A comme ados

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A comme ados


[ et si on parlait d’amour… ]

Cette brochure est une co-production de l'Union nationale des mutualités socialistes, de la Fédération des centres de planning familial des Femmes prévoyantes socialistes et du MJT Espaces Jeunes. Editeur responsable : Bernard De Backer - UNMS Rue St Jean, 32, 1000 Bruxelles Rédaction : Josiane De Ridder Supervision : Inge Robyn Xénia Mazowez- Pierre Baldewyns Conception et réalisation : Entre Deux Coordination et suivi de production : André Ninane Remerciements particuliers à Mélanie Boulanger, Caroline Huart, Séverine Janssen, Yasmine Thai, Estelle Velghe Dépôt légal : D/2006/1222/03

Aimer, être aimé(e). Oser. Parler de ses sentiments. S’interroger sur le désir, son propre désir et celui de l’autre. M’aime-t-il ? M’aime-t-elle ? Comment le savoir ? Suis-je prêt(e) à aimer ? A faire l’amour ? Si oui, comment cela va-t-il se passer ? C’est quoi l’orgasme ? Je n'ai jamais vu le sexe d’un garçon et moi celui d’une fille. C’est quoi le monde de l’autre ? Et mon monde ? Quel est-il aujourd’hui ? Je ne me reconnais plus ! Que s’est-il passé ? Qui suis-je ?


[ et si on parlait d’amour… ]

sommaire ADOLESCENCE AMITIÉ AMOUR (SENTIMENT) AMOUR (PHYSIQUE) CONTRACEPTION CORPS EXAMEN GYNÉCOLOGUE GROSSESSE (FÉCONDATION ET TEST) INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE (IVG) JALOUSIE MASTURBATION MJT ESPACES JEUNES MALADIES SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES (MST) ORIENTATION SEXUELLE PLAISIR SEXUEL ET ORGASME PLANNING FAMILIAL PRÉSERVATIF (OU CAPOTE) RÈGLES RUPTURE SIDA X (FILM PORNOGRAPHIQUE) ZEN

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TOUTES CES QUESTIONS qui te traversent sont bien compliquées. Les réponses viendront avec le temps, au fil des rencontres et des expériences. En attendant, tu trouveras déjà quelques éléments de réponse dans cette brochure. L’idée est de t’informer sur ce qui tourne autour de l’amour ; l’adolescence étant un sujet bien trop vaste que pour être traité en si peu de pages. Les infos sont présentées via quelques mots-clefs classés par ordre alphabétique. Témoignages, questionnaires et autres rubriques viennent les éclairer et proposent plusieurs niveaux de lecture. Toute personne est unique, vit une histoire particulière, a une sensibilité et des goûts qui lui sont propres. Un(e) adolescent(e) aussi. A ce titre, ton vécu t’appartient et ne doit pas forcément correspondre à tout ce qui est dit ici. Il n’existe pas non plus de recettes miracles pour faire le voyage jusqu’au monde des adultes et pour aimer. Si cette brochure pouvait t’aider à voir plus clair et te donner des idées pour mieux vivre ton éveil amoureux et sexuel, sans risques pour ta santé, ce serait déjà vraiment bien. *Les mots du texte marqués d’un astérisque sont repris ailleurs dans l’abécédaire.

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[ adolescence ]

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dolescence Quand as-tu eu l’impression d’être un(e) adolescent(e) ?

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PERSONNE NE S’EST JAMAIS COUCHÉ UN SOIR ENFANT POUR SE RÉVEILLER LE LENDEMAIN ADOLESCENT(E). LE MOMENT OÙ L’ON SE DIT QU’ON EST ADO DÉPEND DE CHAQUE PERSONNE MAIS AUSSI DE L’ENDROIT OÙ ELLE VIT SUR LA TERRE ET DE SON ENVIRONNEMENT. UNE CHOSE EST CERTAINE : TOUT LE MONDE NE DEVIENT PAS ADO AU MÊME ÂGE OU À UNE DATE FIXE. C’est lorsque mes parents m’ont laissé plus de liberté mais c’est aussi quand j’ai voulu goûter à de nouvelles choses. Adrien Déjà rien que d’avoir ses règles… puis les boutons ! Mais je me suis aussi sentie ado à partir du moment où j’ai voulu voler de mes propres ailes. Je contredisais toujours mes parents sans savoir pourquoi, et même quand je savais qu’ils avaient raison (pourquoi je mets tout cela au passé ?) Hélène

Une véritable mutation L’adolescence, c’est un passage ou un voyage, qui te mène de l’enfance à l’âge adulte et qui s’étale sur plusieurs années (disons entre 12 et 18 ans). Elle commence avec la puberté, c’està-dire au moment où ton corps* se transforme. Ces transformations concernent tous les aspects de ta personne : ton physique, ta vie affective, ton bien-être psychologique et tes relations aux autres (parents, familles, ami(e)s…).

C’est une période faite de contrastes ; pleine d’excitation et d’enchantements mais aussi d’épreuves et de doutes. Pour ce qui est de l’agréable, tu te sens grandir, ta sensualité s’éveille, de nouvelles émotions surgissent, ta conscience de toi et des autres s’affine, tu as une irrésistible envie de voler de tes propres ailes et l’impression que l’avenir s’ouvre à toi. D’un autre côté, ce n’est pas si génial que ça : tu quittes l’univers de ton enfance pour entrer dans un monde où tout est à créer. Tout ! Toi y compris.


C’est venu petit à petit J’ai commencé à avoir des sautes d’humeur. Parfois, je suis d’un optimisme grave et puis soudain je descends très bas ! Des fois, je me sens très fière de moi, à d’autres moments, je ne sais comment agir ou quelle décision prendre. C’est la bérézina ! Parfois j’aime tout le monde, parfois je hais le monde. C’est pas toujours facile à vivre. Marie

Je me suis senti ado, à partir du moment où j’ai commencé à me poser des questions sur la transformation de mon corps, sur la sexualité, sur la drogue et surtout quand j’ai commencé à être arrogant visà-vis de mes parents. Je me suis senti très mal à l’aise d’ailleurs. Khaled

Et pour toi ? ……………………… ……………………… …………...………… ……………………….. .……………………… …………...………… ……………………….. .……………………… …………...………… ……………………….. ……………………… ……………………… ……………………… …………...………… ……………………….

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? Une histoire d’identité Tu te sens poussé(e) à exister autrement. Avec quelle identité ? Tu te rends compte que tu es en train de devenir une femme ou un homme. Mais est-ce que ça a suivi dans ta tête ? T’identifies-tu au sexe féminin ou masculin ? Ce n’est pas toujours évident. Tu as beau être préparé(e), quand ça t’arrive, tu es quand même chamboulé(e). Et tu ne te sens pas forcément mieux dans tes pompes la première fois que tu tombes amoureux(se) ou que tu éprouves du désir pour un garçon ou une fille. En réalité, les changements qui se produisent dans ton corps* signifient que tu es biologiquement prêt(e) à devenir parent (mais tu ne l’es pas forcément dans ta tête et ta situation sociale et familiale ne s’y prêtent pas) Ce potentiel te porte, en tout cas, au même niveau que tes parents. Ce n’est pas rien ! Surtout que, depuis peu, tu ne les vois plus du même œil. Héros de ton enfance, tu es désormais conscient(e) de leurs faiblesses et de leurs failles. C’est parfois une grosse déception.

Ce qui te paraissait stable et acquis à jamais ne l’est plus. Du coup, tu te poses mille et une questions sur tout : toi, les autres, le monde ; le monde, toi, les autres ; les autres, toi et le monde… C’est le sens même de cette vie que tu interroges. Désir de liberté et besoin des autres se télescopent dans ta tête et dans ton cœur. Tu baignes dans le paradoxe. Ton défi se résume en trois mots : te différencier, t’intégrer et te confronter.

Changement dans les relations avec tes parents Avec l’adolescence, tu sors plus souvent, tu vois tes copains et copines, bref tu vis plus de choses en dehors du cercle familial qu’auparavant. Et même si tu restes proche de ta mère et de ton père, il y a des choses dont tu n’as pas envie de leur parler. Ils peuvent être surpris de ce changement. C’est que les parents ne voient pas toujours leur enfant grandir. Soudain, ils se rendent compte que tu vas leur échapper et cela peut leur faire peur. Tous les parents ne réagiront pas de la même manière, leur attitude dépendra notamment de leur personnalité mais aussi de leur vécu lorsqu’ils étaient adolescents. Pour toi, ce sont les premiers moments de ta vie où tu dois choisir entre tes envies, tes besoins et les souhaits de tes parents. Ce qui n’est pas rien ! Ta réaction dépendra elle aussi d’une série de facteurs dont bien entendu l’attitude des parents. Certains jeunes préfèrent mordre sur leur chique et faire comme leurs parents l’exigent, d’autres agissent en cachette. Cependant les uns comme les autres ont peur de se faire rejeter ou d’affronter leurs parents. Tout le monde ne sait pas forcément comment amorcer le changement dans cette relation, comment discuter avec ses parents (certains ne l’ont d’ailleurs jamais fait !). Parents et ados ont tout intérêt à faire un pas l’un vers l’autre. Les parents: apprendre à considérer ton désir d’indépendance et ton besoin de garder certaines choses pour toi comme un fait positif. Et toi : apprendre à te mettre à leur place et à y aller mollo. Pas la peine de tout leur balancer d’un coup ou de les rejeter en bloc non plus ! Si chacun a sa route et son chemin, comme le dit Tonton David, tout le monde gagne à apprendre à négocier. Pas seulement tes sorties mais aussi tes moyens financiers, tes projets d’avenir. Sache en tout cas que la négociation fait partie de ton chemin vers l’autonomie. Si malgré tout tu n’arrives pas à établir le contact avec tes parents et que tu en souffres, parles-en à un autre adulte.

Corneille – Laissez-nous vivre

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C’EST PAS PARCE QU’ON EST JEUNE QU’ON EST CONFUS C’EST PAS PARCE QU’ON A LA HAINE QU’ON TUE C’EST PAS PARCE QU’ON A MAL VÉCU QU’ON PARLE PAS COMME IL FAUT QUOI QU’ON ÉCRIVE ET QUOI QU’ON EN DISE C’EST PAS PARCE QU’ON PORTE LE VOILE QU’ON EST SOUMISE C’EST PAS PARCE QU’ON PORTE NOS FROCS TROP BAS QU’ON VISE MOINS HAUT ON VIT D’AUTRES TEMPS RIEN N’EST COMME AVANT ON EST DIFFÉRENT ON SE RESSEMBLE ON VIENT D’ICI ET D’AILLEURS EN MÊME TEMPS ON VIT NOTRE TEMPS PAS LE VÔTRE ON SE REFAIT L’HISTOIRE ON GARDE ESPOIR MAIS AVANT ON VOUS DEMANDE LAISSEZ-NOUS VIVRE AVEC NOS RISQUES AVEC NOS RÊVES LAISSEZ-NOUS VIVRE SANS PEUR ET SANS HAINE ET SANS GLAIVE LAISSEZ-NOUS VIVRE AVEC NOS AIRS NAÏFS ET NOS PEINES LAISSEZ-NOUS VIVRE ON FERA ENSEMBLE TANT PIS SI ÇA GÊNE

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En marche vers l’inconnu… Tu es pareil(le) à la chenille qui doit se transformer en papillon.Tu ne sais pas ce que tu vas devenir, tu sais seulement que tu es en train de le devenir. Devant toi : l’inconnu. Et s’il y a bien une chose qui nous fait peur, à nous les humains, c’est l’inconnu ! Il renferme pourtant un potentiel inimaginable. Pour le découvrir, faut y aller ! C’est ce que tu fais, avec les moyens dont tu

disposes, car tu n’es pas encore autonome (même si tu en rêves !). En plus, tu as tendance à vachement douter de toi et à te comparer aux autres. Tiens, il a déjà de la barbe et pas moi ; tiens, elle a déjà ses règles et pas moi ; il a déjà embrassé une fille et pas moi ; tous les garçons veulent sortir avec elle mais pas avec moi…

Le cerveau joue aussi un rôle au moment de l’adolescence UN NEUROLOGUE ET PSYCHIATRE AMÉRICAIN, JAY GIEDD1, A DÉCOUVERT QUE LE CERVEAU EST LOIN D’ÊTRE ACHEVÉ À L’ADOLESCENCE, CE QUI POURRAIT EXPLIQUER PAS MAL DE TES RÉACTIONS, ÉMOTIONS, HUMEURS, ETC. EN RÉALITÉ, CERTAINS ZONES DE TON CERVEAU NE SERAIENT PAS ENCORE ARRIVÉES À MATURITÉ. EXPLICATIONS. Un cerveau pas complètement achevé A l’adolescence, le centre de décision, situé dans le lobe frontal et impliqué dans la planification, la stratégie, l’organisation, la mobilisation de l’attention et la concentration, n’est pas encore terminé. Or, c’est ce centre qui nous permet de faire de la philosophie, de penser sur la pensée, de s’interroger sur notre place dans l’univers. Ne crois pas pour autant que tu es stupide. Cet inachèvement expliquerait en partie tes indécisions, ta difficulté à raisonner ou à te comporter raisonnablement. Le cerveau évolue jusqu’à 25 ans : un immense potentiel de changement subsiste donc tout au long des années d’adolescence. C’est plutôt une bonne nouvelle, non ? Il paraît aussi que le cervelet - qui joue un rôle dans la coordination musculaire - ne serait quant à lui terminé que vers 20 ans. Cela expliquerait-il certaines maladresses propres aux ados ? 1 Les secrets du cerveau des ados Michel De Parcontal Le nouvel Observateur - 15-21 septembre 2005

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[ amitié ]

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L’AMITIÉ, C’EST SACRÉ ! SURTOUT À L'ADOLESCENCE. LES COPAINS, LES COPINES, TOUT ÇA, C’EST LE PIED ! C’EST TA TRIBU. VOUS DISCUTEZ, RÊVEZ, DÉCONNEZ, FAITES LA FÊTE ; VOUS PARTAGEZ AUSSI DES MOMENTS PLUS GRAVES. C’EST À TES AMI(E)S QUE TU PARLES DE TES DOUTES OU DE TES RÉCENTES EXPÉRIENCES (TA PREMIÈRE NUIT D’AMOUR PAR EXEMPLE). EN FAIT, C’EST À EUX QUE TU DONNES LE MEILLEUR DE TOI-MÊME. CE QUI NE T’EMPÊCHE PAS DE CHERCHER À TE DÉMARQUER DU GROUPE. AFFIRMER SA PERSONNALITÉ OU FAIRE COMME TOUT LE MONDE ; VOILÀ UNE QUESTION QUI SE POSE PLUS D’UNE FOIS DANS UN GROUPE DE JEUNES. IL SE PEUT D’AILLEURS QUE TU NE SOIS PAS DANS LE BON GROUPE… PAR EXEMPLE, UN GROUPE OÙ LES RAPPORTS DE FORCES DOMINENT. LES PLUS FORTS OU LES PLUS ÂGÉS FONT LA LOI. A TOI DE VOIR, COMMENT TU TE SENS ET POURQUOI TU AIMES LEUR COMPAGNIE. EST-CE POUR TE FAIRE VALOIR ? EST-CE VRAIMENT PAR AMITIÉ OU PLUTÔT PAR DÉSESPOIR ? QUE CHERCHES-TU ? N’OUBLIE PAS QUE L’AMITIÉ, C’EST L’OCCASION DE T’INTÉRESSER AUX AUTRES ET, SURTOUT, DE VIVRE DES EXPÉRIENCES POSITIVES.

