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Marcel De Winter (Service Hydro), Jo Verstraeten (Festo

RÉTROSPECTIVE DE TROIS CARRIÈRES BIEN REMPLIES

Trois figures bien connues de la fédération InduMotion prennent congé de leur entreprise cette année. Jo Verstraeten (Festo), Omer Vanheer (WEG Benelux) et Marcel De Winter (Service Hydro) ont mené une carrière passionnante dans leurs secteurs respectifs. Une occasion idéale de leur tendre notre micro en ligne et de leur poser quelques questions pertinentes. On aurait pu écrire un livre avec toutes les anecdotes qui sont ressorties de ces trois interviews, mais nous avons essayé de condenser leurs récits dans le présent article. Voici 3 x 40 ans d’histoire sur l’hydraulique, la pneumatique et les entraînements.

De quelles étapes êtes-vous le plus fier?

Jo Verstraeten: « Je suis particulièrement fier d’avoir pu contribuer à l’expansion continue de Festo. La branche belge a été fondée en 1964 et je n’étais que le troisième general manager, après Willy Müller et Eric Stael. Nous n’avons jamais connu de pics extrêmes mais une croissance progressive, tant en chiffre d’affaires, en parts de marché qu’en satisfaction de la clientèle. La productivité a énormément augmenté grâce aux projets de maîtrise des coûts et au bon positionnement sur le marché. En 1997, nous avons agrandi le bâtiment d’exploitation à plus de 7000 m². Mais ce dont je suis le plus fier, c’est l’excellente équipe que nous avons bâtie. C’est grâce aux collaborateurs que nous avons su atteindre d’aussi bons résultats d’année en année. » Omer Vanheer: « WEG a également fait un beau parcours. WEG Benelux a été fondé en 1992 en tant que première division de WEG Brésil en Europe, avec trois personnes. Au début des années 2000, nous étions une dizaine de collaborateurs. Aujourd’hui, nous travaillons avec une équipe de plus de 60 spécialistes, uniquement pour le Benelux. Nous sommes devenus un des leaders de marché et notre chiffre d’affaires n’a fait qu’augmenter. » Marcel De Winter: « Chez Service Hydro, je retiens notre bonne situation stratégique en 2000, puis l’extension et le doublement en 2007 (lire plus loin, ndlr), les contrats que nous avons décroché en tant que service center avec des acteurs internationaux de premier plan comme PARKER-HANNIFIN, DANA Spicer Off Highway, ROSS Pneumatics, JOHN DEERE Industrial, JCB generators, SPX Power team, ALPHATRON et autres. Notre plus grand projet a été la livraison en 2007 de 4 immenses grues de 40 tonnes à bord d’un des plus grands tankers au monde, opérant dans le Golfe en tant que ‘floating storage’, un mégaprojet que j’ai pu livrer à Dubaï. »

Quelles ont été pour vous les grandes évolutions dans votre branche?

Vanheer: « Je constate que les entretiens de vente sont aujourd’hui plus difficiles dans notre secteur. Aller en visite chez le client, lui présenter notre catalogue, expliquer notre manière d’appréhender son projet, … il y a de moins en moins de temps pour cela. Tout est focalisé sur la rapidité, même pour les demandes de prix qui arrivent par tous les canaux possibles, et dont le client attend pratiquement une réponse instantanée. Nous recevons aussi de plus en plus souvent le cahier de charges complet du client, ce qui nécessite une autre approche qu’une demande de prix de quelques lignes. » « Une seconde grande évolution est le recrutement des collaborateurs. Il fut un temps où quand vous recherchiez un travail, vous étiez content de pouvoir commencer quelque part. Aujourd’hui, cela demande d’autres efforts et il y a plus de choix. On le perçoit dans les exigences supplémentaires car, outre le salaire et la voiture de société, il faut avancer nombre d’avantages extra légaux. L’organisation du travail diffère aussi. Horaires flottants, télétravail, flexibilité : tout cela n’existait pas avant. » De Winter: « Le roulement des jeunes ingénieurs chez les clients est devenu plus important aujourd’hui. Il faut alors à chaque fois reconstruire la relation, et l’expérience technique au sein des entreprises doit être compensée par des procédures. » Verstraeten: « Nous éprouvons aussi des difficultés à recruter du personnel technique et la tendance est de fournir des systèmes plus complets au lieu de simples composants. Les demandes des clients sur ce point ont changé au fil des ans. La relation client a aussi changé, elle est peut-être plus distante suite aux nouvelles formes de communication. Et la crise corona va renforcer cela. »

Quelles ont été pour vous les innovations les plus marquantes dans votre secteur?

De Winter: « Dans le domaine de l’hydraulique, l’évolution est plutôt constante. La créativité se situe plus dans l’élaboration de systèmes hydrauliques innovants. Le mariage entre l’électronique et l’hydraulique donne une dynamique aux applications. Dans le domaine de l’approvisionnement en énergie verte, l’hydraulique peut jouer un rôle important, comme dans la production d’énergie à partir de la houle ou du courant. Actuellement, des projets pilotes sont en cours avec le mouvement de la mer qui entraîne des vérins hydrauliques ou des hydromoteurs. La robustesse de l’hydraulique est un atout majeur. Dans le secteur maritime, on constate que les entraînements électriques ont plus difficile, voyez l’entraînement des treuils. Un système hydraulique robuste est une meilleure option. L’hydraulique génère parfois une perception contraire et est considérée comme sale et dangereuse. Mais le professionnalisme est là pour transcender la propreté et la sécurité. Grâce à nos connaissances et au matériel de qualité que nous utilisons, nous pouvons garantir des installations 100% sans fuites. C’est surtout dans la qualité des composants qu’il y a une grande évolution que l’on ne perçoit pas toujours, mais qui allongent la durée de vie.

