Brochure Rencontres Chorégraphiques 2012

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www.rencontreschoregraphiques.com


RENCONTRES CHORÉGR APHIQUES INTERNATIONALES DE SEINE °  SAINT  °  DENIS O4 ° O5 ° 2O12 – O2 °  O 6  ° 2O12

L’association Centre international de Bagnolet pour les œuvres chorégraphiques Seine-Saint-Denis a été créée à l’initiative de la Ville de Bagnolet et du Département de la Seine-Saint-Denis, avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication. 96 bis, rue Sadi-Carnot 93177 Bagnolet Cedex O1 – France T ° 33 (O) 1 55 82 O8 O8 E ° rencontres-choregraphiques@wanadoo.fr Président ° Guy Ruaud Directrice ° Anita Mathieu www.rencontreschoregraphiques.com


Chaque année, les Rencontres chorégraphiques internationales mettent la danse à l’honneur en Seine-Saint-Denis. Pour notre département, c’est une fierté et un honneur d’accueillir le meilleur de la création contemporaine qui, durant un mois, vient livrer sur nos scènes la profondeur et la singularité de son regard sur le monde. Vingt chorégraphes, dix lieux, vingt pièces dont neuf créations originales : la programmation de cette nouvelle édition s’annonce audacieuse et percutante, riche de gestes artistiques novateurs, nourris de la diversité des origines des artistes qui les portent. Je ne doute pas qu’elle sera, une fois encore, l’occasion de révéler les jeunes talents qui contribuent à l’émergence de nouvelles formes artistiques. Si elle joue résolument un rôle de défricheur de nouveaux genres chorégraphiques, cette manifestation, fortement ancrée sur le territoire, assume aussi pleinement celui de passeur entre les artistes et les habitants du département. Le festival constitue des passerelles indispensables pour faire connaître le travail des danseurs et des chorégraphes au plus large public, et notamment aux plus jeunes. Je me félicite tout particulièrement que les collégiens de Seine-Saint-Denis puissent être associés, aux côtés de leurs enseignants, aux projets artistiques de ces artistes grâce à la participation des Rencontres au dispositif départemental « La Culture et l’Art au Collège ». Destiné à promouvoir l’accès du plus grand nombre à la création, et à favoriser sa compréhension, il s’affirme comme un précieux sésame au développement et à la diversification des pratiques culturelles pour ces jeunes, et aussi pour leurs familles. Avec Emmanuel Constant, Vice-président chargé de la culture, je remercie donc l’équipe des Rencontres chorégraphiques internationales de contribuer si activement à l’accomplissement de cette ambition, et au dynamisme de la vie culturelle en Seine-Saint-Denis. Bon festival à toutes et à tous !

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Claude Bartolone Président du Conseil général de la Seine - Saint - Denis


Pour cette nouvelle édition du festival qui se déroule dans dix théâtres du département, les artistes chorégraphiques invités révèlent des aventures artistiques et humaines en ouvrant le champ du regard vers des horizons cosmopolites. Rendez-vous annuel avec le public, les œuvres présentées nous font découvrir des singularités, des solidarités et revendiquent la place des corps en lutte, en résistance dans nos sociétés. Des états de corps, une conscience poétique et politique traduisent ces rencontres qui proposent un rendez-vous avec le public où le désir de découvrir des univers, des écritures est un enjeu et un risque vital pour l’art et les lieux de création. Inscrire aussi ce projet au cœur des villes de la Seine-Saint-Denis pour dialoguer et partager autour d’une scène artistique contemporaine où les artistes se font l’écho du présent.

Anita Mathieu

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PERRINE VALLI EMMANUELLE HUYNH AURÉLIE GANDIT JULIE DOSSAVI AN KALER LISBETH GRUWEZ ELLI MEDEIROS / MICKAËL PHELIPPEAU DD DORVILLIER PAUL-ANDRÉ FORTIER TÂNIA CARVALHO FRANK MICHELETTI MATIJA FERLIN CATHERINE DIVERRÈS MARJANA KRAJAČ IRIS EREZ JANET NOVÁS SIMONE AUGHTERLONY LIAT WAYSBORT JAN MARTENS CLARA FUREY / BENOÎT LACHAMBRE


Š Akatre


SUISSE / FRANCE (ASSOCIATION SAM-HESTER)

PERRINE VALLI

Si dans cette chambre un ami attend… solo ° création ° 6O min.

O4/O5 O5/O5 19:3O

19:3O

MC93

(SALLE CHRISTIAN BOURGOIS)

Bobigny FR Après des pièces marquées par une volonté d’interroger le politique et notamment la question de l’identité sexuelle (Je pense comme une fille enlève sa robe, autour du rapport à la prostitution, Je ne vois pas la femme cachée dans la forêt, trio autour des rôles identitaires), Perrine Valli laisse cette fois plus libre cours à la part abstraite et poétique de son travail (déjà présente dans ses précédentes pièces). Construit autour de l’idée de la chambre, Si dans cette chambre un ami attend… s’attache à ce qu’abrite cet espace, de l’amour aux larmes, de la sexualité au retour sur soi, du rêve au cauchemar et aux deuils réels et métaphoriques, celui de l’amour, celui de l’enfance. Revenant pour l’occasion à la forme du solo, qu’elle n’a pas pratiqué depuis 2OO7, Perrine Valli se livre ainsi à une forme d’introspection qui vaut pour la danseuse comme pour la figure féminine, interrogée ici dans son intimité, personnelle et fantasmée. Très inspiré de Lettre au maître, à l’ami, au précepteur, à l’amant de la poétesse américaine Emily Dickinson, dont un extrait donne d’ailleurs son titre à la pièce, Perrine Valli creuse les figures liées à cet espace, en jouant avec un interlocuteur masculin, réduit au rôle de figurant, à une ombre, une présence fantasmagorique. Car ce qui compte ici, ce sont les projections, celles que chacun se fait dans l’espace vide de sa chambre, ces multiples possibles qui naissent et meurent chaque jour, ces inquiétantes visions qui parfois envahissent quand les limites s’abolissent, soulignées ici par une présence musicale proche de celle des films fantastiques. Comme les toiles de Balthus dont elle s’est quelquefois inspirée pour les postures, c’est à un voyage mental et imaginaire qu’invite ici Perrine Valli, marqué par le mystère et l’ambiguïté. EN Drawing inspiration from the feminine figure of Emily Dickinson, If in that room a friend await… uses the bedroom as a metaphor of identity and intimacy. The play centers around what this special place shelters: from love to tears, from sexuality to introspection, from dreams to nightmares and real or metaphorical mourning. Perrine Valli takes us through an imaginary journey of the mind, marked by mystery and ambiguity.

Conception et chorégraphie  Perrine Valli Interprétation  Perrine Valli Son  Éric Linder Lumières  Laurent Schaer Scénographie et costumes  Thibault Vancraenenbroeck Production · Compagnie Sam-Hester Coproduction · ADC / Genève, Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis Soutien · Ville de Genève, Loterie romande genevoise, Pro Helvetia Partenaires · Micadanses / Paris, Berlin Tanz Wagt

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Š Akatre



Š Denis Darzacq


FRANCE (CENTRE NATIONAL DE DANSE CONTEMPORAINE ANGERS)

EMMANUELLE HUYNH Augures

pièce pour 7 interprètes ° création ° 6O min.

O4/O5 O5/O5 21:OO

21:OO

MC93

(SALLE OLEG EFREMOV)

Bobigny FR De Mua, son solo fondateur, à Cribles sa dernière pièce, Emmanuelle Huynh renouvelle à chaque création son écriture chorégraphique, la plupart du temps en croisement avec d’autres disciplines. Shining, le film de Stanley Kubrick, a constitué un des points d’appui du travail qui s’articule autour de la chute comprise comme image de la condition de l’homme, oscillant sans cesse entre équilibre et déséquilibre, et la figure d’un être, abritant passé et futur, appelé à se transformer, à se multiplier et à se perpétuer. Tomber, avancer, se transformer, se démultiplier : voilà ce qui anime Augures, comme le présage de quelque chose qui n’est pas encore là mais qui se laisse deviner, « apparaissant, s’évanouissant au gré des étapes vibrantes de nos existences ».  Emmanuelle Huynh sonde le un et le multiple, à travers les visages que l’on porte en soi et la confrontation parfois douloureuse aux autres. D’où les sept interprètes (dont beaucoup ont déjà fait partie de l’aventure de Cribles) qui donnent l’impression de nombre, de groupe tout en créant un déséquilibre du fait qu’il en reste toujours un en excès des duos possibles. À travers l’exploration de solitudes peuplées, Emmanuelle Huynh observe l’âpreté du « un » face au « plus d’un », mais aussi la part ludique du collectif, de la communauté… Grâce à une scénographie qui dessine plusieurs espaces, comme les pièces d’un hôtel, différentes humeurs, différentes couleurs peuvent se succéder. Augures est ainsi une manière de conjuguer, sur scène, dans le présent de la représentation, le passé et le futur que chacun porte en soi. EN A variation channeling the perpetual tensions affecting an individual’s destiny, Emmanuelle Huynh’s new work takes on the myth of the uniqueness of the being. She bases her piece on the constantly evolving, repeating changes affecting the individual from childhood to adulthood, the different faces appearing and disappearing in succession, the resonantly mobile moments of our existence. Accentuated by the rhythm of an unending fall, the performance space becomes a character in its own right, a special point of contact for the seven dancers experiencing mass solitude.

Conception et chorégraphie  Emmanuelle Huynh Collaborateur artistique  Pascal Quéneau Fabrication et interprétation  Nuno Bizarro, Talia De Vries, Yoann Demichelis, Corinne Garcia, Fragan Gelkher, Christophe Ives, Betty Tchomanga Interprètes associés au travail  Madeleine Fournier, Johann Nöhles, Marie Orts, Aline Landreau

Dispositif scénographique et costumes  Nadia Lauro Lumières  Yannick Fouassier Son  Olivier Renouf Conseiller  Alexandre Del Perugia Réalisation des costumes  Michèle Amet

Production · Centre national de danse contemporaine Angers Coproduction · Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis

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La variété française est un monstre gluant FR La variété française est un monstre gluant est une conférence dansée qui revisite, sur un ton pince-sans-rire les figures de style et le caractère « fascinant, exaltant et parfois déplorable de la variété », cette forme qui nous accompagne au quotidien. Aurélie Gandit, qui a une formation hybride en danse contemporaine et en histoire de l’art, met en perspective le texte écrit par Matthieu Remy et lu par Galaad Le Goaster, parfait dans le rôle du conférencier pointu et distant, qui joue de sa neutralité comme d’une charge ironique. Il y a une joie contagieuse à revisiter les classiques du genre, de Joe Dassin à Michel Sardou ou Serge Gainsbourg, pas dupe de ses aspects « gluants », mais cédant volontiers au plaisir de leur séduction et parfois de leur poésie. Changeant régulièrement de vêtements, Aurélie Gandit cherche, comme toujours, un terrain où il serait possible de « verbaliser la danse et de pictorialiser les mots » et se sert du texte savant comme d’une bande-son dont elle s’empare avec une grande liberté, du semblant d’imitation au détournement franc. Dans une performance où ce qui s’écoute et se devine a autant d’importance que ce qui se voit, ce qui se porte (les costumes) autant d’impact que ce qui se joue (les chansons), La variété française est un monstre gluant livre une autopsie du genre savante et kitsch, qui marie l’anacoluthe, la métaphore et le drap satiné rose, Joe Dassin et la danse contemporaine pour offrir une petite machine à déconstruire à la fois légère et ludique, critique et bienveillante. EN Dedicated to French popular music from the 6O’s onwards, from Serge Gainsbourg to Michel Sardou, this danced conference investigates its fascinating, exalting and sometimes appalling facets. Matthieu Remy’s words analyse the stylistic devices and the demagogic or terribly philosophical rhetoric of these popular tunes. Galaad Le Goaster’s reading accompanies the danced movements performed by Aurélie Gandit. And vice-versa.

Conception Aurélie Gandit et Matthieu Remy Danse Aurélie Gandit Lecture Galaad le Goaster Texte Matthieu Remy Regard extérieur Perrine Maurin

Regard chorégraphique Marie Cambois Bidouilles musicales Yvain Von Stebut Lumières Thomas Brouchier Costumes Éléonore Daniaud

Coproduction · l’acb - Scène nationale de Bar-le-Duc, Compagnie La Brèche-Aurélie Gandit Partenaires · Conseil régional de Lorraine - Aide à la création, Ville de Nancy - Aide à la création, ADDAM 54 Soutien · CCN - Ballet de Lorraine

© Mat thieu Rousseau


FRANCE (COMPAGNIE LA BRÈCHE - AURÉLIE GANDIT)

AURÉLIE GANDIT

La variété française est un monstre gluant

Histoires de peintures

duo ° 6O min.

solo ° création ° 3O min.

O9/O5 1O/O5 2O:3O

2O:3O

LA DYNAMO DE BANLIEUES BLEUES Pantin

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Histoires de peintures (création) FR Histoires de peintures est une traversée chorégraphique des textes de l’historien d’art Daniel Arasse. Associant la voix enregistrée et la danse, ce solo tente d’incorporer par le mouvement dansé les textes jubilatoires de cet historien d’art qui faisait « joyeusement de l’histoire de l’art, en artiste » pour susciter le désir de voir et revoir mieux la peinture. Ce solo s’appuie sur des extraits du livre Histoires de peintures de Daniel Arasse (Éd. Denoël) qui regroupe une transcription des 25 émissions proposées sur France Culture pendant l’été 2OO3. Histoires de peintures © France Culture, INA et les Éditions Denoël, 2OO4 EN Histoires de peintures is a choreographic interpretation of art historian Daniel Arasse’s work. By associating recorded voices and dancing, this solo seeks to embody the exhilarating texts of a man who “with joy shared an artist’s approach to art history” and to arouse the audience’s desire to look at paintings in a new way. This solo is based on an excerpt from the book Histoires de peintures (Ed. Denoël) which brings together a written transcription of 25 radio programs recorded by Daniel Arasse for Radio France Culture during the summer of 2OO3.

Conception et chorégraphie  Aurélie Gandit Danse  Aurélie Gandit Accompagnement sonore  Yvain Von Stebut Regard extérieur  Marie Cambois Coproduction · Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, Compagnie La Brèche - Aurélie Gandit Accueil studio · Centre chorégraphique national du Havre Soutien · CCN-Ballet de Lorraine et Arsenal de Metz - EPCC Metz en scènes Partenaire financier · Conseil régional de Lorraine - Aide à la création Projet initié dans le cadre de Transforme / Fondation Royaumont avec la collaboration de Noëlle Simonet

© Julien Demengel


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© Eva Würdinger


AUTRICHE (COMPAGNIE AN KALER)

AN KALER

Insignificant Others (learning to look sideways) trio ° 6O min.

