Graffiti au féminin Julia Barbaresi – de son nom d’artiste Wüna -, a profité d’un séjour au Mexique pour développer et bonifier la notoriété de sa pratique. page 03
Employabilité
De l’université à l’emploi Julien Laroche, diplômé en architecture en a fait l’expérience. page 02
menaces environnementales Classé comme le pays le plus vulnérable aux catastrophes naturelles par le World Risk Index, l’archipel du Vanuatu s’adapte par tous les moyens possibles. page 04
Montréal
Édition spéciale Prix LOJIQ 2017 journalmetro.com
Le quotidien le plus lu du grand Montréal
Le pari réussi de l’international
Insertion socioprofessionnelle
pour la jeune entreprise GéniDrone page 3
Partir ailleurs pour mieux revenir OQAJ. Neuf jeunes adultes du CJE Saguenay-Lac-StJean, en démarche de réinsertion socioprofessionnelle se sont rendus en Équateur pour participer à un chantier d’insertion de trois semaines.
Maude Pelletier, fondatrice de GéniDrone. / collaboration spéciale
Après sept semaines d’activités de préparation et de formation académique, les participants à ce projet, accompagnés de deux intervenantes, se sont rendus à Guano. Sur place, ils ont pu
Retombée
100%
de retour en emploi ou aux études
intégrer leur famille d’accueil et participer à la fabrication et à la distribution de sacs d’engrais naturel et biologique. Synonyme de confiance en soi et de dépassement, cette expérience a favorisé une prise de conscience par la découverte d’une autre culture. À leur retour, les participants, qui ont consacré trois semaines à faire le bilan de leurs apprentissages, ont tous accompli un retour aux études ou obtenu un travail à temps plein.
MERCI À
LOJIQ.ORG
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L’art pour un autre regard sur le handicap Culture
LOJIQ.org
OQMJ. « Je ne me reconnais pas dans l’image des personnes handicapées qui est véhiculée dans la société », confie Maxime D. Pomerleau.
Mot du dirigeant
Vous voyez loin, allez-y ! La devise de LOJIQ entend inspirer les jeunes à concrétiser leurs ambitions, à s’ouvrir à la curiosité et à s’enrichir de l’autre. Dans notre monde globalisé, il est indispensable d’offrir aux jeunes l’opportunité de s’enrichir d’une expérience de mobilité. Le gouvernement du Québec l’a bien compris en offrant les ressources des Offices jeunesse qui ont permis à plusieurs générations de réaliser des projets aux retombées multiples et souvent surprenantes.
Lors de son séjour européen, elle a parcouru 11 villes en France, Suisse et Allemagne pour développer ses contacts professionnels. Artiste, communicatrice et médiatrice avant tout, sa condition physique n’a pas été un frein à son pouvoir créateur, elle en a même fait un atout dans ses nombreux projets artistiques et citoyens. Son programme de séjour comportait notamment le tournage d’une vidéo expérimentale de danse à Toulon, quatre jours de laboratoires en technique de danse à Berlin, la parti-
Témoignage
« J’ai désormais davantage confiance en moi. J’ai de nouveaux acquis en danse, en communication et j’entretiens depuis de précieux contacts et liens significatifs avec plusieurs personnes. Beaucoup d’expériences collatérales ont aussi contribué à mon épanouissement personnel et professionnel.»
cipation à la Biennale de la danse à Lyon, et une invitation à représenter le courtmétrage Prends-moi, réalisé
par Anaïs Barbeau-Lavalette et André Turpin au festival Look & Roll de Bâle. À son retour au Québec,
Maxime estime avoir atteint ses objectifs et réussi à surmonter l’aspect logistique de cette tournée exception-
nelle. « J’ai désormais davantage confiance en moi. J’ai de nouveaux acquis en danse, en communication et j’entretiens depuis de précieux contacts et liens significatifs avec plusieurs personnes. Beaucoup d’expériences collatérales ont aussi contribué à mon épanouissement personnel et professionnel.»
