QUE FAIRE LE WEEK-END A LYON ? Mensuel des loisirs urbains, événements et du tourisme régional. by Magazine SPOT

QUE FAIRE LE WEEK-END ?

OCT. 18

N°95

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LYON, TERRE DE STREET ART

GRAND FORMAT

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ÉDITION LYON

ÉDITO/SOMMAIRE TEXTE : JÉRÉMY CHAUCHE

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OCT. 18

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N°95

En couverture : Brusk a réalisé une des œuvres les plus marquantes de Zoo Art Show © P. Reichsrath / folks ZOO art show

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LES TEMPS CHANGENT Claude MC n’avait pas tort mais parfois on a l’impression qu’à Lyon le temps ne s’écoule pas toujours à la même vitesse. En matière de street art, la capitale des Gaules a longtemps joué les lapins blancs d’Alice au Pays des Merveilles. « En retard », « à la traine », « dépassée »… Au fil des interviews, les activistes des arts urbains qu’ils soient des vieux de la vieille de la bombe ou des nouveaux venus de Zoo Art Show, du SITIO ou des Halles du Faubourg ont tous eu le même son de cloche à propos de l’ouverture des institutions envers ces disciplines. Certains, bien informés, ont même relaté que l’ancien maire aurait qualifié de fléaux les graffitis. Ambiance. C’est d’ailleurs cet immobilisme qui a poussé la plupart des acteurs actuels à prendre les choses en mains. Armés de bonne volonté et de leur bombe de pèlerins, ils ont su convaincre de nombreux bailleurs, promoteurs de leur ouvrir plus ou moins temporairement des espaces en attente de démolition ou de réfection. Ces nouveaux écrins éphémères sont de véritables vitrines événementielles qui ont permis de faire de la pédagogie, d’amener un public parfois réticent vers cet art qui les entoure mais qu’il ne voit pas. Le carton est complet. Au sortir de deux mois d’exposition, 40 000 visiteurs sont venus et revenus au Zoo Art Show. De quoi faire sortir les street artists de l’ornière et convaincre les sceptiques qui confondent art et vendalisme. Reste à espérer que cet élan conduise à voir de plus en plus de fresques dans les rues comme on peut le voir dans d’autres grandes villes françaises et européennes. Ce ne serait qu’un juste retour aux sources pour la ville pionnière des murs peints. Enfin, aux puristes qui voient d’un mauvais œil certaines récupérations opportunistes et maladroites, ils se trompent probablement de combat. N’est-ce pas une preuve que le street art est enfin accepté comme ils le souhaitent depuis tant de temps ?

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P.4 I EN BREF P.6 I VISITE URBAINE Silence, on tourne… à Lyon ! P.8 I GRAND FORMAT Lyon, terre de Street Art P.16 I ÉVÉNEMENT DU MOIS Da Vinci, les inventions d’un génie P.18 I ÉVÉNEMENTS Fête de la science Vogue des marrons Run In Lyon Convergence vélo Gerson fait son festival ID Creatives Sur place ou à emporter Ultra trail du Beaujolais Vert Nordicwalk in Lyon Halloween à Walibi Raid du castor

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Glory 60 kickboxing Festival Lumiere : Nuit Seigneur des Anneaux Gamin’Gônes Salon international du disque Salon des vignerons indépendants Match Impro Lyon vs. All Stars Equita longines Lyon Urban Trail by night Sous les pavés la vigne P.26 I DESTINATION Les Coulmes P.28 I CARNET D’ADRESSES Le cinéma 4DX Pose ton gône Anahera P.30 I LE LYON DE Grégory Cuilleron

SPOT MAGAZINE 16, rue du Garet - 69001 Lyon. S.A.R.L. de presse au capital de 52 136.40 euros. RCS Grenoble : 420 090 573. Tél. : 04 72 00 10 23. Fax : 04 72 00 08 60. Mail : contact@spot-web.fr Directeur de la publication : Sébastien Rousset (srousset@spot-web.fr - 04 76 84 44 61) Responsable de rédaction : Jérémy Chauche (jchauche@spot-web.fr - 04 72 00 10 23) Chefs de publicité : Nicolas Claron, Nicolas Héberlé, Christian Jeulin, Benjamin Warneck (bwarneck@spot-web.fr 04 72 00 10 29) Ont collaboré au numéro : Alice Forges, Romain Vallet, Jérémy Tronc Comptabilité : Oissila Touiouel (contact@spot-web.fr) Design : www.michelbarthelemy.com Infographistes : Marie-H Germain Mesplède - Michel Barthelemy - Léa Alvarez Diffusion: www.diffusionactive.com Tirage : 30 000 exemplaires en libre service, diffusés par DiffusionActive Impression: Rotimpres (Espagne) La rédaction n’est ni responsable des textes publiés qui engagent la seule responsabilité de leur auteur, ni des erreurs ou omissions. Toute reproduction de SPOT MAGAZINE est strictement interdite. www.spot-web.fr SPOT MAGAZINE est une publication du groupe UNAGI www.groupe-unagi.fr Médias / Services / Événements

Octobre 18 / SPOT 3

EN BREF TEXTE : JÉRÉMY CHAUCHE

QUE LA BRIQUE SOIT AVEC TOI

ORGIES FROMAGÈRES

EXPO / Fort du succès de son exposition Ciné Lego de l’an dernier, Mini World, le parc consacré aux mondes miniatures, joue à nouveau la carte de la petite brique de plastique. Du 13 octobre au 10 mars 2019, six œuvres monumentales réalisées en Lego reproduiront des décors emblématiques de la saga Star Wars. Des milliers de petits personnages (dont les emblématiques Luke, Leia, Han Solo et Dark « Je suis ton père » Vador seront installés dans l’Étoile de la Mort, sur la planète Hoth ou encore sur Endor. Inédite en France, la nouvelle exposition devrait faire le plein de fans et autres Jedi en herbe. > À Mini World Lyon (Métro A, Vaulx-en-Velin La Soie) / De 9 à 14 € / www.miniworld-lyon.com

DEVOIR DE MÉMOIRE / Un siècle après la fin du premier grand conflit mondial, les Archives départementales du Rhône (Lyon 3e) proposent de s’attarder sur les monuments aux morts. Entre 2014 et 2018, l’institution a réalisé un inventaire de ces éléments patrimoniaux dans les communes du Rhône et de la métropole. L’objectif est de poser un œil neuf sur ces monuments qui font tellement partie de notre paysage qu’on ne les voit plus. L’exposition revient sur les origines de ces pièces, leur création mais aussi sur leur avenir dans notre quotidien. > Aux Archives départementales (Lyon 3e) Jusqu’au 15 mars 2019 / Gratuit / archives.rhone.fr

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4 SPOT / Octobre 18

LE MAM ROUVRE EN NOVEMBRE

PATRIMOINE / Après des mois de travaux, le Musée des arts de la marionnette (MAM) rouvrira le vendredi 23 novembre. Installé au cœur de l’hôtel de Gadagne (Lyon 5e), ce musée unique en France présente plus de 2000 marionnettes et 3000 décors, toiles de fond, costumes et accessoires. Le nouveau parcours visiteurs est organisé autour de trois axes : D’où vient la marionnette ?, À quoi sert la marionnette ? et Comment l’illusion opère ? Les curieux pourront découvrir gratuitement la nouvelle scénographie les 24 et 25 novembre lors d’un week-end de portes ouvertes. > Aux Musées Gadagne (Lyon 5e) www.gadagne.musees.lyon.fr © T. O’Neill - MAM - musées Gadagne - Lyon

LES SOUVENIRS DE LA GUERRE S’EXPOSENT

GOURMANDISES / Les amateurs de fromages ont déjà les papilles en alerte. Le Bouchon Comtois (Lyon 6e) relance sa saison des soirées « fromages à volonté ». Chaque soir, une douzaine de fromages (Comté 24 mois, vieux Morbier, Bleu de Gex et des tas d’autres) en provenance directe de fermes et fruitières. De quoi aider la population à oublier la fin de l’été et la chute des températures. > Le Bouchon Comtois (Lyon 6e) Les 6, 9, 12, 20, 23, 26 et 30 octobre / 17 € par personne

CHALLENGE THE ROOM ARRIVE À LYON

ESCAPE GAME / Et un de plus ! La franchise grenobloise spécialisée dans les escape games vient de s’installer à Lyon. 300 m2 pour s’immerger dans les trois univers imaginés par les game masters : L’Atelier de Léonard (à partir de 12 ans mais aussi avec des parcours adaptés pour les plus jeunes), Le Refuge du trappeur (ambiance seul au monde dans un refuge de montagne en pleine tempête) et Le Dojo du vénérable Miyamoto (espionnage dans le Japon médiéval). Ne reste plus qu’à tester pour alimenter notre guide des escape games lyonnais. > Challenge the Room 12 quai Rambaud (Lyon 2e) À partir de 18 € www.challengetheroom.fr

L’ÉLECTRIQUE TIENT SALON

ECO-MOBILITÉ / L’électrique, c’est fantastique. À tel point que le premier salon lyonnais de la mobilité électrique se tiendra les 5 et 6 octobre du côté de la place Maréchal Lyautey. Sur place, les curieux pourront tester scooters, vélos, trottinettes, monoroues, skateboards, tous électriques. L’occasion de, peut-être, franchir le pas et se renseigner sur les mesures incitatives lancées par les pouvoirs publics. En marge des tests, différentes tables rondes seront aussi proposées. > Les 5 et 6 octobre Place Maréchal Lyautey (Lyon 6e) Gratuit / Vendredi de 13h à 18h et samedi de 10h à 18h

MUS M US SEE EE C CIN INEMA NEMA & M MINIAT MINIA INIA ATURE TURE TURE Lâ&#x20AC;&#x2122;EXP PO EVENE EMENT !

