Wir 200709 fra doppelmayr

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Septembre 2007 N° 173 • 32e année

Sur la riviera turque, à proximité d’Antalya, Garaventa a construit un téléphérique va-et-vient pour 80 passagers. L’installation fonctionne en toutes saisons p. 8

Le premier Mountain Glider du monde dans le parc d’attractions Walibi près de Bruxelles p. 2

L’installation 3-S la plus longue du monde va être réalisée au Canada Whistler-Blackcomb, le domaine skiable des superlatifs p. 4

La Russie développe activement les destinations de sport d’hiver Dans la région olympique de Sotchi, Gazprom a mis en place six remontées Doppelmayr p. 7

Des téléphériques urbains pour trois villes algériennes Les téléphériques de transport public font depuis longtemps partie des paysages urbains p. 14

Le magazine des clients et des collaborateurs

Le premier Mountain Glider du monde enthousiasme petits et grands dans le parc d’attractions de Walibi, en Belgique p. 2.


Groupe Doppelmayr/Garaventa

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Le premier Mountain Glider du monde en Belgique Le parc d’attractions Walibi à Bruxelles en Belgique1 s’enorgueillit d’une nouvelle attraction :

Depuis le 16 juin 2007, il est désormais possible pour les visiteurs du parc Walibi de réaliser l’un des rêves les plus anciens de l’humanité : survoler la planète à la manière des oiseaux.

le premier Mountain Glider jamais installé dans le monde.

Une ascension fulgurante ... L’aventure commence déja par un départ vertigineux : les véhicules à quatre places – semblables à ceux d’un télésiège – décollent verticalement à une vitesse de 5 m/s jusqu’à la tour d’envol, haute de 55 m. Deux mécanismes d’élévation sont mis en oeuvre pour cette ascension : un véhicule est transporté vers le haut, puis l’élévateur vide redescend. A mi-hauteur, les deux bras s’écartent un peu vers l’extérieur de manière à laisser la place au véhicule opposé, tout en faisant subir au véhicule une rotation de 110 °, ce qui garantit aux passagers une vue panoramique exceptionnelle. ... et un vol plané vertigineux C’est alors que commence le vol en lui même, sur un circuit de plus de 700 m et une vitesse maximale dépassant les 70 km/h. Les cinq pylônes qui supportent la voie de descente pimentent également la trajectoire : un pylône joue le rôle de tire-bouchon pour une vrille à 720 °, tandis que les autres provoquent des frissons

Mountain Glider Vertigo Débit

800 p/h

Durée du trajet

1,6 min

Vitesse maximale

74 km/h

Siège quatre places

8

Intervalle

18 s

Longueur de voie (développée)

720 m

Hauteur de la tour d’envol 55 m Pylônes

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en simulant des trous d’air. C’est le concept même de la structure qui donne aux passagers cette sensation de vol plané à grande vitesse. Les véhicules s’inclinent vers l’avant ou vers l’arrière, ou encore vers les côtés, ce qui élimine les forces latérales désagréables. L’illusion du vol est encore renforcée car les passagers ne se trouvent pas dans un véhicule fermé, les garde-corps suffisant à assurer complètement leur sécurité. Parcs d’attractions et montagnes Le Mountain Glider part à la conquête de deux mondes : celui des parcs d’attractions bien sûr, mais aussi celui de la montagne où il peut venir enrichir l’offre touristique. Tout a commencé en 1998 avec l’idée de créer une nouvelle attraction consistant à laisser glisser un véhicule sur un câble vers l’aval. Il s’est écoulé un certain temps entre cette impulsion initiale et l’inauguration du Mountain Glider, nommé « Vertigo », au parc Walibi, d’autant plus que – comme toujours chez Doppelmayr – une priorité absolue a été donnée à la sécurité et à la fiabilité. Deux voies d’essai ont été construites, et d’innombrables tests ont été effectués avant le début de la phase de réalisation. Un exemple du soin extrême accordé par Doppelmayr également à cette innovation est donné par le système de sécurité. Pour éviter toute collision, un ordinateur central contrôle et pilote l’espacement entre les véhicules2. Cela peut paraître simple, mais il s’agit en réalité d’un véritable défi, car de nombreux paramètres – dont la pente de la voie ou les rafales de vent – peuvent influencer la vitesse.

Le propriétaire est CDA, le plus grand exploitant de domaines skiables en Europe. CDA possède également neuf parcs d’attraction en Europe. 2   Chaque véhicule est équipé d’une liaison radio et de trois systèmes de freinage indépendants. 1


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Les innovations garantissent l’avance technologique

Le Mountain Glider peut rentrer dans une stratégie d’animation toutes saisons en montagne. Il peut s’intégrer dans une infrastructure de remontées existante, et améliorer ainsi la fréquentation été comme hiver.

Lorsqu’il s’agit de remontées mécaniques, le groupe Doppelmayr/Garaventa est reconnu dans le monde entier comme précurseur en termes de qualité et de technologie, ce qui nous réjouit certes, mais ne peut naturellement nous servir de prétexte pour nous reposer sur nos lauriers. Notre position de leader technologique nous impose une recherche permanente d’améliorations et de nouvelles idées, et leur concrétisation. Cette utilité peut prendre plusieurs visages : simplicité d’utilisation, taux de disponibilité élevé, confort des usagers, conformité à toutes les normes et standards en vigueur, bon rapport coût/ utilité etc. Quelques de ces innovations éveillent un grand intérêt dans les médias, comme par exemple les sièges chauffants ou encore la grande roue à St Anton. D’autres, comme le système de détecteurs de position du câble RPD, pourraient même être qualifiées d’étape cruciale dans l’histoire de la technologie des remontées mécaniques. Dans nos processus internes, technique de fabrication ou organisation, des innovations sont apportées en permanence pour optimiser la chaîne de création de valeur, et l’adapter aux souhaits de nos clients. Un énorme travail est nécessaire pour toutes ces améliorations. Il est donc très important pour moi que mes collaborateurs, dans tous les domaines et départements, éprouvent une satisfaction à innover : celle-ci nous est apportée par la reconnaissance et la confiance de nos clients ; confiance qui joue également un rôle majeur dans notre motivation à vous assurer des performances exceptionnelles dans le futur.

Michael Doppelmayr


Whistler Blackcomb

La télécabine Peak-to-Peak sera utilisée toute l’année, surtout par les skieurs, les randonneurs et les cyclistes tout terrain. La télécabine a une portée de trois kilomètres, avec une distance au sol supérieure à celle du sommet du plus haut bâtiment de New York. Les travaux de fondation ont commencé en mai 2007. La cérémonie d’inauguration est prévue pour décembre 2008.

