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réussie

Pour cela il a besoin de construire un parc de production électrique décarbonée avec une place pour le nucléaire non négligeable. Si des interrogations se sont exprimées dans l’auditoire, notamment sur la sécurité et sûreté nucléaire, Amar Bellal dans ses explications a démontré la nécessité de s’appuyer sur cette énergie qui est utile dans tous les domaines (santé, industrie, besoins domestiques…) du fait de sa sécurité et également d’êtreuneénergienonpolluante.

Néanmoins pour éviter tout accident (le risque zéro n’existant malheureusement pas), il y a besoin d’avoirunefilièreénergétique100%publique. La soirée s’est terminée autour d’un moment convivialfortementapprécié.

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Le débat du samedi avait pour thème « Pour de nouveaux heureux en faisant reculer les logiques capitalistes avec l’objectif de rassembler une large majorité ». Le débat a été animé par Amar

Bellal, Christian Duprat, de la section du BasArmagnac et Alain Baché, secrétaire départemental du PCF à partir d’éléments qui ont été discutés et adoptés au dernier congrès du PCF. Les publications du PCF, notamment la revue Progressistes, permettent d’avoir une analyse approfondie de la société, en faisant le lien entre science et travail, environnement et travail, c’est ce qu’a démontré AmarBellalquienestlerédacteurenChef. Ces problématiques ont été également abordées lors de la dernière présidentielle par Fabien Roussel. Les divers échanges qui ont eu lieu ont montré la nécessité de réindustrialiser notre pays, de dégager de nouveaux financements pour former les futures générations, mais aussi des ingénieurs pour porter les nouveaux progrès technologiques. D’autres aspects ont été abordés comme la nécessité de retrouver des services publics plus et mieux structurés, comme par exemple pour la filière ferroviaire, pour le secteur bancaire avec un pôle public national. Et également affirmer notre indépendance sur le secteur pharmaceutique en produisant en France. Pour y parvenir, il y a besoin d’une ambition de rassemblement majoritaire avec l’axe principal qui est la question démocratique.

La journée s’est poursuivie par un excellent repas réunionnais. Tous les camarades et amis présents s’accordant à reconnaitre l’excellent contenu de cette nouvelle fête de l’Huma que ce soit d’un pointdevuepolitique,festifetculinaire. Durant ce week-end, 4 adhésions au PCF ont été réalisées, 600 € reversés au journal l’Humanité, de nombreux livres vendusàlalibrairie.

Rendez-vous l’année prochaine pour la 12emeédition.■

La petite histoire du siège du PCF – 13

5e-6e étages

Au cinquième étage

Lorsque l’on arrive au cinquième étage, nous retrouvons les fauteuils « Lounge Alta en acier » dessinés par Oscar Niemeyer et sa fille Anna-Maria, réalisés en collaboration avec les frères Schulmann - Théodore et Michelfabricants (éditeurs), distributeurs français de mobilier.

Au mur, le poème de Paul Éluard « Liberté, j’écris ton nom ». Écrit en 1941, il paraît clandestinement en 1942 dans un recueil intitulé Poésie et vérité 1942 et à Alger dans la revue poétique Fontaine de Max-Pol Fouchet. Il sera édité par Les Éditions de Minuit en 1945.

Après la mort de Paul Éluard en 1952, les Éditions Seghers approchent Fernand Léger qui enlumine ce poème dans un livre accordéon, de quatre pages. C’est à partir de cet ouvrage qu’a été réalisée la tapisserie exposée à l’étage. Elle fut tissée en avril 1963, dans les Ateliers Tabard Frères et sœurs à Aubusson.

Sur la gauche, à l’extrémité du bâtiment, la salle de l’Exécutif national, anciennement appelé Secrétariat général. Elle ouvre sur chacune des façades de l’immeuble, les plafonniers suspendus suivent rigoureusement la forme de la table qui fait penser à une barque.

C’est dans cette salle que le 27 juin 1972, fut signé le Programme commun de gouvernement PCF/PS en présence de Georges Marchais, secrétaire général du PCF et de François Mitterrand, premier secrétaire du Parti socialiste. Le ralliement des Radicaux de gauche finalisera le rassemblement de la gauche sur un programme commun de gouvernement, le 12 juillet 1972. C’est de nouveau dans cette salle que se tiendront les discussions en vue de son actualisation.