VISITE URBAINE

SILENCE, ON TOURNE… À LYON !

LYON, UNE VILLE DE CINÉMA

Alors qu’au cours du Festival Lumière Lyon s’apprête à communier pendant dix jours autour de la passion du cinéma, nous vous proposons de visiter les lieux qui ont fait l’histoire du 7e art dans notre ville. uoi de plus logique qu’un festival international dédié au 7e art dans la ville qui l’a vu naître ? Tel était l’argument principal avancé en 2009 pour justifier la création du festival Lumière, dont on célèbre cette année la dixième édition. Et tant pis s’il vaudrait mieux parler en réalité de “naissance du cinématographe”. Car cet appareil, inventé en 1895 par les frères Lumière et faisant office à la fois de caméra et de projecteur, n’est qu’un des nombreux dispositifs techniques (comme le kinétoscope de Thomas Edison par exemple) inventés à la fin du XIXe siècle et permettant de montrer des images animées.

De la même façon, La Sortie de l’usine Lumière à Lyon, un court-métrage de 45 secondes tourné cette année-là et souvent présenté comme “le premier film”, a été précédé en réalité par d’autres prises de vue animées, la plus ancienne datant de 1888. Il n’en reste pas moins que l’invention des frères Lumière marque un tournant majeur dans l’histoire du cinéma. Innovation

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commémorée comme il se doit… rue du Premier-Film (Lyon 8e), là où se tenait autrefois l’usine Lumière (le hangar d’où sortent les ouvriers du film a d’ailleurs été préservé) et où se dresse depuis 1982 l’Institut Lumière.

LE VIEUX-LYON, TERRAIN DE JEU DES CINÉASTES

La Sortie… inaugure en tout cas une longue liste de films tournés en partie ou en totalité à Lyon, notamment des policiers (Les Liens du sang, Les Lyonnais, 11.6…) et des films se déroulant sous l’Occupation, capitale de la Résistance oblige (L’Armée des ombres, Lucie Aubrac, Alias Caracalla…). Le quartier du Vieux-Lyon, avec ses ruelles pavées si typiques, est sans doute celui qui a le plus inspiré les cinéastes, qu’ils soient français (Bertrand Tavernier situe ainsi au 4, rue de la Loge, la boutique de son Horloger de Saint-Paul) ou américains : la rue Juiverie, la montée du Chemin-neuf et la place SaintJean (Lyon 5e) se retrouvent ainsi dans L’Insoutenable Légèreté de l’être de Philippe

« LE qUARTIER DU VIEUx-LYON, AVEC SES RUELLES PAVÉES SI TYPIqUES, EST SANS DOUTE CELUI qUI A LE PLUS INSPIRÉ LES CINÉASTES, qU’ILS SOIENT FRANçAIS OU AMÉRICAINS » Kaufman (1988), tout comme d’ailleurs la Cour des Voraces (Lyon 1er). Toujours dans ce quartier, tout cinéphile qui se respecte se doit de visiter le Musée Miniature et Cinéma, musée privé de 2000 m2 fondé en 2005 par l’artiste miniaturiste Dan Ohlmann. On y apprend

Le Hangar du Premier-Film, à l’Institut Lumière (Lyon 8e).

TEXTE : ROMAIN VALLET

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tout ce qu’il faut savoir sur l’art des effets spéciaux et on peut y admirer des pièces uniques, dont le clou est sans doute l’impressionnante reine Alien utilisée dans le film Alien vs Predator (2004).

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LE PETIT BULLETIN FESTIV VA L # 3

L O C : F N A C - F N A C S P E C TA C L E S . C O M - D I G I T I C K - L E S G R A N D S C O N C E R T S . C O M & P O I N T S H A B I T U E L S

LE CINÉMA, C’EST TRÈS SALLE

Mais que seraient les films tournés à Lyon sans salles pour les projeter ? La première d’entre elles fut installée dès 1896 au n°1 de la rue de la République, dans ce qui était alors le Café de Madrid. Quant à la plus ancienne toujours en activité, elle a fêté il y a peu son centenaire : il s’agit du Comœdia (Lyon 7e), ouvert en 1914 par un forain qui tenait auparavant un cinéma ambulant. L’histoire de cette salle, qui a changé maintes fois de propriétaires, a été complètement détruite par des bombardements alliés le 26 mai 1944 et qu’on a cru plusieurs fois fermée à jamais, pourrait d’ailleurs servir de symbole de la relation que Lyon entretient avec “son” invention : une histoire d’amour durable et passionnelle, par-delà les mutations et les bouleversements qu’a connu le septième art en quelque 120 ans d’existence.

En-haut : L’impressionante reine Alien vue dans le film Alien vs Predator (2004) au Musée Miniature et Cinéma (Lyon 5e).

PRATIQUE > FESTIVAL LUMIÈRE : Du 13 au 21 octobre / www.festival-lumiere.org > INSTITUT LUMIÈRE : 25 rue du Premier-Film (Lyon 8e) / 04.78.78.18.95 www.institut-lumiere.org > MUSÉE MINIATURE ET CINÉMA : 60 rue Saint-Jean (Lyon 5e) 04.72.00.24.77 / www.museeminiatureetcinema.fr

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GRAND FORMAT TEXTE : JÉRÉMY CHAUCHE

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LYON, TERRE DE STREET ART L’HEURE DE LA RECONNAISSANCE Souvent qualifiée de belle endormie en matière de street art et d’arts urbains, Lyon semble enfin avoir trouvé un nouveau souffle. Depuis trois ans, la ville rattrape son retard dans le domaine et laisse émerger les nombreux artistes qu’elle héberge notamment sous l’impulsion d’associations et artistes engagés.

Octobre 18 / SPOT 9

GRAND FORMAT / LYON, TERRE DE STREET ART

n dimanche après-midi ensoleillé et chaud comme l’été a pu en fournir aux Lyonnais. Pour se changer les idées, Thomas décide se rendre à Zoo Art Show, une exposition qui fait parler d’elle depuis des semaines. “Je ne suis pas spécialement branché street art mais visiblement ça vaut le détour” lance le quadra. Au moment d’arriver au cœur du sixième arrondissement pour visiter cet immeuble transformé en lieu d’exposition éphémère (avant travaux) de 42 artistes urbains, il est stupéfait par l’interminable file d’attente. “J’avais vu sur les réseaux sociaux que Zoo Art Show attirait du monde, mais je ne pensais pas faire la queue pendant plus d’une heure. Tant pis, ça valait le coup” finira par lâcher Thomas au sortir de l’exposition.

TRANSITION ARTISTIQUE

Destinée à s’arrêter fin juillet, c’est finalement fin septembre que Zoo Art Show a fermé ses portes après avoir accueilli près de 40 000 visiteurs. “Lyon était très en retard en matière de street art. Depuis 20 ans on essaye de valoriser nos arts avec pas mal de difficulté mais on a réussi à enfin le faire et le succès engendré est ultra encourageant” se réjouit Philippe Reichsrath, le coorganisateur de Zoo Art Show. Depuis quelques mois, les lieux éphémères fleurissent en ville et font la part belle aux artistes urbains. “Le bâtiment que nous avons investi était l’ancien centre de la CroixRouge, il va être réhabilité en habitation. 10 SPOT / Octobre 18

Après avoir eu vent de ce changement, on a contacté le promoteur pour lui proposer notre show avant que les travaux commencent. Il a rapidement été d’accord” raconte Philippe Reichsrath. Le mouvement ne semble pas près de s’arrêter et de plus en plus de bâtiments en transition deviennent des lieux éphémères consacrés aux arts urbains. Rien qu’en ce mois d’octobre, on en compte deux nouveaux ! Le 5 octobre, Les Halles du Faubourg (Lyon 7e) ouvriront leurs portes. “Dans cet ancien entrepôt de stockage de sous-vêtements destiné à être détruit dans un an, on va essayer, une fois de plus, de donner une place dans la ville aux arts urbains” explique Romain Weber, l’un des responsables du projet et chargé d’exposition de la Taverne Gutenberg (Lyon 7e), autre lieu de promotion des arts urbains. Le 11 octobre, c’est le projet One Shot qui sera inauguré. Porté par le collectif Superposition (qui sévit déjà au SITIO, Lyon 2e), ce projet consiste à créer un espace d’exposition éphémère dans l’ancienne boutique C&A du centre commercial Confluence (Lyon 2e). Superposition supervise aussi la grande fresque éphémère de la rue Victor Hugo inaugurée mi-octobre (Lyon 2e). “On a été contacté par MyPresqu’île, l’association des commerçants, pour réaliser fresque de 2000 m2 au sol dans la rue Victor Hugo. Plusieurs artistes contribueront à la création de ce serpent éphémère qui devrait disparaître au fur et à mesure de l’avancement des travaux de la chaussée” résume Orbiane Wolff de Superposition.

