#01 mode musique culture
NOV DEC 2010
#01
NOV DEC 2010
Magazine Club, 84 rue de Trévise - Lille
WWW. MAGAZINE CLUB.FR WWW.FACEBOOK/ MAGAZINE CLUB.COM WWW.TWITER.COM MAGAZINE_CLUB
The Future Is Now !
Directeur de la publication : Péo Watson peo.watson@magazineclub.fr
Lille, carrefour européen, à deux pas de Londres, Paris, Bruxelles, Amsterdam ou encore Berlin ne connaît étrangement pas de club d’envergure à ce jour passant par une infrastructure digne des plus grandes capitales du clubbing et agrémentée d’une direction artistique audacieuse.
Rédacteur en chef : Félix Antoine felix.antoine@magazineclub.fr Rédacteurs : Interviews : Félix Antoine Musique : Thibaut Compagnion, Olivier Pernot, Charly Lazer, Frédéric Viaud, Félix Antoine Mode : Audrey Schwartz, Myriam Scharfman, Frédéric Bourre Hi-tech : Thiebauld Genet Design : Filipe Da Silva Culture : Olivier Pernot Psycho Notes : Charly Lazer Direction artistique: Aymeric Dupas mr-ik@magazineclub.fr Partenaires :
Avec le Magazine Club, cette période est révolue. Le Magazine Club propose d'importer dans la Métropole lilloise l'esprit des plus prestigieux clubs internationaux. Un lieu où l’atmosphère, les gens et la musique sont indissociables. Enfin, fini la communication banale, Magazine Club, se dote d’un vrai magazine papier bimestriel résolument chic aux tendances accessibles : interviews, musique, mode, design mais aussi photographie ou encore culture le magazine du Magazine se veut le must-have, le petit plus de vos journées qui se distingue par une élaboration pointue et dans l’air du temps. L’équipe du Magazine Club
#01
NOV DEC 2010
Magazine Club, 84 rue de Trévise - Lille
WWW. MAGAZINE CLUB.FR WWW.FACEBOOK/ MAGAZINE CLUB.COM WWW.TWITER.COM MAGAZINE_CLUB
The Future Is Now !
Directeur de la publication : Péo Watson peo.watson@magazineclub.fr
Lille, carrefour européen, à deux pas de Londres, Paris, Bruxelles, Amsterdam ou encore Berlin ne connaît étrangement pas de club d’envergure à ce jour passant par une infrastructure digne des plus grandes capitales du clubbing et agrémentée d’une direction artistique audacieuse.
Rédacteur en chef : Félix Antoine felix.antoine@magazineclub.fr Rédacteurs : Interviews : Félix Antoine Musique : Thibaut Compagnion, Olivier Pernot, Charly Lazer, Frédéric Viaud, Félix Antoine Mode : Audrey Schwartz, Myriam Scharfman, Frédéric Bourre Hi-tech : Thiebauld Genet Design : Filipe Da Silva Culture : Olivier Pernot Psycho Notes : Charly Lazer Direction artistique: Aymeric Dupas mr-ik@magazineclub.fr Partenaires :
Avec le Magazine Club, cette période est révolue. Le Magazine Club propose d'importer dans la Métropole lilloise l'esprit des plus prestigieux clubs internationaux. Un lieu où l’atmosphère, les gens et la musique sont indissociables. Enfin, fini la communication banale, Magazine Club, se dote d’un vrai magazine papier bimestriel résolument chic aux tendances accessibles : interviews, musique, mode, design mais aussi photographie ou encore culture le magazine du Magazine se veut le must-have, le petit plus de vos journées qui se distingue par une élaboration pointue et dans l’air du temps. L’équipe du Magazine Club
INTER VIEW
Qu’est-ce qui t’a inspiré pour le club ? Tout d’abord c’est le lieu : c’est un club haut-de-gamme et exclusif dans la région avec un très gros potentiel. Il y a plusieurs ambiances avec trois bars différents et j’ai adapté les boissons pour chaque zone : le client au bar VIP n’aura pas les mêmes attentes qu’au bar à cocktails. L’objectif était donc de différencier les trois zones pour que chacun puisse prendre du plaisir. J’ai créé des cocktails uniques pour le Magazine Club. C’est très rare qu’un club possède un bar à cocktails. Tu l’as beaucoup à l’étranger mais très peu en France et encore moins dans le Nord. Il y a absolument tout pour que ça marche.
INTE RVIE W
VICTOR DELPIERRE
PAR FELIX ANTOINE
Le shaker de vos nuits !
Spécialiste des cocktails, 1er Français au concours "Best Mojito Paris 2010", Victor participe au projet du Magazine Club pour la mise en place des trois bars et la formation de nos Bartenders. Originaire du Nord, Victor a été Champion de France en 2007 ce qui lui a ouvert les portes du Martinez à Cannes avant de découvrir les nuits Monégasques... A Lille pendant deux ans dans la célèbre institution Méert, Victor est aujourd'hui Chef barman à Paris en semaine et sera présent au Magazine Club pour les privatisations et soirées spéciales...
Quand as-tu débuté dans la profession ? J’ai fait différentes formations au Lycée Hôtelier du Touquet et j’ai participé aux Olympiades des métiers qui sont les jeux Olympiques des métiers. J’ai travaillé au Martinez à Cannes, à l’Hostellerie Jérôme à Monaco et dernièrement chez Meert ici à Lille pendant deux ans. Je suis aujourd’hui à Paris à l’Hôtel Edouard VII avenue de l’Opéra depuis octobre. C’est donc quelque chose de nouveau, pour toi, de "composer" pour la nuit ? Oui complètement. J’ai mis en place pour le Magazine Club quelque chose de nouveau avec l’esprit festif des grands clubs que j’ai pu découvrir lors de mes voyages en l’adaptant évidemment à la clientèle du Magazine Club.
Qu’as-tu prévu pour le bar à cocktail ? J’ai prévu surtout des "long drinks". C’est important en club. J’ai travaillé essentiellement sur trois axes : le premier est le bar à shooters : vodka caramel, absinthe, téquila paf… des choses simples que les gens aiment. Ensuite il y a les cocktails au verre : on trouvera une carte de cocktails classiques avec également quelques créations. Enfin, le dernier axe est spécifique au bar à cocktails puisque l’on proposera des vasques à partager : il sera alors possible de prendre un cocktail pour 4, 6 ou 8 personnes. Au lieu de commander une bouteille classique, tu peux avoir un cocktail ; c’est une véritable plus value. Il y en aura donc pour tout le monde ! Tu parles de créations, doit-on s’attendre à une carte spécifique ? Oui. Il y aura évidemment des cocktails connus mais toujours avec ma personnalité, avec ma touche. Ce ne seront pas des cocktails que tu peux trouver dans les livres. L’idée était de prendre les classiques et les revisiter : par exemple un cocktail qui date de 1900, le transformer et l’adapter à notre époque et au club. La carte du Magazine Club n’est pas quelque chose que j’ai dupliqué. Ca n’a rien à voir avec ce que j’ai pu faire au Martinez ou à Monaco, chez Meert ou ce que je fais actuellement à l’Hôtel Edouard VII à Paris. Il y aura des créations exclusives comme le Royal Mag qui est une nouvelle approche de la "vodka Redbull" ou encore le Blue Night, un cocktail très frais, vif, qui vous fera voyager... Prévois-tu un cocktail du mois ? Evidemment. Je pense qu’il faut proposer des choses nouvelles sinon on finit par se lasser. Ce sera justement, là, la différence avec d’autres endroits puisque l’on trouvera toujours des choses nouvelles. Et de temps en temps avant l’ouverture du club il sera possible d’avoir des cours de cocktails pour apprendre à faire un bon mojito ou un bon cosmo à la maison.
