Les oiseaux de notre pays by Mª Ángeles

Les oiseaux de notre pays

Classe de 2ยบ A ESO (2012-2013) IES Fernando de Herrera de Sevilla

INTRODUCTION

Une loi espagnole de 1896 a bien voulu protéger les oiseaux :

Artículo 2. En las puertas de los Ayuntamientos se pondrá un cuadro en que se lea: "Los hombres de buen corazón deben proteger la vida de los pájaros y favorecer su propagación. Protegiéndolos, los labradores observarán cómo disminuyen en sus tierras las malas hierbas y los insectos. La ley prohíbe la caza de pájaros y señala penas para los infractores." En las puertas de las escuelas se pondrá un cuadro en que se lea: "Niños, no privéis de la libertad a los pájaros; no los martiricéis y no les destruyáis sus nidos. Dios premia a los niños que protegen a los pájaros, y la ley prohíbe que se les cace, se destruyan sus nidos y se les quiten las crías." Les auteurs de la loi ont considéré nécessaire de faire appel au caractère punitif de la même bien qu’ils rappellent au même temps les bénéfices que ces créatures nous rapportent….. N’étaient pas ils très certains des soins que grands et enfants donneraient aux pauvres oiseaux. Cette loi a été peu respectée par les mairies espagnoles en général, mais à Séville le maire (pédiatre donc on l’immagine sensibilisé vers les enfants) D. Antonio Ariza Camacho, a réussi à obtenir l’accord pour faire arborer, tel un étendard,une plaque céramique allusive aux portes de chaque école. La légende destinée à la porte de l’hôtel de ville reste, par un caprice de l’histoire, sur les murs du bâtiment Rue Castille 143.

Ci-dessous vous avez son image telle qu’on la peut y observer aujourd’hui

Les élèves de la classe de 2ºA de ESO du lycée Fernando de Herrera ont voulu faire la connaissance de plus près de quelques oiseaux de nos lieux. Ils l’ont fait dans sa seconde langue donc il faut être clément avec leurs erreurs. J’espère qu’ils vont apprendre aimer ces hirondelle, rouge-gorge, flamant rose, faucon pèlerin….. tout aussi que la belle langue qui leur a permis d’entreprendre leurs recherches. On a respecté le format sous lequel chacun a voulu présenter son travail : C’est une œuvre collective mais personnelle au même temps. Prenez plaisir, vous qui lisez ces pages, des découvertes de ces élèves et des merveilles que la Nature garde pour nous tous et pour ceux qui arriveront dans le futur. M.A. Canflanca (tutora de 2º A ESO) 3

Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux Regardez-les beau

s’envoler,

c’est

Les enfants si vous voyez Des p’tits oiseaux prisonniers Ouvrez-leur la porte vers la liberté Pierre Perret

Sommaire: Page 5: L’aigle impérial (Xenia Anguera et Inmaculada Oliva) Page 9: Le flamant rose (Marina Pérez-Beneyto et Jorge del Moral) Page 18 : Le grand cormoran (Ángeles Chiclana et Guillermo Cortés) Page 22 : L’hirondelle (Daniel Lázaro et Isabel Prados) Page 31 : Le martin pêcheur (Amaia Ariza et Carmen Martínez) Page 39 : La huppe (Alicia Aycart et Marta Guzmán) Page 44 : Le merle noir (I) (Rocío Sainz et Covadonga Ruiz de Lacanal) Page 49 : Le merle noir (II) (Juan Toro et Miguel Martín) Page 53 : La mouette rieuse (Gonzalo de la Carrera) Page 57 : Le rouge-gorge (Lucía Rodríguez et Sonia Magnan) Page 66 : Le faucon pèlerin (Gonzalo Zamora) 4

L'AIGLE IMPERIAL (Aquila heliaca)

FAIT PAR: Inmaculada Oliva JimĂŠnez y Xenia Anguera Montero

1) CARACTERISTIQUES PHYSIQUES

   

TAILLE : 72 à 83 cm. ENVERGURE : 180 à 215 cm. POIDS : 2400 à 4500 g. LES ADULTES : ils ont des plumes brunes et noires avec des tâches blanches sur les scapulaires-épaules. Leur queue est grise et finit en large bande noire. Ils ont une nuque jaune crème. LES IMMATURES : ils ont une coloration brun roussâtre.

2) ALIMENTATION Il est trop grand et trop lourd pour chasser les proies en vol. Son menu principal comprend essentiellement de petits mammifères tels que les marmottes, les lapins de garenne, les lièvres et les rongeurs de taille modeste. Quelques fois, il ne dédaigne pas les charognes.

3) COMPORTEMENTS Les aigles peuvent être sédentaires si ils sont méridionaux ou migrateurs si ils sont nordiques ou septentrionaux. Les aigles migrateurs partent en septembre et ils reviennent en février ou en mars. Ils peuvent produire des courants d'air chauds avec leurs longues ailes ou bien prennent celles de l'atmosphère.

Les aigles chassent normalement en couple. Un des deux débusquent la proie et l'autre la chasse.

Quand les poussins naissent, ils commencent une compétition de force pour l' alimentation. Les poussins les plus forts sont ceux qui survivent. 4)

ENNEMIS

Il n'y a aucun animal qui mange l'aigle impérial, mais il existe d'autres dangers. Si dans un nid il y a trois poussins, les deux aînés peuvent tuer l'oeuf le plus petit ou le jeter du nid. Ils sont menacés par la chasse illégale, le venin, les poteaux électriques, les éoliennes , la destruction de son habitat etc. Tout cela contribue à ce que l'aigle impérial soit l'oiseau de proie le plus en danger d'extinction d'Europe.

HABITAT Les aigles impériaux peuvent habiter dans des steppes boisées avec des arbres isolés, ou dans des steppes sans arbres avec des ravins boisés, ou dans des steppes cultivées ouvertes et dans des vallées erodées. Ils ont besoin d'un grand arbre isolé qui puisse supporter le nid. Quand le couple est défini, la femelle reste avec le mâle pour toujours.

