Brochure MA 19-20 by MA scène nationale

Nous, les portraitistes, savons sans le savoir que l’essence d’une bonne photographie chancèle parmi les bruits profonds d’une multitude de silences.

Du silence contorsionné vers l’intérieur et de son brouhaha, Israel Galván sait. José Aymá

José Aymá est l’auteur de la photo de couverture pour laquelle il nous a écrit ces mots. Il est journaliste, photographe et portraitiste pour le journal espagnol El Mundo. Devant son objectif, ont défilé les plus grandes personnalités du monde de la culture. Texte intégral sur mascenenationale.eu

ÉDITO

La proposition, comme une consigne, apparaît sur un papier déposé sur une table rouge. Elle sous-entend qu’au moins deux personnes la lisent. Les ombres MA SCÈNE NATIONALE de part et d’autre laissent imaginer des présences. Quelle est la scène ? La table Hôtel de Sponeck est lisse, elle doit être en métal. Un cône en papier à gauche fait penser au bec d’un avion en papier. Sommes-nous une table de jeux ? De jeux de regards, 54 rue sur Clemenceau à la fois acteur et observateur, un espace complice.cedex CS 14236 –dans 25204 Montbéliard

Tél. 0805 710 700 (n° vert)

La photo fige un moment de la création de deux artistes qui puisent dans leur pratique quotidienne de la danse et du souffle des sources d’inspiration. La pièce, mascenenationale.eu née sur notre territoire, porte le nom de la promesse d’un voyage, D’ailleurs. Elle a été présentée lors de Parlemonde#2, dans les salons de l’Hôtel de Sponeck, avec des collégiens, chacun à une table. Neuf jeunes qui alternaient face à une personne invitée à poser ses yeux dans les yeux de l’Autre. Se remémorer, juste après, les mots de Bernard Noël dans son Journal du regard,

ton sourire dans mes yeux pense ton visage

Graffiti relevé sur un banc : Ici, assieds-toi et regarde, mais tant pis pour toi, si tu ne fais que t’asseoir. et sourire en pensant à tous ces moments vertigineux qu’une saison nous apporte. Juste une minute. Yannick Marzin Directeur

Édito

Ouverture(s)

TABLE DES

6 Agenda

8 Spectacles

GREEN DAYS

27 Interview La Ribot

72 Interview Dominique Brun

79 Les trésors de la danse

MATIÈRES

99 Carnets de création

116 Jeunesse, Territoire Artistes, Habitants

128 Relations avec les publics

PARLEMONDE

120

130 Informations pratiques

136 Lieux de représentation

137 Équipe et Partenariats

AGENDA SEPTEMBRE SAM 14

11H>20H

UN SAMEDI AVEC L’ORCHESTRE VICTOR HUGO FRANCHE-COMTÉ FR

Musique classique

Square Sponeck / Théâtre

p. 11

MER 18

20H

CIE PIPO

TOUS ENSEMBLE

Théâtre

Sainte-Marie

p. 11

VEN 20

20H

CIE PIPO FR

TOUS ENSEMBLE

Théâtre

Allenjoie

p. 11

SAM 21

20H

CIE PIPO FR

TOUS ENSEMBLE

Théâtre

p. 11

MAR 24

20H

GARRETT T. CAPPS US

Nasa country

Bains Douches

p. 12

OCTOBRE MAR 1ER

19H30

CIE LA BAO ACOU FR

LA PRINCESSE DE CLÈVES II MUSIQUE !

Théâtre, musique

Théâtre

p. 13

MER 2

19H30

CIE LA BAO ACOU

LA PRINCESSE DE CLÈVES II MUSIQUE !

Théâtre, musique

Théâtre

p. 13

JEU 3

19H30

CIE LA BAO ACOU

LA PRINCESSE DE CLÈVES II MUSIQUE !

Théâtre, musique

Théâtre

p. 13

VEN 4

20H

JANE BIRKIN

Chanson française

MALS

p. 14

MAR 8

20H

COMÉDIE-FRANÇAISE FR (HAMLET, à part)

Théâtre

Bains Douches

p. 17

SAM 12

20H

CIRQUE ÉLOIZE CA HOTEL

Cirque

MALS

p. 18

JEU 17

20H

JUANA MOLINA AR HALO

Folk, ambient, électronique

Bains Douches

p. 20

SAM 19

20H

OVHFC FR

Musique classique

Théâtre

p. 21

BIRKIN/GAINSBOURG SYMPHONIE INTIME

ÉTERNELS VOYAGEURS

NOVEMBRE

MER 6

10H30

CIE UN CHÂTEAU EN ESPAGNE FR LA MÉCANIQUE DU VENT

Poème mécanique et théâtral

Jules Verne

p. 23

MER 6

20H

CIE CES MESSIEURS SÉRIEUX

Théâtre

Bains Douches

p. 24

VEN 8

20H

BIA FERREIRA

Pop brésilienne, rap, soul

Bains Douches

p. 25

SAM 9

11H

CIE UN CHÂTEAU EN ESPAGNE

Poème mécanique et théâtral

Jules Verne

p. 23

MER 13

20H

LA RIBOT - CIE DANÇANDO COM A DIFERENÇA CH/ES/PT

Danse

Théâtre

p. 26

MAR 19

20H

JACQUES VINCEY FR L’ÎLE DES ESCLAVES

Théâtre

p. 28

MER 20

20H

BOBBY MCFERRIN US

Jazz, improvisation vocale

MALS

p. 30

JEU 21

20H

2B COMPANY CH PHÈDRE !

Théâtre

Bains Douches

p. 29

VEN 22

20H

FASO DANSE THÉÂTRE BF/BE

Danse

Théâtre

p. 32

SAM 23

20H

2B COMPANY CH PHÈDRE !

Théâtre

Beutal

p. 29

MAR 26

18H30 /

CIE LIEUX-DITS FR

Théâtre

Bains Douches

p. 34

SOFIANE SAIDI & MAZALDA DZ/FR

Raï 2.0

Moloco

p. 35

DIMANCHE NAPALM

UM CHAMADO FR

LA MÉCANIQUE DU VENT HAPPY ISLAND

KALAKUTA REPUBLIK

DOREEN

21H VEN 29

21H

DÉCEMBRE MAR 3

20H

ISABELLE LAFON FR BÉRÉNICE

Théâtre

p. 36

MER 4

16H30

RENAUD HERBIN

Théâtre

Bains Douches

p. 37

VEN 6

20H

BARBARA CARLOTTI FR

Chanson Française, pop

Bains Douches

p. 38

DIM 8

16H

OVHFC FR RDV CONTE #1 : UNE ABOMINABLE FEUILLE D’ÉRABLE SUR LA GLACE

Conte musical

Dampierre-les-Bois

p. 39

MAR 10

20H

AGNÉS MATEUS & QUIM TARRIDA ES REBOTA REBOTA Y EN TU CARA EXPLOTA

Théâtre, performance

Bains Douches

p. 40

MER 11

19H

LÉNA BREBAN FR VERTE

Théâtre

Jules Verne

p. 41

VEN 13

20H

ISRAEL GALVÁN ES EL AMOR BRUJO

Flamenco

Théâtre

p. 42

MAR 17

20H

LOAH IE/SL

Art soul

Bains Douches

p. 45

MAR 17

20H

CIE MECANIkA DE/FR ANDERE

Performance pluridisciplinaire

Scène numérique

p. 44

MER 18

20H

CIE MECANIkA DE/FR ANDERE

Performance pluridisciplinaire

Scène numérique

p. 44

JEU 19

20H

CIE LES MAINS LES PIEDS ET LA TÊTE AUSSI FR LES HAUTS PLATEAUX

Cirque

MALS

p. 46

L’ÉCHO DES CREUX MAGNÉTIQUE

JANVIER DIM 12

16H

OVHFC FR FIÈVRE DES BALKANS

Musique classique

Axone

p. 48

MER 15

20H

CIE SYSTEM FAILURE BE INITIAL ANOMALY

Théâtre

Bains Douches

p. 50

VEN 17

20H

(LA) HORDE FR TO DA BONE

Danse

MALS

p. 52

MAR 21

20H

MARIA I MARCEL ES 45 CEREBROS Y 1 CORAZÓN

Urban folk

Bains Douches

p. 54

JEU 23

20H

ERNA ÓMARSDÓTTIR, JÓHANN JÓHANNSSON IS IBM 1401 – A USER’S MANUAL (IN MEMORIAM)

Danse

Bains Douches

p. 56

VEN 24

20H

ERNA ÓMARSDÓTTIR, JÓHANN JÓHANNSSON IS IBM 1401 – A USER’S MANUAL (IN MEMORIAM)

Danse

Bains Douches

p. 56

SAM 25

11H

CIA. MADUIXA ES LÙ 路

Danse, arts visuels

Scène numérique

p. 55

JEU 30

20H

SAMUEL SIGHICELLI FR SPIRALE, variations sur une dérive

Concert, performance

Scène numérique

p. 58

FÉVRIER LUN 3

20H

ROLAND AUZET FR NOUS, L’EUROPE, BANQUET DES PEUPLES

Théâtre, musique

Théâtre

p. 59

VEN 7

20H

DANI DE MORÓN e invitados ES 21

Flamenco

Théâtre

p. 60

DIM 9

16H

OVHFC FR RDV CONTE #2 : SUZANETTA

Conte musical

Villars-sous-Écot

p. 62

MAR 11

20H

CIE 1 DES SI FR OIKOS LOGOS

Danse, Musique

Bains Douches

p. 63

VEN 14

20H

PLEXUS POLAIRE FR CENDRES

Théâtre visuel, marionnette

Bains Douches

p. 64

MAR 18

20H

AKRAM KHAN COMPANY GB OUTWITTING THE DEVIL

Danse

MALS

p. 66

JEU 20

20H

DELPHINE SALKIN FR/BE SPLENDEUR

Théâtre

p. 68

VEN 21

20H

OVHFC FR LÉGENDES ET FÉÉRIES

Musique classique

MALS

p. 69

LUN 9

20H

OLIVIER MEYROU, STÉPHANE RICORDEL FR LES AVENTURES D’HEKTOR

Cirque

Scène numérique

p. 70

MAR 10

20H

OLIVIER MEYROU, STÉPHANE RICORDEL FR LES AVENTURES D’HEKTOR

Cirque

Scène numérique

p. 70

JEU 12

20H

LA COMPAGNIE DES HOMMES FR/ES TRANS (més enllà)

Théâtre documentaire

Théâtre

p. 71

MER 18

19H

L’ASSOCIATION DU 48 FR LE POIDS DES CHOSES ET PIERRE ET LE LOUP

Danse

MALS

p. 73

SAM 21

20H

EUN-ME AHN COMPANY KR NORTH KOREA DANCE

Danse

MALS

p. 74

DIM 22

16H

OVHFC FR RDV CONTE #3 : ANNA, LÉO ET LE GROS OURS DE L’ARMOIRE

Conte musical

Seloncourt

p. 76

MAR 24

20H

REVEL IN DIMES US LIVE IN CONCERT

Delta Blues, rock’n’roll, soul

Bains Douches

p. 77

VEN 27

20H

MONKEYMIND COMPANY BE/AR SONICO

Danse, musique

Bains Douches

p. 78

SAM 28

11H

CIE ASANISIMASA FR L’ENFANT OCÉAN

Théâtre

Arche

p. 80

MAR 31

20H

EMMA DANTE IT LA SCORTECATA

Théâtre

p. 81

MER 1ER

20H

COMÉDIE-FRANÇAISE FR LA SEULE CERTITUDE QUE J’AI, C’EST D’ÊTRE DANS LE DOUTE

Théâtre

Bains Douches

p. 82

JEU 2

20H

COMÉDIE-FRANÇAISE FR LA SEULE CERTITUDE QUE J’AI, C’EST D’ÊTRE DANS LE DOUTE

Théâtre

Meslières

p. 82

JEU 2

20H

RACHID OURAMDANE FR VARIATION(S)

Danse

Bains Douches

p. 83

VEN 3

20H

OVHFC FR JAZZ, MACHINES

Musique classique

Théâtre

p. 84

MAR 7

20H

LOST DOG GB JULIET & ROMEO

Danse, théâtre

Théâtre

p. 85

MER 8

16H30

KLANKENNEST BE MAMMOET

Installation musicale

Jules Verne

p. 86

JEU 9

20H

NOSFELL FR LE CORPS DES SONGES

Danse, musique

Bains Douches

p. 87

SAM 11

11H

KLANKENNEST BE MAMMOET

Installation musicale

Jules Verne

p. 86

MAR 14

20H

ASSOCIATION 7BIS FR/AR, CIE MPTA FR, CIE LIBERTIVORE FR TRIPTYQUE CIRQUE : INSTANTE, LA MARCHE, PHASMES

Cirque

Bains Douches

p. 88

MER 15

20H

ASSOCIATION 7BIS FR/AR, CIE MPTA FR, CIE LIBERTIVORE FR TRIPTYQUE CIRQUE : INSTANTE, LA MARCHE, PHASMES

Cirque

Bains Douches

p. 88

JEU 16

20H

ARNAUD MEUNIER FR CANDIDE

Théâtre

p. 90

MAR 5

20H

NES ES/FR/DZ

Musique du monde

Bains Douches

p. 91

MER 13

16H30

RECKLESS SLEEPERS BE/GB IT’S HOT, IT’S NOT

Théâtre

Arche

p. 92

MER 27

10H30

CIE MELAMPO FR LES PETITES VERTUS

Théâtre

Bains Douches

p. 93

SAM 30

11H

CIE MELAMPO FR LES PETITES VERTUS

Théâtre

Bains Douches

p. 93

16H

OVHFC FR RDV CONTE #4 : LA PREMIÈRE FOIS QUE JE SUIS NÉE

Conte musical

Théâtre

p. 93

GREEN DAYS

Festival

Montbéliard

p. 94

MARS

AVRIL

MAI AHLAM

JUIN DIM 7 9 > 13

Spectacle

La saison démarre par 7 semaines au cours desquelles se succèderont événements, rendez-vous et spectacles comme une capsule artistique de l’année qui vous attend. Cette multiplication d’ouvertures est le symbole de l’esprit de MA avec la part belle donnée au soutien et à la rencontre des créateurs, à l’implication des habitants, à la diversité des formats et des esthétiques et à la découverte.

Sorties de résidence Concerts de l’Orchestre dans les rues de Montbéliard Création participative avec les habitants du territoire en tournée Présentation de saison pour les spectacles à voir en famille

Première nationale aux Bains Douches d’un chanteur de NASA country Texte classique autour d’une table dressée Grande artiste à la MALS qui chante Gainsbourg Comédie-Française avec un seul en scène

Anniversaire d’une troupe de cirque canadienne renommée Chanteuse de Buenos Aires, muse de la nouvelle scène argentine

Ouverture(s)

UN SAMEDI AVEC L'ORCHESTRE VICTOR HUGO FRANCHE-COMTÉ Pour démarrer la saison symphonique, l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté envahit dès 11h00 le centre de Montbéliard avec des rencontres, concerts et expériences en tout genre et un grand concert le soir. SAM 14 SEPT | 11H>20H ÉVÉNEMENT | SQUARE SPONECK/THÉÂTRE 11h > 12h : répétition ouverte 12h15 : apéritif musical 15h : mini-concert de musique de chambre 15h > 18h : grand jeu d’énigmes avec les musiciens (à partir de 8 ans) / rendez-vous à l’Hôtel de Sponeck pour le départ 15h > 18h : loto sonore avec les musiciens (5-8 ans) 15h > 20h : lounge musical (transats et casques pour découvrir la saison de l’Orchestre) 18h30 : présentation de saison en musique

MUSIQ

U E CL A

SSIQUE

RE THÉ ÂT

PATRICK PINEAU MOHAMED ROUABHI

CIE PIPO

TOUS ENSEMBLE MER 18 SEPT | 20H SAINTE-MARIE, SALLE DES ASSOCIATIONS

VEN 20 SEPT | 20H ALLENJOIE, SALLE DES FÊTES

SAM 21 SEPT | 20H THÉÂTRE

Durée 1h15 Entrée libre

ROMÉO ET JULIETTE SAM 14 SEPT | 20H THÉÂTRE

Durée 1h15 Roméo et Juliette, amour impossible et sublimé, thème puissant qui a porté l’inspiration de créateurs venus d’horizons très divers. Nino Rota, le célèbre complice de Fellini, se glisse entre le romantique Tchaïkovski et l’implacable Prokofiev pour nous en donner une vision touchante et imagée. La Danse des chevaliers de ce dernier est d’ailleurs un tube planétaire repris aussi bien dans le cinéma, par Jean-Paul Goude pour la pub Chanel, que par Muse ou Deep Purple. Roméo et Juliette, trait d’union entre les courants musicaux, les arts et les époques… Programme Piotr Ilitch Tchaïkovski : Roméo et Juliette, ouverture-fantaisie Nino Rota : Roméo et Juliette (BO du film de Franco Zeffirelli), extraits Serge Prokofiev : Roméo et Juliette, extraits Direction : Jean-François Verdier Programme porté par le Festival international de musique de Besançon Franche-Comté, créé pour l’ouverture de la 72e édition - 2019

Il y a un an, nous invitions Patrick Pineau et Mohamed Rouabhi à participer au récit du territoire que nous avons engagé avec d’autres artistes et des projets comme la Bibliothèque Humaine et Garage. L’idée est toujours la même, il s’agit de créer avec des habitants des pièces qui s’inspirent d’histoires vraies individuelles et collectives que les metteurs en scène et dramaturges réécrivent ou portent directement au plateau. À chaque fois, c’est une nouvelle photo, une nouvelle carte sensible, réelle ou fictionnelle de notre territoire que nous ajoutons à notre atlas de projets. Pineau et Rouabhi ont inventé Tous Ensemble, qui consiste en une série de rencontres et de portraits imaginés, écrits puis portés à la scène à différents moments de la saison 18 /19 et dans plusieurs villes de l’Aire Urbaine. Ce dernier épisode est le final d’une série de 15 portraits émouvants, drôles, uniques qui trouvent toute leur puissance et leur intensité dans la bouche, l’histoire et le jeu de chacun des participants.

E RY

AIS

NÇ RA

CO U SA

IÈR EM PR

GARRETT T. CAPPS

Quand on demande à Garrett T. Capps s’il se sent de tradition texane, le chanteur répond laconiquement : « Je suis né à San Antonio ». Pour autant, ce cowboy du XXIe siècle n’hésite pas à explorer de nouveaux territoires musicaux, fusionnant country et… influences krautrock. Il crée ainsi ce qu’il appelle la « NASA country ».

MAR 24 SEPT | 20H BAINS DOUCHES Durée 1h Voix : Garrett T. Capps Synthétiseur : Justin Boyd Guitare basse : Odie Guitare, Lap Steel : Torin Metz Trompette : Vincent Valdez Batterie : Kory Cook

Du Sud Texas, on connaît la country qui s’acoquine avec la langueur des mélodies mexicaines, le temps pour les danseurs de faire redescendre leur température corporelle. Mêlant esprit pionnier et indolence, Garrett T. Capps repousse les limites de cette tradition pour nous emporter vers des contrées jusqu’alors inexplorées. Ce voyage, l’enfant caché de Steve Earle – une légende country –, de Lou Reed et d’Iggy Pop l’organise avec le NASA Country band. Ce collectif lui permet d’intégrer à sa musique des nappes de synthétiseur analogique, des cuivres et des guitares supplémentaires. S’ouvrent ainsi de vastes paysages sonores, traversés de grooves krautrock (ce rock expérimental ayant culminé en Allemagne dans les années 1970). Une voix qui évoque celle d’un Hank Williams désespéré, des touches de punk, de folk et de vieux rock s’y ajoutent pour agrémenter la balade d’une enchilada épicée. On l’aura compris, voir Garrett T. Capps en concert est une expérience totale et suppose de relever le défi lancé par un artiste qui préfère innover, plutôt que de s’en tenir à des recettes éculées. On tient là le genre de bonhomme qui partage volontiers son bourbon avec vous dans un verre ébréché. C’est à la fois brutal et attachant.

Cosmique country qui file la chair de poule et donne envie de casser les meubles. Rolling Stone

DÎNERSPEC TA CL E

CIE LA BAO ACOU LA PRINCESSE DE CLÈVES II MUSIQUE !

RE | M THÉ ÂT

USIQU

FR E

MADAME DE LA FAYETTE Autour d’une table dressée d’une élégance étrangement baroque, Benoit Schwartz fait revivre l’histoire dramatique des amours de la Princesse de Clèves. Littérature, théâtre, musique ancienne et gastronomie sont ici savoureusement réunis pour offrir au public une expérience théâtrale immersive singulière et magique.

Le pari est plus que risqué : le roman de Mme de Lafayette est sans doute un des plus austères et complexes de la littérature classique. Benoit Schwartz s’en acquitte avec le talent d’un conteur qui sait où il met les pieds, sans fioriture. Libération

MAR 1 OCT | 19H30 MER 2 OCT | 19H30 JEU 3 OCT | 19H30 THÉÂTRE Durée 1h15 + repas

Benoit Schwartz, amoureux de la plume et des plaisirs de la table, raconte et joue le texte de Madame de La Fayette, proposant à chaque spectateur une complicité particulière. Il parsème son récit de curieuses pépites moyenâgeuses, mêle la gastronomie aux émois de la cour, puis fait servir le repas, conçu dans l’esprit de l’époque. Il se passe durant la soirée une alchimie qui va au delà de l’accumulation des plaisirs. Avec délicatesse, un lien se tisse entre les commensaux qui personnifient, sans la jouer, la légende et partagent le sentiment d’avoir vécu, ensemble, un voyage unique au coeur d’une intimité dévoilée... Benoit Schwartz a collaboré avec Cécile Mangin et l’ensemble Ma non Troppo pour fondre la musique baroque et renaissance dans les entrelacs de l´intrigue, dans la sensualité et les secrets de la cour de Catherine de Medicis. La musique - de théâtre - incarne les siècles de l’écriture de l’œuvre (XVIIe) et celle de l’histoire de La Princesse de Clèves (XVIe). Les voix soprano et baryton, chantées, murmurées, les cordes frottées (violon et alto), les vents (flûtes, bassons…) jouent avec la voix du comédien, abordant les plans subtils de l’histoire, les non-dits, amplifiant les mouvements de l’âme… Aux côtés du texte et des notes, autour de la table de France, les trois interprètes dessinent la présence de cette femme qui sacrifia sa passion à la vertu. De Madame de La Fayette | Conception et mise en scène : Benoit Schwartz, Cécile Mangin | Interprétation : Benoit Schwartz | Musique et chants (arrangement et interprétation) : Emmanuelle Huteau, Camille Rancière / Ensemble Ma Non Troppo | Scénographie : Élisabeth de Sauverzac, Benoit Schwartz | Éclairages : Nicolas Villenave

JANE BIRKIN BIRKIN/GAINSBOURG SYMPHONIE INTIME

L’idée d’offrir une orchestration symphonique à la musique de Gainsbourg est née dans l’esprit de Jane Birkin, à l’occasion de la commémoration des vingtcinq ans de la disparition du grand Serge, en 2016. La création ayant fait sensation, le spectacle est parti faire le tour du monde. Pour ce concert, c’est avec un octet que la très sensible chanteuse met en lumière le mélodiste de génie que fut son pygmalion. Faiseur de chansons révéré dans le monde entier, Serge Gainsbourg a été nourri toute sa jeunesse à la musique classique. Nul doute que celui qui vouait une passion sans limites à Chopin, Brahms ou Dvořák – et qui était ému aux larmes par les arrangements classiques de Je t’aime… moi non plus – aurait eu du mal à cacher son émotion devant le projet symphonique porté par Jane Birkin. Après avoir bouleversé les publics des scènes les plus prestigieuses – Carnegie Hall de New York, Orchid Hall de Tokyo, Barbican de Londres, Fondation Gulbelkian de Lisbonne… –, la chanteuse est repartie en tournée, en s’entourant d’un octet. Cet orchestre de chambre est dirigé par le pianiste Nobuyuki Nakajima, ayant arrangé les chansons mythiques de Gainsbourg, en apportant de nouvelles perspectives à leur complexité mélodique. La sensibilité et la légèreté pointilliste des réorchestrations du maître japonais offrent un écrin sur-mesure à une Jane plus touchante que jamais. Il y a véritablement quelque chose de magique dans sa voix délicate. Sur le fil, elle passe par toute une gamme de nuances pour donner aux textes de Serge – compositeur doublé d’un poète – toute leur force romantique. Ici, l’art de l’interprétation est poussé au plus haut. Un pur moment d’émotion. Classe et classique.

Voix : Jane Birkin | Arrangements et piano : Nobuyuki Nakajima Direction artistique : Philippe Lerichomme

Magnifique. Le Parisien

ANS

FR A

NÇ

AIS

VEN 4 OCT | 20H MALS Durée 1h30

comÉDIE FRANÇAISE

LOÏC CORBERY

ÉÂ TR

SHAKESPEARE ET AUTRES…

SINGULIS I (HAMLET, à part)

MAR 8 OCT | 20H BAINS DOUCHES Durée 1h30

Hamlet est seul. Avec un secret, avec son deuil et ses fantômes. Loïc Corbery confronte la solitude du personnage à celle de l’acteur qui tente de l’incarner. Un seul-en-scène intimiste et sensible avec Shakespeare et quelques autres. Conception et interprétation : Loïc Corbery

Simul et singulis est la devise de la Troupe, trois mots qui disent les qualités contradictoires que demande une carrière à la Comédie-Française : être singulier au sein d’un ensemble tout en étant à son service. Comme en miroir inversé, Loïc Corbery est seul avec Hamlet face au public. Il se fond dans le héros comme un acteur se préparant à jouer Hamlet mais ne le joue pas. Dans cette traversée commune, il explore, au-delà de l’histoire elle-même, un mythe, fait de doutes et de révolte, de violence et de mystère. En quête de son identité, comme toutes les grandes figures du répertoire, Hamlet ne parle que de théâtre. Il le définit comme matrice de la vérité considérant la scène comme le dernier endroit où l’on dit vraiment, où l’on est vraiment. (HAMLET, à part) est un spectacle où se joue avant tout le rapport d’un acteur à un rôle, où la didascalie se fait chair, plus que le texte luimême. C’est la part fantôme du comédien, la plus vraie peut-être, la moins théâtrale qui s’y révèle. Il en résulte sur scène un très beau « cabinet de curiosités », aux inspirations littéraires éclectiques (Stefan Zweig, Hugo, Molière, Musset, Jean Vilar, Sarah Bernhardt…). Les extraits musicaux, les voix de monstres sacrés telles que Laurence Olivier ressuscitées par l’intermédiaire d’un précieux gramophone... tout concourt à faire entendre la pièce de Shakespeare autrement aux spectateurs initiés ou simplement curieux.

Porté par le jeu à fleur de peau du comédien, chaque fragment éclaire la tragédie du prince de Danemark d’un jour nouveau. Les Échos

E CI R QU

CIRQUE ÉLOIZE

HOTEL

Une soirée parfaite durant laquelle la magie, la performance et l’émotion se sont épousées juste pour le meilleur. Journal de Montréal HOTEL est une escapade unique dans l’univers poétique du Cirque Éloize ! Ce spectacle est magnifique ! Rouge FM

Président et chef de la création : Jeannot Painchaud | Metteur en scène : Emmanuel Guillaume | Assistante au metteur en scène, au directeur de création et au chorégraphe : Julie Lachance | Avec : Andrei Anissimov, Tuedon Ariri, Una Bennett, Julius Bitterling, Philippe Dupuis, Sabrina Halde, Cooper Lee Smith, Cory Marsh, César Mispelon, Emma Rogers, Jérémy Vitupier, Antonin Wicky | Compositeur, directeur musical et arrangeur : Éloi Painchaud | Concepteur des éclairages : Mathieu Poirier | Concepteur de l’environnement sonore : Colin Gagné | Concepteur des costumes : Lucien Bernèche | Conceptrice des maquillages et des coiffures : Camille Sabbagh-Bourret | Concepteur acrobatique et entraîneur-chef : Nicolas Boivin-Gravel | Conceptrice acrobatique adjointe et entraineuse : Nadia Richer Concepteur du décor et des accessoires : Françis Farley-Lemieux | Participation aux chorégraphies : Annie Saint-Pierre | Coach musical et participation additionnelle aux arrangements : Jocelyn Bigras | Conseillère artistique : Émilie GrenonÉmiroglou | Producteur : Pascal Auger

SAM 12 OCT | 20H MALS

Durée 1h20 À partir de 6 ans

Pour fêter ses 25 ans, Cirque Éloize, la compagnie de cirque montréalaise, crée HOTEL. Ce nouveau spectacle met en scène douze acrobates-musiciens dans des saynètes comiques et des numéros époustouflants. Entrez dans l’univers magique de cet hôtel pas comme les autres...

Faut-il encore présenter Éloize et ses performances incroyables de cirque contemporain ? Dans une ambiance teintée de style Art-Déco, voici des tranches de vie originales des voyageurs de passage d’un établissement atypique. Membres du personnel et inconnus de tous horizons forment une étrange famille : le maître d’hôtel, la soubrette espiègle, l’homme à tout faire dévoué et son inséparable chien Carpette, une cliente à la langue bien pendue, des amoureux qui l’ignorent encore... Incarnant ces personnages à travers toutes les nuances du geste acrobatique, les artistes, musiciens pour la plupart, jouent le récit de ces rencontres. Ils enchaînent les numéros de main à main, mât chinois, hula hoop, sangles, corde lisse, roue Cyr… mais aussi jonglerie et scenarii hilarants de clown ! Des envolées manouches de guitare, des mélodies pianotées, une voix suave et la présence incandescente des cuivres viennent les accompagner dans une atmosphère gaie et chaleureuse. L’hôtel est leur terrain de jeu, un lieu de prestige où le cirque, la danse, la musique et le chant s’unissent dans une histoire à plusieurs voix. Venez célébrer le 25ème anniversaire du Cirque Éloize dans ce spectacle plein d’humour tendre et de prouesses circassiennes de haut vol.

HALO JEU 17 OCT | 20H BAINS DOUCHES

Depuis une vingtaine d’années, Juana Molina dessine les contours d’une discographie singulière entre folk, ambient, pop, world music et boucles électroniques. Un univers que la chanteuse argentine nous invite à découvrir en trio...

