PLUS
QUE
1000
UN
MOTS
GRAND
MERCI
AGENDA
LES
CHOSES
BOUGENT
Bureau de dépôt 1099 Bruxelles x – P915304 PBNr
19 mai 20 km de Bruxelles inscrivez-vous dès à présent sur www.vivasalud.be
Il ne suffit pas d’être un travailleur de santé engagé. Nous devons aussi mettre la pression sur les politiques afin de pouvoir changer la société » Claudio Schuftan, activiste de la santé au sein du Mouvement Populaire pour la Santé.
Ò
Grâce au village de genre, j’ose prendre la parole devant des hommes » MARIE-PAUL NGANDU, active au sein du village de genre Maendeleo Hewa-Bora à Katuba.
Le regard de nos partenaires sur 2019
À Jean-Marie qui a fait un brillant travail de traducteur pendant des années. À Helena qui a travaillé pendant 5 mois comme bénévole chez notre partenaire philippin Karapatan. À Lies qui a coordonné notre bureau local à Kinshasa durant 2 ans. Et bienvenue à Thérèse qui reprend le flambeau en janvier.
des Congo, de Palestine et Des femmes fortes du de leurs histoires. Envie Philippines racontent .be ud sal ent ? actions.v iva soutenir leur engagem
ensemble, luttons pour la santé WWW.VIVASALUD.BE
SAMEN STRIJDEN VOOR GEZONDHEID ENSEMBLE, LUTTONS POUR LA SANTÉ
Viva Salud asbl Chaussée de Haecht 53 | 1210 Bruxelles Tél. : 02/209 23 65 | info@vivasalud.be | www.vivasalud.be compte n° BE15 0010 4517 8030
CONGO
2016, notre partenaire Etoile du Sud a lancé un projet pilote autour du genre. Une femme sur trois au Congo est victime de violence sexuelle. Avec le projet « villages de genre », notre partenaire Etoile du Sud crée un espace sûr où femmes et hommes expérimentent des initiatives pour plus d’égalité entre les genres. Un « village de genre » n’est pas un endroit physique, c’est un groupe de personnes qui veulent défendre les droits des femmes. Il y en a déjà 16 à Lubumbashi et près de 150 à Kinshasa. Plus de 4500 femmes, hommes, filles et garçons en sont membres. C’est une réalisation que notre partenaire n’aurait pas pensé possible il y a encore quelques années.
LES
1400
À Nele et Eddie qui ont fêté leur 60e anniversaire (félicitations !) et ont rassemblé à cette occasion 805 euros pour le travail de Viva Salud.
VILLAGES DE GENRE FONT FUREUR AU
En
7 avril 2019 Bruxelles Journée mondiale de la santé
À Thea et Sam pour notre chouette aftermovie de ManiFiesta. activistes pour la santé de 73 pays différents se sont retrouvés du 16 au 19 novembre au Bangladesh à l’occasion de la 4e assemblée mondiale du Mouvement Populaire pour la Santé. Viva Salud y était bien entendu présent, ainsi que des représentant.es de nos organisations partenaires de Palestine, du Congo et des Philippines. Ce fut une occasion unique d’échanger et d’apprendre des meilleures campagnes et victoires arrachées par les mouvement sociaux du monde entier pour garantir et faire respecter le droit à la santé. Malgré la grande diversité de langues et de cultures, ce fut très enthousiasmant de constater que nous partagieons tous un même engagement et une même combativité pour le droit à la santé. Les 1400 activistes retournent chez eux les batteries gonflées à bloc, plus motivés que jamais à poursuivre leurs luttes respectives.
BELGIE(N) - BELGIQUE
PROJECTEURS
À Dominique, Dries, Chaïma et Barbara qui nous aident dans nos bureaux comme bénévoles ou stagiaires.
LES
PB- PP
Bulletin d’information trimestriel de Viva Salud asbl Décembre 2018 – janvier-février 2019
SOUS
À Katrien, Thomas, Kasper, Karl, Elien, Julie, Andreas, Jan, Nicolas et Wim qui ont couru le Marathon de Gand et récolté des fonds pour Viva Salud.
