Portfolio pro Maëva Fosse

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PORTFOLIO Maëva Fosse Architecte D.E.


©Maëva Fosse


CURRICULUM VITAE

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PROJET DE FIN D’ÉTUDE Les Hétérotopies de Braga

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EUROPAN 16 Aulnat ville vivante, inspirer . expirer

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WORK-SHOP BOIS BASALTE Dialogue avec l’existant et le paysage, valoriser un écotourisme

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UN MONDE POST CARBONE La halte rurale, l’extra local au service de la conception autonome

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DE L’AMONT À L’AVAL, RÉACTIVER LA VALLÉE PAR SES HAMEAUX Coindre, centre de Naturopathie

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MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDE Pour une architecture du ré-ensauvagement, réengager l’imaginaire et la pensée du sauvage au sein de l’architecture

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4 I


PA R C O U R S ARCHITECTE D.E

Ensa Clermont-Ferrand, Auvergne, France, Juin 2022 PFE mention Très Bien .

MASTER EVAN

Ensa Clermont-Ferrand, Auvergne, France, 2020.2022 domaine d’étude EVAN (Entre Ville Architecture et Nature)

.

LICENCE EN ARCHITECTURE

Ensa Clermont-Ferrand, Auvergne, France,2017.2020 .

MISE À NIVEAU EN ART APPLIQUÉS

Académie des arts appliqués, Dijon, 2015.2016 .

BACCALAURÉAT SCIENTIFIQUE

MAËVA FOSSE Architecte D.E. . 85 Rue Daguerre 75014 PARIS . 06.50.29.24.09 . maevafosse.pro@gmail.com . Permis B

Cluny, Bourgogne, France, 2014

E X P R É R I E N C E S EUROPAN 16

Clermont-Ferrand, Auvergne, Été 2021 soutenue par l’agence Commune (69)

projet proposé avec un groupe d’étudiant de master 1, présélectionné pour étude du jury

.

ARCHIDUCS

Dijon, Bourgogne, France, Juin.Juillet 2021

L A N G U E S Français

.

Espagnol

.

Anglais

réalisation d’études de faisabilités, carnets de détails et autres pièces de phase PRO, modélisations, dessins de façades, pieces de PC, plans techniques, relevés et gestion réseaux sociaux .

ATELIER REGNAULT ARCHITECTURE

Chalon Sur Saône, Bourgogne, France, Janvier 2020

accompagnement suivis de chantiers, comptes rendus, modelisations, plans techniques, visuels

.

BET ACOUSTIQUE FRANCE

L O G I C I E L S ARCHICAD

AUTOCAD

INDESIGN

ILLUSTRATOR

PHOTOSHOP

Q.GIS

Chalon Sur Saône, Bourgogne, France Juin 2019 accompagnement suivis de chantiers, relevés

.

C2F ENTREPRISE GÉNÉRALE DU BÂTIMENT

Chalon Sur Saône, Bourgogne, France, Novembre 2016.Juillet 2017 maçonnerie, isolation, menuiserie, plâtrerie, peinture, électricité, plomberie, revêtements

A C T I V I T É S MICROSOFT OFFICE

TABLETTE GRAPHIQUE

SKETSHUP

MAQUETTE

«Sensibilis’action» atelier de sensibilisation à l’architecture école primaire, zone éducation prioritaire . équitation, bivouac, randonnée, théâtre dessin