JUANA MOLINA

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Durée 1h20 Pour The Guardian, elle est la « Reine du latin-chill », ces douces mélodies sud-américaines. D’autres comparent ses mélanges de sons électroniques et de folk au travail de Björk. Toujours est-il que Juana Molina reste difficile à cataloguer, tant sa musique ne ressemble à aucune autre. Comme sa vie, du reste… Après le coup d’état de 1976, elle s’exile avec ses parents à Paris. Six ans plus tard, elle retourne à Buenos Aires où elle devient la comédienne la plus populaire du pays. Une carrière qu’elle finit par plaquer pour se lancer dans la musique. Elle est aujourd’hui une influence majeure pour la jeune scène musicale argentine. Artiste visionnaire, Juana Molina mêle, comme personne, les passages les plus excentriques à des harmonies pop. Une approche qui constitue la clé de voûte de Halo, son septième album. Petit bijou de bizarrerie, cet opus alterne rythmiques physiques ou apaisées, mélodies latinos ou syncopes électroniques, le tout sans perdre de vue qu’une bonne chanson, c’est avant tout une mélodie accrocheuse. Accompagnée sur scène par un autre guitariste et un batteur, elle partage ses expérimentations avec une classe magnétique. Se prenant au jeu de son chant incantatoire, il lui arrive de poser sa guitare pour danser. Le charme, qui opérait dès les premières notes, peut alors être sublimé par des moments de grâce inattendus. Ici, le concert tient autant de la musique que de la rencontre…

Une classe magnétique […] mais aussi une intelligence un peu barrée, et qui ne se découvre pas mieux que sur scène, lorsque cette laborantine du folk délivre en live le résultat de ses diverses expérimentations sonores. FIP

Composition, voix, guitare, synthétiseur : Juana Molina Composition, guitare, basse, synthétiseur : Odin Schwartz | Batterie : Pablo González | Son : Marcelo ‘Coca’ Monte | Lumière : Patricio Tejedor

S IQ

A SS

Découvreurs, visionnaires, chercheurs d’espaces, créateurs d’avenirs, tels ont été Richard Wagner, Gustav Mahler et … Anton Dvořák qui, à travers sa Symphonie du Nouveau Monde, a influencé toute la musique américaine jusqu’à nos jours. Janina Baechle, mezzo-soprano spécialiste du répertoire germanique, invitée régulière des grandes salles de Munich, Vienne ou encore Berlin, partenaire complice des chefs d’orchestre Simon Rattle ou Christian Thielemann, se joint à l’OVH pour rendre cette soirée inoubliable.

IQU

Programme Richard Wagner : Lever du jour et Voyage de Siegfried sur le Rhin Gustav Mahler : Chants d’un compagnon errant Gustav Mahler : Des Knaben Wunderhorn (Le Cor merveilleux de l’enfant) extraits (« Wo die schönen Trompeten blasen », « Der Tamboursgsell ») Œuvre mystère Anton Dvořák : Symphonie du Nouveau Monde

Mezzo-soprano : Janina Baechle Direction : Jean-François Verdier

SAM 19 OCT | 20H THÉÂTRE

Durée 2h avec entracte

ORCHESTRE VICTOR HUGO FRANCHE-COMTÉ

ÉTERNELS VOYAGEURS

DÈS L'ÂGE DE 6 MOIS

L’expérience du spectacle vivant est unique pour tous et particulièrement pour les enfants. Elle leur ouvre un monde de sensations, alimente l’imaginaire, nourrit l’écoute, suscite l’appétit et la curiosité et met en jeu le corps. À chaque période de l’enfance et de l’adolescence, ce sont de nouveaux enjeux pour créer et maintenir le plaisir de voir des spectacles et rencontrer des œuvres. À partir de quel âge est-il possible d’enclencher cette aventure ? Dès l’âge de 6 mois ! Tel est le défi que nous nous donnons avec l’aide des artistes et des professionnels de la petite enfance. En plus de l’accueil de pièces, c’est un véritable programme qui est élaboré avec la mise à disposition de ressources pour soutenir la recherche artistique lors de résidences et la réflexion pédagogique par l’organisation de rencontres et de colloques. Ce parti-pris rend plus largement compte de notre engagement auprès de la jeunesse, de l’éducation et du soutien aux créateurs. Cette saison ce sont : • Trois spectacles qui privilégient les formes immersives provoquant entre interprètes et public une grande proximité. • Une tournée du spectacle Toi & moi dix doigts de la compagnie Éclats, à Audincourt, Blamont, ColombierFontaine, Hérimoncourt, Pont-de-Roide et à Voujeaucourt. • Une résidence de la compagnie En attendant au Jules Verne où seront installées des formes animales et géométriques de l’illustrateur Vincent Mathy. Les structures environnantes de la Petite Hollande seront invitées à venir y jouer et à tester les premiers moments de création de Tout est chamboulé. • Des ateliers à l’attention des professionnels de la petite enfance qui seront confiés à Jean-Philippe Naas, directeur de la compagnie En attendant. • La poursuite de la résidence d’Eleonora Ribis à la Scène numérique pour présenter les dernières étapes de sa création Les Petites Vertus début novembre puis en mai 2020 aux Bains Douches.

DE LA CRÉATION

LA RENCONTRE DU MONDE

FAIRE

P O ÈM

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ANIQ

CIE UN CHÂTEAU EN ESPAGNE

UE E T

THÉ Â TR AL

LA MÉCANIQUE DU VENT Dans un décor entre fête foraine et cirque, des ventilateurs, des mécanismes et des objets créent un jeu poétique et aérien sur ce qui nous retient et ce qui nous pousse. Céline Schnepf poursuit son travail d’invention à l’attention des tout-petits, en explorant tous les possibles du « grandir en plein vent ».

MER 6 NOV | 10H30 SAM 9 NOV | 11H JULES VERNE Durée 35 min + espaces d’exploration ludique avant et après le spectacle À partir de 18 mois

Jeanne est assise et elle attend le vent. Comme ça, juste pour voir. Voir où il va, voir où il mène. Se laisser bousculer. Qu’est-ce qui bouge en nous quand on est déplacé par le vent ? Qu’est-ce qu’on laisse derrière nous ? Est-ce que tout cela peut se chanter ? Entre émotion et plaisir de la découverte, se laisser porter, lâcher nos terres premières pour s’offrir aux vents et voir ce qu’il adviendra... Entre texte, images, matière, musique et objets scénographiques, La Mécanique du vent tisse un lien minutieux entre les éléments, afin de trouver l’endroit où le langage peut prendre plusieurs routes au même moment, où le texte peut s’adresser à certains de manière organique et à d’autres de manière symbolique pour affirmer pleinement cette double adresse à l’enfant et à l’adulte. Un spectacle sensible et aérien pour les explorateurs en herbe.

Mise en scène et écriture : Céline Schnepf | Création musicale : Frédéric Aubry | Création sonore : Julien Woittequand | Création lumières, mécaniques et régie générale : Jérôme Dahl | Interprètes : Lilia Abaoub, Frédéric Aubry | Administration : Anaïs Faivre | Création des mallettes poético-ludiques : Carine Lambert

Portrait d’une déflagration. Un accident. Le silence étrange d’un fils. La révélation de certains secrets de famille. Entre humour et drame, sur fond de malaise social et politique, Dimanche Napalm est un prétexte qui (op)pose au vacarme de notre époque la vertigineuse question du sens.

RENAUD DILIGENT CIE CES MESSIEURS SÉRIEUX FR

DIMANCHE NAPALM

TR ÉÂ

M RE

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MER 6 NOV | 20H BAINS DOUCHES

Durée 1h40

De Sébastien David Mise en scène : Renaud Diligent Avec : Josée Drevon, Olivier Dutilloy, Jean-Frédéric Lemoues, Géraldine Pochon, Julie Teuf, Yitu Tchang | Dramaturgie : Maya Boquet | Scénographie : Emmanuelle Debeusscher | Lumières : Benjamin Crouigneau | Costumes : Julie Lardrot | Son : Christophe Pierron | Maquillages et coiffures : Marion Bidaud | Administration de production : Lucile Burtin

Écrit sur le terreau des manifestations étudiantes de 2012 au Québec, Dimanche Napalm aurait pu rester un objet théâtral attaché à l’histoire canadienne. Mais découvrant le texte en 2017 dans l’entre-deux tours des élections présidentielles françaises, Renaud Diligent y trouve un lien et s’en empare. Dans l’apparente tranquillité d’une banlieue, un système familial se délite, une alchimie relationnelle qu’on croyait bien établie se dilue, s’évapore. Un jeune homme se tait obstinément. Bousculés par ce mur du silence, ses proches s’interrogent, s’énervent, s’inquiètent. Chacun réagit selon sa propre cadence intérieure. Ruptures, accélérations, ritournelles, ces rythmiques solitaires impulsent le mouvement global de la pièce. Peu à peu, voilà que se dévoilent certaines histoires jusque-là bien enfouies, tandis que rôde l’ombre de la Grand-mère. La levée de ces non-dits va progressivement transformer le personnage central. Son mutisme politique initial va évoluer vers de la stupéfaction. Dans un pays confortable, loin des bombes, indifférents aux soubresauts populaires peut-être annonciateurs de changement, que racontent les protagonistes ? Qu’est-ce qui les lie et les relie au reste de la société ? Cette tragi-comédie à la langue à la fois différente et proche de la nôtre, évoque l’intime et le politique, la fracture entre urbain et rural, le conformisme, l’héritage et la transmission... et questionne finalement notre présence au monde.

BIA FERREIRA

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UM CHAMADO VEN 8 NOV | 20H BAINS DOUCHES

Durée 1h

Musicienne ultra-douée – elle maîtrise plus d’une vingtaine d’instruments –, Bia Ferreira s’accompagne à la guitare pour partager ce qu’elle appelle sa Música de Mulher Preta, une Musique de femme noire qui dénonce la brutalité de la société brésilienne, en mêlant soul, jazz, reggae, blues et rap. Jeune, féministe, noire et homosexuelle… Bia Ferreira coche toutes les cases pour être la cible des esprits étroits, de plus en plus vindicatifs au Brésil, depuis l’arrivée d’un dictateur en puissance à la tête de l’Etat. La chanteuse reçoit ainsi régulièrement des menaces de mort. Son tort ? Croire que l’art peut contribuer à l’édification d’une société plus égalitaire. Dans la lignée de Lia Rodrigues – chorégraphe brésilienne invitée par MA la saison dernière avec Furia –, elle envisage son travail comme un outil d’éducation. C’est pour elle une question de survie. Ce sentiment d’urgence se retrouve dans sa voix soul, traversée par des fulgurances filant à une vitesse à faire pâlir les rappeurs les plus véloces. Une tornade vocale à peine tempérée par une guitare aux rythmes tranchés qui mettent aussi bien les consciences que les hanches en mouvement. Si Bia Ferreira lutte contre le manque d’information, c’est parce qu’elle y voit une raison du succès de Bolsonaro aux élections. « Ce n’est pas que la majorité de la population brésilienne soit fasciste, observe-t-elle. Elle n’a pas appris à penser et n’a pas accès aux informations politiques, car l’éducation publique est dépassée. Nous courons le risque de revenir en arrière. » Un message qui peut trouver un écho ailleurs qu’au Brésil. Ça tombe bien : la chanteuse vient pour la toute première fois en France.

Avec son accent soul et sa guitare, Bia Ferreira relance le débat sur l’estime de soi des Noirs et des discours au sein du mouvement féministe. Rolling Stone

LA RIBOT CIE DANÇANDO COM A DIFERENÇA CH/ES/PT

HAPPY ISLAND DANSE

MER 13 NOV | 20H THÉÂTRE

Durée 1h10

« Happy Island » est un geyser. Son souffle vous porte très haut. Le Temps

Flamboyante héritière de la Movida madrilène, La Ribot est partie à la rencontre de danseurs et danseuses vivant avec des handicaps. D’où une pièce échevelée, drôle et tendre ; bouleversante. Happy Island ? Il existerait quelque part une île du bonheur ? Sur cette île s’effectuent de fabuleuses rencontres. À ma droite : La Ribot, performeuse espagnole qui enfiévra Madrid au sortir de la nuit franquiste, installée aujourd’hui à Genève. Depuis lors, ses célèbres mini-solos décapent, à l’acide concentré, toutes les significations de la vie sociale. À ma gauche : l’île portugaise de Madère, où prospère une compagnie de danse inclusive très fameuse, Dançando com a Diferença. Inclusive ? C’est-à-dire : une compagnie professionnelle, qui fait toute leur place à des danseurs et danseuses vivant avec divers types de handicap. Les seconds ont invité la première. Laquelle s’est alors investie à leurs côtés de longs mois durant. Tout processus de création connaît ses difficultés spécifiques. Et pour La Ribot, tout processus de création passe, chez l’interprète, par la conquête d’un maximum d’autonomie, de confiance et d’estime de soi. Le handicap n’y change pas grand-chose. Tous, nous nous définissons à travers nos limites et empêchements, autant que nos puissances et réussites. Enfin bref : il faut y dégager les voies du débordement. La question du désir travaille là-dedans. Désir d’exister, désir de s’exprimer, désir de jouer, désir de jouir. Désir de désir, sans tabou, à plein corps. Rehaussé par de fantastiques scènes tournées dans une forêt millénaire qui pousse à Madère, Happy Island porte les couleurs relevées d’un conte merveilleux de la joie de vivre, exubérant, voire grivois. Tout sauf compassionnel.

Direction et chorégraphie : La Ribot | Danseurs : Bárbara Matos, Joana Caetano, Maria João Pereira, Sofia Marote, Pedro Alexandre Silva | Assistant de chorégraphie : Telmo Ferreira | Réalisation du film : Raquel Freire | Création lumière et direction technique : Cristóvão Cunha Collaboration artistique et direction des entretiens : Josep-María Martín | Costumes : La Ribot | Participants aux entretiens : Emília Monteiro, Maria João Pereira, Bárbara Matos, José Figueira, Joana Caetano et Pedro Alexandre Silva | Musique : Francesco Tristano, Jeff Mills, Oliver Mental Grouve, Archie Shepp, Atom tm, Raw C + Pharmakustik | Assistante de réalisation : Valérie Mitteaux | Caméra : Raquel Freire et Valérie Mitteaux | Montage : Raquel Freire | Confection des costumes : Laurence Durieux / Teresa Neves | Danseurs de la Compagnie Dançando com a Diferenca présents dans le film : Aléxis Fernandes; Bárbara Matos; Bernardo Graça; Cristina Baptista; Diogo Freitas; Filipa Vieira; Isabel Teixeira; Joana Caetano; José Figueira; Lígia Rosa; Maria João Pereira; Natércia Kuprian; Nuno Borba; Pedro Alexandre Silva; Rui João Costa; Sara Rebolo; Sofia Pires; Sofia Marote; Telmo Ferreira; Teresa Martins; Vittória Vianna

Entretien avec LA RIBOT Propos recueillis par Julie Decarroux-Dougoud Septembre 2018

Comment est née cette création ?

questionnement sur notre humanité, sur

À l’origine, il s’agit d’une commande de

l’identité et le désir, gardant toujours une

Henrique Amoedo, le directeur de la

conscience sur le « vivant ». Je porte

compagnie Dançando com a Diferença,

un regard tragicomique sur la vie. Le

basée sur l’île de Madère au Portugal. Il m’a

concept

demandé de signer la création d’une pièce

pour moi et guide ma perception du

pour trois danseuses. Lors de ma première

monde,

visite de la compagnie en juin 2017, mon

comme

premier élan fut de travailler avec tous ses

interrogations sur les hiérarchies, le corps

membres, hélas, matériellement c’était

en action et en sacrifice permanent,

impossible. J’ai donc eu l’idée de faire

les réflexions féministes, la notion de la

un film où tous seraient inclus. J’ai ainsi

marginalité. Toutes ces considérations

intégré la réalisatrice Raquel Freire au

se retrouvent dans Happy Island comme

projet et rajouté deux danseurs aux trois

dans mes travaux précédents tels les

d’hétérogénéité considère erreur

est

essentiel

l’homogénéité

vision.

Les

Pièces distinguées dès 1993. Dans 40

prévus initialement. L’équipe artistique comprend également l’artiste visuel Josep

grande intelligence scénique des danseurs

Espontáneos (2004), ce sont des figurants -

Maria Martín et Cristovao Cunha, à qui

ainsi que dans leurs rêves propres. La

que j’appelle « Extras » qui se retrouvaient

Henrique Amoedo a pensé pour créer

beauté de ce projet émane de ce qui est

sur scène : il était très rare à l’époque que

la lumière du spectacle. À mon retour à

profondément en eux. M’inspirer d’eux,

les participants d’une pièce soient des

Genève, en racontant le voyage à mon

m’a permis de m’engager, d’atteindre une

amateurs, des non-professionnels, des

fils, il a trouvé le titre. Au final Happy Island

forme de vérité.

personnes âgées, qui étaient souvent au chômage et parfois en risque d’exclusion

est une création qui présente 5 danseurs sur scène et de nombreux membres de la

Le pitch du spectacle ?

sociale.

compagnie dans le film projeté.

Une île, Madère. Un lieu, El Fanal, la forêt

variaient selon les pays et les lieux où

Les

groupes

participants

millénaire qui recèle d’histoires fantastiques

nous nous produisions. Dans FILM NOIR

Quelles ont été vos sources d’inspiration ?

sur notre humanité. Un Noé, Henrique qui

(2014-2017), c’est de nouveau l’extra qui

Ma première source a été le travail

facilite la danse, l’autonomie, l’inclusion et

m’a intéressé, en arrière-fond de l’écran

essentiel que réalise Henrique Amoedo

de ce fait, il facilite la vie et le désir. Des

derrière les protagonistes, personne ne le

par le biais de sa compagnie, tant sur un

êtres réels et incarnés, Barbara, Joana,

remarquait. J’ai voulu, par cette oeuvre,

plan politique que social et dont l’impact

Pedro, Maria et Sofia et tous les membres

modifier le regard du spectateur. Happy

dépasse les frontières de Madère. La

de la compagnie avec leur sensualité, leur

Island poursuit ces réflexions qui guident

pratique et le développement de la danse

beauté, leur sexualité, leurs rêves, leurs

mes travaux depuis le début. Il s’agit d’une

inclusive qui soigne le corps et l’esprit de

amours, leur cruauté, leur douleur et leur

pièce autant politique que poétique qui

nombreuses personnes. Depuis 20 ans, il

détresse. Et tous, inspirés par Telmo, une

affirme une vérité ; celle de la métaphore

travaille avec des personnes qui sont en

source d’énergie constante.

du réel.

risque d’exclusion car ayant le syndrome de

Down,

étant

aveugles,

souffrant

Quelle place a cette création dans votre

d’Alzheimer, autistes, se déplaçant en

parcours ?

fauteuil roulant… Pour moi, l’île de Madère

Mes intérêts, dans le fond, varient peu…

est devenue une métaphore de cet

parfois certaines ruptures interviennent

isolement tout en représentant la réalité

sur la forme, le médium ou les interprètes,

avec laquelle je devais travailler. Une autre

cependant mes positions face aux autres

source d’inspiration a été puisée dans la

demeurent les mêmes. Je poursuis mon

THÉ L’intelligence de Jacques Vincey est de prendre au mot Marivaux. Libération

Créée en 1725, L’Île des esclaves débute par une promesse d’aventures excitantes : de jeunes voyageurs athéniens se trouvent échoués sur un îlot imaginaire, où, dit-on, les privilèges ont été abolis. Or bientôt les voilà forcés d’échanger leurs rôles habituels sur ordre exprès du gouverneur de la place. Qu’adviendra-t-il alors ? En un acte et onze scènes, la pièce questionne l’ordre établi à travers la critique des rapports sociaux fondés sur la hiérarchie des rangs. À la fois champ d’investigation et dispositif expérimental, le plateau révèle la vérité des êtres sous le masque de leur personnage. Poussés hors d’euxmêmes et les uns contre les autres, les protagonistes sont contraints d’apparaître à nu, de révéler leurs travers, leurs forces et leurs faiblesses. Tour à tour dompteur, confesseur et maître du jeu, Trivelin traque avec une brutale virtuosité les vanités fétiches et les pulsions cachées. Et nous, spectateurs, sommes alors placés dans une position ambiguë : celle de témoins privilégiés d’une expérience transgressive, farcesque et cathartique non dépourvue de cruauté. Jacques Vincey et les comédiens de l’Ensemble Artistique du T° réussissent à créer un vertige exaltant comme un appel d’air révolutionnaire tout en nous interpellant sur des sujets cruciaux d’aujourd’hui tels que l’inégalité sociale, l’oppression et les jeux de pouvoir, la liberté… Au terme de l’expérience, le choix de l’interprétation s’offre à nous : résignation ou lucidité joyeuse ?

Quatre naufragés, deux maîtres et deux esclaves. Une île étrange, lieu d’une société utopique, dans laquelle les uns se sont affranchis des autres. Dans cette version de la comédie satirique de Marivaux, Jacques Vincey nous invite à vivre une expérience réjouissante de théâtre éthique et politique.

28 ÂTRE Texte : Marivaux | Mise en scène : Jacques Vincey | Avec les comédien·ne·s de l’ensemble artistique du T° : Blanche Adilon, Mikaël Grédé, Charlotte Ngandeu, Diane Pasquet (en cours) | Collaboration artistique : Camille Dagen | Scénographie : Mathieu Lorry-Dupuy | Lumières : Marie-Christine Soma | Costumes : Céline Perrigon Maquillage et perruques : Cécile Kretschmar | Son : Alexandre Meyer

MARIVAUX

JACQUES VINCEY CDN DE TOURS FR

L’ÎLE DES ESCLAVES

MAR 19 NOV | 20H

THÉÂTRE

Durée 1h30

THÉ

ÂTRE

FRANÇOIS GREMAUD 2B COMPANY PHÈDRE ! RACINE

JEU 21 NOV | 20H BAINS DOUCHES

SAM 23 NOV | 20H

François Gremaud s’empare de ce classique pour en livrer un étonnant spectacle-conférence où Romain Daroles, seul en scène, clame avec humour sa passion pour la pièce la plus jouée de Racine.

BEUTAL, SALLE DES FÊTES

Durée 1h30 À partir de 15 ans

Comment transmettre sa passion pour un texte ? François Gremaud ne met pas en scène Phèdre mot pour mot mais plutôt l’amour pour la langue de Racine et du théâtre. Romain Daroles, conférencier passionnant et survolté, offre un monologue joyeux et interactif, truffé d’humour et de références historiques. Dans un décor simple, livre en main, il raconte les merveilles de l’alexandrin, les divines généalogies mythologiques des principaux personnages ou les malices des seconds rôles. Peu à peu, alors qu’il entreprend de raconter l’histoire acte par acte, il est emporté par sa passion pour le texte, se prend à jouer les personnages et à réciter les alexandrins, avec son livre comme seul accessoire, tout entier habité de la joie complice de partager les réussites et trouvailles du texte racinien. Comme Phèdre, le conférencier est emporté par son émotion fervente, et ses mots disent l’irrépressible passionnel… Formidable mise en abyme, Phèdre ! raconte comment le théâtre naît du plaisir de croire ensemble à une fiction, rencontrant le réel de façon toujours inattendue.

Conception, mise en scène : François Gremaud Assistant à la mise en scène : Mathias Brossard Lumière : Stéphane Gattoni | D’après Jean Racine, François Gremaud | Administration : Michaël Monney Production, diffusion et médiation : les équipes du Théâtre Vidy-Lausanne | Avec : Romain Daroles

François Gremaud et Romain Daroles placent le niveau très haut. Grâce à la maestria du conteur, le public reste captivé. Le Temps

BOBBY MCFERRIN

Révélé au grand public avec son tube Don’t Worry, Be Happy, Bobby McFerrin n’a eu de cesse de brouiller les frontières entre musiques pop et savante, en jouant sur les timbres de voix et les percussions corporelles. Un art qu’il partage sur scène avec Gil Goldstein et David Mansfield, ses deux complices qui l’accompagnent régulièrement au sein du SpiritYouAll Band.

Directeur musical, Arrangeur, Piano, Piano électrique, Accordéon : Gil Goldstein | Violon, mandoline, guitare à résonateur national et Lap Steel : David Mansfield

MER 20 NOV | 20H MALS

Durée 1h20

| IM

Z JA Z

TION VISA PRO

A VOC

Depuis près de quarante ans, Bobby McFerrin s’amuse à briser les conventions, en effaçant les limites entre les genres. Aussi à l’aise avec un prélude de Bach qu’avec le funk de James Brown, les musiques traditionnelles d’Afrique, les envolées jazz ou la composition instantanée, il mène une quête artistique unique, saluée par dix Grammy Awards. En général, les tournées de cet iconoclaste passent par les plus grands opéras : il a récemment collaboré avec l’Orchestre philharmonique de Vienne ou retourné la Salle Pleyel. Il lui arrive aussi d’inventer spontanément des partitions pour 60 000 choristes dans un stade. Autant dire qu’il est rare de pouvoir l’entendre dans l’intimité qu’offre une salle comme la MALS. Pour ce concert, le new-yorkais navigue entre jazz, blues ou negro spirituals et lance des thèmes que reprennent les deux instrumentistes. Leur dialogue, basé sur l’écoute et l’improvisation, crée ainsi une partition inédite, à laquelle le public est invité à participer.

Bobby McFerrin n’est pas que le géniteur du tube mondial « Don’t Worry, Be Happy » : c’est aussi un vocaliste et un chef de chœur de grand talent. Toujours en quête de nouvelles aventures musicales, l’Américain est passé maître dans l’art de l’expérimentation vocale et sonore. Arte Que cela soit dans des envolées jazz, des citations d’airs de la musique classique, des voyages dans diverses cultures musicales traditionnelles, des reprises de tubes de la pop… [Bobby McFerrin] est inventif et formidablement musicien. Le Monde

Et si le génie d’improvisation de Bobby McFerrin donne le vertige, la virtuosité n’est pas le propos. « J’essaie juste de chanter comme je le fais dans ma cuisine », assure-t-il. « Je veux que le public quitte le théâtre et chante dans sa propre cuisine, le lendemain. Je veux faire plonger le public dans cette incroyable sensation de joie et de liberté que je ressens lorsque je chante ». Don’t Worry, Be Happy (Ne t’inquiète pas, sois heureux)… plus qu’une chanson, un précepte de vie.

SERGE AIMÉ COULIBALY FASO DANSE THÉÂTRE BF/BE

KALAKUTA REPUBLIK

Leader de la scène chorégraphique africaine, Serge-Aimé Coulibaly puise dans la figure jamais éteinte de Fela Kuti, une puissance qui soulève un continent en marche.

Le chorégraphe signe sa création la plus ambitieuse : une réussite qui raconte autant Fela Kuti, l’Afrique contemporaine que les aspirations à la liberté. Les Inrockuptibles

N DA

Qu’est-ce que l’art contemporain ? Celui qui relève les traits les plus aigus du monde de son temps ? Alors l’Afrique de l’Ouest est l’un des foyers essentiels de la danse qui s’invente. Serge-Aimé Coulibaly en est une figure de proue. Il s’est forgé dans un Burkina Faso où le théâtre était très actif, puis la danse, effectuant des allers retours entre l’Europe – notamment la compagnie d’Alain Platel dont il fut interprète éminent – et Ouagadougou. Dans Kalakuta Republik, Coulibaly s’entoure de six danseurs parmi les plus marquants, et d’une très belle bande son, pour éveiller le legs au présent de Fela Kuti. Il ne s’agit pas de dresser un biopic du célèbre musicien nigérian. Il s’agit de sonder sa vitalité d’engagement, qui rayonne encore deux décennies après sa disparition. Comment une invention musicale, l’afro-beat, une attitude dans le monde (le conduisant à plusieurs reprises derrière les barreaux), purent soulever une génération sur un continent entier ? Kalakuta Republik était le lieu mythique créé par l’artiste, et la pièce éponyme recrée l’atmosphère d’un Shrine où se partageaient autant les ferveurs spirituelles d’un temple que celles corporelles d’une discothèque. Pièce de bouillonnement fusionnel, par moment déjantée, surgie dans la foulée du dernier soulèvement de la population burkinabé, Kalakuta Republik a effectué une entrée en grand sur les scènes européennes, par le festival d’Avignon. Elle n’a plus cessé de tourner. Même à travers sa référence historique, l’Afrique qu’elle transporte ne veut connaître que le futur.

VEN 22 NOV | 20H THÉÂTRE

Durée 1h25 avec entracte

Concept et chorégraphie : Serge Aimé Coulibaly | Création et interprétation : Adonis Nebié, Marion Alzieu, Sayouba Sigué, Serge Aimé Coulibaly, Jean-Robert Koudogbo kiki, Ahmed Soura, Ida Faho, Antonia Naouele | Création musique : Yvan Talbot | Création vidéo : Eve Martin | Dramaturgie : Sara Vanderieck | Assistant à la chorégraphie : Sayouba Sigué | Scénographie & costumes : Catherine Cosme | Création lumière : Hermann Coulibaly Responsable technique : Sam Serruys

Lettre à D. est le texte que le philosophe Gérard Horst, alias André Gorz, dédie à sa femme Doreen atteinte d’une maladie incurable. L’adaptation de David Geselson raconte leur dernier soir, une heure avant leur suicide. Un dialogue poignant entre confession intime et déclaration d’amour.

Ce spectacle bouleversant, d’une délicatesse folle, d’une intelligence rare est l’une des meilleures choses qui pouvaient arriver au public de théâtre. France Culture

« Tu n’as pas été une invitée dans ma vie. Tu y es chez toi. Je ne mènerai personne d’autre dans cette maison. Je ne te laisserai pas seule au dernier moment. Cela aussi, nous allons le vivre ensemble » (Gérard Horst, notes). Né en 1923 en Autriche, André Gorz naturalisé français sous le nom de Gérard Horst, s’installe à Paris à la fin des années 40. Ami de Sartre qui préface son livre Le Traître en 1958, Gorz travaille aux Temps Modernes, cofonde le Nouvel Observateur et développe les premières bases de ce qui deviendra l’Écologie Politique. En 2006, il publie Lettre à D:, une confession à sa femme Doreen. Entre dévoilement et pudeur, la lettre parle de leur insécurité d’être au monde, à travers les tumultes d’un XXe siècle qu’ils ont traversés tant bien que mal, indispensables l’un à l’autre. C’est bouleversé par la lecture de ce texte que David Geselson, metteur en scène, écrivain et comédien, décide de l’adapter pour le théâtre un an après. Il invente deux personnages à la fois fidèles au couple Durée 1h15 | Tarif C réel du siècle dernier et à celui auquel on peut s’identifier aujourd’hui. Dans un dispositif scénique brouillant les frontières entre le plateau et public, lui même et l’actrice Laure Mathis incarnent avec justesse Doreen et Gérard à différentes époques de leur histoire. Un soir de septembre 2007, dans le salon de leur maison à Vosnon, ils ont préparé de quoi manger et boire. Dans une heure, ils se suicideront. En attendant, ils parlent. Il est question d’amour et d’abandon, d’utopie et de désillusions politiques, et de ce qu’il reste, après soi.

THÉ ÂTR

MAR 26 NOV | 18H30 ET 21H BAINS DOUCHES

Durée 1h15

DAVID GESELSON CIE LIEUX-DITS FR

DOREEN

Texte et mise en scène : David Geselson | Interprétation : Laure Mathis, David Geselson Scénographie : Lisa Navarro | Création lumière : Jérémie Papin | Création vidéo : Jérémie Scheidler, Thomas Guiral | Création son : Loïc Le Roux | Collaboration à la mise en scène : Elios Noël, Laure Mathis, Loïc Le Roux , Lisa Navarro, Jérémie Papin, Jérémie Scheidler | Regard extérieur : Jean-Pierre Baro | Costumes : Magali Murbach | Construction : Flavien Renaudon | Régie générale et lumière : Sylvain Tardy | Régie son/vidéo : Arnaud Olivier | Administration, production : AlterMachine – Noura Sairour | Diffusion, relations presse : AlterMachine – Carole Willemot

DZ/FR

SOFIANE SAIDI & MAZALDA

VEN 29 NOV | 21H

DJ SET RAMIN & REDA

Durée 1h30 + DJ SET

R AÏ 2 .0

MOLOCO AUDINCOURT

Une coréalisation avec Le Moloco – Espace Musiques Actuelles du Pays de Montbéliard

Sofiane Saidi guide sa voix rauque et le tarab – cette communion des sens liant spectateur et interprète – entre jazz et trip hop, sans oublier le raï des cabarets qui fait danser les oiseaux de nuit. Ceux pour qui la vie, c’est la fête, la musique, la romance et l’errance… Un esprit que le chanteur fait perdurer avec les sept musiciens de Mazalda.

