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La vie culturelle
MUSICALES DU PARC DES OISEAUX
Patrick Bruel, Tryo et Kendji en têtes d’affiche
S’évader le temps d’un concert et retrouver le plaisir de la musique en cette période si particulière, voilà ce que propose le Parc des Oiseaux. En effet, le site aindinois a confirmé la tenue de sa 12e édition des Musicales cet été.
Texte : Anna Pellissier – Photos DR
Cet événement se déroulant initialement dans l’aire de spectacle du parc, regroupe chaque année une quinzaine d’artistes. Cependant, comme l’an dernier, il se déplacera finalement sur un site éphémère, dans un cadre plus intimiste en bordure d’étang, à proximité des rapaces, de manière à respecter les mesures de distanciation. Malgré la crise sanitaire, le directeur du Parc des Oiseaux reste plutôt serein. En effet, les musicales a été l’un des seuls festivals à avoir eu lieu en 2020. Cela rassure le public. « Le seul obstacle que nous pourrions avoir, serait que la crise sanitaire s’aggrave et qu’on ait de nouvelles restrictions. Nous n’avons pas peur de recevoir moins de public, car nous avons de belles têtes d’affiche, comme Patrick Bruel ou Grand Corps malade. Notre programme est solide. Nous essayons de satisfaire un large public », soutient le directeur du parc, Emmanuel Visantin.
LES CONCERTS DÉPLACÉS
SUR UN SITE ÉPHÉMÈRE
Il n’empêche, lors de cet événement, quatorze artistes se partageront bel et bien les lumières des projecteurs de cette scène éphémère. Le premier jour, Patrick Fiori ouvrira donc le bal sur les airs de son nouvel album « Un air de famille », où ce dernier nous conte des histoires vécues ou imaginées par chacun de nous, et qui résonnent avec encore un peu plus de profondeur en cette période de pandémie. Grand Corps Malade reprend le flambeau le 1er septembre à l’aide de son album « Mesdames ». Un registre mettant en valeur les femmes grâce à neuf duos menés avec des chanteuses comme Véronique Sanson ou Louane (absentes pour l’occasion, ndlr). Avec succès, si l’on en croit les réservations, son concert affichant déjà complet. Parmi les autres artistes, le groupe The Dire Straits Experience obtient les honneurs de la foule, le dimanche 5 septembre, en offrant au public quelques-unes de ses mélodies incontournables, interprétées ces cinq dernières décennies. Les rockeurs britanniques laisseront ensuite la place à Patrick Bruel, Kendji Girac ou encore le groupe Tryo, dont la famille s’est récemment agrandie. La troupe française jouera tout au long de la soirée du 10 septembre, au gré d’un reggae fervent, festif et militant visionnaire. Enfin, Benjamin Biolay, né à quelques kilomètres du parc, aura le plaisir de clôturer cette 12e édition des Musicales, avec un ultime concert joué le dimanche 12 septembre à 20h. Considéré comme l’un des piliers de la chanson française, l’interprète français signe un retour flamboyant, avec son dernier album « Grand Prix », plébiscité par le public et la presse spécialisée. Basé sur sa passion du sport automobile, le chanteur rappelle une chose : pour profiter de cet événement, mieux vaut vite réserver sa place !
Musicales du Parc des Oiseaux Du samedi 28 août au dimanche 12 septembre 2021. L’entrée du parc reste inclue dans le prix du billet du concert. Si les concerts ne peuvent avoir lieu en raison de la crise sanitaire, les billets seront remboursés dans leur totalité.