L’ami(e) de coeur Avec lui ou elle, c’est la totale : vous partagez tout ! Tu as l’impression d’avoir trouvé ton double. Tu peux compter sur lui (sur elle) à toutes les heures du jour et de la nuit, et vous êtes d’ailleurs tout le temps fourré(e)s l'un(e) chez l'autre. Il (ou elle) compte aussi sur toi et tu n’imagines même pas un seul

instant de ne pas être disponible. Il arrive que des ami(e)s de cœur fassent aussi des projets d’avenir. Leur relation est à la vie à la mort ! Cette amitié ne sera évidemment pas vécue de la même manière par tout le monde. A chacun sa sensibilité.

CELUI QUI N’A JAMAIS ÉTÉ SEUL, AU MOINS UNE FOIS DANS SA VIE… (Garou) Ce n'est pas parce que tu es jeune que tu dois forcément adorer sortir avec des amis, partir en vacances en groupe… Tu as le droit de préférer les promenades en solitaire (ou à deux), le silence de la nuit…Tant que tu le vis bien, c’est OK. Ce n’est d’ailleurs pas le nombre d’amis qui fait le bonheur mais bien la qualité des relations ! C’est quand la solitude est provoquée par la peur, l’indifférence, l’impossibilité de communiquer qu’elle pose problème. Si tu souffres de solitude, ce serait bien que tu puisses en parler à une personne de confiance ; pourquoi pas un à psychologue ? Tu peux aussi contacter des services d’écoute (anonymes et sans jugement) comme Ecoute Jeunes (24h s/24 078/15 44 22) ; Télé-Accueil (de 9 à 18h au 107) ; SOS Solitude (02/548 98 08).

Un(e) ami(e), c’est quelqu’un qui m’aime qui m’écoute qui ose me dire tout ce qu’il (ou elle) pense de moi qui me défend qui n’est pas jaloux(se) à qui j’ose tout confier avec qui je fais les 400 coups Continue la liste ………………………………… ………………………………… ………………………………… ………………………………… ………………………………… ...……………………………… …...…………………………… ……..………………………… ………………………………… ...………………………………. ………………………………… ...……………………………… …...…………………………… ……..………………………… ………………………………… ...………………………………. ………………………………… ...……………………………… …...…………………………… ……..………………………… ………………………………… ...………………………………. ………………………………… ...……………………………… …...…………………………… ……..………………………… …………………………………

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[ amour (sentiment) ]

[ amour (sentiment) ]

Je suis tombé hyper amoureux d’une fille, je ne pense qu’à elle. Rien que d’en parler me donne des frissons. Je ne lui ai encore rien dit. Je ne sais comment l’aborder ! Eric

Je suis folle amoureuse de mon meilleur ami qui me raconte ses histoires de cœur ! J’ose rien lui dire de peur de le perdre tout à fait. Fatima

Amour (sentiment) Dans tous tes états… amoureux !

Je n’ai jamais eu de petit ami et je ne comprends pas pourquoi. Pourtant, j’ai déjà été amoureuse. Mais apparemment, il ne semblait pas ressentir la même chose. En fait, je n’ai jamais osé exprimer mes sentiments à un garçon… Elodie

C’était la meilleure amie de ma sœur… Quelque chose m’attirait irrésistiblement en elle. Je ne savais pas quoi en penser. Chaque fois que je rentrais à la maison, je n’espérais qu’une chose : qu’elle soit là ! On a fini par faire des choses ensemble, rien qu’elle et moi : cinéma, promenade, concert… Un jour, on est tombées dans les bras l’une de l’autre. On est ensemble depuis 6 mois. Laurence

L’amour, c’est…

Je suis déjà tombé trois fois amoureux. Quand on s’est quittés, j’ai souffert mais après, j’ai vu que je continuais à vivre. Au fond, chacune de ces relations m’a permis de mieux me connaître. C’est jamais perdu, même si j’aspire à une relation qui dure. Joël

CE N’EST PAS ÉVIDENT À DÉFINIR PUISQU’IL S’AGIT D’UN SENTIMENT. OR, UN SENTIMENT CORRESPOND À UNE EXPÉRIENCE INTÉRIEURE QUI, PAR DÉFINITION, RESTE PERSONNELLE. UNE CHOSE EST TOUTEFOIS CRIANTE DE VÉRITÉ : PERSONNE NE PEUT TE FORCER À L’AIMER ET TU NE PEUX FORCER PERSONNE À T’AIMER. L’AMOUR N’ENFERME PAS. AIMER UNE PERSONNE, C’EST LA RESPECTER, LUI LAISSER LE DROIT D’ÊTRE DIFFÉRENTE ET LA LAISSER LIBRE. Un peu, beaucoup, passionnément Il y a mille façons d’aimer et, en amour, rien ne se définit à l’avance. Ce peut être un coup de foudre qui se transforme en un amour durable, un flirt de deux jours, une passade d’un mois, une attirance progressive ou une histoire qui dure. Il semble toutefois rare que la passion dévorante soit un gage de longévité même si elle est une source immense de plaisir. Ce genre de relation est habituellement basé sur un désir physique que l’on cherche à satisfaire à tout prix. Dans la majorité des cas, on est alors amoureux(se) de l’image que l’on a de la personne et non pas « de-qui-elle-est-réellement »

Le sentiment d’amour ne se fonde pas uniquement sur l’attirance physique. Sans pour autant l’exclure, l’amour grandit et s’épanouit avec le temps, lorsqu’on apprend à connaître l’autre et à l’apprécier. L’évolution d’un amour dépend aussi du désir de chacun, de l’envie de dépasser les épreuves, les mésententes, les différences. Toutes les histoires d’amour sont uniques et toutes se construisent à deux ! Enfin, en amour tout ne s’explique pas. Pourquoi est-on amoureux ? Comment ça nous arrive ? Pourquoi aime-t-on telle personne et pas une autre ? Tu peux par exemple trouver que la sœur de ton ami est géniale et pourtant ce n’est pas pour elle que tu vas craquer. L’amour contient une bonne part de mystère.

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[ amour (sentiment) ]

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FAUSSE ROUTE… Est-ce que tu te sens aimé(e) quand l’autre devine tous tes désirs, tes envies, tes besoins, qu’il (ou elle) les comble sans que tu n’aies rien à demander ? Si un couple passe par des moments de fusion totale où l’on pressent ensemble les désirs de l’un et de l’autre sans devoir les exprimer, ce n’est toutefois pas un état durable. Ton petit ami ou ta petite amie n’est pas un(e) voyant(e), malgré tout l’amour qu’il éprouve pour toi. Il est indispensable de parler et de demander ce qui te fait plaisir ou ce dont tu as besoin. D’ailleurs si tu y réfléchis : toi non plus tu n’as pas la science infuse et tu ne devines pas forcément toujours ce que ton (ou ta) partenaire ressent ou attend de toi…

Quelques idées de premiers pas … > Lui écrire une carte postale chaque jour sans la signer (ou la signer sous un pseudonyme) et le 7me jour la signer de ton nom et lui donner un rendez-vous > Tout simplement lui dire que tu as envie de le (ou la connaître) par écrit, par téléphone, par SMS, par Internet… > L’inviter à faire une balade à la mer > Demander à un(e) de ses ami(e)s quel est son chanteur (ou groupe) préféré et l’inviter à un concert D’autres idées ? …………………………………... …………………………………... …………………………………... …………………………………...

Envie (et/ou peur) de faire le premier pas ? Tu aimes une fille mais dès que tu es en face d’elle, tu te mets à déconner. Un garçon dans ta classe te plaît et tu ne sais pas comment l’approcher. Dès qu’il te regarde, tu deviens rouge comme une tulipe hollandaise. Dois-tu montrer tes sentiments ? Dois-tu parler ? Tout cela n’est pas très clair. Pour t’approcher, il faut trouver la manière. Et ce n’est pas évident…

Si ça peut te consoler, même les adultes ne savent pas toujours comment s’y prendre ! C’est en général la peur de se planter ou d’affronter l’autre qui freine. Pourtant, à un moment, il faut y aller ! Sinon tu risques de t’enfermer dans l’illusion et le rêve. Il faut que tu vives, et vivre, c’est aussi prendre le risque de se tromper. Si les garçons et les filles ne fonctionnent pas forcément de la même manière, chacun est avant tout un être humain et vous vivez quand même sur la même planète, à la même époque !

Un couple ça bouge…

JE N’AI PAS PEUR DES AMÉRICAINS NI DES CONS NI DES POLITICIENS MAIS J’AI PEUR DE T’ATTRAPER LA MAIN ET QUE TU M’ESQUIVES ENCORE JE NE SAIS PAS SI CET AMOUR EST FORT OU S’IL RESSEMBLE À LA CHASSE AU TRÉSOR SI T’EN VEUX PAS SACHE QUE JE LE DÉPLORE ET QUE JE M’EXCUSE ENCORE Mickey 3D - Matador

L’A…R ÉVOLUE AVEC LA VIE, LA R…ION DE C….E AUSSI PUISQU’ELLE SE PASSE ENTRE DEUX ÊTRES QUI VIVENT DANS UN E.V……ENT TOUT AUSSI VIVANT QU’EUX. TOUTE RELATION COMPORTE DONC DES M…NTS D’INTENSITÉ D.F….TE. DES FOIS ON EST TRÈS PROCHES L’UN DE L’AUTRE PHY..….ENT (ON A BESOIN DE SE T..C..R, DE SE SERRER DANS LES BRAS, DE S’E.B….R), DES FOIS, ON PRÉFÈRE SE PARLER, PARTAGER SES É…..NS, D’AUTRES FOIS, ON PRÉFÈRE LE S.L..CE, IL ARRIVE AUSSI QU’ON AIT BESOIN DE S…T.DE. IL Y A PLEIN DE COM…AI...S POSSIBLES. ON VOYAGE CONTINUELLEMENT SUR UNE ÉCHELLE ENTRE L’INTIMITÉ ET LA DISTANCE, CHACUN SELON SES B…..S. ET IL FAUT SAVOIR QU’ON N’A PAS FORCÉMENT LES MÊMES BESOINS AU MÊME MOMENT, CE QUI NE SIGNIFIE PAS QU’ON NE S’A…E PAS, FAUT JUSTE S’A.C..R..R, TROUVER LES MOTS POUR SE DIRE ET CO……..E CE COUPLE. IL EST IMPORTANT DE LAISSER CETTE LIBERTÉ DE CHANGER À CH…N, D’ACCEPTER QUE LE CH…..ENT FASSE PARTIE DE LA RELATION D’AMOUR. AMOUR . RELATION . COUPLE . ENVIRONNEMENT . MOMENTS . DIFFERENTE . PHYSIQUEMENT TOUCHER . S'EMBRASSER . EMOTIONS . SILENCE . SOLITUDE . COMBINAISON . BESOINS . S'AIMER S'ACCORDER . CONSTRUIRE . CHACUN . CHANGEMENT

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[ amour (physique) ] Il m’est arrivé de coucher avec un garçon pour un soir, juste pour le plaisir. C’était agréable sur le moment mais il ne m’en est pas resté grand-chose. Quand on est amoureux, c’est nettement plus enrichissant. Nicole

Amour (physique)

[ amour (physique) ]

L’amour, je ne sais pas encore très bien ce que c’est. Pour moi, le sexe, c’est surtout du plaisir. Cela me suffit pour l’instant. Le sexe, ça me fait kiffer ! Luc

CUPIDON T’A ENVOYÉ SA FLÈCHE. T’ES DINGUE AMOUREUX(SE), TU N’IMAGINAIS MÊME PAS QU’ON PUISSE RESSENTIR ÇA ! C’EST LUI, C’EST ELLE. TU NE CESSES DE PENSER À L’EFFLEUREMENT DE SA MAIN, À SA PEAU QUE TU DEVINES DOUCE, À SES YEUX DE BRAISE, ET CETERA. TU N’AS PLUS DU TOUT ENVIE DE LA (OU LE) QUITTER. LE MONDE, LA VIE, POURRAIENT S’ARRÊTER LÀ. TU ES IVRE D’AMOUR ET DE BONHEUR. TOUT NATURELLEMENT, UN JOUR OU L’AUTRE, VOUS VOUS EMBRASSEZ, VOS CORPS SE SERRENT, VOUS RESTEZ ENLACÉS DURANT DES HEURES, ÉTONNÉS DE CETTE INTIMITÉ QUI SE CRÉE ENTRE VOUS, RAVIS PAR CE PLAISIR QUI MONTE, QUI VOUS SUBMERGE ET VOUS REND FOUS L’UN DE L’AUTRE. CETTE ENVIE DE VOUS RAPPROCHER NE CESSE DE GRANDIR JUSQU'À CES CARESSES LONGUES ET DOUCES SUR LA PEAU, LES COURBES DU CORPS, LES CREUX, JUSQU’AU SEXE. ET PUIS ? ALLER PLUS LOIN OU PAS ?

Avant tout, être libre et égal Essentiel : ne jamais te forcer ! C’est toi seul(e) qui décides de ton corps et de ta sexualité. Tu es libre de la vivre à ton rythme. Les caresses, l’amour, c’est merveilleux mais ça ne doit pas te stresser. Cela doit se faire sans contrainte, dans le respect de soi, en fonction des désirs et des limites personnelles de chacun des partenaires.

Personne ne peut t’obliger à faire quelque chose qui ne te plaît pas et, toi non plus, tu ne peux imposer quoi que ce soit à l’autre, ni paroles, ni gestes, ni actes sexuels. Fille et garçon, c’est kif kif ! Personne ne décide, dirige ou domine. Il s’agit d’un échange.

