Au Lièvre Mort 3 + 9 = Bleu # 1 by Au Lièvre Mort 3 + 9 = Bleu

Au3 Lièvre Mort + 9 = Bleu REVUE POÉTIQUE MULTIMÉDIA

LA TRAMONTANE AU CUL PRINTEMPS 2012

YVES JUSTAMANTE / AURORE SOARES / CLARA DE ASÍS / MATHIAS RICHARD / ANA OROZCO / VIRGINIE GIRAULT / YANNICK TORLINI / VICTORIA DAVIS / LWO / AURÉLIEN MARION / ANTOINE BOUTE / LAURA VAZQUEZ / ELFUEGO FATUO / DOYOUBNF / CENDRES LAVY / NATYOT / FABIEN RIMBAUD ET LÉA MONTEIX / PIERRE ANTOINE VILLEMAINE / FRÉDERIQUE MANCEAU / NICOLAS ALMODOVAR / CÉDRIC MICCHI / AURÉLIE CANOVAS / ARNAUD MARTIN / USAGE IMMODÉRÉ DU MONDE / THOMAS PENANGUER / DANIEL RENÉ VILLERMET / DAVID CASTANER 1

(inspiration) La tramontane s’est prise le pied dans nos nerfs. Coincée dedans. Faisant crisser la machine jusqu’à la corde vibrante. Elle est le sentiment. La tram, elle ranime et retourne la tête par des images qui pénètrent à 190 km/h dans tous les pores. La pensée poétique est dans ce vent qui presse car la mort met en retard dès le début de la course. La sensation d’une perte de vitesse est intenable dès que ça ne souffle plus. Au moindre signe d’endormissement de la conscience, vient la crainte de perdre le mouvement, le mouvement qui rend vivant. Tenir le vent inspiré debout ! même en dormant. Il arrive même que des rafales inattendues nous poussent aux bords entre les dents où on serre fort sa vie. Le vent retient vivant. Crée on crée et recrée son vent pour le faire revenir le vent et nous avec, nous faire revenir avec le vent. Pour tenir vivant. Et dans ce N#1 « La tramontane au cul », on peut entendre des souffles. Virginie Girault

Virginie et moi, un jour il y a un an environ, on a parlé de ça, de créer une revue. On y a pensé beaucoup, on a discuté. Et la voici maintenant. Laura Vazquez

SOMMAIRE 3 + 9 = BLANC -

YVES JUSTAMANTE

P. 12

LA MAIN INVISIBLE

AURORE SOARES

P. 12

SANS TITRE

CLARA DE ASÍS

P. 13

CATEDRAL

MATHIAS RICHARD

P. 14

JE N’APPROUVE PAS MON CORPS

ANA OROZCO

P. 15

L’ADOMATIE DOCTEUR GREEN

VIRGINIE GIRAULT

P. 19

TOUT TERRASSE CRAMÉ NEIGE MORDUE CLOU-PEAU

CLARA DE ASÍS

P. 23

SANGRE 5

YANNICK TORLINI

P. 24

PRENDRE FORME

VICTORIA DAVIS

P. 29

FACES PUSH OUT OF TREES

- LWO

P. 30

CM1X43T14 CL2X30BIST3

AURÉLIEN MARION

P. 32

(SPAMIS)

ANTOINE BOUTE

P. 33

SANS TITRE

LAURA VAZQUEZ

P. 36

ÊTRE OUI NOTRE TEMPS DES EXPLICATIONS CONTRADICTOIRES

ELFUEGO FATUO FEAT. MATHIAS RICHARD

P. 43

CORPUS

- DOYOUBNF

P. 44

CRISE 6

CENDRES LAVY

P. 45

SANS TITRE

- NATYOT

P. 49

LE TEMPS

FABIEN RIMBAUD ET LÉA MONTEIX

P. 49

CHER FABIEN LÉGER

PIERRE ANTOINE VILLEMAINE

P. 52

FAIRE REVENIR L’IMAGE LA TRAHISSAIT

FRÉDERIQUE MANCEAU

P. 54

LES GRANDS VIDES ET LES GRANDS PLEINS

NICOLAS ALMODOVAR

P. 55

POSOLOGIE SANS TITRE

CÉDRIC MICCHI

P. 57

LES VILLES INVISIBLES

AURÉLIE CANOVAS

P. 58

CHAOS CONTRITION CALAVERA ÉCÉRVELÉE 7

ARNAUD MARTIN

P. 59

EN TES RUINES

USAGE IMMODÉRÉ DU MONDE

P. 60

POLAR(OÏDS)

THOMAS PENANGUER

P. 62

ENTRE DEUX EAUX

DANIEL RENÉ VILLERMET

P. 63

EXTRAIT DE L’AUSTIN MOMENT 5

3 + 9 = À TOUT DIRE -

LAURA VAZQUEZ

P. 66

ÉTERNEL MOUVEMENT

À TOUT HASARD = 3 + 9 -

VIRGINIE GIRAULT ET DAVID CASTANER

P. 71

CARTON CONTEMPORAIN

3+9 = BLANC

LA MAIN INVISIBLE

YVES JUSTAMANTE

La Main invisible est une pièce de poésie acousmatique ou encore de poésie sonore de studio. Il s’agit ici de la version courte de 5’25.

Pour écouter la pièce sonore, cliquez sur l’icône suivante.

SANS TITRE

AURORE SOARES

Écrit des textes qui travaillent l’expérience temporelle de la lecture dans l’espace du livre / portés par sa pratique de recherche expérimentale, ses textes courts jouent le rôle fondamental de laboratoire de formes. Sans Titre

. . .

Parce Que

Par Ce Que Qui Dit Non Non Et Oui Est Ce Que Non et Oui

Dit Parce Que et De

Pas De

Pa Rce Que

ÉQueNon ÉQueOui

ÉQueQui ÉQue Ce Qui

Par Ce Que Dit Non Dit

Est

Oui Et Non Par Ce Que Qui dit Qui Non

Dit

Oui

Parce Que Par Ce Que

Est Dit

Non Par Ce Que Est

Non Dit Oui Par Ce Pa Que Oui Mais Pa Que

Pa R

Ce Que . . .

