Franck Loiseau Cantonales 2011

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Agir ici et maintenant

Madame , Monsieur

Les 20 et 27 mars, vous aurez l’occasion d’élire votre nouveau Conseiller Général. Il fera partie des grands électeurs qui participeront à l’élection des sénateurs en septembre 2011. Votre vote local a donc une dimension nationale. J’ai décidé de me présenter à ces élections parce que je suis convaincu qu’il est temps de renouveler le monde politique local. Les élus actuels sont aux ordres d’hommes autoritaires mais qui, malheureusement pour le Maine-et-Loire et pour le Choletais, ne font pas autorité. Leurs pratiques et leurs idées sont celles qui nous ont menés à une crise économique, sociale et environnementale sans précédent. Ils refusent d’en voir la portée tant cela remettrait en cause leur politique. Je participe activement à la vie associative du Choletais depuis de nombreuses années dans divers domaines: écologie, citoyenneté et culture. Cela a été l’occasion pour moi de travailler avec de nombreuses personnes aux parcours aussi riches que variés. Nous vivons dans un monde complexe où nul n’a plus seul la solution. L’autre est toujours porteur d’une part de vérité qui nous manque. Voilà pourquoi j’ai œuvré pour qu’au niveau local, les forces politiques les plus neuves se rapprochent et soutiennent ma candidature. Je les remercie de la confiance qu’elles m’ont accordée. Je souhaite porter leurs idées au sein du l’assemblée du Conseil Général et pouvoir agir en responsabilité. Dans les pages qui suivent, je tente de montrer qu’une autre politique est possible. La crise actuelle n’est pas une fatalité. Au niveau national, comme dans notre département, elle est le résultat de décisions politiques. J’ai fait le choix d’être précis dans mes analyses et mes propositions. J’espère qu’elles seront pour vous sources de réflexion et de débat. La politique d’un département ne peut se réduire à quelques slogans qui souvent n’engagent pas ceux qui les prononcent. Je n’ai pas voulu limiter ma réflexion aux seules compétences du département. En effet, si le Conseil Général a des compétences limitées, il agit rarement seul. De plus, suite à la réforme territoriale qui se prépare, les compétences des diverses collectivités locales vont évoluer dans les années à venir. C’est en ayant le souci du réel et la passion du concret que nous poserons les fondements d’un changement profond et progressif de notre société. Ma volonté d’agir ici et maintenant est entière. Il est temps de créer un nouveau Vivre Ensemble. Avec celles et ceux qui me soutiennent, je suis résolu à faire vivre ces propositions. Nous ne pourrons pas le faire sans vous.

Les 20 et 27 mars, VOTEZ !

Franck Loiseau


Déjà investie dans la vie locale en tant que conseillère municipale d’opposition de la ville de Cholet, j’ai accepté d’être suppléante de Franck Loiseau aux élections cantonales 2011. Animée par des convictions de gauche anticapitaliste, j’ai appris à mettre en œuvre des idées à l’échelon d’une municipalité et aimerais poursuivre ce travail auprès de Franck Loiseau au sein du Conseil Général. Dans un monde en crise économique et écologique, il est temps d’associer une nouvelle répartition des richesses à un environnement sain pour tous. C’est pour ces raisons que je me présente sous l’étiquette de la FASE , Fédération pour une Alternative de la gauche Sociale et Ecologique, mouvement politique qui associe féminisme, antiracisme, revendication sociale et écologie politique. Nos propositions s’opposent radicalement à la politique de Messieurs Sarkosy et Béchu, fidèlement relayée dans notre canton par le Conseiller Général U.M.P. sortant. Forts de nos valeurs, Franck Loiseau et moi-même sommes candidats pour contribuer à mettre en œuvre des politiques locales qui permettront d’améliorer le quotidien de chacun.

Dominique Poupard

“Lasphèredesactivitéséconomiques estinclusedanslasphèredesactivités humaines,elle-mêmeinclusedansla biosphère.Laconséquencedecetterelation d’inclusionestquel’activitééconomiquene sauraitdureretencoremoinssedévelopper surlelongtermesilanaturevenaitàêtre trop gravement endommagée”.

J.P. Maréchal

avec le soutien de :

Françoise VERCHÈRE

Jacques GÉNÉREUX

Clémentine AUTAIN

conseillère générale de la Loire-Atlantique

économiste

porte-parole de la F.A.S.E.

Jean-Luc MÉLENCHON co-président du Parti de Gauche 13


Se donner les moyens d’agir Etat des lieux

L’état doit 220 millions d’euros au Maine-et-Loire.

La situation financière du département est préoccupante. L’état a transféré des compétences aux départements sans en assurer le financement dans le temps. Il doit aujourd’hui plus de 220 millions d’euros au Maine-et-Loire. Il a également supprimé certains impôts, dont la Taxe Professionnelle, sans les compenser totalement. Les décisions prises au niveau national par les fidèles soutiens du Conseiller Général sortant étranglent le département. Sous couvert de réformes, nous assistons à une recentralisation, à la mise sous tutelle et à la réduction forcée des revenus fiscaux des départements. Face à cela, la majorité départementale a fait deux choix néfastes : alourdir la dette du département et réduire certaines aides sociales. En 2010, le Conseil Général a par exemple supprimé 400 000 euros d’aide aux centres aérés et de loisirs du département. Sous prétexte de «rationaliser l’action sociale», nous assistons en fait à une surveillance toujours accrue des plus pauvres et non à leur intégration dans l’économie réelle.

Capacité de désendettement en nombre d’années des départements des Pays de la Loire en 2009

La dette accumulée par la majorité actuelle ( 400 millions d’euros ) est un lourd fardeau. Il faudra près de 10 ans pour la rembourser alors que cela pourra se faire en moins de 5 ans dans tous les autres départements de la Région des Pays de la Loire. Il ne s’agit pas d’une dette active qui préparerait l’avenir mais d’une dette subie. Elle nous met à la merci des banquiers et des financiers. Les investissements de prestige , tel le parc Botanica qui implique que le département rembourse 4 millions d’euros chaque année, ne sont pas appropriés en ces temps de crise. Ils se font aux dépens d’autres projets plus utiles à tous : réhabilitation massive des logements les plus consommateurs d’énergie, construction de collèges publics de proximité ...

Evolution de l’endettement par habitant ces trois dernières années 22

Les services publics d’état qui étaient au service du Département et des autres collectivités locales ont été démantelés ou réduits au strict minimum. La Direction Départementale de l’Agriculture et des Forêts ( D.D.A.F ), la Direction Départementale de l’Equipement ( D.D.E. ) la Direction Régionale de l’Industrie et de l’Environnement ( D.R.I.R.E.), la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales ( D.D.A.S.S ) ont connu des bouleversements considérables. Ces services prodiguaient aux collectivités locales une expertise neutre et indépendante et les aidaient à définir l’intérêt général. Aujourd’hui les cabinets de conseils privés, liés aux marchés, les remplacent.


Nos objectifs

En 2010, le Conseil Général du Maine-et-Loire a supprimé 400 000 euros d’aide aux centres aérés et de loisirs.

- Retrouver une réelle indépendance financière. - Assurer la gestion publique ou socialisée des biens communs. - Organiser la revitalisation de l’économie locale. - Retrouver des capacités d’investissement public. - Rester un lieu de résistance à la casse sociale généralisée et garantir la solidarité pour les plus fragiles.

Nos propositions

Botanica. Chaque année le Département rembourse 4 millions d’euros.

Financer la construction d’un Collège Public à Beaupréau: une question de volonté politique.

- Avoir recours à un audit financier en début de mandat. - Alléger la dette du département - Renégocier la dette, en particulier les prêts revolving, assumer une hausse de la taxe foncière pour les très grands propriétaires inviter les citoyens qui le souhaitent à financer l’allègement de la dette. - Créer des régies et agences publiques territoriales afin de palier les manques des services publics d’état. Leur mission sera de fournir une expertise indépendante, d’offrir un soutien à la gestion ou de gérer directement certains biens communs : l’eau, la réduction des déchets ménagers, l’énergie, le développement agricole, les syndics associatifs, la culture populaire et vivante.

- Créer un fond public du développement de l’économie durable de l’Anjou. - Investir dans la qualification de son personnel dans les structures publiques, en particulier les Collèges. - Continuer la réhabilitation des Collèges et en construire de nouveaux. ( Beaupréau et Plateau des Capucins à Angers). - Permettre aux cantines scolaires des collèges de s’approvisionner localement en produits de qualité, provenant de l’agriculture bio au fur et à mesure de son développement. - Investir dans les aménagements routiers qui amélioreront la sécurité et qui permettront de lutter contre les pollutions. - Inclure des closes environnementales, sociales et territoriales strictes aux cahiers des charges des marchés publics.