IN T ER VIEW
JEAN NIPON
PAR FELIX ANTOINE
Dj, producteur, ex directeur artistique du Régine à Paris, membre du label Institubes, Jean Nipon est surtout connu de la scène parisienne. Réputé pour ses dj sets épiques il reste un personnage mystérieux. Interview décalée d’un des nouveaux résidents du Magazine Club
T’es un personnage touche à tout, producteur, dj ... Comment en es-tu arrivé là ? L’ennui probablement. J’ai toujours été meilleur en conversation "unidirectionnel" avec un disque qu’avec une personne. Dans mes premières fêtes de collège je fouillais toujours la discothèque du pote pour mettre tel ou tel morceau bien fort : c’était comme ça que je m’amusais. En parallèle, j’ai découvert la batterie ce qui m’a conduit à jouer dans des groupes de rock ou de hardcore. Au final maintenant j’aime consommer la musique sous toutes ses formes, la lire, l’écouter et la produire. Que représente pour toi, une résidence au sein d’un club ? C’est la récurrence que je trouve intéressante. Elle te permet de montrer aux gens qui viennent te voir soirée après soirée, de nouvelles choses, et de leur faire comprendre qu’on peut danser sur une musique qui à la première écoute semble délicate pour faire bouger les fesses. Mais qu’une fois qu’ils te connaissent, ils acceptent mieux les mixes non-linéaires.
Qu’est-ce que pour toi la "house music" ? Pour moi le terme "house music" rime avec "feel good music" : un rythme pas trop rapide, un état d’esprit qui accueille au lieu d’exclure. Ce que je vais dire est cliché mais j’aurais adoré voir la scène house à ses débuts, entendre dans un club les premiers patterns classiques de la house avec son hi-hat si particulier. Comment cette aventure a-t-elle démarré ? L’équipe du Supermarket Club m’a toujours super bien nourri à chaque fois qu’ils m’ont invité à venir jouer. Ce coup-ci Péo m’a dit : "Jean, tu mangeras encore mieux !". Alors j’ai dit "BANCO Péo !". Et puis ce qui me plaît particulièrement à Lille c’est sa scène musicale : on y trouve les Dat Politics bien sûr mais aussi les new comers comme les mecs de Club Cheval avec Myd, Sam Tiba, Canblaster ou encore Panteros. Il y a donc une scène vraiment intéressante par chez vous ce qui fait que je m’y sens bien. On te connaît pour tes sets incroyables, que nous réserves-tu ? Peut-être ne pas jouer de musique du tout, et faire un stand de merguez ou des débats sur la Communauté Européenne. Je réfléchis même à diffuser des films rares à la place de mon dj set ou encore installer un atelier de découpe de papier crépon. Je sais pas.
Connaissant ton don pour l’à- propos, je t’ai préparé une interview "vocabulaire". A chaque mot, donne moi une réponse qui t’inspire. LA TRAHISON ? C’est essayer de ne pas être un traitre, donc de jouer uniquement la musique que je sens. LE FUTUR ? Je propose un retour vers lui. L’AMOUR ? Le moteur de tout mais qui ne pousse plus que sur certains arbres dans des montagnes éloignées et à des hauteurs impossibles. LES FILLES ? L’autre moteur mais celui-çi on peut le trouver même dans son lit, alors ça va. PARTY ? La France ne fait pas la fête à fond, j’espère que les lillois vont me prouver le contraire NYCTALOPE ? Plutôt "Batcave". Je n’aime pas le soleil, j’aime être enfermé et péter un plomb dans un espace confiné. DRAGUE ? J’aime voir des gens qui draguent, mais je n’aime pas draguer, c’est déjà un échec en soi. LA BRUTALITÉ ? Le plus loin de moi por favor ! LE TUNING ? Là c’est difficile car on parle carrément de patrimoine. LA VILLE DE LILLE ? Ca me fait penser à Poudlard PÉO WATSON ? La nourriture POUR FINIR, LA FRICADELLE ? Tout ce qui est friture, gras etc je prends car c’est le maximum du sexe tout ça !
INTER VIEW
Qu’est-ce qui t’a inspiré pour le club ? Tout d’abord c’est le lieu : c’est un club haut-de-gamme et exclusif dans la région avec un très gros potentiel. Il y a plusieurs ambiances avec trois bars différents et j’ai adapté les boissons pour chaque zone : le client au bar VIP n’aura pas les mêmes attentes qu’au bar à cocktails. L’objectif était donc de différencier les trois zones pour que chacun puisse prendre du plaisir. J’ai créé des cocktails uniques pour le Magazine Club. C’est très rare qu’un club possède un bar à cocktails. Tu l’as beaucoup à l’étranger mais très peu en France et encore moins dans le Nord. Il y a absolument tout pour que ça marche.
INTE RVIE W
VICTOR DELPIERRE
PAR FELIX ANTOINE
Le shaker de vos nuits !
Spécialiste des cocktails, 1er Français au concours "Best Mojito Paris 2010", Victor participe au projet du Magazine Club pour la mise en place des trois bars et la formation de nos Bartenders. Originaire du Nord, Victor a été Champion de France en 2007 ce qui lui a ouvert les portes du Martinez à Cannes avant de découvrir les nuits Monégasques... A Lille pendant deux ans dans la célèbre institution Méert, Victor est aujourd'hui Chef barman à Paris en semaine et sera présent au Magazine Club pour les privatisations et soirées spéciales...
Quand as-tu débuté dans la profession ? J’ai fait différentes formations au Lycée Hôtelier du Touquet et j’ai participé aux Olympiades des métiers qui sont les jeux Olympiques des métiers. J’ai travaillé au Martinez à Cannes, à l’Hostellerie Jérôme à Monaco et dernièrement chez Meert ici à Lille pendant deux ans. Je suis aujourd’hui à Paris à l’Hôtel Edouard VII avenue de l’Opéra depuis octobre. C’est donc quelque chose de nouveau, pour toi, de "composer" pour la nuit ? Oui complètement. J’ai mis en place pour le Magazine Club quelque chose de nouveau avec l’esprit festif des grands clubs que j’ai pu découvrir lors de mes voyages en l’adaptant évidemment à la clientèle du Magazine Club.