La plus longue télécabine 3S Whistler Blackcomb, domaine skiable des superlatifs, accueille une installation hors du commun : la plus longue télécabine 3-S du monde, avec la plus grande distance au sol pour une liaison de ce type. L’achèvement est prévu pour 2008.

Whistler Blackcomb peut être rejoint en deux heures à peine depuis Vancouver et quatre heures depuis Seattle, par le Sea-to-Sky-Highway. La ville olympique officielle de 2010 est certes Vancouver, mais les compétitions de ski alpin ou ski nordique, ainsi que la luge, le bob et le skeleton se dérouleront à Whistler. Les spectateurs et les athlètes se réjouissent déjà de la nouvelle télécabine 3-S, qui doit relier sur 4,4 kilomètres les sommets des deux domaines skiables Whistler et Blackcomb, et qui a donc été nommée le «Peak to Peak». Elle a la portée la plus longue du monde, 3 028 m, et la distance au sol la plus importante au dessus du Fitzsimmons Creek, soit 415 m. D’un sommet à l’autre en un seul coup d’aile Le grand avantage pour le skieur consiste à pouvoir rejoindre rapidement l’autre sommet grâce à la nouvelle télécabine. Aujourd’hui encore, on doit descendre dans la vallée avant de pouvoir remonter

sur le sommet suivant. Une entreprise qui n’est que difficilement réalisable en une seule journée, si l’on veut profiter ne serait-ce qu’en partie des grands espaces du domaine. Ce n’est pas par hasard que Intrawest Corp. – l’un des tous premiers exploitants de domaines skiables d’Amérique du nord – a justement choisi la télécabine Doppelmayr CTEC-3-S : les décideurs d’Intrawest ont trouvé que le plus grand téléphérique va-et-vient du monde, aux Arcs, n’était pas rentable dans leur cas. Après avoir visité la télécabine 3-S à Kitzbühel, leur décision été prise facilement : la presse en a été informée en avril 2005. Doppelmayr a alors effectué une étude technique, avant que les travaux ne soient interrompus à la suite d’un changement de propriétaire chez Intrawest. Enfin, en février 2007, le projet a été définitivement lancé. Intrawest est donc responsable des travaux de génie civil, et Doppelmayr CTEC s’occupe du lot mécanique.


Ian Robertson

Le groupe Doppelmayr/Garaventa

Stuart Rempel, Sales & Marketing (à droite), Doug Forseth, Operations : la remontée 3-S conforte notre position comme domaine skiable numéro 1 en Amérique du nord Doppelmayr CTEC – le meilleur choix

Une nouvelle technologie de construction des pylônes Ce projet voit la première mise en oeuvre des pylônes tubulaires et treillis. Quatre pylônes seront nécessaires. En raison de la distance énorme avec le sol, un véhicule d’évacuation équipera la portée la plus longue. Ce véhicule d’évacuation rejoint les cabines sous l’effet de la gravité, s’accouple à celles-ci avant d’être tracté par un treuil à câble vers l’un des pylônes, après transbordement des passagers. Les passagers sont alors amenés au sol par un dispositif de sauvetage. Le moteur de treuil se trouve sur les pylônes. Ceux-ci sont également équipés d’un système moderne d’alarme pour les avions, assisté par radar. Si un avion s’ap­proche, les projecteurs stroboscopiques s’allument dans un premier temps. En l’absence de réaction du pilote, un message d’alerte est émis sur toutes les fréquences radios utilisées.

Le 3-S Peak-to-Peak doit répondre à de grandes attentes. Stuart Rempel, Senior Vice President of Sales and Marketing, cite parmi celles-ci : • Une meilleure utilisation de l’ensemble du domaine skiable. Actuellement, seuls 12 % des visiteurs profitent des deux sommets. • Moins d’encombrements dans les stations aval et dans les rues de la ville. • Une meilleure répartition des skieurs sur le domaine skiable. • Une image encore meilleure en tant que domaine skiable n°1. • Une forte impulsion pour l’économie régionale. La raison du choix de cette installation Doppelmayr nous est expliquée par Doug Forseth, Senior Vice President of Operations : « Fondamentalement, nous attendons de notre fournisseur qu’il respecte toutes les normes en vigueur, et qu’il propose un service aprèsvente très performant. Notre choix pour Doppelmayr CTEC dans le cadre du projet Peak-to-Peak s’explique simplement : Doppelmayr CTEC remplissait d’une part

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les critères mentionnés, et d’autre part était capable de mettre en oeuvre une technologie 3-S qui correspondait à nos exigences en termes de capacité. » Il considère d’ailleurs Doppelmayr ­comme le leader mondial pour • son engagement constant dans la recherche et le développement et • ses idées novatrices dans le domain des transports à câbles. • la qualité des pièces de rechange et du service après-vente qui est vraiment parfaite. Pour tous ces points, il considère que Doppelmayr CTEC domine la concurrence de la tête et des épaules, et ceci depuis longtemps. C’est pourquoi Whistler & Blackcomb met en oeuvre depuis 20 ans des remontées Doppelmayr. Ce sont 15 remontées que Doppelmayr a construites sur le domaine. A la question de savoir si la qualité des remontées mécaniques influençait ­l’image de la région, et de quelle manière, Mr Forseth répond : « La collaboration de Whistler Blackcomb avec un leader mondial de la technologie des transports par câble joue un grand rôle dans notre potentialité à nous imposer comme numéro 1 dans notre branche, et nous place dans une position excellente pour laisser à nos invités une impression très positive de la qualité de notre domaine skiable. » 28-TGD Peak to Peak Capacité dans un sens

2 050 p/h

Durée du trajet

10,4 min

Vitesse

7,5 m/s

Cabines

28

Intervalle

49,2 s

Longueur

4 363 m

Dénivelée

36,2 m

Pylônes

4

Motrice

Whistler/Aval

Équipement tendeur Blackcomb/ Amont


Groupe Doppelmayr/Garaventa

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Sibérie : Un télécombi à Sheregesh Sheregesh dans la région minière de Kemorovo en Sibérie occidentale est connu comme domaine skiable dans toute la Russie. Au printemps 2007, un nouveau 6/8-CGD a été mis en exploitation. Il s’agit du tout premier télécombi de Russie.