Employabilité. De l’université à l’emploi : une étape facilitée par le stage à l’international
Francophonie
Les portraits des lauréats de notre 9e édition des Prix LOJIQ sont autant d’exemples inspirants. Ils font partie des 4 197 jeunes ayant réalisé 1 298 projets de mobilité internationale dans 89 pays. À ces chiffres s’ajoutent également l’accueil de 2 846 jeunes en provenance de 26 pays.
OFQJ. Effectuer une transition réussie entre le milieu académique et le marché du travail est le défi de bien des jeunes diplômés.
À l’aube des célébrations du 50e anniversaire de l’Office franco-québécois pour la jeunesse, qui illustreront l’importance du rôle fondamental joué par 150 000 jeunes français et québécois dans l’affirmation de la relation franco-québécoise, je tiens à féliciter toutes celles et ceux qui ont fait de leurs expériences de mobilité internationale une valeur ajoutée significative pour leur développement personnel et professionnel. J’invite, enfin, tous les jeunes à demeurer à l’affût des multiples opportunités offertes par LOJIQ afin qu’eux aussi puissent réaliser leurs rêves et aller plus loin…. Michel Robitaille Dirigeant de LOJIQ
LeQuébecrayonneauSommetdeMadagascar OQMJ. Chaque Sommet de la Francophonie possède son Village où l’ensemble des gouvernements, institutions et partenaires sont invités à animer des kiosques pour témoigner de la diversité et de la vitalité de la Francophonie. Avec plus de 1 000 visiteurs par jour, le kiosque du Québec au Sommet de Madagascar en novembre 2016 a probablement été parmi les plus populaires dans les annales dans la Francophonie. Un succès qui repose notamment sur l’animation au kiosque où on informait les visi-
teurs des opportunités offertes par le Québec et qui invitait les jeunes innovateurs francophones à participer à la 2e édition du Marché aux projets de LOJIQ. Ce mandat d’animation a été réalisé avec brio par Arielle Rakoto, une jeune Québécoise recrutée par LOJIQ. « Au-delà de l’animation du kiosque, j’ai étendu mon réseau de contacts, développé ma capacité à parler en public et renforcé mon aptitude à gérer des situations exceptionnelles », témoigne la participante de LOJIQ qui a la Francophonie à cœur.
En permettant d’acquérir une expérience de travail enrichissante et qualifiante à la sortie des études, et avant l’entrée sur le marché de l’emploi, le stage à l’international offre une valeur ajoutée de taille dans tout curriculum vitae. Julien Laroche, diplômé en architecture en a fait l’expérience à l’occasion d’un stage en tant qu’architecte junior à l’atelier d’architecture Alter Ego, à Paris. Sa polyvalence et son goût d’apprendre l’ont conduit à mener de front trois projets qui lui ont permis de développer ses compétences en conception, gestion de projet et travail d’équipe. Au chapitre des retombées professionnelles, le stage l’a directement conduit à l’obtention d’un premier emploi au Québec le lendemain de son retour, et à un contrat de collaboration pour le développement à distance d’un projet de construction. « Bien peu de gens de mon âge (24 ans) et avec si peu d’expérience peuvent dire avoir travaillé sur un projet presque construit au Québec, une maison parisienne, un agrandissement de bureau français et deux
Une étape gagnante
« Bien peu de gens de mon âge (24 ans) et avec si peu d’expérience peuvent dire avoir travaillé sur un projet presque construit au Québec, une maison parisienne, un agrandissement de bureau français et deux rénovations de bâtiment. Je suis revenu d’Europe un dimanche soir et le lundi matin, je commençais un nouvel emploi dans une nouvelle firme.» rénovations de bâtiment. Je suis revenu d’Europe un dimanche soir et le lundi
matin, je commençais un nouvel emploi dans une nouvelle firme.»
