade. Comme ce circuit autour du lac, par exemple, qui permet de profiter de la nature loin des voitures. Long de 3,2 km, on le parcourt à pied, à vélo ou encore en roller. Pratique pour les personnes non motorisées, de nombreux sentiers partent directement de la ville. L’un d’entre eux, par exemple, débute à l’Office du tourisme et remonte jusqu’à la source de la Divonne. Après ces efforts, le restaurant asiatique Keo offre une pause bienvenue. Fortement apprécié des connaisseurs, cet établissement du centreville propose une excellente cuisine, dans un cadre agréable. Mais attention, la réservation est conseillée car les clients affluent!

Le parc aventure

Pour se restaurer

Forestland Avenue du Pont des Iles 01220 Divonne-les-Bains T. +33 450 205 394 www.forestland.net Ouvert le samedi, le dimanche et le mercredi après-midi (en semaine, ouvert pour les groupes sur réservation) BUS 811, arrêt Divonne-les-Bains Gare

Kéo Restaurant 331, Grande-Rue 01220 Divonne-les-Bains T. +33 450 203 364 Ouvert le soir, du mardi au vendredi, et le samedi toute la journée BUS 811, arrêt Divonne-les-Bains Gare

Tarifs Enfants: 11,50 € (14 € dès 1,20 m) Moins de 16 ans (dès 1,40 m): 16 € Adultes: 19 € Matériel Aucun équipement spécial n’est requis pour cette activité. Baudrier, mousquetons, longes et poulies sont fournis sur place. A leur arrivée, les participants apprennent à utiliser leur matériel lors d’une petite séance donnée par un guide diplômé.

Comment s’y rendre Depuis la gare Cornavin, prendre le train régional en direction de Coppet et descendre au terminus. De là, prendre le bus 811 en direction de Nyon et descendre à la gare de Divonne-les-Bains. Le trajet dure environ trente minutes. Durée estimée de l’excursion Prévoir une demi-journée, dont deux heures pour le parcours d’accrobranche. Informations complémentaires www.unireso.com et www.tpg.ch

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Calendrier gshc

Matchs du

Genève-Servette

Hockey Club, Saison 2011 - 2012 Septembre 2011 Samedi 10 Samedi 17 Mardi 20 Vendredi 23 Samedi 24 Mardi 27 Vendredi 30

SC Langnau Tigers EV Zug HC Ambrì-Piotta HC Fribourg-Gottéron SC Bern EHC Kloten Flyers Rapperswil-Jona Lakers

A l’extérieur A l’extérieur A domicile A l’extérieur A domicile A domicile A l’extérieur

Octobre 2011 Samedi 1er HC Lugano Mardi 4 HC Davos Vendredi 7 Zurich SC Lions Samedi 8 Zurich SC Lions Mardi 11 SC Bern Vendredi 14 EHC Kloten Flyers Samedi 15 SC Langnau Tigers Mardi 18 EHC Bienne Vendredi 21 EHC Bienne Samedi 22 EV Zug Mardi 25 HC Ambrì-Piotta Vendredi 28 HC Fribourg-Gottéron Samedi 29 SC Bern

A domicile A l’extérieur A l’extérieur A domicile A domicile A l’extérieur A domicile A domicile A l’extérieur A domicile A domicile A domicile A l’extérieur

Décembre 2011 Vendredi 2 Samedi 3 Mardi 6 Vendredi 9 Samedi 10 Mardi 20 Vendredi 23

SC Langnau Tigers EHC Bienne Rapperswil-Jona Lakers EV Zug HC Fribourg-Gottéron EHC Kloten Flyers Zurich SC Lions

A l’extérieur A domicile A l’extérieur A l’extérieur A domicile A l’extérieur A domicile

Janvier 2012 La rentrée du Genève Servette Hockey Club C’est la reprise pour le GSHC. Avec une équipe riche de six nouveaux joueurs, jeunes et prometteurs, et après avoir joué une douzaine de matchs amicaux durant l’été, l’équipe reprend le championnat le 10 septembre. Pour son premier match à domicile, à la patinoire des Vernets, les Grenat se confronteront le 20 septembre au Hockey Club Ambrì-Priotta. Le même jour aura lieu l’inauguration de la nouvelle tribune VIP. Le club invite ses fans à venir en nombre pour fêter ce double évènement.