Le premier télécombi de Russie exploité sur le domaine sportif de Sheregesh, région de Kemerovo, Sibérie. La remontée concernée permet de convoyer les skieurs vers le domaine skiable, où se trouvent de nombreux télésièges et téléskis. Le tourisme estival doit être également développé, et le nouveau télécombi est parfaitement adapté pour cet objectif.

Sheregesh se situe dans les contreforts du massif de l’Altai. Cette région est, depuis 30 ans, la destination numéro un pour les amateurs russes de sports d’hiver : garantie d’enneigement, pentes impressionnantes et infrastructures dédiées au sportif exigeant. La qualité du domaine n’est pourtant pas reconnue uniquement par les sportifs cherchant la performance. Chaque week-end, des trains spéciaux du transsibérien et des bus en provenance de Novosibirsk et des villes des environs arrivent chargés de skieurs. Actuellement, de nombreux hôtels et résidences privées sur gissent rapidement de terre. Les visiteurs ne peuvent plus se satisfaire des remontées désuètes datant de l’époque soviétique, et réclament de nouveaux modèles, modernes, rapides et confortables. Le maître d’ouvrage savait exactement comment se mettre à la hauteur de la renommée dont jouit la région : installer une remontée performante, répondant de manière optimale aux attentes des clients. Un télécombi Doppelmayr correspondait exactement à ce profil, d’autant plus que Doppelmayr rime en Russie avec performances techniques exceptionnelles. Les sièges sont adaptés aux skieurs pressés,

notamment les compétiteurs, qui dévalent le plus souvent possible les pentes, et qui ne veulent donc pas déchausser. Au contraire, tous ceux qui ont une approche plus décontractée préfèrent les cabines. Il ne faut pas non plus négliger le confort de ces dernières, appréciable par les températures glaciales locales, surtout lorsque le vent souffle. Il est tout à fait fréquent que les skieurs continuer à imprimer leur trace dans la neige, même lorsque le mercure descend à 20 degrés sous zéro. Les jours de pointe, 12 000 skieurs peuvent se retrouver sur les ­pistes.

6/8-CGD Sheregesh Débit Durée du trajet Vitesse Cabines/Sièges Intervalle Longueur Dénivelée Pylônes Motrice Équipement tendeur

1 000 p/h 6,5 min 5,0 m/s 10/27 25,2 s 1 700 m 478 m 13 Amont Aval


Groupe Doppelmayr/Garaventa

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Les remontées Gazprom dans le domaine olympique Gazprom est le premier producteur de gaz du monde. L’entreprise construit dans la région olympique de Sotchi un centre touristique, dans lequel fonctionnent déjà six remontées Doppelmayr.

Dans l’arrière pays de Sotchi, centre des XXIIe jeux olympiques d’hiver 2014, se trouvent huit domaines skiables. L’un d’entre eux, Krasnaya Polyana, est développé par Gazprom. Pistes, remontées, parkings, hôtels, restaurants et équipe­ ments de loisir destinés au tourisme hivernal et estival surgissent de terre. Il s’agit des installations essentielles pour la première des deux phases du plan de développement de Krasnaya Polyana, dimensionnée pour 7 500 skieurs par jour. La deuxième phase verra la capacité s’accroître de 4 000 p/h.

Le 8-MGD Lift A est une remontée permettant d’accéder et de revenir au domaine skiable, les autres pistes formant un réseau avec les remontées : une 6-CLD, une 4-CLD, une 4-CLF et deux téléskis. Doppelmayr a remporté ce contrat important malgré une concurrence difficile. C’est l’image exceptionnelle de la marque Doppelmayr qui a fait la différence : Doppelmayr rime aussi en Russie avec qualité optimale et prestations parfaites. De plus, l’usine Doppelmayr SKADO à Samara près de la Volga est appréciée en tant que centre de service exceptionnel.

Krasnaya Polyana

8-MGD 6-CLD Lift A Lift F

4-CLD Lift B

4-CLF Lift D

1-SL 1-SL Lift E1 Lift C

Débit p/h

2 000

3 000

2 400

1 000

700

704

Durée du trajet en min

9,4

5,6

3,6

8,9

4,4

2,8

Vitesse en m/s

6,0

5,0

5,0

2,3

2,4

2,0

Véhicule

78

93

70

75

105

67

Intervalle en s

14,4

7,2

6,0

14,4

5,1

5,1

Longueur en m

3 015

1 581

977

1 230

638

333

Dénivelée en m

889

526

197

192

66

26

Pylônes (nombre)

19

14

10

11

6

4

Motrice

Amont

Amont

Amont

Amont

Aval

Aval

Équipement tendeur

Aval

Aval

Aval

Aval

Amont Amont

German Greff, Ministre du développement économique, (à droite) et Aleksandr Tkatchev, Gouverneur de la région de Krasnodar (où se situe Sotchi), sont totalement satisfaits du travail de Doppelmayr. Le 8-MGD emmène les skieurs depuis les hôtels jusqu’au domaine skiable.


Des rives de la Méditerranée aux hauteurs enneigées Garaventa a construit un téléphérique va-et-vient 80 places sur le mont Tahtali, but d’excursion

Le Tahtali Dagi, haut de 2 365 m, surplombe les paysages du lieu de villégiature Kemer sur la riviera turque. Sa proximité de la côte méditerranéenne le rend particulièrement imposant.

apprécié à proximité de la métropole touristique d’Antalya. Un projet concept : du sable des plages aux neiges d’altitude.

Un paysage magnifique, des vues exceptionnelles. Le Tahtali est enneigé pendant quatre mois consécutifs. Il porte de décembre à avril un éblouissant manteau de glace et de neige. La région est d’ailleurs une destination appréciée pour la randonnée. Cette montagne se trouve en limite de la réserve naturelle de Milli Parki. La station amont donne accès à un restaurant ouvert toute l’année et à sa plateforme panoramique.

Facilement accessible pour le tourisme international. L’aéroport d’Antalya, utilisé chaque année par 10 millions de passagers, est relativement proche. La région offre 300 000 lits aux touristes. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que le projet de construction d’un téléphérique sur cette montagne ait trouvé un écho très favorable. Il a finalement été concrétisé par un consortium international. Un terrain inaccessible, des portées importantes, une grande distance au sol. La réalisation technique s’est révélée un défi majeur. Le téléphérique, avec ses 4,3 km de longueur, sa dénivelée de


Le nouveau téléphérique 80 places donne accès à un site extraordinaire sur la riviera turque.