(-oiseaux. Net -botanica-online)

LE FLAMANT ROSE Phoenicopterus roseus

Fait par Marina PĂŠrez-Beneyto et Jorge del Moral

Identification : -Les flamants roses constituent une espèce grégaire, vivant en groupes comptant souvent de plusieurs centaines à plusieurs milliers d’individus. -Leur plumage, (à qui ils doivent leur nom), est pourtant en grande partie blanc rosâtre, mais il existe aussi un autre type de plumage rouge. -Ce sont les couvertures alaires qui, chez le flamant rose, revêtent une couleur rose intense, avec des rémiges primaires et secondaires noires. -Le bec, unique parmi les oiseaux, est courbé et sa morphologie permet la filtration de la vase et de l’eau. Il est rose également, avec la pointe noire. -Les pattes, longues et fines, sont roses chez l’adulte et, entre noire et blanc quand ils sont plus petits. -On peut observer chez cette espèce, que les femelles sont en moyenne plus petites que les mâles.

Chant : -Les cris du flamant rappellent curieusement les ĂŠmissions sonores bruyantes des oies et autres bernaches. -Cet oiseau trĂ¨s sociable est particuliĂ¨rement expressif.

Habitat : Son habitat privilégié est constitué par les lagunes («La lagune de Fonte en Pierre») et étangs littoraux, notamment dans les deltas des grands fleuves.

Comportements : Les flamants roses aiment vivre en société, en groupes qui peuvent atteindre jusqu´à 2 millions d´individus.

Les groupes des flamants roses en gagnage sondent simultanément léau à la recherche dínvertébrés : la tête dans léau et les pattes remuant pour mettre en suspension la vase.

Au repos, ils se tiennent souvent sur une patte et la tête fourrée dans les plumes.

Vol : Ce grand oiseau vole généralement en groupes : la silhouette allongée est typique avec le cou et les pattes allongés. Malgré la masse de l'oiseau, le vol reste direct et énergique.

Nidification : Le flamant niche en vastes colonies pouvant atteindre plusieurs milliers de couples. Elles se situent sur des îlots vaseux. Les 2 adultes construisent une coupe surélevée en terre où la femelle déposera l'œuf unique annuel. L'incubation est assurée pendant 28 à 31 jours par les 2 partenaires. Les parents les nourrissent d'un liquide nourrissant qu’ils versent dans le bec des rejetons.

Régime : Le flamant rose a un régime alimentaire très spécialisé qui le rend très vulnérable en cas de non disponibilité de la ressource. Il filtre l'eau des lagunes et des étangs saumâtres grâce à un bec spécialisé: il capture une espèce de crevette appelée Artemia salina. Cette dernière est à l'origine de la couleur rose du flamant mais aussi de la coloration des salins à une certaine période de l'année.

Protection /Menaces : La population nicheuse semble stable dans l'Union Européenne ces dernières années et est de l'ordre des 25000 couples. La destruction ou la transformation des zones humides, dues notamment à la pression urbanistique, est la menace principale pour l'espèce. Le flamant rose est fragile : les épisodes climatiques hivernaux rigoureux peuvent faire payer un lourd tribut aux flamants. Les lagunes et autres plans d'eau saumâtres gelés. Les oiseaux n'ont pas toujours le temps de fuir sous de meilleurs hospices et meurent de faim sur place.

Bibliographie : http://www.larousse.fr/encyclopedie/vie-sauvage/fla http://www.oiseaux.net/oiseaux/flamant.rose.html 17

LE GRAND CORMORAN PHALACROCORAX CARBO

Fait par ﾃ］geles Chiclana et Guillermo Cortﾃｩs

IDENTIFICATION Le grand cormoran adulte a un plumage noir, avec des reflets bleu et vert. Le dos est gris avec des petites taches plus foncés. Il a une queue noire et des plumes plus longues. Sa tête est noire, avec quelques plumes blanches sur la crête. Les joues et la gorge sont blanches, les yeux verts et turquoises et le bec jaune et très dur.

CHANT

Il est habituellement silencieux en dehors des colonies.

HABITAT

Le grand cormoran habite sur les côtes, donc il niche sur les falaises et les îles rocheuses.

COMPORTEMENTS

Le grand cormoran se nourrit

de poisson, il prend sa

presse avec le bec et il peut rester plus d´un minute sous l´eau. Cette espèce niche en colonies sur les falaises, dans les arbres, sur les côtes ou à l'intérieur des terres.

VOL

L’oiseau a un vol composé par des battements fermes et des glissés occasionnels

NIDIFICATION

Les deux parents font la nidification également. La femelle dépose 3 ou 4 œufs bleuté sur le nid, et ils les incubent pendant 29 ou 31 jours. Le nid est normalement situé sur les arbres bas, le sol, les corniches des falaises ou des pentes abruptes. Il est composé par des rameaux de bois et d’algues. Les poussins sont nourris par liquide premièrement, mais un peu plus tard, ils mangent de la nourriture solide. Ils sont dépendants de leurs parents à 70 jours, mais ils peuvent prendre le vol à 50 jours.

RÉGIME

La nourriture du grand cormoran est composée principalement par du poisson et des invertébrés aquatiques.

PROTECTION / MÉNACES

Les humaines ont chassé excessivement les grands cormorans, mais maintenant, il y a des lois pour la conservation de l’espèce, donc la population de celui-ci est stabilisée.