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Un fonds public du développement de l’économie durable de l’Anjou Renforcer l’indépendance financière de notre économie locale Ce fonds sera géré en toute transparence et sera abondé par le Conseil Général, les Communes et Communautés de Communes, les entreprises, les associations et les particuliers qui le souhaiteront. - Les intérêts versés aux détenteurs de titres ne pourront pas être supérieurs à celui du livret A + 2%. - Ce fond pourra compléter des modes de financement classiques. - Le financement des projets se fera en fonction de leur viabilité économique, de leur intérêt social, écologique et de l’intérêt général. - Pour être retenus, les projets devront inclure une échelle des salaires ou revenus liés à l’entreprise allant de 1 à 4 maximum. - le ré-investissement des profits au sein de l’entreprise ou dans tout nouveau projet porté par le fond. - Les projets en demande de financement seront décrits sur un site internet spécifique. - Divers initiateurs de projets et divers investisseurs pourront s’unir. - Des projets de toutes sortes, de tous secteurs et de toutes tailles pourront être retenus. - Ce fonds pourra financer la création et la reprise d’entreprisses. - Des réserves financières pourront être faites afin d’envisager des investissements locaux lourds. - Ce fonds pourra investir dans toute entreprise dont l’intérêt lui semblera vital pour le territoire. - Il sera un outil de lutte contre le management purement financier des entreprises et les délocalisations. - Des fonds plus locaux, par exemple à l’échelle du Choletais, pourront voir le jour au sein du fond départemental. Le Fonds de développement économique de l’Anjou pourra participer à l’action des Banques solidaires et coopératives de capital-risque indépendantes qui, elles aussi, permettent l’épargne citoyenne. Les micro-crédits et l’accès à un prêt bancaire seront ainsi facilités pour soutenir des projets locaux. Le droit à l’initiative économique pour tous deviendra plus réel. 44

Développer et partager les connaissances économiques. Les informations sur l’économie locale restent trop parcellaires et trop centrées sur le seul secteur privé. - Les analyses d’organismes tels que le Comité d’expansion économique ou Anjou initiative seront élargies à l’ensemble des activités économiques. Elles couvriront les domaines de la production, de l’échange et de la consommation pour l’ensemble des biens et services qu’ils soient marchands ou non. La relocalisation de l’économie fera l’objet d’analyses spécifiques. - Ces analyses et travaux seront mis à la disposition de tous. Elles seront une aide précieuse pour effectuer les choix économiques d’un point de vue financier, social, environnemental et citoyen. L’objectif final est l’implication du plus grand nombre dans l’économie locale.

Transmettre les entreprises : un enjeu capital. La reprise des entreprises par les salariés sous la forme de sociétés coopératives sera facilitée par le fonds public du développement de l’économie durable en Anjou.


Une économie pour tous, un emploi pour chacun. Produire, distribuer et consommer localement Sur le bassin d’emplois du Choletais, ces trois dernières années, le chômage a augmenté de 50 %

Etat des lieux

Si le taux de chômage du Choletais reste l’un des plus faibles de la région, c’est parce que les plus jeunes et les plus qualifiés se dirigent vers les grandes villes voisines. Ils ont plus de chances d’y trouver une formation ou un emploi à la hauteur de leurs espérances. Depuis 40 ans, alors que les naissances restent largement plus nombreuses que les décès, la population du Choletais peine à progresser, c’est particulièrement vrai pour la ville de Cholet. Il est temps de mettre fin à cette hémorragie.

Le chômage des + de 50 ans a augmenté de 90% en trois ans.

Les A.M.A.P. créent un lien direct entre les producteurs et les consommateurs

L’extension des zones économiques de Nantes et Angers devrait nous y aider mais c’est avant tout à nous de construire une économie plus riche en emplois qualifiés. La qualité des emplois s’est particulièrement dégradée dans le Choletais, plus que dans de nombreux secteurs du département et de la Région des Pays de la Loire. Le Choletais connaît une part considérable d’emplois précaires. L’interim est devenu un mode de gestion habituel. Comment construire l’avenir face à tant d’incertitudes pour les plus jeunes? C’est aussi dans le Choletais que l’on a connu la plus forte progression du chômage des plus de 50 ans ces dernières années. Comment finir sa carrière dignement et espérer une retraite correcte dans ces conditions? L’économie est l’affaire de tous. C’est une construction humaine. L’ensemble des citoyens doit pouvoir y participer et non la subir comme c’est trop souvent le cas. Il ne peut y avoir ceux qui savent et ceux qui servent. Certains se réjouissent de la sortie d’une crise dont ils n’ont toujours pas compris ni l’origine ni l’ampleur. Cela montre leur aveuglement et leur éloignement de la vie quotidienne des français. Ils ne parviennent pas à envisager un développement économique où l’intérêt général primerait sur l’intérêt de quelques-uns. L’économie ne peut se résumer aux seuls taux de croissance ou aux profits réalisés. Evaluer l’utilité des biens et services au regard des besoins individuels et collectifs, s’assurer qu’ils sont produits dans le plus grand respect de l’environnement et des normes sociales est indispensable. Nous refusons de nous résigner. Nous ne pouvons nous contenter d’un accompagnement social du libéralisme. Voilà pourquoi, à tous les niveaux, nous voulons mener une véritable transformation de l’économie.

Les marchés : des lieux de rencontre 55


Nos objectifs

Nos propositions

- Relocaliser l’économie.

- Améliorer l’efficacité écologique de notre industrie.

- Relocaliser les emplois.

- Développer des services de qualité.

- Soutenir les filières commerciales locales existantes et développer les circuits courts dans l’ensemble des secteurs économiques, notamment grâce aux nouvelles technologies.

- Développer une économie plurielle, démocratique, sociale et utile.

- Créer des certificats et logos « Fabriqué en Anjou» et « fabriqué localement» .

- Produire sans détruire. - Produire, distribuer et consommer localement.

- Créer de nouveaux services à la population. Substituer des biens par des services.

Permettre aux consommateurs d’identifier la provenance des produits

L’efficacité écologique de notre industrie Le fond public du développement de l’économie durable de l’Anjou pourra par ses choix

- accompagner nos entreprises, en particulier les P.M.E, vers des modes de production moins gourmands en énergie et en matière première.

Les sociétés coopératives: un homme une voix

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- orienter la production de nos entreprises vers des produits mieux adaptés aux exigences environnementales : produits sanitaires bio, produits dont le cycle de vie est pensé de la conception au recyclage, produits conçus pour un usage partagé, facilement réparables, compostables ou dont le recyclage est aisé et financièrement supportable.

Les circuits courts: relocaliser l’économie Le rôle des nouvelles technologies et des services - Permettre des liens directs entre les producteurs et les consommateurs à l’ensemble des productions agricoles, industriels et de services. - Permettre aux producteurs de garder des marges financières leur permettant de vivre dignement de leur activité. - Permettre aux consommateurs de mieux connaître les produits. - Développer les services, limiter les déplacements indiciduels. - Nous valoriserons les filières commerciales locales, les marchés locaux, les commerces de proximité et les circuits courts classiques et associatifs: Associations pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne. (AMAP) - Nous créerons des sites internet de commerce local. Un tel site verra le jour sur le Choletais.


Chaque site couvrira un secteur du département dans un rayon de 30 kms autour des villes du département. Tous les produits et services produits localement auront vocation à être proposés sur ces sites. Ces sites seront soutenus par le Conseil Général à leur création mais devront rapidement trouver leur équilibre financier grâce à un prélèvement effectué sur chaque vente. Ils seront toujours accompagnés d’un service de livraison à domicile auquel pourront s’adjoindre d’autres services pour les personnes à mobilité réduite en particulier. ( emprunts de livre à la bibliothèque, livraisons d’achats classiques ... ) Chaque site pourra proposer des produits fournis par un secteur voisin. La notion de proximité sera différente d’un type de produit à l’autre. Ces sites intégreront une rubrique « Dons anonymes».

Les services à la population -Nous valoriserons les services aux personnes via une politique sociale plus ambitieuse. Services aux parents de jeunes enfants. ( garderie, préparation de repas etc ... ) , services liés au maintien à domicile des personnes âgées, services liés au grand âge et au handicap. L’ensemble de ces services sont non délocalisables. - Nous utiliserons les nouvelles technologies au niveau local. Des plates-formes internet locales permettront de répertorier les besoins de la population. Une fois les besoins exprimés, les entreprises proposent le service le plus adapté. - Nous remplacerons des biens par des services. Quelques exemples: Les coopératives de véhicules partagés diminuent le taux de 1ere et 2eme voiture par foyer. Les coopératives d’outillage. Les coopératives de vêtements spécifiques (sports, vêtements professionnels).

Une économie plurielle, démocratique, sociale et utile. - Nous donnerons une nouvelle ampleur à l’économie sociale et solidaire. Elle ne doit pas être réduite à combler les défaillances de l’économie classique. Tout en gardant ses valeurs, elle devra s’étendre à l’ensemble des activités économiques. - Nous soutiendrons les sociétés plus démocratiques et plus égalitaires; les sociétés coopératives en particulier. Les SCIC, Sociétés Coopératives d’Intérêt Collectif , permettent un financement mixte des collectivités locales, des associations et des particuliers. Les SCOOP, sociétés coopératives et participatives déjà nombreuses dans le Choletais, fonctionnent sur le principe un homme, une voix. Les CAE Coopératives d’activité et d’emploi permettent de mener un projet d’entreprise individuelle dans un cadre juridique, social, comptable et fiscal mutualisé. - Nous reconnaîtrons l’activité non marchande. Nous créerons un nouveau statut du bénévole et étudierons les droits associés à ce statut. - Nous soutiendrons les jardins de quartiers et associatifs, les systèmes d’autoproduction, de services non marchands et non lucratifs : association de service d’échanges locaux ( S.E.L. ) ateliers sociaux ...

