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Notre message à Emmanuel Macron LE RETRAIT DE LA REFORME N’EST PAS NEGOCIABLE !

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Coup de force au Sénat !

Après avoir décidé ensemble de limiter le débat en activant l’article 47-1 de la constitution qui a conduit à ce que le texte soit transmis au Sénat sans vote à l’Assemblée Nationale, après le refus du Président de la République de recevoir les organisations syndicales qui ont organisé de manière exemplaire la mobilisation sociale, le débat au Sénat vient de bafouer à nouveau notre démocratie!

« Je dénonce fermement le vote bloqué décidé par le gouvernement et la droite sénatoriale. C’est un coup de force insupportable autant qu’un aveu de faiblesse qui montre le refus des partisans de cette réforme de mener le débat dans des conditions démocratiques ».

Fabien Roussel

Eliane Assassi et tous les sénateurs et sénatrices communistes, ont montré, jour et nuit au cours de l’examen du texte, leur totale détermination à combattre cette réforme et à faire respecter la démocratie et le rôle indispensable des parlementaires de la Haute assemblée.

Toutes et tous ensemble pour le retrait

Le 7 mars, nous avons été 3,5 millions de manifestants et de grévistes de nombreux secteurs à envoyer un message au Président de la République : le retrait de la réforme n’est pas négociable!

Amplifions les mobilisations prochaines et interpellons toutes et tous les députés qui n’ont pas dit clairement leur opposition à la réforme !■ générale adjointe de la surveillance et de la planification en santé publique, Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec ; membre du Global Network for Health in All Policies nous a exposé Santé dans toutes les politiques : l’expérience québécoise d’actions interministérielles de la politique gouvernementale de prévention en santé 2015-2025.

Cette première séance plénière de l’année 2023 a pris ouverture, par la voix grave et solennelle du Président de la région, en rendant hommage à Agnès LASSALLE, professeure décédée dans des circonstances tragiques et à Robert HÉBRAS, dernier survivant du massacre d’Oradour-sur-Glane.

L’ensemble de l’assemblée a observé une minute de silence.

19 délibérations ont été votées lors de cette séance plénière largement consacrée à la présentation de la feuille de route régionale santé 2023-2028. Auxquels s’ajoutent 5 motions, 2 vœux, 3 questions orales et 7 amendements présentés à l’initiative des différents groupes politiques.

La feuille de route Santé, construite autour "One Health - Une seule santé", a été votée à l’unanimité par les élu.e.s régionaux. Un seul petit bémol réside pour notre groupe, le manque de prise en compte de la santé mentale.

Une seule santé (One Health) : enjeux et actions

Ensuite, Gilles BŒUF, biologiste et spécialiste de la biodiversité, il a été président du Muséum national d’histoire naturelle et professeur invité au Collège de France, enseignant à Sorbonne Université, il est conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine, en charge du programme « One Health », nous a parlé du lien du corps humain avec son environnement immédiat, la nature et la vie des espèces.

Et enfin, Denis MALVY, Professeur des Universités, praticien hospitalier infectiologue responsable de l’unité des maladies tropicales au CHU de Bordeaux, chercheur au Centre Bordeaux Population Health, membre du conseil scientifique national Covid-19 d’avril 2020 à juillet 2022 et membre du comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (COVARS) depuis octobre 2022, a conclu ces interventions d’experts en mettant l’accent sur les millions de virus qui entament nos vies et auxquels nous devons faire face.

Lors de cette présentation, des militantes et militants du mouvement « Extinction Rebellion » ont fait irruption dans l’assemblée afin de protester contre la LGV Bordeaux-Toulouse et dénoncer l’artificialisation démesurée de grands projets comme GPSO, les méga-bassines…

Le principe est d’intégrer simultanément les enjeux de santé humaine, animale et environnementale autour de trois priorités :

- Favoriser l’accès aux soins et aux soignants sur tous les territoires

- Pérenniser le rôle de la Région NouvelleAquitaine en matière d’innovation en santé

- Faire de la Nouvelle-Aquitaine un territoire de bonne santé.

Cette présentation a été animée par la présentation et le regard des experts suivie d’un temps d’échanges.

« Santé et « Une seule santé » (One Health) dans toutes les politiques : défis, explications, actions en collectivité locale

La première intervenante Sylvie POIRIER, Directrice

Le Rassemblement National n’a pas manqué de cette occasion pour vociférer et informer qu’il demanderait à Gérald Darmanin la dissolution de ce groupuscule d’extrême gauche et en leur donnant le nom de Khmers verts!!!

La séance a été interrompue.

Hommage

Alain BACHÉ, Président du groupe communiste, Conseiller régional délégué au développement des pratiques sportives, a d’abord souhaité, dans son propos introductif, s’exprimer en rendant hommage à la professeure, Agnès Lassalle, qui a été assassinée la semaine dernière et en présentant les condoléances à la famille.