Désir, tendresse, excitation… Faire l’amour revient à dire avec ton corps ce que tu ressens pour ton ou ta partenaire, c’est entrer avec lui dans un océan de plaisir, c’est se reconnaître ce droit-là, cette tendresse, cette folie des peaux et des corps lorsqu’ils se rencontrent et se parlent. C’est une manière profonde de communiquer.

On n’est pas obligé d’aimer pour faire l’amour. Qu’on soit un garçon ou une fille… Même si je crois que les filles préfèrent le faire quand il y a des sentiments. Karim

Je ne veux pas faire l’amour avec une fille avant le mariage. Je rêve d’un amour qui ne se construit pas sur les relations sexuelles mais sur le respect et la compréhension de chacun. Edouard

Comment ça se passe ? Concrètement, il y a d’abord l’éveil du désir sexuel : l’envie d’embrasser une personne, de se serrer contre elle, de faire l’amour avec elle. A ce moment, le cerveau, en pleine effervescence, envoie plein d’images en ce sens. Ce désir engendre ensuite de l’excitation qui, plus justement, correspond à l’envie physique de faire l’amour. Ici, le cerveau n’est plus le seul à envoyer ses messages, le corps à son tour parle. Viennent donc les préliminaires : les gestes de tendresse, les baisers, les caresses et une série de manifestions physiques comme : les frissons, la sensation de chaleur dans le bas ventre, l’érection chez le garçon avec le pénis qui durcit et se dresse et, chez la fille, la vulve et le vagin qui s’humidifient, les mamelons qui durcissent. Le cœur bat plus vite et la respiration est plus rapide.

Enfin, si le rapport va jusqu’au bout, l’homme introduit son pénis dans le vagin (ou la femme accueille le pénis dans son vagin ; c’est juste une autre façon de le dire !). S’ensuivent des mouvements de va-et-vient de l’homme et/ou de la femme pour atteindre l’orgasme. (voir plaisir sexuel*) Chez la femme, la jouissance est généralement provoquée par la pénétration doublée de la stimulation du clitoris (directe ou indirecte) et elle provoque des contractions involontaires du vagin. Chez l’homme, l’orgasme se produit au moment de l’émission du sperme (éjaculation). Bon, mais faire l’amour, c’est plus qu’une affaire de technique. La pénétration n’est pas non plus la voie unique du plaisir ; les caresses, les baisers, les mots doux en sont d’autres !

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[ amour (physique) ]

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PAS COMME AU CINÉMA ! Faire l’amour, ça s’apprend ! Faire l’amour, c’est devenir complice, c’est jouer, c’est donner et recevoir. Le plaisir ne tombe pas du ciel mais d’une rencontre entre deux personnes et deux corps. Pour cela, il est utile d’apprendre à explorer son propre corps, celui de l’autre et d’écouter ses désirs. Cela prend du temps. Prends donc le temps de prendre le temps, de savourer pleinement chaque moment, de découvrir ces sensations, dans l’affection et le respect de l’autre. Sache aussi que les choses ne doivent pas forcément aller toutes seules. Il ne suffit pas d’aimer pour avoir envie de faire l’amour ou le faire bien ! Plus tu avanceras, plus tu apprendras. Tu auras sans doute des déceptions, parfois ça n’ira pas du tout et ce sera le flop complet… C’est normal, cela fait partie de l’apprentissage. C’est aussi à travers les difficultés et les erreurs que l’on se construit et que l’on se découvre. Et ça c’est valable pour tout le monde.

Harcèlement… Le harcèlement sexuel, ce sont ces remarques, ces provocations et gestes déplacés qui t’humilient et ne tiennent absolument pas compte de ce que tu peux ressentir. En général, cela va plutôt dans le sens garçon/fille. Parfois, des hommes draguent de cette façon. Ils ne se rendent pas compte à quel point ils sont lourds ! Contrairement à ce qu’ils imaginent, les filles n’apprécient vraiment pas ni les sifflements, ni les Ouah ! Par contre, elles sont mal à l’aise, gênées, humiliées… L’autre jour dans le train, y avait un mec à côté de moi, j’te jure, il feuilletait une revue porno, et me faisait des clins d’yeux ! Dégueulasse ! Je l’ai regardé droit dans les yeux (je ne sais pas d’où m’est venue cette force d’ailleurs !) Et j’ai dit bien fort (j’avais envie que tout le wagon l’entende) : « Monsieur, si vous aimez ça, c’est votre problème mais je ne vois pas pourquoi vous me mettez votre magazine porno sous le nez. » Le mec a vite refermé sa revue et il est sorti du wagon en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Laura

Et si ça fait mal ? Ce sont surtout les filles qui craignent d’avoir mal à cause de l’hymen. Ce n’est pourtant qu’une petite membrane de peau très fine qui se trouve à l’entrée du vagin et qui ne fait en principe pas mal lors d’un rapport sexuel. Toutes les filles n’ont pas le même hymen. Chez certaines, il est très souple et s’élargit sans difficulté dès les premières pénétrations. Chez d’autres, il l’est moins. Du coup, ça peut faire mal, mais pas plus qu’un pincement. Il arrive que la jeune fille saigne suite à la déchirure de cet hymen, mais rien de systématique ! Il est donc abracadabrant de vérifier la virginité d’une femme en fonction de ce saignement ! D’où vient la douleur ? En fait, rien à voir avec l’hymen ! Elle proviendrait plutôt d’un manque de lubrification. Normalement, avec l’excitation, les parois du vagin transpirent et c’est cette humidification qui facilite la pénétration. Pas de lubrification signifie parfois absence d’excitation et donc absence d’envie de faire l’amour ! C’est de là que proviendrait la douleur ! Ceci dit, la peur, la nervosité, le stress peuvent aussi la provoquer. La jeune fille inquiète peut en effet se crisper et cette tension se communique aux muscles du vagin qui se contractent. Conclusion : plus une fille sera décontractée, mieux ce sera. Une raison de plus pour prendre son temps et respecter son rythme.

Sois toi-même ! Ne te sens pas obligé(e) de jouer un rôle, de te comporter comme un héros ou une héroïne de film. Ou encore de copier le comportement macho et soi-disant viril des hommes dans les films porno (voir X film pornographique*) ou celui des femmes qui y jouent les mangeuses d’hommes ou les soumises…

✌ A propos d’amour et de plaisir : ce qu’on a tendance à croire et qui n’est pas forcément vrai ! Quand on est un garçon

✌ Il faut être à la hauteur et faire jouir ta/ton partenaire. ✌ Le plaisir d’une fille dépend de la façon dont le garçon s’y prend ! ✌ Le garçon doit prendre les initiatives, la fille est passive. ✌ Un garçon ne doit pas se faire caresser. ✌ La pénétration suffit pour que ta ou ton partenaire arrive à l’orgasme. ✌ Si je montre mon plaisir, il ou elle va se moquer de moi ! ✌ Mieux vaut faire semblant d’être à l’aise plutôt que de montrer sa peur !

Quand on est une fille L’amour sans amour On n’est pas obligé non plus d’aimer pour faire l’amour. On peut avoir des relations sexuelles sans amour, sans obligation de sentiments. Ceci est valable tant pour les filles que les garçons.

Filles et garçons : pas toujours sur la même longueur d’onde ? Les filles accusent souvent les garçons de ne penser qu’au sexe. Ils ne dragueraient que pour eux-mêmes, pour leur propre plaisir, sans vraiment s’occuper d’elles, juste pour se prouver qu’ils existent ou pavoiser devant les copains Les garçons sont-ils vraiment comme cela ? Qu’en penses-tu ? …………………………………... …………………………………... …………………………………... …………………………………... …………………………………... …………………………………... …………………………………... …………………………………... …………………………………... …………………………………... …………………………………... …………………………………...

✌ Mon plaisir dépend de l’autre. ✌ C’est l’autre qui doit prendre les initiatives ! ✌ Se donner du plaisir, se caresser le clitoris par exemple, n’est pas bien et cela peut vexer le garçon.

✌ Mon plaisir passe après celui de l’autre. ✌ Mieux vaut ne pas trop montrer que j’aime ça, car il va me prendre pour une fille légère.

✌ Je dois résister à ses avances pour qu’il ne me prenne pas pour une fille facile, mais je ne dois pas résister trop non plus, si non il va aller voir ailleurs ! Toutes ces pensées peuvent en effet tourner dans ta tête mais sont-elles le reflet de la réalité ? Le mieux est de se parler. Ce n’est pas le plus facile, mais cela en vaut vraiment la peine. Cela t’évitera de te retrouver coincé(e) dans un jeu qui, en général, ne sert pas la relation !

D’AVENTURE EN AVENTURE AMOUR PAS MÛR D’MALADRESSES EN MALADRESSES L’AMOUR ÇA M’BLESSE MÊME SI J’AI DE LA PEINE QUAND T’AS DE LA HAINE MÊME SI J’AI DE LA PEINE QUAND T’AS DE LA HAINE TES YEUX QUI PLEURENT AU LIEU DU CRIME ON DANSE ENCORE AU LIEU D’UN CRIME JE T’AIME À MORT BOUT À BOUT JE SUIS À BOUT DÉSIR TABOU COMME UN CHIEN ELLE ME REND FOU UN P’TIT JOUJOU M (Mathieu Chedid) Au lieu du crime


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[ amour (physique) ]

[ amour (physique) ]

La première fois que tu fais l’amour NORMAL D’AVOIR PEUR ET D’ÊTRE TENDU(E) LA PREMIÈRE FOIS. ON A BEAU Y AVOIR PENSÉ ET S’Y ÊTRE PRÉPARÉ, L’ANGOISSE EST LÀ. ON NE CONNAÎT PAS BIEN LE CORPS DE L’AUTRE, CE QU’IL (OU ELLE) AIME, CE QUI LUI DONNE DES FRISSONS. ON PEUT AUSSI ÊTRE SUPER EXCITÉ ! PAS FACILE DE SE CALMER QUAND ON EST ENVAHI(E) DE PLEIN DE SENSATIONS NOUVELLES. CELA PEUT SE GÉRER À DEUX. CHACUN PEUT EN EFFET SE PERMETTRE DE DIRE CE QUI LUI PLAÎT OU DÉPLAÎT. ON N’EST PAS OBLIGÉ DE PARLER NON PLUS, LES GESTES SONT PARFOIS SUFFISAMMENT EXPLICITES. TU POURRAIS ÊTRE DÉÇU(E) DE CETTE PREMIÈRE FOIS, PEUT-ÊTRE AUSSI PARCE QUE TU Y AS MIS TROP D’ESPOIR. C’EST SOUVENT PAR LA SUITE QUE LES PLAISIRS SE DÉVOILENT ET SE RÉVÈLENT DANS TOUTE LEUR SPLENDEUR, LORSQUE VOUS SEREZ L’UN ET L’AUTRE DÉBARRASSÉS DU STRESS DES PREMIÈRES FOIS. Le bon moment ? Le bon moment pour le premier rapport sexuel est difficile à définir. L’âge peut-il être déterminant? Pas forcément ; cette limite étant différente pour chacun. Tes parents t’ont peut-être dit qu’il fallait attendre le mariage ou être vraiment amoureux(se), mais au fond, c’est une décision que tu dois prendre seul(e). Mieux vaut en tout cas ne pas faire l’amour en réaction à une remarque du genre : « Quoi ? Tu ne l’as jamais fait ? » ou parce que tu veux prouver quelque chose aux autres. Pour déceler le moment, tu as intérêt à être à l’écoute de toi et à être authentique. N’oublie pas que l’amour se fait à deux ! Vous devez tous les deux être prêts et avoir le même désir.

Le droit à l’erreur Comme toutes les premières fois, la première fois est une étape dans l’apprentissage amoureux, que tu sois une fille ou un garçon. Tu peux être très sincère avec ton/ta partenaire, mais rien ne dit que la relation évoluera vers du définitif. L’essentiel, c’est de rester sincère ; ce qui est parfois difficile à assumer surtout quand cela implique de dire non ou de se rétracter. (voir rupture*) Mais tu as le droit de te tromper !

TA PREMIÈRE FOIS SE DÉROULERA D’AUTANT MIEUX SI tu te sens vraiment à l’aise avec ton (ou ta) partenaire ou si vous vivez une véritable relation. Indispensable : discutez de la contraception* et du moyen de vous protéger contre les maladies sexuellement transmissibles (MST)* avant de vous enivrer d’amour ! Rien ne peut plus gâcher les plaisirs sensuels que la crainte de tomber enceinte ou de contracter le sida ! Alors… parlez-en ! SE POSER LES BONNES QUESTIONS Est-ce que je me sens prêt(e) ? De quoi ai-je peur ? Est-ce que j’ai vraiment envie de faire l’amour avec lui ou avec elle ? Est-ce que je vais oser prendre du plaisir ? Est-ce que je sais comment me protéger ? Tes autres questions …………………………………...…………………………………...…………………………………...…… ……………………………...…………………………………...…………………………………...………… ……………………………………………...…………………………………...……………………………… …...…………...…………………………………...…………………………………...……………………… …………...……………………………………………...…………………………………...…………………

C’ÉTAIT COMMENT TA PREMIÈRE FOIS ? J’ai eu peur au début mais finalement cela s’est bien passé comme si je l’avais déjà fait… C’est vrai qu’après avoir fait l’amour quelques fois, on a l’impression qu’on l’a toujours fait. Et pourtant, c’est à chaque fois une découverte. John La première fois que j’ai fait l’amour, je n’ai rien ressenti, aucun plaisir. Cela m’a même ennuyée. Je n’aimais pas ce garçon. En fait, j’en ai pas vraiment un souvenir. Par contre la première fois que j’ai éprouvé du plaisir et que la relation était un échange, ça je m’en souviens. Farida Je ne suis pas du genre timide, mais la première fois que j’ai eu un rendez-vous avec mon petit ami, j’étais verte de trouille. Finalement tout s’est bien passé. Je me suis laissée aller. L’humour, ça peut aider aussi. Malika C’était bon, mais alors là bon. J’y croyais pas. J’en ai même voulu à mes parents de m’avoir caché ça. Michel Moi je trouve que j’ai fait l’amour trop tôt. J’avais à peine 15 ans et demi la première fois que cela m’est arrivé. Je manquais d’expérience, j’étais gêné... cela ne m’a pas du tout fait plaisir, après je me sentais assez nul. Si c’était à refaire, j’attendrais d’avoir 18 ou 19 ans. Antonin Et toi ? Où en es-tu ? …………………………………... …………………………………... …………………………………... …………………………………... …………………………………... …………………………………... …………………………………... …………………………………... …………………………………... …………………………………... …………………………………...