Développer le commerce local en ligne

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Protéger notre environnement Etat des lieux La Moine redeviendra une rivière vivante

L’eau

La carte des eaux de surface éditée chaque année par la Préfecture du Maine-et-Loire et le Conseil Général révèle l’ampleur des dégâts. L’eau de nombreuses rivières et réserves dont le lac de Ribou est polluée ou dégradée. Les mesures concrètes de protection des eaux ont tardé à être prises.

Les espaces naturels La protection des ressources en eau est capitale pour l’alimentation en eau potable.

Les espaces naturels de grande qualité sont rares dans le département. Raison de plus pour les préserver. Il n’existe pas sur le département de réserves naturelles nationales ou de parcs nationaux.

En revanche un grand nombre de Zones naturelles d’intérêt écologique, floristique et faunistique sont recensées sur le Département et représentent 114 000 ha au total.

Les sites les plus remarquables, les basses vallées angevines (zones humides), le site UNESCO de la Loire les sites « Natura 2000 » représentant 41 000 ha, sont maintenant préservés. Le Parc naturel régional Loire Anjou Touraine et les réserves naturelles régionales constituent des outils forts en faveur de la protection de l’environnement. L’aménagement de la Moine au cœur de la ville de Cholet doit être revu.

La couverture forestière du Maine-et-Loire est de 10% (8% dans le Choletais), ce qui est très inférieur à la moyenne nationale qui atteint 25%. Il conviendra de préserver nos forêts tout en les exploitant rationnellement. Leur gestion en terme de biodiversité, de paysages, de stockage de CO2, de protection des sols et de la qualité de l’eau est essentielle.

La terre, les sols

Les sols sont aujourd’hui négligés comme l’eau l’était hier. L’état des sols du département est largement méconnu. Il est cependant évident que les pratiques agricoles intensives qui ont prévalu ces 50 dernières années les ont fortement dégradés.

Les déchets ménagers et assimilés. L’usine d’eau potable actuelle sera remplacée par une une nouvelle structure. Nous nous engageons à poursuivre son financement.

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Le Conseil Général n’est malheureusement pas, pour l’instant, une force de propositions et de soutien auprès des communes et syndicats d’élimination des déchets. Le Plan Départemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés tarde à être réalisé. Le Conseil Général est totalement absent dans ce dossier.


Objectifs - Préserver les ressources en eau, les sols, les espaces naturels. - Faire des espaces naturels des liens entre la ville et les communes. - Réduire les déchets ménagers. Réduire les pollutions liées à leur traitement.

Nos propositions - Augmenter la Taxe Départmentale des Espaces Naturels Sensibles de 0,7 % à 1 % comme dans l’ensemble des départements de la Région des Pays de la Loire. Elle ne représente que 1,8 millions d’euros par an. - Poursuivre le financement de l’usine d’eau potable de Ribou. - Sur le Choletais, renforcer les actions du Plan de Protection du Bassin Versant de Ribou. - Mieux connaître les espaces naturels du Choletais et du canton de Cholet 1, les protéger et les rendre accessibles. - Mieux connaître et mieux préserver la biodiversité. Replanter des haies. Mieux gérer les forêts et les ressources locales en bois. - Etablir un inventaire et un état des lieux des sols du département. Suivre les évolutions lors de la révolution agricole verte que nous souhaitons, en particulier leur capacité d’absorption de l’eau, leur faune souterraine, leur teneur en carbone. - Mener une politique de prévention des déchets ménagers. Généraliser le tri des biodéchets. - Traiter les déchets localement. - Généraliser le principe de la redevance incitative, mesure qui reste à prendre sur Cholet.

L’eau Le territoire de Cholet 1 ne possède pas d’Espaces Naturels Sensibles reconnus mais des sites proches sont en revanche des sites classés comme prioritaires pour la préservation de l’eau et des paysages : L’étang des Noues, l’étang de Peronne, les lacs du Verdon et de Ribou, la crête du Puy St Bonnet. Sur le bassin versant de Ribou et la Moine, il a fallu que notre ressource en eau potable soit menacée pour que les périmètres de protection se mettent en place. Le phénomène d’eutrophisation qui se caractérise par une poussée d’algues vertes en été n’est toujours pas endigué. Les eaux souterraines locales provenant des Puits de la Rucette ont été polluées par les pesticides. Le Plan de protection du bassin versant de Ribou qui s’intègre au Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau est un bon outil. Il reste à le mener à bien. Nous financerons un plan d’acquisition de terres plus ambitieux dans le but de généraliser les mesures agro-environnementales sur les espaces les plus fragiles du bassin versant. Nous financerons les Contrats de Restauration Entretien des cours d’eau, en particulier celui de la Moine qui doit redevenir un des poumons de la ville et du canton. 99


Les espaces naturels, des liens précieux entre la ville et les communes. Deux couloirs naturels relient la ville de Cholet aux communes de La Séguinière et de St Léger sous Cholet. La vallée de la Moine relie naturellement le cœur de Cholet au centre bourg de La Séguinière. La forêt relie Cholet Nord à St Léger. Nous préserverons et valoriserons ces deux couloirs naturels. La piste cyclable aménagée entre la Séguinière et Cholet part d’une excellente idée mais sa réalisation est l’exemple même de ce qu’il n’aurait pas fallu faire: calquer le plan de déplacement cyclable sur le réseau routier. A chacune de ses extrémités, elle représente un réel danger pour les usagers en débouchant sur des routes très fréquentées. Dans le plus grand respect de la vallée de la Moine, nous aménagerons une piste cyclable et un chemin pédestre entre Cholet et La Séguinière en suivant le lit de la rivière et en évitant l’obstacle du périphérique Choletais. Nous apporterons notre soutien à tout projet qui permettra le développement des modes de transport doux et qui remettra la Moine en Valeur au sein de la Ville de Cholet, en particulier sur la section, Halles de Cholet, Mail 2, Conservatoire, la Meilleraie. Nous espérons que la population sera largement associée à ces choix. Nous conduirons des aménagements similaires entre Cholet Nord et St Léger sous Cholet en utilisant les chemins forestiers existants.

La gestion des déchets ménagers et assimilés Le Conseil Général élaborera un nouveau Plan Départemental qui inclura la prévention des déchets. Il sera une force de propositions et un soutien financier et technique auprès des communautés de communes et des syndicats d’élimination des déchets du Département. Il soutiendra financièrement le développement des filières de traitement des déchets spécifiques. Il devra aussi favoriser la réduction des déchets à leur élimination, la méthanisation à la ferme, développer l’analyse des cycles de vie des produits et intégrer ces analyses un traitement de proximité des au cahiers des charges des marchés publics, développer la production bio-déchets de produits biodégradables et compostables, évaluer la pertinence des systèmes de consignes, les mettre en place si nécessaire, généraliser le tri des déchets fermentescibles ( biodéchets ) à domicile, permettre le compostage à domicile et le compostage de proximité et mettre en place la collecte des déchets fermentescibles en milieu urbain. Le Conseil Général apportera un soutien massif à la Communauté de Communes de Cholet si elle souhaite enfin s’engager véritablement dans cette voie. Le meilleur déchet est celui qui n’existe pas. Développer les traitements de proximité, telle la méthanisation. Garantir une meilleure gestion des centres d’enfouissement techniques existants. Limiter aux maximum les transports de déchets. L’exportation de nos déchets vers les territoires extérieurs ne peut être une solution. Associer les citoyens aux choix de traitement. Définir les modes de traitement et la localisation des sites avec les citoyens, valider par un vote citoyen le refus de toute construction d’un nouvel incinérateur ( privé ou public ) sur le territoire du Maine-et-Loire. De même pour la construction de toute nouvelle usine de Tri-Mécano Biologique. Généraliser le principe de la redevance incitative en coordination avec les Communautés de Communes. La redevance incitative remplace la Taxe d’Enlèvement des Ordures ménagères. Elle est constituée d’une part fixe et d’une part variable. La part variable est fonction de la quantité de déchets que chaque foyer produit. La part fixe correspond aux frais de personnel, aux frais de fonctionnement des structures et coût de traitement d’une quantité raisonnable de déchets. La redevance incitative ne peut se mettre en place que lorsque l’on a offert à la population des solutions concrètes pour réduire la production de déchets. Lorsque la C.A.C. adoptera la redevance incitative, le Conseil Général lui apportera tout son soutien . Elle reste aujourd’hui une des dernières Communautés de Communes du Maine-et-Loire à ne pas avoir entamé cette démarche. 10 10


Aménager notre territoire. Se loger, se déplacer. Vivre mieux. Etat des lieux Les politiques menées cette dernière décennie dans les domaines du logement, des transports et de l’aménagement routier s’opposent au développement durable.