Hirondelle de fenêtre Delichon urbica)

Fait par Daniel Lázaro España et Isabel Prados Rodríguez

Volverán las oscuras golondrinas Volverán las oscuras golondrinas en tu balcón sus nidos a colgar, y, otra vez, con el ala a sus cristales jugando llamarán; pero aquellas que el vuelo refrenaban tu hermosura y mi dicha al contemplar, aquellas que aprendieron nuestros nombres... esas... ¡no volverán! Volverán las tupidas madreselvas de tu jardín las tapias a escalar, y otra vez a la tarde, aun más hermosas, sus flores se abrirán; pero aquellas, cuajadas de rocío, cuyas gotas mirábamos temblar y caer, como lágrimas del día... ésas... ¡no volverán! Volverán del amor en tus oídos las palabras ardientes a sonar; tu corazón, de su profundo sueño tal vez despertará; pero mudo y absorto y de rodillas, como se adora a Dios ante su altar, como yo te he querido..., desengáñate: ¡así no te querrán! Gustavo Adolfo Bécquer

Identification Elle a la tête, le dos, les ailes et la queue noir-blanc, dessous essentiellement blanc. Ses pattes, ses pieds courts et son croupion aussi sont blancs. Ceci marque la différence avec elle et l'hirondelle de cheminée. Sa queue est courte, fourchue et sans filets. Elle a les yeux bruns, le petit bec entièrement noir et les parties visibles des pattes roses. Sa taille est de 12 ou 13 cm et elles ont une envergure de 26 à 29 cm et un poids de 15 à 21 g. Elles vivent 15 ans. Le plumage des jeunes est plus terne que celui des adultes. Ils sont d'un noir de suie, ses rémiges tertiaires sont liserées de blanc, ses parties inférieures sont globalement d'un blanc plus sale, la gorge est grisâtre et la base du bec et la mandibule ont un peu de jaune. La femelle a généralement la gorge moins blanche que le mâle.

Chant Il est très calme, composé d'une phrase lente et uniforme qui se répète plusieurs fois ('tchirp' 'tshirrip'). Le cri d'alarme est un 'tchièrr' aigu. On peut le différencier facilement de celui de l'hirondelle rustique. C'est le mâle qui chante, pendant tout le période de l'année. Les hirondelles sont très bruyantes, et les colonies poussent des gazouillements incessants.

Habitat 25

Son habitat se ressemble à celui de l'hirondelle rustique, mais il y a quelques différences. Elles aiment les paysages ouverts avec une végétation basse et près de l'eau (pâturages, prairies, terres agricoles …) Contrairement à l'hirondelle rustique, elle peut vivre et nicher dans les cités, villes et villages si l'air est assez propre et dans la montagne, jusqu'à 2200 mètres d'altitude en Europe, et 4500 m en Asie. En période de reproduction, elles se rassemblent en dortoir dans les arbres.

Elle habite en Europe, en Afrique du Nord-Ouest, en Asie Centrale et en toute la moitié nord de l'Asie excepté l'extrême nord de la Sibérie. 26

Nidification Le nid est fait de boue et il a une forme hémisphérique, avec une entrée circulaire à la part supérieure. Elle est très exiguë pour mieux la défendre, et pour empêcher les autres oiseaux d'y entrer. Les parents prennent la boue qui forme le nid des rives et de la mer. C'est de la salive mélangée avec les boules de boue qui cimente le nid. Les hirondelles mettent leurs efforts en commun et façonnent plusieurs nids. Pendant que les autres emmènent la boue, la mère donne au nid sa forme, en polissant la terre détrempée et en faisant disparaître tous les aspérités avec le frottement de ses plumes. Celles-ci pourraient blesser les petits. À l'extérieur, la terre est fortifiée avec des brins de paille tissés dans la terre; l'intérieur est rempli de plumes. On le trouve habituellement sous un toit, sous une corniche ou contre des poutres, sous un surplomb de rocher, de falaise ou dans une crevasse de muraille dont elles referment l'entrée.

Comportements Pendant leur migration, les hirondelles de fenêtre ne voyagent pas par les lieux les plus faciles pour le vol comme les grands oiseaux planeurs. Ils traversent directement la mer Méditerranée et le Sahara. Ils se déplacent de jour et ils se nourrissent des insectes capturés en plein vol.

Elles repartent quelques jours plus tard que les hirondelles rustiques, mais ce n'est pas un voyage facile, et toutes les hirondelles ne reviennent pas. Elles peuvent mourir à cause des fortes tempêtes de neige et des basses températures.

Jaune : Zones de nidification Bleu : Zones d’hivernage 28

Vol Son vol est plus lent et moins brusque et rigide que celui-là de l'hirondelle rustique. Elles planent beaucoup, elles volent très haut et elles font des pirouettes, quelques fois en s'élevant, et d’autres en descendant pour prendre de la boue sur des barrages.

Parfois elles frôlent les herbes ou la surface de la rivière où elles frappent l'extrémité de leurs ailes.

Régime Les habitudes alimentaires de l'hirondelle de fenêtre sont similaires à celles d'autres oiseaux insectivores, comme les autres hirondelles et les martinets. Elles capturent au vol des insectes de petite taille, qui font partie de ce qui est appelé le « plancton aérien ». Dans les zones de reproduction, les diptères et les pucerons constituent une grande partie de son alimentation, et en Europe l'hirondelle de fenêtre attrape une plus grande proportion de pucerons et de petits diptères que l'hirondelle rustique. De la même façon que cette dernière espèce, les hyménoptères et en particulier les fourmis volantes représentent des ressources alimentaires importantes dans les zones d'hivernage. De petits odonates, lépidoptères, orthoptères ou araignées peuvent compléter son régime. L'hirondelle de fenêtre chasse à une hauteur moyenne de 21 mètres au cours de la saison de reproduction, mais à des hauteurs plus faibles dans des conditions humides. Les terrains de chasse sont généralement à moins de 450 mètres du nid, et l'oiseau préfère les terrains ouverts ou l'eau, ces dernières en particulier lors de mauvaises conditions météorologiques, mais les hirondelles suivent également les bêtes de labour ou de grande taille pour se nourrir des insectes dérangés à leur passage. Sur les aires d'hivernage, la chasse a lieu à plus de 50 mètres de haute Sources •

www.oiseaux.net/oiseaux/hirondelle.de.fenetre.html

Le martin pĂŞcheur Alcedo atthis

Amaya Ariza et Carmen Martinez

Identification Lumineux bleu-vert au-dessus, au-dessous ; brun -orange, la gorge est blanche, avec des taches blanches sur les côtés du cou. Son iris est marron foncé et ses pattes son rouges. Sexes: • La femelle a la partie inférieure du bec rouge. •

Le mâle a le bec entièrement noir .

Les jeunes ont une couleur plus discrète et sont plus petits que les adultes et le bec est également noir, mais plus courte. Les pattes sont noires.

Comportements Malgré leurs vives couleurs, les martins-pêcheurs ne sont pas faciles à voir. Le martin-pêcheur se baigne surtout pendant la période de nidification. La nuit, il dort seul dans la végétation riveraine, les roseaux ou les arbres creux.