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contraception

[ contraception ]

LA CONTRACEPTION TE PERMET D’ÉVITER UNE GROSSESSE NON DÉSIRÉE. C’EST QUAND MÊME GÉNIAL ! LE TOUT EST DE CHOISIR LE MOYEN QUI TE CONVIENT LE MIEUX ! SANS OUBLIER QUE LA DOUBLE PROTECTION : 1 MÉTHODE CONTRACEPTIVE + 1 PRÉSERVATIF* EST LA PLUS EFFICACE PARCE QU’ELLE TE PROTÈGE AUSSI DES MST* ; CE QUI EST AUJOURD’HUI INCONTOURNABLE.

VRAI OU FAUX ? 1. Il ne peut rien m’arriver si je fais rarement l’amour. 2. Une fille qui prend la pilule ou qui a des préservatifs dans sa poche (ou son sac) est une fille facile. 3. Parler du préservatif avant de faire l’amour, ça gâche tout ! 4. Pas la peine de se protéger la première fois ! 5. Une fille ne peut pas tomber enceinte quand elle est réglée. 6. Quand le pénis n’est pas introduit entièrement, on ne risque rien !


[ contraception ]

[ contraception ]

La pilule contraceptive

Le patch contraceptif

Le préservatif

L’anneau vaginal

C’est le chouchou des moyens de contraception : elle s’obtient facilement et offre une grande protection, à condition de ne pas l’oublier !

Il ressemble à un timbre à coller sur la peau.

Il existe un préservatif* masculin (capote) et un préservatif féminin. Pour des infos sur le modèle masculin, voir page 48.

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PETIT ANNEAU EN PLASTIQUE TRANSPARENT

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LIBÈRE EN CONTINU DES HORMONES DANS LE SANG

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Le préservatif féminin > GAINE CYLINDRIQUE FINE ET SOUPLE

Difficile à mettre ? Non, c’est un peu comme si tu mettais un tampon. L’anneau se place dans le vagin entre le 1er et le 5me jour de tes règles pour 3 semaines consécutives. Ensuite, 7 jours sans anneau (période des règles). Au 8me jour, tu remets un nouvel anneau

PLAQUETTE DE

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COMPRIMÉS

(en général)

DIFFUSE EN CONTINU DES HORMONES

CHAQUE COMPRIMÉ CONTIENT DES HORMONES QUI EMPÊCHENT L’OVULATION

AVEC UN

ANNEAU À CHAQUE EXTRÉMITÉ

(voir règles*)

Comment la prendre ? Tu prends 1 comprimé par jour à la même heure durant 21 jours (à partir du 1er jour de tes règles. (voir règles). Tu fais une pause de 7 jours. C’est alors qu’arrivent les règles. Tu recommences une nouvelle plaquette au 8me jour, même si tes règles ne sont pas terminées.

Comment l’utiliser ? Tu le colles sur les fesses, l’abdomen, la face extérieure du bras ou la partie supérieure du corps (pas sur les seins). Tu dois changer d’endroit chaque semaine. S’il est bien collé sur la peau, tu n’auras aucun risque de le perdre, même si tu prends ta douche ou si tu fais du sport.

Es-tu protégée pendant l’arrêt ? Oui, à condition de recommencer la nouvelle plaquette au 8me jour.

Quand ? Tu le colles le 1er jour de tes règles. Au 8me jour, tu l’enlèves et tu appliques un nouveau patch à un autre endroit. Il faut 3 patches pour couvrir ton cycle. Tu n’en mets aucun durant la 4 me semaine qui correspond à celle des règles. Puis tu reprends.

Tu crains de prendre du poids ? Ne t’inquiète pas : la pilule ne fait généralement pas grossir D’avoir des boutons ? La pilule ne favorise pas l’apparition des boutons. Au contraire : certaines pilules diminuent l’acné. Où te la procurer ? En pharmacie sur prescription médicale (auprès de ton médecin, de ton gynécologue ou auprès d’un Centre de planning familial*)

Où te le procurer ? En pharmacie sur prescription médicale (auprès de ton médecin, de ton gynécologue ou auprès d’un Centre de planning familial)

Bon à savoir : la pilule la plus chère n’est pas la plus efficace, ni d’ailleurs celle qui porte un nom attirant ou se trouve dans un emballage rose. Il s’agit là de stratégies commerciales de l’industrie pharmaceutique. Penses-y et parles-en à ton médecin.

Ne confonds pas pilule contraceptive et pilule du lendemain ! La pilule du lendemain n’est pas un moyen de contraception ! C’est une roue de secours, et elle doit le rester. En fait, elle empêche la grossesse de commencer. Prise dans les 3 jours (72h) après le rapport non protégé, elle permet encore, dans la plupart des cas (mais pas toujours !), d’éviter une grossesse. D’où l’importance de vérifier son efficacité 15 jours après la prise, par un test de grossesse. Où se la procurer ? Sans ordonnance dans les pharmacies et dans les Centres de planning familial. La pilule du lendemain est gratuite dans les Centres de planning familial de la Région wallonne.

Comment se place-t-il ? Dans le vagin bien avant le rapport sexuel. Bien placé, il est aussi efficace que la capote. Comme elle, il est à usage unique. Où te le procurer ? En pharmacie, sans prescription médicale. Cependant toutes les pharmacies n’en disposent pas toujours. Il faut parfois le commander.

ET SOUPLE

Gêne lors des rapports sexuels ? Non, l’anneau étant très souple, ni toi ni ton partenaire ne le sentirez. Sache qu’il peut être retiré 3 heures au max... N’oublie pas de le replacer. Et les tampons ? Tu peux en utiliser, à condition de le changer toutes les 4 heures.

N’oublie pas le risque de sida et autres MST. A chaque fois que tu fais l’amour, aie le réflexe « préservatif » car c’est le seul moyen de contraception qui protège également des MST.

Où te le procurer ? En pharmacie sur prescription médicale (auprès de ton médecin, de ton gynécologue ou auprès d’un Centre de planning familial).

Moins courant chez les ados…

Pour en savoir plus…

L’implant est un bâtonnet flexible de la taille d’une allumette qui délivre en continu de faibles doses d’hormones et qui doit être placé et retiré par un médecin après une anesthésie locale. Trois ans de contraception sans plus y penser… Le stérilet est souvent écarté parce qu’il s’agit d’une méthode plus adaptée aux femmes qui ont une vie sexuelle stable et, de préférence, déjà un enfant. Il se présente sous la forme d’un petit objet souvent en forme de T. Il est placé par un médecin dans l’utérus et il doit aussi être retiré par un médecin.

… sur les contraceptifs, surfe sur les sites : www.laura.be www.planning-familial.be www.ifeelgood.be www.mutsoc.be/centredeplanning

La contraception presque gratuite. Si tu as moins de 21 ans, tu as droit à un remboursement d’environ 3 euros par mois pour toutes les méthodes contraceptives prescrites (déduction automatique chez le pharmacien avec ta carte SIS)

VRAI OU FAUX ? RÉPONSES 1. Faux. Il suffit de faire l’amour une seule fois pour être enceinte et/ou contracter une MST* 2. Faux. C’est une fille prudente qui se protège, se respecte et protège aussi son partenaire. 3. Faux. La peur de tomber enceinte ou d’être contaminé par une MST gâche mille fois plus le plaisir. Et puis si l’un des partenaires refuse de continuer à cause de ça, il vaut mieux arrêter tout de suite. 4. Faux. Une fille peut tout à fait tomber enceinte la première fois. En outre, ce n’est pas parce que c’est la première fois que tu es protégé(e) contre les MST. 5. Faux. Certaines filles qui ont un cycle irrégulier et très court ovulent pendant les règles. 6. Faux. Il suffit qu’il soit un peu introduit dans le vagin pour qu’il y ait un risque de tomber enceinte ou de contracter une MST même avant l’éjaculation.

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[ corps ]

[ corps ]

Quand les hormones s’en mêlent A L’ADOLESCENCE, LES HORMONES TRAVAILLENT D’ARRACHE-PIED POUR AMENER TES ORGANES SEXUELS À LEUR MATURATION ET, AU FINAL, RENDRE LA PROCRÉATION POSSIBLE.

Les hormones, c’est quoi ?

Corps

Il s’agit de substances chimiques secrétées par les ovaires chez les filles et les testicules chez les garçons. Elles sont responsables de la plupart des changements corporels : développement des organes génitaux ; apparition de signes comme l’excitation, l’érection, changement de ta silhouette enfantine vers un corps d’adulte, boutons ou acné juvénile (ça, tu t’en serais bien passé !)

Que se passe-t-il dans ton corps ? Dès la naissance, que l’on naisse fille ou garçon, le corps est « complet ». Les organes génitaux sont au repos mais prêts à travailler dès qu’ils en recevront l’ordre, c’est-à-dire dès la puberté.

Tu es une fille Tes seins se développent, pas forcément en même temps d’ailleurs. Parfois l’un grandit plus vite que l’autre. Les mamelons s’agrandissent et changent de couleur. A l’intérieur du sein, la glande mammaire se développe et s’entoure d’une graisse protectrice (tissu adipeux). Plus tard, cette glande fabriquera le lait pour nourrir le bébé. A la puberté, tes seins peuvent te faire un peu mal. Apparaissent aussi des poils, sous les aisselles et sur le pubis. Ils ne viennent pas pour rien mais pour protéger ta peau contre la transpiration qui devient plus abondante et plus acide. En réalité, les poils empêchent l’humidité d’irriter ta peau. Ta peau secrète davantage de sébum (corps gras) à l’origine des boutons et des points noirs. Ton corps grandit plus vite qu’il ne l’a fait jusqu’ici, ta silhouette change, ton bassin s’élargit, ta taille se marque. Ton sexe change également, la vulve se développe et change de couleur. Au niveau interne, le premier ovule mûrit dans un des deux ovaires et les premières règles* arrivent. Tu es dès ce moment biologiquement capable de faire un enfant.

LES ORGANES SEXUELS OU GÉNITAUX Visibles : le pénis (ou la verge) et les testicules chez l’homme ; la vulve chez la femme. Invisibles : la prostate chez l’homme ; le vagin, l’utérus et les ovaires chez la femme.

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Tu es un garçon Ta taille et ton poids augmentent assez vite et en même temps tes organes génitaux se mettent en état de fonctionner. Tu peux grandir jusqu’à 1 cm par mois ! C’est la testostérone (hormone masculine) qui est à l’origine des changements physiologiques (et psychologiques). Elle provoque ainsi l’apparition de signes extérieurs de masculinité. Des poils apparaissent sur le pubis ainsi que de la moustache. Plus tard, ils poussent sous les aisselles et au menton. Ta voix devient plus grave (on dit qu’elle mue) et ta pomme d’Adam apparaît. Ton thorax s’élargit, ton squelette se développe, tes muscles aussi. Tout comme chez les filles, ta peau secrète plus de sébum et les boutons et les points noirs font leur apparition ! La transpiration et les odeurs de ton corps changent aussi. Ta verge s’allonge et change de couleur tandis que tes testicules grossissent et commencent à fabriquer des spermatozoïdes et le sperme. Dès ce moment tu peux avoir des éjaculations. Comme pour les seins, il arrive qu’un testicule gonfle plus vite que l’autre. Tu te retrouves ainsi avec des testicules asymétriques. Pas de panique surtout, c’est normal !

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Du temps pour changer et s’accepter Les transformations de ton corps ne se font pas en un jour. Elles prennent généralement plusieurs années. Nous ne sommes pas égaux et égales dans ce domaine. Il n’y a pas un scénario unique ; la manière dont les signaux du corps apparaissent, leur importance, leurs effets varient énormément d’une personne à l’autre. Chacun a son propre rythme biologique, c’est le corps qui décide. Il se peut aussi que tu aies du mal à te reconnaître. Le miroir te renvoie une image de quelqu’un d’autre, une silhouette étrangère, un visage différent. Alors, tu te demandes si tu es normal. C’est la question du moment ! Que tu sois une fille ou un garçon, tous ces changements qui arrivent pêle-mêle, qui ont du retard ou de l’avance, ont de quoi te chambouler et te faire douter de ta normalité. Laisse faire le temps. Peu à peu, tu te familiariseras avec ce nouveau corps et tu finiras par l’apprivoiser et l’aimer. L’équilibre ne dépend pas que de ce corps d’ailleurs ; il se construit aussi avec la tête et le cœur. Mais, il est normal de te demander si tu es normal(e) ! Pour en savoir plus ou te rassurer, parles-en avec un grand frère, une grande sœur, un(e) ami(e) plus âgé(e), un médecin…

Douleur au pénis : il s’agit souvent du prépuce (la fine peau qui recouvre le pénis) qui ne coulisse pas bien. Elle peut s’enlever lors d’une petite opération (la circoncision). En dehors de cette raison, la circoncision est pratiquée chez les juifs et les musulmans. Elle a une signification rituelle ou symbolique et elle s’effectue dès le plus jeune âge. Parfois, il s’agit d’une mesure d’hygiène assez courante décidée par les parents, comme par ex. aux Etats-Unis. Ton pénis te joue parfois des tours… Si les pensées érotiques, les caresses, les baisers provoquent une érection, il arrive toutefois que celle-ci survienne sans aucune raison apparente. Par exemple, le matin au réveil, au cours de gym, dans l’autobus… C’est parfois gênant. Elle peut aussi survenir la nuit lors de rêves érotiques et tu peux même éjaculer durant ton sommeil. Quelques fois, l’érection est douloureuse, notamment quand elle se prolonge (l’éjaculation élimine en général cette douleur). Ton sexe ne fonctionne pas uniquement selon ton bon vouloir. Il est sensible à tes émotions et à ton état d’esprit. Parfois, il ne « bande » pas, parfois il éjacule trop vite, parfois il est impossible de maintenir l’érection. Tu as besoin d’un peu de temps pour t’habituer à ces changements. Mais tu verras : tu finiras par mieux les vivre !

Eh ! Les filles, y’a pas que l’image qui compte !

Eh ! Les gars, la taille du penis est un mythe !