En tant que source de puissance, l’hydraulique offre de nombreuses opportunités par la densité de puissance élevée. Par ailleurs, plusieurs tâches peuvent être réalisées avec une source de puissance, et c’est une des raisons pour lesquelles l’hydraulique est si courante dans le monde mobile. » Verstraeten: « Pour la pneumatique aussi, la combinaison avec un entraînement électrique est une véritable révolution, pensez aux systèmes de portiques XYZ avec des moteurs pas à pas ou des servomoteurs et des vérins pneumatiques. Aujourd’hui, on la retrouve principalement

OMER VANHEER

Naissance : 1956 Formation : Ingénieur industriel en Electromécanique (1980) Début de carrière chez : Tiense Suiker Autres employeurs : Köbo Belgium, Stephan Electro, Brook Hansen / Hansen Transmissions, Brook Crompton Arrivée chez WEG : 2003 Fonctions chez WEG : sales manager, general manager depuis 2004 Situation actuelle : Consultant WEG Benelux, départ planifié à l’été 2021.

Des Brésiliens flamboyants chez WEG

« WEG est une entreprise brésilienne cotée en Bourse et active dans divers secteurs. Nous fabriquons des éoliennes, nous avons nos propres forêts, nous vendons du matériel de commutation électrique, nous plaçons des panneaux solaires, … Ce groupe diversifié emploie 31.000 collaborateurs. Cependant, l’impact familial et l’esprit d’ouverture sont omniprésents. Il y a quelques années, je suis parti au Brésil avec un groupe et votre estimé collègue, feu Alfons Calders. Après la visite d’entreprise, le groupe est invité le soir au restaurant barbecue de l’entreprise. Quel ne fut pas notre étonnement de voir le CEO prendre soudainement le micro du groupe de musiciens et se mettre à chanter. Peu en feraient autant. »

MARCEL DE WINTER

Naissance : 1948 Formation : Construction navale A débuté sa carrière au bureau international d’ingénierie maritime MacGregor, alors leader mondial dans équipement d’accès à la cargaison, d’ingénieur de projet à marketing manager EMEA après 23 ans de service. Est devenu indépendant en fondant Service Hydro en 1993, Service Drivelines en 1999, Service Power en 2007 et Service Electro en 2011. Situation actuelle : Sur le départ après la vente des sociétés.

Volontaire dans le secteur maritime

« Mes parents et mes grands-parents dirigeaient une compagnie maritime. En été, j’y travaillais pendant les vacances. A 18 ans, je me promenais seul dans New York. J’ai énormément voyagé pour MacGregor et j’ai profité de mes compétences linguistiques. J’ai parcouru le monde et je rentrais à chaque fois à la maison avec des histoires étonnantes. Une fois chez Service Hydro, j’ai continué à m’intéresser au secteur maritime comme hobby personnel, en plus de l’industrie. Au port d’Antwerpen, il y a une forte activité pastorale de toutes les communautés religieuses. Chaque bateau qui entre dans le port est visité par un des volontaires pour soutenir l’équipage subalterne à bord, qui n’est souvent pas autorisé à débarquer pendant des mois. J’aurai aimé en faire partie après ma carrière, mais j’ai travaillé trop longtemps.»

JO VERSTRAETEN

Naissance: 1958 Formation : ingénieur industriel en Electromécanique (1981) Début de carrière chez : Robert Bosch (Tienen) en tant qu’ingénieur de projet Autres employeurs : Atlas Copco Arrivée chez Festo : 1987 Fonctions chez Festo : product manager PLC, marketing manager, sales manager et general manager depuis 2006 Situation actuelle : A quitté l’entreprise le 1er janvier 2021.

Poursuite de l’expansion de Festo Benelux

« Depuis 2018, Festo Belgique est regroupé à Festo Nederland. Dernièrement, ce cluster a été étendu à l’Angleterre et à l’Irlande, et l’ensemble a été rebaptisé Northwest Europe. La tendance du regroupement immerge dans d’autres entreprises. Pour les clients, ce peut être une tendance positive. Si j’évalue notre rapprochement avec Festo Nederland, l’équilibre est positif. L’expertise combinée conduit à une extension des possibilités pour les clients. Le site aux Pays-Bas bénéficie par exemple d’une autorité absolue en matière d’efficacité énergétique et possède un splendide customer experience center et un centre Gripit pour les préhenseurs. Les collaborateurs de Festo Belgique ont, eux, d’énormes connaissances et compétences professionnelles qu’ils peuvent encore plus déployer avec nos voisins du nord. »

dans la manutention. Les ilots de distribution sont une belle innovation des années ’90, qui permettait de réduire le câblage électrique. Plus récemment, je voudrais mentionner le terminal de mouvement VTEM programmable qui permet - via des applications spécifiques - de régler les forces et les vitesses. Nous avons une nouvelle fois prouvé que nous étions un pionnier de la numérisation. » Vanheer: « Je n’ai pas dû réfléchir longtemps à cette question. Environ 45% de la consommation électrique mondiale peut être attribuée aux moteurs électriques. L’efficacité énergétique dans notre branche est depuis des années le moteur d’innovations. Les règles d’éco-conception deviennent progressivement plus sévères et sont élargies, ce qui signifie assez bien de R&D dans toute la ligne d’entraînement. Des rendements supérieurs sont obtenus en travaillant notamment avec un meilleur matériau magnétique dans le noyau feuilleté, en utilisant plus de cuivre et en optimisant la forme et le remplissage des slots. On peut alors améliorer la densité du flux. La limitation des pertes mécaniques joue aussi un rôle. Un ventilateur plus compact mais bien réglé va par exemple améliorer le frottement et la résistance à l’air. En coordonnant toutes ces tâches, une classe de rendement supérieure peut être obtenue. Les variateurs de fréquence sont entretemps aussi repris dans la législation et ils sont bien intégrés. Ce n’est pas une fin en soi car nous sommes déjà en train de fournir des moteur IE5. Il s’agit ici de nouvelles technologies comme les moteurs à aimants permanents (PMSM). »

Comment votre entreprise a-t-elle survécu aux périodes de crise pendant votre carrière?