Qu’as-tu prévu pour le bar à cocktail ? J’ai prévu surtout des "long drinks". C’est important en club. J’ai travaillé essentiellement sur trois axes : le premier est le bar à shooters : vodka caramel, absinthe, téquila paf… des choses simples que les gens aiment. Ensuite il y a les cocktails au verre : on trouvera une carte de cocktails classiques avec également quelques créations. Enfin, le dernier axe est spécifique au bar à cocktails puisque l’on proposera des vasques à partager : il sera alors possible de prendre un cocktail pour 4, 6 ou 8 personnes. Au lieu de commander une bouteille classique, tu peux avoir un cocktail ; c’est une véritable plus value. Il y en aura donc pour tout le monde ! Tu parles de créations, doit-on s’attendre à une carte spécifique ? Oui. Il y aura évidemment des cocktails connus mais toujours avec ma personnalité, avec ma touche. Ce ne seront pas des cocktails que tu peux trouver dans les livres. L’idée était de prendre les classiques et les revisiter : par exemple un cocktail qui date de 1900, le transformer et l’adapter à notre époque et au club. La carte du Magazine Club n’est pas quelque chose que j’ai dupliqué. Ca n’a rien à voir avec ce que j’ai pu faire au Martinez ou à Monaco, chez Meert ou ce que je fais actuellement à l’Hôtel Edouard VII à Paris. Il y aura des créations exclusives comme le Royal Mag qui est une nouvelle approche de la "vodka Redbull" ou encore le Blue Night, un cocktail très frais, vif, qui vous fera voyager... Prévois-tu un cocktail du mois ? Evidemment. Je pense qu’il faut proposer des choses nouvelles sinon on finit par se lasser. Ce sera justement, là, la différence avec d’autres endroits puisque l’on trouvera toujours des choses nouvelles. Et de temps en temps avant l’ouverture du club il sera possible d’avoir des cours de cocktails pour apprendre à faire un bon mojito ou un bon cosmo à la maison.
IN T ER VIEW
JEAN NIPON
PAR FELIX ANTOINE
Dj, producteur, ex directeur artistique du Régine à Paris, membre du label Institubes, Jean Nipon est surtout connu de la scène parisienne. Réputé pour ses dj sets épiques il reste un personnage mystérieux. Interview décalée d’un des nouveaux résidents du Magazine Club
T’es un personnage touche à tout, producteur, dj ... Comment en es-tu arrivé là ? L’ennui probablement. J’ai toujours été meilleur en conversation "unidirectionnel" avec un disque qu’avec une personne. Dans mes premières fêtes de collège je fouillais toujours la discothèque du pote pour mettre tel ou tel morceau bien fort : c’était comme ça que je m’amusais. En parallèle, j’ai découvert la batterie ce qui m’a conduit à jouer dans des groupes de rock ou de hardcore. Au final maintenant j’aime consommer la musique sous toutes ses formes, la lire, l’écouter et la produire. Que représente pour toi, une résidence au sein d’un club ? C’est la récurrence que je trouve intéressante. Elle te permet de montrer aux gens qui viennent te voir soirée après soirée, de nouvelles choses, et de leur faire comprendre qu’on peut danser sur une musique qui à la première écoute semble délicate pour faire bouger les fesses. Mais qu’une fois qu’ils te connaissent, ils acceptent mieux les mixes non-linéaires.
Qu’est-ce que pour toi la "house music" ? Pour moi le terme "house music" rime avec "feel good music" : un rythme pas trop rapide, un état d’esprit qui accueille au lieu d’exclure. Ce que je vais dire est cliché mais j’aurais adoré voir la scène house à ses débuts, entendre dans un club les premiers patterns classiques de la house avec son hi-hat si particulier. Comment cette aventure a-t-elle démarré ? L’équipe du Supermarket Club m’a toujours super bien nourri à chaque fois qu’ils m’ont invité à venir jouer. Ce coup-ci Péo m’a dit : "Jean, tu mangeras encore mieux !". Alors j’ai dit "BANCO Péo !". Et puis ce qui me plaît particulièrement à Lille c’est sa scène musicale : on y trouve les Dat Politics bien sûr mais aussi les new comers comme les mecs de Club Cheval avec Myd, Sam Tiba, Canblaster ou encore Panteros. Il y a donc une scène vraiment intéressante par chez vous ce qui fait que je m’y sens bien. On te connaît pour tes sets incroyables, que nous réserves-tu ? Peut-être ne pas jouer de musique du tout, et faire un stand de merguez ou des débats sur la Communauté Européenne. Je réfléchis même à diffuser des films rares à la place de mon dj set ou encore installer un atelier de découpe de papier crépon. Je sais pas.
Connaissant ton don pour l’à- propos, je t’ai préparé une interview "vocabulaire". A chaque mot, donne moi une réponse qui t’inspire. LA TRAHISON ? C’est essayer de ne pas être un traitre, donc de jouer uniquement la musique que je sens. LE FUTUR ? Je propose un retour vers lui. L’AMOUR ? Le moteur de tout mais qui ne pousse plus que sur certains arbres dans des montagnes éloignées et à des hauteurs impossibles. LES FILLES ? L’autre moteur mais celui-çi on peut le trouver même dans son lit, alors ça va. PARTY ? La France ne fait pas la fête à fond, j’espère que les lillois vont me prouver le contraire NYCTALOPE ? Plutôt "Batcave". Je n’aime pas le soleil, j’aime être enfermé et péter un plomb dans un espace confiné. DRAGUE ? J’aime voir des gens qui draguent, mais je n’aime pas draguer, c’est déjà un échec en soi. LA BRUTALITÉ ? Le plus loin de moi por favor ! LE TUNING ? Là c’est difficile car on parle carrément de patrimoine. LA VILLE DE LILLE ? Ca me fait penser à Poudlard PÉO WATSON ? La nourriture POUR FINIR, LA FRICADELLE ? Tout ce qui est friture, gras etc je prends car c’est le maximum du sexe tout ça !
MO DE
PAR AUDREY SCHWARTZ
BACK TO 1975
LE NOUVEAU CHIC MASCULIN
PAR AUDREY SCHWARTZ
PARPAR MYRIAM AUDREY SCHARFMAN SCHWARTZ
Les vrais dandys sont de nouveau de sortie cet hiver, alors, pour compléter votre élégante silhouette parfumez vestes et foulards d'un nuage de "Baudelaire", l'une des dernières créations de la maison parfumée Byredo. Cette marque suédoise qui monte s’inspire ici d'un poème des "Fleurs du mal"... Poivre, encens, cuir, patchouli, ambre noir, c'est sûr vous ne passerez pas inaperçu
Veste Velours Mille Raies Tee shirt en mérinos Suit Pantalon chino marine Kulte Echarpe 080 Meilleur Ami THE ROOM 22 rue Masurel Lille
PAR FRED
Cet hiver la mode masculine n’a de cesse d’évoluer, d’être bouleversée par l’arrivée de nouvelles marques scandinaves mais aussi françaises. Ainsi le chic sort des sentiers battus, de l’inévitable référence : costume, chemise, cravate . Pour cet hiver on privilégiera le "Chino", la déclinaison 2010 du pantalon de travail qui remplace le traditionnel pantalon. Associé à une veste velours et un tee-shirt en mérinos on se rapprochera ici plus de l’esprit conformiste du costume. Enfin pour accentuer le look l’écharpe 080, en soie, complète l’élégance décalée de cette réinterprétation du costume.