La plupart du temps, à l’adolescence, vous vous retrouvez avec des formes et des rondeurs qui n’ont rien à voir avec les images diffusées dans les magazines, dans les séries télé ou les pub. Du coup, vous vous mettez à douter de vous, de votre beauté, de votre pouvoir de séduction. Vous ignorez le prix que les mannequins qui vous font rêver paient pour que leurs hanches et leurs joues soient creuses, leurs jambes longues et leurs côtes apparentes ! Le drame, c’est que notre société a érigé en modèle ce type de beauté, faisant croire aux femmes qu’elles devaient y correspondre pour être heureuses et aimées. C’est archi faux. Le bonheur ne dépend pas de l’image et une femme déclarée belle n’est, en tout cas, pas forcément heureuse ni aimée. Se lancer dans des régimes ne sert pas à grandchose. Derrière ce souci de l’image (et surtout d’une image idéale) se cache un manque d’amour pour soi (on n’aime pas son corps parce qu’on ne s’aime pas soi) ou la peur de ne pas séduire et donc de ne pas être aimée. Or, dans ce domaine, il n’existe pas de recettes (ou de corps) miracles. L’amour est une affaire de rencontre. L’important lors de cette rencontre, c’est d’être plutôt que de paraître.

La taille du pénis est une curiosité naturelle pour presque tous les garçons. Derrière elle se cache la crainte d’avoir un sexe plus petit que les autres. Il vaut mieux comparer son sexe à celui des copains plutôt qu’avec les images déformées par les films pornos ! (voir X film pornographique*). En général, un pénis en érection mesure entre 13 et 15 cm (mesure prise depuis l’os du pubis jusqu’à l’extrémité du gland). Chez 10% des hommes, la dimension est plus courte ou plus longue. Au repos par contre, les différences sont plus importantes. En fait, tous les hommes ont un pénis de longueur, de largeur et de forme différentes. Egalement bon à savoir : la dimension de ton pénis n’a rien à voir avec tes dons amoureux. D’autant plus que le vagin est un muscle élastique et qu’il s’adapte à la forme du pénis (Oui ! La nature a pensé à tout !) Ce n’est que les bouquins et les films pornos qui font croire que les femmes aiment les grands sexes. Dans la relation, ce ne sera pas cela le plus important…


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[ examen gynécologique ]

examen gynécologique

[ examen gynécologique ]

QUE LE MÉDECIN SOIT HOMME OU FEMME, IL EST IMPORTANT QUE LA JEUNE FILLE CHOISISSE UNE PERSONNE QUI LUI INSPIRE CONFIANCE ET AVEC LAQUELLE ELLE SE SENT SUFFISAMMENT DÉCONTRACTÉE POUR PARLER DE SON INTIMITÉ. DANS CE DOMAINE, LES PRÉFÉRENCES SONT ASSEZ PERSONNELLES ET RIEN NE DIT QUE LE (OU LA) GYNÉCO DE LA COPINE OU CELUI DE LA MAMAN LUI CONVIENNE. ELLE PEUT AUSSI SE RENDRE À LA CONSULTATION DANS UN CENTRE DE PLANNING FAMILIAL*. LES MÉDECINS QUI Y TRAVAILLENT SONT EN GÉNÉRAL CONCERNÉS PAR LE BIEN-ÊTRE DES JEUNES ET SENSIBILISÉS AUX QUESTIONS PROPRES À L’ADOLESCENCE. LES MÉDECINS ET TOUTE L’ÉQUIPE DU CENTRE DE PLANNING SONT ÉVIDEMMENT TENUS AU SECRET PROFESSIONNEL. AUCUNE CRAINTE À AVOIR AU NIVEAU DE LA CONFIDENTIALITÉ. Comment se passe une visite ? (Ici on s’adresse plus particulièrement aux filles, ce qui ne doit pas empêcher les garçons de s’informer…) En début de consultation, le (ou la) médecin va te poser une série de questions pour mieux te connaître (date de tes premières règles, leur particularité, les antécédents familiaux, les vaccinations…) Après t’être déshabillée, il (ou elle) prend tes mesures (poids et taille), ta tension artérielle, et procède à une palpation des seins (pour vérifier s’il y a des kystes ou d’autres petites boules suspectes). Vient alors l’examen gynécologique proprement dit. Tu t’installes sur une chaise prévue à cet effet. Ton dos et ta tête sont allongés, tandis que tes pieds sont installés dans des étriers, genoux écartés. Ce peut être gênant (et même difficile) la première fois. Sache qu’un examen vaginal n’est pas nécessaire pour avoir la pilule. Le (ou la) médecin introduit un petit instrument en métal (le spéculum) dans ton vagin afin d’examiner les parois vaginales et l’utérus (attention le spéculum est froid et son contact peut être désagréable, tout du moins au début). Ensuite, à l’aide d’un bâtonnet, il (ou elle) prélève un échantillon de cellules de la muqueuse du col de l’utérus (ça ne fait pas mal). Ce prélèvement sera analysé et donnera des informations sur ta production hormonale et l’équilibre de la flore vaginale. Il permet aussi de découvrir les éventuelles anomalies au niveau des cellules et d’intervenir à temps en cas de problème.

Le spéculum retiré, c’est le moment du toucher vaginal c’est-à-dire que le (ou la) gynécologue introduit le doigt d’une main dans ton vagin et pose l’autre main sur ton bas-ventre. C’est de cette façon qu’il (ou elle) arrive à palper les positions de tes organes génitaux internes et à vérifier que tout est en place et normal. Cet examen n’est pas douloureux à condition d’être décontractée. Si tu as peur ou que tu te crispes, tu risques d’avoir un peu mal. D’où l’importance de choisir une personne en qui tu as confiance.

Quand aller chez le(la) gynécologue ? > pour s’informer sur la contraception* et éventuellement opter pour l’une ou l’autre méthode > quand l’envie d’avoir des relations sexuelles se fait pressante > pour un contrôle préventif de santé (ex. dépistage des MST) > lorsque les règles tardent à venir après un rapport sexuel > lorsque quelque chose cloche, comme des pertes abondantes, des brûlures ou des démangeaisons de la vulve ou du vagin, des boutons, des douleurs dans le bas-ventre, des règles très irrégulières ou douloureuses, etc.

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[ grossesse (fécondation et test) ]

[ grossesse (fécondation et test) ]

Faire un test J’ai oublié de prendre ma pilule et j’ai eu des rapports. Depuis je me demande si je suis enceinte ou pas ! J’avoue que cela ne me déplairait pas d’avoir un enfant. Mais d’un autre côté, je me sens trop jeune. En principe je dois être réglée dans trois jours. Elisabeth

Je suis tombée enceinte à 17 ans. Je n’avais pas envie de me faire avorter et mes parents s’y opposaient aussi. J’adore ma fille mais je vous dis pas comme c’est dur ! Même si mes parents m’aident. Au début, mes amies ne m’ont pas laissé tomber mais un décalage s’est peu à peu installé entre nous vu qu’elles n’ont plus du tout les mêmes préoccupations que moi. Résultat : je les vois plus rarement. Avec mon petit ami, on se voit le week-end et même si je sens qu’il adore sa fille, il n’est pas complètement heureux et aimerait mieux passer du temps avec les copains et copines. Comme avant quoi ! Sandrine

Avec Julie on n’a pas fait gaffe et on a fait l’amour sans préservatif. Comme elle ne prend pas la pilule et que ses règles ont une semaine de retard, on croit qu’elle est enceinte. Cela me fait flipper. Etre papa à 16 ans non ! Elle n’est pas aussi catégorique que moi. J’ai même l’impression qu’elle veut le garder. Mais franchement, je ne sais plus où j’en suis. Jeremy

Tu trouves que tes règles* tardent à venir ? Ou alors c’est ta petite amie qui t’a dit que ses règles avaient du retard ? Avant de paniquer (ou de se réjouir), il faut clarifier la situation et faire le plus rapidement possible un test de grossesse. Il s’achète en pharmacie (entre 10 et 30 euros) et se pratique sur l’urine de la jeune fille. Il permet de détecter si cette urine contient les hormones spécifiques de la grossesse. Pour que le résultat soit fiable, il faut soit attendre 15 jours après le rapport non protégé pour faire le test de grossesse soit qu’il y ait un retard de règles de quelques jours. Ce test peut également être fait par le (ou la) médecin, le (ou la) gynécologue ou dans un Centre de planning familial*. Une autre solution : la prise de sang tout aussi fiable que le test urinaire. Ici également, il faut soit attendre 15 jours après le rapport non protégé pour faire le test de grossesse soit qu’il y ait un retard de règles de quelques jours.

Le test est positif ? Que tu sois seule ou en couple, chacun de vous doit se poser un certain nombre de questions. Que signifie une grossesse ? Que signifie un avortement (ou IVG*) ? Quelles seront les conséquences sur votre avenir et ta scolarité ? Le cheminement ne sera sans doute pas le même pour une fille ou un garçon. Bien que, encore une fois, il n’existe pas de règle absolue, chaque personne réagissant à sa façon, et ce, indépendamment du sexe. Mais que se passe-t-il en vous ? Qu’est-ce qui pourrait vous pousser à garder le bébé ou à ne pas le garder ? Il arrive que le garçon fuie cette réalité et qu’il ne désire absolument pas participer ni à l’avortement ni à la grossesse. Il ne se sent pas prêt pour affronter cette situation. Chacun évolue à son rythme et il faut pouvoir en tenir compte. Etre enceinte alors qu’on ne l’a pas voulu est un événement complexe qui vous met face à une toute autre réalité. C’est pas du gâteau. Il vaut mieux y réfléchir avant et se protéger !

Etre enceinte signifie que l’ovule (libéré par l’ovaire à chaque cycle, environ 10 à 14 jours avant les règles) a été fécondé par un spermatozoïde. L’œuf va alors descendre doucement vers l’utérus, s’y accrocher et y faire son nid. Etre enceinte signifie qu’il n’y a pas eu de protection (préservatif) ou de contraception… Or, chaque rapport non protégé peut déboucher sur une grossesse (ou une MST*). N’oublie pas le préservatif ! Le risque de maternité et de paternité est un risque partagé !

Un doute ? Des questions sur la grossesse ? Sur l’enfant ? Parlez-en avec une ou des personnes en qui vous avez confiance, avec des amis, avec les parents (si vous les sentez suffisamment ouverts et capables de respecter votre point de vue). Vous pouvez aussi vous adresser à un Centre de planning familial. Une rencontre avec des personnes neutres (c’est-à-dire qui ne sont absolument pas impliquées affectivement dans la relation) peut fort bien vous aider à voir plus clair.

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[ Interruption volontaire de grossesse (IVG) ]

[ Interruption volontaire de grossesse (IVG) ]

interruption volontaire de grossesse (ivg) EN BELGIQUE, L’IVG EST PARTIELLEMENT DÉPÉNALISÉE DEPUIS AVRIL 1990. SI DANS LE TEXTE DE LA LOI, LES CONDITIONS D’APPLICATION SONT ASSEZ RESTRICTIVES, DANS LES FAITS, L’ACCÈS À L’IVG EST RELATIVEMENT AISÉ. LE MOUVEMENT DES FEMMES PRÉVOYANTES SOCIALISTES (FPS) Y EST POUR BEAUCOUP. EN EFFET, L’IVG EST PRATIQUÉE DANS PLUSIEURS DE SES CENTRES DE PLANNING FAMILIAL*. CE GENRE D’INTERVENTION NE DOIT PLUS FAIRE PEUR AUJOURD’HUI : ELLE SE DÉROULE DANS D’EXCELLENTES CONDITIONS MÉDICALES ET D’HYGIÈNE. MALGRÉ CELA, LE MOMENT EST DIFFICILE À VIVRE, MÊME SI TOUT EST FAIT POUR CALMER LES ANGOISSES ET LES CRAINTES DES FEMMES. L’IVG EST UNE EXPÉRIENCE QUI PEUT ÊTRE DOULOUREUSE CAR ELLE IMPLIQUE LE CORPS MAIS AUSSI LE PSYCHISME ET LES SENTIMENTS. LE SEUL MOYEN DE L’ÉVITER, C’EST DE PRENDRE SES PRÉCAUTIONS, AUTREMENT DIT, DE PRENDRE UN MOYEN CONTRACEPTIF. Comment se déroule l’IVG ? L’intervention s’effectue de deux façons : soit par aspiration, soit par médication (pilule abortive). La méthode par aspiration se déroule sous anesthésie locale ou sous anesthésie générale (dans ce cas, uniquement dans un hôpital) et consiste à introduire une sonde dans l’utérus et à aspirer l’embryon. En Belgique, cette méthode d’avortement doit se pratiquer dans les 12 semaines à partir de la fécondation (= le moment où tu es enceinte). La deuxième méthode se fait en deux temps. Primo : elle consiste à prendre, en présence d’un médecin, des comprimés qui stoppent l’évolution de la grossesse. Secundo : 48 h plus tard, la jeune femme prend un deuxième médicament. Il déclenche les contractions de l’utérus qui se vide de son contenu (comme si on avait des règles plus abondantes et plus douloureuses). Cette méthode se pratique jusqu’à 7 semaines de grossesse. Elle convient aux femmes qui sont au courant de leur grossesse suffisamment tôt et qui savent très vite qu'elles veulent l’interrompre.

Où pratique-t-on les IVG ? Dans un Centre de planning familial ou dans un hôpital pratiquant l’IVG. Renseigne-toi avant de t’y rendre pour connaître leur politique ou prise de position en cette matière, car tous les hôpitaux et les Centres de planning familial de Belgique ne pratiquent pas l’IVG ! Renseigne-toi auprès des centres de planning familial des FPS près de chez toi (voir centres de planning familial).

Questions d’argent L’argent (ou plutôt le manque d’argent) n’est jamais un obstacle dans les Centres de planning familial. Un arrangement est toujours possible. Cela dit, l’intervention est quasi gratuite, car elle est en grande partie prise en charge par l’assurance maladieinvalidité (dans la mesure où la jeune fille est en ordre de mutuelle). Si ce n’est pas le cas, l’intervention revient à environ 220 euros. Lorsque l’IVG a lieu dans un hôpital, le coût varie en fonction d’une série de facteurs : les prix de la chambre, des services hospitaliers, les honoraires demandés par le médecin. Il vaut mieux se renseigner avant de s’y rendre. Enfin, une jeune fille qui n’est pas couverte par une mutuelle peut obtenir de l’aide auprès de différents services sociaux.

Bon à savoir L’IVG n’aura pas lieu lors de la première visite. Entre celle-ci et l’intervention, la loi belge exige un délai de 6 jours. Penses-y lorsque tu prends rendez-vous, d’autant que plusieurs rencontres sont parfois nécessaires avant de prendre une décision.

Tu as moins de 16 ans ? La loi ne spécifie aucune limite d’âge pour accéder à l’IVG et l’accord parental n’est pas requis.