Lundi 2 Samedi 7 Samedi 14 Dimanche 15 Samedi 21 Dimanche 22 Mardi 24 Vendredi 27 Samedi 28

SC Bern A l’extérieur EHC Bienne A l’extérieur HC Ambrì-Piotta A l’extérieur HC Lugano A domicile Rapperswil-Jona Lakers A domicile HC Davos A l’extérieur HC Fribourg-Gottéron A domicile SC Langnau Tigers A domicile EHC Bienne A l’extérieur

Février 2012 Vendredi 3 EV Zug Samedi 4 HC Fribourg-Gottéron Mardi 14 SC Bern Samedi 18 SC Bern Vendredi 24 EHC Kloten Flyers Samedi 25 Zurich SC Lions

A domicile A l’extérieur A domicile A l’extérieur A domicile A l’extérieur

Sous réserve d’imprévus. Sauf mention contraire, tous les matchs ont lieu à 19h45. Matchs premium (tarification modifiée)

Novembre 2011 Mardi 1er Vendredi 4 Samedi 5 Mardi 15 Vendredi 18 Samedi 19 Vendredi 25 Samedi 26

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HC Davos A domicile Rapperswil-Jona Lakers A domicile HC Lugano A l’extérieur HC Davos A domicile HC Fribourg-Gottéron A l’extérieur EHC Bienne A domicile HC Ambrì-Piotta A l’extérieur HC Lugano A l’extérieur

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transferis ceva

cinéma

J’aime

« tout ce qui roule, vole et transporte» Grégory Camp occupe depuis janvier 2011 le poste de directeur chez Transferis, une société commune aux CFF et à la SNCF chargée du marketing du futur RER franco-valdo-genevois (FVG). Durant son temps libre, ce quarantenaire franco-suisse profite de la proximité des montagnes pour s’adonner à ses sports favoris. Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Transferis? Après avoir travaillé en tant que chef de projet dans le secteur privé de l’horlogerie de luxe, je suis heureux de prendre part à un défi ambitieux, celui du RER FVG. J’apprécie aussi le fait que l’approche soit orientée vers la satisfaction du client. De manière générale, j’aime tout ce qui roule, vole et transporte. En quoi consiste votre travail? Ma mission en tant que directeur est de permettre à Transferis d’être l’ambassadeur du futur RER FVG et de faire le lien entre les CFF et la SNCF; mes origines française et suisse m’aident à anticiper les défis d’une collaboration entre deux pays frontaliers. Quel poste occupiez-vous auparavant? J’ai suivi une formation d’ingénieur mécanicien et aéronautique à l’Estaca,

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à Paris, avant de travailler dans l’industrie automobile au sein d’une entreprise active en France et en Allemagne. Cette expérience professionnelle internationale est un réel atout pour mon poste actuel en Suisse. Je me suis ensuite orienté vers le consulting en travaillant dans une compagnie suisse de conseil en innovation pour finalement entrer dans le secteur de l’horlogerie, où je suis resté trois ans. Comment occupez-vous votre temps libre? Jeune papa, je profite de ma famille mais aussi de mes amis. Habitant à Genève, j’apprécie particulièrement qu’on puisse se rendre dans différents lieux de loisirs en si peu de temps. J’aime le sport, notamment le ski, le golf et me promener en montagne. Plus relié à ma profession, je suis un grand fan de nouvelles technologies. Quel est actuellement votre plus gros défi? Entretenir la flamme du projet CEVA, qui a bénéficié d’un magnifique plébiscite lors de la votation de novembre 2009, mais dont le lancement reste encore freiné par un potentiel appel des opposants. Je dois être capable de relancer quotidiennement la machine et démontrer à quel point cette nouvelle liaison est indispensable pour la mobilité de tout le bassin franco-valdo-genevois.

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Quels sont les principaux avantages de ce projet pour les voyageurs? Le futur RER va permettre de se déplacer en évitant les problèmes de bouchons bien connus à Genève. Et cela tout en préservant l’environnement. Les bureaux de Transferis étant situés à Annemasse, au cœur du réseau, je serai moi-même un futur utilisateur du train, qui me permettra d’être sur mon lieu de travail en quinze minutes!