PROGRAMME 2021 • 28 août à 20h30 : Patrick Fiori • 30 août à 20h30 : Miossec • 1er septembre à 21h : Grand Corps Malade • 2 septembre à 20h30 : Paolo Conte • 3 septembre à 20h30 : Jane Birkin • 4 septembre à 20h30 : Carla Bruni • 5 septembre à 20h30 : The Dire Straits Experience • 6 septembre à 20h30 : Frédéric François • 7 et 8 septembre à 20h30 : Patrick Bruel • 9 septembre à 20h30 : Imany • 10 septembre à 20h30 : Tryo • 11 septembre à 18h et 21h : Kendji • 12 septembre à 20h30 : Benjamin Biolay > Plus d’informations et réservations sur http://musicales.parcdesoiseaux.com/
LOUISE COMBIER
veut marcher sur « La Lune et la Vague »
Inspirée d’un film d’amour, cette création personnelle vient lever le voile sur les ambitions de cette jeune lyonnaise de 21 ans révélée dans « The Voice ». « Depuis que je suis petite, je suis plongée dans l’univers de la musique. J’ai commencé à composer à l’âge de 10 ans sur des poèmes que j’avais appris. J’aimais créer une mélodie au piano pour les accompagner ». En attendant de viser la lune comme Amel Bent, Louise Combier le sait, une carrière se construit, pas à pas. Composé et écrit elle-même pendant le premier confinement, sans l’appui d’aucun label, ce single demeure ainsi l’une des plus grandes fiertés de la chanteuse. Aidé dans sa création par son compagnon, Yoan Loir, le clip de Louise Combier s’est donc dessiné et monté chez elle. Une première étape avant de décrocher la lune. Mais avec ce petit pas pour la jeune femme, la chanteuse peut rêver de devenir une nouvelle étoile de la chanson. De nouveaux singles sont au programme, jusqu’au mois de septembre 2021, point de départ d’un décollage vers un projet de plus grande ampleur. Suspense, le mystère reste entier.
Texte : Anna Pellissier - Photos © DR et capture TF1
À LIVRES OUVERTS ////////////////////////////////////// Texte : Jacques Bruyas - Photo DR
de Marc Lambron
Un court récit à la fois fable à charge contre la pensée écolosectaire et conte philosophique à l’égal du «Petit Prince» d’Antoine de Saint- Exupéry... Un géologue rencontre en un désert, où même Theilard de Chardin aurait douté de Dieu, une princesse Greta qui, d’astéroïdes en astéroïdes (Charlie/ Chaplin, Nelson/ Mandela, Janis/Joplin) recherche la chauvesouris salvatrice qui éradiquera de manière naturelle et écologique les insectes qui pullulent et menacent les plans de quinoa sur lesquels elle veille jalousement en sa planète unique comme sa pensée... Et que rencontrera Greta ? Un pangolin...
Editions des Équateurs / 9 €
“Meurtres en série à l’Université” de Bernard Jadot
Le commissaire Devina à fort à faire à l’Université de notre quai Jean Moulin alors que les meurtres se comptent au boulier et que les mises en scènes de ces actes criminels laissent à penser que dramaturge et thaumaturge font bon ménage... Bernard Jadot n’est pas un auteur dramatique pour rien... il mesure ses effets, il fait se télescoper ses affaires et on se retrouve ainsi au cœur d’un récit qui ferait un excellent téléfilm.
Editions du Poutan /196 pages / 14,50 €
“Dénoncer et bannir” de Gilles Freyer
Voici un livre salutaire mais un livre qui n’aurait jamais dû voir le jour. Gilles Freyer, directeur de l’Institut de cancérologie des Hospices Civils de Lyon, vice-doyen de l’UFR Lyon Sud / Université Lyon I et professeur de cancérologie au CHU de Lyon eut le tort impardonnable en notre société de l’absurde, de dénoncer la pensée dominante. Ainsi attira-t-il sur lui toutes les condamnations possibles qui, telles des dominos d’un savant montage, font se dégringoler toutes les constructions les plus sainement élaborées et n’hésitent pas à pourfendre le vrai... pire la vérité nue.
Editions Jacques André / 356 pages /24 €
“Les Mères Lyonnaises” de Bernard Bouchaix
Une série de portraits un peu bric à brac et « fourretout » d’une petite sizaine de « Mères » lyonnaises ou des alentours... avec un apriori singulier par leur classification en « douairières », ce qu’aucune des femmes choisies ne fut... Le douaire laissé par un époux défunt ne pouvant s’appliquer ni à l’une ni à l’autre de ces femmes de caractère, tempérament et goût. Ce livre demeure un travail de ressources et d’étonnements constants pour ceux qui veulent comprendre la réputation de gastronomie bourgeoise de cette ville que feu l’humoriste Félix Benoit définissait comme la « capitale des gueules».