Le Planning familial de

Bordeaux visé par un groupuscule d’extrême droite

Il a aussi rappelé, avec fermeté, qu’une nouvelle fois le planning familial de Bordeaux a été vandalisé par un groupuscule d’extrême droite. Que cela est insupportable et doit nous mobiliser.

Solidarité

Le groupe communiste remercie aussi la réactivité de notre collectivité qui s’est exprimée envers le peuple turc et syrien par le biais d’une subvention exceptionnelle de 100 000 € pour faire face dans l’immédiateté aux enjeux sanitaires.

La paix doit se faire entendre

Cette guerre en Ukraine a déjà broyé plus de 300 000 vies. Nous condamnons aussi bien l’entêtement agressif du pouvoir russe. Cela fait déjà un an que Poutine choisissait l’épreuve de force en déclenchant la guerre en Ukraine. Aujourd’hui, face au danger et au risque d’embrasement, les voix de la paix doivent se faire entendre.

Brutale, inutile et injuste !

Le groupe a rappelé l’entêtement du gouvernement dans sa volonté d’imposer sa réforme. Cette réforme est aussi brutale qu’inutile. Elle est imposée à l’encontre de l’expression démocratique citoyenne. Il rappelle aussi que celles qui subiront le plus cette réforme sont les femmes. C’est pourquoi, suite à l’appel de l’intersyndicale, nous vous invitons à faire grève et à manifester les journées des 7 et 8 mars, et davantage si nécessaire. Nous appelons l’ensemble des maires et Président de collectivité à fermer leurs mairies. Cet appel, nous voulons qu’il soit relayé, y compris dans notre collectivité.

Pendant ces propos, Alain Baché a été, à plusieurs reprises, interrompu par des invectives du Rassemblement National.

Faire de l’eau une source de solidarité ou pour une gestion publique et démocratique de la ressource en eau

L’eau essentielle à tout ce qui fait la vie ne doit pas être source de conflit entre les usages. Il y a besoin réellement que cette ressource reste publique et que l’ensemble des questions se traitent dans le cadre de la démocratie la plus transparente possible et n’excluant personne.

Un service public ferroviaire intégré et démocratisé

Par la voix de Frédéric MELLIER, Président de la commission Infrastructures, transports scolaires et interurbains, TER, intermodalité, fret, ports, aéroports, les péages ferroviaires posent, bien évidemment, la question de nos finances, de notre potentiel à proposer une offre ferroviaire de qualité. Mais il pose en grand la question du financement de notre réseau car en instaurant la règle d'or à SNCF Réseau, le président Macron et Elisabeth Borne, alors ministre des Transports, ont placé la société nationale gestionnaire du réseau dans la seringue. On peut donc s’étonner qu’on s’attaque au président de la SNCF, mais le président de la SNCF, il a un donneur d'ordres qui s'appelle le gouvernement et l'Etat et il met en œuvre ce qui lui a été demandé en 2018, lors de la réforme ferroviaire et c'est ça qui se passe.

L’accès des élèves aux transports scolaires qui connaît une véritable inégalité territoriale, qui fait qu’un enfant selon sa commune, son département, sa région a accès ou non à des transports gratuits.

Béatrice TARIOL a souhaité rappeler face au rapport qui nous est présenté qui acte une augmentation du prix des transports notre attachement du groupe à la gratuité de l’enseignement public, comme un outil fort de l’accès de tous à l’éducation. Ce principe fondamental de notre République n’a, d’une part jamais été achevé, et d’autre part a été mis à mal à bien des égards ces dernières années.

C’est le cas pour l’accès des élèves aux transports scolaires.

Il y a, à notre sens, une vraie rupture sur cette question et la libre administration des collectivités ne peut en être la seule explication.

Cela renvoie à la manière dont la République, l’État assurent de fait cette égalité en l’inscrivant dans la loi et en donnant les moyens aux collectivités pour la mettre en œuvre.

Cependant et malgré notre réticence, le contexte inflationniste, mais surtout le cadre législatif qui nous lient les mains, nous voterons pour.

En revanche, nous apprécions le geste en direction des familles les plus modestes, qui ne subiront aucune augmentation.■

Fabien Roussel

Heureux

De la présidentielle à la reconstruction de la gauche

Inconnu du grand public avant la présidentielle de 2022, Fabien Roussel est aujourd’hui l’une des personnalités de gauche préférées des Français.

Après le succès de son précédent livre, Ma France, heureuse, solidaire et digne, le secrétaire national du PCF tire les enseignements des scrutins présidentiels et législatifs et donne sa vision des défis que doivent relever la gauche et les communistes français.

Fabien Roussel fait entendre une voix singulière, nourrie par ses multiples rencontres avec cette France qui travaille, qui souffre autant qu’elle aspire au bonheur. Il affirme avec force l’urgence d’en finir avec la société du chômage, de retrouver une indépendance énergétique, de lutter contre le patriarcat, mais aussi d’écouter les Français, de combattre le poison de l’extrême droite, de convaincre les déçus de la gauche et tous ceux qui ont renoncé à voter.