1 600 m, ses quatre pylônes (dont le plus élevé atteint 60 m de hauteur et le suivant 55 m) et ses deux très longues portées avec une distance au sol de 330 m, est très impressionnant. Pour la construction, un téléphérique de transport du matériel en deux sections a été installé dans un terrain très peu accessible. Il a permis de transporter 3 700 m3 de béton, 4 500 m3 d’eau, 420 tonnes d’acier et 8 600 tonnes de gravier vers les différents ouvrages de ligne du chantier et vers la station amont. Le premier téléphérique va-et-vient sans frein de chariot conforme aux normes CEN Il s’agit du premier téléphérique du monde sans frein de chariot conforme

à la norme CEN. En raison de l’humidité atmosphérique élevée, le givrage est particulièrement important en hiver ; de plus, on peut observer des vitesses de vent atteignant en tempête 240 km/h. C’est pourquoi les câbles ont été généreusement dimensionnés, avec des diamètres de 51 mm ou 38 mm. L’installation possède une source d’alimentation autonome. Ce fut un immense défi de configurer l’alimentation électrique de telle sorte qu’elle puisse absorber une variation de charge en quelques secondes lors du passage des pylônes.

80-ATW Tahtali Dagi Débit

470 p/h

Durée du trajet

9,2 min

Vitesse maximale

10 m/s

Vitesse au passage des pylônes

7 m/s

Cabines 80 personnes

2

Temps d’arrêt dans les stations env. 1 min Longueur

4 350 m

Dénivelée

1 637 m

Pylônes

4

Motrice 526 kW

Aval

Équipement tendeur câble tracteur

Amont

Équipement tendeur câble porteur

Aval

Câble porteur à ancrage fixe

Amont

Altitude seuil station aval

726 m

Altitude seuil station amont

2 363 m


Groupe Doppelmayr/Garaventa

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Un téléphérique avec vue sur les huit mille Sur la montagne sacrée de Emeishan, province de Sichuan, Doppelmayr/ Garaventa a remplacé un téléphérique va-etvient japonais par un téléphérique moderne à 100 places, en doublant pratiquement la capacité. Une opération absolument nécessaire, car si jusqu’ici plus d’un million de voyageurs était transportés chaque année, la demande était loin d’être satisfaite.

Avec ses 3 099 m le mont Emeishan, la plus élevée des quatre montagnes sacrées du bouddhisme, offre un panorama splendide sur les huit mille du Tibet. Au sommet se trouve une statue de Bouddha de 30 m de haut, à l’intérieur d’un temple d’or, d’argent et de bronze. Depuis le monastère de Baoguo Si, au pied de la montagne, jusqu’au sommet, les randonneurs affrontent pendant deux jours sentiers caillouteux et escaliers escarpés. Il est bien sûr beaucoup plus confortable de prendre le bus directement jusqu’à Jinding à une altitude dépassant les 2 500 m puis de rejoindre le sommet en téléphérique. Le maître d’ouvrage du téléphérique est la société Emeishan Tourism Co., Ltd., qui exploite des hôtels et des entreprises de transport touristique. Garaventa a livré l’équipement mécanique, Doppelmayr la technologie électrique, Doppelmayr-China a joué le rôle d’interface avec le client pour la réalisation sur le site. Les études techniques pour les fondations étaient inclues dans le périmètre de la commande.

Le montage a été effectué par des entreprises locales, coordonnées par Doppelmayr et Garaventa. L’installation de Emeishan-Jinding est un téléphérique va-et-vient à deux voies, équipé de cabines transportant chacune 100 personnes. La vitesse atteint 10 m/s, ce qui correspond à une capacité de 1 200 personnes à l’heure. Chaque voie comporte deux câbles tracteurs, ancrés dans les stations de manière fixe sur des bollards en béton. La motrice se trouve dans la station aval, le dispositif de tension de câble tracteur dans la station amont. La remontée a une longueur développée de 1 160 m et aucun pylône intermédiaire. C’est pour cette raison que les deux suspentes présentent une construction symétrique. Les chariots à 16 galets possèdent chacun quatre unités de freins de chariot, qui agissent sur les deux câbles porteurs en cas de rupture de câble tracteur. Les conditions climatiques représentent un défi particulier, aussi bien au montage qu’en exploitation – l’air froid très humide provoque en hiver un givrage problé­ matique du téléphérique.

100-ATW Emeishan-Jinding

Téléphérique ATW 100 Jinding. « Emeishan Tourism Co. Ltd. » peut se vanter de posséder le téléphérique va-et-vient le plus rapide et le plus moderne de Chine. C’est une réalisation du groupe Doppelmayr/Garavanta : le téléphérique a été fourni par Garaventa, la technologie électrique par Doppelmayr et les cabines par CWA. Garaventa était responsable du montage.

Débit

1 200 p/h

Durée du trajet

3,2 min

Vitesse maximale

10 m/s

100 +1 pers/cabine

2

Temps d’arrêt dans les stations env.

1,8 min

Longueur

1 162m

Dénivelée

504 m

Motrice 591 kW

Aval

Contrepoids de tension du câble tracteur

Amont

Câbles porteurs à ancrage fixe

Amont + Aval

Altitude seuil station aval

2 548 m

Altitude seuil station amont 3 052 m


Groupe Doppelmayr/Garaventa

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Un télécombi 4/8 pour le domaine familial de Pettneu A Pettneu, au mois d’août, la première phase de construction d’un nouveau télécombi 4 places/ 8 places a consisté à mettre en circulation uniquement les cabines. Pettneu dispose ainsi d’un équipement parfait pour accéder à l’hôtel Lavenar et à son domaine skiable et confirme son caractère familial.

Trois phases de développement sont prévues pour le 4/8-CGD Lavenar. La première étape consiste à mettre en place douze cabines et deux véhicules pour le matériel. La deuxième étape verra l’installation de 6 télécabines supplémentaires. La troisième étape enfin permettra d’ajouter 18 sièges pour obtenir un véritable combi.

Pettneu se définit de la manière suivante : « Séduisant de par sa petite taille, le domaine skiable familial le plus agréable et ensoleillé de l’Arlberg : la meilleure adresse pour des vacances avec les enfants. Une garantie d’enneigement grâce à un site dépassant les 2 000 m. » Le maître d’ouvrage du 4/8-CGD Lavenar est l’exploitant de remontées mécaniques et le propriétaire de l’hôtel portant son nom, Armand Windisch. L’hôtel se trouve au dessus du village, en bordure du domaine skiable. C’est ici que se situe la station amont, qui permet également d’accéder aux autres remontées : un télésiège deux places, deux téléskis dont un en archet, qui donnent accès à un total de 15 kilomètres de pistes. La nouvelle remontée remplace un télésiège monoplace datant de 1964. Son exploitation avait été stoppée en 2005. Toutefois, le service d’accès en taxi à l’hôtel et aux remontées n’était pas vraiment efficace en hiver, et l’entretien de la route trop difficile.