Le logement

Beaucoup de logements ont besoin d’être réhabilités afin d’améliorer leurs performances énergétiques et de limiter les charges des résidents. Les logements existants ne correspondent pas toujours à la demande du fait de leur situation géographique ou de leur taille. Le nombre de logements à loyers modérés construits chaque année n’atteint pas les objectifs fixés par le Plan Départemental de l’Habitat. L’accession à la propriété est de plus en plus onéreuse : dans le Maine-et-Loire, le prix moyen d’un terrain à bâtir a augmenté de 31 % entre 2004 et 2008 pour se situer à plus de 50 000 euros en moyenne. Le prix moyen d’une maison a augmenté de 29 % et se situe à 180 000 euros. Ces moyennes cachent mal les disparités au sein du département et les chiffres sont supérieurs sur le territoire de la C.A.C. Tout cela contraint les catégories sociales modestes à s’éloigner des villes. Ce phénomène est particulièrement vrai sur le Choletais. Alors que la population du Maine-et-Loire continue d’augmenter ( + 40 000 habitants entre 1999 et 2008 ) , celle de Cholet et de notre canton a légèrement diminué. Il est temps de recréer un nouveau dynamisme !

Les déplacements contraints

Dans le département et dans le Choletais, 4 actifs sur 10 quittent leur bassin de vie pour aller travailler. Partout les distances entre le domicile et le lieu de travail augmentent. L’implantation de zones commerciales en proximité immédiate des villes accroît les déplacements. Plus l’accès des zones commerciales se confond au réseau routier, plus les embouteillages sont fréquents. Au nord de Cholet, faute d’avoir clairement dissocié l’accès de la zone commerciale de l’Ecuyère du réseau routier et autoroutier, nos édiles locaux ont réussi le tour de force de créer une zone d’embouteillage régulière.

Les modes de transports

Dans la Région, le développement des transports en commun urbains diffèrent largement d’une ville moyenne à l’autre. En 2005, un Choletais effectuait moitié moins de voyages en transports en commun qu’un Lavallois ! Le développement des transports en commun ne parvient pas à compenser l’augmentation des déplacements. Les transports scolaires, les Trains Express Régionaux sont pourtant plébiscités dès lors que les lignes, les services et les prix sont satisfaisants. Ce n’est pas le cas de la ligne Cholet-Nantes. Trop peu de villes et communes sont desservies par le train. Le réseau ferroviaire a diminué de 20% ces 20 dernières années dans les Pays de la Loire. Le cercle vicieux est enclenché. Plus nous devons nous déplacer, plus le réseau routier est saturé, plus la demande en routes et doublement de voies est forte. Mener ces travaux créerait immanquablement un nouvel accroissement de la circulation. Dans les Pays de la Loire, en doublant le réseau autoroutier entre 1990 et aujourd’hui, nous avons aussi doublé les flux de marchandises par camion et fait reculer les flux ferroviaires. Les projets de nouvelles 2x2 voies ( Cholet - Ancenis - Notre Dames des Landes- Rennes ) qui permettraient d’éviter la métropole Nantaise et desserviraient le nouvel aéroport entre Rennes et Nantes ne nous semblent pas prioritaires. D’ailleurs ceux qui préconisent ces travaux, ne savent pas comment les financer. 11 11


Nos objectifs - lutter contre le réchauffement climatique tout en créant du bienêtre. Diminuer de 30% nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020

les Trains Express Régionaux sont plébiscités

une seule ligne de bus sdessert la gare de Cholet

- atteindre une moyenne de 50 kw heures équivalent pétrole par m2 pour les habitations d’ici 2050 - stopper l’étalement urbain, recentrer l’habitat et l’activité commerciale - mettre fin au mitage de l’espace rural - limiter la hausse du coût de l’habitat à l’inflation - limiter les transports contraints et faciliter les déplacements choisis - proposer à tous un accès minimum gratuit aux transports en commun - gagner 30 vies sur les routes chaque année d’ici 2017

Nos propositions Construire la ville sur la ville : Evaluer, réhabiliter, détruire et reconstruire Rapprocher les actifs de leur travail. Renforcer et moderniser les transports en commun existants. Etudier la réouverture d’anciennes lignes en organisant l’habitat à proximité. Développer le Tram-train. Mieux coordonner les transports ferroviaires avec transports en commun urbains . A Cholet, une seule ligne de bus passe par la gare. Le réseau de bus en étoile devrait être complété par deux lignes circulaires, une intérieure passant par les grands boulevards, l’autre épousant le périphérique et déservant les grandes zones commerciales. Développer l’usage des voitures partagées. Améliorer la sécurité du réseau routier existant, en particulier au sein des villes. Soutenir l’apprentissage de la conduite automobile dès 16 ans pour le plus grand nombre. Accentuer la lutte contre la pollution et la vitesse.

Le réseau ferroviaire a diminué de 20% ces 20 dernières années dans les Pays de la Loire.

La politique d’aménagement et de développement du territoire a pour objet la mise en œuvre d’un développement durable intégrant le progrès social, la préservation de l’environnement et l’efficacité économique. Loi d’aménagement durable du territoire ( 1999)

Les projets de nouvelles 2x2 voies ( Cholet Ancenis - Notre Dames des Landes- Rennes ) ne nous semblent pas prioritaires. 12


Se loger Comme pour les voitures, un contrôle technique et énergétique sera progressivement mis en place pour évaluer l’ensemble des bâtiments. Certains travaux seront obligatoires à l’issue de de contrôle. Chaque bâtiment devra être évalué au moins une fois tous les 15 ans.

réhabilitation extérieure

Un vaste plan de réhabilitation et de démolition-reconstruction sera entrepris. L’objectif est de dépenser moins de 50 kilowatt

heures d’énergie primaire par an et par mètre carré en moyenne sur l’ensemble des logements. C’est un plan très ambitieux qui ne pourra pas reposer sur les seuls investissements privés et les bonnes volontés individuelles. Nous mettrons en place des emprunts adaptés en les liant aux bâtiments et non aux seuls propriétaires. Les remboursements pourront se faire sur 15 ans grâce aux économies d’énergie réalisées. Un plan similaire sera mené pour les bâtiments professionnels.

terrain à bâtir

Se déplacer Limiter les transports contraints et faciliter les déplacements choisis. Une politique de préemption de terrains sera menée pour limiter la hausse des prix de l’immobilier et permettre aux foyers modestes d’habiter en ville ou près de leur lieu de travail. Une aide spécifique au rapprochement du domicile et du lieu de travail et une bourse d’échanges temporaires de logements seront créées. En coordination avec les villes et la Région des Pays de la Loire, nous créerons le Pass Anjou qui, chaque année, donnera droit à un nombre de kilomètres ou de déplacements gratuits dans les divers transports publiques urbains, départementaux et régionaux. Renforcer les transports en commun. Les besoins en transports en commun non satisfaits seront évalués. - Nous diversifierons les modes de transports en commun ( inter-modalité, tram-train entre Cholet et Nantes, taxi groupé, navette pour les horaires décalés ) pour mieux répondre aux attentes de la population. - Nous protègerons les conducteurs de 2 roues ( 12 tués sur 52 en 2010) en menant de campagnes de préventions ciblées. Notre objectif est d’augmenter le nombre de jeunes qui préféreront la voiture ou tout autre mode de transport aux 2 roues motorisés. - Nous mènerons une campagne de prévention en signalant les lieux des accidents mortels par des silhouettes noires au bord des routes ( en accord avec les familles des victimes ). 13 13


Séparer les cyclistes du flux automobile; une nécessité pour renforcer la sécurité sur la route.

Des parkings seront aménagés pour le covoiturage

-Tenter de limiter l’usage de la voiture même si elle reste le moyen de transport incontournable pour beaucoup. 84 % des foyers choletais en ont une ! Le co-voiturage sera facilité. Des points de co-voiturage seront identifiés. De nouveaux parkings seront construits à proximité des nœuds routiers. Ils seront desservis par les transports en commun. Le co-voiturage sera développé en coordination avec les entreprises autoroutières. Nous apporterons notre soutien aux coopératives de véhicules partagés, à la location de véhicules permettant l’accès à l’emploi, aux plans locaux de déplacement et aux plans de déplacement d’entreprise, au travail sur 4 jours et au télétravail. Nous favoriserons les véhicules hybrides et électriques pour un usage urbain dès lors que la consommation électrique locale aura diminué de 25% et que la production locale d’électricité aura augmenté de 25 % par rapport à 2010.

Aménager le réseau routier Les trois critères retenus pour effectuer les travaux sur le réseau routier seront : - le caractère accidentogène des routes. - la volonté d’éloigner le trafic routier des habitations. - la dissociation des axes routiers importants des axes qui desservent les centres commerciaux. A l’avenir, aucun nouveau centre commercial n’aura notre soutien si les aménagements routiers annexes reviennent à la charge du contribuable.