Verstraeten: « La crise des subprimes vers 2009 a provoqué une baisse des affaires, mais comme nous avons toujours

« J’aurais essayé d’attirer plus de jeunes talents. Augmenter la productivité en optimisant votre effectif est une bonne chose en soi, mais cela signifie que votre innovation peut être compromise. »

été attentifs aux finances, nous n’avons pas rencontré de problèmes. L’effectif était suivi rigoureusement, même durant les bonnes années, il n’y a donc pas eu de coupes sombres. De plus, nous livrons aux fabricants de machines et aux clients finaux. Lorsque la construction de machines ralentit, vous vendez plus de pièces de rechange aux clients finaux. Ces dernières années ont été difficiles pour notre marché parce que le secteur de la construction de machines en général était sous pression. L’épisode du corona renforce ce sentiment, mais il ne faut pas dramatiser. » Vanheer: « Je ne me fais pas de soucis. A chaque crise économique, il y a eu un recul mais qui est rapidement rattrapé. La courbe finale monte progressivement, et c’est le plus important. » De Winter: « Le fait d’avoir lancé Service Hydro en 1993 est une conséquence directe d’une crise, car le bureau d’ingénierie maritime MacGregor où je travaillais avait été durement touché par la crise pétrolière de l’époque. Un management buy-out chez Stevens Hydro a conduit à Service Hydro. Les années 2000 à 2008 furent les années d’or. On ne pouvait pas ouvrir la porte sans qu’il y ait un nouveau client, pour ainsi dire. Nous devions énormément sous-traiter, louer des ateliers supplémentaires pour héberger nos nouveaux projets de construction industrielle, … En 2007, nous avons investi dans le doublement de notre bâtiment. Si j’avais su que la crise des subprimes allait frapper un an plus tard, j’aurais probablement reporté cet investissement. Les grandes entreprises ont stoppé leurs nouveaux projets et pour aggraver les choses, de nombreuses nouvelles entreprises individuelles sont apparues sur le marché de la maintenance pour ramasser les miettes. Ce fut très dur. Ce n’est qu’à partir de 2013 que la situation s’est heureusement normalisée. »

Rétrospectivement, y-a-t-il des choses que vous auriez fait autrement?

Verstraeten: « J’aurais essayé d’attirer plus de jeunes talents. Augmenter la productivité en optimisant votre effectif est une bonne chose en soi, mais cela signifie que votre innovation peut être compromise. » Vanheer: « En tant que distributeur d’un groupe brésilien, les délais de livraison sont notre talon d’Achilles. Nous disposons certes d’une unité de production au Portugal mais le site ne fabrique que des moteurs de puissance à partir de 37 kW. Après coup, j’aurais peut-être dû insister pour obtenir un site de production européen pour les petits moteurs, même si elle sera construite un jour. J’aurais aussi aimé reprendre un fabricant de réducteurs, mais cela ne s’est pas fait. Mais dans l’ensemble, je suis très satisfait. » De Winter: « J’aurais changé peu de choses. Peut-être ai-je eu parfois trop confiance en l’humanité. C’est heureusement rare, mais nous avons sans doute tous eu affaire à un client moins honnête. On en tire des leçons. C’est le moindre point auquel je pense. J’ai eu une carrière passionnante. »

www.festo.com www.hydro.be www.weg.net

A côté du bâtiment existant, WEG a fait construire une nouvelle aile pour soutenir la croissance

NOUVEAU MANAGING DIRECTOR ET NOUVEAU BÂTIMENT POUR WEG BENELUX

Depuis le 1er février dernier, Werner Lievens est le nouveau managing director de WEG Benelux. Vous pouvez lire une rétrospective de la carrière de son prédécesseur Omer Vanheer plus loin dans cette édition. Nous vous présentons ici le nouvel homme fort, qui vient déjà avec une bonne nouvelle puisque WEG Benelux vient de réceptionner une extension significative du bâtiment d’exploitation.

Werner Lievens travaille chez WEG Benelux depuis 2012, au siège à Nivelles. Avant cela, il a travaillé durant une longue période pour le groupe Legrand-Bticino, un nom bien connu dans le monde de l’installation électrique. Il était alors manager de l’équipe sales support et a supervisé les acquisitions de plusieurs entreprises.

Werner Lievens: « Ces dernières années, j’ai été très impliqué dans le fonctionnement de pratiquement toutes les divisions de WEG. J’étais notamment actif en tant que sales support et logistic manager, avant de devenir operations manager. Tous les actions menées par WEG y étaient rassemblées : les commandes, la logistique avec le Brésil, les missions financières et techniques, le transport vers les clients, les activités en atelier, la personnalisation, … Cette expérience avec les diverses facettes de l’entreprise va certainement me servir dans ma nouvelle fonction. »

Omer Vanheer confirme : « Werner est depuis longtemps un moteur de notre équipe de management. Son expérience en vente externe et sa vision font de lui la bonne personne. » Omer Vanheer va encore rester un certain temps chez WEG, mais la continuité sera par la suite assurée.

Werner Lievens: « Si les équipes de football changent d’entraîneur de temps en temps, ce sont toujours les joueurs sur le terrain qui font la différence. Bien entendu, j’ai quelques idées que je souhaiterais déployer à court et à long termes. Au Benelux, nous sommes surtout connus pour notre gamme

de moteurs basse tension, et dans les prochaines années, nous allons étendre l’assortiment. Il y a quelques années, j’ai décroché un MBA à la Vlerick Business School avec le développement d’une analyse de marché et d’un plan d’implémentation de nos motoréducteurs au Benelux. »

« Nos produits sont fabriqués en Autriche et ils sont d’excellente qualité. Ce groupe de produits sera introduit sur le marché dans les prochaines années. J’attends que la part de marché de ce groupe de produits représente une belle part de notre croissance. Je perçois aussi des opportunités de croissance avec les variateurs de fréquence et les moteurs moyenne tension. Pour ce dernier groupe, je voudrais évoquer les fameux projets drop-in replacements, où nous pouvons remplacer les moteurs des clients un-sur-un et les décharger de tout souci. Nous avons déjà quelques belles références. »