15 décembre 2018 (10h30-14h) Bruxelles Brunch avec témoignage de Lengua des Philippines
é.R. W. De Ceukelaire, Chaussée de Haecht 53, 1210 Bruxelles
Aux 23 bénévoles qui nous ont aidé à ManiFiesta et aux 3989 festivaliers qui ont offert leur gobelet pour la bonne cause.
CHANTER
SOUS L’APARTHEID ?
PAS
EN NOTRE NOM !
En
mai dernier, l’israélienne Netta remportait le concours Eurovision de la chanson. C’est donc à Tel Aviv que le festival devra avoir lieu en mai 2019. Ou pas ? Le mouvement de solidarité intal a lancé, avec différentes organisations, la campagne « Pas d’Eurovision en Israël ». Véronique Coteur (intal) : « Le 14 mai, quelques jours après le concours de l’Eurovision, l’armée israélienne tuait à Gaza 62 manifestant.es palestinien. nes non armés. Cela fait plus de 70 ans qu’Israël viole les droits des Palestiniens avec une occupation illégale et la construction incessante de colonies sur le territoire palestinien. Nous trouvons inacceptable d’aller sur place pour participer à un festival. Des protestations se sont élevées dans toute l’Europe. La campagne a entre-temps reçu le soutien de 35 auteurs, acteurs et musiciens belges. Nous avons rassemblé plus de 1800 signatures et des groupes locaux d’intal ont organisé des actions créatives dans plusieurs villes. C’est une campagne qui peut recueillir un soutien important et que nous pouvons remporter. » Pour signer la pétition : www.boycott-apartheid-eurovision.be Participez et rejoignez intal sur www.intal.be
PLUS
QUE
1000
LES
MOTS
LES
CHOSES
BOUGENT
VILLAGES DE GENRE FONT FUREUR AU
En
CONGO
2016, notre partenaire Etoile du Sud a lancé un projet pilote autour du genre. Une femme sur trois au Congo est victime de violence sexuelle. Avec le projet « villages de genre », notre partenaire Etoile du Sud crée un espace sûr où femmes et hommes expérimentent des initiatives pour plus d’égalité entre les genres. Un « village de genre » n’est pas un endroit physique, c’est un groupe de personnes qui veulent défendre les droits des femmes. Il y en a déjà 16 à Lubumbashi et près de 150 à Kinshasa. Plus de 4500 femmes, hommes, filles et garçons en sont membres. C’est une réalisation que notre partenaire n’aurait pas pensé possible il y a encore quelques années.
Grâce au village de genre, j’ose prendre la parole devant des hommes »
Il ne suffit pas d’être un travailleur de santé engagé. Nous devons aussi mettre la pression sur les politiques afin de pouvoir changer la société » Claudio Schuftan, activiste de la santé au sein du Mouvement Populaire pour la Santé.
LES
SOUS
1400
activistes pour la santé de 73 pays différents se sont retrouvés du 16 au 19 novembre au Bangladesh à l’occasion de la 4e assemblée mondiale du Mouvement Populaire pour la Santé. Viva Salud y était bien entendu présent, ainsi que des représentant.es de nos organisations partenaires de Palestine, du Congo et des Philippines. Ce fut une occasion unique d’échanger et d’apprendre des meilleures campagnes et victoires arrachées par les mouvement sociaux du monde entier pour garantir et faire respecter le droit à la santé. Malgré la grande diversité de langues et de cultures, ce fut très enthousiasmant de constater que nous partagieons tous un même engagement et une même combativité pour le droit à la santé. Les 1400 activistes retournent chez eux les batteries gonflées à bloc, plus motivés que jamais à poursuivre leurs luttes respectives.
PROJECTEURS
MARIE-PAUL NGANDU, active au sein du village de genre Maendeleo Hewa-Bora à Katuba.
CHANTER
SOUS L’APARTHEID ?
PAS
EN NOTRE NOM !