Armand Windisch apprécie, de par sa longue expérience, la qualité des installations de Doppelmayr. La décision de réaliser cette nouvelle remontée avec Doppelmayr lui fut donc assez naturelle. Le choix d’un télécombi est justifié par Windisch par les différents types d’amateurs de sports d’hiver à Pettneu : les enfants, les skieurs peu expérimentés et ceux qui adoptent une approche décontractée préfèrent les cabines. Les skieurs sportifs qui ne veulent pas perdre de temps à déchausser et rechausser, utilisent les sièges. Les remontées appartiennent à la société Lifte Pettneu/Arlberg GmbH, fondée par Armand Windisch en 2006, et à laquelle il a pu convaincre de se joindre quatre nouveaux associés. La nouvelle société investit également dans la création de pistes et dans la neige de culture. La mise en service de la remontée rend inutile, pour l’accès à l’hôtel, l’entretien de la route en hiver. Celle-ci a pu être – comme autrefois – transformée en une piste de luge naturelle, éclairée la nuit. On peut ainsi descendre en luge jusqu’au centre du village de Pettneu.

4/8-CGD Lavenar Débit

1 800 p/h

Durée du trajet

3,5 min

Vitesse

3,0 m/s

Cabines + Sièges

18 +18

Intervalle

12 s

Longueur

470 m

Dénivelée

162 m

Pylônes

5

Motrice

Aval

Équipement tendeur

Aval


Un « dinosaure » des remontées mécaniques « Selon la législation italienne, je pourrais être en retraite depuis déjà 12 ans », sourit-il. Mais il n’y pense pas une seconde : Gottfried Beikircher, jeune homme de 61 ans, est directeur depuis 32 ans de Speikboden AG, la plus grosse société de remontées mécaniques d’Ahrntal, dans le Tyrol du sud. Et il est lui aussi depuis longtemps un admirateur avoué de Doppelmayr.

Gottfried Beikircher était déjà dans la vie active 16 ans avant de rejoindre la société Speikboden. Lorsqu’il y entra en 1975, plus d’un de ses amis ont exprimé des doutes : comment pouvait-on échanger un gagne-pain assuré comme responsable de département dans l’industrie du ciment contre l’insécurité d’une petite société de remontées mécaniques ? Exploitant de remontées corps et âme Les objections de ces amis bien intentionnés peuvent se comprendre, lorsque l’on sait que Speikboden AG n’avait été fondée que cinq années auparavant, c’est-à-dire en 1970. C’est en 1971 qu’a été construite la première remontée, avec des corbeilles pour véhicules. Aujourd’hui, le domaine skiable de Speikboden dispose de sept remontées : un téléski, un télésiège, trois télésièges débrayables à bulles et – dès la saison prochaine – deux télécabines. La débit atteint aujourd’hui 15 000 personnes à l’heure ; lors des débuts de Beikircher, il se limitait à 3 000. Beikircher justifie cette obstination à dé-

velopper la région de Speikboden, devenue un domaine familial de villégiature et de sports d’hiver : ce n’est pas la folie des grandeurs qui les ont poussé, lui et ses collaborateurs, mais la constatation qu’il est nécessaire d’atteindre une certaine masse critique pour s’affirmer sur le marché du tourisme, et imposer une image de marque. Ceci est nécessaire pour éviter que la vallée ne se dépeuple, et pour développer, dans le sillage du tourisme, d’autres branches d’activité. Doppelmayr – un partenaire fiable Il déclare avoir trouvé en Doppelmayr un partenaire fiable dans son domaine, les remontées mécaniques. Celles-ci sont techniquement parfaites, le service est exceptionnel, et la collaboration pour l’adaptation des nouvelles remontées à de nouvelles conditions est excellente. Un développement continu Et une adaptation constante est nécessaire, si l’on veut répondre aux exigences toujours renouvelées des visiteurs pour des domaines de villégiature et de sports


Le 8-MGD Speikboden, année 2005, présente une légère courbe de la voie, ce qui est en fait un peu particulière entre les télécabines dans le Tyrol du sud.

d’hiver. Ceci va beaucoup plus loin que la construction des remontées : notamment la création soigneuse de sentiers de randonnées et d’équipements de loisirs. Pourtant, les remontées restent le coeur d’un tel domaine. Depuis son entrée en fonction, il a toujours parié sur Doppelmayr et n’a jamais été déçu. Le nouveau coup d’éclat : le 8-MGD Alm Son projet le plus récent, la remontée de l’Alm, démontre clairement son flair pour

les niches de marché judicieuses. En Italie, la législation s’appliquant aux enfants de moins de huit ans ou mesurant moins de 1,25 m est particulièrement sévère pour les exploitants de remontées mécaniques. Même pour des distances relativement courtes, la mise en service d’une télécabine peut alors se justifier. De plus, la protection réconfortante d’une cabine rassure les parents – d’ailleurs, de nombreux adultes apprécient également leur confort (la remontée est deux fois plus longue que le télésiège quatre places à pinces fixes qu’elle remplace ; pourtant,

le temps de transport est nettement plus court.) L’ensemble de l’offre touristique de la vallée reflète l’atmosphère conviviale pour les familles et les enfants. C’est ce qu’apprécient les visiteurs en provenance d’Italie – en été à peu près la moitié –, d’Allemagne (les plus nombreux en hiver), des pays du Benelux, d’Europe de l’est et même de Suisse. Les clients réguliers sont beaucoup plus nombreux qu’ailleurs. Tous, ils apprécient le confort et la sécurité des remontées Doppelmayr. A Speikboden, il n’y en a d’ailleurs pas d’autres. 8-MGD ALM

Gérant Gottfried Beikircher, Speikboden AG : « Doppelmayr est toujours à la pointe du progrès technique et offre une qualité optimale. J’apprécie d’ailleurs énormément la ponctualité des livraisons, le service et les prestations associées. »

Débit

2 400 p/h

Durée du trajet

2,1 min

Vitesse

5,0 m/s

Cabines

29

Intervalle

12,0 s

Longueur

653 m

Dénivelée

150 m

Pylônes

7

Motrice

Amont

Équipement tendeur

Aval


Groupe Doppelmayr/Garaventa

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Des téléphériques urbains pour trois villes algériennes Garaventa construit dans les villes algériennes de Constantine, Skikda et Tlemcen des télécabines pour le transport urbain. La mise en service est prévue pour fin 2007.