CATEDRAL

CLARA DE ASÍS

Artiste intermédia. Née en Espagne. Compose des pièces sonores expérimentales en utilisant des dispositifs digitaux et analogiques. Membre fondateur de ElFuego Fatuo.

MATHIAS RICHARD

N’APPROUVE PAS CORPS

MON

Poète, écrivain, musicien, Mathias Richard est le co-créateur des éditions Caméras Animales et le fondateur du mutantisme.

Je n’approuve pas mon corps. Je n’approuve pas mon existence. Je n’approuve pas les molécules qui me constituent. Ma matière vient de corps qui me révulsent. Ma matière vient de corps que je rejette. Ma matière, jetée dans ce monde sans mon accord, vient de corps que je désapprouve. Ma matière vient de corps que je ne reconnais pas comme miens. La matière même de mon corps vient de corps avec lesquels je ne me sens rien en commun. Je vis quand même, plein de forces malgré moi, les veines trépidantes et le regard contracté, marchant d’un pas rapide et régulier. Mais je ne m’approuve pas.

L’ADOMATIE

ANA OROZCO

Née en 1993 à Paris, Ana Orozco est en hypokhâgne option cinéma. Elle étudie la musique, le théâtre, la danse et s’intéresse au bizarre.

IPartie comme une folle sur la route il y a une Anima animale qui galope pieds nus - le vent renverse chacune des choses qui n’est pas soudée à ses os elle frotte ses mains contre les branches, se fait de petites rayures - dans ses paumes le souvenir de la battue bouillonne. Sur la route il y a une Anima animale qui galope tout contre l’asphalte en regardant vers le haut. Ses robes dans les mains les genoux pointus contre le vent Derrière, trois fleurs sans nom dans la main, Adora pose ses pieds chaussés sur le sol avec le calme des anciens Un scarabée baptisé Soleil sur l’épaule (une petite lune dans la bouche) elle récite les prières inventées - louanges au futur sa main libre déchire l’air d’un ballet misérable - les doigts l’esprit, les fous. Marche en rythme, Adora. Yeux mis-clos, très grand ouverts. Faire la chasse aux esprits amicaux. Anima exténuée s’est assise dans l’herbe. Les jambes écartées pliée en avant elle prend ses pieds dans ses mains - pour attendre Adora. “Tiens la voilà qui m’attend. Pour une fois. Anima.” De loin dans la vision d’Anima Adora tend les jambes les bras marche comme un soldat sifflote quelque chose d’énergique - réveille-toi Anima. Réveille-toi au réel. Réveille-toi Anima c’est dans le noir que tu cours c’est la nuit que tes yeux voient quand tu gigotes dans la lumière, réveille-toi Anima.

“tu as écrasé les fleurs” Lève-toi nous repartons.

ANA OROZCO II Elles sont sur le chemin. Adora regarde ses pieds ses chaussures les belles chaussures de beau cuir. Anima regarde en l’air la griffure des branches sous le ciel au-delà du ciel. Ou peut-être le contraire. Droit devant elles regardent la fin du chemin quand les arbres de la droite et les arbres de la gauche se rejoignent très loin là-bas. Anima est un peu molle, son tronc est en fer et ses membres dégoulinent un peu “tiens-toi droite Anima” elle est un peu tordue - sa pensée est en fer et son visage dégouline un peu elle balance ses pieds quand elle marche elle perd ses chaussettes à l’intérieur de ses chaussures - elle ne met plus de chaussures. Elle se tient très droite et fait tout bouger autour de cette raideur (balancer les pieds bouge ses bras tord ses doigts pour faire comme Adora - ou c’est Adora qui a copié Anima - contorsionne son visage que des grimaces) elle fait des grimaces avec son corps. Elle ne met que des chaussettes blanches. Adora n’a rien du fer. Son tronc est en eau mais ses membres sont rigides. Tout à l’intérieur coule elle est un peu penchée en avant fait traîner ses pieds avec élégance (écoute avec fierté le son des ses très belles chaussures) mais glace ses membres, ses mouvements saccadés chacun étudié pétrifié elle se crispe Adora est liquide à l’intérieur crispée jusqu’aux doigts de pieds qui battent la cadence de ses hymnes réfléchis. Ses chaussettes bleu foncé. Anima élégante de ne pas le vouloir du tout, Adora élégante de trop le vouloir. Je crois qu’Anima porte une robe. Adora, c’est sûr, met des pantalons. “tu me prêtes une de tes trois fleurs ?”

L’ADOMATIE

III Adora lance un bonbon en l’air - à l’attention d’Anima qui le saisit à la volée, entre ses dents. Quand elles vivaient là où il fait chaud elles s’y entraînaient une heure par portion de jour. Adora avait dit je te garde près de moi si tu es l’animale, si tu apprends quelques tours - j’ai toujours voulu être monsieur Loyal Elles sont sur le chemin Anima à quatre pattes se frotte aux jambes du maître elle lui caresse la tête un petit cri elle pousse - sa manière de chanter elle craint les oiseaux porteurs d’augure dans le ciel “non ceux-là apportent la réalisation des souhaits tu le sais bien la dernière fois qu’ils ont croassé nous sommes tombées sur cette tribu des gens de là-haut, ceux qui ont peint nos chaussures en rouge” Anima fait frétiller ses orteils. elle imagine un poisson accroché par les dents à chacun d’entre eux : “ont-ils de grosses queues ?”

DOCTEUR GREEN 17

ANA OROZCO

L’ADOMATIE

IV La voilà ses poings dans le vide cette Anima que l’on vient de secouer très fort. La voilà - toutes ces feuilles contre la joue - à voir un demi quart de portion du monde par demi seconde. Ils se mettent tous autour d’elle. Ceux-là façonnés. Tous les êtres masculins en fonction, les directeurs et ceux-là qui laissent traîner leur trace - tous autour d’elle. Elle les regarde et mime le mouvement. Frotte son regard tout contre leur laideur. Avec ses mains lèche leur contour transperce la lumière rose qu’ils transpirent. Gratouille avec ses dents la croute. Elle enlève son manteau. Adora les surprend. Fini de jouer. Hagarde les tics encore de l’autre - mettre les doigts dans sa bouche. L’Adorable encore Animale. La Passable encore ... Les vibrations percent - les petits traits - l’acier des membres d’Ado. Elle était toute secouée Anima. Adora garde les petits traits sur les membres. Les petits traits blancs sur l’acier. La petite aiguille - tremblements.