Ci-dessus : Carton plein pour Zoo Art Show. En deux mois, l’exposition gratuite a accueilli 40 000 visiteurs. Ci-dessous : Les Halles du Faubourg (Lyon 7e) accueilleront les visiteurs dans 1200 m2 dédiés aux arts urbains.

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Ci-dessus : La Taverne Gutenberg égaye son quartier depuis des années avec sa fresque géante.

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LE PETIT BULLETIN FESTIV VA L # 3

PEINTURE FRAÎCHE : PLEIN POT SUR LE STREET ART

GRAND FORMAT / LYON, TERRE DE STREET ART

STREET ART / En mai 2019, le groupe Unagi (Petit Bulletin, Spot Magazine…) et le street artist lyonnais Cart’1 lancent la première édition de Peinture Fraîche, le festival international consacré au street art à Lyon. Cart’1 présente les grandes lignes de cette première édition.

Pourquoi avoir lancé ce festival ?

Depuis longtemps, Lyon est reconnue comme la spécialiste des murs peints et comme une grande place artistique. Malheureusement, malgré un bouillonnement permanent, la ville a un peu raté le tournant du street art. Quelques initiatives voient le jour ces dernières années mais c’est très sporadique. Il était temps de réveiller la belle endormie !

Qu’est-ce que les visiteurs pourront voir ?

Notre objectif est de proposer un instantané de la création actuelle. On ne va pas faire une exposition sur les origines du street art, c’est déjà très bien fait ailleurs. Nous nous focaliserons sur la création. Dans la Halle Debourg (Lyon 7e), qui sera le centre névralgique de Peinture Fraîche, il y aura du live painting, des créations et exposition d’œuvres de disciplines variées : muralisme, graffiti, collage, etc. Certaines pièces seront aussi à vendre. Il y aura des œuvres chères pour les collectionneurs mais aussi d’autres plus accessibles, à partir de 5 €.

L’événement se veut international, c’est-à-dire ?

Nous allons réunir des artistes et conférenciers du monde entier. On peut citer l’Irlandais Fin Dac, le Chilien Inti Castro, le Français Jace ou le Thaïlandais Alex Face. C’est une première mondiale : ces artistes sont invités dans le monde entier et ils n’ont jamais été programmés ensemble dans un autre événement.

“Depuis l’explosion de Banksy vers 2001, le street art devient bankable sur le marché de l’art. Maintenant, on est pris au sérieux et, logiquement, le street art rentre un peu plus dans les mœurs. Le grand public devient moins frileux et se déplace de plus en plus pour voir les expositions” explique Cart’1, graffeur lyonnais depuis 25 ans et coorganisateur de Peinture Fraîche, le futur festival destiné au street art (voir encadré cidessus). Même son de cloche du côté de Romain Weber : “on voit arriver une génération de gens de 20 à 35 ans qui ont grandi avec des références au street art. Ces mêmes personnes pèsent de plus en plus dans la société et cela permet de donner de la visibilité et de la crédibilité aux arts urbains.” C’est également dans ce mouvement que s’inscrivent les propriétaires de Maison Nô, le nouvel hôtel inauguré en septembre à deux pas de la place des Terreaux. Dans les cages d’escaliers de l’établissement flambant neuf, une trentaine de street artists lyonnais ont pu librement laisser leur trace. 12 SPOT / Octobre 18

Évidemment ! Une trentaine d’entre eux, dont ceux qui ont participé à la décoration de l’hôtel Maison Nô, seront programmés.

Il y aura-t-il, comme à Grenoble, des peintures grand format visibles durablement en ville ?

D’ores et déjà, une façade près de la Halle Debourg sera peinte. L’idée est qu’elle reste visible durablement. Nous sommes actuellement en discussion pour en avoir d’autres. On en saura plus d’ici début 2019. > À la Halle Debourg (Lyon 7e) / Du 3 au 12 mai 2019

Le temps d’un week-end, 30 street artists lyonnais ont laissé leur trace dans les cages d’escalier de l’hôtel Maison Nô à la demande de son propriétaire.

PRIS AU SERIEUX

Les locaux auront-ils aussi leur place ?

SITIO / 3 Place Gensoul (Lyon 2e) / De 10h à 19h du lundi au jeudi – De 10h à 1h le vendredi et de 10h à 4h le samedi. One Shot / Au centre commercial Confluence (Lyon 2e) Du 11 octobre au 17 novembre / À partir de 11h du lundi au samedi. Les Halles du Faubourg / 10 impasses des chalets (Lyon 7e) / Mercredi de 11h à 20h – Samedi de 11h à minuit dimanche de 11h à 20h / Entrée de 0 à 12 € au choix. Galerie SBK / 24 rue des remparts d’Aunay (Lyon 2e). Galerie Spacejunk / 16 Rue des Capucins (Lyon 1er) Du mardi au samedi de 14h à 19h. Boutique All City Lyon / 57 Avenue Félix Faure (Lyon 3e) Du lundi au samedi de 10h à 19h sauf le lundi dès 14h. Eighty One store / 21 Rue des Capucins (Lyon 1er) Du lundi au samedi de 10h à 19h sauf le lundi dès 14h. http://street-art-lyon.com site lyonnais qui suit et référence régulièrement les nouvelles œuvres street-art via une carte interactive.

GRAND FORMAT / LYON, TERRE DE STREET ART Rue Longue, le collectif Superposition a contourné les règlements sur la protection du patrimoine en faisant graﬀer les devantures de boutiques et portes de garages de la rue.

PÉDAGOGIE

Pourtant héritière d’une longue tradition de murs peints et pétrie d’ambitions européennes, Lyon était bien à la traîne en matière de street art. Certains racontent même que l’ancien maire qualifiait de “fléau” cette discipline. Mais aujourd’hui les choses changent. “D’une part, le street art est à la mode et, d’autre part, les institutions publiques et privées prennent conscience du potentiel de cette discipline notamment en matière de tourisme” décrypte Cart’1. Ainsi, de plus en plus d’initiatives fleurissent en ville. La fresque MUR69 lancée au coeur de la Croix-Rousse en 2015, le skatepark du pont de la Guillotière (Lyon 7e) ou celui près de la place du Maréchal Lyautey (Lyon 6e) en sont quelques célèbres exemples et contribuent largement à moderniser l’image de la ville à propos du street art. “Il faut continuer à faire de la pédagogie, assène Philippe Reichsrath. L’objectif de toutes nos initiatives reste de contribuer à faire émerger les arts urbains. Quand les gens sortent des expos, je veux qu’ils lèvent les yeux pour constater que les collages, les mosaïques et les graffitis etc. sont de véritables expressions artistiques installées dans leur quotidien.” Ce vœu semble commencer à se réaliser. Côté touristique, les initiatives se multiplient pour proposer des visites sur ce thèmes et les touristes français ou étrangers sont de plus en plus nombreux à arpenter les rue des Pentes, de la Croix-Rousse, de la Guillotière et d’ailleurs pour découvrir les oeuvres plus ou moins éphémères qui animent le quotidien. Quant aux puristes qui commencent à stigmatiser les reprises plus ou moins habiles du street art, Cart’1 a un avis bien tranché sur le sujet : “effectivement, il y a de la récupération par le marketing, la communication, les marques etc. C’est inévitable et cela a toujours été le cas dès qu’un art devient apprécié du grand public. Après m’être battu pendant 25 ans pour faire reconnaître mon art, je ne fais pas jouer les vierges effarouchées maintenant qu’il commence à sortir de la clandestinité !” L’essentiel pour la majorité des activistes issus des arts urbains reste que les artistes n’oublient leur terrain de jeu originel entre deux expos. Parfois, cela a du bon d’être à la rue. 14 SPOT / Octobre 18

DA VINCI, LES INVENTIONS D’UN GÉNIE

ÉVÉNEMENT DU MOIS TEXTE : JÉRÉMY CHAUCHE

13 SEPT. 18 > 14 JAN. 19

IL N’Y A PAS qUE LA JOCONDE DANS SA VIE

Pourquoi avez-vous choisi de qualifier Léonard de Vinci de génie ?

Pour la simple et bonne raison que De Vinci a touché mais surtout excellé dans de nombreux domaines. Même si pour lui, la peinture était le sommet du développement humain, il a touché à l’ingénierie militaire, l’anatomie, la mécanique, la sculpture, les mathématiques, la construction navale, la musique, j’en passe et des meilleurs. L’exposition permet de matérialiser un peu cette imagination sans borne.

Pourtant, il était parti de rien…

En effet. Né d’une liaison illégitime entre son père et une femme de ménage, Léonard de Vinci n’a pas pu avoir accès à l’éducation des notables de l’époque. Il a donc commencé à observer le monde qui l’entourait pour se former. C’est ainsi qu’il a eu l’idée de la machine volante, qui reproduit le vol d’un oiseau. Ensuite, il a essayé de compiler le maximum de savoirs dans sa bibliothèque, qui était l’une des plus remplies de l’époque.

Pourrait-on voir un tel génie de nos jours ?