Le chant Le cri du martin-pêcheur est un cri très haute »tchiii».

Nidification Les martins nichent dans un terrier habituellement dans la berge d'un cours d'eau.

creusé

Le procès peut durer pendant de longues heures et elle s'achève normalement lorsque le mâle présente un site à la femelle.

Habitat

Le martin-pêcheur se rencontre au bord des eaux calmes, propres et peu profondes, plutôt en des lieux abrités du vent et des vagues. Le martin-pêcheur doit disposer d'une eau pure et poissonneuse. L'eau doit être claire pour que cette oiseau peut voir ses proies. Les adultes normalement sont sédentaires si le climat le permet , mais les jeunes se déplacent parfois loin. En hiver, on observe des martins pêcheurs sur les côtes et dans les estuaires où ils fuient le gel des eaux douces.

POUR SAVOIR PLUS La plupart des martins-pêcheurs

Régime

russes et chinois migrent loin au sud pour échapper aux conditions hivernales particulièrement dures et

glaciales

Il se nourrit de petits poissons tels que les vairons, épinoches, chabots, truites, vandoises, chevai nes, perches, brochets et loches Le martin-pêcheur consomme également des insectes ainsi que des crustacés.

Lonche franche Truite

Chevaine

Vol Vol acrobatique, rapide, direct Ă 40-45 km/h. Longe souvent les cours d'eau au ras de l'eau.

BIBLIOGRAPHIE:

http://500px.com/photo/10245357

http://www.pajaricos.es/m/m1/martinpescador.htm https://www.google.es/search?q=martin+pescador+hembra+macho&hl=e s&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=0PVzUdznFM707AbFzYC4DA &ved=0CC4QsAQ&biw=1024&bih=677#imgrc=HbU0zImV0UlwpM%3A%3B 1LAYbV8iS1fZqM%3Bhttp%253A%252F%252F3.bp.blogspot.com%252FYF1w5YP4AK0%252FTsB2oDxbNaI%252FAAAAAAAAAS8%252F9bJriC8q2C U%252Fs1600%252Fmartin-.jpg%3Bhttp%253A%252F%252Fmarioceafotofauna.blogspot.com%252F2011%252F11%252Fla-joya-delrio.html%3B800%3B540

http://www.asturnatura.com/fotografia/aves/alcedo-atthis2/6192.html

https://www.google.es/search?q=estuario&rlz=1C1MOWC_enES383&aq=0 &um=1&ie=UTF8&hl=es&tbm=isch&source=og&sa=N&tab=wi&ei=HgZ0UawJJCwhAe41oGoDg&biw=1024&bih=677&sei=ZgZ0UYPNBJCWhQf_1IDYDA #imgrc=kFxBqZjobKAkvM%3A%3BDMzat8yvIqM5dM%3Bhttp%253A%252F %252Fwww.fnyh.org%252Fgeco%252Fapplication%252Fviews%252Fimag enesbd%252FnoticiasImagenes%252Ffnyh-apoya-el-porn-de-las-dunasde-liencres-estuario-del-pas-y-costaquebrada.jpg%3Bhttp%253A%252F%252Fwww.fnyh.org%252Fnoticiasfundacion-naturaleza-y-hombre%252Ffundacion-naturaleza-yhombre-apoya-el-porn-de-las-dunas-de-liencres-estuario-del-pas-ycosta-quebrada.html%3B650%3B432

http://www.asturnatura.com/especie/alcedo-atthis.html#habitatecologia www.oiseaux.net

La huppe Upupa epops

Fait par: Alicia Aycart Haro et Marta Guzmรกn Resino Classe : 2ยบA 39

DESCRIPTION PHYSIQUE

La huppe est un oiseau dont le physique est a la verticale d'une crête de plumes noires, blanches et oranges elle a un long bec noir, il est un peu incliné, la poitrine est brun clair, et habituellement aux ailes de raies noires et blanches. Elle a les yeux petits et noirs. Elle a la tête un peu petite et elle a aussi les broches longues et fines. Les plumes de son corps sont oranges, noires, bruns claire et blanches. Elles mesurent 25 à 29 cm de long, avec 44 à 48 cm d'envergure. Lorsqu’elle est surprise par un intrus sont capables de tirer des jets de liquide huileux un produit puant dans une glande située à la base de la queue. Parfois, le nid peut être localisé par l'odeur fétide qui s’en dégage.

2.LA NOURRITURE C’est un prédateur, se nourrissant principalement de larves de coléoptères, de sauterelles et de mouches, de coléoptères, d’ araignées, de vers et de limaces. Elles se nourrissent par leurs longs becs dans le sol meuble ou dans les excréments d'animaux pour trouver des insectes. C'est un prédateur naturel de la chenille processionnaire du pin.

3. HABITAT

Habituellement, elle niche dans les trous des vieux arbres, des cavités de construction, des crevasses entre les pierres... Comme pour son cousin, le martin-pêcheur, le nid a tendance à contenir de grandes quantités d'excréments et la très mauvaise odeur le protège contre prédateurs.

4. COMPORTEMENT

La huppe est typique de l'Europe, de l'Asie et de l'Afrique à l'exception de Madagascar, où une espèce qui lui est propre, Upupa marginata (considérée par certains auteurs comme une sous-espèce de la huppe). C'est une espèce migratrice des parties septentrionales de leur aire de répartition ou partiellement migratrice. Les populations d'Europe centrale et orientale de Sibérie migrent en Asie du Sud. Elles habitent les régions sèches, on les trouve dans les terres boisées, les zones de vergers, de vignobles et de champs plantés d'arbres.

6. ENNEMIS Elle n’a pas d’ ennemis parce qu’ elle a une odeur très mauvaise, donc elle n’a pas de prédateurs.

MERLE NOIR: Turdus merula

Rocío Sainz Carrera y Covadonga Ruíz de la Canal Riera. Curso 2º A 44

CARACTERISTIQUES DU MERLE NOIR:

Nom scientifique : Turdus merula. Nom commun : Merle noir. Pèse : 75-120g. Longueur : 25cm.