La marque culte New Yorkaise Kiehl's vient de créer LE nettoyant corps 3 en 1. Ce gel lavant 100% biodégradable est idéal pour les aventuriers urbains car il lave cheveux, visage et corps en deux minutes top chrono. Il nous laisse donc du temps chaque matin pour savourer notre indispensable expresso. Mais au fait, qui de ces deux alliés est vraiment indispensable ? OMBRES PORTÉES 4, rue Masurel-Lille
A L’HEURE OÙ OZON SORT "POTICHES" ET OÙ AEROPLANE DÉDIE SON PREMIER ALBUM À FLEETWOOD MAC ET DAVID BOWIE, IL SEMBLE QUE LA MODE HIVER 2010/2011 SOIT UNE VRAIE DÉDICACE AUX SEVENTIES.
A peine réinterprétées, les silhouettes Chloé ou Ferragamo mettent en scène les plus belles égéries et lorsque les tendances des podiums descendent dans la rue, une multitude de créateurs nous propose les pièces cultes de l’époque version chicissime plus que baba cool. On en profite pour imiter celles qu’on admire : les lunettes mythiques de Jackie Kennedy sont rééditées chez Nina Ricci et Kiliwatch, les rois du vintage qui viennent d’ouvrir rue de la clef. Aucune excuse donc pour passer à côté de la tendance. Les couleurs se réveillent, le noir est désormais réservé au soir. Les jours sont teintés de camel, couleur phare de la saison, qui vient habiter les manteaux façon pardessus masculin chez Sue ou en caban chez Maje. On retrouve les couleurs les plus fortes chez APC avec le chemisier jaune qui n‘a rien à envier à celui de Faye Dunaway dans "Les yeux de Laura Mars". On ressort les déclinaisons de corail (en total look pantalon + chemise), le vert sapin ainsi que le flamboyant lit de vin
oublié ces dernières saisons. Le velours côtelé remplace élégamment le jean version 5 poches chez APC tandis qu’on retrouve le néo patte d’eph’ casual chez Gap ou plus sophistiqué chez Sue orné de zip vieil or. La cape fait son plus beau come back, telle une héroïne de Newton chez Maje, ou, plus sport ambiance duffle coat chez Sessun. Toutes les extravagances sont donc de mise : capeline et autres toques en fourrure (Kiliwatch), les tricots multicolores ou lamés (Isabel Marant) et on prend de la hauteur grâce aux semelles compensées en gomme (Zara, Marc Jacobs). Enfin, le soir, tribute to Monsieur Yves Saint Laurent : on se prend pour Loulou De La Falaise en enfilant combinaison en soie (bleu nuit chez Sue, gansée de lurex chez APC) ou autre blouse col lavallière (Zara) et grâce aux plateformes shoes on danse jusqu’au bout de la nuit au Magazine Club ! GAP 50 rue de béthune KILIWATCH rue de la clef
Isabel Marant chez DESERT 15 rue de la clef Lille
Pour le parfum, c'est également le grand retour du glamour ! Cette saison vous n'êtes plus une fille, vous êtes une femme, parfumezvous donc avec la sublime réédition de 1975, Night Scent Stock de la maison anglaise Penhaligon's. La giroflée odorante s'y déploie de façon nerveuse et enchanteresse. Riche d'héliotrope, de musc et de fève tonka, cette "Anthology" est d'une beauté saisissante, peu commune. PAR FRED
Côté maquillage, faites confiance au fard n°305 de chez Ellis Faas, il fera scintiller vos paupières d'une nuance kaki et bronze tel un paon entrant sur la piste. Mesdames, imprégniez vos fourrures, jouez du regard, vous êtes magnifiques ... OMBRES PORTÉES 4, rue Masurel-Lille
MO DE
PAR AUDREY SCHWARTZ
BACK TO 1975
LE NOUVEAU CHIC MASCULIN
PAR AUDREY SCHWARTZ
PARPAR MYRIAM AUDREY SCHARFMAN SCHWARTZ
Les vrais dandys sont de nouveau de sortie cet hiver, alors, pour compléter votre élégante silhouette parfumez vestes et foulards d'un nuage de "Baudelaire", l'une des dernières créations de la maison parfumée Byredo. Cette marque suédoise qui monte s’inspire ici d'un poème des "Fleurs du mal"... Poivre, encens, cuir, patchouli, ambre noir, c'est sûr vous ne passerez pas inaperçu
Veste Velours Mille Raies Tee shirt en mérinos Suit Pantalon chino marine Kulte Echarpe 080 Meilleur Ami THE ROOM 22 rue Masurel Lille
PAR FRED
Cet hiver la mode masculine n’a de cesse d’évoluer, d’être bouleversée par l’arrivée de nouvelles marques scandinaves mais aussi françaises. Ainsi le chic sort des sentiers battus, de l’inévitable référence : costume, chemise, cravate . Pour cet hiver on privilégiera le "Chino", la déclinaison 2010 du pantalon de travail qui remplace le traditionnel pantalon. Associé à une veste velours et un tee-shirt en mérinos on se rapprochera ici plus de l’esprit conformiste du costume. Enfin pour accentuer le look l’écharpe 080, en soie, complète l’élégance décalée de cette réinterprétation du costume.
La marque culte New Yorkaise Kiehl's vient de créer LE nettoyant corps 3 en 1. Ce gel lavant 100% biodégradable est idéal pour les aventuriers urbains car il lave cheveux, visage et corps en deux minutes top chrono. Il nous laisse donc du temps chaque matin pour savourer notre indispensable expresso. Mais au fait, qui de ces deux alliés est vraiment indispensable ? OMBRES PORTÉES 4, rue Masurel-Lille
A L’HEURE OÙ OZON SORT "POTICHES" ET OÙ AEROPLANE DÉDIE SON PREMIER ALBUM À FLEETWOOD MAC ET DAVID BOWIE, IL SEMBLE QUE LA MODE HIVER 2010/2011 SOIT UNE VRAIE DÉDICACE AUX SEVENTIES.