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PROJET DE FIN D’ÉTUDE Les Hétérotopies de Braga La polychronie territoriale comme outil de stratégie urbaine Stratégie soutenue avec Raphaël Fiorese, Louison Lucet et Stéphane Montbel Semestres 9 . 10 La ville, des lorsqu’elle produit de l’urbanité, interagit avec le temps. Ainsi la régénération continue de la ville capture des lieux, attrape des instants et fige des moments. Ce phénomène est particulièrement observable à Braga ville du nord Portugal, située à 1h de Porto. Des perforations temporelles se détachent du rythme unifié de la ville et s’éclipsent dans des intériorités urbaines. C’est grâce à l’outil omniscient qu’est la photographie satellite que nous avons dans un premier temps pu identifier de nombreux dissonants (carte sensible ci-joint). Comme en attente, ils ont peu à peu été invisibilisés, puisque la ville de Braga ne s’est pas régénérée sur elle-même, son centre s’étant déplacé au fils des époques. Hérité de ces phénomènes, le foncier de Braga est en perpétuel mouvement induisant la désynchronisation successive, de diverses lieux, autant en centre ville qu’en périphérie. Le tissu urbain, spécifique de la ville, ponctué de ces lieux or du temps, constitue alors une réelle opportunité pour la collectivité de tester de nouveaux principes de projet, qui par accumulation permettront d’amorcer des changements à plus grande échelle. Afin de rompre avec les logiques d’aménagement pensées sur des décennies, qui tendent à homogénéiser la ville vers une version idéale, reconsidérer la nature mouvante du tissu urbain permettrait de ne de plus figer sa forme dans le temps. Encore aujourd’hui dessinée de façon très sectorisé, la morphologie de la ville est inévitablement soumise à son obsolescence anticipée. Plutôt que de vouloir tout résorber, tout connecter ou relier selon des stratégies ou des figures territoriales, il paraît aujourd’hui important de lutter contre la rigidité des prescriptions urbaines, en reconsidérant au travers de nouveaux outils, la place des lieux hétérogènes. Lors de notre séjour sur place, l’arpentage nous a fait partir à la rencontre plus précise de dix de ces lieux. Guidés par nos intuitions, comme un jeu, nous avons peu à peu appris à les connaître, et avons entamé une première collecte. La réalisation d’un récit fictionnel, qui réinterprète la forme d’un jeu de tarot, permet ainsi de retransmettre cette imbrication des enjeux que soulèvent à fois l’appréhension d’un territoire étranger à distance et notre rencontre avec les lieux. Cet outil associe alors des cartes à des récits se déclinant en trois temps pour chacune des 10 situations. La forme du jeu de tarot réinterprète alors cette envie de ne plus figer notre devenir dans un récit unique et propose de s’affranchir du temps chronologique. Dans cette dynamique, nous avons mis en place un premier outil d’analyse sur 10 situations symptomatiques. Elles dessinent un premier contexte historique existant, et

entrevoient l’attitude à adopter sur chacun de ces sites. L’objectif est donc de proposer un diagnostic faisant appel à des outils universels dégageant alors des enjeux spécifiques aux lieux, mais ces fiches supposent aussi déjà des premières pistes de projet, ou du moins de réflexions. À la suite de cette première collecte, les caractéristiques de ces lieux nous rapprochent d’un concept évoqué par Michel Foucault : «ce sont des lieux qui sont dessinés dans l’institution même de la société, et qui sont des sortes de contre-emplacements [...] des sortes de lieux qui sont en dehors de tous les lieux, bien que pourtant ils soient localisables.» Elles représentent donc des lieux pluriels, qui existent dans leur propre rapport au temps, mais qui se situent en rupture ou du moins en décalage avec le reste e la ville. Finalement, les hétérotopies sont des lieux de l’expérience, à la fois collective et individuelle, qui supposent de rompre avec l’ordre établi de la société en convoquant un imaginaire universel. Alors nous nous demandons comment ces lieux à la fois hétérotopiques et hétérochroniques, produits par la ville, peuvent être des points d’ancrage, des bases, à la réinvention de milieux habités diversifiés ? Afin d’approfondir ce questionnement, nous avons choisi quatre lieux qui disposent déjà d’une certaine disponibilité, avec chacun une posture, un rapport à l’hétérotopie qui lui est propre : parcourir, partager, contempler, habiter. Ces lieux peuvent ainsi devenir le théâtre de nouvelles façon de concevoir le projet urbain. Pensé comme des mondes à part entière, ils se destinent à la différence. L’idée de la marge émerge alors. En effet, souvent utilisé pour pointer une attitude qui parait inhabituelle, ‘‘être en marge’’ signifie, aussi bien spatialement qu’idéologiquement, être ‘‘à côté de’’, en dehors de la norme. Néanmoins, il faut rappeler que cette idée de marge ne correspond pas uniquement à un engagement politique ‘‘en décalage’’ de la société actuelle, mais provient aussi de l’instabilité des ‘‘situations’’ où atterrit la pensée utopique. Les situations où émerge l’utopie concrète disposent en effet d’un caractère instable qui procure la ‘‘marge de manœuvre’’ nécessaire pour ‘‘penser autrement’’. Ici, il n’est donc pas question de marginalité en soit mais plutôt d’espaces flexibles qui laissent la possibilité de nouvelles expérimentations. Il parait alors nécessaire de repenser la place de ces lieux dans les planifications urbaines puisqu’il semble certain, qu’en prêtant un peu plus attention, ils se trouvent tout aussi bien dans le cœur de nos villes qu’en périphérie.