Avec le franc-parler qu’on lui connaît désormais, Fabien Roussel n’évacue aucun sujet : le score décevant du premier tour de la présidentielle de 2022, les résultats des législatives, le « plafond de verre » que la gauche doit briser pour être majoritaire… « Je suis convaincu que tous nos efforts paieront. Les jours heureux sont devantnous.»

Fabien Roussel est secrétaire national du Parti communiste français, député du Nord, conseiller municipal de SaintAmand les-Eaux, et fut candidat à l’élection présidentielle de 2022.

Ce livre de 160 pages au format 14x21 cm paraitra le 16 mars au prix de vente public : 14,90 € TTC.■

Congrès de section

Section de Mont-de-Marsan : Mercredi 22 mars à 18 h (lieu à déterminer)

Congrès départemental

Samedi 25 et dimanche 26 mars à partir de 8 h.

Salle du Temps Libre - SAINT-PAUL-LES-DAX

Anoterdansvosagendas

Fête Huma de PERQUIE

Vendredi 28 et samedi 29 avril

Vendredi 28 avril à 18 h 30

Réunion publique, débat

« Cherté de l’électricité, du gaz, avenir de la planète, construire un service public de l’énergie décarbonnée en renationalisant EDF et Engie »

Samedi 29 avril à 10 h

Réunion publique, débat

« Pour de nouveaux jours heureux en faisant reculer les logiques capitalistes en rassemblant la large majorité de la population qui en est victime »■

49-3 AU 64-43 CAPITALISTE !

Se tiram totes, vai tombar. /Gaire de temps pòt pas durar./ Segur que tomba, tomba, tomba /Plan clinada es adejà. Traduction : Si nous tirons tous, il tombera/ Il ne peut pas durer longtemps/ Sûr qu'il tombera, tombera, tombera /Il doit déjà être bien pourri. Extrait de l'Estaca (Le pieu) de Lluis Llach (chanteur catalan antifranquiste né le 7 mai 1948 à Gérone). De nombreux candidats du parti présidentiel ont été battus parce qu’ils défendaient le recul de l’âge légal de départ en retraite, alors que le président de la République avait reconnu, au soir du 12 avril 2022, qu’il était «pleinement conscient que (son élection) ne vaudra pas soutien du projet (qu’il) porte…». Il avait ajouté, «et je le respecte». Le 25 avril 2019 c'était : «tant qu’on n’a pas réglé le problème du chômage dans notre pays, franchement ça serait assez hypocrite de décaler l’âge légal» de départ à la retraite. Il insistait : «quand aujourd’hui on est peu qualifié, quand on vit dans une région en difficulté industrielle, quand on est soi-même en difficulté, qu’on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans». Le ministre chargé des relations avec le Parlement a admis que les femmes seraient parmi les premières sacrifiées de cette opération. Pourquoi se renier à ce point, sinon pour mieux servir les ogres de la finance. La communication des milieux d'affaires incite les travailleurs à souscrire des plans d’épargne retraite, au profit des compagnies de banquesassurances. Le président du Conseil d’orientation des retraites (COR) rappelle régulièrement que le choix du gouvernement est lié au «programme de stabilité» qu’il a communiqué à la Commission de Bruxelles. Dans ce document, le pouvoir «s’engage à diminuer les dépenses publiques» ce qui veut dire «coupe sombre dans les dépenses sociales». Car, de l’argent, ils en trouvent énormément pour exonérer de cotisations sociales une partie du capital et ils vont en trouver pour augmenter d’un tiers le budget militaire. Le pouvoir et les affairistes ont la trouille de la colère populaire et l’argument du «blocage du pays» est la démonstration que ce ne sont pas les tenants du capital qui le font fonctionner, mais bien les travailleuses et travailleurs. Pourquoi leur refuser leur souveraineté sur leur travail et la production. Ce n’est pas la retraite à 64 ans et 43 annuités de cotisation qui serait en débat, mais le retour à 60 ans et 55 ans pour celles et ceux qui exercent des travaux pénibles, à taux plein comme entre autres depuis 1946 à EDF. Les progrès de la productivité du travail le permettent largement. L’enjeu des retraites pose les grandes questions du sens, du contenu, de l’utilité du travail, de ses conditions d’exercice et sa maîtrise par les travailleuses et travailleurs eux-mêmes. Le bras de fer en cours est bien une preuve de la lutte entre la classe des possédants et les travailleurs. Le pouvoir va jouer sur le pourrissement, la lassitude, la division. Autant de pièges dans lesquels il ne faut pas tomber. Raison de plus pour amplifier encore les mobilisations. Le gouvernement peut être battu. Au 6443, mettons un «49-3» populaire ! Dans les discussions autour de soi, réunions, débats, marches le soir dans les villes et les villages, tracts et prises de parole en préparation des grèves et manifestations qui ont démarré fort, il devient possible d’empêcher le coup de force des ogres de la finance. Hardits qu'em los Piquetarrocs ! (Hardis nous sommes les travailleurs!).■

Roger La Mougne

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