Merle mâle Hauteur : 21cm. Envergure : 37cm. Habitat : forêts de feuillus et de conifères, les roseaux, les jardins, les haies,… Distribution : Europe, Afrique du Nord et en Asie. Alimentation : Omnivore Reproduction : 3 à 5 œufs. 13 jours d´incubation.

IDENTIFICACIÓN:

Le merle noir adulte mâle a le plumage entièrement noir de jais, avec le cercle oculaire et le bec jaune orangé contrastant avec la couleur noir . Les yeux, les pattes et les doigts sont noirs. La femelle est plus brune que le mâle, avec la gorge et la poitrine brun clair. Elle a souvent le bec de deux couleurs (noirâtre et jaune pâle), et un cercle oculaire brun clair. Les yeux, les pattes et les doigts sont brun foncé. Le juvénile a le plumage brun, tacheté de blanc chamoisé sur les parties inférieures.

Merle femelle

CHANT: Le cri du merle noir comprend un bas "chuck-chuck-chuck", accéléré en un bavardage hystérique quand il est en alerte. Le cri en vol est ténu et tremblotant. Souvent entendu au crépuscule, le continuel "pink-pink-pink" est aussi un cri d'alarme et le cri émis avant la nuit. Le chant, lancé d'un perchoir exposé, est une belle série de notes mélodieuses et flûtées, des notes claires et sonores formant des phrases, avant de se terminer par une pause et de reprendre.

HÁBITAT:

Le merle noir vit dans toutes sortes de forêts et de zones boisées avec des sous-bois, aux lisières des forêts, dans les zones arbustives, les cultures, les haies, les parcs et les jardins, et aussi dans les zones urbaines.

COMPORTEMENTS: Le merle noir est surtout un oiseau qui se nourrit au sol, bougeant en effectuant des séries de courts sauts en courant. Pour extraire un ver du sol, il sautille rapidement sur place et le capture avec le bec, le tirant lentement de la terre. Il retourne aussi les feuilles mortes pour exposer les insectes cachés en dessous. Quand il se pose sur un point à découvert, ses ailes sont abaissées et sa queue redressée. Il aime les bains de soleil, et pour cela, il adopte une

posture avec les plumes gonflées sur le corps tout entier, la queue et les ailes déployées, la crête hérissée et le bec ouvert, et aplati sur le sol. Pendant la saison de reproduction, des combats territoriaux violents sont rares, mais occasionnellement, deux mâles peuvent se battre, face à face, criant, juste au-dessus du sol, avec les doigts et les griffes tendus vers l'autre.

VOL

Le merle noir vole bas sur le sol et parcourt de courtes distances. Il peut aussi avoir un vol rapide avec de rapides battements d'ailes.

NIDIFICATION:

Le merle noir niche dans les haies, les bosquets, les buissons ou les arbustes feuillus. Les couples se forment au début de l'hiver et les premiers nids apparaissent à la fin des périodes de froid. La femelle construit le nid, et le mâle apporte des matériaux. Le nid est une coupe ouverte faite avec des herbes, brindilles, boue, mousse et radicelles. Il est tapissé d'herbes plus fines. La femelle dépose 3 à 6 oeufs bleu-vert, tachetés de brun-roux. L'incubation dure environ deux semaines, assurée par la femelle. Le mâle peut la remplacer pendant un court moment quand elle quitte le nid. Les poussins sont nidicoles et nourris par les deux parents, avec une nourriture variée et riche. Les jeunes quittent le nid au bout de 12 à 13 jours après la naissance. Les parents les nourrissent encore pendant trois semaines, et ils sont indépendants au bout d'un mois.

LE MERLE NOIR Turdus merula

Fait par Juan Toro Paricio et Miguel Martin Granado

-IDENTIFICATION: Le merle noir adulte mâle a le plumage entièrement noir de jais, avec le cercle oculaire et le bec jaune orangé contrastant avec la couleur noir uni. Les yeux, les pattes et les doigts sont noirs.

-VOL: Le merle noir vole bas sur le sol et parcourt de courtes distances. Il peut aussi avoir un vol rapide avec de rapides battements d´ailes.

-NIDIFICATION : La femelle construit le nid, et le mâle apporte des matériaux. Le nid est une coupe ouverte faite avec des herbes, brindilles, boue, mousse et radicelles. Il est tapissé d'herbes plus fines. La femelle pond 3 à 6 œufs.

-HABITAT : Le merle noir vit dans toutes sortes de forêts et de zones boisées avec des sous-bois, aux lisières des forêts, dans les zones arbustives, les cultures, les haies, les parcs et les jardins, et aussi dans les zones urbaines.

-COMPORTEMENTS: Le merle noir est surtout un oiseau qui se nourrit au sol, bougeant en effectuant des séries de courts sauts en courant. Pour extraire un ver du sol, il sautille rapidement sur place et la capture avec le bec, le tirant lentement de la terre. Il retourne aussi les feuilles mortes pour exposer les insectes cachés en dessous.

-CHANT: Le cri du merle noir comprend un bas "chuckchuck-chuck", accéléré en un bavardage hystérique quand il est en alerte. Le cri en vol est ténu et tremblotant. Le chant, lancé d'un perchoir exposé, est une belle série de notes mélodieuses et flûtées, des notes claires et sonores formant des phrases, avant de se terminer par une pause et de reprendre.

LA MOUETTE RIEUSE (Chroicocephalus ridibundus)

Fait par Gonzalo de la Carrera

Description physique La mouette rieuse est un élégant oiseau aquatique et les deux sexes sont identiques. L'adulte en plumage nuptial a le dos et le dessus des ailes gris clair. Les primaires externes sont blanches avec les extrémités noires. Le bord d'attaque est d'un blanc pur, mais il devient noir vers les primaires les plus externes. Le dessous des primaires est sombre. La mouette rieuse a un capuchon brun-chocolat qui s'étend jusqu'à l'arrière de la partie auriculaire, et des croissants blancs autour de l'œil. Les parties inférieures sont blanches, parfois teintées de rose sur la poitrine au printemps. La queue est blanche. Le bec, les pattes et les doigts sont rouge noirâtre. Les yeux sont foncés.