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la D158 qui part de Cholet en direction de St André de la Marche et qui dessert la partie haute de la Séguinière est à réaménager.

Sur le Choletais, nous devrons désengorger la zone commerciale de l’Ecuyère au nord de la ville. Nous devrons également réaménager les routes suivantes: la D158 partant de Cholet en direction de St André de la Marche qui dessert la partie haute de La Séguinière.

la D15 partant de St Léger vers le May sur Evre et la D63 vers St Macaire devront également être réaménagées.

Sauver des vies. Protéger - Les usagers des modes de déplacements doux ( marche, vélo ... ) : ils représentaient 9 morts sur un total de 52 en 2010. Nous séparerons les parcours piétonniers et les pistes cyclables de la circulation automobile. Nous soutiendrons l’acquisition de vélos pour tous ainsi que les ateliers de réparation et d’entretien associatifs. Nous appliquerons le principe du «piéton prioritaire» dans de nombreuses zones. - Les plus jeunes : la mortalité des jeunes est très forte. 15 tués sur 52 en 2010 . Ils représentent 28% des morts sur la route alors qu’ils ne sont que 15 % de la population. Les 14 - 25 ans représentent 55 % des victimes graves (tués + blessés hospitalisés). En lien avec la Région, nous aiderons les 16-25 ans à financer leur apprentissage en «conduite accompagnée». L’intérêt est réel pour les jeunes mais aussi pour les conducteurs accompagnateurs. Les jeunes conducteurs ayant suivi l’Apprentissage Accompagné de la Conduite ont quatre fois moins d’accidents que les autres au cours des 5 premières années de conduite. - Les conducteurs de 2 roues ( 12 tués sur 52 en 2010, ) en menant de campagnes de préventions ciblées. Notre objectif est d’augmenter le nombre de jeunes qui préféreront la voiture ou tout autre mode de transport aux 2 roues motorisés -Nous mènerons une campagne de prévention en signalant les lieux des accidents mortels par des silhouettes noires au bord des routes ( en accord avec les familles des victimes ) - Nous financerons les avertisseurs de vitesse à l’entrée de chaque commune et au sein des zones urbaines.


Produire au sein d’un territoire équilibré L’agriculture, l’énergie Etat des lieux L’équilibre entre la ville et le monde rural est fragile. L’agriculture est en route pour une nouvelle révolution. En Maine-et-Loire, les routes, les maisons, les locaux commerciaux et professionnels grignotent les champs. Les communes ont parfois certaines difficultés à garder leurs commerces, leurs services publics, les services à la santé...

Les agriculteurs doivent pouvoir vivre dignement de leur travail.

L’accès à la terre est de plus en plus difficile pour les jeunes agriculteurs. Au niveau départemental, depuis 2003, c’est l’équivalent de la surface d’une commune, soit 1000 hectares de terres agricoles, qui disparaît chaque année. Le nombre d’agriculteurs ne cesse de diminuer, - 20 % ces dix dernières années. Ils ne sont plus que 10 600 agriculteurs sur le département. Le Choletais perd une exploitation agricole par mois. La politique agricole menée ces dernières décennies nous a mené dans une impasse écologique et économique. Les revenus des agriculteurs sont très inégaux mais beaucoup d’entre eux ne parviennent plus à vivre dignement de leur travail.

Energie : Nous sommes très dépendants. Dans le département, nous produisons moins de 15 % de l’énergie que nous dépensons. Nos dépenses d’énergie continuent à croître. Nous sommes très dépendants des énergies fossiles et du nucléaire pour l’électricité. Les productions d’énergies restent très concentrées et souvent très éloignées des lieux de consommation. Les types d’énergies utilisées ne sont pas toujours les plus appropriés aux besoins.

«Mais alors, dit Alice, Si le monde n’a aucun sens, qui nous empêche d’en inventer un?» Lewis Caroll Alice au pays des merveilles 15


Nos objectifs

Nos propositions

Garder des exploitations agricoles à proximité de la ville et au sein de l’agglomération.

Faire «pousser» des fermes. Permettre l’accès à la terre pour les jeunes.

Permettre à chaque agriculteur de vivre dignement de son travail.

La chaufferie Biomasse du quartier Bretagne. Les quelques actions réalisées sur le Choletais sont encourageantes.

Préserver l’architecture et l’habitat rural

Rattraper le retard du canton dans le domaine de l’agriculture biologique. Construire un avenir énergétique sobre, efficace et renouvelable. Diminuer d’un tiers notre consommation d’énergie, produire au moins 30 % d’énergies renouvelables dans notre consommation d’énergie d’ici 2020. Tendre vers l’autonomie énergétique sans nucléaire et sans énergie fossile à l’horizon 2050.

Développer une agriculture à haute valeur ajoutée à proximité des villes. Favoriser l’agriculture biologique dans les contrats publics. Créer un conservatoire vivant des semences, variétés agricoles et des espèces naturelles locales. Lutter contre la culture d’O.G.M. en plein champ. Déclarer symboliquement le département Zone Non OGM. Créer des agences locales de l’énergie chargées de mettre en place une nouvelle politique énergétique décentralisée.

«On ne résoud pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré.» Albert Einstein Pour une agriculture bio, locale et populaire

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Une agriculture locale, paysanne et à forte valeur ajoutée Faire «pousser» des fermes ! Il y a environ 400 exploitations agricoles sur le Territoire de la C.A.C. Les surfaces agricoles ( 23 300 hectares ) sont menacées. Nous avons la volonté de - Développer une agriculture à haute valeur ajoutée à l’hectare. Augmenter la valeur des terres agricoles proches de la ville est la meilleure façon de les protéger quand elles sont en concurrence avec des projets immobiliers ou commerciaux. Le maraîchage correspond à ce type de culture. Il occupe peu de surface et permet l’approvisionnement local des villes. - Permettre l’accès à la terre : le fonds de développement de l’économie durable de l’Anjou pourra se porter acquéreur de terres agricoles ou prendre des parts dans des associations ou fonds de gestion de terres agricoles reconnus d’intérêt général. Ces terres, liées à des mesures agroenvironnementales seront louées aux jeunes agriculteurs. - Accentuer la préemption des terres agricoles, soit via la SAFER, soit directement. - Faciliter la transmission des fermes sans qu’elles soient démantelées. - F a v o r i s e r l’agriculture biologique. La Région des Pays de la Loire est la 3ème région en terme de surface et de production. Le canton ne possède que deux fermes bio. Nous devons rattraper notre retard et nous hisser au niveau régional.

- Limiter l’usage des produits phytosanitaires sur l’ensemble du territoire. - Renforcer les mesures agro-environnementales pour tous. Permettre à chaque agriculteur de bien connaître la qualité des sols et de lutter

contre leur dégradation grâce à de nouvelles pratiques agricoles. - Soutenir la plantation de haies bocagères et l’élevage extensif herbager. - Permettre aux agriculteurs de participer à la préservation des espaces naturels, notamment les zones bocagères et les prairies. - Préserver et améliorer la qualité architecturale de l’habitat rural et des bâtiments agricoles - Promouvoir la transformation, la promotion et la labélisation des produits locaux. - Diversifier les revenus des agriculteurs. Aider le développement du tourisme vert, mieux organiser l’agro-tourisme et l’accueil touristique à la ferme. Impliquer les agriculteurs dans la production d’énergie locale. ( secteurs solaire, éolien, filière bois et biomasse, méthanisation de proximité, cogénération ... )

lutter contre le réchauffement climatique En agissant concrètement dans les domaines du commerce, de l’industrie, du logement, des transports, de l’agriculture ou de l’énergie, nous pouvons atteindre l’objectif qui est le nôtre : réduire de 30 % notre production de gaz à effet de serre d’ici 2020 et agir ainsi localement contre le réchauffement climatique global. 17


L’énergie: pour un avenir énergétique sobre, efficace et renouvelable Nous nous inscrivons dans un schéma énergétique régional qui a pour objectif l’autonomie énergétique sans nucléaire et sans énergie fossile à l’horizon 2050. Nous prendrons en compte l’énergie contenue dans les produits que nous importons. Lorsque nous importons des produits de pays où le charbon reste une source énergétique importante, nous devons considérer que nous consommons du charbon ! De plus dans de nombreux pays, les modes de production sont beaucoup moins économes en énergie qu’en Europe.

Des agences locales de l’énergie seront créées. Leurs actions devront leur permettre de s’auto-financer. Elles devront - évaluer les dépenses énergétiques de tous les acteurs du département et les économies d’énergie possibles. - s’assurer des ressources énergétiques disponibles localement. - élaborer les demandes de financement. -valider les solutions techniques ou comportementales envisagées. Leurs actions comporteront une dimension sociale (maîtrise des charges, amélioration du confort), économique (création d’emplois, dynamisation de l’économie locale ) et environnementale (réduction des émissions de gaz à effet de serre et de la pollution locale ). Sobriété, efficacité et production locale d’énergie renouvelable seront les trois piliers de notre politique énergétique territoriale. • la sobriété énergétique, consiste à supprimer les gaspillages et les besoins superflus, les transports inutiles. • l’efficacité énergétique permet de réduire les consommations d’énergie pour un besoin donné. Il s’agit aussi d’adapter la bonne forme d’énergie ( électricité, gaz, pétrole, ... ) aux différents besoins énergétiques ( chaleur, éclairage, déplacements ... ) .