Certains disent le raï définitivement mort. Pensez donc ! Il navigue simplement sous les lignes de flottaison des courants musicaux dominants, trop heureux d’épouser de nouvelles formes, comme il le fait avec le funk, le chaâbi égyptien ou la musique de Bollywood, tout en replongeant en terre oranaise, où il se mêle aux sons de l’Éthiopie et du Mali. Un raï protéiforme, dont Sofiane Saidi est devenu le fer de lance. Surnommé le « Prince du Raï 2.0 », il n’a pas oublié la fièvre des clubs mythiques d’Oran, où il se produisait à quinze ans, vers la fin des années 1980, avant d’embarquer pour la France. À l’âpreté des origines, il a désormais ajouté sa science scénique – forgée au cours de folles nuits parisiennes à quatre concerts d’affilée – et ses influences multiples pour créer un raï aussi moderne qu’atemporel. Sur scène, il est aujourd’hui accompagné par Mazalda, groupe doté d’une section rythmique ultra-dansante et de gros cuivres. Avec ces fans de sons bédui, de synthés psychédéliques, de funk, de guitares rock et d’électro, le raï voyage dans le monde et dans le temps pour s’enrichir de trésors de groove et de trip hop. La voix de Sofiane Saidi nage au milieu de tout cela pour faire danser le tempo, promettant ainsi de transformer la salle en cabaret oriental, le temps d’une fête électrique et chaleureuse. Une fête amenée à se prolonger, la soirée se poursuivant avec un DJ-set de house orientale, servi par le duo genevois Ramin & Reda.

Au contact de ces musiciens lyonnais, Sofiane Saïda a façonné un raï vintage, avec synthés mélismatiques et guitares rock, qui ressuscite le groove âpre et bluesy des 80’s avec une réjouissante modernité. Télérama

THÉÂTRE

ISABELLE LAFON

Après Une Mouette et le triptyque Les Insoumises, Isabelle Lafon choisit la forme théâtrale classique par excellence. Œuvre iconoclaste de Racine en cinq actes et en alexandrins, Bérénice est une tragédie dont la presque unique péripétie est celle du cœur. Bérénice, reine de Palestine et Titus, empereur de Rome, s’aiment passionnément. Dès son accession au trône, Titus renonce pourtant à cet amour et convoque Antiochus, roi de Comagène. La pièce débute par la préface de Jean Racine à travers la voix imaginée du vieil homme : « Ce RACINE n’est point une nécessité qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie; il suffit que l’action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les passions y soient excitées, et que tout s’y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie ». Dans une scénographie sobre, les comédiens sont tout à la fois : ils jouent, ils tiennent, ils entendent, MAR 3 DÉC | 20H THÉÂTRE ils regardent et surtout, ils écoutent. Le groupe d’acteurs est divisé. Un, deux, trois au centre, les autres sont attentifs, suivent, prêts à intervenir, à reprendre, Durée 1h15 à soutenir, à relever Bérénice – ou Titus ou Antiochus –, à lui souffler ce qu’il y a à dire. Titus: « Ah lâche ! fais l’amour, et renonce à l’empire ; au bout de l’univers va, cours te Dans cette Bérénice, ni décors, ni costumes confiner, et fais place à des cœurs d’époque… pas même de rôle assigné. À leur plus dignes de régner ». Il existe table de travail, des comédiens répètent. Quatre la langue des états amoureux et celle de la raison d’État. Bérénice, femmes et un homme. Il y a les confidents et les c’est un combat entre des corps et confidentes. Deux langues semblent s’affronter : des mots mais ce sont toujours les celle de l’État et celle du cœur. mots qui gagnent.

BÉRÉNICE

Isabelle Lafon propose de la tragédie racinienne une version fluide, limpide, évidente et politiquement très inspirante. (...) Cette Bérénice merveilleuse allie à la délicatesse du trait une intelligence de chaque seconde. Télérama

De : Jean Racine | Adaptation et mise en scène : Isabelle Lafon Avec : Karyll Elgrichi, Pierre-Félix Gravière, Johanna Korthals Altes, Isabelle Lafon, Judith Périllat | Lumière : Jean Bellorini | Costumes : Nelly Geyres | Assistanat à la mise en scène : Marion Canelas | Stage à la mise en scène : Ariane Laget

Après Wax, Renaud Herbin revient avec une toute nouvelle création dédiée aux jeunes enfants. Entre danse et marionnette, un spectacle sensible sur l’image que l’on se fait de son propre corps.

Durée 40 min À partir de 3 ans

BAINS DOUCHES

MER 4 DÉC | 16H30

L’ÉCHO DES CREUX

L’intelligence des propositions de Renaud Herbin se place dans cette infinie délicatesse, cette attention au temps suspendu, cette liberté qu’il nous laisse à arpenter ses espaces comme on choisit les chemins de traverse. Logazette

Sur la scène, deux jeunes femmes accueillent le public face à un cadre, une surface monochrome de terre. Elles s’en approchent, finissent par s’y glisser. Le tableau devient le théâtre de la métamorphose de leur propre corps. Dans le jeu et la rencontre avec la terre, les sensations s’activent. Plis, cavités, dessous : les creux du corps sont autant d’endroits secrets, intimes ou inaccessibles, sources de rêveries sur ce qui pourrait s’y nicher. Avec ce corps qui se cherche, une langue s’invente, trouée, imparfaite et fragile. Les mots glissent continuellement sur d’autres. Le jeu ludique avec la langue nous ramène à la matière même du son, et nous plonge sans détour dans les émotions simples et intenses - devenir soi-même ou s’étonner de s’être transformé. La métamorphose fait-elle changer en un autre ou fait-elle devenir celui ou celle que nous devions être ? Elle redistribue les repères. Elle nous surprend et nous étonne. Une galerie de l’évolution s’écrit avec ses anatomies nouvelles, laissant la place à une imagination et à une fantaisie des plus inattendues.

RENAUD HERBIN TJP/CDN STRASBOURG THÉ ÂTRE

CH A N S O

N FR A N Ç

AISE | PO

VEN 6 DÉC | 20H BAINS DOUCHES

Durée 1h30

Barbara Carlotti, ce n’est pas seulement une voix grave, parmi les plus envoûtantes de la chanson française. C’est aussi une musique intérieure, naviguant entre pop raffinée et rock sensuel. Avec Magnétique, son nouvel album, elle nous attire dans ses nuits de rêves, comme une invitation à lâcher prise pour flotter avec elle dans un univers délicatement surréaliste…

Chant, claviers : Barbara Carlotti Guitare, chœurs : Pierre Leroux Claviers, chœurs : Benjamin Esdraffo Batterie, chœurs : Matthias Fisch

« Magnétique » nous plonge dans la magie et le mystère de nos rêves, sur un fond sonore non identifié, entre chanson, pop et rock. Rolling Stone

BARBARA CARLOTTI

MAGNÉTIQUE Depuis l’adolescence, Barbara Carlotti remplit des centaines de carnets intimes, dans lesquels elle consigne les récits de ses aventures oniriques. Elle a décidé d’en faire la matière première de ses nouvelles compositions qui, à l’image de ses errances nocturnes, peuvent prendre les directions les plus inattendues, aussi bien mélodiquement que textuellement. En effet, l’album Magnétique est un scintillant kaléidoscope qui mêle rythmiques pop, nappes électroniques, atmosphères psychédéliques, cuivres étincelants, synthés new wave, variété seventies… Au fil de ses ritournelles addictives, la chanteuse se métamorphose et questionne nos sens et notre imaginaire, en délivrant des textes d’une ironie mordante où se croisent poésie lynchéenne et effluves gothiques. Certaines de ses rêveries se transforment en film noir, quand d’autres s’illustrent par leur humour et leur décalage dandy. Avec son petit cabinet de curiosités, Barbara Carlotti ouvre ainsi une parenthèse enchanteresse pour nous faire ressentir une douce apesanteur. Et quelle meilleure occasion d’explorer son univers qu’en le découvrant sur scène, cet endroit où, comme dans un rêve, tout est permis ?

DIM 8 DÉC | 16H DAMPIERRE-LES-BOIS, SALLE DES FÊTES

Durée 50 min À partir de 6 ans

Comédienne : Florence Alayrac Direction : Jean Deroyer

CONTE M U

RENDEZ-VOUS CONTE #1 ORCHESTRE VICTOR HUGO FRANCHECOMTÉ FR

UNE ABOMINABLE FEUILLE D’ÉRABLE SUR LA GLACE SICAL

Un tube venu du Québec, mêlant enfance… et hockey sur glace, sur fond de satyre humoristique des relations entre Canadiens anglophones et francophones. Un best-seller de Roch Carrier, étudié dans toutes les écoles de la Belle province et mis en musique avec dynamisme par la compositrice Abigail Richardson-Schulte. La comédienne Florence Alayrac chaussera ses patins sous la direction de Jean Deroyer.

Programme Abigail Richardson-Schulte / Roch Carrier : Une abominable feuille d’érable sur la glace Aaron Copland : Appalachian Spring, extraits

AGNÉS MATEUS & QUIM TARRIDA

REBOTA REBOTA Y EN TU CARA EXPLOTA MAR 10 DÉC | 20H BAINS DOUCHES T

T RE HÉ Â P

RM E R FO

ANC

Durée 1h15

La performeuse Agnés Mateus est seule en scène pour ce spectacle coup de poing. Dans un monologue à l’humour corrosif, Rebota Rebota y en tu cara explota dénonce les violences faites aux femmes. Et au-delà de l’indifférence et du manque d’amour, la pièce parle de l’espoir qui reste.

Création et mise en scène : Agnés Mateus, Quim Tarrida | Interprète : Agnés Mateus Collaborateurs : Pablo Domichovsky, un extra Espace sonore et audiovisuel : Quim Tarrida Espace de lumières : Carles Borràs | Équipement technique : Carles Borràs, Quim Tarrida Photographie : Quim Tarrida | Production en tournée : Elclimamola | Traduction et sous-titres : Marion Cousin

Le duo formé par Agnés Mateus, figure majeure de la scène catalane, et Quim Tarrida, artiste visuel et sonore, explore la thématique des féminicides avec, comme point de départ, ceux recensés en Espagne depuis l’an 2000. « La vie devrait nous exploser au visage plus souvent ! » disent-ils. Comme en miroir, la critique des rôles féminins stéréotypés au théâtre et au cinéma vient s’immiscer dans le spectacle. Sur le plateau, Mateus déroule un monologue précis et mordant autour de l’assassinat de ces femmes, petites amies, filles et épouses aux mains de leurs maris, ex-maris, ex-amants, fiancés, pères, prétendants… Sa parole se déploie au rythme d’un combat de boxe : « On pourrait parler de nos propres envies de tuer, de notre rage à nous. On pourrait parler des femmes qui apprennent à reconstruire leurs os, des hommes qui n’ont rien à voir avec tout ça, des généralisations, de l’inexplicabilité du silence ». Prix 2017 du meilleur spectacle Nouvelles Tendances décerné par la Critique, Rebota Rebota y en tu cara explota est une pièce, aujourd’hui plus que jamais, nécessaire. De la performance théâtrale d’impact.

Basée sur le rire cognitif, documentée, réfléchie, mais toujours portée par une langue accessible et franche du collier, « Rebota rebota y en tu cara explota » amuse terriblement malgré la violence, sujet de cette pièce aussi cathartique que géniale d’irrévérence. Mouvement

LÉNA BREBAN

THÉ

E ÂTR

Verte a 11 ans et ne regarde plus sa mère avec admiration. Ursule, sa maman, veut qu’elle suive la destinée familiale, devenir MARIE DESPLECHIN une sorcière ! Sauf que la jeune fille a le monde de la sorcellerie en horreur... Une adaptation fidèle Être normale. Voilà ce à quoi aspire Verte. Difficile lorsque l’on grandit et jubilatoire du sans père, entre une mère qui jette des sorts à tout le voisinage et roman jeunesse de une grand-mère plus douée en potion qu’en confitures. Entre ces Marie Desplechin. deux figures maternelles fortes et combatives, Verte cherche à

VERTE

affirmer son identité. Une quête contrariée par la pression familiale… Et si ses pouvoirs pouvaient justement l’aider à réaliser son vœu le plus cher ? Verte aborde le thème de l’hérédité et de la différence grâce à l’écriture légère et drôle de Marie Desplechin. Le texte, mis en scène avec beaucoup d’humour et de géniales trouvailles magiques, oscille entre réalité et fantastique. Un pur moment de théâtre pour le jeune public !

MER 11 DÉC | 19H JULES VERNE

Durée 1h10 À partir de 8 ans

Joyeux, joli, juste […] Un spectacle savoureux et tonique. Le Figaro

D’après Marie Desplechin | Mise en scène : Léna Bréban | Collaboration artistique : Alexandre Zambeaux | Adaptation : Léna Bréban et Alexandre Zambeaux | Avec (sous réserve de modification) : Rachel Arditi, Céline Carrère, Pierre Lefebvre, Julie Pilod | Scénographie : Emmanuelle Roy assistée de Marie Hervé | Magie : Abdul Alafrez, Thierry Collet | Musique et création sonore : Victor Belin, Raphaël Aucler | Lumières : Jean-Luc Chanonat | Costumes : Julie Deljéhier | Régisseure générale : Emmanuelle Phelippeau-Viallard | Régie plateau (en alternance) Jessica Henot, Daniel Bachelier

ISRAEL GALVÁN

EL AMOR BRUJO

Chef d’œuvre de la musique espagnole du XXe siècle, L’amour sorcier, de Manuel de Falla, naquit du côté des avant-gardes. Le célèbre danseur flamenco Israel Galván en ravive en solo le souffle d’origine.

FL A M

O EN C

VEN 13 DÉC | 20H THÉÂTRE

Durée 1h

Aujourd’hui classique parmi les classiques, El Amor Brujo – en français : L’amour sorcier – tenait des avant-gardes et jeta un froid à sa création (en 1915). Alors Manuel de Falla le remania en suite symphonique. Puis une tradition scénique le recouvrit d’un bric-àbrac espagnol « typique ». Un siècle plus tard, le brûlant danseur flamenco Israel Galván annonce la couleur de son interprétation: « Quand je m’attelle à quelque chose, c’est toujours parce que je pense pouvoir y apporter de la nouveauté ». Sur une musique resserrée dans l’intensité d’un seul piano, Alejandro Rojas-Marcos, et une voix, David Lagos, il veut « retirer à cet amour sorcier toutes les poses convenues, ces grimaces douloureuses que font les danseurs, la souffrance de l’amour sorcier… Ça me donne envie d’éclater de rire ». À ces clichés, il oppose les sombres et profondes prégnances magiques qui irisent la culture gitane au quotidien. Ceux qui virent Dju-Dju ou La Fiesta les saisons dernières peuvent s’en faire une idée (Galván divise, c’est ainsi). Mais surtout, son geste conduit une quête auto-fictionnelle. L’intime s’y confronte aux défis culturels. « À nouveau tout construire et tout casser. Chercher le mur porteur, et puis le déporter. Cette fois, il ne s’agit pas de faire du neuf avec du vieux, mais de raviver la modernité initiale du chef-d’œuvre qu’on pensait connaître » résume un des ses documents dramaturgiques.

L’iconoclaste “performeur” va renverser les tables et les cœurs. Attention, le voyage n’est pas sans risques… Télérama Le génie est de retour : Israel Galván reinvente Falla. DeFlamenco

PERFORMANCE

IN PLURIDISCIPL

AIRE

PREMIÈRE

MILA DARGIES & PAULO DUARTE CIE MECANIKA

De/fr

ANDERE À travers ce projet de théâtre visuel, Mila Dargies et Paulo Duarte explorent les contours de la jalousie. Un sentiment qu’ils sondent, en faisant dialoguer jeu d’acteur, manipulation de marionnettes et d’objets, danse, projection vidéo et création lumière. D’après le poète Xavier Forneret, « la jalousie voit tout, excepté ce qui est ». Juste retour des choses, Mila Dargies et Paulo Duarte cherchent ici à rendre visibles les méandres, les endroits sombres, les taches et les faces cachées d’un sentiment plein de nuances. SCÈNE NUMÉRIQUE Sur scène, la comédienne allemande est entourée par les formes animées du marionnettiste Durée estimée 1h portugais. Des formes qui figurent L’Autre, un concept recouvrant plusieurs dimensions : le côté inconnu de soi-même, la personne ou l’objet au centre de la jalousie, des aspirations ou des désirs, un état mental... En écho au texte, se dessine ainsi un monde dont l’intimité et la fragilité sont soulignées par un subtil travail de créations lumière et vidéo. Dans cet univers oscillant entre abstraction et hyperréalisme, L’Autre interagit avec l’héroïne, la percute avec une pointe de danse, jusqu’à affecter son monde intérieur. Se pose ici la question de savoir s’il existe une frontière entre la jalousie dite saine, et celle réputée toxique, qui génère une réalité parallèle, où toute notion d’autodétermination finit par s’effacer. S’il paraît que « l’enfer, c’est les autres », il n’est pas impossible qu’on puisse être la source de ses propres tourments…

MAR 17 DÉC | 20H MER 18 DÉC | 20H

Conception et jeu : Mila Dargies, Paulo Duarte | Dramaturge : Henricke Kohpeiß Créateur lumière : Fabien Bossard Assistante mouvement et chorégraphie : Nuria Legarda | Programmeur logiciel son et vidéo : Morgan Daguenet

LOAH

IE/SL MAR 17 DÉC | 20H BAINS DOUCHES

Durée 1h15 Voix et guitare : Loah Composition : Johnny Taylor Guitare : Scott Kohlman

A RT S

OUL

Chanteuse irlando-sierra-léonaise, Loah mêle toutes les influences ayant bercé sa jeunesse dans ce qu’elle appelle « Artsoul », une musique qui fusionne funk, pop ouestafricaine, jazz, soul, folk, classique et dancehall caribéen… Au-delà de ses compositions stupéfiantes d’inventivité, ses performances en concert l’affirment comme une des artistes les plus captivantes du moment.

La musique de l’artiste irlandaise et sierra-léonaise est une célébration de la vie. The Irish Times

Sous le nom de Loah, Sallay Matu Garnett développe une œuvre singulière, aussi sophistiquée qu’envoûtante. Dotée d’une solide formation classique en violon, puis vocaliste au sein de groupes jazz pendant ses études, elle combine le plus naturellement du monde les riches influences croisées au fil de son existence, passée entre l’Irlande, Londres, la Gambie et la Sierra Leone. Autant d’endroits où la musique, la tradition du chant et la science du rythme occupent une place centrale. À ce creuset original viennent s’ajouter une voix sidérante et une maîtrise du français, de l’espagnol et du krio – une langue créole de Sierra Leone, basée sur l’anglais –, grâce auxquelles Loah peut donner à ses histoires leur juste nuance musicale. De la sorte, chacune de ses chansons révèle un aspect inédit de sa sensibilité artistique multifacette. Celle qui fut un temps pharmacienne à Dublin – une vocation née de son obsession pour les arts de la guérison – délivre ainsi une musique lumineuse, qui constitue à la fois un remède pour le corps et l’esprit. Avec une artiste aussi créative, attendez-vous à un grand moment, mais attendez-vous surtout à l’inattendu. Un talent unique dont nous avons eu l’avant goût la saison passée aux côtés de Jerry Fish.

MATHURIN BOLZE CIE LES MAINS LES PIEDS ET LA TÃ&#x160;TE AUSSI FR

LES HAUTS PLATEAUX

CIRQ

JEU 19 DÉC | 20H MALS

Durée estimée 1h05 À partir de 10 ans

Les hauts plateaux, ce sont sept interprètes qui évoluent dans un espace horizontal pareil à un livre pop-up. C’est aussi une tentative du metteur en scène Mathurin Bolze pour nous interpeller : que faire quand notre monde commence à s’effondrer ?

Conception : Mathurin Bolze | Avec 7 acrobates : Anahi De Las Cuevas, Julie Tavert, Johan Caussin, Frédéri Vernier, Corentin Diana, Andres Labarca, Mathurin Bolze Dramaturgie : Samuel Vittoz | Scénographie : Goury Création sonore : Camel Zekri, Jérôme Fèvre | Création lumière : Hervé Gary | Création vidéo : Wilfrid Haberey Construction décor par les ateliers de la MC93 Bobigny Ingénierie scénique : ArteOh Benoit Probst | Costumes : Fabrice Ilia Leroy

Pour cette création 2019, le directeur artistique de la compagnie de cirque Les mains les pieds et la tête aussi s’intéresse aux ruines, aux souvenirs, aux traces que nous laissons derrière nous : « Les ruines sont l’espace du possible, elles sont sans âge et participent à la concordance des temps. Elles racontent l’exil, les guerres, les exodes climatiques et politiques. Lignes de fragment, allégories du temps, elles mêlent savoir et imaginaire ». Les hauts plateaux sont un moyen pour explorer et fouiller le passé, celui de notre civilisation, de notre époque contemporaine. Quelles seront nos ruines ? Peut-être nos déchets et notre bâti ? Mais aussi les traces de nos relations, de nos peurs et de nos désirs… Dans une scénographie articulant structures métalliques suspendues, trampolines et plateformes en bois, les acrobates surgissent, avancent, tombent, se relèvent, rebondissent, interagissent, contemplent... Ils parcourent les « hauts plateaux » baignés par les compositions sonores singulières de Camel Zekrit et Jérôme Fèvre qui fusionnent les sons de la guitare à des éléments acoustiques d’une autre nature. Dans nos oscillations de parcours d’humains, Mathurin Bolze nous invite à un état de conscience affûtée, à nous rendre sensibles aux questions plus vastes que celles liées à notre destin personnel.

Fou volant. À force de faire « exploser les cadres », Bolze est devenu en quelques années le nouveau chef de file du « cirque sans cirque ». L’Express

Un grand rendez-vous de nouvel an aux couleurs des danses et inspirations tziganes, klezmer et des musiques populaires d’Europe de l’Est. Le cymbalum, la balalaïka et la rythmique du Sirba octet se joignent à l’OVH pour une soirée de mélancolie, de mélodies chaleureuses et de danses endiablées. Comme une fenêtre ouverte sur une musique traditionnelle foisonnante, émouvante et festive, avec des arrangements symphoniques ciselés sur mesure, qui a eu l’honneur d’être enregistrée et éditée par Deutsche Grammophon en 2018.

ORCHESTRE VICTOR HUGO FRANCHECOMTÉ FIÈVRE DES BALKANS

U S IQ

S AS

DIM 12 JAN | 16H AXONE

Durée 2h

Programme Sirba Orchestra : Mélodies russes, klezmer & tziganes Johannes Brahms : Danses hongroises n°1, 4, 5 et 6 Béla Bartok : Suite de danses Georges Enesco : Rhapsodie roumaine n°1 Sirba octet Direction : Jean-François Verdier

FR 49

LOUISE BADUEL LESLIE MANNÈS CIE SYSTEM FAILURE

THÉ

ÂTRE

INITIAL ANOMALY

Après System Failure et Human Decision, accueillis à MA, la compagnie bruxelloise conclut sa trilogie sur l’impact des nouvelles technologies dans notre vie quotidienne avec le thème de l’Intelligence Artificielle. Un spectacle d’anticipation drôle qui fait réfléchir. MER 15 JAN | 20H BAINS DOUCHES

Durée 1h À partir de 7 ans Spectacle proposé à la labellisation de la Saison Numérique #4 du Département du Doubs.

Inspirés par les théories transhumanistes, les membres de System Failure se confrontent à l’idée de leur propre mort et imaginent un programme intelligent chargé de créer leurs futurs spectacles « posthumes ». Un algorithme complexe nourri de scénarios de films et de séries de science-fiction, de musiques et de chorégraphies sélectionnées par l’équipe, serait-il capable de reproduire la patte de la compagnie ? Sur scène, les personnages des précédents spectacles, Michel, Véronique, Thierry et Helena, sont désormais des « holos » : des créatures virtuelles dotées d’une forme d’intelligence artificielle et dont les capacités vont augmenter, jusqu’au point d’atteindre un niveau de conscience inattendu. Les clones informatisés dépasseront-ils leurs créateurs ? Plongés dans le noir, nous assistons au loading de la data base du spectacle. Les références de la compagnie sont téléchargées dans le programme. Nous voici téléportés dans le monde d’Initial Anomaly.

On passe une heure virtuose où l’intelligence du propos nous sollicite sans cesse. Radio Télévision Belge Francophone Aussi divertissant qu’intelligent, ludique en diable, « Initial Anomaly » frôle de ses questions sous-jacentes – avec un humour irrésistible et une inventivité formelle réjouissante. La Libre Belgique

Concept : Louise Baduel, Leslie Mannès | Création et interprétation : Louise Baduel, Sébastien Fayard, Sébastien Jacobs, Leslie Mannès Création lumière : Vincent Lemaître, Leslie Mannès | Composition musicale et sonore : Thomas Turine, Louise Baduel | Costumes : Louise Baduel, Leslie Mannès | Construction décor : Donatien de le Court

(LA) HORDE

TO DA BONE VEN 17 JAN | 20H MALS

Durée 1h À partir de 10 ans

52 Jumpstyle, la danse féroce venue du web met le feu à la scène. Télérama Une énergie brute couplée à un vocabulaire gestuel bluffant par sa diversité stylistique et sa technicité. Les Inrockuptibles

TO DA BONE est une œuvre qui souhaite parler d’une révolte intime d’une certaine jeunesse. Surgi d’Internet, le jumpstyle produit un uppercut sur scène. Les tournées de TO DA BONE font un triomphe. Conception et mise en scène : (LA) HORDE - Marine Brutti, Jonathan Debrouwer, Arthur Harel | Avec : Magali Casters, Mathieu Douay aka Magii’x, Camille Dubé Bouchard aka Dubz, László Holoda aka Leslee, Thomas Hongre aka ToPa, Kevin Martinelli aka MrCovin, Viktor Pershko aka Belir, Edgar Scassa aka Edx, Andrii Shkapoid aka Shkap, Damian Kamil Szczegielniak aka Leito, Michal Adam Zybura aka Zyto | Composition sonore : Aamourocean | Conception lumière : Patrick Riou | Régie générale et assistante lumière : Claire Dereeper | Costumes : Lily Sato | Regard extérieur : Jean-Christophe Lanquetin | Répétitrice et régie son : Céline Signoret | Production : (LA)HORDE | Chargé de production et diffusion : Clémence Sormani

Il existe dorénavant des danses 2.0. Le jumpstyle est une danse qui se découvre sur la toile et se pratique, au départ, seul dans sa chambre. Elle a pour origine un genre musical et émerge dans les clubs en Belgique dès les années 2005. Les jumpers filment leurs enchainements et les postent sur Internet pour partager leur passion et leurs progrès avec leur communauté. En moins de trente secondes, leurs séquences bondissent à la verticale, pour décocher d’ahurissants jeux de jambes, sur une techno ultraaccélérée, comme autant d’électrochocs d’affirmation corporelle de virilités juvéniles. Cela s’est échangé en réseau. En clubs aussi, avant de déborder dans la rue. Et finalement monté sur scène par les membres du collectif (LA) HORDE. À l’aide de mediums multiples, ces créateurs développent des fictions prenant racine dans des problématiques contemporaines et s’étendant sur plusieurs espaces

de narration. Ils ont patiemment repéré online treize virtuoses du jumpstyle. Le spectacle TO DA BONE naît de cette rencontre. Les usages se professionnalisent, les figures se questionnent. Les techniques de plateau galvanisent le potentiel humain. Gestuelle sondée. Relations travaillées. La puissance collective, impressionnante, s’émaille d’émancipations solistes virtuoses. On n’y perd rien de la rage originelle, qui repousse les limites des horizons bornés. Physiquement, c’est percutant, suffocant. On expérimente aussi, en s’exprimant face caméra, ou en osant se passer de musique. Des destinées frémissantes se saisissent sur scène. Mieux qu’un exploit individuel, mieux qu’une compétition butée : quoiqu’ultra codifiée, cette danse en vient à brosser une immense fresque contrastée. Des sections de vie rude, s’y montrent calcinées de sincérité.

MARIA I MARCEL

45 CEREBROS Y 1 CORAZÓN URBAN FOLK | PREMIÈRE FRANÇAISE

MAR 21 JAN | 20H BAINS DOUCHES

Durée 1h20

Une oreille tournée vers la musique traditionnelle espagnole, l’autre vers le futur, María Arnal et Marcel Bagés mélangent, remixent, recréent et perpétuent la chaîne de transmission orale de la culture ibérique. Le duo catalan, qui prépare un nouvel album, tourne pour la première fois en France. Voix : Maria Arnal Guitare et instruments électroniques : Marcel Bagés

En mêlant tradition populaire, travail mémoriel et subtile touche électronique, Maria i Marcel ont tout simplement révolutionné la scène musicale espagnole. Pour cela, ils ont plongé dans les phonothèques – en particulier, les collectages numérisés de la péninsule ibérique et du Pays Valencien – et en ont fait ressurgir des archives sonores. Ils y ont ajouté leurs propres enregistrements de terrain pour créer des chansons où tradition rime avec exigence, modernité et expérimentation. Imprégnés du travail de générations de poètes et de musiciens, ils ont su créer un langage universel qui élève les esprits et fait battre les cœurs à l’unisson. Une certaine façon de comprendre le titre de leur premier album, à la fois succès critique et populaire – 45 cerebros y 1 corazón (45 cerveaux et un cœur) –, faisant référence à une fosse commune de la guerre d’Espagne. La musique épurée du duo laisse un vaste espace à la voix engagée et soul de María, accompagnée par la guitare distordue de Marcel. Autour d’un répertoire couvrant les différentes facettes de l’existence – la joie, les peines, le travail, les fêtes… –, c’est toute la tradition folk espagnole qu’ils ont recomposée pour célébrer la vie. On l’aura compris, avec eux, la musique est plus grande que la musique.

Ils viennent de boucler leur tournée en accrochant l’affiche « complet » dans toutes les salles où ils ont joué (Madrid, New York, Lima ou Moscou). María i Marcel font monter l’émotion du cœur à la peau. El País

CIA. MADUIXA

LÙ SAM 25 JAN | 11H SCÈNE NUMÉRIQUE

Durée 40 min À partir de 3 ans Spectacle proposé à la labellisation de la Saison Numérique #4 du Département du Doubs.

DANS E

| ART

Le spectacle Dot, joué à MA, avait ravi le public et remporté trois prix d’art dramatique prestigieux en Espagne. Pour fêter les quinze ans de la compagnie, Joan Santacreu imagine une forme plus intimiste, conviant les spectateurs au plateau.