Cela m’étonnerait car aujourd’hui, le savoir

16 SPOT / Octobre 18

est trop dense dans chaque matière pour être maîtrisé. À l’époque de De Vinci, tout était en découverte. Il a donc pu acquérir le maximum de connaissances existantes dans de nombreux domaines. Il est né au bon endroit, au bon moment : dans le foyer de la Renaissance, à Florence.

« IL A OBSERVÉ LE MONDE qUI L’ENTOURAIT POUR SE FORMER » Est-il réellement un inventeur ?

Ses manuscrits ayant tous disparu, on ne peut pas savoir avec certitude tout ce qu’il a inventé. Je dirais qu’il était surtout un visionnaire. Il a vu avant tout le monde beaucoup de choses, comme la machine volante, qui est très proche des premiers avions qui verront le jour quatre siècles plus tard. Souvent, son imagination a été freinée par les matériaux de l’époque qui étaient trop lourds ou n’avaient pas les propriétés idéales. Cependant, il a apporté aussi

Connu mondialement pour ses œuvres picturales, dont la pièce maîtresse reste la Joconde exposée au Louvre, Léonard de Vinci n’en reste pas moins un grand penseur et inventeur. Un érudit en recherche permanente de connaissances qui a permis d’imaginer et proposer des avancées technologiques toujours d’actualité de nos jours. Jean-Christophe Hubert, historien et commissaire de l’exposition, nous en dit plus sur ce génie.

beaucoup d’améliorations à des créations. Souvent, on l’imagine partir d’une feuille blanche, mais pas du tout ! Avec sa parfaite connaissance des textes anciens, il a perfectionné beaucoup de choses, comme l’écluse à vannes papillon, qu’on utilise encore aujourd’hui.

Quand on pense à de Vinci, on pense à la peinture et aux arts nobles, mais peu à la guerre, or, c’était son quotidien…

Tout à fait. Son oeuvre picturale occulte beaucoup le reste de son travail, dont sa maîtrise des arts de la guerre et des mécanismes de défense. Il avait de véritables compétences dans ces matières et il est né dans une époque de conflits armés entre les grandes familles italiennes de la Renaissance. Durant sa période milanaise, autour de 1500, il n’a fait que ça pendant de nombreux mois.

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YAEL A L NAIM

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CHAPELLE DE C LA TR RINITÉ - lyon 29, RUE DE LA BOURSE

E N PA R T E N A R I AT AV E C

L O C : F N A C - F N A C S P E C TA C L E S . C O M - D I G I T I C K - L E S G R A N D S C O N C E R T S . C O M & P O I N T S H A B I T U E L S

Ci-dessus : L’exposition propose notamment aux curieux de manipuler quelques facsimilés des inventions de De Vinci.

L’exposition en chiffres

années de travail nécessaires au montage de l’exposition : deux années de recherches et deux années pour réaliser des reproductions des inventions.

20 120 40 20

personnes sollicitées : ingénieurs, chercheurs, ébénistes, dessinateurs industriels, menuisiers.

150 000 visiteurs attendus pour tonnes de matériel.

ce seul passage en France.

PRATIQUE

UN ÉVÈNEMENT SPORTIF & SOLIDAIRE A EN PLEIN COEUR D DE LY YON ON Course 10 km Marche 4 km

SAMEDI 24 NOVEMBRE 2018 - LY LYON

François o Vo Voisin / Institut Curie

Dont

machines présentées. que l’on peut toucher.

www.coursedeslumieres.com ww

À la Sucrière (Lyon 2e) Du mardi au dimanche de 10h à 18h / De 8 à 13 € (gratuit - de 5 ans) - livret de visite pour les enfants. www.davinciexpo.fr

Octobre 18 / SPOT 17

ÉVÉNEMENTS TEXTE : JÉRÉMY CHAUCHE

06 0CT. 18

> 14

0CT. 18

FÊTE DE LA SCIENCE

SCIENSATIONS / À bas les clichés ! Les sciences ne sont pas des matières inaccessibles, ennuyeuses et pratiquées par des binoclards enfermés dans des labos lugubres. En vérité, ce sont des disciplines fantastiques rythmées par la recherche et les découvertes de gens plutôt très cools. Depuis plus de 25 ans, c’est ce message que la Fête de la Science s’évertue à diffuser. Dans la Métropole, c’est l’Université de Lyon qui coordonne cette grand-messe de la vulgarisation scientifique. Au programme : plus de 300 événements gratuits, des villages des sciences et des festivals. Climat, anatomie, numérique, biodiversité, microbiologie, robotique… Il y en aura pour tous les goûts. Rassurez-vous, ici, pas question d’assister à des présentations assommantes. Que nenni ! Les connaisseurs et curieux exploreront les différentes disciplines au travers de spectacles, visites, jeux et autres ateliers. Dix jours festifs au cours desquels petits et grands pourront rencontrer des chercheurs, expérimenter en s’amusant et aller de découverte en découverte. > Dans le Grand Lyon / Programme détaillé sur www.popsciences.universite-lyon.fr

06 OCT. 18

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NOV. 18

VOGUE DES MARRONS

TRADITION / Cela fait plus d’un siècle et demi que ça dure et, n’en déplaise aux habitants de la Croix-Rousse, la traditionnelle Vogue des Marrons n’est pas prête de s’arrêter. Véritable institution de la ville - c’est parfois l’une des rares occasions pour certains de « monter » à la Croix-Rousse - la fête forraine tient son nom des marrons qu’on déguste généralement pour la première fois de la saison à cette occasion. Comme à leur habitude, les forains investiront le boulevard, l’esplanade du Gros Caillou et la place centrale jusqu’à 21 h en semaine et 23 h le week-end (fermé le jeudi en dehors des vacances). Côté attractions, il y en a pour les tout-petits avec la traditionnelle pêche aux canards, pour les faux froussards avec la maison hantée et pour les téméraires avec des manèges pour s’envoyer en l’air ou se retourner l’estomac. Évidemment, si les attractions et autres jeux ne vous disent rien, laissez -vous tenter par quelques pommes d’amour et autres churros ! > À la Croix-Rousse (Lyon 4e) / Tarifs selon manèges / www.vogue-des-marrons.fr

18 SPOT / Octobre 18

07 OCT. 18

RUN IN LYON

COURSE / Élevée au rang de rendezvous incontournable de la rentrée, la Run in Lyon attire chaque année des milliers de coureurs amateurs et aguerris. Au départ du quai Tilsitt (Lyon 2e), les participants auront le choix entre trois distances : 10 km, semi marathon (21 km) et marathon (42,195 km très précisément). Pour les amoureux de l’effort collectif, le marathon peut se faire en relais de trois personnes. Les coureurs se répartiront les différentes tranches proposées du parcours : le premier courra environ 21 km, le second 13 km et le troisième coureur 8 km. L’occasion de partager l’effort quel que soit son niveau ! Comme chaque année, les tracés vous permettront de redécouvrir la ville au rythme de vos foulées entre la beauté des berges du Rhône et des quais de Saône, le quartier typique de la Croix-Rousse, le Vieux-Lyon ainsi que le Parc de la Tête d’Or. Il ne reste plus qu’à enfiler ses baskets et partir s’entraîner. > À Lyon / Tarifs de 29 à 62 € - 105 € pour le relais / www.runinlyon.com

07 OCT. 18

CONVERGENCE VÉLO

À BICYCLETTE / Classique, hollandais, fixie, tout terrain, tout chemin, à assistance électrique, à un, à deux ou même à trois, avec et sans roulettes, la Convergence Vélo sera le rendezvous de tous les amoureux de la petite reine. Alors que le gouvernement vient de lancer son “plan vélo” et que la pollution reste toujours aussi présente, la grande parade de la Convergence Vélo vient faire la promotion de ce moyen de locomotion qui est passé du loisir à un style de vie à part entière. Le principe de la Convergence Vélo est simple : des départs de balades à vélo sont organisés dans chacun des arrondissements de Lyon et dans plusieurs communes alentours. Et l’ensemble de ces 25 convois convergera vers la place du Maréchal Lyautey. À 15h30, tout ce beau monde pédalera dans une grande parade festive jusqu’au parc Blandan (Lyon 7e). À l’arrivée : goûter géant et animations vélo. Gratuit et ouvert à tous, l’événement a accueilli plus de 1500 cyclistes l’an dernier. > 25 départs à Lyon et dans le Grand Lyon www.convergencevelo.com

08 OCT. 18

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OCT. 18

GERSON FAIT SON FESTIVAL

PARC OLYMPIQUE LYONNAIS AVENUE SIMONE VEIL

11 Séance à tarif réduit.

OCT.