12/O5

13/O5

17:OO

18:OO

LA CHAUFFERIE Saint-Denis

Au même programme ° Lisbeth Gruwez (Belgique)

FR Suite à sa réflexion sur les notions de l’image en mouvement, la danseuse et chorégraphe autrichienne An Kaler se questionne sur les arrangements, la construction et les changements de relations au sein d’un groupe de personnes dans une succession de tableaux marqués par de simples passages au noir. Dans le trio (formé de la canadienne Antonija Livingstone, d’Alex Baczynski-Jenkins, et d’elle-même), les trois corps semblent ne jamais « échanger », entrer en relation directe : « insignificant others ». Vecteurs chacun de leur propre mouvement, les interprètes semblent isolés dans leur champ énergétique qui requiert toute leur attention, en quête de leur propre façon d’habiter l’espace et leurs corps, jouant de postures qui font de la torsion et de l’expansion une ligne de fuite et de conduite. Au mieux, on peut entrevoir le croisement de l’axe des regards, l’entremêlement des bras formé par leurs ombres sur le mur. Paradoxalement, pourtant, ils forment des figures qui jouent entre elles, se composent et se décomposent. Plus que par le regard ou le toucher, les connexions opèrent par la vitesse, le rythme, les lignes qu’ils forment, ainsi que par leur manière d’être « neutres », androgynes – la chorégraphe joue de l’identité complexe des corps, dont il est difficile de déterminer d’emblée le genre. Il se dégage de la pièce un sentiment trouble et fort, celui d’assister aux façons de partager un espace commun à partir de singularités et de solitudes affirmées : « learning to look sideways ». EN Insignificant Others is part of a longterm physical and creative practice An Kaler develops in exchange with different artists. Extending the previous study on notions of the still (image) in movement the upcoming edition (learning to look sideways) – adresses the processes of the performers co-operating in modes of conducting, structuring and shifting a shared topography of physical presence and absence. Harboured in that which is deemed unaffirmative pure potential is what is performed.

Conception An Kaler Interprétation Alex Baczynski-Jenkins, An Kaler, Antonija Livingstone Lumières Bruno Pocheron Scénographie Stéphanie Rauch Musique et son Brendan Dougherty Dramaturgie Heike Albrecht

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Navettes au départ de Paris Tous les détails p. 8O

Production · An Kaler, e.V. c/o das Schaufenster, Vienne Coproduction · Tanzquartier Wien, Tanzfabrik Berlin, Tanztage Berlin Soutien · Wien Kultur / Département de la culture de Vienne, Forum culturel autrichien, Advancing performing arts project et Turbo Residence Impulstanz

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© Luc Depreitere

EN A speech can be a mighty weapon. Throughout the centuries it has enthused countless masses and galvanized them into action, for better or for worse. It has unleashed revolutions and fueled wars. Just by the power of words. But a speech does not only enthuse the hearers, often it also transposes the speaker into a state of trance. Then he loses himself in a stream of words, in an obsessive, ecstatic way of speaking. The power of a speech often depends on the trance of the speaker. In It’s going to get worse and worse and worse, my friend Lisbeth Gruwez dances the trance of that ecstatic speechifying. In the process, she takes advantage of fragments from a speech by the ultraconservative American televangelist Jimmy Swaggart. Initially the parlance is friendly and pacifying, but from his compulsive desire to persuade transpires growing despair. Eventually it exposes its deepest nature: violence.

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Conception, danse et chorégraphie Lisbeth Gruwez Composition, créateur sonore et assistant Maarten Van Cauwenberghe Costumes Véronique Branquinho Conseiller Bart Meuleman Lumières Harry Cole, Caroline Mathieu Production · Voetvolk vzw Coproduction · Grand Theater Groningen, Troubleyn / Jan Fabre, Theater Im Pumpenhaus Diffusion · Key Performance Soutien · Provincie West-Vlaanderen, Vlaamse Gemeenschap

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BELGIQUE (VOETVOLK)

LISBETH GRUWEZ

It’s going to get worse and worse and worse, my friend solo ° 45 min.

12/O5 17:OO

13/O5 18:OO

LA CHAUFFERIE Saint-Denis

Au même programme ° An Kaler (Autriche)

FR Dans My life in the bush of ghosts, en 1981, Brian Eno et David Byrne avaient mélangé des rythmes envoûtants et des voix de prédicateur. Lisbeth Gruwez et Maarten Van Cauwenberghe ont appliqué cette « méthode » à la danse. Seule en scène, vêtue d’une chemise blanche boutonnée jusqu’au col et d’un pantalon gris, cheveux courts, sourire fin, Lisbeth Gruwez semble jouer le chef d’orchestre devant une scène vide, dirigeant ou repoussant une foule, égrenant des postures affirmatives, des saluts. Essentiellement face au public, elle traduit en mouvement les paroles du télévangéliste ultraconservateur Jimmy Swaggart. Extrêmement précise, épurée, la danse de Lisbeth Gruwez forme ainsi un curieux écho avec la bande-son. Entre la voix masculine et sa présence se crée un étrange pas de deux, à la fois en symbiose et totalement décalé. D’abord, le jargon est amical et pacifique, mais cède bientôt la place à un désir compulsif de persuasion. La voix se met à hurler, à vociférer des fragments, des phrases, dans lesquels on reconnaît la petite musique du prêche tandis que la danseuse est gagnée par la transe et produit des mouvements de plus en plus syncopés. En prenant les « habits de l’orateur » et en accompagnant les paroles de sa danse / transe, Lisbeth Gruwez expose ainsi la part compulsive de certains discours et fait apparaître la violence qui les sous-tend. Il y a quelque chose du Dictateur de Chaplin dans sa pièce : entre imitation et distance, le corps désosse la trame des mots et dévoile ce qu’ils recouvrent. Par les temps qui courent, It’s going to get worse and worse and worse, my friend résonne ainsi avec une inquiétante familiarité. © Luc Depreitere


© Antoine Tempe

FR Cross and share : traverser et partager. C’est le programme que s’est fixé la danseuse et chorégraphe Julie Dossavi avec cette pièce pour laquelle elle a demandé à Thomas Lebrun, Serge-Aimé Coulibaly et Hamid Ben Mahi, d’écrire un solo pour et avec elle et à Michel Schweizer de co-signer la mise en scène. Après avoir composé des soli qu’elle interprète et demandé à Daniel Larrieu de lui écrire un solo, Julie Dossavi explore donc une troisième voie, celle d’une co-composition, d’une co-écriture. Cross & Share creuse ainsi l’idée du solo dansé « en étant plusieurs sur scène », en faisant appel à des collaborations artistiques autour d’un principe de création partagée avec des chorégraphes et un metteur en scène porteurs d’univers très différents. Thomas Lebrun développe une œuvre à la théâtralité affirmée, Serge-Aimé Coulibaly travaille beaucoup à partir des cultures africaines, tandis qu’Hamid Ben Mahi emmène le hip-hop sur des chemins nouveaux. Julie Dossavi aime ce pari de la confrontation et mise sur ce qui selon elle leur est commun : « une force, une puissance masculine alliée à une forte sensibilité ». Ils ont tous accepté de jouer le jeu, séduits par la proposition et la qualité d’interprète de Julie Dossavi, sa générosité, son énergie, son audace, son éclectisme. Celle-ci poursuit ainsi une œuvre dont l’enjeu majeur est le croisement, le métissage. Cross & Share est avant tout un éloge du mélange, celui des cultures, des genres, des couleurs et des corps. EN Cross & Share delves into the idea of the solo dance “as being many on the stage” by utilizing artistic collaborations around a principle of shared creation. It gives Julie Dossavi the opportunity to open her work up to new spaces, confronting new artistic universes. After composing and interpreting solos and having asked the choregrapher Daniel Larrieu to write a solo for her in 2OO4 (still actively performed), Julie Dossavi explores a third path, that of co-composition, co-writing with two authors, choregraphers, musicians, and a director: Thomas Lebrun, Serge-Aimé Coulibaly, Hamid Ben Mahi and Michel Schweizer. This question of dialogues, of exchanges of universes, of languages, of visions is constantly present in Julie Dossavi’s œuvre.

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Navettes au départ de Paris Tous les détails p. 8O

Production · Compagnie Julie Dossavi Coproduction · Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, Les Treize Arches / Nouveau Théâtre de Brive, Compagnie Hors Série, Centre chorégraphique national de la Rochelle - Poitou-Charentes, Kader Attou - Compagnie Accroprap et CNCDC Châteauvallon - accueil studio Soutien · les Ballets C de la B, Gand, Belgique, Maison des 3 Quartiers, Centre de Beaulieu et Espace Mendès France, Poitiers, Centre national de la danse, Pantin, Centre chorégraphique national de Tours, Maison du Théâtre et de la Danse d’Épinay-sur-Seine La compagnie Julie Dossavi est subventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication / Drac Poitou-Charentes au titre de l’aide à la compagnie, la Région Poitou-Charentes et le Département de la Vienne par qui elle est conventionnée. Julie Dossavi est artiste en partage au Centre chorégraphique national de La Rochelle.

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FRANCE (COMPAGNIE JULIE DOSSAVI)

JULIE DOSSAVI Cross & Share

pièce chorégraphique et musicale pour 3 interprètes ° création ° 6O min.

12/O5

13/O5

2O:3O

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MAISON DU THÉÂTRE ET DE LA DANSE Épinay-sur-Seine

© Grégor y Brandel

Interprétation danse  Julie Dossavi Interprétation chant  Moïra Interprétation piano et composition musicale   Olivier Oliver Textes  Michel Schweizer Lumières  Ivan Mathis Costumes  Julie Dossavi

Conception  Julie Dossavi Chorégraphie partagée  Julie Dossavi, Hamid Ben Mahi, Serge-Aimé Coulibaly, Thomas Lebrun Mise en scène  Julie Dossavi et Michel Schweizer Dramaturgie et scénographie  Michel Schweizer

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© Grégor y Brandel



© Pascale Paoli

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FRANCE (BI-P ASSOCIATION)

ELLI MEDEIROS / MICKAËL PHELIPPEAU Sueños

duo ° création ° env. 6O min.

15/O5

16/O5

19:3O

19:3O

LE FORUM (SALLE BETSY JOLAS) Blanc-Mesnil FR Parmi les multiples projets de Mickaël Phelippeau, les bi-portraits ont occupé une place particulière. Avant de devenir aussi parfois des pièces chorégraphiques, il s’agissait pour Mickaël Phelippeau de faire une série de portraits photographiques de personnes à qui il prêtait sa panoplie, toujours la même, les personnes en question lui soumettant ensuite la leur. Entre corps et vêtement, entre identité et échange, il inventait un objet étrange, ni autoportrait, ni tout à fait portrait et posait la question de ce que signifiait être interprète. C’est à cette occasion, en 2OO8, qu’il rencontre Elli Medeiros, dont il ne connaît alors que le tube Toi, mon toit, sur lequel il avait créé à huit ans sa première chorégraphie. Il découvre une femme et une artiste au parcours prolifique. En 2O11 il lui propose un projet chorégraphique à quatre mains. Elle accepte cet autoportrait à deux têtes dans lequel il s’agit de mettre en forme et en scène les rêves de l’autre, ceux que l’on fait en dormant et ceux que l’on fait éveillé… et propose le titre Sueños (Mickaël Phelippeau aime la sonorité de la langue maternelle d’Elli Medeiros). Ainsi la chanteuse qui a toujours dansé apprend la chorégraphie tandis que le danseur se met à chanter. Elli Medeiros se lance un nouveau défi et fait un saut de plus dans un parcours déjà très riche, tandis Mickaël Phelippeau poursuit son désir d’aller vers l’autre, qui est au cœur de son travail, mais en partant cette fois d’un fantasme, d’une image, qu’il travaille à ramener vers la réalité et la matérialité de la rencontre. Altérité et identité, rêve et réalité : voilà ce à quoi invite Sueños. EN Sueños is a two-headed choreographic self-portrait created by Elli Medeiros and Mickaël Phelippeau. Before they met, all they knew about each other was that he loved her song Toi mon toit, and that she loved his photographic series of “bi-portraits”. When they met in 2OO8 to create the bi-portrait Elli M., he discovered a prolific artist. In 2O11, he invited her to collaborate on a joint choreographic project. She accepted, suggesting the title: Sueños (“Dreams”... in Spanish because he likes the sound of Elli’s mother tongue) to “shape and stage each others dreams”... the dreams you dream, and the dreams you have.

Conception et interprétation  Elli Medeiros, Mickaël Phelippeau Son  Éric Yvelin Lumières  Érik Houiller Assistantes  Pascale Paoli, Valérie Castan

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Production · bi-p association Coproduction · Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, Le Quartz, Brest, Scène nationale d’Orléans Aide à la création · Région Centre Soutien · La Ferme du Buisson, Marne-la-Vallée, Ménagerie de Verre, dans le cadre des Studiolab, Paris, Laboratoires d’Aubervilliers, Théâtre de Gennevilliers Centre dramatique national de création contemporaine, Collector Lille 2011, dans le cadre du projet Code de Nuit © Cécile Paris Résidence · Emmetrop / Bourges

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© Zeena Parkins

© Walter Dunder vill

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ÉTATS-UNIS (HUMAN FUTURE DANCE CORPS)

DD DORVILLIER Danza Permanente

pièce pour 4 interprètes ° création ° 6O min.

15/O5

16/O5

21:OO

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LE(SALLE FORUM BARBARA) Blanc-Mesnil FR Dans Pièce sans paroles, les chorégraphes DD Dorvillier et Anne Juren accompagnées de la metteuse en scène Annie Dorsen, partaient d’une pièce de Tennessee Williams pour explorer ce qui restait d’un texte une fois celui-ci « retiré ». Cette fois, c’est avec une partition musicale que DD Dorvillier opère. À partir d’un quatuor à cordes créé à Vienne par un compositeur sourd il y a deux siècles, la chorégraphe américaine s’efforce en effet de transposer la matière musicale en matière visible et silencieuse. Danza Permanente suit la partition musicale dans sa durée et sa chronologie mais aussi dans les relations entre instruments, leurs comportements et leurs dynamiques, chacun des quatre interprètes incarnant l’un d’entre eux. L’environnement acoustique et la lumière suivent la partition et encadrent cette « musique visible ». DD Dorvillier poursuit ainsi avec Danza Permanente une œuvre ambitieuse qui place au cœur de sa problématique le langage et sa traduction : comment un corps peut prendre en charge, exprimer une parole, un son, comment interpréter en gestes une partition musicale, comment regarder ce qui d’habitude s’écoute ? Car il ne s’agit pas ici d’exprimer la musique, mais de tenter de reproduire sa structure. De proposer une danse qui soit une « transposition » et non une « expression », sans viser à remplacer la musique, et à lui substituer une chorégraphie, mais en cherchant à ouvrir, pour les danseurs et les spectateurs, de nouvelles zones sensibles. Fascinée par les phénomènes de langage, ses failles et ses ruptures, DD Dorvillier entend ainsi défier les incompatibilités apparentes entre différents langages artistiques et ouvrir le champ de la perception, tout en interrogeant la pertinence de la danse. EN The choreography of Danza Permanente comes from a musical composition created in Vienna two centuries ago by a deaf man. Initially written for four stringed instruments, the score is transposed into movement for four dancers. They embody the musical structure, behaviors, and dynamics of the string quartet over time, and through space. The dancers behave as sound, in their becoming of visible music in silence.