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Persévérance scolaire . Des élèves de L’Islet au Nicaragua
Rayonnement artistique
OQAJ. Huit élèves du Centre d’éducation aux adultes de Montmagny-L’Islet se sont préparés pendant 12 semaines afin de vivre leur première démarche d’initiation à la coopération internationale. Cours d’espagnol, de menuiserie, d’électronique et de secourisme étaient au programme des ateliers préparatoires qui allaient permettre à ces jeunes adultes de vivre une expérience de groupe significative afin de trouver leur voie. LOJIQ a soutenu leur projet au Nicaragua durant lequel ils ont notamment réalisé des travaux de construction, animé des ateliers à l’école primaire et construit des jouets en bois tout en étant immergés dans la communauté en famille d’accueil. L’objectif du projet était de permettre à ces jeunes adultes de dévelop-
L’art du graffiti au féminin
Expérience
« plus responsables et beaucoup plus actifs » per des habiletés manuelles, sociales et linguistiques
dans un cadre d’apprentissage différent. À leur retour,
certains des participants ont affirmé être « plus responsables et beaucoup plus actifs » et d’autres ont déclaré que cette expérience les avait « changés pour le mieux ».
Des vêtements qui tissent des liens D’origine mapuche chilienne, il a d’abord puisé son énergie créative dans l’univers musical avant de s’engager pour la célébration de l’héritage
artistiques multiculturels. Seule femme sur la liste des invités internationaux, Wüna a pu profiter de cette tribune pour mettre de l’avant la place des graffeuses, très minoritaires dans le milieu. « J’ai vraiment à cœur de faire évoluer les mentalités qui imprègnent cette discipline, autant dans les esprits des femmes que dans ceux des hommes. » Véritable ambassadrice des valeurs québécoises, Wüna embrasse avec avant-gardisme l’évolution de la culture hip-hop à l’échelle internationale.
Innovation
Engagement citoyen
OQAJ. Akawui Riquelme a dans son cœur les couleurs et les rythmes des cultures premières.
Le graffiti, cet art souterrain où règne traditionnellement l’anonymat, se révèle à la lumière des œuvres publiques, des galeries, des musées et des festivals qui témoignent d’un univers artistique en transition. En participant grâce à LOJIQ, en octobre 2016, à l’édition mexicaine de Meeting of Styles, un événement d’envergure internationale, Julia Barbaresi – de son nom d’artiste Wüna -, a profité d’une plateforme de choix pour développer et bonifier la notoriété de sa pratique et s’imprégner d’échanges
autochtone des Amériques, en lançant sa marque de vêtements contemporains : A.K.A Cruz Andina. Déterminé à faire une différence par son processus de production, Akawui a reçu le soutien de LOJIQ pour prospecter et sélectionner ses tissus auprès d’artisans au Guatemala et en Bolivie, en mars 2016. Sa marque, qui témoigne de la vitalité de l’éveil culturel des Premières Nations, entend
Témoignage
« Je vois un besoin urgent pour les jeunes de se réapproprier et de vivre avec fierté notre héritage et je crois que ces grands changements peuvent commencer par l’art ». mettre ses profits au service de projets sociaux destinés à la jeunesse autochtone et nonautochtone défavorisée. « Je vois un besoin urgent pour les
jeunes de se réapproprier et de vivre avec fierté notre héritage et je crois que ces grands changements peuvent commencer par l’art ».
Le pari réussi de l’international pour la jeune entreprise GéniDrone OFQJ. Fondée en février 2016, l’entreprise GéniDrone voit déjà loin. Pépite dans le secteur compétitif des drones civils, cette entreprise de Québec est spécialisée dans l’acquisition et le traitement d’imageries aériennes. Elle a pu amorcer avec audace son développement à l’international avec LOJIQ en participant à des missions commerciales en France et en WallonieBruxelles. La stratégie gagnante de GéniDrone repose sur la recherche de partenariats avec des constructeurs européens, leaders dans la fabrication de capteurs performants. « Nous visons à importer ces technologies au Québec en raison de leur
robustesse, leur système évolué et leur développement de pointe en termes de sécurité » précise Maude Pelletier, fondatrice de GéniDrone. Une première entente avec le constructeur belge Altigator, pionnier du secteur, a pu être conclue pour la revente et la maintenance au Québec des drones de la marque : « les clients québécois pouvaient être découragés d’acheter un drone européen du fait qu’en cas de problème, leur drone devait être renvoyé chez le constructeur en Europe. Aujourd’hui, nous sommes désormais capables d’offrir de la formation et de l’assistance technique ici à Québec ».
