PORTFOLIO Louise Gatignol - paysagiste concepteur
Louise Gatignol - paysagiste concepteur
portfolio - novembre 2021
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Observer
Observatrice, j’aime décrire les paysages, leurs récits temporels, leurs matières.
08 14
Articuler
Logique, j’aime tisser très finement mes idées et données pour rendre de la puissance au projet de paysage.
Proposer
Inventive, j’aime mélanger de nouvelles choses, créer l’inédit, surprendre.
p.18 : extrait de travail de fin d’études
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OBSERVER
Les passagers du bus Varsovie 2017 l’effervescence du printemps - De Kreake, Pays-Bas 2018
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COLLECTE La collecte me permet de garder trace de sensations de terrain. L’arpentage me rapproche du site, me permet de capter ses dynamiques. En dessinant et en photographiant, je prends parti. Instinctivement, je livre mes premiers ressentis. De retour des visites, le fruit de ma collecte est précieux pour prendre du recul et organiser mes souvenirs. allumer le four
pressure végétale
Vieux chêne - Noirlac 2018 Série de photos - Octobre 2020 contexte : arpentage des paysages humides de l’Artense.
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Série d’illustrations : micro-gestion du paysage - 2021
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maquette de relief et d’eau Artense 2021
créer l’espace d’une carte postale - 2019
RÉCIT Représenter, c’est raconter des histoires. écrire, dessiner, modeler me permettent de transmettre mes idées comme mes émotions. Du réel au rêve, j’aime mettre en scène pour surprendre, pour supposer, pour discuter. Le paysagiste livre son ressenti, c’est une part importante de la profession qui sert à sensibiliser le grand public comme compléter des approches purement techniques ou scientifiques.
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ARTICULER Au Moyen-Âge
Des communs sont mis à disposition des Artensiers pour pallier à la pauvreté locale Lors de la Révolution Française
Le bien collectif de la section de commune subsiste
STRATIFICATION Le paysage est une stratification d’évènements naturels et anthropiques. Un lieu hérite de savoirs faires, d’adaptations, de traumatismes, il est important de recomposer ces données pour composer l’avenir et entrevoir de nouveaux scénarios.
étude de la capacité agricole de Val de Loire pour établir une charte agricole associée à une nouvelle filière. extrait d’étude sur l’organisation familiale agricole sur le plateau d’Artense et son utilisation des terres collectives sectionales - 2020
L’estive Cousin A LES HAMEAUX PROCHE ESTIVES
LE RELIEF GLACIER Cousin B LE VALLON
La pâture sectionale
Cousin C
Organisation à l’échelle du plateau La section administrative
La bien collectif de la section
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Le réseau familial complémentaire
La forêt sectionale
Bordures de Val (calcaire) Sables sur argiles et marnes (plutôt agricole) Affleurements sur marnes et calcaire Sables sur argiles et marnes (plutôt forestier)
Grandes peupleraies en bord de Cosson
Affluents de la Loire
Val cultivé, isolé de l’eau mais soumis aux crues du Cosson
Alluvions anciennes Vallée alluviale
De nos jours
Pédologie du site
Le Cosson demande à s’émanciper
Un Val fertile des limons de Loire
Alluvions anciennes
Vallée alluviale de la Loire
Affluent de la Loire
Bordures Val Sables sur argiles et marnes
CHARTE DU LABEL 1
Effacer progressivement les peupleraies en bord de Cosson.
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Profiter des espaces agricole en proximité de cours d’eau pour implanter des systèmes de rotation incluant des cultures tinctoriales et oléagineuses.
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Implanter des TCR de saules et peupliers à distance des cours d’eau sur des zones à l’hygrométrie favorable.
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Profiter des espaces de grande culture pour implanter le peuplier sous un modèle agroforestier.
répartition à entrevoir
Lignes de peupliers en maillage agroforestier Espaces naturels liés au cours d’eau TCR (saules, peupliers) Rotations maraîchage / plantes tinctoriales / oléagineux Grandes cultures (blé, chanvre), incluses dans un système agroforestier
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15%
5% 30%
20% 30%
A’ B’
A B
18 m
A’
15 m
A
B
13 m 8m
habitations privées
site de projet
peupleraie
rue du port
16 m
l’entrée
le tableau
B’
13 m
le port
la scène
insersion de la ville au sein de la plaine de la Garonne - 2021
FONCTIONNEMENT GÉNÉRAL
objectifs liésVoieàverte l’aménagement d’un coeurAccroches de bourg Cévenole - 2019 Liaisons
ETOUR D’UNE IE COMMUNE
PLANIFICATION Extension du centre-bourg
UNE AIRE EXTÉRIEURE POUR LES LOISIRS
Places de partage
L’aménagement d’un territoire se planifie. Espaces de loisirséchelles extérieurs de l’organisation L’étude à plusieurs d’un territoire vise à faire cohabiter les Coeur de projet usages divers d’un même lieu.