Les

Depuis plus d’une année, l’offre Moviemove permet aux abonnés annuels d’unireso de se faire une toile pour 13,50 francs (au lieu de 18,50 francs) tous les lundis. Ceux qui n’ont pas d’abonnement ne sont pas oubliés: acheter son billet sur internet donne le droit de circuler librement sur les lignes unireso du Tout Genève, durant les deux heures qui précèdent et suivent la projection de leur choix. Un petit plus pour l’environnement et pour les cinéphiles!

Le RER, en service à l’horizon 2017 Le RER franco-valdo-genevois est la future liaison ferroviaire régionale qui s’étendra sur les cantons de Genève et de Vaud, ainsi que dans la Région Rhône-Alpes française. Sa construction dépend du projet CEVA, un tunnel qui devrait relier la zone de la gare Cornavin avec celle des Eaux-Vives et d’Annemasse. L’acceptation du financement de ce chantier a été voté en 2009, mais le projet a subi depuis de nombreux recours. Ces oppositions ont finalement toutes été rejetées par le Tribunal administratif fédéral en juin 2011, ouvrant la voie au démarrage des travaux, dès l’automne. Sous réserve de nouvelles actions judiciaires de la part de certains opposants, ceux-ci devraient durer six ans du côté suisse et trois du côté français.

lundis du cinéma

www.moviemove.ch

Billetterie sur internet Acheter son billet d’entrée en ligne permet d’éviter les files d’attente aux caisses. Le paiement peut se faire au moyen d’une carte de crédit, d’une carte Pathé Friends ou d’une carte Le Pass. La procédure à suivre est simple, il suffit de: sélectionner le film de son choix sur www.pathe.ch choisir le jour et l’heure de la séance suivre les instructions à l’écran imprimer son billet et passer directement au contrôle, à l’entrée du cinéma www.pathe.ch

Formules spéciales pour les juniors Ouvert aux enfants entre 5 et 12 ans, le Club Ciné Junior des cinémas Pathé permet de profiter de nombreux avantages. Parmi ceux-ci: des invitations à des avant-premières exclusives, des promotions, des concours ou encore des séances de cinéma spéciales. Gratuite, l’inscription peut se faire en ligne sur www.pathe.ch. Pathé organise également des anniversaires pour les enfants de 7 à 12 ans, avec au programme un goûter d’anniversaire, un film et même des animations. Inscription sur: www.pathe.ch

Des informations en continu sur Facebook Depuis ce printemps, les cinémas Pathé Balexert, Rialto et Rex possèdent leur propre page Facebook, intitulée «Pathé Genève». Celle-ci regroupe les dernières informations sur les cinémas, ainsi que d’autres actualités. Idéal pour tout savoir sur les dernières sorties et bénéficier d’informations en continu. Sympa: des concours avec des surprises à la clé sont régulièrement organisés. Pour consulter la page, il suffit de taper «Pathé Genève» sur Facebook, puis de cliquer sur «j’aime».

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© Régis Colombo / diapo.ch

Votre

caves ouvertes

avis nous intéresse

Bons plans

Afin de mesurer votre satisfaction concernant le magazine Direct, nous vous invitons à participer au sondage en suivant le lien ci-dessous. Support de communication privilégié entre unireso et ses abonnés, le bulletin annonce notamment les changements sur le réseau, les modifications tarifaires ou zonales ainsi que les actualités de l’entreprise. Profitez de donner votre avis sur son contenu en remplissant un questionnaire. L’opération ne prend pas plus de cinq minutes! Le sondage, entièrement anonyme, est disponible en ligne sous: www.surveymonkey.com/s/MagazineDirect

A la rencontre des

vignerons

Comme de coutume à l’occasion des Caves ouvertes, les tpg ont mis à disposition des navettes gratuites circulant entre les différents domaines viticoles. Un service apprécié des visiteurs, venus nombreux cette année. En ce dernier week-end de mai, le soleil inondant les vignes de ses rayons a été aussi apprécié que la fraîcheur des caves à vin. Lors de la journée des Caves ouvertes, les vignerons du canton ont ouvert les portes de leur domaine à une foule de curieux, simples amateurs et ou connaisseurs avertis, afin de leur faire découvrir leurs derniers millésimes. Comme chaque année lors de cette manifestation, les tpg ont mis à la disposition des visiteurs des navettes gratuites pour relier les domaines viticoles du canton. Au total, six minibus et deux autobus ont transporté pas moins de 3250 voyageurs! «Monter dans une navette et se laisser guider au gré de ses envies permet de faire des rencontres insolites avec les vignerons, même en dehors des villages», raconte Aline, 23 ans, Genevoise habituée des Caves ouvertes. Agée de 78 ans, Françoise Berguer est une vigneronne d’exception qui gère d’une main de maître les 12 ha