Chorégraphie et concept  DD Dorvillier Environnement sonore et direction musicale  Zeena Parkins Interprétation  Fabian Barba, Nuno Bizarro, Walter Dundervill, Naiara Mendioroz Assistante artistique  Heather Kravas Lumières  Thomas Dunn

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Navettes au départ de Paris Tous les détails p. 8O

Production · Human future dance corps Coproduction · Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, The Kitchen, New York, États-Unis, STUK Kunstencentrum, Leven, Belgique, Centre national de danse contemporaine, Angers, PACT Zollverein, Essen, Allemagne Soutien · MAP Fund avec l’aide de la Doris Duke Charitable Foundation et de la Andrew W. Mellon Foundation, French-US Exchange in Dance, National Dance Project / New England Foundation for the Arts, Services culturels de l’Ambassade de France à New-York, French America, Cultural Exchange soutenu par la Doris Duke Charitable Foundation et la Florence Gould Foundation, Bourse de recherche chorégraphique de la John Simon Guggenheim Memorial Foundation Résidence · STUK, PACT, Performing Art Forum, CNDC Angers, Ménagerie de Verre dans le cadre des Studiolab

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CANADA, QUÉBEC (FORTIER DANSE-CRÉATION)

PAUL-ANDRÉ FORTIER Bras de plomb solo ° 5O min.

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19:3O

16:3O

ESPACE 1789 Saint-Ouen

FR En 1993, le solo Bras de plomb naît de la rencontre entre Paul-André Fortier, chorégraphe et danseur québécois et Betty Goodwin (décédée il y a trois ans), plasticienne qui travaille beaucoup sur les matières inertes et sur l’image du corps humain, souffrant, désirant, meurtri, érodé mais toujours en tension. Leur collaboration aboutit à un solo fascinant. Dans un décor sobre, découpé et tranchant, dans lequel la lumière accentue le côté graphique et plastique du corps du danseur, le traitant en « sculpture vivante », Paul-André Fortier court, glisse, et arpente l’espace avec la grâce d’un funambule dans une danse épurée. Ses bras se transforment peu à peu en « bras de plomb », véritables armures greffées sur son corps, à la fois œuvre d’art, prolongement de soi et contrainte, qui évoquent autant les ailes d’un oiseau que le poids d’une armure, comme si la destinée humaine y était condensée. Paul-André Fortier forge à partir d’eux une danse subtile et complexe dans laquelle les bras, libres et fluides au départ se voient peu à peu emprisonnés et relayent le mouvement aux jambes. Une danse s’esquisse à pas feutrés, emplie de grâce et de force, contrastant avec l’écrin de plomb. Près de 2O ans plus tard, et pour fêter les 3O ans de sa compagnie, le chorégraphe a choisi de transmettre ce solo au danseur Simon Courchel, rencontré en France il y a plus de dix ans et recroisé à New York où le danseur s’est établi. À son tour, celui-ci devient objet de la sculpture... EN The solo piece Bras de plomb originated from an inspired encounter between dancer/choreographer Paul-André Fortier and visual artist Betty Goodwin in 1993. From these two artists’ obsession for the human body emerged this fascinating work. Paul-André Fortier has chosen to hand over this work to dancer Simon Courchel, who will perform with the technical maturity, stamina and charisma this outstanding piece requires. The arms, at first free and fluid, gradually become imprisoned and movement then shifts to the legs. The dance proceeds in a plodding manner, contrasting with the lead casing, opening the door to a beautiful and unique experience.

Chorégraphie  Paul-André Fortier Interprétation  Simon Courchel Décor et accessoires  Betty Goodwin Musique originale  Gaétan Leboeuf Lumières jpt Costumes 1993  Carmen Alie et Denis Lavoie d’après l’idée originale de Betty Goodwin Actualisation des costumes  Denis Lavoie Direction des répétitions et assistante du chorégraphe  Ginelle Chagnon Soutien · Conseil des arts du Canada, Conseil des arts et des lettres du Québec, Conseil des arts de Montréal, Emploi Québec Fortier Danse-Création est membre de Circuit-Est centre chorégraphique.

29


Š Rober t Etcheverr y



© Tânia Car valho


PORTUGAL

TÂNIA CARVALHO 27 OS (27 BONES)

pièce pour 3 interprètes et 1 pianiste ° création ° 6O min.

19/O5

2O/O5

21:OO

18:0O

ESPACE 1789 Saint-Ouen

FR Présente l’année dernière aux Rencontres chorégraphiques avec sa pièce Icosahedron, Tânia Carvalho offre avec 27 OS une pièce très différente, pour trois danseurs et une pianiste – d’où le titre 27 OS, du nombre d’os que l’on a dans chaque pied et chaque main. Construit autour d’un « piano jouet » qu’elle avait expérimenté avec la pianiste Joana Gama sur Danza Ricercata, et de la figure d’un fantôme qui vient perturber le bon déroulement de la pièce, 27 OS travaille à déjouer et détourner les attentes et les perceptions du spectateur. Le tout petit piano fait apparaître la pianiste comme une géante, modifiant les rapports d’échelle, tandis qu’un danseur intervient sur le plateau comme un fantôme qu’aucun de ses partenaires ne voit, mais auquel ils réagissent néanmoins comme on réagirait à la peur ou au froid. Face à eux, le regard hésite : vers quoi aller, vers quelle figure, vers quelle proposition ? Tout se passe comme si l’attention était sollicitée puis congédiée, comme si un élément venait sans cesse perturber le bon déroulement de la danse, qui, elle, tend vers le sublime et la virtuosité, parfois jusqu’à l’épuisement. Telle une sculpture vivante, mouvante, dans laquelle les identités se fondraient, la pièce évolue comme un kaléidoscope, déformant et réunissant les éléments présents. Entre absurdité et théâtralité, abstraction et narrativité, Tânia Carvalho explore ainsi l’intime et le poids du passé comme un fantôme qui nous suit, constitué de nos références, de ce que nous avons accompli, mémoire de tous nos mouvements. EN Being on stage puts forward a complex situation in between pleasure and fear. Fear of not being accepted, or understood. Fear of failure. In a sense it represents our life and the way we live. We are constantly trying to find some sort of balance between being what we want to be and being accepted by others. “Fear” lives within us, it forces us to sway and move. These are sublime movements, nevertheless thought through and planned to the last detail, containing a strong and complex emotional charge. A dance piece composed with the help of abstract movements which are then destroyed by a strange presence, something akin to the figuration of fear. Fear of failure.

Direction, chorégraphie  Tânia Carvalho Toy piano  Joana Gama Interprétation  Luis Guerra, Luís Antunes, Sandra Rosado Musique  Diogo Alvim Costumes  Aleksandar Protic Caractérisation  Tânia Carvalho Lumières  Zeca Iglésias Avec le soutien de l’Instituto Camões et de l’Ambassade du Portugal en France. Production · Bomba Suicida Coproduction · Teatro Viriato, Viseu, Cine Taetro Joaquim D’Almeida, Montijo Résidence · O Espaço do Tempo, Montemor-o-Novo, Cine Teatro S. Pedro, Alcanena and Teatro Viriato, Viseu Soutien · Alkantara, Balletshop, Lisbonne Remerciement · Margarida Dias Bomba suicida est financée par le Gouvernement du Portugal - Secrétariat d’État à la Culture

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Š Jean- Christophe Bechet

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FRANCE (KUBILAI KHAN INVESTIGATIONS)

FRANK MICHELETTI Tiger Tiger Burning Bright… pièce pour 6 interprètes ° 6O min.

22/O5 2O:3O

ESPACE MICHEL-SIMON Noisy-le-Grand

FR Tiger Tiger Burning Bright... Frank Micheletti a emprunté le titre à William Blake essentiellement pour sa sonorité et sa rythmique, mais aussi pour l’incandescence qu’il évoque, et pour la présence des tigres, ces animaux que l’on ne trouve pas dans la vieille Europe. Car une fois encore, le chorégraphe de Kubilai Khan Investigations propose une pièce où le monde entier est convoqué : le monde globalisé, décentralisé, et particulièrement le monde grouillant des métropoles, où l’accélération qui caractérise la modernité est particulièrement aiguë. Car dans cette pièce il s’agit avant tout de vitesse, de fluide, de flux. Une vitesse entendue dans toutes ces dimensions : celle produisant des fragilités, des désintégrations, des pressions, des tensions, mais aussi celle qui permet aux éléments de tenir ensemble, procure un plaisir cinétique et porte en elle une promesse de transformation. Comment l’accélération du monde et l’architecture technologique qui l’accompagne engendre-t-elle de nouvelles nécessités de synchronisations, comment dérègle-t-elle les vies et les corps ou comment au contraire les maintientelle vivants, fluides ? Avec six danseurs et une musique composée de matériaux très composites et mixée en direct, Tiger Tiger Burning Bright... offre une pièce polyphonique, physique et urbaine qui multiplie les combinaisons, les ramifications, les entrelacements. Une pièce à l’écriture ciselée, coupante qui conjugue toutes les vitesses, fait cohabiter des tempos différents, des fragments simultanés d’actions et travaille sur l’intensité des sensations sans évacuer la violence qui parfois les accompagne. Frank Micheletti propose ainsi une mise en désordre qui est aussi une mise en liberté, l’exploration d’un désir qui résiste à la dévastation. Comme l’écrit le philosophe Jean-Luc Nancy : « Le monde ne repose sur rien et c’est là le plus vif de son sens. » EN From this constant acceleration as it is experienced in towns, the phenomena linked to dynamism will be explored : fluidity, new social relationships, multiple stimulations and to test their limits: tension, agitation, disturbance, pressure... Facing the changes engendered by the accelerations, the movements, the mutations of society, how do we position and find ourselves and each other? How can these new ways of existence be shared while respecting one’s intimate and collective desires, those that gradually appearing in the construction of a renewal of the way of living?

y

Conception et chorégraphie  Frank Micheletti Danseurs  Viktoria Andersson, Idio Chichava, Ikue Nakagawa, Péter Juhasz, Csaba Varga, Livia Bazalova Lumières  Ivan Mathis

Navettes au départ de Paris Tous les détails p. 8O

Production · Kubilai Khan Investigations Coproduction · Réseau Escales danse en Val d’Oise, CNCDC Châteauvallon, Le Manège - Scène nationale de Maubeuge, Mâcon scène nationale, Association Beaumarchais-SACD, Soutien · Ballet national de Marseille dans le cadre de l’accueil studio Accueil en résidence · Réseau Escales danse en Val d’Oise (Espace Germinal, Fosses, L’Apostrophe - Scène nationale de Cergy, Théâtre Paul Éluard, Bezons) CNCDC Châteauvallon, Ballet national de Marseille Kubilai Khan Investigations est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, subventionnée par la Région ProvenceAlpes-Côte d’Azur, le Conseil général du Var et la Ville de Toulon. Elle reçoit le soutien de l’Institut français pour ses projets à l’étranger.

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Š Laurent Thurin Nal

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© Mauricio Ferlin

Production · Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, Centre national de la danse Coproduction · Zagreb dance center, Emanat Organisation · Emanat Partenaire · Festival de danse et théâtre non verbal - San Vincenti Soutiens · Ministère de la Culture de la République de Slovénie, la municipalité - Ville de Ljubljana, la municipalité - Ville de Pula.

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CROATIE

MATIJA FERLIN SAD SAM Lucky

solo ° création ° 6O min.

23/O5 19:OO

24/O5 19:OO

25/O5 19:OO

CENTRE NATIONAL DE LA DANSE (STUDIO 3) Pantin FR En 2OO4, Matija Ferlin entame les épisodes d’une série baptisée « Sad Sam », ce qui en croate signifie « Maintenant je suis », mais dont il aime qu’en anglais elle signifie « Triste Sam », produisant ainsi d’emblée une ambiguïté entre sa présence personnelle et la création d’un personnage et insistant sur le « ici et maintenant », cette attention à l’instant présent, qui caractérise son travail. Cette fois, le chorégraphe a adjoint le complément de titre « Lucky » qui est pour lui la traduction en anglais de « Srečko », prénom de l’auteur slovène duquel il s’inspire pour cette pièce. Matija Ferlin invente en effet ici un manifeste physique en réponse au poète slovène Srečko Kosovel, mort en 1926 à l’âge de 22 ans, dont le travail plein d’inventions formelles a fortement influencé son langage artistique. Le solo SAD SAM Lucky prend ainsi la forme d’un hommage turbulent, hautement physique, à un auteur d’avantgarde, ironique, profond, prophétique et mélancolique, et ayant un sens aigu du tragique, qui fut souvent comparé à Rimbaud. Utilisant Srečko Kosovel comme unique source d’inspiration ouvrant un immense terrain de jeu, le chorégraphe propose une pièce qui mêle parole et mouvement, cultive l’ambiguïté des signes (à l’image de « Sad » et « Lucky » réunis dans un même titre), joue sur les oppositions (la musique, composée par Luka Prinčić manipule à la fois la durée et la répétition, l’émotion et le romantisme) et ouvre le champ du présent. EN SAD SAM Lucky, a new solo creation by the Croatian choreographer and performer Matija Ferlin is a continuation of the ongoing romantic conceptual series SAD SAM that started in January 2OO4 in Amsterdam when the first SAD SAM Now I am was premiered. Driven by the lasting relevance of Kosovel’s verses, his honesty, melancholic prophecy and sentimental tragedy – Ferlin in SAD SAM Lucky creates a form of a highly physical, turbulent and emotional homage to this very unique avant-garde author.

Chorégraphie et interprétation  Matija Ferlin Dramaturgie  Goran Ferčec Textes  Srečko Kosovel Musique  Luka Prinčić Scénographie  Mauricio Ferlin Lumières  Saša Fistrić Costumes  Matija Ferlin Graphisme  Tina Ivezić Visuel  Christophe Chemin Photographie  Danko Stjepanović Assistant de projet  Ana Kovačević

© Mauricio Ferlin

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© Nourit Masson Sékiné

4O


FRANCE (COMPAGNIE CATHERINE DIVERRÈS)

CATHERINE DIVERRÈS Ô Senseï…

Stance II

solo ° création ° 34 min.

solo ° 25 min.