UNE EXTENSION DU BOURG-CENTRE
Axes de vues à mettre en valeur
De la lisière au grand territoire, les notions Ligne de de vue complémentarité à travailler d’interface, d’usages sont au coeur des questionnements du paysagiste concepteur.
COEUR DE PROJET NOUVEAU DÉPART RECRÉER DES LIMITES FRANCHES
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8m
Un réseau de villes organisé Ville cerveau, orchestre le territoire Politique territoriale autour du numérique Ville dortoir et ville travail Ville dortoir Nouveaux villages le long du parc Réseau de villes
Déplacements longs et courts Axes routiers structurants Réseau ferré départemental Transport en commun structurant Transport en commun secondaire Flux de Tours et Orléans vers Blois
Paysage et cadre de vie Création d’une trame verte Relier la réserve et le parc régional
1
Parcelles collectives 2
Réseau de transport solidaire
MER + 1000
4
BLOIS + 10 000
+ 200
VINEUIL + 1500
prospective : imaginer l’oganisation future de l’agglomération Blésoise - 2019 + 500
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SYSTÈMES Créer des liens entre des données, c’est en créer de nouvelles. L’innovation est la part de mon métier qui m’anime le plus. J’aime associer de nouvelles problématiques, créer de nouveaux outils pour fabriquer l’espace. En tant que paysagiste, je suis une généraliste du territoire qui peut poser un regard sur de nombreuses thématiques.
réaménager les abords d’un cours d’eau en implantant une nouvelle filière respectueuse de l’environnement - 2020
haies le long des chemins
lignes de peupliers en openfields
zone 4 prairies permanentes à plantes tinctoriales le long du Cosson
préservation d’une ripisylve en bord de Cosson
zone 1
zone 2
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production de saules en TCR pour la production de papier
zone 3
réciprocité
Des potentiels d’interaction valeurs majeures interactions préexistantes mais non sollicitées dans l’action collective base de l’action publique en faveur de la préservation de la ressource
et complémentarité
Valeur de transmission Valeur patrimoniale
PAYSANS HABITANTS Valeur écologique
mm
e d agemen u ca t re
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on a ti
la valeur des paysages en eau pour ses usagers en Artense - 2021
Valeur d’approvisionnement
ACTEURS PUBLICS
o déd hiqu ét
Valeur écologique Valeur potentielle
extraits de statistiques agricoles sur des unités de paysage voisines - 2020 Le plateau volcanique
Le vallon granitique
Le socle glacier
Vaches laitières (montbéliardes), transformation de Saint-Nectaire à la ferme
Troupeaux mixtes (Salers, Aubrac, mâle charolais), production de lait et de viande
Vaches allaitantes ou laitières, production de lait et de viande ou de Saint-Nectaire fermier
110 têtes
80 têtes pour 100 hA
pour
120 hA • • • • •
Siège d’exploitation souvent au cœur du maillage Parcellaire plat et regroupé bordé de barrières Peu de haies, souvent le long des chemins Moins de 10% de zones humides Grands espaces forestiers aux limites statiques à proximité
• • • • •
100 têtes pour
140 hA
Siège d’exploitation parfois à plusieurs kilomètres des parcelles Parcellaire éclaté bordé de haies arborées Enfrichement des pentes par le genêt à balais 10-15% de zones humides Fond de vallon tantôt aplani, tantôt enfriché
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• • • • •
Siège d’exploitation souvent au cœur du maillage Parcellaire relativement regroupé Nombreux enrochements enfrichés par la fougère aigle Jusqu’à 30% de zones humides, souvent drainées Pression forestière naturelle
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PROPOSER Hébergement touristique
QUARTIER COMMUN
Une placette de quartier
Aire de pique-nique Vue sur le pont
Bâti existant Bâti réemployé ou à créer
Extension du bourg
Routes Ponts Routes sauf riverains Piétons Piétons saisonnier Placettes
Retour à un espace privatif
Espace associatif Gîte
Aires sableuses Verger existant Réemploie du verger Jardins existants Jardins du nouveau quartier Prairie Jeux pour enfants et mobilier 0
centre-bourg du Collet -de- Dèze : aménager l’ancien foirail - 2019
10
20
30
40
50 m
PROJETS URBAINS Améliorer le cadre de vie, créer du lien social, favoriser le déplacement pour tous sont de grands enjeux des espaces habités. Le projet de paysage intervient, à l’instar du projet d’urbanisme, sur ces problématiques. Le paysagiste sera qualifié pour compléter l’approche de l’urbaniste grâce à sa connaissance du vivant et de ses sciences.