S VISU

EL S

Deux jeunes sœurs vivent dans un endroit d’extrême pauvreté et sont employées dans les champs. Pour échapper à ce quotidien pénible, elles imaginent leur terre de travail en un terrain de jeu, comme une grande aire graphique, inspirée par les vastes peintures paysagères que dessinent les cultures agricoles. Lignes, points et courbes forment de nouveaux chemins de traverse (Lu, en chinois). En s’évadant par la pensée, tout devient possible. Des images d’une poésie délicate sont jouées toutes proches du public placé des quatre côtés de la scène, dans une perspective inédite. Ému par les réalités de vie auxquelles sont confrontés des millions d’enfants dans le monde, Joan Santacreu s’interroge sur la notion de jeu, fondamentale au développement de soi. À nouveau, la Compagnie Maduixa enchante, séduit et nous emplit d’émotions.

DANSE

La brûlante danseuse islandaise Erna Ómarsdóttir éveille la mémoire d’un monde magique, où les ordinateurs seraient nos bons compagnons.

Éloignement. Nuits sans fin. Population minuscule. Volcanisme grondant. On l’a vu en littérature, musique, cinéma : l’Islande brûle de fécondité artistique, où l’acuité acérée le dispute aux profondeurs insondables. En danse, pareillement. Parmi nous, spectateurs, il existe celles et ceux qui ont vu un jour danser Erna Ómarsdóttir, danseuse islandaise. Et les autres. Formée auprès d’Anne Teresa de Keersmaeker, complice de Björk ou de Sigur Rós, Erna arpente la scène comme on marche au bord du gouffre. Rien ne l’effraie au moment de se disloquer dans l’éructation – chantée aussi – déchirée dans le tumulte d’être soi. Puis elle se retrouve, dans la sensualité chaude des failles enfin pansées. IBM 1401 – A User’s Manual fut un immense succès dès sa création au début du siècle. Conçu au côté de son partenaire musical, et éternel complice, Jóhann Jóhannsson, ce duo de musique et de danse raconte un merveilleux conte moderne. L’IBM 1401 fut, en 1964, le premier ordinateur introduit sur l’île. Alors qu’il n’était pas conçu pour ça, il sut apprendre un vieil hymne islandais. Quand il rendit l’âme, on lui consacra une cérémonie. À partir de quoi, la pièce des deux artistes rêve d’un monde où hommes et machines sauraient se combiner en harmonie, plutôt que nourrir des anxiétés. En 2017, ils eurent l’idée de la reprendre ensemble. Or le musicien décéda, tandis que les répétitions débutaient. Ainsi, une émotion particulière empreint ce duo de grande maturité, dont le titre se poursuit In Memoriam. Il n’est pas qu’aux seuls ordinateurs des hommages précieux.

[ERNA ÓMARSDÓTTIR] est une bombe, une sauvage, qui extrait d’elle-même des gestes d’une intensité inouïe. Télérama

JEU 23 JAN | 20H VEN 24 JAN | 20H BAINS DOUCHES

Durée 45 min

ERNA ÓMARSDÓTTIR JÓHANN JÓHANNSSON IBM 1401 – A USER’S MANUAL (IN MEMORIAM)

Conception : Erna Ómarsdóttir & Jóhann Jóhannsson | Chorégraphie et performance : Erna Ómarsdóttir | Musique composée par Jóhann Jóhannsson | Orchestrée par Jóhann Jóhannsson et Arnar Bjarnason | Musique interprétée par Ólafur Björn Ólafsson aka ÓBÓ / Úlfur Eldjárn (alternance) | Cordes interprétées par The City of Prague Philharmonic Orchestra, dirigées par Mario Klemens | Lumières : Sylvain Rausa

CONCER T

| PERFO

FR JEU 30 JAN | 20H SCÈNE NUMÉRIQUE

Durée 50 min

SAMUEL SIGHICELLI

RM A N C

SPIRALE, variations sur une dérive

Spectacle proposé à la labellisation de la Saison Numérique #4 du Département du Doubs.

Performance à la fois immersive, musicale et visuelle, Spirale propose une expérience sensorielle et poétique, à travers une dérive imaginée en haute mer. Une odyssée, au cours de laquelle le corps se frotte à l’idée d’être aux prises avec les courants marins, jusqu’à perdre peu à peu ses repères, avant que l’angoisse et l’instinct de survie ne balancent au gré des vagues. Mouvement de la houle, horizon infini et incertain, notion du temps et mémoire altérées, soubresauts d’espoirs ou de colère, dureté des éléments et majesté des paysages... sont autant de sources d’inspiration pour le compositeur, l’imagiste et l’interprète. Rythmée par les changements d’atmosphères et par l’état d’âme du naufragé, leur création combine un dispositif scénique tournant, des projections de lumières et d’images envoûtantes, des séquences électroacoustiques et une contrebasse au centre de tout cela.

Avec Spirale, variations sur une dérive, le compositeur et metteur en scène Samuel Sighicelli nous lâche en pleine mer. Une plongée dans un tourbillon sonore et visuel qui se fait au plus près du contrebassiste Bruno Chevillon, devenu dans le dispositif circulaire en mouvement, un marin solitaire en proie aux éléments.

Tu es pris dans un tissu de vibrations de toutes sortes qui projette des images, des sons dont tu finis par faire partie sans plus très bien savoir si tu es à l’intérieur ou à l’extérieur. Le dépaysement te permet de te repayser dans une autre perception. Ça t’emporte tellement que tu peux fermer les yeux. C’est de la musique qui se voit même les yeux fermés. Move On CULTURE

Agrippé à son instrument, comme les rescapés de La Méduse l’étaient à leur radeau, Bruno Chevillon – contrebassiste au jeu exceptionnel – est à la limite de la performance chorégraphique, tant son corps, soumis au mouvement perpétuel du plateau, est sollicité pour tenir le cap de la partition. Êtes-vous prêt à chavirer avec lui dans un océan sensoriel ?

Conception, composition, vidéo, mise en scène : Samuel Sighicelli | Contrebasse : Bruno Chevillon | Réalisation en informatique musicale, régie son : Max Bruckert | Création lumières : Philippe Gladieux | Graphismes vidéo : Fabien Zocco | Régie générale : Benjamin Duprat | Administration de production : Vénus Castro

THÉ Â TRE | M

US I Q U

ROLAND AUZET FR

NOUS, L’EUROPE, BANQUET DES PEUPLES

Le rêve européen a besoin de désir. Le rêve européen a besoin d’un sentiment d’appartenance. Voici un récit porté par onze artistes et un chœur de foule. Voici un poème qui parle de l’héritage mais aussi de l’histoire récente de l’Europe. Voici un chant lyrique et politique qui rappelle l’utopie d’origine et l’espoir d’aujourd’hui...

Texte : Laurent Gaudé | Conception, musique, mise en scène : Roland Auzet Avec Robert Bouvier, Rodrigo Ferreira, Olwen Fouéré, Vincent Kreyder, Mounir Margoum, Rose-Nyndia Martine, Dagmara Mrowiec-Matuszak, Karoline Rose, Emmanuel Schwartz, Artemis Stavridi, Thibault Vinçon et un choeur | Scénographie : Roland Auzet, Bernard Revel, Juliette Seigneur, Jean-Marc Beau | Lumière : Bernard Revel | Musiques électroniques : Daniele Guaschino | Chorégraphie : Joëlle Bouvier | Vidéo : Pierre Laniel | Collaboration artistique : Carmen Jolin | Costumes : Mireille Dessingy | Assistant à la mise en scène : Victor Pavel | Régie générale : Jean-Marc Beau

LUN 3 FÉV | 20H THÉÂTRE

Durée estimée 2h30

Nous, l’Europe, Banquet des peuples rassemble des acteurs venant de toute l’Europe et un chœur. Parmi eux, le contre-ténor belge Rodrigo Ferreira, la danseuse grecque Artemis Stavridi ou encore la comédienne irlandaise Olwen Fouéré. Combinant théâtre et musique, cette œuvre est issue d’une réflexion commune entre l’écrivain Laurent Gaudé et le metteur en scène Roland Auzet. Il y est question d’identité européenne et de tension entre le groupe et les individus. Mises toutes ensemble, les voix singulières de chaque chanteur n’en forment qu’une, puissante et entraînante, celle du chœur. Quel est le rapport entre cette métaphore musicale et la tendance actuelle des nations de se replier de plus en plus sur elles-mêmes ? Dans un collectif, quel est le rôle de la fraternité ? À quel point la beauté d’un groupe peut-elle être fragile ? Dans Le serment de Paris, Laurent Gaudé écrit : « Tant de cris de tant de foules dans tant de villes. L’obscurité grandit. Nous tous, le monde, aux quatre coins déchirés. Je regarde le monde, le monde saigne ». Puis plus loin : « Dans toutes ces foules de toutes ces villes. C’est la part belle, que nous sauvons, siècle après siècle, la part belle de lumière, de sourire et d’esprit ». À travers l’histoire de nos pays, nos visions et nos différences, nos hontes, nos espoirs, Nous, l’Europe, Banquet des peuples interroge la relation à l’autre et adresse une prière simple mais fondamentale : n’ayons pas peur de nos semblables.

E INVITADOS

Après deux albums de guitare solo, Dani de Morón s’est entouré des plus grandes figures du cante, le chant flamenco, pour réaliser 21, son nouvel opus. Cordes et voix y partagent la vedette pour créer une atmosphère tantôt ardente, tantôt apaisée, où l’émotion ne s’efface pas derrière la prouesse technique.

FLAMENCO

DANI DE MORÓN

60 Durée 1h15

THÉÂTRE

VEN 7 FÉV | 20H

Avec son troisième album 21 [Dani de Morón] s’est entouré des noms les plus importants del cante de ce siècle. DeFlamenco

Né à Séville, en 1981, Dani de Morón est un des guitaristes les plus en vue dans le paysage du flamenco actuel. Le maestro Paco de Lucia, lui-même, ne s’y est pas trompé en lui proposant, il y a quelques années, de l’accompagner en tournée, en qualité de deuxième guitariste. Le virtuose est réputé pour aller droit aux entrailles, en mettant sa technique flamenca au service de l’expressivité. Son jeu explosif, imprévisible et raffiné, qui n’hésite pas à explorer le silence, prend toute sa dimension avec le projet 21. Chaque chanson constitue une conversation lumineuse entre la voix et le guitariste, ce dernier adaptant son jeu à la singularité des timbres, sans abandonner son rôle harmonisateur.

En concert, Jesús Méndez, Antonio Reyes et Duquende – qui resteront dans les annales comme des références du cante de ce début de siècle – se succèdent aux côtés de Dani de Morón et du duo de palmas qui donne le rythme en claquant des mains. Avec de tels interprètes, habités par leur art, le flamenco rappelle que s’il sait déclencher des ouragans rythmiques, il peut aussi être traversé par des morceaux où, par la grâce du dialogue « cante-guitare », les aiguilles semblent s’arrêter pour laisser le temps au frisson de perdurer.

CONTE M

USICAL

RENDEZ-VOUS CONTE #2 ORCHESTRE VICTOR HUGO FRANCHE-COMTÉ SUZANETTA 62

DIM 9 FÉV | 16H VILLARS-SOUS-ÉCOT SALLE DES FÊTES

Durée 50 min À partir de 6 ans

L’histoire des Noces de Figaro, oui, bien sûr. Avec Mozart, magnifique. Mais qu’en pense Suzanne, l’adorable, rieuse et impertinente servante ? Un spectacle nouveau, monté par Édouard Signolet, chanté et joué par deux fines voix mozartiennes, et adapté à l’enfance et à la découverte de Mozart. Édouard Signolet n’en est pas à sa première adaptation pour le jeune public, il a déjà signé de beaux succès dans ce domaine, notamment pour les concerts en famille de la Philharmonie de Paris.

Mise en scène : Édouard Signolet | Soprano : Marie-Bénédicte Souquet | Baryton : Jean-Baptise Dumora | Direction : Mélanie Levy-Thiébaut

DANS E

| MUS

ÉTIENNE ROCHEFORT CIE 1 DES SI

IQUE

MAR 11 FÉV - 20H BAINS DOUCHES

Durée 1h À partir de 14 ans

OIKOS LOGOS Étudiée, enlevée, la création d’Étienne Rochefort fait résonner tout ensemble danse, musique et chant, pour moduler les magnifiques métamorphoses des liens avec le monde.

Chorégraphie, mise en scène, interprétation : Étienne Rochefort | Aide à la mise en scène : Jérôme Douablin Interprétation : Étienne Rochefort, Marino Vanna, Maxime Cozic, Loraine Dambermont, Florian Albin | Musique : Jimmy Febvay, Nicolas Mathuriau, Anaïs Mahikian | Costumes : Mathilde Marie Lumières : Odile Ribiere

Étienne Rochefort est de plus en plus remarqué dans le Grand Est. Ne dites pas de ce chorégraphe qu’il est hip hop (même s’il a fréquenté et pratiqué à peu près tout dans cette culture). Ne dites pas qu’il est contemporain (même si c’est un univers où il est pleinement reconnu). Au-delà des catégories qui cloisonnent, Rochefort dévore le monde à travers le cinéma, les esthétiques issues des nouvelles technologies, les séries, la science-fiction, les plateformes. Ce n’est pas question de mode. Mais d’inventions et puissances du temps, le nôtre, en mouvement. OIKOS LOGOS revient à l’étymologie du terme « écologie ». Dans « oikos », il y a environnement, milieu ; mais aussi maison. C’est dire que l’artiste pense une pièce comme un tout, un foyer finement tendu de relations, en perpétuelles et subtiles métamorphoses. La scène tout entière n’est pas un décor, mais un univers poreux à l’action des artistes, en pleine présence. Le jeu sur les lumières – notamment – se combine avec des gestuelles robotiques, saccadées, grêlées, pour dispenser de stupéfiantes séquences illusionnistes. De la même façon, danseurs et musiciens, mais également une chanteuse lyrique, se transportent ensemble, au lieu de se contenter de s’accompagner. Étienne Rochefort n’avait jamais eu l’occasion de réunir autant d’interprètes – huit au total – pour déployer ses visions aussi enchantées que furieusement vivantes. Et très actuelles.

Été 1978. Un village au sud de la Norvège. La nuit, des incendies se déclarent. Doute et paranoïa s’installent dans la petite communauté. Qui se cache derrière cette pyromanie destructrice ? Un thriller marionnettique moderne et envoûtant tiré d’un polar de Gaute Heivoll, lauréat du prestigieux Prix Brage en 2010. MARIONNET TE THÉÂTRE VISUEL

Mise en scène : Yngvild Aspeli | Collaboration artistique : Paola Rizza | Acteurs-marionnettiste : Viktor Lukawski, Aitor Sanz Juanes / Alice Chéné / Laetitia Labre, Andreu Martinez Costa (créé avec Pierre Tual, Amador Artiga) | Scénographie : Charlotte Maurel, Gunhild Mathea Olaussen | Création Sonore : Guro Skumsnes Moe en collaboration avec Ane Marthe Sørlien Holen | Marionnettes : Polina Borisova, Sébastien Puech, Yngvild Aspeli, Carole Allemand, Sophie Coëffic Costumes : Sylvia Denais | Création Lumières : Xavier Lescat (création originale David Farine) | Création Vidéo : David LejardRuffet | Régie Lumière : Xavier Lescat / Vincent Loubière | Régie Son : Antony Aubert / Simon Masson

PLEXUS POLAIRE Nous avons tous une flamme en nous. Un feu qui brûle et qui permet d’avancer. Une incandescence qui peut nous consumer aussi. Les experts marionnettistes de la compagnie Plexus Polaire nous embarquent dans une aventure captivante où la folie rôde et l’imaginaire s’emballe. Inspirée du livre Avant que je me consume de Gaute Heivoll, Cendres brouille les pistes et nous hypnotise : passé et présent entrent en collision, conscient et inconscient se confondent et l’on finit par ne plus distinguer qui manipule l’autre entre marionnette et acteur... Des effets visuels saisissants et le son du crépitement des flammes contribuent à créer une atmosphère noire et énigmatique. « Depuis la guerre, on n’avait rien vécu de tel. Et il régnait dans le village une ambiance qui, justement, rappelait la guerre. Même ceux qui ne l’avaient pas connue y pensaient. Tout le monde en a fait la remarque, par la suite. La guerre était revenue. » Une enquête démarre et nous tiendra en haleine jusqu’au bout. Une fois de plus, la metteure en scène norvégienne Yngvild Aspeli réussit à inventer un univers fascinant auquel on croit immédiatement grâce à ses marionnettes plus vraies que nature. Entre processus de création et processus de destruction, Cendres explore les méandres de l’âme humaine et suit la ligne ténue qui sépare tout un chacun de sa « zone dangereuse ».

CENDRES VEN 14 FÉV | 20H BAINS DOUCHES

Durée 1h Une coréalisation avec le Théâtre de Marionnettes de Belfort, dans le cadre du Festival Solstice

Une œuvre à la beauté saisissante, aux images fortes, à la structure complexe, qui mérite la réputation qui la précède. À ne pas manquer. Toute la Culture Une œuvre hantée, fascinante. The New York Times

AKRAM KHAN COMPANY DANSE

OUTWITTING THE DEVIL

Depuis bientôt quarante siècles, L’Épopée de Gilgamesh inspire la passion de l’homme pour ses mythes fondateurs. C’est au tour du célèbre chorégraphe Akram Khan d’en nourrir sa danse universelle.

MAR 18 FÉV | 20H MALS

Durée estimée 1h10

Rare élue dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes, Outwitting the Devil aura été l’une des pièces très attendues de la programmation de la dernière édition du Festival d’Avignon. Voici deux décennies, Akram Khan émergeait dans le Londres de sa jeunesse, pour ébranler les vieilles répartitions, et séparations, entre les mondes traditionnel et contemporain. Pratiquant le kathak dans sa communauté bangladaise, il s’est formé à la danse contemporaine lors de ses années universitaires. Puis son épopée impressionna, Khan devenant figure de proue internationale d’une danse traversant les frontières, à la croisée des cultures et des disciplines. Le grand public acclama ses immenses fresques trempées dans les hauts thèmes des préoccupations humanistes mondialisées. Venant tout juste de cesser de danser lui-même, le chorégraphe est en train de penser à neuf sa façon de confier à d’autres interprètes le sens de son propos. Parmi les six danseurs d’Outwitting the Devil, il peut s’offrir de réunir parmi les meilleures et les plus diverses des grandes personnalités de l’art chorégraphique. En combinant toujours un travail musical et une scénographie très visuelle, Akram Khan veut désormais embrasser l’héritage universel de l’Épopée de Gilgamesh. Fragmentaire, composite, jamais réellement achevé, ce texte géant, l’un des premiers consignés dans l’histoire, brasse, depuis un noyau originel constitué voici bientôt quarante siècles, des éléments fondateurs des grands mythes qui animent l’Humanité. Donc sa danse.

Akram Khan : le maître du mouvement qui a redéfini la danse. The Guardian Un récit chorégraphique unique. Télérama

Directeur artistique/chorégraphe : Akram Khan | Dramaturge : Ruth Little | Concepteur Lumières : Aideen Malone | Concepteur visuel : Tom Scutt | Musique originale et son : Vincenzo Lamagna | Créateur de costumes : Kimie Nakano | Texte : Jordan Tannahill | Directeur des répétitions : Mavin Khoo| Danseurs : Ching-Ying Chien, Andrew Pan, Dominique Petit, Mythili Prakash, Sam Pratt, James Vu Anh Pham

THÉÂTRE

DELPHINE SALKIN FR/BE

SPLENDEUR JEU 20 FÉV | 20H THÉÂTRE

Durée estimée 1h50

Splendeur se déroule dans un palais présidentiel d’Europe de l’Est. Quatre femmes sont là à l’occasion d’une photographie officielle. Il neige et la guerre civile se rapproche. Une tragi-comédie subtile et grinçante écrite par Abi Morgan, l’une des scénaristes les plus en vue en Grande-Bretagne. Splendeur traite de la fin d’un monde, un certain monde régi par une dictature, quelque part entre la Roumanie de Ceaucescu et la future ex-Yougoslavie. Nous y entrons par la voie des femmes. De quatre amies réunies chez la plus riche et la plus puissante d’entre elles : Micheleine, l’épouse du maître du pays. Nous pénétrons dans leur labyrinthe transparent. Elles boivent des cocktails et semblent refaire la même scène plusieurs fois. Derrière leurs conversations futiles autour de Toy Story ou des sacs Prada... chacune a un personnage à jouer, un rang à tenir. Touche par touche, l’image se fait plus précise. À la manière de thèmes musicaux, les scènes font l’objet de reprises avec variations. Chaque nouvelle version jette sur l’histoire des éclairages nouveaux et inattendus, révélant d’autres facettes de la situation et des protagonistes. Malgré le drame qui se noue et se raconte, on rit beaucoup à l’écoute de ce

quatuor féminin à l’humour noir ravageur. « Cinq ans, c’est long, quand vous les passez à mépriser votre meilleure amie. Pourquoi faites-vous cette tête ? Attention, ça vous tombe dessus quand on s’y attend le moins… La vodka piment, juste au fond de la gorge ». Delphine Salkin porte au plateau avec brio cette pièce écrite par la scénariste du film La Dame de fer. Texte : Abi Morgan | Traduction et dramaturgie : Daniel Loayza | Mise en scène : Delphine Salkin | Avec : Christiane Cohendy (Micheleine), Roxanne Roux (Gilma), Laurence Roy (Geneviève), Anne Sée (Kathryn) | Son et compositions musicales : Pascal Salkin | Lumières : Daniel Lévy | Costumes et Scénographie : Clémence Kazémi | Images et vidéo : François Gestin

ORCHESTRE VICTOR HUGO FRANCHE-COMTÉ

LÉGENDES ET FÉÉRIES

69 VEN 21 FÉV | 20H MALS

Récits et légendes, fééries et feux de joie : Ravel évidemment… Sa musique ne manque pas de laisser admiratives les salles du monde entier, tant par son inspiration rutilante que par le brio nécessaire à l’orchestre. Daphnis et Chloé en tête, le plus français des ballets russes mais également le concerto pour la main gauche, interprété par Rémi Geniet. Le Bateau Ivre, très jeune groupe aussi original qu’attachant, et plein d’avenir, jouera en création les Chants du rêve de Florent Nagel, jeune compositeur porté lui aussi par l’esprit français et l’envie de nous raconter des légendes modernes. MUSIQUE CL AS

Durée 2h avec entracte

SIQUE

Programme Jean Cras : Quintette pour harpe, flûte, violon, alto et violoncelle Florent Nagel : Les Chants du rêve pour quintette et orchestre – Création Maurice Ravel : Concerto pour la main gauche Œuvre Mystère Maurice Ravel : Daphnis et Chloé, suite n°2

OLIVIER MEYROU STÉPHANE RICORDEL

LES AVENTURES D’HEKTOR LUN 9 MARS | 20H MAR 10 MARS | 20H SCÈNE NUMÉRIQUE

Durée 1h15 À partir de 7 ans

70 CIRQUE | AVA

NT-PREMIÈ

Seul en scène, Matias Pilet, merveilleux Hektor, une fois de plus nous enchante. Acrobate hors-pair mais aussi, et sans avoir à prononcer un seul mot, formidable comédien! Gestes, regards, charisme, présence émouvante : il nous emmène avec lui. Théâtredublog

Personnage expert dans l’art de la chute spectaculaire, Hektor revisite les codes de l’acrobatie pour la faire voltiger entre danse, mime, cirque et burlesque à la Buster Keaton. Un arsenal dont il aura bien besoin pour affronter la série d’obstacles que la vie sème sur sa route…

Hektor, vagabond en quête de liberté, est poursuivi par d’invisibles forces de l’ordre. Fugitif, réfugié, il court et doit composer avec des interdictions qui ne cessent de faire irruption dans son quotidien. Ses réactions face à un monde absurde et irrationnel génèrent une forme de comique désespéré. Petit ou grand, on rit et on s’émeut de ce que lui tombe sur la tête, tout autant amusé par sa fragilité qu’admiratif devant sa capacité à surmonter les épreuves. De chutes en poursuites, de chocs en rebonds, le rythme des Aventures d’Hektor est peut être frénétique comme une danse. Ici, la figure du clown est réinventée et s’inspire des belles heures du cinéma muet burlesque, cet art qui a su parler des difficultés du monde en adoptant le point de vue de l’exclu. La pièce s’inscrit dans cette lignée et rend visible les similitudes entre les débuts des XXe et XXIe siècles : la question migratoire, l’obligation de quitter sa terre natale dans l’espoir d’un monde meilleur, l’exploitation de la misère, le rejet… Matias Pilet incarne avec innocence Hektor, héros échappé du cabaret ukrainien Terabak de Kyiv, de Stéphane Ricordel avec les Dakh Daughters. Dans cette nouvelle pièce, le trio de Pilet, Ricordel et Olivier Meyrou donne matière à réflexion et le fait avec finesse. Un spectacle aussi surprenant que jubilatoire, aussi virtuose que poétique.

Mise en scène : Olivier Meyrou, Stéphane Ricordel Interprètes / plateau & court-métrage : Matias Pilet, Shaghayegh Beheshti | Créateurs son et lumière (en cours)

Le spectacle imaginé par Didier Ruiz est bouleversant d’intimité et de délicatesse. Les Inrockuptibles

DIDIER RUIZ LA COMPAGNIE DES HOMMES

FR/ES

TRANS (més enllà)

THÉÂTRE DO

Loin des clichés, TRANS (més enllà) aborde la question du genre et celle de l’enfermement. Ils sont sept, tous trans, originaires de Barcelone. Face public, ils s’avancent et racontent en espagnol ou catalan. Leurs voix singulières mettent le rire aux lèvres et les larmes aux yeux. « Les transsexuels sont des révolutionnaires, des figures de la résistance » affirmait Jean Genet. Leur choix est différent et nous les regardons parfois avec mépris ou pire, avec pitié. Ils nous ouvrent au contraire des mondes. Ils nous font sortir d’un système binaire. Où est la normalité ? Ne sont-ils pas l’exemple absolu de la liberté totale ? Après Une longue peine qui témoignait de l’expérience de l’emprisonnement, Didier Ruiz poursuit la réflexion en abordant la contrainte liée au corps. Un corps sexué et genré dans lequel certains ne se reconnaissent pas. C’est suite à la rencontre de la mère d’un enfant trans, que le metteur en scène prend conscience des limites de sa propre vision et décide de créer TRANS (més enllà). Accompagné du chorégraphe Tomeo Vergés, il réunit ici quatre femmes et trois hommes qui parlent de leur vie et de leur place dans la société. Ils ont entre 22 et 60 ans : Neus, Clara, Danny, Raúl, Ian, Sandra et Leyre. Sur un plateau nu bordé d’un grand voilage clair, ils narrent successivement d’une manière simple mais sans détour leur parcours. Des projections d’images d’animation rythment leurs paroles. Loin de toute impudeur, sans provocation ni fausse humilité, TRANS (més enllà) est une invitation à l’écoute, au respect et à la dignité.

CUMENTAIR E

JEU 12 MARS | 20H THÉÂTRE

Durée 1h Spectacle en catalan et espagnol, surtitré en français

Mise en scène : Didier Ruiz Collaboration artistique : Tomeo Vergés | Assistanat à la mise en scène : Mònica Bofill | Avec : Neus Asencio, Clara Palau, Danny Ranieri, Raúl Roca, Ian de la Rosa, Sandra Soro, Leyre Tarrason Corominas | Scénographie : Emmanuelle Debeusscher Costumes : Marie Negretti Musique : Adrien Cordier Lumière : Maurice Fouilhé Animations visuelles scéniques réalisées par un groupe d’élèves de la formation Graphiste Motion Designer de Gobelins, l’école de l’image Lu Aschehoug, Garance Bigo, Clothilde Evide, Aurore Fénié, Arthur Gaillon, Anne Hirsch, YuHeng Lin, Julia Nuccio Vidéo : Zita Cochet | Chargée de rencontres : Àngels Nogué i Solà Traduction et surtitrage : Julien Couturier / PANTHEA

Entretien avec Dominique Brun par Irène Filiberti

Vous venez de créer votre première pièce pour le jeune public. Comment l’avez abordée ? Je me suis demandé comment trouver un univers qui emporte les enfants. Puis la partition de Prokofiev s’est imposée à moi. J’avais un vrai désir de travailler sur cette musique qui m’a toujours enchantée. D’autant qu’elle a pour thème un conte qui, avec sa part de mystère, s’adresse au monde inconscient de l’enfance. J’ai souhaité m’inscrire dans cette perspective. Vous avez ajouté une autre pièce courte intitulée Le poids des choses. Pourquoi ? Le récit, avec ses personnages, me permet de m’adresser aux enfants dès l’âge de six ans. Mais j’ai aussi voulu leur donner – avant la découverte du conte de Prokofiev - des outils qui aident à penser le mouvement, à le comprendre et le rendre lisible. Cette première pièce donne des repères et permet d’identifier les qualités dynamiques du mouvement avant d’aborder le conte dans toutes ses dimensions. Quels autres éléments du conte entrent en scène ? La scénographie. L’arbre qui donne une certaine verticalité à la danse.

La forêt qui permet, par des jeux d’apparition et de disparition, d’évoquer la profondeur de l’espace. Des objets simples avec lesquels on crée beaucoup de choses comme une pomme et des cordes. J’ai aussi travaillé sur les sons, les mots. Il y a aussi de la musique, des voix d’enfants qui posent des questions, font des commentaires sur ce qu’est le mouvement. Comment ce conte musical est-il devenu une fable chorégraphique ? Chaque personnage est caractérisé par un thème qui s’ajoute à son thème musical. La narration musicale et dansée permet aussi d’aborder l’abstraction, ses formes, ses matières, tout en préservant le jeu entre gravité et légèreté, la drôlerie à travers les situations décalées, la métamorphose des corps. Il y a un aspect jubilatoire à maintenir la recherche et l’expérimentation, une relation intelligente et sensible au mouvement et à faire de Pierre et le loup, une sorte de malle à découvertes où l’on apprend ce qu’est le mouvement tout en s’amusant et en suivant ses propres associations émotives.

E DANS

DOMINIQUE BRUN

L'ASSOCIATION DU 48 LE POIDS DES CHOSES ET PIERRE ET LE LOUP Deux pièces d’une grande finesse, chorégraphiées par Dominique Brun, nous offrent l’opportunité rare de voir l’œuvre de Prokofiev mise en mouvement. Les deux temps de cette œuvre se fondent sur le système de l’Effort de Rudolf Laban, théoricien de la danse, danseur et chorégraphe hongrois, élaboré dans les années 1940, au moment où Sergeï Prokofiev écrivait Pierre et le Loup. Grâce à ce procédé, là où le compositeur permet une écoute particulière de l’orchestre en représentant chaque personnage par un instrument, la chorégraphe Dominique Brun donne à son tour des clés de lecture du mouvement, en dotant chaque interprète d’un motif dansé singulier. Ainsi, le motif de Pierre doit se tapoter, celui du loup se tordre, l’oiseau flotte, le canard époussète, le chat glisse, le grand-père presse et les trois chasseurs frappent et fouettent. Un jeu d’analogies et de ressemblances se tissent entre instruments et personnages. Le poids des choses, courte pièce abstraite donnée en prologue, s’interroge sur le geste. En nous invitant à regarder la danse de plus près, elle propose des outils pour saisir ce que l’on voit. L’écriture subtile et intelligente de Dominique Brun est portée par cinq interprètes justes et facétieux. Un très beau moment chorégraphique de répertoire.