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Grâce aux partenariats unireso, chaque abonné annuel a droit à deux invitations pour le spectacle de son choix et dans la mesure des places disponibles. Seules les inscriptions effectuées sur le site ci-dessous seront prises en compte. Aucune réclamation, par mail ou téléphone, ne sera considérée. Seules les personnes bénéficiant de places recevront une confirmation par mail, au plus tard deux semaines après leur inscription. Réservées aux abonnés annuels, les offres peuvent être consultées sur: www.unireso.com/pages/espace_abonnes

du Domaine Au Clos des Gondettes, à Satigny. «Vu la forte affluence des visiteurs, ces navettes sont très appréciées, raconte-t-elle. Elles permettent d’éviter les bouchons.» Françoise Berguer a été la première femme à faire l’école d’œnologie à Lausanne, dans les années 1950. «Il fallait être assez inconsciente pour faire ce métier d’hommes à l’époque, reconnaît-elle. Maintenant, on remarque que la profession se féminise, notamment grâce au fait qu’elle est moins physique.»

à la récolte, il va falloir être prêt à temps», explique la patronne. Jamais fatiguée Françoise Berguer? «La retraite ne fait pas partie de mon plan de carrière et j’ai une très bonne équipe qui m’entoure!» A l’année prochaine donc, pour un tour de découvertes et de rencontres, avec les navettes!

Le bal des

navettes

Présente depuis les toutes premières manifestations du genre il y a vingt ans, elle observe: «La journée des Caves ouvertes est devenue très touristique. Elle attire toujours plus de jeunes parlant l’anglais et l’espagnol.» Pour attirer leur attention sur les spécialités du domaine, la vigneronne a créé un bistrot dans son pressoir. «Cela marche très bien. C’est un bon moyen pour maintenir l’esprit convivial de la manifestation.»

Sur la rive droite, six minibus ont circulé en boucle et toutes les sept minutes entre Noirettes, Russin, Les Tilleuls, Dardagny, Essertines et Les Baillets. Toutes les vingt minutes, deux autobus synchronisés avec les trains régionaux ont transporté les voyageurs de La Plaine-Gare vers Russin, Noirettes, effectuant ensuite une boucle entre Le Châtelet, Taboret, Satigny, Satigny-Gare et Peney-Dessus, avant de revenir sur Noirettes, Russin et La Plaine-Gare.

Avec la sécheresse de ces derniers mois, les vendanges se feront cette année trois semaines plus tôt que d’habitude. «Les pluies de juillet ont été accueillies avec soulagement car elles permettent de faire grossir le raisin. Mais cela provoque aussi un certain stress par rapport

Sur la rive gauche, un véhicule au depart de Vésenaz a effectué toutes les trente minutes la liaison entre Vésenaz, Meinier, Merlinge, La Chêna, Ch. des Turaines, Gy-Eglise, Jussy-Place, La Loure, Choulex, Vandœuvres, Carre d’Aval, Corsier, Anières-Douane, Anières-Centre et Collonge.

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Orchestre de chambre de Genève

GRÜ / Transthéâtre La saison du GRÜ / Transthéâtre commence avec le festival d’art contemporain «Espaces temporaires», du 29 septembre au 9 octobre. Au programme: performances, concerts, détournements urbanistiques et conférences dans et sur la rue. Du 4 au 6 novembre, le théâtre accueille la pièce «Clôture de l’amour» de Pascal Rambert, mise en scène d’un texte bouleversant sur la rupture. Du 11 au 27 novembre enfin seront organisées trois semaines de spectacles, de débats et de workshops avec le festival «Who’s afraid of performance art?». Pour tous les spectacles de la saison 2011-2012 et sur présentation de leur abonnement à la billetterie, les abonnés annuels unireso bénéficient d’une réduction sur le prix des billets, vendus 10 francs au lieu de 15 francs. www.grutli.ch