En
mai dernier, l’israélienne Netta remportait le concours Eurovision de la chanson. C’est donc à Tel Aviv que le festival devra avoir lieu en mai 2019. Ou pas ? Le mouvement de solidarité intal a lancé, avec différentes organisations, la campagne « Pas d’Eurovision en Israël ». Véronique Coteur (intal) : « Le 14 mai, quelques jours après le concours de l’Eurovision, l’armée israélienne tuait à Gaza 62 manifestant.es palestinien. nes non armés. Cela fait plus de 70 ans qu’Israël viole les droits des Palestiniens avec une occupation illégale et la construction incessante de colonies sur le territoire palestinien. Nous trouvons inacceptable d’aller sur place pour participer à un festival. Des protestations se sont élevées dans toute l’Europe. La campagne a entre-temps reçu le soutien de 35 auteurs, acteurs et musiciens belges. Nous avons rassemblé plus de 1800 signatures et des groupes locaux d’intal ont organisé des actions créatives dans plusieurs villes. C’est une campagne qui peut recueillir un soutien important et que nous pouvons remporter. » Pour signer la pétition : www.boycott-apartheid-eurovision.be Participez et rejoignez intal sur www.intal.be
FOCUS : LE
REGARD
DE
NOS
PA R T E N A I R E S
SUR
2019
RD CONGO
Le droit à la santé, avant et après les élections
Ce
23 décembre, des élections se tiendront au Congo. Pour cette raison, l’année 2018 a été particulièrement agitée pour Etoile du Sud. Notre partenaire a pu constater que beaucoup de personnes ne se rendent pas compte de l’impact des élections et se laissent souvent berner par des rumeurs ou manipuler par les politiciens. « C’est pourquoi nous avons décidé de créer des comités d’élections populaires dans les quartiers où nous sommes présents avec des comités de santé », dit Billy Mwangaza, président de la dynamique des jeunes d’Etoile du Sud. « Pour ces comités, nous avons formé des éducateurs qui conscientisent les habitants de leur quartier à l’importance d’aller voter. A l’aide de jeux d’argumentation et de débats, nous enseignons à analyser les élections de façon critique. Qu’est-ce qui influence la situation sanitaire dans mon quartier ? Comment puis-je interpeler les candidat.es concernant les conditions de vie dans ma communauté ?
Comment puis-je reconnaître un.e candidat.e qui s’investit pour l’intérêt commun ? Ce sont là quelques-unes des questions qui ont été posées dans les comités. » Le travail d’EDS ne s’arrêtera pas après le 23 décembre. En 2019, ils vont monitorer les promesses des élus. Mais si nos partenaires voient dans les élections une chance de mettre à l’ordre du jour le droit à la santé au Congo, ils craignent par ailleurs que, dans la foulée des élections, l’opposition ne conteste le résultat avec des violences et des pillages. Sylvie Luzala, présidente d’Etoile du Sud : « Pour cette raison, nous allons mettre la priorité, dans nos comités, sur la prévention de conflits éventuels et apprendre aux gens à porter un regard critique sur les résultats. Il est important qu’ils ne se laissent pas emporter par la panique et les rumeurs et comprennent ce qui est dans l’intérêt général. »
PALESTINE
Créer un espace sûr pour les jeunes Suha au cours d’une action des mouvements de jeunes pour un accès à l’eau potable dans le village de Beit Our en Cisjordanie.
Nos
partenaires en Palestine s’investissent pour rassembler les jeunes, les rendre plus forts et mobiliser leur communauté pour le droit à la santé. Mais organiser les jeunes en Palestine n’est pas évident. En 2018, l’armée d’occupation israélienne a à nouveau intimidé et arrêté plusieurs leaders de jeunes. Certain.es d’entre eux restent en détention, sans accusation, sans procès et pour une durée indéterminée. La création d’un espace sûr pour les jeunes est un défi pour nos partenaires. « Lorsque des leaders de jeunes sont arrêtés, cela a un impact sur les autres et sur la façon de fonctionner des mouvements dans lesquels ils sont impliqués », explique Suha, collaboratrice de Bisan. « Certains ont peur de s’engager. Et puis, la formation de nouveaux leaders demande du temps, de l’énergie et du courage. »
Mais comment assurer un espace sûr pour les jeunes sous un régime d’occupation militaire ? Suha poursuit : « Les médias sociaux sont un canal important pour que les jeunes s’organisent et se mobilisent. Mais Israël utilise ces mêmes médias sociaux pour suivre les jeunes activistes. C’est pourquoi nous allons organiser des ateliers pour apprendre aux jeunes comment bien utiliser ces médias. » Nos partenaires aident en outre les jeunes à s’organiser en une coalition pour et par les jeunes. C’est un espace sûr au sein duquel ils peuvent s’exprimer librement sans crainte d’être jugés ou de se mettre en danger du fait de leur engagement. « Une des jeunes filles qui a participé à l’atelier m’a dit que la liberté qu’elle vit au sein de la coalition de jeunes l’aide à supporter l’occupation dans sa vie quotidienne. »