TOUT TERRASSE

VIRGINIE GIRAULT

Écrit et met en voix ses poèmes pour le duo Les Brebis déchantent / prépare une correspondance photos-poèmes pour le festival de poésie Voix de la Méditerrannée / en collaboration artistique avec un metteur en scène et chorégraphe.

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VIRGINIE GIRAULT

CRAMÉ

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NEIGE MORDUE

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VIRGINIE GIRAULT

CLOU-PEAU

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CLARA DE ASÍS

SANGRE

PRENDRE FORME

Poète et explorateur de la malangue, fondateur du collectif Tapages, qui s’attache à mettre en avant les liens entre corps, voix, et langue, dans un activisme du poème au quotidien.

YANNICK TORLINI

je prends forme disait-il

au fond

prends la forme dans la forme oui

dans le formé il disait

la forme tout est dans

il disait le formé dans il disait je

il disait je

la forme du

la forme je

la forme de moi ne prend pas

s’éprend dans le formant il disait

du il disait

des formes de moi dans

elle

matériau je il disait

je forme

le matériau langue je

la langue

est

une forme

langue est une forme

de forme

etc

forme

de soi

langue est une est formĂŠe de soi la langue il disait formante

est

la langue forme la la langue forme

langue nous la langue nous de langue

il disait

la la la langue

une soie langue

est

des formes

il disait la langue il disait des en formes

la nous

formes de

etc

YANNICK TORLINI

prenons le poème

disait-il

examinons-le un instant et donnons-lui

prenons-le

prenons le poème disait-il

une forme

à la forme

donnons une forme

et examinons

est une forme disait-il

forme la langue

et est une forme

de la

disait-il

prenons le poème

et prenons forme

le poème

la langue

à bras le corps

dedans

la langue disait-il

PRENDRE FORME

prenons forme oui

prenons forme

il est temps de

s’inventer

silhouette une ombre temps

disait-il

forme nous dans

un corps il est

il est temps de

chercher

au fond de se remettre

disait-il

de en

traçons-nous

parole formée disait-il

temps de former

une

une consistance

la consistance tout la forme il est temps

disait-il

quelque chose

traçons-

il est avec notre rien

YANNICK TORLINI

la langue

est une scie disait-il

langue nous de nous

scie

la en deux

disait-il sciemment

s’agit

PRENDRE FORME

alors

il s’agit de sous la forme de

la langue scie

toute forme prendre

dans la forme de

dans la forme

disait-il

forme en deux langue

disait-il

se pâte-à-modeler

sous

disait-il

scie

oui

VICTORIA DAVIS

FACES PUSH OUT OF TREES

FACES PUSH OUT OF TREES VOICES GROWING FROM THEIR HOLLOW EYES ORBS AS DEEP AND AS BLACK AS MY THROAT THEY SEEM TO CRY BUT DO I LIE IF SAY IT COULD BE SINGING SILENCE OCCURS IN BROKEN GLASS SHAPES INVOLVED ARE THE CLOUDS IN CONSTANT ESCAPE NO SCARE NO PRIDE JUST A SUICIDE AT MY BUTTONHOLE RED, LIKE THE ROSE victoria davis 2002

CM1X43T14

LWO

Ces peintures font partie de sa série “fantastic paintings”. LWO est un artiste pluriel qui explore les territoires de l’inconscient et expérimente de nouvelles formes de création et de diffusion de la culture.

LWO

CL2X30BIST3

(SPAMIS)

AURÉLIEN MARION

Étudiant-chercheur en poésie, pornographie et psychanalyse, Aurélien Marion survit en tant qu’apprenti-prof dans un collège vitriot et vit en tant que poète pornolettriste voire cinéaste anarchiste.

(SPAMIS) (propagande police prison)((panoptique))(pourrir (et périr) pour la paix des porcs)(purs pères (ou pire))(((SPAM))) ((vengeance))(envie de venger (la vie) de la mort)(vent (danger) sur la mort lavée)(larvée)(lave et vie)((vidangée)) (jus)(jeux en ((jets)))(humides (acides))(humanoïdes (vidé(o)s) dʼos salis)(salive)(vive)(visse)(pisses)(porte) ((eau(forte)))(((SPAM)))(saltinbanques)(sales)(putains de banques)((en planques) en plein)((clandestins))(vacataires) ((lʼarmée noire) vaque à terre)(taire le trop (terreau du pot)) ((éthique))(tombe)(tactique)(bombe)(qui nique (cynique))(le ﬂicannat le fricannat le frocannat)((amas dʼânes)) (((SPAM)))((anatomie anale du canal économie))(momies propres)(propriétaires)(de leur cimetière)((explosés)) (exposés le cul à lʼair)(pleins dʼhygiène)(pleins de chaînes) (sans chiennes de vie)((violentes))(((SPAM)))(paumés en plaies)(pâmés en peaux)(pliés en dépit puis ratés) ((piratés))(têtus)(tétés (étêtés))(tas de détritus (qui tuent les tris dʼÉtat))(tas qui touche)(bouche de toi)(découche) (détache)((tes doigts mʼarrachent))(((SPAM)))(armés)(à mort)(amers)(mercenaires)(sincères)(éviscèrent)(du soir (du sang(baignoire)(baisant)mémoire))(mer noire)(à boire) (à merde)(à meurtres)(émeutes)((amants))(((AMIS))) (minés)(terminés)((déterminés))(débordants)(débandants) (des bandes (dʼermites) de tous bords)(délits)(queues) ((bordéliques))(liqueurs (lis corps))(quʼon sort)(quʼon danse en sangs)(en cendres)((pensants))(en public (puent) (niquent))(p(l)eurs)(putes (en cliques)(déclic(en)))sueurs

ANTOINE BOUTE

Antoine Boute (1978) vit à Tervuren. Il travaille à faire se chevaucher poésie, philosophie, performance et musique expérimentales, notamment en écrivant des livres, en réalisant des lectures/performances.