Ce cinquième étage est occupé par les bureaux des membres de la direction du PCF, au nombre desquels, toujours dans ces années 70 : Georges Marchais secrétaire général, Gaston Plissonnier à la coordination du travail du Bureau politique et du secrétariat, Jacques Duclos président du groupe communiste au Sénat, Charles Fiterman secrétaire de Georges Marchais, André Vieuguet responsable de l’Organisation, Paul Laurent coordination des problèmes communs des fédérations de la région parisienne, Gustave Ansart de la Commission centrale de contrôle politique.

Au sixième étage

Le restaurant

« Les cuisines sont traitées comme des bureaux, c’est-àdire un lieu de travail normal, avec, des fenêtres, une vue sur l’extérieur, et ça idéologiquement c’est tout à fait important. » C’est en ces termes que Jean Deroche évoque le restaurant dans une émission de France-Culture en juillet 2020, consacrée à « Oscar Niemeyer, architecte populaire » dans le cadre d’une série « Bâtisseurs » autour de 40 portraits d’artistes majeurs.

C’est dans « ce bureau » que travaillaient cinq camarades pour préparer les repas, servir et veiller aux locaux.

À la sortie de l’ascenseur, des murs recouverts de carreaux de faïence bleus et blancs, les azulejos typiques du Portugal. Ils sont l’œuvre d’Athos Bulcão, céramiste, qui a suivi Oscar Niemeyer depuis son implication dans les constructions de Brasilia.

Les portes en verre du restaurant arborent deux autocollants, « Le fumet oui. La fumée non », qui avec humour précisent qu’ici, contrairement aux autres lieux du bâtiment, à cette époque, on ne fume pas. Les portes d’entrée poussées nous avons à gauche les cuisines où étaient préparés les repas, devant nous le comptoir où ils étaient servis et sur la droite la grande salle de restaurant aux grandes vitres laissant entrer la lumière et la vie du quartier. À chaque extrémité, un patio, celui de gauche dispose d’un petit escalier en colimaçon qui mène à la terrasse.■

Gérard Pellois

Violences Du Monde Syndical Agricole

Nous avons appris mercredi 26 avril par voie de presse que des militants de la Coordination rurale de HauteVienne avaient déversé du fumier sur la route menant au Congrès de la Confédération paysanne qui se tient actuellement dans ce département.

Cet acte est le dernier en date d’une longue série de violences exercées par des militants agricoles contre d’autres militants agricoles.

Pour mémoire, le mois dernier, la FDSEA du Morbilhan a demandé par courrier à la Préfecture l’interdiction de la Confédération Paysanne. Dans le même temps, Christiane Lambert, depuis la tribune du congrès de la FNSEA, a exhorté le ministre présent dans la salle à réprimer le deuxième syndicat agricole français. La même semaine, dans le Lot-et-Garonne, la Coordination Rurale s’est livrée à une véritable battue lors de la venue de la secrétaire nationale d’EELV Marine Tondelier, laquelle a déposé plainte.

Ici dans les Landes, les présidents de la FDSEA et des JA ont comparu la semaine dernière devant le tribunal de Dax pour entrave à la circulation et diffamation à l’encontre du président de la Sepanso Georges Cingal, dont ils avaient bouché l’accès au domicile. Ils ont certes été relaxés, puisque ne pouvant être jugés comme personnes morales, mais les faits ont bien été commis.

Le monde agricole est sous tension, à la fois par les difficultés qu’il traverse et par les exigences que fait peser sur lui le reste de la société. Pour autant, le Modef des Landes considère que les solutions se trouvent dans le dialogue et dans l’action collective. Non dans cet affrontement fratricide entre paysans, où certains veulent nous précipiter.

Ces actes de violence et d’intimidation, commis en toute impunité par des membres de la FNSEA et de la Coordination Rurale à l’encontre d’autres militants agricoles ou environnementaux, doivent immédiatement cesser.

Le Modef des Landes appelle l’Etat à prendre la mesure de ces agressions et à agir enfin pour garantir la liberté syndicale et militante, socle fondamental de notre démocratie. Dans le cas contraire, sa passivité ne pourra être interprétée que comme de la complicité.

Communiqué de presse du Modef

Fête des Pins 2023

Les bons de soutien disponibles

Lesvoilàarrivésetdisponiblesdanslessections.