Nouveau bâtiment à Nivelles

WEG Benelux fait de bonnes affaires et a de l’ambition. Une entreprise en croissance, c’est aussi une pression plus importante sur l’infrastructure. Omer Vanheer: « En période de haute conjoncture, nous constatons que nous atteignons nos limites en termes de stock et d’espace disponible. De plus, certains clients souhaitent que nous gardions un stock d’éléments plus puissants. Nous avons donc décidé d’étendre sensiblement nos bâtiments. » Werner Lievens: « Le magasin existant s’étend sur 4500 m² et 4200 m² sont dédiés à l’espace de stockage. Nous empilons les produits jusqu’à une hauteur de 7 niveaux. Aucune croissance supplémentaire n’était donc possible. Voilà pourquoi une nouvelle aile de 1800 m² a été construite. L’atelier, étendu de 300 m², offre plus d’opportunités et 3 quais de chargement de 12 tonnes ont été aménagés, ce qui nous permet de gérer les grands projets en interne. Le bâtiment est aussi prêt pour héberger un pont roulant plus tard. Enfin, il y a une mezzanine avec une cuisine et les sanitaires pour le personnel, ainsi que des bureaux supplémentaires. »

« Nous avons réceptionné l’extension récemment. Nous avons profité de la situation pour valoriser le bâtiment existant. La zone de réparation a été doublée en surface, un pont supplémentaire plus grand de 5 tonnes est prévu ainsi que des tables ergonomiques pour les collaborateurs. Chaque emplacement reçoit un code QR qui est couplé au SAP, ce qui minimise davantage la marge d’erreur. Cette extension va permettre à WEG Benelux de soutenir la croissance. »

www.weg.net

Werner Lievens (dr.) a repris le flambeau d’Omer Vanheer (g.)

UN LOGICIEL BELGE POUR LES AVIONS AUTONOMES

Filip Verhaeghe d’(UN)MANNED a développé SOL, un langage informatique pour les avions autonomes. Voici quelques mots sur la vision par ordinateur, les systèmes auto-apprenants, la mobilité aérienne urbaine (UAM) et la disparition des co-pilotes.

Licencié en sciences informatiques, Filip Verhaege a acquis une grande expérience dans le secteur de l’aérospatiale, notamment auprès de l’Agence spatiale européenne et chez Airbus. Depuis quelques années, il gère sa propre entreprise (UN)MANNED établie à Bruges. Pleinement engagé dans la technologie dédiée aux aéronefs avec ou sans pilotes, il a développé un propre langage informatique : Safety Of Life Scripting Language (SOL).

A Bruges, vous vous consacrez aux technologies des avions autonomes. Un système permettant à un avion d’atterrir de manière autonome existe déjà, non ?

Le système d’atterrissage automatique classique ne fonctionne de manière autonome que si un système d’atterrissage aux instruments (ILS) est installé. Un ILS coûte plusieurs dizaines de millions par aéroport. Une autre manière d’atterrir est l’utilisation d’un GPS. En cas de défaillance, il faut prévoir une troisième option, ce qui nous mène à notre fameux ImageBased Landing System (IMBALS).

Pourquoi une troisième option?

Si le Covid-19 génère de l’incertitude, l’idée sous-jacente est que le nombre d’avions de ligne va augmenter de manière constante dans l’avenir. Par contre, ce ne sera pas le cas des pilotes, et l’évolution logique entraînera la disparition des co-pilotes. Si l’unique pilote fait par exemple une crise cardiaque, il faut prévoir une alternative, en particulier dans les aéroports où un atterrissage ILS n’est pas possible. Tout cela exige des expérimentations durant une demi-décennie avant la mise en service : repérer les aéroports, identifier les pistes d’atterrissage, le centrage sur les pistes, réaliser des atterrissages sur certaines lignes et finalement le déploiement.

L’IMBALS fonctionne-t-il avec des caméras montées sous le fuselage de l’avion?

Une seule caméra suffit. L’angle et l’endroit sont essentiels, la résolution est extrêmement importante. Finalement, cette caméra fait la même chose qu’un être humain. Quand vous prenez l’avion, des cartes d’aéroport sont à votre disposition. Un aéroport est conçu pour un être humain, avec des lignes noires et des lumières la nuit. Autant d’éléments qu’un ordinateur est capable d’identifier.

La technologie IA joue-t-elle un rôle ?

Pas vraiment. La vision par ordinateur existait bien avant que l’apprentissage profond ne devienne à la mode. A partir de calculs, on peut détecter un mouvement, segmenter des images, identifier des formes, etc. En revanche, la plupart des systèmes fonctionnant avec des caméras travaillent avec des réseaux neuronaux. Ce sont des systèmes que l’on peut entraîner et programmer via un réseau de neurones. Ce que nous faisons, c’est aussi de l’intelligence artificielle, mais alors classique. Nous nous focalisons sur des algorithmes corrects et démontrables. Au sein de DO-178C (la norme de certification utilisée par l’AESA et la FAA américaine pour les logiciels aéronautiques), il faut atteindre le plus haut niveau de sécurité. Il faut pouvoir prouver qu’un ordinateur, dans une situation similaire, réagira de la même manière. C’est très difficile à démontrer avec un réseau neuronal. Un ordinateur entraîné (auto-apprenant) peut par exemple se trouver face à un cas limite et se comporter bizarrement. Il perçoit trois oies et pense qu’il s’agit un avion, il fait un écart et percute un autre avion, alors qu’il aurait pu survoler les oies. Nous, nous nous focalisons sur des méthodes mathématiquement démontrables.

N’allez-vous pas contrarier les pilotes avec les avions autonomes?

Pour les pilotes, ce ne sera pas vraiment une menace à court terme, et à long terme, on ne voyagera que pour le plaisir. Cela vaut également pour les voitures. Voyez l’analogie avec un jeu

d’échecs sur ordinateur. L’ordinateur n’est pas pratiquement aussi bon que l’homme, il doit être le meilleur du monde et vous pourrez en fabriquer 1.000 pièces. Ces 1.000 ordinateurs seront tous capables de battre un jour Kasparov. Si on conçoit un système de mobilité aérienne, c’est finalement pour faire mieux. Un ordinateur a un temps de réponse de quelques millisecondes et il peut traiter très rapidement d’énormes quantités de données. Certes, l’ordinateur est très restreint dans son domaine, mais voler est un domaine restreint, tout comme les échecs.