ANTOINE BOUTE

LAURA VAZQUEZ

Ă&#x160;TRE OUI

Ă&#x2030;crit / PratiqueLaPoĂŠsieAction/ MembreFondateurDuCollectifPoĂŠtiqueFranco-espagnol ElFuego Fatuo/ Ă&#x2030;crit et dit/DitLesTextes /Ă&#x2030;crit

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Justement.

##()$%&'##############################################################################################################################################################################################################################%*# Absurde, ĂŞtre-

0########################################################################### l , ĂŞtre- re espĂŠrance,

ĂŞtre-ĂŞtre espĂŠrĂŠ dans les lieux dĂŠserts et sans eau, dĂŠserts et

### sans. 6###1)01#'%1$2'%'##################################################################################################################################################################################### !

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la reprĂŠsentation.

Juste. (Rire Baiser Chier).

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LAURA VAZQUEZ

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. Justement. """""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""1&'//&22$/" Le point de vue, """""""""""""""" la reprĂŠsentation, des annĂŠes et des annĂŠes, """"""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""4$"3+/"!'"(&,*/"" des annĂŠes et des annĂŠes dans la reprĂŠsentation.

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Ă&#x160;tre. Ă&#x160;tre-ĂŞtre montagne, ĂŞtre-ĂŞtre roche eau, ĂŞtre-ĂŞtre rĂŠvolte pure de la pensĂŠe, ĂŞtre-ĂŞtre construire le monde, ĂŞtre-ĂŞtre en dehors !!!#'!'()!2(,6$!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! , ĂŞtre-ĂŞtre en dehors des !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! respirations ininterrompues pendant des annĂŠes et des annĂŠes, !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! des annĂŠes et des annĂŠes, pendant des annĂŠes et des annĂŠes, des annĂŠes et des annĂŠes (Rire Baiser Chier).

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dĂŠserts et sans eau. Les lieux dĂŠserts et sans eau. Et sans eau. Sans eau. Et sans eau.

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sens, ĂŞtre-ĂŞtre conduire, ĂŞtre- Dieu, ĂŞtre""""""""""" -ĂŞtre. Justement. """,+(.%&76-+,."" Justement. (Rire Baiser Chier). """"""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""/&"2&..6+,"&203."""" Le rien ne conduit pas au rien. Ă&#x160;tre-ĂŞtre absurde """""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""$)--)" rien ne conduit. Justement. Rien Ă rien, en conduit, justement, pas au rien. """8);&,-"/&"/6*6-&-6+,""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""" Justement. Juste. """"""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""/)."685).",+(.1+0*),-""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""" Justement pas pas.

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Ă&#x160;tre-ĂŞtre embrasse nĂŠant. e-ĂŞtre contradiction. ($$(#*.(&&('(#*%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%!(%&")/"&.*/%%%%!(%&" -ĂŞtre acceptĂŠ dans la contradiction. % Mourir. Embrasser. PlutĂ´t mort, plutĂ´t crevĂŠ. ($$(#*.(&&('(#*%3).'.*.+(%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%% % %%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%!"#$%&($!()#.()$%'0'(#*$ Et justement, plutĂ´t. !(%&"%)/"&.*/%%

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Ă&#x160;tre- s et ne sommes pas. (Rire Baiser Chier). Ă&#x160;tre -ĂŞtre cachĂŠ, cachĂŠ %25"7,(%40,)%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%

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Tu sens la mort tu es rouge. Je vais vouloir croire en la mort. En la mort. Je vais vouloir croire en la mort. Dans notre temps de mort. Dans notre temps de tes seins. Dégoulinées. Dans le temps de tes ongles de tes serpents tu sens la mort. Tu coules. Tu poitrine coules. Sur les taureaux. Il ya longtemps le temps il ya

Je voudrais rire de ton cul que je ne touche plus avec ma bouche avec une langue avec mes doigts je devrais te planter les dents dans le cul.

Je traîne dans ta fraîche tu es si jeune il faudrait que je te tue pour mourir. Je voudrais croire en ton corps qui brille dans la solitude. Te crever. Dans le sang dans la terre nous allons tuer. Te crever.

Il y a bien longtemps le temps et nous étions morts. Le temps n’est pas vraiment. Pas vraiment. Le temps n’est pas l’ennemi.

Le temps n’est pas. Pas vraiment. Le temps accompagne, n’accompagne pas. Le temps est pas. Le temps est la vivance du temps. La vivance vraiment, le temps. Toi tu es une Oreille j’aime baver dans ton Oreille tu cries. Avec. Avec ici vraiment la passion du corps pour commande. Ici vraiment, le temps. Avec la passion du corps qui commande le temps ici décide ici pas vraiment ici commande le sens du temps pas vraiment. N’est pas l’ennemi. Vous pouvez ici sentir vraiment l’ennemi n’est pas. Ou du moins pas vraiment. Le temps. Des taureaux. Comment être et faire. Parce qu’en la mort. Je te touche dur.

bien longtemps le temps il y a très longtemps le temps aussi dans notre temps de mort je dessinais avec précision une oreille sur le tapis du salon le lobe et le circuit de peau et le circuit de la tête qui commençait toujours par l’oreille et c’était la mort c’était dimanche de la mort et de Dieu seul dans une Oreille intégrale une Oreille des circuits sans couleur sans encre seulement au bas des chaises.

Il accompagne

Je me tue / primitive / Je vais me tuer Je me roule / primitive / Je me roule vers toi et sur moi

Nous savions bien que quelque chose d’inexplicable avait toujours lieu en dehors de tous les moments. Dans l’inquiétude la force et le fracas. Il y a bien longtemps je voudrais croire en ton corps qui coule. Il y a bien longtemps je voudrais croire en ton corps qui coule. Il y a bien longtemps je voudrais croire en ton corps qui coule. Il y a bien longtemps je voudrais croire en ton corps qui coule. Il y a bien longtemps je

Le paysage au petit matin. Paysage n’est pas. Ici. Le paysage dans un vraiment ici le temps est un paysage que l’on touche et il faut savoir s’allonger dans l’amour. En amour le temps. En amour. Dans l’amour. Vraiment. Le temps accompagne familier ami le temps en amour. Vraiment va. Ici. Pas vraiment. Le temps n’est pas. Il accompagne. Accompagne. Vraiment. Ici. N’est pas l’ennemi. Le temps vivance.

voudrais croire en ton corps qui coule. Il y a bien longtemps je voudrais croire en ton corps qui coule.