L’accueil dans les Centres de planning familial Dès l’accueil, tu bénéficies d’un soutien psychologique assuré par l’accueillant(e), psychologue ou assistant(e) social(e). Ici, l’écoute est sans jugement ; personne ne cherche à t’influencer dans un sens ou dans l’autre. Mais, si nécessaire, on t’aidera à clarifier ton choix. Tout est fait pour faciliter ce moment et t’éviter tout stress inutile. Dans ce but, depuis l’accueil jusqu’après l’intervention, tu es suivie par la même équipe. Un acte secret Tu peux compter sur une confidentialité totale par rapport à ta venue et à l’acte en lui-même. Tous les membres de l’équipe signent en effet une déclaration de secret professionnel. Cela signifie par exemple que rien ne sera révélé à l’un de tes parents qui contacterait le Centre de planning pour connaître les raisons de ta visite.

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[ jalousie ]

[ jalousie ]

Jaloux(se) ? Moi ? Une souffrance avant tout ! Certaines personnes pensent qu’être jaloux(se) est une preuve d’amour ; d’autres non. Certaines vivent ce sentiment de manière légitime, d’autres le vivent mal, se le reprochent mais ne peuvent pas s’empêcher de le ressentir. C’est la peur de souffrir et de perdre l’autre qui entraîne souvent des sentiments de jalousie. Elle résulte fréquemment d’un manque de confiance en soi qui, à son tour, génère un manque de confiance en l’autre et en la force de la relation. Une question de fidélité Quand on parle de jalousie, c’est aussi de fidélité que l’on parle. Cette notion ne signifie pas la même chose pour tout le monde. Estce le fait de ne jamais aimer quelqu’un d’autre ou de ne jamais désirer quelqu’un d’autre ? Est-ce une illusion ? La fidélité revient-elle à s’engager, à signer un contrat dans lequel on promet de ne jamais faire l’amour avec quelqu’un d’autre par exemple ? Toi, ton petit ami ou ta petite amie, avez peut-être envie de ne jamais vous trahir, mais est-ce possible ? Et si cela se produit, pourriez-vous vous pardonner ? Sujet épineux, délicat dont il est pourtant utile de causer quand on est amoureux ! C’est plus fort que moi, dès qu’elle dit bonjour à un garçon, j’ai l’impression que je n’existe plus, c’est physique, je pense immédiatement qu’il est mieux que moi, Il faut accepter qu’il est impossible qu’il va lui plaire. Je me renferme, de tout contrôler dans une je tire la gueule. Je m’en veux mais relation. C’est aussi ce risque qui j’arrive pas à changer ! Jean-Marc rend beau le sentiment amoureux. Dans une relation on est à deux : les deux doivent donc vivre et ce qui arrive ne dépend pas que de soi ! Si on est jaloux, c’est qu’on manque de confiance et je crois que sans confiance, y’a pas d’amour. Kadija Il ne supportait même pas que j’aie un chanteur préféré ! Il était jaloux lorsque j’écoutais ses CD ! Marie

Parfois je lui fais des scènes rien que parce que j’imagine qu’il pourrait aimer une autre fille. Je me sens ridicule mais… Carine Etre un peu jaloux, ça passe. Mais être très jaloux, c’est l’enfer pour les deux. Cela veut dire qu’il y a sans cesse du doute, du contrôle, de la possession. Et c’est pénible. L’autre risque de se sentir enfermé, de souffrir et finalement de faire ce que l’on redoute tant : s’échapper ou aller voir ailleurs ! Lucie

N’oublie pas qu’il suffit d’un seul rapport non protégé avec une personne séropositive pour être contaminé(e).

Ca y est, toi et ton amie(e), vous êtes prêt(e)s pour le grand amour… ou du moins pour un bout de chemin ensemble. Qui êtes-vous dans votre relation de couple ? Comment réagissez-vous en cas de conflit ? Pour le savoir c’est simple comme bonjour : répondez aux questions de « teste ton couple ». Tu peux le télécharger sur www.ifeelgood.be ou demander le dépliant en téléphonant au 02/ 515 04 01.

DE QUOI LANCER LA DISCUSSION… Tu es prêt(e) à accepter : > qu’il (ou elle) passe la soirée avec un(e) ami(e) > qu’il (ou elle) sorte danser sans toi > qu’il (ou elle) regarde un(e) autre que toi > qu’il (ou elle) sorte avec ses copains/copines > qu’il (ou elle) flirte avec un(e) autre > qu’il (ou elle) fasse l’amour avec un(e) autre à condition qu’il (ou elle) t’en parle > qu’il (ou elle) fasse l’amour avec un(e) autre à condition qu’il (ou elle) ne t’en parle pas D’autres limites, d’autres désirs… ………………………………… ………………………………… ………………………………… ………………………………… ………………………………… …………………………………

Tu as peur… J’ai peur qu’il s’en aille J’ai peur que si je refuse de faire l’amour, elle me laisse tomber J’ai peur qu’il me prenne pour une fille pas sérieuse J’ai peur qu’elle me trompe avec mon frère, elle a l’air plus à l’aise avec lui J’ai peur d’être jugé si je parle de ma peur J’ai peur de l’amour J’ai peur de ne pas être à la hauteur des exigences de la vie J’ai peur de moi Quelles sont tes peurs ? ………………………………… ………………………………… ………………………………… ………………………………… …………………………………

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[ masturbation ]

[ mjt espaces jeunes ]

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masturbation Se masturber, cela signifie se caresser le sexe soimême pour atteindre l’orgasme (voir plaisir sexuel*). Ce n’est pas mal, ni pervers, cela ne rend pas impuissant, ni sourd, ni con, ni méchant ! La masturbation est une façon de s’aimer, de partir à la découverte de son corps et de son plaisir sexuel, de se rassurer aussi (oui, tout fonctionne !). C’est seulement lorsqu’on s’enferme dans cette habitude en s’imaginant pouvoir se passer des autres qu’il peut y avoir problème. Et si tu ne te masturbes pas, ne t’inquiète surtout pas. Ce n’est pas une obligation.

Les filles moins que les garçons ? On a tendance à croire que la masturbation est un plaisir réservé aux garçons. Faut pas croire la rumeur. Les filles se masturbent aussi. Mais elles sont souvent plus discrètes que les garçons qui ont tendance à exagérer leurs exploits. La majorité des filles sont plus pudiques, elles n’aiment pas parler de ces caresses secrètes. Cela dit, tous les garçons ne sont pas des vantards et nombre d’entre eux éprouvent aussi de la gêne. La masturbation appartient au domaine de l’intime. A chacun(e) de voir jusqu’où il (ou elle) a envie de le dévoiler aux autres.

mjt espaces jeunes

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Le MJT Espaces Jeunes, Mouvement de Jeunesse reconnu par la Communauté française, fait partie du Secteur Enfance et Jeunesse de la Mutualité socialiste. Il propose aux adolescents des projets de promotion de la santé et de prévention ainsi que des actions visant à les rendre critiques et responsables de leurs comportements dans tous les domaines, à les aider à être et à devenir des citoyens acteurs de leur société. Exemples d'activités : formations d’animateurs reconnues par la Communauté française ; ifeelgood.be (site pour les jeunes, sur la santé, le bien-être physique, mental, social…) ; Accro, moi non plus… (exposition et Cd-Rom ludiques et interactifs pour les jeunes sur les dépendances, la consommation en général et le « réflexe-produit ») ; seXplorer (Cd-Rom interactif d’éducation affective et sexuelle pour les jeunes). Contacts : 02/515.04.54 Email : enfance.et.jeunesse@mutsoc.be

Contacts en fédération : Brabant 02/546 Brabant Wallon 010/24 Liège 04/341 Verviers 087/31 Namur 081/72 Dinant-Philippeville 071/66 Charleroi 071/20 Luxembourg 061/23 Mons Borinage 065/32 Centre et Soignies 064/27 Tournai Ath Mouscron 068/26

15 37 63 39 92 24 87 12 97 94 42

66 24 52 21 04 82 41 66 11 14 88


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[ maladies sexuellement transmissibles-MST ]

maladies sexuellement transmissibles (MST) CE SONT DES MALADIES CONTAGIEUSES QUI SE TRANSMETTENT PRINCIPALEMENT LORS D’UN RAPPORT SEXUEL. ELLES SONT PROVOQUÉES, SOIT > PAR DES VIRUS : C’EST LE CAS DU SIDA*, DE L’HERPÈS, DE L’HÉPATITE B, DES CONDYLOMES > PAR DES BACTÉRIES : SYPHILIS, CHLAMYDIA > PAR DES CHAMPIGNONS : MYCOSE > PAR DES PARASITES : MORPIONS (POUX DU PUBIS). MST : les signes Certaines maladies provoquent des symptômes seulement chez la femme, d’autres chez l’homme. Le traitement est toutefois utile chez les deux ! Comment savoir si l’on est atteint(e) ? Les signes qui permettent de les repérer sont : > des sensations de brûlure dans la région génitale, de douleur ou de gêne en urinant ; > la présence de rougeurs, de cloques ou de verrues sur les organes génitaux ou autour de ceux-ci ; > les écoulements purulents ou des pertes vaginales ; > ou parfois rien du tout ! D’où l’importance d’aller au moins une fois par an chez un médecin quand on a une vie sexuelle active pour y faire des dépistages. Les hépatites se manifestent autrement et parfois bien plus tard que le rapport sexuel, et pour plus d’infos sur le sida voir page 52.

Agir et en parler à ton partenaire… Quand ça gratte, ça pique, ça brûle du côté du sexe, n’attends pas que cela passe, consulte au plus vite un médecin ou un(e) gynécologue. Le mieux, c’est d’y aller à deux. Ce qui suppose que tu en aies parlé à ton (ou ta) partenaire. Ne pas parler, c’est mettre la santé de l’autre en danger. Il peut le payer cher et c’est injustifié ! D’autant plus qu’aujourd’hui, ces maladies se guérissent (à l’exception du sida, de l’herpès et de l’hépatite) et que les traitements sont bien plus efficaces lorsqu’elles sont soignées à temps.

[ maladies sexuellement transmissibles-MST ]

MST : transmission Les MST peuvent se transmettre lors d’un rapport sexuel avec un(e) partenaire contaminé(e) qu’il y ait ou non pénétration. Un seul rapport suffit ! Pour info : il y a contamination lorsqu’un liquide contaminant (sang, sperme, pré-sperme, secrétions vaginales) entre en contact avec une muqueuse (bouche, vagin, anus) et éventuellement une blessure. Autre mode de transmission : l’échange de seringues ou de matériel d’injection et entre la femme enceinte et son enfant. Il faut se méfier des pratiques sauvages de tatouage et de piercing (lorsque le matériel n’est pas correctement stérilisé). MST : dépistage Il y a plein de possibilités : soit tu consultes ton médecin, soit tu te rends dans un Centre de planning familial*, dans un Centre de dépistage spécialisé (test anonyme et gratuit pour le sida ou VIH uniquement) ou dans une maison médicale. Au centre de Planning, le test est gratuit mais tu paies le prix de la consultation.

Pour t’informer sur le lieu de dépistage (MST et Sida) le plus proche de chez toi, contacte la : Plate-forme Prévention Sida 67 Avenue Emile de Béco - 1050 Bruxelles 02.733.72.99 preventionsida@skynet.be www.preventionsida.org

Quand faire un dépistage ? > Si tu as fait l’amour sans préservatif avec quelqu’un susceptible d’être contaminé. > Si tu constates certains signes de MST. > Si tu entames une nouvelle relation et que tu veux t’assurer de ne pas être porteur(euse) d’une MST. > Si tu t’engages dans une relation régulière et stable avec le même partenaire et que vous souhaitez - tous les deux - vous passer du préservatif. > Si tu souhaites avoir un bébé.

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Pour te protéger des MST : > Le préservatif* féminin et masculin : il ne protège toutefois que s’il est bien utilisé. Pourquoi ne pas t’entraîner en solo ou à deux avant de passer à la pratique ? > Le vaccin, lorsqu’il existe, par exemple dans le cas de l’hépatite B. > La digue dentaire : protection à utiliser lors des rapports bouche/sexe, bouche/anus pour empêcher le contact avec les sécrétions ou le sang. Il s’agit d’un carré en latex. On peut aussi utiliser un préservatif coupé en forme de carré.

Chercher les résultats du test… Si tu es plutôt angoissé(e), demande à un proche, un(e) ami(e), une personne en qui tu as confiance de t’accompagner. Si tu n’as rien, c’est génial. Par contre, une moins bonne nouvelle va te bouleverser. Dans ce cas, la présence d’une personne de confiance peut s’avérer précieuse. Cela vaut le coup d’y penser avant ! Si tu ne vois pas qui pourrait t’aider dans ton entourage et si tu as besoin d’un soutien, tu peux aussi le trouver auprès d’un Centre de planning familial et les Centres de dépistage du sida.


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[ orientation sexuelle ]

Un soir je suis resté dormir chez Henri. J’ai dormi avec lui dans son lit. Durant la nuit, il s’est passé quelque chose, nous nous sommes rapprochés, caressés, embrassés. C’était bon et doux. La relation s’est installée petit à petit. Je suis heureux, jamais je n’avais imaginé vivre une telle harmonie avec quelqu’un. C’est un garçon oui, mais pour moi c’est naturel. Jean-Louis

Ma meilleure amie était tout pour moi. Je la trouvais très belle. Je me sentais bien avec elle, on parlait de tout, on s’amusait, on sortait ensemble. Parfois, je rêvais qu’on s’embrassait et qu’on se caressait. Mais je n’ai jamais cru que j’étais homosexuelle, même si je l’aimais beaucoup. L’amour je ne l’envisageais qu’avec un garçon. Elise

[ orientation sexuelle ]

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JUSQU’À PRÉSENT, DANS CETTE BROCHURE, ON A SURTOUT PARLÉ DES RELATIONS HÉTÉROSEXUELLES, C’EST-À-DIRE ENTRE PERSONNES DE SEXES OPPOSÉS. MAIS IL EXISTE AUSSI D’AUTRES FORMES D’ATTIRANCE AMOUREUSE ET/OU SEXUELLE. PAR EXEMPLE, QUAND LES HOMMES ET LES FEMMES SONT ATTIRÉ(E)S PAR DES PERSONNES DU MÊME SEXE QU’EUX. IL S’AGIT D’HOMOSEXUALITÉ ET ON PARLE D’EUX EN TERMES D’HOMO, DE GAY, DE LESBIENNE. D’AUTRES PERSONNES ÉPROUVENT UNE ATTIRANCE POUR LES DEUX SEXES À LA FOIS ; IL S’AGIT ALORS DE BISEXUALITÉ. Je sors avec Maryline depuis trois ans. J’avais 15 ans quand nous nous sommes rencontrées. Depuis, nous nous cachons pour vivre notre amour. Nous connaissons par contre un couple de fille qui a bien du courage car elles vivent leur amour au grand jour. Elles n’ont pas peur de s’embrasser en public, de se donner la main… Elles ont du courage car les gens les regardent bizarrement, font des réflexions désobligeantes, etc. Emilie

L’important c’est notre capacité d’aimer et de se laisser aimer quel que soit le sexe de la personne qu’on aime ou qui vient vers nous. Frédéric

L’homosexualité est tout simplement une forme de désir amoureux Les homosexuel(le)s vivent de vraies relations, tendres et riches, conflictuelles aussi, comme toute relation. C’est juste qu’ils s’épanouissent et aiment vivre leur intimité aux côtés d’une personne du même sexe. Dans nos sociétés, on estime qu’une personne sur 10 est homosexuelle. Ces dernières années, l’homosexualité a gagné en visibilité grâce à des personnalités publiques qui n’ont plus caché leur attirance pour le même sexe. En outre, de plus en plus de personnes déclarent leur homosexualité à leur entourage (on parle alors de « coming out »). En Belgique, le mariage entre homosexuel(le)s a été légalisé.