MER 18 MARS | 19H MALS

Durée 45 min À partir de 6 ans Le poids des choses Chorégraphie : Dominique Brun, assistée de Sylvain Prunenec | Création sonore : David Christoffel Interprètes danseurs : Djino Alolo Sabin, Clarisse Chanel, Clément Lecigne, Marie Orts, Sylvain Prunenec - Stagiaires-danseurs Zoé Bleher, Florent Brun | Toile : Odile Blanchard, Didier Martin | Régie générale : Christophe Poux | Création lumière : Yves Bernard Régie lumière : Matteo Bambi et Raphaël de Rosa Costumes : Florence Bruchon Pierre et le Loup Chorégraphie : Dominique Brun, assistée de Sylvain Prunenec | Musique : Sergueï Prokofiev | Texte original : Sergueï Prokofiev | Version française : Renaud de Jouvenel | Préparation des récitants, mise en dialogue : David Christoffel | Interprètes danseurs : Djino Alolo Sabin, Clarisse Chanel, Clément Lecigne, Marie Orts, Sylvain Prunenec | Stagiaires-danseurs : Zoé Bleher, Florent Brun | Scénographie : Odile Blanchard Réalisation : Ateliers Devineau | Peinture décor : Didier Martin, Odile Blanchard | Serrurerie : Fabrice Gros et Fabrice Bicheron | Avec l’aimable autorisation des Editions le Chant du Monde | Régie générale : Christophe Poux | Création lumières : Yves Bernard Régie lumière : Matteo Bambi et Raphael de Rosa Costumes : Florence Bruchon | Avec la participation de Marc Meyapin et Tess Vlassov (voix off)

exubérante, émaillée de provocations où la naïveté le dispute à la pop. Pour North Korea Dance, en avance sur l’actualité, Eun-Me Ahn porte son regard de l’autre côté de la zone démilitarisée. Il est impossible de s’y rendre. Mais Internet n’est pas avare d’images d’un art directement saisi par une dictature pour forger une identité en corps trempés. Cela se décline d’emprunts folklorisés au patrimoine, en fantastiques parades militaires multitudinaires, comme en exploits virtuoses confinant au cirque ou à la maestria du ballet. Dans une recherche esthétique, Eun-Me Ahn, s’approprie et revisite ces codes pour dresser un panorama des formes chorégraphiques ayant cours chez le voisin du Nord, et mise sur la danse pour tenter un rapprochement entre les deux pays.

Durée 1h15 À partir de 8 ans

MALS

SAM 21 MARS | 20H

Depuis la partition de la péninsule coréenne, on ne voit sur scène que des artistes de la partie sud. Par eux, on s’est fait une idée de la danse au « Pays du matin calme » : d’une part les danses chamaniques, de toute austérité spirituelle. D’autre part, leur transmutation en somptueuses cérémonies de cour. Enfin, une influence occidentale, classique ou avant-garde, mais réglée sur un absolutisme de la perfection technique. Eun-Me Ahn donne un coup de pied dans un tel paysage. En invitant des amateurs sur scène, elle a rappelé que l’art de la danse retranscrit aussi le mouvement de la société. Euh-Me Ahn provient des danses chamaniques, puis s’est formée dans le contemporain new-yorkais, non sans devenir une proche de Pina Bausch. Son esthétique étonnante en est toute chamarrée,

Enfant terrible de la danse sud-coréenne, EunMe Ahn a enquêté sur l’art chorégraphique au pays de Kim Il-sung. En découle un spectacle haut en couleur.

NORTH KOREA DANCE

EUN-ME AHN COMPANY S DAN

Eun-Me Ahn se fait l’ambassadrice d’une réunification à travers un spectacle pétillant et survitaminé par onze interprètes. Télérama

Rien de plus merveilleusement pop et coloré que l’univers de la chorégraphe Eun-Me Ahn. M - Le Magazine du Monde

Chorégraphie et direction artistique : Eun-Me Ahn | Musique : Young-Gyu Jang | Conception costumes et scénographie : Eun-Me Ahn | Création lumières : Jinyoung Jang | Video : Jinwon Lee | Danseurs : Eun-Me Ahn, Jihye Ha, Hyekyoung Kim, Jeeyeun Kim, Eisul Lee, Juyoung Shim, Donghun Go, Youngmin Jung, Seunghae Kim, Hyunwoo Nam, Sihan Park | Musicienne : Soon-a Park (gayageum)

CONTE MUSICAL

DIM 22 MARS | 16H SELONCOURT SALLE DES COSSIES

Durée 40 min À partir de 3 ans

RENDEZ-VOUS CONTE#3 ORCHESTRE VICTOR HUGO FRANCHECOMTÉ FR

ANNA, LÉO ET LE GROS OURS DE L’ARMOIRE La première histoire et le premier succès du duo Friot/Verdier, conte doux et espiègle. Dehors, il pleut. Anna et Léo s’ennuient dans le grenier de leur maison de vacances. “Il n’y a que des jouets de bébés, ici.” Tout à coup, un ours des bois – en peluche – sort de l’armoire et demande aimablement s’il peut aller se ravitailler à la cuisine. C’est Gros Bidon, l’ours d’enfance de leur père… Intrigués, Anna et Léo commencent à fouiller la pièce, à la recherche d’autres rencontres de ce type. Ils tombent tour à tour sur Jonathan le serpent qui apprend le chinois, Roberto le clown qui fait des chatouilles, Lili la poupée qui n’en fait qu’à sa tête et le petit marin sur le point de repartir autour du monde…

Programme Bernard Friot / Jean-François Verdier : Anna, Léo et le gros ours de l’armoire

Comédien : Nicolas Dufour Direction : Laurent Comte

Depuis plus d’un siècle, le Delta blues – ce blues des origines, où le spleen répond à trois accords de guitare – fait remonter des pépites d’or à la surface du fleuve. Parmi les plus récentes, Revel in Dimes, un quatuor new-yorkais, né de la rencontre entre une chanteuse élevée au gospel et des musiciens délivrant un blues aussi rocailleux qu’impétueux.

Avec Kia Ifani Warren, Eric Simons, Washington Duke, Christopher “Premo” Waller

REVEL IN DIMES

US MAR 24 MARS | 20H BAINS DOUCHES

LIVE IN CONCERT

Durée 1h15

Il y a des rencontres qui revêtent un caractère d’évidence… Un soir, la chanteuse Kia Warren voit deux gars – Eric Simons (guitare) et Washington « Washy » Duke (batterie) – reprendre des standards du bluesman T-Model Ford, joués à plein volume. C’est le coup de foudre musical. Avant même la fin du concert, elle les persuade de les rejoindre sur scène pour quelques morceaux. Revel In Dimes était né… Peu après, ils sont rejoints à la basse par Chris « Premo » Waller, multi-instrumentiste ayant sillonné la scène underground newyorkaise, en allant de la soul au punk hardcore, en passant par le rock psychédélique. Un pedigree musical qui lui permet d’apporter un groove unique, même aux morceaux les plus électriques du groupe. Et si Revel in Dimes sait d’où il vient et où se trouvent ses racines, il se refuse à emprunter les mêmes voies que ses contemporains pour atteindre son objectif : créer une musique conciliant la mélancolie du Delta blues et l’énergie du Chicago blues, le tout rehaussé d’une bonne dose de rock et d’un soupçon de jazz. Un son qui suinte comme un après-midi passé au bord du Mississippi, dont toute la force brute trouve son expressivité en concert. Et attention : ces quatre musiciens – ne vivant que pour la scène – sont de ceux qui mettent leur public en transe.

Revel in Dimes : prêts pour une course sauvage ? Thebluesalone

DELTA BLUES

| ROCK’N’R

OLL | SOUL

LISI ESTARAS MONKEYMIND COMPANY

DANSE | M

USIQUE

BE/AR

SONICO VEN 27 MARS | 20H BAINS DOUCHES

Durée 1h

Impétueuse étoile des ballets C de la B, Lisi Estaras, aux origines argentines, revient au tango, comme à un défi au temps présent des inventions. Dans le tango argentin, on est deux. Et tout semble joué d’avance, tant y est codifiée la relation entre partenaires. Question de rythmique, de structure et de style, rigides sous les apparences de la sensualité. C’est aussi question de symbolique. Parlons d’un tango donné d’avance, où la musique et les pas cadrent un modèle immuable de relation homme-femme. Que serait un tango en devenir, préférant se projeter, que découler ? Lisi Estaras en relève le défi dans Sonico. Née en Argentine, cette danseuse devint en Belgique une interprète de premier plan de la compagnie

d’Alain Platel. Puis, volant de ses propres ailes, elle inventa le Monkey Mind. Disons : un mouvement en esprit de singe. Extrêmement physique, rapide, sa danse l’a conduite à ressentir des déconnexions entre corps et respiration ; par là, une prédisposition à la libre association des gestes, comme il en va des associations de pensée. Elle approfondit cette recherche auprès de danseurs trisomiques. Au moment de retourner tout cela vers le tango, Lisi Estaras en passe par l’héritage musical d’Eduardo Rovira, qu’il est commun d’opposer à celui, canonique, d’Astor Piazzola. Rovira puisait dans les thèmes folkloriques, la musique contemporaine, ou baroque, le free jazz, pour transporter le tango sur un terrain beaucoup moins stable, où s’ouvraient au son de multiples possibles. Voilà ce que la chorégraphe offre aussi aux pas, de sorte que la danse retrouve toutes les intensités contrastées, impétueuses, hors contrôle, de l’expérience de soi.

Les trésors de la danse par Gérard Mayen

Ne nous voilons pas la face. Souvent, les spectacles de danse d’aujourd’hui étonnent, intriguent, voire déroutent. Que comprendre de cet art chorégraphique en plein bouillonnement ? Deux choses. Au moins ces deux choses. La première : la danse est toute en déplacements. Elle invite à la promenade des découvertes et des sensations neuves. Voilà de l’expérience à vivre. Puis cette seconde chose : la danse se vit en corps. Pourtant si proche et partagé, le corps est à chacun un endroit plein d’énigmes, d’attirances et mémoires insondables. Voilà qui peut troubler. Mais c’est beau. C’est fort. Et ça vibre. Parcourir la programmation de danse de MA, c’est ouvrir un coffre aux trésors, formidablement divers. On parlait d’un art en déplacement ? C’est à double sens. D’abord le déplacement géographique. Étourdissant. Hormis les artistes de l’Hexagone, on croise les jeunes des pays de l’Est avec (LA) HORDE, l’Argentine Lisi Estaras, la Coréenne Eun-Me Ahn, le Bengalais Londonien Akram Khan, le si British Ben Duke, le Sévillan Israel Galván, la Madrilène La Ribot invitée sur l’île de Madère, le Burkinabé Coulibaly réveillant les mannes du Nigérian Fela Kuti, la volcanique Islandaise Erna Ómarsdóttir. Quel voyage plus fascinant, espérer depuis son fauteuil (de théâtre) ?! Puis cet autre déplacement, par lequel des artistes travaillent à partir d’héritages codifiés, repérés, pour les ouvrir et les croiser. On croyait connaître ceci. Et cela. Parfois trop bien connaître. Or voici que c’est toujours revu à neuf. Étienne Rochefort déborde de loin le hip hop. Le

flamenco de Galván veut comprendre la puissance d’origine d’un chef d’œuvre classique de Falla. Lisi Estaras révolutionne le tango dans un transport de corps et de souffle. Le fascinant chanteur Nosfell passe devant le micro pour que son corps écorché vive tout entier en scène. La SudCoréenne Eun-Me Ahn fait tourbillonner ce qu’elle capte des rudes chorégraphies du nord communiste. L’expérimentale La Ribot s’encanaille dans les désirs et gestes bruts de danseurs vivant avec des handicaps. Rachid Ouramdane revient à la base du rapport entre musique et danse, et alors le rythme fait que l’être déborde. On n’en finirait pas d’égrener ces principes de recherche joyeusement en mouvement. Tout sauf morne. Enfin, ce n’est pas céder à l’air du temps, que pointer la place singulière de femmes dans cette programmation. Que n’a-t-on considéré la danse comme « féminine », avec on ne sait quelle condescendance. Tout à l’inverse, les femmes artistes chorégraphes qu’invite MA scène nationale sont autant de personnalités de très haut caractère. On lira plus loin que, parmi les spectateurs, il y a ceux qui ont vu un jour danser Erna Ómarsdóttir ; et les autres. Mais que dire, tout autant, de ces phénomènes humains que sont La Ribot, Lisi Estaras, Eun-Me Ahn, Dominique Brun ? Autant de grandes rencontres promises ! Avec ces artistes, MA tisse des complicités au long cours, qui s’entretiennent et se découvrent, précieuses, comme autant de trésors. Offerts. Gérard Mayen est journaliste, critique de danse et auteur.

FRÉDÉRIC SONNTAG CIE ASANISIMASA THÉ ÂT

L’ENFANT OCÉAN

Conte social, polar à suspens, road-movie et récit initiatique, L’Enfant Océan joue avec les codes pour nous entrainer sur les traces de cette fratrie fuyant une maison qui n’a rien d’un doux foyer. Un succès de la littérature jeunesse adapté par Frédéric Sonntag à la manière d’une enquête policière.

SAM 28 MARS | 11H ARCHE

Durée 1h À partir de 8 ans

Dans une famille très pauvre du centre de la France, sept enfants (3 paires de jumeaux et le dernier, d’une taille minuscule mais à l’intelligence vive) subissent l’autorité violente et la bêtise crasse de leurs parents. Un soir, le plus jeune des garçons surprend une conversation terrifiante : le père a décidé de les tuer tous, le lendemain. Il convainc aussitôt ses frères de s’enfuir dans la nuit. Commence alors une fugue épique et rocambolesque vers l’océan, alors que la police se lance à leur poursuite et que leur disparition fait la une des journaux. À la façon d’une enquête policière qui va progressivement lever le voile sur les mystères de cette histoire, Frédéric Sonntag reconstitue ce fait divers, malicieusement inspiré du Petit Poucet, à partir des récits de ceux qui en ont été les acteurs et principaux témoins. Les indices s’accumulent, les témoignages se recoupent, pour tenter de recomposer le fil de la fuite en avant de ces sept enfants, décidés à s’arracher à leur terrible destin.

Texte : Jean-Claude Mourlevat Mise en scène et adaptation : Frédéric Sonntag assisté de Leslie Menahem | Scénographie : Marc Lainé assisté de Anouk Maugein Costumes : Hanna Sjödin | Vidéo : Thomas Rathier | Lumières : Manuel Desfeux | Compositeur : Paul Levis | Construction marionnette : Einat Landais Régisseur général : Boris Van Overtveldt | Régisseur son (en cours) | Coiffures et maquillages : Pauline Bry | Avec Laure BerendSagols, Rémi Fortin, Julie Julien, Régis Lux, Morgane Peters

RE THÉ ÂT

EMMA DANTE Librement adaptée d’un conte napolitain du XVIe siècle, La Scortecata nous emmène au sud de l’Italie. Deux vieilles femmes et un roi sont les protagonistes de cette fable jouissive, tendre et cruelle, interprétée par un duo d’acteurs virtuoses.

LA SCORTECATA MAR 31 MARS | 20H THÉÂTRE

Durée 1h Spectacle en sarde, surtitré

Une heure de bonheur absolu. L’Art-vues

Librement tiré de : Lo cunto de li cunti de Giambattista Basile | Texte et mise en scène : Emma Dante Avec Salvatore D’Onofrio, Carmine Maringola Eléments de décor et costumes : Emma Dante Lumières : Cristian Zucaro Assistante de production : Daniela Gusmano | Assistant à la mise en scène : Manuel Capraro | Surtitres : Franco Vena | Traduction du texte en français : Juliane Regler

en français À mi-chemin entre comedia dell’arte et dialogues shakespeariens, voici l’histoire d’un roi amoureux de la voix... d’une vieille dame. Attiré par le son mélodieux, il entreprend de suivre celle qui en est à l’origine et la voit se réfugier dans une modeste masure. L’inconnue refuse d’ouvrir la porte acceptant seulement de montrer un doigt… Extrait du recueil Le Pentamerone ou Conte des contes de Giambattista Basile, le spectacle d’Emma Dante met en scène un roi et deux vieilles dames de quatre-vingt-dix ans autour d’un drôle de quiproquo. La pièce respecte les codes de la tradition théâtrale du XVIIIe siècle attribuant les rôles féminins à des hommes. Dans une scénographie épurée, parés de nuisettes élimées, les comédiens Salvatore D’Onofrio et Carmine Maringola miment sans concession et jusqu’à la singerie, les attitudes et postures des deux anciennes. Surtitré en français, le texte ne lasse pas de surprendre et de faire rire, en particulier lors des vertes invectives échangées entre les commères. Le rapport aux corps – déshabillés, malmenés, transgressés – occupe toujours une place importante dans le travail de la metteure en scène sicilienne. Ici encore, s’impose une impressionnante et endurante physicalité tandis que le final pathétique et anti-moraliste convoque le délicat sujet de la fin de vie. Plus qu’un conte de fées perverti, la pièce est un condensé de tradition populaire italienne à voir absolument !

PIERRE DESPROGES

CHRISTIAN GONON FR

SINGULIS | LA SEULE CERTITUDE QUE J’AI, C’EST D’ÊTRE DANS LE DOUTE

MER 1ER AVR | 20H BAINS DOUCHES

JEU 2 AVR | 20H MESLIÈRES, SALLE DES FÊTES

Durée 1h15

COMÉDIE-FRANÇAISE THÉÂTRE

82 Tout est signifiant, tout est burlesque et féroce, tout flirte avec l’absurde. Franceinfo

Comme une alliance fraternelle, un territoire commun à leur amitié posthume, Christian Gonon réunit ses textes préférés de Pierre Desproges. Un délicieux singulis à l’humour noir et libérateur. Conception et interprétation : Christian Gonon | Textes : Pierre Desproges | Mise en scène : Alain Lenglet, Marc Fayet

Desproges à la Comédie-Française... étonnant, non ? C’est l’histoire de la reprise heureuse d’un spectacle aux maigres accessoires, mis à part une bouteille de vin prestigieux dont la robe sert de décor. « Le rire n’est jamais gratuit : l’homme donne à pleurer mais il prête à rire. » Voilà trente ans, Pierre Desproges disparaissait. Christian Gonon lui rend hommage en juxtaposant malicieusement des extraits des Chroniques de la haine ordinaire (France Inter, 1986), de La Minute nécessaire de Monsieur Cyclopède (France 3, 1982), et de son livre Vivons heureux en attendant la mort. Aucun des textes n’a été conçu pour la scène sauf un inédit. Tous consacrent la qualité de la langue de l’humoriste. Sans jamais chercher à l’imiter, le comédien prolonge avec aisance et simplicité les premières salves tirées contre la médiocrité humaine, fustige la bonne conscience, se moque des angoisses mortelles, et prouve à son tour que oui, on peut rire de tout. Tour à tour précis, anguleux, acerbe, étrange, fuyant, frontal… il transite entre élégance légère, froide lucidité et douleur joliment tue. « Ce serait tout ce que je préfère de toi, que je n’aurai jamais le talent d’écrire, mais que je pourrais faire entendre sur une scène de théâtre » adresse-t-il à Desproges. « Quelle autre échappatoire que le rire, sinon le suicide, poil aux rides ? » Et on imagine les deux compères en train de siroter un verre de Château-Figeac en débattant sur l’impression profonde de la nature douteuse du genre humain.

Rachid Ouramdane ne cesse d’aller plus loin dans sa recherche, de pièce en pièce. Inferno Magazine

RACHID OURAMDANE

VARIATION(S)

JEU 2 AVR | 20H BAINS DOUCHES

Durée estimée 1h DANSE

Fabuleux portraitiste en danse, Rachid Ouramdane en vient aux claquettes pour saisir ce que le rythme révèle d’insoupçonné, chez la personne en mouvement. L’art du mouvement n’en a jamais fini de frayer avec celui du son. Sur ce fil, Rachid Ouramdane a produit d’immenses pièces où la musique minimaliste répétitive dégageait de vastes horizons de contemplation dans la variation. On connaît un autre Rachid Ouramdane : celui qui, en format plus proche, s’attache aux récits de vie, et en recherche la palpitation dans le geste. Sa nouvelle pièce se noue, au croisement de ces deux perspectives. Qu’est-ce que le jeu du rythme finit par révéler, à travers corps, d’une palpitation de l’intime, part cachée, au-delà des mots, qui émane du plus profond de la personne ? L’humanité singulière de l’art de la rencontre, pratiquée par le chorégraphe, renouvelle cette question. Rachid Ouramdane s’est particulièrement attaché à deux de ses interprètes fidèles. D’une part, Ruben Sanchez est un danseur de claquettes. Au cœur d’une cellule rythmique, reproduite séquencée, saccadée, il sait rechercher les variations, les syncopes, les hauteurs, les doubles croches. À travers ces sortilèges, on feuillète une histoire des mouvements du corps. D’autre part Annie Hauer, épanouie dans les courants alternatifs de la danse, distille un mouvement mélodique, tout dans le glissé et la modulation d’un continuando instruit par le relâché. Les danseurs travaillent sur le son. Ils produisent aussi leur propre son. Ici, deux interprètes très distincts entament un dialogue corporel, où la grande rigueur cérébrale de l’écoute suscite le soulèvement sensuel de ce qui de l’être transpire.

Conception et chorégraphie : Rachid Ouramdane | Interprètes : Annie Hanauer, Ruben Sanchez | Décors : Sylvain Giraudeau | Lumière : Stéphane Graillot

ORCHESTRE VICTOR HUGO FRANCHE-COMTÉ

JAZZ, MACHINES VEN 3 AVR | 20H

MUSIQUE C

THÉÂTRE Après Megapolis, le saxophoniste et compositeur Guillaume Saint-James, retrouve l’Orchestre Victor Hugo. Il explore cette fois les liens entre la note « bleue » et le « bleu » de travail, avec le rythme comme fil conducteur entre l’homme et la machine. Un programme de musiques récentes et une création « jazz-symphonique », en hommage aux travailleurs, à la vie moderne, ses gaîtés et ses soucis, ses rêves et ses possibilités nouvelles, illustrés avec humour et flegme par Buster Keaton, icône du cinéma muet.

LASSIQUE

Saxophones : Guillaume Saint-James Orgue Hammond : Emmanuel Bex Batterie : Christophe Lavergne Direction : Jean-François Verdier

Programme Marc Mellits : Three Machines Carl Davis : One Week (ciné-concert, film de Buster Keaton) Guillaume Saint-James : Symphonie bleu pour trio de jazz et orchestre – Création

LOST DOG GB

JULIET & ROMEO

Théâtre et danse se mêlent dans une variation follement décalée à partir de Roméo et Juliette, par l’une des grandes figures de la scène britannique.

On a bien lu. Juliet & Romeo, titre de la dernière pièce à succès de l’auteur, danseur, comédien, metteur en scène, chorégraphe, britannique Ben Duke. Et non Romeo & Juliet. Petite bascule, mais grand changement de perspective, pour le couple le plus célèbre du répertoire théâtral occidental. C’est un renversement dans la ligne du temps. Une opération rétro-futuriste. Car finalement, Romeo et Juliette ont survécu. Nous les retrouvons alors qu’ils vivent ensemble depuis un quart de siècle.

MAR 7 AVR | 20H

Les voici à l’heure du bilan qu’on tire, et de la crise qu’on traverse, à miparcours de vie. Sur le ton de la comédie de mœurs, piquante et plaisante, cette variation dramaturgique adresse bien des questions à notre temps. Quand la société vénère les traits d’une jeunesse éternelle, comment tout un chacun parvient-il à situer sa boussole, pour affronter le souvenir enfui, la perte consumée et le défi de la longévité ?

Pur plaisir. Intelligent, subversif et sexy. The Guardian

Cela se joue en duo sur scène, enlevé, incisif. Et le langage des gestes dansés, alerte, vient dépasser le dialogue des mots quand il le faut. Ben Duke est, avec sa compagnie Lost Dog (en français : Chien perdu), un abonné aux prix et récompenses du paysage scénique britannique. Touchant autant au ballet moderne, qu’à l’art dramatique, ses pièces connaissent de longues tournées populaires.

THÉÂTRE

Durée 1h15 Spectacle en anglais, surtitré en français

PREMIÈRE FR AN DANSE | THÉ ÂT

ÇAISE

KLANKENNEST

MAMMOET

MER 8 AVR | 16H30 SAM 11 AVR | 11H JULES VERNE

Durée 30 min De 5 mois à 2 ans

Une performance musicale et sensorielle pour les tout-petits, à expérimenter en famille au creux de coussins douillets, les oreilles à l’affût.

INSTALLATI

ON MUSICAL

La compagnie Klankennest (nid sonore en français) a fait de la création musicale pour bébés son domaine de recherche favori. Avec Mammoet – prononcer « mammouth », comme ce très vieil animal laineux dont le pelage a été une source d’inspiration – les familles sont invitées à prendre le temps d’écouter. Pas tout à fait un spectacle, plutôt une installation immersive conçue à hauteur des tout-petits qui allie improvisation et expérimentation. Le son des instruments et les éléments textiles, ainsi que de grands bras en bois articulés matérialisent un environnement musical et tactile. La présence toute proche des musiciens, manipulateur et danseuse, créent des interactions inattendues. Se laisser surprendre, ressentir avec tout son corps, jouer, rouler, explorer !

Conception et voix : Liesbeth Bodyn | Conception et construction : Jeroen Van Der Fraenen | Conception et textile : Evelien Verhegge Percussions : Mathieu Calleja | Danse : Ine Claes | Serpent et voix : Berlinde Deman

Nosfell, un artiste rare et précieux. […] Chanteur, auteur, compositeur, interprète, danseur. […] Il impose une forme de syncrétisme qui restera sa marque de fabrique : mélange des langues, des genres, pour n’en former plus qu’un, le sien. France Inter

JEU 9 AVR | 20H BAINS DOUCHES

Durée estimée 1h30

NOSFELL

DANSE | MUSIQ

LE CORPS DES SONGES 87

Le fascinant chanteur Nosfell décide de passer devant le micro, jouer de son corps tout entier, en quête imaginaire de sa vérité d’être. Il ne manque pas de spectateurs de danse qui connaissent Nosfell. Sans forcément le savoir. Nosfell est musicien. Sa voix fascinante couvre quatre octaves. Sa personne, son talent, portent l’élégance, mais encore les tourments d’un parcours de jeune vie que n’épargnèrent pas les violences intimes. Il est de ceux qui arrivent sur scène comme on sauve sa peau. Cette vibration de présence, en grâce, a attiré des chorégraphes. Philippe Decouflé tout particulièrement. À présent dans Le corps des songes, Nosfell effectue son grand déplacement. Chanteur, tout brûlé en corps, il demeurait malgré tout derrière son micro ; dans des spectacles de danse, il campait en bord de plateau. Le moment, l’intensité lui sont venus, de s’emparer de la scène entière. Quand Nosfell était enfant, son père lui faisait consigner ses rêves. Étrange. En découla la pratique balbutiante d’une langue inventée. Trouble et enchantée. Il l’a ensuite codifiée, calligraphiée, écrivant et chantant en kokobletz. Un dessin magique de la voix et du corps en émane. Les tatouages le déclinent aussi. En sons, en corps, Nosfell veut dessiner les contours vivables de sa personne, au-delà des blessures, dans le geste saisi de son être complet. Dans cette quête, émue, il s’est accompagné du regard de François Chaignaud, figure ensorcelée de la danse la plus actuelle ; également des créations de la plasticienne Nadia Lauro, qui fait de la scène un univers organique intégral. Subtilement composé, Le corps des songes se tend vers la vibration essentielle.

Conception, écriture, performance, composition musicale : Nosfell | « Süanij (dans la forêt du songe) » composé et orchestré par Nosfell et Frédéric Gastard | Concept et réalisation scénographie : Nadia Lauro | Co-auteurs des textes : Dominique A et Xavier Machault Regard chorégraphique : François Chaignaud | Dramaturgie : Tünde Deak | Regard extérieurassistanat : Clémence Galliard, Anne Lenglet | Création son : Nicolas Delbart | Lumière : Yannick Fouassier | Conception costumes : Eric Martin | Réalisation costumes : Marion Egner | Développement typographique : Jérémy Barrault Administration, production : Bureau Les Indépendances – Blandine Drouin, Colin Pitrat

TRIPTYQUE CIRQUE 88

JUAN IGNACIO TULA

ASSOCIATION 7BIS FR/AR INSTANTE

En solo ou en duo, Instante, La marche et Phasmes explorent tour à tour les possibilités infinies des corps en interaction dans une théâtralité vertigineuse. En réunissant Juan Ignacio Tula, fidèle de nos plateaux ; Mathurin Bolze, concepteur et interprète de la compagnie Mpta ; et la compagnie Libertivore, mise en mouvement par la danseuse et acrobate aérienne Fanny Soriano, MA propose un format original décliné en trois temps. Avec Instante, Juan Ignacio Tula amène son corps au-delà de ses frontières dans une performance physique conduite jusqu’à l’épuisement. Le mouvement giratoire incessant de sa roue Cyr qu’il impulse fait disparaître l’espace-temps ouvrant les portes d’une nouvelle réalité. Comme plongé au centre de lui-même, il crée un portail de connexion avec le sacré sur une piste transformée en autel. Un solo à la puissance hypnotique ! La marche : de flâneries en courses folles, Mathurin Bolze reprend le fil de ses pérégrinations dans une roue dont la magie est sans limite. Dans une sorte de zoom introspectif, il chemine et déambule aux sons des Gnossiennes d’Erik Satie et au milieu des mots de la Petite bibliothèque du marcheur de Frédéric Gros : « marcher, ça vous révèle un homme... ». Une voltigeuse et un porteur empruntent à l’animal et au végétal dans Phasmes, pour inventer des propositions chorégraphiques rappelant l’étrange insecte brindille. Tentant d’établir un centre de gravité commun, ils renversent les forces par des jeux d’équilibre et de symétrie. Glissements, corps à corps, leurs figures abstraites font de furtives apparitions comme autant de métamorphoses organiques. Instante, La marche et Phasmes : trois courtes pièces à découvrir dans une soirée unique composée pour les Bains Douches, la salle et ses extérieurs.