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parc d’activité en périphérie Nord de Blois - 2018
Mail piéton-cyclo le long du bois.
Aire d’escalade en coeur de parc. esplanade du cinéma.
transition entre espaces impeméable et naturel.
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PLAGE DE LOIRE Profiter des nouveaux sentiers pour y relier Chailles
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1
PEUPLIERS AGROFORESTIERS Rythmer les grands espaces et produire du bois
2
TAILLIS À COURTE ROTATION Du papier dans le Val
3 PRAIRIES HUMIDES PÂTURÉES Cueillette de plantes tinctoriales, ruches
ROTATIONS DE CULTURES Implanter les filières textiles et encres
N
0 60m
300m
600m
TRAVERSÉE DES CULTURES 1/ 2 500ème
Prairies humides Chailles
Rotations de cultures
Grandes cultures et peupliers
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Levée
TCR n+5
Le système se met en place, une strate basse s’installe
TCR n+10
TCR n+15
Récolte et broyage du saule
Récolte et sciage sur place du peuplier
PROJETS RURAUX Ici, dans le cadre du PAT du Pays des Châteaux, je réfléchi à l’implantation d’une filière emballages naturels dans le val de Loire. Le projet vise à implanter ces nouvelles pratiques dans une logique préexistante (urbaine, agricole, géophysique) et dans le respect des problématiques environnementales (climatiques, énergétiques, naturelles).
Les espaces ruraux sont le socle de l’économie primaire en France. De nombreux enjeux économiques mais aussi environnementaux, sanitaires et éthiques s’y fréquentent et font l’objet d’une attention nouvelle. Dans la perspective de faire cohabiter ces différents enjeux, le projet de paysage vient proposer des nouvelles formes de produire, transformer, animer, vendre.
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année N colza
N+4
chanvre
ROTATIONS
N+1
chanvre
N+3
pastel des teinturiers
N+2
gaude
LE VALLON D’ÉRAGNE
Rétablir ses fonctions hydrauliques et maintenir des systèmes viables Réguler l’étiage de la Gagne est le grand objectif du site. La surface du fond de vallon drainé est de 40 hectares. Hypothétiquement, le faciès a une capacité de stockage surfacique (sans compter la capacité souterraine souvent faible en Auvergne) équivalent à quarante millions de litres d’eau, soit la consommation d’un troupeau de 100 vaches sur dix ans à titre d’exemple. Aussi, on peut espérer, grâce à une restauration des surfaces humides du plateau en contact des cours d’eau, une compensation totale de la baisse des niveaux d’étiage par le réchauffement climatique sur les 30 années à venir. Les travaux engagés dans le projet vont impacter les usages du vallon, notamment l’usage agricole. Alors, le projet comportera des mesures de compensations portées par de nouveaux outils à l’échelle du grand territoire et une proposition spatiale d’usage de ces derniers dans les deux exploitations. A long terme, les contours du hameau sont le socle économique des exploitations le puy d’Ance
Ance
le Rosier Soubre
magnocariçaie mature
La hêtraie pure de Gayou
extrait de travail de fin d’études
4
1
Tourbière d’ Éragne
2
le bocage
3
prairies humides eutotrophes la Gagne
5 6
Éragne les rochers
N
0
100
200 m
18
0
100
200 m
1 Tourbière d’ Éragne
2 3
Plusieurs travaux de rénovation sont préconisés dans le projet. D’abord, la tourbière d’Eragne, un motif humide de 15 hectares situé en cœur de vallon, nécessite une attention toute particulière. En effet, le faciès de cette dernière a été modifié par le drainage excessif du reste du vallon qui la prive d’une alimentation suffisante en eau. En conséquence, sa tourbe s’est désactivée et densifiée, elle a aussi probablement formé des drains superficiels au sein de la tourbe et ainsi perdu ses fonctions de rétention et de piège à carbone.