Je te rencontre pour plusieurs fois. Je te rencontre pour toujours souvent. Vraiment. C’est pour mourir. Je veux mourir. Je veux mourir ici. Dans notre temps.

Je te rencontre pour la première fois. Je te rencontre pour la deuxième fois. Je te rencontre pour la troisième fois dans un paysage nouveau. Dans un nouveau. Vraiment. S’allonger. Vraiment. Vraiment pas. Ici nous discutons. J’allume des cigarettes pour toi et moi. Pour toi et moi. N’est pas l’ennemi. Il faut que tu saches que je t’aime. Vraiment pas. Ici.

Accompagne. Ici. Lent. Léger. Commande les sens.

Accompagne, dans diverses habitudes photographiques. Dans diverses. Rose. Bleu. Gris. Vraiment. S’allonger. Se dire. Pas vraiment. Vraiment

pas. En dehors. Dans un paysage. Couché sur ton ventre. Ton ventre se couche. Se

couche en dehors. Se dire. Vraiment. Il nous accompagne. Couché sur ton ventre. Ton

ventre se couche. Se couche en dehors. Couché sur ton ventre. Ton ventre se couche. Se couche en dehors. Se dire. Vraiment. Tuer nos taureaux Tuer nos taureaux Tuer nos taureaux Tuer nos taureaux Tuer nos taureaux Tuer nos taureaux Tuer nos taureaux Tuer nos taureaux Tuer Tuer nos taureaux Tuer Tuer nos

taureaux Tuer Tuer nos taureaux Tuer Tuer nos taureaux Tuer Tuer nos taureaux Tuer Tuer nos taureaux Tuer Tuer nos taureaux Tuer

LAURA VAZQUEZ

ELFUEGO FATUO FEAT. MATHIAS RICHARD

DES EXPLICATIONS CONTRADICTOIRES

CORPUS

ElFuego Fatuo est un collectif poétique intermédia franco-espagnol né à Barcelone en 2010. Corpus est une création intermédia réalisée par ElFuego Fatuo et Mathias Richard à Séville en mars 2012.

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CRISE

DOYOUBNF

Usager anonyme et permanent de la Bibliothèque nationale de France (BnF), Doyou BnF y rédige depuis quelques années une thèse. Parfois, au détour d’un chapitre, il se laisse aller à d’autres écritures.

crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise ise crise crise crise crise crise crise crise cri crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise cri crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise __ crise crise (((O))) __ cri crise crise crise crise crise crise crise crise crise cri crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise

DoyouBnF, 15.11.11

CENDRES LAVY

Mon travail s’énonce davantage dans le champ de la vision que dans celui de l’image : ce qui y est montré c’est l’évidence, cet impensé propre à la pensée, ce qui peut la faire raisonner, en toucher l’angle mort. Pour la faire déborder d’elle-même, tenter d’en “percer le cliché”.

Eaux-fortes, gravures sur cuivre et zinc, tirage sur papier chiffon

46 46

4747

CENDRES LAVY Lithographies sur papier BFK Rives Velin, bords frangĂŠs, , tirage 1/9, 20x20, 2011-2012

LE TEMPS

NATYOT

Certains mots sont des pierres, des mots pierres trop lourds pour remonter à la surface, grimper sur la langue, se hisser, et sortir une bonne fois pour toutes.

Pour écouter la pièce sonore, cliquez sur l’icône suivante.

CHER FABIEN / LÉGER

FABIEN RIMBAUD ET LÉA MONTEIX

C’est une joie, une complète euphorie de se retrouver ensemble pour écrire, dans des moments ensoleillés et doux, remplis d’espoir. Ce n’est pas parfait et si peu irréprochable

Toulouse, au bar de saint-‐aubin, mois de septembre 2011

« Cher fabien »

Cher fabien, les mains des poissons te demandent, sûrement pour adapter leurs mouvements eux-mêmes noyés dans les multiples langages de léa. Les mains des poissons te demandent si tu as peur de ne pas comprendre, mais tu harasses les flots de la station assise. De la nuque jusqu’au bas du cul, tu restes simple. Depuis que les poissons mangent leurs mains tu songes à danser comme eux, croustillants comme un gâteau dans la bouche de léa. Quand on te dit « regarde », tu te touches le

demandent, sûrement adapter Toulouse, au bar de saint-‐aubin, mois de spour eptembre 2011 leurs mouvements « Cher fabien » eux-mêmes noyés dans les multiples langages de léa. Cher fabien, les mains des poissons te

FABIEN RIMBAUD ET LÉA MONTEIX

demandent, sûrement pour adapter leurs Les mains des poissons te demandent si tu as mouvements peur de ne pas dans comprendre, mais tulangages harasses eux-mêmes noyés les multiples les flots de la station assise. de léa. De la nuque jusqu’au bas du cul, tu restes simple. Les mains des poissons te demandent si tu as Depuis quepas lescomprendre, poissons mangent mains peur de ne mais tuleurs harasses tu flots songesdeà la danser comme eux, croustillants les station assise. comme un gâteau De la nuque jusqu’au bas du cul, tu restes dans la bouche de léa. simple.