Mots clés: tissu urbain, micro-monde, philosophie, lieux à part, nouveaux outils

Outils:

Sketshup, Photoshop, Illustrator, Indesign

6 I


Carte sensibles des hétérotopies sur l’agglomération de Braga, Portugal

Jeu de tarot et notice de récits

I 7


Fiches d’analyses et de prescriptions urbaines développées sur les dix situations

8 I

Principes hétérotopiques d’après Michel Foucault


Plan urbain au 1/1000 des quatre situations développées en individuelles, Braga, Portugal

Posters, titres et atmosphères des quatre situations développées en individuel

I 9


HABITER L’HÉTÉROTOPIE Un havre pour la communauté des artistes projet architectural individuel Semestre 10 Le dernier des quatre sites développés est une ancienne maison royale aujourd’hui effondrée. Seules les façades sont conservées, la parcelle remplie d’éboulis et de végétation s’ouvre sur la place de la mairie au sud par cinq arches et sur le boulevard au nord par un large portail. Ce lieu fait appel aux principes deux et cinq des hétérotopies exprimant la désynchronise d’un lieu au cours du temps et du rite de passage lié au franchissement de l’enceinte des murs. L’intention est de respecter l’aspect domestique de cette bâtisse. La dimension de l’habiter est majeure sur cette hétérotopie, liée à la question de la marge, la notion de communauté se dégage. Abordant une population regroupée autour d’un intérêt commun, elle permettrait de profiter du caractère intime du lieu, tout en jouissant d’une localisation urbaine, dans l’effervescence d’un quartier culturel. L’idée est d’accueillir au sein de ces murs, les artistes de tout horizon, sous la forme de résidences. Cette communauté s’installera à l’intérieur des murs qui officieront alors comme des filtres avec le reste de la ville. Le rez-de-chaussée reste traversant, accessible, vu comme un espace public et d’exposition, dans le prolongement de la place municipale. Des logements pour artistes mêlant ateliers et espaces de vie viennent ensuite se déployer sur les étages. La conservation des murs engendre certaines contraintes techniques d’accès, possible par grue ou par petits engins, la facette sociale du projet porté par le service public exige elle une cohérence financière du programme. Le projet va ainsi s’articuler autour de trois axes : des éléments préfabriqués et manu portables, l’économie des matériaux et de la mise en œuvre ainsi que la pérennisation les murs en ruines. Le processus de réflexion en amont, est initié par le dessin d’une trame sur la parcelle pensée pour maintenir les murs et pour être habité par la suite, elle vient être ponctuée de blocs superposés pour créer des colonnes de réseaux limitant en quelques points les arrivées et évacuation de fluides, puis des volumes fermés viennent s’insérer dans la trame pour offrir des espaces intérieurs. Le dessin final lui ne laissera visible que la trame qui butonne les murs en dangers et qui abritent la résidence, pour laisser plus de place au vide, un vide qui permet de faire exister cette hétérotopie et de remettre en valeur cette enceinte.

Mots clés: centre ville, patrimoine, structure métallique, butonnage, culturel

Outils:

Autocad, Sketshup, Photoshop, Illustrator, Indesign, Maquette

10 I


Morphogenèse du projet au cœur de l’hétérotopie

I 11


Plans aménagés, RDC, R+1, R+2, R+3, R+4, R+5, échelle 1/100

Zoom sur plans

Coupe immersive du projet, échelle 1/33, taille réelle: 3m

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I 13


Zoom sur coupe

14 I


I 15


Photographie de la maquette, échelle 1/50

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I 17


EUROPAN 16 Aulnat ville vivante Breath-in, breath-out Projet présélectionné

développé avec Raphaël Fiorese, Louison Lucet, Stéphane Montbel, Lucas Montsimier, et Pauline Picandet soutenue par l’agence Commune (69) Été 2021 La ville d’Aulnat en périphérie de Clermont-Ferrand fut le lieu d’étude de notre année de master 1, elle fut également un des sites proposés pour Europan 16. Antoine Begel, professeur et associé de l’agence d’architecture Lyonnaise Commune, a permis de nous inscrire et nous soutenu pour participer à ce concours en tant qu’étudiants. Pour cette session 2021, l’intitulé « Aulnat ville vivante » proposait trois sites d’intervention dans la ville, la chapelle une friche en possession de la mairie, qui abritait autrefois une école, entre quartier pavillonnaire et centre bourg. Le second est l’abord de l’aéroport ainsi que la gare, séparé par la route départementale, véritable limite pour la connexion de la municipalité. Et pour finir le troisième le site de la sucrerie Broubon, en procédure de rachat, cette immense usine de transformation de betterave à sucre, jouit de nombreux bâtiments, certains d’une grande valeur patrimoniale, sur de grands hectares de bassins et de terrain. La thématique de ville vivante nous a aussi tôt lancées sur la piste de l’organisme. Pour répondre aux enjeux de la mairie, mais aussi de toutes les problématiques contemporaines des cités pavillonnaires dortoirs, faire mouvoir la ville, la ferait tendre du côté de la résilience serait note hypothèse. Inspirer, expirer, comme un être vivant la ville d’Aulnat alternerait des phases de densification en son centre et des phases d’expansions en périphérie, laissant des temps de régénérations à des sols fatigués par la monoculture intensive de la limagne. Les trois projets, sont pensés pour suivre ses respirations et évoluent au fils de la ville.