Skikda Tlemcen

Constantine

Tlemcen, ville de 170 000 habitants, se trouve à l’ouest de l’Algérie, Constantine (750 000 habitants) et Skikda (189 000 habitants) se situent à l’est. Les trois villes se développent très rapidement, et comme toutes les cités dont l’origine remontent à l’antiquité, leur coeur présente un entrelacs de ruelles étroites. Les villes se blottissent contre les contreforts abrupts de l’Atlas, et les rues étroites ne peuvent pratiquement pas être élargies en raison de l’urbanisation dense et de la topographie difficile. Cependant, l’évolution des voies de circulation serait urgente pour conserver une certaine fluidité au trafic automobile, en augmentation permanente. L’extension du réseau de transport public serait une alternative, mais même les bus ou les tramways ne peuvent répondre à tous les problèmes. La place manque, tout simplement. Un téléphérique peut apporter la solution adéquate. Les téléphériques sont acceptés depuis longtemps comme moyens de transport publics En Algérie, les téléphériques sont entrés dans les moeurs depuis longtemps pour les transports publics. Von Roll Seilbahnen AG – une entreprise entrée en 1996 dans le groupe Doppelmayr – a construit

Constantine

Tlemcen

Skikda

Débit in p/h

2 400

1 500

2 000

Durée du trajet in min

7,6

7,4

8,3

Vitesse in m/s

6

6

6

Intervalle in s

22,5

36

27

Stations

3

3

3

Cabines

40

25

37

Longueur en m

1 555

1 590

1 842

Dénivelée en m

147

300

273

Pylônes

10

12

10

Motrice

Amont

Amont

Amont

Équipement tendeur

Aval

Aval

Aval

il y a 20 ans déjà dans la capitale, Alger, ainsi qu’à Oran des 6-MGD ; celui d’Oran a d’ailleurs été modernisé en 2006. Les contrats sont attribués pour ce type de projet par EMA (Entreprise Métro d’Alger), une entreprise publique fondée par le Ministère des transports. L’importance de la stabilité au vent EMA a reçu plusieurs offres de télécabines huit places, ainsi que celle de la télécabine 15 places de Doppelmayr/ Garaventa, qui répondait le mieux aux critères d’appel d’offres, d’autant plus que le poids des véhicules permet d’offrir une meilleure stabilité au vent. Dans toutes les villes, le trafic s’effectue de la même manière : les stations intermédiaires se situent au centre-ville, tandis que les stations terminales desservent une entrée de ville, un quartier extérieur ou une zone proche d’excursions. La mise en place de la ligne est très respectueuse du paysage urbain, où les interventions restent très limitées. La maîtrise d’oeuvre a été confiée pour ce projet à Garaventa-Suisse dans le cadre du groupe Doppelmayr/Garaventa, et ceci pour des raisons historiques et pratiques : la connaissance profonde du pays et des hommes a joué bien sûr un rôle fondamental. Doppelmayr/Garaventa livre des installations clés en main Garaventa joue le rôle de maître d’oeuvre ; les travaux ont été attribués à une entreprise algérienne, ainsi que les études architecturales des stations. Le client s’est occupé de la disponibilité des sites d’implantation des pylônes – pour lesquels les conduites d’eau, les égouts et les câbles ont dû être déplacés. Le climat désertique lance un véritable défi : la température peut tomber en dessous de


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moins dix degrés la nuit, et remonter au delà de 45 degrés le jour. Chaleur et sable saharien un défi spécifique Ceci impose notamment l’emploi de lu-

brifiants spécifiques. En raison de la fine poussière en provenance des ergs, les étendues sableuses du Sahara, les paliers de traverse doivent être soigneusement couverts ; sinon le mélange de graisse lubrifiante et de sable agirait comme un abrasif. Les cabines CWA sont équipées

15

de ventilateurs pour une aération active, d’interphones et d’éclairage, puisque les téléphériques sont en service de 6 heures du matin à 23 heures en soirée. Les téléphériques sont certifiés par la filiale Algérie du Bureau Verital conformément aux normes CEN.

Les stations UNI-G s’harmonisent avec les bâtiments élaborés par les architectes algériens. Ces vues d’artiste présentent, dans l’ordre, les stations amont, intermédiaire et aval. Constantine : colonne de gauche ; Skikda : colonne ci-dessus ; Tlemcen ligne du bas.


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Le CABLE Liner Shuttle Airport de Mexico est prêt á l’exploitation Le 30 avril 2007, moins de deux ans après la signature du contrat, le CABLE Liner Shuttle de l’aéroport de Mexico totalement transformé, est prêt à l’exploitation. Un exploit de la société conjointe DCC – fournissant les équipements techniques – et ICA, une des plus grandes entreprises de génie civil du Mexique.

L’aéroport de Mexico est la plaque tournante d’Amérique centrale. Jusqu’ici, ce sont chaque année 20 millions de passagers qui l’empruntaient. Après l’achèvement du nouveau terminal II, ce chiffre atteindra les 33 millions. Mexico se trouve dans une cuvette à une altitude de 2 270 m, entourée d’imposantes chaînes de montagnes et dominée par le Popocatépetl, volcan actif d’une altitude de 5 462 m. La ville de 20 millions d’habitants est située sur un ancien lac asséché, dont le fond s’affaisse progressivement. Ceci constitue également un défi pour les constructeurs du CABLE Liner Shuttle. Pour maîtriser la situation, ils ont installé la voie métallique sur des piliers en béton, qui s’adaptent de manière flexible aux affaissements envisagés. L’espace manque dans l’agglomération

de Mexico pour de nouvelles constructions, et une extension spatiale de l’aéroport était impossible. Il a donc été nécessaire de réorganiser l’infrastructure de l’aéroport pour en augmenter la capacité. Un manque de place certain Le CABLE Liner Shuttle n’avait que peu de place à sa disposition : une seule voie qui devait passer partiellement « land­ side », c’est-à-dire à l’extérieur de l’aéroport, et partiellement « airside », sur le terrain extrêmement contrôlé de ce dernier entre les déflecteurs et les clôtures de sécurité. La voie de trois kilomètres passant très près des deux pistes de décollage et d’atterrissage, pour se rendre d’un côté à l’autre du terrain, il a fallu, sur une dis-