Depuis que les poissons mangent leurs mains on àtedanser dit « comme regarde », croustillants tu te touches le tuQuand songes eux, bas du cul en dansant comme un chat des zones comme un gâteau industrielles. Quand on te dit « mange », tu dans la bouche de léa. chantes en buvant la route des dires et tu mens on sauvagement Quand te dit « regarde », tu te touches le comme une en balançoire se prenant pour bas du cul dansant comme un chat desunzones avion. industrielles. Quand on te dit « mange », tu chantes en buvant la route des dires et tu Ellesauvagement est nue et belle comme une vraie roulade mens qui aune 40 balançoire 000 ans. Les me serrent la comme se parlotes prenant pour un pince et je me sens homard, honoré de avion. sautiller à ce point dans les impuretés électriques. Je veux fumer une écologie et Elle est nue et belle comme une vraie roulade souffler encore fumée dans ta bouche qui a 40 000 ans. de Lesmaparlotes me serrent la pour te donner une importance d’algue. pince et je me sens homard, honoré de

sautiller à ce point dans les impuretés électriques. Je veux fumer une écologie et Toulouse, a ux b ar L es m arins ’eau ma douce, mois dans de décembre 2011 souffler encore dde fumée ta bouche « Léger pour» te donner une importance d’algue. Toulouse, aux bar Les mes-tu arins dà’eau douce, ois moment de décembre 2011 Pauline, Paris enmce ? Les

« Léger »molécules des paupiettes de la cantine ont terminé leur marche régulière, elles se sont mises à sillonner l’air. Pauline, es-tu à Paris en ce moment ? Les Et toi, tu des arrives quand ?deJelame souviens comme je molécules paupiettes cantine ont terminé rigole de tarégulière, vie. Tu teelles marres car mises j’ai dans leur marche se sont à les bras un putois rêche. sillonner l’air. cette légèreté Et Léger, toi, tu c’est arrivesléger quandet? j’aime Je me souviens comme jequi tombe envie. flocons tes seins. rigole de ta Tu tesur marres car j’ai dans les bras un putois rêche. Léger, c’est léger et j’aime cette légèreté qui tombe en flocons sur tes seins.

CHER FABIEN / LÉGER

Je t’appelle pour partir en fête, Alexandra. Léger, c’est léger. Oh j’aime avoir perdu tous ces desseins. Ton vagin se frotte, il est mon bijou d’amitié. Cette basse disco me rappelle nos langages pervertis. Tu me baises en écoutant la gentillesse de la nouvelle génération. Tu as vieilli, tu te vois, tu te vois vraiment ? Oui, allons dans cette fête, joli cœur, tous ces hommes sont braves au fond lorsqu’ils ont déversé leur tristesse en éjaculant dans le petit chagrin de ton vagin. Renaud, oublie-moi, Roger, oublie-moi, je ne veux que de la légèreté en bagages. Je répète, tant pis si c’est trop lourd. La sangle me fracasse les mémoires d’élégance adolescente, c’est fini, c’est mort. Sébastien, à toi l’honneur de réussir la sauvagerie. Ne sois pas perplexe, Rappelle-toi comme je suis ton ami, je ne fais rien, moulinant les vengeances en oubliant les montagnes et le crack des rues sombres. Aligne encore tes vérités sur mes blessures, il faut se moquer de moi, mais le ragondin offre plus de légèreté lorsqu’il danse pour se nourrir. Emilie souris-moi et envoie-moi tes souvenirs. Je ne les trouve pas stupides car nous sommes amis. Allons ! sur nos corps de jeunes filles, des masques affreux d’hommes politiques. Ami, je m’attarde réellement à vieillir, ça m’intéresse, je pète la forme du cul de la dame du film de Fellini, j’adore m’écrouler vif dans la vie, retrouvons-nous et écartelons-nous les poumons à force d’en rire le cœur gonflé des genres et des abysses.

FAIRE REVENIR

PIERRE ANTOINE VILLEMAINE

Pierre Antoine Villemaine a publié articles, récits et poèmes en revues. A mis en scène des oeuvres d’Artaud, Bataille, Blanchot, Celan, Duras, Genet, Giacometti, Jabès, Kafka... Auteur associé à la revue en ligne Hors-sol.

PIERRE ANTOINE VILLEMAINE

L’IMAGE LA TRAHISSAIT

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LES GRANDS VIDES ET LES GRANDS PLEINS

FRÉDERIQUE MANCEAU

Entre l’abstraction et la figuration, son travail ne s’inscrit pas seulement dans l’histoire des formes, il croise aussi un certain nombre de références économiques et sociales, populaires et culturelles.

POSOLOGIE

NICOLAS ALMODOVAR

Né en 76, passe sa vie vie. Tendance à lire, tendance à peindre . court. Fait beaucoup

à passer à côté de la tendance aux films, Vit seul . Vit tout semblant de tout .

Tes yeux m 'iris inscrit écrit plis de mon

oeil

du coeur voleur volet clôt mensonge voleur

NICOLAS ALMODOVAR

SANS TITRE

tu, toi, étais ...

ailleurs

cueille le

vacuum

cède aux ...

receleurs

feuille raturée sans gomme celle de mes années ... desséchée des moissons gorge sèche gosier ... Désespoir, placard Enfermé, dard.

LES VILLES INVISIBLES

CÉDRIC MICCHI

Aime sortir de la feuille de papier et se servir d’Internet. Il s’immerge dans cet univers d’écriture immatériel usant des codes et des langages qui lui sont propres.

CHAOS CONTRITION CALAVERA ÉCÉRVELÉE

AURÉLIE CANOVAS

Travaille á l´organisation de différents festivals de cinéma internationaux. Pratique l´écriture impulsive, automatique ainsi que le théâtre.

Chaos contrition calavera écervelée ch

ute

moins un, moins un, moins un, pourquoi s’enfuient-‐ils tous ? t’ils tous, t’ils tous. revenir, rentrer, arrêter de partir, RETROUVER je n’en ai pas envie, jen ai pasen vie, moi en vie je ne l’accepterai pas. Alors l’avion est plein à craquer, On ne m’y laissera pas entrer, alors moi je lui jette des pierres, des élastiques, des cactus, des pipes, des cigarettes, des coussins, des chats, des tabourets, des pipes, des moustaches, des vélos, POUR QU’IL TOMBE QU’IL S’ECRASE, comme une tarte, comme une crêpe, comme une pizza / j’ai plus faim / comme une TORTILLA. Un crachat jailli de la bouche, s’élève en altitude, transperce les nuages, se colle d’un gros SPLASH sur la vitre d’un passager bouffi se goinfrant de chips rouges. Les yeux sont tout froids dedans car ils n’ont dormi que 2heures et l’estomac vomis le jus de pamplemousse. Les genoux frissonnent car la fenêtre est entrouverte. Le chat a passé la nuit dehors.