Deux accidents impliquant le Boeing 737 MAX n’ont pas fait de la bonne publicité pour les avions autonomes.

Avec le MAX, c’était un problème d’argent et de ‘time to market’, pas technologique. Tous les problèmes ont précisément été causés parce que l’on voulait éviter la recertification d’un nouveau modèle du 737. Justement, nous avons voulu limiter l’énorme perte de temps due à la certification du logiciel avec notre logiciel automatisé et notre langage SOL. Ce logiciel SOL est un langage informatique qui permet d’exprimer des exigences de haut niveau de manière compréhensible pour l’ordinateur, mais qui pour l’humain se rapproche de la manière ‘normale’ d’écrire ces exigences en anglais. En quelques milliers de lignes SOL, vous exprimez des centaines voire des millions de lignes. Il est bon de signaler que l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) connaît notre méthode et l’approuve.

Le processus de création de logiciels certifiés selon la norme DO-178 est-il donc raccourci?

Ce qui m’a frappé, après tant d’années dans le métier, c’est que dans l’aérospatiale comme dans l’aviation, on écrivait tout un système de logiciels en cascade, à partir d’un niveau d’exigences élevé. Puis, via un V inversé, il fallait tout vérifier. Avec les logiciels commerciaux, on est heureux que 70% du code soit testé, car certaines parties du code ne peuvent jamais se produire. Dans l’aéronautique, le 100% est une condition de base, et pour les niveaux de certification élevés, on approche les 400%. Vous pouvez vous imaginer le travail que cela représente. Une grande partie de ce travail est soustraitée en Inde et dans d’autres pays. En moyenne, il faut deux ans pour obtenir la certification d’un logiciel de cockpit. La vérification du logiciel dure plus longtemps que son écriture. Chez nous, ce processus ne prend que quelques mois.

Quels sont vos autres marchés?

Le marché que nous visons principalement est celui de l’UAM ou Urban Air Mobility, aussi appelés ‘taxis aériens’. Nous n’en sommes pas encore là, nous sommes en plein développement. A Singapour, vous avez le Volocopter, mais l’engin vole en étant encore fixé (à une corde) ou au-dessus de l’eau. Il s’agit en fait de drones avec des personnes à bord, qui se déplacent à l’aide d’un GPS. Si quelqu’un sabote le GPS, vous avez un problème potentiel. Donc, voler selon un concept visuel revêt une grande valeur. “Safety”, la sécurité, est un aspect qui est sérieusement appréhendé. En termes de business, cela se rapproche plus du secteur automobile que de l’aviation : des petits véhicules, mais nombreux. Vous en vendez beaucoup plus. En 2020, près d’un milliard d’euros ont été investis en capitaux frais sur le marché de la mobilité urbaine.

Vous travaillez aussi pour les fameux UAV’s, unmanned aereal vehicles, les véritables drones. Est-un marché intéressant ?

Nous avons réalisé le logiciel pour le cockpit de l’Hermes 900 UAV d’Elbit (le constructeur aéronautique israélien) pour un contrat en Suisse. En Suisse, vous volez dans l’espace de l’AESA et les UAV’s doivent dès lors satisfaire aux normes de sécurité d’un avion classique. Pour nous, ce fut une opportunité en or, car nous avons pu remplacer les systèmes centraux sur base de SOL.

SOL est-il la plus belle réalisation de (UN)MANNED?

Finalement, c’est ce qui nous rend unique, aucune autre entreprise ne fait de certification/d’automatisation comme nous le faisons et c’est aussi le seul produit approuvé par l’AESA permettant de le faire. Certains – gros - clients nous donnent des petits projets pour que l’on prouve ce dont on est capable (Filip Verhaeghe se réfère a notamment à Airbus et à la conception d’un système de verrouillage des portes pour l’A350) et parfois, des petits clients viennent avec des grands projets. Ces projets nous permettent d’acquérir de l’expérience et de la reconnaissance en certification car nous devons à chaque fois nous adresser à l’AESA. Les petits clients nous procurent de l’efficience. Le marché de l’avionique s’élève à 80 milliards sur une base annuelle. Si on peut en picorer quelques graines, ce sera une bonne chose.

www.unmanned.aero

EUCHNER DÉTECTEURS DE SÉCURITÉ

Les détecteurs sont devenus intelligents et la mise au point de détecteurs de sécurité ne demeurent pas en reste non plus. Mais que faire de toute cette intelligence ?Big Data provenant des détecteurs de sécurité pourra être utilisé pour prévoir l’entretien ou pour reconnaître la manipulation par exemple. La multitude des données est telle qu’il est possible d’en faire beaucoup plus. L’homme mais les systèmes aussi sont capables de créer des interprétations et des relations. Quand les systèmes se servent de l’intelligence artificielle, ceci pourra libérer l’homme d’une grande charge. Le processus d’interprétation sera plus rapide et un monde tout nouveau de possibilités s’ouvrira. Selon les règles, l’interprétation des signaux de sécurité doit être faite très strictement et ne laisse aucune marge de discussion. La sécurité machine continuera à faire ce qu’elle a toujours fait et ceci, le plus vite possible. Les données supplémentaires devenues disponibles et provenant des détecteurs (de sécurité) pourront être utilisées pour atteindre plusieurs buts. Les variations de la tension, du courant et de la plage de détection peuvent indiquer qu’un détecteur pose des problèmes et devra être remplacé précocement. Les numéros des pièces jointes à la livraison indiquent à l’homme et au système qu’il faudra déjà porter un nouveau détecteur et activateur à la machine. Si une divergence extraordinaire du comportement de l’homme et de l’accès est détectée, cette situation pourra être marquée comme suspecte, la manipulation sera reconnue précocement et des mesures pourront être prises de suite.