Habitat : La mouette rieuse se reproduit aux lisières des marais, des étangs et des lacs, et dans les clairières dans les régions de forêt boréale. Elle hiverne dans des habitats côtiers variés, depuis les eaux côtières jusqu'aux ports, les marais salants et les estuaires. On peut

trouver en ville,

dans les parcs urbains avec de l'eau.

Comportements : La mouette rieuse est très grégaire en dehors de la période de reproduction. Elle se nourrit et dort en grands groupes. Cet oiseau est un opportuniste qui "nettoie" les villes et les plages, ou qui se nourrit dans les champs labourés. En effet, les groupes suivent la charrue et capturent des vers et d'autres invertébrés. Elle se nourrit aussi en marchant, en nageant, et en plongeant pour saisir des poissons en suivant des bateaux de pêche. Elle vole aussi au-dessus des flots et picore des insectes à la surface. La mouette rieuse est monogame et fidèle au site du nid où elle revient chaque année. La parade nuptiale est à son point culminant quand le mâle régurgite de la nourriture à la femelle. L’accouplement a lieu juste après.

Alimentation : Elle est omnivore. Principalement elle se nourrit d'animaux, insectes et vers de terre, mais également de végétaux et de déchets ménagers ou industriels. Elle joue ainsi le rôle d'éboueur mais peut également subtiliser les proies d'autres oiseaux. Les méthodes que la Mouette rieuse emploie pour trouver sa nourriture et la nature de celle-ci varient considérablement selon la région, la saison, les proies disponibles mais aussi les préférences individuelles. Ainsi, pour capturer des lombrics, elle frappe le sol alternativement de ses pattes palmées en restant sur place, les vibrations provoquent l'émersion de ses proies. Cet oiseau est capable de s'adapter très rapidement à de nouvelles conditions.

Vol : La mouette rieuse effectue un vol rapide et actif. Elle peut planer et glisser, et même capturer des insectes en vol.

Protection / Menaces :

Les

populations

rieuses

s'étendent

mouettes autour

monde, colonisant petit à petit d'autres

pays,

depuis

les

latitudes moyennes en Europe et en

Asie,

subarctiques.

jusqu'aux

zones

ROUGE-GORGE Erithacus rubecula

Fait par Lucía Rodríguez Gómez y Sonia Magnan Pando

FICHE PRINCIPALE  Ordre: Passériformes  Famille : Muscicapidés  Genre : Erithacus  Espèce : rubecula  Sous-espèces: 8 [+]  Taille: 14cm  Espérance de vie : 18 ans  Poids : environ 19,5 grammes  Envergure: 20 à 22

DESCRIPTION

Le Rouge-gorge Familier est reconnaissable avec sa poitrine et sa face rouge-orangée, contrastant avec les parties inférieures blanches. Sa longueur est d’environ 14 cm, son envergure est d’environ 2022 cm, et son poids est d’environ 19,5 grammes. Le mâle et femelle sont identiques. Les parties supérieures sont brunes froncées, ainsi que les ailes et la queue. Le bec conique est brun avec la base claire. Les yeux noirs sont également caractéristiques. Les pattes sont fines et les doigts sont brun clair. Le jeune rouge-gorge a les parties inférieures densément tachetées de brun. Jusqu’ à sa première mue, il n’aura pas la tache rouge de l’adulte. L’identification des jeunes peut être difficile, car il leur manque la tache rouge ; ils présentent un plumage brun tacheté et on peut le confondre avec un jeune d’un membre de la même famille, le rossignol philomèle.

CHANT Son chant est une série de gazouillis ténus, doux et clairs, et de courts trilles, avec des arrêts brusques. Il chante surtout pour attirer la femelle et marquer son territoire. Pendant l'automne, son chant est plus doux et plus mélancolique. Il a pour cri un sec “tic” répété et lancé en séries courtes et un petit cri ténu et aigu “siiih” quand il est en alerte. Il chante toute l’année, excepté à la fin de l’année, quand il mue. On peut écouter le chant du rouge-gorge quand il est content dans des espaces verts, c'est-à dire dans des jardins, des forêts…

HABITAT Le rouge-gorge fréquente les terrains boisés, le bocage, les taillis, les forêts, les parcs et les jardins aussi bien dans les régions les plus isolées que dans les villes. La femelle bouge sur de courtes distances après la saison de reproduction, jusqu'à un territoire hivernal proche où elle pourra se nourrir. Le mâle garde le même territoire toute l'année.

COMPORTEMENTS Quand il est sur le sol, il prend une posture dressée. Il agite ses ailes et sa queue en permanence. Il vole d'un perchoir bas à un autre en voletant. Quand il est en alerte, il agite et dresse sa queue. On le voit souvent près des habitations. Il entre parfois dans les maisons. Ce sont des oiseaux agressifs, et ils se battent entre mâles d'une façon haineuse, et ces combats peuvent voir la mort de l'un des deux adversaires. Ils sont hautement territoriaux, exposant leur poitrine orange vers tout intrus. Les combats débutent par des coups à l'intrus, donnés avec les pattes et les ailes, ou en délogeant l'oiseau de son perchoir. Ensuite, les deux opposants commencent à rouler sur le sol, et à voltiger l'un face à l'autre en donnant des coups de griffes. Chaque oiseau essaie de clouer son rival au sol. Les combats peuvent durer une minute, une heure ou bien plus.

VOL Le rouge-gorge vole bas et voltige sous le couvert végétal.

RÉGIME: Le rouge-gorge familier se nourrit essentiellement d’insectes et de petits invertébrés, mais aussi de petites graines, de fruits et de baies. Il peut fréquenter les mangeoires en hiver.

NIDIFICATION La femelle construit le nid, en le cachant dans la végétation dense. C'est une structure en forme de dôme, faite avec des feuilles, de la mousse et des plumes, et tapissée de radicelles et de poils. Le nid peut être situé dans n'importe quel endroit où il peut s'installer. La femelle dépose 5 à 7 œufs blancs avec des taches rouges. L'incubation dure de 11 à 14 jours, assurée par la femelle qui est nourrie trois fois par heure par le mâle. Les poussins sont nidicoles, nourris et protégés par les parents. Ils quittent le nid au bout de 12 à 15 jours après la naissance, et deviennent indépendants à l'âge de trois semaines. Cette espèce produit deux à trois couvées par an.