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tance d’environ 1 000 m, la ramener au niveau du sol. De plus, pendant les heures de trafic aérien, aucun équipement de chantier ne devait dépasser 6 m. Malgré ces inconvénients, et bien d’autres péripéties, la voie a été terminée en quatre mois ! Entre la signature du contrat et la mise à disposition de l’installation prête à être mise en service, seulement 22 mois se sont écoulés. Le CABLE Liner Shuttle de Mexico est constitué d’un train de quatre véhicules (CWA), qui transportent chacun 26 passagers, soit pour chaque direction 537 passagers à l’heure avec leurs bagages à main. Une extension à six véhicules est possible, pour une capacité de 806 personnes à l’heure dans chaque direction. La motrice est installée dans le terminal II, où se trouve également la station de

lavage et d’entretien ; cette structure compacte a permis d’économiser à la fois de la place et de l’argent. Les trains roulent sans chauffeur, et la surveillance de la ligne, des bâtiments et des trains s’effectue par vidéo. Pour des raisons de sécurité d’alimentation, le courant d’exploitation est fourni par deux opérateurs indépendants, par l’intermédiaire d’un câblage et de transformateurs autonomes. La motrice est dimensionnée de manière à fournir encore 80 % de la puissance si l’un des deux moteurs tombe en panne. Les pièces d’usure importantes sont stockées sur place et immédiatement disponibles.

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DCC est également l’exploitant. DCC, avec 13 collaborateurs travaillant en 3/8, assure également l’exploitation. Un taux de disponibilité de 99,0 % est garanti. Une journée est dédiée chaque année à la révision du système. CLS Airport Mexiko City Débit

537 pphpd1

Durée du trajet

4,4 min

Durée d’arrêt en station 60 s Vitesse maximale

12,5 m/s

Longueur

3 025 m

persons per hour per direction – personnes à l’heure par direction

1

Le CABLE Liner Shuttle sur l’aéroport de Mexico remplit toutes les conditions que l’on attend d’un moyen de transport moderne, malgré un manque de place criant.


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Une remontée exceptionnelle pour la construction Garaventa a construit en 2006 dans le Valais pour la société Cleuson-Dixence Construction une remontée bien particulière, destinée à permettre la rénovation générale des conduites forcées entre le Lac des Dix et la salle des turbines de Bieudron. Cette remontée peut transporter des charges atteignant 15 tonnes, et également convoyer les ouvriers, grâce à une cabine de 30 places.

Les premiers travaux du barrage de Grande Dixence, situé à 2 365 mètres d’altitude, datent de 1926. Aujourd’hui, ce sont quatre centrales qui sont alimentées par des conduites forcées. La plus importante, et aussi la plus récente, Bieudron, a été mise en service en 1999. Les conduites ont été installées alors avec le même téléphérique que celui qui est remonté actuellement. Celui-ci a été, pour des raisons de protection de l’environnement, installé temporairement, puis démonté après la mise en place de la conduite forcée longue de 1 882 m. En décembre 2000, cette conduite forcée a éclaté. La société EOS (Energie Ouest Suisse) a rapidement décidé de la remettre en état. Pour ceci, on introduira dans les canalisations, mesurant plus de 3,5 m de diamètre, des tuyaux de dimension légèrement inférieure, avant de les noyer dans le béton. Les nouveaux tuyaux ont un diamètre extérieur d’envi-

ron 3,0 m, sont longs chacun de 6 m et pèsent 14 t. Pour les mettre en place, des treuils, des machines, du béton et autres équipements ou matériaux doivent être amenés sur site. La raison principale de l’attribution du projet à Garaventa a été la fiabilité élevée et la haute disponibilité – démontrée – supérieure à 99 %. Le premier téléphérique avait effectué presque 100 000 transports pour une exploitation en 3/8, sans aucune interruption due à une défaillance. Garaventa exploite également l’installation Le nouveau contrat comprend la construction, mais également l’exploitation du téléphérique, contrairement à la fois précédente. Les pylônes sont des tripodes fabriqués en poutrelles métalliques. Ils sont constitués de cubes d’arête 3,5 m. On les pose les uns sur les autres et à environ quatre cinquièmes de la hauteur prévue, ils sont fixés avec des charnières au pylône principal et écartés. Comme il était interdit d’effectuer une saignée dans la forêt, les pylônes doivent atteindre une hauteur respectable, le plus haut s’élevant à 75 m. Le montage s’est effectué par hélicoptère. Le téléphérique sera à nouveau démonté après la fin des travaux.

Téléphérique monte-charge 15 t de Tracouet

La charge du téléphérique monte-charge de Tracouet correspond à celle d’une télécabine transportant 187 personnes.

Capacité de charge par trajet

15 t/ 30 p

Durée du trajet

12,3 min

Vitesse

4,0 m/s

Longueur

2 623 m

Dénivelée

940 m

Pylônes

5

Motrice 435/673 kW

Amont

Équipement tendeur

Aval


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Centré sur nos passagers Les sièges chauffants

Des vitres de cabines

ont été la sensation de

filtrant le rayonnement

l’année dernière dans le

infrarouge abaissent

monde des télésièges. Ce

notablement le

qui paraît pratiquement

réchauffement des cabines

évident aujourd’hui , a

par le soleil.

1

demandé toutefois de longues études. La décision de concrétiser les propositions pour des innovations de grande ampleur est du ressort de la direction de Doppelmayr. Pour traiter les informations nécessaires à ces décisions le département « Gestion de projets multiples » a été créé. Il s’agit avant tout de mettre en route une procédure méthodique pour l’analyse dans un premier temps, puis pour l’exécution. L’intérêt de nos clients au premier plan Les études permettent d’évaluer l’intérêt pour nos clients. Ce n’est que lorsque la question « Quels sont les avantages concrets que nos clients peuvent tirer du projet concerné ? » a trouvé une réponse satisfaisante que le feu vert est donné pour le développement. Dans le cas des sièges chauffants, Elvis Music faisait partie des responsables du projet. A cette occasion, il a pu compter sur la motivation de l’équipe chargée du développement. C’était nécessaire, car sans l’enthousiasme engendré par un travail hors du commun, Music et ses collaborateurs n’auraient pas pu passer une bonne partie de l’été de canicule 2003 – lorsque le projet sièges chauffants a débuté – à tester en chambre froide, à des températures négatives, différents systèmes de stockage et de restitution de chaleur. Il a fallu explorer avec ténacité les différentes solutions permettant une alimentation électrique optimale et un stockage de chaleur efficace, et identifier les matériaux d’isolation les plus perfor-

Elvis Music a coordonné le projet innovant de sièges chauffants. « Une fois de plus, nous avons non seulement démontré notre avance technologique, mais aussi prouvé que nous savons reconnaître les tendances et y réagir concrètement. » mants. Lorsque le premier prototype fut mis en oeuvre en 2004 sur l’installation de Saloberjet à Schröcken dans l’Arlberg (Autriche), le cycle touchait à sa fin : Michael Manhart, Directeur de Skilifte Lech – qui avait contacté Doppelmayr avec un souhait concret de siège chauffant – le testa, fut convaincu et fit rapidement équiper cinq remontées existantes avec ce nouveau produit.