EN TES RUINES

ARNAUD MARTIN

Artiste du silence et de l’absence, je me situe aux frontières de l’expressionisme, de l’art “outsider” et de l’introspection analylique. Je suis donc au monde un peintre singulier, exigeant et profond.

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POLAR(OÏDS)

USAGE IMMODÉRÉ DU MONDE

Usage Immodéré du Monde, 40 ans, jamais publié, Une passion pour Samuel MENASHE & Raymond CARVER. (Presque) rien à dire et tas de (petits) secrets.

Polar(oïds) par Usage Immodéré du Monde

1 Le bruit mou d'une kalachnikov, une haie de palmiers - puis la mer.

2 Moi, je ne bouge plus. J'observe l'iguane débusqué à hauteur de soleil. Je laisse ma peau bleuir. J'attends, j'oublie. Je m'efface.

3 à 15h40 : toujours rien, sinon ce chien crépitant d'insectes & la rue muette. 60

J'arrache à cette page 7 minutes et 20 secondes de répit, je rature l'avenir.

Le soir,

5 D'ici, ma nuque est peut-être une cible que j'offre à tes remords.

je brouille les pistes, quelquefois je t'oublie. Jamais tu n'écriras ce que je lis ailleurs.

9 Je suis exactement là où je ne suis pas.

6 Je t'avais dit : ne rien attendre au bout de tout, très loin, faire preuve de mauvais goût, bander à enculer les étoiles.

7 Mais aussi : renoncer à la volupté, à l'effroi du combat.

ENTRE DEUX EAUX

THOMAS PENANGUER

Le plasticien, Thomas Pénanguer a réalisé ces pièces pour la création de l’installation “Entre deux Eaux” au Château l’Hospitalet du 12 mai au 30 septembre 2012.

DANIEL RENÉ VILLERMET

EXTRAIT DE L’AUSTIN MOMENT 5

-du tac o tac tic du gendarme leçon b1 appriz j'azarde le jaja qe je m'envoée fait son f'et dans mes habits de povre sdf repêché fils de ri1 prolo j'azarde kanta <communale et primr> je réponds à ruth ceci - nom change 6tm prvr rste - 1pr's j'ai il est po1 o top de parler de la sorte j'1-6te po1 - il se peu qe le monde nos sociét occidentales se soéent résignés enfrmés dans le fatalisme alors à koé bon parler filosofer sur ce ki ne peut pas être chang - 1pr's j'ai chez ces grands 1tellos enseignants chez les "schatzman" tu critikes l'éduc s'100tent visés - ils sont l'éduc - je sais pas parler de ces choses avec a c de tacte pas appris à l'école ces 1 sujet de grande prsonnes qi se 10qte nivo médias entres gens otorisés et ossi souvent fortemans motorisés 1formatisés maisonnisés 2 foés plutonium q'1 - pour évry et ruth no blm ils ont fait dans leurs vies ce q'ils pensaient bon de fr je ne 10qte pas - pour q'en toutes choses tout aille mieux crtes ils hébrgent mes oeuvres mes p1tures dans 1 co1 de leur maison de campagne je veux pas ossi q'ils se dmn pour les entrer dans les musées et moé chez anne chuis hébrg alors qe d'mande le peuple i peuvent po1 acceuillir toute la mizr du monde la mi'n leur suffit chuis leur povre 1 peu bouffon 1 peu a-g je leur apporte 1 sorte de bol d'r de ce ki se pen's dans la mizr c'est + près du ré'l qe ce k'en filtre le média - ça toundra pas mieux pour les box otres povres si ça tourne pas mieux pour les box otres povres ce n'est pas de leur faite à ces braves gens et ils ont a c payés prôches morts des 6 millions - q tu ribosome voulu q'ils fa's de + 10parai's si c'est ça tu chies dans la colle je te suis pas tu pues t'es con va t'fr t'as chié dans mes bottes hop dgage - aparaman la leçon napalm suffit preuve de son inutilit si 7 gross leçon napalm suffit j'voés pas en koé la leçon new-york 2 tours va suffir - si 1 gross leçon ne suffit po1 1 petite leçon ne suffit pas non plus et "la leçon" de "ionsco" pas + new-york 2 tours 3000 morts en irak 3000 j-aille morts on ne sait plus trop porké j pen's et puis j'oublie le nombre de morts iraki1 nett'mans suprior - en irak la leçon est moy'n y'a des degrés en 7 ma1/3 como en toutes choses irosima nagazaki corée viet-nam étaient des leçons o q jone de taille les amérik1 sont forts surtout en leçons surtout sex faible forts seul'mans en leçons - en irak avec bush (la famille pr et fils) 1/4 << basbush >> sorte de 100dale port là-bas c'est 1 bass leçon fzant suer box et laids "sunites" qd ossi le maroc mets des leçons o peuple "saharaoui" "boutflik" mets des leçons ox "kabyles" la sine mets des leçons o tibet tout l'monde mets des leçons à tout l'monde on 100 sort pas l'animal homme est 1 bête de leçons il mets des leçons como il rspire il ne sex fr qe des sn como il entre en sn à l'ol1pia c'est 1 bête de leçons pas mieux qe les animox se rentrant dans le lard pour ceci ou cela - la franss on sait pas la transparen's est t'l par ici ciel gris et pollution difficile de savo'r si l appât caik'part nivo tr 1 souffre douleur - chrche pas - l a tout à port de m1 chez l l a ses povres qai de jemmapes c'est djà passy mal - l a ses li100cié - l a ses chômeurs - l a ses travailleurs o no'r - l a ses ouvriers sous-payés et 1 peu + payés prspectives retraite à prpette accidents et maladies du travail - voilà pour ne cit qe ces catgorie dans la gamme cathoxoïdes 1 sacré bonne leçon q'l mets là la franss - la grève gnérale (g-g) ce n'est pas donner 1 leçon il ne fot pas tout confondre c'est dire <y'en a marre de vos leçons loés clérates inics matracs ne savez fr qe ça tap re-tap et tap encore> alors nous allons vous en donnez 1 de leçon sur notre mode des + cvr 1/4 vous a v voulu qe dès notre + tendre enfan's nous nous donnions à 100% entre otre de l'oignon - non non non pas du tout la g-g napalm pour but de donner des leçons à kikonke ni à king-kong l viz juste à 1 vie + douce - mais oui mais - il n'est pas exclu qe le 100 coule - je préfr q'il coule du côt des milliardr or il coulera des 2 côt pour q'il n'existe plus q'1 seul côté le notre - bocou du côt d'anne ne s'usent pas les sml en manif' oui sex vrai no'r tu as raison de mon côt mm chooz