Entre danse et cirque, « Instante » livre un tourbillon. Paris Art « La Marche ». Une déambulation sur place, pour mieux libérer les arômes de cet acte simple et précieux. Paris Art

FANNY SORIANO

CIE LIBERTIVORE FR

Animés par leurs désirs et leur curiosité, les interprètes [ de « Phasmes »] explorent et racontent un univers d’illusions optiques et émotionnelles, grâce à l’utilisation de nouveaux langages acrobatiques vivants. giornaledelladanza.com

PHASMES MAR 14 AVR | 20H MER 15 AVR | 20H BAINS DOUCHES

Durée 1h30 avec entracte À partir de 8 ans CIRQUE

MATHURIN BOLZE CIE MPTA FR LA MARCHE

INSTANTE De et avec : Juan Ignacio Tula | Création lumière : Jérémie Cusenier | Création sonore : Gildas Céleste | Création costumes : Sigolène Petey

LA MARCHE De et avec Mathurin Bolze | Création sonore : Jérôme Fèvre | Création lumière : Jeremie Cusenier | Régie lumières : Joël L’hopitalier

PHASMES Ecriture-mise en scène : Fanny Soriano Interprètes : Vincent Brière et Voleak Ung Collaborateurs artistiques : Mathilde Monfreux et Damien Fournier | Musique : Thomas Barrière | Lumière : Cyril Leclerc Costumes : Sandrine Rozier

JEU 16 AVR | 20H THÉÂTRE

THÉÂTRE

Durée estimée 2h À partir de 15 ans

ARNAUD MEUNIER CDN LA COMÉDIE DE SAINT-ÉTIENNE CANDIDE VOLTAIRE Texte : Voltaire | Mise en scène : Arnaud Meunier | Collaboration artistique : Elsa Imbert | Adaptation, dramaturgie et assistanat à la mise en scène : Parelle Gervasoni | Avec Tamara Al Saadi, Cécile Bournay*, Philippe Durand, Gabriel F., Romain Fauroux*, Nathalie Matter, Stéphane Piveteau, Frederico Semedo, Emmanuel Vérité | Musiciens : Matthieu Desbordes et Matthieu Naulleau | Scénographie et vidéo : Pierre Nouvel | Lumière : Aurélien Guettard | Costumes : Anne Autran Perruques et maquillage : Cécile Kretschmar | Construction décor et costumes : Ateliers de La Comédie de Saint-Étienne

Voici un Candide en version théâtre-musical pour dix comédiens et deux musiciens. Arnaud Meunier s’empare du texte de Voltaire et offre une comédie grinçante sur les puissants et les différentes formes d’oppression. La scénographie s’inspire de l’imaginaire du dessinateur Joann Sfar... Jubilatoire ! Conte initiatique imaginé par Voltaire en 1759, Candide place un jeune héros naïf dans un contexte de conflits guerriers et d’atrocités aux quatre coins de la planète. Extrait : « Candide, épouvanté, interdit, éperdu, tout sanglant, tout palpitant, se disait à lui-même : Si c’est ici le meilleur des mondes possibles, que sont donc les autres ? ». Arnaud Meunier assisté d’Elsa Imbert propose de (ré)entendre aujourd’hui l’esprit libre et sarcastique de Voltaire dans une œuvre acide sur les religions, la bêtise humaine et l’égoïsme de tout un chacun. À l’heure du fameux vivre ensemble et de la bien-pensance, le metteur en scène invite à se départir des convenances et des bonnes mœurs pour oser un univers débridé propice à l’étonnement. Des illustrations impertinentes de Candide qu’en a fait Joann Sfar dans sa Petite bibliothèque philosophique trouvent leur écho dans le décor. Les péripéties du personnage de Voltaire sont un prétexte pour aborder des thèmes sauvagement actuels comme la croyance, la place des femmes, le colonialisme, la guerre, l’origine du mal ou encore la recherche du bonheur… Comme à l’époque des Lumières, ce Candide du XXIe siècle apporte un regard neuf qui démonte les lieux communs et les systèmes idéologiques d’aujourd’hui. Le public est interpellé et sollicité dans une sorte de défi irrévérencieux et joyeux à mille lieues de tout moralisme.

Venu des rives de la Méditerranée, NES navigue avec élégance entre jazz, mélodies arabes traditionnelles, soul, pop, blues et chanson. Sur scène, les modulations vocales d’une Nesrine Belmokh incandescente communient avec deux violoncelles et des percussions pour créer une musique d’une folle générosité.

Chant et violoncelle : Nesrine Belmokh Violoncelle et sampler : Matthieu Saglio Percussions : David Gadea

NES

ES/FR/DZ

AHLAM MAR 5 MAI | 20H BAINS DOUCHES

Durée 1h20

91 Une musique splendide, une promesse de succès. Arte TV

MUSIQUE D

U MO N D E

Joyau d’inspiration arabo-andalouse, NES fusionne les univers de trois musiciens : la chanteuse et violoncelliste Nesrine Belmokh – passée par l’Opéra de Valence, en Espagne, ou le Cirque du Soleil –, le violoncelliste Matthieu Saglio – dont le projet Le Violoncelle aux mille accents a visité une trentaine de pays – et le percussionniste David Gadea, collaborateur de grands noms du jazz et du flamenco. Leur premier album Ahlam (Le Rêve, en arabe), sorti sur le prestigieux label jazz ACT, est une plongée dans la musique méditerranéenne. NES y brasse l’orient et l’occident, l’arabe, le français et l’anglais, le savant et le populaire, le mineur et le majeur pour nous embarquer vers le territoire de l’émotion. En concert, le trio est porté par le feu scénique de sa chanteuse. Explosive, langoureuse ou incantatoire, elle sonde les thématiques de la quête identitaire, du sentiment amoureux ou de la recherche du bonheur pour mieux faire exploser toute la beauté d’une musique intemporelle. Devant l’esprit novateur d’une telle proposition, qui ne transige jamais avec l’exigence de la simplicité, affleure cette rare sensation d’une douce mélancolie. Une pépite de poésie.

IT’S HOT, IT’S NOT

BE/GB

RECKLESS SLEEPERS 92

L’ambiance est brillante et joyeuse, et l’auditoire complètement embarqué. Délicieux. The Stage

MER 13 MAI | 16H30 ARCHE

Durée 45 min De 2 à 5 ans

THÉÂTRE

Pourquoi parfois ai-je chaud alors qu’il fait froid ? Comment peut-il pleuvoir et faire soleil en même temps ? Et quand c’est l’été, où donc est l’hiver ?

Certains appellent cela une obsession nationale mais que serions-nous sans la météo ? Les Anglais de Reckless Sleepers, accueillis avec un fracassant Negative Space au Théâtre où les murs volaient en éclats, célèbrent les variations du temps dans une pièce sans parole à la portée des petits. Autour d’un décor vertical percé de trappes, trois acteurs se découvrent, affrontent les éléments et les surprises en série. Les situations s’enchainent et créent un monde nouveau, à la manière des nuages qui se forment aussi rapidement qu’ils se défont. Le vent souffle et c’est une nouvelle histoire qui prend place. Une performance physique surréaliste, drôle et minutieusement composée explore les saisons et nos imaginaires.

Écriture et mise en scène : Mole Wetherell | Avec : Mole Wetherell, Kevin Egan, Alex Covell, Leen Dewilde | Technique : Ryan O’Shea Une production Unicorn Theatre en association avec Reckless Sleepers

ELEONORA RIBIS CIE MELAMPO Artiste complice depuis la découverte de Pica Pica, sa première pièce pour les tout-petits, Eleonora Ribis poursuit ses recherches autour de la question fondamentale du fil tissé entre les générations, après une passionnante résidence en crèche à Étupes. Le langage des mains est une source de communication inépuisable : langue universelle, signes pour se parler avant l’apprentissage des mots, premier élément de mobilité chez l’enfant… Pour Eleonora Ribis, née en Italie, tous ces gestes sont porteurs de sens et de poésie. Inspirée par Natalia Ginzburg, qui rédigea le Piccole Vertue en 1960, elle puise dans ce texte pour guider sa création. Selon l’auteure, il vaut mieux transmettre une éducation faite de grandes vertus plutôt que de petites ambitions : la générosité plutôt que l’économie, le désir de connaître plutôt que le succès personnel, car le grand contient toujours le petit et non le contraire. À travers ces réflexions, c’est la délicate question de la transmission entre générations qui est racontée, celle de la vie et de notre humanité. Conçue et interprétée avec Laurent Dupont, figure de la création jeune public, la pièce accueillera sur scène un petit spectateur, ouvrant une part d’imprévisible à chaque représentation, dans un espace immersif.

LES PETITES VERTUS MER 27 MAI | 10H30 SAM 30 MAI | 11H BAINS DOUCHES

Durée 30 min À partir de 1 an Avec Eleonora Ribis et Laurent Dupont | Collaboration artistique : Compagnie Tiksi | Production : Compagnie Melampo | Eleonora Ribis

THÉÂTRE

RENDEZ-VOUS CONTE #4 ORCHESTRE VICTOR HUGO FRANCHE-COMTÉ FR LA PREMIÈRE FOIS QUE JE SUIS NÉE DIM 7 JUIN | 16H THÉÂTRE

Durée 45 min À partir de 6 ans Soprano : Donatienne Michel-Dansac Direction : Jean-François Verdier

CONTE MUSICAL

Une pépite de la littérature jeunesse, une histoire musicale particulièrement touchante, jouée par une chanteuse explosive, avec une musique originale et drôle. De sa naissance à l’âge adulte, notre héroïne raconte ses premières fois, épisodes anecdotiques ou expériences essentielles de la vie... Les illustrations, projetées sur grand écran, ponctuent le récit et la musique, donnant encore plus d’intensité à ses souvenirs pleins de tendresse et d’humour. Programme Vincent Cuvellier / Marc-Olivier Dupin : La première Fois que je suis née

GREEN 94

DAYS

FRAIS CONVIVIAUX SURPRENANTS ACCESSIBLES JOYEUX FERTILES INTENSES

SPECTACULAIRES UNIQUES IMMERSIFS VIFS PARTICIPATIFS IMMANQUABLES INVENTIFS

DU 9 AU 13 JUIN

INSPIRATION

cRÃ&#x2030;ATION

Les sept salles de MA dessinent une cartographie de présences artistiques sur le territoire, entre diffusion de spectacles, projets participatifs et résidences de création. Ces activités dans nos lieux représentent près de 500 journées par an – dont la moitié est consacrée aux résidences. Avant d’être présentée sur un plateau devant un public, une œuvre nécessite de longues périodes d’expérimentation pour trouver les matières d’un mouvement, ajuster un texte, tester la scénographie, créer la lumière, trouver le jeu dans l’espace, la place de la musique live ou enregistrée… Ce travail s’effectue en studio, au plus proche des dimensions réelles du plateau où la pièce sera ensuite présentée. Le lieu se transforme alors en un véritable laboratoire de recherches. Chaque créateur et chaque équipe invente sa propre méthode. Certains arrivent avec croquis, notes, plans, mouvements écrits, sons, partitions ; d’autres procèdent par des ateliers d’improvisations, s’appuient sur des regards extérieurs ou travaillent seuls. Une nouvelle aventure commence à chaque début de création. Des prémices de l’écriture aux enjeux de production, chaque étape est essentielle avant la première, dont le succès facilitera une exploitation en tournée de la pièce.

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Soutenir la création, c’est se placer à tous les endroits de ces processus, de la recherche de fonds à la fabrication du spectacle. C’est accompagner le metteur en scène, le chorégraphe, comprendre ses attentes, apporter une aide et mobiliser des ressources humaines et techniques. MA dispose d’une infrastructure et de savoir-faire idéals pour une telle mission grâce à des espaces comme la Scène numérique et la Maison au bord de l’eau, où logent les artistes, et grâce à une équipe dédiée à ces accueils. Depuis 2015, près de 100 projets de création ont été accueillis et soutenus dans toutes les disciplines. 30% sont portés par des compagnies provenant d’Europe et du reste du monde, 25% sont basées en BourgogneFranche-Comté et les autres sont réparties sur le territoire français. Elles ont généré plus de 750 000 spectateurs, dont 600 000 dans l’Hexagone, et audelà de nos frontières en Europe, Australie, Amérique du Nord, Amérique du Sud, Asie du Sud-Est, Chine et Afrique. En amont des tournées, ces pièces sont présentées in progress lors des très attendues « sorties de résidence ». Moments privilégiés, elles permettent aux équipes de mettre à l’épreuve, devant le regard des habitants du Pays de Montbéliard, leur pièce en devenir et de recueillir les premières sensations, les premiers retours.

SPECTACLES COPRODUITS ET ACCUEILLIS EN RÉSIDENCE ROLAND AUZET | CIE ACT OPUS FR NOUS, L’EUROPE, BANQUET DES PEUPLES

MATHURIN BOLZE | CIE MPTA FR LES HAUTS PLATEAUX 30 sept > 12 oct, Scène numérique Sortie de résidence : ven 11 oct 19h

RENAUD DILIGENT | CIE CES MESSIEURS SÉRIEUX FR DIMANCHE NAPALM 28 oct > 6 nov, Bains Douches Première : mer 6 nov 20h

PAULO DUARTE & MILA DARGIES | CIE MECANIkA DE/FR

ANDERE 7 > 19 déc, Scène numérique Première : mar 17 déc 20h

CIE DE L’OISEAU MOUCHE FR LES DIABLES

OLIVIER MEYROU, STÉPHANE RICORDEL FR LES AVENTURES D’HEKTOR 1 > 10 mars, Scène numérique Avant-première : lun 9 mars 20h

CRISTIANA MORGANTI IT Titre en cours

JEAN-PHILIPPE NAAS | CIE EN ATTENDANT FR TOUT EST CHAMBOULÉ 17 > 21 fév, Jules Verne

NOSFELL FR

LE CORPS DES SONGES 9 > 21 sept, Bains Douches Sortie de résidence : ven 20 sept 19h

LISI ESTARAS | MONKEYMIND COMPANY AR/BE ELEONORA RIBIS | CIE MELAMPO FR SONICO 25 nov > 5 déc, Scène numérique Sortie de résidence : jeu 5 déc 19h

ISRAEL GALVÁN ES EL AMOR BRUJO

ISRAEL GALVÁN ES

LA CONSAGRACIÓN DE LA PRIMAVERA

LISBETH GRUWEZ | CIE VOETVOLK BE PIANO WORKS DEBUSSY

RENAUD HERBIN FR L’ÉCHO DES CREUX

YUI KAWAGUCHI | CIE MENDORA DE/JP MUGEN 26 août > 7 sept, Scène numérique Sortie de résidence : ven 6 sept 19h

Cette présence des compagnies dans nos murs fait partie du quotidien de MA. Elle facilite l’établissement de relations de confiance et des complicités. Le travail de création appelle une forte concentration et reste très peu lisible de l’extérieur. Et pourtant existe-til endroit et temps plus mystérieux que ceux qui précèdent le spectacle achevé ? C’est pourquoi nous avons demandé à quelques uns des artistes que nous accompagnons cette saison de partager avec vous de cette intimité qui entoure leur processus créatif, de dévoiler ce qui est souvent tenu secret.

LES PETITES VERTUS 3 > 11 nov, Scène numérique Sortie de résidence : mer 6 nov 16h30

ÉTIENNE ROCHEFORT | CIE 1 DES SI FR OIKOS LOGOS

DELPHINE SALKIN FR/BE SPLENDEUR

FRÉDÉRIC SONNTAG | CIE ASANISIMASA FR L’ENFANT OCÉAN

ALEXANDER WHITLEY DANCE COMPANY GB OVERFLOW 14 > 25 oct, Scène numérique Sortie de résidence : jeu 24 oct 19h Programme en cours d’élaboration

Eh voilà, soyez les bienvenus dans les coulisses des imaginaires de Renaud Herbin, Étienne Rochefort, Yui Kawaguchi, Nosfell, Mathurin Bolze, Alexander Whitley, Eleanora Ribis et Paulo Duarte, qui nous ont confié des extraits de leurs carnets de création.

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Renaud Herbin

L’ÉCHO DES CREUX

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Images 01 à 08 Le dispositif scénographique du spectacle est conçu dans un aller-retour entre Mathias Baudry et Renaud Herbin. L’intuition de cet espace de jeu vertical a été première : un cadre détaché du sol qui puisse accueillir les corps des interprètes. Cette surface organise l’espace : un dedans et un autour, un devant et un arrière, source d’une écriture dramaturgique à venir. Les étapes de conception sont multiples : de l’esquisse à la maquette, du prototype à la version définitive.

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Images 09 à 13 Le choix de la matière est déterminant car celle-ci constitue le principal support du jeu des interprètes. La terre permet ce glissement dans son statut entre espace, prolongement des corps et apparition de figures sculptées. L’univers visuel de L’écho des creux est déployé à partir de la rencontre avec l’artiste Gretel Weyer qui réalise gravures et céramiques.

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ÉTIENNE ROCHEFORT CIE 1 DES SI FR

OIKOS LOGOS

Formation du tas : Travail sur l’amoncellement – trajet + superposition ? 1 personne déplace les corps et les amoncelle – forme un tas

OIKOS LOGOS fouille les relations qu’entretiennent les êtres vivants, entre eux, et avec l’environnement, sous le prisme de la grande échelle de l’Histoire et de l’ÉVOLUTION… Les personnages apparaissent humains et narratifs puis se fondent en matière corporelle et musicale, teintée de virtuosité et d’émotion.

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Corpo : Travail du relâchement complet des corps Corps sans vie ? = complètement vide ? Jusqu’à quel point le corps est inanimé = mort ?

Extinction de la proprioception : Manipulation des corps relâchés (= renforce la qualité de relâchement) Chercher les préhensions les plus judicieuses : - Extrémité : bras, mains, pieds, cheville, tête … - Centre : bassin, buste, torse Manipulation : quelles manipulations renforcent l’effet tout en préservant la sécurité des danseurs ? Sélection des mouvements -> objectifs = préserver tout en donnant l’impression de l’inverse = corps objet - corps déchets – DÉSHUMANISATION

YUI KAWAGUCHI CIE MENDORA

DE/JP

MUGEN

Le terme japonais „MUGEN“ signifie à la fois „infini“ et „rêve / illusion“. Comment jouer de ce double sens et, nourrie de différentes cultures, se laisser porter par les associations d’idées que cette ambiguïté entraîne, pour interroger notre désir d’immortalité et tenter de redonner une place à l’esprit, l’âme ?

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NOSFELL

LE CORPS DES SONGES

Lorsque j’étais enfant, mon père me réveillait régulièrement la nuit. Il voulait que je lui raconte mes rêves. Il s’en nourrissait et me contait les siens en retour. De ces épisodes j’ai appris à retranscrire mes rêves. Durant ces colloques nocturnes, il me parlait dans un langage incompréhensible. Plus qu’une succession d’onomatopées, les mots qui sortaient de sa bouche étaient chaque fois les mêmes, la même partition, mais ne provenaient d’aucune des sept langues qu’il parlait couramment. Il me faisait régulièrement noter une liste de mots, que j’ai gardée comme un fétiche

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après son départ. Cette liste est devenue la base étymologique d’une langue inventée dont la structure se calque, de mémoire, sur la prosodie léguée par mon père. Plus tard, mes études de structure de la langue et mon intérêt pour la calligraphie m’ont apporté quelques outils - rudimentaires - pour mettre en place des fondements grammaticaux, ainsi qu’une forme écrite. Puis la vie disposa quelques bornes de chaos sur ma route, faisant de moi une personne instable... Cette langue - mon secret, ma « musique » - devint l’expression de l’indicible.

Le spectacle que j’ai en tête sera un seul en scène autobiographique et musical, mettant en perspective la place de la langue maternelle dans le processus d’intégration sociale. Je désire mettre en scène un conte cruel inspiré de mon enfance, pop dans sa forme, onirique, chorégraphique et vocal. J’aimerais travailler sur l’idée du répertoire sonore de cette novlangue dans laquelle je chante et qui me vient de mon père. J’en ai créé le protocole d’écriture il y a longtemps. Il a évolué, et se fige aujourd’hui dans l’aboutissement d’une adaptation typographique, dont j’aimerais qu’elle soit présente sur scène.

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MATHURIN BOLZE CIE MPTA FR

LES HAUTS PLATEAUX

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Life that consists wholly of positive emotions and the sensation of ‘flow’ is not human at all.

ALEXANDER WHITLEY DANCE COMPANY

OVERFLOW The mounting pile of data does nothing to answer the simple question ‘Who am I?’

110 Like is the digital Amen. When we click Like, we are bowing down to the order of domination.

ELEONORA RIBIS CIE MELAMPO

LES PETITES VERTUS

« Les enfants ne nous appartiennent pas mais nous, nous leur appartenons, nous devons être pour eux un simple point de départ, un tremplin d’où ils s’élanceront pour sauter. » Natalia Ginzburg

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PAULO DUARTE & MILA DARGIES Cie MECANIkA DE/FR

ANDERE

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La jalousie comme masque Trouver l’expression d’une pensée intérieure Quel double ? Cacher le détail, mélanger des réalités. Mannequin en polyane et CP, filaire... « ombre » en 3D, articulable. L’ « ombre » de soi

« SER AQUELE Se estou só, quero não estar, Se não estou, quero estar só, Enfim, quero sempre estar Da maneira que não estou. Ser feliz é ser aquele. E aquele não é feliz, Porque pensa dentro dele E não dentro do que eu quis. À gente faz o que quer Daquilo que não é nada, Mas falha se o não fizer, Fica perdido na estrada.” Fernando Pessoa Fado cantado por Camané

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exPIRATION

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jeunesse territoire artistes habitants

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Inviter les habitants à vivre un processus de création aux côtés d’artistes dans une démarche participative et implicative est le moteur de ce que développe la Plateforme créative de MA, service au cœur de la scène nationale. Chaque artiste, groupe et projet réinventent toujours cette démarche, déplaçant celui qui en fait l’expérience : enfants comme adultes, professionnels comme amateurs. Pour y parvenir, MA renforce au fil des saisons un réseau de partenaires éducatifs, associatifs, socioéducatifs et médicaux avec lesquels sont dessinés sur-mesure des programmes animés par des artistes complices issus du cirque, de la danse, du théâtre, des arts numériques et visuels et de la musique. Ces derniers viennent tout au long de l’année pour des ateliers, des moments de recherche qui se

Spectateurs, en piste ! De Pedro Miguel Silva, Lola Ruiz et Thomas Dechaufour

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Dans la poursuite des envolées de Loïc Faure et de ses acolytes qui, avec la complicité de son directeur, de l’équipe pédagogique et de plus de 100 jeunes, avaient mis le collège sens dessus dessous, Pedro, Lola et Thomas lanceront deux projets dont l’un prendra forme pendant la très attendue prochaine édition des Green Days ! Avec les élèves de l’atelier cirque, trois classes de 4ème du collège des Quatre Terres d’Hérimoncourt et la bienveillance de leurs enseignants.

transforment en temps de répétition et en spectacles présentés sur les plateaux de nos théâtres, dans des salles des villes du Pays de Montbéliard ou dans des établissements scolaires. Les représentations devant le public, les pairs, les enseignants ou la famille sont de véritables actes de bravoure et de générosité pour chacun des participants qui passent par des phases de doute, d’apprentissage, de mise en danger mais aussi de joie de vivre une expérience collective unique et impactante aux côtés d’une équipe artistique. Cette saison, sept projets seront menés, six dans des écoles et un ouvert à des participants de tout âge, parallèlement à la préparation des GREEN DAYS (juin 2020) et de PARLEMONDE#3 (mai 2021) qui intègrent des créations participatives.

du vivre ensemble dans un monde futuriste hyperconnecté pour en écrire avec les lycéens une nouvelle version. Avec un groupe de jeunes du lycée Nelson Mandela d’Audincourt.

Titre en cours De Clara Cornil Exploration avec la chorégraphe Clara Cornil du travail du corps dans un espace autre que celui auquel les écoliers sont habitués. Avec des élèves de l’École Nelson Mandela de Bethoncourt.

Le Toi(t)

Tous ensemble

De Jorge Picó et Paulo Duarte

De Patrick Pineau et Mohamed Rouabhi | Cie Pipo

Jumeler deux établissements scolaires voisins, un collège et un lycée, tel est le projet commun des artistes Jorge Picó et Paulo Duarte réunis pour l’occasion. Avec les élèves, ils exploreront l’idée de la maison, de l’habitat et du nid. À l’aide des écrits de Gaston Bachelard et de Boris Vian, les artistes proposeront de rêver, fabriquer, écrire, bricoler un espace heureux. Un endroit de repos ou mutant ? Un dispositif scénographique permettra aux jeunes de bâtir au fil des séances leur lieu de vie. Avec les élèves de l’atelier théâtre du lycée Aragon, une classe de 3 ème du collège Curie d’Héricourt et la complicité de leurs enseignants.

Pineau et Rouabhi sont des fidèles de la Plateforme créative et de nos plateaux. Tous ensemble est un projet qui s’inscrit dans le récit de notre région que nous avons entrepris depuis plusieurs années avec différents artistes et des habitants. Démarrée la saison dernière, la série de portraits imaginaires écrits et portés à la scène avec quinze d’amateurs se poursuivra en septembre pour un épisode qui réunira tous les participants.

Little Odyssée De Céline Schnepf La metteuse en scène Céline Schnepf s’amusera avec de jeunes collégiens à conjuguer mythologie et contemporanéité en mixant des textes d’auteurs contemporains, des extraits de l’Odyssée et un travail d’écriture de textes et plateau. Avec les élèves de l’atelier théâtre du collège Jean-Paul Guyot de Mandeure et leurs enseignants.

Human Decision (II) De Louise Baduel et Leslie Mannès | Cie System Failure Human Decision est un spectacle qui a été créé puis présenté dans nos salles en 2017/18. Les deux créatrices bruxelloises proposent de partir de cette pièce qui aborde la question

Le rôle joué par les artistes au sein de la Plateforme créative est essentiel. Ce sont eux qui en donnent l’intensité et s’engagent auprès des amateurs pour partager, le temps d’un projet, leurs univers et leur transmettre des années d’apprentissages et de tournées. L’équipe qu’ils forment est issue des rencontres et des complicités artistiques que nous tissons avec eux. Le premier contact a toujours lieu au plateau, lors de l’un de leurs spectacles que nous voyons puis invitons à Montbéliard. Leurs liens avec MA, son équipe, sa Maison au bord de l’eau, les partenaires, la population locale et les publics fabriquent un terreau de complicité qui nous permet d’inventer des projets toujours plus audacieux. Fruit de cet engagement, l’un des projets présenté lors de Parlemonde#2, Un banquet, du metteur en scène Renaud Diligent avec des jeunes du lycée Nelson Mandela d’Audincourt, a remporté en juin 2019 le prix de l’Audace artistique et culturelle, délivré par la Fondation Culture & Diversité en partenariat avec les ministères de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, de la Culture et de l’Agriculture.

CARTE DES PARTENAIRES ÉDUCATIFS ET UNIVERSITAIRES

Héricourt Allenjoie Grand-Charmont Bethoncourt

Vieux-Charmont Sochaux

Sainte-Marie Sainte-Suzanne Dampierre-sur-le-Doubs L’Isle-sur-le-Doubs

Beutal

Voujeaucourt

Étouvans Colombier-Fontaine

Montbéliard

Besançon

Mandeure Mathay

Vandoncourt Seloncourt Hérimoncourt Abbévillers

Blamont Pont-de-Roide

Sancey-le-Grand

Dampierre-les-Bois

Audincourt Valentigney

Villars-sous-Écot Baume-les-Dames

Étupes Exincourt

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PARLE MONDE

FESTIVAL RÃ&#x2030;SIDENCE PUBLICATION COLLOQUE

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Comment cette traversée des héritages linguistiques et culturels, symboliques et précieux de la population entre-t-elle en lien avec ceux des artistes internationaux de la programmation ? Comment peuvent-ils par la création, être rendus visibles, se rencontrer et dessiner une culture commune, plurielle, polyphonique et plurilingue ? Comment les cultures à l’œuvre, questionnent-elles la société et simultanément la place occupée par les arts vivants ? Que disent les créations de PARLEMONDE du nord-est de la Franche-Comté et de sa jeunesse ? À travers PARLEMONDE, il s’agit de rendre apparentes les langues et les cultures vivant sur l’Aire urbaine, trop souvent invisibilisées ou peu valorisées et de (re)placer ce territoire au cœur des dynamiques migratoires d’aujourd’hui, tout en revisitant son histoire. Impliquer les habitants, natifs ou non de l’Aire Urbaine au travers de la création

participative, c’est entendre différentes langues et faire se croiser autant de points de vue sur le monde. C’est aussi s’interroger sur le regard posé sur l’Autre et sur soi, sur celui qui arrive, qui crée, qui invente, qui agit, qui parle. Cela appelle une réflexion artistique, interculturelle et éthique menée de façon interinstitutionnelle et partenariale, avec les acteurs éducatifs travaillant sur les langues et les cultures. PARLEMONDE se construit en coopération avec le CASNAV (Centre Académique pour la Scolarisation des Élèves Nouvellement Arrivés et des Enfants issus de Familles de Voyageurs) et la DAAC (Délégation Académique à l’Action Culturelle) depuis septembre 2015 et nourrit aujourd’hui les saisons de MA. C’est sous la forme d’un événement où se rassemblent et échangent chercheurs, enseignants, artistes et participants, que PARLEMONDE s’ouvre aux publics dans un environnement festivalier et convivial.

En collaboration avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et l’Université Paul Valéry à Montpellier, PARLEMONDE est également devenu un objet de recherche pour Maud Sérusclat-Natale, doctorante associée à la scène nationale. C’est enfin l’occasion de développer des ressources éducatives et des outils de médiation, s’inscrivant d’une part dans les Parcours d’Éducation Artistique et Culturelle des jeunes (PEAC), mais également dans les Parcours Avenir. En plus du carnet de visite des lieux de création et de diffusion de MA, des livrets d’accompagnement à destination des enseignants souhaitant venir au spectacle avec leurs élèves autour des créations, est proposé un cahier retraçant la fabrique du Festival PARLEMONDE et présentant les métiers du spectacle vivant.

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J’ai mené plusieurs créations participatives : 5 au total dont 2 avec des classes en UPE2A (Unité Pédagogique pour Elèves Allophones Arrivants), des jeunes gens allophones, dans le cadre de Parlemonde.

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Ce genre d’expérience marque humainement et politiquement parce qu’elle ouvre une fenêtre sur le monde et sur notre monde, sur ce qu’on ne voulait pas voir ou sur ce qu’on ne pouvait pas voir. Cette année, j’ai eu envie de comprendre ce que ces jeunes gens arrivant en France pouvaient vivre. J’ai rencontré avocats, professeurs en UPE2A, éducateurs spécialisés, assistants sociaux, éducateurs de l’ASE (Aide Sociale à l’Enfance), juristes, directeurs de centres d’accueil. J’ai entendu parler de tous ces dispositifs, d’une administration complexe, de mesures contradictoires, d’injonctions contraires et de contradictions intérieures, d’arrêts maladie, de burn out, de passer outre la légalité pour mieux faire respecter la loi, la faire respecter davantage que ne le font les organismes même de loi… Comme d’une immense toile d’araignée dans laquelle on se perd, dans laquelle on se prend les pieds. Un bazar organisé ? Un jargon plein de sigles. Et je prépare une pièce dont voici un croquis. Ça pourrait s’appeler la toile ou l’araignée ou l’ase ou… C’est en cours d’écriture.