Mots clés: respiration, mobilité, pavillonnaire, régénération des sols, cycles

Outils:

Sketshup, Photoshop, Illustrator, Indesign

18 I


1

Aulnat (FR) breath in, breath out In the Anthropocene era, we are witnessing the destruction of our living environments. For more than a century, and especially in the last fifty years, our ways of settling down are almost all deep and multiple failures : ecological failure, social failure, political failure, aesthetic and ethical failure. Far from being alien to this phenomenon, human settlements, by relying solely on quantitative aspects, standardised, on a separation of nature/culture, also participate in this destruction. Faced with the ecological imperative, the urgency of changing the way we to make the city must not inhibit us and prevent us to do. Many questions arise, but we are convinced that we must oppose them with optimism and determination in order to achieve relevant and sustainable solutions in the broadest sense. How can we develop a way of being in the world that favours a richer interweaving with the inhabited environment? How can we act to enrich our lives and help coexistences in the Anthropocene era? So, do. Doing not to limit, kill, cover, forget, exclude, possess... But doing to share, welcome, enrich, reveal, protect, repair, accompany, open up... It is indeed a question of working, but with delicacy and care.

CURRENTLY

CHAPELLE - Anticipated deconstruction CURRENTLY

1 Wasteland

INHALE

1 Low stone wall

2 Medieval center 3 Housing estate

2 New terraced housing

3 Vegetable gardening

4 Large housing estate

EXHALE

1 Meeting area

2 Stone and adobe fireplaces

3 Landscaped garden

3

4

4 New buildings

3 3

4 2

3 1

2

AXONOMETRIC BLOCK

1

3

AXONOMETRIC BLOCK

Town center land left to waste

3

2

4

2

2

1

AXONOMETRIC BLOCK

Landscape anticipation

New adjoining houses in the city’s heart

SUMMER

WINTER

WINTER

SUMMER 9

5

6 4 4

7

2

3

1 1

3

3

8

2

2

3

1

1

1 4

4

2

1

4

8

7

4

4

10

ATMOSPHERIC SKETCH

GROUND FLOOR PLAN

View from the shared garden

Housing changes with the seasons

1 Adobe wall

5 Craftsman’s workshop

2 Water space, kitchen or bathroom

6 Greengrocer’s shop

3

Storeroom

7

9 Balcony 10 Winter garden

Dining room

SECOND FLOOR PLAN

0

Variable layout, around an adobe wall and a chimney

8 Living room

4 Bedrooms

2

4

1 Shared street 2 Workshops 3 Adobe wall 4 Water space, kitchen or bathroom 5 Bedrooms 6 Winter garden 7 Fireplace 8 Opening of water spaces 7

9 Balcony 10 Common path 11 Communal garden

8

5

6 5 4

11

10

3

5 4

PERSPECTIVE SECTION View on the shared street, the workshops, the housing and the garden

9

2 1

0

1.5

3

Planche de rendu n°1

I 19


2

Aulnat (FR) breath in, breath out The project proposes cycles of synergistic breathing on an urban scale, aiming to link the ‘wild’ and the ‘cultural’, in order to propose metabolic vitalities. Thinking about such types of operations seems necessary in order to confront the ecological and social issues of the time. In practice, the city is envisaged here as an organism with its own rhythms and cycles, and in particular as a ‘breathing’ organism. This breathing alternates periods of spatial expansion and reduction, allowing us to inhabit different parts of the territory and to renew our ways of being and settling. The first challenge for the city of Aulnat is to expand onto its agricultural periphery in order to fertilise this land, which is currently undermined by agricultural practices that impoverish the soil and destroy biodiversity. The city then comes to reclaim these monofunctional spaces by means of an occupation that gives a fair place to man, fauna, flora, etc. It is an organ of reclamation of the land. It is an organ of fertile reclamation and no longer a sterile slick spread over the territory. Following the same logic, the centre of Aulnat is being de-densified in order to regain a harmonious relationship with the living. This is the moment of the first inspiration.