3+9=

À TOUT DIRE

LAURA VAZQUEZ

ÉTERNEL MOUVEMENT

Éternel mouvement « On ne se débarrasse pas de soi en invoquant le monde. […] Nous n’avançons qu’en tressautant. D’un cahot l’autre. En cadence. Mince haras. C’est à n’y rien comprendre. »1

La pensée est un fil, un fil long qui se prolonge, qui se prolonge et s’arrête, qui s’arrête à la boucle, qui s’arrête forme un nœud et enfin se prolonge, qui ne s’arrête pas, qui n’arrête jamais, et enfin se prolonge et forme un nouveau nœud. Comme la respiration, s’arrête et se prolonge ; comme les battements du cœur, s’arrêtent puis prolongent ; comme la vision dans l’espace, se prolonge, s’arrête ; comme les sons dans l’oreille et la tête, qui enfin se prolongent, s’attardent puis se prolongent avant de s’arrêter. Et comme les mots, comme la langue, la langue molle ou dure, la « patmo »2, le « compotier »3, les langues dures et molles s’arrêtent et se prolongent à partir du son ou du mot tout entier, dans la pensée de celui qui dit, se prolongent enfin et sans arrêt forment des nœuds qu’il faut bien avaler. Il faut bien les avaler et ils disparaissent. Lièvre est à mort ce que 3 est à 9 est à bleu. L’analogie indique le rapport identique et sert le prolongement de la pensée en nœuds. De la même manière, le système de représentation hiérarchique des idées et des éléments sert le prolongement en nœuds par les nœuds de la pensée. La bouche et la langue servent le prolongement. Les couleurs et les sons, les lettres une par autre, dans la synesthésie servent infiniment le lumineux prolongement poétique. Ici, j’écris, et je décide de laisser couler en nœuds les prolongements, de laisser la langue partir, seule, je ne retiens rien, nous observons les nœuds, les grumeaux de la pâte et le prolongement. Je pars d’un nœud de ma pensée : Ma mère. À partir de là, nous allons compter 5 nœuds et 4 prolongements dans un fil unique. Je n’irai pas plus loin dans mon prolongement. 5 nœuds = 4 prolongements = 1 fil se prolongeant

Ma mère est petite et coquette, au village on la connaît. 1

Mouron Quentin, Au point d’effusion des égouts, Olivier Morattel Éditeur, La chaux-de-fonds, 2011 Tarkos Christophe, Écrits poétiques, POL, 2008 3 Ibid. 2

Ma mère = Petite = Coquette = Village = Connaitre !

Seulement si je le désire, car je choisis ma logique, c’est moi qui écrit et qui dit : Ma mère = Petite = Coquette = Village = Connaître. Ce sont les nœuds de ma pensée à partir de Ma mère. Si je prolongeais encore et indéfiniment Ma mère serait égale à tout et tout vaudrait Ma mère, Ma mère serait égale à Dieu et à la mort, à l’amour, aux cendriers, elle serait égale au bidon, à toutes les idées, à toutes les images, à la mer, à la cybernétique et à l’Iran « tout autour de Vaduz »4. Dans son prolongement, ma pensée en mots égalise donc l’ensemble de ce que je peux nommer. Indéfiniment, ma pensée en mots égalise, et lorsqu’elle oppose : Ma mère n’est pas un verre de Cristal, ma pensée en mots égalise encore. Elle égalise énormément, monstrueusement, elle égalise infiniment, en fil de nœuds que je choisis, elle se prolonge. Je peux choisir d’autres nœuds, je peux choisir toute la valeur de ce que je vais dire dans la phrase, et tout sera pareil, et je n’aurai rien choisi. J’avale toute la langue. À nouveau j’effectue l’exercice du prolongement de ma langue, je la laisse et l’observe. Le point de départ est toujours Ma mère et je choisis cette fois un nouveau prolongement de ma pensée en nœuds inédits. 5 nœuds = 4 prolongements = Un fil encore qui se prolonge

Ma mère est en pleine forme, elle ne lit pas la

nuit, elle dort.

Ma mère = En pleine forme = Lire = Nuit = Dormir

Ma mère cette fois me permet de prendre un chemin différent, le nœud de pensée Ma mère me permet un tout nouveau prolongement. Il me mène en 3 étapes ou nœuds à Dormir. Le prolongement de Ma mère à Dormir est-il réversible ? Puis-je suivre le prolongement inversé ?

De Dormir à Ma mère en 3 nœuds !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! "

!Heidsieck Bernard, Vaduz, Éditions Al Dante, 2007!

dort, la nuit elle ne lit pleine forme ma mère. Elle

pas, elle est

Dormir = La nuit = Lire = En pleine forme = Ma mère

Sans faire d’efforts, je parcours de nœuds en nœuds le prolongement inversé de ma pensée en mots. Dormir = Ma mère et Lire, En pleine forme = donc Coquette et Village = La nuit = Connaitre, dans un prolongement que j’ai choisi ici dans les nœuds qui me plaisent à moi qui écris ou qui dis. La langue est à moi, elle est dedans, elle est à moi, elle est à tout le monde, la langue n’est à personne, elle est avalée partout et entièrement. Et nous parlons et nous communiquons et nous chantons et nous écrivons et nous lisons devant d’autres gens et ce prolongement est infini, monstrueux. La langue habite un inépuisable prolongement de la pensée en mots. En mot unique mais noueux et prolongé éternellement. Ce n’est pas moi qui choisis, pourtant j’ai choisi. !

À TOUT HASARD

=3+9

VIRGINIE GIRAULT ET DAVID CASTANER

CARTON CONTEMPORAIN

C D .

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GRAPHISME ET IMAGE DE COUVERTURE: CLARA DE ASÍS