www.euchner.be

NOUVELLE PLATEFORME IXON CLOUD 2

IXON, le fournisseur de solutions pour le service machines et la gestion de la maintenance à distance, lance la nouvelle plateforme IXON Cloud 2. Cette plateforme est totalement repensée et optimisée pour satisfaire la demande des clients en fonctionnalités visant à améliorer la collaboration. Les utilisateurs peuvent désormais adapter la plateforme et la configurer selon leurs besoins spécifiques. La mission d’IXON est de stimuler la transition IIoT parmi les constructeurs de machines et de l’accélérer en proposant un environnement cloud sécurisé et toutes les technologies utiles pour rendre IIoT accessible à tous les constructeurs de machines dans le monde. IXON Cloud est actuellement la plateforme IoT la plus complète pour les constructeurs de machines. Elle leur permet de créer leur propre portail IoT, de connecter des machines, de collecter des données, de paramétrer des alertes et de résoudre des problèmes à distance comme s’ils étaient sur site – en quelques clics. IXON a travaillé dur lors du développement. Les nouvelles fonctionnalités de la plateforme IXON Cloud 2 incluent notamment une interface claire et intuitive pour éviter les diversions et se concentrer sur les tâches quotidiennes, l’IXON Studio pour l’adaptation du portail et la conception de tableaux de bord, et une gestion des utilisateurs basée sur les rôles pour les droits d’accès et de contrôle avancés et entièrement adaptables. Rendez-vous sur notre site pour plus d’information sur l’IXON Cloud 2:

https://lp.ixon.cloud/nieuw

SMC LANCE UNE NOUVELLE SOUFFLETTE À ÉCONOMIE D’ÉNERGIE

La nouvelle soufflette à impact (IBG) de SMC est la plus économe en énergie du marché, car elle utilise jusqu’à 87 % d’air en moins que toute autre soufflette standard. SMC est prête à « nettoyer » le marché des soufflettes grâce au lancement de sa soufflette à impact IBG, qui souffle avec une impulsion d’air beaucoup plus forte et plus courte que les soufflettes traditionnelles existantes. La production dans les industries de transformation avec génération de particules ou process de réfrigération, où le bruit ne constitue pas un problème, comme la sylviculture, l’usinage et l’industrie lourde, est optimisée grâce aux performances de la soufflette IBG, qui est jusqu’à 97 % plus rapide à l’utilisation que les produits concurrents. D’importantes économies d’énergie sont également réalisées grâce à la faible quantité d’air nécessaire pour créer un soufflage d’air rapide à haute pression et stable, qui éliminera efficacement les copeaux métalliques, la saleté et les gouttelettes d’eau. De plus, grâce à son réservoir d’air intégré, la soufflette IBG atteint un pic de pression trois fois supérieure à la précédente soufflette VMG de SMC. La soufflette offre une grande flexibilité car sa pression de crête peut être régulée avec cinq niveaux différents, pour répondre aux besoins des différents processus d’une usine.

www.smc.be

NOUVEAU LECTEUR RFID SÉRIES IDEC KW2D

APEM Benelux, membre du groupe IDEC, lance le nouveau lecteur RFID séries IDEC KW2D sur le marché européen, une extension de sa gamme de composants dédiée à la sécurité machine. Ce nouveau lecteur est la solution idéale pour gérer le “Mode of Safe Operation” comme spécifié dans la norme ISO 16090 sur la sécurité des machines-outils. Le lecteur autonome est conçu pour les panneaux élégants et combine sécurité et design. Il permet de gérer les droits d’utilisation et l’historique d’inspection des machines et des appareils. Grâce au logiciel correspondant et aux cartes ou tags, vous pouvez suivre l’entrée et la sortie des collaborateurs dans les zones de travail et mieux sécuriser l’environnement de travail. Les principales caractéristiques de ce lecteur sont une collecte précise des données et un transfert fiable, un autodiagnostic du contrôle d’état de la mémoire à chaque fois qu’un produit est mis sous tension, et un double contrôle par la somme de contrôle lors d’une communication avec l’appareil hôte.

www.apem-idec.eu

WEG DÉVELOPPE SA GAMME CFW500 DE VARIATEURS DE VITESSE.

WEG, fabricant mondial de moteurs et de technologies d’entraînement, vient de lancer deux versions étendues de ses variateurs de vitesse de la gamme CFW500. Ces nouveaux modèles sont proposés dans une taille et un indice de protection supérieurs et ont été développés pour assurer la conformité aux réglementations de rendement énergétique de l’Union européenne. La gamme CFW500 de variateurs de fréquence a été produite pour la classe de rendement IE2. Le modèle a été développé pour sa conformité à la directive de l’UE sur l’écoconception 1781/2019, qui entrera en vigueur le 1er juillet 2021. Ce texte a été établi pour améliorer la performance environnementale des produits en établissant des normes de rendement énergétique minimum. Les nouveaux variateurs de vitesse WEG permettent aux utilisateurs de satisfaire aux normes de rendement énergétique modernes. Les modèles de la gamme CFW500 opèrent sur une plage étendue de tensions, de 200 à 240 V, de 380 à 480 V ou de 500 à 600 V. Ils peuvent également être installés à des températures extérieures de -10 °Cà +40 °C, et conviennent donc idéalement aux applications particulièrement exigeantes. WEG étend désormais la taille des modèles CFW500 au format F, sur une plage de puissances nominales allant jusqu’à 55 kW. Le format F est disponible pour des courants de sortie de 77 A, 88 A et 105 A et peut être utilisé sur la plage de tension de 380 à 480 V. Les utilisateurs bénéficient de cette taille supérieure pour les déploiements sur les plages de 37, 45 et 55 kW. Les modèles CFW500 sont doncadaptés aux applications mécaniques générales de transport, retournement, levage, pompage et ventilation. Déclinés en tailles A et B, le nouveau CFW500 IP66 couvre la plage de puissance de 250 W à 15 kW. Ces deux tailles sont adaptées aux différentes tensions secteur.

www.weg.net

TECPOS EUROPE NOUVEAU EN EUROPE PAS DE “MADE IN CHINA’’ !