Caddie Service Les abonnés annuels unireso peuvent se faire livrer gratuitement leurs courses à domicile, sur présentation de leur abonnement aux comptoirs d’accueil de l’association Caddie Service, situés dans les centres commerciaux participants, à savoir: La Praille, le centre commercial de Carouge, de Coop Onex, de Meyrincentre et Manor Genève. Ce service de livraison a été créé pour inciter les conducteurs à laisser leur voiture au garage. Il emploie des livreurs se déplaçant à vélo électrique uniquement. www.caddie-service.ch

unireso offre des places à ses abonnées annuels pour les prochains concerts d’abonnement de l’Orchestre de Chambre de Genève: «Voyage à Paris», le mardi 20 septembre à 20h30 au Victoria Hall, «Cartes blanches à» le mardi 18 octobre à 20h30 au BFM, «On invite» le mardi 1er novembre à 20h30 au Victoria Hall, «Mondes et créatures…» le 22 novembre à 20h30 au BFM et finalement «Etoiles», le vendredi 2 décembre à 20h30 au BFM. Lorsque les places gratuites sont épuisées, les abonnés annuels bénéficient d’une réduction sur le prix d’entrée, sur présentation de l’abonnement. Programme sur www.locg.ch Inscriptions sur

ZH Assurance

www.unireso.com/pages/espace_abonnes

Depuis le 1er janvier 2011, les abonnés annuels unireso qui contractent une nouvelle assurance auto auprès de la Zurich Assurance, à l’Agence générale de Cornavin, peuvent bénéficier de réduction allant jusqu’à 20%. Une offre peut être réclamée par téléphone au 022 908 50 70 ou par écrit en adressant sa demande à: agence.paolo.calquinhas@zurich.ch

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Bons plans

Théâtre de

Bons plans

Carouge

Véritable espace de création, le Théâtre de Carouge se dédie aux auteurs classiques et aux metteurs en scène qui donnent un souffle nouveau aux fondamentaux du théâtre. Dirigé par Jean Liermier, le lieu propose cette année pas moins de huit spectacles inédits en Suisse. Une affiche éclectique qui réunit metteurs en scène romands et français parmi les plus importants du moment. A l’agenda ces prochaines semaines: la reprise du succès de Jean Liermier «L’Ecole des femmes», de Molière, du 27 septembre au dimanche 2 octobre. Ce spectacle sera suivi d’une première en Suisse: l’exceptionnel spectacle musical «Têtes rondes et Têtes pointues» de Brecht, mis en scène par Christophe Rauck, qui aura lieu du 11 au 23 octobre. Deux pièces inédites seront jouées du 4 au 12 novembre pour célébrer la venue exceptionnelle d’un monstre sacré du théâtre russe Piotr Fomenko: «Loups et brebis» et «Le Bonheur conjugal». Du 23 au 18 décembre 2011 aura lieu la reprise d’un spectacle de Dominique Catton: «Les Bijoux de la Castafiore», première adaptation de l’œuvre d’Hergé. Un nombre variable de places gratuites est proposé aux abonnés annuels pour chaque spectacle du Théâtre de Carouge. Lorsque celles-ci sont écoulées, des réductions de 10% sont proposées aux abonnés annuels pour chacun des spectacles. Pour en profiter, il suffit de téléphoner au 022 343 43 43, puis d’indiquer son nom, son numéro d’abonné et la date du spectacle de son choix. Le détail du programme peut être consulté sur:

Forum de Meyrin

Spectacles onésiens

Des places gratuites sont à gagner par les abonnés annuels unireso pour «L’Eveil du printemps», le samedi 12 novembre à 20h30. Cette pièce de Frank Wedekind fit scandale à sa sortie en Allemagne, en 1891. Et pour cause: elle aborde presque sans détour les tourments des adolescents à l’éveil de leur sexualité. Le metteur en scène Omar Porras offre une version initiatique et incantatoire de ce conte.

Vingt places sont à gagner par les abonnés annuels pour les spectacles onésiens, qui ont lieu à la Salle Communale d’Onex jusqu’au 10 mai 2012. Pour les gagner, il suffit d’écrire à spectaclesonesiens@onex.ch jusqu’au 9 septembre 2011 en indiquant son prénom, son nom, son adresse complète ainsi que son numéro d’abonné.