23/O5 2O:3O

24/O5 2O:3O

25/O5 2O:3O

CENTRE NATIONAL DE LA DANSE (GRAND STUDIO) Pantin Ô Senseï… (création) FR Pour la première fois depuis quinze ans et la création de Stances II, Catherine Diverrès remonte sur scène pour un solo en mémoire de Kazuo Ohno, maître du buto, cette « danse du corps obscur » qui construit un trait d’union entre le monde des vivants et celui des morts, disparu en 2O1O et qui compta énormément dans son parcours de chorégraphe. Avec un drap blanc en guise de décor, à la fois de toile de fond et surface de projection pour une danse spectrale où le corps se dédouble et semble venir d’un outre monde, Ô Sensei offre une pièce profonde où il est question de la vie des morts, de fantômes, de la grâce du mouvement et de la vie, de transformation aussi. Catherine Diverrès opte en effet exceptionnellement pour une forme discontinue, où elle change de visage, de personnage, de costume, de musique. Tour à tour corps burlesque et pantomime, corps en prière, corps fantôme, corps qui souffre, corps sublime, et corps de l’adieu, Catherine Diverrès explore le tragique et le dérisoire qui constitue le fond de toute humanité. Et si « sensei », en japonais, signifie maître, Catherine Diverrès l’entend comme le « maître à penser », c’est-à-dire celui qui pose des questions et laisse chacun faire son propre chemin. Celui qu’elle suggère dans cette création est fait d’intériorité et de beauté, de retour sur soi et de métamorphose, de douleur et de grâce, de présence à soi-même et aux autres, les vivants comme les morts. Jouant du blanc, couleur de la pureté, couleur des morts au Japon, du noir, couleur du deuil en Occident, et pour finir du rouge profond, rouge sang de la vie et de la blessure, rouge des processions funéraires asiatiques, Catherine Diverrès cherche, souterrainement, et trouve dans un même mouvement. « Quelque chose en elle » danse, palpable. EN « Ohno’s art is so unique that in the language of Butoh itself, he is Butoh, a sort of hyphen between the worlds of the living and the dead. My experience with Ohno was a deep, radical revolution, involving my entire being. I took my entire choreographic vocabulary and language, accumulated over so many years –and chose to start over, tabula rasa. » Catherine Diverrès

Ô Senseï… (création) Chorégraphie et interprétation  Catherine Diverrès Collaboration artistique et scénique  Laurent Peduzzi Lumières  Marie-Christine Soma Costumes  Cidalia da Costa Musiques  Keiji Haino, Seijiro Murayama, Frédéric Chopin, Ingrid Caven, J.S. Bach Production · Compagnie Catherine Diverrès / Association d’octobre Coproduction · CDC – Les Hivernales, Centre national de la danse - Pantin, Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, Musée de la danse - Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne, Centre chorégraphique national de Caen / Basse-Normandie dans le cadre de l’accueil-studio. Remerciements · Collectif Rennes Métropole

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© Tristan Valès


Stance II (création 1997) FR Stances II, le dernier solo de Catherine Diverrès, a été créé en 1997 sur La Terra di Lavoro, texte écrit et dit par Pier Paolo Pasolini. Après l’avoir transmis une première fois en 2OO1, elle le transmet de nouveau cette année à Carole Gomes, interprète de presque toutes ses pièces depuis 1996. C’est donc une danseuse seule, pieds nus et vêtue de noir, qui investit le plateau alors que la voix de Pasolini égrène son texte et que le violoncelle joue et gronde. L’espace s’ouvre, découpé par les lumières et les ombres forgées par Marie-Christine Soma qui créent un univers mélancolique et profond. Et les mouvements se forment, larges, sculpturaux, mêlant expressionnisme et abstraction. « Stance », étymologiquement, désigne une forme poétique. Et c’est bien à cela qu’invite le solo imaginé par Catherine Diverrès. Un voyage qui possède l’évidence de la grâce, du glissé des pas sur le plateau, de l’ondoiement des bras, du raffinement des gestes. Un voyage intérieur qui inclut l’espace mental de celui qui regarde, qui joue autant du plein que du vide : « stance » vient aussi de l’italien « stanza », qui signifie « demeure » parce qu’il faut qu’il y ait un sens complet et un repos à la fin de chaque stance. Présence sombre dans son apparence, et lumineuse dans son mouvement, Carole Gomes invite ainsi à une cérémonie mystérieuse, qui en appelle autant aux forces de vie qu’aux gouffres qui menacent, habitée par une profonde intériorité. La danse se déploie, dépouillée, à l’ombre du soleil noir de la mélancolie. EN « In her solo, Catherine Diverrès unfolds time. Her presence and her gestures open up abstract spaces, ineffable and intangible ». Irène Filiberti

© Antoine d ’Agata

Stance II (création 1997) Chorégraphie Catherine Diverrès Interprétation Carole Gomes Lumières Marie-Christine Soma assistée de Pierre Gaillardot Costumes Cidalia da Costa Poème « La Terra di Lavoro » de et dit par Pier Paolo Pasolini Musique Eiji Nakazawa Commande de la 9ème Biennale nationale de danse du Val-de-Marne. Coproduction · Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne, Théâtre Romain Rolland, Villejuif, Biennale nationale de danse du Val-de-Marne, Ville de Villejuif, Théâtre national de Bretagne, Rennes. Aide à la création du Conseil général du Val-de-Marne.

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FR « Mon corps ne m’appartient pas. Je l’utilise, je perçois le monde à travers lui. Cependant, aussi essentiel que puisse être mon corps pour ma propre existence, je ne suis pas propriétaire de lui. Il est contraint par des protocoles, une architecture, une structure spatiale, les autres corps, l’éducation, l’apprentissage de la danse, la survie physique, la survie économique, la survie émotionnelle, la douleur. » Partant de ce postulat, Marjana Krajač envisage la pratique chorégraphique comme « le lieu où récupérer le corps pour un temps et dans un espace limités afin de le posséder complètement ». Cela se traduit par un solo dans lequel la danseuse hésite entre plusieurs postures, plus ou moins adaptées à son environnement scénique et sonore. Sous le regard d’une photo immense projetée en fond de scène et représentant des gens en attente, angoissés, et des policiers casqués (prise lors d’une manifestation de protestation contre l’appropriation illégale d’un espace public par une entreprise privée), Marjana Krajač pratique ainsi une danse qui sans oublier la virtuosité du mouvement, l’élan, s’interroge sur elle-même. Vêtue d’une jupe bleue et d’un tee-shirt rouge qui évoquent la figure de la ballerine, elle semble parfois se demander ce qu’elle fait là, regardant son corps comme un étranger qui nécessite un apprentissage – ou un « déprentissage ». À la fois très centrée sur elle et en regard des spectateurs et de la photo, Marjana Krajač cherche à exposer, de façon légère et sensible, la nécessité de résister à son environnement pour reprendre possession de soi-même. EN « My body is not owned by me. However essential my embodiment may be for my own existence, I am not the owner of my body. My body is repressed by protocols, architecture, space structures, other bodies, at times my body is also repressed by it’s very self. If I am not the owner of it then that means that I am sharing it with some other instances, that some other instances too claim and execute the right to use my body: to navigate it, to count on it, to take my body into the responsibility ». Marjana Krajač


CROATIE

MARJANA KRAJAČ

Short Fantasy about Reclaiming the Ownership over my Own Body solo ° 25 min.

29/O5 2O:OO

3O/O5 2O:OO

31/O5 2O:OO

LE COLOMBIER Bagnolet

Au même programme ° Iris Erez (Israël) + Janet Novás (Espagne)

Conception, chorégraphie, interprétation Marjana Krajač Dramaturgie Marko Kostanic Lumières Bojan Gagic Photographie Gordana Obradovic-Dragisic

© Iva Korencic

Réalisation, Production, Partenaires · Croatian Institute for Movement and Dance, Zagreb Dance Center, Danceweek Festival, Teatro Viriato Viseu Portugal, RE.AL Lisbon, dans le cadre du W-Est_Where Programme, Ministry of Culture of Republic Croatia and City Office for Culture Zagreb, Sodaberg, Tanzfabrik Berlin. Remerciements · João Fiadeiro, Una Bauer et libela.org

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Š Bar t Grietens

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ISRAËL

IRIS EREZ Temporary solo ° 17 min.

29/O5

3O/O5

2O:OO

31/O5

2O:OO

2O:OO

LE COLOMBIER Bagnolet

Au même programme ° Marjana Krajač (Croatie) + Janet Novás (Espagne)

FR Un corps avance, portant un amoncellement de vêtements qui le cachent. Les pieds se tordent, le corps bouge, les vêtements tombent les uns après les autres. Le corps se révèle peu à peu, d’abord de dos, puis il finit par faire face au public, frontalement. Ce mouvement d’apparition / disparition est emblématique de ce qui est en jeu dans le solo de la chorégraphe israélienne Iris Erez qui manie les contraires, les oppositions, les effets de ruptures. Ici le corps est tour à tour fragile et puissant, blessé et triomphant, provoquant et emprunté : dans tous ses états. Une voix fluette chantonne la gamme tandis que le corps se déhanche. Le visage s’écrase au sol tandis que les bras battent des ailes, un vêtement est coincé entre les cuisses pour une course éperdue sur le plateau, entre provocation et malaise sexuel, la danseuse fait le geste de se donner des gifles dans une énergie éperdue, se transforme en femme enceinte grâce à un vêtement glissé sous son tee-shirt. Si la chorégraphe définit sa pièce comme « la tentative de capturer le temps à travers le paradoxe de la destruction et de la construction », on peut aussi y voir la tentative de saisir et d’interroger une identité aux prises avec des sensations multiples, « temporaires », qui joue avec elle-même autant qu’avec le regard de l’autre, du spectateur. EN A dancer in her own space, trying to capture time through the paradox of destruction and production her body holds. Mundane clothes become metaphorical references ranging from body parts to memories, and raising questions about femininity, performance, exposure, and our ability to say something meaningful.

Chorégraphie  Iris Erez Interprétation  Maya Weinberg Musique  Hanayo, Vanessa Paradis Édition musicale  Jeremy Berenheim, Yaniv Mintzer Production  Sharon Aloni Lumières  Tamar Orr Avec le soutien des services culturels de l’Ambassade d’Israël en France

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Š Bar t Grietens



© Juan Adrio


ESPAGNE

JANET NOVÁS Cara Pintada solo ° 53 min.

29/O5 2O:OO

3O/O5 2O:OO

31/O5 2O:OO

LE COLOMBIER Bagnolet

Au même programme ° Iris Erez (Israël) + Marjana Krajač (Croatie)

FR Un plateau noir, quelques cadres vides, un projecteur. Janet Novás s’avance, dans une robe rouge comme le sang, comme le chiffon qu’on agite devant le taureau, comme la couleur d’une certaine Espagne. Elle s’en débarrasse vite, tel un oripeau inutile, une peau superflue, pour n’être plus qu’en pantalon de toile blanche et bustier rouge, prête au mouvement, au changement. Mélange de modernité (mains dans les poches) et d’éternel féminin (longue chevelure), Janet Novás offre une performance dans laquelle on sent le souffle, le corps présent, vibrant, vivant, mouvant, avec sa voix, ses cris, sa respiration. À travers trois moments musicaux entrecoupés de silence, trois temps comme une métamorphose, la pièce raconte aussi bien l’énergie et l’abandon, la rage et l’épuisement, les masques successifs d’une personnalité : cara pintada / figure peinte. Au sens propre, par la grâce du maquillage et des paillettes et une théâtralité affirmée ; au sens figuré, par les visages et les corps qu’elle se fabrique, de l’animal sensuel à la rock star (féminine), du corps en lutte au corps lâché. Elle compose avec son corps comme s’il était un petit théâtre et la scène un écran de cinéma sur lequel chacun peut projeter son propre imaginaire. « Mon corps comme un petit pays, comme un objet susceptible de représenter de petites histoires qui en deviennent une seule (...). Il y a seulement un objectif : sentir quelque chose, peu importe quoi ». EN Janet Novás is on the stage, on her own. Then, she gradually surrounds herself with a world she builds up, her world. She recalls all her souvenirs and calls for her future, she sets the present time, hangs empty frames on the wall, a gallery of different mysterious characters that is full of promises. When the show is over, Janet is not alone any more as she has made us join her through transmitting her strength, her emotion, her energy. We now belong to her family, we are now part of the galleries she has installed. Never again will she be out of frame…

Idée et conception  Janet Novás Interprétation  Janet Novás Assistant  Ricardo Santana Musique originale  Haru Mori Costumes  Juana Rodríguez Lumières  Pedro Fresneda, Antón Ferreiro Photographies  Piti Prieto, Juan Adrio Vidéo  Tía Mardalina Collaboration · Provisional Danza, Madrid, Centro Cultural García Lorca, Bruxelles

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漏 Jorge Le贸n


SUISSE

SIMONE AUGHTERLONY We need to talk

solo ° 7O min. ° surtitrage

O1/O6 O2/O6 19:OO

19:OO

NOUVEAU THÉÂTRE (SALLE MARIA CASARÈS) Montreuil FR Un globe terrestre ocre, massif, trône sur le plateau, tel un ballon. Une femme nue passe et disparaît pour revenir habillée d’une tenue blanche évoquant celle des cosmonautes. Elle a un disque à la main, intitulé Sounds of the earth et contenant les sons, les chansons, les paroles envoyées en 1977 par la Nasa dans le système solaire à bord des navettes spatiales Voyager 1 et 2. Ce sera la bande-son du spectacle, une bande-son entrecoupée du monologue de Simone Aughterlony, qui mêle habilement anecdotes, notations biographiques (elle est elle aussi née en 1977), histoire de la danse (Le Sacre du printemps de Stravinsky est revisité par ses soins de manière subtile et prenante), histoire scientifique, idéologique (le disque comporte des sons de la nature, des bruits de voiture, mais pas de choses violentes comme les armes…). Sa performance, qui mêle avec bonheur paroles, musique et danse, met ainsi en perspective cette « capsule de temps » envoyée dans l’espace. Simone Aughterlony est tour à tour le cosmonaute qui joue de la pesanteur, la danseuse dans son studio, l’extra-terrestre découvrant une chanson mexicaine, la femme courant après le temps et elle-même, une femme priant sur un vieux blues. Avec humour, elle dresse une sorte d’autoportrait métaphysique et poétique où il est question pêle-mêle de la Terre, de l’âge, de la disparition, de l’éternité, et de l’altérité. Elle le fait avec un sens aigu de la scénographie. Le globe terrestre s’effondre soudain et devient toile de tente, havre où s’asseoir, piste de danse... Car Simone Aughterlony possède la capacité à partir d’un détail, d’un élément, de tirer à elle une multitude de questions, et la complexité du monde. EN « If we want to continue beyond the next 1OO years our future is in outer space. » Stephen Hawking In « We need to talk », Simone Aughterlony endeavours to marry the last 33 years of the Voyager spacecrafts journey through space and time with her own existence and scant travels. She peers up with Voyagers onboard passenger: the Golden Record and it’s selection of sounds, images and music designed to encapsulate life on planet Earth and destined for any extraterrestrial civilization that may encounter it. Simone becomes embroiled in some kind of improbable dialogue whereby biographical details, anecdotal dances and thoughts on a possible future collide with the record’s eclectic compilation.

Chorégraphie et interprétation  Simone Aughterlony Dramaturgie  Jorge León Direction musicale  Marcel Blatti Musique  Sounds of Earth, Golden Record compiled by Nasa in 1977 Lumières  Ursula Degen Graphisme  Bringolf Irion Vögeli, David Bühler, Natalie Bringolf, Aline Dallo, Kristin Irion, Zurich Production · Verein für allgemeines Wohl Coproduction · Theaterhaus Gessnerallee Zürich, Dampfzentrale Bern Soutien · Stadt Zürich Kultur, Fachstelle Kultur Kanton Zürich, Pro Helvetia Schweizer Kulturstiftung

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Š Pepijn Lutgerink


ISRAËL / PAYS-BAS

LIAT WAYSBORT Male Version duo ° 22 min.