LE FAUCON Pร LERIN (Falco peregrinus)

Gonzalo Zamora Caballero. IES Fernando de Herrera. 2ยบA

DESCRIPTION PHYSIQUE Le faucon pèlerin, classé dans l'ordre falconiforme, dans la famille falconidés, dans l'espèce falco et dans le genre peregrinus, est une volaillerapace réputée pour être l'oiseau le plus rapide en piqué et il peut vivre jusqu’à 10 ans. Sa taille est moyenne (entre 34 et 49 centimètres) et il a une envergure de 95 à 115 centimètres et il pèse entre 750 et 1300 grammes (femelle) ou entre 500 et 750 grammes (mâle). Description du corps: Ce faucon a une tête ronde qui est plus petite chez la femelle que chez le mâle. Elle est noire chez l'adulte et brun plus ou moins sombre ou roussâtre chez les jeunes de moins d’un an. Son dos est gris foncé (marron chez les jeunes , le ventre est crème avec des dessins noirs, les joues sont blanches, avec une sorte de tache noire, les pattes sont jaunes, chez les jeunes elles sont bleues à jaune verdâtre, le bec est noirbleuté (jaune chez les adultes), courbe, court et pourvu d'une dentition à la mandibule supérieure qui permet aux faucons de tuer plus facilement leur proie, leurs yeux sont noirs (bruns chez les plus jeunes) aux contours jaunes, les narines sont dotées de sortes de déflecteurs, qui lui permettent de respirer pendant ses piqués, la moustache est particulièrement large chez le pèlerin, le mâle le plus souvent la gorge claire alors que celle de la femelle est généralement parsemée de grosses taches noires

HABITAT ET DISTRIBUTION On trouve le faucon pèlerin partout dans le monde : on le trouve en Europe, en Amérique du Sud, en Amérique du Nord, en Afrique, en Océanie et en Asie. C'est un faucon cosmopolite. On peut le trouver dans toutes les parties du monde, exceptées les régions très chaudes ou très froides (déserts secs et froids de l'arctique, secs et chauds du Sahara, Gobie et Australie Centrale). Dans les régions très chaudes est remplacé par les faucons "du désert", les hierofalcos (gerfaut, sacre, lanier, laggar, faucon brun, faucon de prairie). Dans les forêts tropicales humides et la Nouvelle-Zélande sa niche est occupée par des espèces voisines, mieux adaptées à ces conditions climatiques particulières (faucon à poitrine orangée en Amazonie, Taita en Afrique Équatoriale,... Ce faucon habite surtout dans des zones rupestres et dans les falaises , il les utilise comme des points d'observation élevés (les faucons ont une très bonne vue) pour chasser et pour nicher. Ils se trouvent donc dans les régions où les escarpements rocheux sont nombreux et aussi dans lesquelles il y a des proies (par exemple en France, dans les falaises côtières de la Manche, ou au long de la vallée de Seine, ou vers 2 000 mètres d'altitude dans les Alpes). Quand les populations rupestres sont à saturation, le pèlerin déménage vers les constructions humaines élevées, dans grandes agglomérations ou dans les arbres, pour se reproduire. Parfois il niche au sol, en particulier dans la toundra arctique.

ALIMENTATION Le régime de ce faucon n'est pas très précis parce qu'il peut varier selon l'époque et la région où il est. Le pèlerin ne chasse pratiquement que des oiseaux capturés en vol, il chasse des insectes en vol, des chauves-souris, des rongeurs,...Mais aussi dans quelques régions il chasse de petits mammifères terrestres, par exemple des lemmings ou des campagnols. Les proies sont essentiellement des oiseaux taille moyenne et de 1 à 2 kilogrammes (mouettes, corbeaux, canards, chouettes, pigeons...). Le mâle, plus petit, se contente de proies dont la taille se trouve entre la mésange et le geai. La femelle, plus corpulente, capture des proies dont la taille varie de celle du merle à celle du pigeon ramier. La capture de canards, d'oies et de hérons, est exceptionnelle. Aussi il y a une autre proie exceptionnelle : les oiseaux nordiques (les faucons les chassent sur leur parcours migratoire).

COMPORTEMENTS Le faucon pèlerin est très connu pour ses capacités de vol. En période nuptiale, les deux « amoureux » font des jeux aériens : poursuites, piqués vertigineux, loopings,... La femelle plus lourde atteint des vitesses plus élevées, bien que le mâle, plus petit, donne l'impression d'être plus rapide. Quand le faucon est en train de chasser à la suite d'un vol plané ou d'un vol battu, la première chose qu'il fait est de poursuivre sa proie (pendant plusieurs kilomètres) et quand il peut l'attraper il referme ses ailes pour l'attaque final avec son piqué réalisé selon des angles compris entre 30 et 40-50º sous l'horizontale, quand il l'attaque, il descend à plus de 150 voire 250 km/h. Il y a des fois très rares dans lequel il descend plus de un kilomètre et le piqué verticaux dépasse les 350km/h (par exemple un faucon lâché depuis un avion). A la fin du piqué, la trajectoire est plus ou moins horizontale pour que la proie soit abordée par derrière dans l'angle mort de la queue. Quand la proie ne remarque pas l'arrivée du faucon, elle peut être liée (c'est à dire elle est prise directement dans les serres du faucon), buffetée (c'est à dire elle est frappée au passage par les serres tendues en avant) et non pas avec le bréchet (c'est à dire le faucon retourne vers le ciel et pique de nouveau pour capturer la proie en train de tomber). En tous cas dans les derniers mètres, le faucon se redresse presque perpendiculairement à la trajectoire avec ses serres tendues en avant au niveau du bec , mais si la proie est buffetée, elle est tuée voire disloquée par le choc et si elle est liée, le contact reste assez violent pour que l'oiseau capturé soit tué ou étourdi sous le choc. Finalement dans tous les cas, après la capture, la proie est mordue au cou pour être tuée. Après si elle est petite elle peut être mangée par le faucon en vol, sinon il la transporte jusqu'à la falaise pour la plumer et la manger. Quand la proie n'est pas totalement mangée les restes 70