Billy Mwangaza et Sylvie Luzala, d’Etoile du Sud
Séance d’information d’Etoile du Sud avant les élections de décembre
PHILIPPINES
« Faire confiance en la force des gens et de leur communauté »
L’
année 2018 a été difficile pour les activistes des droits humains aux Philippines. La guerre que le gouvernement mène contre les drogues a créé un climat d’impunité et à la violation des droits fondamentaux. « Cette guerre a déjà provoqué la mort de nombreuses victimes innocentes et beaucoup d’arrestations douteuses », estime Tinay Palabay, secrétaire générale de notre partenaire Karapatan. « Et il est de plus en plus difficile de porter plainte et d’obtenir justice devant les tribunaux locaux, devant la commission des droits de l’homme, au parlement ou devant toute autre institution chargée de traiter les plaintes. »
BELGIQUE
Campagne pour lever le blocus contre Cuba
Pour 2019, Karapatan prévoit de mener campagne contre les exécutions extrajudiciaires et les arrestations illégales. A côté de cela, l’organisation continue à s’investir dans le renforcement des capacités des défenseurs des droits humains et des communautés et dans le travail de lobbying pour protéger les militants et s’opposer aux lois qui vont à l’encontre des droits humains. Karapatan veut également s’impliquer davantage dans des campagnes internationales pour faire cesser les agressions contre le peuple philippin. Et vous pouvez compter sur nous pour les soutenir dans cette démarche !
Des défenseurs des droits humains comme ceux de Karapatan sont même souvent les cibles de cette violence. Elisa Badayos et Mariam Acob, deux collaboratrices de Karapatan, ont été assassinées dans le courant des deux dernières années. D’autres se voient accusés faussement d’actes criminels. Tinay : « En 2019, les défis seront plus grands encore, mais en tant que partie d’un mouvement social plus large, nous poursuivons notre combat avec le slogan « l’espoir fait vivre ». Et de l’espoir, il y en a, surtout si nous faisons confiance à la force des gens et des communautés de base. » Aux Philippines, les défenseurs des droits de l’homme sont de plus en plus visés et menacés. Cela n’arrête pas les mouvements sociaux qui continuent de descendre dans la rue pour les droits du peuple philippin.
Des membres de Cubanismo manifestent contre le blocus de Cuba
Le
blocus illégal qu’exercent les Etats-Unis à l’encontre de Cuba dure depuis presque 60 ans. Il entrave une collaboration économique et humanitaire normale, aussi entre Cuba et l’Europe. L’Union Européenne et la Belgique considèrent le blocus comme illégal et dépassé mais continuent d’accepter que les USA pénalisent les entreprises et les personnes qui font des affaires avec Cuba. C’est pourquoi des mouvements de solidarité, des syndicats et des ONG, dont Viva Salud, ont lancé la campagne « Non au blocus ». Le mouvement de solidarité Cubanismo.be y participe. Kasper Libeert : « Les effets du blocus sur la population cubaine sont importants. Des transactions financières via des banques européennes sont impossibles, même à des fins humanitaires. Du matériel médical pour des patients cardiaques ou des traitements pour des malades du cancer ne peuvent entrer dans le pays. Ce qui est source de beaucoup de souffrances et de décès prématurés qui auraient pu être évités. » Via cette pétition, Cubanismo.be souhaite informer le plus de monde possible en Belgique sur ce blocus illégal et inhumain et inciter le gouvernement belge à agir contre ce blocus. Kasper : « Avec cette campagne, nous espérons rendre actives de nombreuses nouvelles personnes. Plus nous serons nombreux, plus notre impact sera fort. Nous nous y engageons, aussi en 2019 ! » Vous pouvez signer la pétition sur : www.nonaublocus.be Participez et rejoignez Cubanismo : www.cubanismo.be
FOCUS : LE
REGARD
DE
NOS
PA R T E N A I R E S
SUR
2019
RD CONGO
Le droit à la santé, avant et après les élections
Ce
23 décembre, des élections se tiendront au Congo. Pour cette raison, l’année 2018 a été particulièrement agitée pour Etoile du Sud. Notre partenaire a pu constater que beaucoup de personnes ne se rendent pas compte de l’impact des élections et se laissent souvent berner par des rumeurs ou manipuler par les politiciens. « C’est pourquoi nous avons décidé de créer des comités d’élections populaires dans les quartiers où nous sommes présents avec des comités de santé », dit Billy Mwangaza, président de la dynamique des jeunes d’Etoile du Sud. « Pour ces comités, nous avons formé des éducateurs qui conscientisent les habitants de leur quartier à l’importance d’aller voter. A l’aide de jeux d’argumentation et de débats, nous enseignons à analyser les élections de façon critique. Qu’est-ce qui influence la situation sanitaire dans mon quartier ? Comment puis-je interpeler les candidat.es concernant les conditions de vie dans ma communauté ?