Technology Power Systems (TECPOS) est la marque déposée du plus grand fabricant Sud Coréen de matériel hydraulique haute pression ( 700 à 3500 bar ). Très présent sur le marché de l’est asiatique, Dae Jin Hydraulics machinery Co ltd, a durant des décennies développé et fabriqué des composants hydrauliques performants en servant les nombreuses industries tels que les chantiers navals, sidérurgies, usines chimiques et raffineries, l’automobile, le génie civil, les mines, la mécanique, l’énergie, … Déjà fournisseur comme OEM chez de grands fabricants mondiaux, La société Dae Jin a décidé de s’ouvrir au marché mondial sous son propre nom commercial TECPOS. C’est ainsi qu’elle est en quête de distributeurs EXCLUSIFS pour chaque région ou pays Européens. TECPOS vous propose une gamme complète des vérins hydrauliques ( standards, compacts, extra plats, à pistons creux, en Aluminium… ), les pompes à main, à pied, éléctriques portables ou fixes, électriques 18V, pneumatiques, les écarteurs, casse écrous, coupes-cables, emporte-pièces, vérins pousseurs et tireurs, une gamme complète de booster Hydro-pneumatiques jusqu’à 3500 bar, et la gamme de l’outillage électro-hydraulique portatif sur accu. Quant à l’innovation, c’est un leitmotiv chez nous. Nous sommes en train de concevoir une nouvelle pompe portable monophasée qui devraient surpasser les anciennes qui ont toujours un grand succès. Une pompe hydraulique de qualité sur accu 18V, 2 litres de contenance pour un prix aussi bas, c’est du jamais vu.

Bien entendu tous ces produits sont conformes à la directive machine ( CE ) et sont directement disponibles de stock en Europe. Les réparations et les garanties sont supportées par votre distributeur officiel. Alors si vous êtes convaincu et intéressés, répondez nous !

www.tecpos.com tecposeurope@gmail.com

BIONICS4EDUCATION

La langue d’un caméléon, la trompe d’un éléphant, les nageoires d’un poisson… Les ingénieurs de Festo s’inspirent de ce qu’ils voient dans la nature. Dans la nature, les mouvements sont efficaces, simples et économes en énergie.

Ces ‘inventions’ intéressent vivement la presse et les jeunes ingénieurs viennent rêver de travailler un jour pour Festo. La division R&D Bionic Projects a créé en 2006 le ‘Bionic Learning Network’ avec des hautes écoles, des universités et des établissements de recherche. Une équipe de base constituée d’ingénieurs, de designers, de biologistes et d’étudiants travaille avec des spécialistes de toutes les divisions de l’entreprise et des partenaires externes de divers secteurs pour concevoir des produits d’avenir.

Festo poursuit des objectifs clairs avec le Bionic Learning Network: le déploiement d’un réseau avec des partenaires pour l’élaboration collaborative d’idées, l’identification des derniers développements en R&D dans le domaine du mouvement, l’expérimentation avec les dernières technologies, la stimulation de la créativité, la construction de prototypes et l’amorce d’un dialogue avec les clients et les partenaires pour rechercher des solutions.

Via le Bionic Learning Network, Festo veut aussi encourager l’enthousiasme des jeunes pour la technique afin d’alimenter le marché du travail en nouveaux talents. Festo propose à cet égard une boite de construction mécanique compacte avec laquelle les jeunes peuvent faire des expériences et construire par exemple un requin mécanique (‘poisson bionique’), un préhenseur comme une trompe d’éléphant et une ventouse basée sur la langue protactile du caméléon. Ce kit bionique fait appel à l’imagination des jeunes et renforcera certainement la notoriété de Festo auprès d’une nouvelle génération d’ingénieurs. Le prix de la boîte de construction mécanique est de 250 euros.

www.festo.be www.bionics4education.com

NORD Drivesystems a un nouveau site web. Le spécialiste de l’entraînement propose désormais à ses clients une expérience du service en ligne plus conviviale assortie de nombreux avantages. Outre un design plus contemporain et rafraîchi, le site www.nord. com se déploie comme une plateforme numérique centrale. Le portail clients myNORD et le site web sont réunis dans un concept visuel et fonctionnel. Le restylage du site fait partie du programme NORD CONNECT 360 visant à rendre les processus de vente et d’achat plus efficaces et à réaliser un concept de numérisation intégré et orienté clients pour Industrie 4.0 (www.nord.com) Le spécialiste des capteurs Leuze Electronic a déménagé à Malines. Après avoir passé 30 ans à la chaussée de Buda à Machelen, Leuze Electronic nv/sa a déménagé vers un nouveau site à Malines. L’entreprise est hébergée à De Regenboog 11 à Malines depuis le 1er janvier. Elle continue à desservir tous ses clients belges depuis ce centre d’entreprises. (www.leuze.be) L’Education

Program de Yaskawa comprend des produits développés à des fins didactiques, tant pour les clients industriels que les