INHALE

GARE - Mutable infrastructure CURRENTLY

1 Station with existing footbridge

INHALE

1 Bike rental and housing

EXHALE

1 Transformation of the silo car park into housing and cultural spaces

2 Former craftsmen’s premises

2 Multimodal station

3 Car rental premises

3 Footbridge between the tissues

4 impervious car park

4 Silo car park, car rental and offices

5 Impervious car park

5 Soil revitalisation

2 New urban forms

6 Mineral place

1

4

3

3

4

5

1

6

2

5

2

1 2

AXONOMETRIC BLOCK

AXONOMETRIC BLOCK

Unconnected metropolitan area

AXONOMETRIC BLOCK

Multimodal hub at the city’s entrance

Evolution for a new residential area

HOUSING

7

5

1

1

4

3

2

2

1

2

2

6

CAR PARK ATMOSPHERIC SKETCH

FOURTH FLOOR PLAN

View from the station’s roof

A fixed grid adapted to program changes

1 Grouping of water rooms between housing

3 Patio

5 Common areas

2 Uncoupled concrete staircase

4 Chambord ramp

6 300 car parking spaces

7 Footbridge connexion

0

4

8

1 Ducting down the front of the patio 2 Fabric blinds for sun and visibility 3 Public and through ground floor 4 Orchards and gardens 5 Public stairs 6 Modular grid system for different programmes

6

7 Roof of the sports center 8 Open station hall for weekly market

2 1

7

5

4 3 8

PERSPECTIVE SECTION View on the car park, the housing, the footbridge and the station

Planche de rendu n°2

20 I

0

4

8


Planche de rendu n°3

I 21


WORK-SHOP BOIS BASALTE Dialogue avec l’existant et le paysage, valoriser un écotourisme Optionnel développé avec Stéphane Montbel, Lucas Montsimier et Pauline Picandet Semestre 8 Cet optionnel proposé courant du second semestre de master 1. Il a pour objectif, à l’image d’un concours, de soumettre trois planches, pour répondre à plusieurs demandes d’un site d’éco-tourismes sur un ancien site minier proche de Clermont-Ferrand, Bois Basalte. Les propriétaires, anciens architectes, souhaitent dynamiser et faire évoluer leur site, au travers d’un partenariat avec l’école d’architecture. La vision future du Bois Basalte s’inscrit dans la continuité de la démarche engagée par les créateurs du site. À leur manière, les projets esquissés viennent s’appuyer sur des éléments préexistants révélant ainsi l’histoire et la mémoire du lieu. Les bâtiments sont dessinés de manière à pouvoir être construits à l’échelle humaine comme ceux déjà présents. Leur mise en œuvre vient également prolonger le travail d’expérimentation autour de l’assemblage de trois matériaux phares : le bois, le basalte et le polycarbonate. De plus, le Bois Basalte s’inscrit dans un tourisme plus doux : l’éco-tourisme. Le but de son évolution est de valoriser cette démarche, voire même de l’amplifier, en intégrant la pédagogie à la construction des nouveaux édifices et ensuite dans leur usage futur. Quatre lieux clef ont donc été travaillés afin d’entretenir différents rapports et postures avec l’existant. D’abord, les lignes de sites sont amplifiées par un redessin du paysage proche associant culture, pâture et loisir. Ensuite, l’offre d’hébergement s’ouvre à un plus large public grâce à la création d’un dortoir. De plus, un espace de convivialité et de jeu pour enfant vient dialoguer humblement avec la ruine de la forge. Enfin, un projet d’espace public en entrée de site intégrant la saisonnalité vient révéler la ruine des anciens quais. La volonté est de mettre en avant le «faire» et de développer au maximum par quels acteurs et par quels procédés les projets proposés peuvent être mis en place.