Comment savoir où tu en es ? A l’adolescence, il peut arriver de se sentir attiré(e) par une personne du même sexe et d’avoir parfois des relations plus passionnées ou sensuelles. La plupart du temps, ces désirs sont passagers et font partie de la découverte de ton identité sexuelle (c’est une façon de reconnaître ton corps à travers le corps de l’autre).

Malgré cela, certaines personnes considèrent encore l’homosexualité comme une maladie. Les expressions qu’elles utilisent, comme gouines, pédés, tapettes… en disent long sur leur degré de tolérance. Certaines personnes confondent aussi homosexualité et pédophilie. C’est sans doute à cause de la désignation « pédé » et de l’assimilation erronée des termes pédéraste et pédophile (personne qui a des relations sexuelles avec des enfants ce qui est évidemment interdit par la loi). Les homosexuels font l’objet de pas mal de discriminations parfois violentes. Heureusement, nous sommes aussi de plus en plus nombreux à nous rendre compte que l’homosexualité est une forme d'amour et de désir.

Il leur faudra parcourir tout un chemin pour vivre en harmonie et affirmer cette orientation, même si, comme on vient de l’évoquer, elle n’est pas aussi rare qu’on le croit. Il est toutefois évident que lorsqu’on fait partie d’une minorité, il est encore plus nécessaire de travailler sur sa confiance en soi !

Si tu fais ce genre d’expériences, sache qu’elles ne colorent pas définitivement ta sexualité d’adulte et qu’elles ne t’empêchent pas d’être simultanément attiré(e) par le sexe opposé. Pour certain(e)s, ces attirances évoluent vers une véritable préférence pour le même sexe.

Cette orientation t’amène à te poser une série de questions sur toi mais aussi sur la suite de ta vie Suis-je normal(e)? Comment mes parents vont-ils réagir ? Est-ce définitif ? Aurai-je une vie affective épanouissante ? Est-ce que je trouverai un compagnon ou une compagne pour la vie ? Et aurai-je un jour des enfants ? Aucune réponse toute faite à ces questions qui au fond rejoignent celles de tout jeune, peu importe son attirance sexuelle. Il existe des lieux où tu peux trouver un soutien, des conseils, une écoute tolérante. C’est mieux que de ruminer dans ton coin ou de t’isoler. Infos : www.telsquels.be - www.rainbowhouse.be


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[ plaisir sexuel et orgasme ]

Plaisir Sexuel

& Orgasme

[ plaisir sexuel et orgasme ]

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L’ORGASME, C’EST LE POINT DIT CULMINANT DE LA RELATION SEXUELLE. ALORS QUE LE PLAISIR SEXUEL EST LÀ DEPUIS LE DÉBUT DU CÂLIN, DEPUIS LES PREMIERS BAISERS ET LES PREMIÈRES CARESSES. DISONS QUE L’ORGASME EST LE PLAISIR DES PLAISIRS… POUR PLEINEMENT LE SAVOURER, IL FAUT SAVOIR SAVOURER LES AUTRES PLAISIRS AUSSI. LE PLAISIR SEXUEL ET L’ORGASME SONT PERÇUS ET VÉCUS DE MANIÈRE DIFFÉRENTE D’UN INDIVIDU À L’AUTRE, D’UN SEXE À L’AUTRE.

Différent pour tout le monde et différent à chaque fois Un orgasme s’accompagne de manifestations physiques (tension musculaire, éjaculation, contraction du vagin…) ; de sensations comme des bourdonnements d’oreilles, une oppression dans la poitrine, de la légèreté ; d’euphorie ; de bruits ou de gestes… Enfin cela dépend. Quand elles font l’amour, certaines personnes sont très discrètes, presque silencieuses, d’autres crient, chantent, arrachent les draps. Une personne peut ne rien exprimer lors d’un rapport et être nettement plus expansive une autre fois. En tout cas, ce n’est pas parce qu’on fait plus de bruit que la jouissance est plus grande. Il y a mille façons de jouir et l’orgasme n’est jamais le même. Il peut être violent, doux, profond, interminable, feu de paille… Ne t’attends donc pas forcément à retrouver l’explosion du début (si cela a été ton cas !) Enfin, l’orgasme n’est pas une obligation non plus ! Ne confonds pas le plaisir de faire l’amour avec l’orgasme. Ce n’est pas parce que tu ne l’atteins pas que le reste du plaisir est nul. Autre chose utile à savoir pour ne pas te faire de fausses idées : le fait d’être amoureux ne suffit pas à atteindre l’orgasme et ce n’est pas parce que tu as eu peu de plaisir, que tu n’aimes pas ton (ou ta) partenaire !

Tu as du mal à ressentir du plaisir ? C’est peut-être parce que… > tout a été trop vite (dans ce cas, mieux vaut en parler, voir ensemble ce qui n’a pas fonctionné, parler de ce qui vous excite l’un et l’autre…) > tu es sous pression voulant à tout prix arriver à l’orgasme (est-ce que l’orgasme doit absolument être atteint ? Un rapport sexuel peut aussi être très fort et très beau sans lui. Tu pourrais même essayer le contraire : ne pas vouloir atteindre l’orgasme!) > ton petit ami ou ta petite amie, même si tu l’aimes bien, te semble encore un peu étranger(ère) et tu as du mal à te laisser aller > vous faites l’amour dans ta chambre et tu crains que tes parents ne vous surprennent > ce n’étaient pas de bonnes conditions (tu préfères le lit et là vous étiez dans une voiture avec des sièges peu confortables, une odeur de clope ou, au contraire, tu aimes faire l’amour dans des endroits un peu risqués et là vous étiez tout bêtement dans un lit !)

D’autres raisons ? …………………………………... …………………………………... …………………………………... …………………………………... …………………………………... …………………………………... …………………………………...


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[ planning familial des FPS ]

[ planning familial des FPS ]

Quelques adresses

Quelques adresses

CENTRES DE PLANNING FAMILIAL DES FEMMES PRÉVOYANTES SOCIALISTES (FPS)

FÉDÉRATIONS DE CENTRES DE PLANNING FAMILIAL

Centre de planning familial des FPS Rue des Remparts 21 - 6700 Arlon - 063.23 22 43 www.planning-familial.be Centre de planning familial des FPS - Centre IVG Rue du Midi 120 - 1000 Bruxelles - 02.546 14 33 Centre de planning familial des FPS - Centre IVG Rue d’Orléans 34 - 6000 Charleroi - 071.20 88 38 Centre de planning familial des FPS 46 Fbg St Germain - 5660 Couvin - 060 34 41 93 Centre de planning familial des FPS Place Patenier 9 - 5500 Dinant - 082.22 73 60 Centre de planning familial des FPS - Centre IVG Rue Warocqué 21 - 7100 La Louvière - 064.22 88 40 Centre de planning familial des FPS Avenue Herbofin 30 - 6800 Libramont - 061.23 08 10 www.planning-familial.be Centre de planning familial des FPS Rue des Carmes 17 - 4000 Liège - 04.223 13 73 Centre de planning familial des FPS Rue des Savoyards 2 - 6900 Marche-en-Famenne - 084.32 00 25 www.planning-familial.be Centre de planning Willy Peers (FPS) - Centre IVG Boulevard du Nord 19 - 5000 Namur - 081.73 43 72 Centre de planning familial des FPS Chaussée de Waterloo 182 - 5002 Saint-Servais - 081.72 93 80 Centre de planning Willy Peers (FPS) - Centre IVG Rue de Cordes 8 - 7500 Tournai - 069.84 23 46 Centre de planning familial des FPS Rue de Gosselies 7 - 6183 Trazegnies - 071.45 87 91 Centre de planning familial Rosa Guilmot (FPS) - Centre IVG Rue Ferrer 3 - 1480 Tubize - 02.355 01 99 Centre de planning Willy Peers (FPS) - Centre IVG Rue Saucy 14 - 4800 Verviers - 087.31 62 38

FÉDÉRATION DES CENTRES DE PLANNING FAMILIAL DES FEMMES PRÉVOYANTES SOCIALISTES (FPS) Place Saint-Jean, 1-2 - 1000 Bruxelles - 02/515 04 89 cpf@mutsoc.be - www.mutsoc.be/centredeplanning Fédération Laïque des Centres de Planning familial - 02/502 82 03 www.planningfamilial.net Fédération des Centres pluralistes de planning familial - 02/ 514 61 03 Fédération des Centres de planning et consultations - 064/26 73 50

planning familial des FPS LE MOT D’ORDRE : RESPECT DE TON INTIMITÉ. PAS DE JUGEMENT SUR TON ÉTAT, TES QUESTIONS OU TES DIFFICULTÉS. SEULEMENT L’ENVIE D’UNE ÉQUIPE - MÉDECIN, GYNÉCOLOGUE, PSY, ASSISTANT(E) SOCIAL(E) - DE T’AIDER À TE SENTIR MIEUX DANS TA PEAU OU À TE SORTIR D’UNE SITUATION DÉLICATE, COMME PAR EXEMPLE UNE GROSSESSE NON DÉSIRÉE. Dépistage MST et sida, test de grossesse, consultation psy, visite gynécologique et, dans certains centres, l’interruption volontaire de grossesse (IVG)* te sont proposés. Tu y recevras un accueil discret et cordial et tu pourras poser toutes tes questions, discuter contraception, problèmes médicaux et/ou sexuels.

Petite précision Les Centres de planning familial ont l’habitude de recevoir des jeunes et les garçons y sont tout aussi bienvenus que les filles.

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[ préservatif (ou capote) ]

[ préservatif (ou capote) ]

IL EST INDISPENSABLE ET MÊME VITAL DE FAIRE L’AMOUR SANS RISQUES, C’EST-À-DIRE DE METTRE UN PRÉSERVATIF, UNE CAPOTE, UN CAPUCHON, PEU IMPORTE LE NOM, POUR SE PRÉSERVER DU SIDA* ET AUTRES MST*.

Le principe Le préservatif retient le sperme qui ne pourra donc pas entrer en contact avec l’ovule, le vagin, la bouche et l’anus. Il constitue une barrière contre les spermatozoïdes et les germes de maladies. Il se présente sous la forme d’un étui en latex avec ou sans réservoir. Il protège des MST et des grossesses non désirées. Il est efficace à condition d’être bien utilisé !

Comment le mettre ? Ouvre l’emballage avec précaution (fais attention à ne pas l’endommager avec tes ongles ou une bague). Pose le préservatif sur l’extrémité du pénis en érection. Pince le petit réservoir entre deux doigts pour en chasser l’air. Déroule doucement le préservatif sur la verge. N’utilise jamais de corps gras (crème, vaseline…) qui rendent le préservatif poreux.

Conseils d’utilisation

Et pour l’enlever ? Le garçon doit immédiatement se retirer après avoir éjaculé, avant que l’érection ne retombe, en tenant bien le préservatif à la base du sexe. Cela évite qu’il ne glisse, reste au fond du vagin et que le sperme s’en échappe.

Pense à t’entraîner tout seul avant (on s’adresse aux garçons bien entendu) ou alors à deux, cela peut être un jeu amusant et tendre. Il est clair que cela rendra le geste plus facile au moment de faire l’amour. L’idéal est que le préservatif soit à portée de main (ici on s’adresse aux garçons et aux filles !), c’est-à-dire que tu dois en avoir dans ton sac, une poche, ton portefeuille, ton porte-monnaie, ta trousse de toilette… Mais il peut s’abîmer s’il est trop longtemps « enfermé » ou exposé au soleil ou si tu l’oublies sur un radiateur. Ne le coince pas non plus entre des clés. Lequel ? Choisis de préférence un préservatif lubrifié avec réservoir, portant le sigle CE. Contrôle la date de péremption (elle se trouve sur l’emballage). Sache qu’il existe aussi un préservatif réservé à la pénétration anale (pénétration dans l’anus). Le mettre à temps C’est-à-dire avant de perdre la tête ! En tout cas avant la pénétration mais aussi lors de la fellation (caresses du sexe avec la bouche). Si tu le mets trop tard, il peut y avoir du présperme (ce qu’on appelle la goutte du désir) qui s’écoule avant l’éjaculation. Ce liquide séminal peut entraîner la grossesse ou véhiculer une MST.

Pas aussi facile à utiliser que cela en a l’air ! Se protéger, ce n'est jamais gagné d’avance car la relation sexuelle est en soi un désir spontané. Et le préservatif peut être interprété comme un signe de méfiance. Or le préservatif n'a rien à voir avec le manque de confiance ; c'est une question de protection et de responsabilité mutuelles. Du coup, en parler ou le sortir n’est pas anodin et peut dans certaines situations te paraître complètement ridicule ou mal placé. Bref, te mettre sacrément mal à l’aise. Tu te sentiras encore plus coincé(e) si ta (ou ton) partenaire n’en parle pas davantage. Il va donc te falloir une bonne dose de courage pour affirmer ton choix. Se protéger du sida implique d’office une parole, c’est-à-dire de se découvrir avant de faire l’amour. Si tu sens que ta (ou ton) partenaire évite le sujet, tiens bon, surtout ne cède pas à l’inconscience de l’autre. C’est ta tranquillité intérieure et future qui en dépend ! Et ta santé !