O1/O6 O2/O6 21:OO

21:OO

NOUVEAU THÉÂTRE (SALLE JEAN-PIERRE VERNANT) Montreuil Au même programme ° Jan Martens (Belgique / Pays-Bas) + Clara Furey / Benoît Lachambre (Canada, Québec)

FR Les éléments tragiques de la vie d’Elvis Presley ont piqué la curiosité de la chorégraphe israélienne Liat Waysbort, qui a choisi d’aborder la question de l’univers masculin, notamment tel qu’il transparaît dans la culture populaire. Pour cela elle transforme la scène en espace de démonstration ou de concours – de vitesse, de virtuosité, de posture, de pouvoir, de force – entre deux danseurs très proches (même corps sec et mince, même petite barbe) mais jamais identiques. Les danseurs passent du hard rock aux mouvements du hip-hop, du music-hall au rock ’n’ roll, oscillant sans cesse entre premier et second degré, entre respect de l’original et affirmation de la copie, entre affirmation crâne de la virilité et changement de rôle ou culture de l’androgynie. Ce faisant, la chorégraphe creuse la question du stéréotype, celui avec lequel chacun compose, mais aussi celle de la mémoire : comment au présent chacun, chaque corps, réagit aux choses vues, entendues, partagées, à partir de ses souvenirs. Ni dans la quête du même, ni dans celle de la différence, la pièce balance ainsi entre répétition et renouveau, comme une définition possible de ce que pourrait être une identité et l’incarnation d’une certaine culture populaire. EN The tragic elements in the life of Elvis Presley has intrigued Liat Waysbort and inspired her to take a closer look into the male universe. Dansateliers invited her to explore her fascination and research how manhood relates to physical expression, rock and roll and hip movements. In Male Version Liat Waysbort challenges our traditional views of masculinity, as it is reinforced by nowadays popular culture. Male Version was created in collaboration with two dancers of the Conny Janssen Danst company.

Chorégraphie  Liat Waysbort Danseurs  Maarten Hunink et Martjn Kappers Musique  Rage against the Machine, Dean Martin, Elvis Presley Lumières  Remko van Wely Costumes  Liat Waysbort Dramaturgie  Peggy Olislaegers Production · Dansateliers Coproduction · Conny Janssen Danst

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Š Pepijn Lutgerink



© S t e p h a n e Va n H e s t e r e n

FR Un homme, une femme : à partir de cette figure classique Jan Martens propose une pièce qui prend le duo comme un objet précis d’étude et entreprend d’en dénuder les codes. Soit deux corps qui se font face, de profil, dans un espace étroit qui pourrait être celui d’un ascenseur, d’une cuisine, d’une caravane. Elle est en robe blanche, lui en pantalon et chemise. Ils font un geste, un autre. Et ces gestes prennent une étrange résonance, naviguant dans une zone indéterminée, entre violence et tendresse, désir et indifférence. Il suffit d’un déplacement ou d’un rythme légèrement trop brusque, d’une posture affirmée trop longtemps, de bras qui se tendent et étreignent le vide, pour déplacer la perception. Dans une danse silencieuse qui décompose le mouvement, Jan Martens et Steefka Zijlstra jouent ainsi des postures de l’enlacement, de toucher, d’approche, d’emboîtement, d’échange (de place, de vêtements). Quand la musique arrive, c’est du hard rock. Ils se lancent alors dans un furieux head banging, ensemble et séparément. Et quand leur duo tourne à la lutte, c’est pour ne pas y succomber, car le travail de Jan Martens consiste à frôler et évoquer les situations, à les déconstruire pour mieux les mettre en lumière, à creuser les figures du malentendu, à opérer des sortes d’arrêts sur image avant d’atteindre une plus grande fluidité. La pièce conjugue ainsi un aspect conceptuel et une forme narrative. A small guide on how to treat your lifetime companion est une peinture du couple comme une danse à deux à la fois réconfortante et conflictuelle, un rituel qui nécessite toujours des ajustements. EN A small guide on how to treat your lifetime companion is a wordless moving image, an intimate performance on a small surface. It is a couple dance in the most literal sense of the word: without leaving each other’s sides, Jan Martens and Steefka Zijlstra show five key moments in a relationship. With A small guide on how to treat your lifetime companion Jan Martens creates a piece about love, a tender and intimate performance both comforting and confronting.

Concept  Jan Martens Performance  Jan Martens, Steefka Zijlstra Costumes  Olivier Waelkens Répétiteur  Peter Seynaeve Production · Frascati Remerciements · United-C, Productiehuis Brabant, kc nOna and STUK Leuven

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BELGIQUE / PAYS-BAS (FRASCATI PRODUCTIES)

JAN MARTENS

A small guide on how to treat your lifetime companion duo ° 3O min.

O1/O6 O2/O6 21:OO

21:OO

NOUVEAU THÉÂTRE (SALLE JEAN-PIERRE VERNANT) Montreuil Au même programme ° Liat Waysbort (Israël / Pays-Bas) + Clara Furey / Benoît Lachambre (Canada, Québec)

© S t e p h a n e Va n H e s t e r e n

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Š Francis Ducharme

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CANADA, QUÉBEC (PAR B.L.EUX)

CLARA FUREY / BENOÎT LACHAMBRE Chutes Incandescentes duo ° création ° 6O min.

O1/O6 O2/O6 21:OO

21:OO

NOUVEAU THÉÂTRE (SALLE JEAN-PIERRE VERNANT) Montreuil Au même programme ° Liat Waysbort (Israël / Pays-Bas) + Jan Martens (Belgique / Pays-Bas)

FR Benoît Lachambre est un habitué des scènes de danse contemporaine depuis les années 7O, un féru d’expérimentations, dont la recherche se focalise beaucoup autour de l’authenticité du geste, de son intensité. Clara Furey est une jeune femme talentueuse, chanteuse à la belle voix grave, pianiste, compositrice, et danseuse. Tous les deux ont une propension à explorer un univers sensoriel empreint de mysticisme ; les couches souterraines qui constituent l’être humain, ses rêves et ses fantasmes, désireux de pratiquer une « excavation de leurs subconscients ». Ils se sont donc associés pour proposer Chutes Incandescentes, projet mené autour de leur goût commun pour la philosophie et les mythologies orientales. Dans cette pièce, Clara Furey chante ainsi des poèmes de Roumi, mystique perse qui a profondément influencé le soufisme et Benoît Lachambre mentionne des rêves où il est témoin des phobies du démon Ravana et des interventions déguisées du semi-dieu Rama ou de la belle Sita, qui habitent son monde onirique depuis l’enfance. Il y a quelque chose de sacré dans leur manière d’investir la scène qui relève parfois de l’offrande, un sens de l’atmosphère, un goût pour le religieux sans morale, une façon de traiter à égalité un objet et un corps. Le piano joue en effet ici un rôle central, et c’est à un véritable corps à corps que se livrent les interprètes avec l’instrument. Entre performance, danse, musique et arts visuels, Chutes Incandescentes est une pièce d’écorchés, qui travaille au dégagement des entraves, tutoie l’ombre et s’enfonce dans la nuit pour mieux faire émerger le feu du vivant. EN Choreographer-dancer Benoît Lachambre and autor-compositor-performer Clara Furey share a common dream and combine their talents in a solo for two body unclassifiable and passionate. Inspire by Rûmi’s poem and text from Mahâbhârata, they invite us to face up to the incandescent falling of Ravana the demon, through a dream where Ravana’s phobias are mixed with semi-god Rama’s disguised interventions, those of the beautiful Sita and Hanuman – Monkey God warrior. Voices embrace piano riveted to bodies that become instruments of darkness and light.

Concept et chorégraphie  Benoît Lachambre Musique et direction musicale  Clara Furey Interprétation  Benoît Lachambre et Clara Furey D’après les textes de  Jellalludin Rûmi, en anglais, Benoît Lachambre, en français, inspiré du Mahâbhârata, et Clara Furey, Nobody Knows et Black Crown Lumières  Lucie Bazzo

Scénographie  Benoît Lachambre avec la collaboration d’Annick La Bissonnière Création des accessoires  Alain Jenkins Regard extérieur  Céline Bonnier

Production · Par B.L.eux, Montréal Coproduction · Festival TransAmériques, Montréal, Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, Agora de la Danse, Montréal Soutien financier · Conseil des arts du Canada, Conseil des arts et des lettres du Québec, Ministère des affaires étrangères du Canada, Conseil des arts de Montréal Remerciement spécial · Théâtre de Quat’Sous, Montréal, Ong Keng Sen pour le solo « … Comme un chat assis au bord d’un océan de lait, espérant le lécher au complet », créé avec et pour Benoît Lachambre et qui a servi à la mise en chantier de ce travail

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Š Francis Ducharme



SERVICE DES RELATIONS AVEC LE PUBLIC Il faut, dit-on, cultiver notre jardin. Notre jardin : celui de la Seine-Saint-Denis, et des villes qui y grandissent, s’y étendent jusqu’à se rencontrer. Celui des communautés, familles, générations qui le parsèment, ensemble. Celui enfin de notre propre corps, avec ses reliefs, ses chemins et ses mystères. Ce jardin, c’est la terre que nous sommes et ne cessons de devenir, geste après geste. Il est notre planète sensible. Une planète qui écoute, sent, regarde, goûte, et caresse. Le sommeil et l’inertie sont pour elle des univers inconnus, ils appartiennent à d’autres systèmes. Notre planète, elle, est composée d’une infinité de points de contact avec les mondes au cœur desquels elle gravite ; nous voici engagés dans le rêve, dans le mouvement, dans l’action. Entre nos jardins, nos planètes, les frontières bougent, elles aussi. Et alors, notre terre se transforme. Nature et culture, intérieur et extérieur s’inter-agitent ; l’intime sculpte le collectif, et vice versa. Un nouveau paysage éclot. Ses lignes sont d’abord fragiles, mais qu’importe : toujours nous percevrons les bruissements de sa matière. Rouler, tourbillonner, étirer, déranger, mélanger, creuser, tisser. Et continuer… Alice Rougeulle

Les soutiens aux projets d’actions artistiques

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LA CULTURE ET L’ART AU COLLÈGE Un dispositif du Conseil général de la Seine-Saint-Denis

MÉTAMORPHOSES VERS UNE COMMUNICATION SENSIBLE

Le projet chorégraphique Métamorphoses propose un travail sur la transformation, le passage d’un état de corps à un autre, en fonction de la nature, de l’âge et de l’environnement. À la lumière des mythologies et des imaginaires, les artistes chorégraphiques Laura Frigato, Véronique Teindas, Gaëlle Bourges, Agnès Butet, Marta Izquierdo et Marika Rizzi inviteront les élèves à penser le corps comme interface sensible et sensitive, en croisant différentes approches – danse contemporaine, arts plastiques, littérature et sciences du vivant.

Les plus jeunes générations sont les plus exposées aux dernières révolutions technologiques : smartphone, wifi, réseaux sociaux... Or, ces outils de communication, nouveaux intermédiaires entre l’individu et le monde, ne permettent pas nécessairement de communiquer mieux. En envisageant la communication d’un point de vue corporel, Laura Frigato propose aux collégiens de revenir aux b.a.ba de la communication. COLLÈGE JEAN MOULIN, MONTREUIL

COLLÈGE ELSA TRIOLET, SAINT-DENIS COLLÈGE JEAN LURÇAT, SAINT-DENIS Parcours mené avec le Muséum national d’Histoire naturelle ÉCOLE HENRI WALLON, BAGNOLET ÉCOLE JULES FERRY, BAGNOLET ÉCOLE DANIEL RENOULT, MONTREUIL ÉCOLE NANTEUIL, MONTREUIL ÉCOLE LANGEVIN-WALLON, ROMAINVILLE Parcours mené avec le Muséum national d’Histoire naturelle Avec le soutien de l’Inspection académique, la DRAC Île-de-France (Projet fédérateur), Arcadi, les villes de Bagnolet, Romainville et Montreuil, la Fondation Hermès

AU COMMENCEMENT ÉTAIT LE VERBE, SA LISTE... ET SES MISES EN ACTION L’artiste Richard Serra établit une liste de verbes en 1967-1968, qui régira son travail « rouler / rabattre / plier... ». À partir de ces verbes machines, le projet est un ensemble d’actions sur la et les matières. Le corps, la terre et les mots seront soumis aux tâches des élèves plongés dans une approche de l’art qui parle de formes, de conditions de travail, de lois et de matières. Delphine Lorenzo, Denis Savary, Évelyne Villaime et David Meurot guideront cette dynamique.

MISES EN SCÈNE Collège Victor Hugo (Aulnay-sous-Bois)

© DR

MISES EN SCÈNE Mené par Pep Garrigues et Shush Tenin, Mises en scène propose une traversée du paysage artistique contemporain pour faire entrer en résonance danse, théâtre et écriture : mettre en regard les processus qui leur sont propres, créer des espaces de dialogue et de contact, et interroger leur métissage pour questionner ensemble la notion de « représentation ».

COLLÈGE GUSTAVE COURBET, ROMAINVILLE COLLÈGE JACQUES PRÉVERT, NOISY-LE-SEC Parcours mené avec le Musée Rodin

COLLÈGE VICTOR HUGO, AULNAY-SOUS-BOIS COLLÈGE MARAIS DE VILLIERS, MONTREUIL

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WORKSHOP CHORÉGRAPHIQUE L’Académie Charpentier propose à une classe préparatoire se formant aux grandes écoles de design et d’architecture d’intérieur une immersion dans la pratique artistique, à travers une semaine de workshop avec Pascal Quéneau, autour d’Augures, création d’Emmanuelle Huynh présentée à la MC93, Bobigny. ACADÉMIE CHARPENTIER, PARIS 14ÈME En partenariat avec l’Académie Charpentier, le Mac/Val et le CNDC Angers

ITINÉRANCES Itinérances est un module relais qui s’inscrit dans la réflexion sur le décrochage scolaire. Ce dispositif transdisciplinaire, mis en place dans les collèges, vise ainsi à la remédiation scolaire et à la socialisation d’élèves en difficulté. Pendant huit semaines, huit collégiens vont travailler avec l’artiste chorégraphique Lucas Manganelli afin d’explorer leur corps comme matière sensorielle et sensible, leur visage comme interface entre intériorité et extériorité.

AU COMMENCEMENT ÉTAIT LE VERBE Collège Jacques Prévert (Noisy-le-sec) au Musée Rodin

MON CORPS, MON LIEU

COLLÈGE JEAN LURÇAT, SAINT-DENIS

Mon corps, mon lieu est un projet d’action artistique inscrit dans la durée, et dans le territoire d’un quartier de Seine-Saint-Denis : le quartier des Beaudottes à Sevran. Il aborde les questions du vivre ensemble et du partage d’un lieu d’habitation dans une perspective créative mêlant la danse et le chant. Les enfants et adolescents s’engagent dans un parcours comprenant des ateliers de pratique menés par la chorégraphe Julie Dossavi et son équipe artistique, des temps forts rythmant la vie du quartier, des temps de découverte et de dialogue avec des spectacles, des expositions, des rencontres avec des artistes. En touchant les voisins, parents et amis des participants, ce projet s’inscrit dans une véritable dynamique d’ouverture. Les différents ateliers menés donneront lieu à une journée de performances finales le samedi 7 avril 2O12, à l’occasion du carnaval de la Ville de Sevran.