Comment puis-je reconnaître un.e candidat.e qui s’investit pour l’intérêt commun ? Ce sont là quelques-unes des questions qui ont été posées dans les comités. » Le travail d’EDS ne s’arrêtera pas après le 23 décembre. En 2019, ils vont monitorer les promesses des élus. Mais si nos partenaires voient dans les élections une chance de mettre à l’ordre du jour le droit à la santé au Congo, ils craignent par ailleurs que, dans la foulée des élections, l’opposition ne conteste le résultat avec des violences et des pillages. Sylvie Luzala, présidente d’Etoile du Sud : « Pour cette raison, nous allons mettre la priorité, dans nos comités, sur la prévention de conflits éventuels et apprendre aux gens à porter un regard critique sur les résultats. Il est important qu’ils ne se laissent pas emporter par la panique et les rumeurs et comprennent ce qui est dans l’intérêt général. »
PALESTINE
Créer un espace sûr pour les jeunes Suha au cours d’une action des mouvements de jeunes pour un accès à l’eau potable dans le village de Beit Our en Cisjordanie.
Nos
partenaires en Palestine s’investissent pour rassembler les jeunes, les rendre plus forts et mobiliser leur communauté pour le droit à la santé. Mais organiser les jeunes en Palestine n’est pas évident. En 2018, l’armée d’occupation israélienne a à nouveau intimidé et arrêté plusieurs leaders de jeunes. Certain.es d’entre eux restent en détention, sans accusation, sans procès et pour une durée indéterminée. La création d’un espace sûr pour les jeunes est un défi pour nos partenaires. « Lorsque des leaders de jeunes sont arrêtés, cela a un impact sur les autres et sur la façon de fonctionner des mouvements dans lesquels ils sont impliqués », explique Suha, collaboratrice de Bisan. « Certains ont peur de s’engager. Et puis, la formation de nouveaux leaders demande du temps, de l’énergie et du courage. »
Mais comment assurer un espace sûr pour les jeunes sous un régime d’occupation militaire ? Suha poursuit : « Les médias sociaux sont un canal important pour que les jeunes s’organisent et se mobilisent. Mais Israël utilise ces mêmes médias sociaux pour suivre les jeunes activistes. C’est pourquoi nous allons organiser des ateliers pour apprendre aux jeunes comment bien utiliser ces médias. » Nos partenaires aident en outre les jeunes à s’organiser en une coalition pour et par les jeunes. C’est un espace sûr au sein duquel ils peuvent s’exprimer librement sans crainte d’être jugés ou de se mettre en danger du fait de leur engagement. « Une des jeunes filles qui a participé à l’atelier m’a dit que la liberté qu’elle vit au sein de la coalition de jeunes l’aide à supporter l’occupation dans sa vie quotidienne. »
Billy Mwangaza et Sylvie Luzala, d’Etoile du Sud
Séance d’information d’Etoile du Sud avant les élections de décembre
PHILIPPINES
« Faire confiance en la force des gens et de leur communauté »
L’
année 2018 a été difficile pour les activistes des droits humains aux Philippines. La guerre que le gouvernement mène contre les drogues a créé un climat d’impunité et à la violation des droits fondamentaux. « Cette guerre a déjà provoqué la mort de nombreuses victimes innocentes et beaucoup d’arrestations douteuses », estime Tinay Palabay, secrétaire générale de notre partenaire Karapatan. « Et il est de plus en plus difficile de porter plainte et d’obtenir justice devant les tribunaux locaux, devant la commission des droits de l’homme, au parlement ou devant toute autre institution chargée de traiter les plaintes. »
BELGIQUE
Campagne pour lever le blocus contre Cuba
Pour 2019, Karapatan prévoit de mener campagne contre les exécutions extrajudiciaires et les arrestations illégales. A côté de cela, l’organisation continue à s’investir dans le renforcement des capacités des défenseurs des droits humains et des communautés et dans le travail de lobbying pour protéger les militants et s’opposer aux lois qui vont à l’encontre des droits humains. Karapatan veut également s’impliquer davantage dans des campagnes internationales pour faire cesser les agressions contre le peuple philippin. Et vous pouvez compter sur nous pour les soutenir dans cette démarche !