17 OCT.

JEUDI 11 OCTOBRE À 19H30 (1) VENDREDI 12 OCTOBRE À 19H30 SAMEDI 13 OCTOBRE À 17H ET 20H DIMANCHE 14 OCTOBRE À 14H ET 17H MARDI 16 OCTOBRE À 19H30 MERCREDI 17 OCTOBRE À 14H30

(1)

PLANCHES / Et de six ! Le célèbre café-théâtre lyonnais remet ça cette année en gardant toujours en point de mire la mise en avant de futurs talents de l’humour. Parrainé cette année par la Lyonnaise Cécile Giroud et par Yann Stotz, Gerson fait son festival mettra à l’honneur 9 artistes au cours de trois soirées. Des talents que l’équipe a découvert sur les planches de Gerson ou chez d’autres partenaires programmateurs. Ces jeunes pousses du rire participent au concours des trois fleuves : prix du Rhône (prix des programmateurs), prix de la Saône (prix de la presse et des partenaires) et prix du Beaujolais (prix du public). Parmi les postulants, on avoue notre coup de cœur pour Julien Santini qu’on avait découvert avec plaisir aux Salades d’Or de Salade Lyonnaise l’an dernier. Le festival se terminera cette année avec deux humoristes en pleine hype : le mentaliste Fabien Olicard et la délicieuse Laura Laune, dont le look de fille de bonne famille tranche aves ses punchlines trash. > À l’Espace Gerson (Lyon 5e) et au Radiant Bellevue (Caluire-et-Cuire) www.espacegerson.com

DÉCINES – CHARPIEU / LYON

CIRQUE-GRUSS.COM

Octobre 18 / SPOT 19

ÉVÉNEMENTS

TEXTE : JÉRÉMY CHAUCHE

11 OCT. 18

> 14

OCT. 18

ID CRÉATIVES

BRICOLO / À chaque automne, il revient et on entend déjà les ciseaux s’agiter, les aiguilles gigoter et les pinceaux frétiller. Le salon des amoureux du “do it yourself” (le “fait maison” en bon français) ravira les accros au bricolage. Cette année encore, le programme s’annonce copieux, que l’on soit débutant ou maître Jedi du pistolet à colle ! Six univers thématiques seront présentés (fil et aiguilles, scrap et papier, idées gourmandes, déco et brico, mode et custo, bambins) et plus de cent heures d’ateliers, allant de la fabrication de bijoux à la customisation de meubles seront proposées. Enfin, une exposition imaginée par Zak a dit, célèbre sur Instagram et Facebook, et d’autres passionnés comme Olivia the Needlebox et Laurel Design, présentera des créations sur le thème Urban & Green. > À Eurexpo (20 min. de Lyon) / De 10h à 18h, nocturne vendredi 12 octobre jusque 21h 8,50 € / www.id-creatives.com

12 OCT. 18

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OCT. 18

SUR PLACE OU À EMPORTER

FOOD / Sur place ? À emporter ? L’important, c’est de déguster. C’est bien ce que propose l’association Destination Gratte-Ciel pour la quatrième édition de son festival de cuisine. Les commerçants du quartier Gratte-Ciel ont tout prévu : il y en aura pour tous les goûts. Les rêveurs en quête d’une extase gustative mystique pourront toucher les cieux du bout de la langue avec les casse-croûtes tapas/vin ou les petits-déjeuners suspendus au 14e étage, avec vue panoramique sur le célèbre quartier des Gratte-Ciel. Les plus agiles de leurs dix doigts se régaleront dans les ateliers, lors de l’apprentissage de la confection de paupiettes ou de pains. Si vous préférez la dégustation à la fabrication, votre palais pourra exercer ses talents avec des bières et vins à tester dans les commerces. Les artisans des métiers de bouche des Gratte-Ciel savent retenir le chaland affamé. Installez-vous dans le Food Court, il ne vous reste qu’une chose à faire, qui ne vous demandera pas grand effort : manger. > À Villeurbanne, quartier Gratte-Ciel / Métro A, arrêt Gratte-Ciel www.festival-surplaceouaemporter.com

20 SPOT / Octobre 16

13 OCT. 18

ULTRA TRAIL DU BEAUJOLAIS VERT

RUNNING / Après le succès de la première édition l’an dernier, ce nouvel ultra trail prend définitivement ses marques, toujours avec le parrainage du monstre de la discipline : François d’Haene. En pleine nature, autour du lac des Sapins, les organisateurs ont préparé un programme pour tous les profils de trailer. Du débutant à l’avaleur de kilomètres, six parcours sont proposés (contre quatre l’an dernier). Lors de la première édition, les afficionados de la discipline étaient un peu restés sur leur faim avec le grand circuit de 55 km. Qu’à cela ne tienne ! Cette année, on découvre deux nouveaux circuits de 60 et 105 km ! Ce dernier peut être réalisé en solo ou à deux (addition des circuits 60 et 45 km). Faites chauffer le mollets, ce nouvel ultra trail va envoyer du bois. > Plusieurs départs au cœur du Beaujolais Vert (1h de Lyon) De 14 à 110 € selon les courses beaujolaisvert.com

13 OCT. 18

& 14

OCT. 18

NORDICWALK IN LYON

PLANTER DE BÂTON / Seul événement 100% marche nordique et urbain de France, le Nordicwalk in Lyon propose des parcours à la découverte des plus beaux sites de Lyon. Et pour ceux qui n’ont jamais entendu parler de la marche nordique, des séances d’initiation vous seront même proposées le samedi matin. En boucle au départ du Parc de Gerland, quatre parcours sont possibles : 7, 12, 16 et 20 km, essentiellement sur voie piétonne, sur terrain stabilisé et goudron. Une fois la course terminée, vous pourrez découvrir le Salon de la marche nordique, toujours à Gerland, où des animations auront lieu avec les acteurs de ce sport. > Au Parc de Gerland (Lyon 7e) / De 19 à 33 € / www.nordicwalkinlyon.com

13 0CT. 18

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NOV. 18

HALLOWEEN À WALIBI

CI-TROUILLE / Chaque année à cette période, le parc isérois se transforment en paradis (enfer ?) pour monstres en tout genre à l’occasion d’Halloween. Cette année, la tradition sera de mise et le frisson est garanti. Au menu de cette nouvelle édition, une ambiance flippante et des animations qui vous feront sursauter ou carrément flipper grâce aux 80 comédiens grimés qui arpenteront les allées du parc, tous plus effrayants les uns que les autres, mais aussi grâce aux attractions revisitées pour l’occasion. Entre autres, trois maisons hantées dans la nouvelle Alcatraz et deux zones effrayantes. Bonus, ne ratez pas les nuits des 28, 29 et 31 octobre. Le parc propose de découvrir le Zombie Circus avant de terminer la fête par un grand feu d’artifices. Enfin, que les enfants se rassurent, pour les plus petits, le parc met en place un patch “anti-trouille” pour signaler aux comédiens présents de pas effrayer les enfants qui l’arborent. > À Walibi Rhône-Alpes (1h de Lyon) / De 24 à 30 € / www.walibi.fr

ÉVÉNEMENTS

TEXTE : ALICE FORGES

13 OCT. 18

& 14

OCT. 18

LE RAID DU CASTOR

AQUEUX / Rongé par l’impatience, vous n’attendez plus que lui... Le raid du castor propose cette année cinq courses différentes pour les aventuriers d’eau douce, à partir de 12 ans. On sort du terrier, on se secoue les poils, et on file dans l’eau ! Il ne vous sera pas demandé de tailler votre canoë avec vos incisives. En revanche, il vous faudra faire preuve d’endurance et d’adaptation aux différentes activités du raid du castor ! Bike and run, course d’orientation, VTT, et bien sûr canoë ou dragon boat, à vous de déterminer le circuit disponible en plusieurs tailles (du XS au XL) afin que vous vous y sentiez comme un rongeur dans l’eau. Vous concourez en binôme ; aussi, tâchez de trouver un copain qui sait montrer les dents pour faire fuir l’adversaire (pour la queue plate servant de gouvernail, on repassera). À noter : le certificat médical obligatoire pour les épreuves chronométrées (parce que, pour rappel, vous êtes humain et non de la famille des “castoridae”). > Au Grand Parc de Miribel-Jonage (15 min de Lyon) / Samedi : raids XS et S, dimanche : raids M, L et XL / 19 € par binôme. Majoration de 8 € si inscription après le 8 octobre www.raid-castor.asul-aviron.com

20 OCT. 18

GLORY 60 KICKBOXING

BAGARRE / Le Palais des Sports de Gerland accueille pour la seconde fois la crème des kickboxeurs. Attention, ce n’est pas doux pour autant. Forte de son succès de l’année passée, la première ligue internationale de kickboxing revient à Lyon en proposant cette nouvelle soirée de coups de poings et de pieds. Si vous aimez la sueur, les muscles et la bagarre arbitrée, réservez vos places. Le combat le plus attendu sera certainement celui opposant l’Arménien Grigorian à notre Frenchie Doumbé, pour le titre de champion du monde -77 kg. On verra également le Lyonnais Ezbiri, poids plume -65 kg, combattre un autre français mais habitant la Thaïlande : Pinto. Cocorico ! Message important à la jeunesse : les moins de 16 ans ne sont pas acceptés sans adulte accompagnateur. > Au Palais des Sports de Gerland / (Lyon 7e) / Dès 17h / De 27 à 127 € www.glorykickboxing.com

22 SPOT / Octobre 18

19 OCT. 18

& 20

OCT. 18

NUIT SEIGNEUR DES ANNEAUX

PRÉCIEUX / Pour sa dixième édition, le Festival Lumière ne déroge pas à la règle et maintient sa désormais célèbre nuit de cinéma. Année anniversaire oblige, les organisateurs ont opté pour la trilogie du Seigneur des Anneaux, l’un des cartons de ces vingt dernières années (oui, le premier opus est sorti en 2001). Une nuit à suivre les aventures des semihommes aux pieds poilus de la Comté à la Montagne du Destin. Voilà un programme qui permettra à toute une génération de jeunes spectateurs de revivre cette épopée comme il se doit, sur grand écran. Comme dirait un grand sage : vous ne partirez pas ! > À la Halle Tony Garnier (Lyon 7e) À partir de 19h / 13 à 15 € www.festival-lumiere.org

