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débuter le métier
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.../... souhaitent s’établir grâce à la création d’une licence dans une petite commune devront quant à eux se confronter à la carence de 3 ans avant conventionnement imposée par l’Assurance maladie, donneur d’ordre incontournable dans ces territoires. Dans certains départements, mieux vaut commencer comme salarié. Les entreprises subissent un fort turn-over des chauffeurs qui veulent évoluer, ce qui offre facilement des opportunités d’emploi. Ensuite, lorsque le chauffeur se sera aguerri, qu’il aura pris l’habitude des horaires, tion mobilité. » Conseils d’ancien « Cela fait 40 ans que je suis taxi. J’ai commencé en 1983 avec une Peugeot 305 ! Je me souviens qu’à l’époque, la voiture était aussi chère que la licence!» raconte Rui. Chauffeur de taxi parisien, il compte prendre sa retraite l’année prochaine. « Lorsque j’ai débuté, il fallait faire 2 ans de salariat pour obtenir un permis provisoire puis un permis définitif. Je suis rapidement devenu artisan mais c’était une autre époque… Lorsque l’on était en réservation, on tournait la tête pour ne pas
voir les clients ! » confie-t-il. « Pour démarrer, il faut un véhicule fiable pour éviter les réparations et les jours perdus. Vous vous ferez plaisir après ! Il faut respecter vos horaires et votre planning, rester concentrer sur vos clients et vos objectifs. Je n’ai jamais été affilié à un central radio mais j’ai pris le temps de connaître les astuces, de composer une clientèle privée ainsi que de me faire accepter par les collègues. Il est important d’être considéré comme un chauffeur de confiance. Si vous êtes fiable, vous pourrez intégrer des groupes de messagerie privée afin de remplacer des collègues ou vous faire remplacer sur des courses incompatibles avec vos plannings », explique-t-il. Dernier conseil de Rui : « N’écoutez jamais un client stressé qui vous demande de faire des infractions au code de la route. Vous devez garder votre permis à tout
des kilomètres et de la circulation, il pourra, s’il le souhaite, changer de département grâce à une formaAprès 40 ans d'activité et malgré des conditions qui ont évolué, Rui reste passionné par son métier !
prix!» Propos recueillis par HM
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Àchaque statut ses atouts ! Pour démarrer, il va falloir choisir un mode d’activité – artisan, locataire-gérant, salarié ou coopérateur – puis un statut juridique pour votre entreprise. Face aux nombreuses modalités et démarches nécessaires, nous avons demandé conseil à Diane Mathé, directrice du pôle de services 1001 TAXIS qui regroupe notamment Jurifinance, courtier spécialisé en financements taxis et transferts de licence, Gestax, gestionnaire de licences en location-gérance ainsi que le centre de formation Phoenix Formation.
Diane Mathé.
À quoi faut-il faire attention lorsque l’on débute ? Diane Mathé : Le démarrage dans l’activité de taxi est forcément un moment épineux. Ce métier demande beaucoup de courage et de rigueur. Il laisse peu de temps pour les activités personnelles et la gestion est souvent mise de côté au profit du volet commercial de l’activité. Le choix du statut est important car il détermine le futur niveau de rémunération, le calcul des charges sociales et la protection sociale du chauffeur comme de sa famille ainsi que sa retraite future. Ce choix s'avérera un accélérateur ou un frein lors du projet d’achat de licence. Grâce à une montée en gamme du service et de sa fiabilité, le taxi a retrouvé sa première place dans le transport de personnes. Cette excellence doit aller jusqu’à la gestion de son entreprise car une activité bien gérée le met à l’abri et lui permet de travailler sereinement. Dès le démarrage de son entreprise, le taxi doit s’adresser à de bons professionnels qui lui prodigueront des conseils simples et fiables pour lui permettre de se consacrer à son travail l’esprit tranquille. Quelles sont les bonnes questions à se poser pour ajuster la forme juridique de l’entreprise aux besoins du chauffeur ? Diane Mathé : La première question à se poser est « comment vais-je travailler?» Est-ce que je souhaite acheter une seule licence ? Ai-je un profil d’investisseur et projette d’en acheter une autre ou plusieurs ? Vais-je travailler seul ou faire travailler d’autres chauffeurs ? Quel sera mon niveau de chiffre d’affaires ? Si le chauffeur est déjà en location-gérance, il en a une petite idée. L’affiliation à certains centraux radio permet un chiffre d’affaires de plus de 60 K€, voire près de 100 K€. Le choix sera forcément différent pour un chauffeur qui travaille uniquement en maraude.