• les énergies renouvelables, devront être aussi diversifiées que possible et les modes de production devront être décentralisés pour mieux répondre aux besoins spécifiques locaux. L’éolien, la biomasse et le secteur bois, la méthanisation, la géothermie, la co-génération, le solaire thermique et électrique sont à développer. Les quelques actions réalisées sur le Choletais sont encourageantes et doivent être multipliées. Les projets de production d’énergies renouvelables seront financièrement soutenus par le fond public du développement de l’économie durable de l’Anjou dès lors qu’ils seront économiquement viables. 18 18


Les solidarités Etat des lieux

La protection de l’enfance est une des responsabilités majeures du Conseil . Général

65 000 personnes ont plus de 75 ans dans le Maine-et-Loire. Bien vivre et bien vieillir, changer l’image de la vieillesse

L’hébergement et l’accompagnement social sont indisociables

«Il n’est de richesse que d’homme.» Jean Bodin

La solidarité représente la principale compétence du Conseil Général. Il y consacre 44% de son budget total. Le département prend en charge le Revenu de Solidarité Active, (R.S.A.) soit 17 000 personnes , l’Aide Sociale à l’Enfance, l’Allocation Départementale d’Autonomie des Personnes Agées. ( A.D.A.P.A.) soit 12 000 personnes ainsi que la Prestation de Compensation du Handicap (P.C.H) ( 35 000 personnes ) et les Maisons Départementales des Personnes Handicapées. ( M.D.P.H.). Le nouveau schéma unique ( janvier 2011) qui organisera l’ensemble des solidarités au niveau départemental ne doit pas devenir un outil de restriction de l’action sociale et médico-sociale qui permettrait d’apurer des comptes bien dégradés. Lors du transfert de l’ADAPA vers le département en 2002, la contribution de l’état via la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie ( CNSA) était quasiment de 50%. Depuis le montant de ce transfert a peu évolué, ce qui fait qu’en 2010, la part de l’état était réduite à 40 % pour l’état et 60% pour le département. La situation devrait encore nettement se dégrader en 2011 du fait de la stabilité du versement de la CNSA et de l’augmentation du nombre de bénéficiaires de l’ADAPA. Il en est de même pour le RMI / RSA transféré au département en 2003. De 2004 à 2008, 12% des allocations versées n’ont pas été compensées l’État. Depuis 2004, ce sont ainsi 30 millions d’euros qui n’ont pas été compensés. Des ressources qui stagnent et une hausse du nombre des bénéficiaires du fait d’évolutions économiques et démographiques défavorables provoquent un effet de ciseaux dans les comptes sociaux. Lorsqu’en 2010 la réforme de l’UNEDIC bascule les chômeurs en fin de droit vers le RSA , portant ainsi le nombre de bénéficiaires du RSA de 1,3 millions à 1,66 millions de personnes, on améliore les chiffres du chômage mais on fragilise encore un peu plus les départements. Cette mise sous tension des comptes sociaux est organisée par les représentants de l’État qui souvent s’avèrent être les mêmes que nos représentants départementaux. L’assèchement délibéré des ressources conduit déjà les départements à durcir les conditions d’attribution aux prestations sociales. Les discours culpabilisants envers les personnes les plus fragiles se font de plus en plus insistants, en particulier envers celles que le monde du travail rejette. Tout tend à accentuer le contrôle des pauvres et non leur réinsertion. Le système du «R.S.A. socle» fait que les bénéficiaires doivent sans cesse rendre des comptes aux services sociaux. Ils peuvent maintenant être sanctionnés et privés d’une partie de leur R.S.A.; comme si ils n’étaient déjà pas assez fragiles ! Ce n’est pas dans la poche des plus pauvres qu’il faut aller chercher les millions d’euros de déficit des comptes sociaux. . La pauvreté est non seulement une grande souffrance pour celles et ceux qui la subissent; elle est aussi contre productive du point de vue économique. L’efficacité sociale se conjugue avec l’efficacité économique. Souligner les difficultés rencontrées par les départements pour payer l’ADAPA, c’est préparer les esprits à livrer cette partie de la solidarité nationale à la logique assurantielle et à la concurrence. L’idée même d’impôt, de cotisation et de répartition est insupportable aux grandes compagnies d’assurance qui ne font aucun bénéfice sur les milliards d’euros de transferts entre les cotisants et les bénéficiaires. Ces élections cantonales, comme les prochaines élections présidentielles, doivent être l’occasion de provoquer un débat républicain sur la question de la cohésion sociale. 19


Nos objectifs

Nos propositions

Faire en sorte que l’état assume ses responsabilités et finance les transferts de compétences décidées.

-Attaquer l’état en justice pour démontrer ses carences.

Construire une économie plus responsable, plus saine et plus juste pour tous. Ne plus faire porter indéfiniment les défaillances de l’économie par la solidarité. Faire porter le coût de l’exclusion économique (RSA) sur les profits de l’économie.

Un toit, c’est un droit - Pour les sans logis, privilégier les centres d’hébergement de longue durée aux hébergements d’urgence et temporaires souvent très onéreux et destructurants pour les personnes. - Contractualiser certains baux précaires, obliger l’état à assumer ses obligations en terme de propositions de logements.

Combattre la pauvreté, pas les pauvres. Attacher les droits à la personne plutôt qu’à l’emploi ou à l’employeur. Reconnaître la place centrale de l’être humain de ses connaissances, de ses savoir-faire, de sa créativité dans et par le travail et les activité non salariées. Reconsidérer la place du travail dans la société. Travailler moins individuellement pour travailler plus collectivement, travailler mieux. Assurer la meilleure qualité de vie aux plus âgés et aux personnes handicapées. Donner une autre image de la vieillesse et du handicap. Les personnes âgées et handicapées ont leur place dans la cité. Protéger les enfants Assurer le principe d’universalité pour l’aide à l’enfance et l’aide aux soins médicaux même lorsque les parents ou les personnes sont en situation irrégulière sur le territoire français. Assurer leur épanouissement personnel en préservant au maximum le lien familial. Associer l’enfant à son devenir. Proposer une grande diversité dans les formes d’accueil possibles. Assurer la stabilité de l’accueil.

Nous annulerons la baisse des subventions allouées aux centres de loisirs décidée en 2010 20

le handicap - Financer les aménagements des logements liés au handicap. Aider le maintien à domicile ou en famille d’accueil. - Améliorer encore l’activité des personnes handicapées et aider les aménagements des postes de travail. le quatrième âge - Promouvoir l’idée qu’une 5ème branche de la sécurité sociale visant à prendre en charge le risque de perte d’autonomie/dépendance s’appuyant sur le principe fondateur que chacun cotise selon ses moyens mais reçoit selon ses besoins. - Aider la présence de médecins généralistes et infirmiers sur l’ensemble du département. Le Choletais se caractérise par un faible nombre de médecins généralistes par rapport au nombre de personnes de plus de 75 ans. - Considérer au maximum les personnes âgées (et handicapées) comme des acteurs responsables de leur propre vie. Garantir une liberté de choix aux personnes face à la perte d’autonomie. Les outils ( CLIC et CODERPA) doivent permettre d’offrir ce choix aux personnes. - Associer les familles - Replacer les établissements et les personnes âgées isolées au sein de la cité. Le Choletais se caractérise par un faible taux d’équipements en structure d’accueil pour les personnes âgées de plus de 75 ans ou nécessitant un accueil médicalisé et par un fort taux d’heures effectuées à domicile pour les services à la personne et par une forte aide à l’amélioration de l’habitat des personnes âgées et dépendantes. Nous conforterons ces orientations mais les dix Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes de Cholet ne suffiront pas répondre aux besoins croissants dans les années à venir. Une maison devrait voir le jour à St Léger.


- Développer les accueils de jours (comme cela se fait déjà au centre d’accueil des Magnolias à Cholet) et les accueils temporaires, en particulier pour aider l’entourage familial impliqué dans le maintien à domicile. Reconnaître ce soutien familial. - Développer les projets trans-générationnels. - Donner plus de moyens à la prévention à la dépendance. On peut vivre plus longtemps sans forcément allonger la durée de la dépendance même si elle augmente cependant avec l’âge. - Renforcer les centres de la planification et d’éducation familiale et les associations de planning familial. L’information portant sur la vie de couple, la sexualité, la régulation des naissances, ainsi que les consultations médicales portant sur la contraception, les entretiens relatifs à l’IVG , les entretiens de conseil conjugal et familial et les actes de dépistages doivent être renforcés. Les femmes victimes de violence doivent être mieux repérées et mieux aidées. Le Choletais est le territoire de santé de la Région des Pays de la Loire où en 2006 il y a eu le moins d’IVG, ceci tient sans doute à des convictions culturelles et religieuses et aussi à une information de qualité auprès des couples. Sur le Choletais, travailler avec le CIFF – Centre d’Information Féminin et Familial de Cholet.