Programme sur www.forum-meyrin.ch Inscriptions sur www.unireso.com/pages/espace_abonnes

Saint-Gervais Genève /  Le Théâtre Saint-Gervais Genève / Le Théâtre offre des places gratuites aux abonnés annuels, aux dates indiquées et pour les spectacles suivants: le mardi 13 septembre à 19h30 pour «La Plainte du bonheur», le jeudi 6 octobre à 12h30 et 18h30 pour «La Fureur noire», le samedi 12 novembre à 20h30 pour «Rhinocéros», les vendredi 25 et mardi 29 novembre à 19 heures pour «Utopie d’une mise en scène», le samedi 10 décembre à 20h30 pour «Sainte Ungrud des Abattoirs». Lorsque celles-ci arrivent à épuisement, les abonnés annuels bénéficient de réductions de 5 francs sur les spectacles de la saison 2011-2012 (15 francs au lieu de 20). Il suffit pour cela de présenter son abonnement à la billetterie du théâtre. Programme sur www.saintgervais.ch Inscriptions sur www.unireso.com/ pages/espace_abonnes

www.theatredecarouge-geneve.ch

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Programme sur

Grand Théâtre Le Grand Théâtre de Genève propose des places gratuites aux abonnés annuels unireso pour chacune des représentations suivantes: «André Chénier», les 19 et 22 septembre à 20 heures, un opéra d’Umberto Giordano (1867-1948), interprété par le Deutsche Oper Berlin, et dans lequel se mêlent passion, jalousie et culte de l’amitié. Toujours du côté des opéras, «L’Enlèvement au sérail» de Mozart, avec textes et dialogues parlés, sera donné le 22 novembre à 20 heures et le 27 novembre à 15 heures. Finalement l’opéra de Gioacchino Rossini «Le Comte Ory», les 27 et 29 décembre à 20 heures, ravira les amateurs de ballet en tout genre. «Soirée Ballets russes», avec trois classiques présentés par le Ballet du Grand Théâtre les 15 et 16 octobre, à 20 heures: «Les Sylphides», «Le Spectre de la rose» et «Petrouchka». «Marlis Petersen», la célèbre soprano coloratura accompagnée par le pianiste Jendrik Springer, donnera un récital le 26 novembre, à 20 heures.

www.spectaclesonesiens.ch

La Bâtie Le Festival de théâtre, danse, musique et performance de La Bâtie aura lieu du 2 au 17 septembre. Pour sa 35e édition, la manifestation met l’accent sur les tendances actuelles suisses et internationales les plus palpitantes, avec un focus sur la création ibérique. Les abonnés annuels bénéficient du tarif réduit pour tous les spectacles de la saison 2011, sur présentation de leur abonnement à la billetterie de la Salle communale de Plainpalais. Programme sur www.batie.ch

Capella Genevensis Des places sont proposées aux abonnés annuels unireso pour le concert du dimanche 27 novembre, qui aura lieu à 17 heures à la cathédrale Saint-Pierre. Dirigé par Claude-Xavier Hollenstein, l’orchestre se compose de quatre solistes, quatre choristes et sept instrumentistes (deux hautbois, un quatuor à cordes et un orgue positif). En première partie, il interprétera «Le Messiah» et «Zadok the Priest», de Georg Friedrich Haendel. Programme sur www.cappella-

Programme sur www.geneveopera.ch

genevensis.ch.

Inscriptions sur www.unireso.com/

Inscriptions sur www.unireso.com/

pages/espace_abonnes

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L’Orchestre international de Genève soutient le Japon Le vendredi 23 septembre, l’Orchestre international de Genève (OIG) présente un concert exceptionnel en faveur du Japon. Après un concert inaugural triomphal à Oman dans le cadre de la 40e Journée nationale du Sultanat d’Oman, l’OIG présente au Victoria Hall de Genève, le vendredi 23 septembre 2011, un concert unique sous la direction du célèbre chef d’orchestre Emmanuel Krivine accompagné d’un soliste considéré comme l’un des plus grands violoncellistes de notre époque, Gautier Capuçon. Grâce au soutien et à l’engagement de partenaires sensibles à la tragédie qui a récemment touché si durement le Japon et sa population, ce concert placé sous le haut patronage du consulat du Japon en signe de solidarité envers ce pays réunit 48 brillants et talentueux musiciens pour une soirée exceptionnelle riche en émotions. Au programme, l’Ouverture de «La Belle Mélusine» de Felix Mendels-