A peine réinterprétées, les silhouettes Chloé ou Ferragamo mettent en scène les plus belles égéries et lorsque les tendances des podiums descendent dans la rue, une multitude de créateurs nous propose les pièces cultes de l’époque version chicissime plus que baba cool. On en profite pour imiter celles qu’on admire : les lunettes mythiques de Jackie Kennedy sont rééditées chez Nina Ricci et Kiliwatch, les rois du vintage qui viennent d’ouvrir rue de la clef. Aucune excuse donc pour passer à côté de la tendance. Les couleurs se réveillent, le noir est désormais réservé au soir. Les jours sont teintés de camel, couleur phare de la saison, qui vient habiter les manteaux façon pardessus masculin chez Sue ou en caban chez Maje. On retrouve les couleurs les plus fortes chez APC avec le chemisier jaune qui n‘a rien à envier à celui de Faye Dunaway dans "Les yeux de Laura Mars". On ressort les déclinaisons de corail (en total look pantalon + chemise), le vert sapin ainsi que le flamboyant lit de vin
oublié ces dernières saisons. Le velours côtelé remplace élégamment le jean version 5 poches chez APC tandis qu’on retrouve le néo patte d’eph’ casual chez Gap ou plus sophistiqué chez Sue orné de zip vieil or. La cape fait son plus beau come back, telle une héroïne de Newton chez Maje, ou, plus sport ambiance duffle coat chez Sessun. Toutes les extravagances sont donc de mise : capeline et autres toques en fourrure (Kiliwatch), les tricots multicolores ou lamés (Isabel Marant) et on prend de la hauteur grâce aux semelles compensées en gomme (Zara, Marc Jacobs). Enfin, le soir, tribute to Monsieur Yves Saint Laurent : on se prend pour Loulou De La Falaise en enfilant combinaison en soie (bleu nuit chez Sue, gansée de lurex chez APC) ou autre blouse col lavallière (Zara) et grâce aux plateformes shoes on danse jusqu’au bout de la nuit au Magazine Club ! GAP 50 rue de béthune KILIWATCH rue de la clef
Isabel Marant chez DESERT 15 rue de la clef Lille
Pour le parfum, c'est également le grand retour du glamour ! Cette saison vous n'êtes plus une fille, vous êtes une femme, parfumezvous donc avec la sublime réédition de 1975, Night Scent Stock de la maison anglaise Penhaligon's. La giroflée odorante s'y déploie de façon nerveuse et enchanteresse. Riche d'héliotrope, de musc et de fève tonka, cette "Anthology" est d'une beauté saisissante, peu commune. PAR FRED
Côté maquillage, faites confiance au fard n°305 de chez Ellis Faas, il fera scintiller vos paupières d'une nuance kaki et bronze tel un paon entrant sur la piste. Mesdames, imprégniez vos fourrures, jouez du regard, vous êtes magnifiques ... OMBRES PORTÉES 4, rue Masurel-Lille
MUSI QUE
UN DISQUE SUR CANAPÉ
PAR FREDERIC VIAUD
DANS LE NOIR
DANS MA VOITURE
EN BEFORE
DETROIT GRAND PUBAHS
"Mad Circus"
(4AD / XL Recordings / Naive)
MR. OIZO & GASPARD AUGÉ
THE GLIMMERS,
(Kitsuné)
(Gomma/Module)
PAR C.L
Un film unique et sa bande-son composée par un intello hype et un hipster intellectuel, c’est qui-est-qui et à-quoi-bon-tout-savoir. Mystérieuse ; infantile ; moins cassée, futuriste, aboutie, 2007 que celle de Steak ; la musique ici présente est amour, mais l’amour n’a pas de raison, et ce film aussi dingue que drôle, à moins que ce soit l’inverse, est un hommage, pas tarantinesque donc réjouissant, à ce qui n’a pas de raison d’être. Perdu entre l’été et l’automne, la soif d’expérimentation et les feuilles mortes, je le sens, la magie des sons et des images opère. J’affirme qu’ici Gaspard Augé est le Giorgio Moroder du pauvre (mélodie et miel) et Quentin Dupieux, Terry Riley jouant au malade mental (minimalisme et art brut). L’automobile, ça tue. Je ne veux pas d’autoradio, je préfère aller au ciné.
LA PLAYLIST DE LA REDACTION - Aeroplane - Without Lies (Black Van Remix) - Michel Sardou - Afrique Adieu (Mickey Edit) - Discodeine feat. Jarvis Cocker - Synchronize
PAR F.A
Le label défricheur de talents Kitsuné est de retour avec sa dixième compilation. Pour fêter dignement cela ils n’ont pas fait les choses à moitié puisque cette dernière sort en double cd : dix fois plus de pop, d’électro, de rock et d’émotions. On notera donc le retour de Hot Chip ave Justus Köhncke, les allemands de Digitalism avec leur nouveau titre "Blitz" et la présence immanquable de Two Door Cinema Club remixé par Mustang. Mais aussi The Aikiu, Flight Facilities et en moins connus mais tout aussi talentueux Waylayers ou les new-yorkais de Guards. En somme, comme d’habitude du très bon qui font de cette compilation, LA compilation pour cet hiver.
The Aikiu - The Red Kiss Bot'Ox - Blue Steel The Shoes feat. Esser - Stay The Same The Bewitched Hands - 2 4 Get Daniel Wang - The Twirl Tame Impala - Ludicity (Pilooski Remix)
DANS MON IPOD
"Whomp That Sucker "
"The Fireworks Issue"
"Rubber OST" (Ed Banger Records)
KITSUNÉ MAISON 10
Madd avec deux "d" : folie au carré? Allusion à un autre volume homonyme parût il y a quelques années ("Mad Circus")? La pochette : au milieu d'un éléphant et de deux lions visiblement trépassés, le Grand Pubah semble avoir assouvi son instinct, le corps encore rigide et tendu, la pupille dilatée : tout ça n'est pas sérieux. C'est qu'il doit s'en passer des belles, à Detroit. "No Hoes In My Studio" et "I Didn't want to Party" ne sont absolument pas crédibles et sentent la dénégation. L'electro faussement-dark de "Autotragik"? Un exercice halluciné d'autodérision musicale, vieilles boîtes à rythmes à l'appui : pareil, on n'y croît pas. Naviguant sur les plates-bandes de Homework tout en multipliant les coups de coudes d'écolier à Kraftwerk, on n'est pas loin de mourir de rire lorsque DGP se livre à son exercice préféré : l'electro-tarte à la crême. "Zombies playing Dead" est de ce fait emblématique de l'album : un pseudo-vuvuzela narcotique se conjugue alors avec une minimal-funk où il ne se passe quasiment-rien. Tout ceci ne serait pas si sérieux si DGP ne réussissait pas à mobiliser à coup sûr le bout de nos orteils : funkadélique, technoïde et foutoir sans jamais être déjanté, "Madd Circus" est aussi contrôlé qu'un pétage de plomb sur commande. Résolument Old School, la quatrième livraison des DGP réussit ce qu'avait réalisé dans le rap Ol' Dirty Bastard du Wu-Tang : faire groover sérieusement sans se prendre au sérieux. On va vite déménager à Détroit, c'est sûr.
PAR O.P
Nos voisins de Gand, The Glimmers, est un génial duo de DJ doté d’une immense culture et d’un impeccable sens du dancefloor et de la fête. Un duo dont l’art du mix peut faire basculer un club dans l’hystérie la plus totale ! Il suffit d’écouter ses mixes ; pour la série DJ Kicks ou celle du club londonien Fabric. Ou tout simplement venir danser au Magazine Club dont ils sont DJ résidents ! The Glimmers est aussi producteur de tracks dans le parfait esprit de leurs mixes : un mélange de house discoïde, avec des synthés analogiques, des basses rebondies et mille effets acid électro. Dans ce registre, le nouvel album du duo, baptisé Whomp That Sucker, est une pure folie, furieusement dansante. Un disque idéal pour que la fête continue partout où vous l’écouterez !