Des défenseurs des droits humains comme ceux de Karapatan sont même souvent les cibles de cette violence. Elisa Badayos et Mariam Acob, deux collaboratrices de Karapatan, ont été assassinées dans le courant des deux dernières années. D’autres se voient accusés faussement d’actes criminels. Tinay : « En 2019, les défis seront plus grands encore, mais en tant que partie d’un mouvement social plus large, nous poursuivons notre combat avec le slogan « l’espoir fait vivre ». Et de l’espoir, il y en a, surtout si nous faisons confiance à la force des gens et des communautés de base. » Aux Philippines, les défenseurs des droits de l’homme sont de plus en plus visés et menacés. Cela n’arrête pas les mouvements sociaux qui continuent de descendre dans la rue pour les droits du peuple philippin.
Des membres de Cubanismo manifestent contre le blocus de Cuba
Le
blocus illégal qu’exercent les Etats-Unis à l’encontre de Cuba dure depuis presque 60 ans. Il entrave une collaboration économique et humanitaire normale, aussi entre Cuba et l’Europe. L’Union Européenne et la Belgique considèrent le blocus comme illégal et dépassé mais continuent d’accepter que les USA pénalisent les entreprises et les personnes qui font des affaires avec Cuba. C’est pourquoi des mouvements de solidarité, des syndicats et des ONG, dont Viva Salud, ont lancé la campagne « Non au blocus ». Le mouvement de solidarité Cubanismo.be y participe. Kasper Libeert : « Les effets du blocus sur la population cubaine sont importants. Des transactions financières via des banques européennes sont impossibles, même à des fins humanitaires. Du matériel médical pour des patients cardiaques ou des traitements pour des malades du cancer ne peuvent entrer dans le pays. Ce qui est source de beaucoup de souffrances et de décès prématurés qui auraient pu être évités. » Via cette pétition, Cubanismo.be souhaite informer le plus de monde possible en Belgique sur ce blocus illégal et inhumain et inciter le gouvernement belge à agir contre ce blocus. Kasper : « Avec cette campagne, nous espérons rendre actives de nombreuses nouvelles personnes. Plus nous serons nombreux, plus notre impact sera fort. Nous nous y engageons, aussi en 2019 ! » Vous pouvez signer la pétition sur : www.nonaublocus.be Participez et rejoignez Cubanismo : www.cubanismo.be
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1000
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CHOSES
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19 mai 20 km de Bruxelles inscrivez-vous dès à présent sur www.vivasalud.be
Il ne suffit pas d’être un travailleur de santé engagé. Nous devons aussi mettre la pression sur les politiques afin de pouvoir changer la société » Claudio Schuftan, activiste de la santé au sein du Mouvement Populaire pour la Santé.
Ò
Grâce au village de genre, j’ose prendre la parole devant des hommes » MARIE-PAUL NGANDU, active au sein du village de genre Maendeleo Hewa-Bora à Katuba.
Le regard de nos partenaires sur 2019
À Jean-Marie qui a fait un brillant travail de traducteur pendant des années. À Helena qui a travaillé pendant 5 mois comme bénévole chez notre partenaire philippin Karapatan. À Lies qui a coordonné notre bureau local à Kinshasa durant 2 ans. Et bienvenue à Thérèse qui reprend le flambeau en janvier.