Mots clés: éco-tourisme, auto-construction, participatif, paysage, patrimoine

Outils:

Sketshup, Photoshop, Illustrator, Indesign

22 I


LA SERRE SIMPLE ET SON CABANON

LA SERRE DOUBLE ET SON CABANON

LE CABANON (RANGEMENT, COMPOSTE, DECHETS)

UN PRINCIPE, DIFFERENTES POSSIBILITES 0

2

6m

UN NOUVEAU RAPPORT AU PAYSAGE PROCHE, L’EAU COMME RESSOURCE ET LOISIR 0

2

6m

UN BATIMENT DANS LE PROLONGEMENT DES LOGIQUES DU SITE 0

2

6m

Planche de rendu n°1

I 23


UN POTENTIEL EXISTANT

BOITE DE RANGEMENT POUR CABANES MINIATURES

ACCES AU MIRADOR, LE PAYSAGE A ECHELLE D’ENFANT

LA RUINE COMME MIRADOR ET BOITE DE RANGEMENT 0

2

6m

ESPACE DE CONVIVIALITE: UNE STRUCTURE PERMETTANT UNE EVOLUTION DU BATIMENT

0

Planche de rendu n°2

24 I

2

6m


REVELER LA RUINE: CREATION D’UN ESPACE PUBLIC EN ENTREE DE SITE INTEGRANT LA SAISONALITE 0

5

15m

COUPE SUR LA HALTE: SIGNAL, MISE EN VALEUR DE LA RUINE ET ESPACE PUBLIC HYBRIDE 0

2

6m

COUPE SUR LA BERGERIE: DONNER A VOIR UN USAGE AGRICOLE 0

2

6m

Planche de rendu n°3

I 25


UN MONDE POST CARBONE Le réseau ferré vecteur de résilience pour le tissu Clermontois Statégie territoriale développée avec Agathe Doutre, Raphaël Fiorese, Louison Lucet, Stéphane Montbel, Lucas Montsimier, et Pauline Picandet Semestre 8 Les contextes de crises sanitaires qui se multiplient, entraînant ainsi la surconsommation de produits à usages uniques et donc de pétrole. Depuis 1984, la consommation de pétrole dépasse les découvertes de gisements et les ressources s’épuisent d’année en année. L’aire du pétrole facile touche à sa fin et un monde post-carbone tend à s’imposer. Conscient de cette insécurité et des enjeux environnementaux contemporains le gouvernement français à d’ores et déjà lancé de nombreuses études et ateliers autour du devenir des villes dans une société sans pétrole. Des démarches transdisciplinaires et collaboratives ont été montées afin de recueillir les avis de chercheurs d’experts et des collectivités locales. Pour autant, ses recherches restent aujourd’hui assez désincarnées et détachées de situations précises. Le scénario proposé ici, envisage la prise de conscience de la métropole Clermontoise sur la nécessité de projeter le devenir de son territoire. On suppose quelle lance une étude prospective afin d’amorcer une transition accélérée sur 5 ans. Les projets développés incarnent le rôle des architectes et urbanistes dans cette transition. Ces notions induisent un nouveau rapport aux urbanités et ruralités, générant des formes de villes nouvelles et ainsi de nouvelles pratiques du territoire. Les modes de vie vont donc s’orienter sur des rythmes plus lents et résilient. Les distances ne s’apprécient donc plus en système métrique, mais plutôt par une pratique temporelle de l’espace. Le référentiel de temps que nous utilisons est la marche à pied à partir de laquelle nous définissons 3 aires de mobilités sur le territoire. - La ville des 30 minutes ( où la densité est plus forte de part la concentration en services et l’accès au réseau ferré). - L’interface des 2 heures (où se gère les ressources énergétiques, alimentaires et matières premières). - Le territoire des 2 jours (correspondant aux limites préfectorales, développent une certaine autonomie de par son éloignement du réseaux ferré). En somme, cet essai architectural et urbain, proposé, n’est pas exhaustif, mais propose une remise en question de notre rapport à l’énergie et aux mobilités.

Mots clés: scénario, effondrement, résilience, périurbain, énergies, réseaux ferré

Outils:

Q.gis, Photoshop, Illustrator, Indesign

26 I


Carte de l’agglomération Clermontoise et des sept projets articulés sur les trois aires de mobilitées