Jean Nipon sortira son nouveau maxi chez Institubes fin novembre Le second EP du duo Mustang intitulé "Apocalypso" sortira chez Abracada le 12 décembre Daft Punk est de retour. Le duo a réalisé la bande originale du nouveau film "Tron". Sortie le 06 décembre.
AEROPLANE
MARK RONSON
(Pias)
(Sony Music)
"We can't fly"
THE C90's
"Record Collection"
"Shine A Light" (Relish Recordings)
PAR T.C
PAR T.C
PAR T.C
2010 fut sans conteste l’année du retour de la disco et de ses sous-genres avec comme principal chef de file de ce mouvement, Aeroplane. Auteur de nombreux remixes et de charts mix mensuels, on attendait son premier album avec impatience. Co-produit par Bertrand Burgalat célèbre producteur et compositeur français il livre un hommage à la disco-soul, l’electro pop eighties, et surtout à ses icônes emblématiques comme Moroder, Pink Floyd, Bowie ou encore l’italien Lucio Battisti. Douze titres composent l’album, parmi lesquels "Without Lies", "Supertar" "Caramellas" et surtout "We Can’t Fly", qui en constituent les éléments forts. Mais même s’il ne correspond pas totalement à nos attentes, ce premier opus est sans aucun doute un must have, ne serait-ce que pour son artwork réalisé par Chris Bolton.
Véritable touche à tout de la musique, dj, remixeur et surtout producteur des plus grands noms de la pop anglaise, Mark Ronson vient de nous livrer son troisième album. Après "Versions" qui lui a valu un brit-award, il revient en tant que producteur de ses propres compositions. On remarque que "Record Collection" est le fruit de nombreuses collaborations. On y croise Q-Tip, MNDR, Boy George, Ghostface Killah ou encore Jonathan Pierce pour ne citer qu’eux. Tous les titres présents sur ce troisième opus nous prouvent encore une fois l’étendue de son talent : de "Bang Bang Bang" à "The Bike Song" en passant par "Somebody To Love Me" et "Lose It" l’ensemble est brillant et Ronson arrive parfaitement à maitriser les influences venues d’horizons différents. Ça sent bon la pop, les rythmes hip-hop et les synthés kitchs.
Encore méconnus en France, les deux Londoniens de The C90’s n’en sont pourtant pas à leur premier fait d’armes. Après un premier single "10 :11" supporté par les plus grands djs et producteurs mondiaux, dont Erol Alkan et Jacques Renault ils reviennent avec un EP intitulé "Shine a Light" signé sur le prestigieux label Relish. D’entrée, les voix vocodées, la ligne de basse sexy et les notes de synthés omniprésentes font de ce titre un véritable hit conçu pour le club. Parmi les quatre remixes que contient ce maxi, on remarquera ceux de Midnight Savari et Bxcentric pour les versions club et celui de Flight Facilities dans une version plus orientée synth-pop nineties. Encensé par Brodinski, Pilooski ou encore Villa, "Shine a Light" constitue assurément un des hit de cette rentrée.
MUSI QUE
UN DISQUE SUR CANAPÉ
PAR FREDERIC VIAUD
DANS LE NOIR
DANS MA VOITURE
EN BEFORE
DETROIT GRAND PUBAHS
"Mad Circus"
(4AD / XL Recordings / Naive)
MR. OIZO & GASPARD AUGÉ
THE GLIMMERS,
(Kitsuné)
(Gomma/Module)
PAR C.L
Un film unique et sa bande-son composée par un intello hype et un hipster intellectuel, c’est qui-est-qui et à-quoi-bon-tout-savoir. Mystérieuse ; infantile ; moins cassée, futuriste, aboutie, 2007 que celle de Steak ; la musique ici présente est amour, mais l’amour n’a pas de raison, et ce film aussi dingue que drôle, à moins que ce soit l’inverse, est un hommage, pas tarantinesque donc réjouissant, à ce qui n’a pas de raison d’être. Perdu entre l’été et l’automne, la soif d’expérimentation et les feuilles mortes, je le sens, la magie des sons et des images opère. J’affirme qu’ici Gaspard Augé est le Giorgio Moroder du pauvre (mélodie et miel) et Quentin Dupieux, Terry Riley jouant au malade mental (minimalisme et art brut). L’automobile, ça tue. Je ne veux pas d’autoradio, je préfère aller au ciné.
LA PLAYLIST DE LA REDACTION - Aeroplane - Without Lies (Black Van Remix) - Michel Sardou - Afrique Adieu (Mickey Edit) - Discodeine feat. Jarvis Cocker - Synchronize
PAR F.A
Le label défricheur de talents Kitsuné est de retour avec sa dixième compilation. Pour fêter dignement cela ils n’ont pas fait les choses à moitié puisque cette dernière sort en double cd : dix fois plus de pop, d’électro, de rock et d’émotions. On notera donc le retour de Hot Chip ave Justus Köhncke, les allemands de Digitalism avec leur nouveau titre "Blitz" et la présence immanquable de Two Door Cinema Club remixé par Mustang. Mais aussi The Aikiu, Flight Facilities et en moins connus mais tout aussi talentueux Waylayers ou les new-yorkais de Guards. En somme, comme d’habitude du très bon qui font de cette compilation, LA compilation pour cet hiver.
The Aikiu - The Red Kiss Bot'Ox - Blue Steel The Shoes feat. Esser - Stay The Same The Bewitched Hands - 2 4 Get Daniel Wang - The Twirl Tame Impala - Ludicity (Pilooski Remix)
DANS MON IPOD
"Whomp That Sucker "
"The Fireworks Issue"
"Rubber OST" (Ed Banger Records)
KITSUNÉ MAISON 10
Madd avec deux "d" : folie au carré? Allusion à un autre volume homonyme parût il y a quelques années ("Mad Circus")? La pochette : au milieu d'un éléphant et de deux lions visiblement trépassés, le Grand Pubah semble avoir assouvi son instinct, le corps encore rigide et tendu, la pupille dilatée : tout ça n'est pas sérieux. C'est qu'il doit s'en passer des belles, à Detroit. "No Hoes In My Studio" et "I Didn't want to Party" ne sont absolument pas crédibles et sentent la dénégation. L'electro faussement-dark de "Autotragik"? Un exercice halluciné d'autodérision musicale, vieilles boîtes à rythmes à l'appui : pareil, on n'y croît pas. Naviguant sur les plates-bandes de Homework tout en multipliant les coups de coudes d'écolier à Kraftwerk, on n'est pas loin de mourir de rire lorsque DGP se livre à son exercice préféré : l'electro-tarte à la crême. "Zombies playing Dead" est de ce fait emblématique de l'album : un pseudo-vuvuzela narcotique se conjugue alors avec une minimal-funk où il ne se passe quasiment-rien. Tout ceci ne serait pas si sérieux si DGP ne réussissait pas à mobiliser à coup sûr le bout de nos orteils : funkadélique, technoïde et foutoir sans jamais être déjanté, "Madd Circus" est aussi contrôlé qu'un pétage de plomb sur commande. Résolument Old School, la quatrième livraison des DGP réussit ce qu'avait réalisé dans le rap Ol' Dirty Bastard du Wu-Tang : faire groover sérieusement sans se prendre au sérieux. On va vite déménager à Détroit, c'est sûr.