20 OCT. 18

& 21

OCT. 18

GEEK / Non, les geeks ne passent pas leurs journées seuls en pyjama, manette en main, la part de pizza de la veille posée à côté du café du matin. Ils sont actifs et organisent même des événements plutôt fun. En témoigne le Gamin’Gône, deuxième édition. Les inconditionnels du jeu vidéo ont déjà noté la date : le Gamin’Gône revient. 500 m2 attendent les experts du clic pour exposer le meilleur de l’animation vidéo ludique. Au programme : freeplay console et arcade, conférences, quizz et bien d’autres animations. YouTubeurs et invités spéciaux seront de la partie : Carrhotus, Elwynn et Toax, Yunatahel ou encore SKX. Le Gamin’Gône, c’est aussi un tournoi Hearthstone qui rassemble 64 joueurs s’affrontant pour le cashprize de 2000 euros évidemment, mais aussi pour le plaisir de jouer ensemble. Les geeks ont leur période de sociabilité, qu’on se le dise. Lâchez donc les écrans de votre salon, et venez poser votre nez devant ceux du Gamin’Gône. Le réseau n’est pas que virtuel ! > À Supinfo (Lyon 8e) / 3 € la journée, 5 € le week-end, 30 € pour le tournoi Hearthstone / www.G2L2corp.com

21 OCT. 18

SALON INTERNATIONAL DU DISQUE

DIGGER / Ils existent encore, les amoureux des bons vieux CD et des vinyles... Ils seront tous au salon international du disque. Les disques... Ceux dont on manipule délicatement les pochettes, ceux qu’on contemple avec envie, ceux qu’on a hâte de faire tourner ou de ranger sur les étagères, par ordre alphabétique. Nombreux sont les amateurs de musique qui préfèrent, à la dématérialisation, enclencher le bouton “play” d’un lecteur ou mettre en marche le tourne-disque. On verra, arpentant les allées, l’aventurier sexagénaire en quête de sa jeunesse, le dénicheur de trésors à la recherche de la perle rare, l’adolescent post-hipster tombé dans l’addiction au vintage. Rock, pop, reggae, jazz ou rap, qu’importe le style : vous trouverez forcément votre bonheur. > À l’Espace Tête d’Or (Villeurbanne) / 4 €

GAMIN’GÔNES

25 OCT. 18

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OCT. 18

SALON DES VIGNERONS INDÉPENDANTS

HIPS / Qui dit automne, dit vendanges, dit vin, dit salon des vignerons. Le rendez-vous des amateurs de bon vin se déroulera à la Halle Tony Garnier. Faites de la place dans votre voiture pour empiler les cartons ! Cinq jours entiers pour déguster, découvrir, tomber amoureux d’une belle robe, être charmé par un parfum, faire l’infidèle ou se rendre à ses premières amours. Pourvu qu’on ait l’ivresse, le flacon importe tout de même ! La bouteille, c’est un art. 545 exposants proposeront leurs meilleurs breuvages. Au vu du nombre de stands, soyez sélectif et préparez votre venue, au risque de vous retrouver errant dans un labyrinthe sans fin de dégustations diverses, duquel vous sortirez certes vivant, mais possiblement mal en point. Vins ronds, épicés, liquoreux ou secs... Tous les goûts sont dans la vigne... et dans ce salon, dont 70 000 visiteurs ont foulé les allées l’an passé. En serez-vous cette année ? > À la Halle Tony Garnier (Lyon 7e) / De 3 à 6 € www.vigneron-independant.com

28 OCT. 18

LILY VS ALL STARS

IMPRO / La ligue d’improvisation lyonnaise, la Lily, se mesure à une équipe spéciale conduite par Cécile Giroud pour cette reprise de saison. Et vous êtes invités à participer ! Les matchs d’impro reviennent sur les planches... Entre théâtre et performance, ces affrontements verbaux sont l’occasion de juger de la finesse d’esprit et de l’imagination des acteurs ! Les thèmes sont déterminés par un arbitre, puis les joueurs ne disposent que de 20 secondes pour créer une situation dans laquelle ils devront évoluer. Le public, par la suite, les évalue. Prêts à voter ? La Lily se mesurera aux All Stars, une équipe composée pour l’occasion par Cécile Giroud, avec des pointures de l’impro : Gérémy Crédeville, Tom Villa, Arnaud Joyet ou encore Yann Stotz. Rires et surprises en perspective ! > Au Transbordeur (Villeurbanne) / De 19,80 à 24 € www.transbordeur.fr.

Octobre 18 / SPOT 23

TEXTE : ALICE FORGES

31 OCT. 18

> 04

NOV. 18

EQUITA LONGINES

HUE DADA / Un salon à s’en décoiffer la crinière : Equita-Longines 2018, c’est un espace faisant deux fois la taille de la place Bellecour, entièrement dédié au cheval. Allez, hue, on y va ! Ils seront partout, dans tous les coins : à poils courts, à pattes longues, à petites dents ou à larges sabots. On parle bien des chevaux. Shetlands et pur-sangs arabes se toiseront mutuellement, les Comtois se mesureront aux Ibériques lors de parades... Le public amateur d’équidés pourra assister à de grands concours nationaux et internationaux de jumping ou de dressage avec les meilleurs cavaliers de la planète. Se tiendra également une compétition d’attelage à quatre, qui requiert une grande dextérité ! Parmi les spectacles, ne pas manquer le gala de la Garde Républicaine, invitée d’honneur de cette édition. En selle ! > À Eurexpo (30 min. de Lyon) / De 17 à 21 €, pass 5 jours : 60 € / www.equita-longines-lyon.fr

03 NOV. 18

LYON URBAN TRAIL BY NIGHT

COSTAUD / Si vous n’en êtes pas, vous les verrez passer, les petites lucioles lyonnaises, à fond de train dans les rues. 7 000 coureurs sont attendus pour la 5e édition du Lyon Urban Trail by night. Il en faut du courage pour chausser les baskets et avaler les kilomètres en pleine nuit ! Et ça monte, et ça descend : c’est le principe du trail, ne l’oublions pas. Bref, pas forcément une course pour les sportifs du dimanche. Plusieurs parcours sont proposés : le 26 kilomètres pour les plus téméraires (et âgés de plus de vingt ans), le 14 km avec tout de même 500m de dénivelé positif, et les 8 km pour les amateurs désireux de se tester. Quand bien même votre corps serait en souffrance, la beauté de Lyon à la nuit tombée sera déjà une belle récompense de tous vos efforts. Le départ se fera du Théâtre antique de Fourvière. Et puis, consolation finale et non des moindres : le mâchon lyonnais qui vous attendra à l’arrivée. Voilà une belle motivation, non ? > Départ du théâtre gallo-romain de Fourvière (Lyon 5e) / De 13 à 32 € / www.lutbynight.com

24 SPOT / Octobre 18

03 NOV. 18

& 04

SOUS LES PAVÉS, LA VIGNE

NOV. 18

GLOUGLOU / Jolie bouteille, sacrée bouteille... mais de vin nature ! Nourriturfu et le premier pure-player lyonnais Rue89Lyon s’associent à nouveau pour un week-end autour des vins bios et naturels. Libations pour le sain raisin sur l’autel de la biodynamie. C’est un salon presque comme les autres : on déguste, on apprécie, on achète. Vins d’Alsace, de Savoie, du Beaujolais, mais aussi de l’étranger comme l’Italie ou la Bulgarie... Tous les producteurs ont en commun l’amour du terroir et le refus des pesticides, engrais, produits de synthèse. Chez les soixante exposants, c’est nature ! On y boit du vin... mais on nourrit également sa culture. Au programme, un débat sur les cépages modestes ou interdits, des auteurs en dédicace... Les vignerons font de la résistance ! La rébellion a bon goût ! Le vin naturel devient le symbole d’une réflexion sur les choix de consommation. Une philosophie des bons produits, de la terre, à adopter sans modération. > Au Palais de la Bourse (Lyon 2e) / 10 € www.rue89lyon.fr

DESTINATION

TEXTE : JÉRÉMY TRONC

LES COULMES (VERCORS)

L’îLE AÉRIENNE

Les Coulmes : une agence publicitaire n’aurait pas trouvé meilleur nom pour promouvoir cette partie méconnue du Vercors. On peut le voir comme un mot-valise formé avec cool et calme, deux adjectifs qui qualifieront parfaitement votre séjour ici, entre forêt vénérable, sentiers séculaires, hautes falaises (pour les grimpeurs), grottes admirables, auberges typiques et petits villages apportant de la vie aux frontières de ce quasi-désert humain. Vous voilà prévenu…

ans les premières minutes du film Une hirondelle a fait le printemps de Christian Carion, des vues aériennes se succèdent : une route taillée à même la falaise, un torrent impétueux aux eaux cristallines, une magnifique forêt parsemée de clairières à l’herbe bien verte… Ces scènes de paysages édéniques ont toutes été tournées dans les Coulmes, comme d’autres séquences racontant l’aventure de Sandrine (Mathilde Seigner), informaticienne stressée quittant Paris pour le Vercors afin d’atteindre la plénitude. Bonne décision, car si on vient dans les Coulmes, c’est bien pour y vivre ce que l’héroïne recherche : la paix, la sérénité, le ressourcement dans des paysages sauvages et préservés, d’une diversité étonnante, entre 750 et 1475 m d’altitude. Falaises, gorges et grottes, plateaux, cirques, et lapiaz constituent un magnifique terrain à explorer, quasi-désert. Les seuls petits foyers de population