Scénario d’effondrement, reconstruire un monde sans carbone

I 27


LA HALTE RURALE L’extra-local au service de la conception autonome Projet architectural individuel Semestre 8 Ce scénario post-carbone décrit précédemment, nous amène à revoir totalement nos modes de transports et ainsi notre façon de voyager. La halte apparaît donc comme un rappel des pratiques anciennes pour ponctuer les parcours. Située dans l’aire de mobilité des 2 jours, à environ 2h de marche de la ville de Billom au Sud-Est de Clermont-Ferrand, la halte offre un regroupement de services extra-locaux. Sur cette situation, au bord de l’étang des Maures, on retrouve de nombreuses qualités, à la confluence de plusieurs chemins de randonnée, son écluse peut permettre la production d’électricité pour le hameau entier. On trouvera dans ce hameau halte des programmes axés sur 3 enjeux l’hébergement, la mobilité et l’autonomie. Où l’on va retrouver des logements permanents et temporaires sous la forme d’une auberge, une écurie, ainsi qu’une forge vue comme un point maréchalerie et réparations vélos. Pour ce qui concerne l’autonomie elle sera assurée en termes d’énergie par une production hydro-électrique lié à l’écluse et pour l’alimentaire par un potager ainsi qu’un séchoir fumoir pour gibiers et poissons. L’idée étant de travailler au maximum avec les ressources sur place la sciure va être un élément moteur de ce projet, apportée par les bois des alentours et les éléments vermoulues des anciennes constructions, elle va agir un peu comme un liant, puisque qu’elle permettra de relier tous les programmes, fumoir, toilettes sèche, litière d’écurie qui alimente la forge, etc. Mais elle est également présente dans la construction, avec l’utilisation du principe du bois cordé (tronçons de bois de chauffage, isolation par de la sciure, mortier à base de sciure et d’argile) qu’on retrouvera sur la quasitotalité du site. Disposé sur les fondations des anciennes construction toujours dans une volonté de limiter l’effort de mise en œuvre du projet, la halte se saisit de la matière présente sur place pour devenir totalement autonome tant sur le plan des programmes que de la construction. L’ambition, s’inscrire dans une écriture locale et de donner une unité à ce hameau, en utilisant des systèmes constructifs rustiques mis en œuvre de manière innovante.

Mots clés: rural, autonomie, bois cordé, économie, auberge

Outils:

Autocad, Photoshop, Illustrator, Indesign

28 I


Coupe détail annotée du projet, échelle 1/50

I 29


Croquis de principes et d’atmosphères

Coupe paysagère sur le projet de halte, échelle 1/200

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Plan du projet de halte sur le hameaux des Maures, échelle 1/200

I 31


DE L’AMONT À L’AVAL, RÉACTIVER LA VALLÉE PAR SES HAMEAUX Vers une constellation des territoires ruraux Stratégie developpée avec Enzo Bertonotti, Côme Chouzenoux et Louison Lucet Semestre 6 Située au Nord-Est du Cantal, la ville de Riom-ésMontagne, est un bourg de 2500 habitants. La crise sanitaire actuelle impose une remise en question des fonctionnements de bourgs en milieu rural. Quel avenir auront-ils demain, feront-ils fassent à un exode urbain ? Articulée autour de la vallée de la Véronne, cette stratégie sollicite les différents hameaux disséminés le long de la rivière et de ses affluents. L’objectif, créer de nouveaux services en dehors du bourg historique, créant ainsi un maillage de services sur le territoire, permettant ainsi aux différentes municipalités de fonctionner ensemble. Dans cette volonté de redynamiser le tissu rural par ses hameaux, deux lieux-dits, Collandre au Sud, et Coindres au Nord, sont choisis comme échantillon. Cette double situation s’articulera autour de l’eau par la rivière Véronne qui dessert par ses affluents Riom-ès_Montagne et ses alentours. En amont, Collandre, on cherche à travailler sur son économie et son traitement. La ferme qui s’y développe a pour ambition de former les nouveaux agriculteurs de demain à une préservation de l’eau et à une adaptation des cultures et élevages. Plus en aval, Coindre, cherche à profiter des bienfaits que peut apporter cette eau. Avec la croissance des épidémies, et un besoin réel de revenir aux sources, un centre de naturopathie est créé le long de la rivière dans ce hameau riche d’une grande biodiversité. Ce centre est en lien étroit avec l’important pôle médical du bourg de Riom-ès-Montagne. Il aura pour but d’offrir des cours sous forme de stages, ainsi que de récolter, cultiver et transformer des plantes médicinales.