PAR O.P
Nos voisins de Gand, The Glimmers, est un génial duo de DJ doté d’une immense culture et d’un impeccable sens du dancefloor et de la fête. Un duo dont l’art du mix peut faire basculer un club dans l’hystérie la plus totale ! Il suffit d’écouter ses mixes ; pour la série DJ Kicks ou celle du club londonien Fabric. Ou tout simplement venir danser au Magazine Club dont ils sont DJ résidents ! The Glimmers est aussi producteur de tracks dans le parfait esprit de leurs mixes : un mélange de house discoïde, avec des synthés analogiques, des basses rebondies et mille effets acid électro. Dans ce registre, le nouvel album du duo, baptisé Whomp That Sucker, est une pure folie, furieusement dansante. Un disque idéal pour que la fête continue partout où vous l’écouterez !
Jean Nipon sortira son nouveau maxi chez Institubes fin novembre Le second EP du duo Mustang intitulé "Apocalypso" sortira chez Abracada le 12 décembre Daft Punk est de retour. Le duo a réalisé la bande originale du nouveau film "Tron". Sortie le 06 décembre.
AEROPLANE
MARK RONSON
(Pias)
(Sony Music)
"We can't fly"
THE C90's
"Record Collection"
"Shine A Light" (Relish Recordings)
PAR T.C
PAR T.C
PAR T.C
2010 fut sans conteste l’année du retour de la disco et de ses sous-genres avec comme principal chef de file de ce mouvement, Aeroplane. Auteur de nombreux remixes et de charts mix mensuels, on attendait son premier album avec impatience. Co-produit par Bertrand Burgalat célèbre producteur et compositeur français il livre un hommage à la disco-soul, l’electro pop eighties, et surtout à ses icônes emblématiques comme Moroder, Pink Floyd, Bowie ou encore l’italien Lucio Battisti. Douze titres composent l’album, parmi lesquels "Without Lies", "Supertar" "Caramellas" et surtout "We Can’t Fly", qui en constituent les éléments forts. Mais même s’il ne correspond pas totalement à nos attentes, ce premier opus est sans aucun doute un must have, ne serait-ce que pour son artwork réalisé par Chris Bolton.
Véritable touche à tout de la musique, dj, remixeur et surtout producteur des plus grands noms de la pop anglaise, Mark Ronson vient de nous livrer son troisième album. Après "Versions" qui lui a valu un brit-award, il revient en tant que producteur de ses propres compositions. On remarque que "Record Collection" est le fruit de nombreuses collaborations. On y croise Q-Tip, MNDR, Boy George, Ghostface Killah ou encore Jonathan Pierce pour ne citer qu’eux. Tous les titres présents sur ce troisième opus nous prouvent encore une fois l’étendue de son talent : de "Bang Bang Bang" à "The Bike Song" en passant par "Somebody To Love Me" et "Lose It" l’ensemble est brillant et Ronson arrive parfaitement à maitriser les influences venues d’horizons différents. Ça sent bon la pop, les rythmes hip-hop et les synthés kitchs.
Encore méconnus en France, les deux Londoniens de The C90’s n’en sont pourtant pas à leur premier fait d’armes. Après un premier single "10 :11" supporté par les plus grands djs et producteurs mondiaux, dont Erol Alkan et Jacques Renault ils reviennent avec un EP intitulé "Shine a Light" signé sur le prestigieux label Relish. D’entrée, les voix vocodées, la ligne de basse sexy et les notes de synthés omniprésentes font de ce titre un véritable hit conçu pour le club. Parmi les quatre remixes que contient ce maxi, on remarquera ceux de Midnight Savari et Bxcentric pour les versions club et celui de Flight Facilities dans une version plus orientée synth-pop nineties. Encensé par Brodinski, Pilooski ou encore Villa, "Shine a Light" constitue assurément un des hit de cette rentrée.
PAR THIEBAULD GENET
Véritable prouesse de miniaturisation, le nouveau MacBook Air d’Apple a subi une refonte complète pour rentrer dans une coque de 1,7cm d’épaisseur au maximum, le tout pour 1,32 kg dans sa version 13 pouces. Exit par contre le lecteur de disque optique et le disque dur, remplacé par un disque SSD, le futur des supports de stockage. Le MacBook Air sera le compagnon idéal du geek nomade.
Lancé en grande pompe le mois dernier, l’OS Windows Phone arrive sur nos portables. Doté d’une interface qui se détache du modèle de l’iPhone, le Windows Phone se démarque par sa navigation en "hubs" et sa forte intégration avec les réseaux sociaux toujours en vogue. Sans oublier le traditionnel Marketplace à la sauce Windows et le Xbox Live, l’interface de jeu communautaire de Microsoft.
Alex Bauer est un photographe autodidacte qui présente un travail léger et instinctif comme une sorte de "carnets de voyage". Il n'a pas tellement d'influences bien qu'on pourrait en évoquer des centaines et cherche avant tout à capter les instants qu'ils l'inspirent : ses amis, des évènements ou simplement des choses qui l'interpellent. http://septembre1984.tumblr.com
Le Windows Phone sera compatible avec une large gamme de mobile (HTC, Samsung, LG). Disponible chez les principaux opérateurs mobiles.
Existe en version 11,6 et 13 pouces. A partir de 999€ sur l’Apple Store.
PAR THIEBAULD GENET
Véritable prouesse de miniaturisation, le nouveau MacBook Air d’Apple a subi une refonte complète pour rentrer dans une coque de 1,7cm d’épaisseur au maximum, le tout pour 1,32 kg dans sa version 13 pouces. Exit par contre le lecteur de disque optique et le disque dur, remplacé par un disque SSD, le futur des supports de stockage. Le MacBook Air sera le compagnon idéal du geek nomade.
Lancé en grande pompe le mois dernier, l’OS Windows Phone arrive sur nos portables. Doté d’une interface qui se détache du modèle de l’iPhone, le Windows Phone se démarque par sa navigation en "hubs" et sa forte intégration avec les réseaux sociaux toujours en vogue. Sans oublier le traditionnel Marketplace à la sauce Windows et le Xbox Live, l’interface de jeu communautaire de Microsoft.
Alex Bauer est un photographe autodidacte qui présente un travail léger et instinctif comme une sorte de "carnets de voyage". Il n'a pas tellement d'influences bien qu'on pourrait en évoquer des centaines et cherche avant tout à capter les instants qu'ils l'inspirent : ses amis, des évènements ou simplement des choses qui l'interpellent. http://septembre1984.tumblr.com
Le Windows Phone sera compatible avec une large gamme de mobile (HTC, Samsung, LG). Disponible chez les principaux opérateurs mobiles.