26 SPOT / Octobre 18

sont concentrés dans les villages périphériques de Rencurel, Malleval et Presles (et moindrement dans les hameaux du Faz et du Charmeil). Aujourd’hui, la population totale « ne suffirait pas à remplir une rame de TGV » selon Patrick Ollivier-Elliot, auteur de l’excellent livre Vercors, Safari-Patrimoine. Cette « île aérienne » écrit-il est caractérisée par « des accès impossibles et une absence quasi totale d’eau ». Pourtant la forêt des Coulmes est une des plus arrosées mais tout ce qui tombe disparaît aussitôt dans un sol grignoté par l’érosion karstique. On la retrouvera quelques jours plus tard dans la rivière souterraine qui parcourt la Grotte de Choranche. Du coup, les rares habitants des Coulmes ont de tout temps dû capter l’eau des toitures pour l’envoyer dans des citernes dont les vestiges sont encore visibles. En vous baladant, ouvrez l’œil et surtout, n’oubliez pas votre gourde…

GRIMPER, ROULER, MARCHER

Qu’il est agréable et ressourçant d’arpenter à VTT ou à pied cette majestueuse forêt vallonnée de feuillus. Une forte mobilisation des acteurs locaux a permis aux Coulmes de devenir une base labellisée par la Fédération française de cyclisme. La base VTT Royans-Coulmes propose ainsi 36 circuits de tous niveaux totalisant environ 220 km de parcours balisés et classés par difficulté, du vert au noir. Les Coulmes, et surtout Presles, un de ses trois principaux villages, jouissent aussi d’une réputation internationale grâce à leurs falaises devenues haut-lieu de l’escalade : environ 200 voies sont équipées, réparties en six secteurs le long des 5 km de rochers. Des voies de tous niveaux pour les amoureux de la grimpe, de 200 à 250 mètres de hauteur !

GROTTE DE CHORANCHE

On imagine la tête des spéléologues, quand, au début du XXe siècle, ils découvrent la grotte de Choranche avec ses stalactites fistuleuses par milliers, sa rivière souterraine, ses salles de plus de 30 mètres de diamètre, ses lacs… Sans le savoir, ils viennent de tomber sur une des plus belles grottes de France, aménagée depuis. La visite se fait accompagné d’un guide au fil des eaux de la rivière souterraine. Des éclairages dynamiques valorisent les richesses jusqu’à la salle de la cathédrale et son spectacle son et lumière. La grotte accueille aussi un bien curieux animal : le protée, le plus grand prédateur de l'univers souterrain. Aveugle, dépigmenté, capable de jeûner plusieurs mois à la suite, il peut vivre jusqu'à 80 ans !

GÎTE DES RIMETS

Ancienne ferme du Vercors reconstruite après-guerre, le gîte des Rimets a été entièrement rénové en 1994. Le chaland appréciera son cachet autant que son confort au standard moderne. La bâtisse, entourée de 5 hectares de prairie et de forêt, se situe dans un cadre magnifique et reposant. Le gîte propose un espace détente avec jeux de société, cheminée, bar, salon et salle à manger. Les repas sont faits-maison, cuisinés par Pierre avec des produits locaux et de saison. Une excellente cuisine de terroir, recherchée et généreuse. Les petits plus du gîte : une bibliothèque de montagne et tous publics, une station de lavage pour les vélos et des box pour les chevaux. Bref un paradis pour les randonneurs de tous poils et les grimpeurs. © Gîte des Rimets

Lacs et fistuleuses composent le paysage de la grotte.

VALCHEVRIÈRE LE RÉSISTANT

Il n’est pas tout à fait situé dans les Coulmes, mais en périphérie, à moins de 5km du Col de Romeyère. Le hameau de Valchevrière vaut cependant le détour pour l’émotion vive et tenace qu’il laisse aux visiteurs. Il est un des symboles de l’héroïsme des Résistants français pendant la Seconde Guerre mondiale. Peu habité pendant le conflit, Valchevrière servait de camp aux maquisards commandés par le lieutenant Chabal. C'est lors de l'attaque allemande des 22 et 23 juillet 1944 que ce village fut détruit. Postés sur le belvédère dominant le village, le lieutenant Chabal et ses hommes se sont sacrifiés pour retarder l'avance ennemie et sont morts les armes à la main. Les maisons furent ensuite incendiées. Dans cet écrin de verdure, isolé et accessible seulement par de petits sentiers, on peut voir aujourd’hui des témoignages de la dureté des combats : des murs de maison détruits, des pierres à nu et noircies, des poutres calcinées et au bas du village, la chapelle, épargnée par les Allemands…

PRATIQUE > DE GRENOBLE : 1 heure par A49 > GROTTE DE CHORANCHE : www.grottes-de-choranche.com / 04 76 36 09 88 / Attention, selon la météo, la grotte peut être inaccessible. > GÎTE DES RIMETS : 752 route des Rimets à Rencurel / 04 57 33 12 35 www.gite-vercors-rimets.fr > SITE DE VALCHEVRIÈRE : S’y rendre : de Rencurel, emprunter le D531 direction Villard-de-Lans et s’arrêter au pont de Valchevrière. Emprunter le chemin de randonnée indiqué (7,5 km, D+ 360 m). Autre accès plus facile possible mais trajet plus long. > GRIMPER, ROULER, MARCHER : www.vercors-gtv.com Escalade : www.grimper.com/site-escalade-presles > SITE TOURISTIQUE : www/tourisme.saintmarcellin-vercors-isere.fr > AUTRE HÉBERGEMENT : À Presles. Gîte entre Ciel et pierres, tenu par un guide de montagne. Accueil et vue exceptionnels, nombreux types d’hébergement (gîte, cabanes, chambre d’hôtes) et salle de bloc !

Octobre 18 / SPOT 27

CARNET D’ADRESSES TEXTE : JÉRÉMY CHAUCHE

SPOT A TESTÉ POUR VOUS ! *****

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(TROP) PLEIN DE SENSATIONS / Un lundi, 22h25. La nuit est calme et pourtant, on se dit qu’il est trop tôt pour terminer la soirée. Là, vient l’idée lumineuse : tromper l’ennui au ciné pour tester la dernière salle du cinéma Pathé Bellecour équipée en 4DX. Un chiffre et deux lettres comme autant de promesses d’en prendre plein les sens. L’objectif est de faire ressentir le film à grand renforts de fauteuils montés sur verins, de ventilateurs, de projection d’eau, de flashs lumineux. Mon choix se porte sur En Eaux troubles, un sous-sous-sous Dents de la mer avec Jason Statham. Je n’attendais rien du scénario (et heureusement), je voulais de l’action pour tester le dispositif. Et j’ai plutôt été servi ! Les premiers mouvements du siège surprennent, puis on s’y fait. L’action du film se passant majoritairement sur et sous l’eau, j’ai trouvé les mouvements lents du fauteuils très immersifs. Beaucoup moins agréable quand l’action s’accélère, j’ai un peu eu l’impression d’être assis dans un shaker ou de me faire masser vivement (il y a aussi des mouvements dans le dossier). Les scènes avec un hélicoptère sont elles aussi efficaces, les ventilateurs nous propulsent au milieu des acteurs. Lors des coups de feu, les petites soufflettes du dossier nous rappellent les balles qui fusent. Au premier plongeon du héros musculeux arrive le premier jet d’eau face à moi. Plus gadget qu’autre chose, l’option est d’ailleurs désactivable. Au bout de deux heures de film, je n’ai pas eu le temps de somnoler. Pourtant la litanie d’En Eaux troubles aurait pu (dû ?) m’assommer. C’est déjà ça. Mais à 20,10 € la séance, ça reste cher pour un tour de manège. Plutôt réservé aux amateurs de sensations. À tester sur un film d’horreur par exemple. Moi, je ne pouvais pas, je craignais de m’évanouir au moindre screamer. > Dans les cinémas Pathé Bellecour et Carré de Soie / Tarifs : 20,10 €.

POSE TON GÔNE

« LE BRUNCH BIO TIENT LARGEMENT SA PROMESSE »

28 SPOT / Octobre 18

BRUNCH / Un dimanche de septembre. Il fait beau et l’envie de profiter de ce temps pour bruncher et, par la même occasion, faire découvrir ce sommet de l’activité dominicale aux enfants se fait ressentir. Cela tombe bien, le Mob Hôtel (Lyon 2e) organise “Pose ton gône” chaque dimanche. Le principe : un animateur s’occupe des enfants (dès 4 ans) pendant que les adultes profitent du buffet. Les gônes étant encore un peu jeunes, ils se sont attablés avec nous. Du côté des assiettes, le brunch bio tient largement sa promesse : viennoiseries croustillantes, charcuterie goûteuse, fruits frais, salades, fromages… Bref, un brunch digne de ce nom. En plus, on a le droit à une pizza ou un plat en plus du buffet. Une fois le repas des enfants avalé, direction la salle d’animations. Et là, c’est le drame. L’animateur habituel est remplacé. Malheureusement ce dimanche, la remplaçante n’est pas à la hauteur : prénoms des enfants non retenus, verres mélangés (coucou les microbes), certains jeux sans piles (évidemment celui que les enfants avaient choisi) ou encore chaise cassée au milieu du chemin. Pas de bol pour cette fois mais on ressort déçu par cet aspect surtout à 20 € par enfant (30 € par adulte). Certains diront que c’est le prix de la tranquillité. Pas nous. > Au Mob Hotel (Lyon 2e) / Les dimanches de 11h à 15h / 20 € par enfant - 30 € par adulte.