sohn-Bartholdy, le «Concerto pour violoncelle et orchestre no1 en la mineur» de Camille SaintSaëns, l’«Ouverture, Scherzo et Finale» de Robert Schumann, et la «Symphonie classique» de Sergueï Prokofiev. Présidé par Dominique Föllmi, l’OIG a pour objectif de programmer des concerts d’exception contribuant au rayonnement artistique de Genève sur la scène internationale. L’Ensemble présente la particularité de réunir, pour chaque projet artistique, des musiciens parmi les plus talentueux de la jeune génération, ainsi que des chefs d’orchestre et des solistes à la renommée internationale. Pour s’offrir un moment de bonheur musical dans le cadre exceptionnel du Victoria Hall, les billets peuvent être achetés auprès de la Billetterie de la Ville de Genève dans les points de vente habituels. Des places gratuites sont offertes aux abonnés annuels pour ce concert qui aura lieu au Victoria Hall, à 20h. Inscriptions sur: www.unireso.com/pages/espace_abonnes

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«J’aime l’idée de pouvoir

transmettre quelque chose» Isabelle Caillat, comédienne genevoise de 32 ans, est une actrice qui monte. On la connaissait dans la série de la TSR «T’es pas la seule», dans le rôle d’Eve Delarive, une citadine en hyper-maîtrise de sa vie. On la découvrira bientôt dans celui d’une jeune femme à la recherche de son équilibre dans «All that remains», un road-movie qui sortira dès l’automne sur grand écran. Elle révèle tout son talent dans ce film. Son interprétation a d’ailleurs été récompensée du Quartz 2011, lors de la Nuit du cinéma suisse, à Lucerne. Concernant la suite, l’actrice sera sur les planches du 22 septembre au 23 octobre 2011, dans «Le Malentendu» de Camus, au Théâtre des Amis.

possibles et m’ouvre un espace de liberté immense. Ce métier me permet de vivre les choses de manière profonde, tout en satisfaisant mon besoin de variété puisque je peux me projeter dans plusieurs histoires et ainsi, changer d’univers. J’aime aussi l’idée de pouvoir transmettre quelque chose aux gens.

Comment est née chez vous l’envie d’être actrice? J’ai commencé le théâtre à l’âge de 11 ans, un peu par hasard. Ma professeure, Claude Delon, était quelqu’un d’extraordinaire. Elle m’a rapidement transmis le goût de la scène, même s’il m’a fallu un certain temps avant de vraiment décider de devenir actrice. J’ai commencé une formation à 22 ans, au Stella Adler Studio, à New York.

Vous avez gagné cette année le Prix d’interprétation féminine pour votre rôle dans le film «All that remains». Cette récompense a-t-elle changé quelque chose pour vous? C’était un bel encouragement, et cela m’a peut-être donné plus de confiance. Mais gagner un prix reste quelque chose de très aléatoire. Ce qui a surtout changé pour moi, c’est l’attention croissante que me portent les médias ces derniers mois! Quoi qu’il en soit, je garde un très bon souvenir du tournage. Cela a été une expérience exceptionnelle.

Qu’est-ce qui vous plaît dans le métier d’actrice? Jouer m’apporte un certain équilibre. Cela me permet d’explorer plusieurs

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Plutôt théâtre ou cinéma? J’apprécie autant l’un que l’autre. Le métier est le même, mais la sensation en tant que comédienne diffère, tout comme la matière sur laquelle on se base ou encore la façon de raconter. Cette diversité me plaît.

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Que s’est-il passé de particulier? Pour la première fois, je n’ai pas eu peur avant de tourner. C’est certainement lié à la façon de travailler des réalisateurs (ndlr: Pierre-Adrian Irlé et Valentin Rotelli): nous avions reçu la bio de notre personnage mais découvrions le script jour après jour, un peu comme notre personnage. Le fait d’avancer sans résultat précis à atteindre m’a libérée de mon angoisse. Après avoir gravité entre Genève et New York, où souhaitez-vous vous installer? Mon expérience à New York a été incroyable mais aujourd’hui, ma vie est ici. La plupart des personnes avec qui j’ai travaillé se trouvent en Suisse et certaines d’entre elles sont devenues des amies. J’ai du plaisir à les retrouver aujourd’hui pour de nouvelles collaborations. Comment vous déplacez-vous en ville? Genève dispose d’un bon réseau de transports publics et j’ai de plus en plus tendance à laisser ma voiture au garage pour prendre le bus, le tram ou le vélo! Cela pour des raisons aussi bien écologiques que personnelles: c’est mieux pour la planète et cela évite les agacements liés au trafic et aux places de parking introuvables!

© Thierry Parel

interview


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