écoles et les universités. Les cellules TeachMe et Robot Bundles sont compactes et faciles à mettre en œuvre, ce qui permet de les déployer dans un bureau ou un local de classe. Via l’application du logiciel MotoSIM VRC Offline Simulation, un environnement d’apprentissage idéal en ligne peut être créé. Un environnement de production peut être simulé où les tâches pick & place sont exécutées de manière réaliste. (www.yaskawa.nl) Euchner annonce que deux professionnels spécialisés en sécurité machines vont rejoindre Euchner Benelux. Pour la Belgique, il s’agit de Ronny Slenders - (sales manager Belgique et Luxembourg) et pour les Pays-Bas, de Martijn Kennis - (sales manager Pays-Bas). Euchner s’attend à ce que Ronny et Martijn donnent aux produits et aux services de l’entreprise une position encore plus forte sur le marché grâce aux connaissances et à l’expérience qu’ils apportent. Les données de contact des deux nouveaux collègues sont reprises sur les sites web d’Euchner Benelux: www.euchner.be, www.euchner.lu et www.euchner.nl. Euchner propose toute une gamme de produits de sécurité pour le contrôle d’accès, l’autorisation et l’évaluation. La sécurité machines est prise en charge par le département Safety Services. (www.euchner.be) La série des chaînes porte-câbles E4Q d’igus est récompensée par le German Design Award 2021. Ces chaînes porte-câbles ont été mises au point pour fournir la meilleure solution pour les courses autoportantes et les courses glissantes. Des formes inspirées de la nature leur permettent d’avoir un très faible poids, et un concept d’ouverture sans outil unique en son genre réduit le temps de montage de 40%. (www.igus.be) Schneider Electric, leader dans le domaine de la transformation numérique de la gestion d’énergie et l’automatisation s’organise en clusters dans le monde. Le cluster BENE a été créé en mai 2019. Depuis le 1er janvier, la présidence du nouveau cluster Belgique-Pays-Bas est assurée par David Orgaz D’Hollander, actuel CEO de Schneider Electric Belgique. (www.se.cim) Agoria décerne le tout premier label ‘Employer ready for the future of work’ à Siemens. Ce label fait partie de la charte Be The Change d’Agoria à laquelle les entreprises peuvent souscrire afin d’adapter leur politique RH aux défis du marché du travail de demain. Siemens investit massivement dans l’enseignement et l’apprentissage continu via notamment sa plateforme numérique ‘My Learning World’ de Learning Experience qui propose plus de 30.000 e-learnings, vidéos, webinaires, formations en RV, e-books, etc. « La plateforme permet aux collaborateurs de choisir eux-mêmes la formation qu’ils veulent suivre », explique Ivo Christiaens, HR Director. « Chacun a donc la possibilité d’augmenter son employabilité et d’actualiser ses connaissances techniques. Un algorithme intelligent recommande les formations pertinentes adaptées au profil et à l’ambition des collaborateurs. » (www.siemens.be)

FHI, FEDA et Machevo & Bulk, les organisateurs de World of Technology & Science (WoTS), annoncent le report de

l’événement à 2022. « En 2020, le Covid-19 a eu une grande influence sur la vie sociale. Toute la chaîne économique s’est adaptée dans un souci de santé publique. Les associations FHI, Machevo & Bulk et FEDA représentent les entreprises techniques et organisent World of Technology & Science pour les clients (des membres) actifs dans l’industrie, les sciences, les soins et les laboratoires. Savoir quand les salons professionnels pourront à nouveau avoir lieu physiquement reste incertain. Dès lors, les organisateurs ont décidé de déplacer l’événement à 2022. World of Technology & Science aura donc lieu du 27 au 30 septembre 2022 au Jaarbeurs Utrecht. (www.wots.nl)

Sten Sauvillers, étudiant bachelier à Thomas More, travaille sur un groupe hydraulique d’un mécanisme de levage pendant son stage chez REM-B

SPEAKERS’ CORNER POUR LES EXPERTS EN TECHNIQUE.

“IL FAUT S’ATTENDRE À DE NOMBREUSES OPPORTUNITÉS D’EMPLOI”

Tinne Lommelen clôture ce numéro d’Automation Magazine avec une courte analyse sur l’adéquation entre l’enseignement, le marché du travail et les compétences.

« Le monde économique évolue rapidement et demande des profils spécifiques et des compétences adaptées. L’enseignement fait de son mieux pour réduire le fossé entre l’offre et la demande. De nombreuses solutions créatives sont déployées comme des stages, des visites d’entreprises et des conférences invitées », explique Tinne Lommelen. « Malheureusement, le corona complique tout depuis un an. Mais les entreprises peuvent aussi apporter leur contribution. Je les appelle à assumer pleinement le rôle de mentor. Concluez des collaborations, assistez les enseignants et proposez des places de stage aux étudiants, sous toutes les formes possibles. Certes, cela demandera du temps et des efforts mais il est crucial que les jeunes puissent acquérir de l’expérience pour réduire le fossé mentionné plus haut. A terme, elles en cueilleront les fruits. »

« L’évolution des compétences demandée par les entreprises se reflète dans l’enseignement mais aussi sur le marché du travail classique. Nous sommes face à une évolution démographique importante. A chaque 100 nouveaux pensionnés, seules 80 nouvelles forces sont prêtes à les remplacer, et elles ne sont que 72 au Limbourg ! » « Il faut s’attendre à de nombreuses opportunités sur le marché du travail et il faut oser les saisir. On voit parfois que des personnes qui voulaient suivre une certaine formation depuis des années ne le font qu’après un licenciement ou lors d’un chômage temporaire, et c’est dommage. Lancez-vous aujourd’hui – sous une forme numérique ou non – et préparezvous aux compétences de demain comme la pensée créative, la formation continue, la capacité à résoudre les problèmes et le travail collaboratif. »

« Dans notre pays, faire une longue carrière chez un seul employeur est encore souvent considéré comme le summum. Celui qui n’est pas heureux dans son travail persiste, et celui qui change souvent d’emploi est un ‘job hopper’. Abandonnons cette connotation négative et osons franchir le pas plus souvent. »

Tinne Lommelen est directrice provinciale du VDAB Limbourg

« L’évolution des compétences demandée par les entreprises se reflète dans l’enseignement mais aussi sur le marché du travail classique. »

ATB Automation

Mechanics Motion Control

Réalisez rapidement et simplement une machine totalement flexible : avec XTS

www.beckhoff.be/xts

Les industriels du monde entier doivent proposer des produits de plus en plus personnalisés – avec des machines de moins en moins encombrantes tout en améliorant la productivité. Le système de transport linéaire XTS offre ces précieux atouts, en association le contrôle commande sur base PC et l’EthernetCAT. Flexible, il permet de réaliser de nouveaux concepts de machine, adapté aussi bien pour le transport, la manutention que le montage. Dans sa version en acier inoxydable Hygienic, XTS est le système idéal pour une utilisation dans l’industrie Alimentaire et Pharmaceutique.

Positionnement de montage totalement flexible

Construction compacte et optimisé

Géométrie librement sélectionnable

Peu d’éléments et composants mécaniques

Les avantages de l’XTS

Mouvement circulaire Système modulaire et flexible Mover à mobilité individuelle

Les bénéfices pour les utilisateurs

Plusieurs étapes de fabrication en une seule machine Gain de place des installations Changement de format contrôlé par un logiciel sur base PC Amélioration de la disponibilité Augmentation de la production Réduction des délais de mise sur le marché

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