Parcours mené avec le Musée du quai Branly

ESCALE DANSÉE Anne-Emmanuelle Deroo et Seb Martel au Lycée Charles de Gaulle (Rosny-sous-Bois)

© DR

ÉCOLE VOLTAIRE, SEVRAN ÉCOLE ANATOLE FRANCE, SEVRAN COLLÈGE ÉVARISTE GALOIS, SEVRAN

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Avec le soutien de la Fondation Culture & Diversité, du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, Bureau du patrimoine, de la Ville de Sevran, Service culturel, enfance, jeunesse, du Centre commercial Beau Sevran et de l’ACSÉ - Préfecture de Seine-Saint-Denis

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CORPS PRODUIT, CORPS PRODUCTIF LES OPTIONS OBLIGATOIRES ET FACULTATIVES ART DANSE

S’inspirant de la place du « social » dans la création chorégraphique contemporaine, ce projet interroge celle du corps dans la société et s’intéresse à l’articulation entre expression corporelle et formes sociales. Il questionne la manière dont le corps est produit -  comment les sciences le pensent - et comment à son tour, le corps produit – notamment à travers le filtre de la création artistique. Ce parcours relie des considérations universelles et philosophiques aux problématiques d’artistes d’aujourd’hui qui, à l’image de Shlomi Tuizer / Compagnie Affari Esteri, ont choisi le corps comme mode d’expression.

Les Rencontres chorégraphiques sont partenaires du Lycée Charles de Gaulle de Rosny-sous-Bois depuis 2OO1, dans la mise en place des programmes pour les options obligatoires et facultatives art danse et EPS. Par la structuration des contenus et du calendrier de l’année scolaire autour d’œuvres et de courants au programme, les Rencontres participent à l’accès des élèves à l’histoire de la danse mais aussi aux œuvres émergentes. Le projet est aussi marqué par des temps forts organisés au sein du lycée : les « semaines art » et les « mardis art », menés par de nombreux artistes chorégraphiques (Anne-Emmanuelle Deroo, Seb Martel, Perrine Valli, Emmanuelle Huynh, Aline Landreau, Delphine Lorenzo, Denis Savary, Évelyne Villaime).

LYCÉE VOILLAUME, AULNAY-SOUS-BOIS LYCÉE JEAN JAURÈS, MONTREUIL Parcours mené avec le Musée du quai Branly et l’association Ethnoart Avec le soutien de la DRAC Île-de-France (Projet fédérateur), du Rectorat de Créteil (PIE) et d’Arcadi

LYCÉE CHARLES DE GAULLE, ROSNY-SOUS-BOIS En partenariat avec La Ferme du Buisson Avec le soutien de l’Office municipal de la jeunesse de la Ville de Rosny-sous-Bois, de la DRAC Île-de-France, du Rectorat de Créteil et de la Région Île-de-France

MÉTAMORPHOSES Collège Jean Lurçat (Saint-Denis) © DR

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ENTRE LES CORDES Lycée Louise Michel (Bobigny) © DR

CORPS ET MATIÈRES FESTIVAL

En 2O1O-2O11, Anne-Karine Lescop et Bruno Danjoux transmettent à cinquante enfants de Bagnolet et Montreuil ce qu’ils ont éprouvé comme sensations et émotions durant la création de Projet de la matière, créé en 1993 par Odile Duboc. En 2O11-2O12, avec Delphine Demont et Katia Noir, nous poursuivons ce chemin, en répondant aux désirs des enseignants de ces deux villes, et en leur permettant d’être sensibilisés aux fondamentaux de la danse contemporaine. Corps et matières a pour vocation d’accompagner chaque enseignant dans un projet artistique avec sa classe, au croisement de la danse et des arts plastiques.

L’AEMC, l’ESSEC, l’IESA, l’Université Paris 3 – Sorbonne nouvelle et l’Institut d’études politiques proposent différentes formations d’enseignement supérieur dédiées aux métiers de la culture, par ailleurs ponctuées de visites de sites culturels et de rencontres avec des professionnels du secteur. La présentation des Rencontres chorégraphiques et de la danse contemporaine encore méconnue de certains étudiants permet largement de s’interroger sur l’art contemporain ainsi que sur les projets d’actions artistiques visant à susciter la curiosité du grand public. AEMC - AGENCE EUROPÉENNE DE MANAGEMENT CULTUREL, PARIS ESSEC, CERGY-PONTOISE IESA, PARIS INSTITUT D’ÉTUDES POLITIQUES, PARIS UNIVERSITÉ PARIS 3 – SORBONNE NOUVELLE

INSPECTION ACADÉMIQUE, CIRCONSCRIPTIONS DE BAGNOLET ET DE MONTREUIL 1 En partenariat avec l’Association USEP, l’Inspection académique de Montreuil, l’Inspection académique de Bagnolet Avec le soutien de la Fondation de France

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CORPS EN VILLES

PROUESSE TECHNIQUE

Le dispositif « École Ouverte » mis en place par la Préfecture et la DRAC Île-de-France, permet aux jeunes de découvrir de nouveaux territoires artistiques, mais aussi de porter un regard autre sur leur établissement. Cette année, en parcourant avec Eva Klimackova le processus de création de Tiger Tiger Burning Bright de Frank Micheletti, les élèves volontaires du Collège Jean Zay, à Bondy, interrogeront l’impact de la ville contemporaine sur le corps adolescent.

Avec l’introduction de l’histoire des arts dans les programmes des collèges et lycées, le Rectorat de Créteil a souhaité fédérer des structures culturelles autour de projets transversaux. La question de la prouesse technique dans les œuvres d’art (le gigantisme, le fabuleux, l’exagération...) sera traitée par 3 structures, permettant aux élèves de s’initier à l’architecture, la musique et la danse. Les artistes chorégraphiques Idio Chichava et Eva Klimackova traiteront ces questions autour de la création Tiger Tiger Burning Bright de Frank Micheletti présentée à l’Espace Michel-Simon de Noisy-le-Grand.

COLLÈGE JEAN ZAY, BONDY Dans le cadre du dispositif « École Ouverte » Avec le soutien de la DRAC Île-de-France

LYCÉE AUGUSTE BLANQUI, SAINT-OUEN LYCÉE MAXIMILIEN PERRET, ALFORTVILLE

L’ŒUVRE D’ART ET LA PROUESSE TECHNIQUE

En partenariat avec la Cité de l’architecture et du patrimoine et la Cité de la musique Avec le soutien du Rectorat de Créteil et de la Fondation Hermès

Né en 2O1O à l’initiative du Rectorat de Créteil, L’œuvre d’art et la prouesse technique propose une formation transversale afin d’initier les enseignants à l’histoire des arts désormais au programme des collèges. Elle a pour but de créer une dynamique académique autour des enseignements artistiques et du réinvestissement pédagogique. Cette année, Frank Micheletti, chorégraphe, a proposé à la Cité de la musique une conférence vidéo afin de faire découvrir comment, dans son travail, se pose la question de la virtuosité et de la visibilité de la prouesse technique. PLAN ACADÉMIQUE DE FORMATION – RECTORAT DE CRÉTEIL – OUV En partenariat avec le Mac/Val, le BIP Val, la Cité de la musique, la Cinémathèque française et la Cité de l’architecture et du patrimoine Avec le soutien du Rectorat de Créteil (DAAC)

FAIRE ŒUVRE Conçu comme un parcours de rencontres, ce projet a pour objectif de « faire le tour » du processus de création d’une pièce chorégraphique, sous ses différents aspects (enjeux artistiques, techniques, budgétaires...). En 2O11-2O12, les étudiants explorent avec Pascal Quéneau et l’équipe du CNDC Angers Augures, création d’Emmanuelle Huynh presentée à la MC93, Bobigny.

MÉTAMORPHOSES Collège Jean Lurçat (Saint-Denis) au Muséum national d’Histoire naturelle (Paris)

UNIVERSITÉ PARIS 8, INSTITUT D’ÉTUDES EUROPÉENNES, SAINT-DENIS En partenariat avec le CNDC Angers et le Département danse de l’Université Paris 8

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BI-PORTRAIT CLOS SAINT-LAZARE Bi-portrait Clos Saint-Lazare est un projet d’action artistique intergénérationnel, coordonné par les Rencontres chorégraphiques et porté par le chorégraphe Mickaël Phelippeau, qui développe depuis plusieurs années la démarche du bi-portrait. « Celle-ci est née d’une interrogation sur mon statut de danseur interprète. [...] J’ai ressenti le désir d’élargir cette question et de la frotter à d’autres corps de métier. » Des ateliers de pratique chorégraphique donneront lieu à des ouvertures publiques et à une restitution. LYCÉE MAURICE UTRILLO, STAINS APCIS, STAINS En partenariat avec la Ville de Stains – la Maison du Temps libre et l’APCIS du Clos Saint-Lazare Avec le soutien de l’ACSÉ - Préfecture de Seine-Saint-Denis

FESTIVAL – LYCÉES

TERRES DE DANSE Centre de loisirs Henri Wallon (Bagnolet)

De nombreuses classes de lycées de la région découvrent la danse contemporaine avec les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-SaintDenis. Une sensibilisation à la danse contemporaine et au thème d’une pièce choisie dans le festival sera accompagnée d’une rencontre avec l’équipe artistique et d’un temps d’échanges après le spectacle.

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ENTRE LES CORDES

TERRES DE DANSE

Entre les cordes propose à une classe de 2nde « exploration théâtre » de mêler les approches et les pratiques artistiques afin de mieux en saisir les frontières et les résonances. En faisant entrer en dialogue langages chorégraphique et musical, partitions de danse et de musique, le duo Anne-Emmanuelle Deroo / Seb Martel invite les élèves à découvrir l’univers d’un chorégraphe : Thomas Lebrun. Au cours d’ateliers, ils permettront aux élèves d’appréhender le mouvement conjugué à la musique live.

En choisissant le jardin partagé comme espace d’expérimentation, Bruno Danjoux propose aux jeunes de Bagnolet une réflexion sur les implications et enjeux du partage d’un territoire. Comment peut-il agir comme lien social ? Quel vivre-ensemble pouvons-nous y inventer ? À la fois lieu clos et espace ouvert, le jardin partagé se dessine comme microcosme/macrocosme de nos existences, à l’échelle individuelle comme collective. Nature et culture s’y entremêlent, et avec elles différentes approches : philosophique, historique, artistique et politique.

LYCÉE LOUISE MICHEL, BOBIGNY Parcours mené avec la Compagnie Illico Avec le soutien du Rectorat de Créteil et de la Ville de Bobigny

JARDIN PARTAGÉ GUINGUETTE DE LA DHUYS, BAGNOLET CENTRE DE LOISIRS HENRI WALLON, BAGNOLET En partenariat avec la Médiathèque, le Centre Pablo Neruda, Bagnolet et la Ville de Bagnolet Avec le soutien de l’ACSÉ - Préfecture de Seine-Saint-Denis

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TERRES DE DANSE Centre de loisirs Henri Wallon (Bagnolet) Š DR


AGENDA MON CORPS, MON LIEU avec la chorégraphe Julie Dossavi samedi 7 avril de 11h à 16h3O et de 17h à 18h QUARTIER DES BEAUDOTTES, SEVRAN

Le jour de son carnaval, la Ville de Sevran accueillera les écoliers, collégiens et les membres de la Maison de quartier Marcel Paul participants du projet avec la chorégraphe pour des performances dans le quartier des Beaudottes et le centre commercial attenant, et pour un grand bal final au Parc des Sœurs à Sevran.

MÉTAMORPHOSES vendredi 1 juin à 14h PARC DÉPARTEMENTAL JEAN MOULIN - LES GUILANDS, BAGNOLET - MONTREUIL

Les élèves des écoles élémentaires de Bagnolet, Montreuil et Romainville, ainsi que les artistes chorégraphiques Gaëlle Bourges, Agnès Butet, Marika Rizzi et Marta Izquierdo, qui ont travaillé sur le projet Métamorphoses, proposeront un temps de partage, d’échanges et de performances dans le Parc départemental entre Montreuil et Bagnolet.

ATELIERS DE DÉCOUVERTE D’UN CHORÉGRAPHE Les Rencontres chorégraphiques proposent des ateliers chorégraphiques avec des artistes invités dans le cadre du festival. Ouverts à tous, ces moments de pratique sont un temps d’échange autour de leur création, permettant aux participants une approche sensible et en mouvement dans l’univers des chorégraphes. MERCREDI 4 AVRIL DE 2OH À 22H

avec la chorégraphe Julie Dossavi autour de la pièce Cross & Share Maison du Théâtre et de la Danse, Épinay-sur-Seine

LUNDI 21 MAI DE 19H À 21H

avec le chorégraphe Frank Micheletti autour de la pièce Tiger Tiger Burning Bright Espace Michel-Simon, Noisy-le-Grand

SAMEDI 2 JUIN DE 11H À 13H

avec le chorégraphe Benoît Lachambre autour de la pièce Chutes Incandescentes Nouveau Théâtre, Montreuil

INSCRIPTION OBLIGATOIRE AU O1 55 82 O8 O1 GRATUITÉ SOUS CONDITION D’ACHAT D’UNE PLACE POUR LE SPECTACLE CONCERNÉ 72


Iris Erez, Temporar y Š Bar t Grietens


RENCONTRES AVEC LES ARTISTES EN COLL ABOR ATION AVEC L A RE VU E Attentive à tous les ressorts de la création contemporaine, Mouvement n’oublie pas ses premières origines du côté de la danse et s’associe passionnément à la programmation fidèle et défricheuse des Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis. À suivre au fil des rencontres avec les artistes et sur www.mouvement.net (chroniques, entretiens, vidéos).

LA DYNAMO DE BANLIEUES BLEUES

PANTIN

PANTIN

CENTRE NATIONAL DE LA DANSE

jeudi 1O mai à l’issue du spectacle

jeudi 24 mai à l’issue du spectacle

AURÉLIE GANDIT

CATHERINE DIVERRÈS

S

S

LE COLOMBIER

BAGNOLET

NOUVEAU THÉÂTRE (SALLE MARIA CASARÈS)

MONTREUIL

mercredi 3O mai à l’issue du spectacle

samedi 2 juin à 17h

MARJANA KRAJAČ, IRIS EREZ, JANET NOVÁS

SIMONE AUGHTERLONY, BENOÎT LACHAMBRE

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CONFÉRENCE

La Danse à l’heure de la performance par Patricia Brignone entrée libre ° 1h3O environ

19/O5 17:3O

ESPACE 1789 (SALLE CINÉMA) Saint-Ouen Notre époque n’a jamais autant parlé de performance, qu’il s’agisse de chorégraphie-performance, de pièce performée, de lecture performative, de conférences performées, ou encore d’expositions chorégraphiées ; cela pour un bref aperçu. Mais qu’en est-il exactement de la performance ? Qu’entend-t-on par là ? Quel rapport celle-ci entretient-elle avec la performance dite « historique » et ses liens ou ses prolongements dans le champ dit chorégraphique. Cet élargissement des pratiques auquel on assiste aujourd’hui, n’est toutefois pas chose nouvelle et appelle quelques précisions sur la nature de ces porosités à l’œuvre dans certains courants, animés par des figures historiques de renom. L’éclairage d’époques et contextes particuliers (comme les années 7O aux États-Unis, mais aussi en France ou en Italie) nous entraînera vers des revendications portées par des personnalités convaincues par la transversalité des pratiques. Qu’il s’agisse d’artistes telles que Carolee Schneemann, Valie Export, Esther Ferrer, ou Anna Halprin, via des figures comme celles d’Allan Kaprow, l’inventeur du happening et défenseur de l’art action ou de Vito Acconci ; ces artistes ont en commun la mise en œuvre de leur propre corps au service d’une intention artistique émancipée de l’idée réductrice de la notion d’art assimilée à un objet. Leur apport déterminant, initiateur de démarches encore pleinement actuelles accorde une place centrale au corps, revendiquant « le corps comme objet d’art »1. Patricia Brignone

1

J’emprunte l’expression à l’ouvrage du philosophe Pierre-Henry Jeudy, Le corps comme objet d’art, Armand Colin, 1998.

