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3) La première université fut créée en 425 à Constantinople mais ces écoles se sont essentiellement développées à partir du XIème siècle. Par
exemple, l’université de Bologne fut créée en 1088. Elle est la première institution à utiliser le terme université et la première université reconnue comme telle par le pape.
Dans le cadre enseignant se trouvait Irnerius, droit romain, considéré comme le fondateur la faculté de droit de Bologne.
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4) Avant le XIème siècle, la langue littéraire était le latin. A partir du XIème siècle, le public s'élargit : la bourgeoisie des villes prend de plus en plus d'importance et veut accéder à la littérature. La langue d'oc ("oc" signifie "oui" au sud de la France) et la langue d'oïl ("oïl" signifie "oui" au nord de la France) commencent donc à s'imposer en poésie. Les dialectes tels le picard, le normand, le francien… sont eux aussi au service de la tradition écrite. Au XIIème siècle, les textes de l'antiquité latine sont traduits en roman, langue vulgaire commune à tous les laïcs. L’écriture caroline est utilisée en Occident car elle est simple d’utilisation et d’écriture : ses lettres aux formes arrondies permettent une simplicité d’écriture et de lecture.
II) Au XVIème siècle dans le Royaume de France : Collège royal : sa fondation remonte à l’époque de François Ier, en 1530. Des humanistes payés par le roi sont chargés d’enseigner des disciplines que l'université de Paris ignorait. Deux postes de professeurs furent initialement créés, un pour le grec et un pour l’hébreu, puis ce nombre passa rapidement à dix avec l'enseignement du droit français, du latin, des mathématiques et de la médecine. Dès lors le Collège royal, dont la devise est « Docet omnia » (Il enseigne tout), restera un des lieux d’excellence de la transmission du savoir en France. Académies au XVI ème siècle : les protestants français ouvrent des «académies», instituts d'enseignement supérieur, après l'Edit de Nantes (1598). Almanach: publication annuelle contenant des renseignements divers, tels que des recettes de cuisine ou des trucs et astuces. Ils étaient traditionnellement diffusés par des colporteurs.
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Colporteur : vendeur ambulant transportant avec lui ses marchandises par les villes et villages. Mécène: personnage qui aide et peut promouvoir des arts et des lettres par des commandes ou des aides financières privées. 2) Les impressions faites à partir du XVI ème siècle sont rédigées en François : l’arrivée de cette nouvelle langue fait disparaitre le latin dans le Royaume de France pour ne laisser que le François comme langue officielle. 3) François Ier (1494 – 1547) est sacré roi de France le 25 janvier 1515 dans la cathédrale de Reims. Il règne jusqu’à sa mort en 1547. On considère François Ier comme le roi emblématique de la période de la Renaissance française car son règne permet un développement important des arts et des lettres en France. En 1518, François Ier décide la création d’un grand « cabinet de livres » abrité à Blois. En 1536, interdiction est faite de « vendre ou envoyer en pays étranger, aucuns livres ou cahiers en quelques langues qu’ils soient, sans en avoir remis un exemplaire ès mains des gardes de la Bibliothèque Royale ». C’est en 1540 qu’il charge Guillaume Pellicier, ambassadeur à Venise, d’acheter et de faire reproduire le plus possible de manuscrits vénitiens. Imprimerie du XVe siècle. Grâce à François Ier, les imprimeries françaises se perfectionnent et atteignent une importance de premier ordre dans l’univers intellectuel. Questions : 1) Ce document parle du choix du Francois Ier comme langue officielle du Royaume de France par François Ier en 1539. 2) Le Francois de l’époque s’est légèrement transformé dans le temps pour donner le Français, langue officielle de la France à notre époque.
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Du Moyen-Âge au XVIème siècle. Note
I)
Observations :
Au Moyen-Âge
Enluminure : dessin ou illustration faite à la main qui représente un texte manuscrit. (= illuminare , rendre lumineux en latin) Miniature : image peinte participant à l'enluminure d'un manuscrit ou Peinture de petites dimensions, telle que scène gracieuse ou portrait, soit encadrée, soit traitée en médaillon, soit employée pour décorer une boîte, une tabatière… Scriptorium : lieu réservé, dans les anciens monastères, à l'écriture des manuscrits. Calligraphie : art de former d'une façon élégante et ornée les caractères de l’écriture. Copistes : personne qui, avant l'invention de l'imprimerie, copiait des manuscrits. Manuscrit au Moyen-Âge : ouvrage écrit à la main avant la découverte de l'imprimerie, par un copiste. Écriture sainte : paroles écrites et dites par les saints hommes de Dieu inspirés par le Saint-Esprit La Bible est le recueil de saintes Écritures commun aux Églises chrétiennes Écriture caroline : écriture apparue au VIIIe siècle, vers 770 dans l’école palatine. Elle se répand depuis Saint-Martin de Tours où l'érudit s'est retiré à la fin de sa vie. Elle présente des formes rondes et régulières qui la rendent facile à lire et à écrire. 2. De nombreux livres chrétiens furent détruits en 304. Pendant les périodes agitées des invasions, ce sont les monastères qui vont conserver pour l'Occident les textes religieux et certaines œuvres de l'Antiquité. Le rôle des monastères dans la conservation des livres n'est pas sans ambiguïté. La lecture étant l’une des principales activités des religieux, il était donc nécessaire de faire des copies de certaines œuvres. Il y avait ainsi des scriptorium dans beaucoup de monastères, où l'on copiait et décorait les manuscrits qui étaient conservés dans des armoires. Malgré cette ambiguïté, il reste que les monastères en Occident et l'empire d'Orient ont permis la conservation d'un certain nombre d'œuvres profanes, puisque des bibliothèques furent créées. Il y avait donc de nombreuses bibliothèques, mais la survie des livres dépendait souvent de la température ambiante et des luttes politiques et idéologiques, qui entraînèrent parfois des destructions massives ou des troubles graves dans l'édition.