Le secret de cette innovation de Doppelmayr repose dans la dépose d’une couche spécifique sur les vitres. Bien que ce procédé permette la réflexion d’une grande partie du rayonnement solaire responsable du réchauffement, la transparence des vitres n’en est pas affectée. L’intérieur des cabines équipées de vitre de ce type est beaucoup moins réchauffé par le rayonnement solaire. Pour les cabines équipées de climatisations ou de ventilations forcées, la mise en oeuvre de cette nouvelle technologie permet d’économiser une grande quantité d’énergie de refroidissement.

Un dialogue intensif avec les clients Malgré toutes les tentatives de copie, Music ne craint pas de perdre son avance technologique, car le développement d’un siège chauffant demande énormément de temps, de compétences, et de temps de travail des techniciens. « Le système est complexe : il ne s’agit pas uniquement de coussin chauffant et d’alimentation électrique, mais aussi de pilotage, de configuration très précise des véhicules et des interactions avec les stations, du montage et de bien d’autres subtilités. » L’expérience avec les multiples nouvelles installations ont d’ailleurs engendré des améliorations constantes. Fin 2007 environ 60 remontées Doppelmayr seront équipées de sièges chauffants.

1

Très rafraîchissant : les vitres filtrant le rayonnement infrarouge solaire, par Doppelmayr-Garaventa, disponibles dès l’été 2008.


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20

Conférence polonaise sur les téléphériques ... du 20 au 22 juin 2007. Les participants étaient principalement des exploitants de remontées mécaniques et des représentants des organismes de contrôle. Les fabricants de téléphériques, les fournisseurs d’installations d’enneigement, de véhicules d’entretien des pistes, de billetteries électroniques etc. ont présenté leurs produits et prestations. Le domaine skiable de Wierchomla se trouve au sud-est de la Pologne à proximité de la ville de Krynica-Zdrój.

Comment trouvez vous WIR ? Nous avons joint à votre WIR un formulaire. Nous vous remercions de le compléter et de le faxer à la rédaction au +43 5574 75590. Avec votre aide, nous désirons rendre WIR encore plus séduisant pour vous. Pour information : WIR est tiré actuellement à 8 500 exemplaires, dans huit langues différentes. Chaque numéro est téléchargé en moyenne 7 000 fois sur Internet ! Pour vous remercier, nous tirerons au sort parmi tous les expéditeurs un paquet-surprise Doppelmayr.

Propriété et édition : Doppelmayr Seilbahnen GmbH, A 6961 Wolfurt • Rédaction et conception : WIR Public Relations Wolfgang M. Wagenleitner, Weißacherg. 19, A 6850 Dornbirn• www.wirpr.at

Go for Ski Doppelmayr parraine le projet « Go for Ski » de la Fédération autrichienne des téléphériques. L’idée consiste à donner aux jeunes de sept à dix-sept ans la passion du ski et du snowboard. Les actions entreprises sont les suivantes : • Un CD-ROM pour les écoles • Des journées destinées au ski pour les écoliers dans les länder • Des forfaits journaliers à tarif réduit Youth Days

Le service après-vente et le Funitel à la rescousse Dans la soirée du 28 juin 2007, des incendies ont éclaté dans le parc national du Mt Parnitha. Dans le casino du Mont Parnes, 2 000 personnes se sont retrouvées isolées du monde extérieur après la coupure de la route d’accès. Cependant, en moins d’une heure et demie, tous avaient rejoint la vallée en survolant les nuages de fumées de l’incendie de forêt, grâce au Funitel qui avait été mis en service au printemps 2006 par Doppelmayr. Pour cette évacuation, le directeur d’exploitation Panagiotis Karamertzanis s’était mis en relation téléphonique par mesure de sécurité avec le service aprésvente à Wolfurt. Sa confiance en Doppelmayr ne date d’ailleurs pas de cette évacuation: le Funitel avait déjà fonctionné pendant 10 000 heures – avec un taux de disponibilité de 99,4 % !


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Participez à la conception de votre WIR Cher lecteur ! Vous tenez entre les mains le dernier numéro de notre magazine « WIR », véritable source d‘information pour nos clients et collaborateurs dans le monde entier, qui paraît actuellement dans huit langues pour un tirage de 8 500 exemplaires. Chaque numéro en ligne est téléchargé en moyenne 7 000 fois. Nous désirons par l‘intermédiaire de ce magazine, améliorer encore les informations sur les produits et prestations du groupe Doppelmayr/Garaventa. Aidez-nous à faire de WIR un outil d‘information optimal. Donnez-nous votre avis ! Motivez-nous ! Nous vous remercions de remplir ce court formulaire et de nous l‘adresser par courriel ou par fax aux adresses suivantes : Courriel : ekkehard.assmann@doppelmayr.com. Objet : WIR. Fax: +43 5574 75590. 1. Je suis

☐ Client

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☐ sous forme imprimée

☐ en ligne sur Internet

3. Mise en page graphique

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☐ bonne

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☐ en général

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☐ jamais

☐ toujours

☐ en général

☐ rarement

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11. J‘aimerais plus d‘illustrations

☐ Collaborateur

☐ Intéressé par les téléphériques

12. Je m‘intéresse particulièrement aux thèmes suivants (plusieurs réponses possibles) ☐☐Projets de remontées mécaniques dans le monde entier ☐☐Techniques et innovations ☐☐Formations auprès de Doppelmayr/Garaventa ☐☐Service clients et service après-vente ☐☐Informations concernant le groupe ☐☐J‘aimerais trouver les thèmes suivants dans WIR : ........................................................................................................................... 13. Voici ce que j‘apprécie beaucoup dans WIR : .....................................................................................................................................

..................................................................................................................................

14. Je vous propose les améliorations suivantes : ................................................

..................................................................................................................................

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