L’enfance et l’adolescence - Améliorer la présence de la Protection Maternelle Infantile( P.M.I.). - Accentuer l’aide à la parentalité et développer les compétences de certains parents démunis face à l’enfant via le programme REAAP (réseau d’ecoute, d’appui et d’accompagnement des parents et des familles). - Créer un service public de la petite enfance. Soutenir les projets de crèches publiques et associatives. - Soutenir le droit à l’école dès deux ans afin de développer le langage oral des enfants et rompre l’isolement de certains enfants et certaines familles. - Annuler la baisse des subventions allouées aux centres de loisirs. - Financer la Maison de l’Adolescence. - Soutenir les associations de jeunesse, d’éducation populaires et les programmes de réussite éducative - Anticiper l’accompagnement éducatif des jeunes vers l’autonomie. - Répondre aux demandes de places en internat dans au moins un collège public des villes Angers, Cholet, Saumur, Segré.

Ces élections cantonales et les prochaines élections présidentielles sont l’occasion de provoquer un débat républicain sur la question de la cohésion sociale. A nos yeux, la cohésion sociale doit reposer sur la solidarité nationale et non sur une logique assurantielle. Le principe d’universalité doit s’imposer. Chacun doit continuer à contribuer en fonction de ses moyens et recevoir en fonction de ses besoins. Il nous appartient de veiller tous ensemble à ce que notre société reste une société dont nous soyons fiers : pas cette société des sans-papiers, des expulsions, des soupçons à l’égard des immigrés, pas cette société où l’on remet en cause les retraites, les acquis de la Sécurité sociale, pas cette société où les médias sont entre les mains des nantis, toutes choses que nous aurions refusé de cautionner si nous avions été les véritables héritiers du Conseil National de la Résistance.

Stéphane Hessel,

Indignez-vous. 21


Vivre ensemble «Bien dans son corps, bien dans sa tête, bien avec les autres» la santé, l’éducation, le patrimoine, la culture et le tourisme, la démocratie locale La santé

En 2011, le Choletais est considéré comme le principal territoire de la Région des Pays de la Loire où il manque le plus de médecins généralistes.

la situation va se dégrader d’ici 2025

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Etat des lieux

Nous considérons la santé à la fois dans sa dimension physique, psychique, éducative, relationnelle et sociale. Il est aujourd’hui reconnu qu’une mauvaise alimentation et la dégradation de l’environnement ont des conséquences néfastes sur la santé. Les conditions de vie précaires et les conditions de travail difficiles affectent également la santé. Les associations interviennent dans un rôle de soutien aux malades et sont souvent indispensables. La prévention reste le parent pauvre de ce secteur alors qu’elle devrait être privilégiée. Nombreux sont nos cantons qui se vident de leurs médecins généralistes et autres professionnels de la santé. En 2011, le Choletais est considéré comme le principal territoire de la Région des Pays de la Loire où il manque le plus de médecins généralistes. Les prévisions pour 2025 sont pessimistes. Des conditions de travail et de vie difficiles pour une partie de la population font que leur état de santé se dégrade. L’éducation L’alphabétisation est aujourd’hui très largement répandue mais encore trop de personnes souffrent de ne pas maîtriser suffisamment le langage écrit. Les conséquences sont lourdes dans leur vie personnelle et professionnelle. Dans un contexte national où une éducation de qualité pour tous n’est manifestement plus une priorité, la volonté de certains de voir l’éducation devenir un marché est grande. Quand il s’agit de se prononcer sur les moyens d’enseignement attribués aux Collèges par le Ministère de l’Education Nationale, le Conseiller Général sortant, membre des Conseils d’Administration brille par son absence! Dans le département, la mixité sociale au sein de certains établissements scolaires est parfois menacée. Elle est pourtant indispensable à l’apprentissage du Vivre-Ensemble. Sur notre territoire, la continuité du service public d’éducation, de l’école maternelle au niveau supérieur en passant par l’école élémentaire, le Collège et le lycée, n’est pas partout assurée. Il manque des Collèges publics à Beaupréau et sur le plateau des Capucins à Angers. C’est un manque cruel et une source d’inégalité profonde. Les associations de parents, qui dans les cantons réclament un collège public, se voient notifier une fin de non recevoir de la part de la majorité actuelle. Ceci est inacceptable !


Le patrimoine, la culture, le sport

Réhabilitation du Collège Trémolières Cholet

Le patrimoine naturel, les fleuves et les rivières, un atout inconstestable pour le tourisme vert

Nos patrimoines historique, urbanistique, naturel mais aussi notre patrimoine vivant sont riches.Il reste beaucoup à faire pour coordonner leur mise en valeur. Ainsi les différents offices de tourisme du Maine et Loire, celui de Cholet en particulier, ne sont pas encore inter-connectés entre eux via le site Anjou-tourisme. com. Les manifestations culturelles profiteraient d’une plus grande coordination et d’une communication plus globale à l’échelle du département. Le Festival d’Anjou (théâtre) n’est toujours pas arrivé jusqu’au Choletais! Trop peu est fait pour que le patrimoine et la culture quittent leurs lieux traditionnels et occupent les rues, les places, les cœurs des communes et des villes. Dans le domaine culturel comme dans le domaine sportif, la pratique du plus grand nombre doit être notre objectif. La vie démocratique Les outils de communication du Conseil Général ( magazine, site internet) sont conçus pour délivrer des informations aux citoyens mais ils ne permettent pas l’expression citoyenne. Le Conseil Général n’a pas créé les supports qui permettraient aux acteurs de la vie locale de pouvoir fédérer librement leurs expériences dans des domaines aussi différents que l’économie, l’environnement; la culture, etc ... Il n’existe pas de «vitrine virtuelle» du Maine-etLoire sur Internet. Dans ces domaines le Conseil Général doit se mettre à la disposition de ceux qui font, sans chercher à se mettre à leur place. Le réseau de fibre optique Melisa mis en place par le Conseil Général permet certes au plus grand nombre de bénéficier du très haut débit mais aucune réflexion n’est menée pour utiliser au mieux cet outil au niveau local. Comment l’utiliser pour relocaliser l’économie ou pour limiter certains déplacements physiques ?

La vie politique locale manque cruellement du renouvellement indispensable pour conduire une autre politique. Dans le Choletais, plus qu’ailleurs encore, elle est généralement tenue par quelques hommes qui considèrent toute forme de vie citoyenne comme un danger pour leur chasse gardée. Là où ils mettent en avant leur neutralité politique et leur « bonne gouvernance», ils sont en fait les fidèles relais de la politique de l’UMP, socialement inégalitaire et écologiquement superficielle. Dans ce domaine, tels les nouveaux convertis, ils crient leur foi plus fort que les autres, mettent en avant leurs seules actions et en oublient l’essentiel : l’écologie doit être populaire et s’étendre à l’ensemble des activités humaines.. Vous avez entre vos mains la possibilité qu’il en soit autrement.

La pratique artistique du plus grand nombre doit être notre objectif

«Les grands ne nous paraissent grands que parce que nous sommes à genoux. Levons-nous!» Phrase inscrite sur les murs de Paris en 1789 23


Nos propositions

Nos objectifs - Permettre à chacun de prendre sa santé en main. - Favoriser la prévention. Reconsidérer les aspects relationnel et social, en particulier dans le monde du travail. Aujourd’hui le travail tue! - Mieux prendre en compte les comportements à risque : addictions diverses, drogues, alcoolisme... comportements suicidaires au sein de la société. - Aider à mieux répartir le nombre de médecins et professionnels de la santé sur le territoire. - Garantir la continuité du service public d’éducation, de l’école maternelle au niveau supérieur en passant par l’école élémentaire, le Collège et le Lycée. - Assurer une nourriture de grande qualité pour tous au Collège. - Lutter contre la marchandisation de l’éducation et de la formation. - Ne pas transformer le Maine-et-Loire en parc d’animation ! Préférer le réel à l’artificiel. Développer un tourisme privilégiant l’accueil et les activités. - Revitaliser la vie démocratique locale. - Faciliter une plus grande expression des citoyens sur des enjeux locaux. - Former les citoyens à un certain degré d’expertise dans des domaines économiques, sociaux ou environnementaux en confrontant leurs souhaits aux difficultés concrètes à les réaliser. - Réconcilier la société civile et le politique.