1
Creuser des gouilles
pour permettre à l’eau d’être accueillie
N
Pour la préparer à être réalimentée en eau et l’aider à récupérer ses fonctions, les actions menées sur la tourbière consisteront à creuser des gouilles (des fausses) pour accueillir l’eau et une faune et flore adaptée ainsi qu’à décaper des surfaces de molinie bleue, une poacée opportuniste qui a envahie le site et prive la tourbe d’un échange avec l’air ambiant.
2 Décaper la Molinie bleue
pour recréer le contact entre tourbe et air ambiant
La tourbière, centrale dans le vallon, est un bien de secteur vecteur d’appartenance collective. Elle formule un motif coloré et précieux, visible depuis le hameau, certains habitants y récoltent de la sève de bouleau. Les communiers d’Eragne pourront, avec un encadrement professionnel (lycée rochefort, pnrva), participer très largement à la restauration et l’animation de la tourbière.
Pour accompagner les travaux de la tourbière, une restauration des fonctions hydrauliques du vallon aura lieu. Cette dernière consistera à fabriquer des seuils de bois pour créer des embâcles au sein des drains ouverts, cette intervention légère et adaptée aux faciès humides provoquera un comblement naturel et progressif des drains par accumulation de sédiments. Une fois les drains bouchés, l’eau stagnera davantage dans le vallon, les prairies récupéreront alors peu à peu leur fonction de rétention.
3 Créer des seuils
pour restaurer progressivement le fond de vallon
D’autres espèces, emblématiques de la tourbière, comme la laîche élevée, les sphaignes, la drosera à feuilles rondes et d’autres compagnons pourront retrouver leur place.
Tourbière d’éragne
Cette action permettra un comblement naturel du drain et ainsi, une irrigation restaurée du vallon.
Pâture humide artificialisée
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Le bois de Gayou est à l’interface de trois sections. Les actions menées sur ce bien collectif seront alors sous le regard du plus grand nombre. Aussi, le Puy d’Ance, situé en amont de la forêt est un point d’intérêt auquel des itinéraires pourront se raccrocher.
0
100
200 m
4
N
Diversifier la forêt humide sans coupe rase
0,70 m
2,80 m
1,20 m
pour limiter la propagation de la scolyte et les écoulements acides
1,00 m
4
extrait de travail de fin d’études
Forêt en contact de l’eau
Le bois de Gayou est une forêt collective de cinquante hectares. Épargné de l’usage agricole, il a évolué de manière spontanée au cours du XXème siècle, 80 % de sa surface est le socle d’une hêtraie pure. Néanmoins, 20 % de sa surface a été plantée de résineux à la fin du siècle dernier. Ces surfaces peuplées d’épicéas se situent dans les couloirs humides de la forêt, le long de départs de sources et tendent à acidifier l’eau. Vieillissantes, ces surfaces pourront être progressivement exploitées pour laisser place à une végétation spontanée.
Le bois de Gayou n’a pas vocation à devenir une forêt productive mais plutôt un îlot de sénescence à cause de sa forte pente qui la rend difficilement exploitable.
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Le bois issu de ces coupes, pourra servir à la restauration et à la réorganisation de la section. Les seuils servant d’embâcles dans les drains pourront être réalisés avec ce bois et enduit de la tourbe extraite des travaux de la tourbière pour gagner en étanchéité. Des piquets de bois pourront aussi être réalisés pour réorganiser l’espace du vallon. Ces poteaux pourront être fait de sorte à faucher facilement les rebords de la zone humide grâce à un mât de recul qui pourra laisser passer facilement les outils de fauche.
Afin de compenser l’impact du projet hydraulique sur l’économie agricole des exploitations du vallon, le maintien d’une fauche tardive sur les espaces humides pourra être pratiquée, pour éviter l’envahissement du jonc qui constitue un très mauvais fourrage et le maintien d’un pâturage très extensif à la période sèche.
5 6
Éragne les rochers
N 0
100
5
200 m
Produire du méteil pour augmenter la valeur ajoutée à la parcelle
matière sèche à l’hectare production de farine augmentée d’un tiers production de litière et de paille d’affinage
6
Vespe
La culture du méteil précoce, récolté en juin, permet, en moyenne, une augmentation de la masse fourragère d’un tiers à la parcelle.