sont cachés derrière quelque chose, comme une touffe de végétation, dans la falaise. Le numéro d'attaques varie considérablement selon le lieu et l'époque. Les plus fortes attaques réussissent à tuer entre 5 et 10 proies, quelque fois il y a des attaques au-dessus de l'eau où les proies ne peuvent pas s’échapper. Mais généralement, le nombre est de 15 attaques. Les couples sont très attachés à leur territoire, mais les mâles sont les "propriétaires" du site et ils sont ceux qui le défendent contre les intrus, mail il faut dire qu’au contraire des femelles qui sont moins attachées au site, et avec leur forte corpulence, ce sont surtout elles qui défendent le site contre les prédateurs plus puissants. Quand les deux faucons sont présents ils participent tous deux aux attaques (tout ces attaques défensives sont généralement accompagnées de cris d'alarme).

VOL Le faucon pèlerin est un faucon très rapide, le plus rapide du monde en piqué, le battement de ses ailes est de 5 à 6 par seconde (mais quand il s'agit d'un vol de déplacement ordinaire il est plus lente et l'amplitude des battements est plus faible, en plus ce vol est entrecoupé de courts planés). Au contraire quand il s'agit d'un vol d'attaque, les battements sont très rapides et de grande amplitude. Ils sont accélérés jusqu'au moment où le faucon replie ses ailes pour le piqué final. En vol plané, si le vent est assez portant, le faucon « se ferme », c'est à dire les ailes sont coudées vers l'arrière et la queue pratiquement fermée. En revanche si le vent est moins important, 71

la queue est totalement déployée en éventail et les ailes pratiquement droites à l'horizontale du dos.

CHANT Le faucon pèlerin réclame. Jusqu’à la période de nidification, le pèlerin est habituellement silencieux, mais entre février et la fin du mois de juin (période de reproduction) et plus particulièrement lors des parades (entre février et mars), il est très démonstratif et bruyant. Pourtant le chant peut être constitué par ses cris longs et traînants qu'émettent le mâle et la femelle dans le site de reproduction. En vol ou posés sur l'aire les faucons produisent de nombreux sons brefs et claquants qui indiquent un haut niveau d'excitation (normalement à cause de l'approche d'un congénère). Pour finir il faut dire que si le faucon, durant un période de reproduction, est dérangé ou se sent menacé, il s'alarme et il cri quelque chose comme ça:"kré, kré , kré...".

PROTECTION ET MÉNACES Le faucon pèlerin est l’une des préoccupations mineures au niveau du danger d'extinction. Dans les années soixante, l'usage massif de pesticides organochlorés en l'agriculture (par exemple: DDT, Heptachlore, Lindane, etc... ) a beaucoup diminué l'espèce dans la plupart des régions de la planète. En France, le pèlerin vivait seulement dans les régions montagneuses, les moins touchées par la pollution chimique (Jura, Alpes, sud Massif Central, Pyrénées, Corse). Aujourd'hui, la plus grande menace est l'invasion des lieux de nidification par des activités touristiques à caractère sportif (comme l'escalade, le vol libre...). Autrefois inaccessibles, les sites les plus remarquables, ceux qui précisément ont permis à l'espèce d'échapper à l'éradication, deviennent le terrain de jeu de citadins en mal de nature ou de sensations fortes. Une autre cause est l'expansion d'un oiseau appelé grand- duc, qui est leur prédateur : il y a beaucoup des faucons que abandonnent leur site pour lui échapper. Si les pèlerins disposent des sites refuges, ils peuvent éviter cette situation. Malheureusement ces lieux sont occupés par les humains. Aussi il y a deux menaces très importantes: la chasse et la braconnage.

NIDIFICATION Le cantonnement des couples débute avec les premiers beaux jours de février et finit début mars (en France). Les accouplement s commencent environ 2 à 3 semaines avant la ponte. Les faucons ne construisent pas de nid ils pondent à même le sol sur une rive, dans un trou, une niche, ou un ancien nid de grands corbeaux ou d'un autre rapace. Un faucon gratte le substrat sableux ou terreux qui recouvre le sol d'une falaise et la femelle choisit le lieu pour pondre. La femelle peut avoir de 3 à 4 œufs, rarement 2 ou 5 et 6 œufs (on connaît seulement deux cas). Ces œufs sont de couleur marron rougeâtre et ils sont pondus toutes les 48 à 72 heures. Les faucons ont une capacité spéciale si la ponte est détruite dans les premiers jours de l'incubation, une ponte de remplacement peut débuter 15 jours plus tard. Dans les quelques jours qui précèdent la ponte, le ventre de la femelle est gonflé et elle ne vole pas, c'est le mâle qui s'occupe de la nourrir. L'incubation dure 30 jours : la femelle l'assure 2/3 du temps et le mâle 1/3. Elle débute à la ponte de l'avant dernier œuf et les poussins éclosent pratiquement tous le 74

même jour à 24 heures près. Lors de la première semaine il n'y a pas de différence de taille entre mâles et femelles. À l'éclosion, les poussins sont recouverts d'un premier duvet blanc et très fin mais à partir du 15éme jour il apparaîtra une deuxième plus dense et épais. Si les conditions météorologiques sont bonnes, la femelle ne quitte pas ses jeunes durant la première semaine et elle reste sur eux pour les garder au chaud (chaque jour plus éloigné). Le mâle s'occupe de chasser, apporter les proies et, si la femelle le laisse faire, il distribue la nourriture. Au 20ème jour les jeunes se couvrent du deuxième duvet, qui leur permet de résister par eux même aux faibles températures. La femelle les laisse alors de plus en plus souvent seuls tout en restant à proximité pour les protéger le cas échéant et le mâle continue à chasser des proies. Il y a des fois (par exemple quand le mâle est un mauvais chasseur) où la femelle quitte le site et elle va chasser, et comme la nichée est laissée sans protection d'autres prédateurs (comme le grand corbeau) apparaissent. Il y a des fois où une femelle se fait accepter par le couple des parents et participe à l'incubation et au nourrissage des jeunes.