Patricia Brignone est historienne de l’art et critique, elle enseigne l’art contemporain à l’École supérieure d’art de Grenoble. Elle est l’auteur d’articles et d’ouvrages autour du rapport art-performance et danse, parmi lesquels Ménagerie de Verre, Nouvelles pratiques du corps scénique et Du dire au faire en qualité de critique invitée du Mac/Val. Esther Ferrer, Intimo y personal, 197 7 © DR

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CALENDRIER mai

BOBIGNY MC93 ven 4 sam 5

mai

mai

mai

1 9 h 3 O Salle Christian Bourgois

Perrine Valli Si dans cette chambre un ami attend... 6O’ création

21hOO Salle Oleg Efremov

Emmanuelle Huynh Augures 6O’ création

1 9 h 3 O Salle Christian Bourgois

Perrine Valli Si dans cette chambre un ami attend... 6O’ création

21hOO Salle Oleg Efremov

Emmanuelle Huynh Augures 6O’ création

PANTIN LA DYNAMO DE BANLIEUES BLEUES 2Oh3O

Aurélie Gandit Histoires de peintures 30’ création + La variété française est un monstre gluant 6O’

jeu 1O 2Oh3O

Aurélie Gandit Histoires de peintures 30’ création + La variété française est un monstre gluant 6O’

mer 9

mai

SAINT-DENIS

LA CHAUFFERIE

y

sam 12 17hOO

An Kaler Insignificant Others (learning to look sideways) 6O’ + Lisbeth Gruwez It’s going to get worse and worse and worse, my friend 45’

dim 13 18hOO

An Kaler Insignificant Others (learning to look sideways) 6O’ + Lisbeth Gruwez It’s going to get worse and worse and worse, my friend 45’

ÉPINAY-SUR-SEINE

MAISON DU THÉÂTRE ET DE LA DANSE

sam 12 2Oh3O

Julie Dossavi Cross & Share 6O’ création

dim 13 16hOO

Julie Dossavi Cross & Share 6O’ création

BLANC-MESNIL

LE FORUM

mar 15 1 9 h 3 O Salle Betsy Jolas 21hOO Salle Barbara mer 16 1 9 h 3 O Salle Betsy Jolas 21hOO Salle Barbara

mai

O4 °  O5  °  2O12 — O2 °  O6  °  2O12

SAINT-OUEN

y Elli Medeiros / Mickaël Phelippeau Sueños 6O’ création DD Dorvillier Danza Permanente 6O’ création Elli Medeiros / Mickaël Phelippeau Sueños 6O’ création DD Dorvillier Danza Permanente 6O’ création

ESPACE - 1789

sam 19 1 7 h 3 O Conférence (entrée libre)

Patricia Brignone La Danse à l’heure de la performance 9O’

19h3O

Paul-André Fortier Bras de plomb 5O’

21hOO

Tânia Carvalho 27 OS (27 Bones) 6O’ création

dim 2O 1 6 h 3 O 18hOO

y

Paul-André Fortier Bras de plomb 5O’ Tânia Carvalho 27 OS (27 Bones) 6O’ création 76


CALENDRIER mai

NOISY-LE-GRAND ESPACE MICHEL-SIMON Frank Micheletti Tiger Tiger Burning Bright... 6O’

mar 22 2Oh3O

mai

PANTIN CENTRE NATIONAL DE LA DANSE Matija Ferlin SAD SAM Lucky 6O’ création

mer 23 19hOO Studio 3

Catherine Diverrès Ô Senseï… 34’ création + Stance II 25’

2Oh3O Grand Studio

Matija Ferlin SAD SAM Lucky 6O’ création

jeu 24 19hOO Studio 3

Catherine Diverrès Ô Senseï… 34’ création + Stance II 25’

2Oh3O Grand Studio

Matija Ferlin SAD SAM Lucky 6O’ création

ven 25 19hOO Studio 3

Catherine Diverrès Ô Senseï… 34’ création + Stance II 25’

2Oh3O Grand Studio

mai

juin

O4 °  O5  °  2O12 — O2 °  O6  °  2O12

BAGNOLET LE COLOMBIER mar 29 2OhOO

Marjana Krajač Short Fantasy about Reclaiming the Ownership over my Own Body 25’ + Iris Erez Temporary 17’ + Janet Novás Cara Pintada 53’

mer 3O 2OhOO

Marjana Krajač Short Fantasy about Reclaiming the Ownership over my Own Body 25’ + Iris Erez Temporary 17’ + Janet Novás Cara Pintada 53’

jeu 31 2OhOO

Marjana Krajač Short Fantasy about Reclaiming the Ownership over my Own Body 25’ + Iris Erez Temporary 17’ + Janet Novás Cara Pintada 53’

MONTREUIL NOUVEAU THÉÂTRE ven O1 19hOO Salle Maria Casarès 21hOO

Salle Jean-Pierre Vernant

sam O2 19hOO Salle Maria Casarès 21hOO

Salle Jean-Pierre Vernant

Simone Aughterlony We need to talk 7O’ Liat Waysbort Male Version 22’ + Jan Martens A small guide on how to treat your lifetime companion 3O’ + Clara Furey / Benoît Lachambre Chutes Incandescentes 6O’ création Simone Aughterlony We need to talk 7O’ Liat Waysbort Male Version 22’ + Jan Martens A small guide on how to treat your lifetime companion 3O’ + Clara Furey / Benoît Lachambre Chutes Incandescentes 6O’ création

Programme sous réserve de modifications

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y


ACCÈS MC93

BOBIGNY

VOITURE A1 depuis Porte de La Chapelle, sortie n°2 Stade de France/Saint-Denis. Aux feux, prendre à gauche sous l’autoroute et suivre la direction Épinaysur-Seine. Prendre la D24 et longer le canal, puis prendre à gauche direction Épinay-sur-Seine. Continuer sur la N14 (rue de la Briche puis boulevard Foch). Au croisement avec l’avenue de la République, suivre le fléchage Maison du Théâtre et de la Danse.

1, boulevard Lénine, 93OOO Bobigny www.mc93.com   T. O1 41 6O 72 72 BAR ° RESTAURANT ° LIBRAIRIE MÉTRO ligne 5, station Bobigny – Pablo Picasso, sortie Hôtel de Ville, puis boulevard Maurice Thorez. TRAMWAY ligne T1 Gare de Saint-Denis – Noisy-leSec RER, station Hôtel de Ville – Maison de la Culture. BUS 134, 148, 251, 3O1, 3O3, 322, 347, et noctilien N13, arrêt Bobigny – Pablo Picasso Préfecture. VOITURE A86 depuis Saint-Denis ou Créteil (sorties n°14, Bobigny – Centre Ville). A3 depuis Porte de Bagnolet, ou N3 depuis Porte de Pantin, ou A1 depuis Roissy (sorties Bobigny – Centre Ville). Suivre le fléchage Maison de la Culture. Parking Paul Éluard, face à l’Hôtel de Ville, gratuit et surveillé, ouvert une heure et demie avant et une heure après les représentations.

S

LA CHAUFFERIE

Compagnie DCA – Philippe Decouflé Quartier Delaunay-Belleville 1O bis, rue Maurice Thorez, 932OO Saint-Denis www.cie-dca.com   T. O1 48 13 O5 O6 RER ligne D, station Gare de Saint-Denis. Prendre la sortie principale, traverser le canal en face puis prendre à gauche rue Brise Échalas. Au bout, rue Paul Éluard à gauche, puis rue Maurice Thorez à droite. Au prochain carrefour, prendre la rue à droite : grande cheminée bleue et portail rouge. MÉTRO ligne 13, station Saint-Denis Basilique. Se rendre à Place du 8 mai 1945, passer devant la poste principale puis devant le commissariat. Prendre à gauche rue Auguste Poullain, puis en continuité rue Pierre Brossolette. Arrivé au bout, aller en face : grande cheminée bleue et portail rouge. VOITURE A1 depuis Porte de la Chapelle, sortie n°2 Stade de France/Saint-Denis. Aux feux, prendre à gauche sous l’autoroute et suivre la direction Épinaysur-Seine. Prendre la D24 et longer le canal. Au premier feu après le tunnel, prendre en face rue Maurice Thorez. Puis à gauche, grande cheminée bleue et portail rouge.

S

LA DYNAMO DE BANLIEUES BLEUES

SAINT-DENIS

PANTIN

9, rue Gabrielle Josserand, 935OO Pantin www.banlieuesbleues.org   T. O1 49 22 1O 1O BAR ° RESTAURATION LÉGÈRE RER ligne E, station Pantin. Remonter l’avenue Édouard Vaillant, puis prendre la deuxième à droite rue Gabrielle Josserand (1O minutes de trajet environ). MÉTRO ligne 7, station Aubervilliers – Pantin Quatre Chemins. BUS 15O, arrêt Quatre Chemins – République – Métro. 17O ou 249, arrêt Quatre Chemins – Édouard Vaillant – Métro. 33O, arrêt Quatre Chemins – La Poste. VOITURE Depuis Porte de la Villette, prendre l’avenue Jean Jaurès et entrer dans Pantin. Suivre le panneau Aubervilliers – centre. Au croisement, prendre à droite avenue Édouard Vaillant, puis tout de suite à gauche rue Gabrielle Josserand.

DES NAVETTES SERONT MISES À DISPOSITION DES SPECTATEURS ENTRE ÉPINAY-SUR-SEINE ET SAINT-DENIS. S

LE FORUM

BLANC-MESNIL

1-5, place de la Libération, 9315O Blanc-Mesnil www.leforumbm.fr   T. O1 48 14 22 OO BAR ° RESTAURATION LÉGÈRE

S

RER ligne B, station Drancy, puis bus 148 ou 346, arrêt Libération. VOITURE A1 depuis Porte de la Chapelle, sortie BlancMesnil ou A3 depuis Porte de Bagnolet, sortie Aulnaysous-Bois centre, puis direction Blanc-Mesnil centre et suivre le fléchage Forum culturel.

ÉPINAY-SUR-SEINE MAISON DU THÉÂTRE ET DE LA DANSE

75/81, avenue de la Marne, 938OO Épinay-sur-Seine www.epinay-sur-seine.fr   T. O1 48 26 45 OO BAR ° RESTAURATION LÉGÈRE

DES NAVETTES SERONT MISES À DISPOSITION DES SPECTATEURS ENTRE PARIS ET LE BLANC-MESNIL.

TRAIN ligne H, station Épinay-Villetaneuse, sortie Place des Arcades. Longer l’avenue Jean Jaurès puis prendre la deuxième à gauche, avenue de la Marne.

S

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ACCÈS ESPACE 1789

SAINT-OUEN

BUS 17O, arrêt Centre national de la danse. VOITURE D115 depuis Porte de Pantin, direction Drancy – Centre national de la danse. VÉLO 1O minutes du Parc de la Villette, par les berges du canal de l’Ourcq.

2/4, rue Alexandre Bachelet, 934OO Saint-Ouen www.espace-1789.com   T. O1 4O 11 5O 23 BAR ° RESTAURATION LÉGÈRE

S

RER ligne C, station Saint-Ouen puis bus 173 ou 174, arrêt Mairie de Saint-Ouen. MÉTRO ligne 13, station Garibaldi ou Mairie de Saint-Ouen. BUS 85, 137, arrêt Ernest Renan. VOITURE D111 depuis Porte de Saint-Ouen, direction Mairie de Saint-Ouen. Prendre à droite rue des Rosiers et à gauche, rue Alexandre Bachelet. Rue des Rosiers depuis Porte de Clignancourt, puis à droite, rue Alexandre Bachelet. D912 puis D41O depuis Porte de Clichy, puis à droite, rue Ernest Renan et prendre à gauche, rue Alexandre Bachelet.

LE COLOMBIER

20, rue Marie-Anne Colombier, 9317O Bagnolet www.lecolombier-langaja.com   T. O1 43 6O 72 81 RESTAURATION LÉGÈRE MÉTRO Ligne 3, station Galliéni. Suivre la rue SadiCarnot puis prendre à gauche avant l’église. BUS 76, 122, arrêt Église de Bagnolet. 318, arrêt Marie-Anne Colombier. VOITURE A3 ou périphérique, sortie Porte de Bagnolet. Direction Centre Ville par la rue Sadi-Carnot puis prendre à gauche avant l’église, rue Marie-Anne Colombier.

S

ESPACE MICHEL-SIMON

NOISY-LE-GRAND

S

NOUVEAU THÉÂTRE

36, rue de la République, 9316O Noisy-le-Grand www.espacemichelsimon.fr   T. O1 49 31 O2 O2

MONTREUIL

Centre dramatique national Salle Jean-Pierre Vernant 1O, place Jean Jaurès, 931OO Montreuil Salle Maria Casarès 63, rue Victor Hugo, 931OO Montreuil www.nouveau-theatre-montreuil.com   T. O1 48 7O 48 9O

BAR ° RESTAURATION RER ligne A, station Noisy-le-Grand Mont d’Est, puis bus 3O3 ou 32Ob, arrêt Espace Michel Simon. Ou marche de 1O minutes environ direction Mairie. VOITURE A4 depuis Porte de Bercy, sortie n°8 Noisy-le-Grand – Villiers-sur-Marne. Puis, à gauche boulevard du Mont d’Est, jusqu’à Porte des Escoliers. Ensuite, suivre fléchage Espace Michel-Simon. Parking souterrain gratuit ouvert les soirs de spectacle ; entrée sur le côté.

BAR ° RESTAURATION LÉGÈRE MÉTRO ligne 9, station Mairie de Montreuil. Salle Jean-Pierre Vernant : prendre la sortie place Jean Jaurès. Salle Maria Casarès : prendre la sortie avenue Pasteur, puis 1ère rue à gauche (derrière la mairie).

BUS 1O2, 115, 121, 122, 129, 322, arrêt Mairie de Montreuil. VOITURE depuis Porte de Montreuil, prendre rue de Paris direction Croix de Chavaux, ou depuis Vincennes, prendre rue de Montreuil puis rue de Vincennes. Pour la Salle Jean-Pierre Vernant, prendre direction Mairie de Montreuil, le théâtre est en face. Pour la Salle Maria Casarès, faire le tour de la place Jacques Duclos et prendre l’avenue de la Résistance, puis la 3ème rue à droite, rue Rabelais, qui débouche rue Victor Hugo.