des Congo, de Palestine et Des femmes fortes du de leurs histoires. Envie Philippines racontent .be ud sal ent ? actions.v iva soutenir leur engagem
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SAMEN STRIJDEN VOOR GEZONDHEID ENSEMBLE, LUTTONS POUR LA SANTÉ
Viva Salud asbl Chaussée de Haecht 53 | 1210 Bruxelles Tél. : 02/209 23 65 | info@vivasalud.be | www.vivasalud.be compte n° BE15 0010 4517 8030
CONGO
2016, notre partenaire Etoile du Sud a lancé un projet pilote autour du genre. Une femme sur trois au Congo est victime de violence sexuelle. Avec le projet « villages de genre », notre partenaire Etoile du Sud crée un espace sûr où femmes et hommes expérimentent des initiatives pour plus d’égalité entre les genres. Un « village de genre » n’est pas un endroit physique, c’est un groupe de personnes qui veulent défendre les droits des femmes. Il y en a déjà 16 à Lubumbashi et près de 150 à Kinshasa. Plus de 4500 femmes, hommes, filles et garçons en sont membres. C’est une réalisation que notre partenaire n’aurait pas pensé possible il y a encore quelques années.
LES
1400
À Nele et Eddie qui ont fêté leur 60e anniversaire (félicitations !) et ont rassemblé à cette occasion 805 euros pour le travail de Viva Salud.
VILLAGES DE GENRE FONT FUREUR AU
En
7 avril 2019 Bruxelles Journée mondiale de la santé
À Thea et Sam pour notre chouette aftermovie de ManiFiesta. activistes pour la santé de 73 pays différents se sont retrouvés du 16 au 19 novembre au Bangladesh à l’occasion de la 4e assemblée mondiale du Mouvement Populaire pour la Santé. Viva Salud y était bien entendu présent, ainsi que des représentant.es de nos organisations partenaires de Palestine, du Congo et des Philippines. Ce fut une occasion unique d’échanger et d’apprendre des meilleures campagnes et victoires arrachées par les mouvement sociaux du monde entier pour garantir et faire respecter le droit à la santé. Malgré la grande diversité de langues et de cultures, ce fut très enthousiasmant de constater que nous partagieons tous un même engagement et une même combativité pour le droit à la santé. Les 1400 activistes retournent chez eux les batteries gonflées à bloc, plus motivés que jamais à poursuivre leurs luttes respectives.
BELGIE(N) - BELGIQUE
PROJECTEURS
À Dominique, Dries, Chaïma et Barbara qui nous aident dans nos bureaux comme bénévoles ou stagiaires.
LES
PB- PP
Bulletin d’information trimestriel de Viva Salud asbl Décembre 2018 – janvier-février 2019
SOUS
À Katrien, Thomas, Kasper, Karl, Elien, Julie, Andreas, Jan, Nicolas et Wim qui ont couru le Marathon de Gand et récolté des fonds pour Viva Salud.
15 décembre 2018 (10h30-14h) Bruxelles Brunch avec témoignage de Lengua des Philippines
é.R. W. De Ceukelaire, Chaussée de Haecht 53, 1210 Bruxelles
Aux 23 bénévoles qui nous ont aidé à ManiFiesta et aux 3989 festivaliers qui ont offert leur gobelet pour la bonne cause.
CHANTER
SOUS L’APARTHEID ?
PAS
EN NOTRE NOM !
En
mai dernier, l’israélienne Netta remportait le concours Eurovision de la chanson. C’est donc à Tel Aviv que le festival devra avoir lieu en mai 2019. Ou pas ? Le mouvement de solidarité intal a lancé, avec différentes organisations, la campagne « Pas d’Eurovision en Israël ». Véronique Coteur (intal) : « Le 14 mai, quelques jours après le concours de l’Eurovision, l’armée israélienne tuait à Gaza 62 manifestant.es palestinien. nes non armés. Cela fait plus de 70 ans qu’Israël viole les droits des Palestiniens avec une occupation illégale et la construction incessante de colonies sur le territoire palestinien. Nous trouvons inacceptable d’aller sur place pour participer à un festival. Des protestations se sont élevées dans toute l’Europe. La campagne a entre-temps reçu le soutien de 35 auteurs, acteurs et musiciens belges. Nous avons rassemblé plus de 1800 signatures et des groupes locaux d’intal ont organisé des actions créatives dans plusieurs villes. C’est une campagne qui peut recueillir un soutien important et que nous pouvons remporter. » Pour signer la pétition : www.boycott-apartheid-eurovision.be Participez et rejoignez intal sur www.intal.be