Mots clés: dynamiser, centre bourg, rural, maillage, services

Outils:

q.gis, photoshop, illustrator

32 I


Carte de la vallée de la Véronne, ses affluents et les hameaux qui s’y implantent, échelle 1/10000

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COINDRE Centre de Naturopathie Projet architectural développé avec Louison Lucet Semestre 6 L’implantation du centre de naturopathie s’effectue en bord de rivière pour pouvoir profiter au maximum de ses ressources et bienfaits, cet emplacement permet une bonne visibilité depuis la route grâce à l’angle donnant sur le croisement des routes en direction de Bort-les-Orgues Condat et Riom-Es-Montagne. La volonté est de réaliser un front bâti au nord de la parcelle, appuyé par un décaissé naturel. En plus de créer une façade à l’image d’un corps de ferme, il amène une intériorité, une intimité au reste du centre pour permettre l’évasion. Au cœur de cette ambiance sécurisante et calme, bordée d’un côté de la forêt et de l’autre de la rivière, une implantation en modules vient s’adapter à la pente, en tirer le plus davantage sans la détériorer. Le choix de l’utilisation totale du bois est envisagé, pour l’aspect vivant et durable du matériaux et l’énergie qu’il transmet. Les modules bois sont standardisés, préfabriqués en atelier par la scierie voisine, puis disposés sur le site de manière individuelle pour les cabines ou accolée pour former de plus grands espaces, notamment pour les cours ou la transformation. Cette implantation de modules est couverte par un jeu de toitures inclinées de manière différente. Créant ainsi un rythme et une unité à la manière d’une canopée, permettant de dégager des perspectives et de mieux s’inscrire dans le paysage. Cet assemblage de pentes permet d’unifier les différents modules tout en laissant un maximum le sol en contact avec la lumière et la pluie, en effet les espaces verts entrelacés avec le bâtit sont destinés à la culture de plantes médicinales, transformées au sein du centre.

Mots clés: construction bois, module, préfabriqué, évolutif

Outils:

Sketshup, Autocad, Photoshop, Illustrator, Indesign

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Coupe détail annotée sur un module installé, échelle 1/50

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Croquis d’ambiances intérieures Croquis de fonctionnement

Croquis d’ensemble du centre de naturopathie

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Plan aménagé du centre de naturopathie

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MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDE Pour une architecture du ré-ensauvagement, réengager l’imaginaire et la pensée du sauvage en architecture Semestres 8 . 9 Longtemps l’être humain occidental n’a perçut son élévation intellectuelle, qu’en l’opposant aux principes primitifs du monde naturel, avec le temps, ces dualités ont dessinés un gouffre entre l’Homme et le reste de l’univers. En s’extrayant, lui et ses créations, l’humain s’est alors placé dans une position de supériorité, détachée du reste du monde sauvage, légitimant massacres et carnage aux fils des siècles. La crise sanitaire que nous traversons nous rappel à quel point le monde sauvage est maintenant prit en tenaille par le développement de l’humanité. Longtemps refoulé derrière les murs du progrès, de la croissance et de l’innovation, le sauvage est aujourd’hui acculé à nos portes, poussé par une soif toujours plus grande de productivité. Nous ne pouvons plus continuer de le nier ainsi, l’être humain doit prendre conscience de ce sauvage dont il n’est pourtant pas exclu. Mais être « sauvage », finalement que cela signifie-t-il ? Ce mot actuellement sur toutes les lèvres, révèle un phénomène de mode qui en dit long sur les besoins instinctifs que l’être humain éprouve envers ces origines. Le sauvage convoque un imaginaire marqué dans l’esprit de l’Homme, un imaginaire ancré dans des cultures et des territoires. Néanmoins, cette chimère sauvage est complexe et souvent employée à tort. Pour réussir à démêler le vrai du faux et espérer agir pour de meilleures relations avec ce monde renié, il devient primordial de décortiquer les raisons de cette dualité et de comprendre comment on peut aujourd’hui prétendre renouer un dialogue avec le sauvage. L’architecture, de par son statut de modeleur de monde, possède un rôle capital dans la définition de nouveaux rapports. C’est en cela que consiste cette recherche, tenter de comprendre comment l’architecture contemporaine peut permettre de re-convoquer ce sauvage réprimé, de remettre en question la discipline et ainsi, la création de nouveaux liens.

Mots clés: imaginaire, rapport au monde, environnement, sauvage, primitif, animalité

Outils:

Indesign, Recherche

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Maëva Fosse

POUR UNE ARCHITECTURE DU RÉ-ENSAUVAGEMENT : Réengager l’imaginaire et la pensée du sauvage au sein de l’architecture

POUR UNE ARCHITECTURE DU RÉ-ENSAUVAGEMENT Réengager l’imaginaire et la pensée du sauvage au sein de l’architecture Mémoire de fin d’étude par Maëva FOSSE Encadré par Laurie Gangarossa Master I EVAN I 2021-2022 Page de couverture du mémoire

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Maëva Fosse 06.50.29.24.09 40 I

maevafosse.pro@gmail.com


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