Un problème ? Consulte au plus vite un médecin Si le préservatif se déchire ou glisse dans le fond du vagin (ou de l’anus), il existe un risque de grossesse et/ou de transmission de MST. En fait, le risque est le même que si tu ne t’étais pas protégé(e). Prends au plus vite contact avec ton médecin, ton gynécologue, un centre de dépistage du sida ou rendstoi dans un Centre de planning familial*. Ton ou ta partenaire devrait agir de même. Et pourquoi ne pas faire la démarche à deux ?

Tu te dis peut-être… Si je lui parle du préservatif > il va croire que je drague sans arrêt > elle va se dire que je ne lui fais pas confiance > il va penser que je le prends pour un dragueur > elle va douter de ma santé > ça va tout casser, je vais avoir l’air con

Qu’en penses-tu ? ………………………………… ………………………………… ………………………………… ………………………………… ………………………………… ………………………………… ………………………………… ………………………………… ………………………………… ………………………………… ………………………………… ………………………………… ………………………………… ………………………………… ………………………………… ………………………………… ………………………………… ………………………………… …………………………………

N’oublie pas d’utiliser un nouveau préservatif pour chaque rapport sexuel !

Faire l’amour sans protection, c’est prendre un ticket de voyage pour le monde de l’angoisse et peut-être du regret ! Penses-y !

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[ règles (ou cycle) ]

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C’EST UN ÉVÉNEMENT HYPER IMPORTANT DANS LA VIE D’UNE FILLE CAR IL SIGNIFIE NI PLUS NI MOINS QU’ELLE EST DEVENUE UNE FEMME. MÊME SI ELLE S’Y ATTEND, LES PREMIERS SAIGNEMENTS LA SURPRENNENT. CHAQUE FILLE ACCUEILLE CE CHANGEMENT À SA FAÇON : JOIE FRANCHE, PETIT SOURIRE, FIERTÉ, ÉTONNEMENT, DÉPRIME, RIEN… PAR LA SUITE, L’ARRIVÉE DES RÈGLES - ELLES REVIENNENT EN MOYENNE TOUS LES 28 JOURS (COMME LA PLEINE LUNE !) - JOUERA OU NON SUR SES HUMEURS. ELLE N’AURA PAS NON PLUS LA MÊME SENSATION ET LE MÊME VÉCU D’UN MOIS À L’AUTRE. UNE FOIS, ELLE AURA TRÈS MAL DANS LE BAS DU VENTRE OU DANS LE DOS, UNE AUTRE FOIS, ELLE SE SENTIRA EN PLEINE FORME OU ALORS VIDÉE OU AVEC UN MAL DE TÊTE INTENABLE ! BREF, DURANT CETTE PÉRIODE, SON CORPS LUI ENVOIE PLEIN DE SIGNAUX. LA « SEULE-CHOSE-QU’ELLE-DOIT-FAIRE » : LES ÉCOUTER. SI ELLE A TROP MAL, ELLE DOIT CONSULTER SON MÉDECIN TRAITANT OU SON GYNÉCO. Un processus qui revient chaque mois A la naissance, les ovaires d’une petite fille contiennent déjà 300.000 à 400.000 ovules non développés. Seuls 400 à 500 d’entre eux arriveront à maturité et seront libérés au cours de sa vie.

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Rien n’est simple, mais s’isoler (avec la photo de l’aimé(e)) n’arrangera rien. Plus que jamais, le soutien de ta famille et de tes amis sera précieux pour pouvoir accepter cette situation. Petit à petit, tu sentiras que tu es apprécié(e) par d’autres et cela te fera du bien. Le fait de pouvoir parler de ta souffrance t’aidera aussi.

Au moment de la puberté, les hormones sexuelles mettent en route le cycle menstruel : c’est-à-dire que, tous les mois, un de ces ovules mûrit dans l’un des deux ovaires, tandis que l’utérus se prépare pour une éventuelle grossesse. Il se tapisse d’une muqueuse d’environ 1 mm d’épaisseur (l’endomètre) dont le rôle est d’accueillir l’ovule quand il sera fécondé. Quand l’ovule est arrivé à maturité, il est libéré par l’ovaire. C’est ce qu’on appelle l’ovulation. Dès sa sortie, il est happé par l’extrémité de la trompe de l’utérus. Si dans les 12 à 24 heures, il rencontre un spermatozoïde, il y a fécondation et la jeune fille sera enceinte. Sinon, il meurt et se dissout. Deux semaines après cette ovulation, l’endomètre se détache peu à peu et provoque un saignement. Ce sont les règles. A la fin des règles, un autre ovule commence sa maturation, et le cycle recommence. Les cycles ne sont pas forcément réguliers (ils durent entre 21 et 35 jours), les règles non plus. Celles-ci sont assez abondantes durant les premières années. Le stress, les soucis, les changements de climat… sont autant d’éléments susceptibles d’influencer ces rythmes.

Se faire quitter Quand l’autre s’en va, c’est notre intimité qui est touchée. C’est de s’être livré(e) à une personne qui aujourd’hui se détourne de nous, voire qui nous nie, qui fait très mal. On se sent vidé(e), délaissé(e), trahi(e). C’est aussi l’amour propre qui est blessé. L’autre ne veut plus de moi ! Cette pensée fait horriblement mal. On perd confiance en soi, en tant que compagnon ou compagne mais aussi comme individu. On se sent nul(le) puisque incapable de se faire aimer en retour. Pourtant, personne n’est coupable, c’est bien souvent la faute de la relation. Il y a peut-être aussi quelque chose à comprendre. Les problèmes ont surgi comment? À propos de quoi ? Que te disent-ils pour la suite ?

Dans ces moments-là, on pense souvent qu’on ne connaîtra plus le bonheur ou l’amour. Pourtant, avec le temps, on retrouve l’envie de vivre et de passer à autre chose. Il faut laisser le temps faire son travail, avoir de la patience.

Tampons ou serviettes ? Essaye les deux et choisis ce qui te convient le mieux. Ton choix dépend aussi de l’intensité de tes règles. Si tu optes pour le tampon, n’oublie pas de le changer souvent (toutes les 4 heures), sinon il y a un risque d’infection.

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Quitter Tu n’aimes plus ton petit ami ? Il n’était pas celui que tu croyais ? Tu te rends compte qu’avec ta petite copine, ce n’est pas vraiment ça ? Malgré tous tes efforts tu t’ennuies avec elle ? Rien ne sert de faire semblant et de vivre dans le mensonge. Bon, la situation est délicate car tu risques à tous les coups de faire mal… Tu n’es pas obligé(e) d’être désagréable non plus. Le mieux ? Aller droit au but, mais gentiment. Pense à ce que tu n’aimerais pas qu’on te dise et inspire-toi de ces réflexions pour trouver les bons mots. C’est un moment pénible, mais tant que tu n’auras rien dit, ce sera encore plus pénible. Et puis, si tu es sincère, tu verras que ce sera plus facile pour les deux.

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[ sida ]

[ sida ]

sida LE SIDA EST L’UNE DES PLUS GRAVES MST* CAR IL NE SE GUÉRIT PAS. PAR CONTRE, IL SE SOIGNE. EST-CE POUR CETTE RAISON QUE LE NOMBRE DE SÉROPOSITIFS CONTINUE D’AUGMENTER EN BELGIQUE (1000 EN PLUS CHAQUE ANNÉE) ? AURAIT-ON OUBLIÉ QUE LE SIDA CONTINUE DE TUER ? DES PROGRÈS ONT INCONTESTABLEMENT ÉTÉ RÉALISÉS AU NIVEAU DES TRAITEMENTS MAIS CEUX-CI RESTENT CONTRAIGNANTS, AVEC DES EFFETS SECONDAIRES TOUJOURS TRÈS LOURDS. DE PLUS, IL FAUT SE SOIGNER À VIE, CE QUI N’EST PAS DRÔLE NON PLUS ! DEPUIS SON APPARITION, LE SIDA A REMIS BIEN DES CHOSES EN CAUSE. LÀ OÙ, EN PRINCIPE, IL NE DEVRAIT Y AVOIR QUE JOIE, PLAISIR, ABANDON, IL A INTRODUIT RISQUE, DOUTE, CONTRÔLE, MALADIE, DOULEUR ET MORT !

C’est quoi le sida ?

Test VIH

S = Syndrome, I & D = Immuno-Déficience A = Acquise Le grand responsable du sida, c’est un virus : le VIH (Virus de l’Immuno-Déficience Humaine). Une fois dans le corps, il s’attaque à notre système immunitaire qui ne peut plus faire son travail et nous protéger des agressions provenant de l’extérieur (bactéries, virus, champignons, parasites divers). Ce système va s’affaiblir de plus en plus, laissant ainsi la voie libre à une série de maladies dites opportunistes. C’est à ce moment que la personne est déclarée malade du sida.

Ce test (une simple prise de sang) établit la présence ou non des anticorps produits par l’organisme pour se défendre contre le virus VIH. Ces anticorps sont produits progressivement et il en faut une certaine quantité avant de pouvoir les déceler dans le sang. C’est pourquoi le test se pratique trois mois après la prise de risque.

Transmission du VIH Lors des relations sexuelles Il faut que du sang, du sperme ou des sécrétions sexuelles d’une personne infectée pénètrent l’organisme d’une autre personne. Le VIH peut donc se transmettre : > lors de la pénétration vaginale ou anale sans protection, qu’il y ait ou non éjaculation ; > lors d’une fellation ou d’un cunnilingus (caresses buccales du sexe) quand du sperme ou du sang est parvenu dans la bouche. Les autres modes de transmission En plus de la voie sexuelle, les autres modes de transmission du VIH sont : > l’échange de seringues usagées ; > la transmission de la mère séropositive au bébé pendant la grossesse, l’accouchement, l’allaitement ; > les transfusions sanguines non contrôlées correctement. Ce risque est presque nul dans les pays occidentaux grâce à des mesures de sécurité sévères.

Si tu as eu une relation non protégée, que tu crains d’avoir été contaminé(e) et que tu souhaites faire un test de dépistage du sida, sache qu’il faudra patienter trois mois avant de le faire, puis attendre en moyenne une semaine pour connaître les résultats. Ceci dit, si tu penses avoir eu une relation à risque, consulte au plus vite un médecin. La période d’attente entre la relation sexuelle et le test de dépistage VIH, ainsi qu’entre le test de dépistage et les résultats de celui-ci peut être angoissante et difficile à gérer seul(e). Essaye de trouver de l’aide auprès de ton entourage ou tourne-toi vers des professionnels (Centres de planning familial*, Centres de prévention sida spécialisés,…) qui te soutiendront tout au long de ce passage et t’aideront à t’armer pour la suite.

Plus d’infos sur le sida et les Centres de prévention sida spécialisés, auprès de la Plate-forme Prévention Sida 67 Avenue Emile de Béco - 1050 Bruxelles 02.733.72.99 preventionsida@skynet.be www.preventionsida.org

PAS de contamination possible par : les poignées de mains, les enlacements, les baisers, les caresses, les massages ; la salive ; les larmes et la sueur ; la toux ou les éternuements ; la baignade ; les planches de WC, les moustiques, les animaux domestiques. Aucun risque non plus d’attraper la maladie en partageant le quotidien d’une personne séropositive : en dormant dans le même lit, en buvant dans le même verre ou en mangeant dans le même plat.

Stop à la discrimination des personnes séropositives ! C’est parce qu’une personne a été en contact avec le virus VIH et que celui-ci est entré dans son organisme, que son test se révèle positif. C’est la seule différence entre elle et une personne séronégative : la présence du virus. Sinon elle est en tout point pareille à une autre. De plus, elle ne peut pas transmettre le virus à travers les gestes quotidiens mais uniquement lors de rapports sexuels ! Ridicule donc d’en avoir peur. C’est du virus dont il faut se protéger, non des personnes ! D’autant plus que ces personnes ont besoin de solidarité et de soutien. Dans le même ordre d’idées : c’est nul de croire que seul(e)s les homosexuel(e)s et les toxicomanes peuvent être contaminés ! Ou les jeunes ! Tout le monde est potentiellement exposé au risque, quels que soient son âge et son sexe.

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[ X (film pornographique) ]

[ zen ]

DANS CES FILMS, LES RELATIONS SEXUELLES SONT PRÉSENTÉES COMME SI ELLES ÉTAIENT COUPÉES DE TOUT SENTIMENT. LES IMAGES MONTRENT DES CORPS ET DES SEXES. C’EST EN GÉNÉRAL ASSEZ MONOTONE. QUAND ON REGARDE CES FILMS ON PEUT ÊTRE EXCITÉ(E) OU DÉGOÛTÉ(E). Des rapports complètement dénaturés Les films X mettent en scène des fantasmes sexuels et, dès lors, ils ne reflètent absolument pas la réalité. Les positions, les pratiques sexuelles, les formes de jouissance sont déformées (les hommes sont en perpétuelle érection, les femmes vont d’orgasme en orgasme). Ils montrent aussi des relations inégalitaires où la femme est souvent une « salope » qui aime se laisser faire par les hommes (jusqu’à prendre du plaisir dans le viol).

Il ne faut surtout pas croire ça ou penser qu’il faut agir comme dans ces films ! Ni se croire obligé de « consommer » les relations sexuelles, de prendre et de jeter les partenaires. Il n’est absolument pas nécessaire, pour exister aux yeux des autres, de passer par la multiplication des relations et des expériences sexuelles.

BE COOL ! CALME ! L’ADOLESCENCE, C’EST UNE ÉTAPE. ELLE TE RAPPELLE QUE LA VIE EST MOUVEMENT. VIVRE, C’EST AUSSI TRAVERSER DIFFÉRENTES PÉRIODES (TOUTES INCONTOURNABLES ET ÉPHÉMÈRES) QUI APPORTENT, CHACUNE À LEUR MANIÈRE, UNE SENSIBILITÉ, UNE ÉNERGIE, DES ENVIES, DES EXPÉRIENCES, DES QUESTIONS, DES RÉPONSES… L’ADOLESCENCE EST UN PASSAGE ESSENTIEL DURANT LEQUEL TU AS L’OCCASION DE DÉCOUVRIR LA PROFONDEUR DE TON ÊTRE ET D’ALLER À LA RECHERCHE DE TES PROPRES VALEURS. Et l’amour dans tout ça ? Il sert à quoi ? Il donne du sens à l’existence. Quand on aime, on est en paix et cette paix, on la rêve pour le monde. C’est une expérience unique, extraordinaire, le nec plus ultra, la perle rare parmi les perles rares.

Etre aimé(e) et aimer, c’est se sentir exister. Tout comme le sourire, l’amour est un des merveilleux privilèges de la condition humaine.

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