N’hésitez pas à les demander pour les placer le plus massivement possible. Un bon moyen également d’inviter le plus largement possible à participer à la fête départementale du PCF, la Fête des Pins, les 8 et9juillet2023auParcdelaNatureàTARNOS.■

1er MAI POUR CHANGER DE MONDE

Il est revenu Le Temps Du Muguet/ Comme un vieil ami retrouvé/ Il est revenu flâner le long des quais/ Jusqu'au banc où je t'attendais/ Et j'ai vu refleurir/ L'éclat de ton sourire/ Aujourd'hui plus beau que jamais... Extrait du chant «Le temps du muguet» écrit et interprété par Francis Lemarque (né Nathan Korb, 1917-2002, auteur-compositeur -interprète et poète français). Le 20 juillet 1889, lors d’une réunion de la IIe Internationale socialiste, réunie à Paris pour fêter le centenaire de la Révolution française, le bordelais Raymond Lavigne (1851-1930) propose de faire chaque année du 1er Mai une journée de manifestation ouvrière. Il est décidé qu’«il sera organisé une grande manifestation à date fixe de manière à ce que dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, le même jour convenu où les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail et d’appliquer les autres résolutions du congrès». Les luttes pour le progrès social et humain sont longues et dures, avec parfois des reculs, mais au bout du chemin il y a la victoire des travailleurs. Le cathodique monarque, prenant les Français pour ses sujets, vient de voler deux ans de vies aux travailleurs déjà fatigués et usés par le dur labeur. Sa contre-réforme des retraites n’est pas acceptée regrette-t-il. Ce peuple de «rien» qui ne comprend rien doit accepter de se sacrifier pour le grand capital et se conformer aux décisions du conseil européen. C'est le message répété, sous les huées, et les casserolades. Le «méprisant de la République» et les médias de cour vantent «le cheminement démocratique» d’une loi non votée avec la bénédiction d’un Conseil constitutionnel de riches retraités réactionnaires. En vérité, la démocratie est entravée parce qu’elle va à l’encontre des intérêts des puissants. Pourquoi ne pas consulter les citoyens par référendum au moment où les mercenaires aux ordres d’un petit Bonaparte, éborgnent ici un cheminot, blessent là un ouvrier chaudronnier, matraquent plus loin une jeune étudiante, encerclent des heures durant des manifestants pacifiques, menace de dissolution le groupement d’associations baptisé «Les soulèvements de la terre» et veut étouffer la Ligue des droits de l’Homme. L’abomination de ces actes n’a d’égal que le ridicule des forfanteries d'un Darmanin. Les fondés de pouvoir du capitalisme s’appliquent à créer les conditions de faire table rase des syndicats, du Parlement, des associations, des collectivités locales, car ils considèrent que les corps intermédiaires sont des entraves à l’élargissement de l’exploitation capitaliste. Ils veulent une classe travailleuse et une jeunesse soumises, intégrées à un système qui fait de plus en plus de mal aux corps et à la nature. La future loi dite «travail» qui s’annonce servira à renforcer encore l'exploitation et à dessaisir les travailleurs de leurs prérogatives. La monarchie doit tomber, à la cité comme à l’entreprise. Le présidentialisme doit être mis à bas et nos institutions refondues pour qu’enfin le peuple travailleur exerce le pouvoir. La violence faite à l’ouvrier dont l’espérance de vie est de 6,4 ans inférieure à celle du cadre et dont le salaire est 500 fois inférieur à celui des patrons du CAC40, c’est l’impossibilité de remplir son caddie, de ne plus pouvoir faire son plein de carburant, etc. Le 29 mai 2005, le NON majoritaire au TCE avait été bafoué. Les jeunes et les travailleurs auront raison de renverser la table pour s’émanciper d’un système qui les étouffe, les nie, les broie. L’heure d’inventer l’aprèscapitalisme a sonné. La décomposition politique s’accélère avec l’union des macronistes et de LR. Dans cette pourriture fermente déjà le pire. Mais l’unité syndicale montre le chemin et la gauche devrait s’en inspirer pour de nouveaux jours heureux. Le 1er Mai, journée internationale des travailleurs, porte l'espérance d'un pacte d’alternative progressiste. Atau que cambiaram lo monde (ainsi nous changerons le monde). ■

Roger La Mougne

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