Charlotte Lagrange Metteuse en scène, autrice et dramaturge

06.05.19 nuages my brothers . friends. passing by . always here . somewhere else . air. l’eau . Wasser . zwischen uns . nous . où moving . who ? what ? around ? um gang & zu stand im port & ex port . être debout . standing . still se sentir et être soutenu. earth . la terre . erde being together. ensemble. so .. how can we be ensemble . allein . all one . two gather ? le lien . reaching out . intention . amour mouvement . être touché . bouger . en vie . quel cadeau: la conscience ! breathing . ça nous respire . échange . moving . migration . tu a vu des oiseaux ? ils sont revenus . from elsewhere . and who am I . d’où je viens ? la famille ? im Verbinden . cher monde . nothing to say . tout est là . écoute . me and you . moving . death is always nearby , à côté . l’humain dans sa fragilité . être l’humain . nos habitudes, nos traces, nos racines, comportements. our freedom . jeu let’s play: le choix . the joy. dé-csission . together . words . les mots . le blanc . silence . pause —— clouds . quel beau mot : nuages passing by . by the way . d’ailleurs . ce qui me traverse, m’arrive. de rester ouvert, en écoute, en mouvement. la circulation, the flow, im Verbinden . coming back. à part . à part des mots . Worte . appartements . home . le paysage . landscape . schaft nos corps crossings, les croisements, nos chemins. we once met and I forgot your name, I remember your s, the sound s you formed in your mouth. so different than mine . der Mund face à face.

toi ici.

mains tenant . towards. vers

—mon corps suit je . I am falling appart. once . time will come . wo wir uns finden . humus -— David Subal David Subal est un artiste pluridisciplinaire. Il a créé pour Parlemonde#1 l’exposition Orientations (un partage des chemins)et pour Parlemonde#2, avec Clara Cornil, la perfomance D’ailleurs et l’installation plastique participative Carte d’identités – (d’ailleurs).

pause

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comment oĂ&#x2122; 127

qui quand

LES RELATIONS AVEC LES PUBLICS Vous accueillir, vous écouter, vous conseiller sur la programmation, vous aider à choisir la meilleure formule de PASS, vous faire entrer dans les coulisses de la création au plus près des artistes sont autant de missions que l’équipe du service des relations publiques se fait un plaisir de vous proposer. Pour entrer en contact avec l’équipe : Hôtel de Sponeck Du lun au ven de 10h à 12h et de 13h à 17h Téléphone : 03 81 91 53 83 Responsable : Myriam Boissenet Émail : rp@mascene.eu

LES COULISSES DE LA CRÉATION SORTIES DE RÉSIDENCE

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MA apporte son soutien aux équipes artistiques en les accueillant tout au long de l’année dans ses lieux et plus particulièrement à la Scène numérique, véritable laboratoire de création et de recherche. À l’issue de chacune de ces résidences, les créateurs partagent leurs pièces en cours avec le public en présentant des extraits qui durent entre 20 et 50’ et sont suivis d’un échange. Moments de rencontres rares et conviviaux, ils permettent d’entrer et de participer au processus de fabrication d’une œuvre. La majorité des pièces en création est ensuite accueillie au cours de la saison ou lors de la suivante. Ces rendez-vous sont gratuits, il vous suffit de réserver. Programme en p. 101 Consulter notre site pour les sorties de résidence qui auront lieu au cours du premier semestre 2020.

MASTERCLASS

Les classes de maîtres sont une tradition dans l’histoire de l’art. Elles sont un moment magique de transmission et d’apprentissage portés par de grands artistes. Cette saison, vous sont proposées deux masterclass avec des créateurs exceptionnels. Israel Galván et David Lagos Sam 14 déc 10h30-13h / 14h-16h30 Bains Douches – 50€ - Tous niveaux Le défi est que ceux qui ne se consacrent pas à la danse puissent aussi s’exprimer par le mouvement. Que sans effort technique, chacun trouve de façon spontanée le geste qui lui est personnel et vienne le partager avec ceux qui sont d’habitude sur scène. Peu importe qu’on soit professionnel ou pas, qu’on ait vu beaucoup de danse ou non, seuls comptent le désir et les énergies. Nous autres danseurs, aimons revenir à un mouvement très simple. Il s’agit de créer un lien, d’un corps dansant à l’autre, l’un apprenant de l’autre, de

découvrir puis de partager des gestes cachés, de se regarder et de réagir. Le public est lui aussi un maître, et le mouvement doit circuler dans les deux sens : chacun se modifie au contact de l’autre. Il ne s’agit donc surtout pas d’apprendre une chorégraphie mais de se réunir et de voir ce que ça fait. Pour le dire autrement : nous dansons tous ensemble et nous aurons la complicité de David Lagos au chant. Le flamenco, je le vois comme une clé qui peut ouvrir de nouveaux espaces dans un corps. Retrouvons-nous à Montbéliard. Je vous attends. Israel Galván El Amor Brujo le ven 13 déc au Théâtre Dani de Morón Jeu 6 fév 18h-22h – Bains Douches - 50€ Pour guitaristes au niveau moyen, bon professionnel

Exploration avec Dani de l’évolution rythmique et harmonique de la guitare flamenca contemporaine jusqu’à nos jours, à travers des « palos » (styles flamencos) tels que Soleá, Alegrías, Tangos et Bulerías. Dans les Bulerías, le guitariste enseignera une série de variations avec l’empreinte particulière et caractéristique du jeu (« toque ») de guitare de son village, Morón de la Frontera. Concert le ven 7 fév au Théâtre D’autres masterclass sont organisées au cours de la saison. N’hésitez pas à nous consulter ou vous abonner à notre newsletter sur notre site.

LES SALONS DE SPONECK

Le temps de la pause déjeuner, nous ouvrons les salons de l’Hôtel de Sponeck pour échanger avec des artistes sur le spectacle qu’ils viennent présenter sur nos plateaux. Apportez votre repas, nous vous offrons thé et café dans un cadre propice aux rencontres. À partir de 12h30 – entrée libre sur réservation

Mer 2 oct - Entremots et syntaxe gourmande Par Benoît Schwartz, metteur en scène et comédien Pour la création de La Princesse de Clèves, paru en 1678 mais se situant aux alentours de 1540, Benoit Schwartz s’est penché avec son œil friand de mets et de mots sur la gastronomie des Valois et les coutumes qui accompagnent le temps du banquet médiéval. Il a, avec Cécile Mangin à la mise en scène, invité autour d’une grande table de banquet tous les plaisirs que les sens et ... la convenance autorisent.... Les parfums, les couleurs, la musique et sa composition savante et sensuelle qui rejoint celle du langage.... Mais il se passe dans cette soirée une alchimie qui dépasse l’accumulation des plaisirs, et qui nous transporte en d’autres temps, en d’autres lieux. Nous sommes peut-être à la cour de Catherine de Médicis et d’Henry II, peut-être ... ailleurs. Benoit Schwartz vous convie à évoquer avec lui les ressorts de cette alchimie. La Princesse de Clèves II Musique ! les mar 1, mer 2 et jeu 3 oct au Théâtre Jeu 10 oct– Autour de Dimanche Napalm Par Renaud Diligent, metteur en scène Renaud Diligent nous parle de sa rencontre avec le texte de l’auteur canadien Sébastien David et de son processus de création. Dimanche Napalm le mer 6 nov aux Bains Douches Ven 11 oct – Orchestre Victor Hugo Franche-Comté En compagnie des musiciens de l’Orchestre, une introduction au concert Éternels voyageurs. Concert le sam 19 oct au Théâtre Mar 4 fév - La guitare flamenca : histoire et grandes figures Une introduction au concert de Dani de Morón Par David Demange, directeur du Moloco et passionné de flamenco Aux côtés d’Antonio Rey ou de Diego del Morao, Dani de Morón fait partie de cette nouvelle génération de guitaristes espagnols solistes qui marquent de leur empreinte l’histoire du flamenco. D’abord cantonnée à l’accompagnement du chant et de la danse, la guitare s’est progressivement émancipée au sein de l’art flamenco pour en devenir l’un de ses symboles les plus puissants Concert le ven 7 fév au Théâtre Ven 14 fév – Orchestre Victor Hugo Franche-Comté En compagnie des musiciens de l’Orchestre, une introduction au concert Légendes et fééries. Concert le ven 21 fév à la MALS Ven 27 mars – Orchestre Victor Hugo FrancheComté En compagnie des musiciens de l’Orchestre, une introduction au concert Jazz, Machines. Concert le ven 3 avr au Théâtre

VISITER LE THÉÂTRE DE MONTBÉLIARD Magnifique édifice bâti en 1859, le Théâtre de Montbéliard ouvre ses portes côté coulisses. Sur demande sont organisées des visites du bâtiment. Dim 22 sept – 14h30 Dans le cadre des Journées du Patrimoine, une visite est organisée.

EN FAMILLE Des spectacles et des rencontres spécialement sélectionnés et organisés pour être vus en famille vous sont proposés dans nos différentes salles et rassemblés au sein d’une brochure dédiée.

PRÉSENTATION DE LA SAISON JEUNE PUBLIC Dim 22 sept - 10h à 13h30 - Bains Douches Entrée libre sur réservation Autour d’un brunch, venez découvrir les spectacles à voir en famille. Présentation suivie d’un atelier danse avec l’Association du 48 – Dominique Brun, sur le thème de Pierre et le loup

ATELIERS Atelier créatif autour du spectacle Lú avec la compagnie Maduixa Sam 25 jan – à l’issue de la représentation de 11h à la Scène numérique – 5€ À partir de 3 ans Une expérience sensible et plastique pour vivre le spectacle plus intensément et jouer avec les artistes. Atelier Cirque / danse avec Juan Ignacio Tula autour du spectacle Instante Mer 15 avr – 13h30-15h30 aux Bains Douches à Montbéliard – 10€ À partir de 12 ans (tous niveaux) Avec Instante, Juan Ignacio Tula expérimente le mouvement giratoire perpétuel avec ce formidable agrès qu’est la roue-cyr. Lors de cet atelier, il propose un travail autour de la force centrifuge et comment jouer avec. Triptyque cirque - Mar 14, mer 15 avr - Bains Douches

VENIR EN GROUPE Groupe scolaire, associations, comités d’entreprise, groupes médico-sociaux ou socio-éducatifs, n’hésitez pas contacter le service des relations publiques pour bénéficier de conseils sur la programmation et de tarifs avantageux. Pour les établissements scolaires et les structures petite enfance, Alice Péquignot se tient à votre disposition (03 81 91 53 89 / a.pequignot@mascene.eu). Les inscriptions peuvent également s’effectuer à partir d’un formulaire disponible sur notre site.

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INFORMATIONS PRATIQUES

RÉSERVATION ET ACHAT DE PLACES

Le PASS

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Bénéficiez de réductions dès 5 places achetées !

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À l’Hôtel de Sponeck 54 rue Clemenceau à Montbéliard Du lun au ven de 10h à 12h et de 13h à 17h Fermée du 15 juillet au 25 août Sur notre site web mascenenationale.eu Par téléphone 0805 710 700 ou 06 32 98 96 87 (paiement sécurisé) Par courrier via le formulaire d’abonnement Sur les lieux de représentation 1h avant le début de chaque spectacle Moyens de paiement acceptés Espèces, chèque, carte bancaire, Chèque Culture, Chèque Vacances Possibilité de faire un paiement échelonné, n’hésitez pas à vous renseigner en billetterie

Réservez pour vos proches, vos amis : un PASS n’est pas individuel et peut regrouper plusieurs personnes. En revanche, chaque bénéficiaire du PASS devra être identifié nominativement en billetterie (maximum 5 personnes par PASS). Choisissez le nombre de places que vous souhaitez sur un ou plusieurs spectacles de la saison, quelle que soit leur catégorie tarifaire. Une seule condition, choisir un minimum de places « MA découverte », identifiées par le symbole (voir bulletin d’abonnement). Le PASS n’est valable que pour la saison en cours, non cumulable avec d’autres avantages et non rétroactif en cas d’achats séparés au cours de la saison. Une fois les conditions du PASS acquises, vous bénéficiez des réductions tout au long de la saison. Pour bénéficier d’un tarif PASS découverte à l’intérieur d’un PASS plein, les critères du PASS plein correspondant doivent être atteints. Les billets ne sont pas remboursables sauf en cas d’annulation du spectacle. En cas d’empêchement majeur signalé à la billetterie au moins 72h avant la représentation, un échange pourra être effectué sur un autre spectacle dans la limite des places disponibles et sur restitution impérative du billet. Toute place réservée devra être réglée dans les 8 jours. Au-delà de ce délai, la place sera remise en vente. Une fois le spectacle commencé, les places numérotées ne sont plus garanties et l’accès à la salle pourra vous être refusé. Si un spectacle est complet, n’hésitez pas à vous inscrire sur liste d’attente, de nombreux désistements peuvent intervenir en cours de saison. Toutes nos salles sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Afin de vous accueillir dans les meilleures conditions, merci de signaler tout problème de mobilité lors de votre réservation.

TARIFS DES BILLETS À L’UNITÉ

A+

Plein

Découverte*

(Moins de 30 ans, étudiants, demandeurs d’emploi)

Partenaires (adhérents CE Peugeot, carte Cezam, carte Duo, adhérents MGEN, professionnels, PASS’ Comtois, CE de l’ADAPEI du Pays de Montbéliard, abonnés structures partenaires**)

Solidaire* (bénéficiaires du RSA, de l’allocation aux personnes âgées, de l’allocation adulte handicapé)

Carte avantage jeune* Éducation*** Collectif (Entreprises, associations, amicales à partir de 10 personnes)

Busôthéâtre

* Sur présentation d’un justificatif ** Structures partenaires : Moloco, Granit Belfort, CDN Besançon, Les 2 scènes Besançon, enseignants et élèves des Conservatoires de Montbéliard et Belfort, Le Cinéma et Rien d’autre, La Filature Mulhouse *** Réservation auprès du service relations publiques via un formulaire téléchargeable sur notre site internet

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TARIFS PASS

A+

Plein

27,2

18,7

15,3

8,5

Découverte*

13,6

9,35

7,65

4,25

Plein

16,5

13,5

7,5

Découverte*

8,25

6,75

3,75

Plein

20,8

14,3

11,7

6,5

Découverte*

10,4

7,15

5,85

3,25

PASS 5

PASS 10

PASS 20

-15% sur tous vos billets dès 5 places achetées, dont au moins 2 places sélection

-25% sur tous vos billets dès 10 places achetées, dont au moins 4 places sélection

-35% sur tous vos billets dès 20 places achetées, dont au moins 8 places sélection

CRÉDITS ET MENTIONS

ROMÉO ET JULIETTE © JC Polien TOUS ENSEMBLE Sur une idée originale de Yannick Marzin | Coproduction MA avec Granit avec le soutien exceptionnel de la DRAC Bourgogne-Franche-Comté, la Ville de Belfort, la Préfecture du Territoire de Belfort | Remerciements : Le Centre culturel et social Belfort Nord ; La Régie des Quartiers de Belfort ; L’EPHAD - Résidence de la Miotte, Mutualité Comtoise, Belfort ; L’EPIDE, Belfort ; Le Service des mineurs confiés à Belfort, la Ville de Solemont, la Ville de Montbéliard et l’équipe du Jules Verne GARRETT T. CAPPS © Josh Huskin LA PRINCESSE DE CLÈVES II MUSIQUE ! Production : Compagnie La Bao Acou | Coréalisation : Ma non Troppo | Avec le soutien de l’abbaye de Beauport et de l’espace Bleu Pluriel à Trégueux | La compagnie est subventionnée par le Conseil départemental des Côtes d’Armor, le Conseil régional de Bretagne © Christian Berthelot BIRKIN/GAINSBOURG SYMPHONIE INTIME Production Les Visiteurs du Soir © Delphine Ghosarossian

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(HAMLET, à part) Production Comédie-Française / Studio-Théâtre © Christophe Raynaud de Lage / Collection ComédieFrançaise HOTEL Les productions Neuvart, Les nuits de fourvière, Foxwoods’ Resort + Casino, Place des Arts de Montréal, Gouvernement du Québec, Conseil des Arts de Montréal, Conseil des arts du Canada, Le Volcan – Scène nationale du Havre, PennState – Center for the performing Arts, Hancher, La Louvière Central, Denver center for Performing Arts, Fest/Spiel/Haus/St/ Poelten, Pittsburgh Cultural Trust © Pierre Manning JUANA MOLINA Record Label: Crammed Discs | Management: Line of Blue / Fede Mayol © Alejandro Ros ÉTERNELS VOYAGEURS © JC Polien LA MÉCANIQUE DU VENT Coproduction : Le Merlan, Scène Nationale de Marseille | Résidences de création Les 2 scènes, Scène nationale de Besançon, École Maternelle Condorcet à Besançon, La Gare franche à Marseille © Vincent Beaume DIMANCHE NAPALM Co-production : MA scène nationale - Pays de Montbéliard ; MCNA / Maison de la Culture de Nevers Agglomération ; Maison Jacques Copeau, Pernand - Vergelesses / Maison des illustres | Résidence de création : Maison Jacques Copeau, Pernand-Vergelesses / Maison des illustres ; Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône ; Atheneum - Centre Culturel de l’Université de Bourgogne - FrancheComté ; MA scène nationale - Pays de Montbéliard | Avec

le soutien du Ministère de la Culture - DRAC Bourgogne – Franche-Comté ; de la Région Bourgogne | FrancheComté du Conseil, du Conseil Départemental de la Saône et Loire, de la Ville de Dijon, demande en cours à l’ADAMI et à la SPEDIDAM avec la participation artistique du Jeune Théâtre National et du FIJAD - Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques / DRAC et Région Provence-Alpes-Côte d’Azur | La Cie Ces Messieurs Sérieux est conventionnée par la Région Bourgogne - Franche-Comté. Elle est subventionnée au fonctionnement par la Ville de Dijon et le Conseil Départemental de la Côte d’Or | Renaud Diligent et la Cie Ces Messieurs Sérieux sont en résidence territoriale à la Maison Jacques Copeau | Remerciements aux E.A.T. Méditerranée, Théâtre de L’Espoir / Présence Pasteur - Avignon OFF et au Théâtre Municipal de Beaune © Roxanne Gauthier BIA FERREIRA © HAIstudio HAPPY ISLAND Production exécutive : Henrique Amoedo, Diogo Gonçalves et Paz Santa Cecilia | HAPPY ISLAND est une invitation de Henrique Amoedo- Dançando com a Diferença faite à La Ribot. C’est une coproduction de Dançando com a Diferença-Madère et de La Ribot–Genève | En coproduction avec Le Grütli-Centre de Production & de Diffusion des Arts Vivants – Festival de La Bâtie-Genève et le CN D, Centre national de la danse – Paris et « Célébrations des 600 ans de la découverte de Madère et Porto Santo » - Portugal | Avec le soutien de : La Fondation Ernst Göhner, AC/E (Acción Cultural Española), NAVE (Chile) | Remerciements : à Matéo Jobin pour le titre de « Happy Island », à Lidia Rodrigues pour le chapeau en plumes, à Erich Weiss pour le t-shirt noir, à Marco de Barros et Nuno Borba pour son infaillible soutien | Dançando com a Diferença : Direction artistique : Henrique Amoedo | Dançando com a Diferença est une structure financée par la República Portuguesa / Direção Geral da Artes, Governo da Madeira / Secretaria Regional de Educação, Secretaria Regional do Turismo e Cultura La RibotGenève est soutenue par la Ville de Genève, la République et le Canton de Genève et Pro Helvetia, Fondation Suisse pour la Culture © Júlio Silva Castro L’ÎLE DES ESCLAVES Production : Centre dramatique national de Tours – Théâtre Olympia | Avec le soutien du dispositif Jeune Théâtre en Région Centre-Val de LoireAvec la participation artistique du Jeune Théâtre National © Marie Pétry PHÈDRE ! Production : 2b company | Production déléguée : Théâtre Vidy-Lausanne | Avec le soutien de : Loterie Romance - Pourcent culturel Migros - Fondation Hirzel - Ville de Lausanne – Canton de Vaud – Pro Helvetia - CORODIS © Cloan Nguyen BOBBY MCFERRIN © Carol Friedman KALAKUTA REPUBLIK Production : Faso Danse Théâtre & Halles de Schaerbeek | Production déléguée : Halles de Schaerbeek | Coproduction : Maison de la Danse (Lyon), Torinodanza (Turin), Le Manège –Scène nationale de Maubeuge, Le Tarmac - La scène internationale francophone (Paris), Les Théâtres de la ville de Luxembourg, Ankata (Bobo Dioulasso - Burkina Faso), Les Récréâtrales (Ouagadougou), Festival Africologne (Cologne), De Grote Post (Ostende) | Avec le soutien du Musée des Confluences (Lyon) pour l’accueil en résidence, et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, service de la danse © Doune

DOREEN Production : Compagnie Lieux-Dits | Coproduction : Théâtre de Lorient, centre dramatique national, Théâtre de la Bastille, théâtre Garonne, Scène européenne - Toulouse, Théâtre de Vanves | Avec l’aide de la DRAC Ile-de-France, du Fonds de dotation Porosus, de la Spedidam et d’Arcadi Ile-deFrance | Le texte Doreen a reçu l’Aide à la création du Centre national du Théâtre | Avec le soutien de Théâtre Ouvert – Centre national des Dramaturgies Contemporaines, de La Chartreuse de Villeneuve Lez Avignon – centre national des écritures du spectacle et de l’IMEC - Institut Mémoires de l’édition contemporaine et du Nouveau théâtre de Montreuil, centre dramatique national En résidence au Carreau du Temple (saison 2015 / 2016) Remerciements aux Caves Legrand – Paris | Doreen a reçu le prix de la Meilleure création en langue française 2017 du Syndicat de la Critique © Charlotte Corman SOFIANE SAIDI & MAZALDA © Aurore Vinot BÉRÉNICE Production : Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis | Coproduction : Les Merveilleuses, MC2 : Grenoble. Action financée par la Région Île-de-France © Pascal Victor L’ÉCHO DES CREUX Production : TJP Centre dramatique national de Strasbourg - Grand Est | Coproductions : MA scène nationale – Pays de Montbéliard, Théâtre Municipal Rivoli – Porto © Renaud Herbin, Gretel Weyer BARBARA CARLOTTI Production : 3C © Elodie Daguin UNE ABOMINABLE FEUILLE D’ÉRABLE SUR LA GLACE © Atelier Chose REBOTA REBOTA Y EN TU CARA EXPLOTA Une co-production du Festival TNT – Terrassa Noves Tendències 2017, Antic Teatre (Barcelona) et Konvent (Berga). Avec le soutien de : La Poderosa, Nau Ivanow et le Teatre La Massa (Vilassar de Dalt) | Remerciements spéciaux à Ismael Mengual, Gabriela Oyarzabal, Semolinika Tomic, Bcn Props, Feminicidio.net, CUBE, Conrado et Martí Soler, à la famille du Konvent, Maria Mateus, Joaquim Gil, Esther Soldevila, Carles Fígols, La Caldera Prix 2017 du meilleur spectacle Nouvelles Tendances décerné par la Critique, Prix FAD Sebastià Gasch Applaudissements 2018, Prix Butaca 2018 aux Nouvelles Contributions Scéniques © Quim Tarrida VERTE Production : Espace des Arts, Scène nationale Chalon-surSaône | Coproduction : Théâtre Paris-Villette / Cie Ingaléo Avec le soutien de la Maison Jacques Copeau, PernandVergelesses | Verte de Marie Desplechin, publié en 1996 à l’École des Loisirs © Julien Piffaut EL AMOR BRUJO Production: ISRAEL GALVÁN COMPANY | Coordinatrice de production : Pilar Lopez | Consultant à la production : Dietrich Grosse – Mondigromax | Assistant de production : Marco Avilès | Productrice déléguée : Carole Fierz Coproducteurs : Teatros del Canal ; Maison de la Musique de Nanterre/Scène conventionnée ; Festival de Jerez, dansa ; Quinzena Metropolitana; MA scène nationale – Pays de Montbéliard ; Teatro della Pergola ; Fondazione Teatro della Toscana | Soutiens : Ayuntamiento de la Rinconada ; Espace Jéliote - Oloron-Sainte-Marie © Rubén Camacho

ANDERE Une production de Mecanika | Coproduction : MA scène nationale - Pays de Montbéliard | Accueil en résidence : TJPCDN Strasbourg Grand Est, CAO CENTRO DE ARTES DE OVAR | Soutien : HTH CDN de Montpellier | Direction : Rodrigo Garcia (pour les ateliers de construction) | Subvention d’aide à la création : DRAC Occitanie, Région Occitanie Mecanika est subventionnée pour le fonctionnement par la ville de Montpellier © Paulo Duarte LOAH © Caolan Barron LES HAUTS PLATEAUX Production déléguée : Compagnie les mains, les pieds et la tête aussi | Coproducteurs : Le Manège – scène nationale Reims (MATHURIN BOLZE - ARTISTE ASSOCIE), La Brèche à Cherbourg et le Cirque-Théâtre d’Elbeuf - Plateforme 2 Pôles Cirque en Normandie, La Comédie de Valence – CDN Drôme-Ardèche, La Maison de la danse – Lyon, Théâtre La Passerelle à Gap, scène nationale des Alpes du Sud, Bonlieu – scène nationale d’Annecy, Théâtre du Vellein, Capi CIRCa, Pôle National Cirque Auch Gers Occitanie, La Verrerie d’Alès, Pôle National Cirque Occitanie / PyrénéesMéditerranée, Le Cratère – scène nationale d’Alès, Malraux scène nationale Chambéry Savoie, MA scène nationale - Pays de Montbéliard, MC93 Bobigny – Maison de la culture de Seine Saint Denis | La compagnie est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication au titre de l’aide à l’indépendance artistique. Elle est conventionnée par la Région Auvergne Rhône-Alpes et la Ville de Lyon au titre de son projet artistique et culturel | Avec le soutien de la région GRAND EST et du Centre National des Arts du Cirque au titre de l’insertion professionnelle © Christophe Raynaud de Lage FIÈVRE DES BALKANS © JC Polien INITIAL ANOMALY Production : Asbl Hirschkuh | Co-production : Les Brigittines, Centre Culturel de Huy | Diffusion : Bloom project | Avec le soutien : Fédération Wallonie Bruxelles - service de la danse, Le BAMP, Summerstudios, SABAM, SACD | Accompagné par le Grand Studio © Cie System Failure TO DA BONE Coproduction : Charleroi danse, Théâtre de la Ville de Paris, MAC - Maison des Arts de Créteil, le manège - scène nationale de Reims, Teatro Municipal do Porto, POLE- SUD - CDC Strasbourg, La Gaîté Lyrique, Fondation BNP Paribas, DICRéAM - Dispositif pour la création artistique multimédia et numérique, Spedidam, Institut français - Convention Ville de Paris | Soutien : Mairie de Paris, SACD - Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques, Cité internationale des Arts, Liberté Living-Lab, CCN2 - Centre chorégraphique national de Grenoble, DGCA - Direction générale de la création artistique © Laurent Philippe MARIA I MARCEL Label & production : Fina Estampa © Kiku Piñol LÙ Compagnie résidente : Ajuntament de Sueca | Avec la collaboration de Institut Valencià de Cultura, Conselleria de Cultura, Ciència i Educació, de la Generalitat Valenciana et Festival GREC Barcelona © Javi Martinez

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IBM 1401 – A USER’S MANUAL (IN MEMORIAM) Production et distribution: LÓKAL – Performing Arts Reykjavík (Bjarni Jónsson) | La musique contient un fragment de «Ísland Ögrum Skorið» de Sigvaldi Kaldalóns, interprété par l’ordinateur IBM 1401, programmé par Jóhann Gunnarsson et Elías Davíðsson, enregistré en 1971 | GRIM (Groupe de Recherche et d’Improvisation Musicale) et L’Officina - atelier marseillais de production, pour le festival DANSEM (Marseille), première le 26 septembre 2002 | Remerciements à Kitchen Motors; 1x2x3 – Philippe Baste; Rosas PARTS; Tjarnarbíó, Reykjavík; Ekki; Ómar Kristinsson & Kristín Geirsdóttir; Jóhann Gunnarsson. © IBM 1401 a user’s manual (in memoriam)

-DRAC Bourgogne (FR) / Fritt Ord (NO) / Fond For Lyd og Bilde (NO) / FFUK (NO) / Collectif Grand réservoir © Claire Leroux

SPIRALE, variations sur une dérive Production déléguée : Sphota – coopérative d’invention musicale | Co-productions : Espace Malraux - Scène nationale de Chambéry et de Savoie, Bonlieu (Scène nationale Annecy), Grame (CNCM, Lyon), La Muse en Circuit (CNCM, Alfortville) | Avec le soutien de : SACEM, DRAC AuvergneRhône-Alpes, fonds SCAN, SPEDIDAM, DRAC Ile-de-France © Stofleth

SPLENDEUR Production déléguée : Théâtre-Sénart, Scène nationale | Coproduction : Théâtre-Sénart, Scène nationale ; MC2 Grenoble ; Théâtre de L’Archipel, Scène nationale de Perpignan ; Compagnie NoNuMoï ; MA scène nationale - Pays de Montbéliard ; MCB° - Maison de la Culture de Bourges, Scène nationale ; Le Manège - Scène nationale Maubeuge ; Théâtre 71, Scène nationale de Malakoff… (en cours) | Avec la participation artistique du Jeune théâtre national © Sofiane Hamida Renard

NOUS, L’EUROPE, BANQUET DES PEUPLES Production déléguée : L’Archipel – scène nationale de Perpignan | Coproduction : Act Opus – Compagnie Roland Auzet | Compagnie du Passage, Neuchâtel (Suisse) | Scène Nationale de Saint-Nazaire | Théâtre Prospero - Le Groupe de la Veillée Montréal (Canada) | MC2: Grenoble scène nationale | Théâtre-Sénart, scène nationale | Festival d’Avignon | Opéra Grand Avignon | Théâtre de Choisy-leRoi - Scène conventionnée d’intérêt national - Art et Création pour la diversité linguistique | MA scène nationale – Pays de Montbéliard | Teatr Polski Bydgoszcz (Pologne) | Châteauvallon scène nationale | Festival Temporada Alta de Gérone (Espagne) | Avec la participation artistique du Jeune théâtre national. (+ logo cf. documentation) | Avec le soutien de la fondation Orange, de l’Institut français établissement public en charge des relations culturelles internationales, de la fondation Hippocrène et des Services de la culture du Canton et de la Ville de Neuchâtel, du Syndicat intercommunal du Théâtre régional de Neuchâtel et de la Loterie Romande | La Compagnie Act Opus est soutenue au titre des Compagnies et Ensembles à Rayonnement National et International par le Ministère de la Culture, DRAC Auvergne-Rhône Alpes. Elle est en convention avec le Conseil Régional d’Auvergne-Rhône Alpes © L’Archipel _ Sebastian Stam DANI DE MORÓN A Negro Producciones Gutiérrez) © David Rojas

(Cisco

Casado

Raquel

SUZANETTA © Atelier Chose OIKOS LOGOS Cie 1 des Si en coproduction avec : Le Centre Culturel André Malraux / Scène nationale de Vandœuvre-lès-Nancy, Pôle Sud / CDC de Strasbourg, Théâtre Edwige Feuillère / Vesoul, Les 2 Scènes / Scène Nationale de Besançon, Ballet du Rhin / CCN de Mulhouse, MA scène nationale – Pays de Montbéliard, Art Danse / CDCN de Dijon BourgogneFranche-Comté | Avec l’aide de : Ministère de la Culture /Drac de Bourgogne Franche-Comté, Ville de Besançon, Région Bourgogne-Franche-Comté, Département du Doubs © Etienne Rochefort CENDRES Coproduction : Cie Philippe Genty (FR) / Figurteateret i Nordland (NO) / MCNA, Nevers (FR) / Le Mouffetard – Théâtre des arts de la marionnette à Paris (FR) | Soutiens : Théâtre du fil de l’eau – Pantin (FR) / Théâtre de la Girandole – Montreuil (FR) / La Nef Manufacture d’utopies – Pantin (FR) / NordTrøndelag Teater (NO) / Norsk Kulturråd (NO) / Nordlands Fylkeskommune (NO) / Direction des Affaires Culturelles