DES NAVETTES SERONT MISES À DISPOSITION DES SPECTATEURS ENTRE PARIS ET NOISY-LE-GRAND. S

CENTRE NATIONAL DE LA DANSE

BAGNOLET

PANTIN

1, rue Victor-Hugo, 935OO Pantin www.cnd.fr   T. O1 41 83 98 98

Les plans d’accès aux théâtres sont téléchargeables sur notre site internet

CAFÉ ° RESTAURATION RER ligne E, station Pantin. En sortant, à droite de la gare, prendre l’avenue Édouard Vaillant sur votre gauche en direction de la mairie. Le CND est devant vous, de l’autre côté du canal de l’Ourcq. MÉTRO ligne 5, station Hoche, sortie n°1, rue Hoche. Suivre la rue Hoche en direction de la mairie, le CND est au bout de la rue.

www.rencontreschoregraphiques.com La plupart des théâtres est accessible aux personnes à mobilité réduite. Pour mieux préparer votre venue, merci de nous prévenir lors de votre réservation. 79


NAVETTES GRATUITES RÉSERVATIONS INDISPENSABLES – p. 81 ou au O1 55 82 O8 O1 (PLACES LIMITÉES)

MARDI 15 MAI et MERCREDI 16 MAI

POUR LES REPRÉSENTATIONS AU FORUM (BLANC-MESNIL)

AU DÉPART DE PARIS

La première navette part à 18h3O (pour la représentation de 19h3O) et la suivante part à 2Oh (pour la représentation de 21h) Place de la Nation, devant la brasserie « Le Dalou », face au n°2 de l’avenue du Trône. Le retour est assuré après la dernière représentation, Place de la Nation.

MARDI 22 MAI AU DÉPART DE PARIS

SAMEDI 12 MAI

POUR LES REPRÉSENTATIONS À L’ESPACE MICHEL-SIMON (NOISY-LE-GRAND) La navette part à 19h3O (pour la représentation de 2Oh3O) Place de la Nation, devant la brasserie « Le Dalou », face au n°2 de l’avenue du Trône. Le retour est assuré après la dernière représentation, Place de la Nation.

POUR LES REPRÉSENTATIONS À LA MAISON DU THÉÂTRE ET DE LA DANSE (ÉPINAY-SUR-SEINE) ET À LA CHAUFFERIE (SAINT-DENIS)

AU DÉPART DU MÉTRO SAINT-DENIS / PORTE DE PARIS (LIGNE 13)

La navette part à 16hOO et emmène les spectateurs à la Chaufferie pour le spectacle de 17hOO. Le retour est assuré après la représentation, au métro Saint-Denis / Porte de Paris (ligne 13). Une seconde navette part à 19h3O et emmène les spectateurs à la Maison du Théâtre et de la Danse pour le spectacle de 2Oh3O.

AU DÉPART DE LA CHAUFFERIE APRÈS LA REPRÉSENTATION

La navette emmène les spectateurs à la Maison du Théâtre et de la Danse pour le spectacle de 2Oh3O et marque l’arrêt au métro Saint-Denis / Porte de Paris (ligne 13). Le retour est assuré après la représentation, Porte de Clignancourt.

DIMANCHE 13 MAI AU DÉPART DU MÉTRO SAINT-DENIS / PORTE DE PARIS (LIGNE 13)

La navette part à 15h et emmène les spectateurs à la Maison du Théâtre et de la Danse pour le spectacle de 16h. Le retour est assuré après la représentation, au métro Saint-Denis / Porte de Paris (ligne 13). Une seconde navette part à 17h3O et emmène les spectateurs à la Chaufferie pour le spectacle de 18h.

AU DÉPART DE LA MAISON DU THÉÂTRE ET DE LA DANSE APRÈS LA REPRÉSENTATION

La navette emmène les spectateurs à la Chaufferie pour le spectacle de 18hOO et marque l’arrêt au métro Saint-Denis / Porte de Paris (ligne 13). Le retour est assuré après la représentation, Porte de Clignancourt.

Au métro Saint-Denis / Porte de Paris, le rendez-vous est fixé devant la BNP Paribas, 6 boulevard Anatole France.

8O


BULLETIN DE RÉSERVATION À retourn e r à : Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis Réservations 96 bis, rue Sadi-Carnot 93177 Bagnolet cedex O1 France nom

prénom

adresse ville

code postal

pays

tél. professionnel *

tél. personnel

email Forfait 6 places et +

Forfait 1O places et +

Places individuelles

- Dans le cas d’un paiement par chèque, le libeller à l’ordre des Rencontres chorégraphiques et le joindre au présent bulletin - Dans le cadre d’un paiement par carte bancaire, inscrivez ci-dessous :

Numéro de votre carte : / / /

/

Date de validité : /

/

/

Vos billets seront envoyés par la poste jusqu’à une semaine avant les représentations, ensuite ils seront à votre disposition au guichet du théâtre une demi-heure avant le début de la représentation.

Navettes gratuites (inscrire le nombre de places) – Informations détaillées p. 8O Pour les représentations au Forum (Blanc-Mesnil) Mar 15 mai 18h3O ou 2Oh Mar 16 mai 18h3O ou 2Oh

A/R Paris / Blanc-Mesnil A/R Paris / Blanc-Mesnil

Pour les représentations à l’Espace Michel-Simon (Noisy-le-Grand) mar 22 mai 19h3O A/R Paris / Noisy-le-Grand Pour les représentations à la Maison du Théâtre et de la Danse (Épinay-sur-Seine) et à la Chaufferie (Saint-Denis) sam 12 mai 16hOO Métro Saint-Denis / Porte de Paris > Chaufferie Chaufferie > MTD (arrêt Métro Saint-Denis / Porte de Paris) ou

dim 13 mai ou

19h3O Métro Saint-Denis / Porte de Paris > MTD Retour MTD > Porte de Clignancourt 15hOO Métro Saint-Denis / Porte de Paris > MTD MTD > Chaufferie (arrêt Métro Saint-Denis / Porte de Paris) 17h3O Métro Saint-Denis / Porte de Paris > Chaufferie Retour Chaufferie > Porte de Clignancourt

* facultatif Les informations qui vous concernent sont destinées aux Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis et aux théâtres partenaires. Elles seront utilisées pour vous envoyer vos places et vous faire connaître nos prochaines activités. Si vous ne le souhaitez pas, cochez ici

Vous disposez d’un droit d’accès, de modification, de rectification et de suppression des données qui vous concernent (art. 34 de la loi informatique et libertés). Pour l’exercer, adressez-vous aux Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis : 96 bis rue Sadi-Carnot / 93177 Bagnolet cedex O1 T. : O1 55 82 08 O1 E. : publics.rencontres-choregraphiques@wanadoo.fr

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Inscrire le nombre de places :

BOBIGNY mai

ven O4 1 9 h 3 O 21hOO sam O5 1 9 h 3 O 21hOO

plein tarif 16 €

tarif réduit 11 €

forfait 6 forfait 1O places places 1O € 8€

Perrine Valli MC93 (Salle Christian Bourgois) Emmanuelle Huynh MC93 (Salle Efremov) Perrine Valli MC93 (Salle Christian Bourgois) Emmanuelle Huynh MC93 (Salle Efremov)

PANTIN mer O9 2Oh3O Aurélie Gandit jeu 1O 2Oh3O Aurélie Gandit

La Dynamo de Banlieues Bleues La Dynamo de Banlieues Bleues

SAINT-DENIS sam 12 1 7 h O O An Kaler + Lisbeth Gruwez dim 13 1 8 h O O An Kaler + Lisbeth Gruwez

y y

La Chaufferie La Chaufferie

ÉPINAY-SUR-SEINE sam 12 2Oh3O Julie Dossavi dim 13 1 6 h O O Julie Dossavi

y y

Maison du Théâtre et de la Danse Maison du Théâtre et de la Danse

BLANC-MESNIL mar 15 1 9 h 3 O 21hOO mer 16 1 9 h 3 O 21hOO

E. Medeiros / M. Phelippeau Le Forum (Salle Betsy Jolas) DD Dorvillier Le Forum (Salle Barbara) E. Medeiros / M. Phelippeau Le Forum (Salle Betsy Jolas) DD Dorvillier Le Forum (Salle Barbara)

y y y y

SAINT- OUEN sam 19 1 7 h 3 O 19h3O 21hOO dim 2O 1 6 h 3 O 18hOO

Conférence de Patricia Brignone Paul-André Fortier Espace 1789 Tânia Carvalho Espace 1789 Paul-André Fortier Espace 1789 Tânia Carvalho Espace 1789

Espace 1789 (Salle de Cinéma)

NOISY-LE- GRAND mar 22 2Oh3O Franck Micheletti

Espace Michel-Simon

entrée libre*

y

PANTIN mer 23 1 9 h O O 2Oh3O jeu 24 1 9 h O O 2Oh3O ven 25 1 9 h O O 2Oh3O

Matija Ferlin Centre national de la danse (Studio 3) Catherine Diverrès Centre national de la danse (Grand Studio) Matija Ferlin Centre national de la danse (Studio 3) Catherine Diverrès Centre national de la danse (Grand Studio) Matija Ferlin Centre national de la danse (Studio 3) Catherine Diverrès Centre national de la danse (Grand Studio)

BAGNOLET mar 29 2OhOO M. Krajač + I. Erez + J. Novás mer 3O 2OhOO M. Krajač + I. Erez + J. Novás jeu 31 2OhOO M. Krajač + I. Erez + J. Novás

Le Colombier Le Colombier Le Colombier

tarif unique 11 € tarif unique 11 € tarif unique 11 €

MONTREUIL juin

ven O1 1 9 h O O Simone Aughterlony Nouveau Théâtre (Salle Maria Casarès) 2 1 h O O Liat Waysbort + Jan Martens + tarif unique 11 € C. Furey / B. Lachambre Nouveau Théâtre (Salle Jean-Pierre Vernant) sam O2 1 9 h O O Simone Aughterlony Nouveau Théâtre (Salle Maria Casarès) 2 1 h O O Liat Waysbort + Jan Martens + tarif unique 11 € C. Furey / B. Lachambre Nouveau Théâtre (Salle Jean-Pierre Vernant)

TOTAL DES PLACES

× 16 €

× 11 €

× 1O €

TOTAL GÉNÉRAL

×8€ €

Vous pouvez découvrir plusieurs spectacles le même jour, les horaires des représentations le permettent. * dans la limite des places disponibles, réservation obligatoire

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TARIFS TARIFS INDIVIDUELS

COMMENT RESERVER ?

PLEIN TARIF ° 16 € TARIF RÉDUIT ° 11 €

PAR CORRESPONDANCE ° complétez le bulletin de réservation ° paiement par chèque à l’ordre des Rencontres chorégraphiques ° ou paiement par Carte bancaire en inscrivant le numéro de votre carte et sa date de validité dans l’espace prévu dans le bulletin de réservation ° adressez l’ensemble à :

Le tarif réduit est accordé aux habitants de la Seine-Saint-Denis, aux moins de 26 ans, aux étudiants, aux demandeurs d’emploi, aux bénéficiaires du RSA, aux intermittents du spectacle, aux plus de 6O ans et aux abonnés du CND sur présentation d’un justificatif.

FORFAITS NON NOMINATIFS FORFAIT 6 PLACES ° 6O €

RENCONTRES CHORÉGRAPHIQUES INTERNATIONALES DE SEINE-SAINT-DENIS Réservations 96 bis, rue Sadi-Carnot 93177 Bagnolet cedex O1

À partir de 6 places achetées, bénéficiez d’un tarif réduit à 1O€ la place, pendant toute la durée des Rencontres chorégraphiques.

FORFAIT 1O PLACES ° 8O € À partir de 1O places achetées, bénéficiez d’un tarif réduit à 8€ la place, pendant toute la durée des Rencontres chorégraphiques.

PAR TÉLÉPHONE Du lundi au vendredi de 12h à 18h, les samedis 5, 12, 19 mai et 2 juin de 14h3O à 17h, au O1 55 82 O8 O1.

TARIF UNIQUE ° 11 €

PAR INTERNET

SOIRÉE AU COLOMBIER Marjana Krajač Iris Erez Janet Novás

Le bulletin de réservation est téléchargeable sur www.rencontreschoregraphiques.com

SOIRÉE AU NOUVEAU THÉÂTRE DE MONTREUIL le renvoyer à : (Salle Jean-Pierre Vernant) reservations@rencontreschoregraphiques.com Liat Waysbort Jan Martens AUTRES POINTS DE VENTE Clara Furey / Benoît Lachambre (création) www.theatreonline.com www.ticketnet.fr

ÉTUDIANTS

Places individuelles et forfaits à tarif préférentiel, en vente au Crous uniquement. Renseignements : billetterie@crous-paris.fr

RENSEIGNEMENTS / LOCATIONS

O1 55 82 O8 O1

www.rencontreschoregraphiques.com reservations@rencontreschoregraphiques.com

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LES RENCONTRES SONT SUBVENTIONNÉES PAR

LES THÉÂTRES PARTENAIRES

LES SOUTIENS POUR L’ACCUEIL DES ARTISTES

Ambassade d’Israël en France

LES MÉDIAS

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RENCONTRES CHORÉGR APHIQUES INTERNATIONALES DE SEINE °  SAINT  °  DENIS Président GUY RUAUD Directrice ANITA MATHIEU Attaché à la direction JEAN-PIERRE MAHIET Responsable d’administration PATRICE RICQUEBOURG Secrétaire de direction LIEN NGUYEN Chargée de communication LAURA BAQUÉ Attachées aux relations avec les publics ALICE ROUGEULLE, AMANDA CASTILLO ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ÉQUIPE TEMPORAIRE ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° Directeur technique CHRISTIAN LE MOULINIER Régisseur GAËTAN LEBRET Chargée de production NAÏMA SLIMANI Responsable de la billetterie JAMILA ASSABA Attachée aux relations avec les publics et à la billetterie LÉA POIRIER Stagiaires relations publiques CHRISTELLE KONGOLO, MARIE CHERFILS Stagiaire communication LOÏC LEJEUNE Stagiaire administration VÉRONIQUE DENIS-LAROCHE Stagiaire THÉLONIA MAUFROY Presse MYRA – RÉMI FORT, ÉLISABETH LE COËNT Textes LAURE DAUTZENBERG Graphisme NG Impression STIPA

Licences 2-1040431 / 3-1039167

° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° REMERCIEMENTS AUX THÉÂTRES ET À LEURS ÉQUIPES ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° MC93 (Bobigny) Direction PATRICK SOMMIER La Dynamo de Banlieues Bleues (Pantin) Direction XAVIER LEMETTRE Maison du Théâtre et de la Danse (Épinay-sur-Seine) Direction HAMIDA MENAA / AUDREY LEVERT La Chaufferie (Saint-Denis) Direction PHILIPPE DECOUFLÉ Le Forum (Blanc-Mesnil) Direction XAVIER CROCI Espace 1789 (Saint-Ouen) Direction DENIS VEMCLEFS Espace Michel-Simon (Noisy-le-Grand) Direction MAX SERVEAU Centre national de la danse (Pantin) Direction MONIQUE BARBAROUX Le Colombier (Bagnolet) Direction GILLES SAMPIERI Nouveau Théâtre (Montreuil) Direction MATHIEU BAUER


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