Existe en version 11,6 et 13 pouces. A partir de 999€ sur l’Apple Store.
DE SIGN PAR FILIPE DA SILVA
JEAN PROUVÉ Réputé pour son approche industrielle du mobilier on lui doit de très nombreuses réalisations. On retiendra surtout de son travail les tables "Compas" et la chaise "Antony".
NATHALIE DEWEZ Nathalie Dewez vit et travaille à Bruxelles. Cette architecte s’est surtout fait connaître pour ses réalisations pour Habitat et Ligne Roset.
Son travail se caractérise par une utilisation très minimale des composantes des matières tout en utilisant au maximum le potentiel de ces dernières. http://www.n-d.be/
www.nu-web.be
DE SIGN PAR FILIPE DA SILVA
JEAN PROUVÉ Réputé pour son approche industrielle du mobilier on lui doit de très nombreuses réalisations. On retiendra surtout de son travail les tables "Compas" et la chaise "Antony".
NATHALIE DEWEZ Nathalie Dewez vit et travaille à Bruxelles. Cette architecte s’est surtout fait connaître pour ses réalisations pour Habitat et Ligne Roset.
Son travail se caractérise par une utilisation très minimale des composantes des matières tout en utilisant au maximum le potentiel de ces dernières. http://www.n-d.be/
www.nu-web.be
PSYCHO NOTES PAR CHARLY LAZER
PAR OLIVIER PERNOT
"CHRONIQUES DU DANCEFLOOR" Ses articles sont autant de billets d’humeurs et il capte la modernité de cette dance music (musique de danse), sortant au Palace à Paris, au Twilo à New York. Il est d’ailleurs le seul journaliste français à être allé au Paradise Garage de Larry Levan, six mois avant qu’il ne ferme en 1987 ! De New York, il ramène des maxis (Mantronix, Todd Terry, Adeva, Joe Smooth, Frankie Knuckles, Lil Louis) qu’il chronique dans Libé avec urgence et passion.
Le journaliste Didier Lestrade a accompagné l’émergence et l’âge d’or de la house music. Un passionnant recueil réunit ses meilleures chroniques parues dans Libération.
Bercé par David Bowie et Tangerine Dream, Didier Lestrade devient punk écoutant The Ramones ou Patti Smith, puis succombe à la tornade disco, charmé par les voix, admiratif des sonorités synthétiques. Il plonge aussi dans la black music : les classiques soul de la Tamla Motown, le jazz funk, la northern soul. Créateur de Magazine, fanzine gay irrégulier et élégant, il se fait remarquer et rejoint la rédaction de Libération où il devient le chroniqueur de l’air du temps : la house music est alors émergeante et il en écrit l’histoire en direct.
Le style journalistique de Lestrade est drôle, vivant, très descriptif, avec une écriture, à l’américaine, courte, concise, avec beaucoup d’anglais dans son français. Par ses chroniques, il essaie de mettre en perspective la house music, un mouvement musical qui, pour lui, peut changer la vie. Ses écrits, intègres et intransigeants, sont alors politiques car la house et la techno sont des musiques combattues. Le livre Chroniques du dancefloor reprend deux cents chroniques, de 1988 à 1999, de l’âge d’or jusqu’à l’étiolement de l’utopie house… et l’arrivée de la French Touch avec Shazz, Deepside, Motorbass, Daft Punk.
Didier Lestrade, Chroniques du dancefloor (Libération 1988-1999), L’Editeur singulier, 12 €. www.didierlestrade.fr
À VOIR...
Une des plus importantes galerie d’art contemporain débarque à Lille. La galerie londonienne Saatchi a réuni près de 350 œuvres au Tri Postal sur le thème de "la route de la soie". A ne pas manquer. www.lille3000.eu/
Du 1er au 12 décembre la ville de Lille vivra à l’heure britannique. En effet en écho à l’exposition "La route de la soie" la nouvelle scène anglaise sera conviée dans la métropole : danse, expo, théâtre, clubbing ou encore concerts il est temps de découvrir les nouveaux talents londoniens. www.lille3000.eu/
PSYCHO NOTES PAR CHARLY LAZER
PAR OLIVIER PERNOT
"CHRONIQUES DU DANCEFLOOR" Ses articles sont autant de billets d’humeurs et il capte la modernité de cette dance music (musique de danse), sortant au Palace à Paris, au Twilo à New York. Il est d’ailleurs le seul journaliste français à être allé au Paradise Garage de Larry Levan, six mois avant qu’il ne ferme en 1987 ! De New York, il ramène des maxis (Mantronix, Todd Terry, Adeva, Joe Smooth, Frankie Knuckles, Lil Louis) qu’il chronique dans Libé avec urgence et passion.
Le journaliste Didier Lestrade a accompagné l’émergence et l’âge d’or de la house music. Un passionnant recueil réunit ses meilleures chroniques parues dans Libération.
Bercé par David Bowie et Tangerine Dream, Didier Lestrade devient punk écoutant The Ramones ou Patti Smith, puis succombe à la tornade disco, charmé par les voix, admiratif des sonorités synthétiques. Il plonge aussi dans la black music : les classiques soul de la Tamla Motown, le jazz funk, la northern soul. Créateur de Magazine, fanzine gay irrégulier et élégant, il se fait remarquer et rejoint la rédaction de Libération où il devient le chroniqueur de l’air du temps : la house music est alors émergeante et il en écrit l’histoire en direct.
Le style journalistique de Lestrade est drôle, vivant, très descriptif, avec une écriture, à l’américaine, courte, concise, avec beaucoup d’anglais dans son français. Par ses chroniques, il essaie de mettre en perspective la house music, un mouvement musical qui, pour lui, peut changer la vie. Ses écrits, intègres et intransigeants, sont alors politiques car la house et la techno sont des musiques combattues. Le livre Chroniques du dancefloor reprend deux cents chroniques, de 1988 à 1999, de l’âge d’or jusqu’à l’étiolement de l’utopie house… et l’arrivée de la French Touch avec Shazz, Deepside, Motorbass, Daft Punk.
Didier Lestrade, Chroniques du dancefloor (Libération 1988-1999), L’Editeur singulier, 12 €. www.didierlestrade.fr
À VOIR...
Une des plus importantes galerie d’art contemporain débarque à Lille. La galerie londonienne Saatchi a réuni près de 350 œuvres au Tri Postal sur le thème de "la route de la soie". A ne pas manquer. www.lille3000.eu/
Du 1er au 12 décembre la ville de Lille vivra à l’heure britannique. En effet en écho à l’exposition "La route de la soie" la nouvelle scène anglaise sera conviée dans la métropole : danse, expo, théâtre, clubbing ou encore concerts il est temps de découvrir les nouveaux talents londoniens. www.lille3000.eu/
#01 mode musique culture
NOV DEC 2010