ANAHERA

Un festival de saveurs asiatiques lors de notre passage. ÂŠ JC

PAUSE GOURMANDE / Le brouhaha de la ville vous oppresse ? On a trouvĂŠ lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠvasion idĂŠale. Elle se trouve, une fois de plus, du cĂ´tĂŠ du quartier de la GuillotiĂ¨re. Avec sa dĂŠco rĂŠtro vintage et ses plantes partout, ce nouveau coffee shop est un oasis urbain salvateur pour prendre le temps de respirer. Ici, on peut prendre un cafĂŠ, dĂŠjeuner, bruncher ou bien acheter un bijou, de la papeterie, des plantes et mĂŞme prendre un cours de cuisine ! Je suis passĂŠ un midi pour tester leur lunchbox vĂŠgĂŠtarienne Ă 10 â&#x201A;Ź (11 â&#x201A;Ź pour la version avec viande). En ouvrant la boĂŽte, je suis tombĂŠ sur un sĂŠduisant mĂŠlange dâ&#x20AC;&#x2122;aubergines et carottes Ă lâ&#x20AC;&#x2122;asiatique, accompagnĂŠ de gingembre confit, dâ&#x20AC;&#x2122;haricots rouges, de pourpier et de riz aux algues et au sĂŠsame. Câ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtait le festival des saveurs dans ma bouche ! AprĂ¨s Ă§a, je termine par un cafĂŠ au piston et par un cookie au beurre de cacahuĂ¨te. Le paradis, quoi. Je serais bien restĂŠ pour bouquiner lâ&#x20AC;&#x2122;un des livres tirĂŠs de la bibliothĂ¨que de la patronne mais trop tard. Il fallait rentrer. Je reviendrai pour un cafĂŠ, un dĂŠjeuner ou, pourquoi pas, bruncher. >â&#x20AC;&#x2C6;â&#x20AC;&#x2C6;Anaheraâ&#x20AC;&#x2C6;/â&#x20AC;&#x2C6;22â&#x20AC;&#x2C6;avenueâ&#x20AC;&#x2C6;Jeanâ&#x20AC;&#x2C6;JaurĂ¨sâ&#x20AC;&#x2C6;(Lyonâ&#x20AC;&#x2C6;7e)â&#x20AC;&#x2C6;/â&#x20AC;&#x2C6;Duâ&#x20AC;&#x2C6;lundiâ&#x20AC;&#x2C6;auâ&#x20AC;&#x2C6;vendrediâ&#x20AC;&#x2C6;de 8h30â&#x20AC;&#x2C6;Ă â&#x20AC;&#x2C6;19hâ&#x20AC;&#x2C6;etâ&#x20AC;&#x2C6;leâ&#x20AC;&#x2C6;samediâ&#x20AC;&#x2C6;dĂ¨sâ&#x20AC;&#x2C6;10hâ&#x20AC;&#x2C6;/â&#x20AC;&#x2C6;Anaheraâ&#x20AC;&#x2C6;-â&#x20AC;&#x2C6;Oasisâ&#x20AC;&#x2C6;urbaineâ&#x20AC;&#x2C6;surâ&#x20AC;&#x2C6;Facebook.

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CUILLERON

LE LYON DE... GRÉGORY

Ton monument lyonnais préféré ?

Sans aucune hésitation, je vote pour le Théâtre antique de Fourvière (Lyon 5e). Tout petit déjà, j’y allais avec mon grand-père, j’escaladais les marches, j’usais mes fonds de culotte là-bas. Encore aujourd’hui, je repasse par le Théâtre très souvent. C’est une sorte de respiration.

Un resto en amoureux ?

Le restaurant en amoureux, c’est toujours un choix délicat où il faut trouver un juste milieu entre la cuisine et le cadre. Plein de choix me viennent en tête mais j’opterais pour Les Loges, le restaurant où officie le chef étoilé Anthony Bonnet dans l’hôtel La Cour des Loges (Lyon 5e). Manger dans la grande cour est super romantique.

Soirée improvisée ? Quel est votre plan-de-secours-qui-marche-à-tousles-coups ?

Je commencerais par boire un verre dans les jardins du Rosaire (2) (Lyon 5e). Je sais, je suis un amoureux de Fourvière. Mon rêve caché est de devenir maire du 5e arrondissement. Grand amateur de cocktails, je passerais en déguster un au Jockey (Lyon 1er), le bar secret imaginé par Marc Bonneton au dessus de L’Antiquaire. J’irais éponger tout ça avec une bonne choucroute du côté

PROCHAIN NUMÉRO.

Boris Tavernier. Il avait lancé le bar De l’autre côté du pont (Lyon 7e) il y a quelques années mais je veux surtout mettre un coup de projecteur sur l’association Vrac, qu’il a créée et qui permet de rendre les produits bio accessibles aux quartiers les plus défavorisés grâce à des colis de produits en vrac.

Votre expression / mot lyonnais(e) préféré(e) ?

Ce n’est pas vraiment un mot mais plutôt un dicton tiré du livre La Plaisante Sagesse lyonnaise de Justin Godart. Il dit : « quand on rend visite à quelqu’un, on lui fait toujours plaisir. Si ce n’est pas en arrivant, c’est en repartant ».

On part en balade, vous m’emmenez où ?

Un grand classique : l’Île Barbe (Lyon 9e). J’ai travaillé à l’Auberge de l’Île et j’adorais m’y rendre à vélo en longeant les quais de Saône. Et puis, on n’oublie pas, avant de poser le pied sur l’île, de prendre une pâtisserie chez Jocteur (Lyon 9e).

Quand vous quittez Lyon, où allezvous ?

J’adore aller faire des balades du côté du col de la Luère, près de Craponne. Un lieu idéal pour se ressourcer mais aussi ramasser des châtaignes et cueillir des champignons.

Où te retrouver sur le web et dans la vraie vie ?

Sur le web, vous pouvez me retrouver sur mon site gregorycuilleron.fr ou sur Instagram (@gregcuilleron) où je sévis pas mal. Dans la vraie vie, il y a mes restaurants 5 Mains et Le Comptoir Cécil (Lyon 2e) ou les livres de recettes comme Qu’est-ce qu’on mange ce soir ? qui vient d’être publié chez Hachette Cuisine.

Pour oublier la tristesse de Novembre, on se fait plaisir. Exit le cocooning, la rédaction est partie à la recherche des meilleurs restaurants pour les amateurs de viande.

NOVEMBRE 2018 N°96 - Sortie le 7 novembre

Un(e) Lyonnais(e) qui gagne à être connu(e) ?

TENDANCE CARNÉE

30 SPOT / Octobre 18

100% pur sucre, voire pure praline je dirais. Plus lyonnais que moi, c’est difficile.

Je suis fan de Terreaux Bricolage (Lyon 1er). J’adore cette petite boutique de la Presqu’île où les vendeurs sont de bons conseils et me donnent de bonnes idées. Je passe là-bas quasiment chaque semaine.

Lyonnais pur sucre ou importé ?

Votre boutique secrète dont vous allez quand même nous dire un mot ?

Chaque mois, un•e Lyonnais•e se prête au jeu de l’interview pour nous parler de ses bons plans et ses coups de cœur. Pour ce numéro d’octobre, c’est au tour de Grégory Cuilleron. Le médiatique chef lyonnais nous parle du Lyon qu’il aime à l’occasion de la sortie de son livre Qu’est-ce qu’on mange ce soir ? (1)

de la Brasserie Georges (3) (Lyon 2e). Enfin, s’il me reste un peu d’énergie, je terminerais par un dernier verre au Passage (Lyon 1er).

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TEXTE : JÉRÉMY CHAUCHE

Fluorite - 15 x 7 cm - Filon du Figuier, mine de Fontssante, Var - Coll. A. Martaud - Photo : J. Lebocey – Pierres taillées : photo : © Jeffrey Scovil

Lendemain d'halloween

H I P P O D R O M E LYO N - C A R R É D E S O I E J E U D I 1 E R N OV E M B R E 2 0 1 8 - 1 5 H 0 0

e r t s e u q é e cl a t c e e Sp r u t r e v u o en

8 COURSES DE PUR-SANG DÉFI DE L’ARAIGNÉE BONBONS DE SORCIER MAQUILLAGE TERRIFIANT PARCOURS DE L’ÉPOUVANTE BARBE À PAPA DE L’HORREUR TARIFS

ADULTES 10 €, ETUDIANTS 5 €, PMR 3 €. GRATUIT POUR LES LICENCIÉS FFE & LES MOINS DE 18 ANS.

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