4 Grand Prix
Prix hommage
Focus sur les menaces environnementales au Vanuatu OQMJ. Classé comme le pays le plus vulnérable aux catastrophes naturelles par le World Risk Index, l’archipel du Vanuatu s’adapte par tous les moyens possibles. Un bel exemple de résilience qui a inspiré le journaliste indépendant Rémy Bourdil-
lon pour son premier grand reportage. Pendant six semaines en Océanie, le jeune montréalais a pu donner la parole à ceux qui trouvent des solutions pour lutter contre les effets des changements climatiques et traiter des migrations environnementales. À l’issue de ce séjour, le participant de LOJIQ a obtenu une expérience professionnelle très riche, de nouveaux contacts et des parutions qui témoignent de la qualité de son travail, notamment dans La Presse et dans l’hebdoma-
daire français L’Obs. « Sans l’aide de LOJIQ, je n’aurais
pas pu me rendre sur le terrain » témoigne-t-il.
Entrepreneuriat
Un sirop d’érable vendu comme des petits pains chauds en Europe OQWBJ. Innover pour développer de nouveaux marchés, c’est ce qu’ont choisi de faire les propriétaires de l’entreprise Biodélices et de l’Érablière Sirobec pour positionner sur le marché européen leur produit traditionnel qu’est le sirop d’érable. À la suite d’un premier séjour effectuée en Wallonie-Bruxelles, ils ont réalisé une mission commerciale pour concrétiser un partenariat avec un distributeur belge. Les produits certifiés biologiques Biodélices élaborés notamment à partir du sirop produit par l’érablière Sirobec sont désormais disponibles dans près de 3 000
LOJIQ rend hommage à Alfred Pilon Fervent militant de la mobilité jeunesse, Alfred Pilon a œuvré avec détermination à la création et au développement du regroupement LOJIQ et et de la Fondation LOJIQ. Nommé secrétaire général de l’OFQJ en 2003 puis dirigeant de LOJIQ lors de sa création en 2007, Me Pilon a, pendant les 13 années de son mandat, réussi à mobiliser les décideurs pour le rassemblement des offices jeunesses sous une même bannière avec l’ambition de
positionner LOJIQ comme l’un des meilleurs opérateurs de mobilité jeunesse à l’échelle mondiale. Visionnaire, il a défini ce qui demeure encore aujourd’hui la spécificité de LOJIQ : une institution source de créativité et d’innovation. Au bilan de son engagement, il a notamment activement contribué à faire reconnaitre la mobilité jeunesse comme un investissement rentable et durable au cœur des priorités gouvernementales.
Développement durable.
Une bonne idée qui peut mener loin
points de vente en Europe, en plus du Québec, du Canada, des États-Unis et du Japon. François et Serge Dubois sont des cousins à l’origine de la stratégie innovante qui les a menés à combiner leurs
deux projets pour développer de nouveaux marchés. Le premier fait la promotion de la marque de commerce pendant que le second fournit aux distributeurs les renseignements techniques sur les étapes de production du
sirop. C’est ainsi qu’en présentant une image complète de leur processus, qui va de la production à la vente, ils ont pu gagner la confiance de distributeurs et implanter un véritable réseau de points de vente à l’international.
OFQJ. Réduire le nombre de contaminations dues à une eau impropre à la consommation était l’ambition de trois étudiants du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue. Pour atteindre leur objectif, ils ont créé la jeune entreprise Harrican’O dans le but de mettre au point une application mobile qui permet d’analyser l’eau grâce à une sonde sans-fil reliée à un téléphone intelligent. Les résultats répertoriés par l’application peuvent être consultés sur une carte interactive contenant des infor-
mations sur les points d’eau du Québec, mais aussi de partout à travers le monde. Lauréats du concours de l’Association des clubs d’entrepreneurs étudiants du Québec, les trois étudiants ont pu représenter le Québec au Challenge francophone de Limoges avec l’appui de LOJIQ. Grâce à leur innovation et à leur engagement, ils ont non seulement remporté le premier prix de ce concours international, mais ont aussi pu bénéficier d’une belle visibilité.
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