OUTWITTING THE DEVIL Producteur : Farooq Chaudhry | Coproduction Théâtre de Namur – Centre Scénique, CENTRAL – Centre Culturel de La Louvière, Festival d’Avignon, Théâtre de la Ville – Paris, Sadler’s Wells London, La Comédie de Clermont-Ferrand – scène nationale, COLOURS International Dance Festival 2019 – Stuttgart | Soutenu par Arts Council England | Akram Khan est Artiste Associé à Sadler’s Wells London et Curve Leicester. © Jean Louis Fernandez

LÉGENDES ET FÉÉRIES © JC Polien LES AVENTURES D’HEKTOR Production déléguée : Le Monfort théâtre – Paris | Avec le soutien de : DGCA, DRAC Ile-de-France «Aide à la création 2019», Le Canal – théâtre du Pays de Redon, scène conventionnée pour le théâtre | Coproduction (en cours) : La Brèche – PNAL Normandie, MA scène nationale – Pays de Montbéliard © Isabelle Jouvante TRANS (més enllà) Production déléguée : La compagnie des Hommes | Coproduction : Teatre Lliure Barcelone, Châteauvallon scène nationale, Le Channel scène nationale de Calais, Arpajon–La Norville–Saint-Germain-lès-Arpajon, Fontenayen-Scènes/Fontenay-sous-Bois, Festival d’Avignon, Le Grand T théâtre de Loire-Atlantique, Théâtre de Chevilly-Larue, Scène nationale de l’Essonne Agora - Desnos, La Filature scène nationale de Mulhouse, Théâtre de Choisy-le-Roi Scène conventionnée d’Intérêt National - Art et Création pour la diversité linguistique en collaboration avec PANTHEA. Avec le soutien du Département du Val de Marne, de l’Institut français et de la Fondation Un monde par tous, sous l’égide de la Fondation de France | La compagnie des Hommes est conventionnée par le Ministère de la Culture – Direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France et par la Région Ile-de-France au titre de la permanence artistique et culturelle. Elle est subventionnée par la DRAC Ile-de-France et le Département de l’Essonne pour sa résidence à Arpajon, La Norville et Saint-Germain-lès-Arpajon. © Emilia Stéfani Law LE POIDS DES CHOSES ET PIERRE ET LE LOUP Coproduction Association du 48 ; Les 2 Scènes, Scène nationale de Besançon ; Théâtre du Beauvaisis, Scène nationale de l’Oise ; Le Dôme Théâtre d’Albertville ; CDCN La Place de la Danse / Toulouse Occitanie ; L’Echangeur – CDCN – Hauts de France ; Le Théâtre, Scène nationale de Mâcon | Avec le soutien de : Théâtre des Bergeries Noisy-leSec, la Briqueterie / CDCN du Val-de-Marne, studio le Regard du Cygne AMD-XXe, Ircam-Centre Pompidou. © Odile Blanchard NORTH KOREA DANCE Production : Eun-Me Ahn Company | Coproduction : Ministry of Culture, Tourism and Sports, Korean Traditional Performing Arts Foundation, Théâtre de la Ville-Paris | En tournée avec le soutien du KAMS / Center Stage Korea © JM Chabot

ANNA, LÉO ET LE GROS OURS DE L’ARMOIRE © Atelier Chose REVEL IN DIMES © LARUFOTO SONICO Administration et production : Nicole Petit | Compagnie : MonkeyMind Company I Lisi Estaras Production : MonkeyMind asbl | Avec le support de les ballets C de la B. Gent (B); Tanzhaus Zürich (CH) ; Operaestate Bassano del Grappa (I), De Grote Post Oostende, (B) en KC Vooruit Gent (B), MA scène nationale – Pays de Montbéliard (FR) © Sophie De Backere

TRIPTYQUE CIRQUE INSTANTE Production : Compagnie les mains, les pieds et la tête aussi & Association 7Bis | Accueils en résidence & coproductions : Espace Périphérique, Parc de La Villette – Mairie de Paris, MA scène nationale – Pays de Montbéliard, Le Festival utoPistes en partenariat avec Les Nouvelles Subsistances et la Maison de la danse, Lyon © Christophe Raynaud De Lage

LA MARCHE Production : Compagnie les mains les pieds et la tête aussi – Lyon | Coproduction et résidence : La Comédie de Valence – Centre Dramatique National Drôme Ardèche | Soutiens : La compagnie Mpta est conventionnée par le ministère de la Culture et la Communication (DRAC Auvergne RhôneL’ENFANT OCÉAN Alpes) au titre de l’aide à l’indépendance artistique. Elle est Production déléguée : Théâtre-Sénart, Scène nationale conventionnée par la Région Auvergne Rhône-Alpes et la | Producteurs associés : Théâtre-Sénart, Scène nationale Ville de Lyon au titre de son projet artistique et culturel ; Compagnie AsaNisiMAsa | Coproduction et résidences : © Yoichi Tsukada Le Grand R, Scène nationale La Roche-sur-Yon ; Le Grand Bleu, Scène conventionnée d’Intérêt national Art, Enfance PHASMES et Jeunesse ; MA scène nationale - Pays de Montbéliard ; Production : Compagnie Libertivore | Coproductions : Nouvelle Scène nationale - Cergy-Pontoise & Val d’Oise ; Archaos Pôle National Cirque Méditerranée, Marseille / Le Théâtre Théo Argence Saint Priest ; La Scène Watteau, scène Merlan scène nationale de Marseille / Le théâtre La Passerelle, conventionnée de Nogent-sur-Marne… (en cours) | Avec la scène nationale de Gap et des Alpes du Sud / Pôle Arts de la participation artistique du Jeune théâtre national. | Avec le Scène - Friche la Belle de Mai, Marseille | Soutiens Ce projet a soutien de l’ERAC.M obtenu une bourse d’aide à la création artistique locale de la © Felicia Simion ville d’Aubagne ainsi que l’aide à la production dramatique de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence-AlpesLA SCORTECATA Côte d’Azur. Elle a également reçu le soutien du département Production Festival di Spoleto 60, Teatro Biondo di des Bouches-du-Rhône – centre départemental de création Palermo | En collaboration avec Atto Unico / Compagnia Sud en résidence ainsi que celui de la région Grand Est et du Costa Occidentale | Coordination et diffusion Aldo Miguel Centre National des Arts du Cirque | Fanny Soriano est artiste Grompone, Roma© Festival di Spoleto / Ph.MLAntonelli-AGF associée aux Théâtres en Dracénie, scène conventionnée dès l’enfance et pour la danse, Draguignan LA SEULE CERTITUDE QUE J’AI, C’EST D’ÊTRE DANS LE © Tom Proneur DOUTE Production Comédie-Française / Studio-Théâtre CANDIDE © Christophe Raynaud de Lage / Collection Comédie- Production : La Comédie de Saint-Étienne, Centre dramatique Française national | Avec le soutien du DIESE # Auvergne – RhôneAlpes | dispositif d’insertion de L’École de la Comédie de VARIATION(S) Saint-Étienne Production CCN2 - Centre chorégraphique national © Sonia Barcet de Grenoble - Direction Yoann Bourgeois et Rachid Ouramdane | Coproduction Bonlieu Scène nationale Annecy NES et Théâtre de la Ville - Paris | Le CCN2 est financé par la © Nerea Coll Drac Auvergne-Rhône-Alpes/Ministère de la culture et de la communication, Grenoble-Alpes Métropole, le Département IT’S HOT IT’S NOT de l’Isère, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et soutenu par Production : Unicorn Production en association avec Reckless l’Institut français pour les tournées internationales Sleepers | Avec le soutien de INTEATRO Creative Residency © Patrick Imbert © Charles Verraest JAZZ, MACHINES © JC Polien JULIET & ROMEO Production : Battersea Arts Centre, The Place et Warwick Arts Centre | Travail financé par Arts Council England | Soutien : Lancaster Arts, Oval House via FiRST BiTES. Ben Duke bénéficie du Work Place artist © Zoe Manders MAMMOET Production : Klankennest © Klankennest

LES PETITES VERTUS Production : Cie Melampo | Coproduction : La Minoterie - Scène Conventionnée d’Intérêt National, Art, Enfance, Jeunesse, MA scène nationale – Pays de Montbéliard. Ce spectacle est soutenu par le réseau Quint’Est ainsi que le Réseau La Courte Echelle & ses partenaires © Davide Falzone LA PREMIÉRE FOIS QUE JE SUIS NÉE © Atelier Chos ÉDITO © Brice Robert PORTRAIT LA RIBOT © Pablo Zamora

LE CORPS DES SONGES Production : Les Indépendances | Avec la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings | Coproductions : MA scène nationale – Pays de Montbéliard, L’Échangeur - Centre de Développement Chorégraphique National, Centre Chorégraphique National de Rennes et de Bretagne - Collectif FAIR[E] | Résidences Théâtre de Vanves, MA scène nationale – Pays de Montbéliard, Le CENTQUATRE–Paris, L’Échangeur – Centre de Développement Chorégraphique National © Valérie Archeno

135

LIEUX DE REPRÉSENTATION

ARCHE 2 rue d’Héricourt, 25200 Bethoncourt Toutes les salles, sauf les Bains Douches, comptent des parkings à proximité. Pendant les Lumières de Noël, du 23 novembre au 24 décembre, stationnement interdit dans le centre-ville de Montbéliard.

HÔTEL DE SPONECK Bureaux et billetterie 54, rue Georges Clemenceau, 25200 Montbéliard THÉÂTRE DE MONTBÉLIARD Rue de l’École Française, 25200 Montbeliard BAINS DOUCHES 4 rue Contejean, 25200 Montbéliard Bar avant et après chaque représentation. Petite restauration sur place avec possibilité de réservation auprès de l’équipe de MA au 03 81 91 53 83 ou par mail à m.boissenet@mascene.eu Repas possible au restaurant des Bains Douches sur réservation au 03 81 98 45 71 SCÈNE NUMÉRIQUE SEM Numerica, bâtiment C 11 cours Leprince-Ringuet, 25200 Montbéliard

JULES VERNE 1 A rue Claude Debussy, 25200 Montbéliard

136

SALLES DANS LE PAYS DE MONTBÉLIARD

MALS 4 rue de l’Hôtel de Ville, 25600 Sochaux Bar et petite restauration sur place dès 18h45. Réservation le jour même après 14h au 06 08 04 91 21

AUDINCOURT, MOLOCO 21 rue de Seloncourt, 25400 Audincourt Sofiane Saidi & Mazalda | Ven 29 nov | 21h DAMPIERRE-LES-BOIS, SALLE DES FÊTES 5 rue de la Place, 25490 Dampierre-les-Bois Rendez-vous conte #1 | Dim 8 déc | 16h MONTBÉLIARD, AXONE 6 rue du Commandant Pierre Rossel, 25200 Montbéliard Fièvre des Balkans | Dim 12 jan | 16h VILLARS-SOUS-ÉCOT, SALLE DES FÊTES 3 rue de Reuge, 25150 Villars-sous-Écot Rendez-vous conte #2 | Dim 9 fév | 16h

MALS Hôtel de Sponeck Théâtre de Montbéliard

SELONCOURT, SALLE DES COSSIES Place Ambroise Croizat, 25230 Seloncourt Rendez-vous conte #3 | Dim 22 mars | 16h

Bains Douches Axone

Jules Verne Scène numérique

Allenjoie

Montbéliard

MESLIÈRES, SALLE DES FÊTES Le Moulin, 25310 Meslières La seule certitude que j’ai, c’est d’être dans le doute | Jeu 2 avr | 20h

Dampierre-les-Bois

Sainte-Marie Audincourt

Plans d’accès et informations complémentaires :

mascenenationale.eu Seloncourt

Beutal

Meslières Villars-sous-Écot

L’ÉQUIPE PRÉSIDENCE

Werner Rauch DIRECTION

Yannick Marzin : directeur Christian Lambert : directeur adjoint Irene Román : assistante de direction PROGRAMMATION

Sonia Rodríguez : co-responsable et conseil artistique RECHERCHE

Maud Sérusclat-Natale : doctorante associée PLATEFORME CRÉATIVE

Virginie Levitte : responsable Marie-Laure Florin : responsable de projets et référente audiovisuel Michaël Jouffroy : chargé de projets RELATIONS PUBLIQUES / COMMUNICATION

Myriam Boissenet : responsable relations publiques Alice Péquignot : responsable secteur jeunesse, chargée de programmation jeunesse Laurence Hamache : référente billetterie et accueil Myriam Lauro : attachée à l’accueil et à la diffusion Ingrid Gabet : hôtesse d’accueil et de caisse Nicolas Chevailler : consultant communication Esther Brice : chargée de communication Chloé Chudant : chargée de communication Clémence Cattin : stagiaire DIRECTION TECHNIQUE

Serge Muller : directeur technique Émilie Ropars : assistante technique Nagihan Senyurt : assistante administrative Raphaël Boissenet : régisseur principal lumière Hervé Dubois : régisseur principal Jérôme Girard : régisseur principal plateau Armanda Barros : chargée de la propreté des locaux ADMINISTRATION GÉNÉRALE

Stéphane Roche : responsable financier Éliane Chalier : comptable Véronique Guillaume : responsable administrative Anne-Marie Parent : responsable de la Maison du bord de l’eau Yasmina Demoly : assistante d’administration et accueil des artistes

Pascal Fischer : chargé de logistique et accueil des artistes Patricia Mettetal : agent d’entretien et de restauration Mai 2019 MA scène nationale remercie l’ensemble des équipes intermittentes et le personnel d’accueil et de diffusion de l’information.

PARTENARIATS CULTURELS, ÉDUCATIFS ET MÉDIAS Le Conservatoire de musique, de danse et d’art dramatique du Pays de Montbéliard, le Moloco Espace Musiques Actuelles du Pays de Montbéliard, la Saison numérique du Doubs _ SAISONS C@ P25, le Théâtre de Marionnettes Belfort, le Festival international de musique de Besançon FrancheComté, la Délégation Académique à l’Action Culturelle (DAAC) et le Centre Académique pour la Scolarisation des enfants Allophones et issus de familles itinérantes et de Voyageurs (CASNAV) du rectorat de l’académie de Besançon, France Bleu Belfort-Montbéliard, Magazine Poly, Novo, Diversions, L’EST Républicain.

137

MA scène nationale – Pays de Montbéliard est subventionnée par le ministère de la Culture – DRAC Bourgogne-Franche-Comté, Pays de Montbéliard Agglomération, la ville de Montbéliard, la ville de Bethoncourt, la ville de Sochaux, la Région Bourgogne-Franche-Comté, le Conseil Départemental du Doubs et reçoit le soutien de la Caisse d’Allocations Familiales du Doubs. N° de licences d’entrepreneur de spectacles : 1-1045320 / 1-1058283 / 11045600 / 2-1045322 / 3-1045323 N° Siret 778 330 399 000 24 | Code NAF 90.01 Z | Numéro de TVA intracommunautaire : FR31 778 330 399 MA reçoit le soutien de l’Office National de Diffusion Artistique.

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

Yannick Marzin DIRECTION ARTISTIQUE

Yannick Marzin Sonia Rodríguez COORDINATION

138

Nicolas Chevailler ASSISTANTES À LA COORDINATION

Chloé Chudant Irene Román RÉDACTION

Myriam Boissenet Nils Bruder Chloé Griot Yannick Marzin Gérard Mayen Alice Péquignot Sonia Rodríguez Maud Sérusclat-Natale STAGIAIRE

Clémence Cattin IDENTITÉ VISUELLE & CONCEPTION GRAPHIQUE

Bunker Palace COUVERTURE

Est Imprim, Autechaux Tirage à 5 000 exemplaires - juin 2019 Inspiration Yes & No Magazine NO.02:02

DÉTACHEZ CES 4 PAGES ET JOIGNEZ-LES AVEC VOS COORDONNÉES ET VOTRE RÈGLEMENT

SPECTACLE

LIEU

DATE

HEURE

TARIF

NB DE PLACES TARIF PLEIN

NB DE PLACES TARIF DÉCOUVERTE

GARRETT T. CAPPS

BAINS DOUCHES

MAR 24 SEPT

20H

x 18€

x 9€

JANE BIRKIN

MALS

VEN 4 OCT

20H

A+

x 40€

x 20€

SINGULIS – (HAMLET, à part)

BAINS DOUCHES

MAR 8 OCT

20H

x 18€

x 9€

HOTEL

MALS

SAM 12 OCT

20H

x 32€

x 16€

JUANA MOLINA

BAINS DOUCHES

JEU 17 OCT

20H

x 18€

x 9€

ÉTERNELS VOYAGEURS - OVHFC

THÉÂTRE

SAM 19 OCT

20H

x 22€

x 11€

LA MÉCANIQUE DU VENT

JULES VERNE

MER 6 NOV

10H30

x 10€

x 5€

SAM 9 NOV

11H

x 10€

x 5€

DIMANCHE NAPALM

BAINS DOUCHES

MER 6 NOV

20H

x 18€

x 9€

BIA FERREIRA

BAINS DOUCHES

VEN 8 NOV

20H

x 18€

x 9€

HAPPY ISLAND

THÉÂTRE

MER 13 NOV

20H

x 18€

x 9€

L’ÏLE DES ESCLAVES

THÉÂTRE

MAR 19 NOV

20H

x 22€

x 11€

BOBBY MCFERRIN

MALS

MER 20 NOV

20H

A+

x 40€

x 20€

PHÈDRE !

BAINS DOUCHES

JEU 21 NOV

20H

x 18€

x 9€

BEUTAL

SAM 23 NOV

20H

x 18€

x 9€

KALAKUTA REPUBLIK

THÉÂTRE

VEN 22 NOV

20H

x 22€

x 11€

DOREEN

BAINS DOUCHES

MAR 26 NOV

18H30

x 18€

x 9€

MAR 26 NOV

21H

x 18€

x 9€

SOFIANE SAIDI & MAZALDA

MOLOCO

VEN 29 NOV

21H

x 18€

x 9€

BÉRÉNICE

THÉÂTRE

MAR 3 DÉC

20H

x 22€

x 11€

L’ÉCHO DES CREUX

BAINS DOUCHES

MER 4 DÉC

16H30

x 10€

x 5€

BARBARA CARLOTTI

BAINS DOUCHES

VEN 6 DÉC

20H

x 18€

x 9€

RENDEZ-VOUS CONTE #1

DAMPIERRE-LES-BOIS

DIM 8 DÉC

16H

x 10€

x 5€

REBOTA REBOTA Y EN TU CARA EXPLOTA

BAINS DOUCHES

MAR 10 DÉC

20H

x 18€

x 9€

VERTE

JULES VERNE

MER 11 DÉC

19H

x 10€

x 5€

EL AMOR BRUJO

THÉÂTRE

VEN 13 DÉC

20H

x 22€

x 11€

LOAH

BAINS DOUCHES

MAR 17 DÉC

20H

x 18€

x 9€

ANDERE

SCÈNE NUMÉRIQUE

MAR 17 DÉC

20H

x 18€

x 9€

MER 18 DÉC

20H

x 18€

x 9€

LES HAUTS PLATEAUX

MALS

JEU 19 DÉC

20H

x 32€

x 16€

NOUVEL AN – FIÈVRE DES BALKANS - OVHFC

AXONE

DIM 12 JAN

16H

x 22€

x 11€

INITIAL ANOMALY

BAINS DOUCHES

MER 15 JAN

20H

x 18€

x 9€

TO DA BONE

MALS

VEN 17 JAN

20H

x 22€

x 11€

MARIA I MARCEL

BAINS DOUCHES

MAR 21 JAN

20H

x 18€

x 9€

IBM 1401 – A USER’S MANUAL (IN MEMORIAM)

BAINS DOUCHES

JEU 23 JAN

20H

x 18€

x 9€

VEN 24 JAN

20H

x 18€

x 9€

LÙ

SCÈNE NUMÉRIQUE

SAM 25 JAN

11H

x 10€

x 5€

SPIRALE, variations sur la dérive

SCÈNE NUMÉRIQUE

JEU 30 JAN

20H

x 18€

x 9€

NOUS, L’EUROPE, BANQUET DES PEUPLES

THÉÂTRE

LUN 3 FÉV

20H

x 18€

x 9€

DANI DE MORÓN

THÉÂTRE

VEN 7 FÉV

20H

x 22€

x 11€

RENDEZ-VOUS CONTE #2

VILLARS-SOUS-ÉCOT

DIM 9 FÉV

16H

x 10€

x 5€

OIKOS LOGOS

BAINS DOUCHES

MAR 11 FÉV

20H

x 18€

x 9€

SPECTACLE

LIEU

DATE

HEURE

TARIF

NB DE PLACES TARIF PLEIN

NB DE PLACES TARIF DÉCOUVERTE

CENDRES

BAINS DOUCHES

VEN 14 FÉV

20H

x 18€

x 9€

OUTWITTING THE DEVIL

MALS

MAR 18 FÉV

20H

x 22€

x 11€

SPLENDEUR

THÉÂTRE

JEU 20 FÉV

20H

x 22€

x 11€

LÉGENDES ET FÉÉRIES - OVHFC

MALS

VEN 21 FÉV

20H

x 22€

x 11€

LES AVENTURES D’HEKTOR

SCÈNE NUMÉRIQUE

LUN 9 MARS

20H

x 18€

x 9€

MAR 10 MARS

20H

x 18€

x 9€

x 22€

x 11€

TRANS (més enllà)

THÉÂTRE

JEU 12 MARS

20H

LE POIDS DES CHOSES ET PIERRE ET LE LOUP

MALS

MER 18 MARS

19H

x 10€

x 5€

NORTH KOREA DANCE

MALS

SAM 21 MARS

20H

x 22€

x 11€

RENDEZ-VOUS CONTE #3

SELONCOURT

DIM 22 MARS

16H

x 10€

x 5€

REVEL IN DIMES

BAINS DOUCHES

MAR 24 MARS

20H

x 18€

x 9€

SONICO

BAINS DOUCHES

VEN 27 MARS

20H

x 18€

x 9€

L’ENFANT OCÉAN

ARCHE

SAM 28 MARS

11H

x 10€

x 5€

LA SCORTECATA

THÉÂTRE

MAR 31 MARS

20H

x 22€

x 11€

SINGULIS – LA SEULE CERTITUDE QUE J’AI, C’EST D’ÊTRE DANS LE DOUTE

THÉÂTRE

MER 1ER AVR

20H

x 18€

x 9€

MESLIÈRES

JEU 2 AVR

20H

x 18€

x 9€

VARIATION(S)

BAINS DOUCHES

JEU 2 AVR

20H

x 18€

x 9€

JAZZ, MACHINES - OVHFC

THÉÂTRE

VEN 3 AVR

20H

x 22€

x 11€

JULIET & ROMEO

THÉÂTRE

MAR 7 AVR

20H

x 18€

x 9€

MAMMOET

JULES VERNE

MER 8 AVR

16H30

x 10€

x 5€

JULES VERNE

SAM 11 AVR

11H

x 10€

x 5€

LE CORPS DES SONGES

BAINS DOUCHES

JEU 9 AVR

20H

x 18€

x 9€

TRIPTYQUE CIRQUE

BAINS DOUCHES

MAR 14 AVR

20H

x 18€

x 9€

MER 15 AVR

20H

x 18€

x 9€

CANDIDE

THÉÂTRE

JEU 16 AVR

20H

x 22€

x 11€

NES

BAINS DOUCHES

MAR 5 MAI

20H

x 18€

x 9€

IT’S HOT, IT’S NOT

ARCHE

MER 13 MAI

16H30

x 10€

x 5€

LES PETITES VERTUS

BAINS DOUCHES

MER 27 MAI

10H30

x 10€

x 5€

SAM 30 MAI

11H

x 10€

x 5€

DIM 7 JUIN

16H

x 10€

x 5€

€

RENDEZ-VOUS CONTE #4

THÉÂTRE

Pour les séances dédiées aux groupes, renseignements et réservations au 03 81 91 53 89 / a.pequignot@mascene.eu

SOUS-TOTAL

TOTAL =

MANDAT DE PRÉLÈVEMENT SEPA

DÉBITEUR NOM, PRÉNOM

CRÉANCIER

CENTRE D’ART VIVANT HÔTEL DE SPONECK 54 RUE CLEMENCEAU CS 14236 25204 MONTBÉLIARD CEDEX En signant ce formulaire de mandat, vous autorisez le Centre d’Art Vivant - MA scène nationale à envoyer des instructions à votre banque pour débiter votre compte, et votre banque à débiter celui-ci conformément aux instructions de MA scène nationale.

ADRESSE CODE POSTAL

COMMUNE

IBAN BIC PAIEMENT RÉCURRENT EN

À SIGNATURE :

3 MENSUALITÉS

6 MENSUALITÉS

(JUSQU’EN MARS 20)

(JUSQU’EN JANVIER 20 – Pour un montant minimum de 500€)

BULLETIN DE RÉSERVATION À détacher et à adresser par courrier à : MA scène nationale Hôtel de Sponeck, 54 rue Clemenceau CS 14236, F-25204, Montbéliard cedex Ou à déposer au guichet de l’Hôtel de Sponeck Pendant les horaires d’ouverture de la billetterie

1. INDIQUEZ VOS COORDONNÉES Madame

Monsieur

DÉTACHEZ CES 4 PAGES ET JOIGNEZ-LES AVEC VOS COORDONNÉES ET VOTRE RÈGLEMENT

Prénom Nom Date de naissance Profession Adresse Code postal Ville Téléphone Email Je souhaite recevoir par email des informations sur l’activité de MA scène nationale

2. SÉLECTIONNEZ VOS PLACES DE SPECTACLES N’oubliez pas ! Pour bénéficier d’un PASS, votre sélection devra comporter le nombre minimum requis de places sur la sélection de spectacles

PASS 5

-15% Sur tous vos billets dès 5 places réservées, dont au moins 2 places sur la sélection

PASS 10

-25% Sur tous vos billets dès 10 places réservées, dont au moins 4 places sur la sélection

PASS 20

-35% Sur tous vos billets dès 20 places réservées, dont au moins 8 places sur la sélection

Le TARIF DÉCOUVERTE est réservé aux moins de 26 ans, aux étudiants et aux demandeurs d’emploi. Justificatif demandé. LES TARIFS SOLIDAIRE, CARTE AVANTAGES JEUNES, PARTENAIRE ET COLLECTIF ne sont pas cumulables avec un PASS. Si vous en bénéficiez, merci de nous adresser votre sélection détaillée sur une feuille libre ou par mail, en indiquant vos coordonnées et en joignant un justificatif. Le TARIF ÉDUCATION fait l’objet d’un traitement différent : merci de vous adresser à l’équipe des relations publiques (03 81 91 53 89 / rp@mascene.eu) pour obtenir un bon de réservation.

3. CALCULEZ LE MONTANT DE VOS PLACES

6. RÉSERVEZ POUR DES PROPOSITIONS HORS PASS

Montant global de l’ensemble de votre sélection :

SPECTACLES

€ ROMÉO ET JULIETTE - OVHFC Sam 14 sept — 20h | Théâtre, Montbéliard Tarif plein : nombre de places Tarif réduit : nombre de places

Votre sélection comporte un total de places, dont

places

4. DÉCOUVREZ VOTRE RÉDUCTION PASS

TOUS ENSEMBLE – Entrée libre Mer 18 sept — 20h | Sainte-Marie, salle des associations Nombre de places Ven 20 sept — 20h | Allenjoie, salle des fêtes Nombre de places Sam 21 sept — 20h | Théâtre, Montbéliard Nombre de places

1. Avez-vous réservé au moins 20 places au total ? Oui

non

Votre sélection comporte-t-elle au moins 8 places Oui

non

Si vous avez répondu « oui » à ces deux questions, vous

bénéficiez du PASS 20. Passez directement à l’étape 5. Si vous avez répondu « non » à l’une au moins de ces deux questions, vous ne bénéficiez pas du PASS 20. Répondez aux questions de la partie 2. 2. Avez-vous réservé au moins 10 places au total ? Oui

non

Votre sélection comporte-t-elle au moins 4 places Oui

ATELIERS EN FAMILLE

bénéficiez du PASS 10. Passez directement à l’étape 5. Si vous avez répondu « non » à l’une au moins de ces deux

questions, vous ne bénéficiez pas du PASS 10. Répondez aux questions de la partie 3.

non

Votre sélection comporte-t-elle au moins 2 places

Atelier créatif avec la compagnie Maduixa Sam 25 jan | Scène numérique À l’issue de la représentation de 11h | À partir de 3 ans x 5€ Nombre de places Atelier Cirque/Danse avec Juan Ignacio Tula Mer 15 avr | Bains Douches De 13h30 à 15h30 | À partir de 12 ans x 10€ Nombre de places

3. Avez-vous réservé au moins 5 places au total ?

Oui

LA PRINCESSE DE CLÈVES II MUSIQUE ! Mar 1 oct — 19h30 | Théâtre, Montbéliard x 28€ Nombre de places Mer 2 oct — 19h30 | Théâtre, Montbéliard x 28€ Nombre de places Jeu 3 oct — 19h30 | Théâtre, Montbéliard x 28€ Nombre de places

non

Si vous avez répondu « oui » à ces deux questions, vous

Oui

x 10€ x 5€

MASTERCLASS

non

Si vous avez répondu « oui » à ces deux questions, vous

bénéficiez du PASS 5. Passez directement à l’étape 5. Si vous avez répondu « non » à l’une au moins de ces deux questions, vous ne bénéficiez d’aucun PASS. Vous pouvez passer à l’étape 5.

Masterclass Flamenco avec Israel Galván et David Lagos Sam 14 déc | Bains Douches De 10h30 à 13h et de 14h à 16h30 | Tous niveaux x 50€ Nombre de places

5. APPLIQUEZ VOTRE REMISE PASS

Masterclass Guitare Flamenco avec Dani de Morón Jeu 6 fév | Bains Douches De 18h à 22h | Niveau moyen, bon et professionnel x 50€ Nombre de places

Pour obtenir le montant final de vos billets : Si vous ne bénéficiez d’aucun PASS : le montant final de vos billets est égal au montant calculé à l’étape 3. Montant final de vos billets :

€

Si vous bénéficiez d’un PASS 5, vous obtenez 15% de réduction sur l’ensemble de vos billets : Montant final = [montant calculé à l’étape 3] x 0,85 Montant final de vos billets :

€

Si vous bénéficiez d’un PASS 10, vous obtenez 25% de réduction sur l’ensemble de vos billets : Montant final = [montant calculé à l’étape 3] x 0,75 Montant final de vos billets :

Vous souhaitez retirer vos places au guichet de la billetterie. Vous souhaitez recevoir vos billets par courrier (commande 3 semaines avant la première date de votre sélection). Dans ce cas, merci d’ajouter 1€ au montant final de vos billets.

8. CALCULEZ LE MONTANT GLOBAL DE VOS RÉSERVATIONS Prenez en compte les montants calculés en 5., 6. et 7. pour définir le total de votre règlement.

€

Si vous bénéficiez d’un PASS 20, vous obtenez 35% de réduction sur l’ensemble de vos billets : Montant final = [montant calculé à l’étape 3] x 0,65 Montant final de vos billets :

7. CHOISISSEZ VOTRE MODE DE LIVRAISON

€

MONTANT GLOBAL DES RÉSERVATIONS

€

MA SCÈNE NATIONALE Hôtel de Sponeck 54 rue Clemenceau CS 14236 – 25204 Montbéliard cedex Tél. 0805 710 700 (n° vert) mascenenationale.eu

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