Pois fourrager
pour augmenter sa matière sèche en luttant contre la fougère
Seigle
le frêne est un excellent fourrage de printemps, les troupeaux pourront alors profiter de cette ressource pendant la culture du méteil
Sarrasin
Pâture humide artificialisée
Sur les pentes, l’agriculteur sera accompagné pour tester une nouvelle filière, le méteil. Le méteil est un mélange de légumineuse et de céréales (ici du seigle et du sarrasin déjà cultivés autrefois en Artense) et permet une augmentation de la masse sèche annuelle d’⅓ à l’hectare une fois le système stable. Un méteil précoce sera le plus adapté pour profiter de l’humidité printanière dans les pâtures, ce dernier sera récolté en mai. Le regroupement d’un matériel spécifique à cette culture
Produire du frêne en TCR
Prairies de fauche en pente
(trieurs, matériel de semence) et un la création pôle de transformation seront des outils mis en place à l’échelle de la communauté de communes Dômes Sancy-Artense pour accompagner le développement de cette filière et permettre aux agriculteurs de faire face aux période de tests (estimés à 5 ans) avec davantage d’aisance. Ces terres, le reste de l’année, pourront être pâturées à nouveau à l’arrière saison par complémentarité avec le reste de la SAU. En accompagnement de cette nouvelle
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Anciennes parcelles forestières
filière méteil, une filière farine locale pourra rajouter de la valeur ajoutée à l’hectare grâce à la mise en commerce d’un nouveau produit sur le territoire. Les terrains enfrichés, eux, seront plantés pour accueillir une masse fourragère aérienne, le frêne, qui constitue un bon fourrage de printemps. On privilégiera le TCR (taillis à courte rotation) pour que la ressource soit à hauteur de troupeau et dans le même temps pour concurrencer la fougère, qui envahit les pâtures.
Les habitants creusent des gouilles Les travaux sur la tourbière pourront s’effectuer dans un temps court, avant même la mise en place des filières agricoles du projet. En effet, ces travaux n’ayant pas d’impact économique sur les exploitations alentours pourront servir de déclencheur dans le processus de projet. Ces prémices ont pour but de rendre visible la démarche en éveillant la population locale sur les problématiques écologiques et hydrauliques liées à la tourbière et à recréer du liant collectif au sein du hameau.
extrait de travail de fin d’études
Depuis le hameau, la tourbière se met en scène
Au fil du temps, une programmation d’animation pourra être mise en place au sein du vallon. Sa position stratégique aux abords du village de la Tour-d’Auvergne, fraîchement investie dans la fête locale de l’eau est un atout. Par ailleurs, la tourbière d’Eragne est la seule tourbière d’envergure sur la commune. Un conte ancien, la Bête de la Tourbière, pourra être mis en scène à Eragne. Les ambiances mystérieuses liées à la présence de cette imposante hêtraie sous laquelle repose la tourbière seront un univers propice à l’imagination.
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Une démarche portée par les habitants du plateaux, de nouveaux acteurs et outils
outils existants
acteurs investis
ONF
chambre d’agriculture
nouveaux acteurs collectifs
nouveaux acteurs
nouveaux outils
région Rhône-Alpes Auvergne
+ SAFER
PNRVA
plan ambition filière PPAM
projet APC3 et DiaM
communauté de communes Dômes Sancy-Artense
MAEC sources de la Dordogne
commune syndicat mixte forestier association PArtense
agence de l’eau Bassin Adour-Garonne
lycée agricole de Rochefort-Montagne
pôle de compétence agricole label produits PArtense
CUMAFOR 400 m²
meunerie 800 m²
atelier de phytothérapie animale
AFP
agriculteur interstitiel
+
agriculteur traditionnel
Au sein d’une stratégie générale, Eragne pourra bénéficier d’un certain nombre d’outils mis en place à l’échelle de la communauté de communes Dômes Sancy-Artense. Ces outils tiennent leurs financements de plusieurs structures et plans de financement préexistants. Aussi, le hameau pourra être accompagné par des structures d’animation comme l’association O’Vive (actuelle association des Toupis, qui organise des événements pour fêter
section de commune
habitant cueilleur
et faire parler d’eau) ou le Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne ainsi que par l’école agricole de RochefortMontagne, qui forme des gestionnaires de la nature.
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association O’vive
600 m²
habitant observateur et aménageur
Les typologies habitantes majoritairement invoquées seront l’agriculteur traditionnel et l’habitant observateur et aménageur. Ces deux typologies se complètent dans leurs besoins et ainsi dans leurs motivations à faire évoluer le hameau. Cette complémentarité pourra être vectrice d’énergies neuves.
Contact : louisegatignol.paysage@gmail.com