La santé - Améliorer les conditions de travail en soutenant une économie plus humaine. - Améliorer l’état naturel de notre environnement. - Aider à maintenir le lien social des personnes les plus fragiles grâce à l’activité associative et professionnelle. - Aider à la mise en place de programme locaux de santé. Eduquer à la santé : - Mettre en œuvre le Plan Cancer et le Programme National Nutrition Santé - Aider les parents de jeunes enfants dans l’alimentation, l’hygiène des 0 à 2 ans - Promouvoir l’hygiène de vie et l’hygiène buccodentaire - Sensibiliser sur les relations affectives et la sexualité. Accompagner: - Développer un accompagnement et une écoute sanitaire. - Promouvoir les actions de dépistage. - Faciliter l’accès aux différents dispositifs. - Accompagner les personnes dans la démarche de soin. - Promouvoir une aide alimentaire d’urgence conforme aux recommandations du Programme National Nutrition Santé. - Participer financièrement à l’installation de maisons médicales multi-professionnelles dans les villages et dans les quartiers afin de permettre une médecine de proximité.

L’éducation

«La liberté guidant le peuple» Eugène Delacroix

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- Renforcer l’aide aux structures d’alphabétisation. - Construire de nouveaux Collèges publics là où une large partie de la population le réclame. C’est en particulier le cas à Beaupréau. Poursuivre la réhabilitation des autres Collèges. - Eviter tout Collège trop grand. Pas au delà de 500 élèves. - Financer la création de manuels et supports pédagogiques libres de droits utilisables Collège Colbert gratuitement par Cholet tous dans un but non lucratif. - Permettre à chaque collégien de passer une semaine dans un pays étranger afin de développer ses


capacités en langues étrangères et afin d’améliorer son esprit d’ouverture. - Développer l’usage des logiciels libres dans les collèges. - Passer une convention directe entre les producteurs bio et le Conseil Général pour progressivement fournir les Collège en produits bio locaux. Former les personnels des Collèges pour assurer le succès de cette mutation. L’exemple vendéen nous montre que c’est possible, sans coût supplémentaire et sans difficulté d’approvisionnement.

- Implanter le Festival d’Anjou (théâtre) dans le Choletais. - Participer à l’accès à la culture vivante. Placer la culture au sein des cités et communes, dans les espaces publics. - Développer une offre culturelle en lien avec le tourisme. Favoriser l’emploi culturel permanent

Le tourisme

La vie démocratique locale.

Développer l’activité touristique de notre département en privilégiant l’accueil et en proposant aux touristes d’être acteurs plutôt que spectateurs. Proposer des activités dans des lieux naturels exceptionnels ou chargés d’histoire et de culture. S’appuyer sur une forte pratique culturelle et sportive de la population locale. Faciliter ainsi la rentabilisation des infrastructures. De même pour les manifestations culturelles et sportives qui doivent profiter à tous.

- Créer des outils d’échanges et de débats citoyens. Utiliser les outils modernes de communication. - En coordination avec les associations et les communes, seront soutenus les conseils de quartiers, les comités d’habitants, les fonds de participation, les conseils économiques et sociaux locaux, les conseils de développement, les ateliers d’urbanisme, les conseils d’anciens, de jeunes, de santé, de manifestations culturelles... - Conduire des référendums locaux. - Exiger des élus locaux qu’ils rendent compte à la fois de leurs actions, de leurs votes et des frais occasionnés par leur mandat.

Le sport et la culture - Soutenir les associations culturelles et sportives, en particulier en fonction du nombre de pratiquants. Ne pas créer de distinction entre les sports lorsque les performances sportives des clubs sont prises en compte pour l’attribution de subventions. - Promouvoir la pratique culturelle pour tous à tous les âges. Les activités sportives et culturelles pour les plus anciens doivent être développées dans le but d’un maintien en bonne santé physique et mentale. De même pour le population handicapée. - Soutenir les lieux de diffusion. Créer un label « Scène d’Anjou». En coordination avec les collectivités locales, envisager les complémentarités entre plusieurs scènes: Cholet, Beaupréau, Chemillé et les Herbiers , pour notre territoire le plus proche. - Financer des créations artistiques dans tous les arts libres de droit et accessibles à tous gratuitement. Elles seront reproductibles gratuitement. - Garantir un accès minimal gratuit à diverses manifestations culturelles ayant lieu sur le département. - Soutenir l’accueil d’artistes en résidence.

La réforme territoriale à venir - Si un éclaircissement dans les compétences de chaque collectivité territoriale (communes, communautés de communes, départements, régions, état) est indispensable, cela doit se faire sans mettre à mal la décentralisation, le lien démocratique direct entre le peuple et ses élus, les capacités des collectivités territoriales à financer leurs compétences. Les communes risquent de perdre le peu de pouvoirs qui leur restaient, il risque d’en être de même pour les départements. Les grandes métropoles, si elles ont un statut particulier, risquent de ne plus participer aussi activement au développement de leur région. La réduction du nombre d’élus n’est pas souhaitable: beaucoup d’élus sont submergés par leurs multiples tâches. Ils ont alors tendance à trop se reposer sur des entreprises d’expertise privées qui guident leur réflexion. Nous refusons la professionnalisation de la vie politique. L’élu doit cependant avoir un statut lui permettant de vivre correctement de son mandat pour pouvoir s’y consacrer entièrement et retrouver la vie professionnelle suite à son mandat. Nous souhaitons une stricte limitation des mandats. Le mode de scrutin retenu, uninominal à deux tours, favoriserait les grands partis et limiterait la diversité de l’expression démocratique: moins de renouvellement du monde politique, moins de femmes; sans parler du redécoupage des cantons qui est rarement une opération faite en toute neutralité ... Voilà les risques majeurs de cette réforme si elle n’est pas corrigée après les présidentielles de 2012. Telle qu’elle existe aujourd’hui, nous la contestons.

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A V E C

Parce que l’eau potable, indispensable à toute vie, constitue le bien commun le plus précieux mais aussi l’un des plus fragiles, je me suis engagée depuis plusieurs années au sein d’une association de consommateurs qui se mobilise pour l’amélioration de la qualité de la ressource en eau et pour la gestion en régie de la distribution de l’eau potable et de l’assainissement.

L E

En janvier 2011, j’ai adhéré à Europe Ecologie – Les Verts car seuls les élus ont le pouvoir de décider et de mettre en œuvre ici et maintenant les changements indispensables pour pérenniser notre accès à une eau de qualité, à des conditions financières justes.

Christophe RIPOCHE instituteur Chantale RIPOCHE conseillère municipale de St Léger

S O U T I E N D E

Aurélie SEVET

C’est pourquoi, je soutiens des candidats au Conseil Général qui agiront efficacement pour améliorer la qualité des eaux qui approvisionnent les foyers de notre département et pour mettre en place une régie départementale.

Jean-François et Marie Lucie Mousseau La Séguinière

Pour assurer une véritable démocratie locale et départementale, il nous faut des candidats qui ne cumulent pas moults mandats et indemnités, qui défendent le peuple sans le mépriser, qui gardent les pieds sur terre et qui restent proches de leurs électeurs, loin de toute ambition personnelle. Pour tout cela, les cantons de Cholet 1 et Cholet 2 ont besoin des candidats soutenus par Europe Ecologie, Les Verts et le Parti de Gauche.

Didier PATARIN , Ancien Maire de La Romagne

«Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, mais parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles». Sénèque

«La vie associative est un bon apprentissage de la vie communautaire mais surtout de la démocratie et de la citoyenneté»

Pierre CHALOPIN Ancien Maire du May sur Evre. Membre d’Europe Ecologie Ecologie- Les Verts

Rémi MARIN Philippe JAUNET agriculteur bio et responsable agricole

«Pour qu’une offre publique d’accès aux soins de qualité soit garantie à tous selon ses besoins par un financement solidaire et proportionnel aux ressources de chacun, partout sur le territoire.» Danièle

«Le développement qui intègre les aspects sociaux et environnementaux dès le départ est considéré comme durable»

C’est dans cette démarche que j’ai connu Franck Loiseau et Dominique Poupard qui plus tard sera également présente dans un comité d’aide aux sans papiers. J’ai pu constater l’honnêteté de leur engagement et leur désintéressement et je vois là un gage sérieux qui justifie leur candidature au poste de conseiller général.

MATHIEU

(Infirmière retraitée 36 ans d’exercice dans la Fonction Publique Hospitalière à Cholet) Pour cette famille des Mauges, depuis 30 ans, les énergies renouvelables sont une réalité quotidienne. Jacqueline et Michel YOU, ancien Maire de Saint Philbert en Mauges

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La campagne de René Dumont en 1974 m’avait sensibilisé au problème de la survie de la Planète et depuis cette question n’a cessé de me poursuivre. Quand en 2004 il a été question de construire un incinérateur je me suis interrogé sur le bien fondé de cette orientation et rapidement j’ai compris l’erreur environnementale de cette option. Je me suis donc investi au sein d’une association dont je suis aujourd’hui le Président pour proposer d’autres solutions.

Crédit photos: Biardeau Claude, Humbert Michel, Loiseau Franck Raymond DELAHAIE Technicien dans l’industrie pneumatique à Cholet pendant 35 ans

document distribué par des militants

« Le développement industriel du Choletais, une nécessité. L’emploi des jeunes, une priorité.»

http://www.lepartidegauche.fr/ http://lafederation.org/ http://www.eelv.fr/

imprimé sur papier recyclé

ne pas jeter ce document sur la voie publique


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